Wikilivres frwikibooks https://fr.wikibooks.org/wiki/Accueil MediaWiki 1.45.0-wmf.5 first-letter Média Spécial Discussion Utilisateur Discussion utilisateur Wikilivres Discussion Wikilivres Fichier Discussion fichier MediaWiki Discussion MediaWiki Modèle Discussion modèle Aide Discussion aide Catégorie Discussion catégorie Transwiki Discussion Transwiki Wikijunior Discussion Wikijunior TimedText TimedText talk Module Discussion module Programmation Python/Instructions répétitives 0 16105 744548 685951 2025-06-12T04:58:17Z 2A02:3100:5863:9F00:7923:B15C:8D78:42A1 Nom de variable ne correspondant pas au code. 744548 wikitext text/x-wiki <noinclude>{{Python}}</noinclude> == L'instruction "while" == Cette instruction est une boucle, c'est-à-dire qu'elle permet de répéter plusieurs fois un bloc d'instructions (en boucle). "while" exécute des commandes '''tant qu''''une ou plusieurs conditions sont vraies. <syntaxhighlight lang=python> while condition: commandes </syntaxhighlight> par exemple : <syntaxhighlight lang=python> i = 0 while i < 5: i = i + 1 print(i) </syntaxhighlight> donne à l'exécution : <syntaxhighlight lang=shell> 1 2 3 4 5 </syntaxhighlight> En effet, la seconde ligne indique à Python qu'il lui faut ''répéter continuellement le bloc d'instructions qui suit, tant que'' le contenu de la variable "i" reste inférieur à "5". Comme l'instruction "<code>if</code>", l'instruction "<code>while</code>" amorce une ''instruction composée''. Le double point à la fin de la ligne introduit le bloc d'instructions à répéter, lequel doit obligatoirement se trouver en retrait. Nous avons ainsi construit notre première ''boucle de programmation'', laquelle répète un certain nombre de fois le bloc d'instructions indentées. Voici comment cela fonctionne : * Avec l'instruction "<code>while</code>", Python commence par évaluer la validité de la condition fournie entre parenthèses (celles-ci sont optionnelles, nous ne les avons utilisées que pour clarifier notre explication). * Si la condition se révèle fausse, alors tout le bloc qui suit est ignoré et l'exécution du programme se termine. * Si la condition est vraie, alors Python exécute tout le bloc d'instructions constituant ''le corps de la boucle'', c'est-à-dire : ** l'instruction <code>a = a + 1</code> qui ''incrémente'' d'une unité le contenu de la variable "a" (ce qui signifie que l'on affecte à la variable "a" une nouvelle valeur, qui est égale à la valeur précédente augmentée d'une unité). ** l'instruction "<code>print</code>" qui affiche la valeur courante de la variable "<code>a</code>". * Lorsque ces deux instructions ont été exécutées, nous avons assisté à une première ''itération'', et le programme boucle, c'est-à-dire que l'exécution reprend à la ligne contenant l'instruction "<code>while</code>". La condition qui s'y trouve est à nouveau évaluée, et ainsi de suite.<br /> Dans notre exemple, si la ''condition '' <code>a < 5</code> est encore vraie, le corps de la boucle est exécuté une nouvelle fois et le bouclage se poursuit. ==== Remarques ==== * La variable évaluée dans la condition doit exister au préalable (il faut qu'on lui ait déjà affecté au moins une valeur). * Si la condition est fausse au départ, le corps de la boucle n'est jamais exécuté. * Si la condition reste toujours vraie, alors le corps de la boucle est répété indéfiniment (tout au moins tant que Python lui-même continue à fonctionner), en risquant de saturer les processeurs (si cela survient, presser CTRL + C pour annuler le lancement). Il faut donc veiller à ce que le corps de la boucle contienne au moins une instruction qui change la valeur d'une variable intervenant dans la condition évaluée par "<code>while</code>", de manière à ce que cette condition puisse devenir fausse et donc que la boucle se termine. Exemple de {{wt|boucle infinie}} (à éviter) : <pre> >>> n = 3 >>> while n < 5: ... print("hello !") </pre> Exemple : élaboration d'une table de multiplication. <syntaxhighlight lang="python"> >>> a = 0 >>> while a < 12: ... a = a + 1 ... print(a, a**2 , a**3) 1 1 1 2 4 8 3 9 27 4 16 64 5 25 125 6 36 216 7 49 343 8 64 512 9 81 729 10 100 1000 11 121 1331 12 144 1728 </syntaxhighlight> On obtient donc la liste des carrés et des cubes des nombres de 1 à 12. == Construction d'une suite mathématique == Le petit programme ci-dessous permet d'afficher les dix premiers termes d'une suite appelée « {{w|suite de Fibonacci}} ». Il s'agit d'une suite de nombres, dont chaque terme est égal à la somme des deux termes qui le précèdent. Analysez ce programme (qui utilise judicieusement l'''affectation multiple''). Décrivez le mieux possible le rôle de chacune des instructions. <pre> >>> a, b, c = 1, 1, 1 >>> while c < 11 : ... print b, # print ( b , end=" " ) avec python3 ... a, b, c = b, a+b, c+1 </pre> Lorsque vous lancez l'exécution de ce programme, vous obtenez : <pre> 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89 </pre> Les termes de la suite de Fibonacci sont affichés sur la même ligne. Vous obtenez ce résultat grâce à la virgule placée à la fin de la ligne qui contient l'instruction "print". Si vous supprimez cette virgule, les nombres seront affichés l'un en-dessous de l'autre. Lorsque vous examinez un problème de cette nature, vous devez considérer les lignes d'instruction, bien entendu, mais surtout décortiquer les ''états successifs des différentes variables'' impliquées dans la boucle. Cela n'est pas toujours facile, loin de là. Pour vous aider à y voir plus clair, prenez la peine de dessiner sur papier une table d'états similaire à celle que nous reproduisons ci-dessous pour notre programme « suite de Fibonacci » : {|class="wikitable" |- | Variables || a || b || c |- | Valeurs initiales || 1 || 1 || 1 |- | Valeurs prises successivement, au cours des itérations |1<br />2<br />3<br />5<br />… |2<br />3<br />5<br />8<br />… |2<br />3<br />4<br />5<br />… |- |Expression de remplacement || b || a+b || c+1 |} Dans une telle table, on effectue en quelque sorte « à la main » le travail de l'ordinateur, en indiquant ligne par ligne les valeurs que prendront chacune des variables au fur et à mesure des itérations successives. On commence par inscrire en haut du tableau les noms des variables concernées. Sur la ligne suivante, les valeurs initiales de ces variables (valeurs qu'elles possèdent avant le démarrage de la boucle). Enfin, tout en bas du tableau, les expressions utilisées dans la boucle pour modifier l'état de chaque variable à chaque itération. On remplit alors quelques lignes correspondant aux premières itérations. Pour établir les valeurs d'une ligne, il suffit d'appliquer à celles de la ligne précédente, l'expression de remplacement qui se trouve en bas de chaque colonne. On vérifie ainsi que l'on obtient bien la suite recherchée. Si ce n'est pas le cas, il faut essayer d'autres expressions de remplacement. {{exercices}} <ol> <li>Écrivez un programme qui affiche les 20 premiers termes de la table de multiplication par 7.</li> <li>Écrivez un programme qui affiche une table de conversion de sommes d'argent exprimées en euros, en dollars canadiens. La progression des sommes de la table sera « géométrique », comme dans l'exemple ci-dessous : <pre> 1 euro(s) = 1.65 dollar(s) 2 euro(s) = 3.30 dollar(s) 4 euro(s) = 6.60 dollar(s) 8 euro(s) = 13.20 dollar(s) etc. (S'arrêter à 16384 euros) </pre></li> <li>Écrivez un programme qui affiche une suite de 12 nombres dont chaque terme soit égal au triple du terme précédent.</li> </ol> {{solution}} <ol> <li> <pre> >>> c = 0 >>> while c < 20: ... c = c +1 ... print c, "x 7 =", c*7 </pre> ou encore : <pre> >>> c = 1 >>> while c <= 20: ... print c, "x 7 =", c*7 ... c = c +1 </pre> </li> <li> <pre> >>> s = 1 >>> while s <= 16384: ... print s, "euro(s) =", s *1.65, "dollar(s)" ... s = s *2 </pre> </li> <li> <pre> >>> a, c = 1, 1 >>> while c < 13: ... print a, ... a, c = a *3, c+1 </pre> </li> </ol> {{fin}} {{exercices}} <ol> <li>Ecrivez un programme qui calcule le volume d'un parallélépipède rectangle dont sont fournis au départ la largeur, la hauteur et la profondeur.</li> <li>Ecrivez un programme qui convertisse un nombre entier de secondes fourni au départ, en un nombre d'années, de mois, de jours, de minutes et de secondes.<br />(Utilisez l'opérateur modulo : %).</li> <li>Ecrivez un programme qui affiche les 20 premiers termes de la table de multiplication par 7, en signalant au passage (à l'aide d'une astérisque) ceux qui sont des multiples de 3.<br />Exemple : 7 14 21 * 28 35 42 * 49</li> <li>Ecrivez un programme qui calcule les 50 premiers termes de la table de multiplication par 13, mais n'affiche que ceux qui sont des multiples de 7.</li> <li>Ecrivez un programme qui affiche la suite de symboles suivante : <pre> * ** *** **** ***** ****** ******* </pre><li> </ol> {{Solution}} <ol> <li>Réfléchissez !</li> <li> <pre> # Le nombre de secondes est fourni au départ : # (un grand nombre s'impose !) nsd = 12345678912 # Nombre de secondes dans une journée : nspj = 3600 * 24 # Nombre de secondes dans un an (soit 365 jours - # on ne tiendra pas compte des années bissextiles) : nspa = nspj * 365 # Nombre de secondes dans un mois (en admettant # pour chaque mois une durée identique de 30 jours) : nspm = nspj * 30 # Nombre d'années contenues dans la durée fournie : na = nsd / nspa # division <entière> nsr = nsd % nspa # n. de sec. restantes # Nombre de mois restants : nmo = nsr / nspm # division <entière> nsr = nsr % nspm # n. de sec. restantes # Nombre de jours restants : nj = nsr / nspj # division <entière> nsr = nsr % nspj # n. de sec. restantes # Nombre d'heures restantes : nh = nsr / 3600 # division <entière> nsr = nsr % 3600 # n. de sec. restantes # Nombre de minutes restantes : nmi = nsr /60 # division <entière> nsr = nsr % 60 # n. de sec. restantes print "Nombre de secondes à convertir :", nsd print "Cette durée correspond à", na, "années de 365 jours, plus" print nmo, "mois de 30 jours,", print nj, "jours,", print nh, "heures,", print nmi, "minutes et", print nsr, "secondes." </pre> </li> <li> <pre> # affichage des 20 premiers termes de la table par 7, # avec signalement des multiples de 3 : i = 1 # compteur : prendra successivement les valeurs de 1 à 20 while i < 21: # calcul du terme à afficher : t = i * 7 # affichage sans saut à la ligne (utilisation de la virgule) : print t, # ce terme est-il un multiple de 3 ? (utilisation de l'opérateur modulo) : if t % 3 == 0: print "*", # affichage d'une astérisque dans ce cas i = i + 1 # incrémentation du compteur dans tous les cas </pre> </li> <li>Réfléchissez !</li> <li>Réfléchissez !</li> </ol> {{fin}} == L'instruction "for" == La boucle "for" permet d'exécuter une itération un certain nombre de fois : <syntaxhighlight lang="python"> >>> for i in range(5): ... print(i) 0 1 2 3 4 </syntaxhighlight> Pour le "{{wt|foreach}}" (répétition pour chaque élément d'un itérable) : <syntaxhighlight lang=python> >>> for champ in ['champ1', 'champ2', 'champ3']: ... print(champ) champ1 champ2 champ3 </syntaxhighlight> Pour avoir les clés avec les valeurs : <syntaxhighlight lang=python> dict = {'key1': 'value1', 'key2': 'value2'} for key in dict: ... print(key, '->', dict[key]) </syntaxhighlight> == Les instructions "break", "continue" == L'instruction "break" permet d'arrêter une boucle avant sa fin. L'instruction "continue" est similaire, mais au lieu d'interrompre la boucle, elle permet de passer à l'itération suivante. <syntaxhighlight lang=python> for i in range(5): if i==3: break print i </syntaxhighlight> affichera <syntaxhighlight lang=python> 0 1 2 </syntaxhighlight> tandis que <syntaxhighlight lang=python> for i in range(5): if i==3: continue print i </syntaxhighlight> affichera <syntaxhighlight lang=python> 0 1 2 4 </syntaxhighlight> c2y87ngg05oz7l28qj0oy8zwwd3uury Grec ancien/Lexique 0 29558 744491 744143 2025-06-11T15:52:04Z 2A01:CB05:8BC9:BF00:70EB:2DD2:5A15:5656 /* Β */ 744491 wikitext text/x-wiki {{Grec ancien}} {{Wiktionnaire|Catégorie:grec ancien}} Au cours de vos lectures, vous serez amené à rencontrer des mots que vous n’arriverez pas à traduire en français. Le mieux est d’avoir un dictionnaire grec-français (type Bailly) mais certains mots reviennent souvent ; voici un lexique non-exhaustif grec-français par ordre alphabétique avec des renseignements sur le mot (genre, déclinaison, etc.) [[Fichier:NAMA Stèle d'Hègèsô.jpg|left|170px|thumb|Stèle funéraire en marbre trouvée à Athènes. La défunte est Hègèsô, fille de Proxenos : la qualité du travail indique une famille noble. L’œuvre a été attribuée au sculpteur Callimaque. Musée archéologique d’Athènes, Grèce.]] __FORCERSOMMAIRE__ ==Α== '''ἆ (interjection)''' : ah !<br> '''ἃ ἅ (interjection)''' : ha ha.<br> '''ἇ ἇ (interjection)''' : .<br> '''ἀ- (préfixe)''' (Devient ''ἀν-'' devant un mot commençant par une voyelle.) : préfixe privatif.<br> '''ἀάω (verbe)''' : Blesser, frapper. Frapper l’esprit. Égarer, tromper. S’égarer, commettre une faute.<br> '''ἀϐαθέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀϐαθής''.<br> '''ἀϐαθέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀϐαθής''.<br> '''ἀϐαθής, -ής, -ές (adjectif)''' : superficiel.<br> '''ἀϐαθῶς (adverbe)''' : superficiellement.<br> '''ἀϐαρέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀϐαρής''.<br> '''ἀϐαρέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀϐαρής''.<br> '''ἀϐαρής, -ής, -ές (adjectif)''' : léger.<br> '''ἀϐαρῶς (adverbe)''' : légèrement.<br> '''ἄϐαξ, -κος (nom commun) (m)''' : Planche, tablette. Tableau de mathématicien. Table à jouer. Plat, assiette. Table pour compter les votes.<br> '''ἀϐϐᾶς, -ᾶ (nom commun) (m)''' : abbé.<br> '''αϐϐαεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : abbaye.<br> '''ἀϐέλιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme crétoise de ''ἥλιος''.<br> '''ἀϐλαϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : Inoffensif ; sûr.<br> '''ἁϐός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἡϐός''.<br> '''ἁϐότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἁϐός''.<br> '''ἁϐότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἁϐός''.<br> '''ἁϐρός, -ά, -όν (adjectif)''' : tendre ; délicat.<br> '''ἁϐρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἁϐρός''.<br> '''ἁϐρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἁϐρός''.<br> '''ἁϐρότης, -τος (nom commun) (f)''' : Bonheur, prospérité. Affectation. Magnificence, faste, opulence.<br> '''ἁϐρῶς (adverbe)''' : tendrement ; délicatement.<br> '''ἀγαθοεργία, -ας (nom commun) (f)''' : charité.<br> '''ἀγαθός, -ή, -όν (adjectif)''' : Bon ; utile.<br> '''ἀγαθωσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : bonté, bienveillance.<br> '''ἀγαθῶς (adverbe)''' : Bonnement ; utilement.<br> '''ἀγαλλίασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : jubilation.<br> '''ἀγάλλω (verbe)''' : jubiler.<br> '''ἄγαλμα, -άλματος (nom commun) (n)''' : statue.<br> '''ἄγαν (adverbe)''' : trop.<br> '''ἀγάπη, -ης (nom commun) (f)''' : amour divin, universel, inconditionnel.<br> '''ἀγαπῶ (verbe)''' : aimer d’amour.<br> '''ἀγασός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἀγαθός''.<br> '''ἀγγελιαφόρος, -ου (nom commun) (m)''' : messager.<br> '''ἀγγελικός, -ή, -όν (adjectif)''' : d’ange.<br> '''ἀγγελικῶς (adverbe)''' : angéliquement.<br> '''ἀγγελικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀγγελικός''.<br> '''ἀγγελικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀγγελικός''.<br> '''ἄγγελος, -έλου (nom commun) (m)''' : messager ; ange.<br> '''ἀγγέλλω (verbe)''' : annoncer.<br> '''ἀγγίζω (verbe)''' : toucher.<br> '''ἀγείρω (verbe)''' : assembler, rassembler.<br> '''ἀγελάζω (verbe)''' : rassembler en troupeau.<br> '''ἀγελαία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀγελαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : .<br> '''ἀγελάς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀγέλαστος, -ος, -ον (adjectif)''' : maussade ; sombre.<br> '''ἀγέλη, -ης (nom commun) (f)''' : troupeau.<br> '''ἁγεμών, -όνος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''ἡγεμών''.<br> '''ἁγίμων, -όνος (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''ἡγεμών''.<br> '''ἁγιάζω (verbe)''' : Bénir ; consacrer.<br> '''ἁγιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bénédiction.<br> '''ἅγιος, -ία, -ιον (adjectif)''' : auguste, sacré ; saint.<br> '''ἁγίως (adverbe)''' : saintement.<br> '''ἁγιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἅγιος''.<br> '''ἁγιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἅγιος''.<br> '''ἄγκιστρον, -ίστρου (nom commun) (n)''' : crochet.<br> '''ἀγκυλίς, -δος (nom commun) (f)''' : crochet.<br> '''ἀγκύλος, -η, -ον (adjectif)''' : courbé.<br> '''ἀγκύλως (adverbe)''' : .<br> '''ἀγκυλώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀγκύλος''.<br> '''ἀγκυλώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀγκύλος''.<br> '''ἄγκυρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : ancre.<br> '''ἀγκών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : coude.<br> '''ἀγλαός, -ός, -όν (adjectif)''' : brillant.<br> '''ἁγνεία, -ας (nom commun) (f)''' : chasteté ; pureté. Purification ; raffinage<br> '''ἁγνίζω (verbe)''' : être chaste.<br> '''ἅγνισμα, -τος (nom commun) (n)''' : objet d'un sacrifice (ou offrande).<br> '''ἁγνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀγνόημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : omission.<br> '''ἄγνοια, -ίας (nom commun) (f)''' : ignorance.<br> '''ἄγνος, -ου (nom commun) (m)''' : gattilier.<br> '''ἁγνός, -ή, -όν (adjectif)''' : chaste ; pur.<br> '''ἁγνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἁγνός''.<br> '''ἁγνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἁγνός''.<br> '''ἁγνότης, -τος (nom commun) (f)''' : chasteté ; pureté.<br> '''ἁγνῶς (adverbe)''' : chastement ; purement.<br> '''ἀγνοῶ (verbe)''' : ignorer.<br> '''ἄγνωστος, -ος, -ον (adjectif)''' : (Sens passif) Inconnu, ignoré. (Sens actif) ignorant.<br> '''ἀγνωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄγνωστος''.<br> '''ἀγνωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἄγνωστος''.<br> '''ἀγνώστως (adverbe)''' : .<br> '''ἀγορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : marché ; assemblée.<br> '''ἀγορητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : orateur.<br> '''ἄγος, -ους (nom commun) (n)''' : Sacrilège, souillure. Homme sacrilège, impie. Expiation.<br> '''ἀγριόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀγροῖκος, -ίκα, -ῖκον (adjectif)''' : .<br> '''ἄγριος, -ία, -ιον (adjectif)''' : qui vit dans les champs.<br> '''ἀγρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : (Au pluriel) Champ. (Au singulier) Ferme, bien de campagne, fonds, propriété foncière. La campagne (par opposition à la ville).<br> '''ἄγρωστις, -ώστιδος (nom commun) (f)''' : chiendent officinal.<br> '''ἄγυρις, -ύριος (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''ἀγορά''.<br> '''ἀγύρτης, -ου (nom commun) (m)''' : charlatan.<br> '''ἀγών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Assemblée, réunion.<br> '''ἀγωνία, -ας (nom commun) (f)''' : Lute dans les jeux, exercice, exercice gymnastique. (Figuré) Angoisse, anxiété.<br> '''ἀγωνίζομαι (verbe)''' : Se battre, concourir pour un prix.<br> '''ἀγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : combattant.<br> '''ἄγω (verbe)''' : Conduire, mener.<br> '''ἀδαής, -ής, -ές (adjectif)''' : intrépide.<br> '''ἀδάμας, -αντος (nom commun) (m)''' : diamant.<br> ‎ '''ἀδελφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : sœur.<br> '''ἀδελφεά, -άς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ἀδελφή''.<br> '''ἀδελφεή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἀδελφή''.<br> '''ἀδελφεός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme homérique et ionienne de ''ἀδελφός''.<br> '''ἀδελφειή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Forme homérique de ''ἀδελφή''.<br> '''ἀδελφιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme crétoise de ''ἀδελφός''.<br> '''ἀδευφιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Autre forme crétoise de ''ἀδελφός''.<br> '''ἀδελφός, -οῦ (nom commun) (m)''' : frère.<br> '''ἀδεξιός, -ός, -όν (adjectif)''' : gauche ; maladroit.<br> '''ἀδιάλλακτος, -ος, -ον (adjectif)''' : intransigeant.<br> '''ἀδιανόητος, -ος, -ον (adjectif)''' : incompréhensible.<br> '''ᾄδω (verbe)''' : Forme attique de ''ἀείδω''.<br> '''ἀέ(ς) (adverbe)''' : Forme dorienne de ''ἀεί''.<br> '''ἄεθλον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme homérique de ''ἆθλον''.<br> '''ἄεθλος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme homérique et ionienne de ''ἆθλος''.<br> '''ἀείδω (verbe)''' : chanter.<br> '''ἀεικής, -ής, -ές (adjectif)''' : inapproprié ; malséant.<br> '''ἀεικῶς (adverbe)''' : malséantement.<br> '''ἀεικέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀεικής''.<br> '''ἀεικέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀεικής''.<br> '''ἀεί (adverbe)''' : toujours.<br> '''ἀέλιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne, éolienne, et arcado-chypriote de ''ἥλιος''.<br> '''ἀεργός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἀετός, -οῦ (nom commun) (m)''' : aigle.<br> '''ἄζα, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀζαθός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme arcado-chypriote de ''ἀγαθός''.<br> '''ἄζω (verbe)''' : .<br> '''ἀηδών, -ονός (nom commun) (f)''' : rossignol.<br> '''ἀήρ, -έρος (nom commun) (m)''' : air (que l'on respire).<br> '''ἄθεος, -ος, -ον (adjectif)''' : athée.<br> '''ἀθίγγανος, -ου (nom commun) (m)''' : tsigane.<br> '''ἄθικτος, -ος, -ον (adjectif)''' : intact.<br> '''ἄθλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : sport.<br> '''ἀθλητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : sportif.<br> '''ἀθλητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sportif.<br> '''ἀθλητικῶς (adverbe)''' : sportivement.<br> '''ἀθλητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀθλητικός''.<br> '''ἀθλητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀθλητικός''.<br> '''ἀθλητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀθλητικῶς''.<br> '''ἀθλητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀθλητικῶς''.<br> '''ἄθλιος, -ία, -ιον (adjectif)''' : Concourant pour un prix ou luttant pour gagner un prix. Misérable, fieffé ; désolé.<br> '''ἀθλίως (adverbe)''' : misérablement.<br> '''ἄθλιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄθλιος''.<br> '''ἄθλιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἄθλιος''.<br> '''ἆθλον, ἄθλου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἆθλος, ἄθλου (nom commun) (m)''' : compétition.<br> '''ἄθυρμα, -ύρματος (nom commun) (n)''' : jouet.<br> '''ἀθύρω (verbe)''' : jouer.<br> '''ἀθῷος, -ος, -ον (adjectif)''' : innocent.<br> '''ἀθῷότης, -τος (nom commun) (f)''' : innocence.<br> '''αἴ (interjection)''' : hélas.<br> '''αἰϐοῖ (interjection)''' : beurk.<br> '''αἰγαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : égéen.<br> '''αἰγίθαλλος, -άλλου (nom commun) (m)''' : mésange.<br> '''αἰγίς, -δος (nom commun) (f)''' : égide.<br> '''αἴγλη, -ης (nom commun) (f)''' : splendeur.<br> '''αἰδοΐα, -ας (nom commun) (f)''' : organe génital.<br> '''αἰδοῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : pudique.<br> '''αἰδοῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : vulve.<br> '''αἰδώς, -οῦς (nom commun) (f)''' : pudeur.<br> '''αἰεί (adverbe)''' : Forme ionienne de ''ἀεί''.<br> '''αἰέν (adverbe)''' : Forme homérique de ''ἀεί''.<br> '''αἰές (adverbe)''' : Autre forme dorienne de ''ἀεί''.<br> '''αἰή (adverbe)''' : Autre forme dorienne de ''ἀεί''.<br> '''αἰθάλη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''αἴθαλος, -άλου (nom commun) (m)''' suie.<br> '''αἰθήρ, -έρος (nom commun) (m/f)''' : éther.<br> '''αἰθιοπικός, -ή, -όν (f)''' : éthiopien.<br> '''αἶθος, -ἴθους (nom commun) (n)''' : Chaleur, feu.<br> '''αἴθουσα, - (nom commun) (f)''' : .<br> '''αἴθριος, -ια, -ιον (adjectif)''' : Clair, limpide ; beau.<br> '''αἰθύλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : éthyle.<br> '''αἴθω (verbe)''' : brûler.<br> '''αἶι (adverbe)''' : Forme éolienne de ''ἀεί''.<br> '''-ακός, -ή, -όν (suffixe)''' : .<br> '''αἴξ, -γός (nom commun) (f)''' : chèvre.<br> '''αἰολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : éolien.<br> '''αἰόλος, -α, -ον (adjectif)''' : agité.<br> '''αἰλουρίς, -δος (nom commun) (f)''' : chatte.<br> '''αἴλουρος, -ύρου (m/f)''' : Chat, chatte.<br> '''αἷμα, -ἵματος (nom commun) (n)''' : sang.<br> '''αἱμωδία, -ας (nom commun) (f)''' : hémodie.<br> '''αἱμωδιῶ (verbe)''' : saigner des dents.<br> '''αἱμοπτύσις, -εως (nom commun) (f)''' : crachement de sang.<br> '''αἱμορραγία, -ας (nom commun) (f)''' : perte de sang.<br> '''αἱμορραγῶ (verbe)''' : perdre du sang.<br> '''αἱμορροΐς, -δος (nom commun) (f)''' : hémorroïde.<br> '''αἱμορροῶ (verbe)''' : saigner.<br> '''αἱμόφυρτος, -ος, -ον (adjectif)''' : sanglant.<br> '''-αινα, -ίνης (suffixe) (f)''' : .<br> '''αἴνεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : louange.<br> '''αἰνέω (verbe)''' : louer.<br> '''αἴνιγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : puzzle.<br> '''αἰνιγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : relatif aux puzzles.<br> '''αἰνίσσομαι (verbe)''' : parler par mystères.<br> '''αἶνος, -ἵνου (nom commun) (m)''' : fable.<br> '''αἰνῶ (verbe)''' : Parler de (suivi de l’accusatif). Trouver bon.<br> '''-αῖος, -ία -ῖον (suffixe)''' : ancien.<br> '''-αιότατος (suffixe)''' : Forme superlative de ''-αῖος''.<br> '''-αιότερος (suffixe)''' : Forme comparative de ''-αῖος''.<br> '''-αίως (suffixe)''' : Forme adverbiale de ''-αῖος''.<br> '''αἰπόλος, -ου (nom commun) (m)''' : chevrier.<br> '''αἵρεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : action de prendre, prise ; choix.<br> '''αἱρῶ (verbe)''' : Forme ionienne et poétique de ''αἴρω''.<br> '''αἴρω (verbe)''' : Lever. (Par suite) Enlever, supprimer, détruire, faire périr. (Par extension) Contester, nier. (Figuré) Faire une levée. (Figuré) Élever, exalter, grandir. Mettre hors de soi. (Passif) Être transporté.<br> '''αἶσα, -ἴσης (nom commun) (f)''' : Part ; destinée.<br> '''αἴσθημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : sentiment.<br> '''αἴσθησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Faculté de percevoir les sens, sensation. (Par extension) Action de percevoir l’intelligence, action de s’apercevoir. Organe des sens. L’un des cinq sens. Piste d’un animal.<br> '''αἰσθητήριος, -ος, -ον (adjectif)''' : sensoriel.<br> '''αἰσιοδοξία, -ας (nom commun) (f)''' : optimisme.<br> '''αἶσχος, -ἴσχους (nom commun) (n)''' : honte.<br> '''αἰσχρολογία, -ας (nom commun) (f)''' : obscénité.<br> '''αἰσχρός, -ά, -όν (adjectif)''' : laid, honteux.<br> '''αἰσχρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''αἰσχρός''.<br> '''αἰσχρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''αἰσχρός''.<br> '''αἰσχρῶς (adverbe)''' : honteusement.<br> '''αἰσχύνη, -ης (nom commun) (f)''' : opprobre ; vergogne.<br> '''αἰσχύνω (verbe)''' : déshonorer.<br> '''αἰτέω (verbe)''' : Demander. (Dialogue) Poser un postulat.<br> '''αἴτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : demande.<br> '''αἰχμαλωσία, -ας (nom commun) (f)''' : captivité.<br> '''αἰχμαλωτίζω (verbe)''' : attraper ; capturer, saisir.<br> '''αἰχμάλωτος, - (nom commun) (m)''' : captif.<br> '''αἰών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : temps (durée de la vie) ; moelle épinière.<br> '''αἰώνιος, -ος, -ον (adjectif)''' : Éternel. Perpétuel. Séculaire.<br> '''ἀΐω (verbe)''' : entendre.<br> '''ἀκαδημία, -ας (nom commun) (f)''' : académie.<br> '''ἀκακία, -ας (nom commun) (f)''' : innocence.<br> '''ἄκανθα, -ης (nom commun) (f)''' : épine, piquant.<br> '''ἀκανθοκνίδη, -ης (nom commun) (f)''' : ortie.<br> '''ἀκανθόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : porc-épic.<br> '''ἀκαρής, -ής, -ές (adjectif)''' : insécable.<br> '''ἄκαρι, -άρεως (nom commun) (n)''' : ciron ; mite.<br> '''ἀκαριαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : instantané.<br> '''ἀκίνδυνος, -η, -ον (adjectif)''' : inoffensif ; sûr.<br> '''ἀκκίζομαι (verbe)''' : .<br> '''ἀκκιστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἀκκισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἄκμων, -ονος (nom commun) (m)''' : enclume.<br> '''ἀκοίτης, -ου (nom commun) (m)''' : époux.<br> '''ἄκοιτις, -ίτης (nom commun) (f)''' : épouse.<br> '''ἀκοή, -ῆς (nom commun) (f)''' : ouïe.<br> '''ἀκολασία, -ας (nom commun) (f)''' : débauche, luxure ; stupre.<br> '''ἀκολουθία, -ας (nom commun) (f)''' : escorte ; suite.<br> '''ἀκόλουθος, -ύθου (nom commun) (m)''' : domestique ; serviteur.<br> '''ἀκολούθως (adverbe)''' : après ; ensuite.<br> '''ἀκολουθῶ (verbe)''' : escorter ; suivre.<br> '''ἀκόρεστος, -ος, -ον (adjectif)''' : (passif) Insatiable, inépuisable. (actif) Qui ne cause aucune satiété.<br> '''ἀκουστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : relatif à l'ouïe.<br> '''ἀκούω (verbe)''' : écouter, entendre.<br> '''ἀκρίς, -δος (nom commun) (f)''' : Sauterelle ; criquet.<br> '''ἀκροϐάτης, -ου (nom commun) (m)''' : Danseur de corde, faiseur de tours d’agilité.<br> '''ἀκροποσθία, -ας (nom commun) (f)''' : prépuce.<br> '''ἀκρόπολις, -όλεως (nom commun) (f)''' : citadelle.<br> '''ἀκροστιχίς, -δος (nom commun) (f)''' : acrostiche.<br> '''ἄκρος, -α, -ον (adjectif)''' : extrême.<br> '''ἄκρον -ου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἀκτίς, -ῖνος (nom commun) (f)''' : rayon.<br> '''ἀκύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀκυρῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀλαζονεία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀλαζόνευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἀλαζονεύομαι (verbe)''' : .<br> '''ἀλαζονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἀλαζονίστατα (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀλαζών, -όνος (nom commun) (m/f)''' : Imposteur, sans domicile fixe, escroc. Vantard.<br> '''ἀλαζών, -ών, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἀλάομαι (verbe)''' : vagabonder.<br> '''ἀλάϐαστρος, -άστρου (nom commun) (m)''' : vase de plâtre.<br> '''ἀλατιστός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἄλγος, -ους (nom commun) (n)''' : Souffrance. Douleur physique. Peine, affliction. Sujet de peine.<br> '''ἀλείτης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἄλειμμα, -ίμματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἀλειπτήριον, -ίου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀλειπτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀλείπτης ''' : .<br> '''ἀλειπτός ''' : .<br> '''ἄλειψις, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἄλειφαρ, -ίφατος (nom commun) (n)''' : pommade.<br> '''ἀλείφω (m)''' : pommader.<br> '''ἀλεκτρυών, -όνος (nom commun) (m/f)''' : Coq ; poule.<br> '''ἀλέκτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : coq.<br> '''ἀλεξανδρῖνος, -ίνη, -ῖνον (adjectif)''' : alexandrin.<br> '''ἀλέξω (verbe)''' : défendre. (prendre la défense)<br> '''ἄλευρον, -ύρου (nom commun) (n)''' : farine de froment.<br> '''ἀλευρώδης, -ώδης, -ῶδες (n)''' : semblable à de la farine de froment.<br> '''ἀλέω (verbe)''' : moudre.<br> '''ἄλη, -ης (nom commun)''' : errance.<br> '''ἀλήθεια, -ίας (nom commun) (f)''' : vérité.<br> '''ἀληθέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀληθής''.<br> '''ἀληθέστερος, -έρα, -έτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀληθής''.<br> '''ἀληθής, -ής, -ές (adjectif)''' : vrai.<br> '''ἀληθινός, -ή, -όν (adjectif)''' : vrai.<br> '''ἀληθινώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀληθινός''.<br> '''ἀληθινώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀληθινός''.<br> '''ἀληθινώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀληθινῶς''.<br> '''ἀληθινώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀληθινῶς''.<br> '''ἀληθινῶς (adverbe)''' : vraiment.<br> '''ἀληθῶς (adverbe)''' : vraiment.<br> '''ἀλήτης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἁλιεύς, -έως (nom commun) (m)''' : pêcheur.<br> '''ἁλιευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : qui concerne la pêche.<br> '''ἁλιεύω (verbe)''' : pêcher.<br> '''ἅλιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme de ''ἥλιος''.<br> '''ἀλιτρός, -ός, -όν (adjectif)''' : vilain.<br> '''ἀλιτρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀλιτρός''.<br> '''ἀλιτρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀλιτρός''.<br> '''ἀλιτρῶς (adverbe)''' : vilainement.<br> '''ἀλκή, -ῆς (nom commun) (f)''' : force.<br> '''ἀλκμαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : jeune.<br> '''ἀλλά (conjonction)''' : (Devient ''ἀλλ’'' devant un mot commençant par une voyelle.) Mais. D’un autre côté, autrement.<br> '''ἀλλαγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Changement ; échange.<br> '''ἀλλάσσω (verbe)''' : Changer, altérer. Échanger.<br> '''ἄλλαξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : troc.<br> '''ἄλληλος (adjectif)''' : .<br> '''ἀλληλούϊα (interjection)''' : alléluia.<br> '''ἁλμάω (verbe)''' : saumurer.<br> '''ἅλμη, -ης (nom commun) (f)''' : saumure.<br> '''ἀλόη, -ης (nom commun) (f)''' : aloès.<br> '''ἀλοιφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : pommade.<br> '''ἇλος, ἅλου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''ἧλος''.<br> '''ἄλσος, -ους (nom commun) (n)''' : bois (lieu).<br> '''ἅλς, -ός (nom commun) (m/f)''' : sel ; mer.<br> '''ἅλυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : chaîne (succession d’anneaux enserrés).<br> '''ἄλυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : détresse ; angoisse.<br> '''ἄλυσσον, -ύσσου (nom commun) (n)''' : alysse.<br> '''ἀλύω (verbe)''' : Être tout excité ; divaguer.<br> '''ἄλφα (nom commun) (n)''' : alpha.<br> '''ἀλφάϐητος, -ήτου (nom commun) (m)''' : Ensemble des lettres servant à écrire.<br> '''ἄλφιτα, -ίτας (nom commun) (f)''' : farine d’orge.<br> '''ἀλφός, -οῦ (nom commun) (m)''' : lèpre blanche.<br> '''ἀλωπεκῆ, -ῆς (nom commun) (f)''' : peau de renard ; ruse.<br> '''ἀλωπεκία, -ας (nom commun) (f)''' : chute des cheveux.<br> '''ἀλωπεκίασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : chute des cheveux.<br> '''ἀλωπεκίς, -δος (nom commun) (f)''' : casquette en peau de renard.<br> '''ἀλώπηξ, -εκος (nom commun) (f)''' : renard.<br> '''ἅμμα, -τος (nom commun) (n)''' : nœud.<br> '''ἅμαξα, -ης (nom commun) (f)''' : chariot.<br> '''ἁμαξαία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἁμαξαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : .<br> '''ἁμαξακάρινον, -ίνου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἁμαξάρχης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀμαυρός, -ά, -όν (adjectif)''' : sombre ; obscur.<br> '''ἀμαύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : obscurcissement.<br> '''ἀμαυρῶ (verbe)''' : s’obscurcir.<br> '''ἁμαρτάς, -δος (nom commun) (f)''' : Faute ; erreur, méprise.<br> '''ἁμαρτάνω (verbe)''' : Manquer le but. Se tromper, se méprendre. Commettre une faute, faillir, pécher.<br> '''ἁμάρτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Échec ; faute. Péché.<br> '''ἁμαρτία, -ας (nom commun) (f)''' : Erreur ; faute. Péché<br> '''ἀμάτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἀμήτωρ''.<br> '''ἀμϐλύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : émoussé.<br> '''ἀμϐρόσιος, -ία, -όσιον (adjectif)''' : divin ; immortel.<br> '''ἀμϐροσίως (adverbe)''' : divinement ; immortellement.<br> '''ἀμϐροσιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀ μϐρόσιος''.<br> '''ἀμϐροσιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀμϐρόσιος''.<br> '''ἄμϐων, -ος (nom commun) (m)''' : Bord arrondi d’un vase.<br> '''ἀμέθυστος, -ος, -ον (adjectif)''' : sobre.<br> '''ἀμεθύω (verbe)''' : être sobre.<br> '''ἀμέλγω (verbe)''' : Traire. Sucer, boire.<br> '''ἀμελής, -ής, -ής (adjectif)''' : négligeant.<br> '''ἀμελῶ (verbe)''' : négliger.<br> '''ἀμέρα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ἡμέρα''.<br> '''ἀμήν (adverbe)''' : amen.<br> '''ἀμήτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif)''' : sans mère.<br> '''ἀμίς, -δος (nom commun) (f)''' : pot de chambre.<br> '''ἀμνάς, -δος (nom commun) (f)''' : agnelle.<br> '''ἀμνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : agneau.<br> '''ἄμεσος (adverbe)''' : .<br> '''ἀμπέλιον, -ίoυ (nom commun) (n)''' : petite vigne.<br> '''ἄμπελος, -έλου (nom commun) (m)''' : vigne (plante).<br> '''ἀμπελών, -ος (nom commun) (m)''' : vigne (endroit où elle est plantée).<br> '''ἀμπρακικός, -η, -όν (adjectif)''' : ambracien.<br> '''ἀμυγδάλη, -ης (nom commun) (f)''' : amygdale.<br> '''ἀμύγδαλον, -άλoυ (nom commun) (n)''' : amande. (fruit)<br> '''ἄμυλος, -ύλoυ (nom commun) (m)''' : amidon.<br> '''ἀμύνω (verbe)''' : défendre.<br> '''ἀμφί (adverbe ; préposition)''' : Autour. Séparément ; pour soi. Autour. À partir de ; loin de. (Avec le génitif) Autour de ; au milieu de. (Avec le datif) Autour de (quelque chose). (Figuré) Au sujet de ; par suite de. (Avec l’accusatif) Autour de. (Par extension) En faisant le tour de : en circulant à travers ; à travers ; par. Au sujet de. Aux environs de. (Joint à ''περί'') Tout autour de.<br> '''ἀμφί- (préfixe)''' : De deux côtés ; en double. Tout autour de. Au sujet de.<br> '''ἀμφιθέατρον, -ου (nom commun) (n)''' : amphithéâtre.<br> '''ἀμφιθέητρον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''ἀμφιθέατρον''.<br> '''ἀμφισϐητήσιμος, -η, -ον (adjectif)''' : contestable.<br> '''ἀμφισϐητῶ (n)''' : contester.<br> '''ἀμφί (adverbe ; préposition)''' : Des deux côtés ; aux deux extrémités. Autour. À partir de ; loin de.<br> '''ἀμφίς (adverbe ; préposition)''' : Des deux côtés ; aux deux extrémités. Autour. À partir de ; loin de.<br> '''ἀμφορεύς, -έως (nom commun) (m)''' : amphore.<br> '''ἀμφότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : l’un l’autre, les deux.<br> '''ἄμφω (déterminant)''' : les deux.<br> '''ἀνά (adverbe, préposition)''' : En haut. En avant. En haut de, sur, à travers.<br> '''ἄνα- (préfixe)''' : De bas en haut. En arrière. (Par suite) faire le contraire. (Par extension) Faire de nouveau.<br> '''ἀναϐάλλω (verbe)''' : .<br> '''ἀναϐολεύς, -έως (nom commun) (m)''' : étrier.<br> '''ἀναϐολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : ajournement, sursis.<br> '''ἀναγκάζω (verbe)''' : forcer, contraindre.<br> '''ἀναγκαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : (actif) Qui contraint. Nécessaire. Parent pour le sang. (passif) Contraint, forcé.<br> '''ἀνάγκη, -ης (nom propre) (f)''' : Nécessité, contrainte.<br> '''ἀναγράφω (verbe)''' : .<br> '''ἀνάδημα, -τος (nom commun) (n)''' : anadème.<br> '''ἀνάδοχος, -όχου (nom commun) (m/f)''' : parrain, marraine.<br> '''ἀναδρομή, -ῆς (nom commun) (f)''' : rétrospective.<br> '''ἀναδρομικός, -ή, -όν (adjectif)''' : rétrospectif.<br> '''ἀναδρομικῶς (adverbe)''' : rétrospectivement.<br> '''ἀνάδυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : émergence.<br> '''ἀναδύομαι (verbe)''' : émerger.<br> '''ἀναζήτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : recherche.<br> '''ἀναζητῶ (verbe)''' : rechercher.<br> '''ἀναθεωρῶ (verbe)''' : réviser.<br> '''ἀναθυμίασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : effluve.<br> '''ἀναίδεια, -ας (nom commun) (f)''' : impudence.<br> '''ἀναιδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀναιδής''.<br> '''ἀναιδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀναιδής''.<br> '''ἀναιδής, -ής, -ές (adjectif)''' : impudent.<br> '''ἀναιδῶς (adverbe)''' : impudemment.<br> '''ἀναιμία, -ας (nom commun) (f)''' : manque de sang.<br> '''ἀναισχυντία, -ας (nom commun) (f)''' : effronterie.<br> '''ἀναίσχυντος, -ή, -όν (adjectif)''' : effronté.<br> '''ἀναίσχυντότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀναίσχυντός''.<br> '''ἀναίσχυντότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀναίσχυντός''.<br> '''ἀναίσχυντότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀναίσχυντῶς''.<br> '''ἀναίσχυντότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀναίσχυντῶς''.<br> '''ἀναίσχυντῶς (adverbe)''' : effrontément.<br> '''ἀνακινῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀνακοίνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : communication.<br> '''ἀνακοινῶ (verbe)''' : communiquer.<br> '''ἀνακουφίζω (verbe)''' : soulager.<br> '''ἀνακούφισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : soulagement.<br> '''ἀνακτορία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀνακτόριος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἀνάκτορον, -όρου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἀναλαμϐάνω (verbe)''' : reprendre.<br> '''ἀνάλαψις, -άψεως (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ἀνάληψις''.<br> '''ἀνάληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : Reprise, reprise de forces, rétablissement. Reconnaissance d'un enfant, action de le faire sien. (Religion chrétienne) Ascension, action d’être repris par le Ciel. Réception.<br> '''ἀναλογία, -ας (nom commun) (f)''' : proportion.<br> '''ἀναλογικός, -ή, -όν (adjectif)''' : proportionnel.<br> '''ἀναλογικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀναλογικός''.<br> '''ἀναλογικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀναλογικός''.<br> '''ἀναλογικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀναλογικῶς''.<br> '''ἀναλογικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀναλογικῶς''.<br> '''ἀναλογικῶς (adverbe)''' : proportionnellement.<br> '''ἀνάλογος, -η, -ον (adjectif)''' : commensurable.<br> '''ἀναμένω (verbe)''' : surveiller.<br> '''ἀνάμνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : commémoration.<br> '''ἀναμνηστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : commémoratif.<br> '''ἀναμνηστικῶς (adverbe)''' : commémorativement.<br> '''ἀναμνηστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀναμνηστικός''.<br> '''ἀναμνηστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀναμνηστικός''.<br> '''ἀναμνηστικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀναμνηστικῶς''.<br> '''ἀναμνηστικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀναμνηστικῶς''.<br> '''ἄναξις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἄναξ, -κτος (nom commun) (m)''' : maître, chef, roi.<br> '''ἀνάπαιστος, -ίστου (nom commun) (m)''' : anapeste.<br> '''ἀνάπαυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : repos.<br> '''ἀναπαύω (verbe)''' : reposer.<br> '''ἄνασσα, -ας (nom commun) (f)''' : maîtresse, reine.<br> '''ἀνάστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : résurrection.<br> '''ἀναστεναγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : soupir.<br> '''ἀναστενάζω (verbe)''' : soupirer.<br> '''ἀνατέλλω (verbe)''' : .<br> '''ἀνατολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : est.<br> '''ἀνατολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : oriental.<br> '''ἀνατολικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀνατολικός''.<br> '''ἀνατολικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀνατολικός''.<br> '''ἀνατολικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀνατολικῶς''.<br> '''ἀνατολικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀνατολικῶς''.<br> '''ἀνατολικῶς (adverbe)''' : orientalement.<br> '''ἀναφέρω (verbe)''' : alléguer ; mentionner.<br> '''ἀναφλέγω (verbe)''' : enflammer.<br> '''ἀνάφλεξις, -έξεως (nom commun) (f)''' : combustion.<br> '''ἀναφορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : allégation, mention.<br> '''ἀναφορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : allégatoire.<br> '''ἀναχώρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : départ.<br> '''ἀνδραποδίζω (verbe)''' : vendre des hommes libres en esclavage.<br> '''ἀνδράποδον, -όδου (nom commun) (n)''' : captif.<br> '''ἀνδρείκελον, -έλου (nom commun) (n)''' : marionnette.<br> '''ἀνδρεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : masculin.<br> '''ἀνδρειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀνδρεῖος''.<br> '''ἀνδρειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀνδρεῖος''.<br> '''ἀνδρείως (adverbe)''' : masculinement.<br> '''ἀνδρομανία, -ας (nom commun) (f)''' : andromanie.<br> '''ἀνδροπρέπεια, -ίας (nom commun) (f)''' : virilité.<br> '''ἀνδροπρεπής -ής -ές (adjectif)''' : viril.<br> '''ἀνδροπρεπῶς (adverbe)''' : virilement.<br> '''ἀνδρότης, -τος (nom commun) (f)''' : virilité.<br> '''ἀνδρών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Appartement réservé aux hommes.<br> '''ἀνεκδιήγητος, -ος, -ον (adjectif)''' : inénarrable.<br> '''ἀνέκδοτος, -ος, -ον (adjectif)''' : Non donnée en mariage, en parlant d’une jeune fille. Inédit, non publié.<br> '''ἀνέμη, -ης (nom commun) (f)''' : rouet.<br> '''ἄνεμος, -έμου (nom commun) (m)''' : vent.<br> '''ἀνερρίπτω (verbe)''' : .<br> '''ἀνερωτῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀνευθυνότης, -ητος (nom commun) (f)''' : irresponsabilité.<br> '''ἀνευθύνω (verbe)''' : être irresponsable.<br> '''ἀνεύρυσμα, -ύσματος (nom commun) (n)''' : élargissement, dilatation.<br> '''ἀνευρύνω (verbe)''' : élargir, dilater.<br> '''ἀνεψιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : nièce.<br> '''ἀνεψιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : neveu.<br> '''ἄνηθον, -ήθου (nom commun) (n)''' : aneth.<br> '''ἀνήρ, -δρός (nom commun) (n)''' : Homme, époux ; mâle des animaux.<br> '''ἄνθεμον, -έμου (nom commun) (n)''' : Diminutif d’''ἄνθος''.<br> '''ἀνθολογέω (verbe)''' : cueillir des fleurs.<br> '''ἁνθολογία, -ας (nom commun) (f)''' : florilège.<br> '''ἀνθολόγιον, -ου (nom commun) (n)''' : recueil.<br> '''ἀνθόλωψ, -πος (nom commun) (m)''' : antilope.<br> '''ἄνθος, -ους (nom commun) (n)''' : fleur.<br> '''ἄνθραξ, κος (nom commun) (m)''' : charbon.<br> '''ἀνθρακιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : pile de charbon.<br> '''ἀνθρωπάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : homuncule.<br> '''ἀνθρώπινος, -η, -ον (adjectif)''' : humain.<br> '''ἀνθρωπίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : mannequin.<br> '''ἄνθρωπος, -ώπου (nom commun) (m)''' : homme, genre humain.<br> '''ἀνθρωποκεντρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : anthropocentrique.<br> '''ἀνθρωποειδής, -ής, -ες, (adjectif)''' : anthropoïde.<br> '''ἀνθρωπολογία, -ας''' : anthropologie.<br> '''ἀνθρωπομορφισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : anthropomorphisme.<br> '''ἀνθρωποφαγία, -ας (nom commun) (f)''' : cannibalisme.<br> '''ἀνθρωποφάγος, -ου (nom commun) (n)''' : cannibale.<br> '''ἀνία, -ας (nom commun) (f)''' : ennui.<br> '''ἁνία, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ἡνία''.<br> '''ἄνισος, -η, -ον (adjectif)''' : inégal.<br> '''ἀνίστημι (verbe)''' : ressusciter.<br> '''ἄν (adverbe, particule)''' : .<br> '''ἄννησον, -ήσου (nom commun) (n)''' : anis.<br> '''ἀνόδων, -οντος (nom commun) (m/f)''' : édenté.<br> '''ἀνόητος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἄνοια, -ας (nom commun) (f)''' : démence.<br> '''ἄνοιγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : orifice, ouverture.<br> '''ἀνοίγω (verbe)''' : ouvrir.<br> '''ἄνοιξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : ouverture.<br> '''ἀνωμαλία, -ας (nom commun) (f)''' : inégalité, irrégularité.<br> '''ἀνώμαλος, -ος, -ον (adjectif)''' : inégal, irrégulier.<br> '''ἄνοικτος, -ος, -ον (adjectif)''' : impitoyable.<br> '''ἀνοικτότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄνοικτος''.<br> '''ἀνοικτότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἄνοικτος''.<br> '''ἀνοικτότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀνοίκτως''.<br> '''ἀνοικτότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀνοίκτως''.<br> '''ἀνοίκτως (adverbe)''' : impitoyablement.<br> '''ἀνορεξία, -ας (nom commun) (f)''' : manque d’appétit.<br> '''ἄνους, -ους, -ουν (adjectif)''' : dément.<br> '''ἀνταγωνίζεσθαι (verbe)''' : contrarier.<br> '''ἀνταγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : adversaire.<br> '''ἀνταίρω (verbe)''' : se rebeller.<br> '''ἀνταπαίτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀνταπαιτητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἀνταπαιτῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀνταρσία, -ας (nom commun) (m)''' : rébellion.<br> '''ἀντάρτης, -ου (nom commun) (m)''' : rebelle.<br> '''ἀντάρτικος, -η, -ον (adjectif)''' : rebelle.<br> '''ἀντάρτικῶς (adverbe)''' : Forme adverbiale de ''ἀντάρτικός''.<br> '''ἀντάρτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀντάρτικός''.<br> '''ἀντάρτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀντάρτικός''.<br> '''ἀντάρτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀντάρτικῶς''.<br> '''ἀντάρτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀντάρτικῶς''.<br> '''ἀντέχω (verbe)''' : endurer.<br> '''ἀντιάς, -δος (nom commun) (f)''' : (anatomie) amygdale.<br> '''ἀντιγραφέυς, -έως (nom commun) (m)''' : copiste.<br> '''ἀντιγραφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : recopiage.<br> '''ἀντιγράφω (verbe)''' : copier. (un texte écrit)<br> '''ἀντί (préposition)''' : En face de. À l’encontre de, contre. Au lieu de, à la place de. À l’égal de. En échange de. Par succession, par addition. En comparaison de. (En mot composé) En face, à l'encontre. En opposition avec. En échange de, en retour. Au lieu de, à l'égal de. Par correspondance. (En composition) En face, à l'encontre.<br> '''ἀντίληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : perception.<br> '''ἀντιπαράθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : confrontation.<br> '''ἀντιπαρατίθημι (verbe)''' : confronter.<br> '''ἀντίπους, -δός (nom commun) (m)''' : antipode.<br> '''ἀντίρρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : objection.<br> '''ἀντίστοιχος, -ος, -ον (adjectif)''' : correspondant.<br> '''ἀντιστοίχοτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀντιστοίχως''.<br> '''ἀντιστοίχοτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀντιστοίχως''.<br> '''ἀντιστοίχως (adverbe)''' : conformément.<br> '''ἀντιστοιχῶ (verbe)''' : correspondre.<br> '''ἀντισυνταγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : inconstitutionnel.<br> '''ἀντισυνταγματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀντισυνταγματικός''.<br> '''ἀντισυνταγματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀντισυνταγματικός''.<br> '''ἀντισυνταγματικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀντισυνταγματικῶς''.<br> '''ἀντισυνταγματικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀντισυνταγματικῶς''.<br> '''ἀντισυνταγματικότης, -τος (nom commun) (f)''' : inconstitutionnalité.<br> '''ἀντισυνταγματικῶς (adverbe)''' : inconstitutionnellement.<br> '''ἀντίφασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : contradiction.<br> '''ἀντιφάσκω (verbe)''' : contredire.<br> '''ἀντιφατικός -ή -όν (adjectif)''' : contradictoire.<br> '''ἀντιφατικῶς (adverbe)''' : contradictoirement.<br> '''ἀντιφατικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀντισυνταγματικός''.<br> '''ἀντιφατικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀντισυνταγματικός''.<br> '''ἀντιφατικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀντιφατικῶς''.<br> '''ἀντιφατικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀντιφατικῶς''.<br> '''ἀντιφατικότης, -τος (nom commun) (f)''' : contradiction.<br> '''ἀντίχειρ, -ος (nom commun) (m)''' : pouce.<br> '''ἀντοχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : endurance.<br> '''ἀνυπακοή, -ῆς (nom commun) (f)''' : désobéissance.<br> '''ἀνυπάκουος, -η, -ον (adjectif)''' : désobéissant.<br> '''ἀνύψωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : élévation.<br> '''ἀνυπακούω (verbe)''' : désobéir.<br> '''ἀνώδυνος, -ος, -ον (adjectif) ''' : qui n’est pas douloureux. Qui n’est pas causé par la douleur.<br> '''ἀνώγειον, -ίου (nom commun) (n)''' : grenier.<br> '''ἀνώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : suprême.<br> '''ἀνώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : supérieur.<br> '''ἀνωτερότης, -τος (nom commun) (f)''' : supériorité.<br> '''ἄνω (adverbe)''' : Sur, vers le haut ; au dessus.<br> '''ἀξιάκουστος, -ος, -ον (adjectif)''' : digne d’être écouté.<br> '''ἀξίνη, -ης (nom commun) (f)''' : pioche (outil). Hache<br> '''ἀξιο- (préfixe)''' : qui est digne de.<br> '''ἀξιοθέατος, -ος, -ον (adjectif)''' : digne d’être contemplé.<br> '''ἀξιόπιστος, -ος, -ον (adjectif)''' : digne de foi.<br> '''ἄξιος, -α, -ον (adjectif)''' : de valeur, digne de, méritant.<br> '''ἀξίωμα, -τος (nom commun) (n)''' : Prix, valeur. Ce dont on a été jugé digne. Considération, estime. Marque de considération, honneur. Haut rang, dignité. Ce que l’on juge convenable, ce qui paraît juste.<br> '''ἀξιῶ (verbe)''' : mériter (quelque chose).<br> '''ἄξων, -ονος (nom commun) (m)''' : Axe. Essieu de roue. Axe du ciel, du monde. Axe d’un chemin d’où chemin, route. Crochet du mors d’un cheval. Tablette de bois construite sur un pivot. Arbre ou axe de rotation, pivot, battant balistique.<br> '''ἀοιδός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Chanteur ; chantre.<br> '''ἀόρατος, -ος, ον (adjectif)''' : invisible.<br> '''ἄορ, -ος (nom commun) (n)''' : épée pendue à la ceinture.<br> '''ἀορτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : bandoulière.<br> '''ἀπαγορευτικός, -ή -όν (adjectif)''' : prohibitif.<br> '''ἀπαγόρευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : prohibition.<br> '''ἀπαγορεύω (verbe)''' : prohiber.<br> '''ἀπαγωγεύς, -έως (nom commun) (m)''' : ravisseur.<br> '''ἀπαγωγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : (Droit) En termes de droit athénien, action d’emmener à un procès un malfaiteur pris en flagrant délit. Action de faire dévier du droit chemin. Paiement (d’une contribution ou d’une amende).<br> '''ἀπάγω (verbe)''' : conduire ; emmener.<br> '''ἀπαισιοδοξία, -ας (nom commun) (f)''' : pessimisme.<br> '''ἀπαίτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : exigence (ce que l’on exige).<br> '''ἀπαιτῶ (verbe)''' : exiger.<br> '''ἀπαλλαγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : exonération.<br> '''ἀπαλλακτικός, -ή -όν (adjectif)''' : exonérant.<br> '''ἀπαλλάσσω (verbe)''' : exonérer.<br> '''ἀπαπαῖ (interjection)''' : ouille.<br> '''ἀπαρνοῦμαι (verbe)''' : .<br> '''ἀπάτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif)''' : sans père.<br> '''ἄπειμι (verbe)''' : Être absent, s’absenter. Partir, s’en aller.<br> '''ἀπειρέσιος, -ία, -έσιον (adjectif)''' : Illimité, immense ; innombrable.<br> '''ἀπειρεσιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀπειρέσιος''.<br> '''ἀπειρεσιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀπειρέσιος''.<br> '''ἀπειρεσίως (adverbe)''' : immensément.<br> '''ἄπειρος, -ος, -ον (adjectif)''' : infini.<br> '''ἀπειρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄπειρος''.<br> '''ἀπειρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἄπειρος''.<br> '''ἀπείρως (adverbe)''' : infiniment.<br> '''ἀπελευθέρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : libération.<br> '''ἀπεργάζομαι (verbe)''' : .<br> '''ἀπέχθεια, -ας (nom commun) (f)''' : répugnance.<br> '''ἀπεχθής, -ής, -ές (adjectif)''' : répugnant.<br> '''ἀπήνη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀπίθανος, -ος, -ον (adjectif)''' : improbable ; incroyable.<br> '''ἄπιον, -ίου (nom commun) (n)''' : poire.<br> '''ἀπιστία, -ας (nom commun) (f)''' : infidélité ; déloyauté.<br> '''ἀπιστίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἀπιστία''.<br> '''ἄπιστος, -ος, -ον (adjectif)''' : infidèle ; déloyal.<br> '''ἀπλάνεια, -ίας (nom commun) (f)''' : constance.<br> '''ἄπληστος, -η, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἁπλότης, -τος (nom commun) (f)''' : simplicité.<br> '''ἁπλοῦς, -ῆ, -οῦν (adjectif)''' : simple.<br> '''ἀπό (adverbe ; préposition)''' (Devient ''ἀπ’'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ''ἀφ’'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : Au loin, en venant de.<br> '''ἀπό- (préfixe)''' : séparation, éloignement, changement, achèvement, cessation, retour, privation, négation.<br> '''ἀπόγειον, -ίου (nom commun) (n)''' : apogée.<br> '''ἀπόγειος, -ος, -ον (adjectif)''' : Qui part de terre, ou vient de son souffle. Éloigné de la terre.<br> '''ἀπόγονος, -όνου (nom commun) (m)''' : descendant.<br> '''ἀπογραφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Registre, liste. Copie.<br> '''ἀπογράφω (m)''' : copier.<br> '''ἀπόδειξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : évidence, preuve.<br> '''ἀποδεικτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : évident.<br> '''ἀποδεικτικῶς (adverbe)''' : évidemment.<br> '''ἀποδεικτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀποδεικτικός''.<br> '''ἀποδεικτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀποδεικτικός''.<br> '''ἀποδεικτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀποδεικτικῶς''.<br> '''ἀποδεικτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀποδεικτικῶς''.<br> '''ἀπολογητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : défensif.<br> '''ἀπολογητικῶς (adverbe)''' : défensivement.<br> '''ἀπολογητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀπολογητικός''.<br> '''ἀπολογητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀπολογητικός''.<br> '''ἀπολογητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀπολογητικῶς''.<br> '''ἀπολογητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀπολογητικῶς''.<br> '''ἀπολογία, -ας (nom commun) (f)''' : Défense, justification.<br> '''ἀπόλυτος, -η, -ον (adjectif)''' : absolu.<br> '''ἀπολύτως (adverbe)''' : absolument.<br> '''ἀπολύω (verbe)''' : congédier, licencier ; renvoyer.<br> '''ἀποπομπαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : expiatoire.<br> '''ἀποπέμπω (verbe)''' : emporter le mal.<br> '''ἀποθνῄσκω (verbe)''' : mourir.<br> '''ἀποκάλυψις, -ύψεως (nom commun) (f)''' : dévoilement.<br> '''ἀποκαλύπτω (verbe)''' : dévoiler.<br> '''ἀποκεφαλισμός, -οῦ (nom commun) (f)''' : décapitation.<br> '''ἀποκεφαλίζω (verbe)''' : décapiter.<br> '''ἀποκρουστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : . <br> '''ἀποκρούω (verbe)''' : . <br> '''ἀπόκρυφος, -ος, -ον (adjectif)''' : . <br> '''ἀπολαμϐάνω (verbe)''' : jouir. (Avoir l’usage, la possession actuelle de quelque chose.)<br> '''ἀπόλαυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : jouissance (Satisfaction voluptueuse ; plaisir né de la relation sexuelle épanouie.)<br> '''ἀπολαύω (verbe)''' : jouir. (Éprouver un vif plaisir, un orgasme, etc.)<br> '''ἀπολέγω (verbe)''' : Décliner, refuser.<br> '''ἀπολογία, -ας (nom commun) (f)''' : Défense, justification.<br> '''ἀπόλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : Défense. Narration, récit détaillé.<br> '''ἀποπατῶ (verbe)''' : déféquer.<br> '''ἀποπνίγω (verbe)''' : suffoquer.<br> '''ἀπορρίπτω (verbe)''' : .<br> '''ἀπόσπασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : fragment.<br> '''ἀποστρέφω (verbe)''' : .<br> '''ἀποστροφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : répulsion.<br> '''ἀπόστροφος, -ος, -ον (adjectif)''' : répulsif.<br> '''ἀποτέλεσμα, -έσματος (nom commun) (n)''' : résultat ; effet.<br> '''ἀποτελῶ (verbe)''' : échouer.<br> '''ἀποστέρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : frustration.<br> '''ἀποστερῶ (verbe)''' : frustrer.<br> '''ἀποτέφρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : incinération.<br> '''ἀποτεφρῶ (verbe)''' : incinérer.<br> '''ἀποτυγχάνω (verbe)''' : échouer.<br> '''ἀποτυχία, -ας (nom commun) (f)''' : échec.<br> '''ἀπουσία, -ας (nom commun) (f)''' : absence.<br> '''ἄπους, -ους, -ουν (adjectif)''' : apode.<br> '''ἀποφαίνω (verbe)''' : décider.<br> '''ἀπόφασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : décision.<br> '''ἀποφεύγω (verbe)''' : s’échapper.<br> '''ἀπόφημι (verbe)''' : .<br> '''ἀποφθέγγομαι (verbe)''' : .<br> '''ἀπόφθεγμα, -έγματος (nom commun) (n)''' : précepte, sentence.<br> '''ἀποφθορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : avortement.<br> '''ἀποφόρητον, -ου (nom commun) (n)''' : étrenne.<br> '''ἀποφυγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : échappée.<br> '''ἄποψις, -όψεως (nom commun) (f)''' : opinion, point de vue.<br> '''ἀποψύχω (verbe)''' : s’évanouir.<br> '''ἁπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : tactile.<br> '''ἀπύ (adverbe ; préposition)''' : Forme arcado-chypriote et éolienne de ''ἀπό''.<br> '''ἀπών, -οῦσα, -όν (adjectif)''' : absent.<br> '''ἅπτω (verbe)''' : toucher.<br> '''ἅπτω (verbe)''' : ajuster, attacher ; nouer.<br> '''ἄρα (conjonction)''' : (Devient ''ἄρ’'' devant un mot commençant par une voyelle, et ''ῥά'' après un mot monosyllabique ou un mot finissant par une voyelle.) puis, et, alors. Par suite, ainsi donc, donc. Puisque, à savoir, c’est-à-dire, en effet. Ayant donc, ainsi parlé.<br> '''ἆρα (particule)''' : (Devient ''ἆρ’'' devant un mot commençant par une voyelle.) est-ce que.<br> '''ἀρά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Prière. Imprécation.<br> '''ἄρακος, -άκου (nom commun) (m)''' : pois.<br> '''ἀράχνη, -ης (nom commun) (f)''' : araignée.<br> '''ἀρϐύλη, -ης (nom commun) (f)''' : botte (chaussure épaisse au long col).<br> '''ἄρδις, -ος (nom commun) (f)''' : pointe de flèche.<br> '''ἀργά (adverbe)''' : tard.<br> '''ἄργιλλος, -ίλλου (nom commun) (m)''' : argile.<br> '''ἀργιλλοφόρητος''' : mot fantôme selon Rosane Rocher (1961), comme καλποφόρος, ὀφιοφόρος, ὠποφόρος et σμνρμοφόρος.<br> '''ἀργιλλώδης (adjectif)''' : argileux.<br> '''ἀργός, -ή, -όν (adjectif)''' : blanc ; étincelant.<br> '''ἄργυρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : argent. (métal)<br> '''ἀργῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀρετά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ἀρετή''.<br> '''ἀρετή, -ῆς (nom commun) (f)''' : vertu.<br> '''ἀρή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἀρά''.<br> '''ἄρθρον, -ου (nom commun) (n)''' : Jointure, articulation. Article. (outil grammatical)<br> '''ἀριστερός, -ά, -όν (adjectif)''' : Qui est à gauche.<br> '''ἀριστόϐουλος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἄριστος, -η, -ον (adjectif)''' : excellent.<br> '''ἀρκαδικός, -ή, -όν (adjectif)''' : arcadien.<br> '''ἄρκευθος, -ύθου (nom commun) (f)''' : genévrier.<br> '''ἄρκτος, -ου (nom commun) (m/f)''' : ours(e).<br> '''ἄρκυς, -ος (nom commun) (m)''' : filet.<br> '''ἄρμα, -τος (nom commun) (t)''' : char.<br> '''ἁρμονία, -ας (nom commun) (f)''' : harmonie.<br> '''ἁρμονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : harmonieux.<br> '''ἁρμονικῶς (adverbe)''' : harmonieusement.<br> '''ἁρμονικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἁρμονικός''.<br> '''ἁρμονικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἁρμονικός''.<br> '''ἁρμονικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἁρμονικῶς''.<br> '''ἁρμονικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἁρμονικῶς''.<br> '''ἀρνοῦμαι (verbe)''' : refuser.<br> '''ἄρουρα, -ας (nom commun) (f)''' : aroure.<br> '''ἀρουραῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : rat.<br> '''ἁρπακτικός, -οῦ (nom commun) (m)''' : prédateur.<br> '''ἅρπαξ, -γος (nom commun) (m)''' : rapace, pillard.<br> '''ἁρπίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : pantoufle.<br> '''ἀρραϐών, -ῶνος (nom commun) (n)''' : arrhes.<br> '''ἄρρητος, -ος, -ον (adjectif)''' : Indicible ; ineffable, (Mathématiques) irrationnel.<br> '''ἄρσην, -ην, -εν (adjectif)''' : Mâle ; dur, fort.<br> '''ἄρρην, -ενος (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''ἄρσην''.<br> '''ἄρσην, -ενος (nom commun) (m)''' : Homme adulte ; mâle.<br> '''ἄρσης, -ενος (nom commun) (m)''' : Forme laconienne de ''ἄρσην''.<br> '''ἄρριχος, -ίχου (nom commun) (m)''' : panier.<br> '''ἄρρωστος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἀρρωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄρρωστος''.<br> '''ἀρρωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)'''' : Comparatif de ''ἄρρωστος''.<br> '''ἀρρωστότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀρρώστως''.<br> '''ἀρρωστότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀρρώστως''.<br> '''ἀρρώστως (adverbe)''' : .<br> '''ἄρτι (adverbe)''' : justement ; exactement. Maintenant.<br> '''ἄρτιος, -ία, -ον (adjectif)''' : Parfait, complet ; achevé. (Mathématiques) Pair, en parlant des nombres.<br> '''ἀρτίως (adverbe)''' : parfaitement ; complètement.<br> '''ἀρτιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἄρτιος''.<br> '''ἀρτιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἄρτιος''.<br> '''ἀρτοποιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : boulanger .<br> '''ἄρτος, -ου (nom commun) (m)''' : pain. (aliment)<br> '''ἀρτῶ (verbe)''' : Attacher. (Au passif) Dépendre, pendre, être attaché à.<br> '''ἀρύϐαλλος, ου (nom commun) (m)''' : flacon à huile.<br> '''ἀρχάγγελος, -έλου (nom commun) (m)''' : messager en chef ; archange.<br> '''ἀρχαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : ancien.<br> '''ἀρχαιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀρχαῖος''.<br> '''ἀρχαιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀρχαῖος''.<br> '''ἀρχαίως (adverbe)''' : anciennement.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀρχαίως''.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀρχαίως''.<br> '''ἀρχαϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : vieilli.<br> '''ἀρχαϊκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀρχαϊκός''.<br> '''ἀρχαϊκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀρχαϊκός''.<br> '''ἀρχαϊκῶς (adverbe)''' : vieillement.<br> '''ἀρχαϊκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀρχαϊκῶς''.<br> '''ἀρχαϊκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀρχαϊκῶς''.<br> '''ἀρχέτυπον, -ύπου (nom commun) (n)''' : modèle.<br> '''ἀρχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : commencement, commandement.<br> '''ἀρχηγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : chef.<br> '''-άρχης, -ου (suffixe)''' : qui est chef de.<br> '''ἀρχι- (préfixe)''' : relatif au commencement, au commandement.<br> '''ἀρχιδιάκονος, -όνου (nom commun) (m/f)''' : archidiacre.<br> '''ἀρχιδιήκονος, -όνου (nom commun) (m/f)''' : Forme ionienne de ''ἀρχιδιάκονος''.<br> '''ἀρχίκλωψ, -πός (nom commun) (m)''' : maître voleur.<br> '''ἀρχίμιμος, -ίμου (nom commun) (m)''' : archimime.<br> '''ἀρχιτέκτων, -ονος (nom commun) (m)''' : maître d’œuvre.<br> '''ἄρχων, -οντος (nom commun) (m)''' : archonte.<br> '''ἄρωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : parfum.<br> '''ἄρω (verbe)''' : nouer.<br> '''ἄσϐολος, -όλου (nom commun) (f)''' : suie.<br> '''ἀσέϐεια, -ας (nom commun) (f)''' : impiété.<br> '''ἀσεϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : impie.<br> '''ἀσεϐῶ (verbe)''' : être impie.<br> '''ἀσέλγεια, -ας (nom commun) (f)''' : lubricité.<br> '''ἀσελγέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀσελγής''.<br> '''ἀσελγέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀσελγής''.<br> '''ἀσελγής, -ής, -ές (adjectif)''' : lubrique.<br> '''ἀσελγότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀσελγῶς''.<br> '''ἀσελγότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀσελγῶς''.<br> '''ἀσελγῶς (adverbe)''' : lubriquement.<br> '''ἀσελγῶ (verbe)''' : être lubrique.<br> '''ἀσθενής, -ής, -ές (adjectif)''' : malade.<br> '''ἄσθμα, -τος (nom commun) (n)''' : asthme.<br> '''ἄσις, - (nom commun) (f)''' : Boue, argile.<br> '''ἀσκάλαϐος, -άϐου (nom commun) (m)''' : gecko.<br> '''ἄσκαυλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : cornemuse.<br> '''ἀσκέω (verbe)''' : entraîner.<br> '''ἄσκημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : entraînement.<br> '''ἄσκησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : exercice.<br> '''ἀσκητεία, -ας (nom commun) (f)''' : ascétie.<br> '''ἀσκητήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἀσκητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : ascète.<br> '''ἀσκητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : ascétique.<br> '''ἀσκός, -οῦ (nom commun) (m)''' : outre.<br> '''ἀσκῶ (verbe)''' : exercer.<br> '''ᾆσμα, -τος (nom commun) (n)''' : chant.<br> '''ἀσπάλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : taupe.<br> '''ἄσπαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : squale.<br> '''ἀσπίς, -δος (nom commun) (f)''' : bouclier.<br> '''ἀστακός, -οῦ (nom commun) (m)''' : homard.<br> '''ἀστεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : urbain.<br> '''ἀστήρ, -έρος (nom commun) (m)''' : étoile.<br> '''ἀστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : urbain.<br> '''ἀστραπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : éclair.<br> '''ἄστρον, -ου (nom commun) (n)''' : Astre, constellation, système d’étoiles.<br> '''ἀστυνομία, -ας (nom commun) (f)''' : police urbaine.<br> '''ἀστυνόμος, -ου (nom commun) (m)''' : astynome.<br> '''ἀστύνομος, -ος, -ον (adjectif)''' : public.<br> '''ἄστυ, -εως (nom commun) (n)''' : Cité ; ville.<br> '''ἀστυφύλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : policier.<br> '''ἄσυλον, -ύλου (nom commun) (n)''' : asile.<br> '''ἄσυλος, -ος, -ον (adjectif)''' : inviolable.<br> '''ἀσυμμετρία, -ας (nom commun) (f)''' : mauvaise proportion.<br> '''ἄσυχος, -ος, -ον (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἥσυχος''.<br> '''ἀσφάλεια, -ίας (nom commun) (f)''' : sécurité.<br> '''ἀσφαλής, -ής, -ές (adjectif)''' : sûr.<br> '''ἄσφαλτος, -άλτου (nom commun) (f)''' : asphalte.<br> '''ἀσφαλῶς (adverbe)''' : sûrement.<br> '''-άς, -δος (suffixe) (f)''' : Forme des noms d’agent.<br> '''ἄτα, -ας (nom commun)''' : Forme dorienne de ''ἄτη''.<br> '''ἄτακτος, -η, -ον (adjectif)''' : vilain.<br> '''ἀταξία, -ας (nom commun) (f)''' : vilénie.<br> '''ἀταραξία, -ας (nom commun) (f)''' : Calme ; imperturbabilité.<br> '''ἅτερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἕτερος''.<br> '''ἄτερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Forme éolienne de ''ἕτερος''.<br> '''ἄτη, -ης (nom commun)''' : Outrage. (Religion) Péché, faute. Ruine.<br> '''ἀτιμάζω (verbe)''' : déshonorer.<br> '''ἄτρακτος, -άκτου (nom commun) (n)''' : fuseau.<br> '''ἀτραπός, -οῦ (nom commun) (f)''' : sentier.<br> '''ἄττα, -ου (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''πάππας'' et ''τατᾶ''.<br> '''ἀτύχημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : accident.<br> '''ἀτυχῶ (verbe)''' : avoir un accident.<br> '''αὐθάδεια, -ας (nom commun) (f)''' : insolence.<br> '''αὐθάδης, -ής, -ές (adjectif)''' : insolent.<br> '''αὖθις (adverbe)''' : à nouveau.<br> '''αὖλαξ, -ὔλακος (nom commun) (m)''' : irrigation.<br> '''αὐλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : cour.<br> '''αὐλητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : joueur d’aulos.<br> '''αὐλητρίς, -δος (nom commun) (f)''' : joueuse d’aulos.<br> '''αὐλίζομαι (verbe)''' : passer la nuit.<br> '''αὖλις, - (nom commun) (f)''' : résidence, camp.<br> '''αὐλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : aulos.<br> '''αὐλῶ (verbe)''' : jouer de l’aulos.<br> '''αὐξάνω (verbe)''' : augmenter.<br> '''αὔξη, -ης (nom commun) (f)''' : croissance.<br> '''αὔξημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''αὔξησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Accroissement, hausse.<br> '''αὔξιμος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''αὐξητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''αὔξω (verbe)''' : croître.<br> '''ἀϋπνία, -ας (nom commun) (f)''' : insomnie.<br> '''αὔρα, -ας (nom commun) (f)''' : aura.<br> '''αὔρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''αὔρα''.<br> '''αὔριον (adverbe)''' : demain, bientôt.<br> '''αὐστηρός, -ή, -όν (adjectif)''' : sévère.<br> '''αὐστηρότης, -τος (nom commun) (f)''' : sévérité.<br> '''αὐστηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''αὐστηρότατος''.<br> '''αὐστηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''αὐστηρότατος''.<br> '''αὐστηρῶς (adverbe)''' : sévèrement.<br> '''αὐτανάφλεξις, -έξεως (nom commun) (f)''' : combustion spontanée.<br> '''αὐτάναξ, -κτος (nom commun) (m)''' : empereur.<br> '''αὐτάρ (adverbe)''' : mais, cependant.<br> '''αὐτίκα (adverbe)''' : aussitôt, sur-le-champ.<br> '''αὐτοκίνητος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''αὐτοκινῶ (verbe)''' : .<br> '''αὐτοκράτειρα, -ας (nom commun) (f)''' : impératrice.<br> '''αὐτοκρατορία, -ας (nom commun) (f)''' : empire.<br> '''αὐτοκράτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : empereur.<br> '''αὐτολεξεί (adverbe)''' : mot pour mot.<br> '''αὐτός -ή, -ό (pronom personnel)''' : il.<br> '''αὐτοσχεδιάζω (verbe)''' : improviser.<br> '''αὐτοσχεδιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : improvisation.<br> '''αὐτοσχέδιος, -ος, -ον (adjectif)''' : improvisé.<br> '''αὐτοσχεδίως (verbe)''' : de façon improvisée.<br> '''αὐτόχθων, -ων, -ον (adjectif)''' : indigène.<br> '''αὐτοψία, -ας (nom commun) (f)''' : autopsie.<br> '''αὐχήν, -ένος (nom commun) (m)''' : nuque.<br> '''αὕω (verbe)''' : soustraire.<br> '''ἀφαίρεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : soustraction.<br> '''ἀφαιρῶ (verbe)''' : soustraire.<br> '''ἀφεδρών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : latrine.<br> '''αφέλεια, -ίας (nom commun) (f)''' : ingénuité, naïveté.<br> '''ἀφελής, -ής, -ές (adjectif)''' : ingénu, naïf.<br> '''ἁφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : toucher.<br> '''ἀφήγημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : récit.<br> '''ἀφηγηματικός, -ή -όν (adjectif)''' : narratif.<br> '''ἀφηγηματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀφηγηματικός''.<br> '''ἀφηγηματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀφηγηματικός''.<br> '''ἀφηγηματικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἀντιφατικῶς''.<br> '''ἀφηγηματικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἀντιφατικῶς''.<br> '''ἀφήγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : narration.<br> '''ἀφηγητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : narrateur.<br> '''ἀφηγοῦμαι (verbe)''' : narrer.<br> '''ἄφθα, -ης (nom commun) (f)''' : aphte.<br> '''ἀφίημι (verbe)''' : Envoyer, renvoyer. Laisser aller, lâcher, relâcher. Libérer.<br> '''ἄφιξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : arrivée.<br> '''ἀφόδευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : défécation.<br> '''ἀφοδεύω (verbe)''' : déféquer.<br> '''ἀφοπλίζω (verbe)''' : désarmer.<br> '''ἀφοπλισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : désarmement.<br> '''ἀφροδισιακός -ή -όν (adjectif)''' : aphrodisiaque.<br> '''ἀφροδισιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : aphrodisiasme.<br> '''ἀφροδισιαστικός, -ή -όν (adjectif)''' : aphrodisiastique.<br> '''ἀφορισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : abolition, excommunication.<br> '''ἀφροδίσιος, -α, -ον (adjectif)''' : vénérien.<br> '''ἀφορίζω (verbe)''' : abolir, excommunier.<br> '''ἀφοσίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : dévotion.<br> '''ἀφρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : écume.<br> '''ἀφύη, -ῆς (nom commun) (f)''' : anchois.<br> '''ἀναχαίνω (verbe)''' : retenir son souffle.<br> '''ἀναχάσκω (verbe)''' : ouvrir la bouche.<br> '''ἀχαριστῶ (verbe)''' : .<br> '''ἁχατης, -ου (nom commun) (m)''' : agate.<br> '''ἀχλυόεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : brumeux.<br> '''ἀχλυοέντως (adverbe)''' : .<br> '''ἀχλυοέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀχλυόεις''.<br> '''ἀχλυοέστερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀχλυόεις''.<br> '''ἄχλυσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἀχλύς, -ος (nom commun) (f)''' : brume, ténèbres.<br> '''ἀχλυώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''ἀχλυῶ (verbe)''' : .<br> '''ἀχράς, -δος (nom commun) (f)''' : poire.<br> '''ἄχερδος, -έρδου (nom commun) (f)''' : poire.<br> '''ἀχυρών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : grange.<br> '''ἀψίνθιον, -ίου (nom commun) (n)''' : absinthe.<br> '''ἄψογος, -ος, -ον (n)''' : impeccable.<br> '''ἄψ (adverbe)''' : En arrière (sans mouvement), en retour. Encore.<br> '''ἄωτον, -ου (nom commun) (n)''' : summum.<br> '''ἄω (verbe)''' : souffler, dormir.<br> '''Ἀαρών (nom propre) (m)''' : Aaron.<br> '''Ἀϐαδδών (nom propre) (m)''' : Abaddon.<br> '''Ἀϐδίας, -ου (nom propre) (m)''' : Abdias.<br> '''Ἅϐελ (nom propre) (m)''' : Abel.<br> '''Ἀϐέλλα, -ας (nom propre) (f)''' : Avella.<br> '''Ἀϐενέζερ (nom propre) (m)''' : Ebenezer.<br> '''Ἀϐησσυνία, -ας (nom propre) (f)''' : Abyssinie.<br> '''Ἀϐιά (nom propre) (m)''' : Abija.<br> '''Ἀϐιάθαρ (nom propre) (m)''' : Abiathar.<br> '''Ἀϐιγαία, -ας (nom propre) (m)''' : Abigaëlle.<br> '''Ἀϐραάμ (nom propre) (m)''' : Abraham.<br> '''Ἀϐράμης, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἀϐραάμ''.<br> '''Ἀϐραμίας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἀϐραάμ''.<br> '''Ἄϐραμος, - (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἀϐραάμ''.<br> '''Ἀγαμέμνων, -ονος (nom propre) (m)''' : Agamemnon.<br> '''Ἀγαθή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Agathe.<br> '''Ἀγαθοκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Agathoclès.<br> '''Ἀγήνωρ, -ορος (nom propre) (m)''' : Agénor.<br> '''Ἀγησίλαος, -άου (nom propre) (m)''' : Agésilas.<br> '''Αἰγεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Égée.<br> '''Αἰγιδιός, -οῦ (prénom) (m)''' : Gilles.<br> '''Αἴγλη, -ης (nom propre) (f)''' : Églé.<br> '''Αἰγόκερως, -έρωτος (nom commun) (f)''' : Capricorne.<br> '''Ἄγκυρα, -ύρας (nom propre) (f)''' : Ankara.<br> '''Ἀγλαΐα, -ας (nom propre) (f)''' : Aglaé.<br> '''Ἀγλαός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Aglaos.<br> ''', - (nom propre) (m)''' : Agrios.<br> '''Ἁγνοδίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Agnodice.<br> '''Ἁγνωνίδης, -ου (nom propre) (m)''' : .<br> '''Ἀγρίππας, -α (nom propre) (m)''' : Agrippa.<br> '''Ἀγριππίνη, -ης (nom propre) (f)''' : Agrippine.<br> '''Ἀδάμ (nom propre) (m)''' : Adam.<br> '''ᾍδης, -ου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Hadès|Hadès]].<br> '''Ἀδικία, -ας (nom propre) (f)''' : Adicie.<br> '''Ἁδριανούπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Edirne.<br> '''Ἁδριανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Hadrien.<br> '''Ἄδωνις, -ώνιδος (nom propre) (m)''' : Adonis.<br> '''Ἀζαζέλ (nom propre) (m)''' : Azazel.<br> '''Ἀθανάσιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Athanase.<br> '''Ἀθάνα, -ας (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Ἀθηνᾶ''.<br> '''Ἀθηνᾶ, -ᾶς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Athéna|Athéna]].<br> '''Ἀθῆναι, -ῶν (nom propre) (f)''' : Athènes.<br> '''Ἀθηναία, -ας (nom propre) (f)''' : Forme de ''Ἀθηνᾶ''.<br> '''Ἀθηναῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : Athénienne.<br> '''Ἀθηναῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Athénien.<br> '''Ἀθήναιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Athénée.<br> '''Ἀθήνη, -ης (nom propre) (f)''' : Forme ionienne de ''Ἀθηνᾶ''.<br> '''Ἀθηνόδωρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Athénodore.<br> '''Ἀθύρ (nom propre) (m)''' : Athyr.<br> '''Ἅθωρ (nom propre) (f)''' : Hathor.<br> '''Ἄθως, -ω (nom propre) (m)''' : Athos (géant) ; mont Athos.<br> '''Αἰακός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Éaque.<br> '''Αἴας, -ντος (nom propre) (m)''' : Ajax.<br> '''Αἰαία, -ας (nom propre) (f)''' : Ééa.<br> '''Ἀΐδας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''ᾍδης''.<br> '''Ἀΐδης, -ου (nom propre) (m)''' : Forme homérique de ''ᾍδης''.<br> '''Ἀϊδωνεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''ᾍδης''.<br> '''Αἰγεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Égée.<br> '''Αἰγιδιός, -οῦ (prénom) (m)''' : Gilles.<br> '''Αἴγισθος, -ίσθου (nom propre) (m)''' : Égisthte.<br> '''Αἴγυπτος, -ύπτου (nom propre) (m)''' : Égypte.<br> '''Αἰήτης, -ου (nom propre) (m)''' : Éétès.<br> '''Αἰκατερίνη, -ης (prénom) (f)''' : Catherine.<br> '''Αἰθαλία, -ας (nom propre) (f)''' : Italie.<br> '''Αἰθήρ, -έρος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Éther|Éther]].<br> '''Αἰθιοπία, -ας (nom propre) (f)''' : Éthiopie.<br> '''Αἰθιοπίς, -δος (nom commun) (f)''' : Éthiopienne.<br> '''Αἰθίοψ, -πος (nom commun) (m)''' : Éthiopien.<br> '''Αἰμιλία, -ας (nom propre) (f)''' : Émilie.<br> '''Αἰμίλιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Émile.<br> '''Αἰνέας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme poétique de ''Αἰνείας''.<br> '''Αἰνείας, -ου (nom propre) (m)''' : Énée.<br> '''Αἰνειάς, -δος (nom propre) (f)''' : Énéide.<br> '''Αἰολίς, -δος (nom propre) (f)''' : Éolide.<br> '''Αἰολεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Éolien.<br> '''Αἴολος, -όλου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Éole|Éole]].<br> '''Αἴολος, -όλου (nom propre) (m)''' : Éole (fils d'Hellen).<br> '''Αἶσα, -ἴσης (nom commun) (f)''' : [[wikt:Ésa|Ésa]].<br> '''Αἰσχύλος, -ου (nom propre) (m)''' : Eschyle.<br> '''Αἴσωπος, -ώπου (nom propre) (m)''' : Ésope.<br> '''Αἴτνη, -ης (nom propre) (f)''' : Etna.<br> '''Αἰών, -ῶνου (nom propre) (m)''' : Éon.<br> '''Ἀκαδημία, -ας (nom propre) (f)''' : jardin d’Académos, près d’Athènes, où Platon enseignait.<br> '''Ἀκάδημος, -ήμου (nom propre) (m)''' : Académos.<br> '''Ἄκις, -εως (nom propre) (m)''' : Acis.<br> '''Ἀκταίων, -ος (nom propre) (m)''' : Actéon.<br> '''Ἀκτέων, -ος (nom propre) (m)''' : Forme poétique d’''Ἀκταίων''.<br> '''Ἄκτωρ, -ορος (nom propre) (m)''' : Actor (frère cadet d’Augias).<br> '''Ἀκκώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Aléria.<br> '''Ἀλαλίη, -ης (nom propre) (f)''' : Aléria.<br> '''Ἀλϐίων, -ος (nom propre) (m)''' : Albion.<br> '''Ἀλεξάνδρεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Alexandrie.<br> '''Ἀλεξανδρέττα, -ας (nom commun) (f)''' : Alexandrine.<br> '''Ἀλεξανδρεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Alexandrin.<br> '''Ἀλέξανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Alexandre.<br> '''Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας (nom propre) (m)''' : Alexandre le Grand.<br> '''Ἄλεξις, - (nom propre) (m)''' : Alexis.<br> '''Ἀληκτώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Alecto (une des Érynies).<br> '''Ἀλήτης, -ου (nom propre) (m)''' : Alétès.<br> '''Ἀλθαία, -ας (nom propre) (f)''' : Althée.<br> '''Ἀλιλάτ (nom propre) (f)''' : Al-Lat.<br> '''Ἀλκάθοος, -ου (prénom) (m)''' : Alcathoos.<br> '''Ἀλκείδης, ου (nom propre) (m)''' : Alcide (Premier nom d’Héraclès.).<br> '''Ἄλκης, -ους (nom propre) (m)''' : Alceste.<br> '''Ἄλκηστις, -ήστιδος (nom propre) (f)''' : Alceste.<br> '''Ἀλκιϐιάδης, ου (nom propre) (m)''' : Alcibiade.<br> '''Ἀλκίνοος, -ου (nom propre) (m)''' : Alcinoos.<br> '''Ἀλκμαίων, -ος (nom propre) (m)''' : Alcméon.<br> '''Ἀλκμήνη, -ης (nom propre) (f)''' : Alcmène.<br> '''Ἀλφιτώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Alphito.<br> '''Ἀλώπηξ, -εκος (nom propre) (f)''' : Vulpecula.<br> '''Ἀμϐρόσιος, -ίου (nom propre) (m)''': Ambroise.<br> '''Ἀμαζών, -όνος (nom propre) (f)''' : Amazone.<br> '''Ἀμένωφις, - (nom propre) (m)''': Aménophis.<br> '''Ἄμηστρις, -δος (nom propre) (f)''' : Amestris.<br> '''Ἀμαύνι (nom propre) (f)''' : Amemet.<br> '''Ἀμπρακία, -ας (nom propre) (f)''' : Ambracie.<br> '''Ἀμπρακιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : Ambracien.<br> '''Ἀμπρακιῶτις, -ώτιδος (nom commun) (f)''' : Ambracienne.<br> '''Ἀμύντας, -ου (nom propre) (m)''' : Amyntas.<br> '''Ἀμφιμέδων, -οντος (nom propre) (m)''' : Amphimédon.<br> '''Ἀμφιστρεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Amphitrée.<br> '''Ἀμφιτρίτη, -ης (nom propre) (f)''' : Amphitrite.<br> '''Ἀμφιτροπή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Amphitropée.<br> '''Ἀμφιτρύων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Amphitryon.<br> '''Ἀναξίϐια, -ας (nom propre) (f)''' : Anaxibie.<br> '''Ἀναξίϐιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Anaxibios.<br> '''Ἀννίϐας, -ου (nom propre) (m)''' : Hannibal.<br> '''Ἀνδρέας, -ου (prénom) (m)''' : André.<br> '''Ἄννα, -ας (prénom) (f)''' : Anne.<br> '''Ἀνάγκη, -ης (nom propre) (f)''' : Ananké.<br> '''Ἀναῗτις, -ΐτεως (nom propre) (f)''' : Anaïs.<br> '''Ἀναξαγόρας, -ου (nom propre) (m)''' : Anaxagore.<br> '''Ἀναξίμανδρος, -ου (nom propre) (m)''' : Anaximandre.<br> '''Ἀναξιμήνης, -ου (nom propre) (m)''' : Anaximène.<br> '''Ἀναστασία, -ας (nom propre) (f)''' : Anastasie.<br> '''Ἀναστάσιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Anastase.<br> '''Ἀνατόλιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Anatole.<br> '''Ἄνουϐις, -ύϐιδος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Anubis|Anubis]].<br> '''Ἄνουκις, -δος (nom propre) (f)''' : Anoukis.<br> '''Ἀντέρως, -τος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Antéros|Antéros]].<br> '''Ἀντιγόνη, -ης (nom propre) (f)''' : Antigone.<br> '''Ἀντίκλεια, -ας (nom propre) (f)''' : Anticlée (mère d'Ulysse).<br> '''Ἀντικύθηρα, -ήρων (nom propre) (n)''' : Anticythère.<br> '''Ἀντίνοoς, -όου (nom propre) (m)''' : Antinoüs.<br> '''Ἀντίπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Antipolis.<br> '''Ἀντισθένης, -ους (nom propre) (m)''' : Antisthène. (Philosophe né vers 444 av. J.-C. et décédé vers 365 av. J.-C.)<br> '''Ἄντων, -ου (nom propre) (m)''' : Anton.<br> '''Ἀξιός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Axius.<br> '''Ἀπάτη, -ης (nom propre) (f)''' : Apaté.<br> '''Ἀπιδανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Apidanus.<br> '''Ἆπις, Ἄπιδος (nom propre)''' : Apis.<br> '''Ἀπολλόδωρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Apollodore.<br> '''Ἀπόλλων, -ωνος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Apollon|Apollon]].<br> '''Ἀρά, -ᾶς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Ara|Ara]].<br> '''Ἀραϐία, -ας (nom propre) (f)''' : Arabie.<br> '''Ἀράχνη, -ης (nom propre) (f)''' : Arachné.<br> '''Ἄραψ, -ϐος (nom commun) (m/f)''' : Arabe.<br> '''Ἀραράτ (nom propre) (m)''' : Ararat.<br> '''Ἀργαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Argaïos.<br> '''Ἀργοναῦτης, -ύτου (nom commun) (m)''' : Argonaute.<br> '''Ἀργῷος, -ῴος, -ῷον (adjectif)''' : .<br> '''Ἀργώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Argo.<br> '''Ἀρετή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Arété (déesse).<br> '''Ἄρευς, -εως (nom propre) (m)''' : Forme éolienne de ''Ἄρης''.<br> '''Ἄρης, -εως (nom propre) (m)''' : [[wikt:Arès|Arès]].<br> '''Ἀρήτη, -ης (nom propre) (f)''' : Arété (philosophe grecque de l'école des Cyrénaiques).<br> '''Ἀρίσταρχος, -άρχου (nom commun) (m)''' : Aristarque.<br> '''Ἀριστόϐουλος, -ύλου (nom propre) (m)''' : Aristobule.<br> '''Ἀριστογείτων, -ονος (nom propre) (m)''' : Aristogiton.<br> '''Ἀριστοτέλης, -ους (nom propre) (m)''' : Aristote.<br> '''Ἀριστώνυμος, -ύμου (nom propre) (m)''' : Aristonyme.<br> '''Ἀρίων, -ονος (nom propre) (m)''' : Arion.<br> '''Ἀρκαδία, -ας (nom propre) (f)''' : Arcadie.<br> '''Ἀρκάς, -δος (nom commun) (m/f)''' : Arcadien ; Arcadienne.<br> '''Ἀρκτοῦρος, -ύρου (nom propre) (m)''' : Arcturus.<br> '''Ἁρμαγεδών (nom propre) (m)''' : Armageddon.<br> '''Ἁρμόδιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Harmodios.<br> '''Ἀρσένιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Arsène.<br> '''Ἀρσινόη, -ης (nom propre) (f)''' : Arsinoé.<br> '''Ἀρταξέρξης, -ου (nom propre) (m)''' : Artaxerxès.<br> '''Ἄρτεμις, -έμιδος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Artémis|Artémis]].<br> '''Ἀρχίας, -ου (nom propre) (m)''' : Archias.<br> '''Ἀρχιμήδης, -ους (nom propre) (m)''' : Archimède.<br> '''Ἀσάνα, -ας (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Ἀθηνᾶ''.<br> '''Ἀσδρούϐας, -ου (nom propre) (m)''' : Hasdrubal (véritable nom de Clitomaque de Carthage).<br> '''Ἀσήρ (nom propre) (m)''' : Aser.<br> '''Ἀσκαλωνίτης, -ου (nom commun) (m)''' : Ascalonite.<br> '''Ἀσκαλωνῖτις, -ίτιδος (nom commun) (f)''' : Ascalonite.<br> '''Ἀσκάλων, -ος (nom propre) (m)''' : Ascalon.<br> '''Ἀσκληπιός, -οῦ (nom propre) (m)''' : [[wikt:Asclépios|Asclépios]].<br> '''Ἀσμοδαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Asmodée.<br> '''Ἀσεννέθ (nom propre) (m)''' : Asnath.<br> '''Ἀσπαθίνης, -ου (nom propre) (m)''' : Aspathinès.<br> '''Ἀσσυρία, -ας (nom propre) (f)''' : Assyrie.<br> '''Ἀσσύριος, -ίου (nom commun) (m)''' : Assyrien.<br> '''Ἀστάρτη, -ης (nom propre) (f)''' : Astarté.<br> '''Ἀστυάναξ, -κτος (nom propre) (m)''' : Astyanax.<br> '''Ἀστυάνασσα, -ας (nom propre) (f)''' : Astyanassa.<br> '''Ἄστυ, -εως (nom propre) (n)''' : Athènes.<br> '''Ἄτη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Até|Até]]. (Déesse de l’égarement.)<br> '''Ἀττική, -ῆς (nom propre) (f)''' : Attique.<br> '''Ἀτλαντίς, -δος (nom propre) (f)''' : (Toponymie) océan Atlantique. (Mythologie) Atlantide.<br> '''Ἄτλας, -αντος (nom propre) (m)''' : Atlas.<br> '''Ἄτροπος, -όπου (nom propre) (f)''' : Atropos (troisième Moire).<br> '''Αὐγείας, -ου (nom propre) (m)''' : Augias.<br> '''Αὐλίς, -δος (nom propre) (f)''' : Aulis.<br> '''Αὐνάν (nom propre) (m)''' : Onan.<br> '''Αὐξώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Auxo.<br> '''Αὐσονία, -ας (nom propre) (f)''' : Italie.<br> '''Αὐσονίη, -ης (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Αὐσονία''.<br> '''Αὔσων, -ονος (nom propre) (m)''' : Auson (fils d’Ulysse.)<br> '''Αὐτόλυκος, -ύκου (nom propre) (m)''' : Autolycos (Aïeul maternel d’Ulysse.)<br> '''Αὐτομέδων, -οντος (nom propre) (m)''' : Automédon (Conducteur du char d’Achille.)<br> '''Αὔως, -ω (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἕως''.<br> '''Ἀφρική, -ῆς (nom propre) (f)''' : Afrique.<br> '''Ἀφροδίτη, -ης (nom propre) (f)''' : Aphrodite.<br> '''Ἀφρόδιτος, -ίτου (nom propre) (m)''' : Aphroditos.<br> '''Ἀφρώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Aphrô.<br> '''Ἀχαΐα, -ας (nom propre) (f)''' : Achaïe.<br> '''Ἀχαιμένης, -ους (nom propre) (m)''' : Achéménès.<br> '''Ἀχαιμενίδης, -ου (nom propre) (m)''' : Achéménide.<br> '''Ἀχαιός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Achaïos (fils de Xouthos).<br> '''Ἀχατης, -ου (nom propre) (m)''' : Achatès (fleuve de Sicile).<br> '''Ἀχελῷος, -ῴου (nom propre) (m)''' : Achéloos.<br> '''Ἀχέρων, -οντος (nom propre) (m)''' : Achéron.<br> '''Ἀχιλλεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Achille.<br> '''Ἀωσφόρος, -ου (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''Ἑωσφόρος''.<br> ==Β== '''βαθμίς, -δος (nom commun) (f)''' : échelon.<br> '''βάθρον, -ου (nom commun) (n)''' : podium.<br> '''βαθέως (adverbe)''' : profondément.<br> '''βάθος, -ους (nom commun) (n)''' : Profondeur, hauteur.<br> '''βαθύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : profond.<br> '''βαθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βαθύς''.<br> '''βαθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βαθύς''.<br> '''βαΐον, -ου (nom commun) (n)''' : rameau.<br> '''βακτηρία, -ας (nom commun) (f)''' : Bâton de marche ; bâton employé comme insigne de juge.<br> '''βαλανεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : bain (lieu public).<br> '''βαλανεύς, -έως (nom commun) (n)''' : plongeur.<br> '''βάλανος, -άνου (nom commun) (f)''' : Gland de chêne. (Botanique) Datte. Fermoir d’un collier. Pêne d’un verrou. Moule de mer (poisson). Noix, châtaigne. Suppositoire.<br> '''βαλάντιον, -ίου (nom commun) (n)''' : bourse (sac d'argent).<br> '''βαλλίζω (verbe)''' : danser.<br> '''βάμϐαξ, -κος (nom commun) (m)''' : coton.<br> '''βαμϐακερός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''βαμϐακηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''βαμϐάκινος, -ίνου (nom commun) (n)''' : .<br> '''βαμϐάκιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''βαμϐακοειδής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''βανά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme béotienne de ''γυνή''.<br> '''βάπτω (verbe)''' : plonger, teindre ; baptiser.<br> '''βάρϐαρα, -ας (nom commun) (f)''' : barbare.<br> '''βάρϐαρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : barbare.<br> '''βάρϐαρικῶς (adverbe)''' : barbarement.<br> '''βάρϐαρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βάρϐαρικός''.<br> '''βάρϐαρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βάρϐαρικός''.<br> '''βάρϐαρικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βάρϐαρικῶς''.<br> '''βάρϐαρικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βάρϐαρικῶς''.<br> '''βάρϐαρος, -άρου (nom commun) (m)''' : barbare.<br> '''βαρέως (adverbe)''' : lourdement.<br> '''βᾶρις, -άριδος (nom commun) (f)''' : barque.<br> '''βᾶρκις, -άρκιδος (nom commun) (f)''' : barque.<br> '''βαρύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : lourd.<br> '''βαρύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βαρύς''.<br> '''βαρύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βαρύς''.<br> '''βασιλεία, -ας (nom commun) (f)''' : pouvoir royal ; royauté. Royaume.<br> '''βασίλεια, -ίας (nom commun) (f)''' : princesse. (héritière du souverain régnant)<br> '''βασιλείδης, -ου (nom commun) (m)''' : prince. (héritier du souverain régnant)<br> '''βασίλειος, -ία, -ιον (adjectif)''' : royal.<br> '''βασιλεύς, -έως (nom commun) (m)''' : roi.<br> '''βασιλήϊος, -, - (adjectif)''' : Forme ionienne de ''βασίλειος''.<br> '''βασιλῇος, -, - (adjectif)''' : Forme éolienne de ''βασίλειος''.<br> '''βασιλικός, -ή, -όν (adjectif)''' : royal.<br> '''βασίλισσα, -ας (nom commun) (f)''' : reine.<br> '''βάσις, -εως (nom commun) (f)''' : Action de marcher, marche. Organe pour la marche. Ce sur quoi l’on marche ou l’on se tient.<br> '''βάσκανος, -ος, -ον (adjectif)''' : Maléfique ; médisant.<br> '''βασκάνως (adverbe)''' : maléfiquement.<br> '''βασκανώτατος, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βάσκανος''.<br> '''βασκανώτερος, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βάσκανος''.<br> '''βασσάρα, -ας (nom commun) (f)''' : renard.<br> '''βαστάζω (verbe)''' : lever, soulever. Relever. Tenir dans ses bras ou ses mains.<br> '''βάτος, -ου (nom commun) (f)''' : Ronce, buisson. Épine.<br> '''βατός, -ή, -όν (adjectif)''' : accessible.<br> '''βάτραχος, -άχου (nom commun) (m/f)''' : Crapaud ; grenouille.<br> '''βατῶ (verbe)''' : Forme phocienne de ''πατῶ''.<br> '''βαυϐάω (verbe)''' : s’endormir.<br> '''βαυϐών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : godemichet.<br> '''βαυϐώ, -οῦς (nom commun) (f)''' : nourrice.<br> '''βαυκάλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : berceuse.<br> '''βαυκίζομαι (verbe)''' : être prude.<br> '''βαυκός, -ή, -όν (adjectif)''' : prude.<br> '''βαυκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βαυκός''.<br> '''βαυκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βαυκός''.<br> '''βαυκῶς (adverbe)''' : prudemment.<br> '''βαυκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βαυκῶς''.<br> '''βαυκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βαυκῶς''.<br> '''βαφεύς, -έως (nom commun) (m)''' : peintre.<br> '''βδαλεύς, -έως (nom commun) (m)''' : suceur.<br> '''βδάλσις, - (nom commun) (f)''' : succion.<br> '''βδάλλω (verbe)''' : Sucer, téter. Traire le lait.<br> '''βδέλλα, -ης (nom commun) (f)''' : sangsue.<br> '''βδέω ‎(verbe)''' : péter (flatuler)<br> '''βεϐαιῶ (verbe)''' : garantir (se rendre garant de la valeur, de la qualité d’une chose).<br> '''βέϐηλος, -ος, -ον (adjectif)''' : Franchissable, profane. Impur, interdit.<br> '''βεϐηλότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βέϐηλος''.<br> '''βεϐηλότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βέϐηλος''.<br> '''βέϐηλως (adverbe)''' : profanement.<br> '''βεϐηλώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βεϐρῶς''.<br> '''βεϐηλώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βεϐρῶς''.<br> '''βεϐρός, -ά, -όν (adjectif)''' : stupide.<br> '''βεϐρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βεϐρός''.<br> '''βεϐρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βεϐρός''.<br> '''βεϐρῶς (adverbe)''' : stupidement.<br> '''βεϐρώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βεϐρῶς''.<br> '''βεϐρώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βεϐρῶς''.<br> '''βελόνη, -ης (nom commun) (f)''' : aiguille.<br> '''βέλος, -ους (nom commun) (n)''' : flèche.<br> '''βέλτιστος, -ίστη, -έλτιστον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἀγαθός''.<br> '''βελτίων, -ων, -έλτιον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἀγαθός''.<br> '''βένθος, -ους (nom commun) (n)''' : benthos.<br> '''βερϐέριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''βεῦδος, -ύδους (nom commun) (n)''' : .<br> '''βέφυρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : Forme béotienne de ''γέφυρα ''.<br> '''βῆ βῆ (onomatopée)''' : bêlement.<br> '''βῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''βήξ, -χός (nom commun) (m)''' : toux.<br> '''βήσσω (verbe)''' : tousser.<br> '''βῆτα (nom commun) (n)''' : bêta.<br> '''βήττω (verbe)''' : Forme attique ''βήσσω''.<br> '''βία, -ας (nom commun) (f)''' : Force, violence.<br> '''βιάζω (verbe)''' : Contraindre, forcer. (Au passif) Être contraint, forcé soumis.<br> '''βιϐάζω (verbe)''' : Faire aller ; exalter.<br> '''βιϐλαρίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : livret.<br> '''βιϐλιοθήκη, -ης (nom commun) (f)''' : bibliothèque.<br> '''βιϐλίον, -ου (nom commun) (n)''' : livre.<br> '''βιϐλιοπωλεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : librairie.<br> '''βιϐλιοπώλης, -ου (nom commun) (m)''' : libraire.<br> '''βίϐλος, -ου (nom commun) (f)''' : Papier fait à partir de l'écorce de papyrus.<br> '''βιϐρώσκω (verbe)''' : Dévorer, manger avec avidité. (Figuré) Dévorer ou engloutir (une fortune).<br> '''βίος, -ου (nom commun) (m)''' : vie.<br> '''βίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : manière de vie.<br> '''βινῶ (verbe)''' : foutre, baiser (avoir un rapport sexuel).<br> '''βιῶ (verbe)''' : être, vivre.<br> '''βλαδαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : flasque.<br> '''βλαδύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : faible.<br> '''βλαδυτής, -ῆτος (nom commun) (f)''' : faiblesse.<br> '''βλακότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βλακωδῶς''.<br> '''βλακότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βλακωδῶς''.<br> '''βλακωδῶς (adverbe)''' : stupidement.<br> '''βλακώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βλάξ''.<br> '''βλακώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βλάξ''.<br> '''βλαπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''βλαπτικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''βλαπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βλαπτικός''.<br> '''βλαπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βλαπτικός''.<br> '''βλαπτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βλαπτικῶς''.<br> '''βλαπτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βλαπτικῶς''.<br> '''βλάπτω (verbe)''' : Léser, endommager. (Au passif) Éprouver un accident. Gêner, embarrasser. (En parlant de l’esprit) Troubler sa raison. (Postérieur) Faire du tort, nuire.<br> '''βλάξ, -κός (nom commun) (m/f)''' : stupide.<br> '''βλαισός, -ή, -όν (adjectif)''' : balbutiant.<br> '''βλέμμα, -τος (nom commun) (n)''' : Regard. (Au pluriel) Yeux.<br> '''βλεννογόνος, -ου (nom commun) (m)''' : muqueuse.<br> '''βλεννός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mucus.<br> '''βλέπω (verbe)''' : voir.<br> '''βλεφαρίς, -δος (nom commun) (f)''' : cil.<br> '''βλεφαρῖτις, -ίτης (nom commun) (f)''' : blépharite.<br> '''βλέφαρον, -άρου (nom commun) (n)''' : paupière.<br> '''βλῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : projectile.<br> '''βοή, -ῆς (nom commun) (f)''' : clameur.<br> '''βοήθεια, -ας (nom commun) (f)''' : aide.<br> '''βοηθός, -ός, -όν (adjectif)''' : aidant.<br> '''βοηθῶ (verbe)''' : aider.<br> '''βοιώτιος, -, - (adjectif)''' : béotien.<br> '''βόλλα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''βουλή''.<br> '''βορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : proie.<br> '''βόρειος, -ία, -ιον (adjectif)''' : septentrional.<br> '''βορειώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βόρειος''.<br> '''βορειώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βόρειος''.<br> '''βορειώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βόρειως''.<br> '''βορειώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βόρειως''.<br> '''βόρειως (adverbe)''' : septentrionalement.<br> '''βόμϐος, -ου (nom commun) (m)''' : bourdonnement.<br> '''βομϐυλιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''βόμϐυξ, -κος (nom commun) (m)''' : ver à soie ; sorte de flûte.<br> '''βόρειος, -α, -ον (adjectif)''' : septentrional.<br> '''βορρᾶς, -ᾶ (nom commun) (m)''' : nord.<br> '''βόσκω (verbe)''' : Nourrir. Paître, se nourrir (en parlant des animaux)<br> '''βόστρυχος, -ύχου (nom commun) (m)''' : boucle de cheveux.<br> '''βοτάνη, -ης (nom commun) (f)''' : herbe.<br> '''βοτανηφάγος, -ος, -ον (adjectif)''' : herbivore.<br> '''βοτανηφόρος, -ος, -ον (adjectif)''' : enherbé.<br> '''βοτανίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' .<br> '''βοτανίζω (verbe)''' : désherber.<br> '''βοτάνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''βοτανικός, -ή, -όν (adjectif)''' : botanique.<br> '''βοτανισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : botanisme.<br> '''βοτανολογία ''' : botanologie.<br> '''βοτανολόγος ''' : herboriste.<br> '''βοτανολογῶ (verbe)''' : herboriser.<br> '''βοτανώδης, -ης, -ης (adjectif)''' : botanique.<br> '''βοτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : berger ; pasteur.<br> '''βοτόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : bétail.<br> '''βουϐών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : aine.<br> '''βουίζω (verbe)''' : bourdonner.<br> '''βουκολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : pastoral.<br> '''βουκολικῶς (adverbe)''' : pastoralement.<br> '''βουκολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βουκολικικός''.<br> '''βουκολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βουκολικικός''.<br> '''βουκολικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βουκολικικῶς''.<br> '''βουκολικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βουκολικικῶς''.<br> '''βουκόλος, -ου (nom commun) (m)''' : bouvier.<br> '''βουλευτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : bouleutérion.<br> '''βουλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Volonté, vouloir. Décision, conseil. Sénat athénien.<br> '''βούλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : volonté.<br> '''βούπρηστις, -ήστιδος (nom commun) (f)''' : bupreste.<br> '''βουνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mont, montagne.<br> '''βοῦς, -ός (nom commun) (m/f)''' : bœuf, vache.<br> '''βουστροφηδόν (adverbe)''' : En écrivant alternativement de gauche à droite, puis de droite à gauche.<br> '''βούτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : biscuit.<br> '''βούτυρον, -ύρου (nom commun) (n)''' : beurre.<br> '''βραδινός, -ή -όν (adjectif)''' : Forme éolienne de ''ῥαδινός''.<br> '''βραϐευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : arbitre.<br> '''βραδέως (adverbe)''' : lentement.<br> '''βραδύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : lent.<br> '''βραδύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βραδύς''.<br> '''βραδύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βραδύς''.<br> '''βραδυτής, -ῆτος (nom commun) (f)''' : lenteur.<br> '''βράγος, -ους (nom commun) (n)''' : bas-fond.<br> '''βραχέως (adverbe)''' : courtement.<br> '''βράχος, -ου (nom commun) (m)''' : écueil.<br> '''βραχύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : court.<br> '''βραχύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βραχύς''.<br> '''βραχύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βραχύς''.<br> '''βρέμω (verbe)''' : gronder, retentir.<br> '''βρένθος, -ου (nom commun) (m)''' : fierté.<br> '''βρέφος, -ους (nom commun) (n)''' : fœtus, nouveau-né.<br> '''βρεχμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''βρία, -ης (nom commun) (f)''' : ville.<br> '''βρίμημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''βρεττανικός, -ή, -όν (adjectif)''' : breton insulaire.<br> '''βρεττανικῶς (adverbe)''' : en breton insulaire.<br> '''βρεττανικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''βρεττανικός''.<br> '''βρεττανικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''βρεττανικός''.<br> '''βρεττανικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''βρεττανικῶς''.<br> '''βρεττανικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''βρεττανικῶς''.<br> '''βρόμος, -ου (nom commun) (m)''' : Frémissement, grondement. Pétillement du feu. Grondement du tonnerre.<br> '''βροντή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Tonnerre. Stupeur.<br> '''βροχίς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''βρόχος, -ου (nom commun) (m)''' : nœud coulant.<br> '''βρυγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bruxisme.<br> '''βρύον, -ου (nom commun) (n)''' : mousse (plante).<br> '''βρυχηθμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : rugissement.<br> '''βρυχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : brycose.<br> '''βρυχῶμαι (verbe)''' : rugir.<br> '''βύας, -ου (nom commun) (m)''' : hibou.<br> '''βύρσα, -ας (nom commun) (f)''' : outre, cuir.<br> '''βρώσιμος, -ος, -ον (adjectif)''' : mangeable.<br> '''βρῶσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' outre, cuir.<br> '''βωϐός, -ή -όν (adjectif)''' : muet.<br> '''βωλά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''βουλή''.<br> '''Βάαλ (nom propre) (m)''' : Baal.<br> '''Βαϐυλωνεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Babylonien.<br> '''Βαϐυλωνία, -ας (nom commun) (f)''' : Babylonie.<br> '''Βαϐυλωνιακός, -ός, -όν (adjectif)''' : babylonien.<br> '''Βαϐυλώνιος, -ος, -ον (adjectif)''' : babylonien.<br> '''Βαϐυλωνίς, -δος (nom commun) (f)''' : Babylonienne.<br> '''Βαϐυλών, -ῶνος (nom propre) (f)''' : Babylone.<br> '''Βάκχος, -ου (nom propre) (m)''' : Bacchus. (Épithète de Dionysos, parfois de Zeus.)<br> '''Βαλλά, -ᾶς (nom propre) (f)''' : Bilha.<br> '''Βαρϐάρα, -ας (nom propre) (f)''' : Barbara.<br> '''Βαρϐαρικόν, -οῦ (nom propre) (m)''' : Barbaricum.<br> '''Βαρθολομαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Barthélémy.<br> '''Βασίλειος, -ίου (nom propre) (m)''' : Basile.<br> '''Βαταυΐα, -ας (nom propre) (f)''' : Batavie.<br> '''Βατραχομυομαχία, -ας (nom propre) (f)''' : Bataille des grenouilles et des rats. (Parodie de l’''Iliade'' attribuée à un dénommé Pigrès d’Halicarnasse par Plutarque.)<br> '''Βάττος, -ου (nom propre) (m)''' : Battos.<br> '''Βαυϐώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Baubo.<br> '''Βαῦκος, -ύκου (nom propre) (m)''' : Baukos.<br> '''Βεελφεγώρ (nom propre) (m)''' : Belphégor.<br> '''Βενδῖς, -ίδος (nom propre) (f)''' : Bendis.<br> '''Βερενίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Bérénice.<br> '''Βηθανία, -ας (nom propre) (f)''' : Béthanie.<br> '''Βηθλεέμ (nom propre) (f)''' : Bethléem.<br> '''Bηλησαμα, -ας (nom propre) (f)''' : Belisama.<br> '''Βῆλος, -ήλου (nom propre) (m)''' : Bel.<br> '''Βηρυτός, -οῦ (nom propre) (f)''' : Beyrouth.<br> '''Βία, -ας (nom propre) (m)''' : Bia.<br> '''Βλάσιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Blaise.<br> '''Βλάχος, -ου (nom commun) (m)''' : Valaque.<br> '''Βοανεργές (nom propre) (m)''' : Boanergès.<br> '''Βοιωτία, -ας (nom propre) (f)''' : Béotie. (Région de Grèce centrale.)<br> '''Βοιωτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Béotien.<br> '''Βοιωτίς, -δος (nom commun) (f)''' : Béotienne.<br> '''Βορέας, -ου (nom propre) (m)''' : Borée. (dieu du vent du Nord)<br> '''Βορέης, -ου (nom propre) (m)''' : Forme ionienne de ''Βορέας''.<br> '''Βορρᾶς, -ᾶ (nom propre) (m)''' : Forme attique de ''Βορέας''.<br> '''Βοσπορίτης, -ου (nom commun) (m)''' : Bosphorite.<br> '''Βόσπορος, -όρου (nom propre) (m)''' : Bosphore.<br> '''Βούϐαστις, -άστιος (nom propre) (f)''' : Bastet.<br> '''Βουκέφαλος, -άλου (nom propre) (m)''' : Bucéphale (Cheval préféré d’Alexandre le Grand.)<br> '''Βουτώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Ouadjet.<br> '''Βρέννος, -ου (nom commun) (m)''' : Brennos.<br> '''Βρεττανία, -ας (nom propre) (f)''' : Bretagne (province romaine).<br> '''Βρεττανίς, -δος (nom commun) (f)''' : Bretonne insulaire.<br> '''Βρεττανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Breton insulaire.<br> '''Βύϐλος, -ου (nom commun) (f)''' : Byblos.<br> '''Βυζάντιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Byzance.<br> '''Βύζας, -αντος (nom propre) (m)''' : Byzas.<br> '''Βιθυνία, -ας (nom propre) (f)''' : Bithynie.<br> '''Βιθυνίς, -δος (nom commun) (f)''' : Bithynienne.<br> '''Βιθυνός, -οῦ (nom commun) (o)''' : Bithynien.<br> ==Γ== '''γα (particule)''' : Forme dorienne et béotienne de ''γε''.<br> '''γαίω (verbe)''' : exulter, se réjouir.<br> '''γάλα, -κτος (nom commun) (n)''' : lait.<br> '''γαλανός, -ός, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''γαληνός''.<br> '''γαλήνη, -ης, -ης (nom commun) (f)''' : Calme de la mer. (Par extension) Calme, sérénité. Galène. Antidote contre les morsures de vipères.<br> '''γαληνός, -ός, -όν (adjectif)''' : calme (spécialement à propos de la mer).<br> '''γαλέη, -ης (nom commun) (f)''' : belette.<br> '''γαλῆ, -ς (nom commun) (f)''' : Forme alternative de ''γαλέη''.<br> '''γαλιῶ (verbe)''' : Être lascif comme une belette.<br> '''γάμμα (nom commun) (n)''' : gamma.<br> '''γαμέτης, -ου (nom commun) (m)''' : époux, mari.<br> '''γαμῶ (verbe)''' : se marier (quand on parle d’un homme)<br> '''γάργαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : .<br> '''γαργαλίζω (verbe)''' : chatouiller.<br> '''γαργαλισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : chatouille.<br> '''γαργαρεών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : luette.<br> '''γάρ (conjonction)''' : car ; en effet.<br> '''γαστήρ, -τρός (nom commun) (f)''' : ventre.<br> '''γαῦρος, -ύρη, -ῦρον (adjectif)''' : Exultant, joyeux. Hautain, dédaigneux.<br> '''γαυρότατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γαῦρος''.<br> '''γαυρότερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γαῦρος''.<br> '''γαῦρως (adverbe)''' : joyeusement ; hautainement, dédaigneusement.<br> '''γαυρότης, -τος (nom commun) (f)''' : Exultation. Emportement, férocité.<br> '''γε (particule)''' : (Devient ''γ’'' devant un mot commençant par une voyelle.) Marque une restriction, une affirmation, ou une conclusion.<br> '''γείτων, -ονος (nom commun) (m/f)''' : voisin(e).<br> '''γέλαιμι (verbe)''' : Forme éolienne de ''γελάω''.<br> '''γελάω (verbe)''' : Rire ; briller.<br> '''γελοῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : ridicule ; risible.<br> '''γελοιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γελοῖος''.<br> '''γελοιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γελοῖος''.<br> '''γελοίως (adverbe)''' : ridiculement ; risiblement.<br> '''γελόω (verbe)''' : Forme homérique de ''γελάω''.<br> '''γέλως, -τος (nom commun) (m)''' : rire.<br> '''γελωτοποιός, -ός, -όν (adjectif)''' : comique.<br> '''γελωτοποιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Bouffon ; pitre.<br> '''γεμίζω (verbe)''' : emplir.<br> '''γέμισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : emplissage.<br> '''γενεά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : naissance, genre ; espèce.<br> '''γένεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : origine, source. Naissance. Création.<br> '''γενετήσιος, -α, -ον (adjectif)''' : sexuel.<br> '''γενετησιότατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γενετήσιος''.<br> '''γενετησιότερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γενετήσιος''.<br> '''γενετησίως (adverbe)''' : sexuellement.<br> '''γενναῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : vaillant.<br> '''γενναιότατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γενναῖος''.<br> '''γενναιότερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γενναῖος''.<br> '''γενναίως (adverbe)''' : vaillamment.<br> '''γενναιότης, -ητος (nom commun) (f)''' : vaillance.<br> '''γεννητικός, -η, -ον (adjectif)''' : génital.<br> '''γένος, -ους (nom commun) (n)''' : naissance, origine, descendance ; race, genre, espèce ; classe, corporation; nation, peuple, tribu.<br> '''γεννῶ (verbe)''' : accoucher.<br> '''γερόντειος, -α, -ον (adjectif)''' : .<br> '''γεροντεύω (verbe)''' : .<br>'''γέρανος, -άνου (nom commun) (m/f)''' : grue (oiseau).<br> '''γερουσία, -ας (nom commun) (f)''' : sénat.<br> '''γερουσιάρχης, -ου (nom commun) (m)''' : président du sénat.<br> '''γερουσιαστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : sénateur.<br> '''γέρων, -οντος (nom commun) (m)''' : vieillard.<br> '''γεῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : déjeuner.<br> '''γεῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : goût.<br> '''γεύω (verbe)''' : goûter.<br> '''γέφυρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : Chaussée. Pont.<br> '''γεω- (préfixe)''' : relatif à la terre.<br> '''γῆ, -ς (nom commun) (f)''' : terre.<br> '''γήινος, -η, -ο (adjectif)''' : terrestre.<br> '''γήρανσις, -άνσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''γηράσκω (verbe)''' : .<br> '''γῆρας, -ήρως (nom commun) (n)''' : vieillesse.<br> '''γῆρυς, -ήρυος (nom commun) (f)''' : Voix ; discours.<br> '''γηρύω (verbe)''' : chanter.<br> '''γιγαντιαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : gigantesque.<br> '''γιγαντιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γιγαντιαῖος''.<br> '''γιγαντιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γιγαντιαῖος''.<br> '''γιγαντίως (adverbe)''' : gigantesquement.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''γιγαντίως''.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''γιγαντίως''.<br> '''γίγας, -αντος (nom commun) (m)''' : géant.<br> '''γίγνομαι (verbe)''' : engendrer.<br> '''γίνιουμαι (verbe)''' : Forme béotienne de ''γίγνομαι''.<br> '''γίνομαι (verbe)''' : Forme ionienne de ''γίγνομαι''.<br> '''γίνυμαι (verbe)''' : Forme thessalienne de ''γίγνομαι''.<br> '''γιγνώσκω (verbe)''' : Apprendre à connaître.<br> '''γινώσκω (verbe)''' : Forme ionienne de ''γιγνώσκω''.<br> '''γλάγος, -ους (nom commun) (n)''' : Forme poétique de ''γάλα''.<br> '''γλάσσα, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''γλῶσσα''.<br> '''γλαυκός, -ή, -όν (adjectif)''' : Brillant, étincelant, éclatant. D’un vert pâle ou gris.<br> '''γλαυκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γλαυκός''.<br> '''γλαυκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γλαυκός''.<br> '''γλαυκῶς (adverbe)''' : vivement.<br> '''γλαυκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''γλαυκῶς''.<br> '''γλαυκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''γλαυκῶς''.<br> '''γλαῦξ, -κός (nom commun) (f)''' : chouette.<br> '''γλαύσσω (verbe)''' : briller (En parlant des yeux).<br> '''γλεῦκος, -ύκους (nom commun) (n)''' : moût.<br> '''γλέφαρον, -άρου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''βλέφαρον''.<br> '''γλήνη, -ης (nom commun) (f)''' : pupille (partie de l’œil).<br> '''γλῆνος, -ήνους (nom commun) (n)''' : splendeur.<br> '''γλουτιαῖος, -ία, -αῖν (adjectif)''' : glutéal.<br> '''γλουτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : derrière ; fesse.<br> '''γλυκέως (adverbe)''' : doucement.<br> '''γλυκερός, -ή, -όν (adjectif)''' : doux.<br> '''γλυκερῶς (adverbe)''' : doucement.<br> '''γλυκύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : doux, sucré.<br> '''γλυκύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γλυκύς''.<br> '''γλυκύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γλυκύς''.<br> '''γλυκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γλυκερός''.<br> '''γλυκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γλυκερός''.<br> '''γλυπτόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : .<br> '''γλώνη, -ης (nom commun) (f)''' : poupée.<br> '''γλῶσσα, -ώσσης (nom commun) (f)''' : langue. (Organe buccal ; expression orale)<br> '''γλωσσίς, -δος (nom commun) (f)''' : glotte.<br> '''γλῶττα, -ώττης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''γλῶσσα''.<br> '''γλωττίς, -δος (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''γλωσσίς''.<br> '''γνάθος, -ου (nom commun) (f)''' : mâchoire.<br> '''γνήσιος, -α, -ον (adjectif)''' : véritable.<br> '''γνῶσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : Savoir ; connaissance, notion. Reconnaissance ; enquête, instruction judiciaire.<br> '''γοάω (verbe)''' : se lamenter.<br> '''γόγγρος, -ου (nom commun) (m)''' : congre.<br> '''γόησσα, -ας (nom commun) (f)''' : enchanteresse ; magicienne.<br> '''γόης, -τος (nom commun) (m)''' : enchanteur ; magicien.<br> '''γονεύς, -έως (nom commun) (m)''' : père (parent).<br> '''γονή, -ῆς (nom commun) (f)''' : génération ; procréation.<br> '''γονόρροια, -ας (nom commun) (f)''' : gonorrhée.<br> '''γόνος, -ου (nom commun) (m)''' : procréation.<br> '''γόνυ, -ατος (nom commun) (n)''' : genou.<br> '''γόος, -ου (nom commun) (m)''' : lamentation.<br> '''γοργός, -ή, -όν (adjectif)''' : terrible.<br> '''γούνα, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''γοῦνος, -ύνου (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''γόνος''.<br> '''γοῶ (verbe)''' : enchanter, ensorceler.<br> '''γράθμα, -τος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''γράμμα''.<br> '''γραῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : vieillarde.<br> '''γραμματεύς, -έως (nom commun) (m)''' : scribe.<br> '''γράμμα, -τος (nom commun) (n)''' : Caractère gravé. Signes divers. Traits d’un dessin ou d’une peinture.<br> '''γραπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : écrit.<br> '''γραπτότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γραπτός''.<br> '''γραπτότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γραπτός''.<br> '''γραπτῶς (adverbe)''' : .<br> '''γραῦς, -ός (nom commun) (f)''' : vieillarde.<br> '''γραφεύς, -έως (nom commun) (m)''' : peintre.<br> '''γραφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : peinture.<br> '''γραφία, -ας (nom commun) (f)''' : écriture.<br> '''-γραφία, -ας (suffixe)''' : relatif à l’écriture.<br> '''γραφικός, -ή, -όν (adjectif)''' : peint.<br> '''γραφικῶς (adverbe)''' : graphiquement.<br> '''γραφικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γραφικός''.<br> '''γραφικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γραφικός''.<br> '''γραφίς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''γράφω (verbe)''' : écrire.<br> '''γρηγοράς, -δος (nom commun) (f)''' : vivacité.<br> '''γρήγορος, -η, -ον (adjectif)''' : vif.<br> '''γρηγόρως (adverbe)''' : vivement.<br> '''γρηγορώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''γρηγόρως''.<br> '''γρηγορώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''γρηγόρως''.<br> '''γρηγορώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γρήγορος''.<br> '''γρηγορώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γρήγορος''.<br> '''γρῖφος, -ίφου (nom commun) (m)''' : filet ; énigme.<br> '''γρόνθος, -ου (nom commun) (m)''' : poing.<br> '''γρύλλος, -ου (nom commun) (m)''' : grillon.<br> '''γρύψ, -πός (nom commun) (m)''' : griffon.<br> '''γυμνάζω (verbe)''' : entraîner (diriger l’exercice sportif).<br> '''γυμνάσιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Lieu public réservé aux exercices corporels.<br> '''γυμνός, -ή, -όν (adjectif)''' : Nu ; légèrement vêtu.<br> '''γυμνότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''γυμνῶς''.<br> '''γυμνότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''γυμνῶς''.<br> '''γυμνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γυμνός''.<br> '''γυμνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γυμνός''.<br> '''γυμνότης, -τος (nom commun) (f)''' : nudité.<br> '''γύμνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : dénudage.<br> '''γυμνῶς (adverbe)''' : .<br> '''γυμνῶ (verbe)''' : dénuder.<br> '''γυνά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''γυνή''.<br> '''γυναικᾶς, - (nom commun) (m)''' : homme à femmes.<br> '''γυναικεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : Appartement réservé aux femmes.<br> '''γυναικεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : féminin.<br> '''γυναικειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''γυναικεῖος''.<br> '''γυναικειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''γυναικεῖος''.<br> '''γυναικείως (adverbe)''' : fémininement.<br> '''γυναικομανία, -ας (nom commun) (f)''' : gynécomanie.<br> '''γυνή, -αικός (nom commun) (f)''' : Femme, épouse ; femelle des animaux.<br> '''γυρῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : têtard.<br> '''γῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : Anneau ; cercle.<br> '''γυρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : rond.<br> '''γύψ, -πος (nom commun) (m)''' : vautour.<br> '''γωνία, -ας (nom commun) (f)''' : Angle ; coin.<br> '''γωρυτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : carquois.<br> '''Γαϐριήλ (nom propre) (m)''' : Gabriel.<br> '''Γάζα, -ης (nom commun) (f)''' : Gaza.<br> '''Γαῖα, -ίας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Gaïa|Gaïa]].<br> '''Γαῖη, -ίης (nom propre) (f)''' : Forme ionienne de ''Γαῖα''.<br> '''Γαλινθιάς, -δος (nom propre) (f)''' : Galanthis.<br> '''Γαλάτεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Galatée (Néréide).<br> '''Γαλατεία, -ας (nom propre) (f)''' : Galatée.<br> '''Γαλάτης, -ου (nom commun) (m)''' : Galate.<br> '''Γαλατία, -ας (nom propre) (f)''' : Galatie.<br> '''Γαλλία, -ας (nom propre) (f)''' : Gaule.<br> '''Γανυμήδης, -ου (nom propre) (m)''' : Ganymède.<br> '''Γεδεών, -ος (nom propre) (m)''' : Gédéon.<br> '''Γελλώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Gello.<br> '''Γέλων, -ος (nom propre) (m)''' : Gélon.<br> '''Γεννησαρέτ (nom propre) (f)''' : Gennésaret.<br> '''Γερμανία, -ας (nom propre) (f)''' : Allemagne.<br> '''Γερμανίς, -δος (nom commun) (f)''' : Allemande.<br> '''Γερμανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Allemand.<br> '''Γέτης, -ου (nom commun) (m)''' : Gète.<br> '''Γεώργιος, -ίου (prénom) (m)''' : Georges.<br> '''Γῆρας, -ήρως (nom propre) (m)''' : Géras.<br> '''Γηρυόνης, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Γηρυών''.<br> '''Γηρυών, -όνος (nom propre) (m)''' : Géryon.<br> '''Γῆ, -ς (nom propre) (f)''' : Terre.<br> '''Γλαῦκος, -ύκου (nom propre) (m)''' : Glaucos.<br> '''Γοργώ, -όνος (nom propre) (f)''' : Gorgone.<br> '''Γότθος, -ου (nom commun) (m)''' : Goth.<br> '''Γοῦτος, -ύτου (nom commun) (m)''' : Geat.<br> '''Γραῖα, -ίας (nom propre) (f)''' : Grée.<br> '''Γρηγόριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Grégoire.<br> '''Γύγης, -ου (nom propre) (m)''' : Gygès.<br> '''Γύθειον, -ίου (nom propre) (n)''' : Gythio.<br> '''Γύθιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Forme alternative de ''Γύθειον''.<br> ==Δ== '''δάγυς, -ύδος (nom commun) (f)''' : dagyde.<br> '''δαήρ, -έρος (nom commun) (m)''' : beau-frère.<br> '''δαιμόνιος, -ία, -όνιον (adjectif)''' : étrange.<br> '''δαιμόνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : génie (être merveilleux).<br> '''δαιμονίως (adverbe)''' : étrangement.<br> '''δαιμονίοτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''δαιμονίως''.<br> '''δαιμονίοτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''δαιμονίως''.<br> '''δαιμονιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δαιμόνιος''.<br> '''δαιμονιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δαιμόνιος''.<br> '''δαίμων, -ονος (nom commun) (m)''' : divinité.<br> '''δακκύλιος, -υλίου (nom commun) (m)''' : Forme béotienne de ''δάκτυλος''.<br> '''δάκνω (verbe)''' : mordre.<br> '''δάκος, -ους (nom commun) (n)''' : .<br> '''δάκρυ, -ύου (nom commun) (n)''' : larme.<br> '''δακτύλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : anneau.<br> '''δάκτυλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : doigt.<br> '''δάλτος, -ου (nom commun) (f)''' : Forme chypriote de ''δέλτος''.<br> '''δαμάζω (dompter)''' : domestiquer ; dompter.<br> '''δάμαλις, -άλεως (nom commun) (f)''' : génisse.<br> '''δαμοκρατία, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''δημοκρατία''.<br> '''δᾶμος, -άμου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''δῆμος''.<br> '''δάνειον, -ίου (nom commun) (n)''' : prêt.<br> '''δάνος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme macédonienne de ''θάνατος''.<br> '''δαρθάνω (verbe)''' : s’endormir.<br> '''δάσος, -ους (nom commun) (n)''' : bois (lieu), forêt.<br> '''δασύνω (verbe)''' : .<br> '''δασύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Velu, poilu. feuillu ; boisé.<br> '''δασύτης, -τος (nom commun) (f)''' : pilosité.<br> '''δαῦκον, -ύκου (nom commun) (n)''' : carotte ou navet utilisé en médecine.<br> '''δεῖγμα, -ίγματος (nom commun) (f)''' : échantillon.<br> '''δείδω (verbe)''' : avoir peur.<br> '''δείκτης, -ου (nom commun) (m)''' : index.<br> '''δεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : terrible.<br> '''δέ (particule)''' : mais, puis, d’autre part, donc.<br> '''δέκα (adjectif numéral)''' : dix.<br> '''δεκαετία, -ας (nom commun) (f)''' : décennie.<br> '''δεκάς, -δος (nom commun) (f)''' : dizaine.<br> '''δέκομαι (verbe)''' : Forme éolienne et ionienne de ''δέχομαι''.<br> '''δελεάζω (verbe)''' : appâter.<br> '''δέλεαρ, -τος (nom commun) (n)''' : appât.<br> '''δέλτα (nom commun) (n)''' : delta.<br> '''δέλτος, -ου (nom commun) (f)''' : tablette d’écriture.<br> '''δέλφαξ, -κος (nom commun) (f)''' : .<br> '''δελφίς, -ῖνος (nom commun) (m)''' : dauphin.<br> '''δελφύς, -ος (nom commun) (f)''' : matrice.<br> '''δέμω (verbe)''' : construire.<br> '''δενδρολίϐανον, -άνου (nom commun) (n)''' : romarin.<br> '''δένδρον, -ου (nom commun) (n)''' : arbre.<br> '''δένδρεον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme homérique de ''δένδρον''.<br> '''δεξιτερός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme de ''δεξιός''.<br> '''δεξιός, -ά, -όν (adjectif)''' : qui est à droite, placé à droite. (Par suite) De bon augure, favorable. Qui a de la dextérité, adroit, industrieux, habile.<br> '''δέος, -ους (nom commun) (n)''' : effroi, peur.<br> '''δέρας, -ατος (nom commun) (n)''' : peau, cuir.<br> '''δέρκομαι (verbe)''' : voir clair.<br> '''δέρμα, -τος (nom commun) (n)''' : peau.<br> '''δέρω (verbe)''' : écorcher.<br> '''δέσμευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : lien.<br> '''δεσμεύω (verbe)''' : lier.<br> '''δέσμη, -ης (nom commun) (f)''' : bouquet, faisceau, liasse. '''δεσμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Lien (corde, câble, amarre, courroie, nœud). (Par extension) Clou. (D’ordinaire au pluriel) Liens, chaînes, fers. (Par suite) Emprisonnement, prison. (En général) Captivité. (Figuré) Liens d’amitié.<br> '''δέσποινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : maîtresse d’une maisonnée.<br> '''δεσπότης, -ου (nom commun) (m)''' : maître d’une maisonnée ; maître d’un dème.<br> '''δεῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : chair cuite.<br> '''δεῦρο (adverbe)''' : ici (avec mouvement).<br> '''δευτεραγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : deutéragoniste.<br> '''δεύτερος, -α, -ον (adjectif)''' : deuxième.<br> '''δευτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : chaudron.<br> '''δεύω (verbe)''' : mouiller.<br> '''δέφυρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : Forme crétoise de ''γέφυρα''.<br> '''δέχομαι (verbe)''' : Accepter, admettre, agréer. Accueillir, recevoir, recueillir, adopter. Prendre, revêtir, comporter.<br> '''δή (particule)''' : vraiment, assurément.<br> '''δῆγμα, -ήγματος (nom commun) (m)''' : morsure.<br> '''δηκτήριος, -ος, -ον (adjectif)''' : mordant.<br> '''δηλητήρ, -ρός (nom commun) (m)''' : destructeur.<br> '''δηλοῦμαι (verbe)''' : détruire.<br> '''δήλωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : déclaration.<br> '''δηλῶ (verbe)''' : déclarer.<br> '''δημοκρατία, -ας (nom commun) (f)''' : république.<br> '''δημόσιος, -ία, -όσιον (adjectif)''' : public.<br> '''δημοσίως (adverbe)''' : publiquement.<br> '''δημοσιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δημόσιος''.<br> '''δημοσιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δημόσιος''.<br> '''δῆμος, -ήμου (nom commun) (m)''' : contrée, pays, terre.<br> '''δημότης, -ου (nom commun) (m)''' : concitoyen.<br>‎ '''δημοτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : commun.<br> '''δημοτικῶς (adverbe)''' : communément.<br> '''δημοτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δημοτικός''.<br> '''δημοτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δημοτικός''.<br> '''δημοτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''δημοτικῶς''.<br> '''δημοτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''δημοτικῶς''.<br> '''δημωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δημώδης''.<br> '''δημωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δημώδης''.<br> '''δημώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : vernaculaire.<br> '''δημωδῶς (adverbe)''' : vernaculairement.<br> '''δήν (particule)''' : il y a longtemps.<br> '''δηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''διά (adverbe ; préposition)''' : .<br> '''διαϐεϐαιῶ (verbe)''' : garantir (se rendre garant de l’existence de la réalité d’une chose).<br> '''διαϐιϐάζω (verbe)''' : lire.<br> '''διαϐιϐρώσκω (verbe)''' : .<br> '''διάϐολος, -ου (masculin) (m)''' : calomniateur ; diable.<br> '''διαϐολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : du diable.<br> '''διαϐολικῶς (adverbe)''' : diaboliquement.<br> '''διαϐολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''διαϐολικός''.<br> '''διαϐολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''διαϐολικός''.<br> '''διάγνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''διάδημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : diadème.<br> '''διαδῶ (verbe)''' : .<br> '''διάζωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : caleçon.<br> '''διάθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : disposition.<br> '''διαθήκη, -ης (nom commun) (f)''' : testament, volonté (document écrit). Testament (livre religieux)<br> '''διαίρεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : division.<br> '''διαίσθησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : intuition.<br> '''διαισθητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : intuitif.<br> '''διαισθητικῶς (adverbe)''' : intuitivement.<br> '''διαιτητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : arbitre.<br> '''διακινῶ (verbe)''' : .<br> '''διάκονος, -όνου (nom commun) (m/f)''' : Serviteur, servante.<br> '''διακοπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : interruption.<br> '''διακόπτω (verbe)''' : interrompre.<br> '''διακορεύω (verbe)''' : déflorer.<br> '''διακόρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : défloration.<br> '''διάκρισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : discrétion ; distinction.<br> '''διακριτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : discret ; distinct.<br> '''διακριτικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''διακριτικῶς''.<br> '''διακριτικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''διακριτικῶς''.<br> '''διακριτικότατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''διακριτικός''.<br> '''διακριτικότερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''διακριτικός''.<br> '''διακριτικῶς (adverbe)''' : discrètement ; distinctement.<br> '''διάλεξις, -έξεως (nom commun) (f)''' : exposé.<br> '''διαλέγομαι (verbe)''' : discuter.<br> '''διάλεκτος, -έκτου (nom commun) (f)''' : discussion ; dialecte.<br> '''διαλλάττω (verbe)''' : transiger.<br> '''διάλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : dialogue.<br> '''διαμαστίγωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''διαμαστιγῶ (verbe)''' : .<br> '''διανόησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : pensée.<br> '''διανοῶ (verbe)''' : penser.<br> '''διαπραγμάτευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : négociation.<br> '''διαπραγματεύομαι (verbe)''' : négocier.<br> '''διαρρήγνυμι (verbe)''' : cambrioler.<br> '''διαρρήκτης, -ου (nom commun) (m)''' : cambrioleur.<br> '''διάρρηξις, -ήξεως (nom commun) (m)''' : cambriolage.<br> '''διάρροια, -ας (nom commun) (f)''' : diarrhée.<br> '''διάσεισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : commotion.<br> '''διασείω (verbe)''' : .<br> '''διασκέδασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : divertissement.<br> '''διάστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : dimension.<br> '''διαστέλλω (verbe)''' : Répandre, séparer. Distinguer, déterminer.<br> '''διάστημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : espace.<br> '''διαστολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Élargissement, expansion, dilatation. Petite coche ou fente.<br> (Figuré) Distinction.<br> '''διάστρεμμα, -έμματος (nom commun) (n)''' : entorse.<br> '''διαστρέφω (verbe)''' : disposer.<br> '''διατίθημι (verbe)''' : disposer.<br> '''διατριϐή, -ῆς (nom commun) (f)''' : conversation (philosophique).<br> '''διαφθείρω (verbe)''' : corrompre.<br> '''διαφθορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : corruption.<br> '''διαφθορεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''διαφθορεύς, -έως (nom commun) (m)''' : .<br> '''διαχειριστής, -οῦ (masculin) (m)''' : gestionnaire.<br> '''διαχείρισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : gestion.<br> '''διαχειριστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''διαχειριστικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''διαχειριστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''διαχειριστικός''.<br> '''διαχειριστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''διαχειριστικός''.<br> '''διαχειριστικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''διαχειριστικῶς''.<br> '''διαχειριστικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''διαχειριστικῶς''.<br> '''διδάσκαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : instituteur.<br> '''διδάσκω (verbe)''' : enseigner, instruire ; entraîner.<br> '''διαφέρω (verbe)''' : différer.<br> '''διαφορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : différence.<br> '''διαφορετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : différent.<br> '''διαφορετικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''διαφορετικός''.<br> '''διαφορετικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''διαφορετικός''.<br> '''διαφορετικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''διαφορετικῶς''.<br> '''διαφορετικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''διαφορετικῶς''.<br> '''δίδυμος, -ος, -ον (adjectif)''' : double ; jumeau.<br> '''δίδωμι (verbe)''' : donner.<br> '''διείσδυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : pénétration.<br> '''διεισδύω (verbe)''' : pénétrer.<br> '''διεύθυνσις, -ύνσεως (nom commun) (f)''' : direction.<br> '''διευθύνων, -ουσα, -ον (adjectif)''' : directeur.<br> '''διευθυντής, -οῦ (nom commun) (m)''' : directeur.<br> '''διευθύνω (verbe)''' : diriger.<br> '''διθύραμϐος, -άμϐου (nom commun) (m)''' : dithyrambe.<br> '''διήγημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : conte.<br> '''διήγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : narration.<br> '''διηγοῦμαι (verbe)''' : narrer.<br> '''διήκονος, -όνου (nom commun) (m/f)''' : Forme ionienne de ''διάκονος''.<br> '''διίσταμαι (verbe)''' : .<br> '''διίστημι (verbe)''' : .<br> '''δικάζω (verbe)''' : juger.<br> '''δικαίωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : (Droit) Jugement. Justification. Décret.<br> '''δικαιῶ (verbe)''' : rendre juste.<br> '''δικαστήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : tribunal.<br> '''δικαστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : juge.<br> '''δίκη, -ης (nom commun) (f)''' : Coutume, manière, mode. Ordre, loi, droit. Justice. Jugement. Punition, vengeance, pénalité.<br> '''δίκτυον, -ύου (nom commun) (n)''' : filet.<br> '''δίνη, -ης (nom commun) (f)''' : tourbillon.<br> '''δίλημμα, -ήμματος (nom commun) (n)''' : dilemme.<br> '''διπλοῦς, -ῆ, -οῦν ‎(adjectif)''' : double.<br> '''διοίκησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : administration.<br> '''διοικητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : administrateur.<br> '''διοικητικός, -ή, -όν ‎(adjectif)''' : administratif.<br> '''διοικῶ (verbe)''' : administrer.<br> '''διορθώνω (verbe)''' : corriger.<br> '''δισσός, -ή, -όν ‎(adjectif)''' : double.<br> '''δισσότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''δισσῶς''.<br> '''δισσότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''δισσῶς''.<br> '''δισσότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δισσός''.<br> '''δισσότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δισσός''.<br> '''δίς (adverbe)''' : deux fois.<br> '''δισσῶς (adverbe)''' : doublement.<br> '''δίφθογγος, -όγγου (nom commun) (f)''' : diphtongue.<br> '''δίφουρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : Forme laconienne de ''γέφυρα''.<br> '''δίφρος, -ου (nom commun) (m)''' : tabouret.<br> '''διχόνοια, -ας (nom commun) (f)''' : discorde.<br> '''διχορεῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : dichorée.<br> '''δίψα, -ης (nom commun) (f)''' : soif.<br> '''διψώ (verbe)''' : avoir soif.<br> '''διωγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : persécution.<br> '''διώκω (verbe)''' : persécuter.<br> '''διῶρυξ, -ώρυγος (nom commun) (f)''' : canal.<br> '''δμωή, -ῆς (nom commun) (f)''' : domestique, servante.<br> '''δμῳή, -ῆς (nom commun) (f)''' : esclave.<br> '''δμῴιος, -ίου (nom commun) (m)''' : esclave.<br> '''δμώς, -ός (nom commun) (m)''' : domestique, serviteur.<br> '''δόγμα, -τος (nom commun) (n)''' : Opinion. Décision, décret, arrêt. Doctrine.<br> '''δογματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : doctrinal.<br> '''δογματικῶς (adverbe)''' : doctrinalement.<br> '''δογματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δογματικός''.<br> '''δογματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δογματικός''.<br> '''δοθιήν, -ένος (nom commun) (m)''' : furoncle.<br> '''δόκησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Opinion ; croyance.<br> '''δοκέω (verbe)''' : Penser, supposer. Sembler.<br> '''δολερός, -ή, -όν (adjectif)''' : rusé.<br> '''δολιόω (verbe)''' : abuser.<br> '''δόλος, -ου (nom commun) (m)''' : ruse.<br> '''δόξα, -ης (nom commun) (f)''' : Opinion, vue, point de vue, conjecture, supposition. (Dans le Nouveau Testament.) Gloire, honneur ; splendeur.<br> '''δοξάζω (verbe)''' : Imaginer. Glorifier.<br> '''δοξολογία, -ας (nom commun) (f)''' : doxologie.<br> '''δοξόλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : doxologue.<br> '''δοξοσοφία, -ας (nom commun) (f)''' : doxosophie.<br> '''δοξόσοφος, -όφου (nom commun) (m)''' : doxosophe.<br> '''δουλεία, -ας (nom commun) (f)''' : servitude.<br> '''δουλεύω (verbe)''' : être esclave. Travailler à gages, faire un travail mercenaire.<br> '''δούλη, -ης (nom commun) (f)''' : esclave.<br> '''δοῦλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : esclave.<br> '''δουλόω (verbe)''' : asservir.<br> '''δούξ, -κός (nom commun) (m)''' : chef.<br> '''δόμος, -ου (nom commun) (m)''' : Maison, palais ; chambre, appartement.<br> '''δόναξ, -κος (nom commun) (m)''' : Roseau ; objet fait de roseau.<br> '''δονέω (verbe)''' : agiter.<br> '''δόνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : agitation.<br> '''δορκάς, -δος (f)''' : chevreuil.<br> '''δοράκινον, -ίνου (nom commun) (n)''' : pêche (fruit).<br> '''δόρκος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme de ''δορκάς''.<br> '''δόρκων, -ος (nom commun) (m)''' : Forme de ''δορκάς''.<br> '''δόρξ, -κος (nom commun) (m)''' : Forme de ''δορκάς''.<br> '''δόσις, -εως (nom commun) (f)''' : don ; cadeau.<br> '''δοχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : récipient.<br> '''δράκαινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : dracène.<br> '''δράκων, -οντος (nom commun) (m)''' : dragon.<br> '''δρᾶμα, -άματος (nom commun) (n)''' : action théâtrale ; pièce de théâtre.<br> '''δραπέτης, -ου (nom commun) (m)''' : fugitif.<br> '''δράσσομαι (verbe)''' : saisir.<br> '''δραχμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Poignée, contenu de la main. Drachme attique.<br> '''δράω (verbe)''' : .<br> '''δρίλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : sangsue.<br> '''δρομαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : .<br> '''δρομάς, -δος (nom commun) (m)''' : dromadaire.<br> '''δρόμος, -ου (nom commun) (m)''' : Course (de chevaux), lutte à la course, tour de promenade.<br> '''δρόσος, -ου (nom commun) (f)''' : rosée.<br> '''δρυμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bois (lieu), forêt.<br> '''δύη, -ης (nom commun) (f)''' : misère.<br> '''δύναμις, -εως (nom commun) (f)''' : force en puissance.<br> '''δύο (adjectif numéral)''' : deux.<br> '''δύσις, -εως (nom commun) (f)''' : ouest.<br> '''δυσλογία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''δυσμικός, -ή, -όν (adjectif)''' : occidental.<br> '''δυσ- (préfixe)''' : Difficulté, malheur.<br> '''δυσσέϐεια, -ίας (nom commun) (f)''' : impiété.<br> '''δυσσεϐέστατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δυσσεϐής''.<br> '''δυσσεϐέστερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δυσσεϐής''.<br> '''δυσσεϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : impie.<br> '''δυσσεϐῶς (adverbe) : impieusement.<br> '''δυστύχημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : accident.<br> '''δυστυχής, -ής, -ές (adjectif)''' : malheureux.<br> '''δυστυχία, -ας (nom commun) (f)''' : malheur.<br> '''δυστυχῶς (adverbe)''' : malheureusement.<br> '''δυστυχῶ (verbe)''' : causer un malheur.<br> '''δυτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : occidental.<br> '''δυτικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''δυτικός''.<br> '''δυτικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''δυτικός''.<br> '''δυτικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''δυτικῶς''.<br> '''δυτικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''δυτικῶς''.<br> '''δυτικῶς (adverbe)''' : occidentalement.<br> '''δύω (verbe)''' : S’enfoncer, se plonger. (Par extension) Pénétrer dans. (Par analogie) Se revêtir de.<br> '''δώδεκα (adjectif numéral)''' : douze.<br> '''δωδεκάς, -δος (nom commun) (f)''' : douzaine.<br> '''δῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : Construction. Maison, demeure. Chambre principale. Temple (demeure d’un dieu).<br> '''δωμάτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : chambre.<br> '''δωράκινον, -ίνου (nom commun) (n)''' : pêche (fruit).<br> '''δῶρον, -ώρου (nom commun) (n)''' : Don ; présent. Paume de la main ; palme.<br> '''δώτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : donneur.<br> '''δῶ (verbe)''' : Lier, attacher. (Par extension) Enfermer, emprisonner. (Par analogie) Entraver, empêcher, retenir. (Figuré) Lier, enchaîner. Manquer, avoir besoin de. (Impersonnel) Il est besoin de, il faut. (Forme moyenne) Avoir besoin. (Par suite) Demander, prier.<br> '''Δαϐίδ (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Δαυίδ''.<br> '''Δαίδαλος, -άλου (nom propre) (m)''' : Dédale.<br> '''Δάκης, -ου (nom commun) (n)''' : Dace.<br> '''Δαμασκός, -οῦ (nom propre) (f)''' : Damas.<br> '''Δαμαστής, -οῦ (nom propre) (m)''' : Damastès (Autre surnom de Polypémon).<br> '''Δαμάτηρ, -τρός (nom propre) (f)''' : Forme arcado-chypriote, béotienne, et dorienne de ''Δημήτηρ''.<br> '''Δαμιανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Damien.<br> '''Δαμία, -ας (nom propre) (f)''' : Damia.<br> '''Δάμις, - (nom propre) (m)''' : Damis.<br> '''Δάν, -ός (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ζεύς''.<br> '''Δανιήλ (nom propre) (m)''' : Daniel.<br> '''Δάνος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme macédonienne de ''Θάνατος''.<br> '''Δαυείδ (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Δαυίδ''.<br> '''Δαυίδ (nom propre) (m)''' : David.<br> '''Δεῖμος, -ίμου (nom propre) (m)''' : Déimos.<br> '''Δεινώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Dino. (une des Grées)<br> '''Δέσποινα, -ίνης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Despina|Despina]].<br> '''Δεύς, -ως (nom propre) (m)''' : Forme laconienne de ''Ζεύς''.<br> '''Δῃάνειρα, -ίρας (nom propre) (f)''' : Déjanire.<br> '''Δηϊδάμεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Déidamie.<br> '''Δηιόκης, -ου (nom propre) (m)''' : Déjocès.<br> '''Δηΐφοϐος, -όϐου (nom propre) (m)''' : Déiphobe.<br> '''Δημήτηρ, -τρος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Déméter|Déméter]].<br> '''Δημήτριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Démétrios.<br> '''Δημιουργός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Créateur.<br> '''Δημοσθένης, -ους (nom propre) (m)''' : Démosthène.<br> '''Δημώναξ, -ώνακτος (nom propre) (m)''' : Démonax.<br> '''Δίδυμοι, -ων (nom propre) (m)''' : Gémeaux.<br> '''Δίκη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Dicé|Dicé]]. (Déesse de la justice divine.)<br> '''Δίκτυον, -ύου (nom propre) (n)''' : Réticule.<br> '''Διόδωρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Diodore.<br> '''Διογένης, -ους (nom propre) (m)''' : Diogène.<br> '''Διόνυσος, -ύσου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Dionysos|Dionysos]].<br> '''Διομέδων, -οντος (nom propre) (m)''' : Diomède.<br> '''Διώνη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Dioné|Dioné]].<br> '''Δούναϐις, -άϐεως (nom propre) (m)''' : Danube.<br> '''Δύμη, -ης (nom propre) (f)''' : Dymé.<br> '''Δυσνομία, -ας (nom propre) (m)''' : Dysnomie.<br> '''Δωμάτηρ, -τρός (nom propre) (f)''' : Forme éolienne de ''Δημήτηρ''.<br> '''Δωριεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Dorien.<br> '''Δωρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : dorien.<br> '''Δωρίς, -δος (nom propre) (f)''' : Doris. (Océanide) (nom commun) Dorienne.<br> '''Δωροθέα, -ας (nom propre) (f)''' : Dorothée.<br> '''Δωρόθεος, -έου (nom propre) (m)''' : Dorothéos.<br> '''Δῶρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Doros.<br> ==Ε== '''ἐάν (conjonction)''' : si (éventuel).<br> '''ἔαρ, -ος (nom commun) (n)''' : printemps.<br> '''ἑϐδομάς, -δος (nom commun) (f)''' : semaine.<br> '''ἑϐδομήκοντα (adjectif numéral)''' : soixante-dix.<br> '''ἕϐδομος, -όμη, -ομον (adjectif numéral)''' : septième.<br> '''ἑϐραΐζω (verbe)''' : .<br> '''ἑϐραῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : israélite.<br> '''ἑϐραϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : hébraïque.<br> '''ἑϐραϊστί (adverbe)''' : en hébreu.<br> '''ἐγγόνη, -ης (nom commun) (f)''' : petite-fille.<br> '''ἐγγύησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : garantie.<br> '''ἐγγύς (adverbe)''' : proche.<br> '''ἐγγυῶμαι (verbe)''' : garantir (se rendre garant, répondre d’une chose, du maintien, de l’exécution d’une chose).<br> '''ἐγείρω (verbe)''' : réveiller.<br> '''ἐγκέφαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : cerveau.<br> '''ἔγκλησις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : accusation.<br> '''ἔγκλισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : mode (grammaire).<br> '''ἐγκόπρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : incontinence fécale.<br> '''ἐγκόσμιος, -α, -ο (adjectif)''' : .<br> '''ἔγκυος, -ος, -ον (adjectif)''' : enceinte.<br> '''ἐγκυμονῶ (verbe)''' : engrossir.<br> '''ἐγκύμων, -ων, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἐγώ (pronom personnel)''' : je.<br> '''ἔδαφος, -άφους (nom commun) (n)''' : sol.<br> '''ἐδεμικός, -ή, -όν (adjectif)''' : édénique.<br> '''ἐδεμικῶς (adverbe)''' : édéniquement.<br> '''ἐδεμικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐδεμικός''.<br> '''ἐδεμικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐδεμικός''.<br> '''ἐδεμικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐδεμικῶς''.<br> '''ἐδεμικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐδεμικῶς''.<br> '''ἔδεσμα, -έσματος (nom commun) (n)''' : nourriture.<br> '''ἕδρα, -ας (nom commun) (f)''' : Siège. Trône. Résidence, demeure. Partie du corps sur laquelle on s'assied. Action de s'asseoir. Assemblée siégeante.<br> '''ἑδραῖος, ία, -ῖον (adjectif)''' : .<br> '''ἐδώδιμος, -η, -ο (adjectif)''' : mangeable.<br> '''ἐδωδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἔδω (verbe)''' : nourrir.<br> '''ἕζομαι (verbe)''' : asseoir.<br> '''ἔζω (verbe)''' : nourrir.<br> '''ἐθίζω (verbe)''' : accoutumer.<br> '''ἐθικός, -ή, -όν (adjectif)''' : coutumier.<br> '''ἐθικῶς (adverbe)''' : coutumièrement.<br> '''ἐθικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐθικός''.<br> '''ἐθικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐθικός''.<br> '''ἐθνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : national.<br> '''ἐθνικῶς (adverbe)''' : sagement.<br> '''ἐθνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐθνικός''.<br> '''ἐθνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐθνικός''.<br> '''ἔθνος, -ους (nom commun) (n)''' : Famille, ensemble des proches. Nation. Tribu. (Religion) (Au pluriel) Gentils, les non-juifs, usage tardif dans la Bible. Troupeau.<br> '''ἔθος, -ους (nom commun) (n)''' : coutume.<br> '''ἔθω (verbe)''' : avoir coutume de ; être habituel.<br> '''-ειδής, -ής, -ές (suffixe)''' : en forme de.<br> '''-ειδῶς (suffixe)''' : .<br> '''-ειδέστατος, -άτη, -έστατον (suffixe)''' : Superlatif de ''-ειδής''.<br> '''-ειδέστερος, -έρα, -έστερον (suffixe)''' : Comparatif de ''-ειδής''.<br> '''εἰδοποίησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : information.<br> '''εἰδοποιῶ (verbe)''' : informer.<br> '''εἶδος, -ἴδους (nom commun) (f)''' : Forme du corps ; air d'une personne ou d'une chose.<br> '''εἰδύλλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Petit poème lyrique.<br> '''εἰδωλολάτρης, -ου (nom commun) (m)''' : païen.<br> '''εἰδωλολατρία, -ας (nom commun) (f)''' : paganisme.<br> '''εἴδωλον, -ώλου (nom commun) (n)''' : Simulacre, fantôme ; image, portrait.<br> '''εἴδω (verbe)''' : voir.<br> '''εἰ (adverbe, conjonction)''' : si.<br> '''εἰ μή (conjonction)''' : à moins que ; sauf si.<br> '''εἰκονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : virtuel.<br> '''εἰκός, -τος (nom commun) (n)''' : raison.<br> '''εἰκών, -όνος (nom commun) (f)''' : image, portrait.<br> '''εἴκω (verbe)''' : Être semblable ; ressembler.<br> '''εἰσαφίημι (verbe)''' : .<br> '''εἰς (adverbe ; préposition)''' : Dans. Jusqu’à ; vers.<br> '''εἷς, ἑνός (adjectif numéral)''' : un.<br> '''εἰκοσαριά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : vingtaine.<br> '''εἴκοσι(ν) (adjectif numéral)''' : vingt.<br> '''ἐείκοσι(ν) (adjectif numéral)''' : Forme homérique de ''εἴκοσι(ν)''.<br> '''ϝίκατι(ν) (adjectif numéral)''' : Forme béotienne de ''εἴκοσι(ν)''.<br> '''ϝείκατι(ν) (adjectif numéral)''' : Forme dorienne de ''εἴκοσι(ν)''.<br> '''βείκατι(ν) (adjectif numéral)''' : Forme sud-orientale de ''εἴκοσι(ν)''.<br> '''εἷλιξ, -κος (nom commun) (f)''' : Forme poétique de ''ἕλιξ''.<br> '''εἰλύω (verbe)''' : .<br> '''εἴλω (verbe)''' : tourner ; enrouler. Entasser.<br> '''εἷμα, -ἵματος (nom commun) (n)''' : Couverture ; vêtement.<br> '''εἶμι (verbe)''' : aller, se déplacer.<br> '''εἰμί (verbe)''' : être.<br> '''-εῖον, -ίου (suffixe) (n)''' : lieu caractéristique.<br> '''εἶπα (verbe)''' : Forme ionienne de ''εἶπον''.<br> '''εἴπην (verbe)''' : Forme dorienne de ''εἶπον''.<br> '''ἔειπον (verbe)''' : Forme homérique de ''εἶπον''.<br> '''εἶπον (verbe)''' : dire, parler.<br> '''εἰρωνεία, -ας (nom commun) (f)''' : dissimulation.<br> '''εἴρων, -ος (nom commun) (m/f)''' : dissimulateur.<br> '''εἰσϐάλλω (verbe)''' : envahir.<br> '''εἰσϐδάλλω (verbe)''' : .<br> '''εἰσϐολέυς, -έως (nom commun) (m)''' : envahisseur.<br> '''εἰσϐολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : invasion.<br> '''εἰσχωρῶ (verbe)''' : pénétrer.<br> '''ἕκαστος, -άστη, -αστον (adjectif)''' : Chaque, chacun.<br> '''ἑκάτερος, -έρα, -άτερον (adjectif)''' : L’un de deux, chacun des deux.<br> '''ἑκατόν (adjectif numéral)''' : cent.<br> '''ἑκατομμύριον, -ίου (nom commun) (n)''' : million.<br> '''ἑκατονταρχία, -ας (nom commun) (f)''' : centurie.<br> '''ἑκατόνταρχος, -άρχου (nom commun) (m)''' : centurion.<br> '''ἐκϐιάζω (verbe)''' : faire chanter.<br> '''ἐκϐιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : chantage.<br> '''ἐκδίδω (verbe)''' : éditer.<br> '''ἐκδίκησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : vengeance.<br> '''ἐκδικητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : vengeur.<br> '''ἐκδικητικός, -ή, -ον (adjectif)''' : vengeur.<br> '''ἐκδικῶ (verbe)''' : venger.<br> '''ἔκδοσις, -όσεως (nom commun) (f)''' : édition.<br> '''ἐκδοχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : version.<br> '''ἐκδύω (verbe)''' : Faire disparaître, ôter.<br> '''ἐκ (adverbe ; préposition ; préfixe)''' (Devient ''ἐξ'' devant un mot commençant par une voyelle, et ''ἐγ'' devant un mot commençant par ''β'', ''δ'', ''λ'' ou ''μ''.) : Hors, dehors.<br> '''ἐκεῖθεν (adverbe démonstratif)''' : de là-bas.<br> '''ἐκεῖ (adverbe démonstratif)''' : là-bas (sans mouvement).<br> '''ἐκεῖσε (adverbe démonstratif)''' : là-bas (avec mouvement).<br> '''ἐκείνῃ (adverbe démonstratif)''' : par là-bas.<br> '''ἔκζεμα, -έματος (nom commun) (n)''' : eczéma.<br> '''ἑκηϐόλος, -όλου (nom commun) (m)''' : tireur d’élite.<br> '''ἔκθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : exposition.<br> '''ἐκκαλέω (verbe)''' : sommer.<br> '''ἐκκένωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : évacuation.<br> '''ἐκκενῶ (verbe)''' : évacuer.<br> '''ἐκκεντρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : excentrique.<br> '''ἐκκίνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : départ.<br> '''ἐκκλεισία, -ας (nom commun) (f)''' : Forme thessalienne de ''ἐκκλησία''.<br> '''ἐκκλησία, -ας (nom commun) (f)''' : assemblée.<br> '''ἐκκλησίασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : congrégation.<br> '''ἐκλέγω (verbe)''' : choisir, sélectionner.<br> '''ἐκλεκτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sélectif.<br> '''ἐκλογή, -ῆς (nom commun) (f)''' : choix, élection.<br> '''ἐκμιαίνομαι (verbe)''' : éjaculer.<br> '''ἐκπομπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : émission.<br> '''ἐκπέμπω (verbe)''' : émettre.<br> '''ἔκστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : transport spirituel.<br> '''ἐκτάμνω (verbe)''' : Forme homérique et ionienne de ''ἐκτέμνω''.<br> '''ἐκτέμνω (verbe)''' : .<br> '''ἐκθέτης, -ου (nom commun) (m)''' : exposant.<br> '''ἐκθετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : exponentiel.<br> '''ἔκρηξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : explosion.<br> '''ἐκτίθημι (verbe)''' : exposer.<br> '''ἑκτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : habituel.<br> '''ἑκτικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἑκτικός''.<br> '''ἑκτικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἑκτικός''.<br> '''ἑκτικῶς (adverbe)''' : habituellement.<br> '''ἐκτιμῶ (verbe)''' : estimer.<br> '''-εκτομία, -ας (suffixe)''' : action de couper.<br> '''ἐκτός (adverbe ; préposition)''' : au-dehors ; hors de.<br> '''ἑκυρά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : belle-mère.<br> '''ἑκυρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : beau-père.<br> '''ἐκφεύγω (verbe)''' : échapper à.<br> '''ἔκφρασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : expression.<br> '''ἐκφράζω (verbe)''' : exprimer.<br> '''ἐκφοϐῶ (verbe)''' : intimider.<br> '''ἐκχύμωμα, -ώµατος (nom commun) (n)''' : Forme alternative de ''ἐκχύμωσις''.<br> '''ἐκχύμωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : bleu.<br> (tache de sang extravasé).<br> '''ἐκχῶ (verbe)''' : s’écouler.<br> '''ἐλάσσων, -ων, -ον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐλαχύς''.<br> '''ἐλάττωμα, -ώµατος (nom commun) (n)''' : vice.<br> '''ἔλαφος, -άφου (nom commun) (m/f)''' : Cerf ; biche.<br> '''ἐλαφρός, -ή, -όν (adjectif)''' : léger, leste ; agile.<br> '''ἐλαφρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐλαφρός''.<br> '''ἐλαφρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐλαφρός''.<br> '''ἐλαφρῶς (adverbe)''' : légèrement, lestement ; agilement.<br> '''ἐλαχέως (adverbe)''' : petitement, courtement ; moyennement.<br> '''ἐλάχιστος, -ίστη, -άχιστον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐλαχύς''.<br> '''ἐλαχύς, -άχεια, -ύ (adjectif)''' : petit, court ; moyen.<br> '''ἔλεγχος, -έγχους (nom commun) (n)''' : examen ; réfutation.<br> '''ἐλέγχω (verbe)''' : examiner ; réfuter.<br> '''ἐλεεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : compatissant.<br> '''ἐλέφας, -αντος (nom commun) (m)''' : Éléphant ; dent d’éléphant ; défense d’éléphant, ivoire. Objet garni d’ivoire ou ressemblant à de l’ivoire.<br> '''ἐλεημοσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : aumône.<br> '''ἐλεημονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐλεήμων''.<br> '''ἐλεημονέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐλεήμων''.<br> '''ἐλεήμονως (adverbe)''' : charitablement.<br> '''ἐλεήμων, -ων, -ον (adjectif)''' : charitable.<br> '''ἔλεος, -έου (nom commun) (f)''' : Pitié ; compassion.<br> '''ἐλευθερία, -ας (nom commun) (f)''' : liberté.<br> '''ἐλευθερίη, -ας (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἐλευθερία''.<br> '''ἐλεύθερος, -έρα, ύθερον (adjectif)''' : libre. Qui convient à un homme libre, digne d’un homme libre.<br> '''ἐλευθέρως (adverbe)''' : librement.<br> '''ἐλευθερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐλεύθερος''.<br> '''ἐλευθερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐλεύθερος''.<br> '''ἐλελεῦ (verbe)''' : pousser un cri de guerre.<br> '''ἐλελελεῦ (nom commun)''' : cri de guerre.<br> '''ἐλεῶ (verbe)''' : avoir pitié.<br> '''ἕλιξ, -κος (nom commun) (f)''' : Spirale, vrille. (Par analogie) Oreille externe.<br> '''ἑλίσσω (verbe)''' : tourner autour.<br> '''ἕλκηθρον, -ήτρου (nom commun) (n)''' : traîneau.<br> '''ἕλκω (verbe)''' : hisser.<br> '''ἐλλείπω (verbe)''' : Laisser derrière soi. Laisser de côté, négliger ; omettre. Manquer, faire défaut. (Intransitif) Rester en arrière.<br> '''ἔλλειψις, -ίψεως (nom commun) (f)''' : Manque, défaut ; insuffisance.<br> '''ἑλληνίζω (verbe)''' : parler grec.<br> '''ἑλληνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : grec.<br> '''ἑλληνικῶς (adverbe)''' : .<br> '''ἑλληνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἑλληνικός''.<br> '''ἑλληνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἑλληνικός''.<br> '''ἑλληνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : homme parlant grec.<br> '''ἑλληνιστί (adverbe)''' : en grec.<br> '''ἑλληνίστρια, -ας (nom commun) (f)''' : femme parlant grec.<br> '''ἐλλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : faon.<br> '''ἐλπίς, -δος (nom commun) (f)''' : espoir.<br> '''ἔλυτρον, -ύτρου (nom commun) (n)''' : Enveloppe, étui, fourreau. (Par extension) Tout ce qui sert d’enveloppe.<br> '''ἐλύω (verbe)''' : Entourer, rouler autour.<br> '''ἔμϐρυον, -ύου (nom commun) (n)''' : embryon.<br> '''ἔμεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐμετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : vomitif.<br> '''ἔμετος, -έτου (nom commun) (f)''' : vomissement.<br> '''ἐµμί (verbe)''' : Forme éolienne de ''εἰμί''.<br> '''ἐμῶ (verbe)''' : vomir.<br> '''ἐμμονή, -ῆς (nom commun) (f)''' : obsession.<br> '''ἐμός, -ή, -όν (adjectif possessif)''' : mon.<br> '''ἐμπειρία, -ας (nom commun) (f)''' : expérience.<br> '''ἐμπειρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : expérienciel.<br> '''ἐμπειρικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐμπειρικός''.<br> '''ἐμπειρικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐμπειρικός''.<br> '''ἐμπειρικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐμπειρικῶς''.<br> '''ἐμπειρικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐμπειρικῶς''.<br> '''ἐμπειρικῶς (adverbe)''' : expérienciellement.<br> '''ἐμπλάσσω (verbe)''' : emplâtrer.<br> '''ἔμπλαστρον, -άστρου (nom commun) (n)''' : emplâtre.<br> '''ἔμπνευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐμπορεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : boutique.<br> '''ἐμπόρευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : marchandise.<br> '''ἐμπορεύομαι (verbe)''' : commercer.<br> '''ἐμπόριον, -ίου (nom commun) (n)''' : commerce.<br> '''ἔμπορος, -όρου (nom commun) (m)''' : marchand.<br> '''ἐμπρός (verbe)''' : devant.<br> '''ἐμφαίνω (verbe)''' : Montrer ; présenter.<br> '''ἐμφανής, -ής, -ές (adjectif)''' : apparent.<br> '''ἐμφανίζω (verbe)''' : apparaître.<br> '''ἐμφάνισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : apparence.<br> '''ἔμφασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : apparence.<br> '''ἔμφραγμα, -άγματος (nom commun) (n)''' : infarctus.<br> '''ἐμφρουρῶ (verbe)''' : .<br> '''ἐμφύσημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : inflation.<br> '''ἐμφυσηματώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : inflationnaire.<br> '''ἐναλλακτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : alternatif.<br> '''ἐναλλακτικῶς (adverbe)''' : alternativement.<br> '''ἐναλλακτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐναλλακτικός''.<br> '''ἐναλλακτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐναλλακτικός''.<br> '''ἐνάρετος, -ος, -ον (adjectif)''' : vertueux.<br> '''ἔνδεια, -ας (nom commun) (f)''' : indigence.<br> '''ἐνδεής, -ής, -ής (adjectif)''' : indigent.<br> '''ἐνδόμυχος, -ος, -ον (adjectif)''' : intime.<br> '''ἔνδον (adverbe ; préposition)''' : en dedans, intérieurement, à l'intérieur ; au-dedans de, à l'intérieur de.<br> '''ἔνδος (adverbe ; préposition)''' : Forme dorienne de ''ἔνδον''.<br> '''ἐνδοτάτω (adverbe)''' : Superlatif de ''ἔνδον''.<br> '''ἐνδοτέρω (adverbe)''' : Comparatif de ''ἔνδον''.<br> '''ἔνδυμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : vêtement.<br> '''ἐνέργεια, -ίας (nom commun) (f)''' : force en action.<br> '''ἐνεργής, -ής, -ής (adjectif)''' : productif.<br> '''ἐνεργός, -ός, -όν (adjectif)''' : actif.<br> '''ἐνεργούμενος, -ένου (nom commun) (m)''' : énergumène.<br> '''ἐνεργῶ (verbe)''' : Agir, produire, accomplir, exécuter. Agir sur, influencer (particulièrement en mauvaise part en parlant du mauvais esprit). (Voie moyenne) Opérer, agir.<br> '''ἐνενήκοντα (adjectif numéral)''' : quatre-vingt-dix.<br> '''ἐνέχομαι (verbe)''' : .<br> '''ἔνθα (adverbe)''' : ici.<br> '''ἐνθάδε (adverbe)''' : ici-même.<br> '''ἐνθένδε (adverbe)''' : d’ici.<br> '''ἐννέα (adjectif numéral)''' : neuf.<br> '''ἔνεμα, -έματος (nom commun) (n)''' : lavement. (Remède liquide.)<br> '''ἔνεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : injection.<br> '''ἐνεστώς, -ῶτος (nom commun) (n)''' : présent.<br> '''ἐννῆ (adjectif numéral)''' : Forme de ''ἐννέα''.<br> '''ἐνέχομαι (verbe)''' : .<br> '''ἐνίημι (verbe)''' : injecter.<br> '''ἐν (adverbe ; préposition)''' : Dans, en, parmi.<br> '''ἐν- (préfixe)''' (Devient ''ἐγ-'' devant ''γ'', ''κ'', ''ξ'', ''χ'' ; ''ἐλ-'' devant ''λ'' ; ''ἐμ-'' devant ''β'', ''µ'', ''π'', ''φ'', ''ψ'' ; ''ἐρ-'' devant ''ρ'' dans quelques mots comme ''ἔρρινον'' ; ''ἐσ-'' devant ''σ''.) : in-.<br> '''ἐνηλικίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : majorité.<br> '''ἐνήλικος -η -ον (adjectif)''' : adulte.<br> '''ἐνῆλιξ, -ήλικος (nom commun) (m)''' : adulte.<br> '''ἔνθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : enthèse.<br> '''ἐνθουσιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : enthousiasme.<br> '''ἐνθουσιαστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : enthousiasmant.<br> '''ἐνθουσιαστικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''ἐνθουσιαστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐνθουσιαστικός''.<br> '''ἐνθουσιαστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐνθουσιαστικός''.<br> '''ἐνθουσιαστικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐνθουσιαστικῶς''.<br> '''ἐνθουσιαστικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐνθουσιαστικῶς''.<br> '''ἐνθουσιώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : enthousiaste.<br> ''', -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐνθουσιώδης''.<br> ''', -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐνθουσιώδης''.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''''.<br> ''', -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''''.<br> '''ἐνίοτε (adverbe)''' : quelquefois.<br> '''ἔννοια, -ίας (nom commun) (f)''' : concept.<br> '''ἐνοριακός, -ή, -όν (adjectif)''' : paroissial.<br> '''ἐνορία, -ας (nom commun) (f)''' : paroisse.<br> '''ἐνοχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : culpabilité.<br> '''ἕννυμι (verbe)''' : enfiler. (mettre un vêtement)<br> '''ἑνότης, -τος (nom commun) (f)''' : unité.<br> '''ἐνούρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : incontinence urinaire.<br> '''ἐνουρῶ (verbe)''' : ne pas pouvoir retenir son urine.<br> '''ἐνοχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : culpabilité.<br> '''ἐνόχλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Dérangement ; embêtement.<br> '''ἐνοχλητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Dérangeant ; embêtant.<br> '''ἐνοχλῶ (verbe)''' : Déranger ; embêter.<br> '''ἐνσκήπτω (verbe)''' : sévir.<br> '''ἔνταξις, -άξεως (f)''' : insertion.<br> '''ἐντάσσω (verbe)''' : insérer.<br> '''ἐνταῦθα (adverbe)''' : là.<br> '''ἐντίθημι (verbe)''' : introduire.<br> '''ἐντρέπω (verbe)''' : .<br> '''ἐντύπωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : impression.<br> '''ἐντυπῶ (verbe)''' : .<br> '''ἕνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : union.<br> '''ἐνώτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : boucle d'oreille.<br> '''ἔορ, -ος (nom commun) (f)''' : Fille ; cousine.<br> '''ἐρείκη, -ης (nom commun) (f)''' : bruyère.<br> '''ἑορτάζω (verbe)''' : fêter.<br> '''ἑορτή, -ῆς (nom commun) (f)''' : fête.<br> '''ἐξαδελφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : cousine.<br> '''ἐξάδελφος, -ου (nom commun) (m)''' : cousin.<br> '''ἐξαίρεσις, -έσεως (nom commun) (m)''' : extraction.<br> '''ἐξαίρω (verbe)''' : exalter.<br> '''ἐξαιρῶ (verbe)''' : retirer.<br> '''ἐξαίσιος, -ια, -ιον (adjectif)''' : .<br> '''ἑξαν (adverbe)''' : Forme dorienne de ''ἑξῆς''.<br> '''ἔξαρσις, -άρσεως (nom commun) (f)''' : exaltation.<br> '''ἐξάρτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : accessoire.<br> '''ἕξ (adjectif numéral) (m/f/n)''' : six.<br> '''ϝέξ (adjectif numéral) (m/f/n)''' : Forme dorienne de ''ἕξ''.<br> '''ἑξακόσιοι (adjectif numéral)''' : six-cents.<br> '''ἐξάντλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : épuisement.<br> '''ἐξαντλῶ (verbe)''' : épuiser.<br> '''ἐξαπάτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : supercherie.<br> '''ἐξαπατῶ (verbe)''' : .<br> '''ἐξέδρα, -ας (nom commun) (f)''' : plate-forme.<br> '''ἐξέγερσις, -έρσεως (nom commun) (f)''' : insurrection.<br> '''ἑξείης (adverbe)''' : Forme poétique de ''ἑξῆς''.<br> '''ἐξήγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Exposé. Explication.<br> '''ἐξηγητής, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἐξἡγοῦμαι (verbe)''' : Conduire, exposer.<br> '''ἑξήκοντα (adjectif numéral)''' : soixante.<br> '''ἑξῆς (adverbe)''' : .<br> '''ἐξιλέωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : expiation.<br> '''ἐξιλεῶ (verbe)''' : expier.<br> '''ἐξέλιξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : évolution.<br> '''ἐξελίσσω (verbe)''' : évoluer.<br> '''ἐξευτελίζω (verbe)''' : humilier.<br> '''ἐξέτασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : examen, recherche.<br> '''ἐξίστημι (verbe)''' : déplacer.<br> '''ἕξις, -εως (nom commun) (f)''' : habitude.<br> '''ἐξόγκωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : Proéminence ; protubérance.<br> '''ἔξοδος, -ου (nom commun) (f)''' : Issue ; sortie, départ.<br> '''ἐξομολόγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : confession.<br> '''ἐξομολογητήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : confessionnal.<br> '''ἐξομολογητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : confesseur.<br> '''ἐξομολογῶ (verbe)''' : confesser.<br> '''ἐξορία, -ας (nom commun) (f)''' : exil.<br> '''ἐξορίζω (verbe)''' : exorciser.<br> '''ἐξορκισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : exorcisme.<br> '''ἐξορκιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : exorciste.<br> '''ἐξύπνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : réveil.<br> '''ἔξυπνος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἐξυπνῶ (verbe)''' : réveiller.<br> '''ἐξωθῶ (verbe)''' : .<br> '''ἐξωκκλήσιον, -ίου (nom commun) (n)''' : chapelle.<br> '''ἐξωµίς, -δος (nom commun) (f)''' : exomide.<br> '''ἐξώστης, -ου (nom commun) (m)''' : balcon.<br> '''ἐξωτερικός, -ή, -όν (adjectif)''' : extérieur, externe.<br> '''ἐξωτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : étranger.<br> '''ἔξω (adverbe)''' : hors de.<br> '''ἐπαινῶ (verbe)''' : vanter.<br> '''ἐπαναλαμϐάνω (verbe)''' : répéter ; reprendre.<br> '''ἐπαλήθευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : vérification.<br> '''επαληθευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : vérificatif.<br> '''ἐπαληθευτικῶς (adverbe)''' : vérificativement.<br> '''ἐπαληθευτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''επαληθευτικός''.<br> '''ἐπαληθευτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''επαληθευτικός''.<br> '''ἐπαληθευτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''επαληθευτικῶς''.<br> '''ἐπαληθευτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''επαληθευτικῶς''.<br> '''ἐπαληθεύω (verbe)''' : vérifier.<br> '''ἐπαναληπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : répétitif.<br> '''ἐπαναληπτικῶς (adverbe)''' : répétitivement.<br> '''ἐπαναληπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπαναληπτικός''.<br> '''ἐπαναληπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπαναληπτικός''.<br> '''ἐπαναληπτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπαναληπτικῶς''.<br> '''ἐπαναληπτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπαναληπτικῶς''.<br> '''ἐπανάληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : répétition.<br> '''ἐπανάστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : révolution.<br> '''ἐπανεκκίνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : redémarrage.<br> '''ἐπάνω (adverbe)''' : .<br> '''ἐπαρχία, -ας (nom commun) (f)''' : province.<br> '''ἔπαρχος, -άρχου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ἐπάρχω (verbe)''' : .<br> '''ἐπαφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : contact.<br> '''ἐπαφίημι (verbe)''' : contacter.<br> '''ἐπεξῆς (adverbe)''' : Forme ionienne de ''ἐφεξῆς''.<br> '''ἐπένδυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐπενδύω (verbe)''' : revêtir par-dessus.<br> '''ἐπένθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' (Grammaire) Insertion d’une lettre à l’intérieur d’un mot.<br> '''ἐπεντίθημι (verbe)''' : Insérer une lettre à l’intérieur d’un mot.<br> '''ἐπερώτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : interpellation.<br> '''ἑπτά (adjectif numéral)''' : sept.<br> '''ἐπεισοδιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : épisodique.<br> '''ἐπεισόδιον, -ου (nom commun) (n)''' : épisode.<br> '''ἐπιϐαίνω (verbe)''' : Monter. (Marine) Embarquer, monter dans un bateau. (Militaire) Attaquer, avancer sur l’ennemi. Monter à cheval, aller à cheval.<br> '''ἐπιϐδάλλω (verbe)''' : .<br> '''ἐπιϐήτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : étalon.<br> '''ἐπιϐλαϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''ἐπίϐλημα, -ήματος (nom commun) (m)''' : châle.<br> '''ἐπίγραθμα, -άθματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''ἐπίγραμμα''.<br> '''ἐπίγραμμα, -άμματος (nom commun) (n)''' : inscription.<br> '''ἐπίδειξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : exhibition.<br> '''ἐπιδεκτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἐπιδέχομαι (verbe)''' : .<br> '''ἐπιείκεια, -ίας (nom commun) (f)''' : indulgence.<br> '''ἐπιεικής, -ής, -ές (adjectif)''' : indulgent.<br> '''ἐπί (adverbe)''' (Devient ''ἐπ<nowiki>'</nowiki>'' devant une voyelle avec esprit doux et ''ἐφ<nowiki>'</nowiki>'' devant une voyelle avec esprit rude.) : sur.<br> '''ἐπιθαλάμιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἐπιθιγγάνω (verbe)''' : .<br> '''ἐπιτιθέναι (verbe)''' : .<br> '''ἐπίθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : attaque ; assaut.<br> '''ἐπίθετον, -έτου (nom commun) (n)''' : adjectif.<br> '''ἐπίθετος, -, - (adjectif)''' : adjectival.<br> '''ἐπίθημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἐπιθυμέω (verbe)''' : désirer.<br> '''ἐπιθυμία, -ας (nom commun) (f)''' : Désir, souhait. Passion.<br> '''ἐπίθυμος, -, - (adjectif)''' : Désireux ; passionné.<br> '''ἐπικαλοῦμαι (verbe)''' : invoquer.<br> '''ἐπικαλύπτω (verbe)''' : recouvrir.<br> '''ἐπικάλυψις, -ύψεως (nom commun) (f)''' : recouvrement.<br> '''ἐπικός, -ή, -όν (adjectif)''' : relatif aux vers.<br> '''ἐπικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπικῶς''.<br> '''ἐπικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπικῶς''.<br> '''ἐπικύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : ratification.<br> '''ἐπικυρῶ (verbe)''' : ratifier.<br> '''ἐπικῶς (adverbe)''' : épiquement.<br> '''ἐπικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπικός''.<br> '''ἐπικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπικός''.<br> '''ἐπιλαμϐάνω (verbe)''' : invoquer.<br> '''ἐπίληπτος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἐπιληψία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐπιλογή, -ῆς (nom commun) (f)''' : sélection.<br> '''ἐπίλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : postface.<br> '''ἐπίπληξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : réprimande.<br> '''ἐπιπλήττω (verbe)''' : réprimander.<br> '''ἐπιτίθημι (verbe)''' : attaquer.<br> '''ἐπιείκεια, -ίας (nom commun) (f)''' : indulgence.<br> '''ἐπιεικής, -ής -ές (adjectif)''' : indulgent.<br> '''ἐπιμέλεια, -ίας (nom commun) (f)''' : sollicitude.<br> '''ἐπιμελής, -ής -ές (adjectif)''' : soigneux.<br> '''ἐπιμέλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : soin.<br> '''ἐπιμελότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπιμελῶς''.<br> '''ἐπιμελότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπιμελῶς''.<br> '''επιμελοῦμαι (verbe)''' : prendre soin de, veiller à ; se préoccuper de.<br> '''ἐπιμελῶς (adverbe)''' : soigneusement.<br> '''ἐπιούσιος, -α, -ον (adjectif)''' : supersubstantiel.<br> '''ἔπιπλον, -ίπλου (nom commun) (n)''' : fourniture.<br> '''ἐπίρρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : adverbe.<br> '''ἐπιρρίπτω (verbe)''' : .<br> '''ἐπιρρωνύω (verbe)''' : corroborer.<br> '''ἐπίρρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : corroboration.<br> '''ἐπίσημος, -α, -ον''' : Marqué, noté. Notable, remarquable.<br> '''ἐπισκέπτης, -ου (nom commun) (m)''' : visiteur.<br> '''ἐπισκέπτομαι (verbe)''' : visiter.<br> '''ἐπίσκεψις, -έψεως (nom commun) (f)''' : visite (action de visiter).<br> '''ἐπιστάζω (verbe)''' : saigner du nez.<br> '''ἐπίσταμαι (verbe)''' : Savoir ; connaitre.<br> '''ἐπίσταξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : saignement nasal.<br> '''ἐπιστέλλω (verbe)''' : envoyer.<br> '''ἐπιστήμη, -ης (nom commun) (f)''' : Science ; savoir.<br> '''ἐπιστημονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπιστήμων''.<br> '''ἐπιστημονέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπιστήμων''.<br> '''ἐπιστήμονως (adverbe)''' : savamment.<br> '''ἐπιστήμων, -ων, -ον (adjectif)''' : Savant ; instruit.<br> '''ἐπιστολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Ordre ou avis émis par un message verbal ou écrit. Message écrit, lettre.<br> '''ἐπιστολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : épistolaire.<br> '''ἐπιστολικῶς (adverbe)''' : épistolairement.<br> '''ἐπιστολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπιστολικός''.<br> '''ἐπιστολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπιστολικός''.<br> '''ἐπιστολικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπιστολικῶς''.<br> '''ἐπιστολικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπιστολικῶς''.<br> '''ἐπιστροφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : retour.<br> '''ἐπιτακτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : impératif.<br> '''ἐπιτακτικῶς (adverbe)''' : impérativement.<br> '''ἐπιτακτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπιτακτικός''.<br> '''ἐπιτακτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπιτακτικός''.<br> '''ἐπιτακτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπιτακτικῶς''.<br> '''ἐπιτακτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπιτακτικῶς''.<br> '''ἐπιτέμνω (verbe)''' : .<br> '''ἐπιτήδειος, -α, -ον (adjectif)''' : commode ; pratique.<br> '''ἐπιτηδειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐπιτήδειος''.<br> '''ἐπιτηδειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐπιτήδειος''.<br> '''ἐπιτηδειότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐπιτηδείως''.<br> '''ἐπιτηδειότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐπιτηδείως''.<br> '''ἐπιτηδείως (adverbe)''' : commodément.<br> '''ἐπιτομή, -ῆς (nom commun) (f)''' : compendium.<br> '''ἐπιτόνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἐπιτρέπω (verbe)''' : autoriser, permettre.<br> '''ἐπιφέρω (verbe)''' : .<br> '''ἐπιφώνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : interjection.<br> '''ἐπιφώνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐπιφωνῶ (verbe)''' : .<br> '''ἐπιχαιρεκακία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἐπιχαιρέκακος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ἐπιχαίρω (verbe)''' : réjouir.<br> '''ἐπιχείρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : argument.<br> '''ἐπιχειρῶ (verbe)''' : cicatriser.<br> '''ἕπομαι (verbe)''' : argumenter.<br> '''ἔπος, -ους (nom commun) (n)''' : Parole ; vers.<br> '''ἐποποιία, -ας (nom commun) (f)''' : épopée.<br> '''ἐπουλῶ (verbe)''' : cicatriser.<br> '''ἐπύλλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἐπῳδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : incantation.<br> '''ἐπώδυνος, -ος, -ον (adjectif)''' : douloureux. Causé par la douleur.<br> '''ἑπωµίς, -δος (nom commun) (f)''' : épaulette.<br> '''ἐπωνύμιον, -ίου (nom commun) (n)''' : nom de famille.<br> '''ἐπωφελής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''ἔραμαι (verbe)''' : aimer d'amour, désirer.<br> '''ἔρανος, -άνου (nom commun) (m)''' : quête.<br> '''ἐραστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : amant.<br> '''ἑραστός, -ή, -όν (adjectif)''' : aimable, amoureux.<br> '''ἐράστρια, -ας (nom commun) (f)''' : amante.<br> '''ἐραστριάω (verbe)''' : être amoureux.<br> '''ἐρέϐινθος, -ίνθου (nom commun) (m)''' : pois chiche.<br> '''ἔρεϐος, -έϐους (nom commun) (n)''' : obscurité.<br> '''ἐρρωσθαι (verbe)''' : se bien porter.<br> '''ἐργάζομαι (verbe)''' : travailler.<br> '''ἐργαλεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : outil.<br> '''ἐργαστήριακός, -ή -όν (adjectif)''' : laborantin.<br> '''ἐργαστήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : atelier, laboratoire.<br> '''ἐργαστήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : travailleur.<br> '''ἐργάτης, -ου (nom commun) (m)''' : ouvrier, travailleur.<br> '''ἔργον, -ου (nom commun) (n)''' : travail.<br> '''ἐργώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : laborieux.<br> '''ϝέργον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''ἔργον''.<br> '''ϝάργον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme éléenne de ''ἔργον''.<br> '''ἐρέσσω (verbe)''' : ramer.<br> '''ἐρετμόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : rame.<br> '''ἐρεύγομαι (verbe)''' : roter.<br> '''ἔρευνα, -ας (nom commun) (f)''' : enquête, recherche.<br> '''ἐρευνητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : enquêteur, chercheur.<br> '''ἐρευνῶ (verbe)''' : enquêter, rechercher.<br> '''ἐρέφω (verbe)''' : toiturer, couronner.<br> '''ἐρημίτης, -ου (nom commun) (m)''' : ermite.<br> '''ἔρημος, -ήμου (nom commun) (f)''' : désert.<br> '''ἑρμηνεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Interprète, traducteur ; messager des dieux.<br> '''ἑρμηνευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἑρμηνεύω (verbe)''' : Exprimer sa pensée par la parole. (Par suite) Faire connaître, indiquer, exposer (quelque chose). Interpréter, traduire.<br> '''ἔρομαι (verbe)''' : Demander, enquêter ; s’enquérir de.<br> '''ἑρπετόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : Reptile ; serpent.<br> '''ἕρπυλλος, -ύλλου (nom commun) (m)''' : serpolet.<br> '''ἑρπυσμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : fluage.<br> '''ἐρῥωσθαι (verbe)''' : se bien porter.<br> '''ἔρσην, -ενος (nom commun) (m)''' : Forme crétoise et éolienne de ''ἄρσην''.<br> '''ἐρεύθω (verbe)''' : rougir.<br> '''ἔρχομαι (verbe)''' : Venir, aller. S'en aller.<br> '''ἐρύθημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : érythème.<br> '''ἐρυθρός, -ά, -όν (adjectif)''' : rouge.<br> '''ἐρυσίπελας, -έλατος (nom commun) (n)''' : inflammation cutanée.<br> '''ἐρωή, -ῆς (nom commun) (f)''' : précipitation.<br> '''ἐρωδιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : héron.<br> '''ἐρωμένη, -ης (nom commun) (f)''' : femme aimé.<br> '''ἐρώμενος, -ένου (nom commun) (m)''' : homme aimé.<br> '''ἔρως, -τος (nom commun) (n)''' : amour « naturel » ; désir sexuel, plaisir corporel.<br> '''ἐρώτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : question.<br> '''ἐρωτηματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : interrogatif.<br> '''ἐρωτηματικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐρωτηματικῶς''.<br> '''ἐρωτηματικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐρωτηματικῶς''.<br> '''ἐρωτηματικῶς (adverbe)''' : érotiquement.<br> '''ἐρωτηματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐρωτηματικός''.<br> '''ἐρωτηματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐρωτηματικός''.<br> '''ἐρώτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : interrogation.<br> '''ἐρωτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : relatif à l'amour « naturel ».<br> '''ἐρωτικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἐρωτικῶς''.<br> '''ἐρωτικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἐρωτικῶς''.<br> '''ἐρωτικῶς (adverbe)''' : érotiquement.<br> '''ἐρωτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐρωτικός''.<br> '''ἐρωτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐρωτικός''.<br> '''ἐρωτῶ (verbe)''' : interroger.<br> '''ἐρῶ (verbe)''' : aimer d'amour, désirer. Verser hors de ; vomir.<br> '''ἐσσαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : essénien.<br> '''ϝεσή, -ῆς (nom commun) (f)''' : toilettes.<br> '''ἐσθής, -ήτος (nom commun) (f)''' : vêtement.<br> '''ἐσθίω (verbe)''' : manger.<br> '''ἐσθλός, -ή, -όν (adjectif)''' : Excellent ; (poétique) bon.<br> '''ἐσθλῶς (adverbe)''' : excellemment.<br> '''ἐσθλώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐσθλός''.<br> '''ἐσθλώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἐσθλός''.<br> '''ἐσλός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἐσθλός''.<br> '''ἑσπέρα, -ας (nom commun) (f)''' : Soir ; ouest.<br> '''ϝεσπέρα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme ancienne de ''ἑσπέρα''.<br> '''ἕσπερος, -ος, -ον (adjectif)''' : Relatif au soir ; occidental.<br> '''ἑστίασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : restauration.<br> '''ἑστιατόριον, -ίου (nom commun) (n)''' : restaurant.<br> '''ἑστιάτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : restaurateur.<br> '''ἑστιάω (verbe)''' recevoir chez soi.<br> '''ἐσχάρα, -ας (nom commun) (f)''' : Foyer ; autel domestique et sanctuaire pour les suppliants. Autel pour les sacrifices. Brasier. Réchaud.<br> '''ἐσχάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : cale (dispositif maritime).<br> '''ἔσχατος, -άτη, -ον (adjectif)''' : dernier.<br> '''ἐσωτερικός, -ή, -όν (adjectif)''' : intérieur, interne.<br> '''ἔσω (adverbe)''' : .<br> '''ἐσωτάτω (adverbe)''' : Superlatif de ''ἔσω''.<br> '''ἐσωτέρω (adverbe)''' : Comparatif de ''ἔσω''.<br> '''ἑταῖρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : compagne.<br> '''ἑταιρείη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἑταιρεία''.<br> '''ἑταιρεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : compagnon.<br> '''ἑταῖρη, -ίρης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ἑταῖρα''.<br> '''ἑταίρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : compagnie.<br> '''ἑταῖρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : compagnon.<br> '''ἐτεός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ἐτεῶς (adverbe)''' : .<br> '''ἐτεώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἐτεός''.<br> '''ἐτεώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de''ἐτεός''.<br> '''ἔτης, -ου (nom commun) (m)''' : cousin ; voisin.<br> '''ἔτος, -ους (nom commun) (n)''' : année.<br> '''ϝέτος, -ους (nom commun) (n)''' : Forme ancienne de ''ἔτος''.<br> '''ἔτυμος, -η, -ον (adjectif)''' : Vrai ; réel, véritable.<br> '''εὐάζω (verbe)''' : .<br> '''εὐαί (interjection)''' : .<br> '''εὐαγγελίζω (verbe)''' : annoncer une bonne nouvelle.<br> '''εὐαγγελισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : annonciation.<br> '''εὖγμα, -ὔγματος (nom commun) (n)''' : vœu.<br> '''εὐδαιμονία, -ας (nom commun) (f)''' : bonheur.<br> '''εὐδαίμων, -ων, -ον (adjectif)''' : heureux.<br> '''εὐδαιμόνως (adverbe)''' : heureusement.<br> '''εὐδαιμονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐδαίμων''.<br> '''εὐδαιμονέστερος, -έρα, -έρερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐδαίμων''.<br> '''εὕδω (verbe)''' : dormir.<br> '''εὐγενής, -ής, -ές (adjectif)''' : noble.<br> '''εὐεργεσία, -ας (nom commun) (f)''' : bénéfice.<br> '''εὐεργέτης, -ου (nom commun) (n)''' : bienfaiteur.<br> '''εὐεργέτις, -δος (nom commun) (f)''' : bienfaitrice.<br> '''εὐεργετῶ (bénéfice)''' : bénéficier.<br> '''εὐ- (préfixe)''' : bon, bien.<br> '''εὐθέως (adverbe)''' : Directement ; immédiatement.<br> '''εὔθυνα, -ύνης (nom commun) (f)''' : responsabilité.<br> '''εὐθυνότης, -ητος (nom commun) (f)''' : responsabilité.<br> '''εὐθύνω (verbe)''' : être responsable.<br> '''εὐθύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Direct ; immédiat.<br> '''εὐθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐθύς''.<br> '''εὐθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐθύς''.<br> '''εὐλάϐεια, -ας (nom commun) (f)''' : piété.<br> '''εὐλαϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : pieux.<br> '''εὐλαϐικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''εὐλαϐικῶς (adverbe)''' : avec piété.<br> '''εὐλαϐῶς (adverbe)''' : pieusement.<br> '''εὐλαλος, -ος, -ον (adjectif)''' : qui parle bien.<br> '''εὐλογιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : variole.<br> '''εὐλογία, -ας (nom commun) (f)''' : louange.<br> '''εὐμετάϐλητος, -η, -ον (adjectif)''' : .<br> '''εὐμορφία, -ας (nom commun) (f)''' : beauté.<br> '''εὔμορφος, -ος, -ον (adjectif)''' : beau.<br> '''εὔνοια, -ίας (nom commun) (f)''' : faveur.<br> '''εὐνοϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : favorable.<br> '''εὐνοϊκῶς (adverbe)''' : favorablement.<br> '''εὐνοϊκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐνοϊκός''.<br> '''εὐνοϊκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐνοϊκός''.<br> '''εὐνοϊκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''εὐνοϊκῶς''.<br> '''εὐνοϊκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''εὐνοϊκῶς''.<br> '''εὔνους, -ους, -ουν (adjectif)''' : .<br> '''εὐπατρίδης, -ου (nom commun) (m)''' : gentilhomme.<br> '''εὐοπλέω (verbe)''' : être bien armé.<br> '''εὐρετήριον, -ήριου (nom commun) (n)''' : index (liste).<br> '''εὐρέως (adverbe)''' : largement.<br> '''εὐρύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Large. (Par extension) Vaste, spacieux.<br> '''εὐρύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐρύς''.<br> '''εὐρύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐρύς''.<br> '''εὔρωστος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''εὐρωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὔρωστος''.<br> '''εὐρωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)'''' : Comparatif de ''εὔρωστος''.<br> '''εὐρωστότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''εὐρώστως''.<br> '''εὐρωστότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''εὐρώστως''.<br> '''εὐρώστως (adverbe)''' : .<br> '''εὐσέϐεια, -ίας (nom commun) (f)''' : piété.<br> '''εὐσεϐέστατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐσεϐής''.<br> '''εὐσεϐέστερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐσεϐής''.<br> '''εὐσεϐής, -ής, -ές (adjectif)''' : pieux.<br> '''εὐσεϐῶς (adverbe)''' : pieusement.<br> '''εὐσυνείδητος, -ος, -ον (adjectif)''' : consciencieux.<br> '''ἐύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : bon, brave.<br> '''εὐτελέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐτελής''.<br> '''εὐτελέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐτελής''.<br> '''εὐτελής, -ής, -ές (adjectif)''' : Bon marché. De vil prix, de peu de valeur. Avare.<br> '''εὐτελίζω (verbe)''' : mépriser.<br> '''εὐτελῶς (adverbe)''' : .<br> '''εὐτυχία, -ας (nom commun) (f)''' : bonheur.<br> '''εὖ (adverbe)''' : Bien (idée d’origine) Noblement. Bien, régulièrement ; justement. Bien, avec bienveillance. Heureusement.<br> '''εὐτυχέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐτυχής''.<br> '''εὐτυχέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐτυχής''.<br> '''εὐτυχής, -ής, -ές (adjectif)''' : heureux.<br> '''εὐτυχῶς (adverbe)''' : heureusement.<br> '''εὔφλεκτος, -ος, -ον (adjectif)''' : inflammable.<br> '''εὐφραδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐφραδής''.<br> '''εὐφραδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐφραδής''.<br> '''εὐφραδής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''εὔφρων, -ων, -ον (adjectif)''' : .<br> '''εὐφυέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''εὐφυής''.<br> '''εὐφυέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''εὐφυής''.<br> '''εὐφυής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''εὐφυῶς (adverbe)''' : .<br> '''εὐφωνία, -ας (nom commun) (f)''' : bonne sonorité.<br> '''εὐχαριστία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''εὐχάριστος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''εὐχαριστῶ (verbe)''' : remercier.<br> '''εὐχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : vœu.<br> '''εὔχομαι (verbe)''' : formuler un vœu.<br> '''εὖχος, -ὔχους (nom commun) (n)''' : Prière, vœu.<br> '''εὐχωλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Prière, vœu.<br> '''-εύς, -έως (suffixe) (m)''' : .<br> '''-εύω (suffixe)''' : .<br> '''ἐφαμέριος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''ἐφημέριος''.<br> '''ἐφαμερεύω (verbe)''' : Forme dorienne de ''ἐφημερεύω''.<br> '''ἐφαρμόζω (verbe)''' : appliquer.<br> '''ἐφεξείης (adverbe)''' : Forme poétique de ''ἐφεξῆς''.<br> '''ἐφεξῆς (adverbe)''' : dorénavant, désormais.<br> '''ἐφήϐαιον, -ίου (nom commun) (m)''' : pubis.<br> '''ἐφηϐεία, -ας (nom commun) (f)''' : Service militaire rassemblant les jeunes Athéniens âgés de 18 à 20 ans.<br> '''ἐφηϐικός, -ή, -όν (adjectif)''' : adolescent.<br> '''ἔφηϐος, -ήϐου (nom commun) (m)''' : Jeune garçon ayant quitté l’autorité des femmes.<br> '''ἐφημέριος, -ίου (nom commun) (m)''' : curé.<br> '''ἐφημερεύω (verbe)''' : .<br> '''ἐφιάλτης, -ου (nom commun) (m)''' : cauchemar.<br> '''ἔχθος, -ους (nom commun) (n)''' : Haine ; hostilité.<br> '''ἐχθρά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : ennemie.<br> '''ἐχθρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Détesté de ; ennemi de.<br> '''ἐχθρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : ennemi.<br> '''ἐχθρότης, -τος (nom commun) (f)''' : inimitié.<br> '''ἔχθω (verbe)''' : Haïr ; être hostile.<br> '''ἔχιδνα, -ης (nom commun) (f)''' : vipère.<br> '''ἐχῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : hérisson.<br> '''ἔχις, -εως (nom commun) (m)''' : vipère.<br> '''ἔχω (verbe)''' : avoir.<br> '''ἕψημα, -ήματος (nom commun) (f)''' : cuisson.<br> '''ἕψησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : ébulition.<br> '''ἒ ψιλόν (nom commun) (n)''' : epsilon.<br> '''ἕψω (verbe)''' : Bouillir, cuire. Fondre, en parlant des métaux, raffiner, purifier. (Figuré) Être chaud pour ; chérir.<br> '''ἕως (conjonction)''' : jusqu'à ce que ; tant que.<br> '''Ἑϐραία, -ας (nom commun) (f)''' : Israélite.<br> '''Ἑϐραῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Israélite.<br> '''Ἑϐραΐς, -δος (nom commun) (f)''' : Israélite.<br> '''Ἐδέμ (nom propre) (m)''' : Éden.<br> '''Εἰλείθυια, -ίας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Ilithyie|Ilithyie]] (déesse de l'enfantement).<br> '''Εἰρηναῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Irénée.<br> '''Εἰρήνη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Eiréné|Eiréné]].<br> '''Ἑκάϐη, -ης (nom propre) (f)''' : Hécube.<br> '''Ἑκάτη, -ης (nom propre) (f)''' : Hécate.<br> '''Ἑκατόγχειρες, -ων (nom propre) (m)''' : Hécatonchires.<br> '''Ἕκτωρ, -ορος (nom propre) (m)''' : Hector.<br> '''Ἐλεάζαρος, -άρου (nom propre) (m)''' : Éléazar.<br> '''Ἐλαμείτης, -ου (nom commun) (m)''' : Élamite.<br> '''Ἐλεύθυια, -ίας (nom propre) (f)''' : Forme ancienne de ''Εἰλείθυια''.<br> '''Ἑλένη, -ης (nom propre) (f)''' : Hélène.<br> '''Ἕλενος, -ένου (nom propre) (m)''' : Hélénos.<br> '''Ἐλισάϐετ (nom propre) (f)''' : Élisabeth.<br> '''Ἑλλάς, -δος (nom propre) (f)''' : Grèce.<br> '''Ἕλλη, -ης (nom propre) (f)''' : Hellé.<br> '''Ἕλλην, -ος (nom propre) (m)''' : Hellen.<br> '''Ἕλλην, -ος (nom commun) (m)''' : Grec.<br> '''Ἑλληνίς, -δος (nom commun) (f)''' : Grecque.<br> '''Ἑλλήσποντος, -όντου (nom commun) (m)''' : Helléspont.<br> '''Ἐμπεδοκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Empédocle.<br> '''Ἐνάρετη, -ης (nom propre) (f)''' : Énarété.<br> '''Ἐνδυμίων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Endymion.<br> '''Ἐνετός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Vénète.<br> '''Ἐνυώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Ényo|Ényo]].<br> '''Ἐπαμεινώνδας, -ου (nom commun) (m)''' : Épaminondas.<br> '''Ἐπίκτητος, -ήτου (nom propre) (m)''' : Épictète.<br> '''Ἐπιμηθεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Épiméthée.<br> '''Ἐπιφί (nom propre) (m)''' : Epiphi.<br> '''Ἐρατοσθένης, -ους (nom propre) (m)''' : Ératosthène. (Savant grec né en -276 et mort en -194.)<br> '''Ἐρατώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Érato.<br> '''Ἔρεϐος, -έϐους (nom propre) (n)''' : [[wikt:Érèbe|Érèbe]].<br> '''Ἐρεχθεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Érechtée.<br> '''Ἐρινύς, -ος (nom propre) (f)''' : Érynie.<br> '''Ἔρις, -εως (nom propre) (f)''' : [[wikt:Éris|Éris]].<br> '''Ἐριφύλη, -ης (nom propre) (f)''' : Ériphyle.<br> '''Ἑρμᾶς, -οῦ (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''Ἑρμῆς''.<br> '''Ἑρμαφρόδιτος, -ίτου (nom propre) (m)''' : Hermaphrodite.<br> '''Ἑρμῆς, -οῦ (nom propre) (m)''' : [[wikt:Hermès|Hermès]].<br> '''Ἑρμιονεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Hermionée.<br> '''Ἑρμιόνη, -ης (nom propre) (f)''' : Hermione.<br> '''Ἑρμιονίς, -δος (nom propre) (f)''' : Hermionide.<br> '''Ἑρμιών, -ῶνος (nom propre) (m)''' : Hermion.<br> '''Ἑρμογένης, -ους (nom propre) (m)''' : Hermogénès.<br> '''Ἐρυσίχθων, -ονος (nom propre) (m)''' : Érysichthon.<br> '''Ἔρως, -τος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Éros|Éros]].<br> '''Ἑσπερία, -ας (nom propre) (f)''' : Hespérie.<br> '''Ἑσπερίδες, -ων (nom propre) (f)''' : Hespérides.<br> '''Ἑσπερίς, -δος (nom propre) (f)''' : Hespéris.<br> '''Ἕσπερος, -έρου (nom propre) (m)''' : Hespéros.<br> '''Εὔα, -ας (nom propre) (f)''' : Ève.<br> '''Εὐάγριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Évagre.<br> '''Εὐγενία, -ας (nom propre) (f)''' : Eugénie.<br> '''Εὐγένιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Eugène.<br> '''Εὔδημος, -ήµου (nom propre) (m)''' : Eudème.<br> '''Εὔιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Euïos.<br> '''Εὐλαλία, -ας (nom propre) (f)''' : Eulalie.<br> '''Εὐλάλιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Eulalios.<br> '''Εὔμαιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Eumée. (Porcher de Laërte et d’Ulysse.)<br> '''Εὐήμερος, -έρου (nom propre) (m)''' : Évhémère.<br> '''Εὔμηλος, -ήλου (nom propre) (m)''' : Eumélos.<br> '''Εὔνηος, -ήου (nom propre) (m)''' : Eunée.<br> '''Εὐνομία, -ας (nom propre) (f)''' : Eunomie.<br> '''Εὐήρης, -ου (nom propre) (m)''' : Évérès.<br> '''Εὐριπίδης, -ου (nom propre) (m)''' : Euripide.<br> '''Εὔρος, -ου (nom propre) (m)''' : Euros. (dieu du vent d'est)<br> '''Εὐρυάλη, -ης (nom propre) (f)''' : Euryale.<br> '''Εὐρυδίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Eurydice.<br> '''Εὐρύθεμις, -έμιδας (nom propre) (f)''' : Eurythémis.<br> '''Εὐρύκλεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Euryclée.<br> '''Εὐρύλοχος, -όχου (nom propre) (m)''' : Euryloque.<br> '''Εὐρυσθεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Eurysthée (fils de Sthénélos et Nicipée).<br> '''Εὐρωπαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Européen.<br> '''Εὐρώπη, -ης (nom propre) (f)''' : Europe.<br> '''Εὐσέϐεια, -ας (nom propre) (f)''' : Eusébie.<br> '''Εὐσέϐιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Eusèbe.<br> '''Εὐστάθιος, -ίου (prénom) (m)''' : Eustache.<br> '''Εὔσταχυς, -άχυος (prénom) (m)''' : Eustache.<br> '''Εὐτέρπη, -ης (nom propre) (f)''' : Euterpe.<br> '''Εὐτύχιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Eutychius.<br> '''Εὐφημία, -ας (nom propre) (f)''' : Euphémie.<br> '''Εὔφημος, -ήμου (nom propre) (m)''' : Euphémos.<br> '''Εὐφράτης, -ου (nom propre) (m)''' : Euphrate (fleuve de Turquie et d’Irak).<br> '''Εὐφροσύνη, -ης (nom propre) (f)''' : Euphrosyne.<br> '''Εὔφρων, -ονος (nom propre) (m)''' : Euphron.<br> '''Ἔφεσος, -έσου (nom propre) (f)''' : Éphèse.<br> '''Ἐφιάλτης, -ου (nom propre) (m)''' : Éphialtès.<br> '''Ἕως, -ω (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἠώς''.<br> '''Ἑωσφόρος, -ου (nom propre) (m)''' : Lucifer.<br> ==Ζ== '''ζῆλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : Jalousie ; zèle.<br> '''ζηλοτυπία, -ας (nom commun) (m)''' : jalousie.<br> '''ζηλότυπος, -ος, -ον (adjectif)''' : jaloux.<br> '''ζηλωτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : zélote.<br> '''ζηλῶ (verbe)''' : aimer ardemment.<br> '''ζῆτα (nom commun) (n)''' : zêta.<br> '''ζήτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : recherche.<br> '''ζητητικός, -ός, -όν (adjectif)''' : aimant chercher ; rechercher.<br> '''ζητῶ (verbe)''' : demander ; chercher.<br> '''ζιγγίϐερις, -έρεως (nom commun) (f)''' : gingembre.<br> '''ζιζάνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : ivraie.<br> '''ζιζανοσπορεύς, -έως (nom commun) (m)''' : .<br> '''ζιζανιοσπόρος, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ζιζανώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''ζίζυφον, -ύϕου (nom commun) (n)''' : jujubier.<br> '''ζόα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ζωή''.<br> '''ζόη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ζωή''.<br> '''ζοΐα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''ζωή''.<br> '''ζόρξ, -κος (nom commun) (m)''' : Forme de ''δορκάς''.<br> '''ζυγαριά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : balance.<br> '''ζυγόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : joug.<br> '''ζῦθος, -ύθου (nom commun) (m)''' : bière.<br> '''ζωά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Autre forme dorienne de ''ζωή''.<br> '''ζωή, -ῆς (nom commun) (f)''' : vie.<br> '''ζῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : caleçon.<br> '''ζώμευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : soupe.<br> '''ζωμεύω (verbe)''' : bouillir en soupe.<br> '''ζωμήρυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : louche à soupe.<br> '''ζωμίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : sauce.<br> '''ζωμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bouillon, soupe.<br> '''ζωός, -ή, -όν (adjectif)''' : vivant.<br> '''ζῷον, -ῴου (nom commun) (n)''' : animal.<br> '''ζωοπανήγυρις, -ύρεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ζῶ (verbe)''' : vivre.<br> '''Ζαϐουλών (nom propre) (m)''' : Zabulon.<br> '''Ζαγρεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Zagreus.<br> '''Ζακχαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Zachée.<br> '''Ζάν, -ός (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''Ζεύς''.<br> '''Ζάς, -νος (nom propre) (m)''' : Autre forme dorienne de ''Ζεύς''.<br> '''Ζαχαρίας, -ου (nom propre) (m)''' : Zacharie.<br> '''Ζεϐεδαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Zébédée.<br> '''Ζευξίππη, -ης (nom propre) (f)''' : Zeuxippe.<br> '''Ζεῦξις, -ύξεως (nom propre) (m)''' : Zeuxis.<br> '''Ζεῦς, -ύσεως (nom propre) (m)''' : Forme lesbienne de ''Ζεύς''.<br> '''Ζεύς, Διός (nom propre) (m)''' : [[wikt:Zeus|Zeus]].<br> '''Ζέφυρος, -ύρου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Zéphyr|Zéphyr]]. (dieu du vent d'ouest)<br> '''Ζῆλος, -ήλου (nom propre) (m)''' : Zélos.<br> '''Ζήν, -ός (nom propre) (m)''' : Forme poétique de ''Ζεύς''.<br> '''Ζηνοϐία, -ας (nom propre) (f)''' : Zénobie.<br> '''Ζηνοϐίος, -ίου (nom propre) (m)''' : Zénobios.<br> '''Ζυγός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Balance.<br> '''Ζωροάστρης, -ου (nom propre) (m)''' : Zoroastre.<br> ==Η== '''ἡ (article défini)''' : la.<br> '''ἤ (conjonction)''' : ou.<br> '''ᾗ (adverbe relatif)''' : par là où (je passe).<br> '''ἥϐη, -ης (nom commun) (f)''' : jeunesse.<br> '''ἡϐητέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἡϐητής''.<br> '''ἡϐητέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἡϐητής''.<br> '''ἡϐητής, -ής, -ές (adjectif)''' : juvénile.<br> '''ἡϐητῶς (adverbe)''' : juvénilement.<br> '''ἡϐός, -ή, -όν (adjectif)''' : jeune.<br> '''ἡϐότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἡϐός''.<br> '''ἡϐότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἡϐός''.<br> '''ἡγείσθαι (verbe)''' : conduire.<br> '''ἡγεμονία, -ας (nom commun) (f)''' : Action de conduire, de diriger. Suprématie, puissance. Règne.<br> '''ἡγεμονεύω (verbe)''' : .<br> '''ἡγεμών, -όνος (nom commun) (m)''' : souverain.<br> '''ἡγέομαι (verbe)''' : Marcher devant. (après Homère) Croire, penser.<br> '''ἡγέτης, -ου (nom commun) (m)''' : leader.<br> '''-ηγός, -οῦ (suffixe) (m/f)''' : .<br> '''ἥδομαι (verbe)''' : avoir plaisir à, se réjouir de.<br> '''ἡδονή, -ῆς (nom commun) (f)''' : plaisir.<br> '''ἡδύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : doux, agréable.<br> '''ἡδύχρουν, - (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἠθικός, -ή, -όν (adjectif)''' : moral.<br> '''ἠθικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἠθικῶς''.<br> '''ἠθικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἠθικῶς''.<br> '''ἠθικῶς (adverbe)''' : moralement.<br> '''ἠθικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἠθικός''.<br> '''ἠθικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἠθικός''.<br> '''ἦθος, ἤθους (nom commun) (n)''' : us et coutumes.<br> '''ἠϊθέη, -ης (nom commun) (f)''' : célibataire.<br> '''ἠΐθεος, -έου (nom commun) (m)''' : célibataire.<br> '''ἠι (adverbe)''' : Forme béotienne de ''ἀεί''.<br> '''-ήϊον, -ΐου (suffixe)''' : Forme ionienne de ''-εῖον''.<br> '''ἥκω (verbe)''' : être présent, être là.<br> '''ἠλακάτη, -ης (nom commun) (f)''' : quenouille.<br> '''ἤλεκτρον, -έκτρου (nom commun) (n)''' : ambre jaune.<br> '''ἠλέκτωρ, -, - (adjectif)''' : brillant.<br> '''ἡλιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : solaire.<br> '''ἤλιθιος, -η, -ον (adjectif)''' : stupide.<br> '''ἡλικία, -ας (nom commun) (f)''' : âge.<br> '''ἥλιος, -ίου (nom commun) (m)''' : soleil.<br> '''ἠέλιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''ἥλιος''.<br> '''ἡλιοστάσιον, -ίου (nom commun) (n)''' : solstice.<br> '''ἧλιξ, ἥλικος (nom commun) (m/f)''' : camarade.<br> '''ἧλος, ἥλου (nom commun) (m)''' : Clou, tête de clou. Cal, durillon, galle.<br> '''ἧμαι (verbe)''' : être assis.<br> '''ἡμεῖς (pronom personnel) (m)''' : nous.<br> '''ἡμέρα, -ας (nom commun) (f)''' : jour.<br> '''ἡμέρα Ἡλίου (nom commun) (f)''' : dimanche.<br> '''ἡμέρα Σελήνης (nom commun) (f)''' : lundi.<br> '''ἡμέρα Ἄρεως (nom commun) (f)''' : mardi.<br> '''ἡμέρα Ἕρμου (nom commun) (f)''' : mercredi.<br> '''ἡμέρα Διός (nom commun) (f)''' : jeudi.<br> '''ἡμέρα Ἀφροδίτης (nom commun) (f)''' : vendredi.<br> '''ἡμέρα Κρόνου (nom commun) (f)''' : samedi.<br> '''ἡμέρη, -ης''' (nom commun) (f) Forme homérique et ionienne de ''ἡμέρα''.<br> '''ἡμερήσιος, -ια, -ον (adjectif)''' : journalier ; diurne.<br> '''ἡμερολόγιον, -ίου (nom commun) (n)''' : calendrier.<br> '''ἡμέτερος, -έρα, -έτερον (adjectif possessif)''' : notre.<br> '''ἡμι- (préfixe)''' : à moitié.<br> '''ἡμίκλαστος, -, - (adjectif)''' : .<br> '''ἡμικρανία, -ας (nom commun) (f)''' : migraine.<br> '''ἡμίονος, -όνου (nom commun) (m)''' : hémione.<br> '''ἡνία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἡνίοχος, -όχου (nom commun) (m)''' : cocher.<br> '''ἧπαρ, ἥπατος (nom commun) (n)''' : foie.<br> '''ἡπατικός, -ή, -όν (adjectif)''' : hépatique.<br> '''ἡπατῖτις, -ίτης (nom commun) (f)''' : hépatite.<br> '''ἤπειρος, -ίρου (nom commun) (f)''' : continent.<br> '''ἠπειρωτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : continental.<br> '''ἡράκλειος, -α, -ον (adjectif)''' : herculéen.<br> '''ἡρωίνη, -ης (nom commun) (f)''' : héroïne.<br> '''ἡρωικός, -ή, -όν (adjectif)''' : héroïque.<br> '''ἡρωικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἡρωικῶς''.<br> '''ἡρωικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἡρωικῶς''.<br> '''ἡρωικῶς (adverbe)''' : héroïquement.<br> '''ἡρωικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἡρωικός''.<br> '''ἡρωικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἡρωικός''.<br> '''ἡρωισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : héroïsme.<br> '''ἡρωίς, -δος (nom commun) (f)''' : héroïne.<br> '''ἥρως, -ος (nom commun) (m)''' : héros.<br> '''ἧσσα, ἥσσης (nom commun) (f)''' : défaite.<br> '''ἡσσῶμαι (verbe)''' : être défait.<br> '''ἡσυχάζω (verbe)''' : être en paix, garder le silence.<br> '''ἡσυχασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : hésychasme.<br> '''ἡσυχία, -ας (nom commun) (f)''' : Immobilité. Repos, calme ; silence.<br> '''ἥσυχος, -ος, -ον (adjectif)''' : Calme, tranquille.<br> '''ἡσύχως (adverbe)''' : Calmement, tranquillement.<br> '''ἡσυχώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἥσυχος''.<br> '''ἡσυχώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἥσυχος''.<br> '''σωματικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἡσύχως''.<br> '''σωματικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἡσύχως''.<br> '''ἦτα (nom commun) (n)''' : êta.<br> '''ἧτρον, ἥτρου (nom commun) (n)''' : abdomen.<br> '''ἧττα, ἥττης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''ἧσσα''.<br> '''ἡττῶμαι (verbe)''' : Forme attique de ''ἡσσῶμαι''.<br> '''ἡφαιστεῖον, -ίου (nom commun) (m)''' : volcan.<br> '''ἦχος, ἤχου (nom commun) (m)''' : son.<br> '''ἠχώ, -οῦς (nom commun) (f)''' : son répercuté.<br> '''ἠώς, -οῦς (nom commun) (f)''' : aurore.<br> '''Ἥϐη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Hébé|Hébé]].<br> '''Ἡγήσιππος, -ίππου (nom propre) (m)''' : Hégésippe.<br> '''Ἡγησώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Hègèsô.<br> '''Ἠλίας, -α (nom propre) (m)''' : Élie.<br> '''Ἥλιος, -ίου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Hélios|Hélios]].<br> '''Ἠλύσιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Élysée. (Séjour des hommes vertueux après leur mort.)<br> '''Ἡμέρα, -ας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Héméra|Héméra]].<br> '''Ἤπειρος, -ίρου (nom propre) (f)''' : Épire.<br> '''Ἠπιδανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Forme ionienne d<nowiki>'</nowiki>''Ἀπιδανός''.<br> '''Ἥρα, -ας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Héra|Héra]].<br> '''Ἡρακλέης, -ους (nom propre) (m)''' : Forme poétique de ''Ἡρακλῆς''.<br> '''Ἡρακλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Héraclès.<br> '''Ἡρόστρατος, -άτου (nom propre) (m)''' : Hérostrate.<br> '''Ἠσαΐας, -ου (nom propre) (m)''' : Isaïe.<br> '''Ἡσαΐας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἠσαΐας''.<br> '''Ἡσαῦ (nom propre) (m)''' : Ésaü.<br> '''Ἠσαῦ (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἡσαῦ''.<br> '''Ἡσύχιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Hésychios.<br> '''Ἥφαιστος, -ίστου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Héphaïstos|Héphaïstos]].<br> '''Ἠχώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Écho|Écho]].<br> '''Ἠώς, -οῦς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Éos|Éos]].<br> ==Θ== '''θαλάμη, -ης (nom commun) (f)''' : Gîte ; tanière.<br> '''θάλαμος, -άμου (nom commun) (m)''' : chambre.<br> '''θάλασσα, -ης (nom commun) (f)''' : mer.<br> '''θάλαττα, -ης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''θάλασσα''.<br> '''θάμϐος, -ους (nom commun) (n)''' : stupeur.<br> '''θανατηφόρος, -ος, -ον (adjectif)''' : mortifère.<br> '''θάνατος, -άτου (nom commun) (m)''' : mort.<br> '''θανάτωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''θανατῶ (verbe)''' : .<br> '''θανών, -ών, -όν (adjectif)''' : mort.<br> '''θάπτω (verbe)''' : enterrer.<br> '''θαυμάζω (verbe)''' : être stupéfait.<br> '''θαῦμα, -ύατος (nom commun) (n)''' : objet d’admiration ou d’étonnement ; merveille.<br> '''θαυμαστός, -ή, -όν (adjectif)''' : merveilleux.<br> '''θαυματουργία, -ας (nom commun) (f)''' : tour de force ; création de merveilles.<br> '''θαυματουργός, -ός, -όν (adjectif)''' : Qui crée des merveilles.<br> '''θαυματουργός, -οῦ (nom commun) (m)''' : créateur de merveilles.<br> '''θαυματουργῶ (verbe)''' : créer des merveilles.<br> '''θεά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : déesse.<br> '''θέα, -ας (nom commun) (f)''' : contemplation.<br> '''θέαμα, -άματος (nom commun) (n)''' : spectacle.<br> '''θεατής, -οῦ (nom commun) (m)''' : spectateur.<br> '''θεατρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : théâtral.<br> '''θεατρικῶς (adverbe)''' : théâtralement.<br> '''θεατρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θεατρικός''.<br> '''θεατρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θεατρικός''.<br> '''θεατρικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''θεατρικῶς''.<br> '''θεατρικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''θεατρικῶς''.<br> '''θέατρον, -ου (nom commun) (n)''' : théâtre.<br> '''θεατρινισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''θεατρινίστικος, -η, -ον (adjectif)''' : .<br> '''θεατρίνος, -ου (nom commun) (m)''' : acteur.<br> '''θέημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''θέαμα''.<br> '''θέητρον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''θέατρον''.<br> '''θεῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : tante.<br> '''θεῖον, -ίου (nom commun) (m)''' : soufre ; fumée de soufre.<br> '''θεῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : oncle.<br> '''θέειος, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''θεῖος''.<br> '''θεήϊος, -ΐου (nom commun) (m)''' : Forme de ''θεῖος''.<br> '''-θέτης, -ου (suffixe) (m)''' : .<br> '''θέλγω (verbe)''' : fasciner.<br> '''θέμα, -τος (nom commun) (n)''' : Dépôt, ce qui est placé, posé ou déposé. Endroit où l’on pose ou place quelque chose. .<br> '''θεματίζω (verbe)''' : déposer.<br> '''θεματίτης, -ου (nom commun) (m)''' : dépositaire.<br> '''θεματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : thématique.<br> '''θέμις, -τος (nom commun) (f)''' : loi divine ou morale.<br> '''θέογνις, -δος (nom commun) (m)''' : .<br> '''θεός, -οῦ (nom commun) (m)''' : dieu.<br> '''θεραπεία, -ας (nom commun) (f)''' : soin.<br> '''θεραπευτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : sanatorium.<br> '''θεραπευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : soignant.<br> '''θεραπευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : attentif, serviable ; curatif.<br> '''θεραπεύω (verbe)''' : soigner ; prendre soin de.<br> '''θεράπων, -οντος (nom commun) (m)''' : serviteur.<br> '''θερμόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : chaleur.<br> '''θερμός, -ή, -όν (adjectif)''' : chaud.<br> '''θερμότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θερμός''.<br> '''θερμότερος, -έρη, -ότατον (adjectif)''' : Comparatif de ''θερμός''.<br> '''θερμῶς (adverbe)''' : chaudement.<br> '''θέρος, -ους (nom commun) (n)''' : été.<br> '''θέρω (verbe)''' : chauffer.<br> '''θέσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''θεσμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : (Primitivement) Toute loi ou institution établie par les dieux, institution sacrée, rite, coutume antique. Loi divine ou naturelle, par opposition à la loi écrite. (Par extension) Loi faite par les hommes, loi écrite.<br> '''θεσμοθέτης, -ου (nom commun) (m)''' : parlementaire.<br> '''θεσμοθετεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : parlement.<br> '''θεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''θεός''.<br> '''θεῶμαι (verbe)''' : Regarder, contempler (le plus souvent avec étonnement ou admiration), admirer. Contempler en esprit. Voir clairement. Être spectateur. Revoir, passer en revue, examiner.<br> '''θεώρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Spectacle, fête ; règle, principe, objet d'étude ou de méditation ; contemplation, recherche.<br> '''θεωρητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : théorique.<br> '''θεωρητικῶς (adverbe)''' : théoriqument.<br> '''θεωρητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θεωρητικός''.<br> '''θεωρητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θεωρητικός''.<br> '''θεωρητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''θεωρητικῶς''.<br> '''θεωρητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''θεωρητικῶς''.<br> '''θεωρία, -ας (nom commun) (f)''' : Observation, vue, action de voir. Spectacle, ce qui est vu. Mission diplomatique. État de spectateur, audience.<br> '''θεωρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Spectateur, observateur.<br> '''θεωρῶ (verbe)''' : Observer, examiner, contempler. Inspecter, passer en revue. Contempler. (Figuré) Contempler par l’intelligence.<br> '''θέω (verbe)''' : courir.<br> '''θήϊος, -ΐου (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''θεῖος''.<br> '''θήκη, -ης (nom commun) (f)''' : Boîte, coffre. Cercueil, tombeau.<br> '''θήλεια, - (nom commun) (f)''' : .<br> '''θηλυκός, -ή, -όν (adjectif)''' : féminin.<br> '''θῆλυ, -ήλεας (nom commun) (f)''' : femelle.<br> '''θῆλυς, -ήλεια, -ῆλυ (adjectif)''' : femelle.<br> '''θηλύτης, -τος (nom commun) (f)''' : féminité.<br> '''θηλῶ (verbe)''' : .<br> '''θῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : tombe.<br> '''θήρα, -ας (nom commun) (f)''' : chasse.<br> '''θήραμα, -άματος (nom commun) (n)''' : proie.<br> '''θηρευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : chasseur.<br> '''θηρευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : de chasse.<br> '''θηριότης, -τας (nom commun) (f)''' : monstruosité.<br> '''θηριώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : monstrueux.<br> '''θηριωδία, -ας (nom commun) (f)''' : monstruosité.<br> '''θηρίον, -ου (nom commun) (n)''' : animal sauvage.<br> '''θήρ, -ός (nom commun) (m)''' : bête sauvage.<br> '''θηρῶ (verbe)''' : chasser.<br> '''θησαυρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : trésor.<br> '''θῆσσα, -ήσσα (nom commun) (f)''' : serve.<br> '''θής, -τός (nom commun) (m)''' : serf.<br> '''θῆτα (nom commun) (n)''' : thêta.<br> '''θητεία, -ας (nom commun) (f)''' : service.<br> '''θητεύω (verbe)''' : asservir.<br> '''θῆττα, -ήττα (nom commun (f)''' : Forme attique de ''θῆσσα''.<br> '''θιγγάνω (verbe)''' : toucher.<br> '''θιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme béotienne et arcado-chypriote de ''θεός''.<br> '''θλάσις, -εως (nom commun) (f)''' : contusion.<br> '''θλιϐή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''θλίϐω (verbe)''' : Presser ; compresser, réduire. Oppresser, attrister.<br> '''θλῖψις, -ίψεως (nom commun) (f)''' : Pression, compression ; oppression.<br> '''θλίψις, -εως (nom commun) (f)''' : chagrin, tristesse.<br> '''θλῶ (verbe)''' : étendre.<br> '''θναίσκω (verbe)''' : Forme éolienne de ''θνῄσκω''.<br> '''θνᾴσκω (verbe)''' : Forme dorienne de ''θνῄσκω''.<br> '''θνῄσκω (verbe)''' : mourir.<br> '''θοάζω (verbe)''' : se hâter.<br> '''θολερός, -ά, -όν (adjectif)''' : sale.<br> '''θολερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θολερός''.<br> '''θολερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θολερός''.<br> '''θολερῶς (adverbe)''' : salement.<br> '''θοός, -ή, -όν (adjectif)''' : rapide.<br> '''θόρυϐος, -ύϐου (nom commun) (m)''' : bruit.<br> '''θορυϐωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θορυϐώδης''.<br> '''θορυϐωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θορυϐώδης''.<br> '''θορυϐώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : bruyant.<br> '''θορυϐώδως (adverbe)''' : bruyamment.<br> '''θοῶς (adverbe)''' : rapidement.<br> '''θοώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θοός''.<br> '''θοώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θοός''.<br> '''θρᾴκιος, -ος, -ον (adjectif)''' : thrace.<br> '''θρασέως (adverbe)''' : audacieusement.<br> '''θράσος, -ους (nom commun) (n)''' : audace.<br> '''θρασύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : audacieux.<br> '''θρασύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''θρασύς''.<br> '''θρασύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''θρασύς''.<br> '''θρασύτης, -τητος (nom commun) (f)''' : audace (qualité).<br> '''θρῄκιος, -ος, -ον (adjectif)''' : Forme poétique de ''θρᾴκιος''.<br> '''θρῆνος, -ήνου (nom commun) (m)''' : lamentation.<br> '''θρηνῶ (verbe)''' : se lamenter.<br> '''θρησκεία, -ας (nom commun) (n)''' : religion.<br> '''θρησκεύω (verbe)''' : observer religieusement.<br> '''θρῆσκος, -ήσκα, -ῆσκον (adjectif)''' : pieux.<br> '''θρίαμϐος, -άμϐου (nom commun) (m)''' : triomphe.<br> '''θρίξ, τριχός (nom commun) (f)''' : poil.<br> '''θρίψ, -πός (nom commun) (m)''' : petite vrillette. (Au figuré) avare.<br> '''θροέω (verbe)''' : froisser.<br> '''θρόμϐος, -ου (nom commun) (m)''' : Grumeau, caillot.<br> '''θρόνος, -ου (nom commun) (m)''' : siège élevé.<br> '''θρόος, -ου (nom commun) (m)''' : froissement.<br> '''θροῦς, -οῦ (nom commun) (m)''' : rumeur.<br> '''θροῶ (verbe)''' : froisser.<br> '''θρυλικός, -ή -όν (adjectif)''' : légendaire.<br> '''θρῦλος, -ύλου (nom commun) (f)''' : légende. (Récit populaire, plus ou moins fabuleux.)<br> '''θρύπτω (verbe)''' : casser ; morceler.<br> '''θυγάτηρ, -ρός (nom commun) (f)''' : fille. (descendante)<br> '''θύλακος, -άκου (nom commun) (m)''' : bourse ; sac.<br> '''θῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : victime.<br> '''θυμίαμα, -άματος (nom commun) (n)''' : encens.<br> '''θυμιάω (verbe)''' : brûler.<br> '''θυμίημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''θυμίαμα''.<br> '''θυμολέων, -ων, -ον (adjectif)''' : Courageux ; cœur-de-lion.<br> '''θυμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Âme, souffle de vie. Esprit, cœur. Courage.<br> '''θύμος, -ου (nom commun) (m)''' : thym.<br> '''θύννος, -ου (nom commun) (m)''' : thon.<br> '''θύρα, -ας (nom commun) (f)''' : Porte, battant ; ouverture, entrée.<br> '''θυραωρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''θυρωρός''.<br> '''θυρωρεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : conciergerie.<br> '''θυρωρός, -οῦ (nom commun (m) : concierge.<br> '''θύρσος, -ου (nom commun) (m)''' : thyrse.<br> '''θύρωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : portail.<br> '''θυσία, -ας (nom commun) (f)''' : sacrifice.<br> '''θυσιάζω (verbe)''' : sacrifier.<br> '''θωή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''θῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''θαῦμα''.<br> '''θωμαστός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''θαυμαστός''.<br> '''θῶμιγξ, -ώμιγγος (nom commun) (f)''' : Corde ; ficelle.<br> '''θωπεία, -ας (nom commun) (f)''' : caresse.<br> '''θώπευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : caresse.<br> '''θωπευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : caressant.<br> '''θωπεύω (verbe)''' : caresser.<br> '''θώς, -ός (nom commun) (m/f)''' : chacal.<br> '''θώϋμα, -τος (nom commun) (n)''' : Autre forme ionienne de ''θαῦμα''.<br> '''θώψ, -πός (nom commun) (m)''' : adulateur.<br> '''Θαδδαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Thadée.<br> '''Θαΐς, -δος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Thaïs|Thaïs]].<br> '''Θάλεια, -ας (nom propre) (f)''' : Thalie. (muse)<br> '''Θαλῆς, -άλεω (nom propre) (m)''' : Thalès.<br> '''Θαλία, -ας (nom propre) (f)''' : Thalie. (Charite)<br> '''Θάνατος, -άτου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Thanatos|Thanatos]].<br> '''Θαῦμας, -ύμαντος (nom propre) (m)''' : Thaumas.<br> '''Θάψος, -ου (nom propre) (f)''' : Thapsus. (ville de Tunisie)<br> '''Θέμις, -δος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Thémis|Thémis]].<br> '''Θεμιστοκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Thémistocle.<br> '''Θέτις, -δος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Thétis|Thétis]].<br> '''Θέογνις, -δος (nom propre) (m)''' : Théognis.<br> '''Θεοδοσία, -ας (nom propre) (f)''' : Théodosia.<br> '''Θεοδόσιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Théodose.<br> '''Θεόδουλος, -ύλος (nom propre) (m)''' : Théodule.<br> '''Θεόδωρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Théodore.<br> '''Θεόπομπος, -όμπου (nom propre) (m)''' : Théopompe.<br> '''Θεός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Dieu.<br> '''Θεοφάνης, -ου (nom propre) (m)''' : Théophane.<br> '''Θεοφανία, -ας (nom propre) (f)''' : Théophanie.<br> '''Θεόφιλος, -ίλου (nom propre) (m)''' : Théophile.<br> '''Θεόφραστος, -άστου (nom propre) (m)''' : Théophraste.<br> '''Θερμοπύλαι, -ῶν (nom propre) (f)''' : Thermopyles.<br> '''Θέσπις, -εως (nom propre) (m)''' : Thespsis.<br> '''Θεσσαλία, -ας (nom propre) (f)''' : Thessalie.<br> '''Θεσσαλικός, -ή, -όν (adjectif)''' : thessalien.<br> '''Θεσσαλίς, -δος (nom commun) (f)''' : Thessalienne.<br> '''Θεσσαλονίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Thessalonique.<br> '''Θεσσαλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Thessalien.<br> '''Θευδᾶς, -ᾶ (nom propre) (m)''' : Theudas.<br> '''Θευδέριχος, -ίχου (nom propre) (m)''' : Théodoric.<br> '''Θῆϐαι, -ῶν (nom propre) (f)''' : Thèbes.<br> '''Θησεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Thésée.<br> '''Θίνη, -ης (nom propre) (f)''' : Synonyme de ''Σίνη''.<br> '''Θιός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Forme béotienne de ''Ζεύς''.<br> '''Θίσϐη, -ης (nom propre) (f)''' : Thisbé.<br> '''Θόας, -αντος (nom propre) (m)''' : Thoas.<br> '''Θούθμωσις, -ώσιδος (nom propre) (m)''' : Thoutmôsis.<br> '''Θουκυδίδης, -ου (nom propre) (m)''' : Thucydide.<br> '''Θόωσα, -ης (nom propre) (f)''' : Thoosa.<br> '''Θρᾴκη, -ης (nom propre) (f)''' : Thrace.<br> '''Θρᾷξ, -ᾳκός (nom propre) (m)''' : Thrax.<br> '''Θρᾷξ, -ᾳκός (nom commun) (m)''' : Thrace.<br> '''Θρᾷσσα, -ᾴσσης (nom commun) (f)''' : Thrace.<br> '''Θρᾷττα, -ᾴττης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''Θρᾷσσα''.<br> '''Θρῄκη, -ης (nom propre) (f)''' : Forme poétique de ''Θρᾴκη''.<br> '''Θρῇξ, -ῃκός (nom commun) (m)''' : Forme poétique de ''Θρᾷξ''.<br> '''Θρῇσσα, -ῄσσης (nom commun) (f)''' : Forme poétique de ''Θρᾷσσα''.<br> '''Θωθ (nom propre) (m)''' : Thot.<br> '''Θωμᾶς, -ᾶ (prénom) (m)''' : Thomas.<br> ==Ι== '''ἴαμϐος, -άµϐου (nom commun) (m)''' : ïambe.<br> '''ἰάομαι (verbe)''' : soigner.<br> '''ἱαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''ἱερός''.<br> '''ἴασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : cure ; remède.<br> '''ἴασπις, -δος (nom commun) (f)''' : jaspe.<br> '''ἰατήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : guérisseur.<br> '''ἰατός, -ός, -όν (adjectif)''' : curable ; soignable.<br> '''ἰατρεία, -ας (nom commun) (f)''' : médecine.<br> '''ἰατρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : médical.<br> '''ἰατρικῶς (adverbe)''' : médicalement.<br> '''ἰατρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰατρικός''.<br> '''ἰατρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰατρικός''.<br> '''ἰατρικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἰατρικῶς''.<br> '''ἰατρικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἰατρικῶς''.<br> '''ἰατρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : médecin.<br> '''ἱϐίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : guimauve.<br> '''ἴγνης, -τος (nom commun) (m)''' : indigène.<br> '''ἰγνύα, -ας (nom commun) (f)''' : jarret.<br> '''ἰγνύη, -ης (suffixe) (f)''' : Forme hommérique et ionienne de ''ἰγνύα''.<br> '''ἰγνύς, -ος (nom commun) (f)''' : Forme de ''''.<br> '''ἴκτις, -δος (nom commun) (f)''' : martre.<br> '''ἱρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''ἱερός''.<br> '''ἷρος, -α, -ον (adjectif)''' : Forme éolienne de ''ἱερός''.<br> '''-ία, -ας (suffixe) (f)''' : marque nominale.<br> '''-ικός, -ή, -όν (suffixe)''' : marque adjectivale.<br> '''-ικῶς (adverbe)''' : Forme adverbiale de ''-ικός''.<br> '''-ικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''-ικός''.<br> '''-ικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''-ικός''.<br> '''-ικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''-ικῶς''.<br> '''-ικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''-ικῶς''.<br> '''-ίσκος, -ου (suffixe)''' : diminutif.<br> '''-ιμος, -ος, -ον (suffixe)''' : .<br> '''ἱαρεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''ἱερεύς''.<br> '''ἰαῦ (interjection)''' : hé, ho.<br> '''ἰαύω (verbe)''' : Dormir, se reposer.<br> '''ἶϐις, ἴϐιδος (nom commun) (f)''' : ibis.<br> '''ἰδίᾳ (adverbe)''' : en particulier, séparément, à part.<br> '''ἰδιοσυγκρασία, -ας (nom commun) (f)''' : tempérament particulier.<br> '''ἴδιος, -ία, -ιον (adjectif)''' : propre, particulier.<br> '''ἰδιοφυής, -ής, -ές (adjectif)''' : génial.<br> '''ἰδιοφυΐα, -ας (nom commun) (f)''' : génie (talent d’une personne).<br> '''ἰδιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : individu, plébéien ; ignorant.<br> '''ἰδίω (verbe)''' : suer.<br> '''ἵδρυμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : institution.<br> '''ἵδρυσις, -ύσεως (nom commun) (n)''' : fondation.<br> '''ἱδρύω (verbe)''' : .<br> '''ἱδρώς, -ῶτος (nom commun) (m)''' : sueur ; sudation. Sève ; jus, moisissure.<br> '''ἱέραξ, -κου (nom commun) (m)''' : faucon.<br> '''ἱερατεία, -ας (nom commun) (f)''' : tempérament particulier.<br> '''ἱεράτευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἱερατεύω (verbe)''' : .<br> '''ἱερατικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sacerdotal.<br> '''ἱερατικῶς (adverbe)''' : sacerdotalement.<br> '''ἱερατικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἱερατικός''.<br> '''ἱερατικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἱερατικός''.<br> '''ἱέρεια, -ίας (nom commun) (f)''' : prêtresse.<br> '''ἱερεύς, -έως (nom commun) (m)''' : prêtre.<br> '''ἱεροκῆρυξ, -ήρυκος (nom commun) (m)''' : prêcheur.<br> '''ἱερόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : sanctuaire.<br> '''ἱεροσυλία, -ας (nom commun) (m)''' : sacrilège (action).<br> '''ἱερόσυλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : sacrilège (personne).<br> '''ἱερός, -ά, -όν (adjectif)''' : sacré.<br> '''ἱερῶς (adverbe)''' : sacrément.<br> '''ἱερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἱερός''.<br> '''ἱερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἱερός''.<br> '''ἱεροσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : sacerdoce.<br> '''ἱερῶ (verbe)''' : .<br> '''ἰή (interjection)''' : Youpi, hourra. Aïe.<br> '''ἷημι (verbe)''' : envoyer, lancer.<br> '''ἰητρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme homérique et ionienne de ''ἰατρός''.<br> '''ἰθαγενής, -ής, -ές (adjectif)''' : indigène.<br> '''ἰθακήσιος, -ος, -ον (adjectif)''' : ithacien.<br> '''ἰθέως (adverbe)''' : Forme homérique et ionienne de ''εὐθέως''.<br> '''ἰθύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Forme homérique et ionienne de ''εὐθύς''.<br> '''ἰθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰθύς''.<br> '''ἰθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰθύς''.<br> '''ἰθύφαλλος, -άλλου (nom commun) (m)''' : ithyphalle.<br> '''ἱκεσία, -ας (nom commun) (f)''' : supplique.<br> '''ἱκετεύω (verbe)''' : supplier.<br> '''ἱκέτις, -δος (nom commun) (f)''' : pèlerine.<br> '''ἱκέτης, -ου (nom commun) (m)''' : pèlerin.<br> '''ἴκκος, -ου (nom commun) (m/f)''' : Forme éolienne de ''ἵππος''.<br> '''ἱκνέομαι (verbe)''' : aller à ; atteindre. Venir.<br> '''ἴκρια, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ἴκριον, -ου (nom commun) (n)''' : échafaudage.<br> '''ἰκρίωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : échafaudage.<br> '''ἰκριῶ (verbe)''' : .<br> '''ἴκτις, -δος (nom commun) (f)''' : fouine.<br> '''-ικός, -ή, -όν (adjectif)''' : -ique.<br> '''-ικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''-ικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''-ικός''.<br> '''-ικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''-ικός''.<br> '''-ικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''-ικῶς''.<br> '''-ικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''-ικῶς''.<br> '''ἵκω (verbe)''' : venir.<br> '''ἵλαος, -ος, -ον (adjectif)''' : propice (en parlant des dieux). Gentil, aimable (en parlant des hommes).<br> '''ἱλαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : joyeux, riant.<br> '''ἱλαρότης, -τος (nom commun) (f)''' : hilarité.<br> '''ἱλάσκομαι (verbe)''' : apaiser, calmer.<br> '''ἴλεξ, -κος (nom commun) (f)''' : houx.<br> '''ἰλιγγιωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰλιγγιώδης''.<br> '''ἰλιγγιωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰλιγγιώδης''.<br> '''ἰλιγγιώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : vertigineux.<br> '''ἰλιγγιωδῶς (adverbe)''' : vertigineusement.<br> '''ἰλιγγιωδώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἰλιγγιωδῶς''.<br> '''ἰλιγγιωδώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἰλιγγιωδῶς''.<br> '''ἴλιγγος, -ίγγου (nom commun) (m)''' : vertige.<br> '''ἰλλυρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : illyrien.<br> '''ἰλλυρικῶς (adverbe)''' : illyriennement.<br> '''ἰλλυρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰλλυρικός''.<br> '''ἰλλυρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰλλυρικός''.<br> '''ἰλλυρικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἰλλυρικῶς''.<br> '''ἰλλυρικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἰλλυρικῶς''.<br> '''ἴλλω (verbe)''' : avoir le vertige.<br> '''ἰλύς, -ος (nom commun) (f)''' : Boue, sédiment. Impureté.<br> '''ἱμάς, -άντος (nom commun) (m)''' : courroie.<br> '''ἱμάσσω (verbe)''' : fouetter, flageller ; frapper.<br> '''ἱμάτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : himation.<br> '''ἵμερος, -έρου (nom commun) (n)''' : désir amoureux.<br> '''ἱμῶ (verbe)''' : .<br> '''ἰξευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : oiseleur.<br> '''ἰξεύω (verbe)''' : oiseler.<br> '''ἰξός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Glu ; gui.<br> '''ἰός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Venin ; flèche.<br> '''ἰουδαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : juif.<br> '''ἴου (interjection)''' : beurk.<br> '''ἰπνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : four.<br> '''ἱππάζομαι (verbe)''' : chevaucher.<br> '''ἱππαλεκτρυών, -όνος (nom commun) (m/f)''' : hippalectryon.<br> '''ἱππασία, -ας (nom commun) (f)''' : chevauchée.<br> '''ἱππαστί (adverbe)''' : à cheval.<br> '''ἱππεύς, -έως (nom commun) (m)''' : cavalier.<br> '''ἱππευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : cavalier.<br> '''ἱππεύω (verbe)''' : monter à cheval.<br> '''ἱππικός, -ή, -όν (adjectif)''' : équin.<br> '''ἱππικῶς (adverbe)''' : équinement.<br> '''ἱππικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἱππικός''.<br> '''ἱππικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἱππικός''.<br> '''ἱππικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἱππικῶς''.<br> '''ἱππικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἱππικῶς''.<br> '''ἵππος, -ου (nom commun) (m/f)''' : cheval, jument.<br> '''ἱππόκαμπος, -άμπου (nom commun) (m)''' : hippocampe.<br> '''ἱπποσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : Équitation. (Militaire) Cavalerie.<br> '''ἱπποπόταμος, -άμου (nom commun) (m)''' : hippopotame.<br> '''ἱππο- (préfixe)''' : relatif au cheval.<br> '''ἱππότης, -ου (nom commun) (m)''' : cavalier.<br> '''ἴορκος, -όρκος (nom commun) (m)''' : Forme de ''δορκάς''.<br> '''ἰός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Flèche ; venin.<br> '''ἰοῦ (interjection)''' : hourra.<br> '''ἱρεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ἱερεύς''.<br> '''ἵρηξ, -κος (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ἱέραξ''.<br> '''ἶρις, ἴριδος (nom commun) (f)''' : (anatomie) iris (météorologie) arc-en-ciel.<br> '''ἰσαίτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἴσως''.<br> '''ἰσαίτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἴσως''.<br> '''ἴσατις, -δος (nom commun) (f)''' : guède.<br> '''ἰσημερία, -ας (nom commun) (f)''' : équinoxe.<br> '''ἰσορροπία, -ας (nom commun) (f)''' : équilibre.<br> '''ϝίσϝος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme arcado-chypriote et crétoise de ''ἴσος''.<br> '''ἰσθμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : isthme.<br> '''ἴσοξ, -κου (nom commun) (m)''' : brochet.<br> '''ἶσος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme homérique de ''ἴσος''.<br> '''ἴσος, -η, -ον (adjectif)''' : égal.<br> '''ἴς, -νός (nom commun) (f)''' : force, puissance ; muscle.<br> '''ἵστημι (verbe)''' : Placer ; mettre debout.<br> '''ἱστίον, -ου (nom commun) (n)''' : os de la hanche.<br> '''ἱστόρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : narration.<br> '''ἱστορία, -ας (nom commun) (f)''' : Enquête, examination ; observation, étude.<br> '''ἱστορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : D’enquête, bien informé.<br> '''ἱστορῶ (verbe)''' : enquêter.<br> '''ἱστός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mât.<br> '''ἵστωρ, -ορος (nom commun) (m/f)''' : Individu sachant. Personne connaissant la loi. Juge.<br> '''ἰσχίον, -ου (nom commun) (n)''' : os de la hanche.<br> '''ἰσχνός, -ή, -όν (adjectif)''' : Desséché, sec. Maigre, grêle ; frêle.<br> '''ἰσχνότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἰσχνῶς''.<br> '''ἰσχνότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἰσχνῶς''.<br> '''ἰσχνότατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰσχνός''.<br> '''ἰσχνότερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰσχνός''.<br> '''ἰσχνῶς (adverbe)''' : maigrement.<br> '''ἴσχω (verbe)''' : tenir.<br> '''ἴσως (adverbe)''' : également.<br> '''ἰσαίτατος, -άτη, -ίτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἴσος''.<br> '''ἰσαίτερος, -έρα, -ίτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἴσος''.<br> '''ἰταλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Bouvillon, taurillon.<br> '''ἰταμός, -ή, -όν (adjectif)''' : effronté.<br> '''ἰταμότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ἰταμῶς''.<br> '''ἰταμότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ἰταμῶς''.<br> '''ἰταμότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰταμός''.<br> '''ἰταμότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰταμός''.<br> '''ἰταμότης, -ητος (nom commun) (f)''' : effronterie.<br> '''ἰταμῶς (adverbe)''' : effrontément.<br> '''-ίτης, -ου (suffixe) (m)''' : Suffixe nominal masculin.<br> '''-ῖτις, -ίτιδος (suffixe) (f)''' : Suffixe nominal féminin.<br> '''ἴυγξ, -γγος (nom commun) (f)''' : torcol.<br> '''ἰύζω (verbe)''' : crier de peine ou de joie.<br> '''ἴφυον, -ου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ἰχθυοέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ἰχθυόεις''.<br> '''ἰχθυοέστερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ἰχθυόεις''.<br> '''ἰχθυόεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : poissonneux.<br> '''ἰχθύς, -ος (nom commun) (m)''' : poisson.<br> '''ἴχνος, -ους (nom commun) (n)''' : trace de pas.<br> '''ἰώϐηλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : jubilé.<br> '''ἰῶτα (nom commun) (n)''' : iota.<br> '''ἰωτακισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : iotacisme.<br> '''Ἰάκωϐος, -ώϐου (nom propre) (m)''' : Jacob, Jacques.<br> '''Ἰαπετός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Japet.<br> '''Ἴασος, -άσου (nom propre) (f)''' : Iasos (ville).<br> '''Ἰάσων, -ονος (nom propre) (m)''' : Jason. (chef des Argonautes)<br> '''Ἴδας, -α (nom propre) (m)''' : Idas.<br> '''Ἰδομενεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Idoménée.<br> '''Ἰάμϐλιχος, -ίχου (nom propre) (m)''' : Jamblique.<br> '''Ἰαω (nom propre) (m)''' : Yahweh.<br> '''Ἰϐηρία, -ας (nom propre) (m)''' : Ibérie.<br> '''Ἴϐηρ, -ος (nom commun) (m)''' : Ibère.<br> '''Ἰγνάτιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Ignace.<br> '''Ἰεριχώ (nom propre) (f)''' : Jéricho.<br> '''Ἰερειχώ (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἰεριχώ''.<br> '''Ἱερειχώ (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἰεριχώ''.<br> '''Ἱεριχοῦς (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἰεριχώ''.<br> '''Ἱεριχώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἰεριχώ''.<br> '''Ἰέρνη, -ης (nom propre) (f)''' : Irlande.<br> '''Ἱεροκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Hiéroclès.<br> '''Ἱεροσάλημα (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἱερουσαλήμ''.<br> '''Ἱεροσόλυμα (nom propre) (f/n)''' : Forme alternative de ''Ἱερουσαλήμ''.<br> '''Ἱερουσαλήμ (nom propre) (f)''' : Jérusalem (ville).<br> '''Ἰερουσαλήμ (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ἱερουσαλήμ''.<br> '''Ἱερώνυμος, -ύμου (prénom) (m)''' : Jérôme.<br> '''Ἰεσσαί (nom propre) (m)''' : Jessé.<br> '''Ἰεσσαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἰεσσαί''.<br> '''Ἰησαΐας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἠσαΐας''.<br> '''Ἰησοῦς, -οῦ (nom propre) (m)''' : Jésus, Josué.<br> '''Ἰησαΐας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἠσαΐας''.<br> '''Ἰησοῦς, -οῦ (nom propre) (m)''' : Jésus, Josué.<br> '''Ἰθάκα, -ης (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Ἰθάκη''.<br> '''Ἰθάκη, -ης (nom propre) (f)''' : Ithaque.<br> '''Ἴθακος, -άκου (nom commun) (m)''' : Ithacien.<br> '''Ἰκάριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Icarios.<br> '''Ἴκαρος, -άρου (nom propre) (m)''' : Icare.<br> '''Ἴκελος, -έλου (nom propre) (m)''' : Icélos.<br> '''Ἰλιάς, -δος (nom propre) (f)''' : Iliade.<br> '''Ἴλιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Ilion.<br> '''Ἰλιάς, -δος (nom propre) (f)''' : Iliade.<br> '''Ἴλιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Ilion, Troie.<br> '''Ἰλλυρία, -ας (nom propre) (f)''' : Illyrie.<br> '''‎Ἰλλυρίς, -δος (nom commun) (f)''' : Illyrienne.<br> ‎'''Ἰλλυριός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Illyrien.<br> '''Ἶλος, Ἴλου (nom propre) (m)''' : Ilos (fils de Tros et de Callirrhoé).<br> '''Ἵμερος, -έρου (nom propre) (m)''' : Himéros.<br> '''Ἰμούθης, -ου (nom propre) (m)''' : Imhotep.<br> '''Ἰξίων, -ονος (nom propre) (m)''' : Ixion.<br> '''Ἰόλαος, -άου (nom propre) (m)''' : Iolaos.<br> '''Ἰόλεως, -ώ (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ἰόλαος''.<br> '''Ἰουδαῖα, -ίας (nom propre) (f)''' : Judée.<br> '''Ἰουδαῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : Juive.<br> '''Ἰουδαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Juif.<br> '''Ἰούδας, -α (nom propre) (m)''' : Judas.<br> '''Ἰουδίθ (nom propre) (f)''' : Judith.<br> '''Ἵππαρχος, -άρχου (nom commun) (m)''' : Hipparque (Fils cadet de Pisistrate, il fut assassiné par Harmodios et Aristogiton en −514 av. J.-C.).<br> '''Ἶρις, Ἴριδος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Iris|Iris]].<br> '''Ἰσαάκ (nom propre) (m)''' : Issac.<br> '''Ἴσακος, - (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἰσαάκ''.<br> '''Ἴσαυρα, -ας (nom propre) (f)''' : Isaura.<br> '''Ἰσαυρία, -ας (nom propre) (f)''' : Isaurie.<br> '''Ἴσαχος, - (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ἰσαάκ''.<br> '''Ἰσίδωρος, -ώρου (nom propre) (m)''' : Isidore.<br> '''Ἶσις, Ἴσιδος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Isis|Isis]].<br> '''Ἰσθμός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Isthmos.<br> '''Ἱσπανία, -ας (nom propre) (f)''' : Espagne.<br> '''Ἱσπανίς, -δος (nom commun) (f)''' : Espagnole.<br> '''Ἱσπανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Espagnol.<br> '''Ἰσμαήλ (nom propre) (m)''' : Ismaël.<br> '''Ἰσραήλ (nom propre) (m)''' : Israël.<br> '''Ἴστρος, -ου (nom propre) (f)''' : Danube inférieur.<br> '''Ἰταλία -ας (nom propre) (f)''' : Italie.<br> '''Ἰταλίς, -δος (nom commun) (f)''' : Italienne.<br> '''Ἰταλιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : Italiote.<br> '''Ἱταλιῶτις, -ώτιδος (nom commun) (f)''' : Italiote.<br> '''Ἰταλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Italien.<br> '''Ἴτυς, -ος (nom propre) (m)''' : Itys.<br> '''Ἴϋγξ, -γγος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Jynx|Jynx]].<br> '''Ἰφθίμη, -ης (nom propre) (f)''' : Iphtimé (sœur de Pénélope).<br> '''Ἰφιάνασσα, -ας (nom propre) (f)''' : Forme homérique de ''Ἰφιγένεια''.<br> '''Ἰφιγένεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Iphigénie.<br> '''Ἰφικλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Iphiclès (demi-frère jumeau d'Héraclès).<br> '''Ἰχθύες, -ων (nom propre) (m)''' : Poissons.<br> '''Ἰωάννα, -ας (prénom) (f)''' : Jeanne.<br> '''Ἰωάννης ὁ Χρυσόστομος (nom propre) (m)''' : Jean Chrysostome.<br> '''Ἰωήλ (nom propre) (m)''' : Joël.<br> '''Ἰωνάθαν (nom propre) (m)''' : Jonathan.<br> '''Ἰωνᾶς, -ᾶ (nom propre) (m)''' : Jonas.<br> '''Ἰωνία, -ας (nom propre) (f)''' : Ionie.<br> '''Ἴων, -ος (nom propre) (m)''' : Ion (fils de Xouthos).<br> '''Ἴων, -ος (nom commun) (m)''' : Ionien.<br> '''Ἰωσήφ (nom propre) (m)''' : Joseph.<br> '''Ἰωσίας, -ου (nom propre) (m)''' : Josias.<br> '''Ἰώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : [[wikt:Io|Io]].<br> ==Κ== '''ϗ (symbole)''' : Et. (Abréviation graphique valant ''καί'' en grec comme ''&'' valant ''et'' en français.)<br> '''καδεμών, -όνος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''κηδεμών''.<br> '''καδιμών, -όνος (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''κηδεμών''.<br> '''κάδος, -ου (nom commun) (m)''' : seau.<br> '''καθαίρω (verbe)''' : Purger, nettoyer ; laver. Étriller.<br> '''καθαρεύω (verbe)''' : purifier.<br> '''καθαρίζω (verbe)''' : Nettoyer, purifier. (Médecine) Guérir d’une infection.<br> '''καθαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : pur.<br> '''καθαρῶς (adverbe)''' : purement.<br> '''καθαρώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καθαρός''.<br> '''καθαρώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καθαρός''.<br> '''καθέδρα, ας (nom commun) (f)''' : Ce qui sert à s'asseoir. Action d'être ou de demeurer assis.<br> '''καθετήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : Ligne pour pêcher. Collier, pendant ; ornement de femme.<br> '''καθεύδω (verbe)''' : dormir.<br> '''καθηγέομαι (verbe)''' : professer.<br> '''καθηγήτειρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : professeure.<br> '''καθηγητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : professeur.<br> '''καθηγητικός, -ή , -όν (adjectif)''' : professoral.<br> '''καθηγητικῶς (adverbe)''' : professoralement.<br> '''καθηγητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καθηγητικός''.<br> '''καθηγητικώτερος, -έρη, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καθηγητικός''.<br> '''καθηγητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''καθηγητικῶς''.<br> '''καθηγητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καθηγητικῶς''.<br> '''καθήλωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : détention.<br> '''καθηλῶ (verbe)''' : détenir.<br> '''καθίημι (verbe)''' : descendre.<br> '''κάθημαι (verbe)''' : siéger.<br> '''καθολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Général ; universel.<br> '''καθολικῶς (adverbe)''' : Généralement ; universellement.<br> '''καθολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καθολικός''.<br> '''καθολικώτερος, -έρη, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καθολικός''.<br> '''καθολικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''καθολικῶς''.<br> '''καθολικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καθολικῶς''.<br> '''καθοράω (verbe)''' : regarder.<br> '''καί (conjonction)''' : Et ; Et même, même. Et en outre. Et ensuite, puis. Ou.<br> '''καινός, -ή, -όν (adjectif)''' : nouveau.<br> '''καινότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καινός''.<br> '''καινότερος, -έρη, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καινός''.<br> '''καινότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''καινῶς''.<br> '''καινότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καινῶς''.<br> '''καίνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : renouvellement.<br> '''καινῶς (adverbe)''' : nouvellement.<br> '''καῖρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : embrouille.<br> '''καιρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : temps (durée, époque).<br> '''καιρόω (verbe)''' : embrouiller.<br> '''καίρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : embrouillage.<br> '''καίω (verbe)''' : brûler.<br> '''κάκιον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κακῶς''.<br> '''κάκιστα, -, - (adverbe)''' Superlatif de ''κακῶς''.<br> '''κακοδαίμων, -ων, -ον (adjectif)''' : malheureux.<br> '''κακοδαιμόνως (adverbe)''' : malheureusement.<br> '''κακοδαιμονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κακοδαίμων''.<br> '''κακοδαιμονέστερος, -έρα, -έρερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κακοδαίμων''.<br> '''κακοήθης, -ης, -ες (adjectif)''' : malin.<br> '''κακοῦργος, -ύργα, -ῦργον (adjectif)''' : Dérangé ; malfaisant.<br> '''κακός, -ή, όν (adjectif)''' : Mauvais ; laid.<br> '''κακο- (préfixe)''' : mauvais.<br> '''κακοφωνία, -ας (nom commun) (f)''' : mauvaise sonorité.<br> '''κακκῶ (verbe)''' : déféquer ; chier.<br> '''κακῶς (adverbe)''' : mal.<br> '''κάλαθος, -άθου (nom commun) (m)''' : corbeille, panier.<br> '''κάλαϊς, -, - (adjectif)''' : bleu ciel.<br> '''κάλιον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καλῶς''.<br> '''κάλιστα, -, - (adverbe)''' Superlatif de ''καλῶς''.<br> '''καλλι- (préfixe)''' : beau.<br> '''καλλίπυγοσις, -όσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''καλλίπυγος, -ος, -ον (adjectif)''' : Qui a de belles fesses.<br> '''κάλλιστος, -, - (adjectif)''' : Superlatif de ''καλός''.<br> '''καλλίων, -, - (adjectif)''' : Comparatif de ''καλός''.<br> '''κάλλος, -ους (nom commun) (n)''' : beauté.<br> '''καλοήθης, -ης, -ες (adjectif)''' : bénin.<br> '''καλός, -ή, -όν (adjectif)''' : Beau ; bon.<br> '''κάλος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme éolienne de ''καλός''.<br> '''καλϝός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme béotienne de ''καλός''.<br> '''κάλυμμα, -ύμματος (nom commun) (n)''' : couverture.<br> '''κάλυξ, -κος (nom commun) (m/f)''' : (Botanique) Calice des fleurs ; écale ou peau des fruits.<br> '''καλύπτω (verbe)''' : Couvrir ; envelopper, cacher.<br> '''καλῶς (adverbe)''' : Bien ; d’une belle manière.<br> '''καλῶ (verbe)''' : appeler.<br> '''καμάρα, -ας (nom commun) (f)''' : Voûte ; chambre voûtée.<br> '''καμάρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''καμάρα''.<br> '''κάμαξ, -κος (nom commun) (m/f)''' : Perche. Hampe de la lance. (Marine) Gouvernail, manche de la rame.<br> '''κάμηλος, -ήλου (nom commun) (m/f)''' : chameau.<br> '''καμηλοπάρδαλις, -άλεως (nom commun) (f)''' : girafe.<br> '''κάμινος, -ίνου (nom commun) (m)''' : cheminée.<br> '''κάμπη, -ης (nom commun) (f)''' : chenille.<br> '''καμπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : articulation.<br> '''κάμπος, -ους (nom commun) (n)''' : poisson marin.<br> '''κάπρος, -ου (nom commun) (n)''' : sanglier.<br> '''κάμπτω (verbe)''' : courber.<br> '''καμπύλη, -ης (nom commun) (f)''' : courbure.<br> '''καμπύλος, -η, -ον (adjectif)''' : Courbé, tordu. Voilé (en parlant d’une roue.)<br> '''καμπυλότης, -τος (nom commun) (f)''' : courbure.<br> '''κανδάκη, -ης (nom commun) (f)''' : candace.<br> '''κανάσσω (verbe)''' : cliquer.<br> '''καναχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : clic.<br> '''καναχίζω (verbe)''' : claquer.<br> '''καναχηδά (adverbe)''' : .<br> '''καναχής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''καναχῶ (verbe)''' : cliquer.<br> '''κἄν (conjonction)''' : .<br> '''κάνθαρος, -άρου (nom commun) (m)''' : cafard.<br> '''κανονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : régulier.<br> '''κανονικῶς (adverbe)''' : régulièrement.<br> '''κανονικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κανονικός''.<br> '''κανονικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κανονικός''.<br> '''κανονικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''κανονικῶς''.<br> '''κανονικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κανονικῶς''.<br> '''κανών, -όνος (nom commun) (m)''' : Tige de roseau, règle de maçon ou de charpentier. (Figuré) Règle, modèle ; principe.<br> '''κάνωπον, -ώπου (nom commun) (n)''' : chou-fleur.<br> '''καπηλεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : taverne.<br> '''καπηλεύω (verbe)''' : tenir une taverne.<br> '''καπηλικός, -ή, -όν (adjectif)''' : tavernier.<br> '''καπηλίς, -δος (nom commun) (f)''' : tavernière.<br> '''κάπηλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : tavernier.<br> '''κάππα (nom commun) (n)''' : kappa.<br> '''κάπτω (verbe)''' : Avaler, prendre (une bouffée d’air).<br> '''κάρα, -τος (nom commun) (n)''' : Tête ; visage.<br> '''κάραϐος, -άϐου (nom commun) (m)''' : Crabe ; langouste. Scarabée ; escarbot.<br> '''κάρδαμον, -ου (nom commun) (n)''' : cresson.<br> '''καρδία, -ας (nom commun) (f)''' : cœur.<br> '''καρδιακός, -ή, -ός (adjectif)''' : cardiaque.<br> '''καρδιακῶς (adverbe)''' : cardiaquement.<br> '''καρδιακώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καρδιακός''.<br> '''καρδιακώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καρδιακός''.<br> '''καρδούχιος, -ος, -ον (adjectif)''' : kurde.<br> '''καρηϐάρεια, -ίας (nom commun) (f)''' : mal de tête.<br> '''κάρη, -τος (nom commun) (n)''' : Forme homérique et ionienne de ''κάρα''.<br> '''καρίς, -δος (nom commun) (f)''' : crevette.<br> '''καρκίνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : (Zoologie) Crabe. (Astronomie) Constellation du Cancer. (Médecine) Chancre, tumeur, cancer. Pince pour saisir ou tenir les objets dans le feu. Compas. Sorte de bandage. (Habillement) Sorte de chaussure.<br> '''καρπάλιμος, -ος, -ον (adjectif)''' : rapide.<br> '''καρπός, -οῦ (nom commun) (m)''' : (Sens propre) Fruit, graine ; produit, récolte. (Sens figuré) Produit de quelque chose : enfant (produit du corps), poésie (produit de l'esprit), profit. (Anatomie) Poignet.<br> '''καρύκιον, -ίου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''κηρύκειον''.<br> '''κᾶρυξ, -άρυκος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''κῆρυξ''.<br> '''καρυόφυλλον, -ύλλου (nom commun) (n)''' : œillet.<br> '''καρύσσω (verbe)''' : Forme dorienne de ''κηρύσσω''.<br> '''κάρφος, -ους (nom commun) (n)''' : brindille.<br> '''κάρχαρος, -α, -ον (adjectif)''' : aiguisé.<br> '''καρχηδονιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : carthaginois.<br> '''καρῶτον, -ώτου (nom commun) (n)''' : carotte.<br> '''κατά (adverbe ; préposition)''' (Devient ''κατ᾽'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ''καθ᾽'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : De haut en bas. En bas. En dessous, au fond. (Par extension) À fond, complètement. (Avec le génitif) marque l’origine, le point de départ ou le point d’arrivée. Contre, idée d’hostilité. (Avec l’accusatif) suivant, selon. Par, avec l'idée de succession (un par un). Pendant, avec l’idée de temps. Après, avec l’idée de succession temporelle (jour après jour). À travers, idée de transpercement, de part en part, d’un bout à l’autre.<br> '''καταϐιϐρώσκω (verbe)''' : .<br> '''καταγέλαστος, -ος, -ον (adjectif)''' : ridicule.<br> '''καταγλώττισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : baiser intrabuccal.<br> '''καταγράφω (verbe)''' : condamner.<br> '''καταδικάζω (verbe)''' : condamner.<br> '''καταδίκη, -ης (nom commun) (f)''' : condamnation.<br> '''καταδικαστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : condamnable.<br> '''κατάδικος, -ίκου (nom commun) (m/f)''' : condamné.<br> '''κατάδυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : émergence.<br> '''καταδύομαι (verbe)''' : plonger.<br> '''κατακλύζω (verbe)''' : inonder.<br> '''κατάκλυσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : inondation.<br> '''κατακλυσμιαίος, -α, -ον (adjectif)''' : diluvien.<br> '''κατακλυσμικός, -ή, -όν (adjectif)''' : diluvien.<br> '''κατακλυσμικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''κατακλυσμικῶς''.<br> '''κατακλυσμικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κατακλυσμικῶς''.<br> '''κατακλυσμικῶς (adverbe)''' : désastreusement.<br> '''κατακλυσμικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κατακλυσμικός''.<br> '''κατακλυσμικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κατακλυσμικός''.<br> '''κατακλυσμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : déluge.<br> '''κατακτητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : conquérant.<br> '''κατακτῶμαι (verbe)''' : conquérir.<br> '''καταλαμϐάνω (verbe)''' : saisir.<br> '''κατάλαψις, -άψεως (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''κατάληψις''.<br> '''κατάληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : Saisissement. Prise de possession, occupation.<br> '''κατάλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : liste.<br> '''καταλογογράφησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : listage.<br> '''καταλογογραφῶ (verbe)''' : lister.<br> '''κατάπλασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : cataplasme.<br> '''κατάπτωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : décadence.<br> '''κατάπυγον, -ύγου (nom commun) (n)''' : doigt d'honneur.<br> '''κατάρα, -ας (nom commun) (f)''' : malédiction.<br> '''καταριέμαι (verbe)''' : maudire.<br> '''καταστροφικός, -ή, -όν (adjectif)''' : désastreux.<br> '''καταστροφικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''καταστροφικῶς''.<br> '''καταστροφικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καταστροφικῶς''.<br> '''καταστροφικῶς (adverbe)''' : désastreusement.<br> '''καταστροφικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καταστροφικός''.<br> '''καταστροφικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καταστροφικός''.<br> '''καταστροφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Désastre, destruction ; renversement.<br> '''κατάσχεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : confiscation.<br> '''κατάταξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : mise en ordre.<br> '''κατατάσσω (verbe)''' : mettre en ordre.<br> '''καταφυγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''καταφύγιον, -ίου (nom commun) (n)''' : abri.<br> '''κάτεργον, -έργου (nom commun) (n)''' : bagne.<br> '''κατηγορῶ (verbe)''' : accuser.<br> '''κατηγορία, -ας (nom commun) (f)''' : Charge ; accusation.<br> '''κατηγορίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''κατηγορία''.<br> '''κατήχησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''κατηχίζω (verbe)''' : .<br> '''κατηχισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κατηχιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κατηχούμενος, -ένου (nom commun) (m)''' : .<br> '''κατηχῶ (verbe)''' : .<br> '''κάτοπτρον, -όπτρου (nom commun) (m)''' : miroir.<br> '''κατώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : .<br> '''κατώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : inférieur.<br> '''κατωτερότης, -τος (nom commun) (f)''' : infériorité.<br> '''κάτω (adverbe)''' : sous.<br> '''καῦκος, -ύκου (nom commun) (m)''' : .<br> '''καῦµα, -ύματος (nom commun) (n)''' : chaleur de l’été.<br> '''καύσις, -εως (nom commun) (f)''' : combustion.<br> '''καυστός, -ή, -όν (adjectif)''' : torride.<br> '''καυστῶς (adverbe)''' : torridement.<br> '''καυστώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''καυστός''.<br> '''καυστώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''καυστός''.<br> '''καυστώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''καυστῶς''.<br> '''καυστώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''καυστῶς''.<br> '''καύχημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : vantardise.<br> '''καυχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme crétoise de ''χαλκός''.<br> '''καυχῶμαι (verbe)''' : .<br> '''κεγχριαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : granuleux.<br> '''κέγχρος, -ου (nom commun) (m)''' : (Botanique) Millet. Grain.<br> '''κεῖμαι (verbe)''' : être couché, se reposer ; être situé.<br> '''κείμενον, -ένου (nom commun) (n)''' : texte.<br> '''κεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''κενός''.<br> '''κείρω (verbe)''' : .<br> '''κελαινός, -ή, -όν (adjectif)''' : obscur.<br> '''κελτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : celte.<br> '''κελτικῶς (adverbe)''' : .<br> '''κελτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κελτικός''.<br> '''κελτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κελτικός''.<br> '''κελτιστί (adverbe)''' : en grec.<br> '''κενός, -ή, -όν (adjectif)''' : Vide. Vain, frivole.<br> '''κενϝός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme ancienne de ''κενός''.<br> '''κενεός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme poétique de ''κενός''.<br> '''κεντρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : central.<br> '''κέντρον, -ου (nom commun) (n)''' : Aiguillon, dard. Pointe du compas, d’où centre du cercle.<br> '''κεντῶ (verbe)''' : piquer.<br> '''κενῶς (adverbe)''' : Habilement, sagement. Ingénieusement, finement.<br> '''κενώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κενός''.<br> '''κενώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κενός''.<br> '''κεραμεύς, -έως (nom commun) (m)''' : potier.<br> '''κεραμικός, -ή, -όν (adjectif)''' : d’argile.<br> '''κέραμος, -άμου (nom commun) (m)''' : argile.<br> '''κεράννυμι (verbe)''' : mélanger.<br> '''κέρας, -τος (nom commun) (n)''' : Corne. (Par analogie) Bras d’un fleuve ; aile d’une armée ou d’une flotte ; antenne ou vergue d’un navire ; pic d’une montagne. (Sophisme) argument cornu.<br> '''κεραός, -ά, -όν (adjectif)''' : Cornu ; fait de corne.<br> '''κεραϝός, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme ancienne de ''κεραός''.<br> '''κερασός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cerise.<br> '''κεραυνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : foudre.<br> '''κέρκηρις, -ήρεως (nom commun) (m)''' : sarcelle.<br> '''κερκοπίθακος, -άκου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''κερκοπίθηκος''.<br> '''κερκοπίθηκος, -ήκου (nom commun) (m)''' : cercopithèque.<br> '''κέρκος, -ου (nom commun) (f)''' : queue.<br> '''κέρκωψ, -πος (nom commun) (m)''' : singe à longue queue.<br> '''κεστός, -ή, -όν (adjectif)''' : brodé.<br> '''κεστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κεστός''.<br> '''κεστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κεστός''.<br> '''κεστῶς (adverbe)''' : .<br> '''κεφαλαία, -ας (nom commun) (f)''' : mal de tête.<br> '''κεφαλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : tête.<br> '''κεφάλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : petite tête.<br> '''κεφαλίς, -δος (nom commun) (f)''' : bonnet, chapeau.<br> '''κηδεμών, -όνος (nom commun) (m)''' : .<br> '''κηκίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : Jet. Teinture tiré de la galle.<br> '''κηλίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : .<br> '''κνημίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : .<br> '''κρηπίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : .<br> '''κῆπος, -ήπου (nom commun) (m)''' : jardin ; sorte de singe.<br> '''κηρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cire.<br> '''κῆρ, -ος (nom commun) (n)''' : cœur.<br> '''κῆρυγμα, -ύγματος (nom commun) (n)''' : proclamation à voix haute.<br> '''κηρύκειον, -ίου (nom commun) (m)''' : caducée.<br> '''κῆρυξ, -ήρυκος (nom commun) (m)''' : héraut.<br> '''κηρύσσω (verbe)''' : annoncer.<br> '''κηρύττω (verbe)''' : Forme attique de ''κηρύσσω''.<br> '''κηφήν, -ῆνος (nom commun) (m)''' : bourdon.<br> '''κηφηνώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''κιϐδηλεύω (verbe)''' : falsifier.<br> '''κιϐδηλία, -ας (nom commun) (f)''' : falsification.<br> '''κίϐδηλος, -ος, -ου (adjectif)''' : falsifié ; frauduleux.<br> '''κιϐδηλότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κίϐδηλος''.<br> '''κιϐδηλότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κίϐδηλος''.<br> '''κιϐδήλως (adverbe)''' : frauduleusement.<br> '''κιϐωτός, -οῦ (nom commun) (f)''' : arche.<br> '''κιγκλίς, -δος (nom commun) (f)''' : bergeronnette.<br> '''κιδαφεύω (verbe)''' : ruser.<br> ''' κίδαφος, -άφη, -ίδαφον (adjectif)''' : rusé.<br> '''κίδαφότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κίδαφος''.<br> '''κίδαφότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κίδαφος''.<br> '''κιδάφως (adverbe)''' : frauduleusement.<br> '''κικκάϐη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''κῖκυς, -ίκυος (nom commun) (f)''' : force ; vigueur.<br> '''κιθάρα, -ας (nom commun) (f)''' : cithare.<br> '''κιθάρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''κιθάρα''.<br> '''κιθών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''χιτών''.<br> '''κίνδυνος, -ύνου (nom commun) (m)''' : Danger, risque ; entreprise hasardeuse.<br> '''κινηθμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κίνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : mouvement.<br> '''κίνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : mouvement.<br> '''κινητέον, -ου (nom commun) (n)''' : .<br> '''κινητήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''κινητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κινητήριος, -α, -ον (adjectif)''' : .<br> '''κινητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''κινητός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''κίνητρον, -ήτρου (nom commun) (n)''' : .<br> '''κίνναμον, -άμου (nom commun) (n)''' : cannelle.<br> '''κινῶ (verbe)''' : bouger.<br> '''κιξάλλης, -ου (nom commun) (m)''' : voleur de grand chemin.<br> '''κίρκος, -ου (nom commun) (m)''' : (ornithologie) Faucon. Anneau.<br> '''κιρρός, -ά, -όν (adjectif)''' : brun-roux.<br> '''κισσαϐίζω (verbe)''' : .<br> '''κῖσσα, -ης (nom commun) (f)''' : geai des chênes.<br> '''κίσσα, -ης (nom commun) (f)''' : pie.<br> '''κισσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : lierre.<br> '''κισσοστεφής, -ής, -ές (adjectif)''' : couronné de lierre.<br> '''κισσῶ (verbe)''' : .<br> '''κίττα, -ης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''κίσσα''.<br> '''κιτών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''χιτών''.<br> '''κιχόρη, -ης (nom commun) (f)''' : chicorée.<br> '''κλάδος, -ου (nom commun) (m)''' : Branche (d'arbre), rameau.<br> '''κλαΐς, -δός (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''κλείς''.<br> '''κλᾶϊς, -άϊδος (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''κλείς''.<br> '''κλαίω (verbe)''' : Pleurer sur, déplorer. Appeler en criant. Se mettre en pleurs.<br> '''κλᾶμμα, -άμματος (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''κλῆμα''.<br> '''κλαστός, -ή, -όν (adjectif)''' : brisé, cassé.<br> '''κλαυθμυρίζω (verbe)''' : faire pleurer.<br> '''κλαῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : pleur.<br> '''κλαυσίγελως, -τος (nom commun) (m)''' : .<br> '''κλαυστός, -ή, -όν (adjectif)''' : Pleuré. Funèbre, triste.<br> '''κλάω (verbe)''' : Briser, casser.<br> '''κλεῖθρον, -ίθρου (nom commun) (n)''' : serrure.<br> '''κλειθροποιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : serrurier.<br> '''κλείς, -δός (nom commun) (f)''' : clé.<br> '''κλειτορίς, -δος (nom commun) (f)''' : clitoris.<br> '''κλείω (verbe)''' : fermer.<br> '''κλέπτης, -ου (nom commun) (m)''' : voleur.<br> '''κλέπτω (verbe)''' : voler. (dérober)<br> '''κληΐς, -δός (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''κλείς''.<br> '''κλῄς, -δός (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''κλείς''.<br> '''κλέος, -ους (nom commun) (n)''' : gloire.<br> '''κλεψύδρα, -ας (nom commun) (m)''' : clepsydre.<br> '''κλέω (verbe)''' : être célèbre.<br> '''κλῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : pampre.<br> '''κληματίζω (verbe)''' : .<br> '''κληματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''κλημάτινος, -η, ον (adjectif)''' : .<br> '''κληματίς, -δος (nom commun) (f)''' : Diminutif de ''κλῆμα''.<br> '''κληματῖτις, -ίτιδος (nom commun) (f)''' : .<br> '''κληματόδεσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''κληματοειδής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''κληματόεις, -εσσα, εν (adjectif)''' : .<br> '''κληματόομαι (verbe)''' : .<br> '''κληματώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''κλήρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''κληρονομία, -ας (nom commun) (f)''' : héritage.<br> '''κληρονομικότης, -τος (nom commun) (f)''' : hérédité.<br> '''κληρονομικός, -ή, -όν (adjectif)''' : héréditaire.<br> '''κληρονόμος, -ου (nom commun) (m)''' : héritier.<br> '''κληρονομῶ (verbe)''' : hériter.<br> '''κλῆρος, -ήρου (nom commun) (m)''' : .<br> '''κληρόω (verbe)''' : .<br> '''κλητήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : Témoin ; héraut.<br> '''κλίμα, -τος (nom commun) (n)''' : Inclinaison, pente. Inclinaison de la Terre, latitude, climat.<br> '''κλῖμαξ, -ίμακος (nom commun) (f)''' : Escalier ; échelle.<br> '''κλίνη, -ης (nom commun) (f)''' : lit.<br> '''κλίνω (verbe)''' : Pencher. Pencher sur, s’appuyer sur. Coucher, allonger, étendre.<br> '''κλίννω (verbe)''' : Forme éolienne de ''κλίνω''.<br> '''κλίσις, -εως (nom commun) (f)''' : déclinaison.<br> '''κλίτος, -ους (nom commun) (n)''' : allée.<br> '''κλῖτος, -ίτους (nom commun) (n)''' : .<br> '''κλιτύς, -ος (nom commun) (n)''' : Forme béotienne de ''κλῖτος''.<br> '''κλόνις, -ος (nom commun) (f)''' : sacrum.<br> '''κλόνος, -ου (nom commun) (m)''' : Confusion ; excitation.<br> '''κλύδων, -ος (nom commun) (m)''' : Vague. Trouble, agitation, mouvement tumultueux.<br> '''κλύζω ‎(verbe)''' : Laver, nettoyer. Battre de ses flots, baigner de ses flots.<br> '''κλυστήρ, -έρος (nom commun) (m)''' : seringue.<br> '''κλύω (verbe)''' : entendre.<br> '''κλωβός, -ϐοῦ (nom commun) (m)''' : cage à oiseau.<br> '''κλών, -ός (nom commun) (m)''' : .<br> '''κλώψ, -πός (nom commun) (m)''' : voleur.<br> '''κλῶ (verbe)''' : S’entendre nommer ; entendre parler de soi.<br> '''κνέφας, -ους (nom commun) (n)''' : Aube ; crépuscule, obscurité.<br> '''κνῆκος, -ήκου (nom commun) (f)''' : carthame des teinturiers.<br> '''κνήμη, -ης (nom commun) (f)''' : jambe.<br> '''κνίδη, -ης (nom commun) (f)''' : ortie.<br> '''κνίδωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : urticaire.<br> '''κνίζω (verbe)''' : Gratter. ; taillader.<br> '''κοϐαλεία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''κοϐαλεύω (verbe)''' : .<br> '''κοϐαλίκευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''κοϐαλισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κόϐαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : Chenapan ; garnement. Gobelin.<br> '''κοθαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''καθαρός''.<br> '''κόθαρος, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme éolienne de ''καθαρός''.<br> '''κοιλάς, -δος (nom commun) (f)''' : vallée.<br> '''κοῖλος, -ίλη, -ῖλον (adjectif)''' : creux.<br> '''κοῖλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : creux.<br> '''κοιμάω (verbe)''' : (Actif) Mettre sur une couche, mettre au lit. (Passif) Faire reposer, faire dormir. (Passif, par euphémisme) Faire mourir. (Figuré) Assoupir, apaiser, calmer.<br> '''κοιμέω (verbe)''' : Forme ionienne de ''κοιμάω''.<br> '''κοιμητήριον, -ου (nom commun) (n)''' : Dortoir ; cimetière.<br> '''κοιμίζω (verbe)''' : endormir.<br> '''κοινοϐουλευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : parlementaire.<br> '''κοινοϐούλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : parlement.<br> '''κοινός, -ή, -όν (adjectif)''' : commun.<br> '''κοινότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κοινός''.<br> '''κοινότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κοινός''.<br> '''κοινωνία, -ας (nom commun) (f)''' : société.<br> '''κοίνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''κοινῶς (adverbe)''' : communément.<br> '''κοινῶ (verbe)''' : Communiquer. Rendre commun à, faire savoir. Mettre en communication, unir. Rendre commun à tous, prostituer, profaner, souiller. Unir, assembler, ajuster (une pièce d'une construction). (Moyen) Communiquer, mettre en commun. <br> '''κοῖος, -ίη, -ῖον (adjectif)''' : Forme ionienne de ''ποῖος''.<br> '''κοῖτος, -ίτου (nom commun) (m)''' : Lit, couche.<br> '''κόκκος, -ου (nom commun) (m)''' : Graine, grain, pépin. (Entomologie) Cochenille, kermès, galle du chêne kermès. (par analogie) Pilule. (par analogie) Testicules.<br> '''κόλλαθον, -άθου (nom commun) (n)''' : .<br> '''κολοιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : choucas.<br> '''κόκκυξ, -υγος (nom commun) (m)''' : coucou, coccyx.<br> '''κόκκυ (onomatopée)''' : cri du coucou.<br> '''κωκύω (verbe)''' : crier, se lamenter.<br> '''κολακεία, -ας (nom commun) (f)''' : flatterie.<br> '''κολακευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : flatteur.<br> '''κολακευτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κολακευτικός''.<br> '''κολακευτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κολακευτικός''.<br> '''κολακευτικῶς (adverbe)''' : flatteusement.<br> '''κολακεύω (verbe)''' : flatter.<br> '''κόλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : flatteur.<br> '''κολάπτω (verbe)''' : frapper.<br> '''κόλασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : punition.<br> '''κολαφίζω (verbe)''' : gifler.<br> '''κόλαφος, -άφου (nom commun) (m)''' : gifle.<br> '''κολεός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Fourreau ; vagin.<br> '''κόλλα, -ης (nom commun) (f)''' : colle.<br> '''κόλλαϐος, -άϐου (nom commun) (m)''' : Gâteau, petit pain. Cheville qui attache les cordes de la lyre.<br> '''κολλάω (verbe)''' : coller.<br> '''κόλλιξ, -κος (nom commun) (m)''' : petit pain.<br> '''κολλύρα, -ας (nom commun) (f)''' : petit pain.<br> '''κολλῶ (verbe)''' : .<br> '''κολοϐός, -ή, -όν (adjectif)''' : écorné, tronqué ; mutilé.<br> '''κολοιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : geai.<br> '''κόλον, -ου (nom commun) (n)''' : membre, extrémité ; côlon.<br> '''κολοκύνθη, - (nom commun) (f)''' : .<br> '''κολοκυνθίς, - (nom commun) (f)''' : .<br> '''κολοσσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : colosse.<br> '''κολοττός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''κολοσσός''.<br> '''κολοφών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Sommet. (Figuré) Achèvement, couronnement. Balle de jeu.<br> '''κόλπος, -ου (nom commun) (m)''' : (Anatomie) Sein (de la mère ou de la nourrice). Utérus. Pli, creux d’un vêtement. Repli, renfoncement de la mer entre deux vagues. Sein de la terre, d’où Enfers. Golfe. Gouffre, cavité ; vallée profonde.<br> '''κολχικός, -ή, -όν (adjectif)''' : colchien.<br> '''κολώνη, -ης (nom commun) (f)''' : monticule, tertre ; tumulus.<br> '''κόμϐος, ου (nom commun) (m)''' : bande.<br> '''κοµικός, -ή, -όν (adjectif)''' : comique.<br> '''κοµικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''κοµικῶς''.<br> '''κοµικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κοµικῶς''.<br> '''κοµικῶς (adverbe)''' : comiquement.<br> '''κοµικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κοµικός''.<br> '''κοµικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κοµικός''.<br> '''κομπάζω (verbe)''' : hâbler.<br> '''κομπαστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : hâbleur.<br> '''κομψός, -ή, -όν (adjectif)''' : élégant.<br> '''κομψότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''κομψῶς''.<br> '''κομψότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κομψῶς''.<br> '''κομψότης, -τος (nom commun) (f)''' : élégance.<br> '''κομψῶς (adverbe)''' : élégamment.<br> '''κομψώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κομψός''.<br> '''κομψώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κομψός''.<br> '''κονδυλισμίς, -δος (nom commun) (f)''' : chiquenaude ; pichenette.<br> '''κόνδυ, -ος (nom commun) (n)''' : somm e.<br> '''κονία, -ας (nom commun) (f)''' : poussière.<br> '''κονίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme homérique et ionienne de ''κονία''.<br> '''κόνικλος, -ίκλου (nom commun) (m)''' : lapin.<br> '''κόνις, -εως (nom commun) (f)''' : cendre ; poussière.<br> '''κονίς, -δος (nom commun) (f)''' : lente.<br> '''κοντά (adverbe)''' : près ; à proximité.<br> '''κοντινός, -ή, -όν (adjectif)''' : proche.<br> '''κοντινῶς (adverbe)''' : .<br> '''κοντινώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κοντινός''.<br> '''κοντινώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κοντινός''.<br> '''κογχύλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : coquillage.<br> '''κοπριά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : fumier.<br> '''κόπρος, -ου (nom commun) (m)''' : excrément.<br> '''κόρα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''κόρη''.<br> '''κόραξ, -κος (nom commun) (m)''' : corbeau.<br> '''κορέννυμι (verbe)''' : rassasier ; (Au passif et au moyen) Être rassasié. Avoir le dégoût de.<br> '''κόρευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : virginité.<br> '''κορεύομαι (verbe)''' : être vierge.<br> '''κόρη, -ης (nom commun) (f)''' : jeune fille.<br> '''κορίαννον, -άννου (nom commun) (n)''' : coriandre.<br> '''κορίζομαι (verbe)''' : caresser.<br> '''κορμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''κόρος, -ου (nom commun) (m)''' : Jeune garçon ; satiété, dédain.<br> '''κόρυζα, -ης (nom commun) (f)''' : coryza.<br> '''κόρυς, -θος (nom commun) (f)''' : Tête ; casque.<br> '''κορώνη, -ης (nom commun) (f)''' : corneille.<br> '''κορωνός, -ή, -όν (adjectif)''' : courbe ; recourbé.<br> '''κόσμημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : bijou.<br> '''κοσμητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Décoratif ; ordonné.<br> '''κοσμητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Ordonnateur ; arrangeur.<br> '''κόσμος, -ου (nom commun) (m)''' : Ordre. Monde ; univers.<br> '''κόσσυκος, -ύκου (nom commun) (m)''' : Forme de ''κόσσυϕος''.<br> '''κόσσυϕος, -ύϕου (nom commun) (m)''' : merle.<br> '''κόσος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme ionienne de ''πόσος''.<br> '''κόττος, -ου (m)''' : coq.<br> '''κόττυϕος, -ύϕου (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''κόσσυϕος''.<br> '''κοτύλη, -ης (nom commun) (f)''' : écuelle.<br> '''κουρεύς, -έως (nom commun) (m)''' : barbier.<br> '''κουρεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : boutique du barbier.<br> '''κούρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''κόρη''.<br> '''κοῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''κόρος''.<br> '''κοῦ (adverbe interrogatif)''' : Forme ionienne de ''ποῦ''.<br> '''κοῦφος, -ύφη, -ῦφον (adjectif)''' : léger.<br> '''κουφότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κοῦφος''.<br> '''κουφότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κοῦφος''.<br> '''κούφως (adverbe)''' : légèrement.<br> '''κόφινος, -ίνου (nom commun) (m)''' : corbeille.<br> '''κοχλιάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : cuillère.<br> '''κοχλίας, -ου (nom commun) (m)''' : escargot.<br> '''κρα (onomatopée)''' : croa.<br> '''κράϐατος, -άτου (nom commun) (m)''' : Forme macédonienne de ''κράϐϐατος''.<br> '''κράϐϐατος, -άτου (nom commun) (m)''' : grabat.<br> '''κραιπάλη, -ης (nom commun) (f)''' : ivresse.<br> '''κραίνω (verbe)''' : Commander, gouverner.<br> '''κράμϐη, -ης (nom commun) (f)''' : chou.<br> '''κράμϐος, -η, -ον (f)''' : fort (en parlant de la voix ou du son).<br> '''κρανίον, -ου (nom commun) (n)''' : crâne.<br> '''κρανοκοπέω (verbe)''' : décapiter.<br> '''κράνος, -ους (nom commun) (n)''' : casque.<br> '''κρᾶσις, -άσεως (nom commun) (n)''' : mélange de deux ou plusieurs choses.<br> '''κράτειρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : dirigeante.<br> '''κράτος, -ους (nom commun) (n)''' : Force du corps, vigueur, solidité. Domination, puissance.<br> '''κράτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : dirigeant.<br> '''κραυγάζω (verbe)''' : crier.<br> '''κραυγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : cri.<br> '''κρέας, -ατος (nom commun) (n)''' : viande.<br> '''κρεῖας, -ίατος (nom commun) (n)''' : Forme homérique de ''κρέας''.<br> '''κρείουσα, -ας (nom commun) (f)''' : cri.<br> '''κρείσσων, -ων, -ον (adjectif)''' : maîtresse ; souveraine.<br> '''κρείων, -οντος (nom commun) (m)''' : seigneur, maître ; souverain.<br> '''κρέξ, -κου (nom commun) (m)''' : râle (oiseau).<br> '''κρέων, -οντος (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''κρείων''.<br> '''κρημνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : falaise, précipice.<br> '''κρηναῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : .<br> '''κρήνη, -ης (nom commun) (m)''' : Source, puits ; fontaine. (Poétique) (Au pluriel) Eau.<br> '''κρηπίς, -ῖδος (nom commun) (f)''' : pantoufle.<br> '''κρῆσις, -ήσεως (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''κρᾶσις''.<br> '''κρῆς, -ήτος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''κρέας''.<br> '''κρίϐανος, -άνου (nom commun) (m)''' : braséro ; four à pain.<br> '''κρίκος, -ου (nom commun) (m)''' : anneau.<br> '''κρῖμα, -ίματος (nom commun) (n)''' : Objet de contestation, contestation, querelle. (Par suite) Jugement, décision judiciaire. Condamnation, peine. (Par extension) Jugement, Décision. Action de juger.<br> '''κριός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bélier.<br> '''κρίνω (verbe)''' : décider.<br> '''κρίσις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : décision.<br> '''κριτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : test.<br> '''κριτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : interprète.<br> '''κριτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : juge.<br> '''κριτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : décisif.<br> '''κριτικῶς (adverbe)''' : décisivement.<br> '''κριτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κριτικός''.<br> '''κριτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κριτικός''.<br> '''κροκόδειλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : crocodile.<br> '''κρόμμυον, -ύου (nom commun) (n)''' : ognon.<br> '''κρόμυον, -ύου (nom commun) (n)''' : Variante de ''κρόμμυον''.<br> '''κρόταφος, -άφου (nom commun) (m)''' : tempe.<br> '''κροῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : Choc, collision ; impact, percussion.<br> '''κρούω (verbe)''' : heurter, choquer. Frapper l’un contre l’autre. Frapper les cordes d’un instrument. Heurter ou pousser pour mettre en mouvement. Heurter avec le doigt pour l’éprouver et le faire résonner. (Figuré) Piquer, chatouiller en parlant de sensations physiques.<br> '''κρυμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : gel.<br> '''κρύος, -ους (nom commun) (n)''' : froid glacial. Frisson (de crainte).<br> '''κρύσταλλος, -άλλου (nom commun) (m)''' : Eau congelée ; verre transparent.<br> '''κροκόδειλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : crocodile.<br> '''κρόκος, -ου (nom commun) (m)''' : safran.<br> '''κρυπτός, -ός, -όν (adjectif)''' : caché, secret.<br> '''κρύπτω (verbe)''' : cacher.<br> '''κρυφᾷ (adverbe)''' : Forme dorienne de ''κρυφῇ''.<br> '''κρυφῇ (adverbe)''' : secrètement.<br> '''κρύφος, -ου (nom commun) (f)''' : Action de cacher ; cachette.<br> '''κρωγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : croassement.<br> '''κρώζω (verbe)''' : croasser.<br> '''κρωσσίον, -ου (nom commun) (n)''' : cruche.<br> '''κρωσσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : jarre ; urne.<br> '''κτείνω (verbe)''' : tuer.<br> '''κτείς, -ενός (nom commun) (m)''' : Peigne. Râteau. (Au pluriel) Doigts.<br> '''κτένιον, -ίου (nom commun) (m)''' : Diminutif de ''κτείς''.<br> '''κτῆνος, -ήνους (nom commun) (n)''' : (Au pluriel) Bétail. (Au singulier) Bête domestique.<br> '''κτίριον, -ίου (nom commun) (n)''' : bâtiment.<br> '''κτυπέω (verbe)''' : claquer.<br> '''κτύπημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : claquement.<br> '''κτῶμαι (verbe)''' : acquérir.<br> '''κυανός, -ή, -όν (adjectif)''' : bleu.<br> '''κυϐέρνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : pilotage ; gouvernement.<br> '''κυϐερνήτης, -ου (nom commun) (m)''' : pilote ; gouverneur.<br> '''κυϐερνητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : pilotable ; gouvernemental.<br> '''κυϐερνισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : pilotage ; gouvernement.<br> '''κυϐερνῶ (verbe)''' : piloter ; gouverner.<br> '''κῦδος, -ύδους (nom commun) (n)''' : gloire ; renommée.<br> '''κυῶ (verbe)''' : .<br> '''κύημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : vague.<br> '''κύησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : grossesse.<br> '''κύκλος, -ου (nom commun) (m)''' : cercle ; rond.<br> '''κυκλῶ (verbe)''' : Tourner, rouler. Envelopper, cerner.<br> '''κύκλωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : circuit.<br> '''κυκλών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : cyclone.<br> '''κύκνος, -ου (nom commun) (m)''' : cygne.<br> '''κυλινδρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : cylindrique.<br> '''κύλινδρος, -ίνδρου (nom commun) (m)''' : cylindre.<br> '''κυλίνδω (verbe)''' : rouler.<br> '''κύλιξ, -κος (nom commun) (f)''' : coupe (récipient).<br> '''κυλλός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme chypriote de ''χωλός''.<br> '''κῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : onde ; vague.<br> '''κυναλώπηξ, -εκος (nom commun) (f)''' : .<br> '''κυνηγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : chasseur.<br> '''κυνηγῶ (verbe)''' : chasser.<br> '''κύνικλος, -ίκλου (nom commun) (m)''' : Forme de ''κόνικλος''.<br> '''κυνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : canin ; (Philosophie) cynique.<br> '''κυπάρισσος, -ίσσου (nom commun) (f)''' : cyprès.<br> '''κυπάριττος, -ίττου (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''κυπάρισσος''.<br> '''κυπρῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : carpe.<br> '''κύπτω (verbe)''' : se baisser en avant. Baisser la tête (ou les yeux) de honte.<br> '''κυρία, -ας (nom commun) (f)''' : maîtresse ; souveraine.<br> '''κυριακός, -ή, -όν (adjectif)''' : seigneurial.<br> '''κύριος, -ίου (nom commun) (m)''' : maître ; souverain.<br> '''κύρος, -ους (nom commun) (n)''' : prestige.<br> '''κῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : décret.<br> '''κῦρρος, -ύρρου (nom commun) (m)''' : Forme thessalienne de ''κύριος''.<br> '''κύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : sanction.<br> '''κυρῶ (verbe)''' : confirmer, ratifier ; sanctionner.<br> '''κυσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : sexe de la femme.<br> '''κύστιγξ, -γος (nom commun) (f)''' : vésicule.<br> '''κύστις, -εως (nom commun) (f)''' : sac ; (Au pluriel) Poches sous les yeux.<br> '''κύσσω (verbe)''' : Forme poétique de ''κύσω''.<br> '''κύσω (verbe)''' : donner un baiser.<br> '''κύτος, -ους (nom commun) (n)''' : Creux d'un navire, d'un bouclier, d'une cuirasse. Objet creux. Qui recouvre ou enveloppe.<br> '''κυφός, -ή, -όν (adjectif)''' : Arqué, bossu. Courbé.<br> '''κυφότατος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κυφός''.<br> '''κυφότερος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κυφός''.<br> '''κύφων, -ονος (nom commun) (m)''' : pilori.<br> '''κύφωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''κυφῶς (adverbe)''' : .<br> '''κύψελος, -έλου (nom commun) (m)''' : martinet (oiseau).<br> '''κύων, -ός (nom commun) (m/f)''' : chien(ne).<br> '''κωδωνίζω (verbe)''' : sonner les cloches.<br> '''κωδώνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : clochette.<br> '''κωδωνόκροτος, - ()''' : .<br> '''κωδωνοφαλαρόπωλος, - ()''' : .<br> '''κωδωνοφορέω (verb)''' : .<br> '''κώδων, -ος (nom commun) (m)''' : cloche.<br> '''κωκύω (verbe)''' : .<br> '''κώληψ, -πος (nom commun) (f)''' : jarret.<br> '''κωλοϐαθριστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Acrobate marchant sur des échasses.<br> '''κωλόϐαθρον, -άθρου (nom commun) (n)''' : échasse.<br> '''κῶλον, -ώλου (nom commun) (n)''' : .<br> '''κώμη, -ης (nom commun) (f)''' : village ; quartier.<br> '''κωμικός, -ή -όν (adjectif)''' : comique.<br> '''κωµικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''κωµικῶς''.<br> '''κωµικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''κωµικῶς''.<br> '''κωµικῶς (adverbe)''' : comiquement.<br> '''κωµικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''κωµικός''.<br> '''κωµικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''κωµικός''.<br> '''κῶμος, -ώμου (nom commun) (m)''' : Festin, banquet. (Par extension) Troupe impétueuse (en parlant des Érinyes), bande.<br> '''κωμόπολις, -όλεως (nom commun) (n)''' : bourgade.<br> '''κωμῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : poésie satirique.<br> '''κωνωπεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : moustiquaire.<br> '''κώνωψ, -ωπος (nom commun) (m)''' : cousin (genre de moustique) ; moucheron.<br> '''κώπα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''κώπη''.<br> '''κωπέω (f)''' : ramer.<br> '''κώπη, -ης (nom commun) (f)''' : Anse, poignée (d’une rame), manche. Rame.<br> '''κωπίον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''κώπη''.<br> '''κώρα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''κόρη''.<br> '''κῶρος, -ώρου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''κόρος''.<br> '''κῶς (adverbe)''' : Forme ionienne de ''πῶς''.<br> '''κώταλις, - (nom commun) (f)''' : cuillère.<br> '''κωφός, -ή -όν (adjectif)''' : sourd.<br> '''Καικιλία, -ας (nom propre) (f)''' : Cécile.<br> '''Καικίλιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Cécilius.<br> '''Κάϊν (nom propre) (m)''' : Caïn.<br> '''Καινὴ Διαθήκη (locution nominale) (f)''' : Nouveau Testament.<br> '''Καῖσαρ, -ίσαρος (nom propre) (m)''' : César.<br> '''Καλλίας, -ου (nom propre) (m)''' : Callias.<br> '''Καλλικρατίδας, -ου (nom propre) (m)''' : Callicratidas.<br> '''Καλλίμαχος, -άχου (nom propre) (m)''' : Callimaque.<br> '''Καλλιόπη, -ης (nom propre) (f)''' : Calliope.<br> '''Καλλιρόη, -ης (nom propre) (f)''' : Callirhoé.<br> '''Καλλιστώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Callisto.<br> '''Καλυψώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Calypso.<br> '''Καμϐύσης, -ου (nom propre) (m)''' : Cambyse.<br> '''Κανδάκη, -ης (nom propre) (f)''' : Candace.<br> '''Καρδοῦχος, -ύχου (nom commun) (m)''' : Kurde.<br> '''Καρκίνος, -ου (nom propre) (m)''' : Cancer.<br> '''Κᾶρ, -άρος (nom propre) (f)''' : Forme éolienne de ''Κήρ''.<br> '''Καρχηδόνιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Carthaginois.<br> '''Καρχηδών, -όνος (nom propre) (f)''' : Carthage.<br> '''Κασσάνδρα, -ας (nom propre) (f)''' : Cassandre.<br> '''Κάσσανδρος, -άνδρου (nom commun) (m)''' : Cassandre.<br> '''Κελτίς, -δος (nom commun) (f)''' : Celte.<br> '''Κελτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Celte.<br> '''Κερασούντιος, -α, -ον (adjectif)''' : cérasien.<br> '''Κερασοῦς, -ῦντος (nom commun) (m)''' : Cérasus.<br> '''Κέρϐερος, -έρου (nom propre) (m)''' : Cerbère.<br> '''Κέρκωψ, -πος (nom propre) (m)''' : Cercops.<br> '''Κήρ, -ός (nom propre) (f)''' : Une des Kères.<br> '''Κηφισιά, -ᾶς (nom propre) (f)''' : Céphisia.<br> '''Κικέρων, -ος (nom propre) (m)''' : Cicéron.<br> '''Κιλικία, -ας (nom propre) (f)''' : Cilicie.<br> '''Κίρκη, -ης (nom propre) (f)''' : Circé.<br> '''Κλεάνθης, -ου (nom propre) (m)''' : Cléante.<br> '''Κλεισθένης, -ους (nom propre) (m)''' : Clisthène.<br> '''Κλείτανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Clitandre.<br> '''Κλειτόμαχος, -άχου (nom propre) (m)''' : Clitomaque.<br> '''Κλεῖτος, -ίτου (nom propre) (m)''' : Cleithos.<br> '''Κλειτοφῶν, -τος (nom propre) (m)''' : Clitophon.<br> '''Κλειώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Clio.<br> '''Κλεoμήδης, -ους (nom propre) (m)''' : Cléomède.<br> '''Κλεοπᾶς, -ᾶ (nom propre) (m)''' : Cléopas.<br> '''Κλεοπάτρα, -ας (nom propre) (f)''' : Cléopâtre.<br> '''Κλεόπατρος, -άτρου (nom propre) (m)''' : Cléopatros.<br> '''Κλεώνυμος, -ύμου (nom propre) (m)''' : Cléonyme.<br> '''Κλωθώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Clotho (première Moire).<br> '''Κόϊντος, -ΐντου (nom propre) (m)''' : Quentin.<br> '''Κοῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Céos.<br> '''Κολοφών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Colophon (ville).<br> '''Κολχίς, -δος (nom propre) (f)''' : Colchide.<br> '''Κολχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Colchien.<br> '''Κόνων, -ος (nom commun) (m)''' : Conon.<br> '''Κόραμα, -ας (nom propre) (f)''' : Göreme.<br> '''Κορίνθιος, -ίου (nom commun) (f)''' : Corinthien.<br> '''Κόρινθος, -ίνθου (nom propre) (f)''' : Corinthe.<br> '''Κορσίς, -δος (nom propre) (f)''' : Corse.<br> '''Κόρκυρα, -ύρας (nom propre) (f)''' : Corcyre.<br> '''Κορυφώ, -οῦς (nom propre) (m)''' : Corfou (île).<br> '''Κότταλος, -άλου (nom propre) (m)''' : Cottalos.<br> '''Κράτος, -ους (nom propre) (m)''' : Cratos.<br> '''Κρατύλος, -ου (nom propre) (m)''' : Cratyle.<br> '''Κρεῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Crios.<br> '''Κρέουσα, -ας (nom propre) (f)''' : Créuse.<br> '''Κρέων, -οντος (nom propre) (m)''' : Créon.<br> '''Κριός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Bélier.<br> '''Κρίτοϐουλος, -ύλου (nom propre) (m)''' : Critobule.<br> '''Κροῖσος, -ίσου (nom propre) (m)''' : Crésus.<br> '''Κρίτοϐουλος, -ύλου (nom propre) (m)''' : Critobule.<br> '''Κροκοδειλόπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Fayoum.<br> '''Κτησιφῶν, -τος (nom propre) (m)''' : Ctésiphon.<br> '''Κτιμένη, -ης (nom propre) (f)''' : Ctimène (sœur d'Ulysse).<br> '''Κυαξάρης, -ου (nom propre) (m)''' : Cyaxare.<br> '''Κύθηρα, -ήρων (nom propre) (n)''' : Cythère.<br> '''Κυθήριος, -ίου (nom commun)''' : Cythérien.<br> '''Κύκλωψ, -ωπος (nom propre) (m)''' : Cyclope.<br> '''Κυνόσαργες, -ων (nom propre) (m)''' : Cynosarges.<br> '''Κύπριος, -ίου (nom commun) (m)''' : Chypriote.<br> '''Κύπρος, -ου (nom propre) (f)''' : Chypre.<br> '''Κύριλλος, -ίλλου (nom propre) (m)''' : Cyrille.<br> '''Κύριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Seigneur.<br> '''Κύρνιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Corse.<br> '''Κύρνος, -ου (nom propre) (f)''' : Corse.<br> '''Κῦρος, -ύρου (nom propre) (m)''' : Cyrus.<br> '''Κύψελος, -έλου (nom propre) (m)''' : Cypsélos.<br> '''Κωκυτός, -τοῦ (nom propre) (m)''' : Cocyte.<br> '''Κωνσταντῖνος, -ίνου (nom propre) (m)''' : Constantin.<br> '''Κωνσταντινούπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Constantinople.<br> ==Λ== '''λαϐή, -ῆς (nom commun) (f)''' : anse.<br> '''λάϐρυς, -εως (nom commun) (f)''' : labrys.<br> '''λαϐύρινθος, -ίνθου (nom commun) (m)''' : labyrinthe.<br> '''λάγανον, -άνου (nom commun) (n)''' : crêpe.<br> '''λαγαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Creux, enfoncé ; lâche, ample.<br> '''λαγνεία, -ας (nom commun) (f)''' : libertinage.<br> '''λάγνευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : coït (acte).<br> '''λαγνεύω (verbe)''' : coïter.<br> '''λάγνης, -ης, -ες (adjectif)''' : Forme attique de ''λάγνος''.<br> '''λάγνος, -α, -ον (adjectif)''' : libertin, débauché.<br> '''λαγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : lièvre.<br> '''λάγυνος, -ύνου (nom commun) (m/f)''' : flacon, pichet.<br> '''λαγών, -όνος (nom commun) (m)''' : flanc.<br> '''λαγώς, -ώ (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''λαγός''.<br> '''λᾴα -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''λεία''.<br> '''λάθος, -ους (nom commun) (n)''' : erreur.<br> '''λαϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : populaire.<br> '''λαϊκῶς (adverbe)''' : populairement.<br> '''λαϊκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λαϊκός''.<br> '''λαϊκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λαϊκός''.<br> '''λαϊκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''λαϊκῶς''.<br> '''λαϊκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''λαϊκῶς''.<br> '''λαιµός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cou, gorge.<br> '''λαῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : faux.<br> '''λαιός, -ά, -όν (adjectif)''' : qui est à gauche.<br> '''λαιψηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : agile, véhément.<br> '''λαιψηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λαιψηρός''.<br> '''λαιψηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λαιψηρός''.<br> '''λαιψηρῶς (adverbe)''' : agilement, véhémentement.<br> '''λάκτισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : coup de pied.<br> '''λάκυθος, -ύθου (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''λήκυθος''.<br> '''λακωνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : concis.<br> '''λακωνικότης, -τος (nom commun) (f)''' : concision.<br> '''λακωνικῶς (adverbe)''' : concisément.<br> '''λακωνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λακωνικός''.<br> '''λακωνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λακωνικός''.<br> '''λᾳστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''λῃστής''.<br> '''λαλέω (verbe)''' : Babiller, bavarder.<br> '''λαλιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Babil, bavardage.<br> '''λάλος, -ος, -ον (adjectif)''' : Babillard, bavard.<br> '''λαμϐάνω (verbe)''' : prendre.<br> '''λάμϐδα (nom commun) (n)''' : lambda.<br> '''λαμπάς, -δος (nom commun) (f)''' : torche.<br> '''λαμπέτης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''λαμπέτις, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''λάμπη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme homérique et ionienne de ''λαμπάς''.<br> '''λαμπηδών, -όνος (nom commun) (f)''' : brillance des yeux.<br> '''λαμπρός, -ά, -όν (adjectif)''' : brillant.<br> '''λαμπρῶς (verbe)''' : brillamment.<br> '''λαμπρώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λαμπρός''.<br> '''λαμπρώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λαμπρός''.<br> '''λαμπτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : briquet, lanterne ; torche.<br> '''λαμπυρίς, -δος (nom commun) (f)''' : ver luisant.<br> '''λάμπω (verbe)''' : briller.<br> '''λάμψις, -εως (nom commun) (f)''' : brillance des étoiles, des éclairs, du Soleil.<br> '''λανθάνω (verbe)''' : être caché, faire oublier.<br> '''λαός, -οῦ (nom commun) (m)''' : peuple.<br> '''λάριξ, -κος (nom commun) (m)''' : mélèze.<br> '''λάρυγξ, -γος (nom commun) (m)''' : larynx. (Par suite) Gorge, gosier.<br> '''λάσανον, -άνου (nom commun) (n)''' : Casserole, marmite ; pot.<br> '''λατρεία, -ας (nom commun) (f)''' : service à gages. Service d’un dieu ; culte, adoration. Soins à donner au corps ou à l'âme.<br> '''λατρεύς, -έως (nom commun) (m)''' : serviteur engagé.<br> '''λατρεύω (verbe)''' : Être serviteur à gages. (Généralement) Servir que ce soit en parlant d’homme libre ou d’esclaves. (En particulier) Être serviteur de Dieu.<br> '''λάτρης, -ου (nom commun) (n)''' : adorateur.<br> '''λάτρον, -ου (nom commun) (n)''' : Gage, salaire ; rémunération.<br> '''λάφυρον, -ύρου (nom commun) (n)''' : butin.<br> '''λέαινα, -ίνης (nom propre) (f)''' : lionne.<br> '''λέϐης, -τος (nom commun) (m)''' : chaudière.<br> '''λέγω (verbe)''' : choisir.<br> '''λεία, -ας (nom commun) (f)''' : pillage.<br> '''λείϐω (verbe)''' : verser.<br> '''λειμών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : pré.<br> '''λειμωνήρης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''λειμωνιάς, -δος (nom commun) (f)''' : lémoniade.<br> '''λειμώνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''λειμώνιος, -α, -ον (adjectif)''' : .<br> '''λειμωνίς, -δος (nom commun) (f)''' : lémoniade.<br> '''λειμωνοειδής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''λειμωνόθεν (adverbe)''' : .<br> '''λεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : lisse, uni.<br> '''λείριον, -ίου (nom commun) (n)''' : lis (fleur).<br> '''λειτούργημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''λειτουργία, -ας (nom commun) (f)''' : Cérémonie publique, service public.<br> '''λειτουργός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Ministre, fonctionnaire. (Religion) Ministre du culte.<br> '''λειχήν, -ῆνος (nom commun) (m)''' : Lèpre, dartre sur le corps de l’homme. Cal sur la jambe du cheval. Lichen.<br> '''λείχω (verbe)''' : lécher.<br> '''λεξικός, -ή, -όν (adjectif)''' : lexical.<br> '''λεξικόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : dictionnaire.<br> '''λεξικῶς (adverbe)''' : lexicalement.<br> '''λεξικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λεξικός''.<br> '''λεξικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λεξικός''.<br> '''λέξις, -εως (nom commun) (f)''' : Parole, action de parler. Élocution, style, manière de parler.<br> '''λεόντειος, -ος, -ον (adjectif)''' : léonin.<br> '''λεπίς, -δος (nom commun) (f)''' : Coque d’œuf. Lamelle de métal.<br> '''λεπτότης, -τος (nom commun) (f)''' : Minceur. Délicatesse.<br> '''λεπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : Dépouillé de sa peau, de sa pellicule. Mince. Délicat.<br> '''λεπτότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λεπτός''.<br> '''λεπτότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λεπτός''.<br> '''λεπτῶς (adverbe)''' : Mincement. Délicatement<br> '''λέπω (verbe)''' : Peler, écosser ; écorcher.<br> '''λευγαλέος, -α, -ον (adjectif)''' : Triste, malheureux. Irrité, funeste. Désolé.<br> '''λευκός, -ή, -όν (adjectif)''' : blanc.<br> '''λεύκη, -ης (nom commun) (f)''' : peuplier.<br> '''λεύσσω (verbe)''' : voir.<br> '''λεώϐατος (nom commun)''' : .<br> '''λεωλογέω (verbe)''' : .<br> '''λέων, -οντος (nom commun) (m)''' : lion.<br> '''λεώς, -ώ (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''λαός''.<br> '''λεωσφέτερος''' : .<br> '''λεωφόρος, -ου (nom commun) (f)''' : Avenue, boulevard.<br> '''λήθαιος, -α, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ληθάνω (verbe)''' : faire oublier.<br> '''ληθαργέω (verbe)''' : oublier.<br> '''ληθαργία, -ας (nom commun) (f)''' : léthargie.<br> '''ληθαργικός, -ή, -όν (adjectif)''' : léthargique.<br> '''ληθαργικῶς (adverbe)''' : léthargiquement.<br> '''ληθαργικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ληθαργικός''.<br> '''ληθαργικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ληθαργικός''.<br> '''ληθαργικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ληθαργικῶς''.<br> '''ληθαργικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ληθαργικῶς''.<br> '''λήθαργος, -άργου (nom commun) (m)''' : torpeur.<br> '''λήθη, -ης (nom commun) (f)''' : oubli.<br> '''ληΐη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''λεία''.<br> '''ληΐς, - (nom commun) (f)''' : Forme homérique de ''λεία''.<br> '''ληϊστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''λῃστής''.<br> '''λήιτον, -ίτου (nom commun) (n)''' : (En Achaïe) mairie.<br> '''λήκυθος, -ύθου (nom commun) (f)''' : petit vase.<br> '''λῃστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : voleur, brigand. (en particulier) Pirate.<br> '''λῆξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : tirage au sort.<br> '''λῆμμα, -ήμματος (nom commun) (n)''' : Bénéfice, salaire, recette. Gain, profit. Bénéfice.<br> '''λημματιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : receveur.<br> '''λῆνος, -ήνους (nom commun) (n)''' : laine.<br> '''ληός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''λαός''.<br> '''λησμοσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : oubli.<br> '''λῆψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : prise.<br> '''λίϐανος, -άνου (nom commun) (m)''' : oliban.<br> '''λιϐάς, -δος (nom commun) (f)''' : prairie.<br> '''λίθος, -ου (nom commun) (m)''' : pierre.<br> '''λιμήν, -ένος (nom commun) (m)''' : port.<br> '''λίμνη, -ης (nom commun) (f)''' : lac.<br> '''λιµός, -οῦ (nom commun) (m)''' : faim.<br> '''λιποθυμῶ (verbe)''' : s’évanouir.<br> '''λίπος, -ους (nom commun) (n)''' : graisse ; gras.<br> '''λιπόψυχος, -ος, -ον (adjectif)''' : pusillanime.<br> '''λιτότης, -τος (nom commun) (f)''' : simplicité.<br> '''λιτός, -ή, -όν (adjectif)''' : Uni. Simple, sans apprêts. (Par extension) Pauvre, chétif, faible, petit.<br> '''λίψ, -ϐος (nom commun) (m)''' : sud-ouest.<br> '''λογίζομαι (verbe)''' : .<br> '''λογικός, -ή, -όν (adjectif)''' : intellectuel ; rationnel.<br> '''λογικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λογικός''.<br> '''λογικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λογικός''.<br> '''λογικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''λογικῶς''.<br> '''λογικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''λογικῶς''.<br> '''λογικῶς (adverbe)''' : intellectuellement ; rationnellement.<br> '''λόγιον, -ίου (nom commun) (n)''' : oracle.<br> '''λόγος, -ου (nom commun) (m)''' : discours, sujet ; parole.<br> '''λοιμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : peste.<br> '''λοίμωξις, -ώξεως (nom commun) (f)''' : infestation.<br> '''λοπαδοτεμαχοσελαχογαλεοκρανιολειψανοδριμυποτριμματοσιλφιοκαραϐομελιτοκατακεχυμενοκιχλεπικοσσυφοφαττοπεριστεραλεκτρυονοπτεκεφαλλιοκιγκλοπελειολαγῳ-οσιραιοϐαφητραγανοπτερυγών (nom commun) (m)''' : bigornocabillofricandortolangoustabricobouillabopoulaupococovin (Plat formé de dix-sept ingrédients différents, décrit par Aristophane dans ''L’Assemblée des femmes''. (v. 1169-1174)<br> '''λόγχη, -ης (nom commun) (f)''' : lance.<br> '''λοπάς, -δος (nom commun) (f)''' : écuelle.<br> '''λορδός, -ή, -όν (adjectif)''' : courbé.<br> '''λορδότατος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''λορδός''.<br> '''λορδότερος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''λορδός''.<br> '''λορδῶς (adverbe)''' : .<br> '''λουτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : baignoire.<br> '''λούω (verbe)''' : baigner.<br> '''λόφος, -ου (nom commun) (m)''' : colline.<br> '''λοχαγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : capitaine.<br> '''λόχος, -ου (nom commun) (m)''' : compagnie.<br> '''λύγη, -ης (nom commun) (f)''' : crépuscule, pénombre.<br> '''λύγξ, -γός (nom commun) (f)''' : hoquet.<br> '''λύγξ, -κός (nom commun) (m/f)''' : lynx.<br> '''λυγρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Fâcheux, triste. Malfaisant.<br> '''λύκαινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : louve.<br> '''λυκάνθρωπος, -ώπου (nom commun) (m)''' : loup-garou.<br> '''λυκίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : chien-loup.<br> '''λύκος, -ου (nom commun) (m)''' : loup.<br> '''λύμα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''λύμη''.<br> '''λῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''λῦμαξ, -ύμακος (nom commun) (m)''' : .<br> '''λυμαίνομαι (verbe)''' : .<br> '''λυμαντήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : destructeur.<br> '''λυμαντήριος, -α, -ον (adjectif)''' : injurieux, destructeur.<br> '''λυμαντής, -οῦ (nom commun) (m)''' : coureur.<br> '''λυμαντικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''λυμάντωρ, - (nom commun) (m)''' : .<br> '''λῦμαρ, -ύμαρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''λύμασις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''λυμάχη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''λύμη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''λύπη, -ης (nom commun) (f)''' : regret.<br> '''λυποῦμαι (verbe)''' : être affligé.<br> '''λυπῶ (verbe)''' : regretter.<br> '''λύρα, -ας (nom commun) (f)''' : lyre. (Par extension) Constellation de la lyre. (Par extension) Poisson du même nom.<br> '''λύσσα, -ης (nom commun) (f)''' : Rage. (maladie canine) Fureur belliqueuse, frénésie.<br> '''λύτρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : rédemption.<br> '''λύττα, -ης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''λύσσα''.<br> '''λύχνος, -ου (nom commun) (m)''' : lampe.<br> '''λωρίς, -δος (nom commun) (f)''' : bande.<br> '''λῶρος, -ώρου (nom commun) (m)''' : bande.<br> '''Λάζαρος, -άρου (nom propre) (m)''' : Lazare.<br> '''Λαέρτης, -ου (nom propre) (m)''' : Laërte (père d’Ulysse).<br> '''Λαῖλαψ, -ίλαπου (nom propre) (m)''' : Lélaps.<br> '''Λάκαινα, -ίνης (nom commun) (m)''' : Laconienne.<br> '''Λακεδαιμόνιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Lacédémonien.<br> '''Λακεδαίμων, -ονος (nom propre) (f)''' : Lacédémone.<br> '''Λακωνία, -ας (nom propre) (m)''' : Laconie.<br> '''Λάκων, -ος (nom commun) (m)''' : Laconien.<br> '''Λάμια, -ας (nom propre) (m)''' : Lamia.<br> '''Λαμπάς, -δος (nom propre) (f)''' : Lampade.<br> '''Λαμπετίη, -ης (nom propre) (f)''' : Lampétie.<br> '''Λάμπος, -ου (nom propre) (m)''' : Lampos.<br> '''Λαοδίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Laodicé.<br> '''Λαοκόων, -οντος (nom propre) (m)''' : Laocoon.<br> '''Λαομέδων, -οντος (nom propre) (m)''' : Laomédon (fils d’Ilos et d’Eurydice).<br> '''Λατῖνος, -ίνου (nom propre) (m)''' : Latinos.<br> '''Λάτιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Latium.<br> '''Λατώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Λητώ''.<br> '''Λαύρειον, -ίου (nom propre) (m)''' : Laurion.<br> '''Λάχεσις, -εως (nom propre) (f)''' : Lachésis (deuxième Moire).<br> '''Λέανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Léandre.<br> '''Λεία, -ας (nom propre) (f)''' : Léa.<br> '''Λεύκιππος, -ίππου (nom propre) (m)''' : Leucippe.<br> '''Λευκοτεκία, -ας (nom propre) (f)''' : Variante de ''Λoυκoτοκία''.<br> '''Λεωνίδας, -ου (nom propre) (m)''' : Léonidas.<br> '''Λέων, -οντος (nom propre) (m)''' : Lion.<br> '''Λεωχάρης, -ου (nom propre) (m)''' : Léocharès.<br> '''Λήθη, -ης (nom propre) (f)''' : Léthé.<br> '''Λητώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Léto.<br> '''Λιϐύη, -ης (nom propre) (f)''' : Lybie.<br> '''Λίϐυς, -ος (nom commun) (m)''' : Libyen.<br> '''Λουκᾶνος, -άνου (nom commun) (m)''' : Lucanien.<br> '''Λουκᾶς, -ᾶ (nom propre) (m)''' : Luke ; Lucas.<br> '''Λουκιανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Lucien.<br> '''Λoυκoτοκία, -ας (nom propre) (f)''' : Lutèce.<br> '''Λουκρητία, -ας (nom propre) (f)''' : Lucrèce.<br> '''Λουκρήτιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Lucrèce.<br> '''Λυγκεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Lyncée.<br> '''Λυκάμϐης, -ου (nom propre) (m)''' : Lycambès.<br> '''Λυκάων, -ονος (nom propre) (m)''' : Lycaon.<br> '''Λύκειον, -ίου (nom propre) (m)''' : Lycée. (Gymnase au nord-est d’Athènes où enseigna Aristote.)<br> '''Λυκομήδης, -ου (nom propre) (m)''' : Lycomède.<br> '''Λυκόπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Assiout.<br> '''Λυκοῦργος, -ύργου (nom propre) (m)''' : Lycurgue.<br> '''Λύσανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Lysandre.<br> '''Λυσιδίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Lysidice.<br> '''Λύσις, -δος (nom propre) (m)''' : Lysis. (œuvre de Platon)<br> '''Λῦσις, -ύσεως (nom propre) (m)''' Lysis. (philosophe grec)<br> '''Λωΐς, -δος (nom propre) (f)''' Loïs. (Personnage du Nouveau Testament : ''Timothée'', 1-5)<br> ==Μ== '''-μα, -τος (suffixe)''' : suffixe marquant des noms neutres abstraits.<br> '''μά (particule)''' : par. (Particule interjective.) (+ nom de divinité a l’accusatif)<br> '''μαγειρεῖον, -ίρου (nom commun) (n)''' : cuisine (pièce).<br> '''μαγειρεύω (verbe)''' : cuisiner.<br> '''μαγείρισσα, -ας (nom commun) (f)''' : cuisinière.<br> '''μάγειρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : cuisinier.<br> '''μαγικός, -ή, -όν (adjectif)''' : magique.<br> '''μαγικῶς (adverbe)''' : magiquement.<br> '''μαγικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μαγικός''.<br> '''μαγικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μαγικός''.<br> '''μάγος, -ου (nom commun) (m)''' : Enchanteur, magicien ; sorcier.<br> '''μαδαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : moite ; mouillé.<br> '''μαδάω (verbe)''' : être moite/mouillé.<br> '''μᾶζα, -άζης (nom commun) (f)''' : masse (tas).<br> '''μαζός, -οῦ (nom commun) (m)''' : sein.<br> '''μάθημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : leçon.<br> '''μαθητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : disciple.<br> '''μάθησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : apprentissage.<br> '''µαῖα, -ίας (nom propre) (f)''' : mère ; sage-femme.<br> '''μαίευμα, -ύµατος (nom commun) (n)''' : accouchement.<br> '''μαίευσις, -ύσεως (nom propre) (f)''' : accouchement.<br> '''μαιευτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : maïeutique.<br> '''μαιεύομαι (verbe)''' : faire accoucher.<br> '''μαίνομαι (verbe)''' : être fou, délirer ; être enragé.<br> '''μαίομαι (verbe)''' : .<br> '''μαιμάω (verbe)''' : .<br> '''μακάριος, -ία, -άριον (adjectif)''' : béni, bienheureux ; heureux, fortuné.<br> '''μακρός, -ά, -όν (adjectif)''' : (idée d’espace) long. (idée de durée) long. (idée de quantité) Grand, fort.<br> '''μακρύς, -ιά, -ύ (adjectif)''' : long.<br> '''μαλακτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''μαλάκτης, -ου (nom commun) (m)''' : masseur.<br> '''μάλαξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : massage.<br> '''μαλάσσω (verbe)''' : masser.<br> '''μᾶλον, -άλου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne et éolienne de ''μῆλον''. (Au sens de « pomme ».)<br> '''μαλλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : touffe de laine.<br> '''μάμμη, -ης (nom commun) (f)''' : maman.<br> '''μανδύα, -ας (nom commun) (f)''' : cape.<br> '''μανδύη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μανδύα''.<br> '''μανθάνω (verbe)''' : Apprendre ; s’apercevoir de. (Par suite) Comprendre.<br> '''μανία, -ας (nom commun) (f)''' : Folie, démence ; enthousiasme, transport.<br> '''μανίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μανία''.<br> '''μᾶνις, -άνιος (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μῆνις''.<br> '''μαντεία, -ας (nom commun) (f)''' : Prédiction, oracle ; divination.<br> '''μαντείη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme homérique de ''μαντεία''.<br> '''μαντηΐη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μαντεία''.<br> '''μάντις, -εως (nom commun) (m) ''' : devin.<br> '''μάραθον, -άθου (nom commun) (n)''' : fenouil.<br> '''μαργαρίδης, -ου (nom commun) (m) ''' : Forme ionienne de ''μαργαρίτης''.<br> '''μαργαρίτα, -ας (nom commun) (f) ''' : marguerite.<br> '''μαργαρίτης, -ου (nom commun) (m) ''' : perle.<br> '''μαρμαίρω (verbe)''' : briller.<br> '''μαρμάρεος, -έα, -άρεον (adjectif) ''' : brillant ; fait de marbre.<br> '''μαρμάρινος, -η, -ον (adjectif) ''' : marmoréen.<br> '''μάρμαρος, -άρου (nom commun) (m)''' : marbre.<br> '''μαρμαρώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : marbré.<br> '''μάρσιπος, -ίπου (nom commun) (m)''' : sac.<br> '''μαρσίππιον, -ίου (nom commun) (n)''' : petit sac.<br> '''μαρτυρέω (verbe)''' : .<br> '''μαρτύρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : témoignage.<br> '''μαρτυρία, -ας (nom commun) (f)''' : témoignage.<br> '''μαρτύριον, -ίου (nom commun) (n)''' : Témoignage, preuve. Sanctuaire dédié à un martyr.<br> '''μάρτυρ, -ος (nom commun) (m/f)''' : Forme éolienne de ''μάρτυς''.<br> '''μάρτυς, -ρος (nom commun) (m/f)''' : témoin ; témoin de Dieu.<br> '''μασδός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''μαζός''.<br> '''μασθός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme tardive de ''μαζός''.<br> '''μάσσω (verbe)''' : pétrir, masser.<br> '''μάσταξ, -κος (nom commun) (f)''' : mâchoire.<br> '''μαστιάω (verbe)''' : Forme homérique de ''μαστίζω''.<br> '''μαστίγωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : flagellation.<br> '''μαστιγῶ (verbe)''' : fouetter.<br> '''μαστίζω (verbe)''' : flageller.<br> '''μαστίσδω (verbe)''' : Forme dorienne de ''μαστίζω''.<br> '''μάστιξ, -ίγος (nom commun) (f)''' : fouet.<br> '''μαστός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mamelle ; sein.<br> '''μασχάλη, -ης (nom commun) (f)''' : aisselle (cavité placée sous le bras).<br> '''μάταιος, -ία, -αιον (adjectif)''' : futile, vain ; frivole.<br> '''ματαιότης, -τος (nom commun) (f)''' : futilité, vanité ; frivolité.<br> '''μάτημι (verbe)''' : Forme éolienne de ''πατέω''.<br> '''μάτηρ, -ρός (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μήτηρ''.<br> '''μάττω (verbe)''' : Forme attique de ''μάσσω''.<br> '''μαυρός, -ός, -όν (adjectif)''' : Forme alternative de ''ἀμαυρός''.<br> '''μάχαιρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : sabre.<br> '''μαχαιτάς, -δος (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''μαχητής''.<br> '''μαχανά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μηχανή''.<br> '''μαχατάρ, -ος (nom commun) (m)''' : Forme laconienne de ''μαχητής''.<br> '''μαχάτας, -ου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''μαχητής''.<br> '''μαχέομαι (verbe)''' : Forme ionienne de ''μάχομαι''.<br> '''μάχη, -ῆς (nom commun) (f)''' : Combat ; bataille.<br> '''μαχητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : combattant.<br> '''μάχλος, -ος, -ον (adjectif)''' : libertin, débauché.<br> '''μάχομαι (verbe)''' : combattre.<br> '''μᾶχος, -άχου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''μῆχος''.<br> '''μέγαθος, -άθεος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''μέγεθος''.<br> '''μεγαλομανής, -ής, -ές (adjectif)''' : mégalomane.<br> '''μέγας, -άλη, -α (adjectif)''' : grand.<br> '''μέγεθος, -έθους (nom commun) (n)''' : Grandeur, hauteur.<br> '''μεγιστάν, -ᾶνος (nom commun) (m)''' : magnat.<br> '''μέγιστος, -η, -ον (adjectif)''' : Superlatif de ''μέγας''.<br> '''μέδος, -ου (nom commun) (m)''' : hydromel.<br> '''μέδων, -οντος (nom commun) (m)''' : seigneur.<br> '''μέδω (verbe)''' : Commander, régner.<br> '''μεθίημι (verbe)''' : .<br> '''μέθυστος, -ος, -ον (adjectif)''' : ivre.<br> '''μέθυ, -ος (nom commun) (n)''' : vin.<br> '''μεθύω (verbe)''' : être ivre.<br> '''μεῖγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : mixture.<br> '''μείζων, -ων, -ον (adjectif)''' : Comparatif de ''μέγας''.<br> '''μεῖξις, -ίξεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''μεῖλον, -ίλου (nom commun) (n)''' : Forme béotienne de ''μῆλον''. (Au sens de « petit bétail ».)<br> '''μεῖραξ, -ίρακος (nom commun) (m/f)''' : jeune fille ; jeune garçon.<br> '''μείρομαι (verbe)''' : attribuer ; prendre.<br> '''μείωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : réduction.<br> '''μειῶ (verbe)''' : réduire.<br> '''μελάμπυγος, -ος, -ον (adjectif)''' : Qui a les fesses noires.<br> '''μελάντατος, -άτη, -άντατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μέλας''.<br> '''μελάντερος, -έρα, -άντερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μέλας''.<br> '''μελάνως (adverbe)''' : en noir.<br> '''μέλας, -αινα, -αν (adjectif)''' : noir ; sombre.<br> '''μελεαγρίς, -δος (nom commun) (f)''' : pintade.<br> '''μελετηρός, -ή, -όν (adjectif)''' : studieux.<br> '''μελετῶ (verbe)''' : étudier.<br> '''μελία, -ας (nom commun) (f)''' : frêne.<br> '''μελίζω (verbe)''' : moduler, chanter.<br> '''μελίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μελία''.<br> '''μέλι, -τος (nom commun) (f)''' : miel.<br> '''μέλισσα, -ης (nom commun) (f)''' : abeille.<br> '''μέλος, -ους (nom commun) (n)''' : Membre, articulation. Chant. <br> '''μελῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : mélodie.<br> '''μελῳδικός, -ή, -όν (adjectif)''' : mélodieux.<br> '''μελῳδός, -ή, -όν (adjectif)''' : musical.<br> '''μέλω (verbe)''' : être un objet de soin ; prendre soin de ; (impersonnel) être un sujet de souci.<br> '''μέλλων, -οντος (nom commun) (m)''' : futur.<br> '''μέμψις, -εως (nom commun) (f)''' : blâme ; censure.<br> '''μέμφομαι (verbe)''' : reprocher.<br> '''μέν (particule)''' : .<br> '''μένος, -ους (nom commun) (n)''' : Esprit. Courage, cœur, ardeur, volonté. Désir. Force, violence.<br> '''μέντοι (particule)''' : cependant.<br> '''μένω (verbe)''' : rester, demeurer. Attendre<br> '''μερίς, -δος (nom commun) (f)''' : part.<br> '''μέρος, -ους (nom commun) (n)''' : partie.<br> '''μεσαιπόλιος -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''µεσοστιχίς, -δος (nom commun) (f)''' : mésostiche.<br> '''μέσος, -η, -ον (adjectif)''' : médian.<br> '''μέσος, -ου (nom commun) (m)''' : majeur.<br> '''μεστός, -ή, -όν (adjectif)''' : plein.<br> '''μεστῶς (adverbe)''' : pleinement.<br> '''μεστώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μεστός''.<br> '''μεστώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μεστός''.<br> '''μεστῶ (verbe)''' : être plein.<br> '''μέσως (adverbe)''' : au milieu de.<br> '''μεσώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μέσος''.<br> '''μεσώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μέσος''.<br> '''μεσηγύ (adverbe)''' : au milieu.<br> '''μετά (adverbe)''' (Devient ''μετ’'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ''μεθ’'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : Au milieu, parmi.<br> '''μετα- (préfixe)''' : .<br> '''μεταϐαίνω (verbe)''' : changer ; dépasser.<br> '''μετάϐασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : changement ; dépassement.<br> '''μεταϐίϐασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : transfert ; transmission.<br> '''μεταϐιϐάζω (verbe)''' : transférer ; transmettre.<br> '''μεταγιγνώσκω (verbe)''' : regretter.<br> '''μετακινῶ (verbe)''' : .<br> '''μεταμέλεια, -ας (nom commun) (f)''' : repentir.<br> '''μεταμέλω (verbe)''' : se repentir.<br> '''μεταμόρφωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : transformation.<br> '''μετάνοια, -ίας (nom commun) (f)''' : repentance ; pénitence.<br> '''μετανοῶ (verbe)''' : faire pénitence.<br> '''μέταξα, -άξης (nom commun) (f)''' : soie.<br> '''µεταξύ (préposition)''' : entre.<br> '''μεταφέρω (verbe)''' : transporter.<br> '''μεταφορά, -άς (nom commun) (f)''' : transport.<br> '''μεταφράζω (verbe)''' : traduire.<br> '''μετάφρασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : traduction.<br> '''μετέωρος, -ος, -ον (adjectif)''' : élevé.<br> '''μέτοικος, -ίκου (nom commun) (m/f)''' : Individu étranger à une cité.<br> '''μετεωρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μετέωρος''.<br> '''μετεωρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μετέωρος''.<br> '''μετεωρότατα (adverbe)''' : Superlatif de ''μετεώρως''.<br> '''μετεωρότερον (adverbe)''' : Comparatif de ''μετεώρως''.<br> '''μετεώρως (adverbe)''' : de façon élevée.<br> '''μέτρον, -ου (nom commun) (n)''' : mesure.<br> '''μέτωπον, -ώπου (nom commun) (n)''' : front.<br> '''μέχρι (conjonction)''' : jusqu'à ce que.<br> '''μηδέν (adjectif numéral)''' : zéro.<br> '''μηδέποτε (adverbe)''' : jamais.<br> '''μηδικός, -ή, -όν (adjectif)''' : mède.<br> '''μῆδος, -ήδους (nom commun) (n)''' : mesure.<br> '''μή (particule)''' : non (subjectif).<br> '''μηλίτης, -ου (nom commun) (m)''' : cidre.<br> '''μῆλον, -ήλου (nom commun) (n)''' : Petit bétail ; pomme.<br> '''μηνιαῖος, -ία -ῖον (suffixe)''' : mensuel.<br> '''μηναιότατος, -άτη, -ότατον (suffixe)''' : Forme superlative de ''μηνιαῖος''.<br> '''μηναιότερος, -έρα, -ότερον (suffixe)''' : Forme comapartive de ''μηνιαῖος''.<br> '''μηναίως (suffixe)''' : mensuellement.<br> '''μήνη, -ης (nom commun) (f)''' : mère.<br> '''μῆνιγξ, -ήνιγγος (nom commun) (f)''' : membrane.<br> '''μῆνις, -ήνιος (nom commun) (f)''' : colère.<br> '''μήν, -ός (nom commun) (m)''' : mois.<br> '''μηριαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : fémural.<br> '''μηρóς, -οῦ (nom commun) (m)''' : côté, flanc ; cuisse, fémur.<br> '''μήτηρ, -ρός (nom commun) (f)''' : mère.<br> '''μητιάω (verbe)''' : ruse.<br> '''μητιόεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : .<br> '''μῆτις, -ήτεως (nom commun) (f)''' : ruse.<br> '''μήτις, -ις, -ι (pronom)''' : personne.<br> '''μήτρα, -ας (nom commun) (f)''' : matrice ; ventre ou sein de la mère.<br> '''μήτρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μήτρα''.<br> '''μητροκτονία, -ας (nom commun) (m)''' : matricide.<br> '''μητροκτόνος, -ου (nom commun) (m)''' : matricide.<br> '''μητρυιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : belle-mère.<br> '''μητρυιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : beau-père.<br> '''μηχανή, -ῆς (nom commun) (f)''' : machine ; engin. Invention.<br> '''μηχανικός, -ή, -όν (f)''' : mécanique ; ingénieux.<br> '''μηχανικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μηχανικός''.<br> '''μηχανικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μηχανικός''.<br> '''μηχανικῶς (adverbe)''' : mécaniquement ; ingénieusement.<br> '''μῆχος, -ήχους (nom commun) (n)''' : .<br> '''μιαίνω (verbe)''' : Salir, souiller, polluer, profaner, teindre, colorer.<br> '''μιαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : impur.<br> '''μίασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : Souillure provenant d’un meurtre. Personne souillée d’un meurtre.<br> '''μιασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Action de salir, souiller, tacher ; deuil, vêtements salis en signe de deuil, teinture.<br> '''μίγδην (adverbe)''' : confusément.<br> '''μῖγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''μικρός, -ά, -όν (adjectif)''' : petit.<br> '''μικρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : auriculaire.<br> '''μικρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μικρός''.<br> '''μικρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μικρός''.<br> '''μικρῶς (adverbe)''' : .<br> '''μιμάς, -δος (nom commun) (f)''' : actrice.<br> '''μιμεῖσθαι (verbe)''' : imiter.<br> '''μίμημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Imitation, copie ; contrefaçon.<br> '''μίμησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Imitation, représentation.<br> '''μιμητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : représentatif.<br> '''μιμητικῶς (adverbe)''' : représentativement.<br> '''μιμητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μιμητικός''.<br> '''μιμητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μιμητικός''.<br> '''μιμητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''μιμητικῶς''.<br> '''μιμητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''μιμητικῶς''.<br> '''μιμναίσκω (verbe)''' : Forme éolienne de ''μιμνήσκω''.<br> '''μιμνήσκω (verbe)''' : Rappeler à la mémoire. Rappeler une chose, mentionner.<br> '''μῖμος, -ίμου (nom commun) (m)''' : acteur.<br> '''μιμοῦμαι (verbe)''' : mimer.<br> '''μίνθη, -ης (nom commun) (f)''' : menthe.<br> '''µινώταυρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : minotaure.<br> '''μισανδρία, -ας (nom commun) (f)''' : misandrie.<br> '''μισάνδρος, -ος, -ον (adjectif)''' : misandre.<br> '''μισανθρωπία, -ας (nom commun) (f)''' : misanthropie.<br> '''μισάνθρωπος, -ος, -ον (adjectif)''' : misanthropie.<br> '''μισθός, -οῦ (nom commun) (m)''' : salaire.<br> '''μισθοφόρος, -ου (nom commun) (m)''' : mercenaire.<br> '''μισογύνης, -ου (nom commun) (m)''' : matcho.<br> '''μισογυνία, -ας (nom commun) (f)''' : misogynie.<br> '''μῖσος, -ίσους (nom commun) (n)''' : Haine, aversion ; objet de haine.<br> '''μισῶ (verbe)''' : détester, haïr.<br> '''μίτος, -ου (nom commun) (m)''' : fil.<br> '''μίτωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : mitose.<br> '''μνᾶ, -ᾶς (nom commun) (f)''' : mine (monnaie).<br> '''μνᾶμα, -άματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''μνῆμα''.<br> '''μνάμων, -ων, -ον (adjectif)''' : Forme dorienne de ''μνήμων''.<br> '''μνάομαι (verbe)''' : .<br> '''μναστήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''μνηστήρ''.<br> '''μνᾶστις, -άστεως (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μνῆστις''.<br> '''μνῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : tombe.<br> '''μνημεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : monument.<br> '''μνημήιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''μνημεῖον''.<br> '''μνήμων, -ων, -ον (adjectif)''' : .<br> '''μνηστήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : prétendant.<br> '''μνῆστις, -ήστεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''µvοῦς, -οῦ (nom commun) (m)''' : chatte (sexe féminin).<br> '''μόγις (adverbe)'''' : à peine.<br> '''μόγος, -ου (nom commun) (m)''' : peine ; labeur.<br> '''μόλις (adverbe)''' : Variante de ''μόγις''.<br> '''µοῖρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : part ; portion. Parti politique.<br> '''μοιχαλίς, -δος (nom commun) (f)''' : adultère (celle qui la commet).<br> '''μοιχεία, -ας (nom commun) (f)''' : adultère.<br> '''μοιχεύω (verbe)''' : commettre l’adultère.<br> '''μοιχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : adultère (celui qui la commet).<br> '''μόλυϐδος, -ύϐδου (nom commun) (m)''' : plomb.<br> '''μόλυνσις, -ύνσεως (nom commun) (f)''' : infection.<br> '''μομφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : reproche.<br> '''μονάς, -δος (nom commun) (f)''' : unité.<br> '''μοναχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : monastère.<br> '''μοναχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : moine.<br> '''μονή, -ῆς (nom commun) (f)''' : action de s’arrêter ; lieu où l’on séjourne.<br> '''μονόκερως, -έρωτος (nom commun) (f)''' : licorne.<br> '''μονομαχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : lieu de duel.<br> '''μονομαχέω (verbe)''' : se battre en duel.<br> '''μονομαχία, -ας (nom commun) (f)''' : duel.<br> '''μονομάχος, -ου (nom commun) (m)''' : duelliste.<br> '''μονόφθογγος, -όγγου (nom commun) (f)''' : monophtongue.<br> '''μόνος, -η, -ον (adjectif)''' : Seul, unique ; solitaire.<br> '''μόνϝος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme ancienne de ''μόνος''.<br> '''μονῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''μόνως (adverbe)''' : uniquement.<br> '''μονώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μόνος''.<br> '''μονώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μόνος''.<br> '''μορμολύκα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μορμολύκη''.<br> '''μορμολυκεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : croque-mitaine.<br> '''μορμολύκη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''μορμωτός, -ή, -όν (adjectif)''' : effroyable.<br> '''μορμῶ -οῦς (nom commun) (m)''' : monstre marin.<br> '''μορφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : forme.<br> '''μόρφωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : formation.<br> '''μορφῶ (verbe)''' : former.<br> '''μόσχευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : plant.<br> '''μοσχεύω (verbe)''' : planter.<br> '''μοσχοκαρύδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''μοσχοκάρυον''.<br> '''μοσχοκάρυον, -ύου (nom commun) (n)''' : noix de muscade.<br> '''μόσχος, -ου (nom commun) (m)''' : Musc ; pousse.<br> '''μοχθηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : malveillant ; souffrant.<br> '''μοχθηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μοχθηρός''.<br> '''μοχθηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μοχθηρός''.<br> '''μοχθηρῶς, -ά, -όν (adverbe)''' : .<br> '''μόχθος, -ου (nom commun) (m)''' : peine ; labeur.<br> '''μοχθῶ (verbe)''' : être malveillant.<br> '''μουνάς, -δος (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''μονάς''.<br> '''μοῦνος, -ύνη, -ῦνον (adjectif)''' : Forme homérique et ionienne de ''μόνος''.<br> '''μῶλυ, -ώλυος (nom commun) (n)''' : moly.<br> '''μῶνος, -η, -ον (adjectif)''' : Forme dorienne de ''μόνος''.<br> '''μορμολύκειον, -ίου (nom commun) (n)''' : masque.<br> '''μορφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : forme.<br> '''μόρφωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : formation.<br> '''μουσεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : musée.<br> '''μούσμων, -ονος (nom commun) (m)''' : mouflon.<br> '''μυδάω (verbe)''' : être moite.<br> '''μυγαλῆ, -ς (nom commun) (f)''' : musaraigne.<br> '''μύγις (adverbe)''' : Forme éolienne de ''μόγις''.<br> '''μυελός, -οῦ (nom commun) (m)''' : moelle.<br> '''μυζῶ (verbe)''' : sucer.<br> '''μυθικός, -ή, -όν (adjectif)''' : mythique.<br> '''μυθιστορία, -ας (nom commun) (f)''' : légende.<br> '''μυθιστορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : légendaire.<br> '''μῦθος, -ύθου (nom commun) (m)''' : mythe.<br> '''μυῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : mouche.<br> '''μύκης, -τος (nom commun) (m)''' : Champignon. (Par analogie) Toute excroissance fougueuse. Champignon que se forme à la mèche d’une lampe. Virole d’une gaine. Membre viril.<br> '''μυκτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : museau.<br> '''μύλη, -ης (nom commun) (f)''' : moulin.<br> '''μυλεργάτης, -ου (nom commun) (m)''' : meunier.<br> '''μυλών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : meunier.<br> '''μύξα, -ας (nom commun) (f)''' : morve.<br> '''μυρίαπους, -δος (nom commun) (m)''' : mille-pattes.<br> '''μυριάς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''μυρίος, -α, -ον (adjectif)''' : Innombrable, immense ; infini.<br> '''μύρμηξ, -κος (nom commun) (m)''' : fourmi.<br> '''μυροϐάλανος, -άνου (nom commun) (f)''' : myrobolan.<br> '''μύρος, -ου (nom commun) (m)''' : parfum.<br> '''μυρσίνα, - (nom commun) (f)''' : myrtille.<br> '''μύρτος, -ου (nom commun) (f)''' : myrtille.<br> '''μῦς, -ός (nom commun) (m)''' : Rat ; souris. Muscle.<br> '''μύσταξ, -κος (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''μάσταξ'' ; moustache.<br> '''μυστήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : sacrement.<br> '''μυστηριώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : relatif aux sacrements.<br> '''μυστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : secret.<br> '''μυστικῶς (adverbe)''' : secrètement.<br> '''μυστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''μυστικός''.<br> '''μυστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''μυστικός''.<br> '''µῦ (nom commun) (n)''' : mu.<br> '''μύχιος, -α, -ον (adjectif)''' : intime.<br> '''μυχός, -οῦ (nom commun)''' : cœur.<br> '''μῶλυ, -ώλυος (nom commun) (n)''' : moly.<br> '''μῶμαι (verbe)''' : méditer.<br> '''μῶμος, -ώμου (nom commun) (m)''' : blâme.<br> '''μῶνυξ, -ώνυχος (nom commun) (m)''' : .<br> '''μωρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Émoussé, hébété. Fade, Insipide. Sot, fou, insensé.<br> '''μῶρος, -ώρα, -ῶρον (adjectif)''' : Forme attique de ''μωρός''.<br> '''Μάατ (nom propre) (f)''' : Maât.<br> '''Μαθθαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Ματθαῖος''.<br> '''Μαθουσάλα, -ας (nom propre) (m)''' : Mathusalem.<br> '''Μαῖα, -ίας (nom propre) (f)''' : Maïa.<br> '''Μαῖρα, -ίρας (nom propre) (f)''' : Maera.<br> '''Μακάριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Macaire.<br> '''Μακαρία, -ας (nom propre) (f)''' : Macaria.<br> '''Μάνης, -ου (nom propre) (m)''' : Mani (prophète).<br> '''Μαντώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Manto.<br> '''Μάξυος, -ου (nom commun) (m)''' : Berbère.<br> '''Μαραθών, -ῶνος (nom propre) (m)''' : Marathon.<br> '''Μαργαρίτα, -ας (nom commun) (f) ''' : Marguerite.<br> '''Μαρδοχαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Mardochée.<br> '''Μάρθα, -ας (nom propre) (f)''' : Martha.<br> '''Μαρία, -ας (nom propre) (f)''' : Marie.<br> '''Μασσαλία, -ας (nom propre) (f)''' : Marseille.<br> '''Μασσαλιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : Marseillais.<br> '''Μασσαλιῶτις, -ώτιδα (nom commun) (f)''' : Marseillaise.<br> '''Μαῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : Maure.<br> '''Μαυσωλεῖον, -ίου (nom propre) (m)''' : Mausolée.<br> '''Μαύσωλος, -ώλου (nom propre) (m)''' : Mausole.<br> '''Ματθαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Matthieu.<br> '''Μέγαιρα, -ίρας (nom propre) (f)''' : Mégère (une des Érynies).<br> '''Μέδουσα, -ας (nom propre) (f)''' : Méduse.<br> '''Μελέαγρος, -άγρου (nom propre) (m)''' : Méléagre.<br> '''Μελησιγενής, -οῦ (nom propre) (m)''' : Mélésigène.<br> '''Μέλης (nom propre) (m)''' : Mélès (rivière).<br> '''Μελέτη, -ης (nom propre) (f)''' : Mélété.<br> '''Μέλισσα, -ίσσης (nom propre) (f)''' : Mélissa.<br> '''Μελίτη, -ης (nom propre) (f)''' : Mélite.<br> '''Μελπομένη, -ης (nom propre) (f)''' : Melpomène.<br> '''Μελχισέδεκ (nom propre) (m)''' : Melchisédech.<br> '''Μέμφις, -δος (nom propre) (f)''' : Memphis.<br> '''Μενίππη, -ης (nom propre) (f)''' : Ménippe.<br> '''Μένιππος, -ίππου (nom propre) (m)''' : Ménippe.<br> '''Μεχείρ (nom commun) (m)''' : Méchir.<br> '''Μήδεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Médée.<br> '''Μηδία, -ας (nom propre) (f)''' : Médie.<br> '''Μῆδος, -ήδου (nom commun) (m)''' : Mède.<br> '''Μηλινόη, -ης (nom propre) (f)''' : Mélinoé.<br> '''Μῆτις, -ήτιδος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Métis|Métis]].<br> '''Μίδας, -ου (nom propre) (m)''' : Midas.<br> '''Μίθρας, -ου (nom propre) (m)''' : Mithra.<br> '''Μίθρης, -ου (nom propre) (m)''' : Forme ionienne de ''Μίθρας''.<br> '''Μιθριδάτης, -ου (nom propre) (m)''' : Mithridate.<br> '''Μιχαίας, -ου (nom propre) (m)''' : Michée.<br> '''Μίνως, -ωος (nom propre) (m)''' : Minos.<br> '''Μίσφρης, -ου (nom propre) (m)''' : Menkhéperrê.<br> '''Μνεῦις, -ύιδος (nom propre) (m)''' : Mnévis.<br> '''Μοῖρα, -ίρας (nom propre) (f)''' : Moire.<br> '''Μοῖσα, -ίσης (nom propre) (f)''' : Forme éolienne de ''Μοῦσα''.<br> '''Μόνοικος, -ίκου (nom propre) (f)''' : Monaco.<br> '''Μορμώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Mormo.<br> '''Μορφεύς, -έως (nom propre) (m)''' : [[wikt:Morphée|Morphée]].<br> '''Μοῦσα, -ύσης (nom propre) (f)''' : Muse.<br> '''Μοϋσῆς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Μωϋσῆς''.<br> '''Μυκερίνος, -ου (nom propre) (m)''' : Mykérinos.<br> '''Μύρμηξ, -ηκος (nom propre) (f)''' : Myrmex.<br> '''Μῶμος, -ώμου (nom propre) (m)''' : Momos.<br> '''Μωσῆς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Μωϋσῆς''.<br> '''Μωϋση, -ης (nom propre) (m)''' : Forme alternative de ''Μωϋσῆς''.<br> '''Μωϋσῆς, -έως (nom propre) (m)''' : Moïse.<br> '''Μῶσα, -ώσης (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Μοῦσα''.<br> '''Μῶἁ, -ἁς (nom propre) (f)''' : Forme laconienne de ''Μοῦσα''.<br> ==Ν== '''ναϝός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme laconienne de ''ναός''.<br> '''ναί (particule)''' : oui.<br> '''ναίχι (adverbe)''' : certes.<br> '''ναίω (verbe)''' : Habiter. Héberger. Construire ; s’installer quelque part.<br> '''νᾶνος, -άνου (nom commun) (m)''' : nain.<br> '''ναός, -οῦ (nom commun) (m)''' : temple.<br> '''νᾶπυ, -άπυος (nom commun) (f)''' : moutarde (plante).<br> '''νάρθηξ, -κος (nom commun) (f)''' : férule.<br> '''ναρθηκοφόρος, -ου (nom commun) (m)''' : licteur.<br> '''νάρκη, -ης (nom commun) (f)''' : torpeur.<br> '''νάρκωσις, -όσεως (nom commun) (f)''' : engourdissement.<br> '''ναρκωτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : engourdissant.<br> '''ναρκῶ (verbe)''' : engourdir.<br> '''νάσσω (verbe)''' : Presser, fouler. Bourrer, emplir ; encombrer.<br> '''ναύκληρος, -ήρου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ναῦος, -ύου (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''ναός''.<br> '''ναῦς, -εώς (nom commun) (f)''' : navire.<br> '''ναυτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : marin.<br> '''ναύτης, -ου (nom commun) (m)''' : marin.<br> '''νάφθα, -ης (nom commun) (f)''' : naphte.<br> '''νεανιεία, -ας (nom commun) (f)''' : jouvence.<br> '''νεανίας, -ου (nom commun) (m)''' : jouvenceau.<br> '''νεᾶνις, -άνιδος (nom commun) (f)''' : jouvencelle.<br> '''νεανιεύομαι (verbe)''' : .<br> '''νεανίζω (verbe)''' : .<br> '''νεηνίης, -ου (nom commun) (m)''' : Forme homérique et ionienne de ''νεανίας''.<br> '''νεῆνις, -ήνιδος (nom commun) (f)''' : Forme homérique et ionienne de ''νεᾶνις''.<br> '''νεῖκος, -ίκους (nom commun) (n)''' : Bataille ; combat.<br> '''νεῖλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : rivière de vallée.<br> '''νεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : Forme ionienne de ''νέος''.<br> '''νεκραγωγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : nécragogue.<br> '''νεκρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mort, cadavre.<br> '''νεκροψία, -ας (nom commun) (f)''' : nécropsie.<br> '''νεκυαγωγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : nékyagogue.<br> '''νεκυάμϐατος, -άτου (nom commun) (m)''' : .<br> '''νεκυδαίμων, -ονος (nom commun) (m)''' : .<br> '''νεκυηπόλος, - (nom commun) (m)''' : .<br> '''νέκυια, -ίας (nom commun) (f)''' : descente aux Enfers.<br> '''νεκυοδαίμων, -ονος (nom commun) (m)''' : .<br> '''νεκυομαντεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : nékyomantien.<br> '''νεκυοπομπός, -οῦ (nom commun) (m)''' : nékyopompe.<br> '''νέκυς, -ος (nom commun) (m)''' : mort.<br> '''νάννα, -ας (nom commun) (f)''' : tante.<br> '''νέμος, -ους (nom commun) (n)''' : clairière.<br> '''νέμω (verbe)''' : Distribuer, partager, attribuer une part, diviser, découper. Attribuer à un troupeau la partie du pâturage où on le mène paître. Habiter. Occuper, détenir. Conduire, gouverner, administrer. Tenir pour, regarder comme (avec double accusatif). (Par suite) Choisir pour, admettre comme.<br> '''νέννος, -ου (nom commun) (m)''' : oncle.<br> '''νέομαι (verbe)''' : arriver.<br> '''νεοσσιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : nid.<br> '''νεοσσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : oisillon, poussin.<br> '''νέος, -α, -ον (adjectif)''' : Nouveau ; jeune. Neuf.<br> '''νευρόσπαστον, -ου (nom commun) (n)''' : marionnette.<br> '''νεῦρον, -ύρου (nom commun) (n)''' : Fibre ; nerf.<br> '''νευρώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : nerveux.<br> '''νεῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : nœud.<br> '''νεύω (verbe)''' : hocher la tête.<br> '''νέφος, -ους (nom commun) (n)''' : nuage.<br> '''νεφρῖτις, -ίτης (nom commun) (f)''' : néphrite (maladie).<br> '''νεφρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : rein.<br> '''νεώς, -ώ (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''ναός''.<br> '''νέω (verbe)''' : Flotter ; filer la laine.<br> '''νή (particule)''' : par. (Particule interjective.) (+ nom de divinité a l’accusatif)<br> '''νῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : fil.<br> '''νηματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''νηματώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : fibreux.<br> '''νηός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ναός''.<br> '''νήπιον, -ίου (nom commun) (n)''' : bébé.<br> '''νήπιος, -ίου (nom commun) (m)''' : bébé.<br> '''νήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : laurier-rose.<br> '''νῆσσα, -ήσσης (nom commun) (f)''' : canard.<br> '''νηστεία, -ας (nom commun) (f)''' : jeûne.<br> '''νηστεύω (verbe)''' : jeûner.<br> '''νῆττα, -ήττης (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''νῆσσα''.<br> '''νίζω (verbe)''' : nettoyer.<br> '''νικέω (verbe)''' : Forme ionienne de ''νικῶ''.<br> '''νίννη, -ης (nom commun) (f)''' : grand-mère ; belle-mère.<br> '''νίκη, -ης (nom commun) (f)''' : victoire.<br> '''νικῶ (verbe)''' : vaincre.<br> '''νιπτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : lavabo.<br> '''νίπτω (verbe)''' : Variante de ''νίζω''.<br> '''νίφω (verbe)''' : neiger.<br> '''νίψ, -φος (nom commun) (f)''' : neige.<br> '''νόημα, -ήµατος (nom commun) (n)''' : Source de la pensée ; intelligence. Pensée (chose).<br> '''νόησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : pensée (processus).<br> '''νοητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Mental ; intellectuel.<br> '''νοητικῶς (adverbe)''' : Mentalement ; intellectuellement.<br> '''νοητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''νοητικός''.<br> '''νοητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''νοητικός''.<br> '''νοητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''νοητικῶς''.<br> '''νοητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''νοητικῶς''.<br> '''νοητός, -ή, -όν (adjectif)''' : pensable.<br> '''νοητῶς (adverbe)''' : .<br> '''νοητώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''νοητός''.<br> '''νοητώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''νοητός''.<br> '''νομάς, -δος (nom commun) (m/f)''' : nomade.<br> '''νομοθέτης, -ου (nom commun) (m)''' : législateur.<br> '''νόμος, -ου (nom commun) (m)''' : Ce qui est attribué en partage. (Par suite) Opinion générale. Maxime. Règle de conduite.<br> '''νομός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Part, portion. (Par extension) Division de territoire. Pâturage, pacage. Herbe, fourrage.<br> '''νόννος, -ου (nom commun) (m)''' : grand-père ; beau-père.<br> '''νόος, -ου (nom commun) (m)''' : Faculté de penser.<br> '''νόσημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : infirmité ; fléau.<br> '''νοσοκομεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : hôpital.<br> '''νοσοκόμος, -ος, -ν (adjectif)''' : soignant<br> '''νόσος, -ου (nom commun) (f)''' : maladie.<br> '''νότιος, -ία, -ιον (adjectif)''' : méridional.<br> '''νοτιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''νότιως''.<br> '''νοτιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''νότιως''.<br> '''νοτιώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''νότιως''.<br> '''νοτιώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''νότιως''.<br> '''νότιως (adverbe)''' : méridionalement.<br> '''νότος, -ου (nom commun) (m)''' : sud.<br> '''νουθετέω (verbe)''' : Admonester ; avertir. Conseiller.<br> '''vοῦς, -οῦ (nom commun) (m)''' : Variante de ''νόος''.<br> '''νοῶ (verbe)''' : Penser. Percevoir, noter, observer. Ourdir. Avoir l’intention de. (Linguistique) Signifier, en parlant des mots.<br> '''νυκτάλωψ, -πία (nom commun) (f)''' : nyctalopie.<br> '''νυκτερίς, -δος (nom commun) (f)''' : chauve-souris.<br> '''νύκτερος, -ος, -ον (adjectif)''' : nocturne.<br> '''νύμφα, -ῦμφας''' : Forme dorienne de ''νύμφη''.<br> '''νύμφη, -ης (nom commun) (f)''' : nymphe.<br> '''νυμφόληπτος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''νυμφιάω (verbe)''' : Être possédé des nymphes ; être en délire.<br> '''νυμφομανία, -ας (nom commun) (n)''' : nymphomanie.<br> '''νῦν (adverbe)''' : maintenant.<br> '''νύξ, -κτός (nom commun) (f)''' : nuit.<br> '''νυός, -οῦ (nom commun) (f)''' : belle-fille.<br> '''νῦ (nom commun) (n)''' : nu.<br> '''νῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''νόημα''.<br> '''νωπός, -ή, -όν (adjectif)''' : frais.<br> '''νῶσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''νόησις''.<br> '''νωτίζω (verbe)''' : tourner le dos.<br> '''νῶτον, -ώτου (nom commun) (n)''' : (Anatomie) Derrière, dos. (Figuré) Large surface courbe (mer, ciel).<br> '''νωτοστροφέω (verbe)''' : tourner le dos.<br> '''νώ (pronom personnel)''' : nous (nous deux).<br> '''Ναϐαταῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Nabatéen.<br> '''Ναϐατηνή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Nabatea.<br> '''Ναϊάς, -δος (nom propre) (f)''' : Naïade.<br> '''Νάρκισσος, -ίσσου (nom propre) (m)''' : Narcisse.<br> '''Ναυσίθοος, - (nom propre) (m)''' : Nausithoos.<br> '''Ναυσικάα, -ας (nom propre) (f)''' : Nausicaa.<br> '''Ναυσίνοoς, - (nom propre) (m)''' : Nausinoos.<br> '''Νέαιρα, -ίρας (nom propre) (f)''' : Nérée.<br> '''Νεάπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Naples.<br> '''Νεῖλος, -ίλου (nom propre) (m)''' : Nil.<br> '''Νειλῶτις, -ώτεως (nom propre) (f)''' : Nilotis.<br> '''Νέμεσις, -έσεως (nom propre) (f)''' : [[wikt:Némésis|Némésis]].<br> '''Νέσσος, -ου (nom propre) (m)''' : Nessos.<br> '''Νέστωρ, -ορος (nom propre) (m)''' : Nestor.<br> '''Νεφέλη, -ης (nom propre) (f)''' : Néphélé.<br> '''Νεφελοκοκκυγία, -ας (nom propre) (f)''' : Coucouville-les-Nuées. (Ville décrite par Aristophane dans ''Les Oiseaux''.)<br> '''Νηρεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Nérée.<br> '''Νηρῇς, -δος (nom propre) (f)''' : Néréide.<br> '''Νίκαια, -ίας (nom propre) (f)''' : Nice.<br> '''Νίκανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Nicandre.<br> '''Νίκη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Niké|Niké]].<br> '''Νικόλαος, -άου (nom propre) (m)''' : Nicolas.<br> '''Νιόϐη, -ης (nom propre) (f)''' : Niobé.<br> '''Νότος, -ου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Notos|Notos]]. (dieu du vent du sud)<br> '''Νουμιδία, -ας (nom propre) (f)''' : Numidie.<br> '''Νύξ, -κτός (nom propre) (f)''' : [[wikt:Nyx|Nyx]].<br> '''Νῶε (nom propre) (m)''' : Noé.<br> ==Ξ== '''ξανθóς, -ή, -όν (adjectif)''' : Jaune ; jaunâtre. Blond.<br> '''ξενοδοχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : hôtel.<br> '''ξένος, -η, -ον (adjectif)''' : étranger, insolite.<br> '''ξένος, -ου (nom commun) (m)''' : étranger ; hôte.<br> '''ξενών, -ῶνος (nom commun) (f)''' : .<br> '''ξέσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ξεχνῶ (verbe)''' : oublier.<br> '''ξέω (verbe)''' : gratter ; raser. Polir.<br> '''ξηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : sec.<br> '''ξῖ (nom commun) (n)''' : xi.<br> '''ξιφίας, -ου (nom commun) (m)''' : espadon.<br> '''ξιφίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : dague.<br> '''ξίφος, -ους (nom commun) (n)''' : glaive.<br> '''ξύλον, -ου (nom commun) (n)''' : bois (matériau). Tout objet en bois.<br> '''ξυλόσπογγος, -όγγου (nom commun) (m)''' : tersorium.<br> '''ξύλωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : charpente.<br> '''ξυνός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''κοινός''.<br> '''ξύω (verbe)''' : Variante de ''ξέω''.<br> '''Ξενοφῶν, -τος (nom propre) (m)''' : Xénophon.<br> '''Ξέρξης, -ου (nom propre) (m)''' : Xerxès.<br> '''Ξοῦθος, -ύθου (nom propre) (m)''' : Xouthos.<br> ==Ο== '''ὁ (article défini)''' : le.<br> '''ὄασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : Voie, route ; chemin.<br> '''ὀγδοήκοντα (adjectif numéral)''' : quatre-vingts.<br> '''ὀγκάομαι (verbe)''' : .<br> '''ὄγκος, -ου (nom commun) (m)''' : tumeur.<br> '''ὄγχνη, -ης (nom commun) (f)''' : poirier.<br> '''ὅδερος, -έρου (nom commun) (m)''' : ventre.<br> '''ὁδηγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : conducteur.<br> '''ὁδηγῶ (verbe)''' : conduire.<br> '''ὁδός, -οῦ (nom commun) (f)''' : Voie, route ; chemin.<br> '''ὀδούς, -όντος (nom commun) (m)''' : dent.<br> '''ὀδμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Forme plus ancienne de ''ὀσμή''.<br> '''ὀδύνη, -ης (nom commun) (f)''' : douleur ; chagrin.<br> '''ὀδυσάω (verbe)''' : Haïr ; être fâché.<br> '''ὀδυσσειακός, -ή, -όν (adjectif)''' : odysséen.<br> '''ὀδύσσομαι (verbe)''' : Être irrité contre quelqu’un.<br> '''ὄζω (verbe)''' : Exhaler une odeur.<br> '''ὅθεν (adverbe relatif)''' : d’où (je viens).<br> '''οἷ (adverbe relatif)''' : là où (je vais).<br> '''ὀθόνη, -ης (nom commun) (f)''' : toile.<br> '''οἴ (interjection)''' : hélas ; ouille.<br> '''οἴκημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : résidence.<br> '''οἰκηματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : résidentiel.<br> '''οἰκημάτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''οἰκητήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : domicile.<br> '''οἰκοπεδικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''οἰκόπεδον, -έδου (nom commun) (n)''' : .<br> '''οἰκοπεδοποίησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''οἶκος, -ου (nom commun) (m)''' : maison.<br> '''οἰκοῦμαι (verbe)''' : .<br> '''οἰκουμένη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''οἰκουμενικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ϝοῖκος, -ίκου (nom commun) (m)''' : Forme ancienne de ''οἶκος''.<br> '''οἰκεῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : de la maison.<br> '''οἰκός, -τος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''εἰκός''.<br> '''οἰκοτροφεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : pensionnat.<br> '''οικότροφος, -όφου (nom commun) (m/f)''' : pensionnaire.<br> '''οἶκτος, -ἴκτου (nom commun) (m)''' : pitié.<br> '''οἰκτρός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''οἰκτρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''οἰκτρός''.<br> '''οἰκτρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''οἰκτρός''.<br> '''οἰκτρότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''οἰκτρῶς''.<br> '''οἰκτρότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''οἰκτρῶς''.<br> '''οἰκτρῶς (adverbe)''' : .<br> '''οἰκῶ (verbe)''' : Habiter ; occuper.<br> '''οἴμοι (interjection)''' : pauvre de moi.<br> '''οἶνος, -ἴνου (nom commun) (m)''' : vin.<br> '''ϝοῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''οἶνος''.<br> '''οἰνοχόη, -ης (nom commun) (f)''' : œnochoé ; échansonne.<br> '''οἰνοχόος, -ου (nom commun) (m)''' : échanson.<br> '''ὄϊς, -ΐος (nom commun) (m/f)''' : bélier ; brebis.<br> '''οἶς, -ός (nom commun) (m/f)''' : Forme attique de ''ὄϊς''.<br> '''οἷος, -ἵα, -ἷον (adjectif)''' : tel.<br> '''οἰσοφάγος, -ου (nom commun) (m)''' : œsophage.<br> '''οἶσος, -ἴσου (nom commun) (m)''' : gattilier.<br> '''οἶστρος, -ίστρου (nom commun) (m)''' : (au propre) taon. (au figuré) fureur, désir ; passion.<br> '''οἶτος, -ἴτου (nom commun) (m)''' : destin.<br> '''οἰφόλης, -ης, ες (adjectif)''' : obscène.<br> '''οἴφω (verbe)''' copuler.<br> '''οἰωνοσκοπία, -ας (nom commun) (f)''' : augure.<br> '''οἰωνοσκόπος, -ου (nom commun) (m)''' : augure.<br> '''οἰωνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : présage, augure.<br> '''ὀκνείω (verbe)''' : Forme homérique de ''ὀκνέω''.<br> '''ὀκνέω (verbe)''' : hésiter.<br> '''ὄκνος, -ου (nom commun) (m)''' : hésitation.<br> '''ὀκτώ (adjectif numéral)''' : huit.<br> '''ὄκχος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme poétique de ''ὄχος''.<br> '''ὀλιγάρχης, -ου (nom commun) (m)''' : oligarque.<br> '''ὀλιγαρχία, -ας (nom commun) (f)''' : oligarchie.<br> '''ὀλίγος, -η, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ὁλικός, -ή , -όν (adjectif)''' : total.<br> '''ὁλικῶς (adverbe)''' : totalement.<br> '''ὁλικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὁλικός''.<br> '''ὁλικώτερος, -έρη, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὁλικός''.<br> '''ὁλικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ὁλικῶς''.<br> '''ὁλικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ὁλικῶς''.<br> '''ὄλισϐος, -ίσϐου (nom commun) (m)''' : godemichet.<br> '''ὁλκή, -ῆς (nom commun) (f)''' : attraction.<br> '''ὄλλυμι (verbe)''' : (Sens actif) Perdre, causer la perte, détruire, annihiler. Mourir. (Sens passif) Périr.<br> '''ὅλος, -η, -ον (adjectif)''' : entier, complet.<br> '''ὁλοφύρομαι (verbe)''' : .<br> '''ὄλπη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''ὀλυμπιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : olympien.<br> '''ὀλυμπικός, -ή, -όν (adjectif)''' : olympique.<br> '''ὀλύμπιος, -ία, -ύμπιον (adjectif)''' : olympien.<br> '''ὁμαδικός, -ήν, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ὁμαλός, -ή, -όν (adjectif)''' : lisse.<br> '''ὁμάς, -δος (nom commun) (f)''' : équipe.<br> '''ὄμϐρος, -ου (nom commun) (m)''' : tempête de pluie, orage, envoyé par Zeus. Eau. Inondation.<br> '''ὁμηρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : homérique.<br> '''ὅμηρος, -ήρου (nom commun) (m/f)''' : otage.<br> '''ὂ μικρόν (nom commun) (n)''' : omicron.<br> '''ὁμιλία, -ας (nom commun) (f)''' : discours.<br> '''ὁμιλῶ (verbe)''' : discourir.<br> '''ὁμίχλη, -ης (nom commun) (f)''' : brouillard.<br> '''ὄμμα, -τος (nom commun) (n)''' : œil.<br> '''ὅμοιος, ία, -ον (adjectif)''' : semblable.<br> '''ὁμοῖος, -, -ῖον (adjectif)''' : Forme homérique, ionienne, et ancienne attique de ''ὅμοιος''.<br> '''ὁμοίιος, -, - (adjectif)''' : Forme homérique de ''ὅμοιος''.<br> '''ὁμοιοκαταληξία, -ας (nom commun) (f)''' : rime.<br> '''ὁμοιοκατάληκτος, -η, -ο (adjectif)''' : rimique.<br> '''ὁμοιοκαταληκτῶ (verbe)''' : rimer.<br> '''ὁμοούσιος, -ος, -ον (adjectif)''' : de même substance.<br> '''ὁμοιούσιος, -ος, -ον (adjectif)''' : de nature semblable.<br> '''ὁμοιοτέλευτος, -ύτου (nom commun) (m)''' : homéotéleute.<br> '''ὀμοίωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : effigie.<br> '''ὁμόνοια, -ας (nom commun) (f)''' : concorde.<br> '''ὁμός, -ή, -όν (adjectif)''' : Pareil ; semblable.<br> '''ὁμοῦ (adverbe)''' : En un même lieu, ensemble. (Par suite) Ensemble, à la fois. (Par extension) Auprès, proche.<br> '''ὀμφαλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : nombril.<br> '''ὀμφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : oracle, prophétie.<br> '''ὀμφής, -ής, -ές : (adjectif)''' : prophétique.<br> '''ὀμφητήρ, -τρός (nom commun) (m)''' : prophète.<br> '''ὄνειδος, -ίδους (nom commun) (n)''' : Reproche ; disgrâce.<br> '''ὀνειρευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : rêveur.<br> '''ὄνειρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : rêve.<br> '''ὀνειροπόλος, -ου (nom commun) (m)''' : rêvasseur.<br> '''ὀνειροπωλῶ (verbe)''' : rêvasser.<br> '''ὀνοκρόταλος, -άλου (nom commun) (m)''' : pélican.<br> '''ὄνομα, -όματος (nom commun) (n)''' : nom.<br> '''ὀνοματοποιία, -ας (nom commun) (f)''' : mot imitant un son.<br> '''ὄνος, -ου (nom commun) (m/f)''' : Âne ; ânesse.<br> '''ὄνυξ, -χος (nom commun) (m)''' : ongle.<br> '''ὄνυμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne et éolienne de ''ὄνομα''.<br> '''ὀνύχιον, -ίου (nom commun) (m)''' : griffe.<br> '''ὄνω (adverbe)''' : Forme éolienne de ''ἄνω''.<br> '''ὀξίνης, -ης, -ες (adjectif)''' : aigre.<br> '''ὀξύα, -ας (nom commun) (f)''' : Hêtre. Arme en bois de hêtre comme un épieu ou un javelot.<br> '''ὀξύγαλα, -άλακτος (nom commun) (n)''' : petit-lait.<br> '''ὀξύμωρος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ὀξύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Aigu. Pointu. Tranchant en parlant d’une arme. Piquant en parlant de la sensation (chaleur, froid, douleur), du goût (acidité). Vif. Fin, pénétrant. Prompt à l’action.<br> '''ὀξύτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὀξύς''.<br> '''ὀξύτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὀξύς''.<br> '''ὀπαδός, -οῦ (nom commun) (m)''' : fan.<br> '''ὀπάζω (verbe)''' : .<br> '''ὀπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Trou ; orifice.<br> '''ὄπιον, -ίου (nom commun) (n)''' : opium.<br> '''ὄπισθεν (adverbe)''' : arrière, derrière.<br> '''ὄπις, -δος (nom commun) (f)''' : (Sens négatif) Revanche, vengeance. (Sens positif) Regard bienveillant, égard. (Religion) Égards dûs aux dieux par les hommes.<br> '''ὄπις (adverbe)''' : en arrière (sans mouvement).<br> '''ὀπίσω (adverbe)''' : en arrière (avec mouvement), vers l’arrière.<br> '''ὁπλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : sabot (corne pédestre de certains animaux).<br> '''ὅπλη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme homérique de ''ὁπλή''.<br> '''ὁπλήεις, -εις, -ης (f)''' : .<br> '''ὁπλίτης, -ου (nom commun) (m)''' : Soldat pesamment armé.<br> '''ὅπλον, -ου (nom commun) (n)''' : Outil. (Au pluriel) Armes.<br> '''ὀποπάναξ, -κος (nom commun) (m)''' : jus de légume.<br> '''ὀπός, -οῦ (nom commun) (m)''' : jus ; suc.<br> '''ὀπτασία, -ας (nom commun) (f)''' : fantasme.<br> '''ὀπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : visuel.<br> '''ὀπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : Rôti, grillé. (Par extension) Cuit. Visible, vu.<br> '''ὀπτῶ (verbe)''' : Rôtir, griller.<br> '''ὅραμα, -άματος (nom commun) (n)''' : vision, spectacle.<br> '''ὄρασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : vue.<br> '''ὁρατός, -ή, -όν, (adjectif)''' : visible.<br> '''ὁράω (verbe)''' : voir, regarder.<br> '''ὀρεάς, -δος (nom commun) (f)''' : oréade.<br> '''ὁρέω (verbe)''' : Forme ionienne de ''ὁράω''.<br> '''ὄρημι (verbe)''' : Forme éolienne de ''ὁράω''.<br> '''ὄργανον, -άνου (nom commun) (n)''' : organe, instrument de musique.<br> '''ὀργασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : point culminant du plaisir sexuel.<br> '''ὀργάς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''ὀργή, -ῆς (nom commun) (f)''' : colère.<br> '''ὀργῶ (verbe)''' : enfler, être empli de désir amoureux.<br> '''ὄρεξις, -έξεως (nom commun) (f)''' : appétit.<br> '''ὀρθογραφία, -ας (nom commun) (f)''' : écriture correcte.<br> '''ὀρθόδοξος, -ος, -ον (adjectif)''' : orthodoxe.<br> '''ὀρθός, -ή, -όν (adjectif)''' : droit.<br> '''ὀρθότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὀρθός''.<br> '''ὀρθότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὀρθός''.<br> '''ὀρθῶς (adverbe)''' : droitement.<br> '''ὁρίζων, -οντος (m)''' : horizon.<br> '''ὁρίζω (verbe)''' : limiter, borner.<br> '''ὁρμά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Saut, essor.<br> '''ὁρμέω (verbe)''' : (Marine) Mouiller, être à l'ancrage.<br> '''ὁρμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : élan (rapidité).<br> '''ὅρμημα, -ήματος (nom commun) (f)''' : impulsion, désir.<br> '''ὅρμησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : élan.<br> '''ὁρμητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : impétueux.<br> '''ὁρμητικῶς (adverbe)''' : impétueusement.<br> '''ὁρμητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὁρμητικός''.<br> '''ὁρμητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὁρμητικός''.<br> '''ὁρμητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ὁρμητικῶς''.<br> '''ὁρμητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ὁρμητικῶς''.<br> '''ὁρμητικότης, -τος (nom commun) (f)''' : impétuosité.<br> '''ὁρμῶ (verbe)''' : Pousser, démarrer, mettre en mouvement ; presser, se presser ; aller vite.<br> '''ὄρνεον, -έου (nom commun) (n)''' : oiseau.<br> '''ὄρνις, -θος (nom commun) (m/f)''' : oiseau.<br> '''ὄρνυμι (verbe)''' : animer, inciter.<br> '''ὄρος, -ους (nom commun) (m)''' : Montagne ; colline, hauteur.<br> '''ὅρος, -ου (nom commun) (m)''' : borne.<br> '''ὀρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : sérum.<br> '''ὄρρος, -ου (nom commun) (m)''' : (Familier) cul.<br> '''ὀροφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : plafond.<br> '''ὁρόω (verbe)''' : Forme homérique de ''ὁράω''.<br> '''ὄρτυξ, -ύκου (nom commun) (m/f)''' : caille.<br> '''ὀρυκτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : mineur.<br> '''ὄρυξ, -γος (nom commun) (m)''' : oryx.<br> '''ὀρύσσω (verbe)''' : creuser.<br> '''ὀρφανία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''ὀρφανίζω (verbe)''' : .<br> '''ὀρφανιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ὀρφανός, -ή, -όν (adjectif)''' : orphelin.<br> '''ὀρφανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : orphelin.<br> '''ὀρφανοτροφεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : orphelinat.<br> '''ὄρανος, -άνου (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''οὐρανός''.<br> '''ὀρείχαλκος, -άλκου (nom commun) (m)''' : orichalque.<br> '''ὄρφνα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ὄρφνη''.<br> '''ὄρφνη, -ης (nom commun) (f)''' : obscurité.<br> '''ὀρφνός, -ή, -όν (adjectif)''' : obscur.<br> '''ὀρφνότατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὀρφνός''.<br> '''ὀρφνότερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὀρφνός''.<br> '''ὀρφνῶς (adverbe)''' : obscurément.<br> '''ὀρχήστρα, -ας (nom commun) (f)''' : place du chœur.<br> '''ὀρχηστρίς, -δος (nom commun) (f)''' : danseuse.<br> '''ὄρχις, -εως (nom commun) (m/f)''' : (Au masculin) Testicule, ovaire, orchidée. (Au féminin) Sorte d’olive.<br> '''ὀρχοῦμαι (verbe)''' : danser.<br> '''ὄσδω (verbe)''' : Forme dorienne de ''ὄζω''.<br> '''ὀσμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : odeur.<br> '''ὀστέον, -ου (nom commun) (n)''' : os ; noyau.<br> '''ὀστοῦν, -οῦ (nom commun) (n)''' : Forme attique de ''ὀστέον''.<br> '''ὀστεῦν, -εῦ (nom commun) (n)''' : Forme poétique de ''ὀστέον''.<br> '''ὄστιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Forme éolienne de ''ὀστέον''.<br> '''ὅς, ἥ, ὅ''' : (adjectif démonstratif) Celui-ci, celle-ci, ceci. (pronom relatif) Qui, lequel, laquelle.<br> '''ὄστρειον, -ίου (nom commun) (n)''' : Forme de ''ὄστρεον''.<br> '''ὄστρεον, -έου (nom commun) (n)''' : huître.<br> '''ὀσφραίνομαι (verbe)''' : sentir.<br> '''ὄσφρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : odorat.<br> '''ὀσφυαλγία, -ας (nom commun) (f)''' : lumbago.<br> '''ὀσφῦς, -ύος (nom commun) (f)''' : flanc.<br> '''οὐ- (préfixe)''' : préfixe privatif.<br> '''οὐαί (interjection)''' : ah.<br> '''οὖας, -τός (nom commun) (n)''' : Forme homérique de ''οὖς''.<br> '''οὐδείς, -μία, -έν (adjectif indéfini ; pronom indéfini)''' : Aucun, personne.<br> '''οὐδέποτε (adverbe)''' : jamais.<br> '''οὐδέτερος, -έρα, -έτερον (adjectif)''' : ni l’un ni l’autre.<br> '''οὕδωρ, -ατος (nom commun) (n)''' : Forme béotienne de ''ὕδωρ''.<br> '''οὐκί (adverbe)''' : Forme attique et ionienne de ''οὐ''<br> '''οὐλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : cicatrice.<br> '''οὔνομα, -όματος (nom commun) (n)''' : Forme homérique et ionienne de ''ὄνομα''.<br> '''οὖθαρ, -ὔθατος (nom commun) (n)''' : Mamelle. (Anatomie) Pis.<br> '''οὔποτε (adverbe)''' : jamais.<br> '''οὐροδοχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : pot de chambre.<br> '''οὖρον, -ὔρου (nom commun) (n)''' : urine.<br> '''οὖρος, -ὔρου (nom commun) (m)''' : gardien.<br> '''οὗ (adverbe relatif)''' : où (je suis).<br> '''οὐ (particule)''' (Devient ''οὐκ'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ''οὐχ'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : non.<br> '''οὖν (adverbe)''' : Sans doute, réellement, en effet. Donc, eh bien.<br> '''οὐρά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : queue.<br> '''οὐράνη, -ης (nom commun) (f)''' : pot de chambre.<br> '''οὐράνιος, -α, -ον (adjectif)''' : céleste.<br> '''οὐρανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : ciel.<br> '''οὔρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : miction.<br> '''οὐρητρίς, -δος (nom commun) (f)''' : pot de chambre.<br> '''οὖρον, -ὔρου (nom commun) (n)''' : urine.<br> '''οὐρῶ (verbe)''' : uriner.<br> '''οὐσία, -ας (nom commun) (f)''' : (Philosophie) Essence, substance, être. Élément, substance première. Biens, fortune, richesse.<br> '''οὐσιαστικόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : substantif.<br> '''οὐσίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''οὐσία''.<br> '''οὐσιώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : essentiel.<br> '''οὖς, ὠτός (nom commun) (n)''' : oreille.<br> '''οὔτις, -ις, -ι (pronom)''' : personne.<br> '''οὐχί (adverbe)''' : Forme attique et homérique de ''οὐ''<br> '''ὀφείλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : dette.<br> '''ὀφείλω (verbe)''' : devoir de l'argent.<br> '''ὀφέλλω (verbe)''' : Forme homérique et de ''ὀφείλω''.<br> '''ὄφελος, -έλους (nom commun) (n)''' : .<br> '''ὀφθαλμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : œil.<br> '''ὄφις, -εως (nom commun) (m)''' : serpent.<br> '''ὀφρῦς, -ύος (nom commun) (f)''' : sourcil.<br> '''ὀχεύω (verbe)''' copuler.<br> '''ὄχημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : véhicule.<br> '''ϝόχος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme ancienne de ''ὄχος''.<br> '''ὄχθη, -ης (nom commun) (f)''' : Rive ; berge.<br> '''ὀχλοκρατία, -ας (nom commun) (f)''' : ochlocratie.<br> '''ὄχλος, -ου (nom commun) (m)''' : Foule ; multitude. Tumulte d'une foule.<br> '''ὄχνη, -ης (nom commun) (f)''' : poire.<br> '''ὄχος, -ου (nom commun) (m)''' : Réceptacle, abri. Tout ce qui sert à transporter, véhicule.<br> '''-οχος, -όχου (suffixe) (m)''' : .<br> '''ὀχυρός, -ά, -όν (adjectif)''' : ferme.<br> '''ὀχυρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὀχυρός''.<br> '''ὀχυρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὀχυρός''.<br> '''ὀχυρῶς (adverbe)''' : fermement.<br> '''ὀχύρωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : forteresse.<br> '''ὀχυρῶ (verbe)''' : fortifier.<br> '''ὀχῶ (verbe)''' : .<br> '''ὄψις, -εως (nom commun) (f)''' : vue. (perception visuelle)<br> '''ὄψον, -ου (nom commun) (n)''' : (Cuisine) Plat cuisiné, mets. Assaisonnement, sauce. Délicatesse. (Attique) Poisson.<br> '''ὀψοποιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cuisinier.<br> '''ὀψώνης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''ὀψώνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Provisions, vivres. Salaire.<br> '''ὀψωνῶ (verbe)''' : .<br> '''ὄψ, -πός (nom propre) (f)''' : Voix. Parole, discours. Œil. (Par métonymie) Visage.<br> '''Ὀδρύσης, -ου (nom commun) (m)''' : Odryse.<br> '''Ὀδύσσεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Odyssée.<br> '''Ὀδυσσεία, -ας (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Ὀδύσσεια''.<br> '''Ὀδυσσεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Ulysse.<br> '''Ὀζυμάνδιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Ozymandias.<br> '''Ὄθων, -ου (nom propre) (m)''' : Othon.<br> '''Οἰδίπους, -οδος (nom propre) (m)''' : Œdipe.<br> '''Οἰκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Oïclès.<br> '''Οἰνεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Œnée.<br> '''Οἰνόμαος, -άου (nom propre) (m)''' : Œnomaos.<br> '''Οἰταῖος, -ίη, -ῖον (adjectif)''' : œtéen.<br> '''Οἴτη, -ης (nom propre) (f)''' : Œta.<br> '''Ὄλθφες, - (nom propre) (m)''' : Olivier.<br> '''Ὀλυμπιάς, -δος (nom propre) (f)''' : olympiade.<br> '''Ὀλύμπια, -ίων (nom propre) (n)''' : Jeux olympiques.<br> '''Ὄλυμπος, -ύμπου (nom propre) (m)''' : Olympe.<br> '''Ὀλυσσεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ὀδυσσεύς''.<br> '''Ὀλυττεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ὀδυσσεύς''.<br> '''Ὅμηρος, -ήρου (nom propre) (m)''' : Homère. (poète grec)<br> '''Ὄνειρος, -ίρου (nom propre) (m)''' : Oniros.<br> '''Ὀννῶφρις, -ίδος (nom propre) (m)''' : Onnophris.<br> '''Ὀνούφριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Onuphre.<br> '''Ὄρανος, -άνου (nom propre) (m)''' : Forme éolienne de ''Οὐρανός''.<br> '''Ὀρσηίς, -δος (nom propre) (f)''' : Orséis (épouse d'Hellen).<br> '''Ὄρθρος, -ου (nom propre) (m)''' : Orthros.<br> '''Ὀρφεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Orphée.<br> '''Ὄσιρις, -ίριδος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Osiris|Osiris]].<br> '''Οὐδαῖος, -ίου (nom propre) (m)''' : Udée.<br> '''Οὑδυσσεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ὀδυσσεύς''.<br> '''Οὐλιξεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ὀδυσσεύς''.<br> '''Οὐλίξης, -ους (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ὀδυσσεύς''.<br> '''Οὐόλκος, -ου (nom commun) (m)''' : Volque.<br> '''Οὐρανία, -ας (nom propre) (f)''' : Uranie.<br> '''Οὐρανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : [[wikt:Ouranos|Ouranos]].<br> '''Ὀφηλία, -ας (nom propre) (f)''' : Ophélie.<br> '''Ὀφιοῦχος, -ύχου (nom propre) (f)''' : Serpentaire.<br> '''Ὄφις, -εως (nom propre) (m)''' : Serpent.<br> ==Π== '''παγά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''πηγή''.<br> '''παγίδευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''παγιδεύω (verbe)''' : piéger.<br> '''παγίς, -δος (nom commun) (f)''' : piège.<br> '''παγκόσμιος, -α, -ον (adjectif)''' : universel.<br> '''πάγκοσμος, -όσμου (nom commun) (m)''' : univers.<br> '''πάγος, -ου (nom commun) (m)''' : glace (eau à l'état solide).<br> '''πάγουρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : crabe.<br> '''πάγχυ (adverbe)''' : totalement.<br> '''παθοποιός, -ός, -όν (adjectif)''' : Qui afflige le corps ou l’âme.<br> '''πάθος, -ους (nom commun) (n)''' : Ce que l’on éprouve. Évènement, conjoncture. État de l’âme agitée par diverses circonstances.<br> '''παιάν, -ᾶνος (nom commun) (m)''' : péan.<br> '''παίγνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : jeu.<br> '''παιδαγωγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : éducateur.<br> '''παιδάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : gamin.<br> '''παιδεραστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : amant de garçon.<br> '''παιδιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : jeu.<br> '''παιδίον, -ου (nom commun) (n)''' : petit enfant.<br> '''παιδοτρίϐης, -ου (nom commun) (m)''' : maître de gymnastique.<br> '''παίδων παῖδες (nom commun) (m/f)''' : Petits-fils/Petites-filles.<br> '''παίζω (verbe)''' : jouer.<br> '''παίκτης, -ου (nom commun) (m)''' : joueur.<br> '''παῖς, -δός (nom commun) (m/f)''' : enfant ; jeune serviteur.<br> '''παιωνία, -ας (nom commun) (f)''' : pivoine.<br> '''παιών, -ος (nom commun) (m)''' : physicien.<br> '''παλαιός, -ά, -όν (adjectif)''' : ancien.<br> '''παλιγγενεσία, -ας (nom commun) (f)''' : Renaissance, résurrection. Régénération.<br> '''παλιγγενεσιακός, -ά, -όν (adjectif)''' : palingénésiaque.<br> '''πάλιν (adverbe)''' : encore.<br> '''παλλακή, -ῆς (nom commun) (f)''' : concubine.<br> '''παλλακίς, -δος (nom commun) (f)''' : concubine.<br> '''πάλλαξ, -κος (nom commun) (m/f)''' : jeune enfant.<br> '''πάλληξ, -κος (nom commun) (m/f)''' : Forme ionienne de ''πάλλαξ''.<br> '''πάλλω (verbe)''' : vibrer.<br> '''παλμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : vibration.<br> '''παλός, -οῦ (nom commun) (m/f)''' : forme dorienne de ''πηλός''.<br> '''παμμεγεθέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''παμμεγέθης''.<br> '''παμμεγεθέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''παμμεγέθης''.<br> '''παμμεγέθης, -ης, -ες (adjectif)''' : immense.<br> '''παμμεγέθως (adverbe)''' : immensément.<br> '''πάμπαν (adverbe)''' : totalement.<br> '''πάμφλεκτος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''πανάκεια, -ας (nom commun) (f)''' : remède universel.<br> '''πάναξ, -κος (nom commun) (m)''' : plante médicinale.<br> '''πανδοκεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : auberge.<br> '''πανδοκεύς, -έως (nom commun) (m)''' : aubergiste.<br> '''παράδοσις, -όσεως (nom commun) (f)''' : transmission ; tradition.<br> '''πανήγυρις, -ύρεως (nom commun) (f)''' : réunion.<br> '''πάνθηρ, -ος (nom commun) (m)''' : panthère.<br> '''πανέλοψ, -πος (nom commun) (m)''' : Forme éolienne et dorienne de ''πηνέλοψ''.<br> '''πανοῦργος, -ύργα, -ῦργον (adjectif)''' : .<br> '''παντοπωλεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : épicerie.<br> '''παντοπώλης, -ου (nom commun) (m)''' : épicier.<br> '''πάνυ (adverbe)''' : totalement.<br> '''πάππας, -ου (nom commun) (m)''' : papa.<br> '''πάππος, -ου (nom commun) (m)''' : papi.<br> '''πάπυρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : papyrus.<br> '''παρά (adverbe ; préposition)''' : (avec le génitif) D’auprès de, du côté de. (avec le datif) Auprès avec l’idée de toute absence de mouvement. Chez, dans, en. (Avec l’accusatif) Auprès de, vers avec l’idée de mouvement.<br> '''παρά- (préfixe)''' : Auprès. Vers. Le long de. Contre. En détournant.<br> '''παραϐάλλω (verbe)''' : s’emparer de.<br> '''παράδειγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : modèle.<br> '''παραδειγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : modèle.<br> '''παράδεισος, -ίσου (nom commun) (m)''' : parc ; paradis.<br> '''παραδέχομαι (verbe)''' : admettre.<br> '''παραδίδωμι (verbe)''' : transmettre ; remettre.<br> '''παράθυρος, -ου (nom commun) (f)''' : Porte de côté ; porte dérobée.<br> '''παρακινῶ (verbe)''' : .<br> '''παρακλαυσίθυρον, -ύρου (nom commun) (n)''' : paraclausithuron.<br> '''παραλείπω (verbe)''' : omettre.<br> '''παράλειψις, -ίψεως (nom commun) (f)''' : omission.<br> '''πάρδαλις, -άλεως (nom commun) (f)''' : léopard.<br> '''παράλληλος, -η, -ον (adjectif)''' : Porte de côté ; porte dérobée.<br> '''παραλήρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : délire.<br> '''παράμεσος, -ου (nom commun) (m)''' : annulaire.<br> '''παραμυθέομαι (verbe)''' : exhorter.<br> '''παραμύθιον, -ίου (nom commun) (m)''' : exhortation.<br> '''παραποίησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : contrefaçon.<br> '''παραποιῶ (verbe)''' : contrefaire.<br> '''παράρτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : annexe.<br> '''παρασάγγης, -ου (nom commun) (m)''' : parasange. (env. 6 km)<br> '''παράσιτος, -ος, -ον (adjectif)''' : Qui sert de mets en surplus ; Parasite.<br> '''παραίσθησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : illusion.<br> '''παράστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : représentation.<br> '''παραστράτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : incartade.<br> '''παρειά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : joue.<br> '''παρελθών, -όντος (nom commun) (m)''' : passé.<br> '''παρεξήγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : malentendu.<br> '''παρεξηγῶ (verbe)''' : méprendre.<br> '''παρεργάτης, -ου (nom commun) (m)''' : assistant.<br> '''παρεύνασθαι (verbe)''' : représenter.<br> '''πάρευνος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''παρθενεία, -ας (nom commun) (f)''' : virginité .<br> '''παρθένειος, -α, -ον (adjectif)''' : virginal.<br> '''παρθενικός, -ή, -όν (adjectif)''' : de vierge.<br> '''παρθενικῶς (adverbe)''' : virginalement.<br> '''παρθενικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''παρθενικός''.<br> '''παρθενικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''παρθενικός''.<br> '''παρθενικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''παρθενικῶς''.<br> '''παρθενικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''παρθενικῶς''.<br> '''παρθένος, -ος, -ον (adjectif)''' : vierge.<br> '''παρθενεύω (verbe)''' : devenir jeune fille.<br> '''παρθενών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : parthénon.<br> '''παρθικός, -ή, -όν (adjectif)''' : parthe.<br> '''παρθιστί (adverbe)''' : en parthe.<br> '''παρίσθμιον, -ίου (nom commun) (n)''' : (anatomie) amygdale.<br> '''παρόρμησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : impulsion.<br> '''παρορμητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : impulsif.<br> '''παρορμητικῶς (adverbe)''' : impulsivement.<br> '''παρορμητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''παρορμητικός''.<br> '''παρορμητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''παρορμητικός''.<br> '''παρορμῶ (verbe)''' : impulser.<br> '''παρσένος, -ος, -ον (adjectif)''' : Forme laconienne de ''παρθένος''.<br> '''παρών, -όντος (nom commun) (m)''' : présent.<br> '''παρωνυχία, -ας (nom commun) (f)''' : panaris.<br> '''πᾶς, -σα, -ᾶν (adjectif)''' : (Au singulier) Chaque, chacun. Tout entier, tout. (Au pluriel) Tous.<br> '''πάσσω (verbe)''' : .<br> '''παστά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : pâte.<br> '''παστός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''πάσχω (verbe)''' : Être affecté de telle ou telle façon, telle ou telle affection, sensation ou sentiment.<br> '''πατήρ, -ρός (nom commun) (m)''' : père.<br> '''πάτος, -ου (nom commun) (m)''' : sentier.<br> '''πατριά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : tribu, famille.<br> '''πατριάρχης, -ου (nom commun) (m)''' : patriarche.<br> '''πατρίς, -δος (nom commun) (f)''' : patrie.<br> '''πατροφονεύς, -έως (nom commun) (m)''' : patricide.<br> '''πατροφόνος, -ου (nom commun) (m)''' : patricide.<br> '''πατῶ (verbe)''' : Manger, absorber. Fouler aux pieds. Fouler le sol.<br> '''παῦρος -ύρα, -ῦρον (adjectif)''' : En petit nombre. (Par extension) Petit, court.<br> '''παῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : cessation.<br> '''παύω (verbe)''' : cesser.<br> '''πάφλασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''πάχνη, -ης (nom commun) (f)''' : givre.<br> '''παχύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Épais, gras.<br> '''πεδά (préposition)''' : Forme arcado-chypriote, dorienne et éolienne de ''μετά''.<br> '''πεδιάς, -δος (nom commun) (f)''' : plaine.<br> '''πεδίον, -ου (nom commun) (n)''' : champ.<br> '''πέζα, -ης (nom commun) (f)''' : cheville du pied.<br> '''πεζός, -ή, -όν (adjectif)''' : piéton.<br> '''πεζῶς (adverbe)''' : .<br> '''πεζώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''πεζῶς''.<br> '''πεζώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''πεζῶς''.<br> '''πεζώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πεζός''.<br> '''πεζώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πεζός''.<br> '''πείθομαι (verbe)''' : persuader ; suivre.<br> '''πείθω (verbe)''' : convaincre ; persuader.<br> '''πεῖνα, -ίνας (nom commun) (f)''' : faim.<br> '''πεινῶ (verbe)''' : avoir faim.<br> '''πεῖρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : Essai, tentative ; épreuve.<br> '''πειράζω (verbe)''' : Essayer ; tenter.<br> '''πειράομαι (verbe)''' : essayer.<br> '''πειρασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Épreuve, essai ; expérience. Tentation.<br> '''πειρατής, -οῦ (nom commun) (m)''' : pirate.<br> '''πειρῶ (verbe)''' : .<br> '''πελεκάν, -ᾶνος (nom commun) (m)''' : pélican.<br> '''πελεκῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : pélican.<br> '''πέλεκυς, -έκεως (nom commun) (m)''' : hache.<br> '''πέλμα, -τος (nom commun) (n)''' : Plante du pied ; tige des pommes et des poires.<br> '''πελώριος, -α, -ον (adjectif)''' : prodigieux.<br> '''πελωρίς, -δος (nom commun) (f)''' : moule.<br> '''πέλωρ, -ος (nom commun) (n)''' : prodige.<br> '''πέμμα, -τος (nom commun) (n)''' : gâteau.<br> '''πεμπτουσία, -ας (nom commun) (f)''' : quintessence.<br> '''πεντάφυλλον, -ύλλου (nom commun) (n)''' : potentille.<br> '''πέντε (adjectif numéral)''' : cinq.<br> '''πεντήκοντα (adjectif numéral)''' : cinquante.<br> '''πενθερά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : belle-mère.<br> '''πενθερός, -οῦ (nom commun) (m)''' : beau-père.<br> '''πένθος, -ους (nom commun) (n)''' : deuil.<br> '''πέος, -ους (nom commun) (n)''' : pénis.<br> '''πέπερι, -τος (nom commun) (n)''' : poivre.<br> '''πέπλος, -ου (nom commun) (m)''' : péplos.<br> '''πέπλωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : robe.<br> '''πεπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : cuit.<br> '''πέπων, -ονος (nom commun) (m)''' : melon.<br> '''περαίνω (verbe)''' : Finir, conclure.<br> '''πέρασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : passage.<br> '''πέρας, -τος (nom commun) (n)''' : Fin, limite.<br> '''πέρδιξ, -ικος (nom commun) (m/f)''' : perdrix.<br> '''πέρδομαι (verbe)''' : péter (faire un pet).<br> '''περιϐόλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''περιδέραιον, -ου (nom commun) (n)''' : collier (bijou).<br> '''περιδέραιος, -ος, -ου (adjectif)''' : .<br> '''περίζωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : caleçon.<br> '''περιήγησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Voyage ; parcours.<br> '''περιηγοῦμαι (verbe)''' : Voyager ; parcourir.<br> '''περιηγητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : voyageur.<br> '''περιλαμϐάνω (verbe)''' : .<br> '''περίληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : résumé.<br> '''περίναιον, -ίου (nom commun) (n)''' : périnée.<br> '''περιπατητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : péripatéticien.<br> '''περιπατῶ (verbe)''' : Circuler, aller et venir ; se promener (Par extension) (Figuré) Se comporter, se conduire, vivre de telle ou de telle manière.<br> '''περιπέτεια, -ας (nom commun) (f)''' : aventure.<br> '''περιπίπτω (verbe)''' : tomber autour, sur.<br> '''περιποιοῦμαι (verbe)''' : s'occuper de.<br> '''περιποιῶ (verbe)''' : .<br> '''περιστερά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : pigeon, colombe.<br> '''περιστερός, -οῦ (nom commun) (m)''' : pigeon, colombe. (Pour un mâle de ces espèces.)<br> '''περιστερεών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : pigeonnier, colombier.<br> '''περιφρονῶ (verbe)''' : mépriser.<br> '''περιφρούρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : protection.<br> '''περιφρουρῶ (verbe)''' : protéger.<br> '''περκνός, -ή, -όν (adjectif)''' : noirâtre.<br> '''περκνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''περκνός''.<br> '''περκνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''περκνός''.<br> '''περκνότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''περκνῶς''. '''περκνότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''περκνῶς''. '''περκνῶς (adverbe)''' : noirâtrement.<br> '''πέρνημι (verbe)''' : Exploiter, vendre. (Au passif) Être vendu.<br> '''περόνη, -ης (nom commun) (f)''' : agrafe, clavette.<br> '''περῶ (verbe)''' : passer.<br> '''πέσσω (verbe)''' : Digérer ; cuire. Mûrir.<br> '''πετάννυμι (verbe)''' : .<br> '''πέτασος, -άσου (nom commun) (m)''' : pétase.<br> '''πετεεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme homérique de ''πετεινός''.<br> '''πετεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : capable de voler.<br> '''πετεσοũχος, -ύχου (nom commun) (m)''' : petsuchos.<br> '''πετηνός, -ή, -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''πετεινός''.<br> '''πετῶ (verbe)''' : voler (planer dans le ciel).<br> '''πεύκη, -ης (nom commun) (f)''' : pin.<br> '''πεύθομαι (verbe)''' : Forme poétique de ''πυνθάνομαι''.<br> '''πέψις, -εως (nom commun) (f)''' : digestion.<br> '''πηγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : source.<br> '''πήγνυμι (verbe)''' : .<br> '''πηδάλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : talaria.<br> '''πήδημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : saut.<br> '''πηδόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : .<br> '''πηδός, -οῦ (nom commun) (f)''' : .<br> '''πηδῶ (verbe)''' : sauter.<br> '''πῇ (adverbe interrogatif)''' : par où.<br> '''πήληξ, -κος (nom commun) (m)''' : .<br> '''πηλός, -οῦ (nom commun) (m/f)''' : boue.<br> '''πήμων, -ων, -ον (adjectif)''' : nuisible.<br> '''πηνέλοψ, -πος (nom commun) (m)''' : canard sauvage.<br> '''πήνη, -ης (nom commun) (f)''' : bobine.<br> '''πηνήκη, -ης (nom commun) (f)''' : perruque.<br> '''πηνηκίζω (verbe)''' : .<br> '''πηνήκισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''πῆνος, -ήνου (nom commun) (m)''' : .<br> '''πῆξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''πήρα, -ας (nom commun) (f)''' : besace.<br> '''πήριξ, -ικος (nom commun) (m/f)''' : Forme crétoise de ''πέρδιξ''.<br> '''πῆχυς, -ήχεως (nom commun) (m)''' : avant-bras.<br> '''πιέζω (verbe)''' : Presser ; appuyer.<br> '''πίεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : pression.<br> '''πῖ (nom commun) (n)''' : pi.<br> '''πίθακος, -άκου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''πίθηκος''.<br> '''πιθανός, -ή, -όν (adjectif)''' : probable.<br> '''πιθανῶς (adverbe)''' : probablement.<br> '''πιθανώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πιθανός''.<br> '''πιθανώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πιθανός''.<br> '''πιθηκοειδής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''πίθηκος, -ήκου (nom commun) (m)''' : singe.<br> '''πίθων, -ονος (nom commun) (m)''' : Singe, petit singe.<br> '''πῖλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : pileus.<br> '''πίμπλημι (verbe)''' : remplir.<br> '''πίναξ, -κος (nom commun) (m)''' : tableau.<br> '''πίπτω (verbe)''' : tomber.<br> '''πίσσα, -εως (nom commun) (f)''' : poix.<br> '''πιστάκη, -ης (nom commun) (f)''' : pistachier.<br> '''πιστάκιον, -ίου (nom commun) (n)''' : pistache.<br> '''πίστις, -εως (nom commun) (f)''' : Foi. Confiance en autrui. Ce qui fait foi. Résultat de la confiance. Moyen d’inspirer confiance, de persuader ; preuve.<br> '''πιστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πιστός''.<br> '''πιστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πιστός''.<br> '''πιστός, -ή, -όν (adjectif)''' : fidèle ; loyal.<br> '''πιστότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''πιστῶς''.<br> '''πιστότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''πιστῶς''.<br> '''πιστῶς (adverbe)''' : fidèlement ; loyalement.<br> '''πίστωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : crédit.<br> '''πισύγγιον, ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''πίσυγγος''.<br> '''πίσυγγος, -ύγγου (nom commun) (m)''' : cordonnier.<br> '''πίττα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme attique de ''πίσσα''.<br> '''πίτα, -ας (nom commun) (f)''' : pita.<br> '''πλαγκτός, -ή, -όν (adjectif)''' : errant.<br> '''πλαδαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Forme dorienne de ''βλαδαρός''.<br> '''πλάζω (verbe)''' : errer.<br> '''πλᾶθος, -άθους (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''πλῆθος''.<br> '''πλακοῦς, -ύντος (nom commun) (m)''' : Gâteau ; galette.<br> '''πλανάτας, -ου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''πλανήτης''.<br> '''πλάνης, -τος (nom commun) (m)''' : vagabond.<br> '''πλανήτης, -ου (nom commun) (m)''' : planète.<br> '''πλάν (préposition)''' : Forme dorienne de ''πλήν''.<br> '''πλανῶ (verbe)''' : vagabonder.<br> '''πλάξ, -κός (nom commun) (f)''' : plaque.<br> '''πλάσμα, -τος (nom commun) (n)''' : Ouvrage façonné, modelé ; figure. Modulation de la voix. Contrefaçon, imitation. Travail de composition.<br> '''πλάσσω (verbe)''' : former, mouler.<br> '''πλατέως (adverbe)''' : largement.<br> '''πλατύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πλατύς''.<br> '''πλατύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πλατύς''.<br> '''πλατύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : large.<br> '''πλάττω (verbe)''' : Forme attique de ''πλάσσω''.<br> '''πλέθρον, -ου (nom commun) (n)''' : plèthre. (env. 30 m)<br> '''πλεῖστος, -ίστη, -ῖστον (adjectif)''' : Superlatif de ''πολύς''.<br> '''πλείων, -ων, -ῖον (adjectif)''' : Comparatif de ''πολύς''.<br> '''πλεῖθος, -ίθους (nom commun) (n)''' : Forme béotienne de ''πλῆθος''.<br> '''πλῆθος, -ήθους (nom commun) (n)''' : .<br> '''πληθύς, -ος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''πλῆθος''.<br> '''πληθώρα, -ας (nom commun) (f)''' : plénitude.<br> '''πλήθω (verbe)''' : remplir.<br> '''πληκτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : ennuyeux.<br> '''πληκτικότης, -ητος (nom commun) (f)''' : ennui.<br> '''πλῆκτρον, -ήκτρου (nom commun) (n)''' : plectre.<br> '''πλῆξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : ennui.<br> '''πλήν (préposition)''' : plus que.<br> '''πληρέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πλήρης''.<br> '''πληρέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πλήρης''.<br> '''πλήρης, -ης, -ῆρες (adjectif)''' : complet ; plein.<br> '''πλήρως (adverbe)''' : complètement ; pleinement.<br> '''πληρῶ (verbe)''' : compléter ; emplir.<br> '''πλήσσω (verbe)''' : Frapper, battre. (Au passif) Être battu, subir une défaite.<br> '''πλήττω (verbe)''' : Forme attique de ''πλήσσω''.<br> '''πλοῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : navire, bateau ; vaisseau.<br> '''πλούσιος, -α, -ον (adjectif)''' : riche, opulent.<br> '''πλουσιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πλούσιος''.<br> '''πλουσιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πλούσιος''.<br> '''πλουσίως (adverbe)''' : richement.<br> '''πλουτηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : dispensateur de richesse.<br> '''πλουτίζω (verbe)''' : (voix active) enrichir ; (voix passive) s’enrichir, être enrichi.<br> '''πλουτίνδην (adverbe)''' : en choisissant parmi les plus riches.<br> '''πλουτοτήριος, -α, -ον (adjectif)''' : Capable d’enrichir.<br> '''πλουτοκρατία, -ας (nom commun) (f)''' : ploutocratie.<br> '''πλοῦτος, -ύτου (nom commun) (m)''' : richesse, opulence.<br> '''πλουτῶ (verbe)''' : être riche.<br> '''πλύνω (verbe)''' : laver des vêtements.<br> '''πνεῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : Souffle. Exhalaison ; odeur. Esprit.<br> '''πνευματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : spirituel.<br> '''πνευματικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πνευματικός''.<br> '''πνευματικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πνευματικός''.<br> '''πνευματικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''πνευματικῶς''.<br> '''πνευματικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''πνευματικῶς''.<br> '''πνευματικῶς (adverbe)''' : spirituellement.<br> '''πνεύμων, -ονος (nom commun) (m)''' : poumon.<br> '''πνέω (verbe)''' : souffler.<br> '''πνιγηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : étouffant, où l’on étouffe (Par extension) Étroit, resserré.<br> '''πνίγω (verbe)''' : étrangler, étouffer ; suffoquer.<br> '''πνίξ, -γός (nom commun) (f)''' : crampe.<br> '''ποδάριον -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''πούς''.<br> '''πόδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : podium.<br> '''πόθεν (adverbe interrogatif)''' : d’où.<br> '''πόθος, -ου (nom commun) (m)''' : Désir ; regret.<br> '''ποῖ (adverbe interrogatif)''' : où (avec mouvement).<br> '''ποίησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : création.<br> '''ποιμήν, -ένος (nom commun) (m)''' : berger.<br> '''ποινή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Expiation d’un crime. Argent par lequel on paye les parents de la victime, le prix du sang. Rançon, expiation, châtiment, vengeance. Délivrance. Compensation, récompense.<br> '''ποῖος, -ία, -ῖον (adjectif interrogatif)''' : quel.<br> '''ποιότης, -τος (nom commun) (f)''' : qualité.<br> '''ποιῶ (verbe)''' : faire.<br> '''πολεμικός, -ή, -όν (adjectif)''' : guerrier.<br> '''πολεμικῶς (adverbe)''' : belliqueusement.<br> '''πολεμικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πολεμικός''.<br> '''πολεμικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πολεμικός''.<br> '''πολεμιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : guerrier.<br> '''πολεμίστρα, -ας (nom commun) (f)''' : guerrière.<br> '''πόλεμος, -έμου (nom commun) (m)''' : guerre.<br> '''πολεμῶ (verbe)''' : guerroyer.<br> '''πολιός, -ός, -όν (adjectif)''' : gris.<br> '''πόλις, -εως (nom commun) (f)''' : ville.<br> '''πολιτεία, -ας (nom commun) (f)''' : citoyenneté.<br> '''πολίτευμα, -τος (nom commun) (n)''' : gouvernement.<br> '''πολιτεύω (verbe)''' : Être citoyen. Participer au gouvernement, faire de la politique. (Au passif) Être gouverné, en parlant de l’État.<br> '''πολίτης, -ου (nom commun) (m)''' : citoyen.<br> '''πολιτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : civique.<br> '''πολῖτις, -ίτιδος (nom commun) (f)''' : citoyenne.<br> '''πολλάκις (adverbe)''' : souvent.<br> '''πολλῶς (adverbe)''' : .<br> '''πολυμάθεια, -ας (nom commun) (f)''' : érudition.<br> '''πολυμαθής, -ής, -ές (adjectif)''' : érudit.<br> '''πολυμήτις, -, - (adjectif)''' : .<br> '''πολυμήχανος, -η, -ον (adjectif)''' : ingénieux.<br> '''πολύτροπος, -ος, -ον (adjectif)''' : astucieux.<br> '''πολύς, -λλή, -ύ (adjectif)''' : nombreux.<br> '''πολύχρωμος, -η, -ον (adjectif)''' : multicolore.<br> '''πομφολυγοπάφλασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''πομφόλυξ, -γος (nom commun) (m)''' : bulle ; ornement en forme de bulle, de rond. (Chimie) Oxyde de zinc.<br> '''πομφός, -οῦ (nom commun) (m)''' : verrue.<br> '''πονηρία, -ας (nom commun) (f)''' : ruse.<br> '''πονηρός, -ά, -όν (adjectif)''' : mauvais, méchant ; pervers.<br> '''πονηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πονηρός''.<br> '''πονηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πονηρός''.<br> '''πονηρῶς (adjectif)''' : mauvaisement, méchamment ; perversement.<br> '''πόποι (interjection)''' : hélas.<br> '''πορδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : pet. (gaz intestinal)<br> '''πορθμεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' .<br> '''πορθμεύς, -έως (nom commun) (m)''' nocher.<br> '''πορθμεύω (verbe)''' .<br> '''πορθμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : détroit.<br> '''πορνεία, -ας (nom commun)''' : Fornication, prostitution.<br> '''πορνεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' lupanar.<br> '''πόρνευμα, -ύµατος (nom commun (n)''' : .<br> '''πόρνευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''πορνεύτρια, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''πορνεύω (verbe)''' : prostituer.<br> '''πόρνη, -ης (nom commun) (f)''' : Prostituée, putain.<br> '''πορνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : de lupanar.<br> '''πορνοϐοσκεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : lupanar.<br> '''πορνοϐοσκία, -ας (nom commun) (f)''' : prostitution.<br> '''πορνοϐοσκός, -οῦ (nom commun) (m)''' : tenancier.<br> '''πορνοϐοσκῶ (verbe)''' : gérer un lupanar.<br> '''πορνοδιάκονος, -όνου (nom commun) (m/f)''' : .<br> '''πορνοδιδάσκαλος, -άλου (nom commun) (m) ''' : .<br> '''πορνοδύτης, -ου (nom commun) (m)''' .<br> '''πορνοφίλης, -ου (nom commun) (m)''' : amateur de prostituées.<br> '''πορνογενής, -ής, -ές (adjectif)''' : .<br> '''πορνογέννητος, -ος, -ον (adjectif)''' : né dans un lupanar.<br> '''πορνογράφος, -ου (nom commun) (m)''' : pornographe.<br> '''πορνοκοπέω (verbe)''' : .<br> '''πορνοκοπία, -ας (nom commun) (f)''' .<br> '''πορνοκόπος, -ου (nom commun) (m)''' : client de lupanar.<br> '''πορνομανής, -ής, -ές''' : furieux contre la prostitution.<br> '''πόρνος, -ου (nom commun) (m)''' : Prostitué ; gigolo.<br> '''πόρπη, -ης (nom commun) (f)''' : broche (bijou).<br> '''πόρ, -δός (nom commun) (m)''' : Forme laconienne de ''πούς''.<br> '''πόρρω (adverbe)''' : Forme attique de ''πρόσω''.<br> '''πορφύρεος, -α, -ον (adjectif)''' : (chez Homère) Sombre. (grec post-homérique) Pourpre.<br> '''πορφύρω (verbe)''' : Bouillir, fulminer ; rougir.<br> '''πόσις, -εως (nom commun) (f)''' : action de boire.<br> '''πόσις, -ιος (nom commun) (m)''' : époux ; mari.<br> '''πόσσις, -ιος (nom commun) (m)''' : Forme poétique de ''πόσις''. (au sens d’« époux », « mari »)<br> '''πόσος, -η, -ον (adjectif interrogatif)''' : combien.<br> '''ποσότης, -τος (nom commun) (f)''' : quantité.<br> '''πός, -δός (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''πούς''.<br> '''ποταμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : fleuve.<br> '''πότε (adverbe interrogatif)''' : quand.<br> '''ποτέ (adverbe)''' (Devient ''ποτ᾽'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ''ποθ᾽'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : jamais.<br> '''ποτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : coupe. (récipient)<br> '''ποτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : verre. (récipient)<br> '''πότμος, -ου (nom commun) (m)''' : destin ; sort.<br> '''πότνια, -ίης (nom commun) (f)''' : épouse ; maîtresse.<br> '''πούς, -δός (nom commun) (m)''' : pied.<br> '''ποῦ (adverbe interrogatif)''' : où (sans mouvement) ; comment.<br> '''πρᾶγμα, -άγματος (nom commun) (n)''' : Chose, évènement ; affaire. Fait.<br> '''πραγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : évènementiel ; factuel.<br> '''πραγματικῶς (adverbe)''' : évènementiellement ; factuellement.<br> '''πραγματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πραγματικός''.<br> '''πραγματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πραγματικός''.<br> '''πραικόκιον, -ίου (nom commun) (n)''' : abricot.<br> '''πράκτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : agent.<br> '''πρᾶξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : action.<br> '''πραπίς, -δος (nom commun) (f)''' : intelligence.<br> '''πράσινος, -ίνη, -άσινον (adjectif)''' : vert poireau.<br> '''πράσσω (verbe)''' : faire, pratiquer.<br> '''πρατήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : vendeur.<br> '''πρᾶτος, -άτη, -ᾶτον (adjectif)''' : Forme dorienne de ''πρῶτος''.<br> '''πράττω (verbe)''' : Forme attique de ''πράσσω''.<br> '''πρέπω (verbe)''' : .<br> '''πρέσϐυς, -έως (nom commun) (m)''' : Envoyé ; député ; ambassadeur.<br> '''πρεσϐυτέριον, -ίου (nom commun) (n)''' : assemblée des anciens.<br> '''πρῆγμα, -ήγματος (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''πρᾶγμα''.<br> '''πρηκτήρ, -ός (nom commun) (m)''' : Forme homérique et ionienne de ''πράκτωρ''.<br> '''πρῆξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : Forme homérique et ionienne de ''πρᾶξις''.<br> '''πρήσσω (verbe)''' : Forme homérique et ionienne de ''πράσσω''.<br> '''πρῆχμα, -ήχματος (nom commun) (f)''' : Autre forme ionienne de ''πρᾶγμα''.<br> '''πρῖγκιψ, -ίγκιπος (nom commun) (m)''' : prince. (chef d’une principauté)<br> '''πριγκιπίσσα, -ας (nom commun) (f)''' : princesse. (cheffe d’une principauté)<br> '''πρίν (conjonction)''' : avant que.<br> '''πριόνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : diminutif de ''πρίων''.<br> '''πρίων, -ονος (nom commun) (m)''' : scie.<br> '''προάστειος, -, - (adjectif)''' : suburbain.<br> '''προάστειον, -ίου (nom commun) (n)''' : banlieue.<br> '''προϐαίνω (verbe)''' : marcher en avant.<br> '''προϐατίνα, -ας (nom commun) (f)''' : brebis.<br> '''πρόϐατον, -άτου (nom commun) (n)''' : mouton.<br> '''πρόϐλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : problème.<br> '''πρόγνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''πρόγονος, -όνου (nom commun) (m)''' : ancêtre.<br> '''προπάτωρ, -ορος (nom commun) (m)''' : ancêtre.<br> '''πρόγραμμα, -άμματος (nom commun) (n)''' : notice écrite publique.<br> '''προγράφω (verbe)''' : écrire une notice publique.<br> '''προδίδωμι (verbe)''' : trahir.<br> '''προδότης, -ου (nom commun) (m)''' : traître.<br> '''προδοτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : traître.<br> '''προδοσία, -ας (nom commun) (f)''' : trahison.<br> '''προοίμιον, -ίου (nom commun) (n)''' : prélude.<br> '''προκινῶ (verbe)''' : .<br> '''πρόκοιτος, -ίτου (nom commun) (m)''' : chambellan.<br> '''προλαμϐάνω (verbe)''' : prévoir.<br> '''πρόληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : prévention.<br> '''πρόλογος, -όγου (nom commun) (m)''' : préface.<br> '''προσϐάλλω (verbe)''' : .<br> '''προσϐολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''προσευχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : prière.<br> '''προσεύχομαι (verbe)''' : Adresser une prière. (Absolu) Adorer, prier, supplier.<br> '''προσήλωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : attachemeent.<br> '''πρόσθεν (adverbe)''' Devant ; en avant.<br> '''προσιτός, -ή, -όν (adjectif)''' : abordable.<br> '''πρόσειμι (verbe)''' : aborder.<br> '''προσθιγγάνω (verbe)''' : .<br> '''προσκέφαλον, -άλου (nom commun) (m)''' : oreiller.<br> '''πρόσκοπος, -όπου (nom commun) (m)''' : éclaireur.<br> '''πρόσκοπευω (verbe)''' : .<br> '''προσποιῶ (verbe)''' : .<br> '''προσωποποιία, -ας (nom commun) (f)''' : personnification.<br> '''πρόσω (adverbe)''' : .<br> '''πρός (adverbe ; préposition)''' : Auprès, à côté ; en outre.<br> '''πρότατος, -άτα, -άτετον (adjectif)''' : Superlatif de ''πρῶτος''.<br> '''πρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πρῶτος''.<br> '''προτί (adverbe ; préposition)''' : Forme homérique de ''πρός''.<br> '''ποτί (adverbe ; préposition)''' : Forme homérique et dorienne de ''πρός''.<br> '''ποί (adverbe ; préposition)''' : Forme dorienne de ''πρός''.<br> '''πορτί (adverbe ; préposition)''' : Forme crétoise de ''πρός''.<br> '''πός (adverbe ; préposition)''' : Forme arcado-chypriote de ''πρός''.<br> '''πρές (adverbe ; préposition)''' : Forme éolienne de ''πρός''.<br> '''πέρτι (adverbe ; préposition)''' : Forme pamphylienne de ''πρός''.<br> '''πρᾶος, -ος, -ᾷον (adjectif)''' : doux ; calmant.<br> '''πραότης, -τος (nom commun) (f)''' : Douceur, bonté ; facilité de caractère.<br> '''πραύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : Variante de ''πρᾶος''.<br> '''πραΰς, -εΐα, -ΰ (adjectif)''' : Forme poétique de ''πρᾶος''.<br> '''πρήξιμον, -ίματος (nom commun) (n)''' : Enflure, gonflement ; ballonnement, boursouflure, fluxion.<br> '''πρῖγκιψ, -ίγκιπος (nom commun) (m)''' : prince (chef d’une principauté).<br> '''πριγκίπισσα, -ας (nom commun) (f)''' : princesse (cheffe d’une principauté).<br> '''πρό (adverbe ; préposition)''' devant.<br> '''προ- (préfixe)''' pré-.<br> '''παράρτημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : annexe.<br> '''προζύμιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''προζυμίτης, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''πρόσθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : addition.<br> '''προσφορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : offre.<br> '''προσωπεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : masque.<br> '''προσωπίς, -δος (nom commun) (f)''' : masque.<br> '''προσ- (préfixe)''' : Vers, à ; Auprès. En outre, encore. Excessivement ; tout à fait.<br> '''προσαρτῶ (verbe)''' : annexer.<br> '''προστίθημι (verbe)''' : additionner ; ajouter.<br> '''προσομοίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : simulation.<br> '''προσποιῶ (verbe)''' : simuler.<br> '''πρότανις, -άνεως (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''πρύτανις''.<br> '''προῦμνον, -ύμνου (nom commun) (n)''' : prune.<br> '''προφατεία, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''προφητεία''.<br> '''προφάτης, -ου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''προφήτης''.<br> '''προφητεία, -ας (nom commun) (f)''' : prophétie.<br> '''προφήτης, -ου (nom commun) (m)''' : prophète.<br> '''προφυλακτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''προφυλάξις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''προφυλάσσω (verbe)''' : .<br> '''πρύμνα, -ας (nom commun) (f)''' : poupe.<br> '''πρύμνη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''πρύμνα''.<br> '''πρυτανεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : (À Athènes) mairie.<br> '''πρύτανις, -άνεως (nom commun) (m)''' : prytane.<br> '''πρωΐ (adverbe)''' : tôt.<br> '''πρῴ (adverbe)''' : Forme attique de ''πρωΐ''.<br> '''πρωκτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : anus.<br> '''πρωκτόσοφος, -όφου (nom commun) (m/f)''' : Expert en débauche contre nature.<br> '''πρῷρα, -ῴρας (nom commun) (f)''' : proue.<br> '''πρωταγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : protagoniste.<br> '''πρῶτος, -ώτη, -ῶτον (adjectif)''' : premier.<br> '''πρωτόκολλον, -όλλου (nom commun) (n)''' : frontispice.<br> '''πτελέα, -ας (nom commun) (f)''' : orme.<br> '''πτέρινος, -ίνη, -ινον (adjectif)''' : .<br> '''πτέρις, -δος (nom commun) (f)''' : fougère.<br> '''πτερόεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : ailé.<br> '''πτερόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : aile.<br> '''πτέρνα, -ης (nom commun) (f)''' : talon. (partie postérieure du pied)<br> '''πτέρυξ, -υγος (nom commun) (f)''' : Aile ; nageoire.<br> '''πτηνόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : oiseau.<br> '''πτηνοπέδιλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : talaria.<br> '''πτισάνη, -ης (nom commun) (f)''' : tisane.<br> '''πτίσσω (verbe)''' : .<br> '''πτίττω (verbe)''' : Forme attique de ''πτίσσω''.<br> '''πτόλεμος, -έμου (nom commun) (m)''' : Forme homérique de ''πόλεμος''.<br> '''πτολίεθρον, -έθρου (nom commun) (n)''' : citadelle.<br> '''πτόλις, -εως (nom commun) (f)''' : Forme homérique de ''πόλις''.<br> '''πτύον, -ου (nom commun) (n)''' : pelle.<br> '''πτύω (verbe)''' : cracher.<br> '''πτῶσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : chute.<br> '''πτώσσω (verbe)''' : chuter.<br> '''πτωχεία, -ας (nom commun) (f)''' : pauvre.<br> '''πτωχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : hospice.<br> '''πτώχευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : banqueroute.<br> '''πτωχεύω (verbe)''' : faire banqueroute.<br> '''πτωχός, -ή, -όν (adjectif)''' : pauvre.<br> '''πτωχοτροφεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : hospice.<br> '''πτωχοτρόφος, -ου (nom commun) (m)''' : ptôchotrophe.<br> '''πτωχότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πτωχός''.<br> '''πτωχότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πτωχός''.<br> '''πτωχῶς (adverbe)''' : pauvrement.<br> '''πυγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : fesse.<br> '''πυγηφαvοῦς, -οῦ (nom commun) (m)''' : mooning. (Action de montrer ses fesses nues en baissant son pantalon et en se penchant en avant.)<br> '''πυγίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : croupion.<br> '''πυγίζω (verbe)''' : sodomiser.<br> '''πυγμαῖος, -ία -ῖον (adjectif)''' : pygmée.<br> '''πυγμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : poing.<br> '''πύελος, -έλου (nom commun) (f)''' : bassin (os).<br> '''πυθμήν, -ένος (nom commun) (m)''' : fond.<br> '''πυκνός, -ή, -όν (adjectif)''' : dense, sagace.<br> '''πυκνότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''πυκνῶς''.<br> '''πυκνότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''πυκνῶς''.<br> '''πυκνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πυκνός''.<br> '''πυκνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πυκνός''.<br> '''πυκνότης, -τος (nom commun) (f)''' : densité ; sagacité.<br> '''πυκνῶς (adverbe)''' : densément ; sagacement.<br> '''πύλη, -ης (nom commun) (f)''' : (Au singulier) battant de porte. (Au pluriel) porte.<br> '''πυλωρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Portier. (Anatomie) pylore.<br> '''πύνδαξ, -κος (nom commun) (m)''' : fond.<br> '''πυνθάνομαι (verbe)''' : chercher à savoir ; s’enquérir ; s’informer de ; apprendre en s’informant ; apprendre<br> '''πυξίς, -δος (nom commun) (f)''' : pyxide.<br> '''πύον, -ου (nom commun) (n)''' : ‎pus.<br> '''πυραμίς, -δος (nom commun) (f)''' : pyramide.<br> '''πυργίτης, -ου (nom commun) (m)''' : moineau.<br> '''πύργος, -ου (nom commun) (m)''' : Tour. (Par extension) Enceinte garnie de tours. (Par extension) Citadelle, remparts. (Par analogie) Sorte de bataillon carré.<br> '''πύρινος, -η, -ον (adjectif)''' : enflammé.<br> '''πυρινότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πύρινος''.<br> '''πυρινότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πύρινος''.<br> '''πύρινως (adverbe)''' : .<br> '''πῦρ, -ός (nom commun) (n)''' : feu.<br> '''πυρρός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''πυρρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''πυρρός''.<br> '''πυρρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''πυρρός''.<br> '''πυρρῶς (adverbe)''' : .<br> '''πύσμα, -τος (nom commun) (n)''' : question ouverte.<br> '''πύστις, -εως (nom commun) (f)''' : Enquête, question. Apprentissage, chose apprise.<br> '''πυστός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''πωγώνιον, -ίου (nom commun) (m)''' : menton.<br> '''πώγων, -ονος (nom commun) (m)''' : Barbe ; barbe d’animal, de plante. Barbelure. Langue de feu.<br> '''πωλέω (verbe)''' : vendre.<br> '''πώλης, -ου (nom commun) (m)''' : vendeur.<br> '''πωλητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : vendeur.<br> '''πῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : bouchon.<br> '''πῶυ, -ώεος (nom commun) (n)''' : Troupeau d’ovins ou de chèvres.<br> '''πῶς (adverbe)''' : comment.<br> '''Παιάν, -ᾶνος (nom commun) (m)''' : péan. (nom propre) : Péan.<br> '''Πακτωλός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Pactole.<br> '''Παλαιὰ Διαθήκη (locution nominale) (f)''' : Ancien Testament.<br> '''Παλλάδιον, -ίου (nom propre) (n)''' : Palladium.<br> '''Πάλλας, -αντος (nom propre) (m)''' : Pallas (nom masculin).<br> '''Παλλάς, -δος (nom propre) (f)''' : Pallas (nom féminin).<br> '''Πάλμυρα, -ύρας (nom propre) (f)''' : Palmyre.<br> '''Πάμφιλος, -ίλου (nom propre) (m)''' : Pamphile.<br> '''Πανάκεια, -ας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Panacée|Panacée]].<br> '''Πανδώρα, -ας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Pandore|Pandore]].<br> '''Πάν, -ός (nom propre) (m)''' : [[wikt:Pan|Pan]].<br> '''Πανοῦργος, -ύργου (nom propre) (m)''' : Panurge.<br> '''Πάνθειον, -ίου (nom propre) (m)''' : Panthéon.<br> '''Παρθένος, -ου (nom propre) (f)''' : Vierge.<br> '''Παρθενών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : Parthénon.<br> '''Παρθία, -ας (nom propre) (f)''' : Parthie.<br> '''Πάρθος, -ου (nom commun) (m)''' : Parthe.<br> '''Πάρις, -δος (nom propre) (m)''' : Pâris.<br> '''Παρμενίδης, -ου (nom propre) (m)''' : Parménide.<br> '''Πασιφάη, -ης (nom propre) (f)''' : Pasiphaé.<br> '''Παῦλος, -ύλου (nom propre) (m)''' : Paul.<br> '''Παῦνι (nom propre) (m)''' : Payni.<br> '''Παυσανίας, -ου (nom propre) (m)''' : Pausanias.<br> '''Παχώμιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Pacôme.<br> '''Παχών (nom propre) (m)''' : Pachon.<br> '''Πελοπόννησος, -ήσου (nom propre) (f)''' : Péloponnèse.<br> '''Πέλοψ, -πος (nom propre) (m)''' : Pélops.<br> '''Πεμφρηδώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Pemphrédo (une des Grées).<br> '''Πεντάτευχος, -ύχου (nom propre) (f)''' : Pentateuque.<br> '''Πέργαμον, -άμου (nom propre) (n)''' : Pergame.<br> '''Περίϐοια, -ίας (nom propre) (f)''' : Périboée.<br> '''Περικλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Périclès.<br> '''Περίλεως, -εω (nom propre) (m)''' : Périléos.<br> '''Περσέπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Persépolis.<br> '''Περσεπολίτης, -ου (nom commun) (m)''' : Persépolitain.<br> '''Πέρσης, -ου (nom commun) (m)''' : Perse.<br> '''Περσίς, -δος (nom propre) (f)''' : Perse.<br> '''Περσίς, -δος (nom commun) (f)''' : Perse.<br> '''Πετεφρής, -οῦ (nom propre) (m)''' : Potiphar.<br> '''Πήγασος, -άσου (nom propre) (m)''' : Pégase.<br> '''Πηλεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Pélée.<br> '''Πηνειός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Pénée.<br> '''Πηνελόπη, -ης (nom propre) (f)''' : Pénélope.<br> '''Πίστις, -εως (nom propre) (f)''' : Pistis.<br> '''Πιτθεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Pitthée. (Grand-père de Thésée.)<br> '''Πλάτων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Platon.<br> '''Πλευρών, -ῶνος (nom propre) (m/f)''' : Pleuron.<br> '''Πλούταρχος, -άρχου (nom propre) (m)''' : Plutarque.<br> '''Πλουτεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Autre nom de Pluton.<br> '''Πλουτίς, -δος (nom propre) (f)''' : Ploutis.<br> '''Πλοῦτος, -ύτου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Ploutos|Ploutos]].<br> '''Πλούτων, -ωνος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Pluton|Pluton]].<br> '''Πόθος, - (nom propre) (m)''' : [[wikt:Pothos|Pothos]].<br> '''Ποικίλη, -ης (nom propre) (f)''' : Pœcile. (portique au nord de l’Agora d’Athènes.)<br> '''Πολύϐιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Polybe.<br> '''Πολυμνία, -ας (nom propre) (f)''' : Polymnie.<br> '''Πολύαινος, -ίνου (nom propre) (m)''' : Polyen.<br> '''Πολυνείκης, -ους (nom propre) (m)''' : Polynice.<br> '''Πολυπήμων, -ονος (nom propre) (m)''' : Polypémon (véritable nom de Procuste).<br> '''Πολύφημος, -ήμου (nom propre) (m)''' : Polyphème.<br> '''Πομπηία, -ας (nom propre) (f)''' : Pompéi.<br> '''Πομπήϊος, -ΐου (nom propre) (m)''' : Pompée.<br> '''Ποσειδώνιος, - (nom propre) (m)''' : Posidonios (Philosophe grec stoïcien né à Apamée en 135 av. J.-C. et mort à Rome en 51 av. J.-C. .).<br> '''Ποσειδάν, - (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποσειδάων, - (nom propre) (m)''' : Forme homérique de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποσειδέων, - (nom propre) (m)''' : Forme ionienne de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποσειδῶν, -ῶνος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Poséidon|Poséidon]].<br> '''Ποτειδάν, - (nom propre) (m)''' : Autre forme dorienne de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποτείδαν, - (nom propre) (m)''' : Forme éolienne de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποτειδᾶς, - (nom propre) (m)''' : Forme de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Ποτειδάων, - (nom propre) (m)''' : Forme crétoise et béotienne de ''Ποσειδῶν''.<br> '''Πραξιτέλης, -ους (nom propre) (m)''' : Praxitèle.<br> '''Πρίαμος, -άμου (nom propre) (m)''' : Priam.<br> '''Πρόκνη, -ης (nom propre) (f)''' : Procné.<br> '''Προκρούστης, -ου (nom propre) (m)''' : Procuste (surnom de Polypémon.).<br> '''Προκύων, -ός (nom propre) (m)''' : Procyon.<br> '''Προμηθεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Prométhée.<br> '''Προξένος, -ρου (nom propre) (m)''' : Proxenos.<br> '''Προυσίας, -ου (nom propre) (m)''' : Prusias.<br> '''Πρωταγόρας, -ου (nom propre) (m)''' : Protagoras.<br> '''Πυγμαλίων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Pygamlion.<br> '''Πυθαγόρας, -ου (nom propre) (m)''' : Pythagore.<br> '''Πυθόπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Antioche du Méandre.<br> '''Πύθων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Python.<br> '''Πυθώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Ancien nom de Delphes.<br> '''Πυλάδας, -ου (nom propre) (m)''' : Forme dorienne de ''Πυλάδης''.<br> '''Πυλάδης, -ου (nom propre) (m)''' : Pylade.<br> '''Πύραμος, -άμου (nom propre) (m)''' : Pyrame.<br> '''Πυρετός, -οῦ (nom propre) (m)''' : (fleuve d’Europe de l’Est).<br> '''Πυργοπολυνείκης, -ους (nom propre) (m)''' : Pyrgopolinice.<br> '''Πύργος, -ου (nom propre) (m)''' : Pyrgos.<br> '''Πύρρα, -ας (nom propre) (f)''' : Pyrrha.<br> '''Πύρρος, -ου (nom propre) (m)''' : Pyrrhus.<br> '''Πύρρων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Pyrrhon.<br> '''Πῶλος, -ώλου (nom propre) (m)''' : Polos.<br> ==Ρ== '''ῥᾶ (nom commun) (n)''' : rhubarbe.<br> '''ῥαϐϐί (nom commun) (m)''' : rabbin.<br> '''ῥαϐδομαντεία, -ας (nom commun) (f)''' : Divination pratiquée grâce à une baguette.<br> '''ῥαϐδονόμος, -ου (nom commun) (m)''' : licteur.<br> '''ῥαϐδοῦχος, -ύχου (nom commun) (m)''' : licteur.<br> '''ῥάϐδος, -ου (nom commun) (f)''' : baguette.<br> '''ῥαγάς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''ῥαιϐηδόν, -οῦ (nom commun) (n)''' .<br> '''ῥαιϐοειδής, -ής, -ές (adjectif) ''' .<br> '''ῥαιϐόκρανος, -άνου (nom commun) (m)''' .<br> '''ῥαιϐοσκελής, -ής, -ές (adjectif) ''' .<br> '''ῥαιϐός, -ή, -όν (adjectif)''' : tendu.<br> '''ῥαιϐότης, -τος (nom commun) (f)''' .<br> '''ῥαιϐῶς (adverbe)''' : de façon tendue.<br> '''ῥαιϐῶ (verbe)''' tendre.<br> '''ῥαδινός, -ή -όν (adjectif)''' : souple.<br> '''ῥᾴδιος, -α, -ον (adjectif)''' : facile.<br> '''ῥᾳδίως (adverbe)''' : facilement.<br> '''ῥᾷστος, -, - (adjectif)''' : Superlatif de ''ῥᾴδιος''.<br> '''ῥᾴων, -, - (adjectif)''' : Comparatif de ''ῥᾴδιος''.<br> '''ῥάμνος, -ου (nom commun) (f)''' nerprun épineux.<br> '''ῥάμφος, -ους (nom commun) (n)''' : bec (d’un oiseau).<br> '''ῥάξ, -γός (nom commun) (m)''' : téton.<br> '''ῥάπισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : gifle.<br> '''ῥαπίς, -δος (nom commun) (f)''' : verge ; bâton.<br> '''ῥάπτης, -ου (nom commun) (n)''' : tailleur (de vêtements).<br> '''ῥαπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : cousu.<br> '''ῥάπτω (verbe)''' : coudre.<br> '''ῥάπυς, -ος (f)''' : navet.<br> '''ῥάσσω (verbe)''' : .<br> '''ῥάττω (verbe)''' : Forme attique de ''ῥάσσω''.<br> '''ῥαφανιδῶ (verbe)''' : .<br> '''ῥαφανίδωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ῥαφανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : radis.<br> '''ῥαφεύς, -έως (nom commun) (m)''' : couturier.<br> '''ῥαφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : couture.<br> '''ῥαφίς, -δος (nom commun) (f)''' : Aiguille, poinçon. Aiguille (poisson de mer).<br> '''ῥάφυς, -ος (nom commun) (f)''' : Variante de ''ῥάπυς''.<br> '''ῥαχίζω (verbe)''' : .<br> '''ῥάχις, -εως (nom commun) (f)''' : épine dorsale.<br> '''ῥαχιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ῥαχιστός, -ός, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ῥαχίτης, -ης, -ες, (adjectif)''' : .<br> '''ῥαχός, -ή, -όν, (adjectif)''' : superficiel.<br> '''ῥαχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''ῥάψις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ῥαψῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : récitation d’un poème épique.<br> '''ῥαψῳδός, -οῦ (nom commun) (m)''' : barde.<br> '''ῥέδδω (verbe)''' : Forme béotienne et dorienne de ''ῥέζω''.<br> '''ῥέζω (verbe)''' : Travailler, faire, exécuter.<br> '''ῥέπω (verbe)''' : incliner.<br> '''ῥεῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : rhume.<br> '''ῥευματίζομαι (verbe)''' : souffrir de rhumatismes.<br> '''ῥευματισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : rhumatisme.<br> '''ῥευστός, -ή -όν (adjectif)''' : liquide.<br> '''ῥέω (verbe)''' : couler.<br> '''ῥῆγμα, -ήγματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ῥήγνυμι (verbe)''' : .<br> '''ῥῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : verbe.<br> '''ῥῆξις, -ήξεως (nom commun) (f)''' : déchirure.<br> '''ῥῆον, -ήου (nom commun) (n)''' : rhubarbe.<br> '''ῥῆσις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : citation.<br> '''ῥήσσω (verbe)''' : Forme ionienne de ''ῥάσσω''.<br> '''ῥητορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : oratoire.<br> '''ῥητορικῶς (adverbe)''' : oratoirement.<br> '''ῥητορικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ῥητορικός''.<br> '''ῥητορικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ῥητορικός''.<br> '''ῥητορικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''-ικῶς''.<br> '''ῥητορικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''-ικῶς''.<br> '''ῥητός, -ή, -όν (adjectif)''' : Dit ; dicible, (Mathématiques) rationnel.<br> '''ῥήτρα, -ας (nom commun) (f)''' : clause.<br> '''ῥήτωρ, -ορος (nom commun) (m/f)''' : orateur.<br> '''ῥηχός, -ή -όν (adjectif)''' : Forme ionienne de ''ῥαχός''.<br> '''ῥῖγος, -ίγους (nom commun) (n)''' : frisson.<br> '''ῥιγῶ (verbe)''' : frissonner.<br> '''ῥίζα, -ης (nom commun) (f)''' : racine.<br> '''ῥινόκερως, -έρωτος (nom commun) (m)''' : rhinocéros.<br> '''ῥίον, -ου (nom commun) (n)''' : sommet.<br> '''ῥιπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''ῥίπτω (verbe)''' : lancer, jeter ; projet.<br> '''ῥίς, -νός (nom commun) (f)''' : nez.<br> '''ῥίψασπις, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''ῥίψις, -πός (nom commun) (f)''' : entrelac.<br> '''ῥιπίζω (verbe)''' : éventer.<br> '''ῥιπίς, -δος (nom commun) (f)''' : éventail.<br> '''ῥοά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''ῥοή''.<br> '''ῥοή, -ῆς (nom commun) (f)''' : écoulement.<br> '''ῥοδόεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : rosé.<br> '''ῥοδοέντως (adverbe)''' : .<br> '''ῥοδοέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ῥοδόεις''.<br> '''ῥοδοέστερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ῥοδόεις''.<br> '''ῥόδον, -ου (nom commun) (n)''' : rose (fleur).<br> '''ϝρόδον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme éolienne de ''ῥόδον''.<br> '''ῥοιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : grenade (fruit).<br> '''ῥόκα, -ας (nom commun) (f)''' : roquette (plante).<br> '''ῥόμος, -ου (nom commun) (m)''' : ver.<br> '''ῥομφαία, -ας (nom commun) (f)''' : estramaçon.<br> '''ῥόπαλον, -άλου (nom commun) (n)''' : gourdin.<br> '''ῥοφῶ (verbe)''' : sucer.<br> '''ῥύαξ, -κος (nom commun) (n)''' : ruisseau.<br> '''ῥύγχος, -ους (nom commun) (n)''' : Trompe, museau. Bec d’un oiseau.<br> '''ῥυθμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : mouvement régulier.<br> '''ῥύμη, -ης (nom commun) (f)''' : rue.<br> '''ῥυπαίνω (verbe)''' : polluer.<br> '''ῥύπανσις, -άνσεως (nom commun) (f)''' : pollution.<br> '''ῥυπαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : crasseux.<br> '''ῥυπαρῶς (adverbe)''' : crasseusement.<br> '''ῥυπαρώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ῥυπαρῶς''.<br> '''ῥυπαρώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ῥυπαρῶς''.<br> '''ῥυπαρώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ῥυπαρός''.<br> '''ῥυπαρώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ῥυπαρός''.<br> '''ῥύπος, -ου (nom commun) (m)''' : polluant.<br> '''ῥυσμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ῥυθμός''.<br> '''ῥυτίς, -δος (nom commun) (f)''' : ride.<br> '''ῥωγμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : fissure.<br> '''ῥώθων, -ος (nom commun) (m)''' : narine.<br> '''ῥωμαϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : romain.<br> '''ῥωμαϊκῶς (adverbe)''' : romainement.<br> '''ῥωμαϊκώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ῥωμαϊκῶς''.<br> '''ῥωμαϊκώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ῥωμαϊκῶς''.<br> '''ῥωμαϊκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ῥωμαϊκός''.<br> '''ῥωμαϊκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ῥωμαϊκός''.<br> '''ῥωμαλέος, -α, -ον (adjectif)''' : fort, robuste (en parlant des personnes) ; solide (en parlant des choses).<br> '''ῥωμαλεότης, -τος (nom commun) (f)''' : force, robustesse (en parlant des personnes) ; solidité (en parlant des choses).<br> '''ῥώμη, -ης (nom propre) (f)''' : force.<br> '''ῥώομαι (verbe)''' : se précipiter, fondre sur.<br> '''ῥωσικός, -ή, -όν (adjectif)''' : russe.<br> '''ῥώξ, -γός (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ῥάξ''.<br> '''ῥῶ (nom commun) (n)''' : rhô.<br> '''Ῥαάβ (nom propre) (f)''' : Rahab.<br> '''Ῥα (nom propre) (m)''' : Rê.<br> '''Ῥᾶ (nom propre) (n)''' : Volga.<br> '''Ῥαδάμανθυς, -άνθυος (nom propre) (m)''' : Rhadamanthe.<br> '''Ῥαθούρης, -ου (nom propre) (m)''' : Niouserrê.<br> '''Ῥαθωτις, -ίδος (nom propre) (m)''' : Toutânkhamon.<br> '''Ῥαμέσσης, -ου (nom propre) (m)''' : Ramsès.<br> '''Ῥαμνοῦς, -ντος (nom propre) (m)''' : Rhamnonte.<br> '''Ῥαφαήλ (nom propre) (m)''' : Raphaël.<br> '''Ῥεϐέκκα, -ας (nom propre) (f)''' : Rebecca.<br> '''Ῥῆνος, -ήνου (nom propre) (m)''' : Rhin.<br> '''Ῥίον, -ου (nom propre) (m)''' : Río (ville de Grèce).<br> '''Ῥοδανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Rhône.<br> '''Ῥόδη, -ης (nom propre) (f)''' : Rhodé.<br> '''Ῥόδιος, - (nom propre) (m)''' : Rhodien.<br> '''Ῥοδόπη, -ης (nom propre) (f)''' : Rhodope.<br> '''Ῥόδος, -ου (nom propre) (f)''' : Rhodes.<br> '''Ῥούθ (nom propre) (f)''' : Ruth.<br> '''Ῥοῦφος, -ύφου (nom propre) (m)''' : Rufus.<br> '''Ῥωμαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Romain.<br> '''Ῥώμη, -ης (nom propre) (f)''' : Rome.<br> '''Ῥῶμος, -ώμου (nom propre) (m)''' : Rémus.<br> '''Ῥώμυλος, -ύλου (nom propre) (m)''' : Romulus.<br> '''Ῥωξάνη, -ης (nom propre) (f)''' : Roxane (Épouse d'Alexandre le Grand.)<br> '''Ῥωσία, -ας (nom propre) (f)''' : Russie.<br> '''Ῥωσίς, -δος (nom propre) (f)''' : Russe.<br> '''Ῥῶς, -ώσος (nom commun) (m)''' : Russe.<br> ==Σ== '''σάϐϐατον, -άτου (nom commun) (n)''' : shabbat.<br> '''σαϐϐατισμός, -οῦ (nom commun) (n)''' : sabbatisme.<br> '''σαδδουκαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : sadducéen.<br> '''σάγμα, -τος (nom commun) (n)''' : bât.<br> '''σάκκος, -ου (nom commun) (m)''' : sac.<br> '''σάκος, -ους (nom commun) (n)''' : bouclier.<br> '''σάκχαρις, -άρεως (nom commun) (f)''' : sucre.<br> '''σάλπιγξ, -γoς (nom commun) (f)''' : trompette.<br> '''σᾶμα, -άματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''σῆμα''.<br> '''σάμερον (adverbe)''' : Forme dorienne de ''σήμερον''.<br> '''σάμιος, -ος, -ον (adjectif)''' : samosien.<br> '''σαμψήρα, -ας (nom commun) (f)''' : cimeterre.<br> '''σάνδαλον, -άλου (nom commun) (n)''' : sandale.<br> '''σανίς, -δος (nom commun) (f)''' : planche.<br> '''σαρδονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sarde.<br> '''σαρδονικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαρδονικός''.<br> '''σαρδονικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαρδονικός''.<br> '''σαρδονικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σαρδονικῶς''.<br> '''σαρδονικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σαρδονικῶς''.<br> '''σαρδονικῶς (adverbe)''' : sardoniquement.<br> '''σαρκικός, -ή, -όν (adjectif)''' : charnel.<br> '''σαρκικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαρκικός''.<br> '''σαρκικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαρκικός''.<br> '''σαρκικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σαρκικῶς''.<br> '''σαρκικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σαρκικῶς''.<br> '''σαρκικῶς (adverbe)''' : charnellement.<br> '''σάρκινος, -ίνη, -άρκινον (adjectif)''' : charnu.<br> '''σάρξ, -κός (nom commun) (f)''' : chair.<br> '''σατυρίασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : satyriasis.<br> '''σατυρικός, -ή, -όν (adjectif)''' : satyrique.<br> '''σατύριον, -ίου (nom commun) (n)''' : satyrion.<br> '''σατυρίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : satyreau.<br> '''σάτυρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : satyre.<br> '''σατυρώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : satyrode.<br> '''σαύρα, -ας (nom commun) (f)''' : lézard ; quéquette.<br> '''σαύρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''σαύρα''.<br> '''σαυροματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sarmate.<br> '''σαυροματικῶς (adverbe)''' : .<br> '''σαυροματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαυροματικός''.<br> '''σαυροματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαυροματικός''.<br> '''σαῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : lézard.<br> '''σάπφειρος, -ίρου (nom commun) (f)''' : saphir.<br> '''σαφέστερος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαφής''.<br> '''σαφέστατος, -έρα, -έσερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαφής''.<br> '''σαφής, -ής, -ές (adjectif)''' : Clair, évident ; manifeste.<br> '''σαφῶς (adverbe)''' : Clairement, évidemment ; manifestement.<br> '''σεϐάζω (verbe)''' : respecter.<br> '''σεϐασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : respect.<br> '''σεϐαστός, -ός, -όν (adjectif)''' : respectable ; respecté.<br> '''σέϐομαι (verbe)''' : Craindre les dieux. Vénérer.<br> '''σείριος, -ίου (nom commun) (m)''' : destructeur.<br> '''σελάνα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''σελήνη''.<br> '''σελάννα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''σελήνη''.<br> '''σέλας, -τος (nom commun) (n)''' : Éclat, lumière ; lueur brillante.<br> '''σελάχιον, -ίου (nom commun) (n)''' : raie (poisson).<br> '''σέλαχος, -άχους (nom commun) (n)''' : requin.<br> '''σελήνη, -ης (nom commun) (f)''' : lune.<br> '''σεληνιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : lunaire.<br> '''σέλινον, -ίνου (nom commun) (n)''' : céleri.<br> '''σελίς, -δος (nom commun) (f)''' : page. (Face d'une feuille de papier, de parchemin, de vélin, servant à l'écriture.)<br> '''σεμίδαλις, -άλεως (nom commun) (f)''' : semoule.<br> '''σεμνός, -ή, -όν (adjectif)''' : modeste.<br> '''σεμνότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σεμνῶς''.<br> '''σεμνότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σεμνῶς''.<br> '''σεμνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σεμνός''.<br> '''σεμνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σεμνός''.<br> '''σεμνότης, -τος (nom commun) (f)''' : modestie.<br> '''σεμνῶς (adverbe)''' : modestement.<br> '''σῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : signe.<br> '''σημαντικός -ή -όν (adjectif)''' : significatif.<br> '''σημαντικῶς (adverbe)''' : significativement.<br> '''σημαντικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σημαντικός''.<br> '''σημαντικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σημαντικός''.<br> '''σημαντικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σημαντικῶς''.<br> '''σημαντικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σημαντικῶς''.<br> '''σημεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : signal.<br> '''σήμερον (adverbe)''' : aujourd’hui.<br> '''σημύδα, -ης (nom commun) (f)''' : bouleau.<br> '''σῆραγξ, -ήραγγος (nom commun) (f)''' : tunnel.<br> '''σήσαμον, άμου (nom commun) (n)''' : sésame.<br> '''σής, -τός (nom commun) (m)''' : mite.<br> '''σητόδοκις, -εως (nom commun) (f)''' : papillon.<br> '''σῆψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : putréfaction.<br> '''σιαγών, -όνος (nom commun) (f)''' : mâchoire.<br> '''σιηγών, -όνος (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''σιαγών''.<br> '''σῖγμα (nom commun) (n)''' : sigma.<br> '''σικάριος, -ίου (nom commun) (m)''' : assassin.<br> '''σικελικός, -ή, -όν (adjectif)''' : sicilien.<br> '''σικυός, -οῦ (nom commun) (m)''' : concombre.<br> '''σικυώνιος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''σίλφιον, -ίου (nom commun) (n)''' : silphium.<br> '''σιμός, -ή, -όν (adjectif)''' : Camus ; montant.<br> '''σιμῶ (verbe)''' : lever le nez.<br> '''σίναπι, -άπεως (nom commun) (n)''' : moutarde (plante).<br> '''σιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme laconienne de ''θεός''.<br> '''σίσυς, -ος (nom commun) (m)''' : fourrure.<br> '''-σις, -εως (suffixe) (f)''' : Suffixe formant des noms d'action.<br> '''σῖτος, -ίτου (nom commun) (m)''' : Grain, à la fois le blé et l'orge. (Par extension) Toute nourriture végétale (par opposition à la viande ou la boisson). Pension alimentaire. (Droit athénien) Distribution de blé aux indigents.<br> '''σιωπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : calme, silence.<br> '''σιωπηρός, -ός, -όν (adjectif)''' : silencieux, tacite.<br> '''σιωπηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαρκικός''.<br> '''σιωπηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαρκικός''.<br> '''σιωπηρότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σαρκικῶς''.<br> '''σιωπηρότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σαρκικῶς''.<br> '''σιωπηρῶς (adverbe)''' : tacitement.<br> '''σιωπηρότης, -τος (nom commun) (f)''' : tacité.<br> '''σιωπῶ (verbe)''' : se taire.<br> '''σκαιός, -ά, -όν (adjectif)''' : qui est à gauche.<br> '''σκάνδαλον, -άλου (nom commun) (n)''' : Piège placé sur le chemin.<br> '''σκανδάληθρον, -ήθρου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σκανδαλίζω (verbe)''' : Placer un piège sur le chemin.<br> '''σκαπανεύς, -έως (nom commun) (m)''' : .<br> '''σκαπάνη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''σκᾶπτρον, -άπτρου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''σκῆπτρον''.<br> '''σκάπτω (verbe)''' : creuser.<br> '''σκεδάννυμι (verbe)''' : disperser, répandre.<br> '''σκέλος, -ους (nom commun) (n)''' : (Anatomie) Jambe de l’homme et des animaux. (Au pluriel) Les murs (entre Athènes et le Pirée, entre Mégare et Nisæa).<br> '''σκεπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : observateur.<br> '''σκεπτικῶς (adverbe)''' : sceptiquement.<br> '''σκεπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σκεπτικός''.<br> '''σκεπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σκεπτικός''.<br> '''σκέπτομαι (verbe)''' : Considérer ; examiner avec soin.<br> '''σκευαρίδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σκευάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σκευωρία, -ας (nom commun) (f)''' : machination.<br> '''σκεῦος, -ύους (nom commun) (n)''' : ustensile.<br> '''σκέψις, -εως (nom commun) (f)''' : pensée. (opération de l’intelligence.)<br> '''σκηπτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : ouragan.<br> '''σκῆπτρον, -ήπτρου (nom commun) (n)''' : Étai, sceptre.<br> '''σκήπτω (verbe)''' : Étayer, soutenir. Brandir.<br> '''σκίουρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : écureuil.<br> '''σκολιός, -ά, -όν (adjectif)''' : tordu.<br> '''σκολόπαξ, -άκος (nom commun) (m)''' : bécasse.<br> '''σκολόπενδρα, -ένδρας (nom commun) (f)''' : scolopendre.<br> '''σκολοπένδριον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''σκολόπενδρα''.<br> '''σκόλοψ, -πος (nom commun) (m)''' : écharde.<br> '''σκόπελος, -έλου (nom commun) (m)''' : écueil.<br> '''σκοπῶ (verbe)''' : observer.<br> '''σκόροδον, -όδου (nom commun) (n)''' : ail.<br> '''σκορπιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : scorpion.<br> '''σκοτεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : obscur.<br> '''σκοτεινῶς (adverbe)''' : obscurément.<br> '''σκοτεινώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σκοτεινός''.<br> '''σκοτεινώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σκοτεινός''.<br> '''σκότιος, -ία, -ότιον (adjectif)''' : bâtard.<br> '''σκότος, -ου (nom commun) (m)''' : obscurité.<br> '''σκυθικός, -ή, -όν (adjectif)''' : scythe.<br> '''σκυθικῶς (adverbe)''' : .<br> '''σκυθικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σκυθικός''.<br> '''σκυθικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σκυθικός''.<br> '''σκύλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : chiot.<br> '''σκυλεύω (verbe)''' : dépouiller.<br> '''σκύλλω (verbe)''' : Déchirer, troubler.<br> '''σκῦλον, -ύλου (nom commun) (n)''' : butin.<br> '''σκῦτος, -ύτου (nom commun) (m)''' : .<br> '''σκώληξ, -κος (nom commun) (m)''' : ver.<br> '''σκῶμμα, -ώμματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''σκωραμίς, -δος (nom commun) (f)''' : pot de chambre.<br> '''σκωρία, -ας (nom commun) (f)''' : scorie.<br> '''σκῶρ, -ατός (nom commun) (n)''' : excrément.<br> '''σκώψ, -πός (nom commun) (m)''' : hibou.<br> '''σμάραγδος, -άγδου (nom commun) (f)''' : émeraude.<br> '''σμάω (verbe)''' : frotter, nettoyer.<br> '''σμῆγμα, -ήγματος (nom commun) (n)''' : savon, détergent ; onguent.<br> '''σμήχω (verbe)''' : essuyer.<br> '''σμῖλαξ, -ίλακος (nom commun) (f)''' : if.<br> '''σμίλη, -ης (nom commun) (f)''' : Ciseau. Bistouri, lancette.<br> '''σμύραινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : murène.<br> '''σμῶδιξ, -ώδιγγος (nom commun) (f)''' : contusion.<br> '''σμώχω (verbe)''' : frotter.<br> '''σοϐαρός, -ή, -όν (adjectif)''' : Effrayant. Fuyant, rapide. Hautain, dédaigneux ; pompeux.<br> '''σοϐαρῶς (adverbe)''' : Effrayamment, rapidement. Hautainement, dédaigneusement ; pompeusement.<br> '''σοϐαρώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σοϐαρός''.<br> '''σοϐαρώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σοϐαρός''.<br> '''σοϐῶ (verbe)''' : Chasser, effrayer les oiseaux. Bouger rapidement.<br> '''σαπρός, -ή, -όν (adjectif)''' : Pourri, putride<br> '''σαπρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σαπρός''.<br> '''σαπρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σαπρός''.<br> '''σαπρῶς (adverbe)''' : putridement.<br> '''σός, -ή, -όν (adjectif possessif)''' : ton.<br> '''σοφία, -ας (nom commun) (f)''' : sagesse.<br> '''σοφίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''σοφία''.<br> '''σοφός, -ή, -όν (adjectif)''' : Habile. (En parlant de l’intelligence ou du caractère) Prudent, sage. (En particulier) Initié à la sagesse. Ingénieux, fin, rusé.<br> '''σοφῶς (adverbe)''' : Habilement, sagement. Ingénieusement, finement.<br> '''σοφώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σοφός''.<br> '''σοφώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σοφός''.<br> '''σπαδωνισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : castration.<br> '''σπάδων, -ος (nom commun) (m)''' : castrat ; eunuque.<br> '''σπάθη, -ης (nom commun) (f)''' : épée.<br> '''σπαθίον, -ου (nom commun) (m)''' : Diminutif de ''σπάθη''.<br> '''σπανακόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : épinard.<br> '''σπάναξ, -κος (nom commun) (m)''' : épinard.<br> '''σπάνιος, -ία, -ιον (adjectif)''' : rare.<br> '''σπανίως (adverbe)''' : rarement.<br> '''σπανιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σπάνιος''.<br> '''σπανιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σπάνιος''.<br> '''σπαργάνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : rubanier.<br> '''σπάργανον, -άνου (nom commun) (n)''' : lange.<br> '''σπάργω (verbe)''' : langer.<br> '''σπαρτιατικός, -ή, -όν (adjectif)''' : spartiate.<br> '''σπασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : spasme.<br> '''σπαστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''σπάω (verbe)''' : briser.<br> '''σπεῖρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : spire.<br> '''σπεῖρον, -ίρου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σπέος, -ους (nom commun) (n)''' : grotte.<br> '''σπεύδω (verbe)''' : se hâter.<br> '''σπήλαιον, -ίου (nom commun) (n)''' : caverne, grotte ; cavité.<br> '''σπῆλυγξ, -ήλυγγος (nom commun) (m)''' : caverne, antre ; grotte.<br> '''σπογγιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : éponge.<br> '''σπόγγος, -ου (nom commun) (m)''' : éponge ; (anatomie) amygdale.<br> '''σποδός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cendre.<br> '''σπολεύς, -έως (nom commun) (m)''' : sorte de pain.<br> '''σπονδεῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : spondée.<br> '''σπόνδυλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''σφόνδυλος''.<br> '''σπουδαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : important.<br> '''σπουδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : hâte.<br> '''στάδιον, -ου (nom commun) (n)''' : stade. (env. 180 m)<br> '''σταγών, -όνος (nom commun) (f)''' : goutte.<br> '''στάζω (verbe)''' : couler goutte à goutte.<br> '''σταθερός, -ή, -όν (adjectif)''' : fixe, constant, ferme.<br> '''στακτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cendre.<br> '''στάλα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''στήλη''.<br> '''στάλαγμα, -άγματος (nom commun) (n)''' : goutte.<br> '''σταλαγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : écoulement, égouttage.<br> '''σταλάσσω (verbe)''' : tomber, couler.<br> '''στάλλα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''στήλη''.<br> '''στάσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''σταυρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : croix.<br> '''σταυρόω (verbe)''' : crucifier.<br> '''σταύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : crucifixion.<br> '''σταφυλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : grappe de raisin mûr.<br> '''σταφυλίς, -δος (nom commun) (f)''' : luette.<br> '''στέαρ, -ατος (nom commun) (n)''' : Graisse compacte ; lard ; suif. Graisse.<br> '''στεατοπυγός, -ός, -όν (adjectif)''' : Qui a de grosses fesses.<br> '''στέγασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : accommodation.<br> '''στέγος, -ους (nom commun) (n)''' : Abri. Toit. Maison. Tombeau. Urne funéraire.<br> '''στέγω (verbe)''' : Couvrir. Supporter, résister.<br> '''στεῖρος, -ίρα, -ῖρον (adjectif)''' : stérile.<br> '''στειρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στεῖρος''.<br> '''στειρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στεῖρος''.<br> '''στείρως (adverbe)''' : stérilement.<br> '''στελεά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : axe, pôle.<br> '''στελεόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : manche.<br> '''στέλεχος, -έχους (nom commun) (n)''' : .<br> '''στέλλω (verbe)''' : .<br> '''στέμμα, -τος (nom commun) (n)''' : guirlande.<br> '''στεμματηφορῶ (verbe)''' : .<br> '''στεμματιαῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''στεμματία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''στεμματοφορία, -ας (nom commun) (n)''' : .<br> '''στεμματοφόρος, -ό, -όν (adjectif)''' : étroit, resserré.<br> '''στεμματῶ (verbe)''' : .<br> '''στενός, -ή, -όν (adjectif)''' : étroit, resserré.<br> '''στενῶς (adverbe)''' : étroitement.<br> '''στενώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στενός''.<br> '''στενώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στενός''.<br> '''στερεός, -ά, -όν (adjectif)''' : ferme, dur.<br> '''στερέωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : firmament.<br> '''στερεῶς (adverbe)''' : fermement, durement.<br> '''στερεώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στερεός''.<br> '''στερεώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στερεός''.<br> '''στερεῶ (verbe)''' : .<br> '''στέφανος, -άνου (nom commun) (m)''' : cercle d'une armée sur un champ de bataille. Couronne.<br> '''στέφω (verbe)''' : couronner.<br> '''στηθόδεσμος -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''στῆθος, -ήθους (nom commun)''' : poitrine.<br> '''στήλη, -ης (nom commun) (f)''' : stèle.<br> '''στήνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : sein.<br> '''στιϐάς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''στίϐι, -τος (nom commun) (n)''' : antimoine.<br> '''στιγμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : moment.<br> '''στοργή, -ῆς (nom commun) (f)''' : amour familial.<br> '''στοιχεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : élément.<br> '''στοιχειωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στοιχειώδης''.<br> '''στοιχειωδέστερος, -έρη, -έστερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στοιχειώδης''.<br> '''στοιχειώδης, -ης, -ῶδες (m)''' : élémentaire.<br> '''στοιχειωδῶς (adverbe)''' : élémentairement.<br> '''στολίζω (verbe)''' : .<br> '''στόμα, -τος (nom commun) (n)''' : bouche.<br> '''στομάχιον, -ίου (nom commun) (n)''' : estomac.<br> '''στώμυλμα, -τος (nom commun) (n)''' : bavard.<br> '''στοχάζομαι (verbe)''' : Conjecturer. Viser.<br> '''στοχαστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Conjectureur, penseur.<br> '''στοχαστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Qui vise bien, qui tend directement vers. Habile à conjecturer, conjectural.<br> '''στοχαστικῶς (adverbe)''' : conjecturalement.<br> '''στοχαστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στοχαστικός''.<br> '''στοχαστικώτερος, -έρη, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στοχαστικός''.<br> '''στόχος, Cible, but, point visé. Conjecture.<br> '''στορέννυμι (verbe)''' : étendre, recouvrir.<br> '''στραγγαλίζω (verbe)''' : étrangler.<br> '''στραγγαλίς, -δος (nom commun) (f)''' : nœud.<br> '''στραγγαλοῦμαι (verbe)''' : tordre.<br> '''στραγγίζω (verbe)''' : essorer.<br> '''στραγγουρία, -ας (nom commun) (f)''' : strangurie.<br> '''στράγξ, -γός (nom commun) (f)''' : goutte.<br> '''στρατός, -οῦ (nom commun) (m)''' : armée.<br> '''στρατηγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : général.<br> '''στραταγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme arcadienne et dorienne de ''στρατηγός''.<br> '''στρατήγημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : stratagème.<br> '''στρατηγία, -ας (nom commun) (f)''' : stratégie.<br> '''στρέμμα, -τος (nom commun) (n)''' : Tournure ; rouleau. Conspiration.<br> '''στρεπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''στρεπτικῶς (adverbe)''' : .<br> '''στρεπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στρεπτικός''.<br> '''στρεπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στρεπτικός''.<br> '''στρεπτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''στρεπτικῶς''.<br> '''στρεπτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''στρεπτικῶς''.<br> '''στρεπτός, -ή, -όν (adjectif)''' : Tourné ; docile.<br> '''στρεπτῶς (adverbe)''' : docilement.<br> '''στρεπτώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στρεπτός''.<br> '''στρεπτώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στρεπτός''.<br> '''στρέφω (verbe)''' : Tourner, retourner.<br> '''στρέψις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''στρίζω (verbe)''' : strider.<br> '''στρίξ, -γός (nom commun) (f)''' : chouette.<br> '''στρόταγος, -άγου (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''στρατηγός''.<br> '''στρατιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : soldat.<br> '''στρόϐιλος, -ίλου (nom commun) (m)''' : Ce qui tourne ou tournoie. Toupie. Tourbillon, ouragan. Objet divers en spirale ou de forme conique. Pomme de pin ou fruit des arbres résineux. Coquillage en spirale. Enroulement du hérisson sur lui-même. Qui tournoie en spirale.<br> '''στροϐιλόω (verbe)''' : tourner.<br> '''στραγγός, -ή, -όν (adjectif)''' tordu.<br> '''στρογγύλλω (verbe)''' : arrondir.<br> '''στρογγύλος, -η, -ον (adjectif)''' : arrondi.<br> '''στρογγυλότης, -τος (nom commun) (f)''' : rondeur.<br> '''στρουθιοκάμηλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : autruche.<br> '''στρουθίον, -ου (nom commun) (n)''' : moineau.<br> '''στροφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : tour.<br> '''στρόφιγξ, -γος (nom commun) (m)''' : charnière.<br> '''στρόφιον, -ίου (nom commun) (n)''' : strophium.<br> '''στρόφος, -ου (nom commun) (m)''' : corde.<br> '''στύφω (verbe)''' : contracter.<br> '''στῦψις, -ύψεως (nom commun) (f)''' : contraction.<br> '''στρῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : matelas.<br> '''στρώννυμι (verbe)''' : .<br> '''στυγερός, -ά, -όν (adjectif)''' : horrible.<br> '''στυγερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''στυγερός''.<br> '''στυγερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''στυγερός''.<br> '''στυγερῶς (adverbe)''' : horriblement.<br> '''στῦλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : Pilier, colonne.<br> '''στῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : érection (action physiologique).<br> '''στύω (verbe)''' : avoir une érection.<br> '''συγάτηρ, -τρός (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''θυγάτηρ''.<br> '''συγγνώμη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''συγγιγνώσκω (verbe)''' : .<br> '''συγκέντρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : concentration.<br> '''συγκεντρῶ (verbe)''' : concentrer.<br> '''συγκεράννυμι (verbe)''' : .<br> '''συγκρητισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''συγκινῶ (verbe)''' : émouvoir.<br> '''συγκίνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : émotion.<br> '''συγκινητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : émouvant.<br> '''συγκρίνω (verbe)''' : comparer.<br> '''σύγκρισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : comparaison.<br> '''συγκριτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : comparatif.<br> '''σύγκρουσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : collision.<br> '''συγχώρησις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''συγχωρητέος, -α, -ον (adjectif)''' : .<br> '''συζήτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : discussion, conversation ; débat.<br> '''συζητῶ (verbe)''' : discuter, converser ; débattre.<br> '''σῦκον, -ύκου (nom commun) (n)''' : Figue ; vulve.<br> '''συκοφάντης, -ου (nom commun) (m)''' : Délateur, calomniateur. Chicaneur de mauvaise foi.<br> '''σύκχος, -ους (nom commun) (n)''' : pantoufle.<br> '''συλάω (verbe)''' : Saisir, prendre ; emporter. Dépouiller, prendre les armes de son ennemi mort. Piller.<br> '''σύλη, -ης (nom commun) (f)''' : Prise ; saisie.<br> '''σύλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : profanation.<br> '''σύλον, -ου (nom commun) (n)''' : Forme attique de ''ξύλον''.<br> '''συλλαμϐάνω (verbe)''' : .<br> '''σύλληψις, -ήψεως (nom commun) (f)''' : Action de prendre ensemble. Compréhension. Réunion par prononciation de deux voyelles. Action de s’emparer, de saisir. Conception dans le sein de la mère. Assistance, secours.<br> '''συμϐάλλω (verbe)''' : .<br> '''σύμϐασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : convention.<br> '''συμϐίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : vie commune.<br> '''συμϐιῶ (verbe)''' : vivre ensemble.<br> '''συμϐόλαιον, -ίου (nom commun) (n)''' : contrat.<br> '''συμϐολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : relatif aux signes de reconnaissance.<br> '''σύμϐολον, -όλου (nom commun) (n)''' : signe de reconnaissance.<br> '''συμμετρία, -ας (nom commun) (f)''' : bonne proportion.<br> '''συμπάθεια, -ίας (nom commun) (f)''' : Communauté de sentiments ou d’impressions. (Philosophie), (Terme stoïcien) Rapport de certaines choses entre elles.<br> '''συμπεραίνω (verbe)''' : accomplir, finir, trancher, décider.<br> '''συμπέρασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : conclusion.<br> '''συμπερασματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : conclusif.<br> '''συμπερασματικῶς (adverbe)''' : conclusivement.<br> '''συμπεριφέρομαι (verbe)''' : se comporter.<br> '''συμπεριφορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : comportement.<br> '''συμπεριφορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : comportemental.<br> '''συμπεριφορισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : comportementalisme.<br> '''συμπεριφοριστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : comportementaliste.<br> '''συμπίνω (verbe)''' : festoyer.<br> '''συμπονῶ (verbe)''' : compatir.<br> '''συμπόσιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Banquet, festin. (Collectif) Les convives. Salle de festin.<br> '''σύμπτωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : Accident, malchance ; symptôme.<br> '''σύμπτωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : coïncidence.<br> '''συμπίπτω (verbe)''' : coïncider.<br> '''συμφορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : désastre.<br> '''συμφοράζω (verbe)''' : .<br> '''συμφοραίνω (verbe)''' : .<br> '''συμφορηδόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : .<br> '''συμφόρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''συμφόρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : congestion.<br> '''συμφορή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''συμφορά''.<br> '''συμφέρω (verbe)''' : accumuler.<br> '''συμφύρομαι (verbe)''' : .<br> '''σύμφυσις, -εως (nom commun) (f)''' : symphyse.<br> '''σύμφωνον, -ώνου (nom commun) (n)''' : consonne.<br> '''συναγωγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Rassemblement, assemblée de gens. Rassemblement, regroupement, mis en tas, etc., de choses.<br> '''συνάγω (verbe)''' : rassembler.<br> '''συναίσθημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : émotion.<br> '''συναισθάνομαι (verbe)''' : .<br> '''σύν (préposition)''' : Avec, à côté de.<br> '''σύν- (préfixe)''' (Devient ''σύγ-'' devant ''γ'', ''κ'', ''ξ'', ''χ'' ; ''σύλ-'' devant ''λ'' ; ''σύμ-'' devant ''β'', ''π'', ''φ'', ''μ'', ''ψ''.) : syn-.<br> '''σύναψις, -άψεως (nom commun) (f)''' : connexion.<br> '''συνάπτω (verbe)''' : connecter.<br> '''συνέδριον, -ίου (nom commun) (n)''' : conseil, congrégation.<br> '''σύνεδρος, -έδρου (nom commun) (n)''' : conseiller, congrégationniste.<br> '''συνείδησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : conscience.<br> '''συνεργάτης, -ου (nom commun) (m)''' : collaborateur.<br> '''σύνεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : connexion.<br> '''συνίημι (verbe)''' : rejoindre.<br> '''συνίστημι (verbe)''' : .<br> '''συνουσία, -ας (nom commun) (f)''' : copulation.<br> '''συνουσιάζω (verbe)''' : copuler.<br> '''σύνοψις, -όψεως (nom commun) (f)''' : Vue d'ensemble. Coup d'œil général. Table des matières. (Figuré) Examen.<br> '''σύνταγμα, -άγματος (nom commun) (n)''' : constitution.<br> '''συνταγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : constitutionnel.<br> '''συνταγματικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''συνταγματικῶς''.<br> '''συνταγματικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''συνταγματικῶς''.<br> '''συνταγματικότης, -τος (nom commun) (f)''' : constitutionnalité.<br> '''συνταγματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''συνταγματικός''.<br> '''συνταγματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''συνταγματικός''.<br> '''συνταγματικῶς (adverbe)''' : constitutionnellement.<br> '''σύνταξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : mise en ordre.<br> '''συντάσσω (verbe)''' : mettre en ordre.<br> '''συνύπαρξις, -άρξεως (nom commun) (f)''' : coexistence.<br> '''συνυπάρχω (verbe)''' : coexister.<br> '''συνωμοσία, -ας (nom commun) (f)''' : conspiration.<br> '''συνωμότης, -ου (nom commun) (m)''' : conspirateur.<br> '''συνωμότρια, -ας (nom commun) (f)''' : conspiratrice.<br> '''συνωμοτῶ (verbe)''' : conspirer.<br> '''σῦριγξ, -ύριγγος (nom commun) (f)''' : Roseau. (Musique) Flûte de Pan.<br> '''συριστί (adverbe)''' : .<br> '''σύρξ, -κός (nom commun) (f)''' : Forme éolienne de ''σάρξ''.<br> '''σύρραξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''συρτός, -οῦ (nom commun) (m)''' : tiroir.<br> '''συσκευή, -ῆς (nom commun) (f)''' : appareil.<br> '''συσσώρευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : accumulation.<br> '''σύσταμα, -άματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''σύστημα''.<br> '''συστέλλω (verbe)''' : Resserrer, contracter. Réprimer.<br> '''σύστημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Réunion en un unique corps.<br> '''συστολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Resserrement, contraction. Répression.<br> '''σύ (pronom personnel)''' : tu.<br> '''σφαγεύς, -έως (nom commun) (m)''' : tueur.<br> '''σφαγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : abattage.<br> '''σφάζω (verbe)''' : tuer, sacrifier.<br> '''σφαῖρα, -ίρας (nom commun) (f)''' : Balle, ballon ; globe.<br> '''σφάκελος, -έλου (nom commun) (m)''' : nécrose.<br> '''σφάλλω (verbe)''' : Faire tomber. faire chuter ; renverser. Défaire, avoir le dessus. Avoir lieu (bien ou mal tomber). Tromper, abuser. (Au passif) Se tromper, fauter. Emballer, rouler.<br> '''σφάλμα, -τος (nom commun) (n)''' : Chute, faux pas. Erreur. Perte.<br> '''σφεδανός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''σφένδαμνος, -άμνου (nom commun) (f)''' : érable.<br> '''σφενδόνη, -ης (nom commun) (f)''' : fronde.<br> '''σφενδονήτης, -ου (nom commun) (m)''' : frondeur.<br> '''σφενδονητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : frondeur.<br> '''σφενδονητικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''σφενδονητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σφενδονητικός''.<br> '''σφενδονητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σφενδονητικός''.<br> '''σφενδονητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σφενδονητικῶς''.<br> '''σφενδονητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σφενδονητικῶς''.<br> '''σφήν, -ός (nom commun) (m)''' : coin (instrument).<br> '''σφηνάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σφηνεύς, -έως (nom commun) (m)''' : coin.<br> '''σφηνίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφηνοειδής, -ής, -ές (adjectif)''' : cunéiforme.<br> '''σφηνοκέφαλος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''σφηνόπους, -δός (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφηνοπώγων, -ονος (nom commun) (m)''' : coin.<br> '''σφηνῶ (verbe)''' : .<br> '''σφήνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''σφήξ, -ῆκος (nom commun) (f)''' : guêpe.<br> '''σφίγγω (verbe)''' : attacher fortement.<br> '''σφιγκτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : sphincter.<br> '''σφιγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφόγγος, -ου (nom commun) (m)''' : Forme attique de ''σπόγγος''.<br> '''σφοδρός, -ά, -όν (adjectif)''' : véhément.<br> '''σφοδρότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σφοδρῶς''.<br> '''σφοδρότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σφοδρῶς''.<br> '''σφοδρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σφοδρός''.<br> '''σφοδρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σφοδρός''.<br> '''σφοδρότης, -τος (nom commun) (f)''' : véhémence.<br> '''σφοδρῶς (adverbe)''' : véhémentement.<br> '''σφόνδυλος, -ύλου (nom commun) (m)''' : vertèbre.<br> '''σφραγίς, -δος (nom commun) (f)''' : sceau.<br> '''σφράγισμα, -ατος (nom commun) (n)''' : .<br> '''σφραγισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφραγιστήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφραγιστήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σφραγιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''σφραγιστός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''σφυγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : pouls.<br> '''σφύζω (verbe)''' : .<br> '''σφύξις, -εως (nom commun) (f)''' : palpitation.<br> '''σφῦρα, -ύρας (nom commun) (f)''' : marteau.<br> '''σφώ (pronom personnel)''' : vous (vous deux).<br> '''σχεδίασμα, -τος (nom commun) (n)''' : caprice.<br> '''σχῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Manière d'être. Forme, figure, extérieur. Apparence, faux-semblant.<br> '''σχίζω (verbe)''' : Fendre, séparer en fendant. Séparer en douze parts, avec l’idée de violence. Déchirer la peau avec ses griffes. Fendre, séparer, partager en deux.<br> '''σχίσμα, -ατος (nom commun) (n)''' : division.<br> '''σχοῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : corde.<br> '''σχολαστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : Désœuvré. Inoccupé ; studieux.<br> '''σχολαστικός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Homme d'étude. (Péjoratif) Homme d'étude détaché des réalités de la vie ; pédant, nigaud, etc.<br> '''σχολεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : école.<br> '''σχολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Repos. Temps libre. Philosophie, méditation. École.<br> '''σχολιάζω (verbe)''' : commenter.<br> '''σχολιαστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : commentateur.<br> '''σχολιάστρια, -ας (nom commun) (f)''' : commentatrice.<br> '''σχολιογράφος, -ου (nom commun) (m/f)''' : chroniqueur.<br> '''σχόλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : commentaire.<br> '''σῴζω (verbe)''' : sauver.<br> '''σωλήν, -ῆνος (nom commun) (m)''' : Tube ; tuyau.<br> '''σωληνοειδής -ής -ές (adjectif)''' : .<br> '''σῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : corps.<br> '''σωματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : corporel.<br> '''σωματικῶς (adverbe)''' : corporellement.<br> '''σωματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''σωματικός''.<br> '''σωματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''σωματικός''.<br> '''σωματικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''σωματικῶς''.<br> '''σωματικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''σωματικῶς''.<br> '''σωμάτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : codex.<br> '''σώος, -α, -ον (adjectif)''' : sain.<br> '''σωτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : Sauveur ; libérateur.<br> '''σωφρονιστήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''σωφρονιστήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : .<br> '''σωφρονίζω (verbe)''' : modérer, tempérer.<br> '''σωφροσύνη, -ης (nom commun) (f)''' : modération, tempérence.<br> '''σώφρων, -ων, -ῶφρον (adjectif)''' : prudent.<br> '''σϝάδυς, -εια, -υ (adjectif)''' : Forme ancienne de ''ἡδύς''.<br> '''Σάϊς, -εως (nom commun) (f)''' : Saïs.<br> '''Σαλμακίς, - (nom commun) (f)''' : Salmacis.<br> '''Σαλομών, -ος (nom propre) (m)''' : Salomon.<br> '''Σαλμωνεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Salmonée.<br> '''Σαμάρεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Samarie.<br> '''Σαμοθρᾴκη, -ης (nom propre) (f)''' : Samothrace.<br> '''Σαμόθρᾳξ, -κος (nom commun) (m)''' : Samothracien.<br> '''Σάμος, -ου (nom propre) (f)''' : Samos.<br> '''Σανδρόκυπτος, -ύπτου (nom propre) (m)''' : Chandragupta.<br> '''Σαγχουνιάθων, - (nom propre) (m)''' : Sanchoniathon.<br> '''Σαούλ (nom propre) (m)''' : Saül.<br> '''Σαπφώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Sapphô.<br> '''Σαπώρης, -ου (nom commun) (m)''' : Shapur.<br> '''Σάρα, -ας (prénom) (f)''' : Sarah.<br> '''Σαρδόνιος, -ίου (nom commun) (m)''' : Sarde.<br> '''Σαρδώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Sardaigne.<br> '''Σαυρομάτης, -ου (nom commun) (m)''' : Sarmate.<br> '''Σαυροματία, -ας (nom propre) (f)''' : Sarmatie.<br> '''Σαυρομάτις, -δος (nom commun) (f)''' : Sarmate.<br> '''Σατάν (nom propre) (m)''' : Satan.<br> '''Σδεύς, -έως (nom propre) (f)''' : Autre forme éolienne de ''Ζεύς''.<br> '''Σεϐάστεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Sivas.<br> '''Σεϐαστή, -ῆς (nom propre) (f)''' : .<br> '''Σεϐαστός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Sébastien.<br> '''Σειρήν, -ῆνος (nom propre) (f)''' : sirène.<br> '''Σείριος, -ίου (nom propre) (m)''' : Sirius.<br> '''Σελεύκεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Séleucie.<br> '''Σελεύκειος, -α, -ον (adjectif)''' : séleucien.<br> '''Σελευκεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Séleucien.<br> '''Σελευκίδης, -ου (nom commun) (m)''' : Séleucide.<br> '''Σελευκίς, -δος (nom commun) (f)''' : Séleucienne.<br> '''Σέλευκος, -ύκου (nom propre) (m)''' : Séleuce.<br> '''Σελήνη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Séléné|Séléné]].<br> '''Σεντικλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Senticlès.<br> '''Σέργιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Serge.<br> '''Σέσορθος, -όρθου (nom commun) (m)''' : Djéser.<br> '''Σεύθης, -ου (nom commun) (m)''' : Seuthès.<br> '''Σευθόπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : .<br> '''Σῆθ (nom propre) (m)''' : Seth.<br> '''Σηρική, -ῆς (nom propre) (f)''' : Chine.<br> '''Σθεννώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Sthéno.<br> '''Σίϐυλλα, -ύλλης (nom propre) (f)''' : Sibylle.<br> '''Σιδών, -ῶνος (nom propre) (f)''' : Sidon.<br> '''Σικελία, -ας (nom propre) (f)''' : Sicile.<br> '''Σικελιώτης, -ου (nom commun) (m)''' : Sicéliote.<br> '''Σικελιῶτις, -ώτιδος (nom commun) (f)''' : Sicéliotide.<br> '''Σίκελος, -έλου (nom commun) (m)''' : Sicule.<br> '''Σικυών, -ῶνος (nom propre) (f)''' : Sicyone.<br> '''Σίσυφος, -ύφου (nom propre) (m)''' : Sisyphe.<br> '''Σίνη, -ης (nom propre) (f)''' : Chine.<br> '''Σíνων, -ος (nom propre) (m)''' : Sinon. (cousin d'Ulysse)<br> '''Σιός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Autre forme béotienne de ''Ζεύς''.<br> '''Σίσυφος, -ύφου (nom propre) (m)''' : Sisyphe.<br> '''Σκορπιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Scorpion.<br> '''Σκύθαινα, -ίνης (nom propre) (f)''' : Scythe.<br> '''Σκύθης, -ου (nom propre) (m)''' : Scythe.<br> '''Σκυθία, -ας (nom propre) (f)''' : Scythie.<br> '''Σκύλλα, -ης (nom propre) (f)''' : Scylla.<br> '''Σκύλλη, -ης (nom propre) (f)''' : Forme homérique de ''Σκύλλα''.<br> '''Σόλλαξ, -κος (nom propre) (m)''' : Sollax (ancien nom du Tigre).<br> '''Σολομών, -ος (nom propre) (m)''' : Salomon.<br> '''Σόλων, -ος (nom propre) (m)''' : Solon. (cousin d’Ulysse)<br> '''Σούηϐος, -ήϐου (nom propre) (m)''' : Suève.<br> '''Σουοϐηνός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Slave.<br> '''Σουσάννα, -ας (nom propre) (f)''' : Suzanne.<br> '''Σοῦφις, -ύφιδος (nom propre) (m)''' : Souphis.<br> '''Σοῦχος, -ύχου (nom propre) (m)''' : Sobek.<br> '''Σοφία, -ας (nom propre) (f)''' : Sophie.<br> '''Σοφοκλῆς, -έους (nom propre) (m)''' : Sophocle.<br> '''Σπάρτα, -ας (nom propre) (f)''' : Forme dorienne de ''Σπάρτη''.<br> '''Σπάρτη, -ης (nom propre) (f)''' : Sparte.<br> '''Σπαρτιάτης, -ου (nom commun) (m)''' : Spartiate.<br> '''Σπαρτιᾶτις, -άτιδος (nom commun) (f)''' : Spartiate.<br> '''Σταυανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Slave.<br> '''Στέφανος, -άνου (nom propre) (m)''' : Étienne ; Stéphane.<br> '''Στράϐων, -ος (nom propre) (m)''' : Strabon.<br> '''Στρογγύλη, ης (nom propre) (f)''' : Stromboli. (île)<br> '''Στρούθας, -ου (nom propre) (m)''' : Struthas.<br> '''Στύξ, -γός (nom propre) (f)''' : Styx.<br> '''Σύϐαρις, -άριδος (nom propre) (f)''' : Sybaris (ville).<br> '''Σύϐαρις, -άρεως (nom propre) (m)''' : Sybaris (fleuve).<br> '''Συδύκ (nom propre) (m)''' : Sydyk.<br> '''Συρία, -ας (nom propre) (f)''' : Syrie.<br> '''Συριακός, -ός, -όν (adjectif)''' : syrien.<br> '''Σύριος, -ίου (nom commun) (m)''' : Syrien.<br> '''Σῦριγξ, -ύριγγος (nom propre) (f)''' : Syrinx.<br> '''Σφίγξ, -γός (nom propre) (f)''' : Sphinx, Sphinge.<br> '''Σωσίας, -ου (nom propre) (m)''' : Sosie.<br> '''Σωσίπατρος, -άτρου (nom propre) (m)''' : Sosipatros.<br> ==Τ== '''τάγηνον, -ήνου (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''τήγανον''.<br> '''τάγμα, -τος (nom commun) (n)''' : Arrangement. (Militaire) Régiment.<br> '''ταινία, -ας (nom commun) (f)''' : ruban.<br> '''ταινίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ταινία''.<br> '''τακτική, -ῆς (nom commun) (f)''' : tactique.<br> '''τακτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : tactique.<br> '''τακτικῶς (adverbe)''' : tactiquement.<br> '''τακτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τακτικός''.<br> '''τακ τικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τακτικός''.<br> '''τακτικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τακτικῶς''.<br> '''τακτικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τακτικῶς''.<br> '''τάλαντον, -άντου (nom commun) (n)''' : plateau de balance.<br> '''ταλαντοῦμαι (verbe)''' : osciller.<br> '''ταλάντωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : oscillation.<br> '''ταμεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''ταμία, -ας (nom commun) (f)''' : maîtresse de maison.<br> '''ταμιακόν, -οῦ (nom commun) (m)''' : fisc.<br> '''ταμιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : fiscal.<br> '''ταμιακότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ταμιακός''.<br> '''ταμιακότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ταμιακός''.<br> '''ταμιακῶς (adverbe)''' : fiscalement.<br> '''ταμίας, -ου (nom commun) (m)''' : Dispensateur, distributeur ; partageur. Intendant, économe. Gardien d’un trésor. Directeur, ordonnateur ; arbitre.<br> '''ταμιεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : caisse.<br> '''ταμιεύω (verbe)''' : .<br> '''τάμνω (verbe)''' : Forme homérique et ionienne de ''τέμνω''.<br> '''τάξις, -εως (nom commun) (f)''' : disposition.<br> '''τάξος, -ου (nom commun) (f)''' : if.<br> '''τάπης, -τος (nom commun) (m)''' : tapis.<br> '''τάραγμα, -άγματος (nom commun) (m)''' : inquiétude ; trouble.<br> '''ταραξίας, -ου (nom commun) (m)''' : trouble-fête.<br> '''τάραξις, -άξεως (nom commun) (f)''' : trouble.<br> '''ταράσσω (verbe)''' : troubler.<br> '''ταραχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : trouble.<br> '''ταρταροῦχος, -ος, -ον (adjectif)''' : du Tartare.<br> '''τάσις, -εως (nom commun) (f)''' : tension.<br> '''τάσσω (verbe)''' : disposer.<br> '''τατᾶ (interjection)''' : papa ; maman.<br> '''ταταλίζω (verbe)''' : .<br> '''ταῦρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : taureau.<br> '''ταυρῶ (verbe)''' : tirer.<br> '''ταῦ (nom commun) (n)''' : tau.<br> '''τάφος, -ου (nom commun) (m)''' : tombeau.<br> '''τάχα (adverbe)''' (Devient ''τάχ’'' devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux.) : bientôt.<br> '''ταχέως (adverbe)''' : rapidement.<br> '''ταχύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : rapide ; pressé.<br> '''ταχύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ταχύς''.<br> '''ταχύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ταχύς''.<br> '''ταχυτής, -ῆτος (nom commun) (f)''' : rapidité.<br> '''ταώς, -ώ (nom commun) (m)''' : paon.<br> '''τείνω (verbe)''' : étirer ; tendre.<br> '''τέκτων, -ονος (nom commun) (m)''' : Auteur, créateur. Ouvrier, artisan.<br> '''τεῖχος, -ίχους (nom commun) (n)''' : mur de ville.<br> '''τέλειος, -ία, -ιον (adjectif)''' : terminé ; parfait.<br> '''τελειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τέλειος''.<br> '''τελειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τέλειος''.<br> '''τελείως (adverbe)''' : parfaitement.<br> '''τελειῶ (verbe)''' : terminer.<br> '''τέλεσμα, -έσματος (nom commun) (n)''' : Paiement, taxe. Certificat.<br> '''τελεστιχίς, -δος (nom commun) (f)''' : téléstiche.<br> '''τελετή, -ῆς (nom commun) (f)''' : cérémonie.<br> '''τελευταῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : dernier.<br> '''τελευτή, -ῆς (nom commun) (f)''' : fin ; finalité.<br> '''τελέω (verbe)''' : Accomplir. Mettre un terme à.<br> '''τέλος, -ους (nom commun) (n)''' : Achèvement ; accomplissement ; réalisation. Prix dans les luttes.<br> '''τέμαχος, -άχους (nom commun) (n)''' : tranche ; morceau.<br> '''τέμενος, -ένους (nom commun) (n)''' : téménos.<br> '''τέμνω (verbe)''' : couper.<br> '''τέρας, -τος (nom commun) (n)''' : Signe divin ; monstre.<br> '''τεράστιος -α -ον (adjectif)''' : monstrueux.<br> '''τερπνός, -ή, -όν (adjectif)''' : Amusant ; plaisant.<br> '''τερπνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τερπνός''.<br> '''τερπνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τερπνός''.<br> '''τερπνότης, -τος (nom commun) (f)''' : amusement.<br> '''τερπνῶς (adverbe)''' : plaisamment.<br> '''τέρπω (adverbe)''' : Prendre plaisir ; s’amuser.<br> '''τέσσαρες (adjectif numéral)''' : quatre.<br> '''τετράδιον, -ίου (nom commun) (n)''' : cahier.<br> '''τετραίνω (verbe)''' : trouer.<br> '''τετράλημμα, -ήμματος (nom commun) (n)''' : tétralemme.<br> '''τετράπους, -δος (nom commun) (m)''' : quadrupède.<br> '''τετράς, -δος (nom commun) (f)''' : .<br> '''τετράων, -ος (nom commun) (m)''' : coq de bruyère.<br> '''τετράστιχον, -ίχου (nom commun) (n)''' : quatrain.<br> '''τετταράκοντα (adjectif numéral)''' quarante.<br> '''τέττιξ, -γος (nom commun) (m)''' : cigale.<br> '''τεῦτλον, -ύτλου (nom commun) (n)'''' : blette.<br> '''τεῦχος, -ύχους (nom commun) (n)''' : Ustensile, instrument. (Au pluriel) Armes, armure. (Au pluriel) Agrès de navire (voiles, cordages, rames). Urne pour les libations. Urne funéraire. Baignoire. Tonneau de bois. Huche pour la farine. Ruche d’abeilles.(Par analogie) Vaisseau du corps. Enveloppe qui enferme les petits. Livre.<br> '''τεύχω (verbe)''' : .<br> '''τέφρα, -ας (nom commun) (f)''' : cendre.<br> '''τέφρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme homérique et ionienne de ''τέφρα''.<br> '''τεχνάζω (verbe)''' : faire avec art.<br> '''τέχνασμα, -άσματος (nom commun) (n)'''' : Artifice, machination, ruse.<br> '''τέχνη, -ης (nom commun) (f)''' : Art ; habileté.<br> '''τέχνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : artéfact.<br> '''τεχνητός, -ή, -όν (adjectif)''' : artificiel.<br> '''τεχνητῶς (adverbe)''' : artificiellement.<br> '''τεχνητώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τεχνητός''.<br> '''τεχνητώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τεχνητός''.<br> '''τεχνικός, -ή, -όν (adjectif)''' : artistique.<br> '''τεχνικῶς (adverbe)''' : artistiquement.<br> '''τεχνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τεχνικός''.<br> '''τεχνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τεχνικός''.<br> '''τεχνῶμαι (verbe)''' : .<br> '''τηγάνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''τήγανον''.<br> '''τήγανον, -άνου (nom commun) (n)''' : poêle à frire.<br> '''τήκω (verbe)''' : fondre.<br> '''τῆλε (adverbe ; préposition)''' Loin, au loin. (Avec le génitif) Loin de.<br> '''τήμερον (adverbe)''' : Forme attique de ''σήμερον''.<br> '''-τήρ, -ῆρος (suffixe) (m)''' : Suffixe nominal.<br> '''-τής, -ῆτος (suffixe) (f)''' : Suffixe permettant de créer à partir d’un adjectif le nom désignant la qualité correspondante.<br> '''-της, -τος (suffixe) (f)''' : Suffixe de même usage que ''-τής''.<br> '''τίγρις, -εως (nom commun) (m/f)''' : Tigre ; tigresse.<br> '''τίθημι (verbe)''' : Poser ; placer.<br> '''τιθήνη, -ης (nom commun) (f)''' : nourrice.<br> '''τεκμηρίωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : documentation.<br> '''τεκμηριῶ (verbe)''' : documenter.<br> '''τίκτω (verbe)''' : Engendrer, produire ; mettre au monde.<br> '''τιμή, -ῆς (nom commun) (f)''' : (Sens positif) Évaluation, estimation. Prix attaché à un honneur. Ce qui est tenu en honneur ; objet de l’estime, du respect ; autorité, magistrature. (Sens négatif) Peine, châtiment, vengeance.<br> '''τίμιος, -α, -ον (adjectif)''' : honnête.<br> '''τιμιότης, -τος (nom commun) (f)''' : honnêteté.<br> '''τιμωρητέος, -α, -ον (adjectif)''' : punissable.<br> '''τιμωρητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : punitif.<br> '''τιμωρητικῶς (adverbe)''' : punitivement.<br> '''τιμωρητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τιμωρητικός''.<br> '''τιμωρητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τιμωρητικός''.<br> '''τιμωρητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τιμωρητικῶς''.<br> '''τιμωρητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τιμωρητικῶς''.<br> '''τιμωρία, -ας (nom commun) (f)''' : punition.<br> '''τιμωρῶ (verbe)''' : punir.<br> '''τιμῶ (verbe)''' : honorer.<br> '''τίνω (verbe)''' : Payer ; payer pour ses fautes, expier.<br> '''τιούχα, -ας (nom commun) (f)''' : Autre forme béotienne de ''τύχη''.<br> '''τίσις, -εως (nom commun) (f)''' : Paiement, récompense. Pénalité, vengeance.<br> '''τιταίνω (verbe)''' : étendre.<br> '''τίταξ, -κos (nom commun) (m)''' : roi.<br> '''τίτας, -αντος (nom commun) (m)''' : vengeur.<br> '''τίτης, -ου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''τίτας''.<br> '''τῖφος, -ίφου (nom commun) (m)''' : Étang, marais.<br> '''τίω (verbe)''' : rendre (i.e. payer) des hommages à quelqu’un, estimer une personne. Évaluer, estimer.<br> '''τμῆμα, -ήµατος (nom commun) (n)''' : Partie, secteur ; section.<br> '''τμῆσις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : césure.<br> '''τοιοῦτος, -αύτη, -οῦτο (pronom)''' : .<br> '''τοῖχος, -ίχου (nom commun) (m)''' : Mur de maison ; bord ou paroi d’un navire.<br> '''τοιχωρύχημα, -ήµατος (nom commun) (n)''' : cambriolage.<br> '''τοιχώρυχος, -ύχου (nom commun) (m)''' : cambrioleur.<br> '''τοιχωρυχῶ (verbe)''' : cambrioler.<br> '''τοκογλυφία, -ας (nom commun) (f)''' : usure.<br> '''τοκογλυφικός, -ή, -όν (adjectif)''' : usurier.<br> '''τοκογλύφος, -ου (nom commun) (m)''' : usurier.<br> '''τόκος, -ου (nom commun) (m)''' : Parturition, accouchement. Descendance. Intérêt de l'argent prêté.<br> '''τόλμα, -ης (nom commun) (f)''' : Audace ; courage.<br> '''τολμηρός, -ή, -όν (adjectif)''' : hardi.<br> '''τολμηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τολμηρός''.<br> '''τολμηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τολμηρός''.<br> '''τολμηρότης, -τος (nom commun) (f)''' : hardiesse.<br> '''τολμηρῶς (adverbe)''' : hardiment.<br> '''τολμηρώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τολμηρῶς''.<br> '''τολμηρώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τολμηρῶς''.<br> '''τολμῶ (verbe)''' : oser.<br> '''-τομία, -ας (suffixe) (f)''' : Suffixe signifiant « coupure », « césure ».<br> '''τόμος, -ου (nom commun) (m)''' : Tranche, pièce ; chose coupée.<br> '''τομός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Coupure, action de couper.<br> '''τοπικός, -ή, -όν (adjectif)''' : local.<br> '''τοπικῶς (adverbe)''' : localement.<br> '''τοπικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τοπικός''.<br> '''τοπικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τοπικός''.<br> '''τοπικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τοπικῶς''.<br> '''τοπικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τοπικῶς''.<br> '''τοξάριον, -ίου (nom commun) (n)''' : archet.<br> '''τοξικός, -ή, -όν (adjectif)''' : qui convient pour un arc ou pour des flèches.<br> '''τόξον, -ου (nom commun) (n)''' : arc ; arc-en-ciel.<br> '''τοξότης, -ου (nom commun) (m)''' : archer.<br> '''τὸ (article défini)''' : le (neutre).<br> '''τούχα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme béotienne de ''τύχη''.<br> '''τράγημα, -ατος (nom commun) (n)''' : friandise.<br> '''τραγικός, -ή, -όν (adjectif)''' : tragique.<br> '''τραγικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τραγικῶς''.<br> '''τραγικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τραγικῶς''.<br> '''τραγικῶς (adverbe)''' : comiquement.<br> '''τραγικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τραγικός''.<br> '''τραγικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τραγικός''.<br> '''τραγίσκος, -ου (nom commun) (m)''' : chevreau.<br> '''τράγος, -ου (nom commun) (m)''' : bouc.<br> '''τραγῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : tragédie.<br> '''τραγωδῶ (verbe)''' : chanter.<br> '''τράπεζα, -ης (nom commun) (f)''' : table.<br> '''τραυλίζω (verbe)''' : bégayer, bafouiller.<br> '''τραυλισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bégaiement, bafouillis.<br> '''τραυλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bègue, bafouilleur.<br> '''τραῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : Blessure. Déroute, désastre.<br> '''τράχηλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : Cou. (En particulier) Derrière du cou, nuque.<br> '''τραχύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : rude.<br> '''τράχω (verbe)''' : Forme dorienne de ''τρέχω''.<br> '''τρεῖς (adjectif numéral)''' : trois.<br> '''τρέμω (verbe)''' : trembler, s’agiter ; s’ébranler.<br> '''τρέπω (verbe)''' : tourner.<br> '''τρέστης, -ου (nom commun) (m)''' : couard ; peureux.<br> '''τρέφω (verbe)''' : Rendre compact. Rendre gras, engraisser, nourrir. Nourrir, élever. (Par extension) Élever, former, façonner, instruire. Pourvoir aux besoins de. S’épaissir, se condenser. Être nourri ou élevé.<br> '''τρέχω (verbe)''' : courir.<br> '''τρέω (verbe)''' : avoir peur.<br> '''τρῆμα, -ήµατος (nom commun) (n)''' : trou.<br> '''τρηρός, -ή, -όν (adjectif)''' : fou.<br> '''τρήρων, -ος (nom commun) (m/f)''' : timide.<br> '''τριάκοντα (adjectif numéral)''' : trente.<br> '''τρίϐω (verbe)''' : frotter.<br> '''τρίλημμα, -ήμματος (nom commun) (n)''' : trilemme.<br> '''τρίμμα, -τος (nom commun) (n)''' : .<br> '''τρίπος, -ου (nom commun) (m)''' : trépied.<br> '''τρίπους, -δος (adjectif)''' : tripède.<br> '''τρισκελής, -οῦ (nom commun) (m)''' : triskèle.<br> '''τρισκέλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''τρισκελής''.<br> '''τριταγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : tritagoniste.<br> '''τρίτος, -η, -ον (adjectif numéral)''' : troisième.<br> '''τρίφυλλον, -ύλλου (nom commun) (n)''' : trèfle.<br> '''-τρον, -ου (suffixe) (n)''' : Suffixe servant à former des noms d’instruments.<br> '''τρόπαιον, -ίου (nom commun) (n)''' : trophée.<br> '''τροπή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Tour. Fuite. Révolution, changement. (Rhétorique) Tournure de phrase.<br> '''τροπικός, -ή, -όν (adjectif)''' : tournant.<br> '''τρόπος, -ου (nom commun) (m)''' : Tour, direction ; façon, mode, manière.<br> '''τροχαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : trochée.<br> '''τροχαλία, -ας (nom commun) (f)''' : poulie.<br> '''τροχίλος, -ου (nom commun) (m)''' : poulie.<br> '''τρόχος, -ου (nom commun) (m)''' : blaireau.<br> '''τροχός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Roue. Tour de potier. Pain (de forme ronde) de suif ou de cire.<br> '''τρύϐλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : bol ; coupe.<br> '''τρυγόνιον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de ''τρυγών ''.<br> '''τρυγών, -όνος (nom commun) (f)''' : tourterelle.<br> '''τρύζω (verbe)''' : .<br> '''τρῦπα, -ύπας (nom commun) (f)''' : trou.<br> '''τρύπημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : trou.<br> '''τρύω (verbe)''' : user.<br> '''τύρρις, -ος (nom commun) (f)''' : variante de ''τύρσις''.<br> '''τύρσις, -ος (nom commun) (f)''' : tour (construction élevée).<br> '''τρύφαξ, -κος (nom commun) (m)''' : débauché.<br> '''τρυφερός, -ά, -όν (adjectif)''' : délicat.<br> '''τρυφερότης, -τος (nom commun) (f)''' : délicatesse.<br> '''τρυφερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τρυφερός''.<br> '''τρυφερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τρυφερός''.<br> '''τρυφερῶς (adverbe)''' : délicatement.<br> '''τρυφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Douceur, mollesse. Luxe, délicatesse. Dissolution, débauche.<br> '''τρύφημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : orgueil.<br> '''τρυφητής, -ής, -ές (adjectif)''' : voluptueux.<br> '''τρυφῶ (verbe)''' : être extravagant, se donner des airs.<br> '''τρῦχος, -ύχους (nom commun) (n)''' : Haillon, lambeau.<br> '''τρύχω (verbe)''' : épuiser, user.<br> '''τρώγω (verbe)''' : ronger, grignoter.<br> '''τρωϊκός, -ή -όν (adjectif)''' : troyen.<br> '''τρῶ (verbe)''' : avoir peur.<br> '''τῦκον, -ύκου (nom commun) (m)''' : Forme béotienne de ''σῦκον''.<br> '''τύμϐος, -ου (nom commun) (m)''' : tumulus.<br> '''τυνδάρειος, -ος, -ον (nom commun) (m)''' : tyndaréen.<br> '''τυπικός, -ή -όν (adjectif)''' : figuré.<br> '''τυπικῶς (adverbe)''' : figurativement.<br> '''τυπικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''τυπικός''.<br> '''τυπικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''τυπικός''.<br> '''τυπικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''τυπικῶς''.<br> '''τυπικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''τυπικῶς''.<br> '''τύπος, -ου (nom commun) (m)''' : Coup ; frappe. Frappe, marque du coup ; sceau, impression.<br> '''τύπτω (verbe)''' : frapper.<br> '''τύραννος, -άννου (nom commun) (m)''' : Maître, dominateur. (Péjoratif) Tyran, dictateur ; despote.<br> '''τύρϐη, -ης (nom commun) (f)''' : tumulte, désordre.<br> '''τυρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : fromage.<br> '''τυτώ, -οῦς (nom commun) (f)''' : chouette.<br> '''τύ (pronom personnel)''' : Forme dorienne de ''σύ''.<br> '''τυφλός, -ή -όν (adjectif)''' : aveugle.<br> '''τῦφος, -ύφου (nom commun) (m)''' : fumée, vapeur qui monte au cerveau ; orgueil.<br> '''τῦφω (verbe)''' : enfumer.<br> '''τυχαῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : chanceux.<br> '''τυχερῶς (adverbe)''' : .<br> '''τύχη, -ης (nom commun) (f)''' : chance.<br> '''τυχηρός, -ά, -όν, (adjectif)''' : chanceux.<br> '''τύψις, -εως (nom commun) (f)''' : remords.<br> '''Ταλθύϐιος, -ίου (nom propre) (m)''' : Talthybios.<br> '''Τάλως, -ώ (nom propre) (m)''' : Talos.<br> '''Τάμεσις, -έσεως (nom propre) (f)''' : Tamise.<br> '''Τάναϊς, -άϊδος (nom propre) (m)''' : Tanaïs.<br> '''Τάν, -ός (nom propre) (m)''' : Forme crétoise de ''Ζεύς''.<br> '''Ταραντῖνος, -ίνου (nom commun) (m)''' : Tarentin.<br> '''Τάρας, -αντος (nom propre) (m)''' : Tarente.<br> '''Τάρταρος, -άρου (nom propre) (m)''' : Tartare.<br> '''Ταῦρος, -ύρου (nom propre) (m)''' : Taureau.<br> '''Τειρεσίας, -ου (nom propre) (m)''' : Tirésias.<br> '''Τεΐσπης, -ου (nom propre) (m)''' : Teispès.<br> '''Τελεύτας, -αντος (nom propre) (m)''' : Téleutas.<br> '''Τελευτίας, -ου (nom propre) (m)''' : Téleutias.<br> '''Τερψιχόρα, -ας (nom propre) (f)''' : Terpsichore.<br> '''Τεύτων, -ονος (nom commun) (m)''' : Teuton.<br> '''Τηθύς, -ος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Téthys|Téthys]].<br> '''Τηλέγονος, -όνου (nom propre) (m)''' : Télégonos.<br> '''Τηλέμαχος, -άχου (nom propre) (m)''' : Télémaque.<br> '''Τηρεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Térée.<br> '''Τίγρης, -τος (nom propre) (m)''' : Tigre (fleuve du Moyen-Orient).<br> '''Τίγρις, -δος (nom propre) (f)''' : Forme alternative de ''Τίγρης''.<br> '''Τιθωνός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Tithon.<br> '''Τιμασίθεος, -έου (nom propre) (m)''' : Timasithée.<br> '''Τιμόθεος, -έου (nom propre) (m)''' : Timothée.<br> '''Τίμων, -ωνος (nom propre) (m)''' : Timon.<br> '''Τισαμενός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Tisamène.<br> '''Τίσανδρος, -άνδρου (nom propre) (m)''' : Tisandre.<br> '''Τισίας, -ου (nom propre) (m)''' : Tisias.<br> '''Τισικράτης, -ου (nom propre) (m)''' : Tisicrate.<br> '''Τισιφόνη, -ης (nom propre) (f)''' : Tisiphone (une des Érynies).<br> '''Τισσαφέρνης, -ου (nom propre) (m)''' : Tissapherne.<br> '''Τιτάν, -ᾶνος (nom propre) (m)''' : Titan.<br> '''Τιτανίς, -δος (nom propre) (f)''' : Titanide.<br> '''Τιτυός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Tityos.<br> '''Τόσορθρος, -όρθου (nom commun) (m)''' : Djéser.<br> '''Τοξότης, -ου (nom propre) (m)''' : Sagittaire.<br> '''Τρίπολις, -όλεως (nom propre) (f)''' : Tripoli.<br> '''Τρίτων, -ος (nom propre) (m)''' : Triton.<br> '''Τροία, -ας (nom propre) (f)''' : Troie.<br> '''Τρωάς, -δος (nom commun) (f)''' : Troyenne.<br> '''Τρώς, -ός (nom commun) (m)''' : Troyen.<br> '''Τῦϐι (nom propre) (m)''' : Tybi.<br> '''Τυδεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Tydée.<br> '''Τυνδάρεως, -εω (nom propre) (m)''' : Tyndare.<br> '''Τυνδαρίδης, -ου (nom propre) (m)''' : Tyndaride.<br> '''Τυνδαρίς, -δος (nom propre) (f)''' : Tyndaride.<br> '''Τυφάων, -ος (nom propre) (m)''' : Forme de ''Τυφῶν''.<br> '''Τυφωεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Forme de ''Τυφῶν''.<br> '''Τυφώς, - (nom propre) (m)''' : Forme de ''Τυφῶν''.<br> '''Τυφῶν, -ος (nom propre) (m)''' : Typhon.<br> '''Τύχη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Tyché|Tyché]].<br> '''Τύχων, -ος (nom propre) (m)''' : Tychon.<br> ==Υ== '''ὕαινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : hyène.<br> '''ὕαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : verre. (matière)<br> '''ὑϐριζω (verbe)''' : maltraiter, outrager.<br> '''ὕϐρις, -εως (nom commun) (f)''' : démesure, violence ; excès, outrage.<br> '''ὑγίεια, -ίας (nom commun) (f)''' : propreté.<br> '''ὑγιεινή, -ῆς (nom commun) (f)''' : santé.<br> '''ὑγιεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : salubre.<br> '''ὑγραίνω (verbe)''' : humidifier.<br> '''ὑγρασία, -ας (nom commun) (f)''' : humidité.<br> '''ὑγρός, -ά, -όν (adjectif)''' : humide.<br> '''ὑγρότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ὑγρῶς''.<br> '''ὑγρότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ὑγρῶς''.<br> '''ὑγρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὑγρός''.<br> '''ὑγρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὑγρός''.<br> '''ὑγρῶς (adverbe)''' : humidement.<br> '''ὑδραγωγεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : aqueduc.<br> '''ὑδράργυρος, -ύρου (nom commun) (m)''' : mercure.<br> '''ὑδρόμελι, -τος (nom commun) (n)''' : Boisson à base d'eau et de miel.<br> '''ὑδρο- (préfixe)''' : hydro-.<br> '''ὕδωρ, -ατος (nom commun) (n)''' : Eau ; sueur.<br> '''ὕενος, -ένου (nom commun) (m)''' : mercure.<br> '''υἱός, -οῦ (nom commun) (m)''' : fils.<br> '''ὕλη, -ης (nom commun) (f)''' : matière ; bois.<br> '''ὑμεῖς (pronom personnel)''' : vous.<br> '''ὑμέτερος, -έρα, -έτερον (adjectif possessif)''' : votre.<br> '''ὑμήν, -ένος (nom commun) (m)''' : Membrane ; pellicule enveloppant les organes du corps.<br> '''ὕμνος, -ου (nom commun) (m)''' : trame ; chant.<br> '''ὑμνῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : hymne.<br> '''ὑμνῶ (verbe)''' : .<br> '''ὔμοι (adverbe)''' : Forme éolienne de ''ὁμοῦ''.<br> '''ὔμοιος, -, - (adjectif)''' : Forme éolienne de ''ὅμοιος''.<br> '''ὑμοῖος, -, -ῖον (adjectif)''' : Forme arcado-chypriote de ''ὅμοιος''.<br> '''ὑπαγόρευσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : dictée.<br> '''ὑπάγω (verbe)''' : mener sous.<br> '''ὑπακτικός -ή -όν (adjectif)''' : .<br> '''ὑπακοή, -ῆς (nom commun) (f)''' : obéissance.<br> '''ὑπάκουος, -η, -ον (adjectif)''' : obéissant.<br> '''ὑπακούω (verbe)''' : obéir.<br> '''ὑπαρξιακός, -ή, -όν (adjectif)''' : existentiel.<br> '''ὕπαρξις, -άρξεως (nom commun) (f)''' : existence.<br> '''ὑπάρχω (verbe)''' : exister.<br> '''ὑπεξαίρεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : malversation.<br> '''ὑπεξαιρῶ (verbe)''' : .<br> '''ὑπερκόσμιος, -α, -ο (adjectif)''' : .<br> '''ὑπέρ (adverbe ; préposition)''' : au-dessus.<br> '''ὑπερϐάλλω (verbe)''' : exagérer.<br> '''ὑπερϐολή, -ῆς (nom commun) (f)''' : exagération.<br> '''ὑπερϐολικός, -ή, -όν (adjectif)''' : excessif.<br> '''ὑπερθετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : superlatif.<br> '''ὑπεριώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : ultraviolet.<br> '''ὑπεροπτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : arrogant.<br> '''ὑπέροπτος, -ος, -ον (adjectif)''' : .<br> '''ὑπεροψία, -ας (nom commun) (f)''' : arrogance.<br> '''ὑπέρυθρος, -η, -ον (adjectif)''' : infrarouge.<br> '''ὑπερφυσικός, -ή, -όν (adjectif)''' : surnaturel.<br> '''ὑπεύθυνος, -ος, -ον (adjectif)''' : responsable.<br> '''ὑπευθυνότητα, -ας (nom commun) (f)''' : responsabilité.<br> '''ὑπηρεσία, -ας (nom commun) (f)''' : service.<br> '''ὑπηρέτης, -ου (nom commun) (m)''' : serviteur.<br> '''ὑπηρετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : de service.<br> '''ὑπηρετικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''ὑπηρετικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὑπηρετικός''.<br> '''ὑπηρετικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὑπηρετικός''.<br> '''ὑπηρετικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''ὑπηρετικῶς''.<br> '''ὑπηρετικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''ὑπηρετικῶς''.<br> '''ὑπηρέτρια, -ας (nom commun) (f)''' : servante.<br> '''ὑπηρετῶ (verbe)''' : servir.<br> '''ὑπνολαλία, -ας (nom commun) (f)''' : somniloquie.<br> '''ὑπνολαλῶ (verbe)''' : somniloquer.<br> '''ὕπνωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : hypnose.<br> '''ὑπνωτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : hypnotique.<br> '''ὑπνῶ (adjectif)''' : hypnotiser.<br> '''ὑπόϐαθρον, -άθρου (nom commun) (n)''' : arrière-plan.<br> '''ὑπόγειον, -ίου (nom commun) (n)''' : cave.<br> '''ὑπόδειγμα, -ίγματος (nom commun) (n)''' : exemple.<br> '''ὑποδειγματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : exemplaire.<br> '''ὑποδείκνυμι (verbe)''' : .<br> '''ὑπόδημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : chaussure.<br> '''ὑποδηματοποιεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : boutique du cordonnier.<br> '''ὑποδηματοποιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cordonnier.<br> '''ὑποζύγιον, -ίου (nom commun) (n)''' : attelage.<br> '''ὑπόθεσις, -έσεως (nom commun) (f)''' : supposition.<br> '''ὑποκινῶ (verbe)''' : .<br> '''ὑποκορίζομαι (verbe)''' : parler comme un enfant.<br> '''ὑποκόρισμα, -τος (nom commun) (n)''' : sobriquet.<br> '''ὑποκοριστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : caressant, propre à atténuer.<br> '''ὑποκρίνομαι (verbe)''' : jouer une pièce.<br> '''ὑπόκρισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : Réponse. Action de jouer un rôle, une pièce, une pantomime. Débit théâtral, déclamation. Feinte, faux-semblant.<br> '''ὑποκριτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : Donneur de réponse. Acteur, comédien.<br> '''ὑπόκωφος, -η, -ον (adjectif)''' : sourd.<br> '''ὑποκώφως (adverbe)''' : sourdement.<br> '''ὑπολογίζομαι (verbe)''' : calculer.<br> '''ὑπολογισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : calcul.<br> '''ὑπομιμνήσκω (verbe)''' : .<br> '''ὑπομονή, -ῆς (nom commun) (f)''' : .<br> '''ὑπόμνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ὑπόνομος, -ου (nom commun) (m)''' : égout.<br> '''ὑπόστασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''ὑποταγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Subordination, soumission.<br> '''ὑποτάσσω (verbe)''' : Subordonner, soumettre. Dominer, contrôler.<br> '''ὑποτίθημι (verbe)''' : supposer.<br> '''ὑπότριμμα, -ίμματος (nom commun) (n)''' : Sauce aux herbes, sauce verte et piquante.<br> '''ὑπουργεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : ministère.<br> '''ὑπουργικός, -ή, -όν (adjectif)''' : ministériel.<br> '''ὑπουργός, -οῦ (nom commun) (m)''' : ministre.<br> '''ὑποχώρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : régression.<br> '''ὑποχωρητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : régressif.<br> '''ὑποψήφιος, -ίου (nom commun) (m)''' : candidat.<br> '''ὑπό (adverbe ; préposition)''' : en dessous.<br> '''ὑπο- (préfixe)''' : relatif au dessous.<br> '''ὕραξ, -κος (nom commun) (m)''' : souris.<br> '''ὕσσωπος, -ώπου (nom commun) (f)''' : hysope.<br> '''ὕστατος, -η, -ον (adjectif)''' : dernier.<br> '''ὑστερέω (verbe)''' : .<br> '''ὑστέρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : hystérèse.<br> '''ὑστερικός, -ή, -όν (adjectif)''' : utérin ; hystérique.<br> '''ὑστερο- (préfixe)''' : suivant ; tardif.<br> '''ὕστερος, -α, -ον (adjectif)''' : postérieur.<br> '''ὕστερος, -έρου (nom commun) (m)''' : matrice ; utérus.<br> '''ὑστέρως (adverbe)''' : .<br> '''ὕστριξ, -χός (nom commun) (m/f)''' : porc-épic.<br> '''ὗς, -ός (nom commun) (m/f)''' : Porc, sanglier. Truie, laie.<br> '''ὑφαίνω (verbe)''' : tisser.<br> '''ὕφαλος, -άλου (nom commun) (m)''' : récif.<br> '''ὑφή, -ῆς (nom commun) (f)''' : toile d’araignée.<br> '''ὕφος, -ους (nom commun) (n)''' : tissu.<br> '''ὑψηλός, -ή, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ὕψι (adverbe)''' : en haut.<br> '''ὖ ψιλόν (nom commun) (n)''' : upsilon.<br> '''ὑψίτερος, -έρη, -ερον (adverbe)''' : Comparatif de ''ὕψι''.<br> '''ὕψιστος, -ίστη, -ιστον (adverbe)''' : Superlatif de ''ὕψι''.<br> '''ὕψος, -ους (nom commun) (n)''' : hauteur.<br> '''ὕψωμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : élévation.<br> '''ὕψωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : élévation.<br> '''ὑψῶ (verbe)''' : élever.<br> '''ὕω (verbe)''' : pleuvoir.<br> '''Ὕϐρις, -εως (nom propre) (f)''' : Hybris.<br> '''Ὑδροχόος, -ου (nom propre) (m)''' : Verseau.<br> '''Ὑγίεια, -ίας (nom propre) (f)''' : [[wikt:Hygie|Hygie]].<br> '''Ὕηττος, -ήττου (nom propre) (m)''' : Hyettos.<br> '''Ὑκσώς, -οῦς (nom commun) (m)''' : Hyksôs.<br> '''Ὕλλος, -ου (nom propre) (m)''' : Hyllos.<br> '''Ὑμέναιος, -ίου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Hyménée|Hyménée]].<br> '''Ὑμήν, -ένος (nom propre) (m)''' : Variante de ''Ὑμέναιος''.<br> '''Ὑπερίων, -ος (nom propre) (m)''' : Hypérion.<br> '''Ὕπνος, -ου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Hypnos|Hypnos]].<br> '''Ὑστάσπης, -ου (nom propre) (m)''' : Hystaspès.<br> '''Ὕψιστος, -ίστου (nom propre) (m)''' : Très-Haut.<br> ==Φ== '''φαγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''φηγός''.<br> '''φαιδρός, -ίδρα, -ιδρόν (adjectif)''' : brillant ; rayonnant, enjoué ; gai, jovial.<br> '''φαίνεσθαι (verbe)''' : se montrer.<br> '''φαινόμενον, -ένου (nom commun) (n)''' : phénomène.<br> '''φαίνω (verbe)''' : faire briller.<br> '''φακός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Lentille. (Anatomie) Cristallin. Tache de rousseur.<br> '''φακόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : phacochère.<br> '''φάλαγξ, -γος (nom commun) (f)''' : phalange.<br> '''φάλλαινα, -ίνης (nom commun) (f)''' : baleine.<br> '''φαλλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : phallus.<br> '''φάμη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''φήμη''.<br> '''φαμί (verbe)''' : Forme dorienne de ''φημί''.<br> '''φάναξ, -κος (nom commun) (m)''' : .<br> '''φανερός, -ά, -όν (adjectif)''' : Apparent. En vue.<br> '''φανερῶς (adverbe)''' : .<br> '''φανερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φανερός''.<br> '''φανερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φανερός''.<br> '''φανερῶ (verbe)''' : .<br> '''φανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''φάνταγμα, -άγματος (nom commun) (n)''' : Forme ionienne de ''φάντασμα''.<br> '''φαντάζω (verbe)''' : Dénoncer ; Se montrer, apparaître.<br> '''φαντασία, -ας (nom commun) (f)''' : imagination.<br> '''φάντασμα, -άσματος (nom commun) (n)''' : Apparition, vision, songe ; fantôme, spectre.<br> '''φανταστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : vantard.<br> '''φανταστικός, -ή, -όν (adjectif)''' : imaginaire.<br> '''φάραγξ, -γος (nom commun) (m)''' : canyon.<br> '''φαραώ (nom commun) (m)''' : pharaon.<br> '''φαρέτρα, -ας (nom commun) (f)''' : carquois.<br> '''φαρέτρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''φαρέτρα''.<br> '''φαρετρεών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : .<br> '''φαρισαϊκός, -ή, -όν (adjectif) (f)''' : pharisien.<br> '''φαρισαϊκότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φαρισαϊκῶς''.<br> '''φαρισαϊκότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φαρισαϊκῶς''.<br> '''φαρισαϊκῶς (adverbe)''' : pharisiennement.<br> '''φαρισαϊκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φαρισαϊκός''.<br> '''φαρισαϊκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φαρισαϊκός''.<br> '''φαρισαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : pharisien.<br> '''φαρμακεία, -ας (nom commun) (f)''' : ensemble des médicaments.<br> '''φαρμακεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Apothicaire, empoisonneur. Sorcier.<br> '''φαρμακευτικός, -ή, -όν (adjectif) (f)''' : de remède.<br> '''φαρμακευτικότατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φαρμακευτικῶς''.<br> '''φαρμακευτικότερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φαρμακευτικῶς''.<br> '''φαρμακευτικῶς (adverbe)''' : .<br> '''φαρμακευτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φαρμακευτικός''.<br> '''φαρμακευτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φαρμακευτικός''.<br> '''φαρμακίς, -δος (nom commun) (f)''' : Apothicaire, empoisonneuse. Sorcière.<br> '''φάρμακον, -άκου (nom commun) (n)''' : Médicament, remède ; poison, préparation magique. Teinture, fard.<br> '''φαρμακοποσία, -ας''' : action de boire une potion.<br> '''φαρμακοπώλης, -ου (nom commun) (m)''' : pharmacien.<br> '''φαρμακός, -οῦ (nom commun) (m)''' : victime expiatoire.<br> '''φαρμακοτρίϐης, -ου (nom commun) (m)''' : laborantin.<br> '''φαρμακώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : médicinal ; vénéneux.<br> '''φαρμακῶ (verbe)''' : empoisonner.<br> '''φάρυγξ, -γος (nom commun) (m)''' : gosier.<br> '''φάσηλος, -ήλου (nom commun) (m)''' : haricot sec.<br> '''φασιανικός, -ή, -όν (adjectif)''' : phasianien.<br> '''φασιανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : faisan.<br> '''φάκελος, -έλου (nom commun) (m)''' : fagot, faisceau.<br> '''φάσκος, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''φασκώλιον, -ίου (nom commun) (n)''' : valisette.<br> '''φάσκωλος, -ώλου (nom commun) (m)''' : valise.<br> '''φάσμα, -τος (nom commun) (n)''' : spectre.<br> '''φασματικός, -ή, -όν (adjectif)''' : spectral.<br> '''φασματικώτατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φασματικός''.<br> '''φασματικώτερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φασματικός''.<br> '''φασματικῶς (adverbe)''' : spectralement.<br> '''φασματικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φασματικῶς''.<br> '''φασματικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φασματικῶς''.<br> '''φάτις, -εως (nom commun) (f)''' : rumeur, parole.<br> '''φάττα, -ης (nom commun) (f)''' : palombe ; ramier.<br> '''φαῦλος, -ύλη, -ῦλον (adjectif)''' : vicieux.<br> '''φέγγος, -ους (nom commun) (n)''' : .<br> '''φέρετρον, -έτρου (nom commun) (n)''' : cercueil.<br> '''φέρω (verbe)''' : porter.<br> '''φεύγω (verbe)''' : fuir (prendre la fuite).<br> '''φεῦξις, -ύξεως (nom commun) (f)''' : échappée, évasion ; fuite.<br> '''φεῦ (interjection)''' : Hélas ; ah.<br> '''φή (conjonction)''' : Forme homérique de ''ὡς''.<br> '''φηγός, -οῦ (nom commun) (f)''' : chêne.<br> '''φηλητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : trompeur.<br> '''φῆλος, -ος, -ον (adjectif)''' : trompeur.<br> '''φήμη, -ης (nom commun) (f)''' : Voix prophétique, oracle. Rumeur, réputation.<br> '''φημί (verbe)''' : dire.<br> '''φήρ, -ός (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''θήρ''.<br> '''φθέγγομαι (verbe)''' : proférer.<br> '''φθειρρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : pou.<br> '''φθείρω (verbe)''' : user.<br> '''φθινόπωρον, -ώρου (nom commun) (n)''' : automne.<br> '''φθίσις, -εως (nom commun) (f)''' : Déclin, ruine. Atrophie, consomption. Contraction, réduction de la pupille.<br> '''φθίω (verbe)''' : périr, disparaitre.<br> '''φθόγγος, -ου (nom commun) (m)''' : son.<br> '''φθονερός, -ή, -όν (adjectif) (f)''' : envieux.<br> '''φθόνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : dénégation.<br> '''φθόνος, -ου (nom commun) (m)''' : envie.<br> '''φθονῶ (verbe)''' : envier.<br> '''φθορά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : Perdition, perte, ruine, destruction. Action de corrompre, corruption, séduction. (Peinture) Dégradation de couleur, affaiblissement de teinte.<br> '''φῖ (nom commun) (n)''' : phi.<br> '''φίλαμα, -άματος (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''φίλημα''.<br> '''φιλαδελφία, -ας (nom commun) (f)''' philadelphie.<br> '''φιλανδρία, -ας (nom commun) (f)''' philandrie.<br> '''φιλανθρωπία, -ας (nom commun) (f)''' philanthropie.<br> '''φιλάνθρωπος, -ος, -ον (adjectif)''' : Humain, bon ; bienveillant, affable. Qui aime les hommes (en parlant des dieux). Qui plaît aux hommes, agréable.<br> '''φιλαργυρία, -ας (nom commun) (f)''' : avarice.<br> '''φιλάργυρος, -ος, -ον (adjectif)''' : avare.<br> '''φίλειμι (verbe)''' : Forme béotienne de ''φιλῶ''.<br> '''φίλημμι (verbe)''' : Forme éolienne de ''φιλῶ''.<br> '''φιλία, -ας (nom commun) (f)''' : amitié, amour absolu, plaisir de la compagnie.<br> '''φιλίη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''φιλία''.<br> '''φίλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : baiser.<br> '''φίλημμι (verbe)''' : Forme éolienne de ''φιλῶ''.<br> '''φιλόγελως, -ωτος (nom commun) (m)''' : Amateur d'histoires drôles.<br> '''φιλόπαις, -δός (nom commun) (m)''' : philopaide.<br> '''φίλος, -η, -ον (adjectif)''' : amical.<br> '''φίλος, -ου (nom commun) (m)''' : ami.<br> '''φιλο- (préfixe)''' : qui aime.<br> '''φιλογυνία, -ας (nom commun) (f)''' : philogynie.<br> '''φιλοπαιδία, -ας (nom commun) (f)''' : philopaidie.<br> '''φιλόπαις, -αίδος (nom commun) (m)''' : philopaide.<br> '''φιλοσοφία, -ας (nom commun) (f)''' : philosophie.<br> '''φιλοσοφικός, -ή, -όν (adjectif)''' : philosophique.<br> '''φιλοσοφικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φιλοσοφικός''.<br> '''φιλοσοφικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φιλοσοφικός''.<br> '''φιλοσοφικῶς (adverbe)''' : philosophiquement.<br> '''φιλοσοφικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φιλοσοφικῶς''.<br> '''φιλοσοφικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φιλοσοφικῶς''.<br> '''φιλόσοφος, -όφου (nom commun) (m)''' : philosophe.<br> '''φιλοσοφῶ (verbe)''' : philosopher.<br> '''φιλότης, -τος (nom commun) (f)''' : Amitié ; relation sexuelle.<br> '''φιλύρα, -ας (nom commun) (f)''' : tilleul.<br> '''φιλῶ (verbe)''' : Aimer d'amitié. Éprouver de l'amitié. Traiter en ami, regarder comme un ami. Donner un signe d'amitié. Aimer d'amour. (Par extension) Aimer. Voir volontiers, accueillir avec plaisir, approuver, agréer. Rechercher, poursuivre. Se plaire à.<br> '''φίλως ‎(adverbe)''' : amicalement.<br> '''φιμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''φίμωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : musellement.<br> '''φίμωτρον, -ου (nom commun) (m)''' : muselière.<br> '''φιμῶ (verbe)''' : museler.<br> '''φιτύω (verbe)''' : engendrer.<br> '''φλέγμα, -τος (nom commun) (n)''' : flegme.<br> '''φλέγω (verbe)''' : brûler.<br> '''φλέψ, -ϐός (nom commun) (f)''' : veine (vaisseau sanguin).<br> '''φλέω (verbe)''' : sourdre.<br> '''φλίϐω (verbe)''' : étendre, presser.<br> '''φλόγωσις, -ώσεως (nom commun) (m)''' : inflammation.<br> '''φλογῶ (verbe)''' : flamber.<br> '''φλοιός, -οῦ (nom commun) (m)''' : écorce.<br> '''φλόξ, -γός (nom commun) (m)''' : flamme.<br> '''φλύαρος, -ος, -ον (adjectif)''' : bavard.<br> '''φλυαρῶ (verbe)''' : bavarder.<br> '''φλύκταινα, -ίνας (nom commun) (f)''' : cloque.<br> '''φλύζω (verbe)''' : Forme de ''φλύω''.<br> '''φλύω (verbe)''' : couler.<br> '''φοϐερός, -ά, -όν (adjectif)''' : effrayant.<br> '''φόϐος, -ου (nom commun) (m)''' : peur.<br> '''φοῖϐος, -η, -ον (adjectif)''' : .<br> '''φοῖνιξ, -ίνικος (nom commun) (m)''' : palmier-dattier ; phénix.<br> '''φονεύς, -έως (nom commun) (m)''' : meurtrier.<br> '''φονεύω (verbe)''' : assassiner.<br> '''φονικός, -ή, -όν (adjectif)''' : meurtrier.<br> '''φόνος, -ου (nom commun) (m)''' : meurtre.<br> '''φόρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''φόρμιγξ, -γος (nom commun) (f)''' : (poésie) lyre.<br> '''φορτίζω (verbe)''' : charger.<br> '''φόρτισις, -ίσεως (nom commun) (f)''' : charge.<br> '''φόρτος, -ου (nom commun) (m)''' : .<br> '''φοῦκτα, -ύκτας (nom commun) (m)''' : poignée de main.<br> '''φοῦρνος, -ύρνου (nom commun) (m)''' : four.<br> '''φραγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : bloc.<br> '''φράγμα, -ατος (nom commun) (n)''' : clôture.<br> '''φραγμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bloc.<br> '''φράν, -ός (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''φρήν''.<br> '''φράσις, -εως (nom commun) (f)''' : Suite de mots.<br> '''φράσσω (verbe)''' : déclarer.<br> '''φράτηρ, -ερος (nom commun) (m)''' : Membre d'une phratrie.<br> '''φρατήρ, -έρος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''φράτηρ''.<br> '''φρατρία, -ας (nom commun) (f)''' : phratrie.<br> '''φρέαρ, -τος (nom commun) (n)''' : puits.<br> '''φρενητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : délirant.<br> '''φρενητικῶς (adverbe)''' : -ment.<br> '''φρενητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φρενητικός''.<br> '''φρενητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φρενητικός''.<br> '''φρενητικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φρενητικῶς''.<br> '''φρενητικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φρενητικῶς''.<br> '''φρενῖτις, -ίτιδος (nom commun) (f)''' : délire.<br> '''φρήν, -ενός (nom commun) (f)''' : Toute membrane qui enveloppe un organe. (Au pluriel) Viscères, entrailles. (Par suite) (Poésie) Cœur, âme.<br> '''φρήτηρ, -ερος (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''φράτηρ''.<br> '''φρίκη, -ης (nom commun) (f)''' : terreur.<br> '''φρίξ, -ικός (nom commun) (f)''' : terreur.<br> '''φριξός, -ή, -όν (adjectif)''' : terrifiant.<br> '''φρίσσω (verbe)''' : terroriser.<br> '''φρόνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Intelligence, pensée. Manière de penser.<br> '''φρόνησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Pensée, dessein. Intelligence raisonnable, sagesse. Intelligence (ou sagesse) divine.<br> '''φρόνιμος, -ος, -ον (adjectif)''' : sensé.<br> '''φρονῶ (verbe)''' : Penser, avoir la faculté de penser ou de sentir, vivre. Être dans son bon sens. Penser. Être sensé. Avoir dans l’esprit. Songer à, projeter de.<br> '''φρουρά, -ᾶς (nom commun) (m)''' : garde (corps d’armée).<br> '''φρουρή, -ῆς (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''φρουρή''.<br> '''φρούρημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : bannissement.<br> '''φρούρησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : fuite, bannissement.<br> '''φρουρητός, -ός, -όν (adjectif)''' : banni.<br> '''φρούριον, -ίου (nom commun) (n)''' : forteresse.<br> '''φρουρός, -οῦ (nom commun) (m)''' : garde (surveillant).<br> '''φρουρῶ (verbe)''' : bannir.<br> '''φρύγω (verbe)''' : rôtir.<br> '''φρῦνος, -ύνου (nom commun) (m)''' : crapaud.<br> '''φυγάς, -δος (nom commun) (m)''' : fugitif.<br> '''φυγή, -ῆς (nom commun) (f)''' : fuite, bannissement.<br> '''φύζω (verbe)''' : Forme ionienne de ''φεύγω''.<br> '''φυίω (verbe)''' : Forme éolienne de ''φύω''.<br> '''φυλακή, -ῆς (nom commun) (f)''' : garde, surveillance ; vigilance.<br> '''φυλακτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : amulette.<br> '''φυλακτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : garde.<br> '''φυλάξις, -εως (nom commun) (f)''' : garde.<br> '''φύλαξ, -κος (nom commun) (m)''' : observateur, garde ; protecteur.<br> '''φυλάσσω (verbe)''' : garder.<br> '''φυλάττω (verbe)''' : Forme attique de ''φυλάσσω''.<br> '''φυλετικός, -ή, -όν (adjectif)''' : racial.<br> '''φυλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Tribu, groupe de familles de même races ; (Militaire) Corps de troupes au nombre de 10. (Par extension) Classe, genre ; espèce.<br> '''φύλλον, -ου (nom commun) (n)''' : feuille.<br> '''φυλλόω (verbe)''' : .<br> '''φῦλον, -ύλου (nom commun) (n)''' : groupe, tribu ; nation.<br> '''φῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''φυμάτιον, -ίου (nom commun) (n)''' : .<br> '''φύραμα, -τος (nom commun) (n)''' : .<br> '''φυράω (verbe)''' : .<br> '''φύρδην (adverbe)''' : .<br> '''φυρατέον, -ου (nom commun) (n)''' : .<br> '''φυρατής, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''φύρμα, -τος (nom commun) (n)''' : .<br> '''φυρμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : .<br> '''φύρσιμος, -ίµου (nom commun) (m)''' : .<br> '''φύρσις, -εως (nom commun) (f)''' : .<br> '''φύρω (verbe)''' : .<br> '''φυσσαλίς, -δος (nom commun) (m)''' : bulle.<br> '''φῦσα, -ύσας (nom commun) (f)''' : .<br> '''φυσάω (verbe)''' : .<br> '''φυσητήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : soupirail.<br> '''φῦσιγξ, -ύσιγγος (nom commun) (m)''' : cartouche.<br> '''φύσις, -εως (nom commun) (f)''' : nature.<br> '''φυσικός, -ή, -όν, (adjectif)''' : naturel.<br> '''φυσικῶς (adverbe)''' : naturellement.<br> '''φυσικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φυσικός''.<br> '''φυσικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φυσικός''.<br> '''φυσικώτατα, -, - (adverbe)''' : Superlatif de ''φυσικῶς''.<br> '''φυσικώτερον, -, - (adverbe)''' : Comparatif de ''φυσικῶς''.<br> '''φύσκα, -ας (nom commun) (f)''' : Forme dorienne de ''φύσκη''.<br> '''φύσκη, -ης (nom commun) (f)''' : .<br> '''φύτευμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : raiponce.<br> '''φυτεύω (verbe)''' : planter.<br> '''φυτόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : végétal, plante.<br> '''φυτο- (préfixe)''' : relatif aux plantes.<br> '''φῦ (interjection)''' : pouah.<br> '''φύω (verbe)''' : croître.<br> '''φώκη, -ης (nom commun) (f)''' : phoque.<br> '''φώκιος, -ος, -ον (adjectif)''' : phocidien.<br> '''φωλεός, -οῦ (nom commun) (m)''' : tanière, terrier.<br> '''φωνήεις, -σσα, -ῆεν (adjectif)''' : vocalique.<br> '''φωνῆεν, -ήεντος (nom commun) (n)''' : voyelle.<br> '''φωνή, -ῆς (nom commun) (f)''' : voix.<br> '''φώνημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : phonème.<br> '''φωνητικός, -ή, -όν (adjectif)''' : phonétique.<br> '''φωνητικῶς (adverbe)''' : phonétiquement.<br> '''φωνητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''φωνητικός''.<br> '''φωνητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''φωνητικός''.<br> '''φωνῶ (verbe)''' : Faire entendre un son de voix. Parler haut, dire d'une voix forte, élever la voix Ordonner, commander, prescrire. Parler de. Chanter.<br> '''φώς, -τός (nom commun) (m)''' : homme.<br> '''φῶς, -τός (nom commun) (n)''' : lumière, éclair.<br> '''φωσφορίζων, -ουσα, -ον (adjectif)''' : fluorescent.<br> '''φωσφορίζω (verbe)''' : fluorescer.<br> '''φωσφόρος, -ος, -ον (adjectif)''' : qui apporte la lumière.<br> '''Φαέθουσα, -ας (nom propre) (f)''' : Phaéthuse.<br> '''Φαέθων, -οντος (nom propre) (m)''' : Phaéton.<br> '''Φαίδρα, -ας (nom propre) (f)''' : Phèdre.<br> '''Φαῖδρος, -ίδρου (nom propre) (f)''' : Phèdre.<br> '''Φαιδρία, -ας (nom propre) (f)''' : Phédrie.<br> '''Φαμενώθ (nom propre) (m)''' : Phaminoth.<br> '''Φαντασός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Phantasos.<br> '''Φάρος, -ου (nom propre) (f)''' : Pharos.<br> '''Φαρμουθί (nom propre) (m)''' : Pharmouti.<br> '''Φασιανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Phasien.<br> '''Φᾶσις, -άσιος (nom propre) (m)''' : Phase.<br> '''Φαῶφι (nom propre) (m)''' : Phaophi.<br> '''Φειδίας, -ου (nom propre) (m)''' : Phidias.<br> '''Φερεκύδης, -ου (nom propre) (m)''' : Phérécyde.<br> '''Φερενίκη, -ης (nom propre) (f)''' : Véronique.<br> '''Φηγεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Phégée.<br> '''Φθόνος, -ου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Phtonos|Phtonos]].<br> '''Φιλάμμων, -ονος (nom propre) (m)''' : Philammon. (Demi-frère d'Autolycos.)<br> '''Φιλέας, -ου (nom propre) (m)''' : Philéas.<br> '''Φίλιππος, -ίππου (nom propre) (m)''' : Philippe.<br> '''Φιλόγελως, -τος (nom propre) (m)''' : Philogélos. (Recueil d’histoires drôles probablement rédigé au V{{e}} siècle apr. J.-C., attribué à Hiéroclès et Philagrios)<br> '''Φιλοκτήτης, -ου (nom propre) (m)''' : Philoctète.<br> '''Φιλομήλη, -ης (nom propre) (f)''' : Philomèle.<br> '''Φιλότης, -τος (nom propre) (f)''' : [[wikt:Philotès|Philotès]].<br> '''Φίλων, -ος (nom propre) (m)''' : Philo.<br> '''Φιλώτας, -ου (nom propre) (m)''' : Philinte.<br> '''Φινεές, -οῦ (nom propre) (m)''' : Phinées.<br> '''Φινεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Phinée.<br> '''Φίξ, -γγός (nom propre) (f)''' : Forme béotienne de ''Σφίγξ''.<br> '''Φλεγέθων, -οντος (nom propre) (m)''' : Phlégéthon.<br> '''Φλεγύας, -ντος (nom propre) (m)''' : Phlégias. (père de Coronis)<br> '''Φλέγων, -ος (nom propre) (m)''' : Phlégon.<br> '''Φοϐητώρ, -όρος (nom propre) (m)''' : Phobétor.<br> '''Φοίϐη, -ης (nom propre) (f)''' : [[wikt:Phœbé|Phœbé]].<br> '''Φοιϐίδας, -ου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Phébidas|Phébidas]].<br> '''Φοῖϐος, -ίϐου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Phébus|Phébus]].<br> '''Φοῖνιξ, -ίνικος (nom commun) (m/f)''' : Phénicien. Carthaginois. (les descendants de Phénicie.)<br> '''Φόϐος, -ου (nom propre) (m)''' : Phobos.<br> '''Φραόρτης, -ου (nom propre) (m)''' : .<br> '''Φρυγία, -ας (nom propre) (f)''' : Phrygie.<br> '''Φρύξ, -γός (nom commun) (m)''' : Phrygien.<br> '''Φυλεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Phylée (fils d’Augias).<br> '''Φυλλίς, -δος (nom propre) (f)''' : Phyllis.<br> '''Φυσίγναθος, -άθου (nom propre) (f)''' : Physignathe.<br> '''Φωκεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Phocidien.<br> '''Φώκαια, -ίας (nom propre) (f)''' : Phocée. (Ancienne cité grecque d’Asie Mineure.)<br> '''Φωκαιεύς, -έως (nom commun) (m)''' : Phocéen.<br> '''Φωκαιίς, -δος (nom commun) (f)''' : Phocéenne.<br> '''Φωκίς, -δος (nom propre) (f)''' : Phocide.<br> '''Φῶκος, -ώκου (nom propre) (m)''' : Phocus.<br> '''Φορμίων, -ος (nom propre) (m)''' : Phormion.<br> '''Φωτεινή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Photine.<br> ==Χ== '''χαίνω (verbe)''' : .<br> '''χαῖρε (interjection)''' (Devient ''χαίρετε'' au pluriel.) : bonjour ; salut.<br> '''χαίρω (verbe)''' : se réjouir ; être joyeux. Se réjouir d'ordinaire, se plaire d'ordinaire à ou dans. Avoir sujet de se réjouir.<br> '''χάλαζα, -άζης (nom commun) (f)''' : grêle.<br> '''χαλαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : détendu.<br> '''χαλαρότης, -τος (nom commun) (f)''' : détente.<br> '''χαλάρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)''' : détente.<br> '''χαλαρῶς (adverbe)''' : .<br> '''χαλαρῶ (verbe)''' : détendre.<br> '''χαλάω (verbe)''' : Lâcher, relâcher. Laisser tomber, baisser, rabaisser. Laisser aller. (Au passif) Être adouci. Être indulgent. Céder le passage. Affaiblir.<br> '''χάλασις, -άσεως (nom commun) (f)''' : Relâchement, relaxation.<br> '''χαλεπός, -ή, -όν (adjectif)''' : difficile.<br> '''χαλεπῶς (adverbe)''' : difficilement.<br> '''χαλεπώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χαλεπός''.<br> '''χαλεπώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χαλεπός''.<br> '''χάλιξ, -κος (nom commun) (m/f)''' : galet ; gravier.<br> '''χαλκεύς, -έως (nom commun) (m)''' : forgeron.<br> '''χαλκός, -οῦ (nom commun) (m)''' : cuivre ; bronze, fer.<br> '''χαλυϐήϊος, -ΐα, -ήϊον (adjectif)''' : d’acier.<br> '''χάλυψ, -ϐος (nom commun) (m)''' : acier.<br> '''χαμᾶζε (adverbe)''' : à terre (avec mouvement).<br> '''χαμαί (adverbe)''' : à terre (sans mouvement).<br> '''χαμαικέρασος, -άσου (nom commun) (f)''' : fraise.<br> '''χαμαιλέων, -οντος (nom commun) (m)''' : caméléon.<br> '''χαμαίμηλον, -ήλου (nom commun) (f)''' : camomille.<br> '''χαμαιτυπεῖον, -ίου (nom commun) (n)''' : lupanar.<br> '''χαμαιτύπη, -ης (nom commun) (f)''' : prostituée.<br> '''χάν, -ός (nom commun) (m/f)''' : Forme dorienne de ''χήν''.<br> '''χάος, -ους (nom commun) (n)''' : chaos.<br> '''χαρά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : joie ; plaisir.<br> '''χαρακτηρίζω (verbe)''' : inscrire, marquer.<br> '''χαρακτήρ, -ῆρος (nom commun) (m)''' : Fer pour marquer le bétail, marque faite au fer rouge. Marque, signe, empreinte, stigmate. Cachet, caractère, genre de style, style.<br> '''χαράσσω (verbe)''' : Aiguiser. Gratter, couper.<br> '''χάραξ, -κος (nom commun) (m)''' : pieu.<br> '''χαριέντως (adverbe)''' : gracieusement.<br> '''χαρίεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : gracieux.<br> '''χαρίϝεις, -εσσα, -εν (adjectif)''' : Forme homérique de ''χαρίεις''.<br> '''χαριέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χαρίεις''.<br> '''χαριέστερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χαρίεις''.<br> '''χαρίϝεττα, -, - (adjectif)''' : Forme béotienne de ''χαρίεις''.<br> '''χαρίζομαι (verbe)''' : .<br> '''χάρις, -τος (nom commun) (f)''' : Ce qui brille ; ce qui réjouit. Grâce.<br> '''χάρισμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : grâce accordée par Dieu.<br> '''χαριτῶ (verbe)''' : .<br> '''χάρμα, -τος (nom commun) (n)''' : source de joie, délice.<br> '''χάσμα, -τος (nom commun) (n)''' : béance, ouverture ; creux, gouffre. Abysse.<br> '''χάσκω (verbe)''' : bayer, béer.<br> '''χαῦνος, -ύνη, -ῦνον (adjectif)''' : .<br> '''χαυνότης, -τος (suffixe) (f)''' : .<br> '''χαυνῶ (verbe)''' : .<br> '''χέζω (verbe)''' : chier.<br> '''χεῖμα, -ίματος (nom commun) (n)''' : hiver.<br> '''χείμαρρος, -άρρου (nom commun) (m)''' : torrent.<br> '''χειμών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : (sens propre) Mauvais temps. (sens figuré) Trouble.<br> '''χειραφέτησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : émancipation.<br> '''χείριστος, -ίστη, -ίριστον (adjectif)''' : Superlatif de ''κακός''.<br> '''χείρ, -ός (nom commun) (f)''' : main.<br> '''χειρόγραφον, -άφου (nom commun) (n)''' : manuscrit.<br> '''χειρόγραφος, -η, -ον (adjectif)''' : manuscrit.<br> '''χείρων, -ων, -ῖρον (adjectif)''' : Comparatif de ''κακός''.<br> '''χελιδών, -ονός (nom commun) (f)''' : hirondelle.<br> '''χελώνη, -ης (nom commun) (f)''' : tortue.<br> '''χερνίϐιον, -ίου (nom commun) (n)''' : pot de chambre.<br> '''χερσόνησος, -ήσου (nom commun) (f)''' : péninsule.<br> '''χέρσος, -ος, -ον (adjectif)''' : sec ; stérile.<br> '''χέω (verbe)''' : jouir. (Profiter d'une chose que l'on possède.)<br> '''χηλή, -ῆς (nom commun) (f)''' : pince ; serre de certains animaux.<br> '''χηλός, -οῦ (nom commun) (m)''' : coffre.<br> '''χήν, -ός (nom commun) (m/f)''' : jars ; oie.<br> '''χήρα, -ας (nom commun) (f)''' : veuve.<br> '''χῆρος, -ήρου (nom commun) (m)''' : veuf.<br> '''χθές (adverbe)''' : hier.<br> '''χθόνιος, -α, -ον (adjectif)''' : Relatif aux divinités infernales.<br> '''χθών, -ονός (nom commun) (f)''' : Sol, terre. Terre, pays, contrée. Ensemble du sol terrestre, terre entière. Terre comme séjour des vivants et des morts.<br> '''χῖ (nom commun) (n)''' : chi.<br> '''χίλιοι (adjectif numéral)''' : mille.<br> '''χιόνεος, -έα, -εον (verbe)''' : enneigé.<br> '''χιονίζω (verbe)''' : enneiger.<br> '''χιονόχρως (adjectif)''' : blanc comme neige.<br> '''χιτών, -ῶνος (nom commun) (m)''' : chiton.<br> '''χιών, -όνος (nom commun) (f)''' : neige.<br> '''χλαμύς, -δος (nom commun) (n)''' : chlamyde.<br> '''χλευάζω (verbe)''' : se moquer.<br> '''χλευασία, -ας (nom commun) (f)''' : moquerie.<br> '''χλευασμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Moquerie ; blague.<br> '''χλιαρός, -ή, -όν (adjectif)''' : tiède.<br> '''χλωμός -ή -όν (adjectif)''' : pâle.<br> '''χλωρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Vert ; jaune verdâtre.<br> '''χοῖρος, -ίρου (nom commun) (m)''' : Petit cochon. (Par extension) Cochon engraissé, porc.<br> '''χόνδρος, -ου (nom commun) (m)''' : Petit corps dur et rond, grain. Grain de froment et d’épeautre. Froment, épeautre. Cartilage.<br> '''χονδρός, -ά, -όν (adjectif)''' : gros.<br> '''χονδρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χονδρός''.<br> '''χονδρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χονδρός''.<br> '''χονδρύνω (verbe)''' : grossir.<br> '''χονδρῶς (adverbe)''' : .<br> '''χοραύλης, -ου (nom commun) (m)''' : choraule.<br> '''χοραυλικός, -ή, -όν (adjectif)''' : choraulique.<br> '''χορδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : ficelle.<br> '''χορεία, -ας (nom commun) (f)''' : danse.<br> '''χορεῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : chorée.<br> '''χορευτής, -οῦ (nom commun) (m)''' : danseur.<br> '''χορεύω (verbe)''' : danser.<br> '''χορήγιον, -ίου (nom commun) (m)''' : chorégie.<br> '''χορηγός, -οῦ (nom commun) (m)''' : chorège.<br> '''χορικός, -ή, -όν (adjectif)''' : chorique.<br> '''χοροκιθαριστής, -οῦ (nom commun) (m)''' : chorocithariste.<br> '''χορός, -οῦ (nom commun) (m)''' : danse en ronde.<br> '''χόρτος, -ου (nom commun) (m)''' : Enclos. Pré clôturé ; pâturage. Nourriture.<br> '''χορῳδία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''χράω (verbe)''' : Frapper, attaquer. Infliger, asséner. Désirer ardemment. Proclamer. (Au passif) Être déclaré par un oracle. (Voix moyenne) Consulter un oracle, être averti par un oracle. Fournir, prêter. Utiliser. Avoir besoin de.<br> '''χρεία, -ας (nom commun) (f)''' : Usage, emploi. Manière dont on fait usage. Profit qu'on retire d'un usage. Besoin, nécessité.<br> '''χρείη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''χρεία''.<br> '''χρεώ (verbe)''' : avoir besoin.<br> '''χρῄζω (verbe)''' : nécessiter, désirer ; vouloir.<br> '''χρή (verbe)''' : il faut.<br> '''χρῆμα, -ήματος (nom commun) (n)''' : Chose dont on se sert, ou dont on a besoin. (Au singulier) Ce dont on se sert, chose, affaire. Évènement, occurrence. (Au pluriel) Bien, avoir.<br> '''χρῆσις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : .<br> '''χρησμός, -οῦ (nom commun) (f)''' : oracle.<br> '''χρηστομάθεια, -ίας (nom commun) (f)''' : savoir utile.<br> '''χρηστός, -ή -όν (adjectif)''' : Dont on peut se servir. Qui rend service.<br> '''χρηστότης, -τος (nom commun) (f)''' : Bonne qualité, bonté. (En particulier) Bonté de cœur.<br> '''χρίζω (verbe)''' : oindre.<br> '''χρῖσμα, -ίσματος (nom commun) (n)''' : onction.<br> '''χρονικός, -ή -όν (adjectif)''' : temporel.<br> '''χρονικῶς (adverbe)''' : temporellement.<br> '''χρονικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χρονικός''.<br> '''χρονικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χρονικός''.<br> '''χρόνιος, -ία -όνιον (adjectif)''' : tardif.<br> '''χρονίως (adverbe)''' : tardivement.<br> '''χρονιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χρονίως''.<br> '''χρονιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χρονίως''.<br> '''χρόνος, -ου (nom commun) (m)''' : temps (durée).<br> '''χρυσαίετος, -ου (nom commun) (m)''' : aigle royal.<br> '''χρυσάνθεμον, -έμου (nom commun) (n)''' : chrysanthème.<br> '''χρυσόγονον, -όνου (nom commun) (n)''' : navet noir.<br> '''χρυσομηλιά, -ᾶς (nom commun) (f)''' : orange.<br> '''χρυσός, -οῦ (nom commun) (m)''' : or.<br> '''χρῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : couleur.<br> '''χυδαῖος, -ίη ,-ῖον (adjectif)''' : s’affaissant ; commun. Vulgaire.<br> '''χυδαιολογία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''χυλός, οῦ (nom commun) (m)''' : gruau.<br> '''χυλοπίτα, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''χυλώδης, -ης, -ες (adjectif)''' : .<br> '''χύλωμα, -τος (nom commun) (n)''' : .<br> '''χυλώνω (verbe)''' : .<br> '''χύμα, -τος (nom commun) (n)''' : suc.<br> '''χυμεία, -ας (nom commun) (f)''' : .<br> '''χυµός, -οῦ (nom commun) (m)''' : jus.<br> '''χωλαίνω (verbe)''' : boiter.<br> '''χωλίαμϐος, -άμϐου (nom commun) (m)''' : choliambe.<br> '''χωλός, -ή, -όν (adjectif)''' : boiteux. (En parlant de l'intelligence) Dont l'esprit cloche, infirme d'esprit. Mal équilibré, instable, chancelant.(Rhétorique) Boiteux. (Métrique) Qui n'est pas sur ses pieds, boiteux.<br> '''χωλότης, -τος (nom commun) (f)''' : .<br> '''χωλῶς (adverbe)''' : en boitant.<br> '''χωλότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''χωλός''.<br> '''χωλότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''χωλός''.<br> '''χῶμα, -ώματος (nom commun) (n)''' : (Militaire) Terrassement. (Par extension) Toute jetée, même en pierres, môle.<br> '''κώμη, -ης (nom commun) (f)''' : village.<br> '''χώρα, -ας (nom commun) (f)''' : Lieu. Place, endroit. (Militaire) Poste, position. (Au sens abstrait) Moment. Pays, région. Campagne. Champ, ferme.<br> '''χώρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''χώρα''.<br> '''χωρίζω (verbe)''' : séparer.<br> '''χωρίον, -ου (nom commun) (n)''' : district.<br> '''χωρισμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : séparation.<br> '''χωρίς (adverbe)''' : Séparément ; à part. (Avec le génitif) sans. (Par suite) différemment.<br> '''Χαιρέας, -ου (nom propre) (m)''' : Chéréas.<br> '''Χαιρεφῶν, -ῶντος (nom propre) (m)''' : Chariphon.<br> '''Χαιρώνεια, -ίας (nom propre) (f)''' : Chéronée (cité de Béotie).<br> '''Χαιρωνεύς, -έως (nom propre) (m)''' : Chéronéen.<br> '''Χαλδαία, -ας (nom propre) (f)''' : Chaldée.<br> '''Χαλδαῖα, -ίας (nom commun) (f)''' : Chaldéenne.<br> '''Χαλδαϊκός, -ή, -όν (adjectif)''' : chaldéen.<br> '''Χαλδαῖος, -ίου (nom commun) (m)''' : Chaldéen.<br> '''Χαλκηδών, -όνος (nom commun) (f)''' : Chalcédoine.<br> '''Χαλκίς, -δος (nom commun) (f)''' Chalcis.<br> '''Χάλυψ, -ϐος (nom propre) (m)''' : Chalybe.<br> '''Χαπύ (nom propre) (m)''' : Hâpy.<br> '''Χάρις, -τος (nom propre) (f)''' : Charite.<br> '''Χαρίτων, -ος (nom propre) (m)''' : Chariton.<br> '''Χάρυϐδις, -ύϐδεως (nom propre) (f)''' : Charybde.<br> '''Χάρων, -ος (nom propre) (m)''' : Charon. (nocher des Enfers)<br> '''Χέϐρης, -ου (nom propre) (m)''' : Toutânkhamon.<br> '''Χείρων, -ος (nom propre) (m)''' : Chiron.<br> '''Χένερης, -ου (nom propre) (m)''' : Khâsekhemoui.<br> '''Χέοψ, -πος (nom propre) (m)''' : Khéops.<br> '''Χεφρήν, -ένος (nom propre) (m)''' : Khéphren.<br> '''Χθών, -ονός (nom propre) (f)''' : Chthon.<br> '''Χιόνη, -ης (nom propre) (f)''' : Chioné.<br> '''Χλόη, -ης (nom propre) (f)''' : Chloé.<br> '''Χλωρίς, -δος (nom propre) (f)''' : Chloris (nymphe).<br> '''Χνοῦϐις, -ύϐιδος (nom propre) (m)''' : [[wikt:Khnoum|Khnoum]].<br> '''Χοίακ (nom propre) (m)''' : Choeac.<br> ‎ '''Χοσρόης, -ου (nom propre) (m)''' : Chosroès.<br> ‎ '''Χριστόφορος, -όρου (prénom) (m)''' : Christophe.<br> '''Χριστός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Christ.<br> '''Χρυσάωρ, -ου (nom propre) (m)''' : Chrysaor.<br> '''Χρύσιππος, -ίππου (nom propre) (m)''' : Chrysippe.<br> '''Χρυσόμαλλον Δέρας (locution nominale)''' : Toison d'or.<br> '''Χρυσόμαλλος, -ου (nom propre) (m)''' : Chrysomallos.<br> '''Χρυσόπολις, -όλεως (nom propre) (m)''' : Üsküdar.<br> ==Ψ== '''ψάλλω (verbe)''' : chanter.<br> '''ψαλμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : psaume.<br> '''ψαλτήριον, -ίου (nom commun) (n)''' : psaltérion.<br> '''ψάλτιγξ, -γος (nom commun) (m)''' : psaltinx.<br> '''ψάρ, -ός (nom commun) (m)''' : étourneau.<br> '''ψαρός, -ά, -όν (adjectif)''' : .<br> '''ψαῦμα, -ύματος (nom commun) (n)''' : palpation.<br> '''ψαῦσις, -ύσεως (nom commun) (f)''' : palpation.<br> '''ψαύω (verbe)''' : palper.<br> '''ψᾶφαξ, -άφακου (nom commun) (m)''' : Forme éolienne de ''ψῆφος''.<br> '''ψᾶφος, -άφου (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''ψῆφος''.<br> '''ψάω (verbe)''' : Frotter, gratter.<br> '''ψέγω (verbe)''' : Blâmer, reprocher.<br> '''ψευδής, -ής, -ές (adjectif)''' : faux.<br> '''ψεύδομαι (verbe)''' : mentir.<br> '''ψεῦδος, -ύδους (nom commun) (n)''' : tromperie.<br> '''ψευδῶς (adverbe)''' : faussement.<br> '''ψευδώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ψευδής''.<br> '''ψευδώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ψευδής''.<br> '''ψεύδω (verbe)''' : tromper.<br> '''ψεῦσμα, -ύσματος (nom commun) (n)''' : mensonge.<br> '''ψεύστης, -ου (nom commun) (m)''' : menteur.<br> '''ψεύστρα, -ας (nom commun) (f)''' : menteuse.<br> '''ψῆγμα, -ήγματος (nom commun) (n)''' : pépite.<br> '''ψηλάφησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : palpation.<br> '''ψηλαφῶ (verbe)''' : palper.<br> '''ψήρ, -ός (nom commun) (m)''' : Forme ionienne de ''ψάρ''.<br> '''ψῆφος, -ήφου (nom commun) (m)''' : Galet, caillou, pierre, en particulier utilisée pour le calcul. Gemme, pierre précieuse.<br> '''ψήχω (verbe)''' : racler.<br> '''ψῖ (nom commun) (n)''' : psi.<br> '''ψιλός, -ή, -όν (adjectif)''' : Nu ; simple.<br> '''ψίξ, -χός (nom commun) (m/f)''' : Mie ; miette.<br> '''ψιττακός, -οῦ (nom commun) (m)''' : perroquet.<br> '''ψιχίον, -ου (nom commun) (n)''' : miette.<br> '''ψίω (verbe)''' : .<br> '''ψόα, -ας (nom commun) (f)''' : lombes.<br> '''ψόγος, -ου (nom commun) (m)''' : Blâme, reproche.<br> '''ψόλος, -ου (nom commun) (m)''' : suie.<br> '''ψό (interjection)''' : beurk.<br> '''ψυχεινός, -ή, -όν (adjectif)''' : frais.<br> '''ψυχή, -ῆς (nom commun) (f)''' : Âme ; papillon.<br> '''ψύθος, -ους (nom commun) (n)''' : Forme homérique de ''ψεῦδος''.<br> '''ψυχοπομπός, -ός, -όν (adjectif)''' : psychopompe.<br> '''ψυχοπομπός, -οῦ (nom commun) (m)''' : psychopompe.<br> '''ψῦχος, -ύχους (nom commun) (n)''' : fraîcheur.<br> '''ψυχραίνω (verbe)''' : refroidir.<br> '''ψυχρός, -ά, -όν (adjectif)''' : Froid ; glacial.<br> '''ψυχρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ψυχρός''.<br> '''ψυχρότερος, -έρη, -ότερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ψυχρός''.<br> '''ψυχρῶς (adverbe)''' : Froidement ; glacialement.<br> '''ψύχω (verbe)''' : Souffler, respirer. Se refroidir.<br> '''ψχέντ (nom commun) (m)''' : pschent.<br> '''ψωμός, -οῦ (nom commun) (m)''' : bouchée de pain.<br> '''Ψαπφώ, -οῦς (nom propre) (f)''' : Forme éolienne de ''Σαπφώ''.<br> '''Ψίλαξ, -κος (nom propre) (m)''' : Psilax.<br> '''Ψιχάρπαξ, -γος (nom propre) (m)''' : Psicharpax.<br> '''Ψουσέννης, -ου (nom propre) (m)''' : Psousennès.<br> '''Ψυχή, -ῆς (nom propre) (f)''' : Psyché.<br> '''Ψωφίς, -δος (nom propre) (f)''' : Psophis.<br> ==Ω== '''ᾠδή, -ῆς (nom commun) (f)''' : chant.<br> '''ὠδυσάμην, - ()''' : .<br> '''ὠθῶ (verbe)''' : pousser, forcer ; (militaire) repousser l’ennemi.<br> '''ὠκεανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : océan.<br> '''ὠκέως (adverbe)''' : rapidement.<br> '''ὠκύς, -εῖα, -ύ (adjectif)''' : rapide.<br> '''ὠκύτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif)''' : Superlatif de ''ὠκύς''.<br> '''ὠκύτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif)''' : Comparatif de ''ὠκύς''.<br> '''ὦλαξ, ὤλακος (nom commun) (m)''' : Forme dorienne de ''αὖλαξ''.<br> '''ὠλένη, -ης (nom commun) (f)''' : coude, coudée ; avant-bras.<br> '''ὠμοπλάτη, -ης (nom commun) (f)''' : omoplate.<br> '''ὦμος, ὤμου (nom commun) (m)''' : épaule.<br> '''ὠνέομαι (verbe)''' : acheter.<br> '''ὠνητής, -οῦ (nom commun) (m)''' : client.<br> '''ὦνος, ὤνου (nom commun) (m)''' : prix.<br> '''ᾠόν, -οῦ (nom commun) (n)''' : œuf.<br> '''ὦ μέγα (nom commun) (n)''' : oméga.<br> '''ὤρα, -ας (nom commun) (f)''' : soin ; souci.<br> '''ὥρα, -ας (nom commun) (f)''' : heure.<br> '''ὡραῖος, -ία, -ῖον (adjectif)''' : Qui est de la saison. Qui se fait à une époque, dans une saison déterminée. Qui est dans la fleur de l’âge.<br> '''ὠρανός, -οῦ (nom commun) (m)''' : Forme dorienne et béotienne de ''οὐρανός''.<br> '''ὡρεῖον‎, -ίου (nom commun) (n)''' : grenier.<br> '''ὤρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ὤρα''.<br> '''ὥρη, -ης (nom commun) (f)''' : Forme ionienne de ''ὥρα''.<br> '''ὥριμος, -ος, -ον (adjectif)''' : mûr.<br> '''ὡρολόγιον, -ίου (nom commun) (n)''' : horloge.<br> '''ὡσαννά (interjection)''' : hosanna.<br> '''ὦσις, ὤσεως (nom commun) (f)''' : poussée.<br> '''ὦς, -τός (nom commun) (n)''' : Forme dorienne de ''οὖς''.<br> '''ὡς (adverbe ; conjonction)''' : .<br> '''ὥτερος, -έρα, -ερον (adjectif)''' : Autre forme dorienne de ''ἕτερος''.<br> '''ὠτικός, -ή, -όν (adjectif)''' : otique.<br> '''ὠτίον, -ίου (nom commun) (n)''' : Diminutif de '' οὖς''.<br> '''ὠτίς, -δος (nom commun) (f)''' : outarde.<br> '''ὦτος, ὤτου (nom commun) (m)''' : hibou.<br> '''ὠφέλεια, -ίας (nom commun) (f)''' : Aide ; secours.<br> '''ὠφέλημα, -ήματος (nom commun) (n)''' : .<br> '''ὠφέλησις, -ήσεως (nom commun) (f)''' : Aide ; secours.<br> '''ὠφελῶ (verbe)''' : Aider ; secourir.<br> '''ὠχρός, -ά, -όν (adjectif)''' : pâle.<br> '''ὤψ, -πός (nom commun) (f)''' : Vue ; visage.<br> '''ὦ (particule)''' : ô.<br> '''ὤ (interjection)''' : ah !, oh !<br> '''Ὠγυγία, -ας (nom propre) (f)''' : Ogygie.<br> '''Ὠγυγίη, -ης (nom propre) (f)''' : Forme ionienne de ''Ὠγυγία''.<br> '''Ὠκεανίς, -δος (nom propre) (f)''' : Océanide.<br> '''Ὠκεανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Océan.<br> '''Ὠρανός, -οῦ (nom propre) (m)''' : Forme dorienne et béotienne de ''Οὐρανός''.<br> '''Ὠρείθυια, -ίας (nom commun) (f)''' : Orithye (fille d'Érechthée).<br> '''Ὠριγένης, -ου (nom propre) (m)''' : Origène.<br> '''Ὠρομέδων, -οντος (nom propre) (m)''' : Oromédon.<br> '''Ὧρος, Ὥρου (nom propre) (m)''' : [[wikt:Horus|Horus]].<br> mawxhlltdgej6z3gypk6s1ic63icjtg Astrologie/Les différents facteurs astrologiques 0 54639 744556 406382 2025-06-12T09:07:41Z Kad'Astres 30330 744556 wikitext text/x-wiki #[[/Les Planètes/]] #[[/Les Aspects/]] #[[/Les Maisons/]] #[[/Les Signes/]] [[Catégorie:Astrologie]] 377mokg9lxgkd0j2vzpmb840d32rfpl Astrologie/Les différents facteurs astrologiques/Les Planètes 0 54852 744555 407793 2025-06-12T09:07:10Z Kad'Astres 30330 744555 wikitext text/x-wiki Sur le thème astral, les différents corps célestes - les luminaires sont souvent appelés abusivement ''planètes'' - forment des [[Astrologie/Les différents facteurs astrologiques/Les_Aspects|aspects]] qui sont les mêmes pour tous les endroits de la Terre. #[[/Les luminaires/]] #[[/Les planètes connues depuis la nuit des temps/]] #[[/Les planètes découvertes à partir du XVIIIe siècle/]] [[Catégorie:Astrologie]] gaqsh2h9wieoznkcti8v358t6lntpyz Astrologie/Préliminaires astronomiques 0 54855 744557 407801 2025-06-12T09:11:14Z Kad'Astres 30330 744557 wikitext text/x-wiki #[[/La sphère céleste et les étoiles/]] #[[/Les méridiens et les fuseaux horaires/]] #[[/L'écliptique et le point vernal/]] #[[/Le mouvement quotidien apparent du Soleil/]] #[[/La mesure du temps/]] [[Catégorie:Astrologie]] hpujprksyci90umi6rj9s5fz6wg0fcy Astrologie/Préliminaires astronomiques/Les principaux corps célestes 0 54856 744554 407802 2025-06-12T09:06:12Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744554 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/Les principaux corps célestes/Les astres errants 0 54857 744553 407804 2025-06-12T09:05:58Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744553 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/Les principaux mouvements des corps célestes 0 54858 744552 588076 2025-06-12T09:03:23Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744552 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/Les principaux mouvements des corps célestes/Le mouvement apparent des étoiles (hormis le Soleil) 0 54859 744551 407808 2025-06-12T09:02:56Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744551 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/La mesure du temps 0 54862 744562 407811 2025-06-12T09:15:22Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744562 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/La mesure du temps/Le temps stellaire et le temps sidéral 0 55241 744559 744074 2025-06-12T09:14:05Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744559 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/La mesure du temps/Le jour sidéral et le jour solaire vrai 0 55242 744560 744073 2025-06-12T09:14:28Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744560 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Astrologie/Préliminaires astronomiques/La mesure du temps/Le jour solaire moyen et l'équation du temps 0 55243 744558 744072 2025-06-12T09:13:49Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744558 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Fonctionnement d'un ordinateur/L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle 0 65813 744508 744411 2025-06-11T19:39:37Z Mewtow 31375 /* Le partage de la mémoire entre programmes */ 744508 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. ===Le partage de la mémoire entre programmes=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu qu'il est possible de lancer plusieurs programmes en même temps, mais que ceux-ci doivent se partager la mémoire RAM. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres. Il faut cependant que la protection mémoire permette à deux programmes d’échanger des données entre eux. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus. Et ce partage de mémoire est rendu très compliqué par l'abstraction mémoire, mais est parfaitement possible. De plus, avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs tables des segments. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. La solution la plus pratique est d'utiliser une table de segment par processus/programme. La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> bxq3ocrdrwffn642tukwma7egv1jzh3 744509 744508 2025-06-11T19:44:05Z Mewtow 31375 /* L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires */ 744509 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs tables des segments. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. La solution la plus pratique est d'utiliser une table de segment par processus/programme. La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> t4j2k12z55saydewo4kajta4s6d3wal 744539 744509 2025-06-11T21:14:32Z Mewtow 31375 /* La relocation avec la segmentation */ 744539 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs '''tables des segments'''. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. La solution la plus pratique est d'utiliser une table de segment par processus/programme. La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> ow5yjpkxjedgh4elrm3ux2vqqpn8a93 744540 744539 2025-06-11T21:15:06Z Mewtow 31375 /* La relocation avec la segmentation */ 744540 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs '''tables des segments'''. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. La solution la plus pratique est d'utiliser une table de segment par processus/programme. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> 1jrahkq0zgqk2kf5xflc8mi87noqdcr 744541 744540 2025-06-11T21:17:46Z Mewtow 31375 /* La relocation avec la segmentation */ 744541 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs '''tables des segments'''. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. Il est possible d'utiliser une table des segment unique qui mémorise tous les segments de tous les processus, système d'exploitation inclut. On parle alors de '''table des segment globale'''. Une autre solution est d'utiliser une table de segment par processus/programme, chacun ayant une '''table des segment locale'''. Les deux solutions peuvent être utilisées de concert. Par exemple, les processeurs x86 utilisent une table de segment globale couplée à autant de table des segments qu'il y a de processus en cours d'exécution. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> 13cka24anyvtx8g3yvz8zvrihddn98i 744542 744541 2025-06-11T21:18:04Z Mewtow 31375 /* La relocation avec la segmentation */ 744542 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs '''tables des segments'''. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. Il est possible d'utiliser une table des segment unique qui mémorise tous les segments de tous les processus, système d'exploitation inclut. On parle alors de '''table des segment globale'''. Une autre solution est d'utiliser une table de segment par processus/programme, chacun ayant une '''table des segment locale'''. Les deux solutions peuvent être utilisées de concert. Par exemple, les processeurs x86 utilisent une table de segment globale (la ''Global Descriptor Table'') couplée à autant de table des segments qu'il y a de processus en cours d'exécution. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> 7a9ke88whl461almwyc5zun3k5xrc21 744543 744542 2025-06-11T21:18:20Z Mewtow 31375 /* La relocation avec la segmentation */ 744543 wikitext text/x-wiki Pour introduire ce chapitre, nous devons faire un rappel sur le concept d''''espace d'adressage'''. Pour rappel, un espace d'adressage correspond à l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, si je prends un processeur 16 bits, il peut adresser en tout 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. Intuitivement, on s'attend à ce qu'il y ait correspondance avec les adresses envoyées à la mémoire RAM. J'entends par là que l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond à l'adresse 1209 en mémoire RAM. C'est là une hypothèse parfaitement raisonnable et on voit mal comment ce pourrait ne pas être le cas. Mais sachez qu'il existe des techniques d''''abstraction mémoire''' qui font que ce n'est pas le cas. Avec ces techniques, l'adresse 1209 de l'espace d'adressage correspond en réalité à l'adresse 9999 en mémoire RAM, voire n'est pas en RAM. L'abstraction mémoire fait que les adresses de l'espace d'adressage sont des adresses fictives, qui doivent être traduites en adresses mémoires réelles pour être utilisées. Les adresses de l'espace d'adressage portent le nom d''''adresses logiques''', alors que les adresses de la mémoire RAM sont appelées '''adresses physiques'''. ==L'abstraction mémoire implémente plusieurs fonctionnalités complémentaires== L'utilité de l'abstraction matérielle n'est pas évidente, mais sachez qu'elle est si que tous les processeurs modernes la prennent en charge. Elle sert notamment à implémenter les techniques d'abstraction matérielle des processus vues au chapitre précédent, à savoir le fait que chaque processus a son propre espace d'adressage rien que pour lui. Mais elle sert aussi pour d'autres fonctionnalités, comme la mémoire virtuelle, que nous aborderons dans ce qui suit. La plupart de ces fonctionnalités manipulent la relation entre adresses logiques et physique. Dans le cas le plus simple, une adresse logique correspond à une seule adresse physique. Mais beaucoup de fonctionnalités avancées ne respectent pas cette règle. ===L'abstraction matérielle des processus=== Dans le chapitre précédent, nous avions vu que les systèmes d'exploitation modernes sont capables d'exécuter plusieurs logiciels en même temps. On dit qu'ils sont multi-tâche. Les programmes exécutés doivent se partager la mémoire RAM, ce qui ne vient poas sans problèmes. Le problème principal est que les programmes ne doivent pas lire ou écrire dans les données d'un autre, sans quoi on se retrouverait rapidement avec des problèmes. Il faut donc introduire des mécanismes d''''isolement des processus''', pour isoler les programmes les uns des autres. Un de ces mécanismes est l''''abstraction matérielle des processus''', une technique qui fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. Chaque programme a l'impression d'avoir accès à tout l'espace d'adressage, de l'adresse 0 à l'adresse maximale gérée par le processeur. Évidemment, il s'agit d'une illusion maintenue justement grâce à la traduction d'adresse. Les espaces d'adressage contiennent des adresses logiques, les adresses de la RAM sont des adresses physiques, la nécessité de l'abstraction mémoire est évidente. Implémenter l'abstraction mémoire peut se faire de plusieurs manières. Mais dans tous les cas, il faut que la correspondance adresse logique - physique change d'un programme à l'autre. Ce qui est normal, vu que les deux processus sont placés à des endroits différents en RAM physique. La conséquence est qu'avec l'abstraction mémoire, une adresse logique correspond à plusieurs adresses physiques. Une même adresse logique dans deux processus différents correspond à deux adresses phsiques différentes, une par processus. Une adresse logique dans un processus correspondra à l'adresse physique X, la même adresse dans un autre processus correspondra à l'adresse Y. Les adresses physiques qui partagent la même adresse logique sont alors appelées des '''adresses homonymes'''. Le choix de la bonne adresse étant réalisé par un mécanisme matériel et dépend du programme en cours. Le mécanisme pour choisir la bonne adresse dépend du processeur, mais il y en a deux grands types : * La première consiste à utiliser l'identifiant de processus CPU, vu au chapitre précédent. C'est, pour rappel, un numéro attribué à chaque processus par le processeur. L'identifiant du processus en cours d'exécution est mémorisé dans un registre du processeur. La traduction d'adresse utilise cet identifiant, en plus de l'adresse logique, pour déterminer l'adresse physique. * La seconde solution mémorise les correspondances adresses logiques-physique dans des tables en mémoire RAM, qui sont différentes pour chaque programme. Les tables sont accédées à chaque accès mémoire, afin de déterminer l'adresse physique. Les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des ''systèmes de communication inter-processus'', très utilisés par les programmes modernes pour échanger des données. Les plus simples consistent à partager un bout de mémoire entre processus, deux processus partagent un intervalle d'adresse où l'un écrit les données à l'autre, l'autre lisant les données envoyées. Le '''partage de mémoire''' est une sorte de brèche de l'isolation des processus. Mais cette brèche est autorisée car elle est utile. En partageant de la mémoire entre deux processus. Avec le partage de mémoire, plusieurs adresses logiques correspondent à la même adresse physique. Les adresses logiques sont alors appelées des '''adresses synonymes'''. Lorsque deux processus partagent une même zone de mémoire, la zone sera mappées à des adresses logiques différentes. Tel processus verra la zone de mémoire partagée à l'adresse X, l'autre la verra à l'adresse Y. Mais il s'agira de la même portion de mémoire physique, avec une seule adresse physique. ===La mémoire virtuelle : quand l'espace d'adressage est plus grand que la mémoire=== Toutes les adresses ne sont pas forcément occupées par de la mémoire RAM, s'il n'y a pas assez de RAM installée. Par exemple, un processeur 32 bits peut adresser 4 gibioctets de RAM, même si seulement 3 gibioctets sont installés dans l'ordinateur. L'espace d'adressage contient donc 1 gigas d'adresses inutilisées, et il faut éviter ce surplus d'adresses pose problème. Sans mémoire virtuelle, seule la mémoire réellement installée est utilisable. Si un programme utilise trop de mémoire, il est censé se rendre compte qu'il n'a pas accès à tout l'espace d'adressage. Quand il demandera au système d'exploitation de lui réserver de la mémoire, le système d'exploitation le préviendra qu'il n'y a plus de mémoire libre. Par exemple, si un programme tente d'utiliser 4 gibioctets sur un ordinateur avec 3 gibioctets de mémoire, il ne pourra pas. Pareil s'il veut utiliser 2 gibioctets de mémoire sur un ordinateur avec 4 gibioctets, mais dont 3 gibioctets sont déjà utilisés par d'autres programmes. Dans les deux cas, l'illusion tombe à plat. Les techniques de '''mémoire virtuelle''' font que l'espace d'adressage est utilisable au complet, même s'il n'y a pas assez de mémoire installée dans l'ordinateur ou que d'autres programmes utilisent de la RAM. Par exemple, sur un processeur 32 bits, le programme aura accès à 4 gibioctets de RAM, même si d'autres programmes utilisent la RAM, même s'il n'y a que 2 gibioctets de RAM d'installés dans l'ordinateur. Pour cela, on utilise une partie des mémoires de masse (disques durs) d'un ordinateur en remplacement de la mémoire physique manquante. Le système d'exploitation crée sur le disque dur un fichier, appelé le ''swapfile'' ou '''fichier de ''swap''''', qui est utilisé comme mémoire RAM supplémentaire. Il mémorise le surplus de données et de programmes qui ne peut pas être mis en mémoire RAM. [[File:Vm1.png|centre|vignette|upright=2.0|Mémoire virtuelle et fichier de Swap.]] Une technique naïve de mémoire virtuelle serait la suivante. Avant de l'aborder, précisons qu'il s'agit d'une technique abordée à but pédagogique, mais qui n'est implémentée nulle part tellement elle est lente et inefficace. Un espace d'adressage de 4 gigas ne contient que 3 gigas de RAM, ce qui fait 1 giga d'adresses inutilisées. Les accès mémoire aux 3 gigas de RAM se font normalement, mais l'accès aux adresses inutilisées lève une exception matérielle "Memory Unavailable". La routine d'interruption de cette exception accède alors au ''swapfile'' et récupère les données associées à cette adresse. La mémoire virtuelle est alors émulée par le système d'exploitation. Le défaut de cette méthode est que l'accès au giga manquant est toujours très lent, parce qu'il se fait depuis le disque dur. D'autres techniques de mémoire virtuelle logicielle font beaucoup mieux, mais nous allons les passer sous silence, vu qu'on peut faire mieux, avec l'aide du matériel. L'idée est de charger les données dont le programme a besoin dans la RAM, et de déplacer les autres sur le disque dur. Par exemple, imaginons la situation suivante : un programme a besoin de 4 gigas de mémoire, mais ne dispose que de 2 gigas de mémoire installée. On peut imaginer découper l'espace d'adressage en 2 blocs de 2 gigas, qui sont chargés à la demande. Si le programme accède aux adresses basses, on charge les 2 gigas d'adresse basse en RAM. S'il accède aux adresses hautes, on charge les 2 gigas d'adresse haute dans la RAM après avoir copié les adresses basses sur le ''swapfile''. On perd du temps dans les copies de données entre RAM et ''swapfile'', mais on gagne en performance vu que tous les accès mémoire se font en RAM. Du fait de la localité temporelle, le programme utilise les données chargées depuis le swapfile durant un bon moment avant de passer au bloc suivant. La RAM est alors utilisée comme une sorte de cache alors que les données sont placées dans une mémoire fictive représentée par l'espace d'adressage et qui correspond au disque dur. Mais avec cette technique, la correspondance entre adresses du programme et adresses de la RAM change au cours du temps. Les adresses de la RAM correspondent d'abord aux adresses basses, puis aux adresses hautes, et ainsi de suite. On a donc besoin d'abstraction mémoire. Les correspondances entre adresse logique et physique peuvent varier avec le temps, ce qui permet de déplacer des données de la RAM vers le disque dur ou inversement. Une adresse logique peut correspondre à une adresse physique, ou bien à une donnée swappée sur le disque dur. C'est l'unité de traduction d'adresse qui se charge de faire la différence. Si une correspondance entre adresse logique et physique est trouvée, elle l'utilise pour traduire les adresses. Si aucune correspondance n'est trouvée, alors elle laisse la main au système d'exploitation pour charger la donnée en RAM. Une fois la donnée chargée en RAM, les correspondances entre adresse logique et physiques sont modifiées de manière à ce que l'adresse logique pointe vers la donnée chargée. ===L'extension d'adressage=== Une autre fonctionnalité rendue possible par l'abstraction mémoire est l''''extension d'adressage'''. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que l'espace d'adressage ne le permet. Par exemple, utiliser 7 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'extension d'adresse est l'exact inverse de la mémoire virtuelle. La mémoire virtuelle sert quand on a moins de mémoire que d'adresses, l'extension d'adresse sert quand on a plus de mémoire que d'adresses. Il y a quelques chapitres, nous avions vu que c'est possible via la commutation de banques. Mais l'abstraction mémoire est une méthode alternative. Que ce soit avec la commutation de banques ou avec l'abstraction mémoire, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. La différence est que l'abstraction mémoire étend les adresses d'une manière différente. Une implémentation possible de l'extension d'adressage fait usage de l'abstraction matérielle des processus. Chaque processus a son propre espace d'adressage, mais ceux-ci sont placés à des endroits différents dans la mémoire physique. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM, mais un espace d'adressage de 2 gigas, on peut remplir la RAM en lançant 8 processus différents et chaque processus aura accès à un bloc de 2 gigas de RAM, pas plus, il ne peut pas dépasser cette limite. Ainsi, chaque processus est limité par son espace d'adressage, mais on remplit la mémoire avec plusieurs processus, ce qui compense. Il s'agit là de l'implémentation la plus simple, qui a en plus l'avantage d'avoir la meilleure compatibilité logicielle. De simples changements dans le système d'exploitation suffisent à l'implémenter. [[File:Extension de l'espace d'adressage.png|centre|vignette|upright=1.5|Extension de l'espace d'adressage]] Un autre implémentation donne plusieurs espaces d'adressage différents à chaque processus, et a donc accès à autant de mémoire que permis par la somme de ces espaces d'adressage. Par exemple, sur un ordinateur avec 16 gigas de RAM et un espace d'adressage de 4 gigas, un programme peut utiliser toute la RAM en utilisant 4 espaces d'adressage distincts. On passe d'un espace d'adressage à l'autre en changeant la correspondance adresse logique-physique. L'inconvénient est que la compatibilité logicielle est assez mauvaise. Modifier l'OS ne suffit pas, les programmeurs doivent impérativement concevoir leurs programmes pour qu'ils utilisent explicitement plusieurs espaces d'adressage. Les deux implémentations font usage des adresses logiques homonymes, mais à l'intérieur d'un même processus. Pour rappel, cela veut dire qu'une adresse logique correspond à des adresses physiques différentes. Rien d'étonnant vu qu'on utilise plusieurs espaces d'adressage, comme pour l'abstraction des processus, sauf que cette fois-ci, on a plusieurs espaces d'adressage par processus. Prenons l'exemple où on a 8 gigas de RAM sur un processeur 32 bits, dont l'espace d'adressage ne gère que 4 gigas. L'idée est qu'une adresse correspondra à une adresse dans les premiers 4 gigas, ou dans les seconds 4 gigas. L'adresse logique X correspondra d'abord à une adresse physique dans les premiers 4 gigas, puis à une adresse physique dans les seconds 4 gigas. ==La MMU== La traduction des adresses logiques en adresses physiques se fait par un circuit spécialisé appelé la '''''Memory Management Unit''''' (MMU), qui est souvent intégré directement dans l'interface mémoire. La MMU est souvent associée à une ou plusieurs mémoires caches, qui visent à accélérer la traduction d'adresses logiques en adresses physiques. En effet, nous verrons plus bas que la traduction d'adresse demande d'accéder à des tableaux, gérés par le système d'exploitation, qui sont en mémoire RAM. Aussi, les processeurs modernes incorporent des mémoires caches appelées des '''''Translation Lookaside Buffers''''', ou encore TLB. Nous nous pouvons pas parler des TLB pour le moment, car nous n'avons pas encore abordé le chapitre sur les mémoires caches, mais un chapitre entier sera dédié aux TLB d'ici peu. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2|MMU.]] ===Les MMU intégrées au processeur=== D'ordinaire, la MMU est intégrée au processeur. Et elle peut l'être de deux manières. La première en fait un circuit séparé, relié au bus d'adresse. La seconde fusionne la MMU avec l'unité de calcul d'adresse. La première solution est surtout utilisée avec une technique d'abstraction mémoire appelée la pagination, alors que l'autre l'est avec une autre méthode appelée la segmentation. La raison est que la traduction d'adresse avec la segmentation est assez simple : elle demande d'additionner le contenu d'un registre avec l'adresse logique, ce qui est le genre de calcul qu'une unité de calcul d'adresse sait déjà faire. La fusion est donc assez évidente. Pour donner un exemple, l'Intel 8086 fusionnait l'unité de calcul d'adresse et la MMU. Précisément, il utilisait un même additionneur pour incrémenter le ''program counter'' et effectuer des calculs d'adresse liés à la segmentation. Il aurait été logique d'ajouter les pointeurs de pile avec, mais ce n'était pas possible. La raison est que le pointeur de pile ne peut pas être envoyé directement sur le bus d'adresse, vu qu'il doit passer par une phase de traduction en adresse physique liée à la segmentation. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Intel 8086, microarchitecture.]] ===Les MMU séparées du processeur, sur la carte mère=== Il a existé des processeurs avec une MMU externe, soudée sur la carte mère. Par exemple, les processeurs Motorola 68000 et 68010 pouvaient être combinés avec une MMU de type Motorola 68451. Elle supportait des versions simplifiées de la segmentation et de la pagination. Au minimum, elle ajoutait un support de la protection mémoire contre certains accès non-autorisés. La gestion de la mémoire virtuelle proprement dit n'était possible que si le processeur utilisé était un Motorola 68010, en raison de la manière dont le 68000 gérait ses accès mémoire. La MMU 68451 gérait un espace d'adressage de 16 mébioctets, découpé en maximum 32 pages/segments. On pouvait dépasser cette limite de 32 segments/pages en combinant plusieurs 68451. Le Motorola 68851 était une MMU qui était prévue pour fonctionner de paire avec le Motorola 68020. Elle gérait la pagination pour un espace d'adressage de 32 bits. Les processeurs suivants, les 68030, 68040, et 68060, avaient une MMU interne au processeur. ==La relocation matérielle== Pour rappel, les systèmes d'exploitation moderne permettent de lancer plusieurs programmes en même temps et les laissent se partager la mémoire. Dans le cas le plus simple, qui n'est pas celui des OS modernes, le système d'exploitation découpe la mémoire en blocs d'adresses contiguës qui sont appelés des '''segments''', ou encore des ''partitions mémoire''. Les segments correspondent à un bloc de mémoire RAM. C'est-à-dire qu'un segment de 259 mébioctets sera un segment continu de 259 mébioctets dans la mémoire physique comme dans la mémoire logique. Dans ce qui suit, un segment contient un programme en cours d'exécution, comme illustré ci-dessous. [[File:CPT Memory Addressable.svg|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage segmenté.]] Le système d'exploitation mémorise la position de chaque segment en mémoire, ainsi que d'autres informations annexes. Le tout est regroupé dans la '''table de segment''', un tableau dont chaque case est attribuée à un programme/segment. La table des segments est un tableau numéroté, chaque segment ayant un numéro qui précise sa position dans le tableau. Chaque case, chaque entrée, contient un '''descripteur de segment''' qui regroupe plusieurs informations sur le segment : son adresse de base, sa taille, diverses informations. ===La relocation avec la relocation matérielle : le registre de base=== Un segment peut être placé n'importe où en RAM physique et sa position en RAM change à chaque exécution. Le programme est chargé à une adresse, celle du début du segment, qui change à chaque chargement du programme. Et toutes les adresses utilisées par le programme doivent être corrigées lors du chargement du programme, généralement par l'OS. Cette correction s'appelle la '''relocation''', et elle consiste à ajouter l'adresse de début du segment à chaque adresse manipulée par le programme. [[File:Relocation assistée par matériel.png|centre|vignette|upright=2.5|Relocation.]] La relocation matérielle fait que la relocation est faite par le processeur, pas par l'OS. La relocation est intégrée dans le processeur par l'intégration d'un registre : le '''registre de base''', aussi appelé '''registre de relocation'''. Il mémorise l'adresse à laquelle commence le segment, la première adresse du programme. Pour effectuer la relocation, le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire, en allant la chercher dans le registre de relocation. [[File:Registre de base de segment.png|centre|vignette|upright=2|Registre de base de segment.]] Le processeur s'occupe de la relocation des segments et le programme compilé n'en voit rien. Pour le dire autrement, les programmes manipulent des adresses logiques, qui sont traduites par le processeur en adresses physiques. La traduction se fait en ajoutant le contenu du registre de relocation à l'adresse logique. De plus, cette méthode fait que chaque programme a son propre espace d'adressage. [[File:CPU created logical address presentation.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la relocation matérielle.]] Le système d'exploitation mémorise les adresses de base pour chaque programme, dans la table des segments. Le registre de base est mis à jour automatiquement lors de chaque changement de segment. Pour cela, le registre de base est accessible via certaines instructions, accessibles en espace noyau, plus rarement en espace utilisateur. Le registre de segment est censé être adressé implicitement, vu qu'il est unique. Si ce n'est pas le cas, il est possible d'écrire dans ce registre de segment, qui est alors adressable. ===La protection mémoire avec la relocation matérielle : le registre limite=== Sans restrictions supplémentaires, la taille maximale d'un segment est égale à la taille complète de l'espace d'adressage. Sur les processeurs 32 bits, un segment a une taille maximale de 2^32 octets, soit 4 gibioctets. Mais il est possible de limiter la taille du segment à 2 gibioctets, 1 gibioctet, 64 Kibioctets, ou toute autre taille. La limite est définie lors de la création du segment, mais elle peut cependant évoluer au cours de l'exécution du programme, grâce à l'allocation mémoire. Le processeur vérifie à chaque accès mémoire que celui-ci se fait bien dans le segment, en comparant l'adresse accédée à l'adresse de base et l'adresse maximale, l'adresse limite. Limiter la taille d'un segment demande soit de mémoriser sa taille, soit de mémoriser l'adresse limite (l'adresse de fin de segment, l'adresse limite à ne pas dépasser). Les deux sont possibles et marchent parfaitement, le choix entre les deux solutions est une pure question de préférence. A la rigueur, la vérification des débordements est légèrement plus rapide si on utilise l'adresse de fin du segment. Précisons que l'adresse limite est une adresse logique, le segment commence toujours à l'adresse logique zéro. Pour cela, la table des segments doit être modifiée. Au lieu de ne contenir que l'adresse de base, elle contient soit l'adresse maximale du segment, soit la taille du segment. En clair, le descripteur de segment est enrichi avec l'adresse limite. D'autres informations peuvent être ajoutées, comme on le verra plus tard, mais cela complexifie la table des segments. De plus, le processeur se voit ajouter un '''registre limite''', qui mémorise soit la taille du segment, soit l'adresse limite. Les deux registres, base et limite, sont utilisés pour vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire en-dehors de son segment attitré : au-delà pour le registre limite, en-deça pour le registre de base. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà du segment qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. Pour les accès en-dessous du segment, il suffit de vérifier si l'addition de relocation déborde, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Techniquement, il y a une petite différence de vitesse entre utiliser la taille et l'adresse maximale. Vérifier les débordements avec la taille demande juste de comparer la taille avec l'adresse logique, avant relocation, ce qui peut être fait en parallèle de la relocation. Par contre, l'adresse limite est comparée à une adresse physique, ce qui demande de faire la relocation avant la vérification, ce qui prend un peu plus de temps. Mais l'impact sur les performances est des plus mineurs. [[File:Registre limite.png|centre|vignette|upright=2|Registre limite]] Les registres de base et limite sont altérés uniquement par le système d'exploitation et ne sont accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le système d'exploitation charge un programme, ou reprend son exécution, il charge les adresses de début/fin du segment dans ces registres. D'ailleurs, ces deux registres doivent être sauvegardés et restaurés lors de chaque interruption. Par contre, et c'est assez évident, ils ne le sont pas lors d'un appel de fonction. Cela fait une différence de plus entre interruption et appels de fonctions. : Il faut noter que le registre limite et le registre de base sont parfois fusionnés en un seul registre, qui contient un descripteur de segment tout entier. Pour information, la relocation matérielle avec un registre limite a été implémentée sur plusieurs processeurs assez anciens, notamment sur les anciens supercalculateurs de marque CDC. Un exemple est le fameux CDC 6600, qui implémentait cette technique. ===La mémoire virtuelle avec la relocation matérielle=== Il est possible d'implémenter la mémoire virtuelle avec la relocation matérielle. Pour cela, il faut swapper des segments entiers sur le disque dur. Les segments sont placés en mémoire RAM et leur taille évolue au fur et à mesure que les programmes demandent du rab de mémoire RAM. Lorsque la mémoire est pleine, ou qu'un programme demande plus de mémoire que disponible, des segments entiers sont sauvegardés dans le ''swapfile'', pour faire de la place. Faire ainsi de demande juste de mémoriser si un segment est en mémoire RAM ou non, ainsi que la position des segments swappés dans le ''swapfile''. Pour cela, il faut modifier la table des segments, afin d'ajouter un '''bit de swap''' qui précise si le segment en question est swappé ou non. Lorsque le système d'exploitation veut swapper un segment, il le copie dans le ''swapfile'' et met ce bit à 1. Lorsque l'OS recharge ce segment en RAM, il remet ce bit à 0. La gestion de la position des segments dans le ''swapfile'' est le fait d'une structure de données séparée de la table des segments. L'OS exécute chaque programme l'un après l'autre, à tour de rôle. Lorsque le tour d'un programme arrive, il consulte la table des segments pour récupérer les adresses de base et limite, mais il vérifie aussi le bit de swap. Si le bit de swap est à 0, alors l'OS se contente de charger les adresses de base et limite dans les registres adéquats. Mais sinon, il démarre une routine d'interruption qui charge le segment voulu en RAM, depuis le ''swapfile''. C'est seulement une fois le segment chargé que l'on connait son adresse de base/limite et que le chargement des registres de relocation peut se faire. Un défaut évident de cette méthode est que l'on swappe des programmes entiers, qui sont généralement assez imposants. Les segments font généralement plusieurs centaines de mébioctets, pour ne pas dire plusieurs gibioctets, à l'époque actuelle. Ils étaient plus petits dans l'ancien temps, mais la mémoire était alors plus lente. Toujours est-il que la copie sur le disque dur des segments est donc longue, lente, et pas vraiment compatible avec le fait que les programmes s'exécutent à tour de rôle. Et ca explique pourquoi la relocation matérielle n'est presque jamais utilisée avec de la mémoire virtuelle. ===L'extension d'adressage avec la relocation matérielle=== Passons maintenant à la dernière fonctionnalité implémentable avec la traduction d'adresse : l'extension d'adressage. Elle permet d'utiliser plus de mémoire que ne le permet l'espace d'adressage. Par exemple, utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire sur un processeur 16 bits. Pour cela, les adresses envoyées à la mémoire doivent être plus longues que les adresses gérées par le processeur. L'extension des adresses se fait assez simplement avec la relocation matérielle : il suffit que le registre de base soit plus long. Prenons l'exemple d'un processeur aux adresses de 16 bits, mais qui est reliée à un bus d'adresse de 24 bits. L'espace d'adressage fait juste 64 kibioctets, mais le bus d'adresse gère 16 mébioctets de RAM. On peut utiliser les 16 mébioctets de RAM à une condition : que le registre de base fasse 24 bits, pas 16. Un défaut de cette approche est qu'un programme ne peut pas utiliser plus de mémoire que ce que permet l'espace d'adressage. Mais par contre, on peut placer chaque programme dans des portions différentes de mémoire. Imaginons par exemple que l'on ait un processeur 16 bits, mais un bus d'adresse de 20 bits. Il est alors possible de découper la mémoire en 16 blocs de 64 kibioctets, chacun attribué à un segment/programme, qu'on sélectionne avec les 4 bits de poids fort de l'adresse. Il suffit de faire démarrer les segments au bon endroit en RAM, et cela demande juste que le registre de base le permette. C'est une sorte d'émulation de la commutation de banques. ==La segmentation en mode réel des processeurs x86== Avant de passer à la suite, nous allons voir la technique de segmentation de l'Intel 8086, un des tout premiers processeurs 16 bits. Il s'agissait d'une forme très simple de segmentation, sans aucune forme de protection mémoire, ni même de mémoire virtuelle, ce qui le place à part des autres formes de segmentation. Il s'agit d'une amélioration de la relocation matérielle, qui avait pour but de permettre d'utiliser plus de 64 kibioctets de mémoire, ce qui était la limite maximale sur les processeurs 16 bits de l'époque. Par la suite, la segmentation s'améliora et ajouta un support complet de la mémoire virtuelle et de la protection mémoire. L'ancienne forme de segmentation fut alors appelé le '''mode réel''', et la nouvelle forme de segmentation fut appelée le '''mode protégé'''. Le mode protégé rajoute la protection mémoire, en ajoutant des registres limite et une gestion des droits d'accès aux segments, absents en mode réel. De plus, il ajoute un support de la mémoire virtuelle grâce à l'utilisation d'une des segments digne de ce nom, table qui est absente en mode réel ! Mais nous ne pouvons pas parler du mode protégé à ce moment du cours, ni le voir en même temps que le mode réel, à cause d'une différence très importante : l'interprétation des adresses change complètement, comme on le verra dans la suite du cours. Les registres de segment ne mémorisent pas des adresses de base en mode protégé, la relocation se fait de manière moins directe. Nous allons voir le mode réel seul, dans cette section. ===Les segments en mode réel=== [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] L'idée de la segmentation en mode réel est d'offrir à chaque programme plusieurs espaces d'adressage. Pour cela, la segmentation en mode réel sépare la pile, le tas, le code machine et les données constantes dans quatre segments distincts. * Le segment '''''text''''', qui contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente, des constantes, des variables globales, etc. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. Un point important est que sur ces processeurs, il n'y a pas de table des segments proprement dit. Chaque programme gére de lui-même les adresses de base des segments qu'il manipule. Il n'est en rien aidé par une table des segments gérée par le système d'exploitation. Chaque segment subit la relocation indépendamment des autres. Pour cela, la meilleure solution est d'utiliser plusieurs registres de base, un par segment. Notons que cette solution ne marche que si le nombre de segments par programme est limité, à une dizaine de segments tout au plus. Les processeurs x86 utilisaient cette méthode, et n'associaient que 4 à 6 registres de segments par programme. ===Les registres de segments en mode réel=== Les processeurs 8086 et le 286 avaient quatre registres de segment : un pour le code, un autre pour les données, et un pour la pile, le quatrième étant un registre facultatif laissé à l'appréciation du programmeur. Ils sont nommés CS (''code segment''), DS (''data segment''), SS (''Stack segment''), et ES (''Extra segment''). Le 386 rajouta deux registres, les registres FS et GS, qui sont utilisés pour les segments de données. Les processeurs post-386 ont donc 6 registres de segment. Les registres CS et SS sont adressés implicitement, en fonction de l'instruction exécutée. Les instructions de la pile manipulent le segment associé à la pile, le chargement des instructions se fait dans le segment de code, les instructions arithmétiques et logiques vont chercher leurs opérandes sur le tas, etc. Et donc, toutes les instructions sont chargées depuis le segment pointé par CS, les instructions de gestion de la pile (PUSH et POP) utilisent le segment pointé par SS. Les segments DS et ES sont, eux aussi, adressés implicitement. Pour cela, les instructions LOAD/STORE sont dupliquées : il y a une instruction LOAD pour le segment DS, une autre pour le segment ES. D'autres instructions lisent leurs opérandes dans un segment par défaut, mais on peut changer ce choix par défaut en précisant le segment voulu. Un exemple est celui de l'instruction CMPSB, qui compare deux octets/bytes : le premier est chargé depuis le segment DS, le second depuis le segment ES. Un autre exemple est celui de l'instruction MOV avec un opérande en mémoire. Elle lit l'opérande en mémoire depuis le segment DS par défaut. Il est possible de préciser le segment de destination si celui-ci n'est pas DS. Par exemple, l'instruction MOV [A], AX écrit le contenu du registre AX dans l'adresse A du segment DS. Par contre, l'instruction MOV ES:[A], copie le contenu du registre AX das l'adresse A, mais dans le segment ES. ===La traduction d'adresse en mode réel=== La segmentation en mode réel a pour seul but de permettre à un programme de dépasser la limite des 64 KB autorisée par les adresses de 16 bits. L'idée est que chaque segment a droit à son propre espace de 64 KB. On a ainsi 64 Kb pour le code machine, 64 KB pour la pile, 64 KB pour un segment de données, etc. Les registres de segment mémorisaient la base du segment, les adresses calculées par l'ALU étant des ''offsets''. Ce sont tous des registres de 16 bits, mais ils ne mémorisent pas des adresses physiques de 16 bits, comme nous allons le voir. [[File:Table des segments dans un banc de registres.png|centre|vignette|upright=2|Table des segments dans un banc de registres.]] L'Intel 8086 utilisait des adresses de 20 bits, ce qui permet d'adresser 1 mébioctet de RAM. Vous pouvez vous demander comment on peut obtenir des adresses de 20 bits alors que les registres de segments font tous 16 bits ? Cela tient à la manière dont sont calculées les adresses physiques. Le registre de segment n'est pas additionné tel quel avec le décalage : à la place, le registre de segment est décalé de 4 rangs vers la gauche. Le décalage de 4 rangs vers la gauche fait que chaque segment a une adresse qui est multiple de 16. Le fait que le décalage soit de 16 bits fait que les segments ont une taille de 64 kibioctets. {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">0000 0110 1110 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">0001 0010 0011 0100</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">0000 1000 0001 0010 0100</code> | Adresse finale | 20 bits |} Vous aurez peut-être remarqué que le calcul peut déborder, dépasser 20 bits. Mais nous reviendrons là-dessus plus bas. L'essentiel est que la MMU pour la segmentation en mode réel se résume à quelques registres et des additionneurs/soustracteurs. Un exemple est l'Intel 8086, un des tout premier processeur Intel. Le processeur était découpé en deux portions : l'interface mémoire et le reste du processeur. L'interface mémoire est appelée la '''''Bus Interface Unit''''', et le reste du processeur est appelé l''''''Execution Unit'''''. L'interface mémoire contenait les registres de segment, au nombre de 4, ainsi qu'un additionneur utilisé pour traduire les adresses logiques en adresses physiques. Elle contenait aussi une file d'attente où étaient préchargées les instructions. Sur le 8086, la MMU est fusionnée avec les circuits de gestion du ''program counter''. Les registres de segment sont regroupés avec le ''program counter'' dans un même banc de registres. Au lieu d'utiliser un additionneur séparé pour le ''program counter'' et un autre pour le calcul de l'adresse physique, un seul additionneur est utilisé pour les deux. L'idée était de partager l'additionneur, qui servait à la fois à incrémenter le ''program counter'' et pour gérer la segmentation. En somme, il n'y a pas vraiment de MMU dédiée, mais un super-circuit en charge du Fetch et de la mémoire virtuelle, ainsi que du préchargement des instructions. Nous en reparlerons au chapitre suivant. [[File:80186 arch.png|centre|vignette|upright=2|Architecture du 8086, du 80186 et de ses variantes.]] La MMU du 286 était fusionnée avec l'unité de calcul d'adresse. Elle contient les registres de segments, un comparateur pour détecter les accès hors-segment, et plusieurs additionneurs. Il y a un additionneur pour les calculs d'adresse proprement dit, suivi d'un additionneur pour la relocation. [[File:Intel i80286 arch.svg|centre|vignette|upright=3|Intel i80286 arch]] ===La segmentation en mode réel accepte plusieurs segments par programme=== Les programmes peuvent parfaitement répartir leur code machine dans plusieurs segments de code. La limite de 64 KB par segment est en effet assez limitante, et il n'était pas rare qu'un programme stocke son code dans deux ou trois segments. Il en est de même avec les données, qui peuvent être réparties dans deux ou trois segments séparés. La seule exception est la pile : elle est forcément dans un segment unique et ne peut pas dépasser 64 KB. Pour gérer plusieurs segments de code/donnée, il faut changer de segment à la volée suivant les besoins, en modifiant les registres de segment. Il s'agit de la technique de '''commutation de segment'''. Pour cela, tous les registres de segment, à l'exception de CS, peuvent être altérés par une instruction d'accès mémoire, soit avec une instruction MOV, soit en y copiant le sommet de la pile avec une instruction de dépilage POP. L'absence de sécurité fait que la gestion de ces registres est le fait du programmeur, qui doit redoubler de prudence pour ne pas faire n'importe quoi. Pour le code machine, le répartir dans plusieurs segments posait des problèmes au niveau des branchements. Si la plupart des branchements sautaient vers une instruction dans le même segment, quelques rares branchements sautaient vers du code machine dans un autre segment. Intel avait prévu le coup et disposait de deux instructions de branchement différentes pour ces deux situations : les '''''near jumps''''' et les '''''far jumps'''''. Les premiers sont des branchements normaux, qui précisent juste l'adresse à laquelle brancher, qui correspond à la position de la fonction dans le segment. Les seconds branchent vers une instruction dans un autre segment, et doivent préciser deux choses : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la destination dans le segment. Le branchement met à jour le registre CS avec l'adresse de base, avant de faire le branchement. Ces derniers étaient plus lents, car on n'avait pas à changer de segment et mettre à jour l'état du processeur. Il y avait la même pour l'instruction d'appel de fonction, avec deux versions de cette instruction. La première version, le '''''near call''''' est un appel de fonction normal, la fonction appelée est dans le segment en cours. Avec la seconde version, le '''''far call''''', la fonction appelée est dans un segment différent. L'instruction a là aussi besoin de deux opérandes : l'adresse de base du segment de destination, et la position de la fonction dans le segment. Un ''far call'' met à jour le registre CS avec l'adresse de base, ce qui fait que les ''far call'' sont plus lents que les ''near call''. Il existe aussi la même chose, pour les instructions de retour de fonction, avec une instruction de retour de fonction normale et une instruction de retour qui renvoie vers un autre segment, qui sont respectivement appelées '''''near return''''' et '''''far return'''''. Là encore, il faut préciser l'adresse du segment de destination dans le second cas. La même chose est possible pour les segments de données. Sauf que cette fois-ci, ce sont les pointeurs qui sont modifiés. pour rappel, les pointeurs sont, en programmation, des variables qui contiennent des adresses. Lors de la compilation, ces pointeurs sont placés soit dans un registre, soit dans les instructions (adressage absolu), ou autres. Ici, il existe deux types de pointeurs, appelés '''''near pointer''''' et '''''far pointer'''''. Vous l'avez deviné, les premiers sont utilisés pour localiser les données dans le segment en cours d'utilisation, alors que les seconds pointent vers une donnée dans un autre segment. Là encore, la différence est que le premier se contente de donner la position dans le segment, alors que les seconds rajoutent l'adresse de base du segment. Les premiers font 16 bits, alors que les seconds en font 32 : 16 bits pour l'adresse de base et 16 pour l'''offset''. ===L'occupation de l'espace d'adressage par les segments=== Nous venons de voir qu'un programme pouvait utiliser plus de 4-6 segments, avec la commutation de segment. Mais d'autres programmes faisaient l'inverse, à savoir qu'ils se débrouillaient avec seulement 1 ou 2 segments. Suivant le nombre de segments utilisés, la configuration des registres n'était pas la même. Les configurations possibles sont appelées des ''modèle mémoire'', et il y en a en tout 6. En voici la liste : {| class="wikitable" |- ! Modèle mémoire !! Configuration des segments !! Configuration des registres || Pointeurs utilisés || Branchements utilisés |- | Tiny* || Segment unique pour tout le programme || CS=DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Small || Segment de donnée séparé du segment de code, pile dans le segment de données || DS=SS || ''near'' uniquement || ''near'' uniquement |- | Medium || Plusieurs segments de code unique, un seul segment de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' uniquement |- | Compact || Segment de code unique, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' uniquement || ''near'' et ''far'' |- | Large || Plusieurs segments de code, plusieurs segments de données || CS, DS et SS sont différents || ''near'' et ''far'' || ''near'' et ''far'' |} Un programme est censé utiliser maximum 4-6 segments de 64 KB, ce qui permet d'adresser maximum 64 * 6 = 384 KB de RAM, soit bien moins que le mébioctet de mémoire théoriquement adressable. Mais ce défaut est en réalité contourné par la commutation de segment, qui permettait d'adresser la totalité de la RAM si besoin. Une second manière de contourner cette limite est que plusieurs processus peuvent s'exécuter sur un seul processeur, si l'OS le permet. Ce n'était pas le cas à l'époque du DOS, qui était un OS mono-programmé, mais c'était en théorie possible. La limite est de 6 segments par programme/processus, en exécuter plusieurs permet d'utiliser toute la mémoire disponible rapidement. [[File:Overlapping realmode segments.svg|vignette|Segments qui se recouvrent en mode réel.]] Vous remarquerez qu'avec des registres de segments de 16 bits, on peut gérer 65536 segments différents, chacun de 64 KB. Et 65 536 segments de 64 kibioctets, ça ne rentre pas dans le mébioctet de mémoire permis avec des adresses de 20 bits. La raison est que plusieurs couples segment+''offset'' pointent vers la même adresse. En tout, chaque adresse peut être adressée par 4096 couples segment+''offset'' différents. L'avantage de cette méthode est que des segments peuvent se recouvrir, à savoir que la fin de l'un se situe dans le début de l'autre, comme illustré ci-contre. Cela permet en théorie de partager de la mémoire entre deux processus. Mais la technique est tout sauf pratique et est donc peu utilisée. Elle demande de placer minutieusement les segments en RAM, et les données à partager dans les segments. En pratique, les programmeurs et OS utilisent des segments qui ne se recouvrent pas et sont disjoints en RAM. Le nombre maximal de segments disjoints se calcule en prenant la taille de la RAM, qu'on divise par la taille d'un segment. Le calcul donne : 1024 kibioctets / 64 kibioctets = 16 segments disjoints. Un autre calcul prend le nombre de segments divisé par le nombre d'adresses aliasées, ce qui donne 65536 / 4096 = 16. Seulement 16 segments, c'est peu. En comptant les segments utilisés par l'OS et ceux utilisés par le programme, la limite est vite atteinte si le programme utilise la commutation de segment. ===Le mode réel sur les 286 et plus : la ligne d'adresse A20=== Pour résumer, le registre de segment contient des adresses de 20 bits, dont les 4 bits de poids faible sont à 0. Et il se voit ajouter un ''offset'' de 16 bits. Intéressons-nous un peu à l'adresse maximale que l'on peut calculer avec ce système. Nous allons l'appeler l''''adresse maximale de segmentation'''. Elle vaut : {|class="wikitable" |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#DED">1111 1111 1111 1111</code><code>0000</code> | Registre de segment - | 16 bits, décalé de 4 bits vers la gauche |- | <code>+ &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </code><code style="background:#DDF">1111 1111 1111 1111</code> | Décalage/''Offset'' | 16 bits |- | colspan="3" | |- | <code>&nbsp; </code><code style="background:#FDF">1 0000 1111 1111 1110 1111</code> | Adresse finale | 20 bits |} Le résultat n'est pas l'adresse maximale codée sur 20 bits, car l'addition déborde. Elle donne un résultat qui dépasse l'adresse maximale permis par les 20 bits, il y a un 21ème bit en plus. De plus, les 20 bits de poids faible ont une valeur bien précise. Ils donnent la différence entre l'adresse maximale permise sur 20 bit, et l'adresse maximale de segmentation. Les bits 1111 1111 1110 1111 traduits en binaire donnent 65 519; auxquels il faut ajouter l'adresse 1 0000 0000 0000 0000. En tout, cela fait 65 520 octets adressables en trop. En clair : on dépasse la limite du mébioctet de 65 520 octets. Le résultat est alors très différent selon que l'on parle des processeurs avant le 286 ou après. Avant le 286, le bus d'adresse faisait exactement 20 bits. Les adresses calculées ne pouvaient pas dépasser 20 bits. L'addition générait donc un débordement d'entier, géré en arithmétique modulaire. En clair, les bits de poids fort au-delà du vingtième sont perdus. Le calcul de l'adresse débordait et retournait au début de la mémoire, sur les 65 520 premiers octets de la mémoire RAM. [[File:IBM PC Memory areas.svg|vignette|IBM PC Memory Map, la ''High memory area'' est en jaune.]] Le 80286 en mode réel gère des adresses de base de 24 bits, soit 4 bits de plus que le 8086. Le résultat est qu'il n'y a pas de débordement. Les bits de poids fort sont conservés, même au-delà du 20ème. En clair, la segmentation permettait de réellement adresser 65 530 octets au-delà de la limite de 1 mébioctet. La portion de mémoire adressable était appelé la '''''High memory area''''', qu'on va abrévier en HMA. {| class="wikitable" |+ Espace d'adressage du 286 |- ! Adresses en héxadécimal !! Zone de mémoire |- | 10 FFF0 à FF FFFF || Mémoire étendue, au-delà du premier mébioctet |- | 10 0000 à 10 FFEF || ''High Memory Area'' |- | 0 à 0F FFFF || Mémoire adressable en mode réel |} En conséquence, les applications peuvent utiliser plus d'un mébioctet de RAM, mais au prix d'une rétrocompatibilité imparfaite. Quelques programmes DOS ne marchaient pus à cause de ça. D'autres fonctionnaient convenablement et pouvaient adresser les 65 520 octets en plus. Pour résoudre ce problème, les carte mères ajoutaient un petit circuit relié au 21ème bit d'adresse, nommé A20 (pas d'erreur, les fils du bus d'adresse sont numérotés à partir de 0). Le circuit en question pouvait mettre à zéro le fil d'adresse, ou au contraire le laisser tranquille. En le forçant à 0, le calcul des adresses déborde comme dans le mode réel des 8086. Mais s'il ne le fait pas, la ''high memory area'' est adressable. Le circuit était une simple porte ET, qui combinait le 21ème bit d'adresse avec un '''signal de commande A20''' provenant d'ailleurs. Le signal de commande A20 était géré par le contrôleur de clavier, qui était soudé à la carte mère. Le contrôleur en question ne gérait pas que le clavier, il pouvait aussi RESET le processeur, alors gérer le signal de commande A20 n'était pas si problématique. Quitte à avoir un microcontrôleur sur la carte mère, autant s'en servir au maximum... La gestion du bus d'adresse étaitdonc gérable au clavier. D'autres carte mères faisaient autrement et préféraient ajouter un interrupteur, pour activer ou non la mise à 0 du 21ème bit d'adresse. : Il faut noter que le signal de commande A20 était mis à 1 en mode protégé, afin que le 21ème bit d'adresse soit activé. Le 386 ajouta deux registres de segment, les registres FS et GS, ainsi que le '''mode ''virtual 8086'''''. Ce dernier permet d’exécuter des programmes en mode réel alors que le système d'exploitation s'exécute en mode protégé. C'est une technique de virtualisation matérielle qui permet d'émuler un 8086 sur un 386. L'avantage est que la compatibilité avec les programmes anciens écrits pour le 8086 est conservée, tout en profitant de la protection mémoire. Tous les processeurs x86 qui ont suivi supportent ce mode virtuel 8086. ==La segmentation avec une table des segments== La '''segmentation avec une table des segments''' est apparue sur des processeurs assez anciens, le tout premier étant le Burrough 5000. Elle a ensuite été utilisée sur les processeurs x86 de nos PCs, à partir du 286 d'Intel. Tout comme la segmentation en mode réel, la segmentation attribue plusieurs segments par programmes ! Sauf que le nombre de segments géré par le processeur est plus important. Et cela a des répercutions sur la manière dont la traduction d'adresse est effectuée. ===Pourquoi plusieurs segments par programme ?=== La taille et le nombre des segments varie grandement d'un processeur à l'autre. Certains ne supportent qu'un petit nombre de segments par processus, les segments sont alors assez gros. D'autres utilisent un grand nombre de segments, qui sont individuellement plus petits. La différence entre ces deux méthodes permet de faire la différence entre '''segmentation à granularité grossière''' et '''segmentation à granularité fine'''. ====La segmentation à granularité grossière==== L'utilité d'avoir plusieurs segments par programme n'est pas évidente, mais elle devient évidente quand on se plonge dans le passé. Dans le passé, les programmeurs devaient faire avec une quantité de mémoire limitée et il n'était pas rare que certains programmes utilisent plus de mémoire que disponible sur la machine. Mais les programmeurs concevaient leurs programmes en fonction. L'idée était d'implémenter un système de mémoire virtuelle, mais émulé en logiciel, appelé l''''''overlaying'''''. Le programme était découpé en plusieurs morceaux, appelés des ''overlays''. Les ''overlays'' les plus importants étaient en permanence en RAM, mais les autres étaient faisaient un va-et-vient entre RAM et disque dur. Ils étaient chargés en RAM lors de leur utilisation, puis sauvegardés sur le disque dur quand ils étaient inutilisés. Le va-et-vient des ''overlays'' entre RAM et disque dur était réalisé en logiciel, par le programme lui-même. Le matériel n'intervenait pas, comme c'est le cas avec la mémoire virtuelle. [[File:Overlay Programming.svg|centre|vignette|upright=1|Overlay Programming]] Avec la segmentation, un programme peut utiliser la technique des ''overlays'', mais avec l'aide du matériel. Il suffit de mettre chaque ''overlay'' dans son propre segment, et laisser la segmentation faire. Les segments sont swappés en tout ou rien : on doit swapper tout un segment en entier. L'intérêt est que la gestion du ''swapping'' est grandement facilitée, vu que c'est le système d'exploitation qui s'occupe de swapper les segments sur le disque dur ou de charger des segments en RAM. Pas besoin pour le programmeur de coder quoique ce soit. Par contre, cela demande l'intervention du programmeur, qui doit découper le programme en segments/''overlays'' de lui-même. Sans cela, la segmentation n'est pas très utile. ====La segmentation à granularité fine==== La '''segmentation à granularité fine''' pousse le concept encore plus loin. Avec elle, il y a idéalement un segment par entité manipulée par le programme, un segment pour chaque structure de donnée et/ou chaque objet. Par exemple, un tableau aura son propre segment, ce qui est idéal pour détecter les accès hors tableau. Pour les listes chainées, chaque élément de la liste aura son propre segment. Et ainsi de suite, chaque variable agrégée (non-primitive), chaque structure de donnée, chaque objet, chaque instance d'une classe, a son propre segment. Diverses fonctionnalités supplémentaires peuvent être ajoutées, ce qui transforme le processeur en véritable processeur orienté objet, mais passons ces détails pour le moment. Vu que les segments correspondent à des objets manipulés par le programme, on peut deviner que leur nombre évolue au cours du temps. En effet, les programmes modernes peuvent demander au système d'exploitation du rab de mémoire pour allouer une nouvelle structure de données. Avec la segmentation à granularité fine, cela demande d'allouer un nouveau segment à chaque nouvelle allocation mémoire, à chaque création d'une nouvelle structure de données ou d'un objet. De plus, les programmes peuvent libérer de la mémoire, en supprimant les structures de données ou objets dont ils n'ont plus besoin. Avec la segmentation à granularité fine, cela revient à détruire le segment alloué pour ces objets/structures de données. Le nombre de segments est donc dynamique, il change au cours de l'exécution du programme. ===La relocation avec la segmentation=== La segmentation avec une table des segment utilise, comme son nom l'indique, une ou plusieurs '''tables des segments'''. Pour rappel, celle-ci est une table qui mémorise, pour chaque segment, quelles sont ses adresses de base et limite. Avec cette forme de segmentation, la table des segments doit respecter plusieurs contraintes. Premièrement, il y a plusieurs segments par programmes. Deuxièmement, le nombre de segments est variable : certains programmes se contenteront d'un seul segment, d'autres de dizaine, d'autres plusieurs centaines, etc. Il est possible d'utiliser une table des segment unique qui mémorise tous les segments de tous les processus, système d'exploitation inclut. On parle alors de '''table des segment globale'''. Une autre solution est d'utiliser une table de segment par processus/programme, chacun ayant une '''table des segment locale'''. Les deux solutions peuvent être utilisées de concert. Par exemple, les processeurs x86 utilisent une table de segment globale (la ''Global Descriptor Table'') couplée à autant de table des segments qu'il y a de processus en cours d'exécution. La traduction d'adresse additionne l'adresse de base du segment à chaque accès mémoire. Sauf que la présence de plusieurs segments change la donne. On n'a plus une adresse de base, mais une par segment associé au programme. Il faut donc sélectionner la bonne adresse de base, le bon segment. Pour cela, les segments sont numérotés, le nombre s'appelant un '''indice de segment''', appelé '''sélecteur de segment''' dans la terminologie Intel. Les segments sont placés dans la table des segments les uns après les autres, dans l'ordre de numérotation. La table des segments est donc un tableau de segment, et l'indice de segment n'est autre que l'indice du segment dans ce tableau. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Il n'y a pas de registre de segment proprement dit, qui mémoriserait l'adresse de base. A la place, les registres de segment mémorisent des sélecteurs de segment. De fait, tout se passe comme si les registres de relocation, qui mémorisent une adresse de base, étaient remplacés par des registres qui mémorisent des sélecteurs de segment. L'adresse manipulée par le processeur se déduit en combinant l'indice de segment qui sélectionne le segment voulu, avec un décalage (''offset'') qui donne la position de la donnée dans ce segment. L'accès à la table des segments se fait automatiquement à chaque accès mémoire. La conséquence est que chaque accès mémoire demande d'en faire deux : un pour lire la table des segments, l'autre pour l'accès lui-même. Et il faut dire que les performances s'en ressentent. [[File:Table des segments.png|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments.]] Pour effectuer automatiquement l'accès à la table des segments, le processeur doit contenir un registre supplémentaire, qui contient l'adresse de la table de segment, afin de la localiser en mémoire RAM. Nous appellerons ce registre le '''pointeur de table'''. Le pointeur de table est combiné avec l'indice de segment pour adresser le descripteur de segment adéquat. [[File:Segment 2.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec une table des segments, ici appelée table globale des de"scripteurs (terminologie des processeurs Intel x86).]] Un point important est que la table des segments n'est pas accessible pour le programme en cours d'exécution. Il ne peut pas lire le contenu de la table des segments, et encore moins la modifier. L'accès se fait seulement de manière indirecte, en faisant usage des indices de segments, mais c'est un adressage indirect. Seul le système d'exploitation peut lire ou écrire la table des segments directement. ===La protection mémoire : les accès hors-segments=== Comme avec la relocation matérielle, le processeur utilise l'adresse ou la taille limite pour vérifier si l'accès mémoire ne déborde pas en-dehors du segment en cours. Pour cela, le processeur compare l'adresse logique accédée avec l'adresse limite, ou compare la taille limite avec le décalage. L'information est lue depuis la table des segments à chaque accès. [[File:Vm7.svg|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec vérification des accès hors-segment.]] Par contre, une nouveauté fait son apparition avec la segmentation : la '''gestion des droits d'accès'''. Chaque segment se voit attribuer un certain nombre d'autorisations d'accès qui indiquent si l'on peut lire ou écrire dedans, si celui-ci contient un programme exécutable, etc. Les autorisations pour chaque segment sont placées dans le descripteur de segment. Elles se résument généralement à trois bits, qui indiquent si le segment est accesible en lecture/écriture ou exécutable. Par exemple, il est possible d'interdire d'exécuter le contenu d'un segment, ce qui fournit une protection contre certaines failles de sécurité ou certains virus. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le processeur lève une exception matérielle, à charge du système d'exploitation de gérer la situation. ===La mémoire virtuelle avec la segmentation=== La mémoire virtuelle est une fonctionnalité souvent implémentée sur les processeurs qui gèrent la segmentation, alors que les processeurs avec relocation matérielle s'en passaient. Il faut dire que l'implémentation de la mémoire virtuelle est beaucoup plus simple avec la segmentation, comparé à la relocation matérielle. Le remplacement des registres de base par des sélecteurs de segment facilite grandement l'implémentation. Le problème de la mémoire virtuelle est que les segments peuvent être swappés sur le disque dur n'importe quand, sans que le programme soit prévu. Le swapping est réalisé par une interruption de l'OS, qui peut interrompre le programme n'importe quand. Et si un segment est swappé, le registre de base correspondant devient invalide, il point sur une adresse en RAM où le segment était, mais n'est plus. De plus, les segments peuvent être déplacés en mémoire, là encore n'importe quand et d'une manière invisible par le programme, ce qui fait que les registres de base adéquats doivent être modifiés. Si le programme entier est swappé d'un coup, comme avec la relocation matérielle simple, cela ne pose pas de problèmes. Mais dès qu'on utilise plusieurs registres de base par programme, les choses deviennent soudainement plus compliquées. Le problème est qu'il n'y a pas de mécanismes pour choisir et invalider le registre de base adéquat quand un segment est déplacé/swappé. En théorie, on pourrait imaginer des systèmes qui résolvent le problème au niveau de l'OS, mais tous ont des problèmes qui font que l'implémentation est compliquée ou que les performances sont ridicules. L'usage d'une table des segments accédée à chaque accès résout complètement le problème. La table des segments est accédée à chaque accès mémoire, elle sait si le segment est swappé ou non, chaque accès vérifie si le segment est en mémoire et quelle est son adresse de base. On peut changer le segment de place n'importe quand, le prochain accès récupérera des informations à jour dans la table des segments. L'implémentation de la mémoire virtuelle avec la segmentation est simple : il suffit d'ajouter un bit dans les descripteurs de segments, qui indique si le segment est swappé ou non. Tout le reste, la gestion de ce bit, du swap, et tout ce qui est nécessaire, est délégué au système d'exploitation. Lors de chaque accès mémoire, le processeur vérifie ce bit avant de faire la traduction d'adresse, et déclenche une exception matérielle si le bit indique que le segment est swappé. L'exception matérielle est gérée par l'OS. ===Le partage de segments=== Il est possible de partager un segment entre plusieurs applications. Cela peut servir quand plusieurs instances d'une même application sont lancés simultanément : le code n'ayant pas de raison de changer, celui-ci est partagé entre toutes les instances. Mais ce n'est là qu'un exemple. La première solution pour cela est de configurer les tables de segment convenablement. Le même segment peut avoir des droits d'accès différents selon les processus. Les adresses de base/limite sont identiques, mais les tables des segments ont alors des droits d'accès différents. Mais cette méthode de partage des segments a plusieurs défauts. Premièrement, les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. Le segment partagé peut correspondre au segment numéro 80 dans le premier processus, au segment numéro 1092 dans le second processus. Rien n'impose que les sélecteurs de segment soient les mêmes d'un processus à l'autre, pour un segment identique. Deuxièmement, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments. En soi, cette redondance est un souci mineur. Mais une autre conséquence est une question de sécurité : que se passe-t-il si jamais un processus a une table des segments corrompue ? Il se peut que pour un segment identique, deux processus n'aient pas la même adresse limite, ce qui peut causer des failles de sécurité. Un processus peut alors subir un débordement de tampon, ou tout autre forme d'attaque. [[File:Vm9.png|centre|vignette|upright=2|Illustration du partage d'un segment entre deux applications.]] Une seconde solution, complémentaire, utilise une table de segment globale, qui mémorise des segments partagés ou accessibles par tous les processus. Les défauts de la méthode précédente disparaissent avec cette technique : un segment est identifié par un sélecteur unique pour tous les processus, il n'y a pas de duplication des descripteurs de segment. Par contre, elle a plusieurs défauts. Le défaut principal est que cette table des segments est accessible par tous les processus, impossible de ne partager ses segments qu'avec certains pas avec les autres. Un autre défaut est que les droits d'accès à un segment partagé sont identiques pour tous les processus. Impossible d'avoir un segment partagé accessible en lecture seule pour un processus, mais accessible en écriture pour un autre. Il est possible de corriger ces défauts, mais nous en parlerons dans la section sur les architectures à capacité. ===L'extension d'adresse avec la segmentation=== L'extension d'adresse est possible avec la segmentation, de la même manière qu'avec la relocation matérielle. Il suffit juste que les adresses de base soient aussi grandes que le bus d'adresse. Mais il y a une différence avec la relocation matérielle : un même programme peut utiliser plus de mémoire qu'il n'y en a dans l'espace d'adressage. La raison est simple : il y a un espace d'adressage par segment, plusieurs segments par programme. Pour donner un exemple, prenons un processeur 16 bits, qui peut adresser 64 kibioctets, associé à une mémoire de 4 mébioctets. Il est possible de placer le code machine dans les premiers 64k de la mémoire, la pile du programme dans les 64k suivants, le tas dans les 64k encore après, et ainsi de suite. Le programme dépasse donc les 64k de mémoire de l'espace d'adressage. Ce genre de chose est impossible avec la relocation, où un programme est limité par l'espace d'adressage. ===Le mode protégé des processeurs x86=== L'Intel 80286, aussi appelé 286, ajouta un mode de segmentation séparé du mode réel, qui ajoute une protection mémoire à la segmentation, ce qui lui vaut le nom de '''mode protégé'''. Dans ce mode, les registres de segment ne contiennent pas des adresses de base, mais des sélecteurs de segments qui sont utilisés pour l'accès à la table des segments en mémoire RAM. Le 286 bootait en mode réel, puis le système d'exploitation devait faire quelques manipulations pour passer en mode protégé. Le 286 était pensé pour être rétrocompatible au maximum avec le 80186. Mais les différences entre le 286 et le 8086 étaient majeures, au point que les applications devaient être réécrites intégralement pour profiter du mode protégé. Un mode de compatibilité permettait cependant aux applications destinées au 8086 de fonctionner, avec même de meilleures performances. Aussi, le mode protégé resta inutilisé sur la plupart des applications exécutées sur le 286. Vint ensuite le processeur 80386, renommé en 386 quelques années plus tard. Sur ce processeur, les modes réel et protégé sont conservés tel quel, à une différence près : toutes les adresses passent à 32 bits, qu'il s'agisse de l'adresse physique envoyée sur le bus, de l'adresse de base du segment ou des ''offsets''. Le processeur peut donc adresser un grand nombre de segments : 2^32, soit plus de 4 milliards. Les segments grandissent aussi et passent de 64 KB maximum à 4 gibioctets maximum. Mais surtout : le 386 ajouta le support de la pagination en plus de la segmentation. Ces modifications ont été conservées sur les processeurs 32 bits ultérieurs. Les processeurs gèrent deux types de tables des segments : une table locale pour chaque processus, et une table globale partagée entre tous les processus. * La table globale est utilisée pour les segments du noyau et la mémoire partagée entre processus. Un défaut est qu'un segment partagé par la table globale est visible par tous les processus, avec les mêmes droits d'accès. Ce qui fait que cette méthode était peu utilisée en pratique. La table globale mémorise aussi des pointeurs vers les tables locales, avec un descripteur de segment par table locale. * La table locale gère les segments de son processus. Il est possible d'avoir plusieurs tables locales, mais une seule doit être active, vu que le processeur ne peut exécuter qu'un seul processus en même temps. Chaque table locale définit 8192 segments, pareil pour la table globale. Sur les processeurs x86 32 bits, un descripteur de segment est organisé comme suit, pour les architectures 32 bits. On y trouve l'adresse de base et la taille limite, ainsi que de nombreux bits de contrôle. Le premier groupe de bits de contrôle est l'octet en bleu à droite. Il contient : * le bit P qui indique que l'entrée contient un descripteur valide, qu'elle n'est pas vide ; * deux bits DPL qui indiquent le niveau de privilège du segment (noyau, utilisateur, les deux intermédiaires spécifiques au x86) ; * un bit S qui précise si le segment est de type système (utiles pour l'OS) ou un segment de code/données. * un champ Type qui contient les bits suivants : un bit E qui indique si le segment contient du code exécutable ou non, le bit RW qui indique s'il est en lecture seule ou non, les bits A et DC assez spécifiques. En haut à gauche, en bleu, on trouve deux bits : * Le bit G indique comment interpréter la taille contenue dans le descripteur : 0 si la taille est exprimée en octets, 1 si la taille est un nombre de pages de 4 kibioctets. Ce bit précise si on utilise la segmentation seule, ou combinée avec la pagination. * Le bit DB précise si l'on utilise des segments en mode de compatibilité 16 bits ou des segments 32 bits. [[File:SegmentDescriptor.svg|centre|vignette|upright=3|Segment Descriptor]] Les indices de segment sont appelés des sélecteurs de segment. Ils ont une taille de 16 bits. Les 16 bits sont organisés comme suit : * 13 bits pour le numéro du segment dans la table des segments, l'indice de segment proprement dit ; * un bit qui précise s'il faut accéder à la table des segments globale ou locale ; * deux bits qui indiquent le niveau de privilège de l'accès au segment (les 4 niveaux de protection, dont l'espace noyau et utilisateur). [[File:SegmentSelector.svg|centre|vignette|upright=1.5|Sélecteur de segment 16 bit.]] En tout, l'indice permet de gérer 8192 segments pour la table locale et 8192 segments de la table globale. ===La segmentation sur les processeurs Burrough B5000 et plus=== Le Burrough B5000 est un très vieil ordinateur, commercialisé à partir de l'année 1961. Ses successeurs reprennent globalement la même architecture. C'était une machine à pile, doublé d'une architecture taguée, choses très rare de nos jours. Mais ce qui va nous intéresser dans ce chapitre est que ce processeur incorporait la segmentation, avec cependant une différence de taille : un programme avait accès à un grand nombre de segments. La limite était de 1024 segments par programme ! Il va de soi que des segments plus petits favorise l'implémentation de la mémoire virtuelle, mais complexifie la relocation et le reste, comme nous allons le voir. Le processeur gère deux types de segments : les segments de données et de procédure/fonction. Les premiers mémorisent un bloc de données, dont le contenu est laissé à l'appréciation du programmeur. Les seconds sont des segments qui contiennent chacun une procédure, une fonction. L'usage des segments est donc différent de ce qu'on a sur les processeurs x86, qui n'avaient qu'un segment unique pour l'intégralité du code machine. Un seul segment de code machine x86 est découpé en un grand nombre de segments de code sur les processeurs Burrough. La table des segments contenait 1024 entrées de 48 bits chacune. Fait intéressant, chaque entrée de la table des segments pouvait mémoriser non seulement un descripteur de segment, mais aussi une valeur flottante ou d'autres types de données ! Parler de table des segments est donc quelque peu trompeur, car cette table ne gère pas que des segments, mais aussi des données. La documentation appelaiat cette table la '''''Program Reference Table''''', ou PRT. La raison de ce choix quelque peu bizarre est que les instructions ne gèrent pas d'adresses proprement dit. Tous les accès mémoire à des données en-dehors de la pile passent par la segmentation, ils précisent tous un indice de segment et un ''offset''. Pour éviter d'allouer un segment pour chaque donnée, les concepteurs du processeur ont décidé qu'une entrée pouvait contenir directement la donnée entière à lire/écrire. La PRT supporte trois types de segments/descripteurs : les descripteurs de données, les descripteurs de programme et les descripteurs d'entrées-sorties. Les premiers décrivent des segments de données. Les seconds sont associés aux segments de procédure/fonction et sont utilisés pour les appels de fonction (qui passent, eux aussi, par la segmentation). Le dernier type de descripteurs sert pour les appels systèmes et les communications avec l'OS ou les périphériques. Chaque entrée de la PRT contient un ''tag'', une suite de bit qui indique le type de l'entrée : est-ce qu'elle contient un descripteur de segment, une donnée, autre. Les descripteurs contiennent aussi un ''bit de présence'' qui indique si le segment a été swappé ou non. Car oui, les segments pouvaient être swappés sur ce processeur, ce qui n'est pas étonnant vu que les segments sont plus petits sur cette architecture. Le descripteur contient aussi l'adresse de base du segment ainsi que sa taille, et diverses informations pour le retrouver sur le disque dur s'il est swappé. : L'adresse mémorisée ne faisait que 15 bits, ce qui permettait d'adresse 32 kibi-mots, soit 192 kibioctets de mémoire. Diverses techniques d'extension d'adressage étaient disponibles pour contourner cette limitation. Outre l'usage de l'''overlay'', le processeur et l'OS géraient aussi des identifiants d'espace d'adressage et en fournissaient plusieurs par processus. Les processeurs Borrough suivants utilisaient des adresses plus grandes, de 20 bits, ce qui tempérait le problème. [[File:B6700Word.jpg|centre|vignette|upright=2|Structure d'un mot mémoire sur le B6700.]] ==Les architectures à capacités== Les architectures à capacité utilisent la segmentation à granularité fine, mais ajoutent des mécanismes de protection mémoire assez particuliers, qui font que les architectures à capacité se démarquent du reste. Les architectures de ce type sont très rares et sont des processeurs assez anciens. Le premier d'entre eux était le Plessey System 250, qui date de 1969. Il fu suivi par le CAP computer, vendu entre les années 70 et 77. En 1978, le System/38 d'IBM a eu un petit succès commercial. En 1980, la Flex machine a aussi été vendue, mais à très peu d'examplaires, comme les autres architectures à capacité. Et enfin, en 1981, l'architecture à capacité la plus connue, l'Intel iAPX 432 a été commercialisée. Depuis, la seule architecture de ce type est en cours de développement. Il s'agit de l'architecture CHERI, dont la mise en projet date de 2014. ===Le partage de la mémoire sur les architectures à capacités=== Le partage de segment est grandement modifié sur les architectures à capacité. Avec la segmentation normale, il y a une table de segment par processus. Les conséquences sont assez nombreuses, mais la principale est que partager un segment entre plusieurs processus est compliqué. Les défauts ont été évoqués plus haut. Les sélecteurs de segments ne sont pas les mêmes d'un processus à l'autre, pour un même segment. De plus, les adresses limite et de base sont dupliquées dans plusieurs tables de segments, et cela peut causer des problèmes de sécurité si une table des segments est modifiée et pas l'autre. Et il y a d'autres problèmes, tout aussi importants. [[File:Partage des segments avec la segmentation.png|centre|vignette|upright=1.5|Partage des segments avec la segmentation]] A l'opposé, les architectures à capacité utilisent une table des segments unique pour tous les processus. La table des segments unique sera appelée dans de ce qui suit la '''table des segments globale''', ou encore la table globale. En conséquence, les adresses de base et limite ne sont présentes qu'en un seul exemplaire par segment, au lieu d'être dupliquées dans autant de processus que nécessaire. De plus, cela garantit que l'indice de segment est le même quelque soit le processus qui l'utilise. Un défaut de cette approche est au niveau des droits d'accès. Avec la segmentation normale, les droits d'accès pour un segment sont censés changer d'un processus à l'autre. Par exemple, tel processus a accès en lecture seule au segment, l'autre seulement en écriture, etc. Mais ici, avec une table des segments uniques, cela ne marche plus : incorporer les droits d'accès dans la table des segments ferait que tous les processus auraient les mêmes droits d'accès au segment. Et il faut trouver une solution. ===Les capacités sont des pointeurs protégés=== Pour éviter cela, les droits d'accès sont combinés avec les sélecteurs de segments. Les sélecteurs des segments sont remplacés par des '''capacités''', des pointeurs particuliers formés en concaténant l'indice de segment avec les droits d'accès à ce segment. Si un programme veut accéder à une adresse, il fournit une capacité de la forme "sélecteur:droits d'accès", et un décalage qui indique la position de l'adresse dans le segment. Il est impossible d'accéder à un segment sans avoir la capacité associée, c'est là une sécurité importante. Un accès mémoire demande que l'on ait la capacité pour sélectionner le bon segment, mais aussi que les droits d'accès en permettent l'accès demandé. Par contre, les capacités peuvent être passées d'un programme à un autre sans problème, les deux programmes pourront accéder à un segment tant qu'ils disposent de la capacité associée. [[File:Comparaison entre capacités et adresses segmentées.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison entre capacités et adresses segmentées]] Mais cette solution a deux problèmes très liés. Au niveau des sélecteurs de segment, le problème est que les sélecteur ont une portée globale. Avant, l'indice de segment était interne à un programme, un sélecteur ne permettait pas d'accéder au segment d'un autre programme. Sur les architectures à capacité, les sélecteurs ont une portée globale. Si un programme arrive à forger un sélecteur qui pointe vers un segment d'un autre programme, il peut théoriquement y accéder, à condition que les droits d'accès le permettent. Et c'est là qu'intervient le second problème : les droits d'accès ne sont plus protégés par l'espace noyau. Les droits d'accès étaient dans la table de segment, accessible uniquement en espace noyau, ce qui empêchait un processus de les modifier. Avec une capacité, il faut ajouter des mécanismes de protection qui empêchent un programme de modifier les droits d'accès à un segment et de générer un indice de segment non-prévu. La première sécurité est qu'un programme ne peut pas créer une capacité, seul le système d'exploitation le peut. Les capacités sont forgées lors de l'allocation mémoire, ce qui est du ressort de l'OS. Pour rappel, un programme qui veut du rab de mémoire RAM peut demander au système d'exploitation de lui allouer de la mémoire supplémentaire. Le système d'exploitation renvoie alors un pointeurs qui pointe vers un nouveau segment. Le pointeur est une capacité. Il doit être impossible de forger une capacité, en-dehors d'une demande d'allocation mémoire effectuée par l'OS. Typiquement, la forge d'une capacité se fait avec des instructions du processeur, que seul l'OS peut éxecuter (pensez à une instruction qui n'est accessible qu'en espace noyau). La seconde protection est que les capacités ne peuvent pas être modifiées sans raison valable, que ce soit pour l'indice de segment ou les droits d'accès. L'indice de segment ne peut pas être modifié, quelqu'en soit la raison. Pour les droits d'accès, la situation est plus compliquée. Il est possible de modifier ses droits d'accès, mais sous conditions. Réduire les droits d'accès d'une capacité est possible, que ce soit en espace noyau ou utilisateur, pas l'OS ou un programme utilisateur, avec une instruction dédiée. Mais augmenter les droits d'accès, seul l'OS peut le faire avec une instruction précise, souvent exécutable seulement en espace noyau. Les capacités peuvent être copiées, et même transférées d'un processus à un autre. Les capacités peuvent être détruites, ce qui permet de libérer la mémoire utilisée par un segment. La copie d'une capacité est contrôlée par l'OS et ne peut se faire que sous conditions. La destruction d'une capacité est par contre possible par tous les processus. La destruction ne signifie pas que le segment est effacé, il est possible que d'autres processus utilisent encore des copies de la capacité, et donc le segment associé. On verra quand la mémoire est libérée plus bas. Protéger les capacités demande plusieurs conditions. Premièrement, le processeur doit faire la distinction entre une capacité et une donnée. Deuxièmement, les capacités ne peuvent être modifiées que par des instructions spécifiques, dont l'exécution est protégée, réservée au noyau. En clair, il doit y avoir une séparation matérielle des capacités, qui sont placées dans des registres séparés. Pour cela, deux solutions sont possibles : soit les capacités remplacent les adresses et sont dispersées en mémoire, soit elles sont regroupées dans un segment protégé. ====La liste des capacités==== Avec la première solution, on regroupe les capacités dans un segment protégé. Chaque programme a accès à un certain nombre de segments et à autant de capacités. Les capacités d'un programme sont souvent regroupées dans une '''liste de capacités''', appelée la '''''C-list'''''. Elle est généralement placée en mémoire RAM. Elle est ce qu'il reste de la table des segments du processus, sauf que cette table ne contient pas les adresses du segment, qui sont dans la table globale. Tout se passe comme si la table des segments de chaque processus est donc scindée en deux : la table globale partagée entre tous les processus contient les informations sur les limites des segments, la ''C-list'' mémorise les droits d'accès et les sélecteurs pour identifier chaque segment. C'est un niveau d'indirection supplémentaire par rapport à la segmentation usuelle. [[File:Architectures à capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité]] La liste de capacité est lisible par le programme, qui peut copier librement les capacités dans les registres. Par contre, la liste des capacités est protégée en écriture. Pour le programme, il est impossible de modifier les capacités dedans, impossible d'en rajouter, d'en forger, d'en retirer. De même, il ne peut pas accéder aux segments des autres programmes : il n'a pas les capacités pour adresser ces segments. Pour protéger la ''C-list'' en écriture, la solution la plus utilisée consiste à placer la ''C-list'' dans un segment dédié. Le processeur gère donc plusieurs types de segments : les segments de capacité pour les ''C-list'', les autres types segments pour le reste. Un défaut de cette approche est que les adresses/capacités sont séparées des données. Or, les programmeurs mixent souvent adresses et données, notamment quand ils doivent manipuler des structures de données comme des listes chainées, des arbres, des graphes, etc. L'usage d'une ''C-list'' permet de se passer de la séparation entre espace noyau et utilisateur ! Les segments de capacité sont eux-mêmes adressés par leur propre capacité, avec une capacité par segment de capacité. Le programme a accès à la liste de capacité, comme l'OS, mais leurs droits d'accès ne sont pas les mêmes. Le programme a une capacité vers la ''C-list'' qui n'autorise pas l'écriture, l'OS a une autre capacité qui accepte l'écriture. Les programmes ne pourront pas forger les capacités permettant de modifier les segments de capacité. Une méthode alternative est de ne permettre l'accès aux segments de capacité qu'en espace noyau, mais elle est redondante avec la méthode précédente et moins puissante. ====Les capacités dispersées, les architectures taguées==== Une solution alternative laisse les capacités dispersées en mémoire. Les capacités remplacent les adresses/pointeurs, et elles se trouvent aux mêmes endroits : sur la pile, dans le tas. Comme c'est le cas dans les programmes modernes, chaque allocation mémoire renvoie une capacité, que le programme gére comme il veut. Il peut les mettre dans des structures de données, les placer sur la pile, dans des variables en mémoire, etc. Mais il faut alors distinguer si un mot mémoire contient une capacité ou une autre donnée, les deux ne devant pas être mixés. Pour cela, chaque mot mémoire se voit attribuer un certain bit qui indique s'il s'agit d'un pointeur/capacité ou d'autre chose. Mais cela demande un support matériel, ce qui fait que le processeur devient ce qu'on appelle une ''architecture à tags'', ou ''tagged architectures''. Ici, elles indiquent si le mot mémoire contient une adresse:capacité ou une donnée. [[File:Architectures à capacité sans liste de capacité.png|centre|vignette|upright=2|Architectures à capacité sans liste de capacité]] L'inconvénient est le cout en matériel de cette solution. Il faut ajouter un bit à chaque case mémoire, le processeur doit vérifier les tags avant chaque opération d'accès mémoire, etc. De plus, tous les mots mémoire ont la même taille, ce qui force les capacités à avoir la même taille qu'un entier. Ce qui est compliqué. ===Les registres de capacité=== Les architectures à capacité disposent de registres spécialisés pour les capacités, séparés pour les entiers. La raison principale est une question de sécurité, mais aussi une solution pragmatique au fait que capacités et entiers n'ont pas la même taille. Les registres dédiés aux capacités ne mémorisent pas toujours des capacités proprement dites. A la place, ils mémorisent des descripteurs de segment, qui contiennent l'adresse de base, limite et les droits d'accès. Ils sont utilisés pour la relocation des accès mémoire ultérieurs. Ils sont en réalité identiques aux registres de relocation, voire aux registres de segments. Leur utilité est d'accélérer la relocation, entre autres. Les processeurs à capacité ne gèrent pas d'adresses proprement dit, comme pour la segmentation avec plusieurs registres de relocation. Les accès mémoire doivent préciser deux choses : à quel segment on veut accéder, à quelle position dans le segment se trouve la donnée accédée. La première information se trouve dans le mal nommé "registre de capacité", la seconde information est fournie par l'instruction d'accès mémoire soit dans un registre (Base+Index), soit en adressage base+''offset''. Les registres de capacités sont accessibles à travers des instructions spécialisées. Le processeur ajoute des instructions LOAD/STORE pour les échanges entre table des segments et registres de capacité. Ces instructions sont disponibles en espace utilisateur, pas seulement en espace noyau. Lors du chargement d'une capacité dans ces registres, le processeur vérifie que la capacité chargée est valide, et que les droits d'accès sont corrects. Puis, il accède à la table des segments, récupère les adresses de base et limite, et les mémorise dans le registre de capacité. Les droits d'accès et d'autres méta-données sont aussi mémorisées dans le registre de capacité. En somme, l'instruction de chargement prend une capacité et charge un descripteur de segment dans le registre. Avec ce genre de mécanismes, il devient difficile d’exécuter certains types d'attaques, ce qui est un gage de sureté de fonctionnement indéniable. Du moins, c'est la théorie, car tout repose sur l'intégrité des listes de capacité. Si on peut modifier celles-ci, alors il devient facile de pouvoir accéder à des objets auxquels on n’aurait pas eu droit. ===Le recyclage de mémoire matériel=== Les architectures à capacité séparent les adresses/capacités des nombres entiers. Et cela facilite grandement l'implémentation de la ''garbage collection'', ou '''recyclage de la mémoire''', à savoir un ensemble de techniques logicielles qui visent à libérer la mémoire inutilisée. Rappelons que les programmes peuvent demander à l'OS un rab de mémoire pour y placer quelque chose, généralement une structure de donnée ou un objet. Mais il arrive un moment où cet objet n'est plus utilisé par le programme. Il peut alors demander à l'OS de libérer la portion de mémoire réservée. Sur les architectures à capacité, cela revient à libérer un segment, devenu inutile. La mémoire utilisée par ce segment est alors considérée comme libre, et peut être utilisée pour autre chose. Mais il arrive que les programmes ne libèrent pas le segment en question. Soit parce que le programmeur a mal codé son programme, soit parce que le compilateur n'a pas fait du bon travail ou pour d'autres raisons. Pour éviter cela, les langages de programmation actuels incorporent des '''''garbage collectors''''', des morceaux de code qui scannent la mémoire et détectent les segments inutiles. Pour cela, ils doivent identifier les adresses manipulées par le programme. Si une adresse pointe vers un objet, alors celui-ci est accessible, il sera potentiellement utilisé dans le futur. Mais si aucune adresse ne pointe vers l'objet, alors il est inaccessible et ne sera plus jamais utilisé dans le futur. On peut libérer les objets inaccessibles. Identifier les adresses est cependant très compliqué sur les architectures normales. Sur les processeurs modernes, les ''garbage collectors'' scannent la pile à la recherche des adresses, et considèrent tout mot mémoire comme une adresse potentielle. Mais les architectures à capacité rendent le recyclage de la mémoire très facile. Un segment est accessible si le programme dispose d'une capacité qui pointe vers ce segment, rien de plus. Et les capacités sont facilement identifiables : soit elles sont dans la liste des capacités, soit on peut les identifier à partir de leur ''tag''. Le recyclage de mémoire était parfois implémenté directement en matériel. En soi, son implémentation est assez simple, et peu être réalisé dans le microcode d'un processeur. Une autre solution consiste à utiliser un second processeur, spécialement dédié au recyclage de mémoire, qui exécute un programme spécialement codé pour. Le programme en question est placé dans une mémoire ROM, reliée directement à ce second processeur. ===L'intel iAPX 432=== Voyons maintenat une architecture à capacité assez connue : l'Intel iAPX 432. Oui, vous avez bien lu : Intel a bel et bien réalisé un processeur orienté objet dans sa jeunesse. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. La conception du processeur Intel iAPX 432 commença en 1975, afin de créer un successeur digne de ce nom aux processeurs 8008 et 8080. Ce processeur s'est très faiblement vendu en raison de ses performances assez désastreuses et de défauts techniques certains. Par exemple, ce processeur était une machine à pile à une époque où celles-ci étaient tombées en désuétude, il ne pouvait pas effectuer directement de calculs avec des constantes entières autres que 0 et 1, ses instructions avaient un alignement bizarre (elles étaient bit-alignées). Il avait été conçu pour maximiser la compatibilité avec le langage ADA, un langage assez peu utilisé, sans compter que le compilateur pour ce processeur était mauvais. ====Les segments prédéfinis de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX432 gére plusieurs types de segments. Rien d'étonnant à cela, les Burrough géraient eux aussi plusieurs types de segments, à savoir des segments de programmes, des segments de données, et des segments d'I/O. C'est la même chose sur l'Intel iAPX 432, mais en bien pire ! Les segments de données sont des segments génériques, dans lequels on peut mettre ce qu'on veut, suivant les besoins du programmeur. Ils sont tous découpés en deux parties de tailles égales : une partie contenant les données de l'objet et une partie pour les capacités. Les capacités d'un segment pointent vers d'autres segments, ce qui permet de créer des structures de données assez complexes. La ligne de démarcation peut être placée n'importe où dans le segment, les deux portions ne sont pas de taille identique, elles ont des tailles qui varient de segment en segment. Il est même possible de réserver le segment entier à des données sans y mettre de capacités, ou inversement. Les capacités et données sont adressées à partir de la ligne de démarcation, qui sert d'adresse de base du segment. Suivant l'instruction utilisée, le processeur accède à la bonne portion du segment. Le processeur supporte aussi d'autres segments pré-définis, qui sont surtout utilisés par le système d'exploitation : * Des segments d'instructions, qui contiennent du code exécutable, typiquement un programme ou des fonctions, parfois des ''threads''. * Des segments de processus, qui mémorisent des processus entiers. Ces segments contiennent des capacités qui pointent vers d'autres segments, notamment un ou plusieurs segments de code, et des segments de données. * Des segments de domaine, pour les modules ou librairies dynamiques. * Des segments de contexte, utilisés pour mémoriser l'état d'un processus, utilisés par l'OS pour faire de la commutation de contexte. * Des segments de message, utilisés pour la communication entre processus par l'intermédiaire de messages. * Et bien d'autres encores. Sur l'Intel iAPX 432, chaque processus est considéré comme un objet à part entière, qui a son propre segment de processus. De même, l'état du processeur (le programme qu'il est en train d’exécuter, son état, etc.) est stocké en mémoire dans un segment de contexte. Il en est de même pour chaque fonction présente en mémoire : elle était encapsulée dans un segment, sur lequel seules quelques manipulations étaient possibles (l’exécuter, notamment). Et ne parlons pas des appels de fonctions qui stockaient l'état de l'appelé directement dans un objet spécial. Bref, de nombreux objets système sont prédéfinis par le processeur : les objets stockant des fonctions, les objets stockant des processus, etc. L'Intel 432 possédait dans ses circuits un ''garbage collector'' matériel. Pour faciliter son fonctionnement, certains bits de l'objet permettaient de savoir si l'objet en question pouvait être supprimé ou non. ====Le support de la segmentation sur l'Intel iAPX 432==== La table des segments est une table hiérarchique, à deux niveaux. Le premier niveau est une ''Object Table Directory'', qui réside toujours en mémoire RAM. Elle contient des descripteurs qui pointent vers des tables secondaires, appelées des ''Object Table''. Il y a plusieurs ''Object Table'', typiquement une par processus. Plusieurs processus peuvent partager la même ''Object Table''. Les ''Object Table'' peuvent être swappées, mais pas l'''Object Table Directory''. Une capacité tient compte de l'organisation hiérarchique de la table des segments. Elle contient un indice qui précise quelle ''Object Table'' utiliser, et l'indice du segment dans cette ''Object Table''. Le premier indice adresse l'''Object Table Directory'' et récupère un descripteur de segment qui pointe sur la bonne ''Object Table''. Le second indice est alors utilisé pour lire l'adresse de base adéquate dans cette ''Object Table''. La capacité contient aussi des droits d'accès en lecture, écriture, suppression et copie. Il y a aussi un champ pour le type, qu'on verra plus bas. Au fait : les capacités étaient appelées des ''Access Descriptors'' dans la documentation officielle. Une capacité fait 32 bits, avec un octet utilisé pour les droits d'accès, laissant 24 bits pour adresser les segments. Le processeur gérait jusqu'à 2^24 segments/objets différents, pouvant mesurer jusqu'à 64 kibioctets chacun, ce qui fait 2^40 adresses différentes, soit 1024 gibioctets. Les 24 bits pour adresser les segments sont partagés moitié-moitié pour l'adressage des tables, ce qui fait 4096 ''Object Table'' différentes dans l'''Object Table Directory'', et chaque ''Object Table'' contient 4096 segments. ====Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432==== L'Intel iAPX 432 est une machine à pile. Le jeu d'instruction de l'Intel iAPX 432 gère pas moins de 230 instructions différentes. Il gére deux types d'instructions : les instructions normales, et celles qui manipulent des segments/objets. Les premières permettent de manipuler des nombres entiers, des caractères, des chaînes de caractères, des tableaux, etc. Les secondes sont spécialement dédiées à la manipulation des capacités. Il y a une instruction pour copier une capacité, une autre pour invalider une capacité, une autre pour augmenter ses droits d'accès (instruction sécurisée, éxecutable seulement sous certaines conditions), une autre pour restreindre ses droits d'accès. deux autres instructions créent un segment et renvoient la capacité associée, la première créant un segment typé, l'autre non. le processeur gérait aussi des instructions spécialement dédiées à la programmation système et idéales pour programmer des systèmes d'exploitation. De nombreuses instructions permettaient ainsi de commuter des processus, faire des transferts de messages entre processus, etc. Environ 40 % du micro-code était ainsi spécialement dédié à ces instructions spéciales. Les instructions sont de longueur variable et peuvent prendre n'importe quelle taille comprise entre 10 et 300 bits, sans vraiment de restriction de taille. Les bits d'une instruction sont regroupés en 4 grands blocs, 4 champs, qui ont chacun une signification particulière. * Le premier est l'opcode de l'instruction. * Le champ reference, doit être interprété différemment suivant la donnée à manipuler. Si cette donnée est un entier, un caractère ou un flottant, ce champ indique l'emplacement de la donnée en mémoire. Alors que si l'instruction manipule un objet, ce champ spécifie la capacité de l'objet en question. Ce champ est assez complexe et il est sacrément bien organisé. * Le champ format, n'utilise que 4 bits et a pour but de préciser si les données à manipuler sont en mémoire ou sur la pile. * Le champ classe permet de dire combien de données différentes l'instruction va devoir manipuler, et quelles seront leurs tailles. [[File:Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.png|centre|vignette|upright=2|Encodage des instructions de l'Intel iAPX-432.]] ====Le support de l'orienté objet sur l'Intel iAPX 432==== L'Intel 432 permet de définir des objets, qui correspondent aux classes des langages orientés objets. L'Intel 432 permet, à partir de fonctions définies par le programmeur, de créer des '''''domain objects''''', qui correspondent à une classe. Un ''domain object'' est un segment de capacité, dont les capacités pointent vers des fonctions ou un/plusieurs objets. Les fonctions et les objets sont chacun placés dans un segment. Une partie des fonctions/objets sont publics, ce qui signifie qu'ils sont accessibles en lecture par l'extérieur. Les autres sont privées, inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. L'exécution d'une fonction demande que le branchement fournisse deux choses : une capacité vers le ''domain object'', et la position de la fonction à exécuter dans le segment. La position permet de localiser la capacité de la fonction à exécuter. En clair, on accède au ''domain object'' d'abord, pour récupérer la capacité qui pointe vers la fonction à exécuter. Il est aussi possible pour le programmeur de définir de nouveaux types non supportés par le processeur, en faisant appel au système d'exploitation de l'ordinateur. Au niveau du processeur, chaque objet est typé au niveau de son object descriptor : celui-ci contient des informations qui permettent de déterminer le type de l'objet. Chaque type se voit attribuer un domain object qui contient toutes les fonctions capables de manipuler les objets de ce type et que l'on appelle le type manager. Lorsque l'on veut manipuler un objet d'un certain type, il suffit d'accéder à une capacité spéciale (le TCO) qui pointera dans ce type manager et qui précisera quel est l'objet à manipuler (en sélectionnant la bonne entrée dans la liste de capacité). Le type d'un objet prédéfini par le processeur est ainsi spécifié par une suite de 8 bits, tandis que le type d'un objet défini par le programmeur est défini par la capacité spéciale pointant vers son type manager. ===Conclusion=== Pour ceux qui veulent en savoir plus, je conseille la lecture de ce livre, disponible gratuitement sur internet (merci à l'auteur pour cette mise à disposition) : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/ Capability-Based Computer Systems]. Voici un document qui décrit le fonctionnement de l'Intel iAPX432 : * [https://homes.cs.washington.edu/~levy/capabook/Chapter9.pdf The Intel iAPX 432 ] ==La pagination== Avec la pagination, la mémoire est découpée en blocs de taille fixe, appelés des '''pages mémoires'''. La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Mais elles sont de taille fixe : on ne peut pas en changer la taille. C'est la différence avec les segments, qui sont de taille variable. Le contenu d'une page en mémoire fictive est rigoureusement le même que le contenu de la page correspondante en mémoire physique. L'espace d'adressage est découpé en '''pages logiques''', alors que la mémoire physique est découpée en '''pages physique''' de même taille. Les pages logiques correspondent soit à une page physique, soit à une page swappée sur le disque dur. Quand une page logique est associée à une page physique, les deux ont le même contenu, mais pas les mêmes adresses. Les pages logiques sont numérotées, en partant de 0, afin de pouvoir les identifier/sélectionner. Même chose pour les pages physiques, qui sont elles aussi numérotées en partant de 0. [[File:Principe de la pagination.png|centre|vignette|upright=2|Principe de la pagination.]] Pour information, le tout premier processeur avec un système de mémoire virtuelle était le super-ordinateur Atlas. Il utilisait la pagination, et non la segmentation. Mais il fallu du temps avant que la méthode de la pagination prenne son essor dans les processeurs commerciaux x86. Un point important est que la pagination implique une coopération entre OS et hardware, les deux étant fortement mélés. Une partie des informations de cette section auraient tout autant leur place dans le wikilivre sur les systèmes d'exploitation, mais il est plus simple d'en parler ici. ===La mémoire virtuelle : le ''swapping'' et le remplacement des pages mémoires=== Le système d'exploitation mémorise des informations sur toutes les pages existantes dans une '''table des pages'''. C'est un tableau où chaque ligne est associée à une page logique. Une ligne contient un bit ''Valid'' qui indique si la page logique associée est swappée sur le disque dur ou non, et la position de la page physique correspondante en mémoire RAM. Elle peut aussi contenir des bits pour la protection mémoire, et bien d'autres. Les lignes sont aussi appelées des ''entrées de la table des pages'' [[File:Gestionnaire de mémoire virtuelle - Pagination et swapping.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] De plus, le système d'exploitation conserve une '''liste des pages vides'''. Le nom est assez clair : c'est une liste de toutes les pages de la mémoire physique qui sont inutilisées, qui ne sont allouées à aucun processus. Ces pages sont de la mémoire libre, utilisable à volonté. La liste des pages vides est mise à jour à chaque fois qu'un programme réserve de la mémoire, des pages sont alors prises dans cette liste et sont allouées au programme demandeur. ====Les défauts de page==== Lorsque l'on veut traduire l'adresse logique d'une page mémoire, le processeur vérifie le bit ''Valid'' et l'adresse physique. Si le bit ''Valid'' est à 1 et que l'adresse physique est présente, la traduction d'adresse s'effectue normalement. Mais si ce n'est pas le cas, l'entrée de la table des pages ne contient pas de quoi faire la traduction d'adresse. Soit parce que la page est swappée sur le disque dur et qu'il faut la copier en RAM, soit parce que les droits d'accès ne le permettent pas, soit parce que la page n'a pas encore été allouée, etc. On fait alors face à un '''défaut de page'''. Un défaut de page a lieu quand la MMU ne peut pas associer l'adresse logique à une adresse physique, quelque qu'en soit la raison. Il existe deux types de défauts de page : mineurs et majeurs. Un '''défaut de page majeur''' a lieu quand on veut accéder à une page déplacée sur le disque dur. Un défaut de page majeur lève une exception matérielle dont la routine rapatriera la page en mémoire RAM. S'il y a de la place en mémoire RAM, il suffit d'allouer une page vide et d'y copier la page chargée depuis le disque dur. Mais si ce n'est par le cas, on va devoir faire de la place en RAM en déplaçant une page mémoire de la RAM vers le disque dur. Dans tous les cas, c'est le système d'exploitation qui s'occupe du chargement de la page, le processeur n'est pas impliqué. Une fois la page chargée, la table des pages est mise à jour et la traduction d'adresse peut recommencer. Si je dis recommencer, c'est car l'accès mémoire initial est rejoué à l'identique, sauf que la traduction d'adresse réussit cette fois-ci. Un '''défaut de page mineur''' a lieu dans des circonstances pas très intuitives : la page est en mémoire physique, mais l'adresse physique de la page n'est pas accessible. Par exemple, il est possible que des sécurités empêchent de faire la traduction d'adresse, pour des raisons de protection mémoire. Une autre raison est la gestion des adresses synonymes, qui surviennent quand on utilise des libraires partagées entre programmes, de la communication inter-processus, des optimisations de type ''copy-on-write'', etc. Enfin, une dernière raison est que la page a été allouée à un programme par le système d'exploitation, mais qu'il n'a pas encore attribué sa position en mémoire. Pour comprendre comment c'est possible, parlons rapidement de l'allocation paresseuse. Imaginons qu'un programme fasse une demande d'allocation mémoire et se voit donc attribuer une ou plusieurs pages logiques. L'OS peut alors réagir de deux manières différentes. La première est d'attribuer une page physique immédiatement, en même temps que la page logique. En faisant ainsi, on ne peut pas avoir de défaut mineur, sauf en cas de problème de protection mémoire. Cette solution est simple, on l'appelle l''''allocation immédiate'''. Une autre solution consiste à attribuer une page logique, mais l'allocation de la page physique se fait plus tard. Elle a lieu la première fois que le programme tente d'écrire/lire dans la page physique. Un défaut mineur a lieu, et c'est lui qui force l'OS à attribuer une page physique pour la page logique demandée. On parle alors d''''allocation paresseuse'''. L'avantage est que l'on gagne en performance si des pages logiques sont allouées mais utilisées, ce qui peut arriver. Une optimisation permise par l'existence des défauts mineurs est le '''''copy-on-write'''''. Le but est d'optimiser la copie d'une page logique dans une autre. L'idée est que la copie est retardée quand elle est vraiment nécessaire, à savoir quand on écrit dans la copie. Tant que l'on ne modifie pas la copie, les deux pages logiques, originelle et copiée, pointent vers la même page physique. A quoi bon avoir deux copies avec le même contenu ? Par contre, la page physique est marquée en lecture seule. La moindre écriture déclenche une erreur de protection mémoire, et un défaut mineur. Celui-ci est géré par l'OS, qui effectue alors la copie dans une nouvelle page physique. Je viens de dire que le système d'exploitation gère les défauts de page majeurs/mineurs. Un défaut de page déclenche une exception matérielle, qui passe la main au système d'exploitation. Le système d'exploitation doit alors déterminer ce qui a levé l'exception, notamment identifier si c'est un défaut de page mineur ou majeur. Pour cela, le processeur a un ou plusieurs '''registres de statut''' qui indique l'état du processeur, qui sont utiles pour gérer les défauts de page. Ils indiquent quelle est l'adresse fautive, si l'accès était une lecture ou écriture, si l'accès a eu lieu en espace noyau ou utilisateur (les espaces mémoire ne sont pas les mêmes), etc. Les registres en question varient grandement d'une architecture de processeur à l'autre, aussi on ne peut pas dire grand chose de plus sur le sujet. Le reste est de toute façon à voir dans un cours sur les systèmes d'exploitation. ====Le remplacement des pages==== Les pages virtuelles font référence soit à une page en mémoire physique, soit à une page sur le disque dur. Mais l'on ne peut pas lire une page directement depuis le disque dur. Les pages sur le disque dur doivent être chargées en RAM, avant d'être utilisables. Ce n'est possible que si on a une page mémoire vide, libre. Si ce n'est pas le cas, on doit faire de la place en swappant une page sur le disque dur. Les pages font ainsi une sorte de va et vient entre le fichier d'échange et la RAM, suivant les besoins. Tout cela est effectué par une routine d'interruption du système d'exploitation, le processeur n'ayant pas vraiment de rôle là-dedans. Supposons que l'on veuille faire de la place en RAM pour une nouvelle page. Dans une implémentation naïve, on trouve une page à évincer de la mémoire, qui est copiée dans le ''swapfile''. Toutes les pages évincées sont alors copiées sur le disque dur, à chaque remplacement. Néanmoins, cette implémentation naïve peut cependant être améliorée si on tient compte d'un point important : si la page a été modifiée depuis le dernier accès. Si le programme/processeur a écrit dans la page, alors celle-ci a été modifiée et doit être sauvegardée sur le ''swapfile'' si elle est évincée. Par contre, si ce n'est pas le cas, la page est soit initialisée, soit déjà présente à l'identique dans le ''swapfile''. Mais cette optimisation demande de savoir si une écriture a eu lieu dans la page. Pour cela, on ajoute un '''''dirty bit''''' à chaque entrée de la table des pages, juste à côté du bit ''Valid''. Il indique si une écriture a eu lieu dans la page depuis qu'elle a été chargée en RAM. Ce bit est mis à jour par le processeur, automatiquement, lors d'une écriture. Par contre, il est remis à zéro par le système d'exploitation, quand la page est chargée en RAM. Si le programme se voit allouer de la mémoire, il reçoit une page vide, et ce bit est initialisé à 0. Il est mis à 1 si la mémoire est utilisée. Quand la page est ensuite swappée sur le disque dur, ce bit est remis à 0 après la sauvegarde. Sur la majorité des systèmes d'exploitation, il est possible d'interdire le déplacement de certaines pages sur le disque dur. Ces pages restent alors en mémoire RAM durant un temps plus ou moins long, parfois en permanence. Cette possibilité simplifie la vie des programmeurs qui conçoivent des systèmes d'exploitation : essayez d'exécuter l'interruption pour les défauts de page alors que la page contenant le code de l'interruption est placée sur le disque dur ! Là encore, cela demande d'ajouter un bit dans chaque entrée de la table des pages, qui indique si la page est swappable ou non. Le bit en question s'appelle souvent le '''bit ''swappable'''''. ====Les algorithmes de remplacement des pages pris en charge par l'OS==== Le choix de la page doit être fait avec le plus grand soin et il existe différents algorithmes qui permettent de décider quelle page supprimer de la RAM. Leur but est de swapper des pages qui ne seront pas accédées dans le futur, pour éviter d'avoir à faire triop de va-et-vient entre RAM et ''swapfile''. Les données qui sont censées être accédées dans le futur doivent rester en RAM et ne pas être swappées, autant que possible. Les algorithmes les plus simples pour le choix de page à évincer sont les suivants. Le plus simple est un algorithme aléatoire : on choisit la page au hasard. Mine de rien, cet algorithme est très simple à implémenter et très rapide à exécuter. Il ne demande pas de modifier la table des pages, ni même d'accéder à celle-ci pour faire son choix. Ses performances sont surprenamment correctes, bien que largement en-dessous de tous les autres algorithmes. L'algorithme FIFO supprime la donnée qui a été chargée dans la mémoire avant toutes les autres. Cet algorithme fonctionne bien quand un programme manipule des tableaux de grande taille, mais fonctionne assez mal dans le cas général. L'algorithme LRU supprime la donnée qui été lue ou écrite pour la dernière fois avant toutes les autres. C'est théoriquement le plus efficace dans la majorité des situations. Malheureusement, son implémentation est assez complexe et les OS doivent modifier la table des pages pour l'implémenter. L'algorithme le plus utilisé de nos jours est l''''algorithme NRU''' (''Not Recently Used''), une simplification drastique du LRU. Il fait la différence entre les pages accédées il y a longtemps et celles accédées récemment, d'une manière très binaire. Les deux types de page sont appelés respectivement les '''pages froides''' et les '''pages chaudes'''. L'OS swappe en priorité les pages froides et ne swappe de page chaude que si aucune page froide n'est présente. L'algorithme est simple : il choisit la page à évincer au hasard parmi une page froide. Si aucune page froide n'est présente, alors il swappe au hasard une page chaude. Pour implémenter l'algorithme NRU, l'OS mémorise, dans chaque entrée de la table des pages, si la page associée est froide ou chaude. Pour cela, il met à 0 ou 1 un bit dédié : le '''bit ''Accessed'''''. La différence avec le bit ''dirty'' est que le bit ''dirty'' est mis à jour uniquement lors des écritures, alors que le bit ''Accessed'' l'est aussi lors d'une lecture. Uen lecture met à 1 le bit ''Accessed'', mais ne touche pas au bit ''dirty''. Les écritures mettent les deux bits à 1. Implémenter l'algorithme NRU demande juste de mettre à jour le bit ''Accessed'' de chaque entrée de la table des pages. Et sur les architectures modernes, le processeur s'en charge automatiquement. A chaque accès mémoire, que ce soit en lecture ou en écriture, le processeur met à 1 ce bit. Par contre, le système d'exploitation le met à 0 à intervalles réguliers. En conséquence, quand un remplacement de page doit avoir lieu, les pages chaudes ont de bonnes chances d'avoir le bit ''Accessed'' à 1, alors que les pages froides l'ont à 0. Ce n'est pas certain, et on peut se trouver dans des cas où ce n'est pas le cas. Par exemple, si un remplacement a lieu juste après la remise à zéro des bits ''Accessed''. Le choix de la page à remplacer est donc imparfait, mais fonctionne bien en pratique. Tous les algorithmes précédents ont chacun deux variantes : une locale, et une globale. Avec la version locale, la page qui va être rapatriée sur le disque dur est une page réservée au programme qui est la cause du page miss. Avec la version globale, le système d'exploitation va choisir la page à virer parmi toutes les pages présentes en mémoire vive. ===La protection mémoire avec la pagination=== Avec la pagination, chaque page a des '''droits d'accès''' précis, qui permettent d'autoriser ou interdire les accès en lecture, écriture, exécution, etc. La table des pages mémorise les autorisations pour chaque page, sous la forme d'une suite de bits où chaque bit autorise/interdit une opération bien précise. En pratique, les tables de pages modernes disposent de trois bits : un qui autorise/interdit les accès en lecture, un qui autorise/interdit les accès en écriture, un qui autorise/interdit l'éxecution du contenu de la page. Le format exact de la suite de bits a cependant changé dans le temps sur les processeurs x86 modernes. Par exemple, avant le passage au 64 bits, les CPU et OS ne pouvaient pas marquer une page mémoire comme non-exécutable. C'est seulement avec le passage au 64 bits qu'a été ajouté un bit pour interdire l'exécution de code depuis une page. Ce bit, nommé '''bit NX''', est à 0 si la page n'est pas exécutable et à 1 sinon. Le processeur vérifie à chaque chargement d'instruction si le bit NX de page lue est à 1. Sinon, il lève une exception matérielle et laisse la main à l'OS. Une amélioration de cette protection est la technique dite du '''''Write XOR Execute''''', abréviée WxX. Elle consiste à interdire les pages d'être à la fois accessibles en écriture et exécutables. Il est possible de changer les autorisations en cours de route, ceci dit. ===La traduction d'adresse avec la pagination=== Comme dit plus haut, les pages sont numérotées, de 0 à une valeur maximale, afin de les identifier. Le numéro en question est appelé le '''numéro de page'''. Il est utilisé pour dire au processeur : je veux lire une donnée dans la page numéro 20, la page numéro 90, etc. Une fois qu'on a le numéro de page, on doit alors préciser la position de la donnée dans la page, appelé le '''décalage''', ou encore l'''offset''. Le numéro de page et le décalage se déduisent à partir de l'adresse, en divisant l'adresse par la taille de la page. Le quotient obtenu donne le numéro de la page, alors que le reste est le décalage. Les processeurs actuels utilisent tous des pages dont la taille est une puissance de deux, ce qui fait que ce calcul est fortement simplifié. Sous cette condition, le numéro de page correspond aux bits de poids fort de l'adresse, alors que le décalage est dans les bits de poids faible. Le numéro de page existe en deux versions : un numéro de page physique qui identifie une page en mémoire physique, et un numéro de page logique qui identifie une page dans la mémoire virtuelle. Traduire l'adresse logique en adresse physique demande de remplacer le numéro de la page logique en un numéro de page physique. [[File:Phycical address.JPG|centre|vignette|upright=2|Traduction d'adresse avec la pagination.]] ====Les tables des pages simples==== Dans le cas le plus simple, il n'y a qu'une seule table des pages, qui est adressée par les numéros de page logique. La table des pages est un vulgaire tableau d'adresses physiques, placées les unes à la suite des autres. Avec cette méthode, la table des pages a autant d'entrée qu'il y a de pages logiques en mémoire virtuelle. Accéder à la mémoire nécessite donc d’accéder d'abord à la table des pages en mémoire, de calculer l'adresse de l'entrée voulue, et d’y accéder. [[File:Table des pages.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages.]] La table des pages est souvent stockée dans la mémoire RAM, son adresse est connue du processeur, mémorisée dans un registre spécialisé du processeur. Le processeur effectue automatiquement le calcul d'adresse à partir de l'adresse de base et du numéro de page logique. [[File:Address translation (32-bit).png|centre|vignette|upright=2|Address translation (32-bit)]] ====Les tables des pages inversées==== Sur certains systèmes, notamment sur les architectures 64 bits ou plus, le nombre de pages est très important. Sur les ordinateurs x86 récents, les adresses sont en pratique de 48 bits, les bits de poids fort étant ignorés en pratique, ce qui fait en tout 68 719 476 736 pages. Chaque entrée de la table des pages fait au minimum 48 bits, mais fait plus en pratique : partons sur 64 bits par entrée, soit 8 octets. Cela fait 549 755 813 888 octets pour la table des pages, soit plusieurs centaines de gibioctets ! Une table des pages normale serait tout simplement impraticable. Pour résoudre ce problème, on a inventé les '''tables des pages inversées'''. L'idée derrière celles-ci est l'inverse de la méthode précédente. La méthode précédente stocke, pour chaque page logique, son numéro de page physique. Les tables des pages inversées font l'inverse : elles stockent, pour chaque numéro de page physique, la page logique qui correspond. Avec cette méthode table des pages contient ainsi autant d'entrées qu'il y a de pages physiques. Elle est donc plus petite qu'avant, vu que la mémoire physique est plus petite que la mémoire virtuelle. Quand le processeur veut convertir une adresse virtuelle en adresse physique, la MMU recherche le numéro de page de l'adresse virtuelle dans la table des pages. Le numéro de l'entrée à laquelle se trouve ce morceau d'adresse virtuelle est le morceau de l'adresse physique. Pour faciliter le processus de recherche dans la page, la table des pages inversée est ce que l'on appelle une table de hachage. C'est cette solution qui est utilisée sur les processeurs Power PC. [[File:Table des pages inversée.jpg|centre|vignette|upright=2|Table des pages inversée.]] ====Les tables des pages multiples par espace d'adressage==== Dans les deux cas précédents, il y a une table des pages unique. Cependant, les concepteurs de processeurs et de systèmes d'exploitation ont remarqué que les adresses les plus hautes et/ou les plus basses sont les plus utilisées, alors que les adresses situées au milieu de l'espace d'adressage sont peu utilisées en raison du fonctionnement de la pile et du tas. Il y a donc une partie de la table des pages qui ne sert à rien et est utilisé pour des adresses inutilisées. C'est une source d'économie d'autant plus importante que les tables des pages sont de plus en plus grosses. Pour profiter de cette observation, les concepteurs d'OS ont décidé de découper l'espace d'adressage en plusieurs sous-espaces d'adressage de taille identique : certains localisés dans les adresses basses, d'autres au milieu, d'autres tout en haut, etc. Et vu que l'espace d'adressage est scindé en plusieurs parties, la table des pages l'est aussi, elle est découpée en plusieurs sous-tables. Si un sous-espace d'adressage n'est pas utilisé, il n'y a pas besoin d'utiliser de la mémoire pour stocker la table des pages associée. On ne stocke que les tables des pages pour les espaces d'adressage utilisés, ceux qui contiennent au moins une donnée. L'utilisation de plusieurs tables des pages ne fonctionne que si le système d'exploitation connaît l'adresse de chaque table des pages (celle de la première entrée). Pour cela, le système d'exploitation utilise une super-table des pages, qui stocke les adresses de début des sous-tables de chaque sous-espace. En clair, la table des pages est organisé en deux niveaux, la super-table étant le premier niveau et les sous-tables étant le second niveau. L'adresse est structurée de manière à tirer profit de cette organisation. Les bits de poids fort de l'adresse sélectionnent quelle table de second niveau utiliser, les bits du milieu de l'adresse sélectionne la page dans la table de second niveau et le reste est interprété comme un ''offset''. Un accès à la table des pages se fait comme suit. Les bits de poids fort de l'adresse sont envoyés à la table de premier niveau, et sont utilisés pour récupérer l'adresse de la table de second niveau adéquate. Les bits au milieu de l'adresse sont envoyés à la table de second niveau, pour récupérer le numéro de page physique. Le tout est combiné avec l'''offset'' pour obtenir l'adresse physique finale. [[File:Table des pages hiérarchique.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages hiérarchique.]] On peut aussi aller plus loin et découper la table des pages de manière hiérarchique, chaque sous-espace d'adressage étant lui aussi découpé en sous-espaces d'adressages. On a alors une table de premier niveau, plusieurs tables de second niveau, encore plus de tables de troisième niveau, et ainsi de suite. Cela peut aller jusqu'à 5 niveaux sur les processeurs x86 64 bits modernes. On parle alors de '''tables des pages emboitées'''. Dans ce cours, la table des pages désigne l'ensemble des différents niveaux de cette organisation, toutes les tables inclus. Seules les tables du dernier niveau mémorisent des numéros de page physiques, les autres tables mémorisant des pointeurs, des adresses vers le début des tables de niveau inférieur. Un exemple sera donné plus bas, dans la section suivante. ====L'exemple des processeurs x86==== Pour rendre les explications précédentes plus concrètes, nous allons prendre l'exemple des processeur x86 anciens, de type 32 bits. Les processeurs de ce type utilisaient deux types de tables des pages : une table des page unique et une table des page hiérarchique. Les deux étaient utilisées dans cas séparés. La table des page unique était utilisée pour les pages larges et encore seulement en l'absence de la technologie ''physical adress extension'', dont on parlera plus bas. Les autres cas utilisaient une table des page hiérarchique, à deux niveaux, trois niveaux, voire plus. Une table des pages unique était utilisée pour les pages larges (de 2 mébioctets et plus). Pour les pages de 4 mébioctets, il y avait une unique table des pages, adressée par les 10 bits de poids fort de l'adresse, les bits restants servant comme ''offset''. La table des pages contenait 1024 entrées de 4 octets chacune, ce qui fait en tout 4 kibioctet pour la table des pages. La table des page était alignée en mémoire sur un bloc de 4 kibioctet (sa taille). [[File:X86 Paging 4M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4M]] Pour les pages de 4 kibioctets, les processeurs x86-32 bits utilisaient une table des page hiérarchique à deux niveaux. Les 10 bits de poids fort l'adresse adressaient la table des page maitre, appelée le directoire des pages (''page directory''), les 10 bits précédents servaient de numéro de page logique, et les 12 bits restants servaient à indiquer la position de l'octet dans la table des pages. Les entrées de chaque table des pages, mineure ou majeure, faisaient 32 bits, soit 4 octets. Vous remarquerez que la table des page majeure a la même taille que la table des page unique obtenue avec des pages larges (de 4 mébioctets). [[File:X86 Paging 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 4K]] La technique du '''''physical adress extension''''' (PAE), utilisée depuis le Pentium Pro, permettait aux processeurs x86 32 bits d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire, en utilisant des adresses physiques de 64 bits. Les adresses virtuelles de 32 bits étaient traduites en adresses physiques de 64 bits grâce à une table des pages adaptée. Cette technologie permettait d'adresser plus de 4 gibioctets de mémoire au total, mais avec quelques limitations. Notamment, chaque programme ne pouvait utiliser que 4 gibioctets de mémoire RAM pour lui seul. Mais en lançant plusieurs programmes, on pouvait dépasser les 4 gibioctets au total. Pour cela, les entrées de la table des pages passaient à 64 bits au lieu de 32 auparavant. La table des pages gardait 2 niveaux pour les pages larges en PAE. [[File:X86 Paging PAE 2M.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 2M]] Par contre, pour les pages de 4 kibioctets en PAE, elle était modifiée de manière à ajouter un niveau de hiérarchie, passant de deux niveaux à trois. [[File:X86 Paging PAE 4K.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging PAE 4K]] En 64 bits, la table des pages est une table des page hiérarchique avec 5 niveaux. Seuls les 48 bits de poids faible des adresses sont utilisés, les 16 restants étant ignorés. [[File:X86 Paging 64bit.svg|centre|vignette|upright=2|X86 Paging 64bit]] ====Les circuits liés à la gestion de la table des pages==== En théorie, la table des pages est censée être accédée à chaque accès mémoire. Mais pour éviter d'avoir à lire la table des pages en mémoire RAM à chaque accès mémoire, les concepteurs de processeurs ont décidé d'implanter un cache dédié, le '''''translation lookaside buffer''''', ou TLB. Le TLB stocke au minimum de quoi faire la traduction entre adresse virtuelle et adresse physique, à savoir une correspondance entre numéro de page logique et numéro de page physique. Pour faire plus général, il stocke des entrées de la table des pages. [[File:MMU principle updated.png|centre|vignette|upright=2.0|MMU avec une TLB.]] Les accès à la table des pages sont gérés de deux façons : soit le processeur gère tout seul la situation, soit il délègue cette tâche au système d’exploitation. Sur les processeurs anciens, le système d'exploitation gère le parcours de la table des pages. Mais cette solution logicielle n'a pas de bonnes performances. D'autres processeurs gèrent eux-mêmes le défaut d'accès à la TLB et vont chercher d'eux-mêmes les informations nécessaires dans la table des pages. Ils disposent de circuits, les '''''page table walkers''''' (PTW), qui s'occupent eux-mêmes du défaut. Les ''page table walkers'' contiennent des registres qui leur permettent de faire leur travail. Le plus important est celui qui mémorise la position de la table des pages en mémoire RAM, dont nous avons parlé plus haut. Les PTW ont besoin, pour faire leur travail, de mémoriser l'adresse physique de la table des pages, ou du moins l'adresse de la table des pages de niveau 1 pour des tables des pages hiérarchiques. Mais d'autres registres existent. Toutes les informations nécessaires pour gérer les défauts de TLB sont stockées dans des registres spécialisés appelés des '''tampons de PTW''' (PTW buffers). ===L'abstraction matérielle des processus : une table des pages par processus=== [[File:Memoire virtuelle.svg|vignette|Mémoire virtuelle]] Il est possible d'implémenter l'abstraction matérielle des processus avec la pagination. En clair, chaque programme lancé sur l'ordinateur dispose de son propre espace d'adressage, ce qui fait que la même adresse logique ne pointera pas sur la même adresse physique dans deux programmes différents. Pour cela, il y a plusieurs méthodes. ====L'usage d'une table des pages unique avec un identifiant de processus dans chaque entrée==== La première solution n'utilise qu'une seule table des pages, mais chaque entrée est associée à un processus. Pour cela, chaque entrée contient un '''identifiant de processus''', un numéro qui précise pour quel processus, pour quel espace d'adressage, la correspondance est valide. La page des tables peut aussi contenir des entrées qui sont valides pour tous les processus en même temps. L'intérêt n'est pas évident, mais il le devient quand on se rappelle que le noyau de l'OS est mappé dans le haut de l'espace d'adressage. Et peu importe l'espace d'adressage, le noyau est toujours mappé de manière identique, les mêmes adresses logiques adressant la même adresse mémoire. En conséquence, les correspondances adresse physique-logique sont les mêmes pour le noyau, peu importe l'espace d'adressage. Dans ce cas, la correspondance est mémorisée dans une entrée, mais sans identifiant de processus. A la place, l'entrée contient un '''bit ''global''''', qui précise que cette correspondance est valide pour tous les processus. Le bit global accélère rapidement la traduction d'adresse pour l'accès au noyau. Un défaut de cette méthode est que le partage d'une page entre plusieurs processus est presque impossible. Impossible de partager une page avec seulement certains processus et pas d'autres : soit on partage une page avec tous les processus, soit on l'alloue avec un seul processus. ====L'usage de plusieurs tables des pages==== Une solution alternative, plus simple, utilise une table des pages par processus lancé sur l'ordinateur, une table des pages unique par espace d'adressage. À chaque changement de processus, le registre qui mémorise la position de la table des pages est modifié pour pointer sur la bonne. C'est le système d'exploitation qui se charge de cette mise à jour. Avec cette méthode, il est possible de partager une ou plusieurs pages entre plusieurs processus, en configurant les tables des pages convenablement. Les pages partagées sont mappées dans l'espace d'adressage de plusieurs processus, mais pas forcément au même endroit, pas forcément dans les mêmes adresses logiques. On peut placer la page partagée à l'adresse logique 0x0FFF pour un processus, à l'adresse logique 0xFF00 pour un autre processus, etc. Par contre, les entrées de la table des pages pour ces adresses pointent vers la même adresse physique. [[File:Vm5.png|centre|vignette|upright=2|Tables des pages de plusieurs processus.]] ===La taille des pages=== La taille des pages varie suivant le processeur et le système d'exploitation et tourne souvent autour de 4 kibioctets. Les processeurs actuels gèrent plusieurs tailles différentes pour les pages : 4 kibioctets par défaut, 2 mébioctets, voire 1 à 4 gibioctets pour les pages les plus larges. Les pages de 4 kibioctets sont les pages par défaut, les autres tailles de page sont appelées des ''pages larges''. La taille optimale pour les pages dépend de nombreux paramètres et il n'y a pas de taille qui convienne à tout le monde. Certaines applications gagnent à utiliser des pages larges, d'autres vont au contraire perdre drastiquement en performance en les utilisant. Le désavantage principal des pages larges est qu'elles favorisent la fragmentation mémoire. Si un programme veut réserver une portion de mémoire, pour une structure de donnée quelconque, il doit réserver une portion dont la taille est multiple de la taille d'une page. Par exemple, un programme ayant besoin de 110 kibioctets allouera 28 pages de 4 kibioctets, soit 120 kibioctets : 2 kibioctets seront perdus. Par contre, avec des pages larges de 2 mébioctets, on aura une perte de 2048 - 110 = 1938 kibioctets. En somme, des morceaux de mémoire seront perdus, car les pages sont trop grandes pour les données qu'on veut y mettre. Le résultat est que le programme qui utilise les pages larges utilisent plus de mémoire et ce d'autant plus qu'il utilise des données de petite taille. Un autre désavantage est qu'elles se marient mal avec certaines techniques d'optimisations de type ''copy-on-write''. Mais l'avantage est que la traduction des adresses est plus performante. Une taille des pages plus élevée signifie moins de pages, donc des tables des pages plus petites. Et des pages des tables plus petites n'ont pas besoin de beaucoup de niveaux de hiérarchie, voire peuvent se limiter à des tables des pages simples, ce qui rend la traduction d'adresse plus simple et plus rapide. De plus, les programmes ont une certaine localité spatiale, qui font qu'ils accèdent souvent à des données proches. La traduction d'adresse peut alors profiter de systèmes de mise en cache dont nous parlerons dans le prochain chapitre, et ces systèmes de cache marchent nettement mieux avec des pages larges. Il faut noter que la taille des pages est presque toujours une puissance de deux. Cela a de nombreux avantages, mais n'est pas une nécessité. Par exemple, le tout premier processeur avec de la pagination, le super-ordinateur Atlas, avait des pages de 3 kibioctets. L'avantage principal est que la traduction de l'adresse physique en adresse logique est trivial avec une puissance de deux. Cela garantit que l'on peut diviser l'adresse en un numéro de page et un ''offset'' : la traduction demande juste de remplacer les bits de poids forts par le numéro de page voulu. Sans cela, la traduction d'adresse implique des divisions et des multiplications, qui sont des opérations assez couteuses. ===Les entrées de la table des pages=== Avant de poursuivre, faisons un rapide rappel sur les entrées de la table des pages. Nous venons de voir que la table des pages contient de nombreuses informations : un bit ''valid'' pour la mémoire virtuelle, des bits ''dirty'' et ''accessed'' utilisés par l'OS, des bits de protection mémoire, un bit ''global'' et un potentiellement un identifiant de processus, etc. Étudions rapidement le format de la table des pages sur un processeur x86 32 bits. * Elle contient d'abord le numéro de page physique. * Les bits AVL sont inutilisés et peuvent être configurés à loisir par l'OS. * Le bit G est le bit ''global''. * Le bit PS vaut 0 pour une page de 4 kibioctets, mais est mis à 1 pour une page de 4 mébioctets dans le cas où le processus utilise des pages larges. * Le bit D est le bit ''dirty''. * Le bit A est le bit ''accessed''. * Le bit PCD indique que la page ne peut pas être cachée, dans le sens où le processeur ne peut copier son contenu dans le cache et doit toujours lire ou écrire cette page directement dans la RAM. * Le bit PWT indique que les écritures doivent mettre à jour le cache et la page en RAM (dans le chapitre sur le cache, on verra qu'il force le cache à se comporter comme un cache ''write-through'' pour cette page). * Le bit U/S précise si la page est accessible en mode noyau ou utilisateur. * Le bit R/W indique si la page est accessible en écriture, toutes les pages sont par défaut accessibles en lecture. * Le bit P est le bit ''valid''. [[File:PDE.png|centre|vignette|upright=2.5|Table des pages des processeurs Intel 32 bits.]] ==Comparaison des différentes techniques d'abstraction mémoire== Pour résumer, l'abstraction mémoire permet de gérer : la relocation, la protection mémoire, l'isolation des processus, la mémoire virtuelle, l'extension de l'espace d'adressage, le partage de mémoire, etc. Elles sont souvent implémentées en même temps. Ce qui fait qu'elles sont souvent confondues, alors que ce sont des concepts sont différents. Ces liens sont résumés dans le tableau ci-dessous. {|class="wikitable" |- ! ! colspan="5" | Avec abstraction mémoire ! rowspan="2" | Sans abstraction mémoire |- ! ! Relocation matérielle ! Segmentation en mode réel (x86) ! Segmentation, général ! Architectures à capacités ! Pagination |- ! Abstraction matérielle des processus | colspan="4" | Oui, relocation matérielle | Oui, liée à la traduction d'adresse | Impossible |- ! Mémoire virtuelle | colspan="2" | Non, sauf émulation logicielle | colspan="3" | Oui, gérée par le processeur et l'OS | Non, sauf émulation logicielle |- ! Extension de l'espace d'adressage | colspan="2" | Oui : registre de base élargi | colspan="2" | Oui : adresse de base élargie dans la table des segments | ''Physical Adress Extension'' des processeurs 32 bits | Commutation de banques |- ! Protection mémoire | Registre limite | Aucune | colspan="2" | Registre limite, droits d'accès aux segments | Gestion des droits d'accès aux pages | Possible, méthodes variées |- ! Partage de mémoire | colspan="2" | Non | colspan="2" | Segment partagés | Pages partagées | Possible, méthodes variées |} ===Les différents types de segmentation=== La segmentation regroupe plusieurs techniques franchement différentes, qui auraient gagné à être nommées différemment. La principale différence est l'usage de registres de relocation versus des registres de sélecteurs de segments. L'usage de registres de relocation est le fait de la relocation matérielle, mais aussi de la segmentation en mode réel des CPU x86. Par contre, l'usage de sélecteurs de segments est le fait des autres formes de segmentation, architectures à capacité inclues. La différence entre les deux est le nombre de segments. L'usage de registres de relocation fait que le CPU ne gère qu'un petit nombre de segments de grande taille. La mémoire virtuelle est donc rarement implémentée vu que swapper des segments de grande taille est trop long, l'impact sur les performances est trop important. Sans compter que l'usage de registres de base se marie très mal avec la mémoire virtuelle. Vu qu'un segment peut être swappé ou déplacée n'importe quand, il faut invalider les registres de base au moment du swap/déplacement, ce qui n'est pas chose aisée. Aucun processeur ne gère cela, les méthodes pour n'existent tout simplement pas. L'usage de registres de base implique que la mémoire virtuelle est absente. La protection mémoire est aussi plus limitée avec l'usage de registres de relocation. Elle se limite à des registres limite, mais la gestion des droits d'accès est limitée. En théorie, la segmentation en mode réel pourrait implémenter une version limitée de protection mémoire, avec une protection de l'espace exécutable. Mais ca n'a jamais été fait en pratique sur les processeurs x86. Le partage de la mémoire est aussi difficile sur les architectures avec des registres de base. L'absence de table des segments fait que le partage d'un segment est basiquement impossible sans utiliser des méthodes complétement tordues, qui ne sont jamais implémentées en pratique. ===Segmentation versus pagination=== Par rapport à la pagination, la segmentation a des avantages et des inconvénients. Tous sont liés aux propriétés des segments et pages : les segments sont de grande taille et de taille variable, les pages sont petites et de taille fixe. L'avantage principal de la segmentation est sa rapidité. Le fait que les segments sont de grande taille fait qu'on a pas besoin d'équivalent aux tables des pages inversée ou multiple, juste d'une table des segments toute simple. De plus, les échanges entre table des pages/segments et registres sont plus rares avec la segmentation. Par exemple, si un programme utilise un segment de 2 gigas, tous les accès dans le segment se feront avec une seule consultation de la table des segments. Alors qu'avec la pagination, il faudra une consultation de la table des pages chaque bloc de 4 kibioctet, au minimum. Mais les désavantages sont nombreux. Le système d'exploitation doit agencer les segments en RAM, et c'est une tâche complexe. Le fait que les segments puisse changer de taille rend le tout encore plus complexe. Par exemple, si on colle les segments les uns à la suite des autres, changer la taille d'un segment demande de réorganiser tous les segments en RAM, ce qui demande énormément de copies RAM-RAM. Une autre possibilité est de laisser assez d'espace entre les segments, mais cet espace est alors gâché, dans le sens où on ne peut pas y placer un nouveau segment. Swapper un segment est aussi très long, vu que les segments sont de grande taille, alors que swapper une page est très rapide. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | prevText=Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation | next=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques | nextText=Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques }} </noinclude> 3diqbea9drg2a70ucc5wrcb1hcnyaui Fonctionnement d'un ordinateur/Sommaire 0 69596 744535 744368 2025-06-11T21:05:20Z Mewtow 31375 /* La mémoire virtuelle et la protection mémoire */ 744535 wikitext text/x-wiki __NOTOC__ * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Introduction|Introduction]] ==Le codage des informations== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'encodage des données|L'encodage des données]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le codage des nombres|Le codage des nombres]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les codes de détection/correction d'erreur|Les codes de détection/correction d'erreur]] ==Les circuits électroniques== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les portes logiques|Les portes logiques]] ===Les circuits combinatoires=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits combinatoires|Les circuits combinatoires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de masquage|Les circuits de masquage]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de sélection|Les circuits de sélection]] ===Les circuits séquentiels=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les bascules : des mémoires de 1 bit|Les bascules : des mémoires de 1 bit]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits synchrones et asynchrones|Les circuits synchrones et asynchrones]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les registres et mémoires adressables|Les registres et mémoires adressables]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits compteurs et décompteurs|Les circuits compteurs et décompteurs]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les timers et diviseurs de fréquence|Les timers et diviseurs de fréquence]] ===Les circuits de calcul et de comparaison=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de décalage et de rotation|Les circuits de décalage et de rotation]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits pour l'addition et la soustraction|Les circuits pour l'addition et la soustraction]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les unités arithmétiques et logiques entières (simples)|Les unités arithmétiques et logiques entières (simples)]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de calcul logique et bit à bit|Les circuits de calcul logique et bit à bit]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits pour l'addition multiopérande|Les circuits pour l'addition multiopérande]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits pour la multiplication et la division|Les circuits pour la multiplication et la division]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de calcul flottant|Les circuits de calcul flottant]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de calcul trigonométriques|Les circuits de calcul trigonométriques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de comparaison|Les circuits de comparaison]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits de conversion analogique-numérique|Les circuits de conversion analogique-numérique]] ===Les circuits intégrés à semi-conducteurs=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les transistors et portes logiques|Les transistors et portes logiques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits intégrés|Les circuits intégrés]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'interface électrique entre circuits intégrés et bus|L'interface électrique entre circuits intégrés et bus]] ==L'architecture d'un ordinateur== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'architecture de base d'un ordinateur|L'architecture de base d'un ordinateur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La hiérarchie mémoire|La hiérarchie mémoire]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La performance d'un ordinateur|La performance d'un ordinateur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La loi de Moore et les tendances technologiques|La loi de Moore et les tendances technologiques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les techniques de réduction de la consommation électrique d'un processeur|Les techniques de réduction de la consommation électrique d'un processeur]] ==Les bus électroniques et la carte mère== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La carte mère, chipset et BIOS|La carte mère, chipset et BIOS]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les bus et liaisons point à point (généralités)|Les bus et liaisons point à point (généralités)]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les encodages spécifiques aux bus|Les encodages spécifiques aux bus]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les liaisons point à point|Les liaisons point à point]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les bus électroniques|Les bus électroniques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Quelques exemples de bus et de liaisons point à point|Quelques exemples de bus et de liaisons point à point]] ==Les mémoires RAM/ROM== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les différents types de mémoires|Les différents types de mémoires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'interface d'une mémoire électronique|L'interface d'une mémoire électronique]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le bus mémoire|Le bus mémoire]] ===La micro-architecture d'une mémoire adressable=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les cellules mémoires|Les cellules mémoires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le plan mémoire|Le plan mémoire]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Contrôleur mémoire interne|Le contrôleur mémoire interne]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Mémoires évoluées|Les mémoires évoluées]] ===Les mémoires primaires=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires ROM|Les mémoires ROM : Mask ROM, PROM, EPROM, EEPROM, Flash]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires SRAM synchrones|Les mémoires SRAM synchrones]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires RAM dynamiques (DRAM)|Les mémoires RAM dynamiques (DRAM)]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Contrôleur mémoire externe|Le contrôleur mémoire externe]] ===Les mémoires exotiques=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires associatives|Les mémoires associatives]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires FIFO et LIFO|Les mémoires FIFO et LIFO]] ==Le processeur== ===L'architecture externe=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Langage machine et assembleur|Langage machine et assembleur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les registres du processeur|Les registres du processeur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le modèle mémoire : alignement et boutisme|Le modèle mémoire : alignement et boutisme]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les modes d'adressage|Les modes d'adressage]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'encodage des instructions|L'encodage des instructions]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les jeux d'instructions|Les jeux d'instructions]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La pile d'appel et les fonctions|La pile d'appel et les fonctions]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les interruptions et exceptions|Les interruptions et exceptions]] ===La micro-architecture=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les composants d'un processeur|Les composants d'un processeur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le chemin de données|Le chemin de données]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'unité de chargement et le program counter|L'unité de chargement et le program counter]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'unité de contrôle|L'unité de contrôle]] ===Les jeux d'instruction spécialisés ou exotiques=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures à accumulateur|Les architectures à accumulateur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les processeurs 8 bits et moins|Les processeurs 8 bits et moins]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures à pile et mémoire-mémoire|Les architectures à pile et mémoire-mémoire]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les processeurs de traitement du signal|Les processeurs de traitement du signal]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures actionnées par déplacement|Les architectures actionnées par déplacement]] ===L'espace d'adressage du processeur et la multiprogrammation=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'espace d'adressage du processeur|L'espace d'adressage du processeur]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation|Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle|L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle]] ==Les entrées-sorties et périphériques== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques|Les méthodes de synchronisation entre processeur et périphériques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'adressage des périphériques|L'adressage des périphériques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les périphériques et les cartes d'extension|Les périphériques et les cartes d'extension]] ==Les mémoires de stockage== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires de masse : généralités|Les mémoires de masse : généralités]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les disques durs|Les disques durs]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les solid-state drives|Les solid-state drives]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les disques optiques|Les disques optiques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les technologies RAID|Les technologies RAID]] ==La ou les mémoires caches== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les mémoires cache|Les mémoires cache]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le préchargement|Le préchargement]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le Translation Lookaside Buffer|Le ''Translation Lookaside Buffer'']] ==Le parallélisme d’instructions== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le pipeline|Le pipeline]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les pipelines de longueur fixe et dynamiques|Les pipelines de longueur fixe et dynamiques]] ===Les branchements et le ''front-end''=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les exceptions précises et branchements|Les exceptions précises et branchements]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La prédiction de branchement|La prédiction de branchement]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les optimisations du chargement des instructions|Les optimisations du chargement des instructions]] ===L’exécution dans le désordre=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'émission dans l'ordre des instructions|L'émission dans l'ordre des instructions]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les dépendances de données et l'exécution dans le désordre|Les dépendances de données et l'exécution dans le désordre]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le renommage de registres|Le renommage de registres]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le scoreboarding et l'algorithme de Tomasulo|Annexe : Le scoreboarding et l'algorithme de Tomasulo]] ===Les accès mémoire avec un pipeline=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les unités mémoires à exécution dans l'ordre|Les unités mémoires à exécution dans l'ordre]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les unités mémoires à exécution dans le désordre|Les unités mémoires à exécution dans le désordre]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le parallélisme mémoire au niveau du cache|Le parallélisme mémoire au niveau du cache]] ===L'émission multiple=== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les processeurs superscalaires|Les processeurs superscalaires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les processeurs VLIW et EPIC|Les processeurs VLIW et EPIC]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures dataflow|Les architectures dataflow]] ==Les architectures parallèles== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures parallèles|Les architectures parallèles]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Architectures multiprocesseurs et multicœurs|Les architectures multiprocesseurs et multicœurs]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Architectures multithreadées et Hyperthreading|Les architectures multithreadées et Hyperthreading]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures à parallélisme de données|Les architectures à parallélisme de données]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La cohérence des caches|La cohérence des caches]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les sections critiques et le modèle mémoire|Les sections critiques et le modèle mémoire]] ==Annexes== * [[Fonctionnement d'un ordinateur/L'accélération matérielle de la virtualisation|L'accélération matérielle de la virtualisation]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Le matériel réseau|Le matériel réseau]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/La tolérance aux pannes|La tolérance aux pannes]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures systoliques|Les architectures systoliques]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les architectures neuromorphiques|Les réseaux de neurones matériels]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les ordinateurs de première génération : tubes à vide et mémoires|Les ordinateurs de première génération : tubes à vide et mémoires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les ordinateurs à encodages non-binaires|Les ordinateurs à encodages non-binaires]] * [[Fonctionnement d'un ordinateur/Les circuits réversibles|Les circuits réversibles]] {{autocat}} 0sdx866nmfzco85nq1tzs8tjdj6znti Fonctionnement d'un ordinateur/Les interruptions et exceptions 0 80572 744497 744271 2025-06-11T19:15:11Z Mewtow 31375 /* Les niveaux de privilège : systèmes d'exploitation et virtualisation */ 744497 wikitext text/x-wiki Les '''interruptions''' sont des fonctionnalités du processeur qui ressemblent beaucoup aux appels de fonctions, mais avec quelques petites différences. Les interruptions, comme leur nom l'indique, interrompent temporairement l’exécution d'un programme pour effectuer un sous-programme nommé '''routine d'interruption'''. Lorsqu'un processeur exécute une interruption, celui-ci : * arrête l'exécution du programme en cours et sauvegarde l'état du processeur (registres et ''program counter'') ; * exécute la routine d'interruption ; * restaure l'état du programme sauvegardé afin de reprendre l'exécution de son programme là ou il en était. [[File:Interruption processeur.png|centre|vignette|upright=2|Interruption processeur]] L'appel d'une routine d'interruption est très similaire à un appel de fonction et implique les mêmes chose : sauvegarder les registres du processeur, l'adresse de retour, etc. Tout ce qui a été dit pour les fonctions marche aussi pour les interruptions. La différence est que la routine d'interruption appartient au système d'exploitation ou à un pilote de périphérique, mais pas au programme en cours d'exécution. Les interruptions sont classées en trois types distincts, aux utilisations très différentes : les exceptions matérielles, les interruptions matérielles et les interruptions logicielles. Les deux premières sont des interruptions générés par un évènement extérieur au programme, alors que les interruptions logicielles sont déclenchées quand le programme éxecute une instruction précise pour s'interrompre lui-même, afin d'éxecuter du code appartenant au système d'exploitation ou à un pilote de périphérique. ==Les interruptions et les exceptions matérielles == Les exceptions matérielles et les interruptions matérielles permettent de réagir à un événement extérieur : communication avec le matériel, erreur fatale d’exécution d'un programme. Le programme en cours d'exécution est alors stoppé pour réagir, avant d'en reprendre l'exécution. Elles sont initiés par un évènement extérieur au programme, contrairement aux interruptions logicielles. [[File:Interrupt Routine (Diagramm).png|centre|vignette|upright=2|Déroulement d'une interruption.]] ===Les exceptions matérielles=== Une '''exception matérielle''' est une interruption déclenchée par un évènement interne au processeur, par exemple une erreur d'adressage, une division par zéro... Le processeur intègre des circuits qui détectent l'évènement déclencheur, ainsi que des circuits pour déclencher l'exception matérielle. Prenons l'exemple d'une exception déclenchée par une division par zéro : le processeur doit détecter les divisions par zéro. Lorsqu'une exception matérielle survient, la routine exécutée corrige l'erreur qui a été la cause de l'exception matérielle, et prévient le système d'exploitation si elle n'y arrive pas. Elle peut aussi faire planter l'ordinateur, si l'erreur est grave, ce qui se traduit généralement par un écran bleu soudain. Pour donner un exemple d'utilisation, sachez qu'il existe une exception matérielle qui se déclenche quand on souhaite exécuter une instruction non-reconnue par le processeur. Rappelons que les instructions sont codées par des suites de bits en mémoire, codées sur quelques octets. Mais cela ne signifie pas que toutes les suites de bits correspondent à des instructions : certaines suites ne correspondent pas à des instructions et ne sont pas reconnues par le processeur. Dans ce cas, le chargement dans le processeur d'une telle suite de bit déclenche une exception matérielle "Instruction non-reconnue". Et cela a été utilisé pour émuler des instructions sur les nombres flottants sur des processeurs qui ne les géraient pas. Autrefois, à savoir il y a une quarantaine d'années, les processeurs n'étaient capables d'utiliser que des nombres entiers et aucune instruction machine ne pouvait manipuler de nombres flottants. On devait alors émuler les calculs flottants par une suite d'instructions machine effectuées sur des entiers. Cette émulation était effectuée soit par une bibliothèque logicielle, soit par le système d'exploitation par le biais d'exceptions matérielles. Pour cela, on modifiait la routine de l'exception "Instruction non-reconnue" de manière à ce qu'elle reconnaisse les suites de bits correspondant à des instructions flottantes et exécute une suite d'instruction entière équivalente. ===Les interruptions matérielles=== Les '''interruptions matérielles''', aussi appelées IRQ, sont des interruptions déclenchées par un périphérique ou un circuit extérieur au processeur. Elles sont soit générées par un circuit sur la carte mère, soit par un périphérique, l'essentiel est qu'elles proviennent de l'extérieur du processeur et ne sont pas d'origine logicielle. L'exemple d'utilisation typique des interruptions matérielles est la gestion de certains périphériques. Par exemple, quand vous tapez sur votre clavier, celui-ci émet une interruption à chaque appui/relevée de touche. Ainsi, le processeur est prévenu quand une touche est appuyée, le système d'exploitation qu'il doit regarder quelle touche est appuyée, etc. La routine d'interruption est alors fournie par le pilote du périphérique. Du moins, c'est comme ça sur le matériel moderne, les anciens PC utilisaient des routines d'interruption fournies par le BIOS. Ce sont celles qui vont nous intéresser dans le chapitre sur la communication avec les périphériques, mais nous n'en parlerons pas dans le détail avant quelques chapitres. Un autre exemple est la gestion des ''timers''. Par exemple, imaginons que vous voyiez à un jeu vidéo, et qu'il vous reste 2 minutes 45 secondes pour sortir d'un laboratoire de recherche avant que l'auto-destruction ne s'active. La durée de 2 minutes 45 est programmée dans un ''timer'', un circuit compteur qui permet de compter une durée. Le jeu vidéo programme le ''timer'' pour qu'il compte durant 2 minutes 45 secondes, puis attend que ce dernier ait finit de compter. Une fois la durée atteinte, le ''timer'' déclenche une interruption, pour stopper l'exécution du jeu vidéo. La routine d'interruption prévient le système d'exploitation que le ''timer'' a fini de compter, le jeu vidéo est alors prévenu, et fait ce qu'il a à faire. Un autre exemple, qui n'est plus d'actualité, est le rafraichissement mémoire des DRAM sur quelques anciens ordinateurs. Dans l'ancien temps, le rafraichissement mémoire était géré par le processeur, pas par le contrôleur mémoire. La plupart des processeurs intégraient des optimisations pour gérer le rafraichissement mémoire par eux-même, sans recourir à des interruptions. Mais quelques ordinateurs ont tenté de relier des processeurs très simples à une mémoire DRAM, directement, alors que les processeurs n'avaient aucune optimisation du rafraichissement mémoire. La gestion du rafraichissement était alors gérée via des interruptions : tous les x millisecondes, un ''timer'' déclenchait une interruption de rafraichissement mémoire, qui rafraichissait la mémoire ou une adresse précise. Cette solution était très peu performante. ==Les interruptions logicielles== Les '''interruptions logicielles''' sont différentes des deux précédentes dans le sens où elles ne sont pas déclenchées par un évènement extérieur. A la place, elles sont déclenchées par un programme en cours d'exécution, via une instruction d'interruption. On peut les voir comme des appels de fonction un peu particuliers, si ce n'est que la routine d'interruption exécutée n'est pas fournie par le programme exécuté, mais par le système d'exploitation, un pilote de périphérique ou le BIOS. Le code éxecuté ne fait pas partie du programme éxecuté, mais en est extérieur, et cela change beaucoup de choses. Sur les PC anciens, le BIOS fournissait les routines de base et le système d'exploitation se contentait d’exécuter les routines fournies par le BIOS. Mais de nos jours, les routines d'interruptions du BIOS sont utilisées lors du démarrage de l'ordinateur, mais ne sont plus utilisées une fois le système d'exploitation lancé. Le système d'exploitation fournit ses propres routines et n'a pas plus besoin des routines du BIOS. ===Les interruptions du BIOS et des autres firmwares=== Le BIOS fournit des routines d'interruption pour gérer les périphériques et matériels les plus courants. Il y a une interruption pour communiquer avec le port série RS232 de notre ordinateur, une autre pour le port parallèle, une autre pour le clavier, une autre pour la carte graphique, et quelques autres. Les interruptions en questions gèrent des standards de base, utilisés pour gérer les périphériques et matériels les plus courants. Par exemple, tant que la carte graphique supporte le standard VGA, le BIOS peut l'utiliser, bien que partiellement et seulement pour gérer les fonctions de base. idem avec le clavier : les standards PS/2 et USB sont gérés de base par le BIOS. Ce n'est pas pour rien que « BIOS » est l'abréviation de Basic Input Output System, ce qui signifie « programme basique d'entrée-sortie ». Par exemple, si aucune ROM vidéo n'est détectée, le BIOS peut quand même communiquer directement avec la carte graphique en utilisant une interruption dédiée. Elle a plusieurs utilités différentes, mais est généralement limitée à l’affichage de texte (la carte graphique est gérée en mode texte). Dans ce mode, elle peut tout aussi bien envoyer du texte à l'écran (sortie) que renvoyer la position du curseur à l'écran (entrée). L'usage de ces standards matériel était extrêmement puissant malgré sa simplicité. Il était possible de créer un OS complet en utilisant juste des appels de routine du BIOS. Par exemple, le DOS, ancêtre de Windows, utilisait exclusivement les interruptions du BIOS ! Mais une fois le système d'exploitation démarré, les interruptions du BIOS ne servent plus, les pilotes de périphériques prennent le relai. De nos jours, l'UEFI fournit encore un équivalent des anciennes interruptions du BIOS, mais seulement pour la rétrocompatibilité. Les interruptions ne sont plus utilisées lors du démarrage de l'ordinateur, le firmware est programmé plus finement et gére le matériel d'une manière autre. Certaines routines peuvent effectuer plusieurs traitements : par exemple, la routine qui permet de communiquer avec le disque dur peut aussi bien lire un secteur, l'écrire, etc. Pour spécifier le traitement à effectuer, on doit placer une certaine valeur dans le registre AH du processeur : la routine est programmée pour déduire le traitement à effectuer uniquement à partir de la valeur du registre AH. Mais certaines routines ne font pas grand-chose : par exemple, l'interruption 0x12h ne fait que lire la taille de la mémoire conventionnelle, qui est mémorisée à un endroit bien précis en mémoire RAM. Voici une description assez succincte de ces routines. Vous remarquerez que je n'ai pas vraiment détaillé ce que font ces interruptions, ni comment les utiliser. Il faut dire que de nos jours, ce n'est pas franchement utile. Mais si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire la liste des interruptions du BIOS de Ralf Brown, disponible via ce lien : [http://www.ctyme.com/rbrown.htm Liste des interruptions du BIOS, établie par Ralf Brown]. {|class="wikitable" |- !Adresse de la routine dans le vecteur d'interruption !Description succinte |- !10h |Si aucune ROM vidéo n'est détectée, le BIOS peut quand même communiquer directement avec la carte graphique grâce à cette routine. Elle a plusieurs fonctions différentes et peut tout aussi bien envoyer un caractère à l'écran que renvoyer la position du curseur. |- !13h |Cette routine du BIOS permet de lire ou d'écrire sur le disque dur ou sur une disquette. Plus précisément, cette routine lui sert à lire les premiers octets d'un disque dur afin de pouvoir charger le système d'exploitation. Elle était aussi utilisée par les systèmes d'exploitation du style MS-DOS pour lire ou écrire sur le disque dur. |- !14h |La routine 14h était utilisée pour communiquer avec le port série RS232 de notre ordinateur. |- !15h |La routine 15h a des fonctions diverses et variées, toutes plus ou moins rattachées à la gestion du matériel. Le BIOS était autrefois en charge de la gestion de l'alimentation de notre ordinateur : il se chargeait de la mise en veille, de réduire la fréquence du processeur, d'éteindre les périphériques inutilisés. Pour cela, la routine 15h était utilisée. Ses fonctions de gestion de l'énergie étaient encore utilisées jusqu'à la création de Windows 95. De nos jours, avec l'arrivée de la norme ACPI, le système d'exploitation gère tout seul la gestion de l'énergie de notre ordinateur et cette routine est donc obsolète. À toute règle, il faut une exception : cette routine est utilisée par certains systèmes d'exploitation modernes à leur démarrage afin d'obtenir une description correcte et précise de l'organisation de la mémoire de l'ordinateur. Pour cela, nos OS configurent cette routine en plaçant la valeur 0x0000e820 dans le registre EAX. |- !16h |La routine 16h permet de gérer le clavier et de le configurer. Cette routine est utilisée tant que le système d'exploitation n'a pas démarré, c'est pour cela que vous pouvez utiliser le clavier pour naviguer dans l'écran de configuration de votre BIOS. En revanche, aucune routine standard ne permet la communication avec la souris : il est impossible d'utiliser la souris dans la plupart des BIOS. Certains BIOS possèdent malgré tout des routines capables de gérer la souris, mais ils sont très rares. |- !17h |Cette routine permet de communiquer avec une imprimante sur le port parallèle de l'ordinateur. Comme les autres, on la configure avec le registre AH. |- !19h |Cette routine est celle qui s'occupe du démarrage du système d'exploitation. Elle sert donc à lancer le système d'exploitation lors du démarrage d'un ordinateur, mais elle sert aussi en cas de redémarrage. |} Les routines du BIOS étaient parfois recopiées dans la mémoire RAM afin de rendre leur exécution plus rapide. Certaines options du BIOS, souvent nommées '''''BIOS memory shadowing''''', permettent justement d'autoriser ou d'interdire cette copie du BIOS dans la RAM. ===Les appels systèmes des systèmes d'exploitation=== [[File:Operating system placement-fr.svg|vignette|Différence entre le système d'exploitation et les applications.]] Avant de poursuivre, rappelons que le '''système d'exploitation''' sert d'intermédiaire entre les autres logiciels et le matériel. Les programmes ne sont pas censés accéder d'eux-mêmes au matériel, pour des raisons de portabilité et de sécurité. Ils ne peuvent pas accéder directement au disque dur, au clavier, à la carte son, etc. À la place, ils demandent au système d'exploitation de le faire à leur place et de leur transmettre les résultats. Il y a donc une séparation stricte entre : * les programmes systèmes qui gèrent la mémoire et les périphériques ; * les programmes applicatifs ou applications, qui délèguent la gestion de la mémoire et des périphériques aux programmes systèmes. Les programmes systèmes sont en réalité des sous-programmes, des fonctions utilisées pour accéder à la carte graphique, manipuler la mémoire, gérer des fichiers, etc. Les fonctions en question sont exécutées en faisant des appels de fonction classiques, appelés des '''appels système'''. Par exemple, linux fournit les appels systèmes open, read, write et close pour manipuler des fichiers, ou encore les appels brk, sbrk, pour allouer et désallouer de la mémoire. Évidemment, ceux-ci ne sont pas les seuls : linux fournit environ 380 appels systèmes distincts. Les appels systèmes permettent aux programmes d'exécuter des fonctions pré-programmées, qui agissent sur le matériel. La communication entre OS et programmes est donc standardisée, limitée par une interface, ce qui limite les problèmes de sécurité et simplifie la programmation des applications. Les appels systèmes sont un concept des systèmes d'exploitation, qui peuvent se mettre en œuvre de plusieurs manières. On peut les implémenter de plusieurs manières différentes, mais ils sont presque toujours des interruptions logicielles. Les programmes systèmes sont le plus souvent des routines d'interruptions, fournies par l'OS ou les pilotes de périphérique. Un appel système n'est donc qu'une interruption logicielle qui exécute à la demande la routine adéquate. Pour simplifier, l'ensemble de ces routines d'interruption porte le nom de '''noyau du système d'exploitation'''. Il regroupe les programmes systèmes, qu'on peut appeler avec des appels système. Le noyau d'un OS est la partie de l'OS qui s'occupe de la gestion du matériel, des périphériques et des opérations demandant de reconfigurer le processeur. Mais sans intervention du matériel, rien n’empêche à un programma applicatif de lire ou d'écrire dans les registres des périphériques, par exemple. Mais les processeurs utilisent des sécurités pour cela, que nous allons voir dans ce qui suit. ==Les niveaux de privilège (anneaux mémoire)== Nous venons juste de voir que les interruptions logicielles sont surtout utilisées pour manipuler un périphérique, accéder au matériel. Et ce qu'elles soient fournies par le BIOS ou le système d'exploitation. C'est une différence fondamentale entre interruption logicielle et simple appel de fonction. Les interruptions peuvent manipuler le matériel, mais du code normal en est incapable. La raison tient à une sécurité incorporée dans tous les systèmes modernes : les '''niveaux de privilèges''', aussi appelés des '''anneaux mémoires'''. Les niveaux de privilèges varient grandement d'un jeu d'instruction à l'autre, mais il y en a au minimum deux : le '''mode noyau''' et le '''mode utilisateur'''. Le mode noyau est réservé au noyau du système d'exploitation, le mode utilisateur est réservé aux autres logiciels. En plus des modes utilisateur et noyau, les processeurs gèrent souvent un autre mode appelé '''mode système''', réservé au firmware/BIOS. D'autres modes sont parfois présents sur les processeurs modernes, avec des intermédiaires entre mode noyau et utilisateur. Pour résumer : le mode utilisateur est réservé aux logiciels applicatifs, le mode noyau est réservé au noyau du système d'exploitation (d'où son nom), le mode système est réservé au firmware/BIOS. Suivant le mode de fonctionnement, certaines opérations sensibles sont interdites. Par exemple, l'accès aux périphériques est interdit en mode utilisateur, mais autorisé dans le mode noyau. De même, certaines instructions sont autorisées seulement en mode noyau. Par exemple, les instructions permettant de configurer le processeur, en changeant ses registres de contrôle, sont accessibles seulement en mode noyau et en mode système. L'avantage est que cela empêche les programmes d’accéder directement au matériel, seul le système d'exploitation et le BIOS en sont capables. Généralement, le mode utilisateur est le plus limité, le mode système permet absolument tout, le mode noyau est assez proche du mode système avec quelques limitations en plus. Les anneaux mémoire/niveaux de privilèges étaient initialement gérés par des mécanismes purement logiciels, mais sont actuellement gérés par le processeur. Pour cela, le registre de contrôle du processeur contient un bit qui précise si le programme en cours est en mode noyau, utilisateur, hyperviseur ou système. À chaque accès mémoire ou exécution d'instruction, le processeur vérifie si le niveau de privilège permet l'opération demandée. Lorsqu'un programme effectue une instruction interdite pour le mode en cours, une exception matérielle est levée. Généralement, le programme est arrêté sauvagement et un message d'erreur est affiché. ===Les interruptions basculent en mode noyau/système=== L'ordinateur démarre généralement en mode système, puis il bascule en mode hyperviseur, puis en mode noyau, et enfin en mode utilisateur. Il peut revenir vers un mode antérieur sous certaines conditions. Et justement, toute interruption bascule automatiquement le processeur dans l'espace noyau, voire système. C'est une nécessité pour les interruptions logicielles, afin de passer d'un programme en espace utilisateur à une routine qui est en espace noyau. Les interruptions matérielles doivent aussi faire la transition en espace noyau ou système, car l'accès au matériel n'est pas possible en espace utilisateur. Par exemple, une interruption qui fait passer du mode utilisateur vers le noyau permet à un logiciel de déléguer une tâche au noyau du système d'exploitation. De même, une interruption qui fait passer du mode noyau vers le mode système permet à l'OS de communiquer avec le firmware, de déléguer une fonction vers le BIOS. Il s'agit là d'une sécurité : le passage d'un mode à un autre est contrôlé et n'est autorisé qu'en utilisant des instructions très précises, en l’occurrence des interruptions. Le passage en mode noyau n'est cependant pas gratuit, de même que l'interruption qui lui est associée. Ainsi, les interruptions sont généralement considérées comme lentes, très lentes. Elles sont beaucoup plus lentes que les appels de fonction normaux, qui sont beaucoup plus simples. Les raisons à cela sont multiples, mais la principale est la suivante : les mémoires caches doivent être vidés lors des transferts entre mode noyau et mode utilisateur. Alors attention : diverses optimisations font que seuls certains caches spécialisés dont nous n'avons pas encore parlé, comme les TLB, doivent être vidés. Mais malgré tout, cela prend beaucoup de temps. ===Le mode noyau et le mode utilisateur : logiciels et OS=== [[File:Most common protection rings.svg|vignette|Espace noyau et utilisateur.]] Tous les processeurs des PC modernes (x86 64 bits) gèrent au moins deux niveaux de privilèges : un ''mode noyau'' pour le noyau de l'OS et un ''mode utilisateur'' pour les applications. Tout est autorisé en mode noyau, alors que le mode utilisateur ne peut pas accéder aux périphériques, ni gérer certaines portions protégées de la mémoire. C'est un mécanisme qui force à déléguer la gestion du matériel au système d'exploitation. Le mode utilisateur n'a pas accès à certaines instructions importantes, appelées des '''instructions privilégiées''', qui ne s'exécutent qu'en espace noyau. Elles regroupent les instructions pour accéder aux entrées-sorties et celles pour configurer le processeur. On peut considérer qu'il s'agit d'instructions que seul l'O.S peut utiliser. À côté, on trouve des '''instructions non-privilégiées''' qui peuvent s’exécuter aussi bien en mode noyau qu'en mode utilisateur. Si un programme tente d'exécuter une instruction privilégiée en espace utilisateur, le processeur considère qu'une erreur a eu lieu et lance une exception matérielle. De plus, l'espace utilisateur restreint l'accès à la mémoire par divers mécanismes dits de '''protection mémoire''', alors que le mode noyau n'a pas de restrictions. Un programme en mode utilisateur se voit attribuer une certaine portion de la mémoire RAM, et ne peut accéder qu'à celle-ci. En clair, les programmes sont isolés les uns des autres : un programme ne peut pas aller lire ou écrire dans la mémoire d'un autre, les programmes ne se marchent pas sur les pieds, les bugs d'un programme ne débordent pas sur les autres programmes, etc. La séparation en mode noyau et utilisateur explique pourquoi les appels systèmes sont implémentés avec des interruptions, et non des appels de fonction basiques. La raison est qu'un appel système branche vers un programme système en espace noyau, alors que le programme qui lance l'appel système est en espace utilisateur. Même sans accès aux périphériques, le passage en mode noyau est nécessaire pour passer outre la protection mémoire. La routine de l'appel système est dans une portion de mémoire réservée à l'OS, auquel le programme exécutant n'a pas accès en espace utilisateur. Il en est de même pour certaines structures de données du système d'exploitation, accessibles seulement dans l'espace noyau. Or, les appels de fonction et branchements ne permettent pas de passer de l'espace utilisateur à l'espace noyau, alors que les interruptions le font automatiquement. Vu qu'une interruption logicielle est assez lente, divers processeurs incorporent des techniques pour rendre les appels systèmes plus rapides, en remplaçant les interruptions logicielles par des instructions spécialisées (SYSCALL/SYSRET et SYSENTER/SYSEXIT d'AMD et Intel). D'autres techniques similaires tentent de faire la même chose, à savoir changer le niveau de privilège sans utiliser d'interruptions : les ''call gate'' d’Intel, les ''Supervisor Call instruction'' des IBM 360, etc. Ce qui fait qu'assimiler interruptions logicielles et appels systèmes est en soi une erreur, mais même si les deux sont très liés. Quelques processeurs ont des registres d'état séparés pour le mode noyau et le mode utilisateur. Le registre d'état du mode noyau ne peut être consulté que si le processeur est en mode noyau, l'autre registre d'état est consultable à la fois en mode noyau et utilisateur. ===Le mode système pour les firmwares=== Dans le '''mode de gestion système''', dans lequel l'exécution du système d'exploitation est suspendue et laisse la main au ''firmware''. Il est possible d’entrer dans ce mode en utilisant une interruption spéciale, appelée ''System Management Interrupt'' (SMI ). Il est utilisé pour la gestion de l'énergie de l'ordinateur, la gestion thermique, pour gérer des interruptions non-masquables, pour gérer des défaillances matérielles graves, pour gérer certains périphériques (émuler les claviers/souris PS/2, certaines fonctionnalités USB/Thunderbolt), éventuellement pour communiquer avec la puce TPM du ''chipset''. Sur les CPU x86, il s'appelle le ''System Management Mode'', abrévié SMM. Il permet à l'OS de laisser la main au BIOS pour exécuter des interruptions spécifiques. Il a été rendu disponible sur les CPU 386, et a ensuite été utilisé pour faciliter l'implémentation du standard APM, un standard de gestion de l'énergie assez ancien qui a laissé sa place à l'ACPI. ACPI qui utilisait aussi ce mode dans ses premières implémentations et l'utilise encore sur certaines cartes mères. Par sécurité, ce mode utilise un espace d'adressage différent de celui utilisé par l'OS afin de garantir un minimum de protection mémoire. Ce qui empêche pas certains malwares d'utiliser le mode SMM pour faire leur travail, voire se cacher de l'OS. Il faut noter que le passage en mode système se fait en mode noyau, mais n'est pas disponible en mode utilisateur. Il s'agit d'une sécurité, qui garantit que les logiciels n'ont pas accès aux interruptions du firmware/BIOS directement. Le système d'exploitation peut communiquer avec le BIOS, pour que ce dernier l'aide à gérer le matériel. Par exemple, le système d'exploitation peut demander au BIOS quels sont les périphériques installés sur l'ordinateur. L'OS peut ainsi savoir quelle est la carte graphique ou la carte son installée, il a juste à demander au BIOS. Mais un logiciel utilisateur n'est pas censé pouvoir faire ça, seul le noyau est censé le faire. ===Les modes intermédiaires pour les pilotes de périphériques=== [[File:Priv rings.svg|droite|vignette|Niveaux de privilèges sur les processeurs x86.]] Sur certains processeurs, on trouve des niveaux de privilèges intermédiaires entre l'espace noyau et l'espace utilisateur. Les processeurs x86 des PC 32 bits contiennent 4 niveaux de privilèges. Le système Honeywell 6180 en possédait 8, de même que le Multics system original. À l'origine, ceux-ci ont été inventés pour faciliter la programmation des pilotes de périphériques. Mais force est de constater que ceux-ci ne sont pas vraiment utilisés, seuls les espaces noyau et utilisateur étant pertinents. Sur PC, les 4 niveaux de privilèges étaient autrefois utilisés pour la virtualisation. Les anciens processeurs x86 n'avaient pas de mode hyperviseur. Alors à la place, le noyau du système d'exploitation était placé dans le second niveau de privilège, celui juste après le mode noyau. La majorité des opérations de l'OS étaient possibles dans ce mode, sauf quelques unes qui requéraient le mode noyau. L'hyperviseur émulait ces interruptions qui demandaient le mode noyau en fournissant ses routines à lui, conçues pour gérer la virtualisation. L'ajout d'un réel mode hyperviseur a changé la donne. Sur les processeurs Data General Eclipse MV/8000, les modes disposaient chacun de zones mémoires séparées. Les trois bits de poids fort du ''program counter'' étaient utilisés pour déterminer le niveau de privilége. Le processeur était un processeur 32 bits, ce qui fait que les 4 gibioctets de RAM adressables étaient découpés en 8 blocs de 512 mébioctets. Le code exécuté avait son niveau de privilège qui dépendait du bloc de 512 mébioctet dans lequel il était. Tout branchement qui modifiait les 3 bits de poids fort du ''program counter'' entrainait automatiquement un changement de niveau de privilège. ==L'implémentation des interruptions== Toutes les interruptions, qu'elles soient logicielles ou matérielles, ne s'implémentent pas exactement de la même manière. Mais certaines choses sont communes à toutes les interruptions et à toutes leurs mises en œuvre. Par exemple, on s'attend à ce que la majeure partie des processeurs qui supportent les interruptions disposent des fonctionnalités que nous allons voir dans ce qui suit, à savoir : un vecteur d'interruption, une pile dédiée aux interruptions, la possibilité de désactiver les interruptions, etc. Elles ne sont pas tout le temps présentes, mais leur absence est plus une exception que la régle. ===Le vecteur d'interruption=== Vu le grand nombre d'interruptions logicielles/appels système, on se doute bien qu'il y a a peu-près autant de routines d'interruptions différentes. Et celles-ci sont placées à des endroits différents en mémoire RAM. Appeler une interruption demande techniquement de connaitre son adresse, pour effectuer un branchement vers celle-ci. Mais comment déterminer son adresse ? La solution la plus simple est de placer chaque routine d'interruption systématiquement au même endroit en mémoire, ce qui fait que l'adresse est connue à l'avance. Les appels systèmes sont alors des appels de fonctions basiques, avec un branchement inconditionnel vers une adresse fixe. La technique marche bien pour les interruptions du firmware, comme celles du BIOS, qui sont placées en ROM à une position fixe. Mais elle est trop contraignante dès qu'un système d'exploitation est impliqué. Fixer la position et la taille de chaque routine d'interruption ne marche pas si on ne connait pas à l'avance ni le nombre, ni la taille, ni la fonction des routines. Pour résoudre ce problème, les systèmes d'exploitation modernes font autrement. Ils numérotent les interruptions, à savoir qu'ils leur attribuent un numéro en commençant par 0. Un PC X86 moderne gère 256 interruptions, numérotées de 0 à 255. Un appel système ne précise pas l'adresse vers laquelle faire un branchement, mais précise le numéro de l'interruption à exécuter. Le système d'exploitation s'occupe ensuite de retrouver l'adresse de la routine à partir du numéro de l'interruption. Pour cela, le système d'exploitation mémorise une table de correspondance qui associe chaque numéro à l'adresse de l'interruption. La table de correspondance s'appelle le '''vecteur d'interruption'''. Par exemple, la dixième adresse de la table pointe vers la dixième interruption, à savoir l'interruption qui gère le disque dur ou le lecteur de disquette. Il s'agit plus précisément un tableau d'adresses, à savoir que les adresses de chaque interruption sont placées dans un bloc de mémoire, les unes à la suite des autres. Le vecteur d'interruption mémorise les adresses pour toutes les routines, sans exceptions. Non seulement il mémorise celles des appels systèmes, mais aussi les routines des exceptions matérielles, ainsi que les routines des interruptions matérielles. Sur les PC modernes, le vecteur d'interruption est stocké dans les 1024 premiers octets de la mémoire. Il gère 256 interruptions, et les 32 premières sont réservées aux exceptions matérielles. : Pour ceux qui connaissent la programmation, le vecteur d'interruption est un tableau de pointeurs sur fonction, les fonctions étant les routines à exécuter. L'avantage est que l'adresse de la routine n'a pas à être précisée lors de la conception de l'OS, et elle peut même changer lors de l'exécution d'un programme ! Le vecteur d'interruption peut être mis à jour, les adresses changées, ce qui permet de remplacer à la volée les routines d'interruptions utilisées. Une adresse qui pointe vers telle routine peut être remplacée par une autre adresse qui pointe vers une autre routine. On dit qu'on '''déroute''' ou qu'on '''détourne''' le vecteur d'interruption. Tous les systèmes d'exploitation modernes le font après le démarrage de l'ordinateur, pour remplacer les interruptions du BIOS par les interruptions fournies par le système d'exploitation et les pilotes. Le vecteur d'interruption est placé en mémoire RAM est initialisé au démarrage de l'ordinateur. Il est initialisé avec les adresses des routines du Firmware, à savoir les routines du BIOS ou de l'UEFI sur les PCs. Mais une fois que le système d'exploitation démarré, les adresses sont mises à jour pour pointer vers les routines du système d'exploitation et des pilotes de périphériques. Cette mise à jour est effectuée par le système d'exploitation, une fois que le BIOS lui a laissé les commandes. L'usage d'un vecteur d'interruption permet donc une plus grande flexibilité et une compatibilité maximale. Elle permet au système d'exploitation de configurer les interruptions comme il le souhaite et de placer les routines d'interruption où il veut. Par contre, elle a un léger cout en performance, très mineur. La raison est que déterminer l'adresse d'une routine d'interruption se fait en deux temps, au lieu d'un. Au lieu de faire un branchement vers une adresse connue à l'avance, on doit récupérer l'adresse dans le vecteur d'interruption, puis faire le branchement. Il y a un accès mémoire en plus, il y a un niveau d'indirection en plus. Cela explique pourquoi un appel système n'est pas qu'un simple appel de fonction, pourquoi il est préférable d'avoir une instruction spécifique pour le processeur, séparée de l'instruction d'appel de fonction normale. La conversion d'un numéro d'interruption en adresse peut se faire au niveau matériel ou logiciel. S'il est fait au niveau matériel, l'instruction d'interruption logicielle lit l'adresse automatiquement dans le vecteur d'interruption, idem avec les exceptions matérielles et les IRQ. Avec la solution logicielle, on délègue ce choix au système d'exploitation. Dans ce cas, le processeur contient un registre qui stocke le numéro de l'interruption, ou du moins de quoi déterminer la cause de l'interruption : est-ce le disque dur qui fait des siennes, une erreur de calcul dans l'ALU, une touche appuyée sur le clavier, etc. ===Le masquage d'interruptions : désactiver les interruptions=== Il est possible de désactiver temporairement l’exécution des interruptions, quelle qu’en soit la raison. Le terme utilisé n'est pas désactivation des interruption, mais '''masquage des interruptions'''. Le masquage d'interruption permet de bloquer des interruptions temporairement, pour soit les ignorer, soit les exécuter ultérieurement. La désactivation peut-être totale ou partielle : totale quand toutes les interruptions sont désactivées, partielle quand seule une minorité l'est. Le registre de contrôle, qui permet de configurer le processeur, incorpore souvent un bit qui permet d'activer/désactiver les interruptions de manière globale. En modifiant ce bit, on peut activer ou désactiver les interruptions. Le bit en question n'est modifiable qu'en mode noyau. D'autres bits du registre de contrôle permettent de désactiver certaines interruptions précises, voir de choisir lesquelles activer/désactiver. Et ce n'est pas le seul, d'autres bits de configuration ne sont modifiables qu'en mode noyau, pas en mode utilisateur. Désactiver les interruptions est utile dans certaines situations assez complexes, notamment quand le système d'exploitation en a besoin. C'est aussi utilisé dans certains systèmes dit temps réels, où les concepteurs ont besoin de garanties assez fortes pour le temps d’exécution. Une contrainte est que chaque fonction doit s’exécuter en un temps définit à l'avance, qu'il ne doit pas dépasser. Par exemple, prenons le cas d'une fonction devant s’exécuter en moins de 300 millisecondes. Le code en question prend 200 ms sans interruption, ce qui fait 100ms de marge de sureté. Si plusieurs interruptions surviennent, les 100ms de marge de sureté peuvent être dépassées. Désactiver les interruptions pendant le temps d’exécution du code permet d'éviter cela. Et à ce petit jeu, il faut distinguer les '''interruptions masquables''' qui peuvent être ignorées ou retardées, des '''interruptions non-masquables''', à savoir des interruptions qui ne doivent pas être masquées, quelle que soit la situation. Le terme "interruption non-masquable" est souvent abrévié en NMI, ce qui signifie ''Non Maskable Interrupt''. Dans ce qui suit, nous parlerons parfois de NMI par abus de langage, pour simplifier l'écriture. Les interruptions non-masquables sont généralement générées en cas de défaillances matérielles graves, qui demandent une intervention immédiate du processeur. Le résultat de telles défaillances est que l'ordinateur est arrêté/redémarré de force, ou alors affiche un écran bleu. Les défaillances matérielles en question regroupent des situations très variées : une perte de l'alimentation, une erreur de parité mémoire, une surchauffe du processeur, etc. Elles sont généralement détectées par un paquet de circuits dédiés, souvent par des circuits placés sur la carte mère, en dehors d'un contrôleur de périphérique : un watchdog timer, des circuits de détection de défaillances matérielles, des circuits de contrôle de parité mémoire, etc. Un exemple d'utilisation des interruptions non-masquable est celui d'une surchauffe du processeur. Le processeur et la carte mère contiennent de nombreux capteurs de température, eux-même connectés à des circuits de surveillance. Si la température est trop élevée, les circuits de surveillance déclenchent une interruption non-masquable. La routine d'interruption non-masquable effectue quelques manipulations d'urgence et éteint l'ordinateur par sécurité. Mais elle l'éteint d'une manière assez propre, en faisant quelques manipulations de dernière seconde. Même chose en cas de défaillance de l'alimentation électrique, par exemple lorsqu'on débranche la prise, une coupure de courant, un problème matériel avec les régulateurs de tension, des condensateurs de la carte mère qui fondent, etc. Les ordinateurs modernes peuvent fonctionner durant quelques millisecondes lors d'une défaillance de l'alimentation, parce que la carte mère contient des condensateurs qui maintienne la tension d'alimentation pendant quelques millisecondes. Ce qui lui laisse le temps de faire quelques sauvegardes mineures, comme générer un crash dump, avant d'éteindre l'ordinateur proprement. Outre les défaillances matérielles, les interruptions non-masquables sont aussi utilisée pour la gestion du ''watchdog timer''. Pour rappel, le ''watchdog timer'' est un mécanisme de sécurité qui redémarre l'ordinateur s'il suspecte qu'il a planté. C'est un compteur/décompteur connecté à l'entrée RESET du processeur, pour qu'un débordement d'entier du compteur déclenche un RESET. Pour éviter cela, une interruption non-masquable réinitialise le ''watchdog timer'' régulièrement, avant qu'il déborde. L'interruption est programmée soit par le ''watchdog timer'', soit par un autre ''timer'', peu importe. L'interruption en question doit être non-masquable, car on ne veut pas que l’ordinateur redémarre car l'interruption du ''watchdog timer'' a été masqué pendant trop longtemps, même si le masquage était pertinent. [[File:SimpleWatchdogTimer.gif|centre|vignette|upright=2|Le ''Watchdog Timer'' et l'ordinateur.]] ==Les optimisations des interruptions== En soi, les interruptions sur des appels de fonction améliorés. Les optimisations générales pour les appels de fonction marchent aussi pour les interruptions. Par exemple, les interruptions peuvent profiter du fenêtrage de registres. Lorsqu'une interruption se déclenche, elle se voit allouer sa propre fenêtre de registres, séparée des autres. Cependant, de nombreux processeurs incorporent des optimisations pour accélérer spécifiquement le traitement des interruptions, pas seulement les appels de fonction. Il s'agit souvent de processeurs dédiés à l'embarqué, qui sont peu puissants et doivent consommer peu, et qui doivent communiquer avec un grand nombre d'entrée-sorties. Les optimisations en question fournissent des registres dédiés aux interruptions, parfois une pile d'appel dédiée. ===Les registres dédiés aux interruptions=== Sur certains processeurs, les registres généraux sont dupliqués en deux ensembles identiques. Le premier ensemble est utilisé pour exécuter les programmes normaux, alors que le second ensemble est dédié aux interruptions. Mais les noms de registres sont identiques dans les deux ensembles. L'ensemble de registres dédié aux interruptions regroupe les '''registres d'interruption'''. Ce système permet de simplifier grandement la gestion des interruptions matérielles. Lors d'une interruption sur un processeur sans registres d'interruption, l'interruption doit sauvegarder les registres qu'elle manipule, pour ne pas perturber le programme interrompu. Avec des registres d'interruption, il n'y a pas besoin de sauvegarder les registres lors d'une interruption, car les registres normaux et les registres d'interruption ne sont en réalité pas les mêmes. Les interruptions sont alors plus rapides. Notons qu'avec ce système, seuls les registres adressables par le programmeur sont dupliqués. Les registres comme le pointeur de pile ou le ''program counter'' ne sont pas dupliqués, car ils n'ont pas à l'être. Et attention : certains registres doivent être sauvegardés par l'interruption. Notamment, l'adresse de retour, qui permet de reprendre l'exécution du programme interrompu au bon endroit. La sauvegarde de l'adresse de retour sur la pile est réalisée automatiquement par le processeur. ===La pile dédiée aux interruptions=== La plupart des systèmes d'exploitation utilisent une pile d'appel dédiée, séparée, pour les interruptions. Les raisons à cela sont multiples. La principale est que sur les systèmes d'exploitation capables de gérer plusieurs programmes en même temps, c'est une solution assez évidente. Chaque programme a sa propre pile d'appel, séparée des autres. Et la routine d'interruption est un programme comme un autre, qui doit donc avoir sa propre pile d'appel. ==Les instructions d'arrêt et de mise en veille== Les processeurs gèrent souvent des '''instructions de mise en veille''' le processeur. Une fois mis en veille, le processeur ne peut être réveillé que si une interruption survient. Le processeur attend alors qu'un périphérique lui envoie une interruption, mais ne fait rien en attendant. De telles instructions ne sont exécutables qu'en mode noyau, par le système d'exploitation. Il existe aussi des '''instructions d'arrêt''', qui éteignent le processeur complétement. Le processeur peut redémarrer, mais pas reprendre là où il en était. Pour cela, il faut qu'il reçoive une interruption matérielle spécifique, l'interruption RESET. Typiquement, l'alimentation du processeur est suspendue. ===Les exemples d'instructions de mise en veille=== Sur les processeurs ARM, les instructions WFI et WFE sont utiles pour les systèmes embarqués, pour mettre le processeur en mode basse consommation. Lorsqu'une instruction de ce type est exécutée, le processeur continue d'être alimenté, mais il ne tient pas compte du signal d'horloge. Le signal d'horloge est clock gaté dès l'entrée dans le CPU. La différence entre les deux instructions est que WFI s'exécute inconditionnellement, alors que WFE ne s’exécute que un registre spécifique, le registre d'évènement, est à 0. Sur les processeurs Motorola 6502 et ses dérivés, l'instruction WAI est une instruction de mise en veille, alors que l'instruction STP éteint l'ordinateur. La différence est qu'avec l'instruction STP, le processeur ne réagit qu'à une seule interruption matérielle : le RESET, qui fait redémarrer le processeur. L'exécution du processeur ne reprend alors pas là où le processeur s'est arrêté, le ''program counter'' est réinitialisé. Sur les CPU x86 avant le 486, l'instruction HLT ne mettait pas le processeur en mode basse consommation. Aucune technique n'était prévue pour réduire la consommation du processeur pendant la veille. Le 8086 se contentait de se déconnecter du bus et n'incrémentait pas son ''program counter''. Au passage, l'implémentation exacte au niveau des circuits de l'instruction HLT sur le 8086 est détaillée dans cet article de blog : * [https://www.righto.com/2023/01/reverse-engineering-intel-8086.html Reverse-engineering the Intel 8086 processor's HALT circuits] C'est avec le 486 que la mise en veille s'est accompagnée d'une extinction partielle du processeur. Le processeur passait en mode basse consommation, ce qui permettait des économies d'énergie de 5 à 10%. Cependant, les premiers CPU sortis d'usine avaient un bug : le CPU stoppé via l'instruction HLT ne pouvait pas redémarrer, même si on lui envoyait une interruption. Seul le signal de RESET marchait. {|class="wikitable" |- ! x86 | HLT (HALT) |- ! ARM | * WFI (Wait For Interrupt) * WFE (Wait For Event). |- ! Motorola 6502 et plus | * WAI (WAit for Interrupt) * STP (SToP) |} ===Les instructions ''Halt And Catch Fire''=== Le bug n'est pas spécifique aux processeurs 486, de nombreux CPU ont des instructions non-documentées qui bloquent l'ordinateur, si exécutées. Le processeur ne peut alors pas sortir de la mise en veille et soit s'arrête, soit doit être RESET. Les instructions ne sont souvent pas voulues par les concepteurs et sont souvent des bugs. De telles instructions illégales devraient lever une exception matérielle "instruction non reconnue", mais ne le font pas en raison d'un bug quelconque. Elles sont appelées, non sans humour, des '''instructions ''Halt And Catch Fire''''' (stoppe et prend feu). Un exemple classique est celle du bug du Pentium F00F. Le responsable est une instruction non-documentée, encodée en binaire comme suit F0 0F C7 C8. Il s'agit d'une instruction dont l'encodage est invalide. Elle correspond à une instruction cmpxchg8b qui agit sur une valeur 64 bits obtenue en concaténant les deux registres (EAX et EDX). Elle compare cette valeur 64 bits avec une donnée en mémoire RAM. Mais avec l'encodage F0 0F C7 C8, l'adresse mémoire est remplacée par un nom de registre, du fait de l'encodage des modes d'adressage sur ce CPU. En théorie, le processeur devrait lever une exception matérielle ''opcode invalide''. Seulement, l'instruction est associée à un préfixe LOCK, qu'on ne détaillera pas ici, qui empêche la levée de l'exception. Elle agissait comme une instruction ''Halt And Catch Fire'' classique. Un problème est que cette instruction n'était pas une instruction en mode noyau, mais une instruction accessible en espace utilisateur. N'importe quel programme invalide, voire un programme malicieux, pouvait bloquer l'ordinateur. La situation a été prise an sérieux, les systèmes d'exploitation fournissant des mitigations logicielles. Intel corrigea le problème, dans une seconde fournée sortie d'usine, avec la version B2 du 486. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=La pile d'appel et les fonctions | prevText=La pile d'appel et les fonctions | next=Les composants d'un processeur | nextText=Les composants d'un processeur }} </noinclude> 0u2i3x866kpqekvcsdkfqy03q8xtfod Fonctionnement d'un ordinateur/Le partage de l'espace d'adressage : avec et sans multiprogrammation 0 80657 744498 734354 2025-06-11T19:24:08Z Mewtow 31375 /* L'OS utilise soit les adresses basses, soit les adresses hautes */ 744498 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] ===La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS=== Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Dans le cas où le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, il n'y a pas besoin de faire grand chose. Une écriture dans une ROM n'est pas possible, ce qui fait que l'OS est protégé. Le processeur peut détecter ce genre d'accès et terminer le programme fautif, mais ce n'est pas une nécessité. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, tout change. Il devient possible pour un programme d'aller écrire dans la portion réservée à l'OS et d'écraser le code de l'OS. Chose qu'il faut absolument empêcher. La solution la plus courante est d'interdire les écritures d'un programme de dépasser une certaine limite, en-dessous ou au-dessus de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas aller. Quand un programme applicatif accède à la mémoire, l'adresse à laquelle il accède est comparée au contenu du registre limite. Si cette adresse est inférieure/supérieure au registre limite, le programme cherche à accéder à une donnée placée dans la mémoire réservée au système : l’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. Dans le cas contraire, l'accès mémoire est autorisé et notre programme s’exécute normalement. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. ===La protection mémoire avec des registres de base et limite=== Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. ===Les clés de protection=== Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire assez simple. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 2f9nommf3ggxvtmp6ximb5n1f4oa8nf 744499 744498 2025-06-11T19:28:54Z Mewtow 31375 /* La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS */ 744499 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] ===La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS=== Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Le processeur peut détecter ce genre d'accès et terminer le programme fautif, mais ce n'est pas une nécessité. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. DAns ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. ===La protection mémoire avec des registres de base et limite=== Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. ===Les clés de protection=== Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire assez simple. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> b1lyhe6pxrqcr7drzew7vcwwsvg869j 744500 744499 2025-06-11T19:29:36Z Mewtow 31375 /* La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS */ 744500 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] ===La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS=== Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. ===La protection mémoire avec des registres de base et limite=== Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. ===Les clés de protection=== Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire assez simple. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 8v25pma55ujt9gnbijaavgbzlrm1yvq 744501 744500 2025-06-11T19:29:41Z Mewtow 31375 /* La protection mémoire quand l'espace d'adressage est partagé avec l'OS */ 744501 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. ===La protection mémoire avec des registres de base et limite=== Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. ===Les clés de protection=== Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire assez simple. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> svbendy63k3k6dfg110n6drx5hfk4ql 744502 744501 2025-06-11T19:31:49Z Mewtow 31375 /* Les clés de protection */ 744502 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. ===La protection mémoire avec des registres de base et limite=== Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> jrmr95ggjfobrhjsnhnufbqy6kinrc5 744503 744502 2025-06-11T19:31:58Z Mewtow 31375 /* La protection mémoire avec des registres de base et limite */ 744503 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans des sections vides de l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation proprement dit. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro. En clair, les programmes sont conçus sans tenir compte des autres programmes en mémoire, à savoir qu'ils sont compilés de manière à accéder à toutes les adresses disponibles à partir de l'adresse zéro, à tout l'espace d'adressage. Mais l'OS ou le processeur corrigent les adresses internes au segment, en décalant toutes les adresses du segment à partir de sa base. Cette correction est en général réalisée par l'OS, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 3xytiw2mib93sxb54wvf7zyjkdiixpn 744504 744503 2025-06-11T19:35:08Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes */ 744504 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. L'usage de branchements relatifs résout en partie le problème, mais il reste à corriger les adresses des données. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> l3lewb3fpd0otlkss4xnjo976toj0wj 744505 744504 2025-06-11T19:35:33Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes */ 744505 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Nous parlerons de ces mécanismes dans quelques chapitres. Il arrive cependant que des programmes partagent une même zone de mémoire, pour échanger des données. En effet, les systèmes d'exploitation modernes gèrent nativement des systèmes de communication inter-processus, très utilisés par les programmes modernes. Les implémentations les plus simples consistent soit à partager un bout de mémoire entre processus, soit à communiquer par l’intermédiaire d'un fichier partagé. Et le partage de la mémoire entre deux processus est très simple avec un espace d'adressage unique. Il suffit de manipuler la protection mémoire pour qu'elle autorise aux deux programmes d'accéder à un même segment. Les adresses utilisées par les deux programmes sont les mêmes. Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 33heiznzyfdu0okwqxk0wvptja04m9i 744506 744505 2025-06-11T19:35:59Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes */ 744506 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. Chaque programme commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> jylmxacg3vpz5c4e55gt5tk8knvz0bh 744507 744506 2025-06-11T19:36:29Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes */ 744507 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 2gj3fivnnqtrps137pq33m4lobbgvjd 744510 744507 2025-06-11T19:45:02Z Mewtow 31375 /* Les identifiants de processus intégrés au processeur */ 744510 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ===La communication inter-processus et les ''threads''=== L'abstraction des processus fait que deux programmes ne peuvent pas se marcher sur les pieds. L'isolation des processus est donc garantie. Mais un gros problème est alors celui de la communication inter-processus, à savoir faire communiquer plusieurs processus entre eux. Il arrive régulièrement que des applications doivent coopérer pour faire leur travail, et échanger des données. L'isolation des processus met des bâtons dans les roues de ce partage. Un moyen pour est de partager une portion de mémoire, accessible aux deux processus. Par exemple, l'un peut écrire dans cette zone, l'autre peut lire dedans. Mais l'isolation des processus fait que le partage de la mémoire est plus compliqué. Imaginez que deux programmes veulent partager une même zone de mémoire, pour échanger des données. La portion de mémoire sera placée à une certaine adresse physique en mémoire RAM. Mais cette adresse ne sera pas la même pour les deux programmes, vu qu'ils sont dans deux espaces d'adressage distincts. On peut résoudre ce problème, mais avec des mécanismes assez compliqués, dépendant des techniques de "mémoire virtuelle" qu'on verra au chapitre suivant. Une autre méthode est de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ==Les identifiants de processus intégrés au processeur== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> n01ffr2kuvti5yc5i3kcmftbnteeiev 744511 744510 2025-06-11T19:47:17Z Mewtow 31375 /* Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus */ 744511 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme d'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gérent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisaeur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ==Un seul espace d'adressage, non-partagé== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ==Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ==Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ==Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. ===Le noyau est mappé en mémoire=== Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Les identifiants de processus intégrés au processeur== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> sp6wvuacgouzq7mwbicbjwjn5yl1xor 744512 744511 2025-06-11T19:50:25Z Mewtow 31375 744512 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. Nous allons voir les deux cas, l'un après l'autre. Mais avant toute chose, parlons de la protection mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, et il ne nous intéressera pas ici. Par contre, le partage de la RAM et demande la coopération du logiciel et du matériel, ce qui nous intéressera dans ce chapitre. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 6lgndn1ib4zp9e07n7dz4de86t48avx 744513 744512 2025-06-11T19:52:04Z Mewtow 31375 744513 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque espace d'adressage. Le numéro est donc spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU''', aussi appelés '''identifiants d'espace d'adressage'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire, afin de ne se pas se tromper d'espace d'adressage. Il est utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> agkh1ua987dkmj3ijlqpk5scyxgr899 744514 744513 2025-06-11T19:53:29Z Mewtow 31375 /* Les identifiants de processus intégrés au processeur */ 744514 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> qhfftf4vv1jjuxfe5l5df8jqkilvqcc 744515 744514 2025-06-11T20:02:52Z Mewtow 31375 /* Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur */ 744515 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> g3flt3i5ofi3oy649cm986fxbvcr626 744516 744515 2025-06-11T20:04:49Z Mewtow 31375 /* Les commutations de contexte */ 744516 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées pour des raisons de performance et de portabilité. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 4id31gx82y1e8crtlg1ynvbor4qaj4w 744517 744516 2025-06-11T20:14:33Z Mewtow 31375 /* Les commutations de contexte */ 744517 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées pour des raisons de performance et de portabilité. Sur les CPU x86, le ''Hardware Task Switching'' ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> dczxqo55bm75zopx7n5cmta055bvy8q 744518 744517 2025-06-11T20:15:54Z Mewtow 31375 /* Les commutations de contexte */ 744518 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> f8hdnx4357chryj7v7cumw6rc8aanye 744519 744518 2025-06-11T20:16:40Z Mewtow 31375 /* Les commutations de contexte */ 744519 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Pour simplifier la gestion de plusieurs processus, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> j6i6nfpki31tpuz4h9bzewr4t5c8am3 744520 744519 2025-06-11T20:24:26Z Mewtow 31375 /* Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur */ 744520 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes dans un seul processus, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 25eswr8byvo25bvmu4cgkq7rlnos1vn 744521 744520 2025-06-11T20:31:33Z Mewtow 31375 /* Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur */ 744521 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> jlududd5ubc5gotccdkckk778nux2m9 744522 744521 2025-06-11T20:32:13Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, non-partagé */ 744522 wikitext text/x-wiki Après avoir vu qu'un processeur pouvait gérer plusieurs espaces d'adressage, nous allons voir comment les programmes gèrent les espaces d'adressage. Nous allons étudier le cas où un seul programme s'éxecute, mais aussi celui où plusieurs programmes partagent la mémoire. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 6thqv2jsj529a2nfbwcbpt44ut0ldvi 744523 744522 2025-06-11T20:32:56Z Mewtow 31375 744523 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==La protection mémoire : généralités== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> qsk8a8671h3w4233t62oqqz26j5hc1k 744524 744523 2025-06-11T20:33:28Z Mewtow 31375 /* La protection mémoire : généralités */ 744524 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. ===Les commutations de contexte=== Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-coeurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> k8gnj6d7ilpg6ahx1327m6jf9a3lsbn 744525 744524 2025-06-11T20:34:11Z Mewtow 31375 /* Les systèmes d'exploitation multitâche et leur impact sur le processeur */ 744525 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> j5gz5yspji3y0fxgylaip3nihhe5epj 744526 744525 2025-06-11T20:35:06Z Mewtow 31375 744526 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache, entre autres. Il sert à savoir si une donnée dans le cache appartient à tel ou tel processus, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU.'''Texte en gras''' <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> bh5scl3rgum4cak0134ryavxepcx31n 744527 744526 2025-06-11T20:37:23Z Mewtow 31375 /* Les identifiants de processus intégrés au processeur */ 744527 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> lv5ud9z8k4ngp3e04oabow9ohmt1wul 744528 744527 2025-06-11T20:41:21Z Mewtow 31375 /* Le partage du processeur : les commutations de contexte */ 744528 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Les registres sont sauvegardés dans une structure de données appelée le ''Task State Segment'' (TSS). Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> mb53880we20wy7uzn7p49r7f2zrcrjv 744529 744528 2025-06-11T20:49:19Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744529 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Elle mémorise, pour chaque segment, son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Les registres sont sauvegardés dans un ''Task State Segment'' (TSS), qui n'est qu'un contexte matériel comme un autre. Chaque TSS est mémorisé dans un segment mémoire, séparé des autres. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le ''Task Register''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> mrx1cpui9k1e16jqfrh696utwekdq3x 744530 744529 2025-06-11T20:51:49Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744530 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Elle mémorise, pour chaque segment, son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Les registres sont sauvegardés dans un ''Task State Segment'' (TSS), qui n'est qu'un contexte matériel comme un autre. Chaque TSS est mémorisé dans un segment mémoire, séparé des autres. Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile et le ''program counter''. Il mémorise aussi les registres de contrôle du processeur, du moins la plupart d'entre eux. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le ''Task Register''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> bo6e482s86m2ixxsv188eae6zda3tn7 744531 744530 2025-06-11T20:54:48Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744531 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Elle mémorise, pour chaque segment, son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> brti1qwi6zu0k9wgwomfj5v01b9vbbv 744532 744531 2025-06-11T20:57:06Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744532 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Elle mémorise, pour chaque segment, son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Les segments sont numérotés et le numéro sert à indicer la table des segments, qui est un tableau. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire ces informations. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> g47j9zs634muhye154s7yo37biz9nr9 744533 744532 2025-06-11T20:58:23Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744533 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Elle mémorise, pour chaque segment, son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Les segments sont numérotés et le numéro sert à indicer la table des segments, qui est un tableau. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire ces informations. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> omyvojcd0n58tftgwg2mu1h0akm3dwf 744534 744533 2025-06-11T21:04:13Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744534 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour donner la main au programme suivant, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirects. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce numéro qui sert à les adresser. Les adresses de base et limite du segment sont elles mémorisées en mémoire RAM. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> t1hnptgxz0xx4mluirs1jfhow4wu4dl 744536 744534 2025-06-11T21:05:53Z Mewtow 31375 /* Le partage du processeur : les commutations de contexte */ 744536 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirects. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce numéro qui sert à les adresser. Les adresses de base et limite du segment sont elles mémorisées en mémoire RAM. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 519jhvpxb7t4xnut9wqc59mlxf2adw8 744537 744536 2025-06-11T21:07:44Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744537 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> csq5rbzednv7h7c5p3p3ehnojod2jfj 744538 744537 2025-06-11T21:13:49Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744538 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 7xa07myik2qwf6gieo3y5scmoazau4h 744544 744538 2025-06-11T21:18:46Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744544 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 2oiirmw2wpp836qwur4i85d8cq6admc 744545 744544 2025-06-11T21:32:30Z Mewtow 31375 /* Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes */ 744545 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM, appelée la ''table des segments''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''' et contient son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM, appelée la ''Global Descriptor Table'', que nous appellerons la '''table des segments'''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''', et regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> bca4ncrep79rmkfw3arm6jvww8ijng1 744546 744545 2025-06-11T21:34:14Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744546 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM, appelée la ''table des segments''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''' et contient son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 0 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM dans une table des segments, appelée la ''Global Descriptor Table''. La table des segments contient, pour chaque segment, un descripteurs de segment qui regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Pour démarrer un processus, ils utilisent une variante des instructions CALL/JMP, qui précise quelle TSS utiliser et où elle se situe en mémoire. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 3ub05p9my8y95dglijo5630f62iilk5 744547 744546 2025-06-11T21:39:22Z Mewtow 31375 /* La commutation de contexte matérielle */ 744547 wikitext text/x-wiki Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Les programmes s’exécutent à tour de rôle sur un même processeur, ils partagent la mémoire RAM, etc. ==Le partage de la mémoire : la protection mémoire== Sans protection particulière, les programmes peuvent techniquement lire ou écrire les données des autres. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les programmes les uns des autres, et éviter toute modification problématique. La protection mémoire regroupe plusieurs techniques assez variées, qui ont des objectifs différents. Elles ont pour point commun de faire intervenir à des niveaux divers le système d'exploitation et le processeur. Le premier objectif est l''''isolation des processus'''. Elle garantit que chaque programme n'a accès qu'à certaines portions dédiées de la mémoire et rend le reste de la mémoire inaccessible en lecture et en écriture. Le système d'exploitation attribue à chaque programme une ou plusieurs portions de mémoire rien que pour lui, auquel aucun autre programme ne peut accéder. Un tel programme, isolé des autres, s'appelle un '''processus''', d'où le nom de cet objectif. Toute tentative d'accès à une partie de la mémoire non autorisée déclenche une exception matérielle (rappelez-vous le chapitre sur les interruptions) qui est traitée par une routine du système d'exploitation. Généralement, le programme fautif est sauvagement arrêté et un message d'erreur est affiché à l'écran. La '''protection de l'espace exécutable''' empêche d’exécuter quoique ce soit provenant de certaines zones de la mémoire. En effet, certaines portions de la mémoire sont censées contenir uniquement des données, sans aucun programme ou code exécutable. Cependant, des virus informatiques peuvent se cacher dedans et d’exécuter depuis celles-ci. Ou encore, des failles de sécurités peuvent permettre à un attaquant d'injecter du code exécutable malicieux dans des données, ce qui peut lui permettre de lire les données manipulées par un programme, prendre le contrôle de la machine, injecter des virus, ou autre. Pour éviter cela, le système d'exploitation peut marquer certaines zones mémoire comme n'étant pas exécutable. Toute tentative d’exécuter du code localisé dans ces zones entraîne la levée d'une exception ou d'une erreur et le système d'exploitation réagit en conséquence. Là encore, le processeur doit détecter les exécutions non autorisées. D'autres méthodes de protection mémoire visent à limiter des actions dangereuses. Pour cela, le processeur et l'OS gèrent des '''droits d'accès''', qui interdisent certaines actions pour des programmes non-autorisés. Lorsqu'on exécute une opération interdite, le système d’exploitation et/ou le processeur réagissent en conséquence. La première technique de ce genre n'est autre que la séparation entre espace noyau et utilisateur, vue dans le chapitre sur les interruptions. Mais il y en a d'autres, comme nous le verrons dans ce chapitre. ===Un seul espace d'adressage, non-partagé=== Le cas le plus simple est celui où il n'y a pas de système d'exploitation et où un seul programme s'exécute sur l'ordinateur. Le programme a alors accès à tout l'espace d'adressage. L'usage qu'il fait du ou des espaces d'adressage dépend de si on est sur une architecture Von Neumann ou Harvard. Sur une architecture Von Neumann, le programme et ses données sont placées dans le même espace d'adressage. Le programme organise la mémoire en plusieurs sections, dans lesquelles le programme range des données différentes. Typiquement, on trouve quatre sections, qui regroupent des données suivant leur utilisation. Voici ces trois sections : * Le segment '''''text''''' contient le code machine du programme, de taille fixe. * Le segment '''''data''''' contient des données de taille fixe qui occupent de la mémoire de façon permanente. * Le segment pour la '''pile''', de taille variable. * le reste est appelé le '''tas''', de taille variable. [[File:Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique.png|centre|vignette|upright=2|Organisation d'un espace d'adressage unique utilisé par un programme unique]] Sur une architecture Harvard, le programme est placé dans un espace d'adressage à part du reste. Le problème, c'est que cet espace d'adressage ne contient pas que le code machine à exécuter. Il contient aussi des constantes, à savoir des données qui gardent la même valeur lors de l'exécution du programme. Elles peuvent être lues, mais pas modifiées durant l'exécution du programme. L'accès à ces constantes demande d'aller lire celles-ci dans l'autre espace d'adressage, pour les copier dans l'autre espace d'adressage. Pour cela, les architectures Harvard modifiées ajoutent des instructions pour copier les constantes d'un espace d'adressage à l'autre. [[File:Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée.png|centre|vignette|upright=3|Organisation des espaces d'adressage sur une archi harvard modifiée]] [[File:Typical computer data memory arrangement.png|vignette|upright=0.5|Typical computer data memory arrangement]] La pile et le tas sont de taille variable, ce qui veut dire qu'ils peuvent grandir ou diminuer à volonté, contrairement au reste. Entre le tas et la pile, on trouve un espace de mémoire inutilisée, qui peut être réquisitionné selon les besoins. La pile commence généralement à l'adresse la plus haute et grandit en descendant, alors que le tas grandit en remontant vers les adresses hautes. Il s'agit là d'une convention, rien de plus. Il est possible d'inverser la pile et le tas sans problème, c'est juste que cette organisation est rentrée dans les usages. Avant de poursuivre, précisons qu'il est possible de regrouper plusieurs programmes distincts dans un seul, afin qu'ils partagent le même morceau de mémoire. Les programmes portent alors le nom de '''threads'''. Les ''threads'' d'un même processus partagent le même espace d'adressage. Ils partagent généralement certains segments : ils se partagent le code, le tas et les données statiques. Par contre, chaque thread dispose de sa propre pile d'appel. [[File:Single vs multithreaded processes.jpg|centre|vignette|upright=2.0|Distinction entre processus mono et multi-thread.]] Il va de soi que cette vision de l'espace d'adressage ne tient pas compte des périphériques. C'est-à-dire que les schémas précédents partent du principe qu'on a un espace d'adressage séparé pour les périphériques. Dans le cas où les entrées-sorties sont mappées en mémoire, l'organisation est plus compliquée. Généralement, les adresses associées aux périphériques sont placées juste au-dessus de la pile, dans les adresses hautes. La protection mémoire avec seul espace d'adressage non-partagé est très simple. On n'a pas besoin d'isolation des processus, la gestion des droits d'accès est minimale quand elle existe. Par contre, on a besoin de protection de l'espace exécutable. Sur les architectures Harvard, le code machine et les données sont dans des espaces d'adressage séparés, et le code machine est dans une ROM, la protection de l'espace exécutable est donc garantie. Sur une architecture Von Neumann, elle ne l'est pas du tout. ===Un seul espace d'adressage, partagé avec le système d'exploitation=== Maintenant, étudions le cas où le programme partage la mémoire avec le système d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitation les plus simples, on ne peut lancer qu'un seul programme à la fois. Le système d'exploitation réserve une portion de taille fixe réservée au système d'exploitation, alors que le reste de la mémoire est utilisé pour le reste et notamment pour le programme à exécuter. Le programme est placé à un endroit en RAM qui est toujours le même. [[File:Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.png|centre|vignette|upright=2.0|Gestion de la mémoire sur les OS monoprogrammés.]] D'ordinaire, le système d'exploitation est est en mémoire RAM, comme le programme à lancer. Il faut alors copier le système d'exploitation dans la RAM, depuis une mémoire de masse. Sur d'autres systèmes, le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM. C'est le cas si le système d'exploitation prend très peu de mémoire, comme c'est le cas sur les systèmes les plus anciens, ou encore sur certains systèmes embarqués rudimentaires. Les deux cas font généralement un usage différent de l'espace d'adressage. Si le système d'exploitation est copié en mémoire RAM, il est généralement placé dans les premières adresses, les adresses basses. A l'inverse, un OS en mémoire ROM est généralement placé à la fin de la mémoire, dans les adresses hautes. Mais tout cela n'est qu'une convention, et les exceptions sont monnaie courante. Il existe aussi une organisation intermédiaire, où le système d'exploitation est chargé en RAM, mais utilise des mémoires ROM annexes, qui servent souvent pour accéder aux périphériques. On a alors un mélange des deux techniques précédentes : l'OS est situé au début de la mémoire, alors que les périphériques sont à la fin, et les programmes au milieu. [[File:Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique.png|centre|vignette|upright=2.0|Méthodes d'allocation de la mémoire avec un espace d'adressage unique]] Sur de tels systèmes, il n'y a pas besoin d'isolation des processus, juste de protection de l'espace exécutable. Protéger les données de l'OS contre une erreur ou malveillance d'un programme utilisateur est nécessaire. Notons qu'il s'agit d'une protection en écriture, pas en lecture. Le programme peut parfaitement lire les données de l'OS sans problèmes, et c'est même nécessaire pour certaines opérations courantes, comme les appels systèmes. Par contre, la protection de l'espace exécutable doit rendre impossible au programme d'écrire dans la portion mémoire du système d'exploitation. Si le système d'exploitation est placé dans une mémoire ROM, les écritures sont impossibles, l'OS est naturellement protégé. Mais dans le cas où le système d'exploitation est chargé en RAM, il faut prémunir l'OS contre des écritures fautives/malveillantes. Dans ce qui suit, on part du principe que l'OS est dans les adresses basses. La solution la plus courante interdit au programme d'écrire au-delà d'une limite au-delà de laquelle se trouve le système d’exploitation. Pour cela, le processeur incorpore un '''registre limite''', qui contient l'adresse limite au-delà de laquelle un programme peut pas écrire. Pour toute écriture en espace utilisateur, l'adresse écrite est comparée au registre limite. Si l'adresse est inférieure au registre limite, le programme cherche écrire dans la mémoire réservée à l'OS. L’accès mémoire est interdit, une exception matérielle est levée et l'OS affiche un message d'erreur. [[File:Circuit total.png|centre|vignette|upright=2.0|Protection mémoire avec un registre limite.]] ===Un seul espace d'adressage, partagé entre plusieurs programmes=== Les systèmes d’exploitation modernes implémentent la '''multiprogrammation''', le fait de pouvoir lancer plusieurs logiciels en même temps. Et ce même si un seul processeur est présent dans l'ordinateur : les logiciels sont alors exécutés à tour de rôle. Un point important est le partage de la RAM entre les différents programmes. Les différents programmes et leurs données sont placés en mémoire RAM, et il faut trouver un moyen pour répartir les diférents programmes en RAM. Il y a plusieurs solutions pour cela, mais l'une d'entre elle est l'usage de segments mémoire. Avec elle, le système d'exploitation répartit les différents programmes dans la mémoire RAM et chaque programme se voit attribuer un ou plusieurs blocs de mémoire. Ils sont appelés des '''partitions mémoire''', ou encore des '''segments'''. Dans ce qui va suivre, nous allons parler de segments, pour simplifier les explications. Nous allons partir du principe qu'un programme est égal à un segment, pour simplifier les explications, mais sachez qu'un programme peut être éclaté en plusieurs segments dispersés dans la mémoire, et même être conçu pour ! Nous en reparlerons dans le chapitre sur le mémoire virtuelle. [[File:Partitions mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Partitions mémoire]] Toutefois, cela amène un paquet de problèmes qu'il faut résoudre au mieux. Le premier problème est tout simplement de placer les segments dans l'espace d'adressage, mais c'est quelque chose qui est du ressort du système d'exploitation. Par contre, cela implique qu'un segment peut être placé n'importe où en RAM et sa position en RAM change à chaque exécution. En conséquence, les adresses des branchements et des données ne sont jamais les mêmes d'une exécution à l'autre. Pour résoudre ce problème, le compilateur considère que le segment commence à l'adresse zéro, puis les adresses sont corrigées avant ou pendant l'exécution du programme. Cette correction est en général réalisée par l'OS lors de la copie du programme en mémoire, mais il existe aussi des techniques matérielles, que nous verrons dans la suite du chapitre. Il faut aussi prendre en compte le phénomène de l''''allocation mémoire'''. Derrière ce nom barbare, se cache quelque chose de simple : les programmes peuvent déclamer de la mémoire au système d'exploitation, pour y placer des données. Les langages de programmation bas niveau supportent des fonctions comme malloc(), qui permettent de demander un bloc de mémoire de N octets à l'OS, qui doit alors accommoder la demande. S'il n'y a pas assez de mémoire, l'appel échoue et le programme doit gérer la situation. De même, un programme peut libérer de la mémoire qu'il n'utilise plus avec des fonctions comme free(). Avec des segments, cela revient à changer la taille d'un segment, plus précisément à la fin du segment. Et tout cela est géré par le système d'exploitation, aussi on laisse cela pour plus tard. Un dernier problème est que les programmes peuvent lire ou écrire dans le segment d'un autre. Si un programme pouvait modifier les données d'un autre programme, on se retrouverait rapidement avec une situation non prévue par le programmeur, avec des conséquences qui vont d'un joli plantage à des failles de sécurité dangereuses. Il faut donc introduire des mécanismes de '''protection mémoire''', pour isoler les segments les uns des autres. L'idée est que chaque segment commence à une adresse précise et se termine à une autre. Les accès mémoire d'un programme doivent donc rester dans cet intervalle d'adresse. Pour cela, le système d'exploitation mémorise l'adresse de départ et de fin de chaque segment. Le processeur utilise ces deux adresses pour vérifier que les accès mémoire sont dans les clous. Quand il démarre un programme, le système d'exploitation charge ces deux adresses dans le processeur, dans deux registres spécialisés : le '''registre de base''' pour l'adresse du début du segment, le '''registre limite''' pour l'adresse de fin du segment. Les deux registres servent à vérifier si un programme qui lit/écrit de la mémoire au-delà de sa partition. Le processeur vérifie pour chaque accès mémoire ne déborde pas au-delà de la partition qui lui est allouée, ce qui n'arrive que si l'adresse d'accès dépasse la valeur du registre limite. A noter que le registre de base est parfois utilisé pour la relocation matérielle, à savoir que le processeur ajoute automatiquement l'adresse de base à chaque accès mémoire. La relocation garantit que les adresses utilisées commencent à l'adresse de base, grâce au registre de base. Du moins, c'est le cas si l'addition ne déborde pas au-delà de la mémoire physique, tout débordement signifiant erreur de protection mémoire. Les deux registres ne sont accessibles que pour le système d'exploitation et ne sont généralement accessibles qu'en espace noyau. Lorsque le processeur exécute un programme, ou reprend son exécution, il charge les limites des partitions dans ces deux registres. Ces deux registres doivent être sauvegardés en cas d'interruption, mais pas d'appel de fonction. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM, appelée la ''table des segments''. Il s'agit d'un tableau dont chaque entrée mémorise les informations pour un segment. Une entrée de ce tableau est appelée un '''descripteur de segment''' et contient son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Les premiers IBM 360 disposaient d'un mécanisme de protection mémoire totalement différent, sans registres limite/base. Ce mécanisme de protection attribue à chaque programme une '''clé de protection''', qui consiste en un nombre unique de 4 bits (chaque programme a donc une clé différente de ses collègues). La mémoire est fragmentée en blocs de même taille, de 2 kibioctets. Le processeur mémorise, pour chacun de ses blocs, la clé de protection du programme qui a réservé ce bloc. À chaque accès mémoire, le processeur compare la clé de protection du programme en cours d’exécution et celle du bloc de mémoire de destination. Si les deux clés sont différentes, alors un programme a effectué un accès hors des clous et il se fait sauvagement arrêter. ===Un espace d'adressage par processus : l'abstraction matérielle de processus=== L'usage de partitions mémoire est assez complexe, mais est encore en cours aujourd'hui, sous des formes plus ou moins élaborées. Mais de nos jours, la relocation est gérée autrement. La différence principale est que l'on a pas un espace d'adressage partagé entre plusieurs programmes. Grâce à diverses fonctionnalités du processeur, chaque programme a son propre espace d'adressage rien que pour lui ! Le fait que chaque programme ait son propre espace d'adressage ne porte pas de nom, mais on pourrait l'appeler '''abstraction matérielle des processus'''. Nous verrons comment elle est implémentée dans la section suivante, qui porte sur l'abstraction mémoire, mais nous pouvons donner quelques explications sur l'abstraction des processus. Le noyau du système d'exploitation a son propre espace d'adressage, séparé des autres. C'est une sécurité qui isole le noyau et les programmes, et les force à communiquer à travers des appels systèmes. Cependant, sachez que cette isolation n'est pas parfaite, volontairement. Dans l'espace d'adressage d'un programme, les adresses hautes sont remplies avec une partie du noyau ! Le programme peut utiliser cette portion du noyau avec des appels systèmes simplifiés, qui ne sont pas des interruptions, mais des appels systèmes couplés avec un changement de niveau de privilège (passage en espace noyau nécessaire). L'idée est d'éviter des appels systèmes trop fréquents. Évidemment, ces adresses sont accessibles uniquement en lecture, pas en écriture. Pas question de modifier le noyau de l'OS ! De plus, il s'agit d'une portion du noyau dont on sait que la consultation ne pose pas de problèmes de sécurité. [[File:AMD64-canonical--64-bit.svg|vignette|upright=0.5|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits idéaux.]] L'espace d'adressage est donc séparé en deux portions : l'OS d'un côté, le programme de l'autre. On retrouve la même chose que ce qu'on avait avec un espace d'adressage unique, partagé entre un OS et un programme. La répartition des adresses entre noyau et programme varie suivant l'OS ou le processeur utilisé. Sur les PC x86 32 bits, Linux attribuait 3 gigas pour les programmes et 1 giga pour le noyau, Windows attribuait 2 gigas à chacun. Sur les systèmes 64 bits, la situation est plus complexe. Sur les systèmes x86 64 bits, l'espace d'adressage est en théorie coupé en deux, la moitié basse pour le programme, la moitié haute pour le noyau. Mais en réalité, les systèmes x86 64 bits actuels ont un bus mémoire de 48 bits. Il manque donc 64 - 48 = 16 bits d'adresses, qui ne peuvent pas être utilisés pour adresser quoi que ce soit. Le résultat est que l'on a un bloc d'adresses invalides entre les adresses du noyau (les adresses hautes) et les adresses du programme (les adresses basses). {| |[[File:AMD64-canonical--48-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 48 bits.]] |[[File:AMD64-canonical--56-bit.png|vignette|Répartition des adresses entre noyau (jaune/orange) et programme (verte), sur les systèmes x86-64 bits, avec des adresses physiques de 57 bits.]] |} ==Le partage du processeur : les commutations de contexte== Le partage du processeur est géré au niveau logiciel par le système d'exploitation, de même que le partage de la mémoire RAM, mais cela ne signifie pas que cela ne nous intéresse pas. En effet, de nombreuses optimisations matérielles permettent de simplifier le travail du système d'exploitation. Dans ce chapitre, nous allons détailler comment celles-ci fonctionnent. Le système d'exploitation exécute les logiciels les uns après les autres sur un processeur. Il s'agit de la technique dite du '''multiplexage temporel''', terme bien complexe pour simplement dire : exécution à tour de rôle. Du moins, c'était le fonctionnement avant l'arrivée des processeurs multi-cœurs. Maintenant, des logiciels distincts s’exécutent sur des processeur distincts. Du moins, tant qu'on a moins de logiciels que de cœurs. Si le nombre de cœurs n'est pas suffisant, le multiplexage temporel est utilisé. Passer d'un programme à un autre est un processus complexe, résumé sous le terme de '''commutation de contexte'''. Une commutation de contexte demande de stopper l'exécution d'un programme pour laisser la main à un autre. Et cela devrait vous rappeler quelque chose : c'est ce qui se fait lors d'une interruption, par exemple. L'idée est de stopper le programme en cours avec une '''interruption de commutation de contexte''', qui donne la main au programme suivant. Pour cela, l'interruption de commutation de contexte agit sur les registres du processeur, au même titre que le fait une interruption ou un appel de fonction. Premièrement, l'état du processeur est sauvegardé, afin que le programme stoppé puisse reprendre là où il était. Il arrivera un moment où le programme stoppé redémarrera et il doit reprendre dans l'état exact où il s'est arrêté. Deuxièmement, le programme à qui c'est le tour va lui restaurer son état. Cela lui permet de revenir là où il était avant d'être stoppé. Il y a donc une sauvegarde et une restauration des registres. ===Les identifiants de processus intégrés au processeur=== Sur les processeurs simples, une commutation de contexte se contente de sauvegarder et restaurer les registres. Mais sur les processeurs modernes, ce n'est pas le cas. Une commutation de contexte doit faire d'autres opérations absolument nécessaires. Par exemple, elle doit aussi remettre à zéro les caches, réinitialiser certaines unité matérielles qu'on n'a pas encore abordées (la TLB), et bien d'autres. Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi dans le détail, car cela demande de connaitre la mémoire virtuelle, qui est l'objet du chapitre suivant. Mais nous pouvons dire que c'est une question de protection mémoire. L'idée est que si un programme charge une donnée dans le cache, les autres programmes ne doivent pas y avoir accès, même par erreur. Pour simplifier ces opérations supplémentaires, le processeur numérote chaque programme en cours d'exécution, chaque '''processus'''. Le numéro attribué est spécifique à chaque processus, ce qui fait qu'il est appelé les '''identifiants de processus CPU'''. Le processeur mémorise l'identifiant du programme en cours d'exécution dans un registre dédié. Le registre d'identifiant est modifié à chaque changement de processus, à chaque commutation de contexte. L'identifiant de processus CPU est aussi utilisé lors des accès mémoire. Par exemple, il peut être utilisé pour les accès au cache. Les données dans le cache sont concaténées avec l'identifiant du processus qui les chargé dans le cache, ce qui est utile pour la protection mémoire. Sans cela, chaque processus peut en théorie accéder à des données qui ne sont pas à lui dans le cache, en envoyant l'adresse adéquate. Nous en reparlerons dans le chapitre sur les mémoires caches. Un défaut de cette méthode est que l'identifiant de processus est généralement codé sur une dizaine de bits, alors que le système d'exploitation utilise des identifiants de processus beaucoup plus larges, de 32 à 64 bits sur les CPU 32/64 bits. L'OS doit gérer la correspondance entre identifiants de processus CPU et ceux de l'OS. Parfois, pour cette raison, les OS n'utilisent pas toujours ce système d'identifiant de processus CPU. ===La commutation de contexte matérielle=== Divers processeurs incorporent des optimisations matérielles pour rendre la commutation de contexte plus rapide. Ils peuvent sauvegarder et restaurer les registres du processeur automatiquement lors d'une interruption de commutation de contexte. Les registres sont sauvegardés dans des structures de données en mémoire RAM, appelées des '''contextes matériels'''. Les contextes sont généralement regroupés dans une '''table des contextes''', qui est souvent une liste chainée, parfois un tableau. Ils incorporent des instructions pour dire : je veux sauvegarder l'état du processeur dans tel contexte, restaurer celui-ci, etc. Par exemple, les processeurs x86 peuvent faire des commutations de contexte presque totalement en matériel, grâce à des techniques de '''''Hardware Task Switching'''''. Malheureusement, ces techniques ne sont pas utilisées, à cause de quelques défauts. Par exemple, le ''Hardware Task Switching'' des CPU x86 ne sauvegarde pas tous les registres : il oublie les registres flottants ! Fait intéressant, le ''Hardware Task Switching'' se base beaucoup sur les segments mémoires. Nous le verrons dans le chapitre suivant, mais les processeurs x86 d'autrefois pouvaient gérer près de 65 536 segments différents, par programme, ce qui fait qu'ils n'hésitaient pas à placer des données assez petites dans un segment dédié. De plus, l'adressage des segments est indirect. Les segments sont numérotés de 0 à 65535 et c'est ce '''numéro de segment''' qui sert à les adresser. Le système d'exploitation mémorise une liste des segments importants en mémoire RAM dans une table des segments, appelée la ''Global Descriptor Table''. La table des segments contient, pour chaque segment, un descripteurs de segment qui regroupe son adresse de base, sa taille, et des autorisations liées à la protection mémoire. Précisément, l'entrée numéro N mémorise les informations du segment numéro N. A partir de l'adresse de base de la table des segments et du numéro de segment, on peut lire ou écrire un descripteur de segment. [[File:Global Descriptor table.png|centre|vignette|upright=2|Global Descriptor table]] Lors d'une commutation de contexte, les registres sont sauvegardés automatiquement dans un contexte matériel. Et avec ''Hardware Task Switching'', chaque contexte matériel est mémorisé dans son propre segment mémoire, séparé des autres. Les segments pour les contextes matériels sont appelés des '''''Task State Segment''''' (TSS). Un TSS mémorise tous les registres généraux, le registre d'état, les pointeurs de pile, le ''program counter'' et quelques registres de contrôle du processeur. Par contre, les registres flottants ne sont pas sauvegardés, de même que certaines registres dit SIMD que nous n'avons pas encore abordé. Et c'est un défaut qui fait que le ''Hardware Task Switching'' n'est plus utilisé. Le programme en cours d'exécution connait l'adresse du TSS qui lui est attribué, car elle est mémorisée dans un registre appelé le '''''Task Register'''''. En plus de pointer sur le TSS, ce registre contient aussi les adresses de base et limite du segment en cours. Pour être plus précis, le ''Task Register'' ne mémorise pas vraiment l'adresse du TSS. A la place, elle mémorise le numéro du segment, le numéro du TSS. Le numéro est codé sur 16 bits, ce qui explique que 65 536 segments sont adressables. Les instructions LDR et STR permettent de lire/écrire ce numéro de segment dans le ''Task Register''. Le démarrage d'un programme a lieu automatiquement dans plusieurs circonstances. La première est une instruction de branchement CALL ou JMP adéquate. Le branchement fournit non pas une adresse à laquelle brancher, mais un numéro de segment qui pointe vers un TSS. Cela permet à une routine du système d'exploitation de restaurer les registres et de démarrer le programme en une seule instruction de branchement. Une seconde circonstance est une interruption matérielle ou une exception, mais nous la mettons de côté. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=L'espace d'adressage du processeur | prevText=L'espace d'adressage du processeur | next=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle | nextText=L'abstraction mémoire et la mémoire virtuelle }} </noinclude> 3wghe1cn8u6xw6wgej2qq6mwistuh0l Les débats de Gérard de Suresnes/Puissance et gloire 0 82212 744549 740534 2025-06-12T06:52:03Z 90.18.183.195 /* Le débat sur la politique */ 744549 wikitext text/x-wiki == Le débat sur l'affaire Bill Clinton == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Bonsoir, donc bonsoir à Rego sur internet, bonsoir aux deux cabs au standard. Bonsoir Gérard. Donc Olivier, ouais toi... Devant ton micro, approche-le s'il te plaît, on va pas reprendre comme l'année dernière, je pense que c'est aussi que t'as compris. Donc bonsoir Olivier de la Pro. Donc on va écueillir Crevette, 21 ans... Non, Cuvette, Cuvette, Cuvette. Non, Crevette ! Non mais dis Cuvette, mon gars. Oh c'est vrai, ça commence comment là ? Non parce qu'il y a un Crevette et un Cuvette. Non mais faut pas qu'on confonde tentacule et oncultasseur, ok ? On commence pas comme ça, ok ? D'accord. Bonsoir pour moi Gérard, je suis désolé. Bonsoir Gérard, je suis là, c'est Crevette. Non mais attends, pour l'instant je parle à qui là ? À Crevette. Alors Crevette, 21 ans de Rouen, on peut écouter Fun Radio sur 90.5. Exact. C'est bizarre parce que à Rouen, on m'a dit qu'il y avait pas de fréquence. Eh ben c'est tout nouveau. C'est revenu, ça va revenir, ouais, c'est-à-dire qu'il y a une fréquence pirate. Ok. Grosse caisse, 22 ans de Nantes, 90.5. Ouais, salut. Salut. Ça va ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Bon, c'est parce que je t'aime bien, c'est tout. Ah, pour une fois qu'il est sympa, t'es vraiment dégueulasse avec les gens, Gérard. Tu perds de la popularité au niveau... Donc, point d'interrogation, je pense qu'on va l'avoir dans peu de temps. Donc, apparemment non, elle veut pas répondre. Donc, Tétard. Ouais, salut à toi, GG, content de te revoir. La Bourboule. Ouais, la Bourboule. Sur 104 ? Et demi. Non, sur 104. Ah bon, excuse-moi, je suis un peu en avance. Ouais, t'es... d'accord. Je pense qu'à mon avis, on va s'amuser là, ce soir. Content de te revoir, GG. Ouais, on va s'amuser, hein, Fildar et Manu au standard. Bah ouais, on se marre déjà bien, nous. Ouais, ouais. On va s'amuser avec les anciens qu'on a eus, Tony et Arnett. Et toute la bande. Si, si, si. Non, non, mais... Moi, je pense que je vais pas pouvoir rester dans le studio, malheureusement. Slip, 18 ans, 101.9. Salut, GG, bon retour. Ouais, voilà. Comme d'hab. Ça m'aurait tenu. C'est pas les mêmes, Gérard. C'est toi qui as une mauvaise langue. C'est la liste qu'on t'a montrée tout à l'heure. Oui, oui, oui. Ça, c'est des noms. Ça, c'est des noms, tu vois. Oui, oui. Merguez, petit slip, voilà. Je t'ai demandé de te mettre là. C'est rigolo, tu vas te pousser un tout petit peu. Yes ! Voilà. Hop, tu vas te mettre là. Et pour finir, Gérard... Et donc, tu vêtes. Tu vêtes, bonsoir. Bonsoir, Gérard. Il t'écoute pas, hein. Il est en train de se préparer, il faut du temps. Ah, d'accord. Et tu vêtes, on peut écouter... Là, c'est le truc, il faut parler dedans. Hein ? Sur Limoul. Non, Lyon. Ah. Bon, alors... Hop ! Vous me refaites la fiche. Gérard ? Ça commence. Non, mais c'est bien, tu vois. Mais t'es super énervé. Non, non, non, non, non. Mais tu te rends pas compte le nombre d'erreurs qu'ils font chaque soir ? C'est pas pour ça que je... Ouais, mais attends. Faut peut-être quand même... Je m'entends, quoi. Ouais, sur Lyon, sur 87.5. Alors, c'est 98.9. Ah, oui, ça, c'est vrai. Ça, c'est vrai. Ça, bravo. Ça, c'est vous, Gérard. C'est un bon boulot. Bravo. C'est bien, ça. 98.9. Je te signale, Fildor, au passage, que t'es en train, depuis tout à l'heure, de lui balancer les fréquences de Skyrock et d'Energy. Oh là là. Je crois qu'il y en a une d'or d'eux aussi, mais... Ouais, c'est bien, parce que... Bon, enfin, bref, c'est pas... C'est pas grave de donner des fréquences des autres radios. Non, c'est pas grave pour Gérard, comme d'habitude. Non, mais, de toute manière... Quand tu seras convoqué par le patron... On verra bien. On verra bien comment que ça se passe, de toute manière... Mais calme, ce soir, avec le sourire. Tu vas me faire le maestro, tu vas me... L'animateur radio. Le maestro, c'est toi qui fais la prog. Oui. Je veux pas. Ni d'Olivier... Ah, si. Ah, non, mais je fais pas les deux. Je fais pas les deux. Tu fais les deux. Non, faut que j'écoute. Non. Gérard ? Si tu fais les deux... Il m'entend, toi ? Non, mais tu permets ? Pour l'instant, je parle à mon chef. Je suis désolé, Gérard. Si je fais les deux, quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu fais les deux. Tu me fais les deux prog. Je veux pas de ces trois caves. Eh, Gérard, t'as haine. Non, parce que si je suis là, tu vas profiter pour gueuler plus et me regarder, tu vas me demander de faire ton boulot. Non, non, non, non. Moi, je n'interviens pas. Non, mais si tu vois que ça se passe mal, t'interviens quand même. T'es animateur radio, t'es payé pour ça. Bon, alors donc, tu restes pour les deux. C'est tout. Bon, on commence pas à dire si, si ? Gérard ? Quoi ? Oui, je voulais te dire que je suis vraiment ravi de te connaître parce que j'ai jamais eu l'occasion de discuter avec toi. C'est qui ? C'est Cuvette, à l'appareil. Cuvette ? Ouais, Cuvette. Sur De Lyon, OK. Voilà. Donc, bon, oh, c'est loupé. On commence ? Voilà. Donc, le premier débat, c'est sur l'affaire Bill Clinton. Vous avez tous entendu parler. Ah ouais ? Ouais. Ouais, ouais, quand même. Tu pourrais rappeler les faits, Gérard ? Bon, tu permets, toi ? Tu vas pas commencer ? OK. Alors, que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et l'affaire Morica Levins ? J'ai aimé les hommes d'influence qu'il y avait derrière tout ça. Qui ? Hein ? Qui ? Quoi ? Ah, Levinsky. Ouais, ouais, ouais. Derrière De Niro. Ah, mais elle est... C'est pas une bonne actrice, Morica. Bon, s'il vous plaît ! Mais Levinson est meilleur. Bon, s'il vous plaît, vous répondez. Que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et Morica Levins ? Alors, crevette ! Oui. Alors, je trouve que Bill Clinton, il a pas trop assuré à ce niveau-là. Que la Morica Levins, elle aurait mieux fait de s'abstenir. Et puis, tout serait rentré dans l'ordre. Dans quel sens ? Tu veux que je te fasse des dessins en plus ? Non, mais tu me dis. Ben, ça me paraît évident. Ouais, mais attends, mais attends. Ça te paraît évident, mais comment ? Ben, attends, je veux dire, tu connais la... Mais attends, mais attends. Tu suis les informations ou pas ? Évidemment, mais tu les suis aussi. Donc, tu dois savoir que ça paraît évident que c'est pas cool, quoi. C'est clair. Ouais, mais dans ce cas-là, que pensez-vous de l'affaire ? Que pensez-vous de cette histoire ? Moi, je pense que... Qui, qui, qui ? Attends, attends, attends, crevette. Qui veut répondre, là ? Qui veut répondre, là ? Ouais, Tétard, Tétard. Tétard. Ouais, ben déjà, moi, je pense que Morishka, les Wins, là, déjà, c'est un boudin. Monika ! Pardon, pardon, Monika, les Wins, déjà, c'est un boudin. Ben, comment que tu peux le savoir ? Parce que je l'ai vue à la télé, tiens. Non, mais attends, Tétard. Franchement, elle est pas belle. Enfin, ça dépend des références que t'as, mais elle est pas très belle. Ben, attends, qu'est-ce que tu veux réagir par les réponses que j'ai ? Ben, rien, ça dépend. Attends, tu veux réagir par rapport avec Sandy, c'est ça ? Pas du tout. Tu te sens pas visé comme ça, Gérard. Pas du tout. Elle est très belle, Sandy, Gérard. Bon, alors... Gérard ? Mon petit slip, là. Alors, moi, je pense que si Morishka et Alcine boivent trop de vodka, c'est son problème. Bon, alors, toi, je pense que tu vas pas continuer longtemps. Ouais, pourquoi ? Parce que, apparemment, t'as pas compris la question. Tu peux la répéter, s'il te plaît ? Non, là, je répète pas les questions. Alors, déjà, tu me l'as trompé. Non, mais attends, parce que je crois qu'il a confus. Non, non, non, non, non, non, non, non. On va pas commencer la première. On va pas commencer comme ça. Ils vont pas me prendre la tête à me dire... Tu peux me répéter la question sans arrêt. Alors, ça, il est hors de question. Gérard ? Euh... Cubette ? Oui, je suis là. Ouais, alors, toi ? Moi, je suis genre... Ben, je vote plus pour Clinton, depuis, moi. Ouais, ben, on s'en fout de voter pour qui tu veux. Je te demande... T'as pas voté pour Bill Clinton alors qu'il est français, comme il peut voter pour Bill Clinton. Qu'est-ce que tu penses de l'enfer ? Euh... Qu'est-ce que tu penses de cette histoire ? Ben, je te dis, moi, depuis, je vote plus. Ouais, mais attends, t'as été à New York ? Ben, je... Ben, non, mais... Non, ben, alors, si t'as pas été à New York, je vois pas comment tu peux voter pour lui. Pourquoi t'as été à New York, toi ? Oui, moi, j'ai été à New York, j'ai été voir... Godzilla ? J'ai été voir Godzilla. Alors, tu peux voter pour Bill Clinton ? T'as le droit de voter ? Non, mais moi, je vote pour personne. De toute manière, j'en ai rien à foutre. De toute manière, tu votes et que ça soit n'importe quoi. C'est pas le thème du débat. De toute manière, on en chie. Non, bien sûr. T'as été à New York ? Bon, enfin, bref. T'as été à New York avec Godzilla ? Bon, toi, tu as commencé à te calmer. C'est un conseil que je te donne. Ok. Le nage fait la différence. Bon, le point d'interrogation, s'il vous plaît, il peut aller dans le bureau ? Le point d'interrogation... C'est pas grave. Allez, on peut avancer dans le débat, là, que de... À chaque fois que vous ouvrez... Même les auditeurs, vous ouvrez plein de petites parenthèses à droite à gauche, mais essayez de revenir dans le débat pour que ça soit intéressant. Bon, par contre, s'il y a des réactions, là, sur la première question, sur le Minitel, je voudrais bien... Deuxième question. Pour l'instant, il y a trois connectés. C'est tellement intéressant, ce que tu racontes, puisque ça n'avance pas dans le débat. Tu changes de sujet. Si vous, les auditeurs, pouvez, par contre, essayer de revenir à chaque fois, aider nous à rester dans le débat, plutôt que de vous en écarter toutes les deux. Moi, je vais bien donner mon avis. C'est petit slip. Oui. Donc, je pense que si Bill Clinton se fait susciter par Monica Lewinsky, c'est son droit, quoi. C'est sa vie privée. Ben voilà. Pourquoi tu ne m'as pas répondu quand je te l'ai posé, la question ? Oh, ben, je ne sais pas. Je devais être ailleurs. Oh, mais attends. Si tu es ailleurs, mon pote, autant que tu restes chez toi, écoutez... Deuxième question. Si, si, mais là, j'ai bien compris. Non, mais attends. Attends. Attends, petit slip. Si vous commencez à me prendre la tête, on n'a pas fini la première question. Tout le monde n'a pas fait le premier tour. Si, si, crevette, tu commences à me prendre la tête, à dire, ouais, deuxième question, toi, tu vas retourner chez toi, tu vas aller dormir. Ça va aller vite. Non, non, mais moi, je vais vous dire une chose, que maintenant, ça va aller vite. Si vous ne voulez pas répondre aux premières questions, moi, ça va aller vite. Vous allez retourner chez vous. C'est bon, on a répondu. Ouais, mais pas tous. Pas moi. Pas tous. L'interrogation. Allô ? Oui. Oui, donc ce point d'interrogation. Oui. Bon, alors, que pensez-vous ? Je répète la question, mais c'est la dernière fois, parce que je ne vais pas faire ça constamment. Excuse-moi, Gérard, elle appelle d'où ? Et c'est quoi sa fréquence ? Parce qu'on n'a pas, sur la note, on n'a pas fiché. Oh, ben, je ne sais pas. Elle appelle d'où, pour l'interrogation ? J'appelle de nulle part. C'est bien. Et c'est quoi la fréquence de nulle part ? La fréquence de nulle part, c'est 0, 0, 1, c'est ça ? Ouais, c'est ça, oui. Ouais, trou du cul, toi. T'as l'air le trou du cul, ce qu'il va te faire, toi. Il n'a pas dit trou du cul, il a dit comme ton QI. Bon, alors, que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et Monica Libiski ? Alors, l'affaire... Attends, c'est la dernière fois que je pose la question, parce qu'après, on enchaîne. Non, mais je n'étais pas au fil de chaque... Oh, s'il vous plaît, derrière, on se calme, merci ! Zane, Gérard, allez. Oui, donc, je vais te répondre. Donc, l'affaire Bill Clinton, je pense que c'est n'importe quoi, parce qu'ils font des cassettes vidéo, ils font des tas de trucs sur Bill Clinton, et ils ont même fait des poupées, Bill Clinton. Donc, je trouve que c'est vraiment n'importe quoi. Donc, voilà. Ok. Donc, je pense qu'il y a Rigo qui met l'IRC, c'est-à-dire ? Oui, parce qu'il y a des réactions sur l'IRC. Alors, tout à l'heure, on me disait que Bill Clinton fait ce qu'il veut. S'il veut baiser un boudin, ça le regarde, n'est-ce pas, GG, on me dit. Et on me dit aussi que c'est Ramsteff, il préfère l'Ara à la vodka que Monica le whisky. Oui, il fait ce qu'il veut. Ce n'est pas mon problème, merci Rigo. Donc, on passe à la deuxième question. C'est mon billet, Gérard. Qui ? Grosse Caisse. Ah oui, t'as bon, Grosse Caisse. Non, mais attends, Grosse Caisse, on t'a posé... De toute manière, je voudrais bien avoir les fréquences réelles, parce que ça m'étonnerait que Nantes, on écoute Fun Radio sur 90.5. Si, c'est ça, mais enchaîne, Gérard. On va chercher, vas-y. Déjà, tu demandes à Grosse Caisse, et après, toi, tu réponds. Bon, Grosse Caisse. Oui, je pense que ce n'est pas de la faute de Bill Clinton, il est tombé dans un piège. C'est Monica qui l'a dragué, et là, il a le droit de la niquer, ça lui fait plaisir. Non, mais attends... Non, Grosse Caisse. Non, Grosse Caisse. Ouais, je suis là. Grosse Caisse. Tu crois qu'à ton avis, c'est lui qui aurait fait ça ? Bah oui, c'est lui. Tu ne penses pas que ce serait elle qui serait venue vers lui ? Bah si, de toute façon, il y avait l'attrait du fric, c'est une salope, c'est tout. Bah oui, mais attends, parce que là, on ne va pas... Vas-y. Mais il n'y aura pas la faute de Bill quand même. Et on va rentrer en plein dedans. Non, non, mais parce que... Là, je pense qu'à mon avis, c'est... C'est de sa faute à elle. Non, mais ce n'est pas de sa faute à lui, c'est de sa faute à elle. C'est fini. Et l'amour dans tout ça ? Il n'y a pas d'amour, il y a du cul dedans. Non, mais attendez, on va continuer. Donc, que pensez-vous ? Pensez-vous que ce soit utile de vendre des cassettes vidéo ? Donc, si vous avez suivi les infos quand ça s'est passé, ils ont passé des cassettes vidéo justement à ce propos-là. Alors que moi, je vous demande... Qu'en pensez-vous ? Qu'en pensez-vous à les informations ? Tu ne peux pas, dans ces cas-là, je ne vois pas pourquoi tu as appelé pour réagir. Mais attends, crevette, s'il te plaît ! Je peux te répondre ? Crevette ! Si tu ne comprends pas le thème du débat, on parle de l'affaire Bill Clinton. Pensez-vous que c'est utile de vendre des cassettes vidéo ? Si tu n'as pas suivi le thème du débat, si tu n'as pas suivi les informations, pourquoi tu veux réagir là-dessus ? Arrêtez de renifler comme des bouts, parce que ça commence à m'énerver ! Je crois que c'est point d'interrogation, je suis désolé. Non, non, non, c'est pas moi. Non, c'était Cuvette, mais il ne s'occupe pas de moi, Gérard. C'est ça que ce n'est pas toi, Gérard ? Oh, je voudrais crevette. Oui, oui, mais je t'écoute. Alors, tu réponds à la question. Ben, c'est pas bien, voilà. Ah ouais, mais alors... Attends, attends, tu me dis que ce n'est pas bien. Tout à l'heure, tu me dis, ouais, mais... Gérard, tu veux absolument une réponse. Quand je t'en donne une, tu ne l'acceptes pas, alors je t'en donne une autre, c'est tout. C'est pas bien. Oui, petit film, vraiment. Oh là là, oh là, oh là, oh là ! Il y a des téléphones qui merdent, là. Je voulais te demander une question, Gérard. C'était sur quelle chaîne, quand tu as vu avec les vidéos, là ? Alors là, sur la chaîne, je ne donne pas des... C'était la une ? Non, je ne donnerai pas les noms. Parce qu'en fait, je crois que crevette, elle n'a que la deux, donc si ça se trouve, c'était sur la une. Moi, j'ai que la deux, alors... Voilà, c'est pour ça. De toute manière, tout ça, c'est passé sur toutes les chaînes. Ah bon, d'accord, ça va, alors. Menteuse. T'es une menteuse, c'est passé sur toutes les chaînes. Pas vrai. Non, je ne crois pas, hein. Ouais, vous n'avez qu'à suivre le journal de 13h et de 20h. Grosse caisse, on ne va pas s'éterniser sur une chaîne. Crevette, qu'est-ce que t'en penses, toi ? Non, crevette, elle vient de parler, c'est grosse caisse. Grosse caisse. Je suis là, toujours. Ben, ça dépend des vidéos. Si c'est une vidéo de cul, ça peut être intéressant, voir que la teuf qui a... qu'un autre ami bile, mais si c'est des histoires de conneries d'interview, ce n'est pas intéressant. Ben, justement, c'est là qu'est le problème. Donc, je suis d'accord avec toi. À mon avis, je pense que ça doit être une histoire d'interview qu'on était sortis sur cassette vidéo. Ouais, mais à ce niveau-là, l'ami bile, il y a n'importe quoi dans les interviews. Vu que c'est un politicien, c'est un menteur, donc on s'en fout. C'est pas intéressant. Ok, d'accord. Point d'interrogation. Ben, écoute, je pense que c'est n'importe quoi, parce que faire des cassettes vidéo sur des gens politiques, ça ne regarde personne. Bravo. En fin de compte, c'est la vie privée des gens, et puis s'ils font des cassettes sur ça, ils risquent de faire des cassettes sur leur famille et tout, c'est pas... Bravo. Je trouve que c'est vraiment dégueulasse de faire ça. Ils devraient faire un procès contre eux. D'accord. Tétard. Oh, mais qui c'est qu'un téléphone pourri, là ? C'est normal, mais je voudrais comprendre un truc. Tétard. Ouais, ben, je suis d'accord avec l'invité mystère, et je voulais savoir, quand t'étais à New York, t'en as pas vu, toi, des cassettes de Bill Clinton ? Bon, alors, Tétard, bonne nuit pour toi. Mais c'est une question, Gérard. C'est une question, mais pourquoi ? Non, mais attends, on ne l'a pas vue ! Ah, vous ne l'avez pas vue ? Non, ben, c'est pas à savoir, je te demande. Non, les cassettes vidéo sont sorties il y a... Ah oui, après ? Après. Et on peut en avoir où, alors ? Parce que moi, je l'ai raté à la télé. Tu l'as raté dans ces cas-là ? Tu vas dans tous les magasins qui vendent des cassettes vidéo, tu les as trouvées ? À la FNAC, ils le vendent, à la FNAC, tu crois ? J'en sais rien. Dans les FNAC et FEC, ils le vendent ? J'en sais rien. Petit slip. Alors, moi, je pense que c'est malsain. Pardon ? Pourquoi ? Ben, parce que Bill Clinton, il va se servirer, mais néanmoins, il peut commencer une carrière dans le X. Ça peut être intéressant. Dans quel sens ? Dans le sens positif. Ouais, alors moi, tu penses qu'avec sa femme et ses deux filles... Non, il n'en a qu'une. Non, il en a deux. Deux. Deux femmes ? Non, deux filles. Non, maintenant, deux femmes. Bon. Bon, c'est bon. Euh, cuvette. Ouais, cuvette. Ouais, moi, je voudrais savoir déjà s'il a des... Qu'est-ce que propose la cassette ? Elle défend Bill Clinton ou... Elle... Non, elle... Elle l'afflige. Non, elle... Elle lui dit comme ça, d'après... Moi, j'ai vu vainquement un reportage. Et puis, qui en tire profit ? C'est quoi, c'est... Non, mais il y a un reportage... Il y a un reportage, ça s'est passé dans... Ça s'est passé au tribunal, comme quoi qu'elle... Elle a insisté, comme quoi qu'il y avait fait des propositions. Max ? Max, s'il te plaît. Max ? Tu peux essayer de me couper, là, parce que là... C'est l'invité mystère qui frotte avec son téléphone. Ouais, ouais, l'invité mystère, c'est elle qui frotte avec son téléphone. T'as l'air, je vais te frotter quelque chose, toi. Bon, donc... Donc... Donc, maintenant, tout le monde a répondu. Moi, je peux vous dire une chose. Maintenant, je vais vous répondre personnellement. Oh, s'il vous plaît ! Ouais, Manu. Oui, Gérard. Tout le monde a le premier portable... Il n'y a pas de portable, ça va pas, là, parce que... Il n'y a pas de portable, c'est le point d'interrogation qui... Ouais, c'est le point d'interrogation, bien sûr. Bah oui, je suis désolé. Non, non, c'est pas moi, hein. Bah si, je le vois. Bien sûr, t'as deux voix. Je le vois, sur le standard, la petite lumière verte. Ouais, tu le vois. Tu le vois, bien sûr, et là, moi, j'ai un son vachement grave dans les oreilles, c'est pas possible. Ah non, mais ton caxe, Max, tu vas voir que là... C'est ton caxe. Là, je vais te dire une chose, c'est impossible. Attends, silence. Ah là, maintenant, non, c'est pareil. Non, mais attends... Bon, donc, moi, je peux répondre à... Ah oui, ça tord un peu, effectivement, il faut... Hein ? Non, mais c'est un peu criard, effectivement, les voix, là. C'est un peu... Alors, attends, je vais te mettre là-dessus, là, comme ça, c'est mieux, là, ou pas ? C'est un peu plus faible, mais c'est plus calme, écoute. Ouais, mais je sais pas si les... Non, bah là, tu me coupes... Tu me coupes, là, personne m'entend. Allô ? Oui ? Vous m'entendez ? Oui, on entend, on entend. Pas moi. Bah si, parle. Bah non, bah allume. Bah écoute, c'est parce que je t'ai mis le son province. Vas-y, parle-leur. Mais ils m'entendent pas. Mais ils m'entendent, on t'entend. On t'entend, Gérard. Attends, moi, j'ai plus rien, là. Bah, est-ce que j'ai baissé ? Est-ce que j'ai mis le son différent ? Mais si tu veux, je peux remettre... Alors, je te remets celui-là. Ah, voilà. Bon, bah d'accord, ok. Bah, à ce moment-là, tu baisses dans le casque, alors. Ok. Donc, moi, je peux vous dire que ces histoires de cassettes vidéo et tout ça, pour moi, c'est de la merde. Ça sert à rien de s'en prendre sur une personne pour vendre des trucs de cul. Parce que la personne fait ce qu'il veut. Bon, en fin de compte... Mais attendez, attendez, laissez-moi répondre. Moi, je vais vous donner la réponse. C'est que là, c'est une histoire, on sait pas comment ça va se terminer. C'est une histoire sans queue, sans tête. Sans queue. Ni queue, ni tête, en fin de compte. C'est une histoire ni queue, ni tête. On sait pas s'il va rester. S'il va partir ou autre. Donc là, on va en revenir. On va continuer le thème du débat. Donc, moi, je vous demande la question. Et j'espère... Oui ? Excuse-moi, Gérard. Donc, Cuvette est parti parce qu'en fait, il avait un téléphone pourri. Donc, on l'a dégagé. On a dit que c'était mieux pour le débat. Et on a Coussinder à la place, qui a 27 ans et qui appelle de Guadeloupe. Ouais, non, mais attends. Attends, Fildar. Quoi ? Une chose. Une chose que je vais vous demander. N'essayez pas de changer les noms. Non, non, non, c'est pas le même. Et qu'ils reprennent. Pas de soucis. Sous un autre nom. Parce que là, vous avez 24 lignes qui sonnent. Ça sonne. Donc, prenez-moi des gens sur les 24 lignes. Coussinder, tu marques à la place de Cuvette. Donc, Coussinder. Coussinder. C-O-U-S-I-N. A-I-N. A-I-N. A-I-R. Merci. A-I-N. A-I-R. Coussinder. Oui, mais... Coussinder. A-I-N. Ouais, merci. Coussinder, c'est C-O-U-S-I-N. Merci. Merci, Fildar, pour ton orthographe. Donc, je vous pose la... Tu peux lui dire bonjour. Bonjour à toi, Coussinder. Salut, Coussinder. Salut. Salut, Coussinder. Bonsoir. Tu travailles ? Il aurait dû s'appeler Airbag. Non, mais il a un décalage, Gérard. Il est en Guadeloupe. Allô ? Coussinder, je te kiffe. Allô ? Attends, on va te dire un truc. Tu vas le recevoir dans deux secondes. Bouge pas. Allô ? Oh ! A l'huile ? Bon, allez, hop. Mais non ! Parle-lui, Gérard. Ouais, non, mais attends. Ça veut dire quoi, là ? Oh ! Fildar ! Mais parle-lui, hein, Coussinder. Non, mais attends. Coussinder, t'es là ? Non. Ah oui, je suis là. Non, il n'est pas là. Mais si, il est là. Bonne nuit, bonne nuit. Mais non ! Allez ! Bonne nuit, Gérard ! Allez ! J'ai fait ça ! Bonne nuit à toi, Gérard. C'est ça ? Ça, je te prends. Mais attends, mais t'as pas... Gérard, Gérard, Gérard. Gérard. Gérard. Il appelle de Guadeloupe. Donc, il y a un décalage d'une seconde. C'est normal, il reçoit après. Ça ne t'est jamais arrivé d'appeler, toi, à l'étranger, de t'avoir une demi-seconde de décalage ? Bon, ben, tu m'entends, Coussinder ? Oui. Oui, je t'entends. Voilà. Il y a une demi-seconde de décalage, c'est tout. Lui, avec le décalage qu'il y a... Écoute-moi, Gérard. Gérard. Gérard. Avec le décalage qu'il a, ce monsieur du Guadeloupe, Coussinder, si je ne me trompe pas, toi, pour toi, on fait encore l'émission du matin. Le problème, c'est qu'il ne sait pas quand il va passer le soir. Il croit qu'on fait encore l'émission du matin, ce qui est un décalage tellement long au Guadeloupe que pour lui, il y a une semaine de retard, les émissions. Oui, c'est ça, absolument. Une semaine de retard, oui. D'accord, une semaine de retard. OK, merci. Je t'en prie. À quoi servira cet argent vendu par ces cassettes ? Alors, on va demander à Crevette. Ça va servir à payer ses frais d'avocat. D'accord. T'es à côté de la plaque. Ah ben, excuse-moi. C'est ce que j'avais entendu. Eh, au sondage, vous vous la fermez. On n'a rien dit. Reprends ton dégât, j'ai rien dit. On n'a rien dit, alors vas-y. Vous vous la fermez. D'accord. Donc, Crevette ? Oui, moi, j'ai entendu dire, en fait, il y a des acteurs qui ont filé de la thune à Bill Clinton pour qu'il paye son procès, ses frais de procès. Oui. Et l'argent des cassettes irait aussi pour payer les frais de procès. D'accord. Ainsi que tous les gadgets vendus en sex-shop. Ah non, mais on parle de la cassette. La cassette vidéo, on ne parle pas des... Oui, entre autres. Non, mais on ne parle pas des histoires de gadgets ou autres. Moi, je te parle de la cassette vidéo. Oui, non, mais je te dis qu'il y a aussi les gadgets. Ok. Grosse caisse ? Ben, ça fera de l'argent à Bill Clinton. Comme ça, il pourra s'acheter de nouveaux trucs, des godes et tout ça pour sa femme. Ça pourrait être vachement sympa. Puis, peut-être une nouvelle paire de chaussettes pour l'hiver. Tu sais jamais ? Ouais, d'accord. Point d'interrogation ? Alors, je pense que... Cet argent, j'espère que lui, il va en faire bon usage pour les associations humanitaires ou quand même autre chose. Mon cul, ouais. Attendez, attendez. Qui c'est qui vient de dire mon cul et qui rigole comme un con ? Alors, maintenant, grosse caisse. T'es tard. Et petit cip, maintenant, c'est à vous trois que je m'en prends. On n'a pas dit un mot. Alors, lequel qui rigole derrière ? Lequel ? Et comment tu veux qu'ils te répondent ? Parce qu'ils savent très bien que s'ils disent qu'il l'a fait, il va se faire virer. Donc, le mec, il répond. Ouais, c'est Polo, c'est Polo. Si, si, c'est moi, c'est Polo. Bon, ben voilà, c'est bien qu'il l'ait dit, c'est bien. C'est Polo. Non, mais attends, ça commence à... Là, on va pas commencer comme ça, fil d'art. Parce que tout à l'heure, moi, je vais prendre sur les 24 lignes. Mais arrête de faire allusion aux 24 lignes. Reviens dans ton débat, c'est bien depuis tout à l'heure. Donc, grosse caisse. Donc, toi, tu la fermes, toi. Toi, t'as répondu, point d'interrogation. Oui, donc, je t'ai répondu. J'espère que cet argent, il va en faire bon usage pour les aides humanitaires. Donc, on va demander à Tétard. Ouais, ben, je pense qu'avec la thune qu'il a faite, il va pouvoir se payer d'autres prostituées pour se faire éponger, quoi. Alors, Tétard, je vais te dire une chose. Pour l'instant, ça paie de quoi ? Ben, attends, il l'a payé. Ça paie de quoi ? Il l'a pas payé, il a rien payé. Il a pas le droit de répondre ça, maintenant. Il faut donner des bonnes réponses. Il fait ce qu'il veut, il répond ce qu'il veut. C'est un jeu ou quoi, ton truc ? Non, mais attends, je vais voir. Parce qu'il y en a certains qui répondent à côté de la plaque. Non, ils répondent ce qu'ils ont envie de parler, ce qu'ils pensent. Ben, alors, Tétard, pour toi... Ben, il l'a payé, Monica Lewinsky, pour se faire éponger. Il l'a payé. Ok, ok, ok, c'est bon, c'est bon. Tu lui enlèves la croix. Alors, moi, je pense que, à ce que j'ai entendu dire, que ça irait directement au don du Front de Libération des Nains-le-Jardin. Ouais, c'est vrai. Ouais, enfin, ça, c'est une rumeur. Quoi, quoi, quoi, quoi, quoi, quoi ? Attendez, attendez, qui c'est qui réagit derrière Petit Slip ? C'est moi. C'est Crevette. Ouais, Crevette. Oui, je te dis, c'est une rumeur, les Nains-le-Jardin. Mais bon... Moi, j'ai entendu dire ça, moi. Non, en gros, ce qu'est, c'est la vérité. Ah, ben, bon, on va demander à Coussin d'Air. Oui, Gérard. Allô ? Ouais ? Moi, je crois qu'avec l'argent, il va réparer sa voiture et s'acheter des lacets. Bon, alors, moi, je peux vous dire une chose, que... Quoi ? Non, mais attends, Coussin d'Air, je pense que t'as vachement de... T'es vachement pas au courant de l'histoire. Ah, il a recoué le double, c'est pas encore arrivé, l'histoire. Donc, moi, je peux vous dire une chose, qu'à mon avis, je pense que... C'est Georges qui va l'amener, le scoop, là-bas. Qui ? Georges. Georges qui ? Ben, le tourbillon, là. Georges Bouches. Ouais, ben, ça, cette histoire-là, je vais pas en entendre parler, parce que j'ai eu des... D'accord. Revenons, revenons au débat. Donc, je pense que, à mon avis, là, je pense que... Je suis d'accord avec le point d'interrogation, donc je pense qu'il devrait faire moins... L'argent qu'il va recevoir, on sait pas combien, mais je pense qu'il ferait mieux de s'occuper des associations humanitaires, c'est-à-dire moins que les mômes n'ayent pas de flingues, et tout ça, et qu'ils s'amusent pas à fumer, et autres. Donc, à mon avis... À mon avis, là-dessus, je pense qu'on sait pas encore. On sait pas, parce que, là, pour l'instant, ils en reparlent pas trop à la télé. Ben, là, il est une heure et une, peut-être. Mais on pense que... Je pense que cette histoire est loin d'être terminée, donc on verra bien par la suite. Donc, je vous pose d'autres questions, vous allez réfléchir. Donc, la quatrième question. « Croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la vie privée des stars ? » On va demander à Crevette. Non, on va pas demander à Crevette, on va demander à Coussinder, tiens. Coussinder ! « Moi, je crois que, en ce qui concerne les journalistes, ils font... Effectivement, ils s'occupent trop de la vie des autres journalistes qui sont stars. » Ouais, mais... Dans ce cas-là, moi, je vais te poser... Mais attends, attends, Coussinder. Coussinder, je vais te demander... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Je vais te poser une question. Est-ce que tu crois que, là-bas, vers chez toi, est-ce que t'as des journalistes qui s'occupent... qui s'occupent des personnes ? Alors, écoute, oui, il y a effectivement des journalistes. Moi, je vois, il y a eu le cas du chanteur Francky Vincent. Non, non, mais attends, Francky Vincent, c'est pas pareil. Parce que, vas-y, Francky... C'est bon, c'est bon. Ouais, vas-y, Francky, c'est bon, c'est bon. Non, mais attends, Coussinder, moi, je te demande, là-bas, en Guadeloupe, est-ce que vous avez des journalistes qui s'occupent des stars ? Alors, c'était ma réponse, justement. J'étais en train de t'expliquer qu'il y a chez nous des journalistes qui, effectivement, se sont occupés de très, très près de Francky Vincent. Non, mais pourquoi tu parles de... Attends, Coussinder, pourquoi... Non, mais, Coussinder, pourquoi tu parles... Francky Vincent, c'est une star en Guadeloupe. Non, mais attends, crevette. Mais attendez, attendez, pourquoi vous... Vous voulez parler de, tout de suite, Francky Vincent ? Vous avez... Mais vous avez d'autres chanteurs guadeloupéens, comme la compagnie Créole, tout ça ? Il y a des Miss Rousseau, aussi. Adamo, Adamo... Non, de Miss Rousseau, attends. C'est pas du standard. Adamo, Adamo. Adamo, Adamo. Non, non. Oh, ça, stop, stop ! Coussinder ! Gérard... Vite, vite, parce qu'on s'échappe du... Gérard, il faut que tu saches qu'ici, en Guadeloupe, que tu as une pointe à tête à Grosier, c'est Francky Vincent... Francky Vincent, la star. Attends, jusqu'où, tu m'as dit ? Grosier. Je connais pas. C'est juste en dessous de la langue. Et donc, voilà. Bon, OK, OK. Du fait que Francky Vincent soit une star, alors forcément, tous les journalistes s'en occupent, ils lui offrent des cadeaux... Ouais, non, mais attends, Coussinder, Coussinder, Coussinder, Coussinder... Oui, Gérard. Coussinder, je vais pas... On va pas trop s'assurer sur tout ça. Bon, moi, si je te dis, la compagnie Créole, qu'est-ce que ça donne, là-bas, en Guadeloupe ? Ce qui est bien, c'est que ça a super à voir avec le débat de... Non, non, non, non, parce qu'il veut parler de Francky Vincent, on va vite abréger. Coussinder, on fait vite. C'est-à-dire que la compagnie Créole, il n'y a plus que les vieux qui écoutent ça. Si tu veux, c'est à serrer un gars, maintenant, chez nous. Et celui qui cartonne vraiment, c'est Francky Vincent. Celui qui chante, tu sais, « Vas-y, Francky, c'est bon. Vas-y, Francky, c'est bon, bon, bon. » OK, OK, OK, Coussinder. Donc... Mais tiens, t'es ok, c'est qui ? Coussin d'air, coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air, coussin d'air ici ! Coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air ici ! On comprend le débat là, c'est les deux mots à peine. Coussin d'air, merci ! T'as zappé parce que là c'est pas possible. Petit slip, donc pour toi, croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la vie privée des stars, donc on va pas essayer de reprendre sur les stars de chansons, on reprend sur l'affaire Bill Clinton. Bon, petit slip une fois, petit slip deux fois, petit slip trois fois, au revoir ! C'était moi, c'est moi, désolé. Non, pas tapé, c'était moi, je m'excuse. On reprend. Alors tu me mets tout le monde... Ça y est, ça y est. Honneur. Voilà, alors petit slip pour toi. On va les foutre en quarantaine. Alors donc, moi je pense que les journalistes vont trop loin, puisqu'ils interviewent encore Elvis Presley, Bob Marley, Jimi Hendrix, quoi. Les salauds. Non mais attends, je te parle de l'affaire Bill Clinton, je te parle pas des chanteurs. Ah bon ? Bon alors petit slip, c'est bon, je vois qu'apparemment tu t'endors. Oh non, non, je suis réveillé. Allez Gérard, on se réveille. Non mais c'est vous qui allez vous réveiller, parce que là pour l'instant... On parle pas des chanteurs, on parle de l'affaire Bill Clinton, ok ? C'est ton débat, tu te débrouilles. Ben toi Gérard, en tant que chancelier de l'Allemagne, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ? Non mais alors pour l'instant, t'es tard. Ouais, je suis là, ouais. Bon alors t'es tard, qu'est-ce que t'en penses toi ? Moi je pense qu'effectivement les journalistes, ils s'occupent beaucoup trop de la vie privée des stars, je pense que tu fais référence au paparazite. Non, non, non, non, non, attends. Si, si, forcément. Je voudrais que tu nous racontes ton expérience personnelle, et il faut lutter contre l'illettrisme en France, oui. Non, alors là je te répondrai pas là-dessus. Non, non, je te répondrai pas. Elle est paparazite quand même Gérard, c'est quand même eux. Grosse caisse. Ouais, c'est moi. Non, euh... Point d'interrogation. Oui, je pense que là ils s'occupent un peu trop de la vie privée des gens, parce que... Eh, tu me calmes celui qui s'amuse à chanter, parce que tout à l'heure ça va aller vite là. Ok. Parce que quand tu vois ce qui s'est passé avec Michael Jackson ou même Madonna je crois que... Non mais attends, toi t'es à côté de la plaque aussi, toi. Ouais. Non mais t'as fumé la moquette durant l'Allemagne ? Non, non, ça m'arrive de fumer la moquette, c'est pas... Ouais, je ferais que toi je fumerais le cigare à moustache. Ouais, ouais, c'est une fois que c'est fait. Ouais, je crois que t'as fumé le cigare à moustache, hein. Donc pour te répondre, je pense que les journalistes ils s'occupent un peu trop des gens et ce qu'ils font c'est pas... C'est que ça regarde personne, quoi. En fin de compte, ils sont toujours là, dès qu'il y a une star qui arrive, ils sont toujours ici. Mais attends, point d'interrogation. Je crois que t'as pas... Je crois que t'as... Non mais t'as pas compris. Hé, celui qui parle derrière, tu te la permets, parce que tout à l'heure tu vas retourner au standard, ça va aller vite. Hé, Gérard ! Non mais attends, oh ! C'est une star quand même, Bikin. Oh, c'est qui là, qui parle sur point d'interrogation ? Je sais pas. C'est un mec, hein. Alors il va s'affirmer lui, parce que tout à l'heure je vais zapper tout le monde. Mais tu sais que Bikin, c'est quand même une star, quelque part. Bon, moi je te parle... Il a toujours les journalistes qui parlent de lui, hein. Non mais, qu'est-ce que c'est ? Croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la paire des stars ? Justement, les journalistes, ils s'occupent un peu trop de la vie privée des gens. Dans quel sens ? Dans le sens qu'ils sont toujours là, dès qu'il y a une voiture qui passe, qu'ils sont dedans, ça y est, ils sont là, avec les photographes et tout, hein. D'accord, ok. Pourquoi ? Il y a une Mercedes, là, qui a eu un accident, là... Bon, toi tu la perds ! Tu la fermes ! D'accord. Toi, avec ta Mercedes, tout à l'heure, tu as dégagé, ça va aller vite, mais... Tu n'as pas duré longtemps ! Bon, je sens qu'on va virer... Grosse caisse ? Non, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi. Alors, grosse caisse, tu réponds ? Ouais, je réponds. Bon, hé ! Ouais. On y va, on y va, hein ! On y va, on y va, au débat ! Hé, on accouche ! Gérard, Gérard, Gérard, j'ai un petit truc pour revenir dans le débat, si tu veux. Donc, on a posé la question aux Français, que pensez-vous de l'affaire... Levinsky, s'il te plaît ? Mais, laisse-moi lire mon sondage ! Oh là là, c'est pas un peu... Tu veux faire avancer ton débat, ou c'est comme avant, c'est... Non, mais attends, parce qu'à mon avis, c'est eux qui ont fait ça. Attends, on va écouter, on va voir, on va juger. À la question, que pensez-vous de l'affaire, Vivisky ? Donc, les Français ont répondu... Levinsky ! Levinsky ! Ok, excusez-moi, prononciation. Si tu ne sais pas le dire, demande-lui, ouais. Donc, ils ont répondu non à 50%, mais pourquoi à 49% ? Et 1% a dit... Donc, pourquoi ne pas envisager de répondre par la négation ? Et j'aimerais savoir ce que t'en penses. Bon, ça, j'en ai rien à foutre. Monior, à mon avis, c'est toi qui a... Non ! Bon, allez. On va demander à Grosse Caisse, parce que... On a fait ça sur les trottoirs du bois de Boulogne, hier, dans la nuit. Ouais. Bon, bah, ça... C'est quoi, Gérard, que tu vaux au bois de Boulogne ? Voilà, question. Ouais, c'est toi qui viens de le marquer, connard ! Hé, tu me prends pour un con, là ? Ouais. Non, je t'y laisse. Non, tu m'y laisses ? Bah, tu es le premier d'aller voir où c'est ta 205, abrouti. Ok, t'as... Ok, t'as un con, cul. Applaudissements. Grosse Caisse, allez, on active, là, sur la question, là, parce que je pense que personne ne veut réagir. Allez, je veux réagir. Bon, allez, Grosse Caisse ! Ouais, ouais, je suis là, je te parle. Moi, alors ? Bah, il y a un problème, c'est qu'aux Etats-Unis, c'est vachement trop libéral, comme pays, alors ce qui fait que les médias, ils font n'importe quoi, ils font chier n'importe qui, n'importe comment. Bon, d'accord, crevette. Moi, je pense que c'est normal que les stars connaissent leur vie privée, parce que c'est des personnages publics, et elles doivent être exemplaires, et donner l'exemple aux gens, donc c'est tout à fait normal de savoir si Bill Clinton se fait sucer la bite, ou si Elton John est pédé. Bon, alors, je vais te dire une chose, crevette, tu vois, là, moi, je te réponds tout de suite, et là, je vais te dire que là, t'as tout faux. Oh, s'il vous plaît, derrière, on se la ferme. C'est vrai, c'est très bien si Elton John se fait sucer la bite. Là, ça, c'est une histoire. Non, mais c'est vrai. Attends, celle qui rigole comme... celle qui rigole ou autre. Non, mais Gérard, il a raison, on ne veut pas savoir que Mick Jagger, il encule David Bowie. Bon, allez. Il encule Gérard. Ah, non, bon, alors là. Allez, hop. Dehors, dehors pour lui. Allez, hop. Cherche pas, tu me sors pas. T'as compris, tu sors de chez toi, dehors. Non, non, vous faites le boulot correctement, sinon, c'est moi qui le fais. Ok, d'accord, on fait. Tu peux pas faire ton débat. Attends, ton standard d'émission. Donne un chiffre entre 1 et 6. Non, non, je veux pas le savoir. Tu me prends... C'était Pépito. Ah ben... Dehors, Pépito. Bonne nuit, Pépito. Pépito, dehors. Voilà, tu me prends PS, terminé pour lui. Hop. T'as qu'à prendre Granola à la place. Voilà. Donc, moi, je peux vous dire une chose, parce que les journalistes s'occupent trop des affaires des personnes haut placées. Et ça... Non, mais ça, c'est un truc qui me dégoûte, parce que j'ai encore regardé un reportage ce soir, ça me prend la tête. C'était Exile, non ? Non, non, Isfail. Merci, t'éteins ton micro. Je te demande, c'est tout. T'éteins ton micro, parce que Isfail, je l'ai pas regardé. Donc, moi, je peux vous dire une chose, que là, là-dessus, ça... Ça me prend la tête. Ah ouais, que pensez-vous des Français ? Alors, t'en as qui disent à 100%. Ah ben ouais, les Français, ils se débrouillent bien. De l'autre côté, t'en as 50% qui disent « Oh ben non, maintenant, on s'en fout, on regarde pas la télé, ceci, cela. » Donc, bref, passons. Comment tu vas ? Mais c'est extraordinaire ! Non, mais moi, j'en ai rien à foutre, moi, de toute manière... De toute manière, on a voté, on en chie, on en chiera toujours. Et que ça soit dans n'importe quel pays, de toute manière, on va en chier partout. De toute façon, et je me demande même, je m'aventure un peu, je me demande pas si Chichi se fait pas des fois un petit peu, il a pas des gâteries dans le bureau Oval. On revient dans le débat. Non, mais ça, moi, je vais te répondre tout de suite à Cassé. S'il vous plaît, merci ! La pipe au sac à main. Au contraire ! Moi, je propose, la semaine prochaine, on fait un débat sur les pattes d'effet, sur la politique. Bon, alors, question suivante, on revient dans le débat. Donc, pensez-vous que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Donc, on va demander à Crevette. Ouais, je sais pas, Gérard, je suis pas voyante, je sais pas. Non, non, mais on s'en fout d'être voyante ou pas voyante, on en a rien à cirer. Je ne sais pas, Gérard, je ne sais pas s'il va être démis. Je fais pas partie du Congrès, je prends pas de décision aux Etats-Unis, je suis même pas américaine, donc je ne sais pas. Non, mais de toute manière, t'as pas besoin d'être américaine ou autre, tu peux très bien réagir vis-à-vis des informations que t'écoutes. Oui, mais bon, je ne sais pas, c'est pas moi qui prends la décision. D'accord. Grosse caisse ? Ouais, bah, en fin de compte, je sais, j'ai une exclue, en fin de compte, je sais que Clinton, c'est pas lui qui va se faire virer, il va se décyster, il va tourner dans une nouvelle série, au lieu de s'appeler X-Files, ça s'appellera X-Clinton, ça sera du cul, 100%. Alors, grosse caisse, tu sais ce que tu me fais ? Bah, j'ai pas une grosse caisse. Non, mais tu vas aller faire un gros dodo, tu vas retourner voir Fildar ou Manu qui t'ont... Non, mais tu veux les réponses, on en a une ! Non, non, non, je te demande... C'est de la censure, t'es pire que le CSA, toi ! Bon, alors tu dégages. C'est ça, pas de marque ! Pas de pub, pas de pub ! Terminé, terminé, terminé pour lui. Terminé, tu le vires, tu me reprends quelqu'un d'autre. Terminé, terminé ! Il a pas de contrat, Fun, je peux pas le dire. Terminé ! Eh ! Tu fais gaffe, sinon je vous vire tous les deux. Tu fais gaffe, sinon je vous vire tous les deux du standard. Alors, tu le vires. Point d'interrogation. Oui, je pense que... Attendez, attendez, attendez, avant de répondre, peut-être une question IRC, non ? Rigaud ? Oui, il y a des gens qui me demandent, si un jour tu deviens président, est-ce que tu te laisseras aller, toi aussi ? Est-ce que tu trouverais Sandy ? Ça, c'est un truc... C'est un truc personnel, donc je peux pas te répondre tout de suite. On me dit aussi, vu que Sandy est déjà un bout... Enfin, non... Non, non, non ! Vu que Sandy est déjà un boudin, alors c'est qui qui a... Attends, attends, attends, s'il vous plaît, merci au standard. C'est qui qui a sorti ça au standard ? C'est un mec qui s'appelle Rigaud, je sais pas qui c'est. Ah, Rigaud, c'est pas toi ? Non, il y en a plusieurs, il y en a plusieurs. Donc, on revient sur le débat, donc point d'interrogation. Oui, bah... Attends, j'ai pas compris la question, déjà. C'est bête. Bon, attends, je te préviens, grosse caisse, je le veux plus. Tu me reprends quelqu'un d'autre, hein ? Pas sous un autre nom. Non ! Alors, pensez-vous que... Que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Oui, je pense qu'il sera formant. Soit c'est lui qui partira, ou s'il y a eu un jugement, je pense qu'il va sans doute en avoir un autre. Je pense que c'est les juges qui vont juger, d'essayer de savoir s'il est coupable ou pas. D'accord. 5 minutes, oui ? Oui, 5 minutes, donc on accueille Gicleur à la place de Grosse Caisse. Bonjour, Gicleur. Salut, Gicleur. Bonjour, Gicleur. Salut, tout le monde, ça va ? Ça va. Salut. Bonsoir, Gicleur. Bon, de quelle ville ? De quelle ville ? Grenoble. La fréquence ? 98.8. C'est tout ? Tu veux savoir si je suis marié, non ? C'est point, monsieur. Tu suces ? Bon, Gicleur, tu as commencé à te la fermer, parce que je vais contrôler la fréquence tout à l'heure. Donc, on va activer... Allez, hop, hop, hop ! Oh, la Gestapo ! Déjà, tu m'appelles à sortir, alors c'est gentil, quoi. Oh, si t'es pas content, tu retournes au standard, d'accord ? Il vient d'arriver, attends, ça fait 3 secondes qu'il est là. Alors, maintenant, tu réponds. Parce que maintenant, t'as même plus confiance aux auditeurs qui te donnent les fréquences, tu veux vérifier, toi ? Ouais, mais attends, parce qu'avec eux... Je suis con ? Avec un con comme moi, on s'amuse, avec un con comme toi, on se fait chier. Et con, ça veut dire champion olympique de natation. Oh, magnifique ! Magnifique. Non, mais maintenant, c'est bon, Grenoblois, maintenant, on va rentrer dans le thème du débat, c'est pour foutre le bordel, il va redégager pour de... Allez, vas-y, tu réponds à la question ? Ouais, ben, tu peux répéter la question, c'est Manu, qui m'a appelé, j'ai pas pu entendre. Non, ben, je répète pas la question. Hop, basta. Ah non, mais attends, Manu, les mecs, s'ils écoutent la radio, ils... Oui, mais je l'ai rappelé juste au moment où tu parlais de la question. Ouais, mais attends, il m'a rappelé, mais Manu m'a rappelé de parler, Manu. Et moi, il me reste plus que 6 minutes à... Et ben, répète ta question, et puis on envoie le soir, on y va. Quand je te dis que le débat finit à 1h30, tu peux aller jusqu'à 32. Pensez-vous que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Encore, t'en es que là ? Ben oui, mais attends, mais... Mais il avance pas. Ouais, il avance pas, et si t'es pas content, c'est le même prix que Rebette. Merci. Bah, écoute, moi, je pense qu'il va rester, parce qu'apparemment, les Américains veulent le garder. Ouais. Et que c'est pas parce qu'il a fait une petite pipe qu'il est pas capable de gouverner son pays. Enfin, je pense. D'accord. Euh, Tétard ? Ouais, ben, moi, je pense que le président des United States, là, machin, je sais pas quoi, là, il va être remis de ses fonctions, ouais. Et il l'aura bien mérité, d'ailleurs, n'est-ce pas ? Oh, putain, hé, oh ! Hé, tu peux me la moquer, t'as ? Ben quoi ? Si je te demande s'il va être remis de ses fonctions, je te dis que oui. De ses fonctions ! De ses fonctions, c'est pareil, c'est pareil, ouais, ouais, pas du tout, ouais. Bon, d'accord, apparemment, je crois que t'es... Euh, petit slip ? Ben, moi, je pense qu'il est déjà remis de ses fonctions, puisqu'il est mort, j'en ai dit. D'accord, alors, toi, tu peux dégager. Toi, c'est... Ça y est, c'est bonne nuit pour toi. Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit. Bonne nuit, au revoir. Tu dégages. Euh, coussin d'air ? Eh bien, moi, je crois que ce serait dommage qu'il soit démis de ses fonctions, parce que, maintenant, tout le monde est au courant aux États-Unis, dans le monde, alors, tu imagines pas le président aller à la NPE, et dire bonjour, etc., et les filles auront peur, il pourra même plus aller voir les prostituées, parce qu'il aura cette affaire de pipe, et forcément, les pipes, bon, ça engage à rien, ça entretient l'amitié, c'est pas méchant, et forcément, moi, je crois qu'il... Il devrait être au pouvoir, hein. Eh bien, je vois, ça se continue, elle. Ouais, mais cinq minutes, s'il vous plaît, merci. Bon, euh, je vais vous répondre après, mais, pour l'instant, moi, je peux vous dire qu'à mon avis, il sera des... Il restera, mais il faut attendre l'histoire, parce que c'est un peu trop long. Ouais. Mais toi, tu continues toujours à faire de la radio, pourtant. Ouais, mais ça, c'est mon problème, c'est pas le vôtre. Donc, il faut pas confondre la radio et... C'est parce que tu suces, c'est pour ça. Non, non, mais attends. Non, il y a tu suces et tu suces pas. Bah ouais. C'est fait, c'est fait, j'ai vu. Bon, Gérard, à la place de Petit Slip que t'as dégagé, on appelle donc Serpillière. Ouais, bah d'accord. Alors, Manu... Bah quoi ? Non, non, mais Manu... Non, non, Manu, moi, je vais te dire une chose. Je vais te dire une chose. Tu vois ? Là, ce que t'es en train de me faire, tu changes les noms. Non, j'ai rappelé quelqu'un d'autre. Non, non, non, non, non, non, non, non, tu l'as repris, tu l'as dit. Au lieu de t'appeler Petit Slip, tu vas s'appeler Serpillière. Non, je suis dit un slip, un slip, c'est un peu une Serpillière, quelque part. Surtout ceux de Gérard. Moi, je vais sélectionner pour le deuxième débat. Parce que Gérard, il sait très bien, il met des Serpillières à la place de Petit Slip, il peut dire que... Donc, on va prendre Serpillière. Voilà, et tu verras que c'est pas le même. Ouais, bah, on verra. On se dépêche, on se dépêche, Gérard. La dernière question, vite. Serpillière. Bon, Gérard. Alors, la dernière question. Les journalistes de la télé en font-ils pas un grand plat de cette histoire ? Attendez, je répète. Non, non, je répète parce que j'étais pas... Oh, s'il te plaît ! Merci. Je répète. Je récapitule depuis le début. Ça fait pas trop le con avec sa politique, on va avoir des problèmes. Donc, les journalistes de la télé en font-ils pas... Pas un grand plat de cette affaire ? Donc, on va demander à Crevette. J'ai pas compris la question. Bon, alors, Crevette, c'est terminé pour toi. Tu comprendras mieux dans ton lit. T'es tard. Bah, moi, je pense qu'effectivement, il faut mettre les petits plats dans les grands et pas mettre les deux pieds dans le plat, ni tous les autres dans le même panier, c'est clair. Ouais, de toute manière, il y a un proverbe qui dit, il faut pas mettre les deux pieds dans le même sabot. Tout à fait, surtout quand t'as des sabots. Bravo, Gérard ! Bravo, Gérard ! Bravo, Gérard ! Donc, Serpillière, pour toi ? Bah, moi, je pense qu'ils font vraiment un grand plat de choucroute, quoi. Non, mais attends, je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Quinton, là. Bah, c'est mieux qu'un beau coup de pompe dans le cul, hein. Bon, d'accord, t'as pas compris la question. Non, mais je serais que toi, je prendrais mon balai brosse et je passerais ma Serpillière dans tout l'appartement, OK ? Coussin d'air ! Moi, j'applaudis pas, hein. Au contraire, les... Attends, attends, attends, Coussin d'air. L'autre abrutit, là. Il applaudit pas parce que c'est lui qui l'a sélectionné. Donc, c'est bien ? Vas-y, accouche. Donc, Coussin d'air. Euh, quoi, accouche ? T'as l'air, je vais t'accoucher, toi. C'est Finger. Ouais, Finger, tu vas voir, t'as l'air. Finger, je vais te manger par les deux bouts. Bah, c'est Finger, il t'a mis un gros doigt. Manger la banane par les deux bouts, allez ! On fasse une réunion, c'est pas possible, le deuxième débat, on peut pas aller. Non, non, le deuxième débat, je le fais pas comme ça. Coussin d'air. Oui, alors, je disais que, moi, je trouve pas, au contraire, que les journalistes aient fait beaucoup, beaucoup de choses sur cette affaire-là, parce que je regardais pas plus tard que tout à l'heure, retransmis en Guadeloupe, le TLC, et le journaliste a pas parlé une fois de l'affaire Bill Clinton. Non, mais attends, Coussin d'air, Coussin d'air ! Hé, Coussin d'air ! Oui ? Et celui qui se marre comme un bourrin, là, il l'affirme. Ouais, mais enfin, on va à ça de dire que tu l'affirmes toutes les deux secondes. Toi aussi, tu l'affirmes quand tu parles. Euh, Coussin d'air. Coussin d'air, je vois. Non, mais je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Clinton et puis, euh, les chevaux. Eh bien, c'est parce que tu as demandé si les journalistes... Les journalistes... Non, attends, Coussin d'air, je te répète la question. Les journalistes de la télé en font-ils tôt ? En font-ils pas un grand plat de cette histoire ? C'est-à-dire, on parle de l'histoire de Bill Clinton, on parle pas des chevaux. Oui, et c'est pour ça que je te réponds, lors de la retransmission du TLC, le journaliste qui commentait, il a parlé une seule fois. Une seule fois de l'affaire Bill Clinton, et c'est pour ça que je te dis que, non, je trouve pas les journalistes, ils en font trop. Non, mais je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Clinton et... Repose-lui la question, repose-lui la question. C'est parce que Monica Lewinsky, c'est une belle jument. Bon, d'accord, ouais, enfin, bref. Ok. Euh, point d'interrogation pour finir. Si, je pense qu'ils en font un peu trop, parce que quand tu vois un peu qu'ils en parlent tout le temps à la radio, même à la télé, tu allumes ton poste, t'entends que ça, je pense qu'ils en font quand même un peu trop. C'est pas si... Si, en fait, ils sont jaloux, Gérard, c'est pour ça. Qui, qui, qui ? Là, c'est Gicleur qui parle. Ouais. Si tu m'as pas posé la question. Ben, vas-y. Donc, je vais quand même te répondre. Moi, je pense que les journalistes sont jaloux, toi, parce qu'en fait, ils pensaient que le président des Etats-Unis, c'était un métier qui était dur, toi, qui était sérieux. En fait, ils voient que le président, c'est si c'est pas un petit jeune, tu penses, ils sont jaloux, quoi. Non. Ils ont pas voulu aller à l'école pour faire président. Donc, moi, je peux vous répondre là-dessus. Je pense que les journalistes en font un petit peu de trop. Parce qu'on parle trop de cette histoire-là, comme l'affaire... Titanic ? Non, non, non, pas l'affaire du Titanic, l'affaire de l'histoire, là, avec l'ananas de... C'est russe, l'affaire c'est russe ? Non, non. Les paquebocs à couler, non ? Non, mais attends, toi, tu ferais mieux de la fermer pour dire tes conneries. Non, c'est pas la peine de le rallumer. Ah, pour la Formule 1, là, non ? Non, non. Schumacher, qui change de curie, non ? Je t'ai dit d'éteindre ton micro, d'accord ? Ton débat, Gérard. Non, mais c'est bon. C'est bon, ils peuvent l'allumer. Tu parlais de quoi, là ? Tu parlais du tiercé, là ? Non, non, de l'ananas, là, de l'histoire des policiers, là, puis du chauffeur de taxi, là, je pense... Ah, du taxi, Valais-Saint-Paradis ? Non, c'est pas vrai, c'est le taxi, ça trouve au chômage. Bon, alors, enfin, bref, Gérard, qu'est-ce que tu penses de cette histoire ? Non, moi, je pense que cette histoire, pour moi, c'est de... C'est des conneries, et il ferait mieux de laisser ça. Chacun fait ce qu'il veut de son cul. C'est leur propre histoire. Bon, maintenant, il n'y a qu'une chose que je peux dire, c'est que... C'est clair, c'est pas des conneries, le Titanic a bien coulé. Bien sûr, il y a des preuves. Et t'as 205, elle a bien coulé, et toi, t'as... Et toi, t'as... Ton espèce de nana, elle n'a pas coulé, encore ? Pardon ? Ouais, deux, à trois, on saute, à quatre, on recommence. Oh là là ! Applaudissements ! Donc, moi, je peux... Je suis vrai, parce que ça me prend la tête, et j'en ai ras-le-bol d'en entendre parler, tous les... C'est toi qui en parles, là. C'est toi qui en parles. Pourquoi tu fais un débat dessus ? Pourquoi tu lances un débat, alors ? Parce que je fais un débat, c'est le premier des débats de la saison, donc je fais un débat là-dessus. C'est la conjoncture des débats qui vaut ça. Terminé, fin final, Anna Lignin. Donc, voilà. On fait pas la... Conclusion ! Ouais, conclusion, alors, très rapide. Vite fait, crevette. Ouais, conclusion, bah, écoute, j'en ai appris beaucoup. Ouais, c'est bon. Et puis... Je crois qu'on prend une bonne claque avec Gérard. Non, c'est vrai, ouais. Et puis, bah, j'espère que tu vas continuer à nous informer, quand même, sur la ferme, et puis si ça t'intéresse pas... Bah, y'a France Info, puis y'a Gérard le jeudi. Voilà. Non, mais vous avez d'autres chaînes de télé pour vous informer que moi. Non, mais je préfère... Oui, c'est d'un radio, donc... Gicleur ! Ouais, bah, écoute, moi, je pense, là, qu'en une soirée, j'ai un petit sapric en trois mois. Et la conclusion, bah, c'est que, finalement, c'est bien de faire sucer que Clinton, bah, il a bien raison. D'accord, bah, toi, tu préfères aller te faire sucer ? Ouais, c'est une proposition, mais non, c'est convenant. Voilà, c'était la conclusion, en fait, répond pas à la décision. Point d'interrogation ? Alors, ma conclusion, c'est qu'ils arrêtent un peu d'harceler les stars, comme ça, parce que c'est vraiment chiant. Dès que tu vois... Tu peux même pas aller quelque part, t'as les journalistes qui sont autour de toi, c'est un peu embêtant, quand même. Ok. Ça peut te servir de par avant, quand il pleut, hein. Point d'interrogation, t'es encore là ? Non, elle est partie. Si, je suis là. Non, mais on vient de te poser une question. C'est pas grave, c'était juste un commentaire que je faisais, c'est pas une question. Faut pas confondre les questions, les réponses et les affirmations. D'accord. Euh, Tétard ? Ouais, bah, moi, en conclusion, ce que j'aurais voulu savoir, c'est déjà si elle s'était lavé les dents, là, les whisky, là, et je voudrais que tu nous racontes vite fait l'histoire entre Gérard Kilton et Christine... Comment, comment ? Je voudrais que tu nous racontes la jolie histoire de Gérard Kilton et Christine les whisky. Bon, alors, Tétard ? Oui ? Tu te mets un gros toit... Christine, c'est l'ex de Gérard, pour les autres. Et tu te mets un gros doigt, quelque part, et... Tiens, dans le cul, pas, ils ont pas, là. Un gros doigt, ou que je pense, et bonne nuit à toi. C'est pas ma faute, Gérard, ma mère, c'était une... Non, non, non, hop, hop, hop, hop ! Euh, Serpillière ? Bah, moi, je pense que Monika, le whisky, elle a même sucé Richard Dixon. D'accord, alors, toi, t'as rien compris. Coussin d'air, pour finir ? Ah bah, écoute, moi, j'ai trouvé le débat vraiment très intéressant, sauf que je regrette vraiment qu'on ait pas parlé plus longtemps de Francky Vincent et du CRC. D'accord. Je veux juste te dire, petit point, petite parenthèse, par contre, là, Coussin d'air qui est en Guadeloupe, toi, en ce moment, t'es là, avec nous ? Oui. Donc, toi, en ce moment, toi, tu es en direct en France, on rappelle que, toi, ce que t'es en train de faire, en ce moment, avec Gérard, c'est donc diffuser dans 15 jours, c'est ça ? Oui, absolument, c'est ça. C'est avec le décalage horaire, justement, et ça nous amène, justement, au prochain débat, Gérard, décalage horaire. Voilà. Donc, moi, je réponds quand même... Oui, la conclusion de Gérard, bien sûr, sur son débat. Donc, sur cette conclusion-là, c'est dommage qu'on n'aille pas pu aller plus loin, parce qu'il y avait d'autres questions qui étaient intéressantes. Bon, c'est sûr qu'il y a les histoires de cassettes vidéo, je pense que, j'espère qu'ils vont en faire bon usage pour les aides humanitaires. Je ne vais pas les mettre en location. Ah, pardon. Non, non, pour les aides humanitaires, c'est-à-dire, surtout à New York, parce que même là où c'est vendu, donc, j'espère qu'ils vont en faire bonne conclusion sur cette vente. On rappelle que tu étais à New York, quand même. Tu sais de quoi tu parles. Voilà. Parce que là-bas, il faut dire que c'est un pays très, très chaud. C'est quand même une ville qui n'a plus aucun secret sur toi, vu que tu y es passé quand même près de 48 heures. Non, 72. Donc, tu maîtrises bien le sujet de New York. Il a fait deux fois le tour. Et fin de conclusion, en gros ? Donc, c'est dommage qu'on n'a pas pu aller plus loin. Est-ce que tu trouves que ce genre de problème, comme ça, ce problème, est-ce que tu crois que ça mérite un débat ? Ben, disons, j'ai voulu réagir là-dessus, parce qu'on en parle tellement. C'est que j'aurais préféré éviter d'en parler. Bon, t'as voulu qu'on en parle. Bon, ben, j'en ai parlé. Mais malheureusement, on n'a pas pu aller jusqu'au bout. Donc, si vous voulez réagir sur le deuxième débat. Ouais. Débat sur le décalage horaire. Sur le décalage horaire. Donc, je pense que c'est moi qui va... On va voir ça en rentonne. Ça, c'est un truc, comme d'habitude, je n'en ai pas compris. Tu vas me laisser parler un petit peu. Je vais faire moi-même. Donc, si vous voulez participer au débat de Gérard, le deuxième de cette soirée pour le grand retour de GG dans les débats. Débat sur le décalage horaire. Vous appelez dès maintenant le standard de Fun Radio 0 875 000. Pour les Belges, 0033 875 000. IRC, toujours, c'est-à-dire le site Internet où vous pouvez dialoguer en direct entre vous ou bien directement avec Rigo, qui est dans le studio en ce moment. Et avec Rousseau aussi. Et avec Rousseau également, qui est dans le coin. C'est irc.funradio.fr. Gérard est toujours là. Fildar Manu également aux manettes. On se retrouve dans tout juste 8 minutes. Le temps de faire le point. Avec un morceau de Astral Projection. Ah non, pardon, c'est pas ça. Non, ça a changé. C'est quoi ? Non, c'est, à mon avis, si on ne s'est pas trouvé, c'est tiens, tiens bientôt. Je vais, j'ai un gros caca avec des rayettes. Oui, c'est peut-être ça, oui. Voilà. Et on se retrouve tout à l'heure d'ici 5-10 minutes. == Le débat sur les décalages horaires == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, 1h45, donc j'ai fait rectification, c'est tiens bientôt, je vais faire un gros caca avec Derriette et on va demander à Rego, il avait un petit message sur l'IRC, sur les questions qu'on a posées au départ. Voilà, non c'était juste pour saluer les gens présents sur l'IRC, alors je salue Wynne, Clifford, Yankee, Fedji, TSM, Jock, Scoyote, Bip, VLR et les autres et l'IRC dans le studio a planté mais on va le relancer tout de suite, à tout à l'heure. Ok, à tout à l'heure, Rego, je te remercie. T'as rien ma poule ? Là, Manu, je te signale qu'il y en a un des deux qui m'a planté. Ah bon, pourquoi ? Planté, c'est quoi planté ? Là, je pense que tu m'as fait une connerie. Ah bon ? Si tu m'avais pas pris le standard pour rien foutre pendant le disque, j'aurais pu sélectionner des gens. C'est pas grave, on va voir, vas-y Gérard. Je vais voir, donc on accueille Moustique, merci pour les fréquences. Je n'ai pas eu le temps. Bonsoir Gérard. Moustique. Bonsoir Gérard. T'appelles d'où ? T'appelles de Poitiers. Poitiers, ta fréquence ? 89.6 89.6, ok. Boudin Noir. Bonsoir Gérard, bonsoir tout le monde. Bonsoir Tony. Bonsoir. Merci Tony. J'ai changé. Ouais, ouais, ta fréquence ? Moi, ma fréquence, moi j'écoute pas sur la radio, j'écoute sur la CB et je t'emmerde. Alors, tu m'emmerdes, ok. Alors, dégage Boudin Blanc. Allez hop, voilà. Ça commence bien, Manu, tu pourras gérer un peu mieux. Alors, Max, Max, s'il te plaît. Non, on va gérer, on va gérer Manu tout seul, Gérard, t'inquiète. Manu, tu fais gaffe. Hop, Boudin Blanc, terminé. Hop, tu le vires. Bon, ça commence. Déjà, il commence. Alors, si Boudin Noir c'est le même nom... Non, mais peut-être que Tony, il a changé, il est peut-être venu... Non, non, non, il m'a dit, je t'emmerde sur la CB. Ah, c'est pas lui qui a dit ça. Non, non, c'est pas lui, c'est pas grave. Non, mais c'est pas grave, mais si Tony veut bien venir, mais il se calme. Ça peut être sympa. Non, non, on pourrait très bien se faire un feu de cheminée avec des merguez, on pourrait aller à Mitié. Non, non, c'est pour Boudin Blanc, terminé. Moi, j'écoute le chef, il a dit, ça peut être sympa, je le laisse. Non, je dis, moi. Ah si, c'est Max qui peut m'en... Je m'excuse, je m'excuse. Non, non, non, Tony, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez. Hé, ce qu'on fait... Attends, Gérard. Non ! S'il vous plaît, disez-vous, s'il vous plaît, Tony. Ce qu'on fait, Gérard, on lui laisse une chance. Non, non, non, non, non, non, non, non, il n'y a pas de chance avec moi. S'il vous plaît. Non ! Hé, toi, Moustique, tu as de terre. C'est Moustique qui te le demande, Gérard. Non, non, mais moi, je ne pardonne pas, c'est tout. Terminé, point final, allez-y. On peut être comme ça, Gérard, Gégé. Boudin Noir, terminé. Boudin Blanc. Non, il n'y a pas d'allée, Gégé. Bon, allez, allez, on y va, on enchaîne. Hop, Boudin Blanc, terminé. Bon, allez, c'est bon, on va rester pendant 25 minutes à ce qu'il est. On va aller à l'heure tournée. Gamel. Salut, Gérard. Salut, t'appelles d'où ? De Verdun. Ta fréquence ? C'est 110.5. Combien ? 110.5. 110.5, OK. Boudin Noir. Ouais, salut, Gégé, j'appelle de Toulouse et la fréquence, c'est 117.3. 117.3, OK. Point d'interrogation ? Salut. T'appelles d'où ? J'appelle de Nîles-Pars, toujours. Bah oui, c'est la même. Donc, 101.9. OK, je te remercie. Donc, première question, c'est sur le décalage horaire. On est bien d'accord ? Alors, que pensez-vous du décalage horaire ? On va demander à Boudin Noir. Le décalage horaire, en fait, Gégé, on n'y peut pas. C'est des lois immuables de la nécessité naturelle et on ne peut pas faire grand-chose. Mais tu penses que ça, à ton avis... Non, mais c'est plutôt une bonne chose, quand même, dans l'absolu. Ouais, mais à ton avis, tu crois que ça va durer encore longtemps, cette histoire ? À mon avis, je ne pense pas qu'il y a peu de chances que ça change, parce que vu comment sont les gens, je ne vois pas pourquoi le décalage horaire, il changerait comme ça. Tu sais, c'est dans les mentalités, tout ça. D'accord. Gamel ? Bah, décalage horaire, c'est décalage de tout plaisir, c'est ça ? Non, décalage horaire... Ah, pardon. Attends, Gérard, est-ce que tu peux expliquer ce que c'est, le décalage horaire, déjà ? Le décalage horaire, déjà, pour commencer, bon, ça, j'aurais pu attendre que tout le monde réponde. Mais non, mais s'ils ne comprennent pas déjà ce que ça veut dire... Non, non, mais attends, Fildar, s'il te plaît. Oui. J'aurais pu attendre que tout le monde réponde, et j'aurais pu dire ce que c'était. Bah oui, mais si c'est pas ce que c'est... Non, mais... Non, mais tu comprends ce que je veux dire. Si toi, on te pose une question et que tu ne sais pas ce dont on parle, tu ne peux pas répondre. Donc, il faut que tu expliques avant. Vas-y, explique. Donc, décalage horaire, c'est-à-dire vous avancez ou vous reculez votre monde d'une heure. D'accord ? On est bien d'accord, Gamel et Boudin Noir, si je t'ai mal expliqué ? Je pense que Boudin Noir, tu as bien compris la question, toi ? Oui, oui, tout à fait. En avant, en arrière, sur la droite et sur la gauche aussi. Non, mais d'accord. Toi, sur la droite et sur la gauche, toi, tu prends les clignotants ? Voilà, par exemple. Non, mais ça n'a rien à voir. Si, si. Non, mais OK. Gamel ? Moi, je comprends pas, parce que j'ai une montre à quartz, et puis les aiguilles, elles n'avancent pas ou elles ne reculent pas. Non, mais attends. Moi aussi, j'ai une montre à quartz, c'est en moment qu'il est 1h51. Si tu veux, à l'heure actuelle, si on change d'heure, ça fera 0h51. Parce qu'on recule. On recule nos mondes du Nord. T'es en Allemagne, par exemple ? Non. Ah bah si. Non, non, attends 5 minutes, s'il te plaît, merci. Oui, donc, comme tu ne voulais pas de Tony, on accueille Bonne Nuit à la place. Salut, Bonne Nuit. Allô, salut, G, tu vas bien ? Allô, G ? Oui, t'appelles d'où ? Moi, j'appelle de Mont-Luchon, fréquence 112.18. Ah, c'est une nouvelle fréquence, ça. Elle vient de s'installer, d'ailleurs. Tu peux saluer tous les auditeurs qui te rejoignent sur cette fréquence. Non, non, 112.18, ça existe. C'est pas chez moi, c'est à Mont-Luchon. Mont-Luchon, tout le monde descend, terminé. Hop, point final à la ligne. Alors, pour l'instant, Manu, t'es en train de me dire des... Non, Gérard. Voilà, suite, Gérard. Donc, Gamel. Ça y est, j'ai reculé ma montre jusqu'à la cuisine, j'ai fait un calage horaire, là. Non, je ne vois pas le rapport. Je ne vois pas le rapport avec le décalage horaire. Point d'interrogation ? Effectivement, ça peut perturber un peu la vie quotidienne. Déjà, quand tu pars au travail le matin, tu peux être perturbé... Non, mais attends, point d'interrogation, pour l'instant, on... Celui qui s'amuse à péter derrière, arrête ! Excusez-moi, excusez-moi. C'est rigole. Il a pu, en plus. Désolé, désolé, pardon. C'est vrai que tu peux être perturbé en prenant ta voiture, tu peux arriver en retard à ton travail. Bon, OK, c'est bon. Moustique ? Gérard, j'aimerais bien... Sous la table. Bon, allez, hop. Oui, Gérard. Non, non, non, mais là, ça commence à bien faire ! Calme-toi ! Eh, toi, tu vas la prendre, toi ! Eh, tu dégages ! Tu dégages, tu dégages ! Allez, hop ! Bon, bah, viens au standard ! Tu dégages ! Au standard ! Au standard ! Au standard ! C'est bon ! Allez, allez ! Au standard, tu dégages ! Non, non, il commence pas ! Ouais, c'est pas grave, j'ai... Non, mais il commence pas ! D'accord ! Non, non, Manu, non plus ! Ben, j'ai rien fait ! Non, non, Max ! On peut répondre, hein ? Non, non ! Je suis en train de brancher les filles, là, je peux pas ! Non, non, mais attends, parce que là, ils vont pas... Ça va pas commencer comme ça, hein ! Ben, quand ça va pas, tu fais tourner, regarde ! Là, t'as fait tourner l'équipe, regarde ! Ouais, mais après, Rigo, tu bats ! Je pense qu'avec toi, ça va mieux aller ! Mais c'est pas Rigo ! Il sait pas le faire ! Non, moi, je sais pas, j'ai pas le droit ! Bon, Moustique ! Gérard, tu fermes ta gueule, c'est moi qui commande, ici ! Tu fermes ta gueule, OK ? A la ritale ! Bon, alors, hop ! Hop ! Euh, je te préviens ! Max ! Non, mais je l'ai viré, ben non, tu peux y aller ! Non, non, non, non, non ! Non, non, Max ! A la ritale ! Bon, je peux répondre, Gérard ! Minute, Moustique ! Max, s'il te plaît, merci ! Max, Max, Max ! Non, non, y'a pas de merde ! Tu viens ! Tu m'échappes au standard ! Tu les prends ! Le premier qui me dit merde, ou ta gueule, il dégage ! Alors, celui-là ! Celui-là qui vient dire Sandy, il dégage ! Hop ! Terminé pour lui ! Non, qu'est-ce que t'es en train de me dire ? T'es en train de me dire que quand on dit merde ou enculé, c'est faux zappé, donc quand on dit Sandy, c'est un... Donc, ça veut dire que Sandy, c'est un gros mot ? Pourquoi tu dis que je vais me faire enculer par Sandy ? Il a pas dit ça, hein ! Non, à peine ! Bon, alors... À peine ! À peine, tu l'as pas entendu, toi ! Alors, maintenant, on reprend le débat normalement, s'il vous plaît, comme le premier, c'était très bien ! Alors, maintenant, je reprends... Manu va gérer tout ça ! Je gère ! T'inquiète pas, Gérard ! Eh, je te préviens ! Oui ? Première fausse note, tu dégages, je mets quelqu'un d'autre ! Y'aura pas de fausse note ! Donc, alors, Moustique, pour la première question ! Oui ? Euh... Bah, je sais plus, là ! C'était le décalage horaire, ce qu'on en pense ? Oui ? Bah, c'est chiant, quoi ! Quand tu vas aux Etats-Unis, t'as 6 heures, donc, il faut... Tu recules de 6 heures, en fait, donc, faut tout réorganiser ta vie, parce que c'est carrément une demi-journée, quoi ! Ouais, mais je pense... C'est un peu, en fait, astreignant, comme chose ! Ouais, non, mais je pense que le décalage horaire... Je pense que le décalage horaire, c'est que... À chaque fois, tous les... 5 mois, je pense, à mon avis... Le visa, il dure 6 mois, donc... Non, mais faut qu'on change au mois de... Au mois de mars ! Et après, faut rechanger au mois d'octobre ! Ouais, mais ça dépend quand il est ton fondier, donc... Ouais, mais parce que là, je peux te dire que le décalage horaire, normalement, on aurait dû le faire cette semaine, là... Ce week-end... Ah bon, c'était là ? Bah, pour l'instant, personne n'en a parlé, donc... J'en parle maintenant, et normalement, on aurait dû le faire maintenant... C'est le week-end prochain ? Bah, on sait pas, parce que... D'après ce que j'ai vu, moi... Sur des programmes, ils en parlent pas, donc... Je sais pas si, cette année, on va faire le changement d'horaire... Je crois que c'est le week-end prochain, mais je suis pas sûr... Non, non, mais attendez, attendez, attendez... Tu me dis ? Je crois que c'est le week-end prochain qu'on change d'heure, mais je suis pas sûr... Non, moi, j'ai reçu le... Je te confirme, pour l'instant, on en... On n'a pas confirmation du décalage... Ok, autant pour moi... Mais avant, il paraît que c'était le premier jour de l'automne qu'on changeait, c'est vrai ou pas ? Oui, mais là, normalement, on aurait dû changer... Il y a une grève ! Non, mais attends, toi, avec ta grève, tu m'énerves ! Il y a une grève du décalage d'horaire, tu devrais te tenir informé ! Mais attends, toi, avec ta grève, ta grève, si tu fais partie de la RATP, tu dégages... Mais non, c'est la SNCF, c'est différent ! Ouais, ben, dans ce cas-là, tu te tais, c'est tout, je réponds à la question... Voilà, merci ! Gérard, donc, justement, à la place de Bonne-Nuit, on accueille Pissot... Salut, Pissot ! Pissot, Bonne-Nuit ! Non, bonsoir, pardon... Bonsoir, qui ? Pissot ! Toi-même, ouais ! Attends, tu restes poli, s'il te plaît ! Moi, Gérard, je pense que le décalage d'horaire, c'est de la faute à Jospin, de toute façon. D'accord, alors là, je vois pas le décalage d'horaire, qu'est-ce qu'il a à faire dans la politique ? Non, mais moi, je réponds à la question à un fil d'arc, parce que tu m'avais dit... Généralement, c'est le premier jour de l'été. Non, de l'automne. Donc, normalement, si t'es d'accord avec Manu, normalement, on aurait dû changer d'heure ce week-end. Le 20 septembre. Donc, c'est-à-dire, le week-end dernier. Donc, pour l'instant, on sait pas. Je réponds à la question à Manu. Donc, pour le week-end prochain, pour l'instant, pour ce week-end, j'en ai pas entendu parler. Et pourquoi, Gérard, on n'a pas changé ? Pourquoi ? Parce que, pour l'instant, personne n'en parle. Et donc, on sait pas. Excuse-moi, je crois que c'est à cause de l'Europe. Pour se mettre à la même heure avec tout le monde. Non, mais apparemment, tout le monde a dit qu'on fait des décalages d'horaire tout le temps. Tout le temps ? Il va le faire... Non, parce qu'en fait, ce qui va se passer, je crois qu'on aura des montres en euros. Il y aura plus d'heures. Non, mais ça, l'euro, là-dedans, je vois pas ce que... Non, non, mais je m'en fous. Qui ? Deuxième question. Pousseau, tu veux répondre sur la première ? Bon, alors, Pousseau... Non, non, va voir Fildar. Va voir Fildar, il va t'expliquer. Il va t'expliquer comment ça se passe, un débat. Retourne voir Fildar. Donc, pour... Pour Boudin Noir, t'es toujours là ? Ouais, je suis toujours là. Gamel ? Ouais, je suis là. Point d'interrogation ? Ouais, je suis là. Et Moustique ? Oui ? Donc, alors, deuxième question. Qui est le plus atteint par le décalage d'horaire ? C'est les bovins. Alors, qui ? C'est Moustique. Oui ? C'est les bovins, c'est les vaches. Elles arrivent pas à faire leur lait normalement quand l'heure, elle change. C'est scientifiquement, hein. Ouais, mais d'accord, Moustique. Mais je te demande qui est le plus atteint, parce qu'il n'y a pas que les bovins qui sont... Ah, mais les plus atteints, c'est les bovins. Après, c'est les vieux, quoi. Ah ouais, mais ça, on va... Je pense que... Non, mais je pense qu'on va en revenir sur les questions, parce que, de toute manière, de toute manière, si tu parles des bovins, dans ce cas-là, tu penses que les bêtes souffrent ? Non, non, je dis pas ça. Bah si, si ! Les vaches, laisse-moi parler, les vaches, elles arrivent pas à faire leur lait correctement parce qu'elles ont carrément changé d'heure, quoi. Oui, mais dans ce cas-là, Moustique, si je te dis, les bêtes souffrent-elles du décalage d'heure, bah moi, je te réponds non. Bah pourquoi ? Parce que, je te dis que ça se passe dans leur tête, elles sont complètement déréglées, mais elles n'en souffrent pas. Bah oui, mais dans ce cas-là, on revient à... Qui est le plus atteint par le décalage d'heure ? Tu me dis les... Les bovins. Les bovins. Après, les vieux. Bah oui, mais dans ce cas-là, les bêtes souffrent. Bon, Gérard, on va pas faire une heure, je te dis, non, elles souffrent pas. Bah si, si, moi, je te dis que si. Bon, bah alors, si tu dis que si, d'accord, elles souffrent. Mais moi, je te dis que non. Bon, point d'interrogation. Oui, je pense que tout le monde peut en souffrir, surtout les bébés, ils peuvent pas avoir leur biberon en temps et en heure. Je pense que même, c'est pareil pour les personnes âgées, ou même pour les personnes qui doivent... Non, mais attends, et au point d'interrogation ? Oui ? Eh, tu me... Tu réponds pas aux questions avant moi, parce que sinon, toi, je vais t'éclater ta tête. Bon, on a le droit de parler ? Ah non, faut pas m'éclater la tête, hein. Non, bah non, parce que là, t'es en train de me prendre... Non, Gérard, éclate-lui la chatte, plutôt. Non, toi, toi, tu la fermes. Ça vaudra mieux pour ton matricule. Non, mais comme je t'ai dit, je pense que tout le monde peut en souffrir, de ça. OK. Gamel ? Bah moi, à mon avis, le plus atteint qui sera par le décollage horaire, c'est quand même Bill Clinton, parce qu'avec tous les problèmes qu'il a eus. Bon, allez, bout d'un noir... Non, mais c'est Gamel, Gamel. T'as rien dit ? Non, mais ça se trouve, il y a un rapport. Mais non, ça n'a rien à voir ! Ça pue rien... Manu, s'il te plaît. J'ai rien fait, Gérard. Bon... Il n'y a pas de rapport ? Non, non. Mais pourquoi ? Gamel, tu me l'envoies... Bonne nuit. Ouais, bout d'un noir. Bout d'un noir, pourquoi ? Déjà, pour le problème des vaches, moi, je sais qu'il y a des paysans du Luberon qui ont fait une expérience. Il suffit juste de mettre une horloge dans les tables. Ah bon, ça marche ? Ça suffit, ouais. Et on s'est conseillé de vous parler des vieux. Effectivement, les vieux, c'est pareil. Le matin, ils ont l'habitude de pisser à heure fixe. Et avec le décalage horaire, en fait, quand dans les maisons de retraite, les infirmières viennent, ils sont tous chiés dessus parce qu'on ne les fait pas dégorger à temps, quoi. Ah ouais ? Voilà. OK. Donc, Pussot, t'es encore là ? Oui, moi, je voulais dire que les plus atteints, c'est les filles, quoi, parce qu'il y a des filles qui n'ont pas les règles en même temps. Non, mais attends. Hé, Pussot ! Ben oui ? Pussot ! Pussot ! Oui ? Je ne vois pas le rapport avec le décalage horaire et les ragnanias des nanas. Les ragnanias, c'est normal, Gérard. Les ragnanias, ils ne les ont pas en même temps, donc il y a un décalage horaire. Mais attends, mais de toute manière, si elles ont leur ragnania, par exemple, aujourd'hui, d'ici un mois, si le décalage... Euh... D'ici une semaine, si le décalage change, elles les auront toujours en même temps. Ouais, mais si elles partent, il y a un décalage horaire, donc elles n'auront pas le même jour. Ben ouais. Gérard, tu prends toujours des spaghettis avec ? Ben écoute, moi, j'ai dit une chose, les spaghettis, c'est bien, mais les ragnanias, c'est mieux. Ouais, mais il faut mieux avoir des spaghettis aux ragnanias avec de l'ail. Arrête, arrête. Oh, Gérard, t'es poétique, vraiment, c'est super. Troisième ! Troisième question. Qui c'est qu'on... Justement. On accueille de nouveau, on accueille Coquer, qui appelle de New York. Salut, Coquer. Salut. Et Merguez, de Toulouse. De Toulouse. Salut, Gérard, salut tout le monde. Salut. Salut. Salut, Merguez. Salut. Salut, Coquer. Ça chauffe ? Wow ! Salut, Gérard. Euh, donnez-moi les fréquences, là. Moi, c'est Toulouse, c'est 105.9. Non, non, 117.5. C'est 105 ? Ouais. 9. 9. Et Coquer, de New York ? 93.4. 93. 93. 93. 93.4, OK. Eh, Pussot, t'es d'où, toi ? C'est ton local, non ? Allô ? Allô ? Pussot ? Oui, je suis de Paris. Non, il est d'Italie, lui. 101.9. 101. 9. C'est pas d'Italie, Pussot ? Oh, qui c'est qui fait du bruit, là, derrière ? S'il vous plaît, merci. Pussot ? Alors ? Oui. Oh, Pussot, là. Pas même. Pussot ? Pas même. Bon, tu peux répéter ta question, Gérard. Donc, troisième question. Lévez... Non, mais là, j'ai l'impression que... Depuis qu'il y a Manu et Pildar, c'est le vrai bordel. Ben non, non, je sais pas qu'est-ce qu'il se passe, pourquoi. Non, non, parce que là, ça devient le vrai bordel. On a des bruits et... Voilà, il y en a un qui rompt. Bon, bon, j'ai... Il y a peut-être un qui s'endort, donc il faudrait peut-être que t'accouches. Non, non, mais je pense... Attendez. Non, non, non, non. Non, je pense que ça va pas aller longtemps, vous deux. Allez, Gérard, la question, vite. Les fermiers... Quoi, vite ? Si je veux ? Bon, ben, prends ton temps. Les fermiers supportent-ils ce changement d'heure ? On va demander à Moustique. J'ai pas compris, là, t'as mal parlé. Les fermiers... Les fermiers, oui. Supportent-ils ce changement d'heure ? Ben, mieux que les vaches, en tout cas. Ben, donc, tu vois que je reviens à la première question. Oui, super. Bon, vous vous la fermez derrière quand je parle. Merci. Donc, tu vois, Moustique, je reviens avec la question numéro 2. Merci pour... Pourquoi ? Il y a un moustique, là. Oui. Il est rouge, ouais. Non, non, mais... Non, non, c'est pas toi. Non, non, mais je sens que tout à l'heure, ça va mal se terminer. Vous allez voir que... Je pense qu'on va pas faire les 10 questions, hein. C'est l'odeur. L'odeur à ton merde, toi, d'accord ? Donc, tu vas pas commencer tes conneries, ok ? En de bon entendeur, salut. Ok. Bravo, ok. Et donc... Est-ce que tu peux te rapprocher un peu ? Non, je l'ai coupé. Vas-y, j'ai... Donc, Moustique. Oui ? Donc, on revient à la question numéro 2. Donc, qui est le plus... Qui est le plus atteint par le décalage horaire ? Et les fermiers supportent-ils ce décalage horaire ? Donc, apparemment, tu reviens sur la même question. Non, moi, je te dis que c'est les vaches. Mais les fermiers supportent beaucoup mieux que les vaches. Non, non, non, mais attends. Parce que, eux, pour eux... Eux, si tu veux, les fermiers, eux, ils se lèvent un peu plus tard. Disons, avec le décalage horaire, ça va les changer. Parce que si, par exemple, ils font une traite à 6 heures, pour eux, ça fera 5 heures, si tu veux. Oui, mais les vaches... Et les vaches, elles ne le savent pas ? Eh oui, mais d'accord, mais attendez, s'il vous plaît, derrière. Parce que le fermier, il vient leur titiller les pieds, et elles n'ont pas de lait, donc ça les perturbe. Voilà. Mais non, parce qu'il y a le coq, vous oubliez le coq. Attends, toi, qui c'est qui parle du coq ? C'est Boudin Noir, le coq. Ouais, mais Boudin Noir, tu vas aller bouffer ton coq au standard. Mais non, mais attends, Gérard. Eh, il a raison, le coq, il ne t'est pas, lui, non plus. Et comme tu sais pas qu'il y a un décalage horaire ? Le coq, il chante toujours à la même heure. Donc le fermier, il se lève quand le coq, il chante, et c'est marre. Ben voilà. Ben voilà. Et voilà. Eh, Gérard, est-ce que tu peux me rapprocher du micro ? Je vais jouir, là. Bon, attends. Lui, tu me le dégages. D'accord, c'est fait. Qu'est-ce que tu voulais dire, Gérard ? Non, mais là, ça commence à bien faire. T'as l'air, au premier débat, ça s'est bien passé. Maintenant, le deuxième, vous n'allez pas me le casser. Non, mais non, mais... D'accord, Gérard. Vous n'allez pas le casser pour un cent, vous êtes en train de le casser. Oh, merde. Le coq, il n'a pas de montre. Donc, lui, il ne sait pas qu'il y a un décalage horaire. Donc, il chante tout le temps. Il chante à la même heure à chaque fois. T'es d'accord ? T'es d'accord, Gérard ? Merci, Rigo. Gérard ? Qu'est-ce qu'il y a ? Ah ouais, mais c'est ton micro allumé. On entend tout, quand tu pianotes sur l'IRC. Ah ouais ? Ah ouais, excusez-moi. Ouais. Je me disais aussi, il y avait un problème. Donc, point d'interrogation. Bon, t'as compris ou pas ce que je t'ai dit ? Gérard ? Pour le coq. Ouais, mais je m'en fous, on continue le débat. Point d'interrogation. Oui, les fermiers peuvent en avoir des conséquences. Elle est indisposée, point d'interrogation. Moi, je voudrais dire que... Non, arrête pas, arrête pas. Point d'interrogation, parce qu'il a une voix de bouveuse, hein. Bon. T'envoies un disque. Bah non, attends, c'est pas moi qui gère le standard, Gérard. Point d'interrogation, il parle de vaches et ça l'excite. Allez, hop. Non, non, pas de disque, c'est pas possible. non non non non non non non non non non non non non non max maman max non il est pas là il faut que tu continues non non moi vous balance un disque troisième vous allez réfléchir moi je fais je fais une pause j'ai pas répondu moi coquère ouais coquère coquère t'attend pas non c'est moi coquère vous attendez on n'a pas de disque on n'a rien donc pose ta question non bah non bah chante alors non non tu te démerdes moi je continue pas avec vous deux allez hop c'est basta on va chercher olivier de la pro allez allez gérard pour les auditeurs vous êtes là ça vous plaît attend ça vous plaisait le débat tout va bien non non vous êtes en train de faire les comptes ou les deux mais non c'est toi qui veut non non non vous allez dégager continue le débat gérard une des gens qui s'intéressent au moins donc coq puceau oui donc je te dis les fermiers pour en avoir des conséquences et comme disait les animaux c'est vrai que si ils peuvent avoir aussi des conséquences telle des séquelles toi des choses comme ça dans quel sens puceau moustique tu arrêtes s'il te plaît mais non mais j'ai pas compris là non mais tu arrêtes de dire dans quel sens parce qu'avec pildar et manus et c'est toujours et pourquoi et dans quel sens hockey ok d'accord bon puceau allô oui moi je trouve que tu as raison là dessus et je te donne carte blanche que je suis à 100% tu as même pas compris la question si le coq avait un décalage horaire par rapport à la poule là je suis d'accord avec toi ok cocker moi je pense que c'est pas les fermiers mais plutôt les animaux qui subissent des conséquences parce que le coq ne chante plus à mes mères donc il a des troubles psychologiques merguez ouais bah moi je pense pareil quoi je pense plutôt que c'est des animaux qu'on en plus de conséquences parce qu'au monde qu'on pense un problème pour les ans pas le monde alors un coup c'est trop tôt un coup trop tard et c'est compliqué quoi il ya que la fermier qui sait oui mais moi je dis pas alors comment ils font après c'est puceau moi je veux dire j'ai l'intérêt dans ces animaux parce que moi j'en connais un quand il prend son inter mais quand il est un peu un peu dépoussolé quoi ouais alors puceau tu sais ce que tu vas faire tu vas te faire dépuceler au standard pour puceau terminé pour lui allez on continue donc je réponds quand même à la question si ça dérange personne et on va envoyer un disque ah bah non pas tout de suite bah si encore une question et après on l'envoie donc moi je peux répondre ouais moi je peux je peux vous dire une chose que quand je dis les fermiers oui supporte ils ont du mal à supporter le décalage d'heures parce que pour la récolte de tout ce qu'ils ont à faire et ils y arriveront pas ça mais vas-y mais vas-y je coupe les auditeurs pour que tu puisses parler du double voix je coupe les auditeurs donc moi je peux vous dire une chose que là je me suis aperçu hier en allant on allant se balader c'est que dans certains coins le maïs pour l'instant ils n'arrivent pas à le récolter parce qu'ils se lèvent plus tôt le matin avec le décalage d'heures le maïs tu comprends plus non non non non parce qu'avec le temps qu'ils ont ils peuvent pas le récupérer est-ce qu'on change d'heure quand on va en allemagne puisque tu es allé en allemagne hier gérard est-ce que tu as dû changer d'heure ou pas non c'est toujours la même heure heure française pour l'instant parce que je comprends pas c'est pourquoi on change d'heure en italie et on change pas d'heure non non non non non non parce que le décalage d'heures le décalage horaire en italie je sais pas s'il ya un décalage horaire il ya une heure en moins non je pense pas si si si je suis allé en italie je te jure il ya une heure en moins je croyais que ça venait des fuseaux horaires parce qu'en italie ils en ont et en fait en allemagne ils portent des pattes d'eve donc ouais c'est ça fait votre popote en antenne tous les deux troisième question et après on s'envoie 4e pardon croyez-vous qu'on est qu'on dépense moins de courant on va demander à moustique ouais alors ça c'est une légende urbaine en fait c'est complètement faux parce que tout le courant que tu économises le soir tu le tu brûle le matin donc ça sert à rien du tout dans cette manière que tu le dépenses le matin ou le soir c'est pareil voilà donc le problème est même donc en fin de compte si tu veux le décalage horaire ça sert à rien parce que le par exemple là tu allumes ta lumière il est là il est 2h10 un demain matin tu as rallumé ta lumière il va être ça dépend à quelle heure tu te lèves et ça dépend ce que tu fais comme boulot bon attend derrière tout cas ferme d'accord pour l'instant je réponds à moustique ok alors toi tu la ferme ok donc selon ce qu'a fait comme boulot c'est pareil le matin tu allumes ta lumière pour préparer donc en fin de compte en fin de compte tu économises pas du tout de tout économise pas de courant et en dépense autant voilà donc en fin de compte ça sert à rien j'ai un oui j'ai un sur irc il ya coyote bip qui me demande ce que tu penses du décalage horaire de l'espace justement c'est une question qu'on a et à la fin ouais parce que si des ovnis viennent chez nous comment on fait pour être la même horaire bon tu sais qu'il parle tu donnes ton nom ouais c'est merguez parce qu'ils imaginent imaginent que ils ont pas l'air que nous ils viennent la nuit ça sera là pour les accueillir et en quelle heure bah oui moi c'est pas parce qu'ils n'arrêtent pas de décaler alors c'est le bordel quoi peut-être qu'on se met tous d'accord mon point d'intervention rien à la question au point d'interrogation tu sais tu t'es obligé d'allumer la lumière même si tu les personnes qui veulent faire des mots croisés ou quoi que ce soit ils sont obligés d'allumer la lumière en même temps allez hop je deviens je deviens non non tu me viens tu me viens tu gardes tu me change pas cela ça commence à devenir ça l'a2 depuis que max est parti là vous me faites que déconner que je veux qu'on change gérard tu as fait pipi autant pour moi bon tu m'envoies le disque attend et boudin j'ai pas répondu moi c'est la question gérard attend c'est quoi la question attend et au j'ai pas m'amuser à perdre que ça j'ai un trou gg croyez vous que l'on dépense moins de courant ah ouais voilà moi déjà je vais dire je suis un homme des bois donc déjà j'habite dans les bois comme tu as compris et je me chauffe à la bûche et je m'éclaire la chandelle donc à l'imiter l'histoire de courant je n'ai rien à carrer d'accord c'est bien donc un homme des bois quand même ferme là ça vaudra mieux faudra-t-il se coucher plus tôt qu'on était et on s'écoute donc c'est ça qu'on est en été et on s'écoute donc ça c'est la question à laquelle doivent réfléchir d'accord tu relance les numéros fera tout ça on est donc 0 875000 et toujours le 36 15 cote fun radio rubrique directe et on a on a qui sur un minitel quand un à vous à vous deux max et gérard me devait 0 60 mille balles je vois je pense qu'il voudra dire ben tant pis pour toi donc suvr c'est qui c'est qu'on doit saluer on salue tout le monde on salue clifford nico de serval trois solos lenni tsm etc et numéro hier c'est parce que je ne connais pas en tête et hier c'est point fun radio.fr voilà vous pouvez toujours continuer à nous appeler donc on est toujours là pour pour la suite des débats à 2h13 et on va s'écouter le décalage pubéré sans nous avec eux c'est super on comprend tout ce que s'il y aura et d'accord et décalage pubère sont nus avec jeudi pinard et donc vous pouvez toujours nous appeler au 0 875000 toujours 36 15 cote fun radio et sur et irc rigaud irc point fun radio point fr allez allez on y va on est là donc on rase on récupère moustiques quatre ans 19 points 6 93 points neuf points d'interrogation sur 101 points neuf allez mon amour attend toi qui c'est qui vient de dire cochon je crois que c'est petit slip je vais le dire ça n'aurait cinq francs cinq francs gérard à cinq francs oh là là mais qu'est ce qui se passe on va changer d'heure c'est bizarre j'ai c'est bizarre la fréquence la boudin noir était qu'elle peut quel coin toulouse nord à toulouse et c'est bizarre 117 il ya deux fréquences à toulouse il ya toujours il ya toulouse nord et toulouse ouais c'est ça bon coquereau 90 93 points d'affaires je suis pas t'accueille et tu que tu commences à te calmer sinon tu as dégagé d'accord et j'ai ri bon alors lui tu au fil d'art je le calme s'il te plaît tout de suite oui ok et tu éteins ton micro quand après quand tu parles petit suisse qui attend à 11,8 sucre non je suis pas un petit sucre de damien de l'amiens à la poule dans toi ça va être pareil que tu allais voir au standard ce qui se passe un bon ok ok d'accord j'arrête alors comment c'est pas d'accord donc la question c'est faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en était donc on m'a demandé à bâtir un petit sucre ouais ouais bah non pourquoi se coucher plus tôt c'est en hiver que se coucher plus tôt parce que l'été est à une heure de plus donc cela dure plus longtemps et ouais mais maintenant tu es bah ouais tu comprends non maintenant et ouais tu t'écrases quand je parle s'il te plaît alors ta gueule il t'emmerde alors tu dégages parler à petit sucre arrête un peu gérard tu suis un peu débat un peu attend tu permets il y en a un qui me dit oh oh oh tu vas t'occuper de ton standard toi gérard c'est manu écoute moi on va reprendre le débat et c'est pas à toi qui disait ça ouais c'est à moi allez on y va alors coquer sur coquer non ton petit sucre n'a peut-être pas fini ouais bah oui je te disais que donc que donc l'été on se couche une heure plus tard parce que on a du soleil une heure plus tard parce qu'il y en a une heure en moins donc le soleil se couche plus tard l'hiver qu'il se couche plus tôt il peut se coucher plus tôt tu sais pas d'où ça vient ça toi ça peut être coquer attends je vais essayer ah oui ça venait de chez couscous t'intéresse pas ce que je dis si mais je répondrai tu permets tu permets ok merci rigaud oui sur irc il y a serval qui demande alors est-ce que c'est à cause du décalage horaire que les chauffeurs de mercedes s'endorment au volant alors là j'y réponds pas c'est possible tu peux tu peux mettre non tu vois ce chat mais il t'entend tu peux lui dire serval serval non serval je peux te dire ta question de toute manière je te répondrai pas dessus parce que je sais à quoi tu veux en péril les bidons à les bidons c'est ok alors coquer en discothèque et coquer oui ah bah non c'est des collages horaires je me suis trompé de débat bon bah ok alors si tu t'es trompé de deux débats et coquer oui tu vas répondre ou pas à la question pas non moins la différence d'âge terminer pour toi boudin noir ouais moi je pense tu vois que boudin noir ouais donc je pense que ça ça dépend sous quelle latitude tu te trouves. Non, mais faudra-t-il... Mais attends, attends, boudin noir. Boudin noir, s'il te plaît, boudin noir. Je te répète la question. Faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en été ? Ça dépend, parce que, regarde, je vais te citer un exemple. Je regardais Star Trek, il y avait le Capitaine Kirk, il y avait Spock. Il y avait une téléportation, il y avait un décalage horaire. Non, mais attends, je ne vois pas du tout le rapport. Mais si, réfléchis un petit peu, c'est de la philosophie, c'est une énigme. C'est comme le père... Non, non, attends, boudin noir. Boudin noir, on fait un débat, on ne s'amuse pas. Mais ça dépend de la latitude. Ah, pardon. Ça dépend de la latitude, c'est tout. Moi, quand je fais un débat, je n'aime pas que vous vous amusez à dire « ouais » dans les... C'était une métaphore. Ok, d'accord. Je pense que tu es loin de comprendre le deuxième degré. J'ai du mal, le vocabulaire, j'ai du mal. Je pense que tu as du mal. Point d'interrogation. Oui, je pense qu'on sera obligé de se coucher un peu plus tôt que d'habitude. Dans quel sens ? Dans quel sens ? Si tu travailles ou si tu vas à l'école, tu es obligé de te coucher plus tôt. Elle va te coucher, c'est l'heure. Qui c'est qui vient de dire ça ? Alors, entre petit sucre et boudin noir, vous allez vous calmer, s'il vous plaît ? Ah, c'est pas moi. Non, non, mais vous allez vous calmer, parce que je sens que c'est moi qui vais vous calmer tout à l'heure. C'était Bob. Tout dépend si tu as envie de dormir ou pas. Non, mais attends. Tu as commencé par me les calmer, parce que sinon, tu n'y arrives pas. Non, je n'arrête pas. Tu n'arrêtes pas, mais je crois que tu ne vas pas arrêter de les calmer, parce que sinon, il reste quatre questions à faire. Il est quelle heure ? Il est 2h23. Dans moins de 22 minutes, j'arrête tout. On change d'heure aujourd'hui. Il te reste 1h23 à faire. Oui, oui. Oui, Manu. Rigo, pardon. Rigo, sur IRC, il y a Galéon qui demande est-ce que l'hiver décale l'horaire de l'été ? Ben oui. En hiver, tu recules d'une heure ta montre. Ouais. Donc là, si tu veux, les 2h24, ça fera 1h24. Non, 23. Non, tu recules. C'est pas grave, vas-y. Tu recules. En hiver, tu recules ta montre d'une heure. En été, tu l'avances d'une heure. Quand je recule, comment veux-tu ? Que je t'encule, d'accord ? Merci pour la blague, je la connais par cœur. Et Gérard, il paraît qu'avec le décalage horaire à New York, quand il est midi, il y a beaucoup de gens qui sont en train de bouffer. C'est vrai ou pas ? Attends, là, il est 2h25, on dort, nous. Non, mais je te parle à New York. Est-ce que tu penses que les gens sont en train de manger ? Non, mais attends. Quand il est midi à New York, vous, vous êtes en train de faire de la radio. Donc là, à l'heure actuelle, si tu veux, il est 2h24, donc nous, pour l'instant, on est en train de dormir. D'accord. Ça se voit, d'ailleurs. Quel rapport avec les gens qui mangent à New York ? Pour eux, il est 15h du matin. Gérard, mais pourquoi ? Mais Gérard, quand les gens t'écoutent à New York, il est quelle heure, là-bas ? Est-ce qu'ils peuvent t'écouter, au moins ? Tu regardes, tu fais un décalage, il est 2h25, tu fais moins 6h. Moins 6h. Ça fait 12h. C'est 12h25. Attends, mais Gérard, mais tu fais un balayage à Riel ou avant ? Attends, c'est qui, lui ? C'est Couscous ? Couscous ? Oui. Gérard, mon cousin, ça va ? Bon, attendez, attendez. Oh là. Alors, déjà, cuite d'art. Oui. Tu veux calme. Boudin noir et sucre. Ah non, ah non. J'ai rien fait. Tu vas me les calmer tous les deux. C'est le premier qui rote. Qui rote ? Je l'éclate. D'accord. C'est pas moi. Gérard, c'est Couscous. Gérard, c'est Couscous, mon cousin. C'est toi que je vais t'éclater. Oh là là, c'est dégueulasse. Comment veux-tu que je rote avec le micro fermé ? Voilà. Et je vais seulement... Tu sais, il y a moustique et point d'interrogation. Point d'interrogation, c'est pas écrit. Non, elle rentre pas dans les critères. C'est pas une femme, point d'interrogation. C'est une boule d'éléphant. Alors, Couscous. Couscous ! Mon cousin Gérard, tu vas bien ? Bon, tu réponds à la question, s'il te plaît. Ok, alors moi, écoute. Je suis comme toi, je vais au resto du cœur et je crois qu'en hiver, on mange plus tôt à 3h de l'après-midi. Donc, on peut se coucher plus tôt, tu as raison. Les câbles, les câbles. Bon, d'accord. Moustique ? Oui ? Ben moi, je me couche plus tard en été, ouais. Parce qu'il fait beau et puis que je suis en vacances, donc je me couche plus tard. Ben voilà. Ouais, pourquoi ? Parce qu'en fin de compte... Poune de stress. Non, je fais ma carrière. Non ! Arrête, Gérard ! Toi, tu te calmes d'abord, ok ? Parce que sinon, je t'éclate. Oula. Ça va être chaud pour ton matricule, maintenant, pour toi. Toi, tu n'aurais pas continué comme ça. Donc, je réponds à... Qui c'est qui m'a posé la question ? Non, c'est Moustique. Ah, pardon. Oui ? Donc, moi, je vais dire une chose, que le mieux, c'est... Manu, fais gaffe. Je t'éclate. Ben, Arrigo ! Je fais attention. Juste pour rire, j'ai... Non, non, mais... Arrêtez quand je réponds aux questions, parce que sinon, moi, je ne réponds pas. Je fais le débat sans répondre à aucune question. Vas-y, réponds, réponds, réponds. Donc, je réponds à Moustique. Donc, c'est vrai que tu peux te coucher plus tard l'été, parce que le soleil, de toute manière, la nuit vient plus tard. Oui. Tu es d'accord avec moi ? Oui. Par exemple, excuse-moi, je pensais à un truc, parce que je me dis, par exemple, quand on dit le soleil vient de se lever, c'est encore une belle journée. La Myrie Corée. Tu vas bientôt s'amuser, la Myrie Corée. C'est considéré comme du décalage horaire ou pas, ça ? Ça, je ne peux pas. Je ne peux pas te répondre là-dessus. Ah ouais, d'ailleurs, attends, Gérard, la Myrie Corée, il vient toujours à la même heure ou pas ? C'est une question intéressante. Ah ouais, en fait, comment il fait, lui, pour le décalage horaire ? La Myrie Corée, il a une heure pendant une heure. Il se fait chier, en fait, en hiver. Bon, il se fait chier. Si tu as envie de chier, tu vas à la deuxième porte à droite. Bon, pour l'instant, je réponds à la question à Moustique, s'il vous plaît. Merci. Après, j'en avais rien. Gérard, tu as raison, parce que la deuxième porte à droite, c'est les chiottes de Couscous. Calme, parce que cette histoire de chiottes de la Côte, je ne veux pas en entendre parler cette année. Il va te faire des pois chiches. OK. Gérard, tu sais, dans la chanson, il est 5h, Paris s'éveille. En hiver, c'est les 6h. Ouais, si tu veux. Bon, je réponds à ta question, quand même, parce que je ne voudrais pas qu'on s'éternise trop sur la même question. Surtout moi. Surtout pas. Alors, donc, moi, je peux te dire que c'est vrai qu'en été, tu peux te coucher vachement plus tard. Parce que, bon, déjà, à 10h, il faut encore jour. Même, tu fais la fête. Ouais, mais même, tu n'as pas besoin de faire la fête, tu peux te balader dans... Ouais, non, tu vas en soirée techno, tu vas à Cannes et tout, c'est bon. Non, mais ça y est, je réponds, s'il vous plaît, merci. Vous arrêtez de me couper sans arrêt. Vas-y, vas-y, je l'ai fait. Donc, je réponds à Moustique. Donc, c'est vrai que tu peux te coucher plus tard la nuit, en été. Parce qu'à 10h, il fait quand même encore jour. Par rapport à maintenant, c'est qu'à partir de 8h, la nuit est carrément tombée. Là, tu ne peux plus rien faire. Ouais, mais si chez toi, tu fermes les volets en été, il fait quand même... C'est quand même nuit. Bah non, mais même, de toute manière, en été... Tu peux dormir. Non, mais que ce soit été comme hiver, de toute manière, tu as toujours du jour. Tu n'as pas besoin d'allumier ta lumière, même en ayant les fermés volés. Même pour dormir, en fait. Moi, je ferme les volets de la chambre, c'est tout. Dans la salle, c'est allumé. Dans la cuisine, c'est allumé. Mais tu peux demander un point d'interrogation. Pas grillé, déjà. Point d'interrogation. Donc... Excuse-moi, Gérard, deux secondes avant de continuer. On accueille Loudné à la place de Coquer. Non, mais... Je te préviens. Oui. Ne me fais pas changer les noms. Non, Loudné, il est d'où ? Loudné, t'es d'où ? De Marseille. Voilà. Fréquence ? 103.1. Celui qui rentre, merci. Donc, les enfants souffrent-ils de ce choc ? Je n'ai pas répondu. Qui ? Point d'interrogation. Oui, mais ce n'est pas grave, tu comprends. Oh ! Vous fermez vos... Vous vous la fermez, s'il vous plaît, derrière. Merci. Mais tu peux... Tu peux me répéter juste la question. Alors, faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en été ? Oui, je pense qu'il faudra se coucher quand même plus tôt qu'en été. Et pourquoi ? Parce qu'en été, tu vois, tu n'es pas obligé d'allumer la lumière, déjà, en été, qu'en hiver. Et je pense que tu peux te coucher plus tôt. Oui, mais... On va l'avoir, hein. Non, mais comme Max, il posait la question, ou même Manu ou Fildor, je ne sais plus qui c'est, ou Rigo, qui a posé la question. Si, par exemple, tu fermes les bodets de la salle à manger ? Ben oui, là, tu oublies. Tu es obligé d'allumer, hein. Ah bon ? Tu penses qu'il faut allumer la... Non, non, quand on voit ta gueule, il vaut mieux éteindre. Qui c'est qui vient de dire ça ? Ben, si tu n'es pas content, tu ne me parles pas. Non, non, non, attends, attends, attends, point d'interrogation. Maintenant, je veux savoir qui c'est qui a dit, quand tu vois ta gueule, machin chouette. Ben, des nouveaux, c'est vous, les mecs. C'est Richard. C'est Richard. Ben, Richard, je vais dire... Allez, Richard, dehors. Regarde déjà la tienne, ce sera déjà pas mal, hein. Oh, je viens d'arriver, je viens d'arriver, arrêtez. Non, Richard, tu vires, c'est tout. Ah, je me suis laissé aller, excusez-moi. Excusez-moi, je ne le ferai plus, allez, j'arrête. Ben, c'est vrai que c'est tentant. Allez, Gérard, on y va. Donc, moi, je pense que tu as répondu quand même aux questions qu'on avait dites. Attends, il y a un point d'interrogation, il y a une question IRC. Oui, ça la concerne, en plus, c'est TSM qui me demande, enfin, qui te demande s'il y a un décalage horaire entre la fesse gauche et la fesse droite du point d'interrogation. Non, il y a un trou. Pour ne pas la citer, hein, c'est sans dire. C'est pas sans dire, le point d'interrogation. Mais non ! Non, attends, excusez-moi. C'est écrit-il ? Arrêtez. Bon, euh... Allez, on enchaîne. Alors, les enfants souffrent-ils de ce changement d'heure ? C'est dégueulasse, il ne faut pas laisser les enfants souffrir, c'est boudin, là. Il ne faut pas laisser les enfants souffrir, c'est boudin. Oh, vous donnez vos noms, s'il vous plaît. C'est boudin, boudin, boudin noir. Ouais, boudin. Ouais, je dis, il ne faut pas laisser les enfants souffrir. C'est dégueulasse ce que fait le gouvernement avec le décalage. Les enfants, ils souffrent, ce n'est pas bien. Non, mais attends, ce n'est pas le gouvernement qui a décidé de changer d'heure. C'est le décalage horaire, alors, d'après toi. Qui c'est ? Bon, ben, c'est Couscous. Moi, je crois aussi que les enfants, ils souffrent trop. Et moi, je suis d'accord avec toi, Gérard, que tu as beaucoup souffert lorsqu'on t'a mis dans la machine à laver. Ils t'ont mis en essorage, toi. Ouais. Couscous ? Non, mais c'est vrai. Couscous ? Oui. Ça se voit qu'il y a longtemps qu'on ne t'a pas vu, parce que pour l'instant, tu es en train de déconner. Eh, bon coup de Gérard ! Ouais, mais heureusement que tu es là pour mettre un peu du piment, mais... Eh, Couscous ! Eh, Couscous ! C'est pas du piment ! Couscous ! Couscous ! Couscous ! C'est pas du piment, c'est de la harissa. Ouais, mais Couscous ! Oui, mon coup de Gérard. Eh, calme-toi, on reprend là gentiment, mais déconne pas trop. Ok, ok. On va demander à... Donc, pour toi, Couscous, les enfants, ils souffrent ou pas, toi ? Couscous, ils souffrent un maximum. D'accord, un maximum ? Ouais, c'est comme si j'étais mangé de la harissa. D'accord. Moustique ? Ouais, bah je sais pas, moi je me souviens pas quand j'étais enfant, si je souffrais, donc... Les autres, je sais pas, ça c'est leur problème. Moi, je me souviens pas. Non, mais attends, ouais... Parce que quand j'étais petite, on changeait déjà d'horaire, et je me souviens pas si je souffrais. Non, mais attends. T'habites où, toi ? Euh, j'habite Poitiers. T'habites Poitiers ? T'as quel âge, sans indiscrétion ? 21. Euh, 21, et... Euh, t'as jamais souffert du décalage d'horaire depuis le temps qu'on en parle ? Bah, je m'en souviens pas, hein, quand j'étais petite, quand j'étais bébé, je sais pas si j'en souffrais, hein. De toute façon, c'est tous les 22 ans, donc elle peut pas s'en souffrir. Non, c'est pas tous les 22 ans, c'est tous les ans qu'on change d'heure, hein. Ah bon ? Ouais, mais avec le décalage, ça revient à 22 ans pour la Grèce. Non, non, attends, elle habite pas en Grèce, alors arrête tes conneries, toi. Allez, te parle tout vite. Bon, Boudin Noir ? T'as déjà répondu tout à l'heure, faut pas laisser les enfants souffrir, c'est pas bien. Tu veux traumatiser les futures générations ? Euh, ok, petit sucre. Ouais, bah moi, je dis, je comprends pas du tout pourquoi on parle des enfants, euh... Je crois pas trop ce que t'as à faire là-dedans, hein. Faut les laisser tranquilles, les enfants. Non, non, mais attendez, attendez, attendez, laissez, laissez... Faut vraiment que tu parles des enfants, quoi, parce que pour eux, c'est très dur de supporter ça. Et voilà, quoi, toi, en ce moment, là, s'il y en a qui nous écoutent, et bah, on est en train de leur rappeler des mauvais souvenirs. Ah, là, on est avec vous, les enfants, on est avec vous. Ouais, ouais. On n'est pas mercredi, c'est pas le jour des enfants, alors... Je veux dire, comme disait Labardo, il faut sauver les bébés-enfants, hein. Ah, non, mais toi, je trouve vraiment que c'est trop facile, quoi, de parler des enfants comme ça, à la radio, hein. Ouais, je dirais pas, Gérard. Je dirais pas, c'est moche. Ah, attends, attends, attends, petit sucre ! Petit sucre ! Ouais, ouais, écoute, vas-y. Oh... Ouais, vas-y. Alors, moi, je vais te répondre, petit sucre. Vas-y. C'est pas parce qu'on parle des enfants, c'est qu'il y a des nouveaux-nés, ils souffrent, quand même, pour prendre leur biberon. Parce qu'avec le décalage horaire, on ne sait plus à quelle heure leur donner. On est bien d'accord ? Ouais, ouais, ouais. Alors là, Gérard, on est bien d'accord ? Donc, on parle pas d'autres enfants, on parle de ceux qui viennent naître pour leur donner leur biberon. Ouais, bah, tu sais, ceux qui viennent naître, c'est dur, la vie avec eux, tout ce qu'ils voyaient à la télé, tout, la faire qu'une teinte, décalage horaire... Non, mais attends, attends, attends, je vois pas le rapport là-dessus, d'accord ? Bah, eux, ils voient ça dès qu'ils sont tout petits. Non, non, mais attends, ils comprennent rien, quand ils sont... Tiens, tiens, tiens, tu les prends pour des cons. Ouais, ouais, ouais, bah, alors... Ils sont pas cons, ils comprennent. Non, mais ils sont moins cons que toi. Ouais, bah, ouais. D'accord ? D'accord. Loundé ? Bah, moi, je pense que, oui, les jeunes enfants souffrent, parce que, mettons, un enfant qui, mettons, va faire sa crotte à 6h, lorsqu'il change d'heure, il la fait dans son lit. Ah, ouais ? D'accord, je vois pas le rapport. Rigo, t'avais une question IRC ? Oui, c'est Coyote Bip qui te demande si c'est pas trop dur à gérer le décalage horaire quand on sait pas compter. Mais ça, je vois pas le rapport. Y'a pas besoin de savoir compter pour le décalage horaire. Ok. Donc, euh... Ouais, bah, il nous reste encore 10 minutes, donc, euh... Et moi, j'ai une question, Gérard. Oui ? Euh... Toi, t'as pas peur d'arriver une heure plus tôt à la loco avec le décalage horaire ? Alors, moi, je vais te dire une chose, que à la loco, j'y vais plus. D'accord ? D'ailleurs, je... Non, non, non, non ! D'ailleurs, qu'est-ce que tu reviens... Non, non, non, mais attends ! Moi, je vais répondre... Attendez, s'il vous plaît ! Parce que vos histoires de conneries, les chiottes de la loco et tout ça, maintenant, vous allez arrêter de me casser les couilles avec ça ! Parce que je commence à en avoir ras-le-bol ! Et celui qui s'amuse à envoyer des conneries chez moi, t'arrête encore ! Et maintenant, je vais demander à Fildar et à Manu, qui c'est qui a donné le numéro de portable ? Mais c'est pas nous, Gérard ! C'est bizarre, parce que hier, on... On va pas revenir là-dessus, on va reprendre le débat, c'est pas nous, quoi ! Non, non, non, mais moi, je vais régler mon histoire, maintenant ! Mais non ! Non, non, mais juste avant la huitième, maintenant, je veux savoir qui c'est qui a été balancé ? Qui c'est qui nous a mis un papier dans la boîte aux lettres en nous donnant un numéro ? Bah, j'en sais rien, moi ! C'est pas rien, Gérard ! C'est pas le thème du débat ! Non, non, mais je préfère en parler quand même entre deux ! Non, non, mais t'en parleras après, c'est pas grave ! Donc, euh... Moi, j'ai pas répondu à la question, hein ! Non, vas-y ! Donc, les bébés, oui, ils en souffrent, hein, parce que dès que tu leur donnes le biberon, déjà, qu'ils veulent pas le prendre, déjà, ils ont pas envie de le prendre, ils le prennent quand ils veulent, mais je pense qu'ils s'en souffrent beaucoup, hein, du décalage horaire, quand même, hein ! Ouais, d'accord ! C'est bien ! Ouais, non, mais... Non, parce qu'il y a Rigo qui voulait me dire quelque chose, euh... Donc, la huitième, le soleil est-il responsable du décalage horaire ? Oh ! Demande, Gérard ! Bah, demande-leur, je fais rien, moi ! Non, mais attends, tu me mets... Bah quoi, ils sont là, les auditeurs, hein ! On est là, hein ! Bon, alors, Moustique ? Oui ? Interroge, vas-y, hein ! Bah, bonne question, là, tu vois, j'ai réfléchi, euh... Ouais, ouais, bonne question ! Je pense que ça vient plutôt de la Lune et avec les marées. C'est clair ! C'est avec les marées ! C'est parce que, moi, je suis d'accord avec toi, Gérard, parce que lorsque tu es resté trop longtemps au soleil, je crois que ton cerveau a fondu, et puis il y a eu un décalage horaire... Non, mais il n'y a pas que le savon qui fond, il y a pas mal de trucs, hein ! Le cerveau, le cerveau ! Le savon, tu connais pas les maths, hein ! Mais toi, en tant qu'ex-enfant, tu as souffert ? Euh, oui ! Tu as beaucoup souffert, je crois, hein ! Ouais ! Tu peux réagir sur les auditeurs ? Non, non, mais ça, ça, c'est un truc que j'ai souffert, que je dirais pas sur l'antenne, parce que ça regarde personne ! T'as souffert du décalage horaire, Gérard ? Non, mais attends ! Parce que si tu veux, si tu veux, si tu veux, on arrête là, sur la huitième... Non, mais je te pose la question ! Non, mais attends ! Non, mais attends ! Attends, attends, attends ! Attends, Fildar ! Fildar, moi, si tu veux, on arrête à la huitième, moi, je vais parler de toute ma vie ! Ah non, bah non ! Non, non, franchement, c'est faux ! Tu vois ? Non, non, on est dans un débat ! Parce que sinon, moi, le prochain débat, on fait pourquoi l'enfant s'abandonner ? Ça, si tu veux, là... Non, on parlait du décalage horaire sur les enfants, c'est pour ça ! Non, non, mais attends ! Mais dans ce cas-là, moi, je vois bien ! Mais moi, la semaine prochaine, on fait un débat sur l'enfant s'abandonner, et là, tu vas voir qu'on va avoir personne au standard ! Parce que ça, c'est un truc que je ne ferais pas ! Ah oui, bah oui ! Non, mais t'as raison ! Ouais ! Parce que... Attends, qui c'est qui se marre comme un perdu, là ? C'est Jumbo le défenseur ! Ouais, bah, moi, je vais vous dire une chose ! Alors, avant de dire des conneries, de se marrer, essayez de comprendre ! Dans votre tête ! Non, non, mais essayez de comprendre ! Mais toi, t'as envie de nous casser le moral, là ? Non, non, mais attends ! Non, mais c'est toi qui a inventé le regard sur le débat ! Non, non, Gérard, c'est bon, elle est pas en débat, elle répond délire ! Tu te calmes, ok ? D'accord ! Maintenant, t'éteins ton micro, je vais plus t'entendre ! Ouais, t'es passé au repas, là, c'est bon, quoi ! Ouais, Gégé ! Gégé ! Ouais ? Gégé, c'est Boudin Noir ! Ouais ? Ouais, moi, je voulais dire, je comprends tout à fait, je sais que t'as été décalé, et je sais, en fait, que t'es retardé, quoi, c'est ça ? Non, attends, je vois pas du tout ce que tu... Attends, toi, t'es en avance, toi, c'est clair, t'es pas en avance, c'est clair ! Donc, bah, si t'es pas en avance, t'es retardé, quoi, je vois que ça ! Ouais, bah, attends, Boudin Noir ! Oui ? Pour l'instant, je crois que t'es à côté de la plaque ! Ah, bah, non, je suis en plein dedans, là ! Ouais, bah, je pense que tu ferais mieux d'écouter ce qu'on dit ! Et pourquoi on n'appelle pas le point d'interrogation Boudin ? Euh, non, parce que le point d'interrogation, c'est son nom ! Euh, Petit Sucre ! Ouais ! Donc, pour toi ? Ouais, ouais, ouais, bah, pour moi, non, je pense pas que c'est l'année du soleil, en fait, ça, c'est l'embrouille, quoi, ça, en fait, au moment... Pour moi, c'est... Bah, sur Rial, avant, ça existait pas, toi, avant, Gérard, le décalage horaire ! Il y a, par exemple, 500 ans de ça ! On parlait pas de ça ! L'horaire qu'il y avait aux Etats-Unis, tout le monde avait le même horaire ! Et tout ça, en fait, on parle des horaires pour pas parler d'autre chose, tu comprends ? Tu vois ce que je veux dire, tu comprends, toi ? Ouais, mais attends, c'est pas nous qui avons décidé du décalage horaire ! Bien sûr que si, parce qu'avant, il y en avait pas, avant, on en parlait même pas ! Non ! Attends, mais Gérard ! Non, mais attends, attends, Petit Sucre ! Quand il n'y avait pas le montre, il n'y avait pas le décalage horaire, s'il n'y avait pas le montre ! Attends, mais Gérard ! C'est nous qui l'avons inventé ! Et à tout le coup, je comprends pas ! Non, Petit Sucre, moi je vais te dire une chose, c'est pas nous qui avons, c'est pas nous, des gens comme tout le monde, c'est pas nous qui avons décidé ça, de changer les horaires ! C'est le gouvernement ! Non, non, non, mais c'est le gouvernement ! Attendez, laissez parler Gérard ! Non, mais c'est le gouvernement ! Le gouvernement a décidé que maintenant, on changerait d'heure tous les ans, donc normalement, on devrait finir, ça devrait être la dernière année, et apparemment, on est toujours sur le même point. Tout le temps, on nous dit, oui, c'est la dernière année, c'est la dernière année, et en fin de compte, on s'aperçoit qu'on recommence, et ça va repartir l'année prochaine, au mois de mars, on va revenir en heure de thé, donc au lieu d'avancer nos montres, au lieu de les reculer, on va les avancer, au mois d'octobre ou au mois de septembre, septembre-octobre, on va encore reculer nos montres, on va plus savoir... Et comment ça se fait, Gérard, justement, qu'ils ont décidé que c'est la dernière année, pourquoi ? De toute manière, c'est vis-à-vis du gouvernement, avec toutes les villes européennes, la Belgique a décidé qu'on arrêtait, l'Allemagne a dit on continue, donc ça a été voté à l'unanimité, donc pourquoi on continue ? Mais moi, je trouve que pour moi, c'est de la merde de changer... Non, non, mais attendez, attendez, je continue, je continue, je réponds à mes nues. Moi, je dis pour moi que c'est de la merde de changer sans arrêt, parce qu'en fin de compte, qui c'est qui est perturbé ? C'est les petits bébés, c'est tout le monde, parce que les biberons sont décalés et tout ça, et eux, dans leur tête, ils ne peuvent pas le voir. Et donc, en fait, l'année prochaine, il sera la même heure à New York qu'en France ? Mais non, je ne vois pas... S'il n'y a plus de décalage horaire, il sera la même heure partout ? Mais si, mais non, mais de toute manière, le décalage horaire, on l'aura tout le temps. On l'aura tout le temps. Non, mais Gérard, écoute, c'est couscous. Écoute, moi... Moi, je te dis la chose suivante. La semaine dernière, je t'entends parler à la radio le matin, et maintenant, je t'entends parler le soir. Eh ouais, c'est pareil, il faut le voir, ça. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez. Et on a changé d'heure. Stop, stop, stop, stop, stop ! Là, moi, je vais vous répondre. De toute manière, ce n'est même pas à moi de vous répondre. C'est un décalage horaire. Non, non, ce n'est pas un décalage horaire. C'est pas un décalage horaire, couscous. Non, mais le matin, c'est pas moi qui avais décidé, c'est mon chef. Maintenant, si le chef, il a décidé de reprendre la nuit, c'est lui qui décide. C'est personne d'autre. Non, mais là, c'est-à-dire qu'on est en heure d'hiver, c'est tout ? Non, non, c'est tout. Non, mais attends, mais dans ce cas-là, je ne vois pas ce que tu vas dire, toi, parce que tout à l'heure, je t'en collais une, tu vas comprendre le décalage. Oh, il n'a rien dit, il n'a rien dit, Gérard. Bon, on bosse en heure d'hiver. Allez, Gérard. Bon, pour revenir au débat sur IRC, Gérard, on me demande si le décalage horaire est un pur tube. Non, non, à mon avis, c'est juste un tube. Hé, Gérard, Gérard, j'ai une question, là, c'est petit sucre. Ouais, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite. Bon, ben, laisse-moi parler, je veux savoir, avec l'Europe, tout ça, est-ce qu'on va avoir tous ces mêmes horaires, les pays, d'après toi ? Ben non, de toute manière, tout le monde... Eh ben si, il n'y a plus de décalage à tous ces mêmes horaires. Quand c'est midi à Paris, c'est midi à Londres, c'est... Mais non, mais non, mais non, mais non. T'as qu'à trouver un bloc avec des décalages horaires, et tu verras que ce ne sera pas du tout la même heure. Non, non, essayez, essayez, top, top, top, petit sucre. Je peux te poser une question ? C'est qui ? C'est point d'interrogation. Ouais. Donc, moi, je voulais te poser une question, est-ce que tu crois qu'à l'époque de Jésus-Christ, le décalage horaire existait ? Voilà, tu me poses une colle, j'en sais rien, donc je te dis M-E-R-D-E. Oh, carrément ? Oh, ben, merci, merci. Voilà. Donc, ben, je pense qu'on va faire un... Ouais, ben, je pense qu'on va faire... On va faire un tarot ? Non, mais il faut arrêter vers moins 5, donc on a encore 10 minutes, donc tu n'as plus de questions, là ? Ben, si, mais moi, je voulais faire un petit break, là. Une petite dernière question ? Ben, non, c'est fini, on va faire une question, puis après, on va arrêter, à la rigueur. Ben, voilà, comme je ne sais plus qui c'est qui avait posé de planète, on va y aller. Sur notre planète, existe-t-il un décalage horaire ? Donc, on va demander à Moustique. Ouais, alors, il paraît que sur Uranus, ce n'est pas 24 heures, c'est 75, donc c'est tout le bordel, parce que c'est 74 l'hiver, enfin, bon, ils n'arrivent pas à s'en sortir, les pauvres. Et puis, sur Mars, c'est à peu près comme sur Terre, parce que c'est la même grosseur. En fait, ça dépend de la grosseur de la planète. Ça dépend si elle tourne plus ou moins vite, et puis, ben, combien il y a de fuseaux sur la planète. D'accord. Ah, ok. Euh, Couscous ? Moi, j'ai entendu dire que les gens qui ont une couille, ils ont souvent un décalage horaire. C'est vrai que toi, tu n'as qu'une couille, je crois, non ? Et l'autre, c'est l'icône. J'ai l'âme. Non, mais je suis en train de chercher qui s'amuse à faire des conneries. Ben, je crois que c'est pour l'interrogation. Ouais, c'est pour l'interrogation. Euh, pour l'interrogation, maintenant, toi. J'ai pas compris la question. Ben, dégage, s'il te plaît. Attends, oh ! Euh, sur une autre planète, existe-t-il un décalage horaire ? Je comprends la réponse de rien si je passe sur une autre planète, alors ailleurs... Bon, alors, euh... Petit Sucre ? Ouais, ben, moi, je vais te dire, comme je disais tout à l'heure, euh, c'est sûr, euh... De toute façon, il faudrait se mettre d'accord avec les décalages horaires. Parce que si c'est un jour, c'est un jour, il y a des extraterrestres qui arrivent, que eux, en horaire qui n'est pas par rapport à nous, qui viennent en Europe... En Europe, que nous, on est tous d'accord, et que finalement, après, ils aillent aux Etats-Unis, c'est encore décalé, et finalement, après, ils atterrissent en Russie, euh, on va se planter, on sera à toi, on pourra jamais tous se voir en même temps, tu comprends ce que je veux dire ? Donc, il faut trouver un système pour que ce soit un jour de partout pareil. Tu vois ? Euh... T'as compris ou pas ? Ouais, tout à l'heure, il y avait, je crois que c'était Moustique qui parlait des planètes et de Uranus, ben, moi, je pense que dans l'espace, si on tombe sur le trou noir de ton anus, et ben, c'est clair, il y a un décalage. Ah, aussi, c'est possible. Mais je pense que ta connerie, tu ferais mieux d'aller voir une nana, euh... une bonne pipeuse, et ça... T'inquiète pas pour moi, t'inquiète pas pour moi. Ouais, attends, euh, tu... Boudin noir, tu restes calme avec le point d'interrogation, d'accord ? Oui, ok, excuse-moi, le facocher. Alors, Boudin noir, tu dégages pour tout le temps. Hop, Boudin noir, tout le temps. Va le faire, si c'est pas pour l'interrogation, allez, hop. Va le faire sauter, toi, abruti. Et hop, terminé pour lui. Lui, c'est même pas la peine que je lui demande de... C'est mignon, facocher, hein ? C'est... C'est beau, en plus, un facocher. Euh, Loup de l'air. Loup de nez. Loup de nez. Bah, moi, personnellement, j'arrive pas à y aller sur les autres planètes, donc je sais pas comment ça se passe. D'accord. Bon, bah... C'est pas répondu, hein. Ah, ouais, bah, vas-y. Toi, le travelo, ferme ta gueule. Non, mais je suis pas un travelo, hein. Alors, toi, petit sucre. Non, c'est pas un petit sucre. C'est qui ? Petit sucre. C'est pas moi. Je sais pas si je pourrais te parler. Ouais, alors, tu me dégages. Loup de nez. Attends, attends, je l'enlève. Je l'enlève, Loup de nez. Vas-y, c'est bon. Non, non, tu dégages, quoi. Tu me les dégages, c'est de la vitrée. Parce que... Lapin, c'est moi qui vais la faire. Donc, vas-y, point d'interrogation. Bah, je pense que, déjà, sur les autres planètes, je pense qu'il y a marre à la journée, mais... Ah, tu la fermes, ta gueule, toi ! Mais pour ça, faudrait y aller, dans les autres planètes, pour savoir comment ça se passe. Ouais, t'as raison, tu devrais y aller. Putain ! Bah, t'as qu'à y aller, toi, si t'es pas content. Et reviens pas, surtout, hein. Oh, bah, toi non plus, tu reviens pas. Hé, connard ! Hé, le connard ! Attends, tu me retires moustique. Tu me mets moustique en air. Tu me mets couscous en air. Tu me mets point d'interrogation en air. Et tu me laisses, euh... Petit sucre et loup de nez. Et boudin. Hé, boudin noir ! Hé, connard ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Alors, connard, ça t'amuse, d'insulter point d'interrogation ? Mais c'est pas moi ! Non, c'est pas toi, connard ! C'est pas moi, non. Non ! Non, je te dis que c'est pas moi. Non, c'est pas toi. Mais non, c'est pas moi. Tu te foudras pas de ma gueule ? Ah, y a une mouche. Ouais, y a une mouche, c'est ta connerie. Bah, le boudin noir, ça attire les mouches. Ouais, bah, le boudin noir, c'est de la merde. C'est clair. Bon, allez, va te coucher, ça vaudra mieux. Donc, bah, on va faire la conclusion du débat. Alors, celui qui s'amuse à rôter ? Ah, Max ! Oh, attends, devant mes yeux ! Grillez ! Devant mes yeux ! Regarde, regarde, écoute, regarde ! Une croix, une croix, une croix. Oh, c'était Manu ! Attends, c'est l'autre abruti, là-bas, en face. C'était Manu ! Merde, comment ça se fait ? Ça part tout seul, des fois. Une croix. Bon, allez, conclusion du débat. Moustique. Ouais. Ah, non, non, c'est pas moi, là. Ah, là, c'est pas moi. Ah, là, c'est pas moi. Là, c'est moi. Bon, allez ! Non, allez, on y va. Conclusion, conclusion. C'était bien comme débat, donc ça serait dommage que ça soit gâché. Voilà, c'était bien comme débat, et puis ce serait dommage que ça soit gâché par une mauvaise conclusion que j'aimerais te donner, mais que je ne te donnerais pas. Bon, d'accord. Merci à toi, Moustique. Et Moustique, quand tu veux, tu nous envoies une photo de toi. Pas de problème, Max. Parce que sinon, on commence à en avoir à le bol. D'accord. Couscous ! Alors, moi, je pense que le débat devrait faire ça. D'accord, lui. Ouais, ben, non, mais couscous, ta conclusion sur le débat. Bah, écoute, moi, je trouve que le... Je trouve que le débat a été super chiant, comme d'habitude, hein. Ça, c'est une bonne conclusion. Voilà, quoi. Ça y est, c'est tout ? Ouais, c'est tout, quoi. Ok, ben, je te remercie, couscous, d'avoir appris. Et Gérard, n'oublie pas que t'es mon cousin, hein. Salut, mon cousin Gérard. Ok, je te remercie. Point d'interrogation ? Ben, réglez vos mots tralors, c'est tout. D'accord. Boudin noir ! Ouais, ben, écoute, je suis toujours là. Je suis désolé que tu sois énervé sur moi. Je t'en dis, je l'aime bien, en fait. Non, mais moi, je te demande la conclusion du débat. C'est pas chiant, t'as déjà dit ! Ben, ma conclusion, c'est sans dire est-ce que tu veux m'épouser. Non. T'as dit tout, non ? Par contre, euh... Petit sucre. Ouais, ouais, ben, écoute, moi, je te souhaite bonne chance avec le décalage horaire, que tu restes pas à la porte de la loco tous les vendredis. Et voilà, quoi. Puis, j'étais très content de t'avoir écouté, ça faisait un petit moment. Et débat, c'est bien sympa, quoi, t'es pas trop énervé. Pour une première salle, t'as bien géré tout ça. Bon, rance-moi qu'il est pas trop énervé, si c'est que ça, que ça va être en 15 jours. Et, euh, donc, ça va, puis j'essaie de bien t'amuser avec mon interrogation. Ben, point d'interrogation, pour l'instant, on s'entend super bien, donc, y'a pas de problème là-dessus. Ben, surtout, tu la gardes, tu la refiles pas. Ben, non, mais je vais pas te la refiler. C'est comme une maladie, personne n'en veut, hein. Voilà, exactement. Donc, euh, voilà, quoi. Ben, t'inquiète pas, à la loco, je suis pas prêt d'y retourner pour l'instant. Oh, tu viendras quand même, là, non ? Non, non, parce que, vu ce que j'ai reçu encore... Ouais, mais pour moi, t'es dégueulasse. Pour mon anniversaire, au moins. Non, non, mais attends, on va demander à Louné sa conclusion. Ben, moi, je dis que, par rapport à ce qui se passe en Amérique avec Bill Clinton, euh, moi, je pense que il faudrait faire gaffe dans les locaux de la radio, parce que, point d'interrogation, on pourra peut-être sucer le chef. Non, mais attends, hé ! Hé, Louné, je te demande le thème du débat. Je te demande la conclusion sur le décalage horaire. Oui, trop tard pour lui, allez, hop, suivant. Donc, ben, il n'y a plus que moi à faire la conclusion, donc, moi, je vais te répondre avant à ta question, pourquoi on ne revient pas à la... Ah non, je m'en fous de ça, je voulais savoir si tu voulais venir, je m'en fous, c'est pas intéressant, c'est le courrier, on verra ça, on s'en fout. Donc, ben... Ta conclusion ? Ma conclusion, c'est que, c'est sûr que, pour l'instant, on a fait le décalage horaire, mais je l'ai fait un peu tôt, parce que, normalement... Non, ta conclusion sur le décalage horaire, t'en penses quoi ? Moi, personnellement, je trouve que c'est de la... Merde. Merde. D'accord. Parce que... Que tu changes, que tu recules d'une heure, ou que t'avances d'une heure, de toute manière, tu boufferas autant de courant. Là, je vois, on est parti... On est parti mardi, avec Titi, en Allemagne. Titi, c'est un camionneur qui l'a pris hier, et qui l'a emmené en Allemagne, Gérard et Sandy, et donc ? Donc, on s'est pris de la... On pensait avoir du soleil, et en fin de compte, on s'est pris de la flotte. On est revenu... Je ne sais pas si on va arriver au rapport avec le décalage horaire, si. Non, mais... De toute manière, à la base, c'est que ça n'a pas été évident. D'accord. Rien à voir avec le décalage horaire, ce qui n'est pas bien. Non, mais le décalage horaire, pour moi, je trouve que... D'accord. Les débats de la semaine prochaine ? Les débats de la semaine prochaine... Sur la politique ? Non. La pollution ? Ah, oui, la pollution, ouais. Pollution et cinéma. Oh là là. Ah bah si. Non, mais attends, c'est pas toi qui commandes, d'accord ? Si je regarde ça, on me dit que c'est naze, le cinéma. Tu vois, tout le monde le dit. C'est moi qui commande. Voilà, exactement. Donc, ça sera un débat sur le cinéma. Et un débat sur la pollution. Et pour les conseils, point d'interrogation, t'es toujours là ? Non, non, c'est bon. C'est mardi, voilà. Ah oui, mais on peut donner quand même... On en parlera lundi, on en parlera demain ou lundi. Ah non, on va en parler maintenant. Non, mais les conseils, c'est pas toi, c'est les gens. C'est en fonction de leur demande à eux. On verra ce qu'ils voudront avoir comme conseils. Tu choisiras. On verra ça. Vu si ça fait comme mardi dernier... Ok, d'accord, ok, on en discute. Je pense que... D'accord. Puisque tu parlais de la loco, je vous rappelle que demain soir, à la loco, il y aura Funky Data pour ceux qui aiment la house. C'est un live, c'est-à-dire qu'ils sont sur scène avec le matériel. C'est des grenoblois. Et qu'il y aura Jean-Marie Kay, DJ Sonic, qu'on va retrouver d'ailleurs Sonic dans un instant pour la conclusion de cette émission de ce soir. Et sinon, demain soir, il y a également le Marina, le club discothèque du côté de Port-Barcares. Alors, si vous voulez venir au Port-Barcares, au Marina, vous appelez maintenant le standard de Fun Radio, 0800 75 000. Vous pouvez venir à la loco également gratuitement vendredi soir, pareil, 0800 75 000. Et si vous voulez empocher pour les 10 plus rapides des albums de Funky Data, pareil, 0800 75 000. On vous retrouve tout à l'heure à partir de 22h. == Le débat sur la pollution == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Bonsoir à tous, 1h23, 0h23 pardon, on attaque avec 7 minutes d'avance, donc bonsoir Rigo, donc Rigo si t'as des réponses sur le thème du débat de ce soir, tu fais comme la semaine dernière, t'hésites pas, ok pas de problème, Fildar, salut Gérard ça va, toi pas comme la semaine dernière, nickel, ok, au débat Manu, bonsoir Gérard, au standard, oui, donc pareil, s'il y a un problème, je te signale, tu dis le nom de l'auditeur et je le dégage aussi sec, et donc Olivier Delapro, qui est un peu plus loin derrière, qui viendra nous rejoindre tout à l'heure, qui viendra nous rejoindre pour le deuxième débat pour faire la réa, donc on va attaquer tout de suite avec Sucre d'orge, j'ai déjà Bernard sur le Minitel du 75 qui dit qu'il t'aime, Gérard je t'aime, j'aime tes débats, il veut dire, non mais pour l'instant, on commence pas comme ça, on va déjà accueillir les gens, donc Sucre d'orge, bonsoir, 20 ans de Paris, bonsoir, bonsoir, donc on peut écouter Fun Radio sur 1.9, d'accord, Braguette, bonsoir Gérard, 22 ans de Clermont-Ferrand, on écoute Fun Radio sur 96.6, Coquelicot, 19 ans de Troyes, bonsoir Gérard, donc, on peut écouter Fun Radio sur 102.2 FM, c'est ça, 102.2, ouais, c'est chez moi, ça c'est du côté de chez Fildar, Christian de la Salle Saint-Cloud, 56 ans, bonjour Gérard, pourquoi Bounty, parce qu'il a voulu s'appeler Bounty, c'est drôle, non mais on aurait pu laisser Christian, c'est pas grave, donc 101.9, moustache, 21 ans de Toulon, on peut écouter Fun Radio sur, les filles, vous vous calmez s'il vous plaît, merci, calmez-vous, moustache, c'est pareil, ouais, ok, c'est quoi, 93.1, c'est ça, 93.1, et briquet, bonsoir, j'allume le feu ce soir, ouais, vas-y, moi aussi, alors, Tony et Arnette, vous allez commencer à vous calmer tous les deux, non mais il n'y a pas de Tony et Arnette ce soir, non mais non, il n'y a pas, non mais ils ne vont pas commencer à me dire, on va vous mettre le feu, ok, bonsoir Gérard, donc, Beson, Beson, c'est 95, donc on peut écouter Fun Radio sur 101.9, exactement, voilà, non, 104.8, n'est-ce pas Manu, j'ai dit ouais, ok, alors, première question, donc, je pense que vous l'avez écouté, on en a discuté juste avant la pause, ouais, la pollution, c'était la pollution dans la chaîne, la chaîne, voilà, qui c'est qui a un téléphone portable, c'est pas moi, c'est pas moi, non, il n'y a personne, c'est parce qu'on est en train de refaire le son, c'est pour ça, ah oui, mais, j'ai arrêté de souffler dedans aussi, c'est pas drôle ça, bon, qui c'est qui vient de dire ça, c'est bon, je l'ai coupé, alors, c'était quoi la première question, Gérard, alors, la question, on l'a posée juste avant, il faut la relancer parce que, tu sais, ils ont peut-être réfléchi, donc, pensez-vous que la Seine est trop polluée, oui, sucre d'orge, alors, sucre d'orge, vas-y, bah oui, elle brille, il y a plein d'huile, toutes les couleurs, la Seine est toutes les couleurs parce qu'elle est vraiment trop polluée, ça brille, oui, mais dans un autre sens, c'est joli, c'est joli, mais, non, non, non, non, non, attendez, attendez, attendez, stop, stop, stop, pensez-vous que la Seine est trop polluée, moi, je peux, allez-y, répondez tous, donc, sucre d'orge, moi, je dis que oui, bien sûr, elle est trop polluée, on peut pas se baigner, oh, bah, tu crois que tu vas te baigner dans la Seine, elle est dégueulasse, elle est dégueulasse, bah, d'accord, la Seine est très polluée, ouais, d'accord, Bounty, c'est toi, Bounty ? Oui. Donc, c'est Christian de la Seine 5, ok. Coquelicot ? Extrêmement polluée. Baguette ? Braguette. Braguette. Braguette ? S'il te plaît. Ouais, je trouve qu'elle est polluée, mais en même temps, c'est sympa, quoi, t'as des rats, t'as plein d'animaux, t'as des jolies couleurs, c'est vachement animé comme région. Moustache ? Ouais, bah, moi, je dis, ouais, elle est polluée, la Seine, voilà. Briquet ? Ouais, la Seine, c'est dégueulasse, il y a des gens qui balancent plein de trucs, alors qu'il y a à peu près, je sais pas. Il y a 80 ans, on pouvait se baigner dedans, quand même. Non, non. Si. Oh ! Il y avait des gens qui allaient se baigner dans la Seine parce que c'était propre avant. Alors, moi, je vais te dire une chose. Oui ? Tu pourrais me dire en quelle année que la Seine a été trop polluée et qu'on pouvait se baigner dedans ? Non, je crois que c'était en 1910, un truc comme ça. Ouais, bah, je pense qu'à mon avis, je crois que tu te trompes vachement, parce que la Seine, elle est polluée, et de toute manière, tu ne peux pas te baigner dedans. Pourquoi ? Parce que moi, je vais te dire pourquoi. Je pense que tout le monde va être d'accord avec moi, j'espère. C'est que toutes les personnes qui viennent avec leurs péniches ont l'habitude de balancer des saloperies. Des ordures et tout. Des ordures. Et moi, je peux te dire une chose, que là, j'ai des écluses où j'habite, et faites-moi confiance que là, à chaque fois qu'ils ouvrent les écluses pour laisser passer les péniches, eh ben, faites-moi confiance que ça reste bloqué. Il n'y a aucun truc qui s'en va. Bien dit, mais il y a une centaine d'années, les gens, ce n'était pas ça. Ouais, mais il y a cent ans, ça n'existait pas, les péniches, Gérard. Voilà. Non, mais attends, de toute manière, les péniches, je ne sais pas. Il y a cent ans, je ne sais même pas si la Seine, elle existait. Non, non, mais moi, je peux vous dire une chose, qu'à l'heure actuelle, de toute manière, on ne peut pas se baigner. Moi, j'ai vu une fois une personne, je ne sais pas comment elle a fait son compte, elle est tombée. Je ne sais pas si c'est le mec. qui a dérivé ou autre, mais le mec, il s'est gouré, et tout le monde est tombé, il y en a une qui est tombée dans la Seine, et justement, l'écluse s'est ouvrée. Oui, mais c'est normal, c'est le mec, c'était une ordure. Non, mais c'était une nana. C'était peut-être une ordure. Non, non, mais on ne sait jamais. Oui, c'est vrai. Donc, excuse-moi, moi, par contre, j'ai vu un mec tomber dans la Seine, eh ben, il est mort noyé, quoi. Non, mais attends, toi... Ça n'a rien à voir, je t'avais posé. Tu n'avais pas l'âge, hein. Toi, avec tes conneries... Mais non, ce n'est pas une connerie, il est mort noyé. Est-ce que ça vient de la pollution ou pas ? Non, mais ça, c'est... Ça n'a pas de rapport avec le débat, de toute façon. De toute manière, ce n'est même pas une des questions. Oui, alors ? C'était pour avoir ton avis, hein. Ce n'est pas une des questions. J'ai un petit message militel de Orem, qui a 23 ans, qui est dans le département 77, qui dit « La Seine, c'est dégueulasse, les poissons baissent dedans. » Non, non, non, non, mais ça, je vais te dire une chose, les gens qui s'amusent à pêcher dans la Seine, poissons peuvent les... Ils peuvent les laver au vinaigre. Ah, mais si ! Je peux te dire que les poissons sont... La personne qui va... qui pêche dans la Seine peut laver ses poissons avec le vinaigre parce que... C'est la pollution. Non, mais même ! Le poisson, il sera immangeable et tout. Pourquoi ? Non, moi... Parce qu'elle pue, la Seine ! Elle pue, la Seine ! Ouais, mais elle pue, c'est de notre faute à nous ! Il y a les élus de Paris en même temps. Ouais, non, mais il faut dire une chose, c'est qu'il faut voir que dans la Seine, que dans la Seine, à l'horecule, les gens balancent n'importe quoi. Même ceux qui sont en péniche, je pense qu'on doit en avoir qui nous écoutent des... Des pénifiés, ouais. Des bâteliers. On appelle ça des bâteliers. Ah ouais, pardon. Donc, je pense qu'ils doivent nous écouter. S'ils nous écoutent, arrêtez de balancer n'importe quoi. Arrêtez ! Quand on voit des bouteilles de flotte, des bouteilles de coca, tout ça... C'est dégueulasse ! C'est horrible ! Mais attendez, moi je... Rigo, une question internet. Sur l'IRC, il y a Shun qui me disait... Qu'est-ce que tu penses du fait que Jacques Chirac avait dit qu'il se baignerait dans la Seine ? Non, mais ça, on va pas parler politique là-dessus. C'est une politique, Rigo. Pas de politique. Donc, là-dessus, on va pas continuer. Donc, moi, je peux vous dire une chose, c'est que... Là, c'est que ça va trop loin. Moi, je peux vous dire une chose, qu'il y a même les gens, ils s'amusent à nous balancer n'importe quoi, et après, ça reste coincé. Dès qu'ils ouvrent les écluses, ça reste coincé. Et je vois, c'est en 95 ou 96, la fois où on a eu une chaleur à crever, c'est que les points, les poissons, ils étaient morts, ils remontaient. Et là, ils ont fait appel donc aux... Non, non, aux responsables des travaux de la Seine pour nettoyer tout ça, parce que c'était impossible. C'était impossible de pouvoir continuer comme ça. Donc, deuxième question, faut-il fumer ? Est-il un moyen de pollution ? Donc, on va demander à Bricquet. Ouais, alors, moi, je m'allume des cigarettes. Et non. En fait, non, ça ne pollue pas. Pour la santé, c'est ce que m'a dit mon médecin. C'est vrai ? Ton médecin, tu me donneras son adresse, j'irai le voir. Ok. Pas de problème. D'accord. Moustache ? Moi, je vais te dire que ça pollue, parce que t'as vu le nombre de gens qui fument. Moi, je dis que ça fait beaucoup de fumée, tout ça. Non, mais attends, moustache. Moi, je vais te dire, fumer est-il un moyen de pollution ? Ouais, bah ouais, ça pollue non seulement le corps, mais en plus, ça pollue le fusil de grasse-pire. Non, mais, de toute manière... Attendez, s'il vous plaît, derrière, là... Non, coquelicot. C'est sucre d'orge. Sucre d'orge, on se calme. On se calme, ça. Ce qu'ont du monde derrière, vous avez... On parle plus, on écoute. Non, non, mais, vous vous calmez, parce que là, j'ai pas envie de faire un débat de merde, ce soir. Ok ? Donc, moi, je vais répondre à moustache. Donc, pour toi, quand tu fumes, pour toi, ça... Tu veux dire que tu pollues tout le monde ? Ouais, bah ouais, hein. Moi, je vais te dire une chose. Moi, qui ai l'habitude de fumer, moi, je peux te dire une chose que... Bon, d'accord, Sandy, elle aime pas quand je fume, parce que si j'ouvre pas la fenêtre, elle peut pas supporter l'odeur de la cigarette. Normal, bah ouais, si elle aime pas, c'est logique. Bah oui, mais dans ces cas-là, quand elle est dans une voiture, admettons que tu conduises, que le chauffeur qui est à côté de toi, par exemple, le passager, ne fume pas, est-ce que tu vas continuer à fumer pour l'empester ? Bah non, carrément pas, quoi. Il a qu'à s'en tenir compte. Alors, attends, attends, moustache. Qui c'est qui dit oui ? C'est Braguette. Il est pas content, il prend sa voiture. Moi, je fume dans ma voiture. Ouais, mais attends, Braguette, si, par exemple, le passager ne fume pas, qu'est-ce que tu fais ? Je fume, moi, je suis dans ma voiture. On va dans un autre endroit. Qui ? Christian. Eh, Bounty, ouais, Christian. Donc, toi, tu l'as dans un autre endroit. Ouais. Eh non, mais non, moustache, moustache, là. Non, non, attends, moustache. On va demander à Bounty, quand même, parce que... Mais dans un autre endroit ou dans une autre salle ? Ouais, mais, par exemple, mais admettons, admettons, Bounty, Christian. Admettons que t'as pas d'endroit pour non-fumeur. Tu vas où ? Dans les WC. Ouais, mais si... Non, mais si, admettons, dans les WC, c'est interdit. Bah, tu vas dehors. Ah, ouais, mais dans ces cas-là, dehors, ok. Mais est-ce que tu pourras re-rentrer dans là où t'étais ? Non, c'est interdit. C'est interdit ? Non, parce que, regarde, si tu fumes, tu vois, parce que t'es dans un lieu interdit, donc tu vas fumer dehors, mais le problème, c'est qu'après, tu sens la fumée et que t'as encore de la fumée, donc si tu rentres... Non, non, mais attends, pour l'instant, Fildar, c'est pas toi que je m'intéressais, c'était Christian. Ah, pardon. Alors ? Donc, Christian, admettons que tu sortes pour fumer une cigarette, est-ce que tu pourras re-rentrer dans la boîte ? Non. Ah, bah, voilà. Je tournais dans la voiture, là. Je tournais dans la voiture et tu nous parles de boîte. Bah, oui, mais dans les boîtes de nuit, de toute manière, souvent, ouais, non, mais... Toi, tu fumes pas ? Bah, si, moi, je fume. Bon, bah, donc, dans les boîtes de nuit, de toute manière, on a le droit de fumer. On est bien d'accord ? Donc, par contre, si t'as une personne qui est à côté de toi, qui supporte pas la cigarette et qui te dit, est-ce que vous pouvez arrêter de fumer, qu'est-ce que vous faites ? Bah, il sort. Ah, ouais, mais si elle est dans une boîte de nuit, tu vas lui demander de sortir. Ah, bah, il fait ce qu'il veut. S'il supporte pas, il va plus loin. Bah, il change de coin. Exactement. Ah, voilà, c'est ce que je voulais entendre dire. Ah, bah, d'accord. Voilà. La question, c'est... Gégé, Gégé. Oui ? Moustache. Oui ? Moi, je dis, quand même, c'est celui qui fume qui doit se barrer, non pas celui qui fume pas et qui est dérangé. Ah, non, non. Ouais, non, mais attends, moustache, tu vas pas demander, par exemple, si toi, t'as pas envie de fumer, tu vas pas dire à la personne, si tu fumes pas, tu dégages. Mais non, justement, c'est le contraire. La personne qui fume pas, normalement, elle doit rester à sa place. Ouais, mais c'est la plus gênée qui s'en va, alors. Exactement. Ah, ouais, mais bon... Ouais, mais dans une boîte de nuit, tu vas pas dire, bon, bah, tu fumes pas, tu dégages. Moi, je fume et c'est tout, point final à la ligne. Ouais. Mais moi, je vois pas le rapport. Je vois pas le rapport sur la question. Parce que, d'accord, je sais... J'ai peut-être une solution, c'est qu'en fait, les personnes qui fument pas et donc qui sont avec des gens qui fument, en fait, ils sont pelés parce qu'après, ils puent la fumée. Ouais. Ouais, en plus. Ouais, non, mais ça... Les vêtements. Ouais, mais ça, ça s'imprime sur les vêtements, ça. Je suis d'accord avec... Qui c'est qui vient de... Fildar, de Paris. Non, mais attends. Attends, Fildar, on sait que c'est toi, de Paris. Moi, je le savais pas. Donc, c'est Bounki ou... C'est Christian ou Moustache, là. Ouais, c'est Moustache, c'est Moustache. Non, mais je voudrais bien que les trois filles aussi réagissent un peu, là. Ah, mais je réagis. On les entend pas. Non, parce qu'on les entend pas assez, là. On attend, on attend. Allô ? Non, mais... Oui, non, mais nous, on est là, on écoute, on est passionnés. Non, mais... On se dit que fumer, de toute façon, ça se salit. On se sent dans les doigts, on se sent dans les vêtements, on se sent partout, donc on est grillés, hein. C'est une bonne odeur qui pue bien, moi, je trouve. Ouais, mais moi, dans ces cas-là... Oh, là, qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? C'est pas moi. C'est pas moi. Là, c'est Sucre d'Orge, là. Oui. Ouais, enfin, moi, je trouve que, je veux dire, tu sors dans la rue, les voitures, ça te dérange, tu vas pas dire aux gars... Enfin, si, tu vas pas dire aux gars, vas-y, arrête de conduire, quoi. Bah, si, c'est pour ça que... Non, non, attends, Sucre d'Orge. Sucre d'Orge. Oui. Je vois pas le rapport avec la fumée de cigarette. Ah, bah, si, c'est de la pollution, quoi, mais... Non, mais, justement, justement, on va en... On va en parler, on va en parler des voitures. C'est gentil, c'est pas... Hein ? On va en parler. Donc, pour l'instant, je parle de fumée. Par exemple, moi, je peux vous dire une chose, qu'il est là, il peut très bien réagir, il est planqué derrière moi, là-bas, il peut très bien prendre la place à Fildar, c'est que lui, quand il vient dans les studios et qu'on fume, ça le dérange. Et dans les soirées, il y a certaines personnes qui fument, mais est-ce que ça te dérange à toi, Max ? Alors, d'abord, bonsoir. Bonjour, on m'appelle Louis. Bonjour, Max, ça va, Louis ? Donc, savoir si ça me dérange la cigarette. Dans des lieux comme les discothèques. Voilà. Non, sauf si il y a une personne qui fume et qui va me mettre la fumée dans la gueule, quoi. Ouais, mais... J'ai remarqué ça dimanche en étant dans un lieu public qui était... Ouais, mais, non, mais, attendez, attendez... J'étais dans un lieu public qui était le Parc des Princes et je voyais quand même des mecs qui fumaient le cigare. Eux, ils fument le cigare, donc c'est quand même un truc qui empeste. Mais eux, quand ils recrachent la fumée, à aucun moment, ils ne se la prennent pas. Mais par contre, ils l'envoient à la gueule de gens qui ne fument pas. Donc, le minimum, c'est au moins, quand tu fumes, c'est de voir si tu ne déranges pas des gens autour de toi. Mais moi, par contre, il y a une personne... Je pense que si on balançait, on pourrait me balancer deux, trois applaus, quand même. Bravo, monsieur. Bravo, chef. Mais moi, je peux répondre à la personne, je ne sais pas, c'est Sucre d'Orge ou Braguette ou Coquelicot qui a dit ça. Quand on aboie la fumée sur la personne d'un mec, ça veut dire qu'on l'aime. Mais moi, je peux vous dire une chose, c'est qu'à l'heure actuelle, j'ai deux paquets de cigarettes, voire trois. Et sur les trois, c'est marqué... Tu fais un débat sur la santé ? Nuit grave. Nuit gravement à la santé. Mais nuit ou jour ? Non, mais ça, c'est... C'est nuit et jour ou c'est nuit gravement dans le sens de la nuit ? Non, c'est nuit gravement à la santé. C'est juste la nuit. Donc, le jour, c'est pas dangereux ? Fumer nuit, à votre entourage... Pourquoi il parle de la nuit ? C'est ce qui est marqué sur les paquets. Pourquoi ils disent que c'est la nuit ? Je sais pas. Je pense que ma nuit... Je sais pas si on est vraiment dans le débat de la pollution. Je sais pas si on fait un débat sur le tabac et sur le cancer ou si on fait un débat... Je crois qu'on est un peu sortis du débat, mais c'est vrai qu'il faut y réfléchir. Pourquoi on dit nuit gravement ? Pourquoi c'est la nuit grave ? Nuit gravement parce que ça se quinte... Oui, mais attendez. Ça se quinte la santé. Ça, c'est un débat qu'on croise peut-être la semaine prochaine. Bravo ! C'est un débat qu'on croise la semaine prochaine. Ah oui. Donc... Toi, t'as répondu, Gérard. T'as répondu à la question. Donc, on peut passer à la troisième. Voilà. Donc, un incident provoque-t-il une pollution ? Un quoi ? Un incident. C'est-à-dire ? Tu peux expliquer ce que t'entends par incident ? Quel genre d'incident ? Un accident de voiture, des trucs comme ça ? Non, un incident. Quel genre d'incident ? Bon, même un incendie. Ah, non ! Un incendie, oui. Oui, c'est un incendie, par contre. Par contre, par contre. Pardon, pardon, pardon. Non, parce que... Non, c'est moi qui me suis trompé. C'est un incident provoque-t-il... Un incendie, Gérard. Un incident, un incendie, par contre... Je vais y arriver. Un incendie provoque-t-il une pollution ? Donc, on va demander à... Sucre d'orge. Oui. Un incendie, accidentement incendieux ? Non, mais un incend... Oh là, sucre d'orge, c'est un téléphone pourri ! Ah bon ? Ouais, ouais, ouais. Je pense que t'as un portable. Ah non, non, non, j'ai le téléphone de chez moi. Tu m'entends pas bien, là ? Ah non, parce que là, j'ai un grésillement... C'est pas possible. Ça vient pas d'eux, en fait. En fait, je crois que c'est pas nous, c'est... C'est le standard de... C'est le standard d'Achilda, il déconne, hein. Non, c'est le standard de fun, on peut rien faire, Gégé. Ce qu'ils sont en train de refaire, derrière. Moi aussi, j'ai le même, hein. C'est pareil, partout. Ah ben, c'est un peu ton casque, alors. Allez. C'est bon, tu m'entends ? Donc, sucre d'orge. Oui, ben, ça pollue, hein. T'as vu la fumée, quand il y a un incendie, dans le midi, là, avec les canadeurs et tout, c'est de la folie. Ouais, ouais, ça pollue grave. Ouais, mais... Non, mais... Non, mais attends. Je vois pas, sucre d'orge. Oui ? Je vois pas la... Je vois pas la... Pardon. Tu vois pas le rapport ? Je vois pas le rapport avec un incendie et... Et un incident ? Non, mais... Un incendie, plus les canadeurs. Parce que qu'est-ce que le canadeur a à voir dans les incendies ? Le canadeur, il provoque pas une pollution. Non, mais quand il y a un incendie, il y a un canadeur. Si, Gérard, le canadeur, il provoque la pollution, puisqu'il va chercher l'eau dans la mer, et certains endroits, tu vois, la mer, elle est polluée. Et quand le canadeur, il s'ouvre, ça fait plein de fumée blanche sur le feu. Non, mais ça, c'est... Ça, c'est l'eau. Ça, c'est l'eau qui ressort de... C'est l'eau. Ça touche la fumée. Mais l'eau, elle peut être polluée. Top, top, top, top, top. S'il vous plaît. Gérard, le canadeur, là, il y a bien de l'essence dedans. Ouais, mais attends, Manu... Donc ça pollue, de toute façon. Non, mais attends, Manu, je sais pas si t'as regardé le reportage sur les canadeurs. Ils ont une trappe en dessous qui prenne l'eau. Ouais, mais moi, justement, j'avais vu ce reportage, ils avaient pas de pastilles vertes sur le pare-brise, les canadeurs. Non, mais on s'en fout de la pastille verte. Donc ça pollue. Non, mais Gérard, oui, ils prennent de l'eau pour éteindre le feu, mais pour décoller, pour voler, ils prennent bien de l'essence, ils volent pas à l'eau. Non, ils roulent à l'eau. Non, non, non, non, non, non, non. Ils roulent pas à l'eau, quand même. Non, non, non, non, là, je suis pas d'accord avec vous. Donc on m'a demandé la braguette. Par contre, t'essaies de le voir avec le sucre d'or, je suis à peu près pas changé de poste, parce que là... Ah, tu m'entends toujours pas, là ? Non, j'ai du mal. Essaie de changer de poste, va la casser par nous. Non, non, non, t'es lié droit, c'est ça ? Braguette ! Non, pilier. Je passe en avant ? Ouais. Braguette ! Oui ? Ouvre-la un peu. Allô ? Braguette ? Oui ? Bon, alors toi ? Moi, je dis que, bah si, ça pollue, mais bon, c'est bien, quoi, parce qu'après, les forêts repoussent et c'est de la bonne pollution, quoi. Non, mais tu parles. Tu crois... Attends, attends, braguette. Yes. Braguette. Oui. Tu crois que... Même en éteignant un incendie... Oui ? Tu crois qu'après, ça va repousser ? Bah, exactement, ça repousse. Ah, oui ? Alors, ça met combien de temps pour repousser ? Ça met 10-20 ans, mais c'est de la bonne pollution qui va te donner une bonne forêt. Ah, oui ? Quand tu vois 120 000 hectares qui partent en fumée... Ouais. Hein ? Que les gens sont derrière, qui ont des habitations, qui ont l'habitude de boire de la verdure, et que maintenant, ils voient que simplement de... Du crachat. Des arbres qui sont partis en feu, tout ça, et tu crois que... Mais ça, c'est le coup du sort, Gérard, ça, c'est le coup du sort. C'est des pauvres gens, c'est grave pour eux. Mais bon, avoue quand même qu'une forêt incendiée, c'est vachement beau à regarder. Non, non, non, non, non, non, non, non, braguette, non, braguette, ferme-la un peu. Non, non, braguette. Oui. Ferme-la. Braguette. Moi, je vais te dire une chose. Même derrière, là... Moustache et briquet, vous vous calmez, parce que... Et Bounty, là. Ouais, ben, Bounty, Christian... Christian, tu m'aides ? Ouais, non, non, non, mais Christian, 5 minutes. Christian, s'il te plaît. Oui. On se calme. Je réponds à braguette, d'accord ? Oui. Donc, moi, je peux te dire une chose, braguette. Moi, c'était... J'ai regardé les infos, et quand tu vois ce qu'on a vu cette année, qui sont partis en fumée, fais-moi confiance que c'est toute la ville qui va payer pour... pour remettre tout ça en état. Et quand tu vois... Quand tu vois des arbres... Quand tu vois des arbres qui partent en fumée... Oui. C'est pas possible. Tu trouves pas ça vachement beau, un arbre en porc ? Non. Non. Non. Moi, je vais te dire une chose, que je préfère regarder des arbres qui fleurissent et tout. Oui. Bravo. J'adore voir les arbres en feu. Ben, c'est chacun ses... Ouais, ben, dans ce cas-là, toi, du côté... Ah, c'est dommage. Tiens, en fait, braguette. Ça... Ça rapporte le thème du débat. Oui. À Clermont-Ferrand, est-ce qu'il y a des volcans ? Oui. Oui, oui, il y a des volcans à Clermont-Ferrand. D'accord. OK, je te remercie. Je t'en prie, Gérard. Bravo, braguette. Mais c'est pas... Non, non, mais c'était simplement pour savoir. OK. Donc, on va demander à Coquelicot de répondre. Ben oui, moi, je crois que ça pollue, mais je crois qu'on peut pas faire grand-chose, parce que c'est des choses qui arrivent naturellement et on peut pas arrêter ça, quoi. Contre. Moi, je suis contre le sucre d'orge. Ben, c'est sûr, je suis contre. Oh là là, mais qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? Ça vient pas du standard, Gérard. Oh là là, c'est mauvais d'attendre un... C'est vrai que c'est chiant, mais on peut rien faire. Nous, là, on a un téléphone pourri, là. Donc, Coquelicot ? Oui ? Elle vient de répondre, Gégé. Donc, tu viens de répondre, Christian de la Seine-Saint-Cloud. Oui, ben, moi, je suis d'accord avec les autres. Il y a pas mal de fumée. Il y a des fumées de cheminée, exactement, aussi. Non, mais attends, Christian, ça pollue, ça, au fait, Gérard, les feux de cheminée ou pas ? Non. Pourquoi ? Non, mais attends, ça dépend s'ils sont bien allumés dans l'appartement. Hé, Gérard ? Oui ? Ça pollue les feux de bois ou pas ? C'est qui qui pose... C'est Bric. Est-ce que ça pollue les feux dans les forêts ? Mais attends, on vient de... Hé ! Oh, Bric, Bric, Bric, Bric ! Oui ? Tu veux aller voir Manu au standard, s'il te plaît ? Mais non, Gérard ! Non, non, mais attends ! Attends, tu vas aller... Tu vas être gentil, tu veux aller voir Manu au standard, parce que je viens de... Je vais aller à la question à Braguet. Tu ne suis pas à Bric, hein ? Mais si, mais j'ai... Non, non, mais tu... Ouais, mais tu n'as pas compris, ben, tu vas aller voir Manu, il va te faire comprendre au standard. Rigaud ? Oh, là, là... Oui, sur IRC, il y a Lagafou qui te demande s'il pétait sa pollue. Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Ça dépend si les fenêtres sont toutes fermées, ça... Même dans un lit, ça ne peut pas oliver. Ça, je peux dire oui. Bric, s'il te plaît ? Oui. Tu as... Il n'a rien dit, Gérard, ce n'est pas lui. Non, non. Mais Bric, tu le reprends au standard, il va comprendre. Tu expliques la troisième question et tu le remets après. Tu... Non, non, mais... Là, on finit la troisième et je pose la quatrième. Ouais. Euh... Bounti ? Oui ? Ah ben, toi, t'as répondu. Tu m'as parlé de... Je ne sais plus quoi, là. Fumée de cheminée. Ouais, fumée de cheminée. Ok, t'as répondu. Donc, moustache ? Ouais, moustache. Ouais, ben, alors, moi, je voudrais répondre à Coquelicot. Hum ? Parce que Coquelicot, elle a dit... En fait, on ne pouvait rien faire contre les incendies. Eh ben, elle dit n'importe quoi. Parce que les incendies, il n'y en a pas que des naturels. Il y en a aussi qui sont provoqués par des gens. Oui, mais... Mais ne parlez pas de ça. Attendez, attendez, attendez. Moustache et Coquelicot. Moustache et Coquelicot, s'il vous plaît. Ouais, du calme. Vous écoutez ? Là, d'accord, je suis d'accord avec vous. Il y a des incendies qui sont... Je sais, il y a des incendies qui sont provoqués pendant l'été. Mais ça, on ne peut pas savoir qui c'est qui les provoque. Voilà, tu peux sensibiliser. Mais oui, mais de toute manière, quand vous prenez une nationale ou autre, vous voyez que c'est marqué interdit de fumer. Donc, je ne comprends pas pourquoi il y a des gens qui s'amusent à fumer ou qui laissent leur mégot. C'est des pétomanes, ça. Ben oui, mais dans ces cas-là, pourquoi ? Pourquoi que les gens savent que c'est interdit de fumer ? Pourquoi qu'ils laissent leur mégot allumé ? Parce que c'est des pétomanes, ils le font exprès. Ça les fait jouir de mettre le feu. D'accord. Ouais, on appelle ça un pétomanie. Donc, on peut dire que les pétomanes, c'est pour des pollueurs. Ben voilà. Donc, Bricquet, il a quand même... Oui, Bricquet a tout pigé, a tout compris. Je me suis calmé, j'ai compris. C'est bon. Alors, pour toi ? En fait, vu que j'étais au standard avec Manu, je n'ai pas très bien compris ta question. Oh non, mais c'est normal, je lui ai expliqué, Gérard. Il m'expliquait de me calmer, tout ça, donc je n'ai pas pu entendre en mettre en feu. Donc, un incendie provoque-t-il une pollution ? Ben moi, je pense... Non, mais vite, vite. C'est bon, laisse-moi le temps de répondre. Je pense que oui. D'accord, c'est une bonne réponse. Ouais, ben... Quoi ? Et toi, Gérard, qu'est-ce que tu penses de ça ? Moi, personnellement, je vais te dire une chose. Ce que je pense, c'est déjà qu'on devrait respecter tout ce qui nous est interdit quand on part en vacances. Et même à l'heure actuelle, c'est ce qu'on devrait respecter, les endroits qu'on n'a pas le droit de fumer. Moi, celui qui renifle comme un veau va se calmer. Il doit prendre ses comprimés. S'il est malade. S'il est malade, il va redégager au standard. Ça va aller vite pour moi. Et donc ? Dans ces cas-là, il faut mieux respecter la vie des gens. Il faut respecter la nature. Parce qu'en fin de compte, la nature, qui c'est qui la paye ? C'est nous. Qui c'est qui paye ? C'est cher, en plus. Oui, mais qui c'est qui paye derrière ? C'est quand c'est bab. Oui, mais on paye... On paye pour les impôts. On paye là-dessus pour redonner goût à la vie. Et qui paye ça ? On paye des impôts. On paye des impôts, donc c'est nous qui payons, en fin de compte. C'est pas parce qu'on achète une voiture. Si, par exemple, une voiture prend feu dans une forêt, la forêt va... C'est pas faux. Va prendre feu. Et en fin de compte, qui c'est qui est responsable ? C'est nous. Parce qu'après, il faut reconstruire tout ça. Il faut reconstruire la voiture. Donc, alors, la quatrième... Et on va mettre un petit disque. Et donc, alors, je pose la question. La télé est un moyen de pollution et on va s'écouter Baba au Rome avec des petits... Des petits... Petits loups de nez. Tu peux rappeler les numéros, Gérard, aussi. 0-800-308-5000 et 0-870-5000. Toujours le 3615-4. Fun Radio, rubrique directe. Et bien sûr, l'Internet, ou que Rigaud vous attend, vous pouvez réagir. Sur le débat, il n'y a pas de problème. Je vous répondrai en direct. Voilà. Donc, alors, quatrième question. La télé est-elle un moyen de pollution ? Donc, on va raccueillir sucre d'orge. Oui. Baguette. Baguette. Braguette, pardon. Coquelicot. Oui, oui. Christian de la Seine-Saint-Cloud. Oui, oui, c'est celui-là. Moustache. Oui, je suis là. Briquet. Et... C'est tout. Et... Il n'y a personne d'autre. Il n'y a personne d'autre. C'est bon, c'est bon. Et donc, on commence avec qui, Gérard ? Et on va commencer avec... On va commencer avec le sucre d'orge. Oui. Eh bien, oui, t'as raison, Gégé. La télé, c'est un moyen de pollution énorme de l'esprit. Surtout, certaines chaînes. Oui. Les premières, là, tu vois. Oui. Et si tu les regardes... Non, mais sans... Non, non, mais attends, attends. Je ne dis pas de nom de chaîne. Je dis simplement celle qui commence les numéros, là. Oui. Eh bien, si tu les regardes trop souvent, tu finis par devenir comme elle, quoi. D'accord. C'est pas mal, ce qu'elle dit. T'as compris, Gégé ? Non. Bien comme la chaîne. Pareil. Oui, d'accord. Braguette ? Oui. Non, mais ce n'est pas un moyen de pollution, c'est un moyen de communication. On te communique des informations sur la pollution. Elle parle avec sa BD, elle ? Non, mais je pense qu'elle doit parler avec... Avec un gorille, elle, derrière. Oui, il y a un gorille derrière. Oui. Donc, ça y est. Ah, ben, c'est bien, Braguette. Coquelicot ? Oui, moi, je crois que c'est un moyen de pollution. Mais enfin, ça dépend pour qui. Parce que, moi, je dis... Je ne sais pas, il y a des trucs qui sont intéressants quand même. Il ne faut pas tout rejeter dans la télé. Est-ce que tu crois, Gérard, que la radio, c'est quelque chose qui pollue plus que la télé, Gérard ? Oui, quand on est pour Gérard, oui. Gérard, on est là. Est-ce que tu crois que la radio, ça pollue plus que la télé ? C'est ce qu'on demande sur Minitel. Non, je ne pense pas. Pourquoi ? Non, je pense que le Minitel, de toute manière, c'est... C'est un truc pour les gamins. S'ils ont envie de dépenser leur pognon là-dedans, ils font ce qu'ils veulent. Ce n'est pas ça, la question. La question, c'est est-ce que la radio, ça pollue plus que la télé ? Moi, c'est ma réponse. Ah, bravo. Moi, c'est ma réponse. Nuance. Donc, Christian ? Oui, moi, j'adore beaucoup le débat à la télé. Il y a pas mal de débats que j'écoute en deuxième et en première. D'accord. Non, mais je ne vois pas le rapport avec la question, Christian. Oui, mais... C'est sa réponse. C'est un peu comme toi. Non, c'est pas la réponse. Ah, ok. Moustache ? Ouais, ben, moi, je veux dire que la télé, c'est... Bon, en ce moment, il n'y a un peu que de la merde, quoi. Il y avait des émissions un petit peu plus intellectuelles, tu vois. J'ai... Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire. Non, mais attends, je ne vois pas... Ah, là... Là, Moustache ? Ouais ? Je pense que tu n'as pas très bien compris la question, mais ce n'est pas grave. Si, si, j'ai bien compris. Non, non, mais... Non, non, je pense, à mon avis, que tu n'as pas compris la question. Répète-la, moi, alors. Oui, alors, moi, avant de répondre à la question, je voudrais quand même te demander ton avis. Oui ou non, est-ce que ça pollue ? Toi, je voudrais que tu me répondes avant. Non, mais moi, maintenant, tu vas répondre à la question, parce que ce n'est pas toi qui me poses les questions, c'est moi qui vous les pose. J'aurais répondu par rapport à ta réponse, en fait. Non, non, mais moi, maintenant, tu vas me répondre à la question. Ben, aide-le. Aide-le un peu. Donne-lui ta réponse, déjà, comme ça, ça... Non, non, mais attends, il va déjà répondre correctement. Après, je lui dirai. Il ne peut pas. Ouais, je ne peux pas. Si tu ne me donnes pas, ta réponse, avant. Non, ben, alors, dans ces cas-là, n'attends pas ma réponse. Je réponds, je réponds. Sur Internet... Oh, Miss Toas ! Bric et Pardon. Ben oui, ben, je réponds. Non, non, mais 5 minutes. OK. Ouais, donc, sur l'IRC, il y a Fedji qui te demande si c'est la télé qui pollue ou si c'est les animateurs télé. Là-dessus, il faut dire une chose, c'est qu'en ce moment, vu ce qu'on voit à la télé, je pense qu'on a du mal à savoir ce qu'on va regarder comme chaîne. Ben ouais, mais alors, dans ce cas-là, toi aussi, tu pollues, puisque tu passes sur Fun TV. Alors là, je vais te dire une chose, Bric et... Tu vois, tu vois, Bric et... Ouais. C'est con, ce que tu viens de dire. Pourquoi ? Parce que là, maintenant, tu dégages. Je ne veux plus te revoir. Salut à toi, Bric et. Salut à toi, Bric et. Salut. Salut. Gérard ? Oui ? En plus, il avait tort parce que ça pollue moins quand ça passe par satellite que quand ça passe par courant à la télé. Qu'est-ce qu'il a dit ? Qui c'est qui vient de dire ça ? C'est moi, Sucre d'orge. Ouais, ben, Sucre d'orge. Fais gaffe parce que tu risques de te faire comme Bric et si tu continues. Non, mais c'est vrai. Non, Gérard, attends. Oui, mais c'est vrai, ça pollue moins quand ça passe par satellite que quand ça passe par courant. Ouais, non, mais il faut dire une chose. Il faut se dire une chose qu'à l'heure actuelle, pour voir des émissions de cons, des émissions qu'on ne sait même pas ce que ça veut dire. Donne des exemples. Donne des exemples pour toi d'émissions polluantes. Moi, je peux te dire une chose. Des émissions polluantes, tu sais ce que c'est ? Non. C'est l'après-midi. Hein ? Sur quelle chaîne ? Même le matin, sur Écoute 9h. C'est pas pour Critique et Françoise. C'est pas des émissions, c'est des séries, c'est un nuance. Ouais, mais même, quand tu vois Amour, Gloire et Beauté, ça n'a ni queue ni tête parce que ça n'a rien à voir. L'après-midi, ouais, mais Taka Zappé. Ouais, mais L'Épée de l'Amour, c'est pas... Ils ont signé pour 10 ans. Ça, pour 10 ans, ouais, mais pour 10 ans, de toute manière, tu peux rien voir. Tu comprends même pas ce que ça veut dire. Et ça, c'est pas l'urne, là. Victoria et Cool. Cool, je pense que c'est ça. Ouais, mais c'est de la merde, mais tu regardes. Non, non, moi, je regarde pas ça. Attends, t'es en train de nous dire les prénoms et tout, là. Victoria, c'est avec machin, bidule. Non, mais on s'en fout, on s'en fout. Donc, c'est pas l'urne pour toi. Pourquoi on s'en fout ? Elle peut réagir, quand même. Non, mais on s'en fout de la série, c'est ce que je veux te dire. Ouais, bah, peut-être. Moi, je veux te dire une chose. Je préfère regarder des reportages, comme j'ai vu hier. Malheureusement, je me suis endormi dessus. Je préfère regarder des reportages sur les routiers que de voir des émissions, des pectons qui durent, quoi, ils commencent à 14h05 et à 14h45, c'est terminé. Ouais, mais je vais te dire un truc, les routiers polluent, quand même. Ouais, mais attends, les routiers polluent, peut-être, mais on est bien contents de les avoir pour se nourrir. Et pour nous ravitailler. Pour ravitailler les magasins et les stations-service. Parce qu'on est bien contents. On est bien contents de les avoir, grâce à eux. Qui c'est qui bouffe ? C'est quand même grâce à eux, si on bouffe. Ouais, mais ils polluent, quand même. Ouais, mais ils polluent. Mais grâce à qui, t'as de l'essence dans ta voiture ? Grâce à eux. Les garagistes. Ouais, mais les garagistes, ils vont appeler à qui ? Au transport routier. Ouais, oui. Eh, voilà. Eh, oui, Manu. Bah non, c'est le train. Bah non, le train. Non, c'est le train avec les routiers. Mais attends, le train, avec le train, tu vas... Tu vas pas loin. Je sais pas où. Tu vas pas loin, surtout en ce moment. Surtout en ce moment, avec ce qu'il se passe. Allez, on revient sur le débat. Sinon, excusez-moi, on accueille Greenpeace, 26 ans de Colmar, où on peut écouter Fun sur 92.2 FM. Bonjour, Greenpeace. À la place de Bricquet. À la place de Bricquet. Bonsoir, tout le monde. Bonsoir. Salut. Salut, Gérard. Salut. Donc, sixième question. Peut-on faire l'amour en polluant ? Non. C'est bien, la question. Ah ! Ah, c'est une bonne question, Gérard. Ah, ouais, mais... Mais quoi ? Mais quoi, ouais. Oui, mais quoi ? Gérard, si Greenpeace peut répondre ? Oui. Alors, en fait, moi, je trouve qu'on peut effectivement faire l'amour en polluant. Si, par exemple, on fait de l'amour sur une péniche, et qu'après, en faisant l'amour, on voit une collette de, je dirais pas la marque, et on la balance dans la scène. Voilà. Non, mais attends. Là, je vais te dire une chose, Greenpeace... Ouais ? T'es viré. Là, déjà... J'ai rien dit de méchant. Non, mais... Là, tu reviens tout à fait à la première question. Ouais. Ouais, mais... Ouais, ouais. Ah, Tony ! Quoi ? Ouais, ouais. Non, mais on peut faire l'amour quand même sur une péniche. Puisque... On peut faire l'amour partout. Donc, à ton avis, est-ce qu'il a raison ? S'il n'a pas raison, t'expliques. C'est ça ? Non, mais moi, je vais te dire une chose. C'est pas parce que tu vas faire l'amour et que tu rebalances des canettes dans la scène. OK ? Bah, tu peux si t'es assoiffé en train de faire l'amour. Moi, je pense que... Ah, là, il a peut-être raison. Bah, faut se réhydrater, sinon tu meurs. Est-ce que t'as soif, toi, quand tu fais l'amour ? Non, moi, je suis mis une cigarette. Bah, tu pollues, alors. Ah, non, mais moi, je suis mis une cigarette chez moi. Nuance. Ouais, mais tu pollues quand même. Ah, non, mais moi, quand je suis mis une cigarette, j'ai la fenêtre ouverte. Ah, ouais. Ah, bah, ouais, donc tu pollues, hein. Un homme, non, mais je pollue quoi ? Je pollue personne ? Bah, si tu veux, on s'en dit. Tu pollues l'atmosphère. Bah, je pollue l'atmosphère. Mais dans ces cas-là, les pots d'échappement des voitures, ils polluent quoi ? L'asthme de fer ? Non, mais attends, pendant l'amour aussi, Gérard, il t'arrive d'avoir des pollutions nocturnes. On est d'accord. Ah, mais ça, il y a une personne qui pourra répondre si elle veut bien venir à côté de Manu pour répondre à la question, mais elle veut pas. Ah, mais c'est pas grave, on continue le débat, on va pas s'arrêter pour ça. Donc, moustache. Ouais. Ouais, GG, bah, je t'écoute. Non, mais attends, moustache. Ouais, ouais, ouais. Oh, moustache, tu te réveilles ? Ouais, ouais, non, mais je me réveille. Non, mais si tu veux, j'ai perdu une fille, donc... Non, non. Non, non. Je vais sauter cette question. Voilà, je vais écouter, comme ça, au moins, tu vois... Bon, bah, alors, moustache, bonne nuit. Allez, hop. Bonne nuit, moustache. Au revoir. C'est pas la peine de le reprendre sur un autre nom, hein. Christian, de la Salle Saint-Cloud. Moi, j'aime bien faire l'amour, n'importe où. Même dans le froid. Ouais, mais... Peut-on faire l'amour en polluant ? Non, je crois pas. Ah. Pourquoi ? Non, mais pourquoi ? Tu vois... C'est vrai. Non, non, mais... On avait bien précisé. Il n'y a pas de pourquoi ni d'idée comment. Donc, maintenant, tu le laisses répondre si... Alors, why ? C'est très difficile. Ouais, mais... Alors... Comment... Pourquoi... Ah, non, pas de pourquoi, Gérard. Ça dit mal, hein. Ouais, mais... Ah, ouais, bah, ouais, t'es bien emmerdé, là. Dans quel sens ? Non, non, pas dans quel sens, non plus. Non, non, parce que là, c'était des comments, ici. Ah, non, on n'a pas... Alors, moi, je fais ce que je veux. Ah, d'accord, toi, t'as le droit, OK. Donc, Christian, donc... Dans quel sens ? Peut-on faire l'amour en polluant ton... Pour toi, euh... Dans le froid. Ouais, dans le froid. Ouais, mais je vois pas... Je vois pas du tout le rapport. C'est vrai. Parce que, dans ce cas-là, tu cherches une aiguille dans une botte de foin. Ouais, oui ! Dans ce cas-là, Christian... Ouais. Ouais. Christian ? Écoute, Gérard. Christian ? Ouais. Moi, je vais te dire une chose. Ouais. Donc, je vais répondre à la question. Ouais. Donc, si, admettons, t'arrives pas à trouver la foufoune de la personne, donc, t'es obligé de la chercher dans une botte de foin. Exactement. 19 ans ! Voilà ! Alors, on va demander à Coquelicot. Non, moi, je crois pas que ça pollue. Franchement, non. Ouais. Ouais, mais est-ce que t'as déjà essayé, toi ? Non, franchement, non. Non, mais attends, 19 ans, je pense que... C'est vrai, à 3, ils font pas beaucoup l'amour, hein. Est-ce que t'en sais, t'y habitais ? Hein, Fildar ? Ouais, ouais. Braguette ? Oui ? Donc, toi ? Bah, moi, je suis d'accord avec Coquelicot. Je dis que ça pollue pas. Ouais, bah, toi non plus, t'as pas essayé, là-bas ? Ah, si, si, moi, j'ai essayé... C'est clair que ça pollue pas ! J'ai essayé dans les volcans, j'ai essayé dans les petites rivières autour des volcans, et j'ai pas pollué. Ouais, non, mais, de toute manière, les volcans, j'ai annulé... Normalement, c'était le thème du deuxième débat, mais je l'ai annulé parce que... C'était... C'était pas évident. Non, et puis même... La route d'Asie, c'était pas libre. Non, mais même, c'est... T'as trop de problèmes, en ce moment, avec les volcans, la grève et tout, c'est chiant. Non, non, non, mais même, les volcans, c'était pas... Ils en parlent pas assez à la télé, tout ça. Moi, je sais, je sais très bien que j'ai été sur Clermont, il y a 3-4 ans, j'ai été me balader. Je sais que c'est là-bas qu'on voit... Il y a un coin qui est... Qui est volcanique. Non, non, mais... En Auvergne, je sais que c'est le truc des volcans. Donc... T'as été à Vulcania, non ? Ben, j'y ai été, oui, mais c'est pas évident parce que quand tu y vas à pied, faut quand même monter la côte. Ah ouais ? Parce que tu peux pas y monter en voiture. Gérard, je voulais te poser une question, c'est Greenpeace. Oui ? Est-ce que t'as vu ce qui s'est passé à San Francisco, Volcano ? Il y a un volcan qui est sorti de San Francisco. Non, non, mais attends, pour l'instant, on est dans la pollution, d'accord ? Ok ? Ok. Sucre d'orge. Oui. Ben, alors, moi, je trouve que l'amour, c'est trop beau, quoi. Ça pollue en aucun cas. Oui, c'est vrai. Ça, c'est clair. Bon, ben, c'est tout ce que t'as à dire. Ouais. Non, mais je pense que, là, ce soir, on dirait que vous êtes pas réveillés, là. Mais si, Gérard. Non, ils sont calmes, nuance. Attends, il y a un autre sucre d'orge, là. Tu vois, on peut s'équiter, hein. Quoi, un autre sucre d'orge ? Ouais, il y a plusieurs sucres d'orge dans cette maison. On est trois sucres d'orge. Je vais te le foutre, mon sucre d'orge, moi, tu vas voir. Il y a plein de sucres d'orge. Ben, réponds, alors, vas-y. Eh ben, moi, je me dis que ça pollue pas et que Gégé, je sais pas pourquoi, il pose la question. T'as pollué en faisant l'amour, Gégé ? Ah, ben, ça, je vais te dire une chose, le sucre d'orge, je suis à te calmer, déjà. Mais non, mais je sais pas, j'ai pas compris ta question. Ouais, voilà pourquoi, toi, Gérard, t'as écrit cette question. Pourquoi ? Toi, tu penses que l'amour, ça pollue ou pas ? Non, peut-on faire l'amour en polluant ? Oui. Bon, de toute manière, tu peux faire très bien l'amour comme Moustache disait, ou Greenpeace, ou Coptico, ou Bounty, je sais plus. Enfin, bref. Enfin, bref, on s'en passe. Mais je pense que faire l'amour, tu peux faire l'amour où que tu veux. Mais ça pollue pas. Ben oui, mais voilà, d'accord. Mais je crois pas pourquoi, tout de suite, y'en a qui s'attachent sur des trucs qu'on vient d'avoir. Qu'on vient d'avoir sur ce thème du débat. Mais pourquoi t'as pensé à cette question, toi ? Ben, pourquoi ? Parce que c'était une question qui me venait à la tête. Je voulais savoir. D'accord. C'est tout. Comme ça, t'as la réponse. T'es content ? J'ai la réponse. De toute manière, y'a personne qui est capable de répondre. Alors, un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Oui. Oui, Christian, Christian, Christian. Un teneur. Un très fort teneur. Non, mais, un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? De gros dégâts. De gros... De gros... De gros... De gros... D'accidents. Des gros... Qui provoquent pas mal de dégâts. D'accord. D'accord. Ouais, je vois ce que tu veux me dire. Oui, Rigo ? Non. Non. Vas-y. Moi, je croyais. Euh... Sucre d'orge, je veux parler. Moi, je dis que ça nettoie un orage. Après, tout est beaucoup plus propre. Non, mais un orage... Un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Moi, je peux vous dire une chose que... Non, ça a fini. Non, non, mais... Non, mais attends, sucre d'orge, je vais répondre à ta question, s'il te plaît. Je te laisse, je t'en prie. C'est que... Vu le cyclone Georges et tout ça... Ah ! Ouais, mais ça, je vais vous dire une chose. La couche d'ozone, ça a rapport ou pas ? Bah oui. Moi, je vais te dire une chose. Dans ces cas-là, on parle d'un orage. Tu viens de dire ? La couche d'obone. La couche d'ozone. Ozone, pardon. Donc, tu prends... le truc... météorologique. La couche d'ozone, avec les gaz d'échappement... Vous allez apprendre quelque chose ce soir, écoutez. Avec les gaz d'échappement, tu peux avoir plus de pollution. Donc, cet été, on a atteint le barème... voire 4, 5 à un moment donné sur Paris. Non, non, non, non, Christian. Non, non, on n'a pas dépassé le barème 5. Le 5,9, je crois. Non, on est resté à 5. Mais il faut dire une chose, c'est que là-dessus, quand on dit, ouais, les pastilles vertes, donc, les pastilles vertes, je vois pas ce qu'elles ont à faire là-dedans, parce que, de toute manière, les gens prendront toujours leur voiture pour se déplacer, pour aller au boulot. Ouais, mais ils ont pas besoin de bouffer de pastilles Valda pour ça. Mais non, mais la pastille verte, c'est... Arrête tes conneries, toi. Récupe-toi de ton standard et réponds pas aux questions. Rapporte-le pas, Manu. Réponds pas, réponds pas. Je peux accueillir un nouvel auditeur, par contre ? Allez, allez. Donc, on accueille quel numéro, 20 ans, de Toulouse, sur 105.9 ? Salut, quel numéro ? Bonsoir, Paris, et bonsoir, le bar où je travaille, c'est-à-dire, mec, c'est l'Eiffel, ailleurs. Quelle AFK ? Salut à toi, quel numéro ? Non, c'est une petite pub. Non, mais les pubs, on les fait pas. Non, moi aussi, j'ai de la pub, je retire. C'est la nuit sans pub, OK ? Et Manu, tu penses sur les 24 lignes ? Parce que je suis venu lui donner un coup de main, il y a 24 lignes. Ouais, alors, ta couche. Bonsoir, Gérard. Salut. Est-ce que tu peux répéter ta question ? Excuse-moi, j'étais au standard. J'arrive pas. Oh non ! Gérard, excusez-moi. Gérard ? Je sens que tout à l'heure, il y en a, il va se prendre une pêche. Gérard, Gérard, Gérard. Donc, alors, un orage... C'est quel numéro ? Oui, oui, je répète la question. Merci. Un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Non. Alors, pourquoi, quel numéro ? Ah non, c'est pas moi qui ai dit non, déjà. Moi, je ne sais pas, je ne pense pas, mon cher Gérard, je ne crois pas. Ouais, mais... Réponds quand même à la question. Un orage... C'est moi, pardon. Eh bien non, je ne crois pas, Gérard. Non, mais attends, quel numéro ? Pourquoi tu appelles ? Ben non, mais pour participer au débat, Gérard. Non, mais je te pose la question. Si tu ne veux pas répondre, si tu n'as pas la réponse, c'est pas la peine d'appeler. Ah si, quand même, attends. Mais attends ! C'est pas parce qu'il n'a pas une réponse à une question qu'il n'est pas obligé de participer à tout le débat. Mais là, pour l'instant, il n'est même pas capable de dire... Non, c'est pas grave, il répondra la prochaine. Avec les éclairs et tout, oui, oui, tout à fait, je pense, oui. D'accord. Pour sortir un peu du débat, excuse-moi, il y a Steph sur le Minitel qui demande si les pètes fouffes polluent l'environnement. Bon, ben ça, c'était quand on faisait l'amour. Je ne vois pas du tout... Le rapport. Non, mais je ne vois pas du tout... Le rapport. Il ne voit pas le rapport avec... C'est une sorte d'orage. C'est une sorte d'orage. Non, non, non. Non, ça ne pollue pas, alors. Christian. Merci. Christian, pour toi. Ben là, Steph. Ben, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi. Christian, je t'ai reconnu. Pourquoi, Tony, tu prends cette voix de mongole ? Bon, ouais, vous commencez à vous calmer, là. Ouais, ouais, calmez-vous. Ouais, tu as le numéro ? Ah, c'est pas moi, hein. C'est l'autre, là, Moustache, là. Ouais, Moustache, Gérard, tu devrais le virer parce qu'il fout la merde depuis. Non, mais c'est bizarre, Manu, je t'avais dit... Mais Moustache est parti, donc... Non, mais pourquoi qu'on le récupère ? Mais il n'est pas là ! Non, mais c'est compliqué. Non, dans ta fiche, Gégé. Non, mais attends, j'attends qu'il me refasse une fiche propre. Ben, coquelicot. Bon, je me trompe. Coquelicot. Oui, ben, moi, je dis que ça... Je pense pas que ça pollue, non. Ouais, mais... Ben... C'est vrai. Oui, il est plus acide. T'as raison, il y a des plus acides. Des fois, ça pollue tout sur le son passage. D'accord. Facile musique, tout ça. Ouais. Braguette ? Ouais. Moi, je dis que c'est le contraire, en fait. C'est la pollution atmosphérique qui provoque les orages. Mais c'est bon, en fait. Un bon orage, une bonne pollution d'orage, c'est bien. C'est un génie, hein ? Non, non. C'est un génie, elle a raison. Et puis, l'électricité statique, ça fait peur aux enfants, c'est... Non, non. Moi, je peux vous dire une chose, que l'orage, pour moi, personnellement, vu ce qu'on en... Rigaud, vas-y, avant que je termine. Ouais, c'est juste Choune sur l'IRC qui te demande ce que veut dire atmosphérique, parce qu'il sait pas du tout. Ben, atmosphérique, c'est... Atmosphère. Atmosphère. Et c'est quoi l'atmosphère ? L'atmosphère, c'est les nuages et c'est tout ça. Quand vous voyez des gros nuages noirs, là, vous pouvez être sûr d'avoir un gros orage. Quand vous voyez des éclairs, c'est pareil. Gérard, c'est Greenpeace, moi, j'ai pas répondu. Ouais, vas-y. Moi, je pense que les orages, ça pollue carrément pas, puisque, en fait, appareil, quand il y a de la pollution, c'est qu'il y a de la chaleur. Donc, les orages, il fait froid, généralement, et voilà, ça pollue pas. Non, non, non, non, non, non, non. Pourquoi, Gérard ? Non, non, je veux dire une chose. En été, quand on n'a pas de pelote, on se plaint parce qu'on a trop chaud. Et quand il pleut, c'est pareil, on se plaint parce qu'on a trop froid. Oui, mais Gérard, moi, ce que t'as pas compris, c'est que, tu vois, quand... Ouais, c'est vrai. Non, mais attends, dis carrément que je suis un con, que je comprends pas. Non, non, non, c'est pas vrai. Moi, je le... Enfin, non, mais bon. Non, tu le penses... Tu veux pas le dire, mais tu le penses. Exactement. Bon, alors, Greenpeace, bonne nuit. C'est bon. C'est Moustache qui a dit ça. Non, non, Greenpeace et Moustache, bonne nuit à vous deux. Allez, hop, terminé. On va terminer... Il nous reste deux questions. On va terminer avec Sucre d'or, Bragate, Coquelicot, Bounty et Canuméro. Voilà. Alors, le parfum est-il un moyen de pollution ? On va demander à Canuméro. Oui, alors, moi, j'estime que oui, parce que je vois des grosses bonnes femmes, des fois, qui se foutent de la cocotte et tout. Et, tu sais, quand t'es dans un endroit, dans un magasin et tout, et que t'es à côté d'elles, elles s'en foutent plein, plein, plein. C'est une horreur. C'est une pollution du nez, quoi, oui. Ouais, mais ça... Ça, je veux dire, Canuméro, moi, je peux te confirmer, c'est que... Non, mais Canuméro. Oui. Canuméro, je vais te répondre. Je pense que Coquelicot, Bounty, Bragate et Sucre d'or, je pense que vous allez tous être d'accord avec moi. Oui, moi, c'est d'accord. Donc, je pense que je vais vous dire une chose là-dessus sur le parfum. C'est que dès que, par exemple, une personne va avec sa copine pour y acheter du parfum... On sent une bonne marque. Donc, déjà... Rien que si elle en met le peu sur la pomme de sa main, déjà, tu vas le sentir pendant un bout de temps. C'est véridique. Donc, c'est pour ça que... Mais ça dépend quel parfum, en fait. Oui, mais même que ça soit du parfum pour femme ou pour homme... Non, non, mais c'est même pas ça. C'est qu'en fait, il y a des bons parfums et il y a des mauvais parfums. Les mauvais parfums, il y a des mauvaises choses dedans, et c'est les parfums qui puent, genre marque de sport. Tu vois ce que je veux dire ? Non, non. Attends, attends, attends. Attends, attends, attends. Qui c'est qui vient de me parler de marque de sport, là ? Est-ce que l'Adidas, ça pue ou pas ? Attends, attends, attends. Justement, tu me coupes. J'ai aussi un jeune, là, que j'ai à l'antenne, mais ils ont été au moins... On parle de la pollution des téléphones portables. Il voulait savoir si les portables, portables, téléphones polluent. Tout ce qui est électronique. C'est une question qui revient souvent. Ça, sur l'électronique, ça m'étonnerait que ça pollue. Pourquoi ? Ça dépend des gens qui veulent... Ils veulent l'acheter. D'autre part, excusez-moi tout le monde, d'autre part, on accueille Prof Salade, qui est chercheur au CNRS à la place de Greenpeace. Non, mais attends. Prof ? Prof CNRS ? Tu le dis au grand chef, parce que c'est lui qui l'a sélectionné. C'est moi qui l'ai sélectionné. Je ne sais pas s'il est valable. Oui, mais j'espère qu'ils n'ont pas changé de nom pour... Non, non, non. C'est moi qui viens de le rappeler, là, l'instant, sur son portable. Par contre, il est sur son portable. Parce qu'il est normal, il est dans son laboratoire. On t'écoute. Oui, allô ? Oui. Bonsoir, Gérard. Oui, je suis désolé de taper d'un portable, mais voilà, je suis au moment... Non, mais on t'écoute. Oui, donc je vais te montrer, comme deux et deux font trois... Non, deux et deux font quatre chez moi, pas trois. C'est un incendie de forêt. Je suis désolé de revenir sur le début du débat. Non, non, non, non, on en est à la huitième, on parle du parfum, on ne reprend pas les questions du départ. D'accord, donc tu travailles... Parce que sinon, tu vas retourner voir le chef. D'accord. Donc, est-ce que tu as fait de la chimie dans ta vie ? Non. Voilà. Donc, est-ce que tu sais que la condition du café... ...de carbone avec de l'oxygène donne de l'eau et du CO2 ? Oui, mais attends, je vais te dire une chose, je me suis tapé de... Il est allé nous impressionner, il est nul, là, le gars. Non, non, mais je me suis tapé des acides de carbone quand on était en Allemagne avec Sandy, chez Goodyear. C'est bon ? Je vais te dire une chose que... C'est pas mauvais, ça, non ? Oui, mais... Oui, Rigo ? Non, rien. Non, je croyais que t'avais une question. Non, Gérard, je t'avais senti... Non, mais si t'avais... ...sur l'IRCE, moi, ça me dérange pas. Non, on me dit juste que tu fumes des acides de carbone, mais je vois pas le rapport. Non, mais ça, moi non plus. Les acides de carbone, ça n'existe pas, Gérard. Oui, ben, les acides de carbone, tu sais, ça sert à quoi ? À quoi ? À faire des pneus et des joints de voiture. Je le savais pas, en plus, je l'ai dit comme ça au hasard. Bon, c'est bon, là, derrière, ceux qui veulent... C'est bon. Donc, bon, on revient sur l'histoire du parpaing, là. Oui, sucre d'orge. Oui. Donc, je pensais... Qui c'est, tout à l'heure, qui m'a posé une question, là ? Ouais, c'était sur les parfums, genre, de sport, des trucs pourris, là. Ouais, Adidas, tout ça. Et Gérard, moi, je disais que les parfums, ben, ça pollue, parce que c'est fait pour cacher les mauvaises odeurs, et les mauvaises odeurs, c'est de la pollution. Alors, les sportifs qui puent, ils mettent du parfum, et c'est pour cacher la pollution, et tout ça, c'est pour cacher la pollution. Non, non, non, non, non, non, non. T'es d'accord ? Non, je suis pas d'accord avec toi. Mais il y a des parfums, quand ils sont doux, c'est agréable, ça pollue pas. Mais il y a les parfums de chiotte, aussi, ça pollue, parce que ça proue la couche d'ozone. Ouais, d'accord. Ouais, ben, je pense que... Mais c'est vrai, hein ? Gérard, il y a l'autiste qui veut parler, derrière. L'autiste, tu es la ferme, toi, s'il te plaît, derrière, merci. Donc, je pense que... Je vois pas du tout le rapport. Christian, pour finir, on va en terminer sur cette question-là, là, parce que... Moi, je trouve que les parfums, ça sent très bon, même sur une femme. C'est très agréable. C'est très agréable à sentir, une femme qui a beaucoup de charme et du parfum. Ouais, mais, alors, Christian, moi, je vais te poser la question, et ça, toi, tu vas répondre, tu vas te mettre à côté de Fildar. Quoi, non ? Non, non, pourquoi ? Non, moi, je réponds pas, je croyais que je devais répondre, non, non. Parce que moi, je vais te dire une chose, une nana qui s'en met trop, par un moment donné, ça fait mal à la tête avec le... Pourquoi ? Non, attends, il n'y a pas de pourquoi, toi, tu vas la fermer ! Ah, non, mais... C'est pas à toi que je m'adresse ! Quand je t'appellerai pot de chambre, tu sortiras de sous le lit, toi ! Ok ? D'accord, je vais la fumer à ton courroux. Alors, dans ce cas-là, t'inquiète, fumez la moquette et on verra ! Non, ça pollue, hein ! Ah, ouais, la moquette, hein ! Ah, ok ! On va fumer la moquette ! En même temps, je me permets, Max, c'est Max, si le mec, il dit, quand tu dis que quand une femme met trop de parfum, ça donne mal à la tête, quand il te demande pourquoi, c'est normal qu'il te pose pourquoi, parce qu'il est en train de savoir pourquoi. Oui, voilà ! Ouais, mais j'en connais une, elle s'en met du matin au soir, c'est pas parce que moi, je m'en mets beaucoup, mais je voudrais bien qu'elle réagisse, là. Allez, hop ! Ça, c'est peut-être pour qu'elle m'en fait la transparence. Par contre, il y a des mecs qui souhaitent pas de parfum... Je vais vous faire tenir le fond de tas. Il y a des mecs qui souhaitent pas de parfum... Non, non, attendez, s'il vous plaît, derrière, merci, il y a un morceau, là. Disons que le... Oui, bonsoir, disons que le parfum, c'est bien, t'es obligé d'en mettre, si tu vas à un rendez-vous, t'es obligé de mettre du parfum. Ah ouais, mais attends, attends, attends, tu vas à un rendez-vous, tu te mets... Attends, je te réponds à ta question, et là, je pense qu'on va se marier sérieux. Tu crois que tu vas dans un bureau d'un directeur, par exemple, moi, je vais voir Axel. J'arrive, je suis avec ma bouteille, vas-y, hop ! Non, mais moi, je prends pas ma bouteille sur moi, hein. Non, mais attends, mais dans ces cas-là, c'est pareil. Et tu t'en mets trop. Et ce soir... Non, j'ai même pas amené ma bouteille de parfum, donc tu vois... Elle est tombée dedans, OK ? Ouais, elle est tombée, parce que t'es à côté, toi. Tu te calmes, hein, tu gardes tes mains... Ah, t'inquiète. Tu gardes tes mains ! Je touche pas à ta cam'. Ça, c'est ma propriété. Défense d'y toucher. T'as un droit de bail, non ? Ouais, j'ai un droit. Le débat, le débat. Donc, dernière question, je pense, ça, c'est... Le chef, il va répondre. Ça, c'est lui qui l'a sélectionné. Moi, je pense que ça va me retomber sur la gueule, mais c'est pas grave. Les boissons sont-elles... Oui, oui. Ah, oui, oui, qui ? Alors, quel numéro, vas-y ? Bah oui. Bah oui, mais t'as même pas entendu la fin de la question. Est-ce que c'est une pollution pour toi ? Oui, certainement. Ah, voilà. T'es content de ta réponse ? Pour moi aussi, parce que moi, je bois beaucoup. Tu sais, ma mère est écossaise, donc... Ah, ouais, c'est un petit peu... Ton père est boulonné, non ? Euh, allô ? Ouais, on t'écoute. Non, non, c'est pas moi. Les toilettes de la loco sont polluées. Ça, c'est... Bon, alors, quel numéro ? Bonne nuit ! Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit ! Je sais pas quel numéro, c'est prof Salade. Ça y est. Voilà. Attends ! C'est bon. Hé, Manu ! Qu'est-ce que je fais ? Je te préviens ! Non, parce qu'il avait son portable. Je te préviens ! J'avais prévenu. Ce soir, le premier débat, je veux pas le casser. C'est nickel, là. Ok ! Là, t'es en train de me niquer. C'est prof Salade, il est parti. Non, prof Salade, j'ai... Tu te démerdes. Je veux pas savoir. Euh... Bounki ? Oui. Bounki, pour toi ? Oui, bah moi, quand je vais dans... Quelque part, je bois de l'alcool, mais très modérément. D'accord. Bien. Euh... Coquelicot ? Moi, je ne bois pas du tout. Donc, je peux pas répondre à ce liste. Ouais. Braguette ? Ouais, normalement, je bois pas du tout. Je bois non plus, et je supporte pas les gros cons qui picolent, quoi. Pour moi, c'est... Parce que eux, c'est son épauleur, ouais. Alors, attends, euh... Je vais te dire une chose, Braguette. Yes ? Quand tu vas dans une boîte de nuit, t'envoies des gros cons ? T'envoies ça, ouais, ouais, ouais. Ouais ? Oui, oui, j'envoie ça. T'envoies, hein ? Oui. Et à Clermont-Ferrand, il y a des boîtes de nuit, quand même. Et puis, il y a aussi des gros cons qui picolent. Ouais. Alors, dans ce cas-là, pourquoi que tu vas dans les boîtes de nuit et qu'il y a des gros cons ? Bah, attends. J'ai le droit de sortir, quand même. Bah, voilà. T'as des bons DJs ? Bah, ouais, euh... Des bons DJs, ouais. Ouais, sucre d'orge, pour finir. Bah, moi, je bois beaucoup, mais que de l'eau. Alors, je peux répondre que boire, ça pollue pas quand tu bois de l'eau. Ouais, c'est ça. Ouais, c'est limite comme ça. Ça m'étonnerait. À mon avis, ça m'étonnerait. Tu vois pas ? Je bois un petit peu de champagne de temps en temps. Ouais, un petit peu, quand même. Un tout petit peu, quand même. Ouais. Tout à fait. Est-ce que tu penses que, pour toi, ça en est une, Gérard ? De quoi ? Bah, une pollution. Euh, moi, je... Non, mais moi, je vais te dire une chose, que si je bois, c'est mon problème, c'est pas le vôtre, et ça vous regarde pas, les auditeurs. C'était pas ça, la question, Gérard. Non, mais... Si c'est pour toi, de boire, c'est une pollution ou pas ? Ben, ça regarde... Simplement, ma femme, c'est tout. Voilà, c'est tout. Ça regarde personne d'autre. D'accord. Donc, conclusion... Attends, Gérard, justement, pour la conclusion, on va accueillir Cactus, 22 ans, de Paris. Bonsoir, Gérard. Bonsoir, Gérard. Cactus ! Bonsoir. Salut. Ça va ? J'ai pas regardé, ce matin. Ouais ! T'aurais dû regarder, comme ça, t'aurais pu me répondre. Ouais, ben, vas-y. Non, mais tu vas bien, Gérard ? Ben... Je sais pas, je te dis. Il a pas regardé, ce matin. Alors, ta conclusion, Cactus ? Alors, ma conclusion à tout ça... Oui ? C'est que c'était un très long débat qui était très bien fait. Bien animé par Gérard. Oui. Et qui s'est vachement bien passé, pour une fois. Oui. Et puis, voilà. Voilà ma conclusion. D'accord. Bravo ! Ben, comme t'as fait la dernière question, tu aurais été sur le deuxième. Ah, la classe ! Il est pas fort. Alors, on va demander... C'est le numéro. On va demander à Sucre d'orge... Oui ? Sa conclusion du débat. Eh bien, je crois que t'as... Enfin, ouais, bien organisé le truc. T'as viré ce qu'il fallait virer, t'as gardé ce qu'il fallait garder. Ouais, exactement, ouais. Non, mais ça, je l'ai fait parce que j'avais... Ça vient du cœur, ce qu'il a fait. Non, non. Non, non. Ça, euh... Je dois être quelqu'un... Vu ce qu'il s'est passé mardi, donc, euh... C'est tout. J'y avais promis que ce soir, le premier et le deuxième allaient bien se passer, donc... On avait pas dit le deuxième. Non, non, mais attends. On avait dit ça avant le premier. Attends, tu vois... Tu vois, c'est con, parce que toi, t'as toute ta grande bouche. Ouais. Mais manque de peau. Ouais. T'as tapé la réa. Bon, on dit deuxième ? Eh, les deux. Tu vas faire les deux. Oh, non, putain. Oh, mince. Oh, mais ne mets pas. Oh, non. Non, non, toi, tu fais le second. Je vais démissionner, moi. T'es baisé. T'es baisé, mon pote. Allez, on y va. Oh, là, là. Et toi aussi. D'accord. Alors, sucre d'orge. Oui. Conclusion. Eh bien, je pense que même si on a dit beaucoup de bêtises et beaucoup de choses intéressantes, le fait... Non, non, non, non. On n'a pas dit une chose intéressante. Je tiens à te dire... Par contre, on a dit ces conneries. Non, mais le simple fait d'avoir répété le mot pollution toute la soirée, c'est bien parce que ça rentre dans la tête des gens et puis ils vont en prendre conscience petit à petit. Voilà. Braguette ? Ouais, alors moi, sur le thème, en fait, sur la pollution, je trouve que c'est bien, la pollution, parce que ça fait réagir les gens, parce que maintenant, on privilégie l'électricité, on privilégie aussi le chauffage, tu vois, solaire. Et sinon, pour le débat en lui-même, quand t'es gentil avec les gens, les gens sont gentils avec toi. Oui, c'est vrai. C'est très bien. C'est vrai. Quel numéro ? Non, Coquelicot. Moi, c'est la première fois que je viens à un débat avec toi. Je trouve ça très sympa et je trouve que ça a apporté beaucoup de choses quand même, même s'il n'y a pas que des choses intéressantes, c'est vrai, mais je trouvais que c'était très sympa et j'espère que ça va faire réagir des gens. Christian de la Sainte-Saint-Claude. Oui, moi, j'adore beaucoup ton débat et c'est pas mal de... Ça apporte beaucoup de choses et j'adore pas mal ton émission. Qu'est-ce que ça t'a apporté, Christian, le débat de ce soir, toi ? Beaucoup de choses. C'est-à-dire ? Sur la pollution, sur le cinéma, sur le... Non, non, mais attends, Christian, Christian, Christian ! Christian ! Oui ? Christian, t'as pas encore fait. Non, mais je sais... Non, sur la pollution, sur certaines choses, sur les orages, sur tout. Oui ? Sur... Sur les parfums. Oui, mais t'avais pas autre chose à demander parce que je t'ai entendu tout à l'heure à 22h. Non, c'est pas grave. C'est pas grave. Ouais ! Quel numéro ? Bon, alors pour ma toute première participation au débat de Gérard, moi, j'ai trouvé ça bien, mais bon, je sais que la pollution, toi, c'est ce que tu vis au jour le jour et c'est... À Paris, ouais. C'est pénible pour toi. Non, mais de toute manière, la pollution, on la vit dans toutes les villes, hein. Ouais, mais... Je vais te dire une chose, ça, tu peux pas t'échapper, que ce soit sur Paris, sur... Même en province, je pense que tu peux pas y échapper, hein. Il y a des endroits dans le monde où il n'y a pas de pollution, Gérard ? Euh, je pense pas, non. Carnot ? Comment ? Suraine. À Suraine, il n'y a pas de pollution, quoi. Ouais, bah, à Suraine, toi, tu vas te faire foutre, toi. Non, je parlais camion, là, les trucs, là. Oui, oui, oui, oui, oui. Oui, oui, moi aussi, je parlais de camion. Hein ? OK ? Ouais. Allez, bonne nuit à toi. Gérard ? Oui ? Non, on repasse au standard, tu poseras ta dernière question, OK, mon gars ? Euh, je sais pas, il y avait une dernière auditrice, là. Elle est passée, c'était Cactus. C'était Cactus et elle a fait sa conclusion en premier. Donc, à toi de faire ta conclusion, Gérard. Donc, conclusion sur le premier débat. Donc, j'ai répondu quand même un peu aux gens. J'ai même coupé la parole pour répondre sur les questions. C'était bien, ouais. T'as bien fait. Donc, je pense que le deuxième, je voudrais qu'il se passe comme ça. D'accord, mais la pollution, la pollution. Ouais, mais il faudrait qu'on aille moins de pollution, moins de voitures. D'accord. Parce que là-dessus, ça sera dur. Donc, le deuxième débat qui va porter sur le cinéma. Et on va s'écouter Bernard Mauvaise-Hallen avec Dragé Puca. == Le débat sur le cinéma == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === ...de loup dans le nez. Non, ça c'était il y a trois disques, Gérard. Oui, mais le deuxième c'était ? Non, le premier, tu peux rappeler le premier et je te donne le... Le deuxième, le premier, je l'ai, là, c'est Baba au rhum avec... Non, le premier disque, là, on en a passé deux. C'était Bernard Mauvais-Hallen. Et le deuxième, c'était Blur. Voilà. Et donc, je remercie, continuez à nous appeler au 0800 75 000 et 0800 3C 085 000 et toujours 3615 4 Fun Radio, rubrique directe et sur l'IRC, on continue de nous appeler. Oui, toujours énormément de monde. Je salue Féji, Seb Zed, Gaëtan, Corben, Miss Lover et tous les autres qui sont là. Et on a combien de personnes sans indiscrétion, Rigaud ? Une petite seconde, je tape un petit truc et c'est vrai que ce n'est pas très bien de le dire, mais il y a 56 personnes. Ne le dis pas, ça reste entre nous, non ? Non, mais c'est bien, 56 personnes, il est 1h39, c'est bien quand même. Et moi, je vous salue. Je vais saluer Gilles et... Pardon ? Dites-le en direct, mais pas trop fort, il ne faut pas que les gens l'entendent. 56, il y en a 56. Et sur le Minitel, Gilles, l'inconnu, il y a aussi Babette et Sandy. Et moi, j'aimerais saluer ma mère et ma copine. Moi, je salue Titi et la Madridaine. Pas de marque, pas de marque. Non, mais la Madridaine, il se reconnaîtra. Si, si, c'est une marque de vélo. Mais il se reconnaîtra, la Madridaine. On va accueillir Moulinette, 21 ans de Dijon. On écoute Fun Radio. Fun Radio sur 90.7. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Tulipe, 19 ans, Toulouse, 105.9. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Ananas, Saint-Leu-la-Forêt sur 101.9. Salut, mon Gégé. Salut. Scooby-Doo, 23 ans, Du Havre. On écoute Fun Radio sur 106.9. J'espère que c'est la bonne fréquence. C'est la bonne fréquence, Gérard. Oui, oui. Bonsoir, Paris. Bonsoir, la Dreamtease. Bonsoir à toi. Cactus. Rebonsoir. Bonsoir, Gérard. Donc, Paris, 101.9. Voilà. Et Christian de la Salle 5-12, 101.9 toujours. Oui. Donc, deuxième débat qui porte sur le cinéma. J'espère qu'il va se passer aussi bien que le premier. Bien péchu aussi, parce qu'il va se réveiller un petit peu, Gérard. Un petit peu, oui. Non, mais j'espère qu'il va se passer impeccable. Comme le premier, c'est tout ce que je demande. Alors, avez-vous déjà été au cinéma cette année ? Oui. Alors, on va demander à... Non, ben, tiens, comme Christian, il a répondu le premier. Oui, j'ai été souvent au cinéma. Oui. Et j'ai vu pas mal de films. Comme quoi ? Comme Le Titanic, Dîner de con, Six jours cette nuit, Prends garde à toi et Pédale douce. Sur S-Gump aussi. D'accord. Pédale douce, je peux te dire une chose, c'est un film qui est passé dimanche sur... Sur Première chaîne. Avec Richard Berry. Christian, t'es allé manger chez Gérard et t'as invité ? Non. Oui ? Non. Pour le film... Non, c'est pas grave. Manu ? Ouais ! Non, mais j'ai rangé la blague, elle est pourrie. Non, non, mais tu te calmes, Manu, parce que... Ça peut aller très loin. On dit tout de suite Manu. Ça peut aller très loin, moi. Avec une mauvaise idée. OK. Cactus, ta pique ? Ben, moi, j'ai pas trop d'argent, alors tu vois, je me souviens pas avoir été au cinéma. D'accord. Scooby-Doo ? Moi, ben, j'ai pas tellement eu l'occasion parce que je suis serveur dans un bar. Ouais. Euh, le problème, j'ai pas vu beaucoup, beaucoup de films cette année. J'en ai vu quelques-uns, mais... Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà. Il y a plus d'artènes, là. Ouais. C'est Olivier à la pro ? Non, c'est Cactus, à mon avis, qui a... Non, c'est Scooby-Doo qui doit avoir un truc bidon. Non, pas moi, non, non, du tout. Non, mais tu vois, là, ce que Manu t'a donné, c'est pas... C'est des sondages. Non, non, mais ça, j'en ai rien à foutre. D'accord. C'est pas grave. Tu vois, parce que moi, tes sondages, j'en ai rien à foutre. Alors, on fait pas de sondages lors des débats. C'est intéressant, les sondages. Non, mais c'était pas un sondage, c'était des statistiques, en fait. C'était des questions, genre, pour ou contre le cinéma. Non, non, mais ça, genre... C'était pour savoir ce que les Français... Non, non, mais tu vois, maintenant, dans mes débats, je mets plus des pour ou contre. OK ? Alors, ça, tu me le donnes ? Il y avait aussi Qu'aimez-vous dans le cinéma. Tu peux le dire, si tu veux, tiens. Non, mais ça... Non, mais tu peux le dire, c'est vachement intéressant. Non, non, mais je verrai ça après. OK. Ananas. Ouais, ben, moi, je suis un vrai fan de ciné. Je vais souvent au cinéma. Et dernièrement, j'ai vu une chatte sur un doigt brûlant. Non, non, mais attends. Toi, si tu commences, t'as vulgarisé... Si tu commences à être vulgaire... Ah, mais je suis pas vulgaire, Gérard. Non, non, mais attends, une chatte... Une chatte, tu sais ce que ça veut dire, pour moi ? C'est un petit animal... Non, non, non, non. Attendez, il faut savoir si on considère que le cinéma pornographique ne fait pas partie du cinéma, Gérard. Mais justement... Non, mais justement... Donc, si Ananas veut répondre... Ben, ouais... Viens avant moi à la cinquième question. Donc, dans ce cas-là, prends les questions à ma place. Ben, je peux pas savoir. OK ? Donc, Ananas, tu gardes ta réponse, parce que ça, c'est pour la cinquième question. OK, alors, je serre les fesses jusqu'à la cinquième. Voilà. Bon, ben, alors, tu vas serrer les fesses avec Manu au standard. Mais non. Il a l'habitude, Manu, de serrer les fesses. Je le dirai à chaque fois, lui. Enfin, Gérard, on continue. Donc, Tulipe. Ben, moi, je suis un peu prise par le boulot, donc j'ai dû aller au cinéma quelques fois, mais en ce moment, je peux pas trop. D'accord. Moulinette ? Oui, alors, moi, j'y suis allée, mais bon, je peux pas te dire si c'est souvent ou un peu, beaucoup. C'est, je sais pas, une fois tous les deux mois, quoi. Ouais, non, mais je pense qu'à l'heure actuelle, vous pouvez quand même aller voir certains films qui sont sortis. Peut-être Minitel, non ? Ouais, je pense qu'ils vont aussi au cinéma. Non, mais on a des réactions ou pas ? Parce que sur l'IRC, on a du monde. Si sur Minitel, ils veulent pas répondre... Ben, on a Dada sur Minitel. Qui dit ? Qui dit que tu es quelqu'un qui parle très vite et qui parle... Attends, comment il dit ça ? L'homme qui parle plus vite qu'il ne réfléchit. Ouais, ouais, dans ce cas-là... C'est flatteur. Non, mais c'est flatteur. Non, non, mais dans ce cas-là, elle aurait pu dire l'homme qui parle plus vite que son ombre. Voilà, c'est un peu le même principe. Ou l'homme qui tire plus vite que son ombre, en parlant de l'équilibre sur IRC. Oui, il y a Corben qui me demandait si le cinéma pollue. Oh, non, mais alors là... C'est plus le thème du débat. Mais est-ce que la pollution, c'est du cinéma ? Non, non, mais ça... Non, non. Donc, alors là, je pense que c'est une question qui va faire plaisir à tout le monde. Oui. Je pense que tout le monde a entendu parler du film. On en a fait de la pub sur Fun Radio. Que pensez-vous du film Godzilla ? Ah, vous ne pouvez pas passer à côté. Désolé. Désolé. Je trouve ça très bien, Christian. Oui, Christian. Vous avez vu le film. Oui. Je trouve ça très formidable. Christian, sans indiscrétion, on va demander à Cactus, Scooby-Doo, Ananas, Tulip et Mouninette de se calmer. Où t'as été le voir ? Au Gaumont-Parnasse, le matin de très tôt. Pas de marque ! Hein ? Au Gaumont-Parnasse. Au Gaumont. Gérard, il était à la New Yorker. Tu vois, moi, j'ai été le voir avec Sandy qui se planque derrière la bombe. Il n'a rien compris. Il n'a rien compris, mais il l'a vu. Le poussin a été le voir. On n'a pas... Tu as compris que c'était un monstre qui cassait une ville ? Oui, bien sûr. Je vais te dire une chose. Tu demanderas à Poussin de tout à l'heure, après l'émission, tu verras... C'est le nom qu'ils avaient donné au monstre dans le film. Non, non, mais tu demanderas à Poussin de tout à l'heure. Donc, Christian, pour toi, tu as été le voir au Gaumont ? Oui, au Gaumont-Parnasse, très tôt le matin. OK. Cactus ? Écoute, moi, j'en ai entendu parler. J'en ai entendu parler que du bien. Donc, comme je te l'ai dit tout à l'heure, je n'ai pas d'argent. Je n'en ai pas beaucoup. Donc, je ne dépense pas mon argent là-dedans. Mais il paraît que c'est super bien. Mais dès que j'ai l'occasion d'y aller, j'irai le voir. Eh bien, il faudra peut-être se dépêcher parce que là, il est... Je ne sais pas, jusqu'à 1h46, c'est chaud, là. Non, mais ne t'inquiète pas, Gérard. Quand on veut voir un film, on arrive toujours à le voir. Eh bien, OK. Scooby-Doo ? Gérard, je sens que tu vas me virer si je dis que je déteste Jean Reno, que je déteste les films américains de merde et tout ça, donc... Bon, alors... Non, non, non, mais là, Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Il a le droit, hein ? J'ai le droit, je ne l'ai pas vu et je n'ai pas envie de le voir. Oh, stop ! Stop ! On se calme. Scooby-Doo, si c'est pour insulter les acteurs de cinéma dans ces cas-là, tu vas aller voir Manu parce que je pense que tu n'es pas encore rentré dans... Je ne l'ai pas insulté. J'ai dit que je ne l'aimais pas. Ben oui, t'es sectaire quand même, Gérard. T'es un peu sectairé. Non, mais attends. Non, mais attends, je vais te dire une chose. Quand t'insultes des acteurs de... Non, il n'a pas insulté, il a dit qu'il n'aimait pas. C'est-à-dire que, ça se trouve, il n'aime pas Jean Reno dans Godzilla parce que le rôle est bidon. Ah, non, mais attends. Son rôle est vachement bien dans... Ben, explique pourquoi. Son rôle est... Attends, Scooby-Doo, tu permets ? Non, non, Scooby-Doo. Non, Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo, tu me laisses parler ? Maintenant, je réponds à la question à Phil Dard. Moi, je vais te dire une chose. Jean Reno, dans le rôle qu'il a dans Godzilla, fais-moi confiance qu'il est vachement bien. Ah oui ? Et pourquoi ? Il joue le rôle d'un... Je ne l'ai pas vu. Il joue le rôle d'un... D'un agent secret, non ? D'un agent secret. Oh, je vais te chier, merde. Oh, qui c'est qui a envie de chier, là ? C'est la deuxième porte à droite. Non, mais elle n'avait pas vu le film, vous lui dites la fin. Ne racontez pas, je veux le voir. Non, non, mais je peux te dire une chose. Jean Reno joue là-dedans dans un super... Il a un très bon rôle. Super bagnole. Oui. Il a un très bon rôle. Est-ce qu'il joue le rôle d'un... D'un agent secret ? Il ne l'a pas, il ne l'a pas. Il joue le rôle d'un agent secret. Ce n'est pas le monstre ? Mais Gérard, Gérard. Ce n'est pas le monstre, Jean Reno ? Non, non, non. Gérard ? Oui ? Oui, ce n'est pas parce que je n'ai pas... C'est qui, c'est qui, c'est qui ? C'est Scooby-Doo. Oui. Ce n'est pas parce que je n'ai pas les mêmes goûts que toi que tu dois forcément t'énerver et vouloir me virer. Non, mais attends. J'ai vu tout un tas de films avec Jean Reno, je n'aime pas du tout ce type. Oui, mais si tu n'aimes pas Jean Reno, dans ces cas-là, c'est... Dans ces cas-là, est-ce que tu as regardé... Léon, tout ça, mais je n'ai pas aimé. Mais il est passé, il y a... Quand est-ce que c'est ? Il a joué dans... Highlander. Non, il n'a pas joué dans Highlander, il a joué dans... Les Bronzés, les Bronzés. Non, pas dans les Bronzés. Le film, l'opération Cornet de Bif. Non, il a joué dans les Bronzés. Ils l'ont passé à la télé. Oui, mais il était très bien comme film. Je suis désolé. J'ai regardé Big avec Tom Hanks. Oui, tu as raison. Tulip. Non, Ananas. Ananas, pardon, Tulip. Ananas. Ananas. Écoute, moi, ce n'est pas les acteurs qui me posent un problème, c'est la bestiole qu'en fait Godzilla, c'est quand même un petit peu un monstre de tapette, parce que si tu le mets à côté de King Kong, il ne fait pas le poids, Godzilla. Non, mais attends. Attends, moi, je suis prêt à organiser un combat entre Godzilla et King Kong quand tu veux. Je suis prêt à mettre de l'argent quand tu veux. Moi, je te dis, King Kong, il met une branlée à Godzilla, c'est tout. Non, mais attends, King Kong et Godzilla sont de la même taille. Godzilla, c'est un gorille ? Non, Godzilla, ce n'est pas un gorille, c'est un gros lézard. C'est un gros lézard. Et King Kong, c'est un singe. Mais King Kong, il est plus fort, c'est tout. Ce qu'on ne sait pas, c'est que dans la vie, ils sont amants. Non, non, non, non. Un souci. Tu as commencé quelque chose, là, il ne fallait pas en parler. Non, non, Tulip, Tulip, Tulip. Moi, j'ai trouvé ça super. Tu as été le voir ? Oui, oui, j'ai été le voir, oui, oui. Non, non. Qui me dit non et qui me dit oui, là ? Tulip. Moi, j'ai été le voir. Non, non. D'accord. Moulinette. Parce que là, je ne vois plus de... Alors, moi, je ne l'ai pas encore vu pour la simple et bonne raison que je ne regarde pas les films américains en français, mais je les regarde en anglais, donc j'attends qu'ils passent en anglais. Eh ben... Tu l'as vu en anglais, Gérard ? Non, américain. Ah, pardon. Excuse-moi. Fildar, tu as fait une erreur. C'est impardonnable. Excusez-moi. C'était américain. Moi, je peux vous dire une chose, que ce film-là est très beau à voir. Même Poussin l'a vu. Et je pense qu'elle peut dire que... C'est sûr qu'on a du mal à le comprendre, le film, mais il est très bien. IRC... Stop, stop, stop, stop ! Stop, s'il vous plaît, derrière, merci ! Oui, sur l'IRC, il y a Fedji qui demande si, au cinéma, les monstres peuvent remplacer les acteurs. Ah ben, la preuve, c'est que Godzilla, le monstre, s'est vu opposé avec Jean Reno. C'est un peu la vedette, aussi. Oui, mais ça, c'est Jean Reno qui a fait son film, donc... Non, mais Godzilla, c'est la vedette. Ben, disons, c'est que ce film-là... Et pourtant, on ne l'a pas vu à l'avant-première en smoking. Il n'est pas venu. Pourtant, c'est la vedette. Jean Reno... Non, Godzilla. Est-ce que Godzilla a été à Cannes ? Tu mesureras en face de François, tu as Godzilla 2. Qui c'est qui vient de dire ça ? Ça, c'est pas cool. Scooby-Doo, bonne nuit. Où est Ananas ? C'était Scooby-Doo, je l'ai géré. Par contre, moi, je croyais que le monstre Godzilla et le gars qui faisait sauver Willy, la baleine, c'était le même. Ah ouais ? Gérard, sur IRC, on me demande si tu connais le nom de l'acteur qui joue Godzilla. Non. Brandy. Alors, celui qui vient de dire Sandy, bonne nuit. Non, c'est Brandy, il a dit. Non, mais même, ce n'est pas une raison. C'est le nom de l'acteur, Brandy. Brandy Walker, son vrai nom. Oui, c'est ça. C'est faux. Je pense que tout le monde a répondu à Godzilla. Maintenant, Gérard, on peut peut-être passer à la prochaine. Donc, combien payez-vous la place de cinéma ? On va demander à Moulinette. Moi, je la paye 47. Moi, Christian... Attends, Christian, Christian. Christian. Oui. Calme-toi. Laisse parler tout le monde un peu. Oui. Donc... T'arrêtes pas de parler, Christian. Moulinette ? 47. 47 francs. Sauf quand c'est en tarif réduit, c'est 37. D'accord. Tulipe ? 52. Hein ? Oui, 52 francs. Attends, 52 francs à Toulouse ? Ah bah oui, hein. Ça fait 5 francs de plus ? Ouais, bah... Ouais, Ananas ? Ouais, bah écoute, tu sais, moi, je fais le bon vieux truc. J'y vais avec un copain, puis il vient m'ouvrir la porte de sortie de secours près des chiottes, et puis je rentre gratos, quoi. Bon, bah alors, Ananas ? Ça, c'est n'importe quoi. Ananas ? J'ai le droit, non ? Ananas ? Oui. Tu vois ? C'est terminé pour toi. Au revoir ! Au revoir ! Mais qu'est-ce qu'il a dit ? Non, non. J'ai pas le droit de resquiller ? Pourquoi tu payes le métro, toi ? Tu resquilles pas ? Toi aussi, tu truandes des fois, Gérard. Non, non, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, Manu, Manu, Manu, Manu, Manu. Chacun ses business, hein, GG. Allez, allez, hop. Ananas, c'est terminé pour lui. Hop ! Scooby-Doo ! Ah bah, il est parti, Scooby-Doo, tu l'as acheté. Non, tu l'as déraillé, Gérard. Tu l'as testé. Ouais, mais... Eh, tu me prends des gens en standard, là, ou quoi, toi ? Ah, les 24 lignes, là. Non, mais attends, ça va, moi, je peux faire des débats comme ça ? Non, parce que là, les pieds près de moi, c'est pas possible, Gérard. Ouais, bah, alors ? Ah, tu bosses un peu, Manu, quand même. Ouais, bah, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Non, mais tu vas maintenant ? Tu me reprends deux personnes à place d'Ananas et de Scooby-Doo. OK. Le débat, Gérard, le débat. Alors, Cactus ? Euh, c'est... Je crois que c'est 48 francs, la place, moi. 48 ? OK. C'est ton loto, là, ou quoi ? Christian ? Le paye 56 francs. Hein ? 56 francs. Ça rentre pas dans les cases du loto. Alors, 56... Alors, moi, je peux vous dire une chose, que là, il y en a aucun... Personne m'a donné la bonne réponse. Les meilleures places, c'est 30 balles la place du cinéma. Où ça ? Ah bon, ça ? Dans tes rêves ? Non. Non, moi, je peux te dire une chose, UGC, c'est 30 balles. Mais n'importe quoi. Mais pour les moins de 12 ans. Non. Mais même. En tarif réduit ? Comment ? En tarif réduit ? Non, non, il n'y a pas de tarif réduit. Pour les mongoliens ? Non, il n'y a pas de mongoliens. Attends, Gérard. Moi, j'ai rarement vu des places à 30 balles à Paris. Et même en province, je pense que c'est pareil. Non, mais attends. Toi, dans ta ville de Troyes, il n'y a pas de cinéma. J'y étais une fois. Il n'y a aucun cinéma dans ta ville de Troyes. Moi, je faisais comme un ananas. Je passais par derrière. Ouais, bien sûr. Bon, le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est que c'est 50 balles maintenant, parce que la vie évolue et qu'on pollue le système. Bon, quelle heure il est ? On revient toujours à la pollution. Bah ouais. 1h50. 1h54. Non, on ne continue pas la pollution. Donc, oui. Enchaîne la question. Non, vas-y, enchaîne la question. Vas-y, si quelqu'un voulait réagir sur les places. Oui, alors, il y a Corben qui demande si Godzilla paye sa place quand la pollution est niveau 3. Mais voilà, c'est apparemment... Non, mais ça, je ne vois pas le rapport. Ils s'en foutent, ça, Arrigo. On t'a déjà dit. Non, non, mais il fait bien de poser la question, mais ce n'était pas le thème du débat. C'est qui sur IRC ? C'était Corben. Oui, mais Corben, ce n'est pas du tout la... Corben, c'est pas du tout la... Gérard, donc, à la place de Scooby-Doo, on accueille Poussin. Poussin, donc. Bonsoir. Bonsoir, Poussin. Bonjour, Gégé. Et à la place d'Ananas, on accueille Yoshimitsu de Caen, où on peut écouter Fun sur 96.3 FM. Comment tu l'appelles ? Yoshimitsu. Salut, c'est Yoshimitsu. Ah ben... C'est Yoshimitsu à l'appareil. Salut. Salut, Yoshimitsu. Salut, Gégé. Salut. Donc, on va attaquer la quatrième. La télé sur les films sortis. Donc, alors, je refais la question. Par exemple, quand vous regardez la télé, par exemple, le mercredi, oh là, il y a des téléphones qui sont pourris, là, je n'aime pas ça. Je crois que c'est Poussin. Et Poussin, tu n'en es pas comme un bœuf ? Non, non, ce n'est pas moi. Ben si, mais dès que tu parles, ça s'arrête. Donc, est-ce que vous regardez, par exemple, le mercredi, vous avez des films qu'on vous annonce à la télé ? Ça s'appelle des bandes annonces. Voilà, les bandes annonces. Sur exclusif, pas de gros mots. Non, sur exclusif, je ne pense pas que j'en ai encore eu. Pas de gros mots, pas de gros mots. Alors, donc, est-ce que vous les regardez ? Est-ce que vous regardez l'avant-première du film qui sort ? Ah, il passe les avant-premières ? Oui, il passe les bandes annonces du film. Et ça, je peux le confirmer. Donc, on va demander à Moulinette. Oui. Donc, pour toi. Alors, moi, je ne regarde jamais ça, parce que ça te donne toujours une image carrément faussée du film que tu vas aller voir. Je me fais une opinion plutôt par les journaux et plutôt par mes amis. Oui, mais attends, Moulinette. Dans ces cas-là, si tu ne regardes pas la bande annonce à la télé, donc, sur les journaux, c'est pareil. Oui. Donc, sur les journaux, ça te met la bande annonce du film qui sort. Oui. Donc, tu vois l'image. Pas du tout, Gérard. Ah, si ? Tu ne vois pas l'image sur le journal, Gérard. C'est, c'est, c'est, c'est, c'est. Ah, oui. Moi, je peux te dire que si, et je peux... Elle ne bouge pas aussi. C'est parce que tu lis des BD, Gérard. Non, non, non. Avec Gérard, elle bouge l'image. Non, non, mais moi, je peux te ramener un journal, pas demain, mais mardi, si tu veux. Moi, je te ramène le journal, et tu vas voir que même mercredi, je peux te ramener le journal, comme quoi la bande annonce. Ils vont te mettre la bande annonce des films, ils sortent le jour même. Si t'as peine ta housse, ça m'intéresse. Donc, Tulipe ? Bah, moi, ça m'intéresse énormément, parce que vu le peu de films que je vais voir, je suis sûre au moins qu'il m'intéressera ou pas. Ouais, mais... Voilà, qui c'est qui a un téléphone pour lui ? C'est Poussin, je ne sais pas, elle le gratte sur son menton, sinon... C'est parce qu'elle a de la barbe ou quoi ? Elle a de la barbe. Vous vous calmez, s'il vous plaît, derrière, merci. Pardon. Tulipe ? Oui ? Je me demande si à Toulouse, vous avez... Il y a des ciné, hein. Je me demande si vraiment, vous avez des salles de cinéma. Ah, si, si, franchement, Gérard, il y a des salles de cinéma, hein. Ouais, ça m'étonnerait, hein. C'est pas le tiers-monde, hein. Ouais, mais attends, à 19 ans, je crois que t'es en pleine étude, ça m'étonnerait que t'ailles voir des films. Je travaille, Gérard, je ne suis plus dans les études, moi. Ouais, d'accord. Moi, je voulais te poser une question, Gérard. Imagine, tu vois la bande annonce le mercredi. Une bande annonce, ça dure combien de temps ? Ça dure une minute, une minute trente ? Ouais, grosso modo. Qu'est-ce que tu vas te faire chier après, aller voir le film ? Non, mais tu vas me dire, sur la bande annonce, tu ne vois presque rien. Ah bon ? Tu ne vois presque rien, il faut voir le film réel. Par exemple, sur Godzilla, t'as vu quoi ? T'as vu simplement le monstre qui cassait carrément l'hôtel. Ouais, mais il n'y a que ça dans le film, de toute façon. Oui, non, mais il ne fait que ça, je suis d'accord. Raconte pas, raconte pas, raconte pas. Non, mais attendez, je réponds à Manu. Oui, d'accord, Manu, il ne fait que ça. Ok, d'accord. Donc, je me dis, ça ne sert à rien d'aller voir le film après. Mais si, pour les gens qui aiment bien voir des films comme ça, peuvent aller le voir. Moi, je leur conseille d'aller le voir. Mais ça ne sert à rien de dépenser 50 balles si tu vois une bande annonce où il y a 30 balles. Non, mais ils ne vont pas dépenser 50 balles parce que le mercredi, c'est moins cher. Là, sur tous les chiffres que j'ai eus, le moins cher, c'est 30 balles la place. Donc, Rigo, oui ? Oui, il y a encore fort. Oui, ça va. Ok, c'est bon, on peut y aller. Il y a encore Corben qui demande si le Titanic a coulé à cause de Godzilla qui était monté à bord. Alors là, c'est vrai qu'on parle de Godzilla, on ne parle pas du film Titanic avec Céline Dion et Leonardo DiCaprio. C'est vrai que ce film-là, c'est vrai... Non, mais... Non, mais c'est vrai que ce film-là a fait un ravage. Mais je pense qu'à l'heure actuelle, il y a un film qui a fait un ravage. C'est pas lui qui sera dans les premiers. Eh, Gégé, c'est Céline Dion ou c'est Laura Fabian, t'es sûr ? Non, non, c'est Céline Dion. Attends, tu permets... Non, non, mais attends. Je ne l'ai pas vue. Non, non, mais tu ne l'as pas vue. Mais moi, je peux te dire une chose, que c'est Céline Dion. C'est pas Laura Fabian. D'ailleurs, elle est super belle dans ce film. Elle est trop belle. Elle a changé. Elle joue un rôle... Combien ? Elle joue le rôle, si je me souviens bien, elle doit jouer le rôle de l'épouse... De la vieille, non ? Non, non, non. Non, elle doit jouer le... De l'iceberg. Ah, mais arrêtez, là ! Mais je n'ai rien dit, moi. C'est à l'heure, toi, je vais t'éclater ton bénur. Tu attends de passer les burnes. Mais je n'ai rien dit. OK ? Vas-y, continue, Gérard. Je pense qu'elle joue le rôle de la femme de Leonardo DiCaprio, mais je ne suis pas sûr. Oui, Leonardo DiCaprio. Donc, on va demander à... Yushimitsu, là. Non, non, non, attention. Yushimitsu, tu restes correct, quand même. Ouais, ben... Attends, moi, je ne t'appelle pas Gérald. Ouais. Allez, vas-y. Alors, c'est Yushimitsu. Ben, moi, je suis un vrai fan de cinéma. En plus, on n'est pas très riches. Donc, moi, je n'ai carrément pas la télé. Je ne vais qu'au cinéma. Donc, en fait, les bandes annonces, je ne les vois pas à la télé, quoi. D'accord. Voilà. OK, poussant. Poussant ! Oh, putain, mais merde ! Mais je n'ai rien fait ! Elle est là, quoi ! Mais elle est là ! Non, mais je suis là, hein. Je n'ai rien fait ! Non, moi, ce que je voulais dire, c'est que les bandes annonces, c'est bien, quand même, de pouvoir les voir à la télé. Au moins, ça te donne envie d'aller voir les films. Ah ouais, OK. Et au moins, tu peux savoir les extraits de films, comment ça se passe et tout ça. Ah ouais, d'accord. Oui, super. Donc, tu peux y aller et puis tu peux... Celui qui dit, d'accord, super, tu la fermes derrière, s'il te plaît. Merci. Si, par exemple, ça ne t'intéresse pas, tu ne vas pas. Comme ça, ça te donne un point de vue. OK. Quelques plus ? Ouais, moi, je m'y intéresse beaucoup aux bandes annonces parce qu'en fait, je ne me suis pas aux opinions des autres et... Quand j'accroche avec une bande annonce, je vais voir le film et quand je n'accroche pas, je ne vais pas le voir, voilà. D'accord. Christian ? Oui, les bandes d'annonces, moi, je les vois dans les salles de cinéma avant de commencer les films. Ils présentent beaucoup de bandes d'annonces. Des bandes annonces ? Oui, des bandes d'annonces. Oui, c'est ça que je te dis. Des bandes d'annonces. Donc, que pensez-vous des... Ça, c'est la question suivante, c'est ça, Gérard ? Oui, d'accord. C'est la première. Que pensez-vous des journaux sur les films X même voire à la télé ? Donc, vous allez réfléchir et on va se retrouver d'ici... Trois minutes. Trois minutes. L'espace d'un disque, quoi. Et on va s'écouter les petits poils de bouc avec des slips et petits poils de bouc avec des slips et on récupère donc Mouninette. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Bonsoir, la Trim Team. Tulipe. Bonsoir, Gérard. Euh... Dis bonjour, Manu. Yo... Yoshimitsu. Ouais. Poussin, bon, ben, Poussin, je suis... Elle arrive, Poussin, elle court, elle court. Cactus. C'est là. Elle roule, c'est de dos. Oh, s'il vous plaît, derrière, on se calme. Vous aussi. Donc, Christian de la Salle Saint-Cloud. Oui, celui-là. Oui, bonsoir. Donc, alors, quatrième... Cinquième, vous l'avez entendu. Vous l'avez tous entendu, la cinquième question ? Tu peux nous le rappeler, s'il te plaît ? Oh, non, non, mais attendez, je veux pas... C'est sur le cul, c'est sur le cul. Oui, c'est Poussin. Oui. Bah, OK, on t'a entendu. Alors, que pensez-vous des journaux sur les films X ou à la télé ? Putain, mais arrêtez de renifler comme des boucs ! Ah, c'est super. Oh là là, ça m'énerve ! C'est la barbe de Poussin. C'est vrai, arrêtez de renifler, quoi. Arrêtez de respirer, c'est tout. Vas-y, laisse-nous vivre. Si ça te plaît pas, toi, c'est le même prix, tu vas dégager, OK ? OK ? Bon, alors, la question, Gérard, on y va, oui. Alors, que pensez-vous des journaux sur les films X et même à la télé ? Donc, on m'a demandé à Moulinette. Ouais, alors, moi, t'as du pot, parce que j'adore ça. J'adore regarder, en fait, les petits journaux qui vendent des cassettes porno, parce que t'as toujours le résumé de l'histoire avec des mots super crus. Ça donne vachement envie de regarder le film. J'adore également le journal du art, parce que ça me fait délirer. Ouais. Non, mais attends, le journal du... C'est pas fini. C'est fait sur un ton comique. Moi, vraiment, des images avec des... Moi, non, mais attends, attends, Moulinette, Moulinette. Moulinette ! Oui ? Moi, attendez, s'il vous plaît, derrière, on se calme. Non, t'es une salope, hein. Couchonne, t'es une salope. Mais non, j'aime ça. Non, non, mais... Ah, t'aimes ça, un salope. Oh, Moulinette ! Oui ? Alors, t'as 21 ans, tu fais quoi dans la vie sans indiscrétion ? Oui, je travaille dans une boulangerie. Ah, ouais ? Ah, ouais. Et tu crois que tu peux te permettre de t'acheter ? Mais je dis pas que je les achète, je dis que je les regarde, les... Non, non, mais est-ce que, est-ce que, est-ce que, en travaillant dans une boulangerie... Oui ? Tu peux te permettre de louer Canal Plus ? Bah, bien sûr, hein. Ouais, tu te fais combien sans indiscrétion par mois ? Bah, ça, ça te regarde pas, mais oui, j'ai les moyens d'avoir Canal, tu fais ce que je veux, Gérard. D'accord. Tulipe ? Bah, moi, sans vouloir paraître coincée, bah, ça m'intéresse pas vraiment. Le bon, si ça intéresse des gens, moi, je trouve que c'est bien. Ah, faut que t'essayes Tulipe, c'est génial, hein. Non, mais attends, Moulinette, pour l'instant, je demande à Tulipe, ok ? C'est plus Moulinex. Je te les conseille. D'accord. Euh... Yo, Yoshimitsu, là. Ah, Yoshimitsu, s'il te plaît, reste poli. Ouais, oh, t'as qu'à prendre un autre nom, d'accord ? Parce que tout à l'heure, je vais t'appeler, euh... Attends, c'est pas bon. T'es gentil, c'est mon vrai nom, je suis Thaïlandais, ça te pose un problème ? Non, mais... Bon, alors, calme. Bon, je te réponds, maintenant. Oh, oh, oh ! Oh, tu me parles sur un autre nom ! Tu me parles sur un autre nom, d'accord ? Bah, toi aussi, Gérard. Allez, calme-toi, Gérard. T'énerve pas, Gérard, t'en sers à rien, oh ! Ok ? On va repartir sur de bonnes basses, hein. Ouais, ouais, ouais, je pense. Calme. Hein, Tony ? Bah, non, y a pas de Tony, ils sont... Ils sont en vacances, je te dis, ils sont... Ouais, ouais, ils sont en vacances, ça m'étonnerait, ils sont en Afrique. C'est pas Tony, hein, GG Tatou. Ils sont en vacances. Alors, moi, ouais, je suis un gros fan de films X, j'en consomme pas mal. Et, dernièrement, j'ai vu Ouvre la fenêtre que je te mette et Change de trou, ça fume. Et, franchement, je les conseille à tout le monde. Non, mais d'accord, je vois pas du tout le rapport avec la question. Avec le cul, ouais, t'as raison. Ouais. Euh, Poussin ? Bah, écoute, je pense que si ça intéresse des gens pour regarder des cassettes porno, moi, je pense que, personnellement, c'est pas utile de regarder des cassettes porno pour prendre son pied. T'en regardes pas, toi ? Non, pas du tout, non. Ah, bon. Je trouve que c'est... Enfin, s'il y en a qui veulent regarder ça, ils regardent ça s'ils veulent, mais... C'est pas intéressant, tu peux prendre ton pied autrement. Et ton mec, il regarde ça ? Attends, GG ? Non, attendez, attendez, 5 minutes, attendez. Vous allez répondre après, mais il y a une question... Oui, sur IRC, SebZ te demande, Gérard, si tu préfères les films X, Y ou Z. Euh... Aucun des trois. C'est quoi la différence ? X, Y, Z ? X, Y ? Z ? Z. Non, les films X, ou les films Y, ou les films Z. Bon, déjà, les films X, c'est les films porno. Les films Z, ça existe pas. Et les films, quoi après ? L ? Y. Y, non plus. On me dit que ça existe, et qu'en fait, tu connais rien sur le cinéma, et que tu devrais pas faire un débat là-dessus. Eh ben, dans ce cas, s'il n'est pas content, il va au ciné. Il va au ciné de lui-même. Cactus. Moi, honnêtement, je m'intéresse pas à ce genre de truc, parce que j'ai acheté l'imagination pour me passer de ce truc-là. Mais pour taper un bon délire, ouais, ça me dérange pas de regarder. Oh, derrière, quand quelqu'un parle, s'il vous plaît. Oh là là ! Mais c'est poussin. C'est pas poussin, Gérard. Non, non, c'est pas... Si, si, je l'enlève, je la remets, c'est elle. Ouais, c'est vrai, en plus. Non, non, bien sûr. Vous voulez la virer ? Non, ben non, elle est là. Ben non, je l'enlève. Vous voulez la virer, mais vous voulez pas... T'es là, poussin ? Poussin ? Non, elle est plus là, tu vois. Elle est là ! Non, non, mais c'est pas moi. Oui, je suis là. Tu vois, elle est là. Bon, on continue, vas-y. Mais non, c'est moi qui réponds. Donc, Cactus, pour toi ? Non, mais je disais que je m'intéressais pas plus que ça à ça, parce qu'en fait, j'ai assez d'imagination pour créer mon propre truc. Mais c'est vrai que pour taper un délire, ça me dérange pas de regarder ce genre de truc, quoi. Christian, pour finir. Oui, ben moi, j'adore ça. Ah ben, vicieux. Ça, j'envoie pas mal de photos à Max. Oui, ben ça, on le sait. Ça, on le sait. Hein ? Oui. Chez moi, à Seine-Saint-Cloud, j'ai pas mal de tableaux des femmes avec des culs nus. Ah, d'accord. De quoi ? Même dans les siottes. D'accord. Excuse-moi, avant que tu réponds, j'ai une question de Sucette, 22 ans, sur le Minitel, qui demande à quel âge tu as vu ton premier film de cul. Ça, j'y répondrai pas, Aïl. Ben pourquoi ? C'est indiscret ? Non, non, mais ça, c'est des questions... T'en as déjà vu un, ou pas ? Non, mais c'est des questions qui sont atteintes à la vie privée, donc. Sur la vie privée, je réponds pas. À 17 ans ? À 17 ans, tu l'as vu ? Je répondrai pas. C'est tout ? Oui. J.J., c'est Yoshimitsu. Oui. Tout à l'heure, Poussin... Elle disait qu'elle connaissait pas trop les films. Moi, si elle veut, je me propose gentiment de lui faire découvrir. On pourrait échanger nos coordonnées hors antenne. Non, mais tu vois... Je pense qu'à mon avis, Poussin, elle sera peut-être pas d'accord. Poussin ? Poussin, nous ? Oui. Poussin, tu vois... Je suis là, j'écoute. Ben, mais réponds, on te pose une question, Poussin. Non, mais en fin de compte, ça m'attire pas trop. Non, mais je vais te faire découvrir, après, on essayera et tout, non ? Non, non, c'est pas un truc qui m'attire. Parce qu'il faut à la maison. Il faut à la maison ? Comment ? Tu as ce qu'il faut à la maison ? Non, c'est pas ça, mais je regarde pas ce genre de choses. Je regarde plutôt des cassettes comiques ou des cassettes plus intéressantes que ça. Ok. Bon, ben... Donc, ça y est, il y a aussi les mangas. Les mangas, c'est des dessins animés comiques et il y a du cul aussi. Ouais, mais ça... Donc, c'est un reportage que j'ai vu hier, donc c'est malheureux. Je vais le passer parce que c'est ma question. Avez-vous déjà vu... Avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Ça, je sais, c'était... C'est du cinéma, ça ? De cul ? Non. Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, attendez, attendez. Je peux vous dire une chose que... Ça, avez-vous déjà vu... Avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Je peux dire une chose que c'est un film qui est passé sur... Je sais plus quelle chaîne. Mais c'était pas un film, Gérard, c'était un reportage. Non, non, non. Non, non, non, non. Non, non, je sais, il y avait un reportage hier sur les routiers. Mais il y a un film qui est passé sur la 6, M6. Ça s'appelait Asphalt Fucker. Non, non, ça s'appelait Le Convoi. Non, non, c'était... Non, c'était un non-voyant. C'était un téléfilm, ça n'a rien à voir avec le cinéma, Gérard. Ah, comment ? Je dis ça, c'était un téléfilm, ça n'a rien à voir avec le cinéma. Ah, mais non, mais c'est Cactus, là, qui parle. Ouais. Moi, je vais dire une chose, Cactus, que le film est passé sur M6 et qui a duré pendant une heure et demie. C'est un mec... Gérard, Gérard, excuse-moi, il y a eu une grave erreur, pas de marque. Non, mais je m'en fous. Sur la chaîne... Je m'en fous. C'est chaud. Rigaud. Et à propos de films sur les routiers, on me conseille Mêlée Ouverte pour routiers à moustache. Non, mais ça... C'est un bon film, je l'ai vu, c'est un bon film. Il y a deux moustaches, celui-là, dedans. Non, non, non, non, non, non, allez. Ça s'use grave. Non, non, allez. On revient sur la question des routiers. Donc, je peux vous dire que ce film-là est bien passé et je l'ai vu. Non, Christian, c'était pas lui, c'était Jean Gabin. Attendez, excusez-moi, parce que, bon, Gérard, t'as vu le film, explique-nous un peu, peut-être, ce que ça racontait. Ben, attends, on va demander s'il y a des gens qui l'ont bu. Pas tous en même temps, pas tous en même temps. Yoshimitsu, je l'ai vu. C'est l'histoire d'un routier qui glisse sur une plaque de verglas et ça se finit mal. Bon, alors, toi, tu peux dire... Non, mais il a fait ses valises. Ça y est, il est parti. C'est plus la peine qu'ils reviennent. Tu me prends quelqu'un d'autre sur les 24 heures. Sur les 4 lignes ? Non, sur les 3 lignes, là. Ah, il n'y a plus que 3 lignes ? Non, c'est parce que c'est plus le 0875 000, mais le 0803 085 000 exclusivement. Alors, donc, si vous voulez nous appeler pour réagir sur cette question-là, faites vite, parce que dans 4 minutes, je change de question. Le numéro vert est toujours disponible sur IRC et sur Minitel. Donc, Christian ? Oui, ben, moi, j'ai vu un film comme ça, le routier. De con, oui, tu peux le dire. Non, non, c'est le titre du film. Ça s'appelle Le Convoi. Oui, c'est ça, que j'avais vu avec Jean Gabin, puis qu'il traversait un camion. Non, non, non, non, non, non, Christian, tu te trompes. En moto ? Non, non, tu te trompes. Cactus ? Ben, écoute, personnellement, je ne l'ai pas vu, mais si tu me raconterais un petit peu de quoi ça parle, je pourrais te dire un petit peu mon avis. Non, ben, pour l'instant, je vous raconterai tout à l'heure, parce que je peux vous le dire, je l'ai vu, ce film-là, il est très beau à voir. Bon, ben, je ne me ferai pas d'opinion, alors. Non, mais j'expliquerai après. Poussin ? Ben, moi non plus, je n'ai pas vu le film, donc je ne pourrais pas te répondre. Tulipe ? Moi non plus, je n'ai pas vu. En moulinette ? Moi, je ne l'ai pas vu, et par contre, j'ai vu un épisode de Drôles de Dames où elles enquêtaient sur le milieu des routiers, et elles étaient routières. Ah, c'était bien, ça, je l'ai vu aussi, ouais. Il était sympa, hein. Ouais. Non, je pense que là, vous faites illusion. Donc, c'est quoi l'histoire du film ? C'est un film avec un autre pote, et bon, c'est malheureux à dire, c'est un black. Ouais. Donc, il se fait taper sur la gueule. Et pourquoi c'est malheureux à dire ? Pourquoi c'est malheureux, Gérard ? Non, parce qu'il y avait un peu de racisme dans l'histoire du film, c'est ça. Voilà. Ah, d'accord. Et en fin de compte, t'as tout le monde, t'as même un truc, ça, c'est ce qui m'a, dans le passage du film, ce qui m'a fait marrer le plus, et je voudrais bien qu'il repasse, c'est que tu vois des prêtres qui sont tous en train de dire « Amen ». Ouais, c'est excellent. Non, mais ils s'amusent, et en fin de compte, ils vont… Après, t'as les routiers… T'as Alain Delon, ouais. Non, non, il n'y avait pas Alain Delon. T'as tous les routiers qui organisent une chaîne, parce que… Non, qui organisent une chaîne, parce que… Est-ce que t'avais pété celle de ton vélo ? Non, parce que lui, sa femme est enceinte, et il veut la retrouver. Ah, ils veulent la porter jusqu'à la clinique. En fin de compte, il se fait arrêter par les flics, il se fait tabasser dessus, à mort. Ouais. Et en fin de compte, t'as tous les routiers qui se mettent… qui déboulent tous, tu vois, plus de 150 routiers… Ah ben, ça doit faire un beau bordel. Ah oui. Ah, la solidarité. Ouais, non, mais… Non, mais, il faut dire une chose que… Ça fait un paquet de pas faire de queues, tiens. Comme dit Manu… Ça fait un beau bordel. Un beau bordel. Quand tu vois 150 routiers, tu vois même les mecs qui nettoyent la route avec leur gros camion, là, et qui t'envoient de l'eau des deux côtés. Ouais. Donc, tu les vois tous qui arrosent. T'as les motards qui les escortent jusqu'au bout. Et après, t'as tous les camions qui dépensent le commissariat. Et après, ils vont dans un stade et ils font le truc du corbillard parce que, soi-disant, qu'ils seraient morts. Et en fin de compte, tu le revois… C'est pas la fin ? Non, mais c'est drôle à voir. Et en plus, c'est un camion, c'est un camion-citerne et il y a une nana qui est avec. Enfin, faut aimer les camions, hein. Ah oui, ça, faut apprécier. Oui, Rigo ? Oui, la plupart des gens sur IRC disent que les routiers, c'est pas du tout le thème du débat. Ouais, mais ça, peut-être pour eux… Et ça, tu le prends dans les dents, quand même. Ouais, mais c'est peut-être… Parce que t'as l'air que t'en as plus beaucoup. Bah ouais. Non, mais c'est peut-être pas le thème du débat, mais la question, c'est avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Ok. Et il est bientôt 20, on va passer à une autre question. Voilà. Et d'ailleurs, Gérard, avant ta prochaine question, à la place de Yoshimitsu, on va accueillir Multiplex 19 ans de Toulon, où on peut écouter Fun sur 93.1 FM. Oui, salut, bonsoir à tous. Bonsoir. Salut. Sur combien ? 93.1 FM sur Toulon. Oui. 93.1, ok. Salut. Salut à toi. Salut à toi. Donc, t'as écouté la question, non ? Ouais, c'est bon. On va pas y revenir, c'est bon. Ouais, non, mais je voulais dire que moi, le film, le convoi, je l'ai vu. Je l'ai vu derrière toi à 100%. Voilà. Ouais. Donc, regardez-vous les reportages sur le cinéma. Eh ben, tiens, Multiplex, on va te demander à toi. Les reportages sur le cinéma ? Du genre exclusif et tout ça, c'est ça ? Non, mais pas spécialement exclusif, n'importe quelle chaîne. Je préfère regarder le cinéma directement, en fait. Ouais, mais... Le reportage, la vie des stars et tout, tout ça, ça nous intéresse pas, quoi. C'est un peu leur vie privée, quoi. Ouais, mais attends, Multiplex, je pense que tout le monde va réagir. Ils vont me dire, oui, mais la vie des stars, ça regarde personne. Mais en fin de compte, la vie des stars, c'est quand même eux qui font le film. C'est quand même eux qui la vivent, la vie des stars. Ouais. C'est sûr, ouais. C'est sûr, t'as raison. Attends, Multiplex. Oui ? On va demander à Christian de la Salle. Non, ben justement, Christian, je viens de l'avoir, il est parti se coucher. Ah, il est parti ? Donc, 0803 085000 pour nous joindre. Donc, Cactus ? Ben, écoute, honnêtement, je m'intéresse pas trop à la vie privée. Chacun fait sa vie comme il veut. Tant que le film est bon, le reste, après, je m'en fiche, quoi. Hum-hum. Poussin ? Ben, jusqu'à présent, j'ai pas vu de reportage sur les films. Mais, pourquoi pas, ça peut peut-être être intéressant. Hum-hum. Tulipe ? Moi, je suis de son avis aussi, pareil. David qui ? De Poussin. David Lynch. David Lynch. Moulinette ? Ouais. Moi, j'aime bien savoir ce qu'il se passe dans la vie privée des stars. Parce que je suis une grande curieuse. Et j'aime bien savoir qui couche avec qui, enfin, tu vois. Et par contre, leur capacité à bien faire le film, ça passe après, quoi. C'est ça que je me demande. Je me posais comme question dans le cinéma, c'est est-ce que les stars, elles couchent vraiment ensemble dans les films ou pas ? Ben, ouais, ouais, elles sont pas sans plan, hein. Non, non, non, non, non. C'est qui qui répond là ? C'est Moulinette ? C'est Moulinette, ouais. Non, Moulinette, je pense que tu te trompes. Ils mettent des capotes ou pas ? Ouais, ouais, ouais. Ils couchent ensemble, ils mettent des capotes. Pour éviter d'avoir des capotes. Non, non, mais ça, c'est pour le film sur la scène. Ouais, mais réel, hein. Non, non, non, non. Non, non, ils en mettent, hein. Des capotes réelles. Ouais, mais ça, ils mettent vraiment des capotes, mais je peux te dire une chose, que c'est le truc, bon, ben, c'est pour le passage du film. Ouais. Bon, donc, tu vas les voir, ils vont s'embrasser sur la bouche et autres, ils vont mettre des capotes, ça, ok. Ouais. Mais c'est simplement que pour le passage du film. D'accord. Que pour le passage de l'extrait. Ah, ils couchent seulement pendant le passage, ils couchent pas pendant tout le film. Non, non, tout le film, tu les auras pas en train de coucher ensemble. Y'a pas de capotes ? Oui. Comment tu peux le savoir qu'ils mettent des capotes ? Qui, qui, qui ? C'est Poussin. Non, mais donnez vos noms quand vous réagissez, s'il vous plaît, merci. Bon, c'est Poussin, comment tu peux le savoir qu'ils en mettent ? Ben, attends, ça se voit, ça se voit vraiment, ça sent. Attendez. Oui, donc, à la place de Christian qui est parti se coucher, on accueille Rocco, 26 ans, de Tignes. Et la fréquence sur Tignes, c'est 94.3 FM. Oui, tout à fait. Salut, Rocco. Bonsoir. Bonsoir. Salut, Rocco. Salut. Bonsoir. Salut. Salut, Rocco. Donc, pour toi ? Ben, j'ai pas écouté la question. Oh, non, mais je vais pas me miser à faire que ça, hein. J'étais au standard, excuse-moi. Ouais, alors, regardez-vous les reportages sur le cinéma. Ben, oui, tout à fait. Ouais, tout à fait, ouais. T'aurais pas fumé la moquette ? Non, non, pas du tout, pas du tout. Non, t'aurais pas bu un coup ? Il est un peu malade, je crois. C'est pas évident de parler comme ça. Ouais, tu serais pas malade ? Un petit peu. Ouais, un petit peu. Alors, si t'as rien à dire dans ce cas-là ? Non, oui, moi, il m'a pas raconté plein de trucs au standard, mais bon. Non, mais attends, Manu. Oui ? Le premier s'est bien passé, le deuxième, pour l'instant, il a l'air de se passer impeccable. Non, mais derrière lui, là. Non, mais je voudrais pas qu'il poire. Non, mais y'a pas de soucis, t'inquiète. Non, mais, tranquille. Ouais. Non, c'est sur IRC, y'a un... Enfin, c'était juste pour dire à Manu qu'il faut qu'il rappelle Arnett. Non, non, non. Non, pour les cadeaux, parce qu'on lui a offert un CD de Céline Dion. Ça, c'est pour rappeler Arnett. Non, non. Pourquoi pas ? Ouais, alors, Rocco, tu vas te coucher. D'accord, Tony ? Pas du tout. Ouais, ouais, d'accord, Tony. Allez, bonne nuit. Allez, bonne nuit. Salut, Tony. Salut. C'est coupé. Coupé, c'est coupé, hein, avec Manu. Non, bah, moi, tu me dis qu'on coupe, on coupe, hein. Non, mais, tu vois, j'aime pas trop avoir... Il aime pas trop, ça, tu le sais. J'aime pas. J'aime pas, parce que le chef, il est plus là que les souris dansent, hein. OK ? OK. Bravo, Gérard. Bravo, Gérard. Bravo, Gérard. Toi. Bien pour tes tenues, quand même. Donc, tu me... Tu me... Tu m'envoies le disque, parce qu'il reste trois questions, donc... En pleine gueule ? Tu le fais en pleine gueule ou pas ? Non, mais je sais pas, je te demande. Tu veux un café en pleine gueule ? Non, non, mais tu peux peut-être poser la question, on gagnera du temps, déjà. Ouais. Comme ça, ils pourront réfléchir. Non. La Formule 1 est-elle un moyen de film ? Oh, non, c'est nass. Non, non, tu me dégages cette question, c'est... Si on m'a dit, s'il parle de Formule 1, il faut lui dire que c'est pas le thème du débat. C'est pas le thème du débat. Ah, bah, si, je suis désolé. Attends, attendez, attendez, attendez, je suis désolé. Vous avez déjà vu un film sur la Formule 1 ? Oui, oui, non. Si, si, si, si, ça existe, ça existe, ça existe. Ouais, non, mais non, mais attendez. Sur IRC, c'est marqué. Non, mais sur IRC, ils me diront ce qu'ils veulent, mais moi, je peux vous dire que ça existe. Mais t'as vu ça où, toi ? Donc, on va s'écouter. T'as vu ça où, toi ? Voilà. D'accord, super. Le sexe des bébés éléphants est plus gros que le tien. Au revoir, chez les Grecs. Au revoir, j'ai même pas... C'est bon, c'est bon, il a juste annoncé le débat. Donc, c'était avec l'héritage Mitsuko. Donc, on va faire un petit statistique... Sur le cinéma. Et vous pouvez toujours appeler au 0803 085000 si vous voulez réagir, bien sûr, aux statistiques de Gérard sur le débat qui porte sur le cinéma. Cinéma, voilà. Et donc, toujours 3615, code... Fan Radio, rubrique directe, où il y a encore sucette, tige de cote, je sais pas ce que c'est. Il y a encore un... C'est porno, ça. Ouais, peut-être. Non, mais Tony... Voilà, on accueille Tony, d'ailleurs. Oh, bonsoir. Ouais, ben, Tony... Bonsoir, Tony, salut, Tony. Non, non, mais Tony, je t'ai dit quelque chose. OK, pas de problème. De toute façon, t'as géré sa rentaine, Gérard, donc c'est bon, on peut y aller. Donc, alors, les statistiques sur le débat sur le cinéma. Donc, à la question, que pensez-vous du cinéma ? Donc, il y a 40 personnes qui ont répondu... Bah, voilà, c'est tout. On répondu à la question... 40%, pas 40 personnes. Ouais, 40%, mais moi, j'aime bien quand on me donne des trucs comme ça. À la question, qu'avez-vous vu dans les cinémas, donc ? Alors, 20% aiment les pot-de-corne, donc je vois pas du tout le rapport avec le film. 30% aiment les ouvreuses, je vois pas du tout. Et 50% aiment rester chez eux. Ah, il y a pas beaucoup de gens qui aiment le cinéma, alors. Donc, 30% qui aiment les ouvreuses. Ça, j'en ai rien à foutre, parce que ça rentre pas dans les films. C'est quoi, les ouvreuses ? Les ouvreuses, c'est celles qui te placent. Mais il y en a plus beaucoup, en plus. Moi aussi, je crois qu'il y en reste encore pas mal sur... Il y en a deux sur Nantes, je crois. Ouais, et puis 20% qui aiment les pot-de-corne. Alors, ça, c'est les trucs qu'ils nous donnent pendant l'entraque. Ouais, mais c'est vrai que les meilleurs pop-corn qu'on a pu manger, c'est quand même au cinéma. Ah, c'est vrai. Ouais, mais ça, je vois pas du tout le rapport, donc pour moi, c'est... Donc, il y en a qui vont peut-être au cinéma seulement pour manger les pop-corn, qu'est-ce qu'on pense ? Ou voir les ouvreuses. Voilà. Enfin. Alec, oui, Rigaud ? Ensuite, non, continue, continue. Non, non, vas-y. Parce qu'Arnette, c'est pas la peine d'essayer d'appeler, on te... Ça sert à rien. C'est pas le thème du débat, Arnette. Ça servira à rien pour toi. Ouais. Donc, alors, à la question pour ou contre le cinéma, donc 30% qui sont pour. Donc, j'avais pas posé la question pour ou contre le cinéma, donc ça, je vois pas pourquoi qu'on me donne ça. Et peut-être que les auditeurs veulent répondre. Et peut-être aussi aux questions des stats, Gérard. Ouais, mais 20% sont pas contre. 18% sont d'accord. Et 100% sont contre. Ah, si, si, il y a une erreur de calcul, je crois. Ouais, j'ai l'impression. C'est 99. Ouais, ouais. Non, mais à mon avis, ça, c'est vous, là. Ah, non, non, non. Le guignol, là. Ah, Olivier. Non, c'est pas toi, non. Non, c'est pas toi. C'est jamais toi. Non, non, c'est jamais toi. C'est jamais toi qui fais des conneries. Mais j'ai rien fait, non. À la question, quel est votre acteur préféré ? Alors, 100% ont répondu Georgette Bitoun pour sa prestation dans Les Pigeons, même les Goélands. Alors, ça, Olivier, ça, je vais te dire une chose, que maintenant, c'est toi. Tu l'as pas vu, tu l'as pas vu, j'ai rien fait. Alors, ça, c'est toi. Alors, il y a 100% qui dit, vos gueules, les mouettes, les Goélands. Donc, tu prends mieux de planer. Pas pour moi, tu me mouettes, alors va vers les Goélands. Allez, hop, dégage. Ça, c'était connerie, hein. Tu peux rappeler le titre du film ? C'est 100% Les Pigeons aiment les Goélands. Donc, à mon avis, c'est 100% vos gueules, les mouettes, la les Goélands. Ok, Olivier ? Merci. Merci, Olivier, pour l'arsène. Donc, la suite, Gérard ? Alors, à la question, quel est le dernier film que vous avez vu ? Alors, 50% ont vu Oh, les beaux camions. Oh, les beaux camions. Je l'ai vu aussi, il est super, celui-là. Avez-vous vu Sibi ? Hein, Olivier ? Et 100% ont vu, c'est pas le thème du débat. Olivier ! Olivier ! Tu prends ça et tu vas te tâcher, tu fais ça, mais c'est pas moi qui l'ai fait. Non, non, c'est pas toi. Mais c'est les Français qui ont répondu, c'est nous. Non, non, non, non, non, non. Ça, pour moi, c'est des conneries. C'est un sondage. Non, non, ouais, mais même pour moi, c'est des conneries. C'est un sondage à la Guandoz, hein. Ouais, ouais, ça, c'est un sondage bidon. C'est Sam Zell qui nous l'a passé. Bah oui, c'est Sam. T'as raison. Tu veux que je lui garde et que je lui fasse voir demain ? Et tu pourrais rajouter sur ta liste, éclatement, la chatte à la grenade. Ouais, bah, toi, tu es premier d'éclater ta voix basse. OK ? Yes. Merci. Donc, on a été où, Gérard ? Alors, les montgolfières ont-elles sorti un film ? Les quoi, quoi ? Les montgolfières. Les soeurs montgolfières. Ah ouais. Les soeurs. Les montgolfières ont-elles sorti un film ? Bah oui, ou quoi, par là, Gégé ? Alors, les montgolfières... Les montgolfières, c'est un ballon dirigeable qui s'allume avec du gaz. Donc, ce n'est pas des parachutes, alors ? Non, c'est un zizi avec des poils qui tombe tout seul du désert et qu'on retient avec quelque chose. Maintenant, je comprends déjà beaucoup mieux ce que tu veux dire. D'accord. Moi, personnellement, je n'en ai jamais vu. Attends. Non, non, mais attends. Tony, Tony, Tony, Tony, Tony, Tony, Tony. Ouais. Tony. Calme. Ça va ? Tony, tu vas la fermer parce que les bits, je ne veux pas entendre ça à 2h36 du matin. Alors, tu vas voir Manu au standard. Non, non, tu vas voir Manu au standard. Il va te donner, en fait, les synonymes qu'on peut dire à ce temps-là. Et tu reviens, ne t'inquiète pas. Ça ne veut dire que ou limite. Non, non, non, non. Donc, Poussin voulait répondre à toi. Donc, ce que je voulais dire, Gégé, c'est que les montgolfières, ça n'a rien à voir avec le cinéma. Je ne comprends pas pourquoi tu... Non, mais il y a des... Il y a des films sur les montgolfières. Oui, mais ça dépend si tu parles de reportages. Oui, mais si tu parles de films, je n'en ai jamais vu. Ben, tu as qu'à regarder de temps en temps la télé. Oui, Rigo ? Non, mais je n'ai pas le temps de regarder la télé. Non, mais c'est bon, Poussin, merci. À propos de montgolfières, il y a Yankee qui demande si tu as un cerf-volant. Non, mais de toute manière, c'est pareil. Les cerfs-volants, tu les tires sur des trucs, mais il faut avoir du vent. Pour les cerfs-volants, les montgolfières, c'est avec du gaz. Un cerf-volant, une vache. D'accord, mais ça, c'est super calé dans le ciné, ça. Tony, s'il te plaît, tu te calmes. D'accord. Parce que tout à l'heure, tu ne vas pas finir le débat. Gérard, excuse-moi, on va peut-être revenir, justement, dans le thème du cinéma, parce que là, je crois qu'on s'est gardés. Le thème, ce n'est pas Tony, le thème. Non, mais pour l'instant, derrière, tu te tais aussi. Oui. Donc, allez, on y va. Donc, tiens, Tony, maintenant, toi. Oui, mais le problème, c'est que moi, je suis tout le temps au standard, pour un rien, pour un oui, pour un non. Alors, moi, je voudrais bien que tu me répètes la question, s'il te plaît. Non, mais attends. Là, c'est normal. Là, c'est normal. Non, non, mais tu as entendu la question avant que tu ailles au standard. Ah, l'histoire mongolfière ? Oui. Oui, je suis allé voir tous leurs films. D'accord, et qu'est-ce que tu en as pensé ? Franchement, c'est de la balle. C'est planant. Oui, c'est planant, c'est le beau. J'aime bien passer comme ça, Philippe, quand tu es de bonne humeur. Oui, cactus. Je te kiffe. Oui, c'est vachement planant, comme film. Oui. Donc. Donc, multiplex. Oui. Moi, je suis tout à fait d'accord. C'est très bien, mais il ne faut pas se moquer de ces gens-là. Il n'y a pas de quoi être fier, c'est tout. Tulipe ? C'est super aussi, moi, je trouve. Et Moulinette ? Oui, moi, j'ai vu pas mal de films sur les Mongols. Maintenant, savoir s'ils étaient fiers, je ne sais pas. Bon, alors, Moulinette. Ils n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris la question. Non, non, mais je pense qu'on parle des Mongolfières, on ne parle pas des Mongols. D'accord ? Parce que toi, pour l'instant, t'as une tête de Mongole, toi. Et si je te dis trisomie ? Alors, Moulinette, bonne nuit. Moulinette, au revoir. Allez, hop, dégage. On appelle Arnette. Ou Goldo. Non, non, Moulinette, bonne nuit. De toute manière, on ne rappelle plus personne, là. Ça va être terminé, alors. Ah, c'est dommage, il y avait des filles qui voulaient te parler. Non, non, mais on... Oui, Gérard ? Non, non, mais c'est bon, c'est pas la peine, j'ai dit. Mais qu'est-ce que t'as ? Quand tu t'as, tu vas perdre ton ménage. Mais elle était folle de toi, hein. Donc, dernière question. C'est la dernière, et là... Oui, c'est la dernière, il est 40, et on arrête après, c'est tout. Ah, mais il fallait jusqu'à 3h, là. Non, non, mais on arrête après, c'est tout. T'as signé un contrat, il faut aller jusqu'à 3h. Mais attends, si t'es pas content, Tony, tu dégages. Mais ton contrat, il y a marqué jusqu'à 3h, tu vas jusqu'à 3h. Bon, alors, Tony, tu reviens... Non, mais attends, c'est vrai, Gérard. Non, mais on pourrait... Non, non, non, non, non, non. Pour 3h de débat, si tu commences à te casser avant la fin... Non, non, mais il y a encore 2 questions. On pourrait faire encore 2 questions. Non, mais j'aurais une question, j'aurais une question au cinéma, après. Il faut qu'il enleve 100 francs de ticket au restaurant, c'est tout. Non, d'accord. Alors, là, tu le dégages. C'était Polo. Bon, allez, on va reprendre, là. On enchaîne la question. Alors, la France sort-elle plus de films que... La France sort-elle plus de films qu'aux Etats-Unis ? Ça, c'est une question intéressante. Tout à fait, tout à fait. Qui ? C'est Multiplex. Oui. Tout à fait, je pense que la France sort, elle sort bien, elle sort tard, et beaucoup plus qu'aux Etats-Unis, bien sûr. Non, mais attends. Multiplex. Oui. La France sort-elle plus de films qu'aux Etats-Unis ? Je ne vois pas du tout avec ce que les Français auront à faire dans la rue. De toute façon, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Oui, mais la France, elle sort plus que 2 films par an. Voilà, c'est Tony qui répond. Oui, bonsoir. Non, mais Tony... Tu te calmes, s'il te plaît. Gérard ? Oui ? Donc, c'est plus ça. Moi, ce que je voulais dire, c'est que les films en Amérique, ils sortent plus... Enfin, ils sortent en première... Enfin, en première fois, par rapport aux Français. Pas du tout, pas du tout. Non, non, oui, oui. Excusez-moi, si je peux me permettre. Ils sortent d'abord en Amérique, et après, on les voit, ils sortent en France. Non, non, non. N'importe. Non, non, non, on n'a rien à voir. Qui c'est qui n'est pas d'accord ? Multiplex. Regarde, un film, regarde, un film français, Les Visiteurs, tu ne vas pas me dire qu'il est sorti d'abord aux Etats-Unis. C'est du missile, ça. Non, mais attends. Dans ces cas-là, on va... Gérard, ils sont dits sur la New York, c'était un peu Les Visiteurs. Non, non, attends. Tony, s'il te plaît, tu t'écrases. Godzilla, il est sorti en Amérique d'abord. Oui, et il est sorti en avant-première en Amérique. Et après, celui qui est n'importe quoi. Attendez, attendez, attendez, attendez. Chacun son tour. Attendez. C'est un beau sujet, ça. Qui c'est qui dit n'importe quoi ? Tulipe. Tulipe ! Non, c'est pas toi. Ah, pardon, excuse-moi, Gérard. Parce que je m'occupe d'une petite, alors elle pleurait. Excuse-moi. Ah, non, non, mais dans ces cas-là, si t'as quelqu'un avec toi, ça sert à rien de réagir. Non, mais elle fait du babysittage. Elle a besoin d'un rempotage, Tulipe. Moi, je vais te rempoter. Alors, Tulipe ? Eh bien, moi, je sais pas. Ah, tu sais pas ? Franchement, je sais pas. Pour la France et les Etats-Unis, je sais pas du tout. Alors, moi, je peux vous dire une chose, que le film Godzilla, qu'on a été voir en avant-première et sorti à New York... N'importe quoi. Non, mais c'est pas le seul film. Bon, alors... Il a dit New York. Attends, attends, attends. Ouais. Mais moi, tout le monde en air. Ils sont tous... On va savoir qui c'est qui s'amuse à dire n'importe quoi. Allez. Franchement, c'est une fille. C'est une fille. Alors, vas-y. Déjà, c'est pas moi, c'est bon. Vas-y, n'importe quoi. Vas-y, parle, allez, n'importe quoi. Vas-y, n'importe quoi. Allez, les filles. Allez, t'as pas de couilles, n'importe quoi. Ah, non, c'est une fille. Et alors ? C'est bizarre, il y a personne. Là, il y a personne. Là, il y a personne. Ah, ben voilà. Il y a rien. À mon avis, c'est grosse autruche, là. Ah, ouais. Il y en a une qui a... qui a rien entre les jambes, hein. C'est pas tout ça, c'est grosse autruche, là. C'est le vilain petit canard. Le vilain petit canard. Ouais, tu vois, n'importe quoi. Alors, explique-nous, Gérard, pourquoi, alors, Godzilla est sorti à New York en avant-première et pas en France, par exemple ? Ben, parce que c'est... C'est pour se faire pardonner parce qu'il a détruit New York. Non, non, non, non, non, non. C'est pourquoi, alors ? Non, c'est un film qui est sorti à New York en premier. Ça a été sorti sur New York parce que c'est... C'est pas parce que c'est un film que Jean Reno a fait en avant-première, là-bas, dans les villes de New York. Ouais. Car ça sort en premier. Donc, il est sorti, d'abord, en avant-première. Après, il est sorti sur les écrans parisiens depuis le 16 septembre. En avant-dernière. Non. Ah, si, en avant-dernière. Ben oui, parce que c'était en dernier. Ben non, arrêtez vos conneries. Donc, qui c'est qui n'a pas répondu ? Il y a pas mal de monde, encore. Tulipe ? Ben, moi, je viens de répondre, Gérard. Oui. Alors, Multiplex ? Déjà fait. C'est Cactus et Poussin qui n'ont pas répondu. Si, si, j'ai répondu. Cactus ? Ben, moi, je dirais que... que je laisse la parole à quelqu'un d'autre parce que je ne sais pas quoi te répondre. D'accord. Ben, donc, pourtant, c'est un sujet intéressant. Moi, j'aimerais bien savoir pourquoi, en fait... Non, mais, hé, Cactus ? Oui ? T'as jamais été au cinéma, encore ? Mais si, j'ai déjà été au cinéma, Gérard. Non, mais attends, t'as jamais été voir des films ? Mais si, j'ai été voir Le Titanic. J'ai déjà été voir des films, t'inquiète pas pour moi, Gérard. Tony, pour finir ? Ben, j'ai répondu, déjà. OK. Non, c'est ce que je voulais te demander, Gérard. Pourquoi... Ah, Rigo, une question versée, pardon. Oui, on... Question versée, pour finir. Oui. Il y a un actif qui demande s'il y a plus de pollution en Amérique qu'en France. Excuse-moi, j'avais pas... Non, mais ça... Ça avance. On est plus... Rigo, tu suis rien, hein ? Non, non, mais... Non, non, mais c'est pas Rigo, c'est l'IRC. La pollution s'est terminée depuis une heure, donc... Il y en a eu quand Gérard est allé... Ah, il y a quelqu'un qui a coupé. Voilà. Donc, ce que je voulais te demander, Gérard, c'est que tu sais, il y a des films français, par exemple, je sais pas si t'as vu 3 hommes et un pouffin. Non. Et ce film-là, tu sais, c'était un succès. Et les Américains l'ont copié et ont refait le même film en Amérique. 3 hommes et un oursin, ouais. Voilà. Non, mais ça... Qu'est-ce que tu penses, en fait, des versions dans le cinéma, par exemple, des films français qui ont du succès et qui se font aux Etats-Unis après ? Longue ou courte ? Non, mais attendez, s'il vous plaît. Oh, on se calme derrière, je réponds. Non, mais ça, de toute manière, que ça soit des films qui sortent en France, qui soient repris par des acteurs américains, de toute manière, en principe, ce qui sort en premier, c'est des films américains, non français. Quoi, n'importe quoi, si ça n'est pas toi, tu vas te faire foutre. OK ? Non, mais tu vois, parce que, en fait, le film avait tellement de succès en France que les Américains nous ont copiés. Est-ce que tu trouves ça normal ? Non, mais ça, c'est un truc, c'est à eux de voir. C'est pas à nous, parce que c'est... On sait pas... C'est une histoire de fric. C'est une histoire de fric, c'est tout. Oui, mais de toute manière, c'est pas qu'il y a eu une histoire de fric, c'est de savoir... Mais c'est de savoir les nombres d'entrées qu'ils ont fait en salles. Mais non, il y a des sous-tops. Non, mais attends, parce que moi, le film Godzilla, il a fait plus d'un million d'entrées en France. Un million d'entrées. Et nous, quand on y a été, quand on a été le voir à New York en avant-première, il y a eu 150 000 personnes. Mais il faut que toi vas laisser tout. Tu vas lui faire tout drôle. Tout ça pour toi. Non, mais il y a eu 150 000 personnes et faites-moi confiance que 150 000 personnes dans une salle qui hurlent dès qu'ils voient Jean Reno dans un passage, la salle se met à hurler. Pourquoi il hurle ? Il n'est pas beau, Jean Reno ? Non, mais c'est pas qu'il n'est pas beau, c'est que dès qu'ils le voient dans la... Dès qu'ils l'ont vu sur un passage, par exemple, quand il passe à... Un clouté, un passage clouté, tu vois. Non, quand il passe avec une voiture de l'armée et qu'il mâche un chewing-gum pour pas qu'on le reconnaisse, tout le monde tu les entends tous hurler même quand il joue le rôle du médecin là-dedans. Il mâche un chewing-gum pour pas qu'on le reconnaisse. C'est un gros chewing-gum alors. Alors que moi, personne ne me reconnaît, j'ai vraiment une merde. Bon, tais-toi, toi, Tony. Et toi, attends, Gégé, et toi, New York, les gens, ils ne t'ont pas reconnu du coup, alors vu qu'il y avait Jean Reno ? Mais attends, de toute manière, on paraît... C'est vrai qu'il t'a un peu pris la vedette, quand même. Il t'a un peu pris la vedette, c'est clair. Non, non, il n'y a aucune personne qui nous a reconnu. Non, sans déconner. Est-ce que tu penses que les acteurs américains jouent mieux dans les films que les acteurs français ? De toute manière, maintenant, voir comment qu'on a des films en salle, je vais te dire une chose, je pense que c'est les Américains qui vont bientôt nous dépasser. Non, mais t'es d'accord, Gérard, qu'il y a une différence entre Al Pacino et Bernard Ménez, quand même. Non, mais attends, toi, Tony, Tony, dégage. Un peu, je ne veux plus t'entendre. Non, non, il a raison. Il a raison. On ne va pas appuyer, là. Il a raison. Non, mais moi, je peux vous dire une chose, qu'à l'heure actuelle, maintenant, on n'a plus grand-chose parce que maintenant, il faut qu'on comprenne des films américains. Et pourquoi pas des films du Turcistan ? Ah, si. Si. Maintenant, tu vois dans les salles, c'est quoi ? C'est des films américains qui sortent. Non, regarde Un dîner de cons, justement, on en parlait tout à l'heure. Un dîner de cons, c'est français, ça a bien marché. Oui, mais attends, un dîner de cons, c'est sorti en cassette vidéo, ce n'est même pas sorti sur les grands écrans. Je l'ai vu au cinéma. Non, non, menteur, menteur. Et toi, tu préfères quoi, Gérard ? Les films américains ou les films français ? Moi, je n'en ai rien à foutre. Mais pourquoi ? Moi, je m'en fous. Argumente ? Moi, personnellement, pour l'instant, je n'ai pas les moyens de me payer le ciné. Moi non plus. Non, Gérard, il n'a pas les moyens d'aller au ciné, il préfère aller à New York voir le cinéma. Oui, carrément. Ok, en avant-première. Donc, voilà. Je pense que vous avez été contents de... De sa réponse. Ça vaut le détour. Et donc, ça va ? Moi, Gégé, c'est multiplex. D'un artiste. Ce que j'aurais voulu savoir, c'est si une carrière, un jour d'acteur se présentait à toi, parce que tu as commencé dans la radio, mais tu vas peut-être aller plus haut. Si une grande carrière d'acteur, comme tout à l'heure, on parlait de Jean Gabin ou d'une aventura se présentait à toi, est-ce que tu penses que ça t'intéresserait ? Je peux te dire une chose que là-dessus, personnellement, non. Je préfère rester à la radio que d'aller faire du cinéma. Il y a des rôles qui sont faits pour toi. S'il te plaît, multiplex, 5 minutes, s'il te plaît. Justement, en parlant des gens qui font un autre métier et qui veulent se lancer dans le cinéma, il y a Sucette sur le Minitel qui te pose la question, Gérard, est-ce que tu trouves qu'Ophélie Winter est une bonne actrice ? Et que penses-tu des chanteurs qui se lancent dans le ciné, justement ? Ça, chacun voit midi à sa porte dans les chanteurs. C'est vrai qu'on n'en a pas parlé. Je n'ai pas pensé à faire la question. C'est vrai qu'il y a beaucoup de chanteurs qui se lancent dans le cinéma. Est-ce que tu trouves que c'est bien et est-ce qu'ils sont bons dans le cinéma aussi bien que dans la chanson ? Ophélie Winter, elle, je la vois mieux dans la chanson. Il y a Michel Sardou que j'adore. Lui, il a sorti deux films. Sur CD ? Il a sorti Cross, qui était pas mal. Il n'y a pas de film. Il y a Patrick Bruel aussi. Et Crotte. Et Crotte. Et Crotte. Non, ça, toi, il y a aussi... Michel Sardou, il vaut mieux qu'il arrête de chanter, il vaut mieux qu'il arrête de faire des films et qu'il ne fâche pas de la poterie. Oui, qui c'est qui vient de dire ça ? Je suis désolé, c'est Multiplex. Oui, Multiplex. Multiplex. Chacun ses goûts, Gérard. Chacun ses goûts, Gérard. J'ai le droit. Qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de Guy Béard dans Scarface ? Non, mais là, tu te trompes. Allez, conclusion du débat. À chier. À chier. Qui c'est qui vient de dire ça ? Une fille. Non, les filles qui foutent le bordel. Je ne sais pas si tu as remarqué. Avant, c'était les garçons, maintenant, c'est les filles. C'est tout ça, je crois, non ? Ah non, je n'ai rien dit. On se truche. Ce n'est pas moi non plus. Conclusion. Conclusion du débat. Allez, chacun votre tour. Multiplex, conclusion. Multiplex, moi, je pense que Gérard, tu pourrais faire carrière dans le cinéma. Je pense que notamment des rôles comme celui de Quasimodo te conviendra très bien. Ou le bossu de Notre-Dame, non ? C'est le même, c'est celui-là. Tulipe. Tu n'as pas regardé à ses doigts. Tulipe. Tulipe. Oui, mais tout le monde parle. Moi, j'ai trouvé ça bien. C'est sympa. Cactus. Moi, je pense que le cinéma n'existerait pas. On n'aurait pas eu de débat ce soir. Je trouve que c'est pas mal. Tony. J'ai trouvé ça trop calme comme débat. Déjà, je voulais te le dire. Il faudrait que tu respectes un petit peu plus ton équipe parce qu'elle est quand même là pour travailler avec toi. Non, mais attends, Tony, déjà pour commencer, l'équipe ce soir, elle a bien travaillé. Oui, merci. Je voulais la remercier. Merci, chef. Je voulais remercier Pildar quand même qui a fait les deux débats à l'arrière. Et tu sais que ça me démangeait. Manu, qui a fait un peu n'importe quoi au standard, mais c'est pas grave. C'était nickel, il n'y a pas eu une insulte, pas eu un truc. Oui, mais quand je demande de retirer des gens, c'est pas la peine d'essayer de les passer sur d'autres personnes. C'est le premier débat, c'est ce que tu as voulu jouer et puis là, c'est le deuxième avec Ananas et l'autre et Multitex. On a vaguement opéré. D'ailleurs, c'est Goldo, je te le dis. Tu vois ? Non, ce n'est pas possible, c'était un 0-3. Il n'a pas déménagé, Goldo, je l'ai vu ce midi. Je vais voir parce que j'ai gardé les fréquences. Je n'aime pas trop que vous fassiez des coups comme ça à mon Gérard, je vous le dis. Non, mais c'est bon. Tu as un peu lèche-botte, Tony. C'est vrai. Mais Roquois qui s'est fait passer pour Tony, donc on l'a reconnu tout de suite. Non, ça c'est faux. C'est faux parce qu'ils m'ont appelé un quart d'heure avant la fin. Oui. Donc voilà. Ok. Donc moi, je peux vous dire. Rigo, il n'a pas répondu. Non, mais Rigo, de toute manière, il a fait comme le mardi dernier. Il a bien travaillé. De toute manière, si j'ai qu'un truc à dire, c'est Rigo qui a le mieux. C'est le mieux qui a travaillé parce qu'il a voulu que tout le monde réagisse sur l'Internet et je remercie. Et d'ailleurs, pour la conclusion, il y a Arnette sur l'IRC qui chie sur ton débat. Eh bien, Arnette, moi je te... On a bien compris. C'est pas ma conclusion, Gégé. Pour finir, Poussin. Donc c'est vrai qu'on m'a dit tout à l'heure, je ne sais plus ce qu'il dit. Tulip ? Oui, je pense que c'est Tulip. Tulip ou Moulinex ? C'est vrai que les salles de cinéma, s'il n'y en avait pas, on ne pourrait pas en parler et puis on ne pourrait pas aller voir les films, c'est clair. Oui, mais il faut dire une chose que les salles de cinéma, c'est qu'il y en a beaucoup en France et elles sont moins fréquentées qu'avant. Mais il n'y en a pas beaucoup par contre dans les petites campagnes. Oui, mais ça dans... Oui, c'est... Excusez-moi, justement sur Unitel, il y a une question de Sucette encore qui dit étant donné qu'il y a trop de salles de cinéma, est-ce qu'il ne faudrait pas en abandonner sur le bord de la route ? Non, mais ça, voilà, Sucette, tu vois, je ne préfère même pas te répondre à ta question. Donc la semaine prochaine... Tu as une conclusion Gérard sur le cinéma avant ? Non, mais attends, je vais annoncer le thème du débat de la semaine prochaine. Oui. Donc la semaine prochaine, le premier débat, comme ça va intéresser tout le monde et qu'il y a longtemps qu'on ne l'a pas fait. Oui. Disons qu'on l'a fait mais on va le refaire. On va faire les boîtes de nuit. Oui, le milieu de la nuit, les DJ, tout ça. Voilà. Et le deuxième débat, on verra. D'accord. Tu vas réfléchir chaque semaine et tu vas donner ta conclusion sur le cinéma, bien sûr. Donc en conclusion sur le cinéma, je pense que ce soir ça s'est bien passé, les deux débats se sont bien passés, personne ne s'est énervé. C'est vrai. Ça, c'est ce qui m'a fait le plus plaisir et ça fera plaisir à Max s'il est encore dans le quartier mais je ne pense pas. Et donc, j'espère que la semaine prochaine ça sera pareil. D'accord. Et donc, on va se quitter pour finir avec Banga avec Montez-moi dessus sans sel et vous allez avoir Rousseau pour la nuit sans pub et bien sûr demain 22h minuit Max le Star System. Bonne nuit à tous et à la semaine prochaine. - Ah oui, c'est bien, non ? == Le débat sur les boîtes de nuit == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Pas d'insultes de Gérard ! Et voilà donc bonsoir à tous, 0h42, on est un petit peu en retard donc c'est un peu de ma faute parce que j'ai eu des petits problèmes mais c'est pas grave Donc là vous venez d'entendre deux passages des Bee Gees, Philippe si tu peux... Elle est woman et le deuxième je te le laisse annoncer quand même Ouais mais... Steve... Alave Steve Alave, donc c'était le un, je pense que ça devait être la fève du samedi soir Non c'était Elle est woman Non c'est le deuxième, la fève du samedi soir et le premier c'était... Elle est woman Ouais mais c'était quoi comme film à peu près ? Ça devait être un film... Rocky IV je crois Ouais ça devait être dans Rocky Non non non je pense pas Enfin bref, c'était un bon film Voilà, donc le premier débat il va apporter... Il va apporter sur les boîtes de nuit Donc on va accueillir pour ça Crouton, 21 ans de Beauvais On peut écouter sans fin de radio sur 101.9 A mon avis, tu vois, Manu A mon avis Beauvais, on écoute, Beauvais c'est dans l'Oise Ouais, c'est 101.9 Non, à mon avis je pense pas Bah c'est marqué sur mon truc Ah ouais mais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ouais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ouais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ok Alors je peux pas savoir, je m'en excuse Donc alors Beauvais, ça m'étonnerait que ça soit sur 101.9 Crouton, t'es là pour me confirmer ? Oui oui, bonsoir Gérard, mes respects d'abord Bonsoir Donc est-ce que... Merci Droté C'est pas moi Non non mais tu peux me confirmer la fréquence ? 101.9 oui Ah non non, Beauvais dans l'Oise ? Attends Gérard, elle habite dans l'Oise, si elle te dit que c'est sa fréquence c'est la sienne Non non non, Beauvais dans l'Oise, si elle te dit que c'est sa fréquence c'est la sienne Non mais attends Bon on va faire des recherches, on va faire des recherches, on va continuer les présentations, allez on y va Donc petit poil, donc il y a Bondy, donc 101.9, pas de problème pour cette fréquence, 23 ans Bonsoir Allo Oui bonsoir Oh là, vous vous réveillez quand je dis bonsoir ou pas là ? Allo Oui Tu m'entends ? Allo Oui Bon bah bonsoir Oh là, ça commence très très très mal hein ? Fille d'art Je sais pas comment vous... Allo Non mais elle t'entend Gérard De toute manière, tuteur d'Aix-en-Provence, on peut écouter Fun Radio sur 103.1 Ouais c'est ça, c'est là-bas Voilà Oignon, donc Brest 98.9 Oui, bonsoir Gérard, bonsoir à toute l'équipe Tony Bonsoir Gérard, bonsoir tout le monde Tony, 20 ans 20 ans Arnett Non, il n'y a pas d'Arnett Oui mais... Tony, gentil hein ? Ah oui Ok Sans problème Ok On est gentil, donc on peut écouter... On est gentil et puis on écoute Fun Radio sur 101.9 Voilà Et... Col roulé Ouais, déjà Donc... Ou qu'on peut écouter Fun Radio Lille 96.8 Exact Et voilà Donc alors, les débats vont porter sur les boîtes de nuit Donc... Avez-vous déjà été en boîte de nuit ? Ah bon ? Non, non mais attendez Là, je ne vais pas commencer à parler dans un mur Calme-toi Gégé, calme-toi Non, non mais attends, Tony, Tony Tony Attendez, attendez, s'il vous plaît derrière Non, non, Tony, Tony Oui Tony, je vais me calmer De toute manière, tu sais que la semaine dernière je t'ai eu, ok ? Ouais, ouais, non mais... Non mais moi je voudrais... Quand je pose la première question Je voudrais pas déjà... J'aimerais déjà avoir un blanc Parce que là... Attends, j'ai une idée pour ça Bon, barre de blanc Quand tu poses la première question Tu fais, par exemple, col roulé Qu'est-ce que t'en penses ? Voilà, c'est ça Comme ça, il y aura moins de blancs Alors, donc... Donc, déjà La première question Avez-vous déjà été dans une boîte de nuit ? On va demander à... Col roulé Ben voilà Col roulé, pourquoi pas ? Ouais, ben ok Ouais, ben ouais Moi, j'ai déjà été en boîte de nuit, ouais Et puis, en fait, je voudrais dire que c'est vachement cool Parce que tu rencontres plein de gens Ouais, mais ça... Non, mais attends Là, déjà Commencez pas à me casser le thème du débat Parce que... Petit à petit On va y revenir, là-dessus J'ai approfondi, j'ai approfondi Voilà Bon Donc, pour toi T'as déjà été en boîte de nuit ? Ouais, voilà, quoi Ouais Tu peux me citer... Euh... Non Non, non J'allais dire Tu peux me citer... Non, pas de marque Non, non Euh... Tony Oui, oui, bien sûr J'ai déjà allé en boîte de nuit J'aime bien y aller Mais je préfère plutôt les ambiances soirées Euh... Dans... Dans quel sens ? Si ça te dérange pas Ça me dérange pas du tout Moi, Gérard Euh... Bah, je préfère... Si tu veux, je préfère les soirées Parce qu'en boîte de nuit Je trouve... Bon, c'est bien On s'éclate, on s'éclate bien Ouais Mais je trouve ça un petit peu... Il y a trop de monde, si tu veux On fait moins de rencontres Que, par exemple, si on fait une petite soirée en appartement Ouais, non, mais... Euh... Dans ces cas-là, Tony Moi, je peux... Je te renvoie là... Oh, non, mais attendez derrière, s'il vous plaît Tu me renvoies à haut, là Parce que j'ai entendu un... Non, non, non, non, non Je t'envoie pas à un haut Parce que je dis aux gens qui sont derrière Qu'ils se calment Parce que moi, je vais quand même répondre à la question Donc, je suis d'accord avec toi Donc, c'est vrai qu'on a du mal à... Dans des boîtes de nuit Je pense que c'est... Colrouleux qui a dit On préfère plus de rencontres Moi, je suis pas d'accord Ouais, moi non plus, hein Non, bah si, mais ça dépend Non ! Non, mais si, mais ça dépend Tu vas vers les gens, franchement, tu peux faire des rencontres, quoi Oui, mais, par exemple Je pense que ce ne sont pas que des bonnes rencontres Qui c'est qui... Attendez, attendez, attendez Attends, attends, Tony Tony Qui c'est qui vient de dire, derrière ? C'est moi, c'est Crouton Oui, Crouton Bah, vas-y, alors, dis-toi Dis ta pensée Moi, personnellement, je crois que ce ne sont pas que des bonnes rencontres Oui, mais dans ce cas-là Je vais rejouer avec... Les... Les... Les jeux avec Manu Pourquoi et comment Donc, pourquoi que ce ne sont pas des bonnes rencontres ? Bah, quand je dis des bonnes... Pas que des bonnes rencontres Ça veut dire que tu peux retomber sur des gens sympas Et des gens sincères Comme tu peux tomber sur des... Des gros obsédés, quoi, ouais Non, non, non, non, mais... Non, non, non, non, attendez, attendez, attendez Non, moi, je suis pas... Attendez, attendez, attendez Là, je vais demander à... Tony Oui Col roulé Ouais, ouais, ouais Crouton Donc, on va laisser parler les autres Après, on va essayer de... De rentrer dans... Dans le débat Non, non, non, non On va essayer de... D'approfondir la question Parce que moi, je... Je peux... Je peux vous dire que... Des rencontres... J'ai jamais eu l'occasion d'en faire là-dedans Donc, petit poil pour toi Alors, pour moi, j'aime bien... J'aime bien aller en boîte pour m'éclater Pas forcément pour draguer Pour être dans mon trip sur la techno J'aime bien aussi les soirées Pour plus rigoler, faire connaissance Voilà, comme moi Ok Tuteur ? Moi, j'aime bien aller en boîte pour me détendre Le week-end Quand j'ai rien à faire Et puis, on peut sûrement faire des rencontres sympas Et puis, quand elles disent que... Qu'on peut tomber sur des gens pas cool et tout ça Ben, je veux dire Où que t'ailles, de toute façon Tu peux avoir des gens sympas ou pas, quoi Donc... Excuse-moi, Gérard Est-ce que je peux poser une question à cette jeune demoiselle ? Oui, tu peux, si tu veux Mais attends, Tony Oui On a Ognon qui n'a pas répondu encore Pardon Ben, ouais, Gérard, bien sûr Ouais, je vais en boîte Je vais en boîte Je vais en boîte Je vais en boîte une fois par semaine, à peu près, quoi Tous les week-ends Plutôt le samedi D'accord Et voilà, quoi Je m'éclate bien Plutôt dans les boîtes techno Ouais, mais... Ouais, mais d'accord Mais, bien sûr Tout le monde me parle de boîtes techno Mais il n'y a pas que la techno, en France Ah ouais, mais ça, ça dépend en fonction de toi Ton style de musique Moi, je préfère aller dans une boîte pour m'éclater sur de la techno Plutôt que... Enfin, je sais pas Je me vois mal en boîte pour danser sur du rap, par exemple Ou du ragameuf Ouais, voilà Ouais, exactement Non, non, non Attendez, attendez, attendez Attendez, attendez On va quand même... On va quand même éclaircir la question C'est bien textuel, ce débat Oulala Ouais, mais... Avez-vous déjà été en boîte de nuit ? Donc, moi, je peux vous le dire, oui Parce que j'y ai été plus d'une fois J'ai... Bon, Tony, je pense que tu dois savoir À la loco ? Voilà Ah, malheureusement, on n'en parlerait pas Non, mais justement, donc On va en parler parce qu'il y a quand même Jean-Marie K Tout à l'heure, qui était parmi... Ouais Avec Max, qui en a parlé Donc, maintenant, si je ne retourne plus à la loco C'est qu'à l'heure actuelle, bon, ben Moi, j'ai trouvé ma... La personne avec qui faire ma vie Ouais, mais attends Ouais, non, mais là... Non, non, mais là, je mets ça du... Je sais ce que tu veux me dire Tu peux retourner en boîte pour t'exalter avec Cindy Ben voilà Non, non, mais même Ce que je voulais dire, c'est qu'on n'est pas forcés d'aller en boîte Pour trouver une nana Voilà Je pense qu'à la loco, de toute manière Vous allez pas... Vous allez pas trouver la chaussure à votre pied Exactement Pourquoi ? Ah ben, je pense pas Pourquoi ? Ah non, parce qu'il y a trop de nanas Ouais, il y a un tas de nafomanes, il faut le dire Ouais, ben oui Mais de toute manière, un tas de nafomanes Attendez, attendez, attendez Pour finir, pour répondre à la question à Tony Oui Donc, moi, je peux te dire Des nafos Je vais te dire une chose, c'est même pas un nafo C'est quoi ? C'est des allumeuses, pour moi Ah ouais, exactement T'as plus d'une personne Ils vont te dire Ouais, ben, tu me payes un verre Et après, ça va se terminer Juste Juste Attendez, attendez, attendez Attendez Tout le monde me dira oui ou non derrière Si vous êtes pas d'accord D'accord Mais moi, je peux vous dire une chose Que ça se termine À la fin Juste par un verre Ou par une soirée À la casse-bas Et après, c'est terminé Tu revois plus la personne C'est une autre boîte, ça, la casse-bas ? Non, ça c'est... C'est mon terme Ah, pour dire chez toi ? Non, non, c'est mon nouveau... Mon nouveau truc J'ai envie de dire, c'est tout Ah, d'accord Donc, euh... J'avais une question Oui, mais attends Attendez, attendez Me laissez voir sur Internet Si des fois, on a des réponses Sur la première, non ? Pas pour l'instant, non Non, pas pour l'instant On va qui rigole Mais de toute manière, tu peux réagir sur Internet Donc, c'est quoi le site Internet ? C'est irc.funradio.fr Voilà, donc, vous pouvez réagir sur le débat De la boîte de nuit Et le deuxième portera sur les routiers Alors, donc, Ognon, tu voulais rajouter quelque chose ? Ouais, est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Parce que, justement, je t'entends parler de ça Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te faire draguer par une allumeuse ? Euh... Ça m'est déjà arrivé, oui Oui, oui, oui Comment ça s'est passé ? Bien, toute honneur ? Non, non, mais je peux te dire qu'en boîte de nuit Même à la loco, même que j'étais avec Sandy Sandy, ça fait 8 mois Que je la connais Je peux te dire une chose J'ai eu des gens Des nanas qui sont venus me voir Ça s'est terminé, comme t'as dit, par un verre ? Non, non, non, ça s'est pas terminé par un verre C'est que... Et avant Sandy ? Avant Sandy, ben... Avant Sandy, il n'y avait rien d'autre T'avais connu qui ? À part Christine C'est tout Tu l'avais rencontrée par la loco, celle-là ? Non, non, mais Tony On la salue pas Ah, pardon Tu t'avais rencontrée à la loco ? Ben, j'ai rencontré plus d'une personne Bon, ben, je pense qu'elle nous écoute Donc, voilà Non, mais c'est qui ? Ah, non, mais je ne citerai pas tous les noms Ah, pourquoi ? Parce que ce n'est pas le thème du débat Non, non, ce n'est pas le thème du débat On peut répondre à la question que tu disais Donc, il y a des nanas qui allument Qui se font payer un verre et puis qui se cassent C'est ça, hein ? Donc, qui veut répondre à la question ? Non, mais c'est... C'est vrai, franchement, il y en a beaucoup comme ça De toute manière, dans les boîtes de nuit De toute manière, c'est ça Si t'es à pied Et que la nana, elle a un petit coup dans le verre Un petit coup dans le nez C'est de savoir si le mec, il a une voiture Pour la raccompagner Et après, ça s'ermine dans le plus marre Non, non, non, attendez Attendez, attendez On se calme, Tony Oui, ce qu'il faut dire, Gérard, aussi Non, non, mais Tony, on ne dit pas Ça s'ermine au tribunal, d'accord ? Sinon, Tony Non, non, mais attends, Tony Ce n'était pas Tony, Gérard, c'était Oignon C'était Oignon, c'est moi Bon, Oignon Manu, tu me prends Oignon Et tu lui dis qu'il reste... Non, je me calme, Gérard, je me calme Donc, je lui prends l'Oignon Et je lui dis... Non, non, tu le prends hors antenne Tu prends l'Oignon de Tony Tu prends Oignon et tu lui dis... Je me calme, je me calme Non, non, mais tu vas aller voir Manu, là Non, pas de problème, je me calme, Gérard Non, non, mais parce que... Non, non, mais parce que moi, cet après-midi On a fait une réunion avec toute l'équipe Donc, je voudrais... Donc, cet après-midi, et là, il est 1h du matin Oui, non, mais je voudrais que le débat se passe Comme la semaine dernière, impeccable Il y en a qui vont prendre le cul, là, parce que j'ai perdu Oui, Gérard Oui ? Je voulais dire aussi, il ne faut pas généraliser Toutes les filles ne sont pas comme ça, hein Oui, non, mais attends, c'est qui qui parle, là ? C'est Petit Poil, là Oui, mais Petit Poil Moi, je vais dire une chose Tu as certaines nanas, quand tu les vois, là, locaux Il faut dire une chose Il faut voir comment vous êtes habillés Parce que les trois quarts... Oui, les trois quarts, mais pas toutes Oui, mais... Non, mais... Il y en a aussi qui viennent Moi, je crois qu'il ne faut pas généraliser Oui, mais d'accord Vous venez en boîte pour vous éclater Vous éclater, pardon ? Mais nous, on veut vous éclater, c'est ça, le truc Mais n'est pas dans ces cas-là Nous allumer Oui, mais Gérard, si on vous allume C'est pour avoir un verre, hein Oui, mais nous, on veut bien payer un verre Mais il faut que vous couchiez Ah, oui, voilà Voilà, non, bon Tony, Tony, Tony Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi Non, non, mais c'est bon, on arrête Parce que là, sinon, la question, on va en faire... Ok On va garder... Je veux dire quelque chose C'est un tuteur qui parle Oui Il y a des filles, enfin, moi, j'en fais partie J'en ai déjà fait partie, quoi Qui viennent en boîte Que pour trouver un mec Donc... Oui, mais, tuteur Oui Tuteur, est-ce que tu crois que dans une boîte de nuit Tu as rencontré l'âme sœur ? Non, non, on vit, quoi Elle n'a rencontré que le roulé, c'est tranquille Voilà Non, non, mais col roulé, s'il te plaît, tu te calmes Ok Maintenant, on va passer à la deuxième question Que pensez-vous des balles trappes en plein air ? Des quoi ? Des balles trappes Alors, un balle trappe, c'est quoi ? Rigaud, oui Non, non, il se demande ce que c'est un balle trappe Un balle ? Un balle trappe, c'est des soirées qui sont organisées en plein air Ah, ouais Bon, si, par exemple, la fête... Non, pas la fête à Neuneu Parce qu'il n'y a pas de balle La fête des loges ? La fête des loges du trône ? Non, non Non, non, où c'est qu'on pourrait trouver des balles trappes ? Bah, dans mon village, à la kermesse Les kermesses, toutes les kermesses, il y a des balles à la fin Voilà, voilà, genre kermesse Il y a pas mal de balles tringues aussi, chez Manu Non, des balles trappes, abrutis Ah, pardon Eh, commence pas, toi, parce que... Sinon, je vais te gaufrer, toi J'ai un sourire, c'est... Oui, stop On me dit que les balles trappes, c'est à trappes Non, mais balles trappes, c'est à trappes C'est des trucs pour danser C'est pas à trappes spécialement Ouais, mais t'as les farces à trappes aussi Oui, mais ça, les farces à trappes, ça, c'est autre chose Bah, c'est comme un balle, hein Oui, mais... Non, non, mais... Donc, répondez déjà à la question D'accord, alors... Donc, Crouton Bah, moi, je pense que c'est pas mal, mais enfin... C'est peut-être réservé à une certaine catégorie d'âge Oh là, mais Crouton Oui ? Crouton, t'as un téléphone sans fil ? Bah, non, enfin, si, ouais, c'est un sans fil, mais c'est pas un portable Ah, ça marche pas avec les... Non, mais apparemment, t'as un décalage entre nous C'est vrai ? Ouais, parce que... Bah, non, bah là... Moi, je suis le plus près possible, je peux pas faire plus près Allez, avale-le Non, non, mais on se calme derrière, hein Tony, on se calme Désolé, c'est pas moi Alors, moi, je suis pas d'accord avec Crouton Non, non, mais attendez Allez, on y va, répondez à la question sur les balles trappes Petit poil Petit poil, je suis pas d'accord avec Crouton Oui ? Pour que, à un certain âge Moi, je dirais, quand tu vas dans des petits patelins Il y a des jeunes aussi, ils ont pas le choix Donc, il faut bien qu'ils aillent essayer les balles à trappes Pour rencontrer des personnes Ouais, non, mais balles trappes, c'est... Non, mais attends, Tony, s'il te plaît Pardon, pardon Je vais y répondre quand même, parce que c'est quand même Moi qui gère le débat Oui, oui, tout à fait Donc, le balle trappe, c'est un truc qui se passe en plein air Avec de la musique Ouais, mais... C'est de la musique, quoi, c'est en plein air Bah oui, si tu veux C'est pour ça que je dis les balles trappes Parce qu'on peut très bien parler de la fête de la musique Justement, ça sera la onzième question Donc, tu y reviens maintenant Donc, c'est même pas la peine Donc, c'est pareil Sur la fête de la musique, est-ce que tu peux rencontrer des gens ? Oui, oui Bah, bien sûr, tu peux faire connaissance de plusieurs personnes En, je sais pas, en prenant un verre En dansant, en écoutant la musique Moi, ce que je voulais dire, c'est que, petit point, là, elle dit qu'elle voit des jeunes Mais moi, je suis déjà allé à des balles trappes Bon, Tony, Tony Oui ? Bon, vas-y, alors, toi Ouais, mais parce qu'il y a... Non, mais, cours, cours, cours, hein, parce que... Faut qu'à une heure, à une heure et demie Faut qu'à une heure, non, non, mais faut qu'à une heure et demie, j'attaque le deuxième, hein Non, on a pris plus tard, donc on peut aller au moins jusqu'à deux heures moins le quart, quand même Non, non, non, non, une heure et demie, comme la semaine dernière Non, non, non, oh, oh Oh, non, non, mais, c'est pas... Oh, c'est pas vous, hé ! Oh, pas de politique, là Non, non, mais c'est pas vous qui commandez Donc, moi, j'ai les consignes C'est une heure et demie, terminé, le deuxième Deux heures, euh... Deux heures moins le quart, jusqu'à trois heures Je peux réagir au débat, quand même Bon, alors, euh, Tony Oui, je voulais réagir à la personne qui vient de parler Oui, petit point Oui, ouais, tu disais que... Mais tu sais qu'il y a un... Attends, Tony Moi, je voudrais savoir Qui c'est qui a un téléphone qui est pourri Parce que là, c'est impossible On l'a dit, Gérard, c'est Petit Poil, c'est ça ? Ah, non, non, c'est pas moi C'est pas Petit Poil, c'est Crouton C'est rapproché de la base et ça doit aller mieux Ça va mieux, là Là, on va pas continuer le débat Avec un son comme ça Mais écoute, Gérard, je suis déjà passée dans le débat Et ça a jamais fait ça, quoi Ah, mais alors, pourquoi qu'aujourd'hui, ça le fait ? Eh ben, je suis désolée, je m'excuse, t'énerves pas C'est peut-être pas... C'est pas la première fois que t'appelles, toi Ben non, c'est pas la première fois Elle a appelé l'année dernière Quand on faisait le débat la nuit Bon, donc, Tony Oui, moi, je voulais réagir à ce que disait Petit Poil Parce qu'elle disait qu'il y avait beaucoup de jeunes qui venaient à Débaltrap Moi, je suis allé à Débaltrap Et les jeunes que j'ai vus, c'était des bouseux qui venaient en tracteur Non, mais attends Pourquoi des bouseux ? Parce que c'est surtout... Non, mais attends, Tony Pourquoi que tu vas tout de suite chercher Des trucs comme ça Des gens Bah, écoute, je te fais part de mon expérience C'est peut-être pas dans les bons endroits que t'as été Bah, écoute, moi, je suis allé à Jouy-en-Josa Non, non, mais ça y est C'est bon, c'est pas la peine de citer les villes Ok, Tony Donc, t'as été dans certaines villes Et ça s'est mal terminé, c'est ça ? Non, pas du tout, parce qu'elle disait que les jeunes Il y avait beaucoup de jeunes, moi, j'ai vu que des vieux Et puis des mecs qui venaient en tracteur Bon, on va demander On va demander à Twitter Bah, moi, j'ai... Moi, je sais pas, je suis jamais allée dans un baltrap Mais je trouve que c'est pas très sympa de dire des bouseux Parce que je trouve que c'est mépris Non, mais attends, stop, Tony Mais non, pas moi Ah, c'est cool Attends, Twitter, avec ça en Provence Je pense que t'as dû Déjà aller dans des baltraps Me dis pas le contraire Attends, avec ça en Provence Y a un festival, en plus, là-bas Y a pas mal de trucs Mais si tu veux, ça fait que cette année Que j'y habite, donc Ah ouais, donc, y a pas longtemps Parce qu'il y a le festival des baltraps, là-bas Ok, Oignon Ouais, bah, moi, j'ai jamais été dans un baltrap Mais bon, pour les fans de Balmusette et Licence 4 En tout genre, ouais, ça peut être sympa Non, mais ça, on en a rien à foutre de Licence 4 Non, non, non, non Non, mais moi, je vais te dire tout de suite Qu'on en a rien à foutre de Licence 4 Parce que je sais sur ce que tu veux me parler C'est quoi la différence entre baltrap et balmusette, par exemple ? Non, non, mais attends, Licence 4 Il veut parler de... Viens boire un petit coup à la maison Mais c'est du balmusette Ouais, mais d'accord, mais... Alors, quelle est la différence, Gérard ? Entre baltrap et balmusette Est-ce que tu pourrais expliquer la différence aux autres ? Là-dessus, non Pourquoi ? C'est pas pareil Ouais, c'est pas pareil C'est peut-être pas la même musique C'est pas du tout la même musique Qu'est-ce qu'on écoute dans les baltraps, alors, comme musique ? Un peu de tout, hein C'est-à-dire ? T'écoutes... De l'accordéon De l'accordéon, t'écoutes... Il va d'envers Non, non, de l'accordéon, on vient de le dire Alors, euh... De la guitare Euh, de la guitare, euh... Avec qui ? Du synthé, hein Euh... Je pense pas que Jean-Michel Jarre Prend un truc sur les baltrap, hein Bah, si, de l'affaire Non, non, non, non Il joue de l'accordéon électronique, hein Ah, ouais, ouais, non, mais attends Euh, Tony Oui ? Tony J'ai déjà vu, j'ai déjà vu, hein Non, non, mais attends, c'est toi qui viens de dire De l'accordéon électronique Oui, tout à fait, ça existe Eh ben, je vais te dire une chose Que lui, Jean-Michel Jarre Ah, merci Je sais qu'il est coupé C'était qui ? C'est bon, c'était Oignon, mais je vais le rappeler tout de suite Ah, ok Oh, ouais, non, mais attends Non, parce que, euh... Il a un téléphone qui s'est déchargé On va le rappeler tout de suite Oh, ouais, non, mais attends Manu, Manu, Manu Ah, pause, pause Manu, Manu Oui, oui, je t'écoute, je t'écoute Non, non, mais attends Euh... Si c'est un téléphone Que la personne reste au bout d'une heure Et que ça se termine C'est pas la peine, hein Bah, tout le débat dans une heure, il sera terminé, hein Tu prends sur d'autres lignes, c'est tout, hein Ok Euh, donc, euh... Non, on parlait de Jean-Michel Jarre Ouais, je parlais à... Je répondais à Tony Oui Donc, moi, je peux te dire une chose Que Jean-Michel Jarre, quand il fait venir des gens Euh... Fais-moi confiance qu'il fait déplacer des camions Et son truc, c'est... C'est pas de l'accordéon Comme tu dis C'est ça ? Non, non, mais attends, Tony Tony, tu me laisses finir ? De cette manière, on va faire... Là, on va pas en discuter trop Parce que je risque que la semaine prochaine De faire un débat sur les santé Carrément Mais, Gérard, est-ce que... C'est quoi, sur la santé ? Non, le synthé C'est quoi, ça ? Le synthétiseur Est-ce que t'as déjà joué du synthé, toi, Jean-Michel ? Non Oui Est-ce que tu penses que, toi, les balles à trappe, c'est de la balle, hein ? Euh... Balle à trappe, c'est de la balle Ça dépend dans quel sens que tu veux le dire Bah, dans le sens figuré Ouais, mais dans quel sens ? Ouais, mais dans quel sens ? Pas au sens figuré, pas au sens propre, hein ? Ouais Ouais, mais dans quel sens ? Pour toi, tu veux le prendre, ça ? Bah, c'est-à-dire que c'est de la balle, c'est bien, quoi Ouais, c'est de la balle Tu peux même dire que c'est de la bombe bébé Ouais, c'est de la balle à demi Ouais, voilà On passe à la troisième Il y a un col roulé qui n'a pas répondu Ah ouais, col roulé, oui, pardon Excuse-moi Ouais, non, c'est pas grave, j'ai un tétout effusé En fait, moi, je veux dire sur les balles à trappe Que j'étais un petit peu de la vie de Tony C'est que, en fait, bon, c'est réservé à une certaine catégorie De gens, quoi, à peu près la cinquantaine, quoi Et plus Ouais, non, non, mais attendez, attendez Attendez, attendez, oh, stop, stop, stop, stop On va pas mettre Les personnages là-dedans, parce que De toute manière, un balle à trappe, c'est fait pour tout âge Pour tout type Pour tout type d'âge Ça peut être de 7 ans jusqu'à 77 ans Attendez, attendez Si vous voulez, mais pas tous en même temps, hein, merci Donc, ça peut être de 7 ans A 77 ans Et chacun fait ce qu'il veut S'il n'a pas envie de danser Sur la musique, ne danse pas On est d'accord ? Maintenant, j'ai pas fini de dire Donc, j'ai dit qu'en fait, c'était réservé à une certaine catégorie d'âge Il y avait aussi des gens Qui étaient un petit peu moins âgés Mais le problème, c'est qu'ils avaient le même tempérament, quoi Bah oui, mais maintenant C'est pour une certaine catégorie de gens, quoi Ouais, mais col roulé Moi, je vais te dire une chose Dans les balles à trappe, tu vois, tout style d'âge T'as pas Un âge spécial Non, d'accord, mais c'est tous des gens qui écoutent que de l'accordéon, quoi Non, pas spécialement Que de l'accordéon Est-ce que tu as j'y étais, toi, Gérard ? Euh, non Tu verras jamais des jeunes danser sur Verschuren Non, mais attendez Mais attendez, non, mais on va pas s'amuser A prendre des noms comme ça Danser sur André Verschuren Sur Éveille Turner Ou sur... Votre Votre Des accordéonistes On en a pas mal C'est bidon Ouais, c'est bidon, bah, si ça te plaît pas Ça dépend de l'âge Non, mais attends, il y en a un qui vient de dire Si c'est bidon Pour toi, si c'est bidon, la question C'est l'accordéon qui est bidon Mais dans ce cas-là Il en écoute pas, c'est tout S'il aime pas, il en achète Il en écoute pas les autres Non, mais il achète autre chose, comme c'est né On peut écouter les deux aussi On peut aimer l'accordéon Et la techno Non, mais attendez, parce que là Si on part comme ça sur l'accordéon Et sur la techno Je peux tenir jusqu'à 3h Même à 4h Et on fera qu'un débat D'ailleurs, moi j'ai acheté Cyber accordéon volume 4, c'était le top Bah, bien sûr Dis-moi plutôt, musique de nuit volume 4 Tu veux ? Anthony Non, non, mais Musique de nuit volume 4 Ok, Tony Terminé, terminé, stop Donc, la troisième question Quel genre de danse Que vous aimez Vous allez réfléchir à cette question Je répète la question Quel genre de danse aimez-vous, par exemple Quand vous allez en boîte de nuit Parce qu'il faut bien tourner la question J'ai pas précisé, toujours Le monde de la nuit, le monde des boîtes de nuit Des DJ, tout ça Et donc, on va s'écouter Guy Préjean Avec bien Viens voir la vie De l'autre côté De l'autoroute Et vous pouvez tout nous Toujours Attends, on va la refaire C'était une horreur Donc, vous êtes toujours en direct de Fun Radio C'est toujours les débats de Gérard Et donc, vous venez d'écouter Guy Préjean avec Viens voir la vie de l'autre côté De l'autoroute et on récupère Crouton Petit poil Très bonsoir Tuteur Oignon Oui, toujours fidèle Le prochain coup que tu raccroches On prend quelqu'un d'autre Il n'y a pas de moi, ça vient de mon téléphone Je te dis tout de suite Dès que Tu raccroches On prend quelqu'un d'autre Salut, je te kiffe Moi, je te kiffe pas Tony, tu restes poli, s'il te plaît, merci Colle roulée Pour terminer Et donc La question C'était quoi ? Donc, quel genre de danse Que vous aimez en boîte de nuit ? En boîte de nuit Même voir autre C'est-à-dire, bien sûr Dans les balles trap Oignon Oui, oignon Moi, je voulais répondre Moi, il y a un style que j'adore C'est les breakers C'est ceux qui font des waves Tout ça, c'est les vagues C'est bien ça Ça, c'est génial En boîte, ça se voit Ça se voit souvent en boîte de nuit Généralement, vers 2-3 heures du matin Ils sont tous pétés Bon, enfin, bref Ils roulent sur la tête Comme des Oh, ouais Comme des Cols roulés Ouais, bah alors moi Comme danse Ce que j'aime bien C'est le tango, tu vois Ouais Les balles trap Ouais Ouais, ouais Parce qu'en fait C'est une technique de drague, quoi Non, mais attends Cols roulés Cols roulés Cols roulés Cols roulés Je pense qu'à mon avis Tu reviens dans la deuxième question Et on va pas s'éterniser Ouais, mais non Je t'assure En fait, tu vois J'aime bien cette danse Mais en plus C'est une technique de drague, quoi Bah oui, tout à fait Je remue, tu vois Mes petites fesses C'est le métro qui passe, là Ouais, voilà Tu m'écoutes, DJ ? Ouais, ouais Donc en fait, tu vois Quand je danse Et quand je remue mes petites fesses Mes trous de merde Qui passent Non, non, mais attends Cols roulés Je suis en train de Dans Gérard est perturbé Parce qu'il vient d'avoir un métro À 1h15 du matin Donc ça le perturbe Non, mais là Il est passé pressu, là C'est la grève Ah, c'est la grève T'as raison, toi Ils ont déjà déménagé Et comment ça s'est passé ? Non, non, ça y est, ça y est Et hop On va pas parler des métros Tuteur Non ce n'est pas moi Je ne sais pas Moi, j'aime bien Tous les styles de musique Mais c'est vrai qu'en boîte Quand il n'y a que de la techno Enfin, moi, personnellement Ça me lourde, quoi Ouais Je préfère aussi Alors attends, Tuteur Ouais Dans ce qu'il y a là Tu n'aimes pas du tout Ce que Max y passe Le soir Non, non, non Non, non, mais attendez Attendez, attendez Oignon Oignon, Tony Et Cols roulés Ouais, ouais Et Petit Poil et Crouton Vous ne dites rien Alors donc Pour toi, Tuteur Ce que Max y passe Le soir Entre 22h Et 1h du matin Donc Ce n'est pas ton style de musique Non, je ne sais pas Je n'ai pas dit ça J'ai dit qu'au bout d'un moment Ça commençait à m'agacer Ouais Enfin, moi, j'aime Moi, j'aime pas Tout sur la techno Je n'ai pas dit Que je n'aimais pas écouter ça Ouais, mais alors attends Tuteur, Tuteur Moi, je vais te poser une question Ouais Admettons que tu prennes ça De 23h Jusqu'à 6h du matin Ouais Ben, je ne peux pas Ah, ben alors Dans ce cas-là Tu n'iras jamais Du Un cliché Alors Ben, si Ben, non, ben, attends Ça ne peut pas passer Non, mais attends, Gérard Dans toutes les boîtes Il y a différents styles Ouais, mais d'accord À la loco Puisque tu parles, en fait, de la loco Ben, ouais Tu restes au rez-de-chaussée Tu as de la techno Tu vas en bas Tu as du rock Et en haut, tu as de la funk Tu as du rap Ouais, mais attends Dans ce cas-là Dans ce cas-là Pourquoi qu'elle dit Qu'elle n'aime pas la techno Donc, elle n'aime pas Ce que Max y passe Elle a le droit d'aimer ce qu'elle veut Mais Max, il y a On m'a dit ça, en plus, Gérard Des fois, c'est pas ce que j'ai dit J'aime pas J'aime pas écouter Trop de techno, quoi Mais Ben, ouais, mais dans ce cas-là Dans ce cas-là Toute la journée T'écoutes que ça sur Fun Non, on parle pas de Fun On parle des boîtes Ouais, voilà, en plus Non, non, mais attends, moi Je peux lui dire Oh, non Le dernier, Céline Dion Est quand même super deep house Parce que vous avez remarqué C'est du deep core, mec Ouais, ouais Zora, Zora sourit Ouais Je l'ai vu Mais de toute manière C'est pas Il faut mieux qu'elle arrête de sourire On est d'accord Elle est grave Petit poil pour toi Ouais, alors pour moi J'aime bien tout style Salsa Zouk Techno J'aime bien faire des pogos De temps en temps Quand les mecs Sont pas trop violents J'aime pas trop le rap J'aime bien le classique J'aime bien un peu tout, quoi Ouais, mais attends Le classique Tu verras jamais ça Dans des boîtes de nuit Du coup, tu vois C'est des boîtes de classique Si, si Oh, ouais, mais où ? Ben si, il y a des Non, non, pas à la loco A la loco, il y a Non, non, pas à la loco Qui s'appelle l'opéra Où ils jouent plein de classiques Ouais, non, mais attends Dans ces cas-là Si on prend l'opéra Garnier Tout ça Ouais, il n'y a pas que ça Dans la journée Il y a des boîtes Comme, bon, je dirais pas le nom Qui font du dancing Pour les personnes Ouais, ben je sais Je vois Tu veux dire 103 Avenue Foch Non, non, c'est pas ça 79 ? Non Pas de marque Non, mais au 103 Avenue Foch Ils jouent pas mal de dancing Ouais, mais c'est pas là Ouais, mais c'est pas là De toute manière Là-dedans Ils en jouent pas mal Et en plus C'est une radio Que je déteste Parce que ça C'est une radio De blaireau De blaireau Je parle pas de radio Moi, hein Je parle pas de radio Non, non, mais moi Je peux te dire une chose Que Cet homme-là Où qu'il va Au 103 Avenue Foch C'est pas là Au Avenue Foch C'est une radio De blaireau C'est Radio Montmartre Alors je vais dire Un jour Le mec qui a envie De s'endormir Avec Radio Montmartre Et qui se réveille avec ça Vous allez pas le dire Non, mais Non, mais Il est complètement servi Ah ouais, c'est clair Là, tu tombes dans le gomme À dire Ah ben, alors là T'entends du André Bershuren Du Diver Turner Tout ce qui s'en suit Donc On revient presque À la deuxième question Ouais Donc, on entend Ouais, je suis en train de manger J'ai faim J'ai pas mangé Non, mais Pildar Pildar, t'es gentil Bah quoi ? Quand tu manges T'éteins ton micro Tu fais pas comme mon chef Hein ? Parce que là On dirait un vrai porc Qui mange Ah, merci On dirait un cochon Alors Le chef, il sait manger Mais toi, tu manges Comme un cochon D'accord Donc Crouton Oui Bah moi, personnellement Moi, j'adore me chauffer Sur de la techno Mais finir un peu Sur du reggae, quoi T'es chaude Ah ouais, mais S'il vous plaît Allez, Tony Tony Elle aime bien se chauffer Elle est chaude Non, non, mais attends Tony Tu restes poli Parce que Sinon Je vais t'obliger De te zapper, toi Chaude aussi, c'est une insulte Faut me dire Faut qu'il me fasse une liste Ouais, bah alors Euh T'expliques à Tony Qu'il se calme Non, mais c'est rare Chaude, c'est pas ça Non, non, non, mais Non, non, mais attends Chaude, des fois, ça peut mettre Même un train Non, non, mais on va On va pas s'éterniser Parce qu'il reste encore 7 questions Et il est quand même 1h20 du matin Alors, vas-y Pose ta 4ème question Alors Moi, je peux Quel genre de danse Réponds-moi la question, voilà Qu'est-ce que t'aimes bien En boîte de nuit Moi Ce que j'aime bien danser C'est Style Bah, un techno Parce que J'ai l'habitude de Au début, j'y allais Bon Je suis Je suis plus Maintenant Techno Slow Et Et un peu disco D'accord Bon, voilà T'étais plus souvent au bar Sans te manquer de respect Bon, Tony S'il te plaît Oui Mais c'est pas vrai, Gérard Ok Euh Ça m'étonnerait D'accord Sortez-vous en boîte Attention, c'est la 4ème question Attention, accrochez-vous C'est la meilleure Sortez-vous en boîte Pour draguer Non, c'est faux C'est pas la meilleure Pourquoi, toi ? Parce que T'as déjà rencontré des nanas, toi Dans une boîte ? Non T'as déjà dragué ? Non J'ai déjà dragué Mais j'ai jamais rencontré une nana Dans une boîte Ouais, bah Donc, Crouton ? Bah, moi Franchement Je crois que la boîte C'est bien pour s'éclater Mais Au niveau des gars C'est pas ça, quoi Parce qu'en fait C'est le gars que tu chauffes Pour la soirée Enfin, personnellement Moi, je le chauffe pas Parce que j'aime pas ça Mais c'est bien pour t'amuser Une soirée, quoi Puis après, bah, c'est ça, quoi Enfin, moi, c'est mon avis, hein Parce que Sinon, après Si tu commences à aller plus loin En général, c'est sûr Que ça va pas durer Euh, qui c'est Qui renupe comme un cochon, là Parce que ça m'énerve Mais c'est pas le souci T'as même pas écouté Ce qu'elle vient de dire, Crouton C'est quoi, ce travail ? Comment veux-tu, après, réagir Par rapport à la question ? Mais, attends De toute manière Tu vas pas Sortez-vous en boîte Pour draguer À mon avis T'es pas forcée D'aller en boîte Pour draguer Je suis désolé Non, moi, j'y allais Petit poil Bah, moi, j'y allais Pour draguer Quand j'avais 14-15 ans Ouais, non, mais attends À 14-15 ans Tu crois que Les bidards, ils te font rentrer ? Bah, je suis désolée Non, non, non, non, non Avec un petit billet, si Non, non, non Je suis désolée Je rentrais, hein Non, non, non, mais attends Quand t'es nana Quand t'es nana Il faut rentrer à partir de 14 Ouais, ouais, ouais Et puis, maintenant Maintenant, avec Non, non, non, mais attendez Attends, attends Attends, petit poil Tu me laisses finir ? Ouais, vas-y Euh, non, mais C'est pour toi que j'appelle petit poil Non, je sais pas Toi, t'es trop de cul, toi D'accord, si tu veux Moi, j'ai des gros poils Trop de cul Donc, moi, je peux te dire une chose Petit poil Qu'il y a l'heure actuelle, maintenant Pour aller en boîte de nuit Si t'as pas la majorité C'est pas la peine Ah, ouais, bah Je peux te dire qu'à la loco Il y a des filles mineures Qui rentrent, alors, hein Ouais, ouais, ouais, ouais Mais Mais elles rentrent avec Gérard Non, non Ouais Non, mais je rigole Non, mais à l'époque Moi, on me laissait rentrer Attends, on est tous allés en boîte À 15 ans, en fait Donc, quand j'avais 15 ans Non, non, non Non, non, non, mais attendez Attendez, attendez, attendez Attendez, parce qu'il y a Il y a d'autres personnes Qui vont réagir Donc, moi, petit poil Moi, je peux te dire une chose Là-dedans C'est plutôt des soirées Des après-midi Que les boîtes sont ouvertes On en a Et c'est tout Bah, moi, je suis pas d'accord Moi, non plus Non, non, mais Tuteur Tuteur Les filles, enfin, je sais pas Personnellement, moi, je suis rentrée En boîte à 15 ans J'avais un mec Qui en avait 18 Donc, t'as aucun problème Voilà, attends Bah, ouais, mais de toute manière Non, mais attendez Mais attendez Oui, je t'écoute Et puis, c'est rare Quand t'es Enfin, les filles De toute façon Elles font toujours plus âgées, quoi Ouais, ouais, ouais Ouais, mais d'accord Parce que la personne À l'entrée Ne fait pas gaffe Aux cartes d'identité Il y a aussi le maquillage Les filles, elles se maquillent Exactement Et puis, ils vont pas Réussir toutes les cartes d'identité Mais c'est vrai Que les jeunes Qui vont en boîte La plupart du temps Enfin, c'est C'est des gens De mineurs, hein Ouais, mais Bah, ok Moi, j'avais J'ai une anecdote À ce sujet C'est Je connaissais une fille Qui n'était pas majeure Et qui prenait La carte d'identité De sa mère Pour aller en boîte Ouais, mais Et les mecs Les videurs Ils la laissaient rentrer Ouais, non, mais attends Dans ce cas Si la personne Prend la carte d'identité Des parents Ça sert à rien non plus Bah, ouais, mais Elle peut rentrer en boîte Oignon Ouais, Gérard Oignon Ouais, il y a un mec Qui paye pas ses impôts Bon, alors, toi, Oignon Bonne nuit Allez, hop, toi Toi Non, non Non, non, non Et toi, pour toi C'est terminé, Oignon Ça y est, ça y est Ça y est, il est parti Oh, tu sais ce qu'il dit Il revient pas Il reviendra Il reviendra dans 2-3 mois Quand on aura Hop Euh, Tony Oui Bah, oui C'est sur la discothèque encore Ouais Bah, de toute manière Il y a 10 questions, hein Donc, euh Je pense qu'on n'ira pas Jusqu'au bout, hein Non, moi, ce que je voulais dire C'est que j'allais à la loco De temps en temps Et ce que j'aimais bien C'est aller au 3ème Enfin, au 1er étage Non, mais Attends Sortez-vous En boîte pour draguer Tony Tu réponds à la question Ah, d'accord Ou sinon Je fais comme Oignon, toi Ah, d'accord Ouais, bah, oui Je sors en boîte pour draguer D'ailleurs, il y a même des fois Ça me surprend Parce que ça marche Et, euh C'était pas souvent, mais bon Il y en a qui attendent que ça, aussi Bon, bon, bon, bon C'est bon, c'est bon, Tony Tony, là Ce que voulait dire Tony Excuse-moi, Tony Ce que voulait dire Tony En fait, c'est quand il allait Au 1er étage C'est plus facile pour draguer Parce que c'est pas évident De draguer sur de la techno Ouais, mais attends Ouais, tu montes au 1er étage C'est archi-plein Tu descends en bois En bas au... C'est pas le problème Qu'il y ait du monde ou pas C'est ça Mais même, de toute manière Tu peux plus draguer sur de la musique Que genre de la funk Ou de la soul Que de la techno Ouais, bon, bref C'est pas... On va demander un col roulé Ouais, d'accord Ouais, bah, moi, je voudrais dire Qu'en fait, je vais pas trop en boîte Pour draguer Mais plutôt pour ploter, quoi Ouais, bah, d'accord Je vois le style que t'es, toi T'as un gros porc T'aimes bien mettre la main au cul Des nanas Ouais, bah, si Bah, si, de toute manière Excuse-moi de te le dire, col roulé Pour moi, t'as un gros pervers Comme... Comme Petit Poil, bien te dire T'aimes bien mettre la main au cul Des nanas T'as un vice, là Parce que si la nana Si la nana est bien foutue Tu vas lui mettre la main au cul Et après, tu vas lui monter au sein Et si elle est... Si la nana est bien foutue Si la nana est bien foutue Si la jupe, elle a un ras des genoux Elle tira... Elle va rentrer sa queue Si elle est pas bien, tu le fais quand même Ou t'es le roulé ? Non, bah, non Si elle est pas bien, non J'ai un code d'honneur, quand même Ouais, ouais, ouais Pourquoi ce serait toujours les canons Qui se feraient ploter, pas les boudins ? Non, non, non Non, non, mais attends Comment ? Non, non On va pas jouer aux 7 familles C'est pas le cas Non, non, mais de toute manière Je m'en fous Moi, je vais te dire une chose Pourquoi les boudins ? Parce que là-dessus Je te répondrai pas Ah, pourquoi ? Oui, à Internet Oui, il y a Davy1 Qui te demande, Gérard Si tu aimes sortir en boîte Avec des sardines Euh, non Et avec des ponts ? Non plus Et avec des macros ? Non, bravo Voilà, ok Alors, je pense que On va perdre Pas de questions Non, non Pour l'instant, c'est moi Qui va poser la question Parce qu'il reste 3 minutes Non, mais attends On n'a pas 5 minutes T'es un vrai fonctionnaire, maintenant, toi Non, non Et à 3h, t'arrêtes 3h pile, t'arrêtes Ah, ouais Ok, d'accord Bon, alors pose ta question, vas-y Alors La question Tiens Tiens, celle-là, elle est bien Tiens, toi Ouais Comme toi Un apprenti des djudis Ouais, vas-y Lors de vos soirées Est-ce que vous aimez mixer ? Ou alors ça Ah, ouais C'est pas mal l'occasion, aussi Gigi, Kaka, on t'écoute Ah, non, mais c'est pas moi Qui fait le débat, c'est vous Ouais, ouais, mais Hé, Gigi, Kaka Ouais Toi qui sais mixer Comme un cave Ouais Parce que là, t'as un bon mixeur Ouais Là, lui, il sait mieux mixer que toi Ouais, il fait des bons jus de fruits Il fait des bons jus de fruits, Rigo Ouais, non, non, mais Lui, il sait mieux mixer que toi Ouais Et le chef, encore plus Donc, toi, t'es un Ouais Kaka boudin Petit Gigi Ouais, un petit Qui a besoin d'apprendre Oui, Rigo Oui, encore sur IRC Il y a Malkavian qui me demande C'est quelle marque, le mixeur ? Ah, ouais C'est bien Non, mais ça Pas de marque, Manu Voilà Manu, t'as rien dit ? Non, c'est bon Manu, je vais te mettre une gaufre Avec du chocolat, s'il te plaît Oui, non, mais moi, c'est Mettre au sucre, la gaufre Donc, alors Crouton Ben, ouais, ben, franchement Moi, je crois que c'est bien, quoi Mais faut savoir mixer, déjà Parce que moi, personnellement C'est pas mon cas, hein Mais j'aimerais Non, mais Non, mais Attends Crouton Oui ? Moi, je peux te dire une chose Je sais plus dans quel reportage que j'ai vu Il y a quand même des nanas qui mixent Oui, mais bien sûr, Gérard Non, mais c'est pas ça que je te dis Non, mais je veux dire J'aimerais bien regarder, hein Apprendre, je sais pas C'est vrai que j'aime bien la techno Mais j'apprécie ceux qui Ouais, mais Mais tiens, justement Comme on parle de techno Et qu'on parle de mixer Oui C'est dommage que Max, il soit pas là Mais je vais demander à Rigo Parce que tout le monde Tout le monde me pose la question Oui Par exemple Quand tu prends le vinyle ou le disque Oui Est-ce que ça esquinte le disque ou pas ? Attends, attendez C'est pas à vous que je m'adresse Tu esquintes le disque de le passer ? Non, mais quand tu fais le De scratcher ? Ouais Ouais, ça l'abîme un peu quand même Mais ça dépend du matériel Avec du bon matériel, ça abîme pas beaucoup Ah, voilà Donc, parce qu'il y a certaines personnes Qui m'ont demandé si on abîmait le disque Des vigiles ? Des vigiles ? Des vinyles Toi, tout à l'heure, toi, là-bas Toi, tu vas te prendre des claques Mais grosses Non, mais qui t'a demandé ça ? C'est intéressant Non, non, mais ça, c'est des gens Qui m'ont demandé Même moi, personnellement Quand j'ai vu Max faire Dans des soirées, même à la loco Même quand j'ai vu Rigo Dans les studios derrière Je me posais la question Est-ce que... On peut dire que ça use un peu Parce qu'à la base, le disque, il est lisse Et à force de passer le... Le manche dessus, ça te fait un sillon Non, parce que tu passes la main dessus Toi C'était pour savoir Est-ce que le disque, après Si tu veux le réécouter Si t'as la platine tourne-disque Est-ce que le disque n'est pas esquenté derrière ? Ça dépend, parce que si t'as les ongles trop longs Ça peut le rayer, quoi Tu prends des disques spéciaux ? Tu prends des disques spéciaux Ou n'importe quel disque ? On va demander à Rigo Il y a des styles de... De disques... C'est ton débat avec les auditeurs Mais attends, moi... On peut dire qu'il y a des disques en laine Il y en a aussi en marbre Le mieux, c'est les disques en marbre Non, les mises en marbre C'est plus résistant Je te montrerai, j'ai des disques en marbre Tu me feras voir Je demanderai au chef Après Petit poil Petit poil, ben écoute Elle a déjà mixé Chez un copain J'aime bien ça, par contre J'ai pas le matos à la maison Petit poil Petit poil Tony, s'il te plaît On se calme Merci Petit poil, moi je pense que A mon avis Je sais pas si Filda pourra me répondre Mais je pense que Faut compter à peu près combien Pour avoir une table de mixage Et tout le bon matériel En temps ou pas ? Non, non 400 euros à tout casser Bon, Tony, s'il te plaît Non, mais c'est vrai C'est 400 euros Parce qu'en fait Une bonne table de mixage T'en as pour Allez, disons 252 Entre 250 et 400 francs Tu rigoles, toi ? Non, sérieux Non, mais attends Attends Tu vas aller Combien coûte la table de mixage Qu'on a derrière ? Elle coûte 342 francs Je crois, un truc comme ça Ouais Je pense que C'est dommage que Max ne soit pas là pour me répondre Je pense qu'il faut compter Entre 1 million et 2 millions De francs en barre Non, il y a beaucoup de magasins 2 millions, c'est cher C'est moins cher maintenant Et en Russie, c'est encore moins cher Bon, Tony, s'il te plaît C'est terminé pour toi Au revoir C'est vrai ce qu'il dit Non, mais attends Non, mais c'est la crise Non, mais c'est vrai Non, mais attends Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Attendez, on a Olivier de la Pro Un professionnel Non, il faut compter au moins 50 millions maintenant Moi, celle que j'ai là-bas Dans le studio, c'est 50 Non, mais attends Toi, c'est... Ah, mais c'est big Non, mais c'est de la pro Ouais, mais toi, c'est pas pareil C'est avec tous tes petits boutons De caca-boudin C'est tous tes boutons de caca Bon, disons que c'est entre 1 million et 2 millions De toute manière, je demanderai Je demanderai à Max plus tard C'est con qu'il ne soit pas là Bon, Tony Tony, pour lui, c'est terminé Parce que là... On va souhaiter une bonne soirée à Tony Bon, bah, OK, alors Ah, non, mais attendez Il ne faut pas déconner, les mecs, là Non, non, mais attends, Tony S'il te plaît Tony ! Ce qui est chiant, j'ai marre Attends, Tony Je vais te défendre Non, non, mais Tony Tony, s'il te plaît Oui ? Je pense que... J'avais été clair la semaine dernière Non, mais attends, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai rien fait, là Non, non, mais... Alors, dans ce cas, si tu continues Tu restes calme, OK ? Attends, mais on ne peut pas parler des Russes Je ne peux pas dire chaud Non, non, non, non C'est vrai que c'est vachement moins cher En Russie, le matériel Parce qu'il y a la crise Non, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Eh bien, c'est important Imagine, il y a des DJs français Mais attends, mais je ne veux pas faire un débat Sur la politique, là-dessus Il n'y a pas de polémique Non, politique Ah, pardon Je veux dire que les DJs français Qui n'ont pas beaucoup d'argent Ils peuvent très bien aller acheter du matériel en Russie Alors, dans ce cas-là Dans ce cas-là C'est dommage que Jean-Marie Cass Ne soit plus là Sonic non plus Fais un appel Fais un appel Si tout DJ techno ou autre Pourrait venir te renseigner Tu peux le demander Écoute, moi, je peux te renseigner Gérard, puisque je mixe un petit peu Ouais, non, non, non, mais attends Pour l'instant Non, non, allez, allez On ne s'éternise pas là-dessus Hop, la question avait vite passé Juste un truc avant J'attends toujours le cours de Max Qui m'avait promis, mais bon De quoi ? Non, attendez, le message est passé Ok, le message est passé Ouais, allez, c'est bon, on enchaîne Bon, ben, toi, tu verras ça Avec Manu Oronten Alors, dernière... Oui ? Il n'y a qu'à le rouler Il n'y a pas répondu encore T'arrêtes pas de m'oublier Non, mais là, on ne va pas s'éterniser Sur la question Parce que là, je pense que... Sinon... De toute façon, je pense qu'on a le temps Pour le débat des routiers Parce que tu n'as pas fait les questions Ouais, non, mais ça... Donc, tu peux y aller Tu peux embrayer une question, au moins Non, mais de toute manière, ils vont... Bon, alors, colle rouler, vas-y Donc, en fait, moi, je dois dire que Ouais, j'aime bien mixer Quand je fais des soirées En fait, je dois dire que Le mieux, en fait, pour mixer, quoi C'est que tu aies une grose sur la console C'est vraiment comme ça Tu la saisis vraiment Oh, mais attends, mais attends Colle rouler Dans ces cas, tu prends... Tu prends... Le truc de la loco Quand les nanas sont là En train de danser En train de s'éclater Mais attends, mais je vois ça Je vais regarder le reportage Qui a lieu vendredi Sur... Une chaîne Sur une chaîne Et ça, c'est un truc spécial Techno Ouais Techno... Technomania ? Technomax Non, non, c'est pas Technomax C'est pas ça Technoparade C'est pas... C'est sur la tête à pain A minuit ou une heure du matin Tu l'as dit, hein Demain ? Tu l'as dit ? Non, non, vendredi, oui Oui, demain soir Juste après, sans aucun doute Voilà En fait, ce soir Gérard ? Oui ? Sur IRC, il y a Snul Qui te demande Si tu aurais aimé être DJ Euh, non Pourquoi ? Personnellement, non Pourquoi ? Non Pourquoi ? Non, ça m'intéresse pas Oui, mais pourquoi ? DJ Non Non Non Non Non Trop de monde, non DJ C'est bien Non, non Donc Gérard, avec tout ça J'ai pas parlé J'ai pas parlé de ma vie de DJ Est-ce que je peux te raconter une anecdote ? Bon, on se dépêche, Tony Parce que Parce que là, je pense que Donc moi Bon, je mixe un petit peu Dans des soirées Moi, ce que j'aime bien C'est faire bouger la foule Mais moi, j'aime pas trop Qu'on me fasse chier Quand je suis dans mes aigus Ça, je voulais le signaler Bon, ben Et j'achète mes disques À Techno À Port Voilà Ouais, ben Merci, Tony Pour ta publicité Dans ce cas-là Tu veux aller voir Manu ? Attends, attends Gérard Techno à Port C'est le magasin Où Max va acheter Ben oui Alors donc On peut en parler On peut le dire On peut le dire Ouais, non, mais Tony On n'a plus de vinyle On n'a plus de vinyle gratos Ouais, non, mais Tony, tu veux C'est bien, Tony, c'est bien On retourne voir Manu Au standard, après OK ? Y a pas de problème On y passe tous Ouais, non, mais Non, non, mais Je pense que pour toi Ça va être terminé, là Tu retourneras un jour, Gérard Au standard Hein ? Qu'est-ce que tu dis, toi ? Hein ? Non, au standard ? Ben, pour aider Manu, ouais Non C'est pas moi Qui va Qui va choper Qui va répondre Aux gens qui sont derrière OK ? Alors Comment s'habiller Pour aller en boîte ? Donc, c'est la Dernière question La La, la, la, la Sixième Oh, là, là Merci pour l'arsène Et donc On va s'écouter Joe Couscous Avec ma tante Danse le Oh, là, c'est de pire en pire Les titres Non, non, mais attends C'est toi qui écris ? Ben oui Joe Couscous Avec ma tante Danse le reggae Alors, danse le reggae Donc, vous pouvez Toujours nous appeler Au 0803 085 000 0875 000 À venir Le débat Qui portera sur les routiers Donc, vous pouvez déjà Nous appeler Appelez Manu Voilà Et il vous sélectionnera Avec plaisir Voilà À tout de suite, Gérard À tout de suite Pour Ben, Philippe T'annonces le disque Parce qu'à mon avis C'était pas ça Ben, c'est quoi, alors ? Joe Couscous Avec ma tante Danse le reggae Ah, bon, ben C'est bizarre Nouveauté Ouais, une nouveauté C'est pas mal, là OK Donc, on rappelle Crouton Oui Je suis toujours là, Gérard Pensez pas Petit poil Bonsoir Bonsoir Tuteur Je suis encore là, ouais Tu tiens debout ? Ouais, ouais Ouais Elle est facile, hein Franchement Ah, je sais, merci Pardon Oh Bon, Gérard Gérard, tu dégages au standard Faut que je te calme Faut que je te parle Tu dégages au standard Euh, Tony Ouais Toujours là pour La pointe du débat Ouais, le disque, c'était Zoubir avec Ouais, Zoubir à l'aide Euh Col roulé Ouais, je veux dire Ouais, je suis l'HG Donc, à la place d'Ognon On a qui ? À la place d'Ognon Pour l'instant, on n'a personne Parce que la personne Que je devais rappeler Eh ben J'y n'y arrive pas Ouais, on est tous OK Donc, dernière question Donc, comment Êtes-vous habillé Pour sortir en boîte ? Col roulé Col roulé Oui Ouais, ben alors moi Je dois dire que En fait, pour aller en boîte Je vais habiller Très classe, quoi Ouais, mais attendez Attendez, attendez Avant de répondre à la question J'aurais bien voulu Que Rigaud me donne Un petit point internet Pour savoir Le nombre de connectés Alors Petit point internet Actuellement sur le site Il y a 182 connectés Tu vois, t'as la liste ici La classe C'est quand même la classe Et Il y a Sean Qui te demande Si Il peut passer un bonjour À Nicolas Ah, c'est pas le temps Ben non, non, mais Si, si Si, si On peut lui faire Un petit coucou À la personne Bah, c'est fait Donc, voilà Ben Donc Ben, coucou Non, non, mais Donc, on remercie Tous les gens Qui sont sur internet Ça me fait plaisir Quand même De voir Un jeudi 182 connectés Sur internet Ça, c'est C'est bon, c'est bon Ça, c'est pas mal J'applaudis 182 Eh ben Continuez comme ça Donc, c'est bizarre Parce que Là, j'ai fermé Le Minitel Mais si je peux L'avoir devant mes yeux Non, ça te ferait trop mal Non Il y a Il y a zéro 47 connectés Bon, attends 47 connectés Fais voir, fais voir Attends, tourne-moi le Non, mais c'est pas grave Je te le dis Non, non, mais attends Fais voir Ouais, zéro connecté Bien sûr Putain, ça a chuté vite Ah, non, mais Il y a deux minutes Il y en avait 47 Mais le temps Le temps que tu retournes Non, non, mais De toute manière Vous pouvez toujours Nous appeler Donc, 0803 085000 Et 0875000 Toujours Le site internet www.fr Voilà, exactement Après, je sais même plus Et le Minitel 3615 Fun Radio Voilà, toujours 3615 Fun Radio J'essaierai de De vous répondre En direct Mais si c'est pas Des conneries Donc On va Attaquer la dernière question Oui, ça fait déjà Trois fois que tu l'as posé Comment je préférais-vous Être habillé en boîte ? Non, non, mais même Je pense qu'on va en faire deux Quand même Parce qu'on est jolis Et donc Comme les gens sont Un peu Sympathes Ils sont au week-end Ça va être le week-end Donc on va Allez Allez On va faire 10 questions Ah, non, non Il reste Il reste Il restera encore Deux questions après La huitième T'emballes pas T'emballes pas non plus On va en faire une Et puis on va voir Allez Comment êtes-vous habillés Pour sortir En boîte de nuit ? On va demander à Crouton Alors moi Je suis habillée sexy Mais pas excentrique C'est-à-dire ? C'est-à-dire J'évite tout ce qui est fluo Tout ce qui est excentrique Mais je suis sexy Non, mais là Sexy C'est-à-dire Un petit pantalon Trompette Tony, s'il te plaît Non, c'était col roulé Ouais, ben col roulé Col roulé Tu vas te calmer Ouais, je me calme Sinon moi Je vais te calmer Tu vas Tu vas zapper direct Je vais faire Comme oignon Parce que là Maintenant Faudra peut-être Qu'on fasse Des débats Corrects Non, mais ça se passe bien Là, Gégé Non, non, mais col roulé Pour l'instant Moi Je peux Je peux répondre à Crouton Donc moi Je peux vous dire une chose Que les trois quarts des nanas Sont habillés Rats des genoux Et C'est C'est tout juste Si on ne leur voit pas Leurs culottes Ouais, c'est vrai Non, mais pas tout Elles ont le tuba quand même Ouais, ou des grosses culottes Non, non, non Mais il faut dire Il faut dire que Quand même Les nanas Quand vous allez en boîte de nuit Vous n'hésitez pas Oui, Rigaud À mettre quand Qu'ils continuent ta phrase au moins Les filles Vous n'hésitez pas Vous Vous n'hésitez pas À nous allumer Ouais, mais n'empêche Que vous aimez ça Ouais, non, mais attends Attends On aime ça Je fais moi confiance Que Tu vois Comme Tony le sait Et tout le monde le sait Maintenant Je suis avec Sandy Et Sandy Jamais Jamais Elle est sortie Avec des trucs Rats des genoux Parce que moi Moi je vais te dire une chose Bon Non, non, mais attendez Moi je peux vous dire une chose Que dans Dans les métros Quand je vois des trucs comme ça Ça me dégoûte Non, non Non, ça me dégoûte Quand tu vois des nanas comme ça Ah oui Qui sont Qui sont habillées comme ça Ah d'accord Attends, parce que là Non, non, ouais, ouais Ouais, mais attends Elles peuvent être bien foutues Si on veut Mais il y a des limites Non, non, mais ouais Non, mais il y a des limites Non Non, mais est-ce que Les limites c'est des genoux Voilà Il y a des limites Pour pas Provoquer Parce qu'après Après dans ce cas-là On va dire Ouais, mais on se fait violer Alors les nanas Arrêtez Hein, parce que Attends, tu vas un peu loin Gérard Ouais, ouais Ouais, mais c'est pas C'est pas parce que tu mets Une mini-jupe en boîte Que tu te fais violer automatiquement Faut pas exagérer non plus Ouais, mais attends Combien que t'as le droit d'être Combien que ton boîte viole A l'heure actuelle Non, mais ça on s'en fout C'est pas le terme du débat Bon, bah alors Erreur T'es pas obligé d'être en jupe Parce qu'on va en boîte Il y a des femmes Qui sont en jupe Parce qu'elles y sont Obligées par leur boulot Ouais, non, mais attends Mais dans ce cas-là Ouais, mais non, mais attends Et qui c'est Qui vient de poser cette question ? Bah, c'est Crouton Ouais, mais Crouton Moi, dans ce cas-là Moi, je vais te dire une chose Dans ce cas-là C'est de l'harcèlement sexuel Et c'est tout Bah, moi, je suis pas t'aider Moi, je suis d'accord Avec Gérard T'as abusé là Si, les trois quarts des patrons Si t'es pas en mini-jupe De toute manière T'es pas pris Et si t'as des culottes aussi Faut pas en mettre Alors, là-dessus Moi, je suis secrétaire Dans une entreprise Et, excuse-moi Mais je trouve pas ça très sympa Quand tu dis que le patron Nous accepte pas Lorsqu'on n'a pas de mini-jupe Je suis en jupe Tout simplement Et j'ai jamais été harcelée, quoi Ouais, bah, moi, j'ai été harcelée, moi Oui, qui ? Petit poil Oui Parce qu'il m'oblige À me mettre en mini-jupe Et sans culotte Ah, voilà C'est dégueulasse Ah, voilà Ça, c'est en plus C'est dans le débat Ah, bah, attendez C'est grave C'est grave dans le débat C'est grave La nuit, la discothèque, tout ça Bah, Gérard, ce que tu devrais faire Tu veux... T'as peut-être donné une bonne idée, là Je sais plus si c'est Petit Poil C'est Petit Poil, ouais Petit Poil, tu pourrais peut-être faire Dans les semaines à venir Un débat sur le harcèlement Ouais Mais, pour l'instant On est quand même dans la discothèque Et le milieu de la nuit Ouais Il serait sage d'y revenir au plus vite On va y revenir Tu sais qu'on n'est pas restés longtemps Dans la discothèque Non, non On a été partout On a été partout Justement, pour reparler de la discothèque Il y a Snul sur IRC Qui te demande, Gérard Comment faut-il s'habiller Pour aller en discothèque Et pas se faire refouler Par le gros gorille à l'entrée Ouais Alors, ça, c'est une très bonne question Justement C'est bien, Hugo Tu travailles bien, toi Merci, les gars Non, non, mais de toute manière Pour l'instant Je ne vais pas trop me plaindre de Manu À part qu'il n'a pas toujours Fait ce que je lui ai demandé Donc, la question Pour toi, pour l'instant Non, ça va Tu te la couvres La question, Gérard Tu réponds Donc, je réponds à la question Donc, c'est qui, Hugo ? C'est Snul Alors, Snul Moi, je peux te dire une chose C'est que J'ai quelqu'un Une fois Qui a voulu aller à la loco Qui s'est pointé en jean Et qui a été refoulé Pourquoi ? Il était habillé Tout en jean Comme moi Souvent, je suis en jean Et autres Bon, ça va Parce que moi Je rentre avec vous Et je suis habillé Mais le mec Il a été refoulé Et il s'appelle Titi Et Titi Je l'ai vu, ce mec-là Il était venu en chausson Et avec un boa aussi Il s'était abusé Ouais, ouais, t'as raison C'est celui qui nous a emmené En Allemagne Avec Sandy, d'accord ? Alors, tu le connais pas Ok ? Alors, tiens, Tony Comme t'as une grande gueule Comment que tu t'habilles, toi ? Je vais l'ouvrir, je vais l'ouvrir, ouais Ouais, bah, tu vas l'ouvrir, ta gueule Ouais, ouais Bah, parce que moi Je vais, bon, classique En jean En basket Et puis en chemise Ouais, tu rentres pas en basket Ouais, non, mais attendez Moi, je rentre Moi, je suis Tony Tony, Tony Dans ces cas-là Pourquoi pas Moi, il y a une question Que je suis en train de me poser Pourquoi pas y aller En costume cravate ? Bah, bah, oui Tu te fais refouler, Gérard En costume cravate Bah, ouais, mais attendez Mais costume cravate Tu vois que ça Toute la journée Dans le métro Que ça soit dans les bus N'importe où Tu vas dans un café Pour prendre un sandwich Moi, j'ai vu ça cet après-midi Tu vois des mecs En costume cravate Ouais, mais c'est des cadres Mais voilà C'est des cadres C'est des cadres Mais attendez Mais attendez Mais dans ces cas-là Pourquoi qu'on accepte Des mecs en costume cravate Dans des boîtes de nuit Et pourquoi qu'on refoule Des gens en jean ? Moi, je ne suis pas d'accord Je ne suis pas d'accord Gérard, sur IRC On me dit qu'on accepte Les costards cravate Parce qu'on n'accepte pas Les costards crado Bah, ouais, mais même On accepte Ça ne sert à rien Ça ne sert à rien Olivier Olivier Non, non Non, non Toi, tu as travaillé ailleurs Je cherche les auditeurs Non, non Pour une fois qu'Olivier bosse Je suis seul à bosser Et qu'ils m'en sont déjà recadrés Mais j'ai rien fait, Gérard Non, non, mais attends Depuis tout à l'heure Ça se passe plutôt bien Allô, allô, allô Ah, d'accord Et je viens de regarder C'est toi Alors, donc Je ne dis plus allô Non, non, mais dégage Non, je te promets Je ne dis plus allô Ça s'est bien passé Jusqu'à maintenant Dégage Et voilà Hop, au revoir J'ai rien fait Dégage Tu prends ton café Tu vas sur le site internet Tu vas dialoguer avec Rigaud Toujours pareil Et c'est tout Voilà Tu l'as vexé, Gérard Non, mais même Attends Toi Ça s'est bien passé jusqu'à maintenant Je ne vois pas pourquoi qu'il arrive Et j'entends des allôs et allôs Oui, moi c'est clair On ne m'entend pas dire allô Donc Je me demande comment tu fais Pour être aussi concentré Dans ton débat Je ne sais pas Tuteur C'est extraordinaire Tuteur Oui, oui, je suis là Donc toi ? Personnellement, moi je m'habille en pantalon Parce que j'ai Enfin, je n'aime pas les jupes quoi Mais bon, ça c'est Mais c'est aussi plus agréable D'être en pantalon pour danser Parce que c'est plus pratique quoi Si tu es en jupe Bon, enfin Puis comme disait Petit Poil Oui Je ne sais pas Enfin, les jupes C'est vrai que C'est quand même Ça allume pas mal quoi Oh Ouais Réveille-toi Petit Poil Non, mais allez On va transer Allez, qui c'est qui n'a pas répondu ? Petit Poil Tony ? Non, Petit Poil, tu viens de répondre Mais non, c'était pas moi C'était Tuteur Ah, c'était Tuteur, pardon, excuse-moi Petit Poil, vas-y Ouais, alors moi j'aime bien Aller en boîte en taggeur Et en robe longue Pour Donc pour pas allumer justement T'as pas chaud avec tout ça ? Non, je me déshabille vite fait Bon, mais de toute manière Pour voir Il y a des vestiaires Non, mais de toute manière Il y a un vestiaire pour mettre les pringues Mais faites-moi confiance Quand vous voyez après Vous êtes quand même des allumeuses Alors venez pas nous dire le contraire Mais il faut pas généraliser Gérard Ouais, mais de toute manière Je prends pas mon cas pour une généralité D'accord ? Ok, chef Ok ? Ok Bon, alors maintenant On fait la conclusion Donc, Crouton Bah, moi la conclusion C'est que ça a pas apporté grand-chose Sur ce débat Du coup Je veux dire, il y a eu des choses Peut-être intéressantes pour certains Enfin, pour moi, je trouve pas Mais peut-être que pour certains Il y a eu des choses intéressantes Non, mais Est-ce que Est-ce que Pour toi Est-ce que Le débat s'est bien passé ? Ah oui, ça c'est sûr Il s'est très bien passé Mais il y a peu Grand-chose d'intéressant Parce que je trouve Que tu t'es énervé un peu trop vite Non, non, non, non, non Non, non, non, non Hé, Crouton Crouton Je me suis pas énervé Je pense que Je vous ai répondu A chaque question Que vous m'avez posée Gérard T'as trop généralisé Sur tout le monde T'as pris un exemple Et ça y est T'as généralisé Bah oui, mais de toute manière Là-dessus Je suis obligé de De voir Pour essayer De De mettre un peu D'ambiance Ok ? Ah, t'as eu raison T'as un peu d'ambiance On a un million Ouais, bah Pour un À part oignon Que j'ai viré Signon J'ai viré personne Ah, maintenant Max est là Donc Max Il va peut-être Nous renseigner Sur le prix De C'est deux millions Deux millions J'ai écouté, j'ai écouté Donc pour toi Dans les soirées Est-ce que vous aimez mixer ? Donc on m'a dit que Bon Non, toi Dégage Merci Olivier Non, je t'écoute C'est quoi la question ? Non, parce que J'ai demandé Combien ? J'ai écouté, j'ai écouté Donc On m'a J'ai entendu des chiffres J'ai entendu des chiffres Donc Jean Pour le prix Combien coûte aujourd'hui Du matériel pour mixer ? Oui Correctement Donc j'ai entendu Un, deux millions Non, moi j'ai dit C'est Non, c'est toi Non, Olivier a dit Cinquante millions J'ai écouté, c'est pour dire Lui il m'a dit Il a dit qu'il était comme toi Peut-être entre un et deux millions Non, non Il m'a dit Deux cent cinquante balles Non, ça c'est la table de mixage Oui Et puis L'ego a confirmé J'ai écouté Deux cent cinquante quatre francs J'étais là Oui Et toi, pour toi Personnellement, toi Qui es Qui es un grand amateur De mixage Toi qui aimes bien mixer Donc Pour toi Le prix On va Alors moi Je pense qu'il faut Aujourd'hui Plus d'un ou deux millions C'est ça C'est-à-dire que Si tu veux du bon matériel Pour mixer un peu Comme à la loco Je pense qu'il faut mettre Dans les Sept, huit millions Ah Nouveau Donc Ça fait Soixante-dix mille Soixante-dix mille francs Soixante-dix mille À quatre-vingt mille Quatre-vingt mille francs À peu près Pour une table de mixage J'entends Si tu veux avec les platines Moi j'ai ça chez moi Il y en a pour cent-vingt mille balles Ah bah d'accord Attention Non mais ce qui est bien Après c'est qu'une fois Que t'as le matos Je parle pas des amplis Des enceintes S'il y a plus des amplis Des enceintes Faut rajouter Quarante mille balles Après ce qui est bien C'est que les disques Bon c'est du vinyle Comme ça on importe Souvent c'est des imports Ouais comme Tony nous a dit Bon je vais acheter ça Tu l'as dit tout à l'heure Sans faire de marques Non non C'est Tony qui l'a dit C'est pas moi C'est à peu près Dans les quatre-cent francs Un disque Bon c'est pas très très cher Après Après c'est pas très très cher Non Quatre-cent francs le disque C'est la passion Moi j'en achète à peu près Quarante Je m'en sors pour Quatre-mille à dix mille Enfin entre Quatre et Quinze mille Vingt mille francs Une question Une question Qui brûle les lèvres Que je voulais te poser Elle te brûle les lèvres Je crois non Je l'ai posé à Régo Et Régo m'a dit Que ça Il me dit oui Est-ce que Quand tu mixes Par exemple avec le disque Comme tu fais toi À la loco Ouais Est-ce que ça l'abîme Ou pas Régo me dit oui Régo m'a dit oui Oui parce que le problème C'est que lui c'est un DJ de hip-hop Ils savent pas manier les disques Il l'a dit trop vite Oui Dans la techno Toi tu sais pas mixer Alors Toi va prendre un mixer Non mais En techno En techno On scratch pas Comme ils scratch Nous on utilise pas ça le scratch On utilise un peu le velcro Mais est-ce que ça Est-ce que ça abîme Non parce que ça agrippe Non ça l'abîme pas Ça abîme pas le disque Que tu veux mettre Parce que Si tu veux pas abîmer le disque Que tu veux mettre Par exemple au lieu de jouer la phase A Tu vas faire exprès de Scratcher sur la phase B Comme ça le disque Que tu veux écouter C'est sur la phase A Tu l'abîmes pas le disque C'est simple Et tu veux pas abîmer Non mais c'est une technique C'est une technique C'est très technique Je reconnais Je m'excuse Je fais un peu une parenthèse Si vous voulez pas mimer Les morceaux que vous aimez bien Sur le vinyle Par exemple si sur la phase A C'est le morceau que tu adores Et que tu veux le mixer Pour pas l'abîmer Tu joues la phase B Ouais mais dans ces cas là Dans ces cas là Tu passes à Et tu retournes le disque Mais comment tu peux Retourner le disque Quand t'es en boîte Tu joues pas Tu joues pas le disque Tu l'écoutes pas c'est tout C'est à dire que tu vas passer Un disque en disant Voilà sur la phase A Je voulais passer le tube De Das Fuck Das Fuck Das Fuck Et bah tu te dis Ok je vais pas mimer mon disque En mettant les doigts dessus Donc je joue l'autre phase Donc c'est un morceau Qui est pas connu Mais les gens savent Que sur ce morceau pas connu Sur l'autre phase Y'a le tube Donc ça mime pas Non ça mime pas la phase A Ouais non mais Même que ça soit La phase A ou B On s'en bat les Non ça le bousille le disque Ça le raye D'accord En gros t'achètes le disque Tu le mets trois fois En soirée Il est mort Faut en racheter un Il a dit celui-ci ça coûte pas cher Avec Rigaud Il peut te dire En hip hop C'est à peu près pareil A 5 francs près C'est dans les 400 francs Normal En import Ça va coûter 600 balles le disque Mais ça vaut le coup Et en marbre Encore plus cher Ouais mais je pense Que maintenant On n'arrive plus à trouver Maintenant c'est C'est-à-dire que Si tu cherches le live Du Palais d'Espoir De Johnny en 77 En vinyle C'est un peu dur Non mais en techno C'est à peu près 600 francs le disque C'est pas très très cher D'accord Pour faire une bonne soirée Pour faire un bon mix De 3 heures Il te faut à peu près 50 disques Donc tu calcules 50 disques à peu près On va dire 110 Pour faire une nuit complète 200 000 A 600 francs le disque 200 000 Ça fait à peu près 60 000 francs Pour 60 000 francs Tu peux faire une bonne soirée Et donc Grosso modo Donc pour finir Pour répondre A la question Que j'ai posée De toute manière J'aurais pu la poser A la question A tous les auditeurs Oui vas-y pose la question Donc même si c'est encore là Oui mais vas-y pose la question C'est quoi Donc C'est que Pour toi Donc tu serais prêt A mettre combien Dans toute une table Donc toi pour toi 120 000 Ma bite entière Ouais c'est ça Ma bite entière Ok Je te remercie Max Donc Crouton Oui bah je viens de te faire Ma conclusion Donc petit poil Ouais bah alors moi je dirais Que certaines choses T'as raison Mais en fait Certaines choses Tu crois toujours avoir raison Et en fait Quand on n'est pas d'accord Tu essaies toujours D'avoir le dernier mot Ce qui est dommage Mais bon sinon Ça s'est bien passé C'était calme On kifferait Enfin ça serait bien Que ça bouge un petit peu Ah bah que ça bouge C'est où elle est que ça bouge Dans ces cas là Le deuxième Je vais bouger plus Ok Je vais m'énerver Et ça va être encore plus dur Mais non Parce que là Je vais m'attaquer Je vais m'attaquer Non mais attends Petit poil Là je vais m'attaquer Sur un truc que j'ai vécu C'est les transports routiers C'est du lourd Ouais mais on a déjà fait ça Les routiers Et alors Si ça te plaît pas Tu fais une chose T'écoutes ta radio Tu zappes sur une autre radio Ok Non je vais pas carrément En deux bonnes entendeurs Salut Ouais bon bref Non mais ce que je veux dire Non mais t'es pas obligé De t'énerver Pour avoir de l'ambiance Non mais attends Dans ces cas là Tu me dis Ouais je me suis pas énervé Mais attends Moi c'est C'est mon chef Qui m'a dit Ne pas m'énerver ce soir Non mais tu peux t'énerver Si ça reste cohérent Si tu t'énerves sur quelqu'un Qui dit des conneries D'accord Si tu t'énerves Parce qu'un mec A un moment donné Parle au dessus d'un autre C'est pas normal Par contre sur les routiers Ça risque de gueuler Mais c'est normal C'est ton métier C'est un amour de métier Ah ouais Et ça C'est de toi que tu parles Putain merde Alors tuteur Tuteur Moi c'est la première fois Que je participe à ton débat Et je trouve que c'était Plutôt cool quoi Mais c'est vrai qu'il faudrait Qu'on s'écoute un peu plus Les uns les autres Parce que c'est un peu Le bazar des fois Ouais non mais attends Écoutez-nous les uns les autres Et mon nous aussi Ouais il y a Et mon nous Et mon nous putain Ok Tony Oui et mon nous Et mon nous Mais moi je vous les ai Pas plus que Maxella Il faudrait que tu lui demandes Parce que tu ne me croyais pas Le prix d'une platine russe Alors le prix d'une platine russe J'ai entendu parler d'en euros 400 Ouais c'était à peu près ça Alors là en russe Foul là là Ça fait 24 francs français je crois Je ne sais pas Mais là-bas maintenant Ça s'échange avec des bouteilles de vodka Donc il ne faudrait pas aller en vodka Je sais qu'une platine Avec du bon matériel en URSS Moi j'ai vu ça Ça vaut C'est Pierre Imporne Ah Pierre Imporne Moi je l'ai vu chez Pierre Imporne Je ne sais pas Je crois que c'est Pour Deux putes ukrainiennes Je pense que tu peux avoir du bon matos Ouais c'est sûr C'est sûr C'est une demi-lada quoi Ouais à peu près ouais Bon Col roulé pour terminer Ouais voilà Bon bah pour ma conclusion Moi je voudrais dire que Au début du débat Je me doutais que les filles Étaient des allumeuses en boîte de nuit Mais là j'en ai eu confirmation Voilà De toute manière J'ai beaucoup apprécié Ce qu'elle a digéré Effectivement pour les filles Qui se permettent de mettre Des choses râle à foufoune Jusqu'à la hauteur des genoux Moi je trouve ça Également Je trouve que c'est En fin de compte C'est provoquer L'acte sexuel Voilà Donc moi conclusion De ce débat Bon bah Je pense que J'ai pas trop de choses A rajouter Parce que j'ai répondu A peu près à vous A toutes vos questions Même sur internet Peut-être que J'ai pas pu Tout Tout le monde A pas pu Comprendre Ce que je disais En plus là ça augmente Il y a 250 personnes Oh la la Ah bah ça va Mais c'est en militage Zéro Le débat Le débat Qu'est-ce que tu donnes Donc Bon bah Le deuxième débat Portera sur les routiers Donc On va s'écouter Patrick Petit suisse Avec Ma cravate marche Au diesel Et vous pouvez Toujours nous appeler Bah mais attends C'est l'autre Cab Donc Les numéros A rappeler Manu Ils ont changé Ou quoi non Non ça a l'air De marcher toujours 0803 085000 Et 0870 0803 Si ça marche Et toujours 3615 Porn Radio Rubrique avec Toujours l'internet www.fr Porn Radio Et je vous retrouve D'ici 10 minutes == Le débat sur les routiers == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'est Patrick Petitsfils avec Macarvan, Marchaud, Diazel et donc c'est toujours les débats du rare 2h10 Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0870 5000 et 0803 085000 et toujours le 3615 Code Pen Radio rubrique directe et pour l'instant j'ai zéro connecté C'est pas cool ça hein ? C'est une honte Et sur internet donc vous pouvez toujours nous laisser des messages Donc www.frfunradio.com Et on va bientôt atteindre les 300 connectés Oh là là, le blé qu'on va se faire encore Eh ben c'est bien Donc on va accueillir Arnett pour le deuxième débat qui portera sur les routiers quand même Arnett bonsoir Bonsoir Gérard On peut écouter Fun Radio sur 101.9 Ouais exactement Alors 35.9 C'est quoi là Manu ? C'est moi Non mais tu donnes ton nom correctement s'il te plaît Parce que moi je vais pas m'amuser à faire 35 tonnes sans arrêt C'est son, comment tu dis ça ? Son QRZ Son QRZ Ouais QRZ ok Voilà je suis un cibiste et tout Ok donc on peut écouter Fun Radio à Arras sur 96.9 Tu me confirmes bien la fréquence ? Ouais je te confirme ouais Ok Je te copie Pas mal Tout est bon me saoule bonsoir mon amour il n'y a pas de ton amour d'accord ok tu as pas commencé comme ça ok moi je te dis tout de suite je suis pas ton amour ok alors bon d'accord donc on peut écouter fun radio à brest sur 98.9 non elle est pas là elle est pas là ou quoi elle qui ça tu me saoule ouais mais si elle est là je suis là moi je t'écoute on peut écouter un peu de radio sur à brest sur 98.9 c'est bien ça c'est tout à fait ça non mais non c'est pas ça mais si ça lui fait plaisir donc horloge 18 ans d'art cachons peut écouter fun radio sur 92.fm oui dégage non bonsoir gérard je vais te calmer manu parce que sinon je vais t'attraper ta tête je vais te l'éclater opération cornet de bif tu vois je vais prendre un pétard je vais te mettre ta cervelle sur une bagnole ok alors tu éteins ton micro et je ne veux plus t'entendre ok donc dégage 21 ans on peut écouter fun radio à la balle sur 102.3 exactement gérard pas du tout on peut écouter qui sait qui commence là et frigo on va trouver qui c'est vas-y frigo oui bonsoir gérard big big up à tous pardon voilà donc on peut toulon 93.1 je confirme je confirme ok donc première question sur les routiers et que pensez-vous des routiers on va demander à un frigo ouais moi je trouve que c'est une bonne solution parce que toute façon sur les routiers on pourrait pas manger c'est clair ouais donc il en faut il en faut et oui mais moi si j'ai envie de manger j'ai envie de manger mais moi si je te dis si on se met en grève et qu'on peut plus râler s'il peut plus rallye alimenter les grandes surfaces que je fais c'est les emmerdeurs dans ces cas là ah ouais mais c'est dans emmerdeurs mais attention c'est leur game pas quand même ah ouais mais faut pas qu'ils se mettent en grève ah ouais mais attends dans ces cas là non mais attendez attendez parce que là je connais le truc moi je peux vous dire une chose quand tu as un patron qui dit bon ben il faut que tu sois y'a telle heure là bas ouais mais si t'es pas ouais mais faut que tu respectes quand même le temps de coupure parce que moi j'ai vécu l'expérience avec un chauffeur là il y a quinze jours on était en allemagne il fallait que quand même qu'ils respectent ces temps de coupure c'est quoi les temps de coupure par exemple tu roules huit heures faut que tu t'arrêtes au moins trois quarts d'heure pour pisser non non tu t'arrêtes trois quarts d'heure comment pendant les trois quarts d'heure tu fais quoi eh ben tu te reposes tu te mets dans ta couchette et tu t'allonges et tu dors il foutait rien ok ah ouais mais il foutait rien mais attends arnett il foutait rien c'était horloge ouais ben horloge s'il foutait rien ben je suis désolé mais ils vont pas risquer leur vie à cause d'un patron on est bien d'accord mais nous notre bouffe elle arrive en retard aussi ouais mais d'accord votre bouffe elle arrive en retard mais de toute manière parce que trois quarts d'heure au départ ça fait six sept jours à l'arrivée non non non non non non en plus elle est périmée en plus après ouais ouais c'est ça t'as bien t'as raison tu me prends pour un con toi non non non non tu m'y prendrais pas tu m'y laisserais ok alors attention à toi horloge ouais mais attention à toi horloge parce que maintenant tiens ben comme t'as on va demander à des gages écoute moi Gérard c'est un métier que je respecte tout particulièrement parce que je trouve que c'est un super métier d'accord alors maintenant horloge avec ta grande gueule oui maintenant tu vas l'ouvrir bah écoute moi je pense que les routiers font pas aller ils font pas un métier si difficile que ça faut pas exagérer non plus quoi non mais attends attends tu sais combien de temps qu'ils passent sur la route non ils passent pas loin de sur un an par exemple sur un an ils rentrent chez eux à peu près à peu près ça dépend des pays où qu'ils vont mais t'en as les trois quarts ils sont à peu près cinq jours sur la route par an alors je vais dire une chose non non non non non mais attention parce que là là je m'attaque à c'est moi qui ai décidé de faire ce débat-là parce que normalement on avait prévu la politique et je veux pas leur en faire donc avec Max on avait décidé de changer donc maintenant les questions sont pas préparées maintenant ça va être des questions que je vais vous poser mais faites-moi confiance parce que d'habitude quand tu les prépares tes questions c'est pas toi qui les pose si si ah bon d'accord donc je peux je peux vous dire que le premier qui va déconner sur là par contre moi je vais te dire une chose que c'est pas les routiers qui créent les accidents parce qu'il faut dire une chose que d'accord on s'en prend toujours aux routiers mais il faut dire une chose qu'on est bien content de les trouver mais les trois quarts du temps c'est c'est les bagnoles c'est des nanas même voire même des mecs ou même des motos qui s'amusent à perdre les cons par exemple moi je l'ai vu il y a 15 jours trois semaines hein fais-moi confiance qu'un mec sur deux une pile ou que les routiers ne peuvent pas doubler le mec qui roule à 60 je suis désolé le mec le routier c'est il y a des panneaux qui sont interdits pour doubler pour eux il peut pas doubler il a beau faire des appels de phare aux mecs eh ben le mec il n'en a rien à foutre à part freiner les mecs qui s'amusent à perdre ça pour moi qui reste chez eux qui prennent leur voiture le dimanche ou qui prennent les transports en commun ça sera mieux ça coûte encore moins cher ça prend moins de pollution ouais mais le transport en commun sur l'autoroute c'est pas évident ouais mais attends maintenant il y a le météore et puis il y a des tramways nommé désir ouais non mais t'as des tramways et t'as des t'as des bus euh l'ailerois 6 bus tout ça ouais non mais t'as des bus hein donc euh tu me saoules ouais bah moi c'est clair hyper sympa ouais mais néanmoins sur l'autoroute sache qu'il me gonfle mais puissant quoi parce qu'il me bloque à chaque fois ah mais attends c'est pas toi qui les emmerdes aussi euh non mais quand je te dis ça c'est qu'il roule pas vite et franchement ça me fait perdre ouais mais ils sont ouais mais euh dans ces cas-là si tu peux pas les doubler dans ces cas-là j'ai rien contre eux mais simplement ils me font chier ils me font chier sur la route ouais mais mais attends dans ces cas-là si on vous fait chier sur la route si les les routiers te te font chier sur la route dans ces cas-là pourquoi tu prends ta bagnole dans ces cas-là tu prends tu prends une une mobilette et bien euh tu seras tranquille oui mais Gérard la route n'appartient non mais attends sur autoroute tu as quatre voix alors viens pas me dire à moi que tu peux tu peux pas doubler parce que là moi je vais te dire une chose que t'as eu ton permis dans une pochette surprise il n'y a pas besoin de permis pour la mobilité ouais non mais peut-être mais c'est pas moi les routiers je les aime bien mais ils me font chier c'est tout ouais bah alors dans ces cas-là le jour où tu vas te faire quoi c'est entre deux routiers hein et tu verras que qu'est-ce que ça va te faire 35 tonnes 35 tonnes ouais alors moi je voudrais dire en fait que les routiers bah je les aime bien quoi parce que bon comme je suis comme je suis cibiste et tout bon des fois on discute ensemble non mais attends est-ce que est-ce que t'es routier ou pas non non je suis pas routier je suis cibiste moi c'est pas pareil non mais attends faut pas qu'on qu'on fonde ton tracule et on cule ta sœur exactement c'est la cibille avec les routiers je vois pas le rapport moi je te parle que pensez-vous des routiers donc je te demande pas si t'es cibiste ou pas moi je m'en fous tout les routiers ont une cibille j'ai une cibille donc j'écoute les routiers donc on discute ensemble et donc je dis qu'ils sont sympas voilà ah ok arnett internet pardon tu m'excuses mais je prends une question je prends les questions les plus importants sur internet bah tu l'as dit oui en attendant sur IRC il y a je sais plus comment il s'appelle des mercelles qui disaient que il y a des pistes cyclables pourquoi il ferait pas des pistes camionnables ça n'existe pas et je pense pas qu'ils en feront et pourquoi non mais pourquoi ils en feraient pas non mais il n'y a pas il n'y a pas des des commandes les accidents c'est pas les routiers qui les font faut pas dire tout ça que ça soit il est routier en fin de compte ils ont ils sont au volant 24 heures sur 24 tu t'affirmes toi d'accord merci donc les les chauffeurs sont au volant 24 heures sur 24 derrière leur camion et les mecs qui sont en bagnole ils sont même pas 24 heures sur 24 ils prennent leur boulot pour aller pour aller ils prennent leur bagnole pour aller au boulot ils posent leur bagnole ils vont bosser et ils ont rien à foutre de ce qui se passe après les routiers les routiers les routiers c'est leur boulot c'est leur game pain ok alors arnette ouais alors moi j'aime bien les routiers mais quand même il ya des limites parce qu'un jour j'ai voulu aller au disney à cause de j'ai pas pu puisqu'ils étaient en grève et ils ont bouché l'autoroute dans un temps arnette ouais arnette déjà pour aller à euro disney tu as deux possibilités tu prends ou l'autoroute ou la nationale en vient pas me dire vient pas me dire qu'ils ont bloqué l'autoroute et la nationale parce que je te dirai tu as un menteur bah ouais mais moi j'ai une voiture c'est pas pour prendre les transports au commun donc voilà dans ce cas là tu as une voiture tu peux prendre la nationale bah oui mais c'est plus rapide par l'autoroute donc j'ai pas peur de mon temps non plus et alors bah dans ce cas là t'avais qu'à prendre la nationale ouais mais l'autoroute et de manière l'autoroute et de manière la nationale elle est pour tout le monde elle est aussi bien pour les routiers pour que pour les voitures oui l'autoroute est pareil justement il y a des routiers sur les nationales et sur les autoroutes oui pour le raisonnement de tout à l'heure pourquoi les routiers ne prennent pas les transports au commun dans ce cas là mais attend mais les gens quand ils partent de chez eux pour aller bosser ils y vont comment comment tu veux mettre un camion dans un bus ah c'est vrai désolé les gars on peut mettre un camion sur un train non mais attendez non mais ça l'histoire du camion sur les trains ça c'est une histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des l'histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des l'histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des camions sur les trains fais moi confiance qu'on n'aura plus de routiers en france pourquoi pas mettre des trains sur des camions et pourquoi pas mettre ta cervelle d'en faire plus de taffes pour les routiers à broutille tu peux faire du standard et un peu micro que j'ai déjà dit ça voudra mieux je suis donc deuxième question combien coûte un permis vl un permis quoi vpl vpl je préviens et quoi ça c'est le nom d'un vaccin tu dégages bonne nuit à toi c'est qui c'est d'être une meuf mais c'est plus laquelle non mais là tu es tu cherches au port et hop tu me vers n'importe donc un permis pl je pense que c'est un permis poids lourd voilà voilà alors combien ça peut coûter à votre avis on va demander à arnette d'après moi ça doit coûter genre dans les dix ans francs comme un paquet d'euros d'accord mais tu n'as pas de permis de voiture toi mais je n'ai pas payé très cher puisque je n'ai pas c'est aux états unis tu as passé ton permis aux états unis tu me mets tu me prends pour un con quoi j'ai passé un an d'études aux états unis et j'en ai profité pour passer mon permis là bas puisque c'est moins cher d'accord 35 tonnes ouais alors moi je pense que tu as approximativement je pense que ça doit coûter dans les 1 franc 52 francs il est lourd et moi en toi 35 tonnes 35 tonnes 1 franc 52 francs non non non mais attends c'est le prix d'une communication téléphonique hockey ouais mais non anciens je te dis pas nouveau m'arrête on attend l'ancien permis ou nouveau permis non mais de toute manière il n'y a pas d'ancien ou nouveau permis non mais ancien franc tu comprends il n'y a pas d'ancien ou nouveau permis maintenant bah si non bah si t'as le permis euro et t'as le permis franc mais attends abrouti toi qu'est-ce que tu me parles de l'euro il y a le permis euro mais attends t'es complètement si t'as le permis euro la gaffe d'accord fume l'avocate ok tu me saoules ouais je sais pas ça doit certainement coûter la peau des fesses parce que vu le nombre de manifestations qu'il faut attendre je crois que tu étais à la plaque aussi toi tu es comme 35 tonnes vous y allez à la mouiquette 1 tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas Ah ouais ben fume la moquette Fume la moquette ça vaudra mieux Horloge Oui ben moi je pense que le permis tu l'as C'est celui qui arrive à boire le plus de bière à la suite D'accord horloge Parce que les routiers c'est alcoolique quand même Horloge c'est terminé pour toi bonne nuit Horloge terminé Hop ça y est il est parti Non non mais c'est même plus la peine qu'il revienne Ah ben il revient plus Pour lui Arcachon ben tant pis pour lui Dégage Ben moi franchement j'ai pas vraiment d'idée Mais je pense quand même que ça doit valoir un tout petit peu plus cher Que le permis voiture C'est à dire dans les alentours Je sais pas du permis voiture quoi Non mais attends un permis voiture vaut combien à l'heure actuelle Ben moi j'ai payé ça 10 000 balles quoi Hein Ah ben oui avec les cours excuse moi On se tait derrière Attendez attendez Tu dis 10 000 balles Ouais Tu déconnes J'ai l'impression Dégage Dégage Non mais attends dégage Dégage dégage Et derrière vous vous la fermez Merci Et dégage Déjà Rien que le prix que tu m'as annoncé C'est rien que le prix d'un permis voiture Et encore si tu l'as du premier coup Avec les formations qu'ils font C'est ce que je te dis Gérard Tu m'as demandé le prix que j'ai payé pour mon permis voiture Je t'ai dit 10 000 balles Ok Frigo Je sais pas je vais dire 100 000 francs hors taxes Non j'en sais pas du tout Hé Frigo Je pense que tu ferais mieux d'aller voir S'il n'y a pas quelque chose dans ton camion Ah mais j'ai pas de camion moi Gérard Oui C'était pour vous dire qu'on accueillait donc à la place d'horloge On accueille un petit routier Je crois qu'il a eu un accident Un truc pas possible un truc pénible Bonsoir Il va vous raconter bonsoir Oui bonsoir Salut Bonsoir Salut à toi Bonsoir Alors ? Quand tu veux Il a eu un problème avec un routier donc laisse le se remettre quand même Non mais attends tu réponds maintenant C'est pas la peine qu'il passe Appelle-le Allo Oui bonsoir Je vous écoute Moi je t'écoute Bon bah hop Mais non mais il est là Attends mais oh Je vais pas passer ma Je dois répondre à la question ou ? Bah oui Bah je viens d'arriver donc Ouais bah alors Combien quoi Combien coûte un permis PL ? Euh C'est-à-dire c'est du C'est quoi c'est du sans plomb ça ? C'est du Je dirais euh Ce soir on vous met Ce soir on vous met le feu Ouais non mais je crois que Pour l'instant Justement vous êtes en train de chanter une chanson Qui fait bien penser que les routiers quand même sont des alcooliques Ouais Parce que moi j'ai eu un accident avec Ouais Un camion Ouais Il y a combien de temps ? Il y a un an et demi Un accident Ouais Un petit accident mais pas méchant quoi Mais bon le Le routier avait un peu bu Vous parlez Vous rigolez depuis tout à l'heure sur les routiers Mais je pense qu'il y a beaucoup de routiers Vous qui vivez dans Qui roulent beaucoup Mais qui ont de l'alcool Qui boivent un peu Et je pense qu'on n'en parle pas Les routiers c'est très dangereux Parce qu'un camion c'est très dangereux Alors Euh La double est que Il est fatigué Qu'il a pas dormi depuis 48 heures Parce que les routiers vous dites Qu'il s'arrête pour dormir Mais ça il faut Il s'arrête pas pour dormir C'est pas vrai Quand ils sont en retard Ils s'arrêtent pas Ouais quand ils sont en retard Non mais attends Il accélère Attendez Attendez Attends On va Je vais répondre à la question A Fildar Alors Fildar Moi je peux te dire une chose Que si le patron Lui dit Tu vas Qui va C'est que c'est Le patron C'est de la faute du patron Parce que le mec Il risque sa vie aussi C'est peut-être la faute du patron Mais c'est pas le patron Qui va tuer des gens Le patron qui va tuer Non mais attendez Là je suis d'accord Avec tout Avec Qui c'est qui vient de répondre Aussi derrière C'est Antti Routier Et Trigo Trigo qui a dit C'est pas le patron Qui va prendre Oui Ouais mais d'accord Mais là-dedans C'est pas le patron Qui prend Si C'est Contribab Non non non Parce qu'il faut dire Attends que toi le tronc Contribu Contribu Oui oui Il a raison Attends Mais attends Tu crois que c'est le Contribab Qui va redonner Antti Routier Antti Routier Non mais je vais répondre A la nana Qui m'a dit Ça coûte 1000 francs quoi Ouais 1000 balles Un permis poids lourd Alors avec toi Ça vaut 400 000 francs Hein ? 400 000 francs Bah oui bah voyons Moi j'ai une question Gérard Est-ce que dans le permis poids lourd Il y a le camion Qui est compris avec Dans le prix Quand t'achètes le permis T'as le camion avec non ? Non En plus ou que t'achètes le camion ? Non ça dépend Moi j'ai la remorque en plus Non mais attends T'as l'air Je vais t'acheter ta remorque Je vais t'acheter Que tu as dégagé Non mais je me renseigne C'est tout je sais pas Ouais non mais moi je te dis Tu as dégagé Si tu continues Pour le routier C'est pas votre fort quand même Non mais moi je peux vous dire Moi je peux dire Qu'un permis à l'heure actuelle Coute plus de 20 000 balles Euh Gérard Non non non Quoi non ? Attends T'es mieux renseigné que moi ? Oui tout à fait monsieur Je me suis renseigné Tout à fait Je peux vous dire Qu'un permis à l'heure actuelle On voit que ça fait longtemps Que vous n'êtes plus routier Ça vaut plus 20 000 francs Ça vaut au moins 30 ou 40 000 francs Ouais bah Vous étiez peut-être routier Vous vous êtes tout à fait Le genre de routier Le genre de routier Des années 80 Mais aujourd'hui On est à l'an 2000 Ouais mais non Pour l'instant On est en 1998 Ok ? Non mais jouez pas sur les mots Vous êtes bien routier Ouais alors La troisième question La cible est-elle Un moyen de communication ? Ouais Donc on va s'écouter Gilbert Bisous Avec Donne-moi Du sud Pour Noël Et on se retrouve tout à l'heure Pour la suite du débat On doit marcher hein Donc apparemment Ça a l'air de bien fonctionner Donc C'est super ce soir C'est super C'est magnifique Merci à tous Sur internet Ça a l'air de De bien fonctionner Aussi Sur Minitel par contre Là je suis pas content Parce que Sur Minitel Y'a personne C'est pas grave Ça fait deux heures qu'on est là Il a pas fonctionné Donc on va attaquer On va attaquer la troisième question JG Il m'énerve lui Donc Troisième question La cible Est-elle un moyen de communication ? Donc 2h36 Et on est toujours Sur le thème du débat des routiers Donc on va demander à Arnett Ouais Tu sais Tu peux me répéter la question Non je sais Non non non Arnett C'est pas pour t'ennuyer C'est pas pour t'ennuyer Gérard Je te jure Non non Arnett Arnett Je ne répète plus les questions Moi je vais le répéter si tu veux Merci Manu T'es gentil Alors vas-y La cible est-elle un moyen de communication ? Alors Bah je pense que oui Oui c'est sûr Puisqu'on peut communiquer avec des gens en fait D'accord C'est automatiquement un moyen de communication Ok Ok Donc pour toi La cible c'est un moyen de communication ? Oui Ok 35 tonnes ? Ouais bah je dirais un petit peu comme Arnett quoi en fait C'est beaucoup de gens qui Ouais non mais attends 35 tonnes Ouais Faut quand même essayer Ouais non De chercher Non non mais vous avez eu le temps pendant la pause Ouais ouais De réfléchir Faut pas dire Tu t'fuis toi mais je suis Ouais mais attends 35 tonnes tu permets ? Ouais mais tout le monde est d'accord avec moi C'est pour ça Gérard Ouais mais attends Arnett Arnett pour l'instant tu vas te taire s'il te plaît Ah excuse-moi Je suis pas d'accord moi Non mais attends 35 tonnes Ouais ouais je vais répéter Bon et même les autres là qui sont pas d'accord Ouais Bon alors attends Moi je te dis déjà La cible à la base C'est un moyen de communication Tu vois comme le téléphone Donc en fait ça c'est partagé A plein de gens De l'émotion quoi tu vois Donc voilà c'est un moyen de communication C'est tout Ouais non mais Donc tu reprends la question d'Arnett Ben oui Arnett il t'a dit Que c'était un moyen de communication Non non non mais attendez Attendez Moi je vais vous dire une chose Là si tout le monde me répond Le même truc qu'Arnett Je suis d'accord avec Tarnet Ou avec toi 35 tonnes Moi je vais vous dire une chose Je vais zapper 8P Les gens Des questions Allo c'est anti-routier là Allo Non non Tu me saoules Moi je trouve que la cible C'est vachement important pour eux Au moins quand il y a un contrôle Tout de suite Ben ils sont prévenus quoi Parce que sinon Non mais attends Parce que j'ai pas J'ai pas entendu Ce que tu m'as dit Parce qu'il y en a Qui récanent derrière Bon Arnett Tu t'affirmes C'est anti-routier Bon alors anti-routier Tu commences à me les gonfler Sérieusement Youpi Parce que t'as pas laissé Parler les hommes jusqu'au bout Ouais mais attends Moi je fais ce que je veux D'accord D'accord En de bon entendeur Salut Alors pour l'instant Tu t'écrases Tu t'en vas ? Non mais pour l'instant Je t'ai pas demandé Quelle heure il était Ouais ben il y a eu 2h Ouais ben quand je t'appelle Avec Potium Tu sortiras de sous le lit Ok Alors tu me saoules Ouais donc je te disais Que pour eux Je trouve que c'est vachement Important la cible Parce que quand il y a Des contrôles d'alco-test Ils peuvent être prévenus Et puis ça leur évite De leur faire sauter Leur permis Ouais c'est ça Non mais attendez Attendez derrière S'il vous plaît Ils arrivent pas de boire Oui mais Gérard Mais qui ? La sortie routier Tu comprends que c'est normal Vraiment qu'avec la cible Justement qu'elle dit Comme ça ça permet Les routiers entre eux D'éviter de prévenir l'autre Pour que justement Il y a des contrôles d'alcool Non non non Mais attendez Attendez Attendez Attends Tu es routier Ça veut dire que Un mec qui a bu au volant Et on va le prévenir Qu'attention il y a des flics Donc on va essayer d'éviter Qu'il puisse se faire arrêter Donc il va continuer à conduire Avec l'alcool au volant Ah bah c'est ce que les routiers font Ils continuent à conduire Bah allez oh C'est inadmissible Oh tu me Oh Anti-routier Tu me saoules s'il vous plaît Vous vous calmez Mais attends Tu me saoules aussi Anti-routier Si ça te plaît pas Tu dégages Tu m'accroches Je sais que c'était à moi Que tu parlais Anti-routier Si ça te plaît pas Tu t'écrases Tu t'écrases Bah Gérard Ok Gérard Oui Ouais c'est Frigaud Je peux répondre Non mais attends On va demander Je vais On va demander Dégage Bah bon écoute Gérard moi je crois Que c'est quand même Un moyen de communication Vu le nombre de personnes Qui ont la civile Même dans les voitures Moi je suis tout à fait d'accord Parce que c'est quand même Un moyen Pour les routiers De communiquer Parce qu'à part Le camion Ils n'ont rien d'autre Donc moi je suis tout à fait d'accord Manu Tu me dégages En anti-routier Là parce que ça Y'a pas de merde On peut même pas discuter Ouais y'a pas de merde Ok Ah mais c'est incroyable La vulgarité Dans ce débat Ah bah lui Gérard Gérard sur hier C'est y'a Dav Qui te demande S'il est quitte main libre Sibi dans un camion Est-ce que c'est dangereux ? Quitte main libre Sur Sibi Pour l'instant J'en ai jamais Entendu parler Ça existe aux Etats-Unis Ah si tu viens D'en entendre parler là Oh non mais Avec ce qu'aux Etats-Unis Non mais ça Pour l'instant Aux Etats-Unis On me confirme Aux Etats-Unis En fait tu peux Te masturber Conduire Et faire de la Sibi Non c'est pas ça Non Non mais attends Parce que toi Tu te masturbes En conduisant ta voiture Et en faisant Pourquoi les routiers Ils font que ça Puisqu'ils sont jamais Avec leur femme Alors attends Alors là Je vais te dire une chose Qui c'est qui vient de dire ça ? Eh oh Alors tu es routier Alors je vais te dire une chose Que tu vois La question que tu viens de dire Non mais c'est pas une question C'est une affirmation Oui non mais moi Je peux te dire une chose Moi je vais te répondre A ta question Pendant que ta femme Elle était au boulot C'est ça ? Oui non mais moi Je vais te dire une chose Attends Je vais te dire une chose Que tu crois Que les routiers Ont que ça à foutre De se masturber Dans leur camion Non non non Si si Si si Avec la main libre Avec le système de main libre Mais attends Tu crois Tu crois qu'ils ont Ils ont des trucs Automatiques Non pas tout le temps Je pense qu'ils sont Suissis par des bruits Mais par exemple Au lieu de mettre De la cibille Il faudrait mieux De mettre l'internet Ouais D'ailleurs D'ailleurs J'ai quelqu'un Je vais te mettre Un gros doigt dans le cul Aussi Pour toi Ça c'est toi Qui balance l'info Là t'es bien routier T'es bien vulgaire T'es bien routier là Attendez S'il vous plaît J'ai une question internet Non c'est pas une question C'était juste pour dire Qu'il y a un certain Yoda Sur IRC Qui est en direct Dans son camion Bon Il est actuellement En direction vers Rouen Direction vers Rouen Est-ce que Est-ce que l'internet Ça vous sert Est-ce que Pardon La cibille Ça vous sert pas Justement à savoir Où est-ce qu'il peut Voudrer du carré de vigne Il y a deux heures du mat Allez dégage toi Allez C'est terminé C'est terminé J'ai un petit frigo Je peux répondre GG Ouais frigo Ouais Donc moi Je trouve que c'est un bon moyen De communication La cibille Puis ça permet aux routiers De prévenir Quand il y a un accident Sur leur route Ouais mais ça Ça de toute manière La cibille Je pense que Moi j'en ai fait Je peux vous dire une chose Que la cibille Bon tu vas te calmer toi Ok Donc moi je peux vous dire Une chose Que la cibille C'est un moyen de communication Pour savoir Où sont les radars Et de savoir Comment que ça roule GG Oui J'ai une question internet De la part d'Anakin Qui me demande Si t'as des calendriers De femmes nues Dans ta caisse de camion Oui Alors toi tu dégages Non mais il est sur internet En plus Mais c'est pas lui Qui doit dégager C'est le mec sur internet Ouais non mais lui Tu lui dis On lui répond plus Gérard Mais non Il est sur internet Gérard excuse-moi On va accueillir deux personnes On va accueillir Goldo Ouais Et on va accueillir Tam Tam Salut Salut GG Il était temps Qu'on va se... Salut à tous Salut Sean Salut Arnett Salut Goldo Salut Goldo Salut tout le monde Bonsoir Gérard Bonsoir On se calme Non c'est Gérard Non c'est Gérard Ben vas-y vas-y Pose ta... Tam Tam Tam Tam ouais Bonsoir Salut Tam Tam Bonsoir Donc t'as entendu la question là ? Oui Donc je la répète pour Goldo et Tam Tam Donc la Cibie était la moyenne de communication En... Pas 50 ans Tout à fait Oui Pour moi oui Pour moi Tam Tam c'est la moyenne de communication Ça permet effectivement Lors des accidents Des contrôles radars De prévenir Voilà Donc tu reviens à ce que Ce que je disais À l'instant Attends 5 minutes Tam Tam Oui sur IRC On me demande Si tu connais la mini Cibie Mini Cibie Oui c'est Non c'est un petit truc De poche Ouais c'est un petit truc de poche Un genre de portable De toute manière C'est ici C'est ici D'accord C'est ici Ouais ouais c'est des Cibie portables Non non Non non Non non Non non tu rigoles Pildar Mais moi je réponds Je réponds Moi je vais dire une chose Que la Cibie portable Tu n'entends même pas La personne que t'as Ouais Et t'es capable Donc en fait t'es capable T'es capable De l'avoir dans la main Ouais non mais C'est comme un téléphone portable Mais sauf Sauf que T'as les canaux Qui s'affichent C'est un peu incroyable non ? La distance du portable C'est à combien de distance ? Euh Sur la Cibie portable Je pense que C'est à peu près La même distance Que le portable 2 mètres 50 Ouais non même pas Même pas Mais il paraît que Il paraît que le son Est excès crabe Ouais ben ça Ça dépend de l'antenne qu'on a Ça dépend des country bab Non non non non Ça dépend de l'antenne Qu'on met dessus Ça dépend de l'antenne Non non mais stop Là on va On va couper Parce qu'il est quand même 3h 2h45 Salut à tous Merci en tout cas C'est qui ? Ah c'est pas fini ? Là tu dis qu'on coupe Alors non Non non mais On va abréger sur la question Maintenant moi je vais Une question Qui m'est revenue Et il y a Il y a un auditeur Qui est là Et il y a un auditeur Et qui m'a demandé De la poser Combien coûte Pour faire décorer Son camion ? Oh là là J'ai vu un reportage Par exemple Non non ouais ouais Un reportage Ouais voilà Ouais C'est qui ? C'est qui là ? Tam Tam J'ai vu le reportage Ouais Arlette aussi je l'ai vu Et c'est hallucinant Ce que ça coûte cher A ton avis Non non mais Grosso modo On va On va pas S'acharner Sur ça A ton avis Combien que ça peut coûter ? Parce que Manu m'a dit Qu'il fallait que je réponde En euros C'est obligé ? Non non non Pas en euros C'est mieux C'est la nouvelle norme Éteins s'il te plaît Manu merci Non non Non non Tam Tam Non non mais sans Sans parler d'euros En franc français Ouais Je dirais 30 000 francs 30 ? Ouais 30 000 Qui dit mieux Donc pour toi Ça coûterait 30 millions Avec toutes les guirlandes Et tout A peu près Non non non Simplement Pour faire décorer L'extérieur Pas l'intérieur Ah pardon Je dirais 100 000 francs Ouais mais le tout Grosso modo Qui me dit 100 000 francs 100 000 francs alors Pardon Avec la peinture 100 000 francs Avec 50 000 francs Avec la peinture Je te fais un prix GG Je te fais un prix moi Ok Attendez Tam Tam Tu me dis 50 ? 50 000 francs Avec la peinture 50 000 avec la peinture Ouais Goldo Ouais bah moi je te disais Je te fais un prix Si tu veux pour écrire Un poste d'André Ou un camion C'est un camion Pas de problème Je te fais ça pour Ouais bah Goldo Goldo Goldo Au revoir Va va va Va va Essaye de De continuer Non mais continue Continue à voyager Mais c'est une décoration Non non non Allez hop Goldo terminé C'est qu'il a pas compris C'est pas les écritures C'est les peintures Les dessins Tu parles de publicité Tout ça Poissonnerie Boucherie Pour les livraisons Excuse moi J'ai pas compris Mais attends Faut pas qu'on confonde Tu veux dire Genre un dessin Genre tu te fais dessiner Un cow-boy Un indien Un truc comme ça Un paysage Non mais n'importe T'as pas besoin De dessiner ce que tu veux Qu'est-ce que tu dessinerais Toi GG Si tu pouvais décorer Non non mais on va demander A Prigo Ouais moi je dirais 20 000 francs 20 000 Ouais ouais Moi je dirais 10 000 Euh dégage 30 000 30 000 J'ai rien fait Euh tu me saoules Ah s'il vous plaît Derrière merci Tu me saoules aussi Et oh 383,44 Oh quel écho Bon allez dégage Allez dégage Allez dégage Dégage moi ça Dégage moi ça Dégage Allez hop Bonne nuit Euh 35 tonnes Ah il est lourd celui-là 35 tonnes Il est parti C'est Goldo à la plage Je te l'ai dit tout à l'heure Ah bon 35 tonnes est parti Alors avec qui Euh Arnett Euh ouais moi je pense Que ça doit coûter Aux alentours de 10 000 francs Ah bah Ah bah Non non Grosso modo Je pense que Ça c'est dommage Que j'ai pas un routier Qui pourrait me le confirmer Mais c'est pas grave Je le serai Et puis je vous donnerai Le prix réel Il y en a un sur IRC Il peut te répondre tout de suite Si tu lui poses la question Bah qu'il me dise Quoi ? Bah Le prix Que ça peut y coûter S'il est sur IRC Ça dépend ce que tu dis Non mais Le prix que Que ça coûte Un ordinateur De francs Ou 1500 Un truc comme ça Non non non 29 la minute Ça dépend si tu prends le clavier Il est sur la route Ça met un peu de temps à répondre Il me dit 50 000 euros Euh Non mais ça Non moi je peux vous dire Eh je pense que Je pense que De toute manière Tout le monde a regardé Leur poste Leur reportage De la semaine dernière Je pense Tu ne l'as pas vu ? Combien mais combien Gérard ? Combien ? Moi je peux vous dire que Ça coûte plus de 10 000 balles Gérard À peu près 10 000 francs À peu près Non mais attendez Pour nous renseigner On a Marcel Un routier là Qui nous a appelé Marcel salut Oui bonsoir Salut Marcel Salut Marcel Moi j'ai fait décorer mon camion Là justement Ça tombe vachement bien Et là j'ai la facture Sous le nez J'en ai eu pour 25 367 francs Acheté Avec la TVA ou pas ? Non non non Non mais attends Marcel Oui Non mais attendez Les autres s'il vous plaît Derrière Vous me laissez Vous me laissez parler Oh Avec ou sans TVA ? Oh Avec ou sans TVA Toi tu as T'as permis pour l'instant Je vais discuter un peu Avec Marcel Oui Bon toi Marcel Tu me dis 25 367 francs Acheté Acheté Donc hors taxe Oui Ok Mais T'as fait L'extérieur Ou l'intérieur De ta cabine ? La totale Donc La totale Donc T'as le volant Avec Oh attends Il y a le volant Tu me calmes Seul qui régale Comme une Comme une bécasse Parce que ça m'énerve Tu as mis la photo De ta femme Sur le Le volant J'ai un volant Le vis vitesse Fildar Attendez Attendez S'il vous plaît Fildar Tu me coupes tout le monde Sauf Je peux pas moi d'ici C'est moi C'est moi Je vais le faire Tu me laisses Le dernier Marcel Donc pour toi Marcel Ça t'a coûté 25 000 267 francs Quand même 25 300 Acheté Attends Attends Marcel Sur IRC Donc il y a Zioui Qui te demande Ce que tu préfères Comme décoration Sur un camion Alors là Ça c'est une très bonne question Donc La photo de Jacques Brel Toi tu Tu fermes ta gueule Ça dépend du routier Bon toi Tu te la fermes aussi C'est Marcel Donc Moi personnellement Dessus J'aurais bien vu Mais je sais pas Si ça existe Le clos Non J'aurais bien vu Ricky Martins Non non Un truc Carrément Avec Un cibi président Vas-y Gérard Vas-y T'en occupes pas Donc Moi je réponds Donc c'est C'est un truc Avec carrément La Formule 1 dessus Non non mais Mais Mais peut-être C'est un truc blaireau Mais on peut dire une chose Tu peux faire ça En un poste Comme ça Tu mets C'est là Tu mets juste des briques Ouais c'est ça Alors bonne nuit à toi Ok Donc Qui c'est Comme on avait Marcel ouais Ouais Donc Ouais mais T'as payé Que l'extérieur Toi pour toi Ah non non La totale Donc Intérieur et extérieur Gérard Tout routier qui se respecte Et puis Un petit frigo Pour mettre les bières Ouais ça Le frigo De toute manière Tu peux le mettre A l'extérieur Oui Quand tu dis Que tu veux repeindre ton truc En Formule 1 Parce que t'as l'impression D'aller plus vite ou pas Ou c'est juste pour un hommage Non non non Mais ça maintenant Tu peux mettre n'importe quoi Pour un hommage Non mais je veux pas Rendre hommage A Arteon Senna Ou autre Non mais moi Je te dis Tu peux très bien Tu peux très bien décorer Ta cabine Avec un truc de Formule 1 Pourquoi Si t'as pas l'argent Bah dans ce cas là Tu le fais Sur ton camion Tu pourrais très bien marquer Vroom Quoi ? Vroom Bah ouais Vroom Ça veut dire quoi ? Bah pour aller vite Bah ouais Non je suis pas d'accord Formule 1 Ça fait Vroom Non non Non non Oui Moi je veux bien te refaire ton intérieur Y'a pas de problème Bon bah toi Toi tu t'appelles Euh Bon de toute manière On s'écoute Le Dernier disque Bah tu vas peut-être poser une question Y'a encore des questions Ouais Bah La dernière C'est Les routiers sur la route Comment ? Est-ce que les routiers Quand vous faites la nuit Quand vous roulez la nuit Vous êtes obligés de vous arrêter Sur l'autoroutier Sur les aires d'autoroute La nuit Est-ce que vous vous arrêtez Pour voir des putes Dans les camionnettes Dans les camionnettes Dans les camionnettes Oh là là Il va dégager Alors toi tu vas dégager Tout de suite Parce que C'est pas le thème Du débat Bah si les routiers Ah bah Gérard sur IRC Yoda qui est dans son camion Il me dit qu'il en a vu une Tout à l'heure Oh bah ça Sur l'autoroute Il pense qu'il vole Alors la dernière question C'est Il n'a pas préparé son débat Si si si Il va la retrouver Attends Tu connais pas Gérard toi ? Non Non Euh Au hasard Qui c'est qu'a une Oui t'fais Alei Ouais allez Pourquoi les routiers Sont trop cons ? Non Alors toi tu dégages Pourquoi les routiers N'ont pas de cuit ? Non Plus de routiers Y a-t-il une différence ? Non Gérard sur IRC La question Attends y en avait une bien là Y en avait une bien Ouais Eh salope Merci Merci Alors Malcavienne Qui demande si Ah bah c'est trop tard Je l'ai raté Non mais Je pense que ça défile Et j'ai pas eu le temps de le voir Non Est-ce que les routiers Peuvent devenir des stars ? Que font les routiers Partant de Verglas ? Non Est-ce que Le parc soleil vert Transparent Avec l'équipe De faute préférée Marquée dessus Est obligatoire ? Merci C'était la question de Malcavienne Voilà Alors donc La question C'est combien de temps Les routiers passent-ils sur la route Et on se retrouve juste après C'est naze C'est naze Attends Tu l'as posé tout à l'heure Tu l'as déjà posé Oh mais merde Derrière C'est nul C'est nul Vous la fermez ou sinon Allez hop Conclusion Non attends Non non non Ça y est j'ai une question C'est peu Allez Calme-moi tout le monde On va passer au séminaire Gérard Bon Routier c'est un métier dur On est d'accord Combien de temps Votre avis un routier Peut-il exercer dans la profession de routier ? Voilà Ça c'est une bonne question Voilà Et on se retrouve après On va s'écouter Roger Pussot Avec ma sœur Elle joue du pipo C'est nul Oh donc Vous pouvez toujours nous appeler Au 0800 08 5000 On est toujours dans le débat des routiers Et la dernière question C'était donc A votre avis les auditeurs Combien de temps Un routier peut-il exercer Dans cette profession si belle ? Voilà Tam Tam Bah déjà Moi je sais pas Mais je pense qu'un routier Peut tenir facilement Jusqu'à Bah Les routiers de la retraite C'est à quel âge Gérard ? Euh ça je peux Je peux Non c'est la question je crois Non non mais moi je te demande Jusqu'à quel âge Un routier peut-il continuer De rouler ? Un routier ça doit La retraite ça doit être vers 55 ans Non Non 55 ans ça c'est Ça c'est C'est les mecs qui Qui travaillent Dans À la retape Moi je pense que bon Les routiers c'est quand même Un métier assez simple Parce que tu fais que de la route T'en balades et tout Ouais Je pense que ça devrait travailler Jusqu'à peu près 70-75 ans Parce que c'est quand même Une profession de feignant Ouais c'est facile ouais Ouais non mais attends Une profession de feignant Fais-moi confiance Non non mais attends Celui qui vient de dire Que c'est une profession de feignant Fais-moi confiance C'est Tam Tam Celui qui vient de dire ça Déjà c'est un con Ouais Et un boulot de feignant C'est pas vrai Parce qu'il faut dire une chose Que les mecs Vous allez voir On bosse comme des tarés Ouais Comme des tarés Ouais bah attends Si t'es pas content Tam Tam Non mais d'accord Non mais c'était pas Tam Tam D'accord ok Vous bossez 15h par jour Mais je trouve que Bosser 15h par jour C'est quand même des feignants Quand même Attends Tu crois que dans les bureaux Ils comptent 15h par jour Non mais c'est pas des feignants Attends Ils arrivent Attends Non mais attends Attends Tam Tam Moi je vais te répondre A ta question Le lundi ils arrivent Hop Ils commencent déjà Par leur petit café On parle des routiers On parle des routiers Non non non Non mais attends Non non non Stop Stop Stop Stop Maintenant Tam Tam Tu as bien m'écouté Ouais Tu as bien tout ouvert Tes gourdes Tes oreilles Ouais ça tu dis Qu'il est en train de boire C'est tout ce que tu dis Bon alors moi je peux te dire Une chose Que déjà Les routiers Ils commencent le dimanche soir A 22h Ils n'ont pas le droit De rouler le week-end Ils commencent le dimanche A 22h C'est pour arrêter Le lendemain Mon cul Pildar Les routiers Commencent à partir De 22h Ils n'ont pas le droit Ils n'ont pas le droit Aux autoroutes Le lundi je fais S'il vous plaît Ouais mais non Mais le lundi Oh Tam Tam Tam Tam Oui Tu t'écrases Je vais te répondre moi Alors déjà Dans les bureaux Ils ne font pas 55h Non mais oui Ils commencent à 8h du matin Et pas à 22h Ouais Ah ouais Alors dans ces cas-là A 8h du matin Le chauffeur Il est déjà sur la route On est bien d'accord Alors à 8h du matin La nana elle arrive au bureau Elle dit à son copain Oh ouais mais tu sais A sa copine Oh ouais mais tu sais Mon mec il m'a bien Baisé et tout Hein Alors Que les routiers Que les routiers Les routiers Partent Non non Non que les routiers Que les routiers Attendez s'il vous plaît Que les routiers Partent le dimanche soir A 22h Et ils disent Au regard à leur femme Ils ne savent même pas S'ils vont rentrer Ok Ok Alors on te parle Tom Tom Tu te la perds Stop Stop Stop Stop Stop J'ai une question Un tarot Il y a une question Sur les tarots Allez allez Coupe-moi Coupe-moi tout ça là Je coupe qui ? Enfin Alors Hugo Oui Alors Hugo S'il te plaît C'est allé trop vite C'est allé trop vite encore J'ai vraiment pas le temps de lire Vu qu'il y a environ 418 connectés Et tu vois les Je peux t'aider Vas-y je t'écoute C'était qui ? C'était qui ? C'était Je crois que c'était ce nul Je sais plus Il y avait une question intéressante Et j'ai pas eu le temps de la voir C'est pas grave Tu vas la retrouver Frigo Frigo Oui je crois que les routiers Peuvent conduire jusqu'à l'âge de 50 ans Ah non C'est des conneries ça Bon attends Je suis d'accord J'ai lu un bouquin moi Sur les routiers Ouais Et je peux te dire que dedans Bon c'est Le mec Bon il disait que Les routiers pouvaient rouler Jusqu'à l'âge de 50 ans Mais après au-dessus Interdit Ça dépend Je pense pas Je pense pas Je pense pas à mon avis Parce que moi Moi je peux te dire une chose C'est C'est C'est bête Parce que à chaque fois Je vais dire Je vais reparler de Titi Mais lui ça fait Ça fait Ça fait plus de 22 ans Qu'il fait de la route Et est-ce que t'as vu son gros nez ? Et t'as vu déjà quel âge ? Non mais Ça Son âge Ça vous regarde pas Gérard Euh Rigo Rigo Oui Question internet pour finir Non ? Le point commun entre une femme Non non Non non Allez Allez Non non non Allez Non non Conclusion Conclusion Gégé Gégé J'ai une question internet Je suis pas tous en même temps s'il vous plaît Gégé J'ai une question intéressante sur internet Pourquoi les hommes éculent-ils par saccades ? Ah là j'ai la même là Tu vois C'est pas le thème du débat Parce que Gérard avale par gorgée Gérard Oui tu me le dégages Hop là Il y a terminé On fait la conclusion là ? Ouais Ouais bah on fait conclusion Parce qu'on arrête Ouais Bah moi ce que je conclue de ce débat Bon c'est intéressant pour les routiers Ce que je constate c'est que bon Vous êtes Vous écoutez que du Johnny et du Coluche Et vous êtes des feignants Non mais de toute manière En plus c'était pas C'est un débat Un improvisé qu'on a fait Ouais bah ça c'est bien entendu On sent que tu connais pas le sujet Tu nous fais croire que t'as été routier Mais on se le demande Euh Alors je vais te dire une chose Ouais ouais Tu la diras tout à l'heure Ouais bah Honnêtement Non c'est pas moi Non mais je pense que Celui qui s'amuse à faire des conneries comme ça Va se calmer Ouais Bon est-ce que t'as été routier pour de vrai ou pas ? Oui Trouve-le Non il a été routier sur internet Est-ce que tu as glissé sur du verglas ? Oui ou non ? Non Alors toi tu as Non mais sérieusement Est-ce que t'as été routier ? Oui Combien d'années ? J'ai fait deux ans de route Combien de kilomètres t'as fait ? Euh 22 22 Non J'ai fait Plus de 10 000 bornes Combien de putes ? C'est tout Combien de putes est ta soeur ? Ta soeur elle est en train de se pas enculer Non non non Toi tu dégages Il n'a pas de soeur Il n'a pas de soeur C'est un imbécile Allez hop Terminé pour celui-là Ça y est Ça y est Ça y est Allez on y va La conclusion Allez vite vite vite vite vite Allez Allez Allez hop Hop Terminé Terminé Terminé T'envoies le Attends t'as conclu 10 000 kilomètres en deux ans Comment ? 10 000 kilomètres en deux ans C'est pas beaucoup quand même Gérard Oui T'es un feignant Ouais ben Euh Réveille-toi Un broutier Je vais te donner ma conclusion Ouais Alors je pense que Je pense que les routiers Ça peut Ils travaillent dur Et ils peuvent conduire encore longtemps Nous en tout cas On a fait ça sur la route Toute la journée Et on a mis Beaucoup de routiers On a la photo de toi Gérard Pour se soutenir Pour essayer d'aller D'aller plus vite D'aller plus vite Parce que Pour nous T'es un symbole de réussite Quoi quand même Parce que tu fais de la radio maintenant On va bien être tous à ta place Ouais mais de toute manière Faut dire une chose Que grâce Grâce aux routiers Grâce Grâce aux routiers Qui nous écoutent encore À l'heure actuelle Et je sais que Ils sont nombreux Ils sont nombreux Même les chopeurs de taxi Tout ça Grâce Grâce à tout ça Grâce à ces gens-là C'est grâce à eux Quand même si on peut Même malgré les grèves Qu'on peut Qu'on puisse rentrer chez nous Avec les chopeurs de taxi Mais grâce aux routiers Si Oh s'il vous plaît Laissez-le finir Laissez-le finir Grâce aux routiers C'est grâce à eux Si on mange Quand même Que les grandes surpasses Soient Ravitaillées Si on n'a rien Dans les grandes surpasses On ne peut pas manger Alors qu'est-ce que c'est vous ? Qu'est-ce que c'est vous ? Vous savez Vous savez pas Oui Rigo Deux secondes Sur IRC Je trouve qu'il y a Une conclusion intéressante Si tu es routier Que tu sors en boîte Que tu sais mixer Que tu mets un costard-cravate Et qu'en plus Tu as une CB Avec un kit main libre Et bien ça veut dire Que tu deviendras Un pote de GG C'est pas possible J'applaudis Dave Sur l'IRC De toute manière Sur la CB Sur la CB C'est quand même aussi Grâce Il y a la CB Il faut dire une chose Avec la CB On peut savoir Pas mal de choses Mais il faut dire une chose Qu'à force La CB Ça commence A devenir rengaine Parce que sur le canal 19 C'est qu'il y en a Qui s'amusent A s'amuser A nous mettre De la radio constamment Et on peut pas savoir Où sont les barrages Ni rien Donc Alors maintenant Ceux qui s'amusent A faire ça Sur la CB C'est pas possible Pour moi C'est des petits cons C'est des petits branleurs Alors maintenant Qu'on respecte Qu'on respecte Le métier Des routiers Et des chauffeurs de taxi Et des animateurs radio C'est tout ce que j'ai à vous dire En devant d'entendeurs Salut Vous allez Vous allez retrouver Danan Danan ça y est Ça y est c'est fini J'ai pas fait ma conclusion C'est bon J'ai rien dans les conclusions Alors allez-y vite fait Alors c'est vrai Ouais Je te kiffe Parce que franchement Ce que t'as fait c'était bien Non mais attends Moi je te kiffe pas Ok Mais alors Les routiers C'est n'importe quoi Le seul truc qu'ils savent faire C'est se branler dans leur cabine Alors Arnett C'est terminé C'est même pas la peine de continuer Parce qu'il y a des routiers Qui nous écoutent Ok Et qui se font la confiance Qu'il y en a qui sont À m'attendre Ok Salut Bouffon Ouais bah Bouffon Toi-même les connards Ouais GG c'est Goldo Ouais Je peux faire ma conclusion Vas-y Bah je voulais dire que déjà Je suis derrière toi à fond À 100% tout profond Et que je voulais dire que Bah les routiers C'est quand même Comme a dit Arnett Un métier de feignasse Qui s'ignole Et t'es un digne représentant De cette profession Alors Goldo Dégage Bonne nuit C'est terminé pour ta conclusion Bonne soirée Au revoir Au revoir Guérisse Dégage Ouais bah écoute Moi je trouve que Je savais pas grand chose Sur les routiers Mais j'en ai appris quelques-unes Mais alors par contre Il y a un truc que je reproche Dans ce débat C'est qu'il y a énormément De vulgarité Et j'aime pas ça Et bah C'est dommage parce que C'est comme ça C'est comme ça C'est les routiers Bah ouais mais c'est pas bien Moi je trouve pas Parce que franchement Votre débat il est bien Et s'il y avait un peu moins De vulgarité Je trouve que ça serait pas bien Bah ouais mais dans ces cas là Les routiers Faut bien comprendre C'est Max Que c'est quelque chose de viril On l'a compris encore par Gérard Ce soir c'est normal Et quand c'est routier Que c'est viril Forcément ça amène un peu Au lieu d'en venir aux mains Ça en vient un peu aux mots Et même si ça a été un peu vulgaire Je pense que ça a apporté beaucoup Ah mais c'est sûr C'est ce que j'ai dit à Gérard J'ai appris beaucoup de choses Ça vient du cœur Et quand t'es un passionné Le routier c'est un peu Comme un animateur radio C'est une passion Et quand t'as une passion Tu la défends Et donc très vite Tu peux devenir agressif Parce que tu défends Ta profession que tu aimes Gérard Je suis tout à fait d'accord Avec Gérard Ça c'est sûr Non mais ça à toute manière Moi c'est un truc Que je défendrais jusqu'au bout Et moi j'ai routier Chapeau pour ce que vous faites Je sais qu'il y en a Qui sont là-haut Il y a NJ qui est venu Et qui m'a dit Qu'ils étaient en haut Et qu'ils voulaient me voir Mais t'es d'accord avec moi Comme quoi c'est une passion Et que c'est normal qu'on s'énerve Une passion de toute manière Tu es obligé de la défendre C'est un gain de pain C'est tout ce que tu veux pour toi C'est comme toi animateur radio C'est comme Quand on parle des passions C'est aussi dépassionné que le papillon C'est un gain de pain Ça dépend des personnes Vas-y Didi Didi Dis ce que tu as à dire Je n'ai pas besoin d'avoir le casque Tu parles dans le micro Je fais exactement ce que tu viens de faire Il flippe C'est pas grave Vas-y c'est pas grave Donc ta conclusion Gérard ? Donc ma conclusion c'est dommage que Je n'ai pas préparé ce débat là Parce que ce n'était pas prévu Pour une fois il était bien C'est pas mal A part qu'il y a eu des petits emmerdes Non mais c'est normal C'est un métier de passion Mais donc On vous retrouve Jeudi prochain Déjà pour les débats Voilà Donc Ça s'apportera sur quoi d'ailleurs ? On peut savoir les thèmes ou pas ? T'avais pensé tout à l'heure au synthétiseur Alors Donc on va parler sur les synthés Et sur le harcèlement sexuel Donc on va se quitter J'ai hâte d'écouter le débat sur le synthétiseur C'est qu'il y a de la question quand même Tu ne manges pas aux derniers moments Comme d'habitude Ou le mercredi Tu viens me voir en me disant Qu'est-ce que c'est ? Que finalement tu n'y arrives pas T'es sûr ? C'est un débat sur le synthétiseur Ah ouais Alors là le synthé T'as intérêt de me trouver Du Jean-Michel Georges J'en ai moi à la maison On va s'en écouter Un la semaine prochaine Si si si Le truc de la coupe du monde Le coupe d'Europe Coupe du monde Ouais J'en ai même plus Que ça Tu vas t'écouter Donc On se quitte Et donc Je vous retrouve jeudi prochain Donc bonne nuit à tous Et vous allez retrouver Rousseau Rousseau pour la nuit sans pub Et on va se quitter avec la bande C'est ça Avec la bande de Billy Du slip Avec les cochons On les grillons Ah c'est bien ça Qui chauffent Vas-y On le groin qui chauffe Les cochons C'est un groin C'est pas un grillon Bon attends T'avais qu'à l'annoncer Toi-même Après tout C'est toi qui fais la raya Et puis c'est tout Alors Poupouille à toi Ok De bonheur Sendeur Salut Et de la clinique == Le débat sur les synthétiseurs == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Pas de radio et pas d'insultes de Gérard Bienvenue sur Fun Radio, donc 0h37, c'est toujours Fun Radio que vous écoutez Vous pouvez nous appeler si vous voulez participer toujours au débat sur les synthétiseurs On va dire la musique électronique parce que si on dit que les synthés vont avoir peur Sur la musique synthé, tout ce qu'on peut entendre joué par Jean-Michel Jarre Ou autre comme chanteur Donc on va accueillir Citron 19 ans de Mazanet Bonsoir Gérard Bonsoir Et alors Tupu Bonsoir Gérard, bonsoir Sandy, bonsoir Yargla Non mais Sandy elle n'est pas à côté de moi donc désolé pour toi Pardon Elle est là mais elle ne veut pas venir écouter On embrasse là pour moi Ongle de pied Bonsoir Gérard Bonsoir Machat Bonsoir Gérard Salut Guillaume, Guimauve Bonsoir On va parler un peu plus fort déjà Bonsoir Bonsoir et Trou Noir Bonsoir Gérard Bonsoir Donc premier débat, on va parler sur la musique des synthétiseurs Donc il y a toujours le site internet Non c'est moi qui parle à Manu Oranten, excuse-moi Donc il y a toujours le... L'internet L'internet www.fr Voilà, tout à fait Double slash Il y a déjà beaucoup de connectés Donc voilà Donc alors en gros Aimez-vous la musique Aimez-vous la musique jouée au synthé ? Qui ça ? Ben qui ça ? La main de ma soeur dans les culottes d'un zouave qui joue Oui ça commence Non mais Gérard comme à chaque fois tu débutes tes débats Tu dis jamais à qui tu t'adresses Tu demandes à un auditeur de répondre Alors ongle de pied Moi j'adore franchement Je trouve que c'est de la bonne musique Mais bon chacun son style Mais moi j'aime bien Non mais toi dans l'ensemble T'aimes bien Ouais moi je trouve que c'est de l'ambiance C'est bien au moins Ouais ouais D'accord Tu pues ? Ouais ben moi je pense que ce gars-là C'est un peu comme Francis Cabrel Il a su toujours se renouveler C'est vraiment Je trouve ça très fort Non mais attends Francis Cabrel il a jamais joué du synthé Il a toujours joué de la guitare Non attends Faux Il a fait des morceaux au synthé Ouais mais je voudrais bien savoir quel morceau C'était des sons de guitare Mais c'était au synthé Ouais Ouais non mais Non si Gérard t'es d'accord avec nous Qu'au synthé on peut faire Plusieurs sons On n'est pas obligé de faire Plus de son canot Ouais mais ça c'est C'est une autre question On verra par la suite Ne vous inquiétez pas Il a tout prévu Gérard Citron Oui Oui moi j'aime bien aussi Ouais Par ordinateur aussi Ouais mais Ben synthé c'est quoi ? Ça peut être très bien aussi Sur ordinateur Comme Jean-Michel Jarre Il a fait Lors du concert Au Wembley Le 14 juillet A Wembley Non à Paris Ah ouais j'ai pas vu Je l'enregistrerai Faudrait que tu me le prêtes alors Non non Moi je prête pas J'aimerais que cette vidéo Que j'enregistre comme ça Ben j'aimerais le voir chez toi Non Il est en deux questions Attends Euh Machat Ouais ouais Ben moi je kiffe ça Ouais j'adore Techno House Trouble ou Acide Transdip Deepcore Adfitcore Tout ça ouais Ouais j'aime bien ouais Non mais je te parle De la musique du santé Ah ouais ben C'est de la musique électronique Ben c'est pareil Ah bon ? Ouais Non mais ouais je kiffe Ouais c'est bien Ouais tu kiffes Ouais je kiffe à mort Euh Guimauve Euh non moi j'aime pas Ça me prend la tête Et dans Dans quel sens S'il te plaît Ça te prend la tête Dans tous les sens du terme C'est à dire Ouais non mais attends Tu vas répondre aux questions Que je te pose C'est tout D'accord Alors pourquoi que ça te prend la tête Et dans quel sens C'est tout Parce que je trouve que C'est pas de la musique C'est pas de la musique pour moi Bon alors c'est quoi alors ? Ben alors C'est des sons inventés Sur des machines Pour moi Ben alors le synthétiseur C'est quoi ? C'est des On invente des sons Me dis pas Me dis pas de conneries Guimauve s'il te plaît S'il te plaît Ok Non je suis pas d'accord Bon d'accord Ben pourquoi ? Trou noir Ah ben moi j'adore Le synthé Gérard Et puis je suis moi-même Joueur de synthé Ah c'est bien ça Ok Ben tiens ben justement C'est une question Peut-être sur IRC Oui sur IRC Déjà on te demande Gérard Qu'est-ce que c'est un synthétiseur ? Un synthé c'est une musique Comme t'as là Toi attends Tu prendrais ça Et que Et on voit pas nous Non mais vous voyez pas Vous avez pas besoin de voir Ah d'accord Donc Donc ça serait Un genre d'appareil Comme tu tapes Sur un clavier C'est-à-dire que là Attends je vais essayer De jouer un morceau Voilà Et dedans Mais là T'as l'écran Et dessus T'as toute la musique Qui ressort Mais bien sûr Là t'as des noms Mais ils peuvent modifier Le truc Ah c'est ça un synthétiseur alors ? C'est pas comme un piano Alors c'est différent Ben le piano c'est Le piano c'est le piano Ouais mais ça c'est pas pareil C'est-à-dire ? C'est quoi la différence Entre un synthé et un piano ? Non mais justement Arrêtez de me bouffer Les questions Ah merde On s'intéresse On s'intéresse Ouais non mais attendez On a faim Donc comme un trou noir Comme toi Tu joues de Donc jouez-vous Du synthétiseur chez vous Donc c'est une question Qui est pour toi ? Ah ben moi je joue Du synthétiseur Oui Gérard Et puis Ben synthétiseur Ouais c'est loin d'être un piano Mais comme je crois Que c'est une de tes Prochaines questions Gris pas les questions Trou noir s'il te plaît Non non non Par contre je vais dire Quand même qu'un synthétiseur Ben ouais c'est un générateur De son Et puis ça existe Sous forme de sampleur Maintenant sur pas mal de choses C'est vrai que Maintenant Tout le monde Tout le monde joue Sur Sur du Des synthés Ou sur Des Des genres de Wetman Spécialisés pour Pour ça Ouais ouais Et même Francis Cabral Gérard Je confirme Oh non mais ça Je m'en fous moi Personnellement Tu vois c'est pas un chanteur Qui m'intéresse Gingmove Bon toi je sais que ça Ça t'intéresse pas Non non moi j'en joue pas Je préfère casser des assiettes Et des verres Ça fait le même bruit Bon ben alors tu vois Gingmove Tu vas aller casser tes assiettes Et tes verres Chez toi Parce que dans ce cas là Je sais pas pourquoi Qu'on t'a sélectionné Bonne nuit Bonne nuit Il en faut qui aime Et qui aime pas Non mais attends Non mais attends Si toutes les questions Je te les pose Et que tu me dises Moi j'aime pas Je préfère casser ceci cela Ben dans ce cas là Tu restes chez toi A écouter la radio Ou si t'aimes pas Les débats Tu zappes Tu vas sur une autre radio C'est tout Point final à la ligne En devant d'entendeurs Salut Gérard Gérard un débat C'est des pour et des contre Non non mais attends Elle aime pas Elle aime pas La première question Attends s'il te plaît C'est moi qui fais les débats C'est pas toi qui vas me commander Ok ? Ok Donc vas-y explique Donc la première question T'as pas voulu me répondre La deuxième je te demande Jouez-vous du santé Tu me dis non Je préfère casser des assiettes Alors si je te demande Combien coûte un synthétiseur Tu vas me dire Ah ben je préfère acheter Des assiettes et des verres Alors dans ce cas là C'est pas la peine Mais non mais non Alors si je te dis La quatrième Connaissez-vous le fonctionnement Des synthés Gris pas tes questions Gérard Bon alors Non mais moi je vois pas Une nana comme ça Qui Non mais Gérard Laisse-moi parler 30 secondes Et après tu jugeras par toi-même Je ne critique absolument pas Les synthétiseurs Je t'explique simplement Que pour moi Que je casse des assiettes Ou que je joue sur un synthé Ca fait exactement le même bruit Mais non Voilà c'est tout Ouais mais attends En tout cas c'est Le synthé Tu peux le faire réparer Les assiettes Faut que t'en rachètes Alors attends C'est pas con La guimauve Là je crois que Moi qui t'as un peu de colle Ouais De la superglue C'est ça Ouais mais enfin Dis-toi que Ca revient moins cher D'acheter les assiettes Qu'un synthé quoi Ouais bah justement On verra ça tout à l'heure Donc Machette Ouais bah moi je joue pas de synthé Mais j'aimerais bien en jouer C'est un instrument Qui me plairait bien La question c'était quoi Gérard Ta question Est-ce qu'on peut jouer du synthé Chez soi Jouez-vous du synthétiseur Chez vous Mais est-ce qu'on peut jouer Du synthétiseur Ailleurs que chez soi Si je demande chez vous Pour l'instant J'ai pas dit où Je pose chez vous C'est tout Ah d'accord Mais tu vas Tu vas Après on peut peut-être Par exemple savoir Si on peut emmener un synthé Si c'est On peut en jouer en plein air Ouais on peut en jouer en plein air Si ça est portable Si on en joue Quand on fait des soirées Automatiquement Le synthétiseur Tu vas pas le lécher chez toi Tu vas l'emmener Ah ouais Donc il est portable Ouais voilà Ah d'accord Sur IRC Il y a Vatou Qui demande Si le synthé Fait autant de bien Que le synthol Ah Je vois pas du tout Le rapport avec Le synthol et le synthé C'est pas grave Bah si parce que Le synthol ça relaxe Aussi bien que Le synthé Quand on joue Ah c'est ce qu'il nous dit Ça s'écrit presque pareil En plus ouais Oncle de pied Donc toi Non bah moi malheureusement J'ai pas l'occasion d'en jouer Mais c'est vrai que j'aimerais bien D'accord Tu pues ? Bah moi non Tu sais j'habite à Gap Et je sais Bon J'ai pas J'ai pas le loisir De pouvoir T'es dans une cabine téléphonique ? Je suis chez moi Je suis désolé Ça c'est bizarre On vient d'entendre Un genre de De corne De corne ? Ouais c'est le groupe fun Ah non c'est pas moi ça Ah c'est pas moi Ça doit être quelqu'un Qui trafique dans les studios encore Moi non mais je me doute Qui c'est Mais c'est pas grave Citron Oui alors moi J'en joue pas chez moi J'en joue chez ma tante Parce qu'elle a un synthé Donc comme j'ai joué Un peu de synthé Bah j'en joue chez ma tante Ça se prête pas un synthé normalement ? Bah je sais c'est personnel Mais bon Je l'ai dit Normalement Tous les appareils électroniques C'est que Ça se prête pas C'est comme une femme Une femme ça se prête pas C'est à dire Tu prêtes pas ton tatou Tu prêtes pas ton portable Une femme ? Mais non mais tu dis Tous les instruments électroniques Ne se prêtent pas Une femme Une femme Une femme C'est pas électronique Une femme ça se prête pas Mais c'est pas électronique une femme Ça dépend Mais tu peux en mettre une Sur Poupée Gonflop Pour toi ça y est Si tu veux Gonflop Gonflop ouais Je me doute où que c'est maintenant Ça doit être Trou Noir Non non non C'est pas Trou Noir Tu vois c'est Olivier Dapro Qui est en train de me brancher Le synthé que vous avez De l'autre côté Me prends pas pour un compte Tu veux ? Ok Non non je n'en serai surtout pas Non non mais tu m'y laisseras D'accord ? Olivier Olivier Olivier Il paraît que tu as un synthé là-bas Ah ouais non C'est n'importe quoi T'as grillé Gérard Il t'a grillé Tiens tiens tiens Ouais ouais t'es là T'es en train de chercher Pour en venir au débat Pour en venir au débat La plupart des gens sur IRC Préfèrent les 3T au 5T Je vois rien Je vois pas le rapport Avec le débat Donc alors maintenant Ta réponse à toi C'est au standard Ça se voit que c'est au standard C'est un auditeur qui fait ça Bah oui c'est ça T'as raison Prends-moi pour un compte aussi toi Bon le synthé Gérard Pour toi alors Est-ce qu'il faut en jouer chez soi Ou on peut en jouer ailleurs Ta réponse Bon celui qui s'est mis à ça Arrête parce que ça commence A me prendre la tête Ouais Donc En plus il sait même pas bien jouer C'est vrai Ce serait agréable Ça c'est un truc On peut le prendre Tu peux le transporter comme tu veux A une condition Que là où tu veux jouer T'as Une batterie Non mais t'as la vide Qui te donne le feu vert Pour pouvoir brancher Alors celui Celui qui s'est mis à ça Qui s'amuse à faire ça Arrête ça Parce que ça commence à me gonfler Je sens que tu auras pas L'éducation ce soir là Ah si Alors Qu'il arrête tout de suite Ça vaudra mieux Donc troisième Combien peut coûter Un synthétiseur ? Ouais Bon Manu Tu vas me gérer ça Parce que sinon Je vais te gaufrer Oui mais le problème C'est qu'ils me disent Que personne n'a de synthé Au standard Ouais non mais personne Ils se foutent de toi Ils se foutent de toi Les auditeurs Manu Non mais c'est pas sûr Non plus que ça vienne Du standard Ça peut venir de n'importe où Ouais ouais Non non non C'est du standard C'est sûr et certain Gérard c'est quand tu veux Citron Oui Comment ça coûte Je sais pas Entre 150 balles Un bon tant pis Et puis 30 ou 40 balles Un bon synthé Non mais attends Tu sais ce que c'est Un synthétiseur ? Oui Pas de marque Oui oui je sais Alors c'est quoi ? Bah c'est un instrument Sur lequel tu fais De la musique électronique Ouais Et tu crois que ça vaut 150 balles ? Un bon tant pis Ouais un vrai bon Un bon tant pis Non mais là je crois Non non là je crois Que tu te mets de loin dans l'œil Ah bah écoute non Je pourrais t'apporter des preuves Ouais bah tu les envoies à la radio Y'a pas de problème Tu pues ? J'ai pas trop Moi tu sais comme je te dis J'habite un peu à Gap Et donc j'ai Enfin je sais pas Un citron Bah attends Non non mais attends Tu pues Quand je demande un citron Quoi ? Le nom de la personne Parce que ça c'est des C'est des habituels Qui ont compris les autres noms Parce qu'hier ils étaient là Ils étaient là C'est Goldo, Arnett et Tony Oh n'importe quoi Ils ont voulu Ouais non mais attends Des noms comme ça Ongdopi et Machat Faudrait quand même Vraiment parano Hein ? Ouais bah parano Prenez des noms Autrement que des noms Qu'on a l'habitude d'employer Parce qu'on veut On veut jouer sur moi Ok ? Gérard il est pas parano Il est perno Hein ? Alors maintenant Réponds toi Qui ça moi ? Ouais tu pues D'accord Bah moi je sais pas Je pense entre 100 ou 150 francs Mais des francs anciens Je sais pas trop exactement moi Ouais d'accord Apparemment Tu dis que Tu penses Je suis pas de Paris moi Je connais pas bien les prix Je suis en haut dans la montagne Je connais pas C'est où que c'est ? C'est derrière Non mais de toute façon Maintenant il faut se dire un truc C'est qu'à Paris On vend des synthés en euros Ouais ouais Non non attends Pour l'instant l'euro Ça sort pas encore Ça sort pas avant l'année prochaine Non mais il commence Ongdopi Bah écoute moi J'ai pas vraiment d'idée Mais je pense que ça doit Tourner dans les alentours De 10 000 francs Je sais pas du tout Combien ? 10 000 francs Ah enfin Une Une qui répond à peu près A la question Parce que les deux autres On met genoux On peut avoir des synthés De casse aussi On est pas obligé De l'acheter neuf Attends un synthé Tu vas trouver un synthé Pour combien toi De casse ? Bah peut-être 150 balles Bah ouais t'as raison Bah c'est clair Justement Y'en a un qui va pouvoir Nous répondre Après Il va venir Il va venir Et il va nous répondre Machette Ouais bah on va dire 2000 roubles Bon alors toi Toi ça va être pareil Que Gimbaub Soit tu vas répondre Correctement aux questions Soit tu vas virer Pour 15 000 francs Les bancos 15 000 15 000 15 000 Tu les fais cher toi On est loin Du prix encore Génial Toi Oncle de pied T'as dit 10 000 Ouais dans les alentours Dans les alentours De 10 000 10 000 Y'a combien de 0,4 ? Guimauve Si elle est encore là Ouais je suis là J'espère que je vais pas Te décevoir dans ma réponse Mais je dirais 5-6 000 francs Ah bah d'accord Ça c'est un truc D'occasion pour moi Bah ouais Ça c'est clair Non mais tout dépend Si tu prends un matériel De haute gamme Ou un matériel De gamme moyenne Ouais mais de toute manière Tout ça dépend De la perfection Que vous pouvez Avoir pour en jouer C'est-à-dire ? Alors on va demander Un trou noir Est-ce que tu pourrais Expliquer ça Gérard ? Non non mais on va finir Au moins répéter Au moins répéter ta phrase Parce qu'elle était très forte Tout ça dépend De la perfection Que vous avez Pour taper sur un synthé Qu'est-ce que t'entends dire Par perfection Gérard ? Non non mais Y'a y'a C'est pas évident C'est un genre de piano Y'a quand même Les touches noires et blanches Donc faut bien savoir Prendre dessus Y'a peut-être une question IRC Sur IRC Ils me disent Qu'ils connaissent Saint-Michel Saint-François Mais ils connaissent pas du tout Synthétiseur Bon bah ça Trou noir Oui donc Bah moi Gérard Ouais t'es quand même Pas loin du vrai Les synthétiseurs T'en as à bas prix Bon 150 francs C'est n'importe quoi Mais t'en as à 3500 Et puis ça peut aller Jusqu'à 50 000 francs T'as Jean-Michel Jarre Qui avait un synthé Qui coûtait 750 000 francs Dans ses débuts Aux époques Des premiers albums Oh mais Qui c'est Qui s'amuse avec ça là ? C'est bizarre Quand on se gueule Ça s'arrête Ah bah oui Mais il peut pas t'entendre Les jouets Non ouais Je me doute D'où que ça devient Olivier Ça peut pas être Olivier Gérard il est là Attends ouais ouais Dégage Non non dégage Je sais qui c'est Qui a la roue Non non Non non Dans ton studio Y'a qui ? Y'a un synthé Y'a Max et Jean-Marie Qui viennent d'arriver Mais pas du tout Ils sont en train justement De préparer la soirée De la loco demain Donc Trou noir Oui Ils viennent de répondre Gérard Donc toi tu me dis à peu près Bah vas-y Y'en a à tous les prix Ça commence Ça commence de 3 500 Jusqu'à 750 000 francs Pour le Fairlight Que Jean-Michel Jarre A utilisé pour la Chine Par exemple C'est comme les prostituées Non non non Attends Parce que là Faut quand même pas confondre Synthé et pute Et une pute Parce que la pute A 100 balles T'as quelque chose Dans un synthé Pour 100 balles Tu l'auras pas Et puis surtout Elle fait pas le même bruit Ma pierre elle balle pas Non mais Donc c'est Trou noir T'aimes bien un peu Jean-Michel Jarre quoi Ah bah oui Tiens Je vais même te dire un truc J'étais le voir A un concert Que t'étais même peut-être Pas au courant Le 18 septembre Ça se passait Dans un salon D'une marque informatique Que je vais peut-être Pas citer à l'antenne Ouais je sais Il avait fait un salon Au mois de septembre Ouais c'était à la porte De Versailles Moi je l'ai vu C'était sur Invitation Alors donc Attends Je vais te Redonne-moi le Ah ouais Parce qu'en fait Gérard nous a mis Un CD de Jean-Michel Jarre Oxygène Donc toi Toi tu dois connaître Parce que comme ça fait Sur synthé Tu connais à peu près Tous les Tous les oxygènes Il y a oxygène Il y en a beaucoup J'ai l'oxygène J'ai même J'ai tout Ouais ouais J'ai même l'oxyde de carbone Il y a tout Non non non Non mais attends Trou noir Je te parle De Jean-Michel Jarre Parce que moi Moi une question Que je voulais poser Et c'est dommage Parce qu'elle est pas Elle sera pas dedans Mais on Donc tu la poses pas Bah la pose pas Si si On va la poser Donc pour moi Pour vous Est-ce qu'un synthétiseur Comme Jean-Michel Jarre Parce que Trou noir Toi qui l'as Qui l'as vu A peu près jouer Oui Donc t'as vu Qu'il joue avec des gants Il a un genre de casque C'est pour pas se brûler Ah non non Quand il joue avec des gants C'est quand il joue Avec l'harpe laser Ouais bah Donc le harpe laser Donc c'est branché Aussi sur santé C'est branché sur synthétiseur Mais c'est très technique Je vais pas faire Un cours de technique À ce temps-là Non non non C'est pas le but du débat Non non mais Je te pose la question Parce que toi Je sais que Apparemment T'es un fan de Jean-Michel Jarre Comme moi Donc c'est pour ça Que je voulais te demander Ah bah oui oui Non mais quand il met les gants Et les lunettes C'est pour l'harpe laser C'est pas de la frime C'est parce que l'harpe laser C'est quand même Des lasers assez puissants Et ça brûle un petit peu Et puis bon Les lunettes Pour la protection des yeux Et ça déclenche des synthés Par un système midi Mais c'est assez compliqué Ok Gérard Oui C'est Machat Je voulais te poser une question Est-ce que tu penses Que le synthétiseur C'est la musique du futur ? Ça À l'heure actuelle Je ne sais pas Parce qu'il faudrait On est pas dans le futur encore Non mais il faudrait voir S'il y a des personnes Qu'on a chez eux Et qui pourraient Nous le confirmer Ah bah moi J'ai des synthés chez moi Bah ouais Non mais Par exemple Des gens Qui ont l'habitude D'en jouer Ou qui ont déjà été Dans le futur Et qui savent Si ou non Les synthés existent là-bas Dans le futur Je ne sais pas Mais certainement oui Donc Je vais poser La quatrième question Et vous allez Y réfléchir Y réfléchir Et on s'écoutera un disque Donc connaissez-vous Le fonctionnement D'un synthétiseur Et on va s'écouter Gilbert Stradus Avec Au bébé Mets-toi De la crème Sur les genoux Toujours nous appeler Au 0875000 Et donc Il est 1h du matin Et toujours Le site internet Donc www.fr www.fr Et il y a Environ Je vais demander Aux gens de l'IRC De me dire Combien il y a de connectés Parce que je ne peux pas le voir 527 connectés Ah c'est pas mal déjà 527 Déjà La semaine dernière Au premier débat On était On n'était même pas A tout ça On est meilleur Et on aura peut-être Une surprise D'ici une dizaine de minutes D'ici 10 minutes On aura Un spécialiste Du débat Sur le synthé Donc la personne en question Donc Jean-Michel Jarre Et par contre S'il y en a Qui s'y connaissent En synthé Donc n'hésitez pas A nous appeler Manu se fera un plaisir De me gérer ça Pas de problème Je suis là Je vous attends Donc Quatrième question Connaissez-vous Le fonctionnement D'un synthé Mais je vais répondre Quand même à la question Là tout à l'heure Combien peut coûter Un synthétiseur Donc on va reprendre Trou noir Guignol Machette Ongle de pied Tupu Et citron Donc J'ai vu Avec Jean-Marie K Comme il est Comme il est parmi nous Là dans les studios Pour une soirée spéciale Une soirée spéciale Anniversaire Du Star System Donc Que j'y ai demandé Donc en fin de compte Si Selon Ce que vous voulez faire C'est vrai Que ça peut varier Jusqu'à 750 000 francs Ah ouais Le synthé Ouais ouais ouais Et bah tu vois Sinon Sinon on peut tourner Entre 5 Et 3 000 balles Et en euros 5 balles ? Non non 5 Entre 5 000 Et 3 Entre 3 000 5 000 Et 750 000 francs Pour Là 750 000 francs Faut quand même Avoir Les moyens En euros Ça fait combien Gérard ? Ça j'en sais rien Mais Gérard Gérard moi je voulais te demander Ça fonctionne à quoi un synthé ? C'est de l'essence ? C'est du Non non Truc électrique Ton micro Ton micro devant la bouche Non non c'est électrique C'est électrique ? Ça marche à pile Non non ça marche pas à pile Désolé Le mien marche à pile Donc Ouais bah tiens Il fonctionne à pile Mais le mien il fonctionne pas à pile Le mien j'en ai pas Donc connaissez-vous Le fonctionnement d'un synthétiseur ? On va demander à Citron Oui Ouais bah t'appuies sur on Ouais Et après ça joue Ah ouais D'accord T'appuies sur on Après ça joue Donc tu crois que Alors tu vas T'appuies sur on par exemple Moi j'appuie sur le Minitel on Et puis j'attends que Que le Minitel il fonctionne Bah voilà Après tu joues Tu joues avec tes doigts Bah alors tu dis J'attends qu'il fonctionne Non je dis après tu joues Bah ouais mais là Tout le monde a entendu dans le studio T'as dit J'appuie sur on Et après j'attends que ça joue Ah non et après j'ai dit Après ça joue Après ça joue Tu joues quoi Donc Par contre J'ai eu un Un petit sondage là En même temps Donc on va On va prendre Tupu Juste après La question Que pensez-vous Des synthétiseurs Donc il y a 40% 40% des gens Qui ont 40% des gens On dit Qu'avec Leur mode 103 Alliant Plus vite Allez plus vite Allez plus vite C'est pas ça du tout C'est 40% On pense avec Avec leur synthé Il y en a Avec leur mob Leur mob 103 Allez plus vite Donc je vois Pas le rapport Là je vois pas le rapport Avec le synthétiseur Tu te sers du synthé Comme kit Non non mais attends Et une mob Tu sais c'est quoi C'est une mobilette Ok Eh bah oui Bon alors 60% Non tu permets 60% des gens On dit qu'ils aimaient Qu'ils aimaient bien Mais que Jean-Michel Jarre C'était de la merde En boîte Alors là J'ai jamais vu Jean-Michel Jarre En boîte Bon ça Pour moi Je continue même pas Mais si Après il y avait Jean-Michel Jarre Mais c'était Non non Non non Non non Ça tu vois Hop Voilà Voilà On rigole bien quand même Enfin J'ai un air d'emploi Gérard deux secondes Je voudrais préciser quelque chose Aux gens de l'IRC JMJ JMJ C'est Jean-Michel Jarre C'est pas les journées mondiales De la jeunesse Merci Voilà Alors donc Tu pues toi Moi je connais pas exactement bien Le mode de fonctionnement Mais je pense que ça va être Une histoire de multiplexeur De bascule De résistance en parallèle Et de polymultiplier indexé Oh la la la C'est le genre de truc Qui marche avec Non mais attends Le synthé Tu le branches sur courant T'as même pas besoin D'une table de mixage Tu branches ça T'essayes de Avec les enceintes Mais en fait Faut avoir des bonnes enceintes Parce que si tu prends Des petites enceintes de caca Là je crois que tes enceintes Elles crament Tout à fait Même ton appareil Il crame derrière D'accord Ça dépend de ce que tu utilises En série Ouais mais De toute manière On va pas préciser les marques Non mais ça dépend Ça dépend si tu le branches Dans le synthé en dérivation aussi Ça c'est important Ouais Ok Tu vois la différence J'irai en série en dérivation ou pas ? Non Je t'expliquerai après On va écouter les questions Sur l'IRC Il y a Ziwi Qui te demande Vu que sur son téléphone Il a des touches noires Et des touches blanches Est-ce que son Et qu'il fait des sons Quand il appuie Est-ce que c'est un synthétiseur ? Non Si c'en est un Ah bon C'est un synthétiseur Par exemple T'appuies sur une touche Sur un téléphone C'est un synthétiseur pour toi Bah non N'importe quoi Ça remplit Ça remplit le rôle D'un synthétiseur Mais oui Les touches noires Les touches blanches Ça fait de la musique C'est un synthé Alors attends Moi j'ai un téléphone Quand j'appelle quelqu'un Ça me fait pas de musique Comme tu me dis C'est très simple Les auditeurs Ils ont des téléphones Ils ont qu'à essayer De nous faire un morceau Avec leur téléphone Ouais bah on va voir Non c'est pas un synthé Si c'est un son de synthé ça C'est bon c'est bon C'est bon arrêtez Arrêtez Arrêtez Arrêtez J'ai reconnu Ils jouent la marseillaise quand même Putain mais hey Tu vas où ? Donc c'est bon tu vois Ils t'ont fait Ils t'ont montré Ils t'ont fait l'exemple que Oncle de pied On peut se servir d'un téléphone comme synthé Moi Gérard J'ai jamais eu l'occasion De toucher un synthé Donc je peux vraiment pas te dire Comment ça marche D'accord Ma chatte Ouais alors c'est tout simple Tu prends ton synthé play school Tu le branches sur le gris peint Tu mets une biscotte dedans Dès que t'envoies la biscotte Ça marche Et si je mets ta connerie Dans le gris peint Dans le gris peint Est-ce que Est-ce que ta connerie Va ressortir ? Non je crois que ça marchera pas Gérard Non ça marche pas J'ai un synthé play school Si tu veux Bon j'ai plus de pied J'ai plus de courant chez moi Bon je m'éclaire la bougie Est-ce que je peux Attends t'as plus de courant Et tu permets de nous appeler Abrouti Bah oui mais je t'appelle D'un téléphone play school Que je branche Sur le frigo C'est ça allez Bah ouais le frigo Ça marche au courant Espèce de petit con Non il pédale Allez allez allez Il peut très bien avoir Des vietnamiens chez lui Qui pédalent C'est ça Guillemove D'après ce que je sais Je crois que c'est Des composants électroniques Tu vois c'est des puces Intégrées au synthé Qui sont reliées Par les électrodes Au système central Tu peux appuyer Sur les touches T'as les sons Qui se forment A l'aide d'un amplificateur D'écoute Ouais tout à fait N'importe quoi Elle a du coup quoi Trou noir Désolé Moi je connais Le fonctionnement d'un synthé Mais tu veux savoir quoi Exactement comment ça marche Bah oui Bah tu branches sur le courant Tu branches un ampli Une table de mixage Des bonnes Enfermes Comme tu dis Et t'appuies sur Bah voilà Mais moi ce que J'aimerais bien comprendre Gérard J'aimerais bien que tu expliques Aux auditeurs Et ainsi qu'à moi-même C'est comment En appuyant sur une touche Tu fais un son Mais ça c'est C'est à toi de le gérer Pourtant vous en avez un Synthé Bah oui mais ça m'explique Comment ça marche Mais alors Mais de toute manière Vous avez différents sons Donc c'est à vous De choisir Ce que vous voulez Non mais Je vais te l'expliquer Non mais attends Attends Attends Toi ça fait combien de temps Que tu travailles à la radio ? Je sais pas Mais je vois pas Non mais attends Depuis le temps Que tu es à la radio Le synthé Tu le connais pas ? Oui mais moi J'en ai déjà fait Mais attends Mais Max le matin Lui ça fait plus longtemps Qu'il est à la radio Il connait comment Il fonctionne le synthé Alors toi T'es à moitié cab Bah non mais je le sais T'es comme les auditeurs T'es une cab C'est tout Vous avez entendu les auditeurs ? Gérard Gérard Gérard Oui C'est Machat Je voulais savoir Si tu te foutais le synthé Dans le cul Est-ce que ça le faisait marcher ? Alors toi Machat Tu dégages Au revoir pour toi Bonne nuit Ça y est Terminé pour lui Liquidé C'est même pas la peine Qu'il revienne sous un autre nom Rasé Direct Je dégage Machat Alors vas-y Rien Continue Donc qu'est-ce qui vous plaît Dans un synthé ? Son cul Oh non Là sérieux Fille d'air Fais gaffe Parce que tout à l'heure Tu as dégagé plus vite Chez toi Qu'autre chose D'accord On va demander à Trou Noir Qu'est-ce qui me plaît Dans un synthé ? Je parlais de cul J'ai raison C'est sensuel Un synthé C'est sensuel Non mais qu'est-ce Non mais qu'est-ce Qu'est-ce qui te plaît Toi dedans ? Ah bah moi Qu'est-ce qui me plaît C'est les sons C'est tout Mais moi je te dis Je suis joueur de synthé Donc c'est les sons C'est fabriquer ses sons Faire sa musique Et tout ça Moi je dis Tu peux Oui Moi je veux dire Que ce qui est bien Avec un synthé C'est que vraiment T'en fais ce que tu veux Il t'obéit au doigt Et à l'œil Tu le manipules C'est ça qui est vraiment C'est ça qui est un peu jouissif Tu vois Non mais attends Le synthé Tu ne le manipules pas C'est toi C'est toi Avec tes doigts Avec tes mains Qui le fais fonctionner Ne me dis pas de conneries Il y a des programmes aussi Le synthé On appuie sur une touche Il marche tout seul Ouais mais ça Peut-être que De toute manière Il y aura sûrement Une question là-dessus Que je vais faire Il y a peut-être Une petite surprise Bah voilà La surprise que t'avais annoncée Est arrivée Donc tu peux dire bonjour Au monsieur Que Tu peux dire bonjour Au monsieur Mais tu idolâtres Donc JM Oui bonsoir C'est Jean-Michel Jarre Oui bonsoir Bonsoir à tous Donc j'ai écouté le débat Actuellement Bon en jouant Quelques petits morceaux synthétiques Et j'en déduis Que monsieur Gérard Dit de Suren Avait raison Puisque Un synthétiseur Fonctionne bien Par courant électrique Et non pas à pile Comme j'ai pu entendre Dans ce débat Et ma foi Si vous voulez Que je réagisse Sur vos questions Il n'y a pas de problème Déjà je voulais quand même Remercier Jean-Michel Jarre D'être délégué Avec nous ce soir Oui je sais J'ai un emploi Le temps très chargé Mais je me suis Alors donc Une question Que je voulais te poser Combien coûte un synthé ? Un synthétiseur Peut coûter environ 150 000 francs C'est un bon synthé C'est le synthé Dont tu te sers Jean-Michel Quand tu fais des concerts ? Voilà Non mais ça c'est Le mien je le paye Exactement 20 millions de francs Mais un synthétiseur D'occasion 150 000 francs D'accord Ok Alors Oui Ça fait cher quand même Je veux dire pour moi Je sais que je pourrais Jamais me payer Un truc comme ça Non mais donnez bon nom Quand vous posez des questions Excuse-moi C'est Tupu Je sais que bon Quelle que soit Ma future vie Je pourrais pas me payer Un truc comme ça C'est beaucoup trop cher Oui mais c'est normal Vous vous utilisez Du matériel de merde Moi je me sers De produits Qui sont professionnels Il y a une question Hier c'est Une question pour Jean-Michel Jarre Les gens de l'IRC Se demandent Si c'est le frère De Maurice B. Jarre Je vois pas du tout Le rapport avec La question sur les synthés Excuse-nous Jean-Michel Pour la question Il y a pas le mal Il y a pas le mal Donc la question Qu'on va poser aux auditeurs Donc qu'est-ce qui vous plaît Dans un synthé Donc on va demander Un citron J'ai dit son cul Alors moi ce qui me plaît C'est que tu peux jouer De la trompette Sans avoir besoin De savoir jouer De la trompette Je vois pas Je vois pas tellement Le rapport avec Tu mets sur le programme Trompette Et tu joues du piano Tu pianotes Et ça fait de la trompette Ah bon T'as le son de trompette En fait Tu peux faire de la harpe Tu peux faire des maracas Tu peux faire du triangle Tu peux faire Je sais pas moi Du piano Tu peux faire du synthé techno Du synthé moins techno Non mais Et là je pense que Là t'es en train de nous citer Pas mal de trucs Donc ça Je pense que Jean-Michel pourra nous répondre Là-dessus Sur techno Je me demande Si on peut faire quelque chose De potable Même en house En house Oui c'est possible Effectivement sur un synthétiseur Mais techno Je ne pense pas House Oui plutôt oui Après on rajoute des voix dessus Et on peut faire quelque chose Exceptionnellement bien Oui tout à fait Ok Tu pues ? Moi je viens de te répondre Je te l'ai dit tout à l'heure Attends T'as répondu Ongle de pied Ongle de pied est parti se coucher Excuse-moi Et entre temps Donc j'ai rappelé Comme t'as fait ton annonce tout à l'heure Pour des gens qui s'occupaient de ça Il y a Bernard Qui est responsable d'un magasin Il était sur Minitel Et on l'a rappelé Bernard Voilà Allo Bonsoir Bonsoir Bernard Bonsoir T'appelles d'où ? De Saint-Etienne Et on écoute Fun sur Sur une radio pareil Sur la radio Sur la radio ouais Non mais je demande à Manu la fréquence Attends bouge pas je te trouve ça Bah j'essaye Donc bah Ma chatte elle est partie Game over Moi je trouve C'est l'esthétique C'est vraiment joli En plus genre Faut que ta chatte elle est à l'accueil non ? Gare à celui qui s'amuse à dire des conneries Parce que ça va virer Il va casser Moi j'ai pas dit J'ai pas dit pour lui Gérard Donc game over Ouais moi je t'ai dis Donc c'est l'esthétique de la machine T'as plein de touches C'est vachement joli C'est très esthétique T'as des touches noires Des touches blanches et tout Ouais mais c'est ce que j'ai dit tout à l'heure Je pense Mais c'est toujours pareil en fait C'est Bernard là Oui Bernard J'ai pas entendu la fréquence de Saint-Etienne Non moi non plus La fréquence de Saint-Etienne 86.3 Et non c'est 104.7 Ouais ça a changé Ah mince Bravo Manu Bravo Manu Bravo Manu hein Je sais pas si ça a changé Si ça a changé Tu demandes à ce qu'on Mette ton tableau à jour Donc Bernard Oui donc moi je tiens un magasin De Saint-Et plus A Saint-Et Et je tiens à dire Qu'il n'y a plus que des touches Noires et blanches Qu'on peut les faire De couleurs différentes Les gens peuvent demander Aujourd'hui de faire des synthétiseurs A la couleur dont ils veulent Comme on fait les matriculations Des voitures Donc si on veut avoir Les touches jaunes Et je sais pas moi La place des touches noires On peut avoir les touches noires Oranges Non mais Bernard Oui Quel est le Je vois pas le Le rapport avec la question Non parce que T'as l'air Non mais Bernard Bernard Bernard Quel est le rapport Avec la question Tu peux m'appeler Nanar Enfin bon comme Bernard Non non mais Non non mais Je vois pas le rapport Parce qu'on parlait Des touches noires On a C'est pas parce que j'ai dit Qu'il y avait des touches noires Et blanches Sur un Saint-Et Je vois pas le rapport Avec le thème du Le thème du débat Sur les Saint-Et Non mais c'était juste En jaune En jaune Ou Orange Orange Ou bleu Ou vert si tu veux C'est pas grave C'est Jean-Michel Je voulais préciser que Moi je connais C'est Bernard Pardon C'est Bernard C'est Bernard à l'appareil Ouais bah Bernard Tu te calmes C'est le passé versé Jean-Michel avait Jean-Michel avait déjà acheté Du matériel chez moi à l'époque Quand il travaillait Oui c'est vrai Tu sais on se connait bien Moi je voulais préciser d'ailleurs Que bon Moi je connais Des joueurs de synthétiseur Qui sont racistes Et qui jouent Que des touches blanches Il fallait le préciser ce soir C'est vrai C'est bien placé pour Pour le C'est pour ça C'est pour ça que des fois On m'a demandé Est-ce que les touches noires Soient jaunes ou oranges Voilà Les jaunes c'est des chinois D'accord Non mais on fait pas du monde Là-dessus Donc moi Il y a une question Il y a une question IRC Une question IRC Non non pas du tout Ils ont marre des synthétiseurs Ça les fait chier Ah bah ça les fait chier Qu'ils arrêtent Et puis qu'ils aillent se coucher Gérard Ça me prend les vacances Gérard Oui Oui donc c'est Bernard Parce que moi je suis Donc je tiens un magasin Où je ne fais que du synthé Et de l'orgue Et j'ai entendu quand même Beaucoup de choses Assez absurdes ce soir Heureusement que Jean-Michel Jarre Est venu intervenir Alors il est vrai Qu'il y a des synthés Qui peuvent coûter 150 francs Mais bon ce sont des synthés Qui ne contiennent plus qu'une note Oui mais ça existe Oui mais seulement Tu peux choisir la note Do ou ré Mais bon ça ne te fait pas Non plus le Voir le la Le la Et effectivement Il y a des synthés Qui coûtent très très cher Alors il y a aussi Ce qu'on appelle Les systèmes de disquettes Incorporés en fusion C'est-à-dire que là Par contre c'est directement Avec un ordinateur Et là ça coûte Oui on parle en euros Ou pas non ? Non pas ce soir Bon si Jean-Michel est d'accord On peut parler en euros Gérard on peut parler en euros Oui on peut parler en euros Ce soir c'est important Bon bah d'accord alors Je peux préciser Ça vaut à peu près 150 000 euros Donc on multiplie par 6 Ça vous donne Bon c'est pas très très cher Il y en a pour 250 000 francs D'accord Ok Donc prochaine question Donc Que peut-on rajouter Comme musique Sur un synthé ? Ah c'est une bonne question ça Pour 250 000 francs Ça peut paraître cher Mais bon Mais Oui C'est Jean-Michel Gérard Je peux répondre à cette question Oui Peut-être que Bernard A pas terminé la question d'avant Je pense Non non mais c'est bon On va pas s'éterniser Sur une question Ça me semble cher 250 000 francs Mais c'est vrai qu'il y a des gens Qui viennent acheter Pour 250 000 francs Non mais attends Il revient sur la troisième Alors qu'on est déjà A la septième Ah Bernard Non mais c'était juste Pour préciser quoi Non mais non mais Il y a un curé qui est venu Qui voulait acheter un orgue Parce qu'on parle des synthés Mais on parle pas des orgues Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre moi Des curés Des Des curés Qui a des camarades Qui a des coups qui vendent C'est tout Gérard c'est Jean-Michel C'est vulgaire Oui c'est vrai c'est vulgaire Oui donc Vous posez la question Sur les Avec un synthétiseur On peut rajouter des bruits De paix De rot Ou de tout ce qui s'ensuit Voir une chiasse Ou quelque chose Dans ce genre là On peut faire tout Avec un synthétiseur Des pets de fous Oui d'accord Des pets de fous Ok Bernard Bernard Bernard Oui non mais Je sais pas Je suis un peu déçu Parce que j'ai l'impression Que le débat Bon moi je suis Un responsable d'un magasin Qui ne fait que du synthétiseur Et avec ce débat de ce sort Malheureusement Vous ne donnez pas Une belle image De cet instrument Qui est comme l'avait Très bien dit Un de vos réalisateurs L'instrument du futur Et j'ai l'impression Que vous en parlez Comme si c'était Une vieille harpe Alors que Je trouve ça un peu dur Pour tous les fans De synthétiseurs Non mais Bernard On va essayer de se rattraper Gérard il faut que tu remontes Le truc là Non mais le problème C'est que bon C'est bien de faire un débat Sur les synthétiseurs Mais quand on En animateur Quand on n'est pas Le sujet Je pense qu'il vaut mieux Non je connais pas Le synthé Je connais pas La musique du synthé Non mais vous connaissez Non mais je connais pas La musique Non presque pas Mais tout à l'heure J'entendais Vous voulez savoir Comment fonctionnaient Les sons de synthé Je veux dire Et alors Parce que C'est moi qui fais Les débats C'est tout Oui mais d'accord Mais si ça vous plaît pas Dans ce cas là Vous faites une chose Vous raccrochez votre téléphone Et vous changez de radio Vous écoutez Vous écoutez ça chez vous Et c'est tout Ça sert à rien De réagir comme ça Guimauve Je pense que ce débat Peut apporter beaucoup Pour les novices En la matière du synthétiseur Complètement Jean-Michel a raison Guimauve Vous demandez des réactions Quand même de spécialistes Moi personnellement Je pense qu'il n'y a pas besoin De rajouter d'autres instruments Parce que le synthé C'est quand même quelque chose D'assez complet Non mais comme musique Ouais Comme musique Guimauve Parle devant ton téléphone Ma chérie Mais j'ose pas Je suis un peu inquiétée Ouais mais fais-le quand même C'est encore Bernard là Parce que On On parle des synthés Mais on peut y faire des violons On peut mettre des violons dedans On peut mettre toutes les machines On peut mettre d'autres instruments Pour en faire plus qu'un Aujourd'hui il y a des gens Des artistes Qui vont mettre par exemple Un bruit de Un bruit d'orgue dans le synthé Un bruit de violon Et qui vont faire des violons Avec des synthés Donc avec un synthé On peut faire un morceau Comme s'il y avait 150 000 instruments Et 250 000 personnes Je veux dire Non mais à ce compte là A ce compte là Bernard et Jean-Michel Je pense qu'ils seraient d'accord avec nous C'est qu'il faut avoir une remorque Une remorque pour synthé Oui C'est une remorque Américaine d'ailleurs Exceptionnellement pardon Dans les magasins Qui vendent des synthétiseurs Bah chez moi par exemple Mais tu vends des remorques Bernard ? Ah ça c'est plus Oui alors le problème C'est pas trop de pub Bernard quand même Je lui en ai déjà acheté Plus ou moins Parce que Gérard Il va te choper ça Non mais Tu pues Oui Toi même Oui c'était quoi ta question ? Je suis désolé mais j'ai On parlait des remorques Des synthés Que peut-on ajouter Comme musique sur un synthé ? Bah je pense qu'on peut On peut rajouter tout ce qui nous passe Par la tête quoi Non non non Une sonnerie de voiture Enfin une sonnerie N'importe quoi non ? Moi je connais pas très bien Vous savez J'aimerais bien J'aimerais bien connaître un peu plus Citron ? Oui Tu peux mettre des animaux Qui font des bruits Ou tu peux mettre Le bruit de la mer Ou tu peux mettre ce que tu veux C'est vrai C'est tellement facile Elle est toute naze elle C'est pas possible Il faut la vivre elle Elle ne connait rien Non moi dans mon magasin Saint-Etienne Pas de marque Bernard ça commence à bien perdre Parce que je voudrais Quoi ? Je vais préciser Gérard Car moi j'ai besoin De faire un peu de pub Pour acheter des synthés Dont je me sers Ouais mais toi Toi Jean-Michel C'est pas pareil Donc on va passer A une autre question Non mais Gérard T'es en train de bâcler le débat là Non mais c'est une erreur Parce qu'il y a des mecs Qui écoutent Et qui sont intéressés du synthé On a des professionnels En plus on a Jean-Michel Jarre Quand même Ouais Bernard est là Et on attend lui Lui pour l'instant Il est en train de me sortir Son truc de Saint-Etienne On en a rien à foutre A Saint-Etienne Vous pouvez m'appeler Jean-Mich Bon Bernard Oui Il faut que tu donnes envie A Gérard De continuer le débat Et d'intéresser les gens du synthé Moi ce que je peux dire C'est que je l'invite De venir à mon magasin A Synthé Plus Magmar De toute manière J'irai jamais à Saint-Etienne Allez hop Quel genre de musique Peut-on jouer sur un synthé ? Ah bah du synthé Qui ? Bernard du synthé Bah tout le monde Bah d'accord On appelle ça Une musique synthétique Gérard Voilà En fait c'est quoi Le nom de ton magasin ? Non mais attends Le nom du magasin Si vous voulez Des renseignements Vous attendez hors antenne S'il vous plaît Merci 8 Avenue du Mer Ouais bah alors Bernard Bonne nuit Gérard A quel coin ? Hop Pour l'adresse c'est très bien Lui tu peux l'envoyer se coucher Synthé Plus 8 Boulevard du Mer D'accord merci Avenue du Mer Avenue du Mer pardon Non mais c'est bien pour lui Hop Terminé pour lui Comme ça il comprendra Sa douleur aussi celui-là Ça en fait déjà Trois On me souvient Trois dans un premier débat Faut le faire Gérard c'est trop noir Oui Oui et tu m'as pas laissé répondre A la question tout à l'heure Tu m'as un petit peu oublié A la première A ta question d'avant Que peut-on Que peut-on rajouter Comme musique sur un synthé ? Ouais bah moi je voulais dire Qu'on peut pas rajouter de musique Sur un synthé Un synthé ça sert à rajouter Par dessus de la musique Normalement Non c'est faux monsieur Bah si C'est tout à fait Maintenant On prend les vieux disques Pas tous en même temps C'est pas C'est pas un champ de bagarre Maintenant On prend les vieux disques On les sample Ça c'est des boîtes à rythme Actuellement C'est des boîtes à rythme C'est des boîtes à rythme C'est des boîtes à rythme C'est même pas la musique électronique En elle-même Non non ça y est c'est bon On se calme Parce que moi je tiens un magasin Également à cette année Qui s'appelle Rythme Plus Non mais ça y est On se calme On se calme C'est Bernard ou quoi là ? Oui Boîte à rythme plus C'est encore lui ? J'avais repris un autre Mais je sais pas Je me suis fait blouser quoi C'est quoi la rue ? Il doit repasser sur les lits 7 avenue du maire C'est même pas la peine Il parlera pas lui Parce que Je lui laisse pas la parole Donc la question suivante Maintenant c'est Quel genre de musique Peut-on jouer Au santé ? Au santé ? Oui Bah sur un synthétiseur On peut jouer On peut jouer à la musique synthétique Je viens de vous le dire C'est qui ? C'est Jean-Michel C'est à dire plusieurs styles de musique On peut jouer de la techno Comme de la house Comme du rock Comme du rap Oui de la house Si vous voulez Ok Au standard Oui un autre professionnel du synthé Qui s'appelle Tristan Et j'ai pas eu le temps de lui demander D'où il... Ah je le connais aussi Bonsoir Bonsoir Tristan Bonsoir T'appelles d'où Tristan ? De Lyon De Lyon d'accord Et tu fais quoi ? Je travaille également Dans la musique Je travaille pour un magasin Et la fréquence de Lyon ? C'est quoi le nom de ton magasin ? Non non mais c'est On va pas commencer comme ça Musique plus à Lyon Oui voilà Je connais bien lui aussi C'est quoi la rue ? Bon Citron Guillaume Je sens que pour vous Ça va mal s'écarmer On n'a rien fait Alors nous on voit Également des guitares électroniques Non mais c'est pas Je crois que c'est pas Le thème du débat Donc c'est quel Quel jour On parle de la musique On parle de synthé Mais c'est la musique électronique Et il y a également Des saxophones électroniques Des Même des accordéons Des accordéons électroniques Il y a même aujourd'hui Le nouveau Comment on appelle ça Les On se fout là L'harmonica électronique Les putain bec électronique Également Voilà donc Bon bah moi je vous invite Tous à venir à Où ça ? Non non il n'y a pas D'où ça Pas de pub Tristan fais gaffe Gigmove Moi je vous invite A Musique Plus à Lyon Gigmove Oui mais en fait Je ne coupe pas la parole Il est en train de parler Non non mais Maintenant tu réponds Tu réponds à la question Je te demande de répondre D'accord C'est celui du général Leclerc Alors lui Tristan terminé Lui Au revoir Tristan Salut Ça en fait 4 C'est bien Continuez comme ça Bien manu Contre le deuxième débat Il n'y en aura pas Ah tiens c'est nous Attention Je dirais Toutes les Toutes les personnes Qui sont intéressantes Qui parlent de synthétiseurs Sans donner Sans préciser Les adresses où qu'ils sont Donc ça fait déjà le deuxième Qui s'amuse comme ça Donc moi j'aime pas Ça leur apporte beaucoup Pour leur magasin Oui mais peut-être Peut-être pour eux Mais pas pour moi Je dois seulement te dire Gérard tu n'es pas très crédible Par rapport à Jean-Michel Gérard Qui est avec nous Gigmove Oui alors On peut faire de la musique techno Oui La house Tout ça Et on peut même faire De la musique classique Et puis on peut faire Un peu tous Tous les styles de musique Il y a même la musique orientale Maintenant Qui se fait sur synthétiseur Oui d'accord Tu peux ? Moi je crois que Comme l'a dit Jean-Michel Oui Jean-Michel Je n'ai pas ma place Excuse-moi Jean-Michel Tout le monde l'a dit Juste après On peut vraiment jouer Quasiment de tout De la techno De la house De la synthétise De rien ajouter Là on va Sur IRC Non au standard Ou non IRC Tout de suite C'est juste une conclusion IRC Bon on va attendre un peu Alors on va prendre Au standard On va prendre Guillaume Qui est musicien lui-même Qui voulait réagir Genre de synthé aussi non ? Oui oui oui Tout à fait musicien Il est d'où ? Il est de Limoges Et la fréquence Je vais vous la dire tout de suite A moins que Guillaume Veuille la dire lui-même Je la connais pas Ah mince Alors tu habites Limoges Et tu connais pas La fréquence de De fin de radio Je suis pas de Limoges Je suis en concert en ce moment Là-bas Je travaille Enfin mon nom d'artiste C'est Bébert Ah Guillaume Je le connais bien lui aussi 92.2 FM à Limoges Pourquoi ? On m'a dit C'était 93.4 moi Ah putain Manu Mais c'est pas vrai C'est lui qui fait une erreur Vous pourrez Peut-être accorder Vos violons Guillaume Guillaume Bonsoir Donc pour toi Alors moi je travaille Dans un Je peux juste dire Que je travaille Avec un groupe Qui s'appelle Les Electrochocs Ouais alors vas-y La Russe s'il te plaît Non non mais Sinon ça va Je sens que De toute manière On va faire conclusion Comme ça Mais c'est un groupe En fait qui Non mais écoutez Laissez parler Moi je travaille Dans l'électronique Je sais pas que je Moi je travaille Sur un synthé Toyota 130 Voilà pour bien préciser La marque C'est important Parce qu'il en existe Plusieurs marques Et c'est une marque Que j'affectionne Tout particulièrement Moi j'ai testé Plusieurs synthés Et c'est vrai Je connais d'ailleurs Musique Plus Là de Lyon Je connais bien Mais ça on en a rien à foutre Guillaume Et je trouve Oui D'abord Grand respect à Jean-Michel Je passerai Samedi Prendre mes bons tempis Oui Non mais ça Vous règlez Votre popote Hors antenne Ah oui mais je suis Overbooké Il faut que je règle Donc Citron Oui Donc toi Vite parce qu'elle est Assez pressée C'était quoi déjà Excuse-moi La question Quel genre de musique Peut-on jouer Sur un synthé Tout Surtout la musique Faut que je fasse vite Parce qu'il faut que je répète Là Ouais ben Magne-toi de poser des questions Tout Non mais Magne-toi de poser des questions Si je veux Guillaume Tu peux m'appeler Bébert Ouais non mais Tu vas te calmer Mon ascard Parce que Sinon tu vas aller vite Répéter Je peux juste faire un peu de pub Pour le groupe Les électrochats Non non non Y'a pas de pub à faire Ils se produisent où ? Ouais Donc Le 27 octobre On reste à Limoges Oh Tu Quoi mais quoi ? Les plats sont de 20 Mais t'es con Pourquoi t'es un connard ? Mais Manu C'est toi C'est toi qui gère les auditeurs Fil d'art Pas connard En plus Pauvre con va T'es vraiment Une bite Une bite con Putain C'est pas bon C'est pas vrai De devoir Travailler avec Une équipe de cons C'est fou ça Je crois que vous avez Un petit en besogne Monsieur Gérard Mais Terminé Conclusion Orgue plus à Paris Pour mon frère Bon Gérard Je vais faire la conclusion De l'IRC Vas-y Fais conclusion Tous les gens de l'IRC Sont d'accord Ils savaient que Tu étais un gros teaser Et maintenant Ils savent que tu n'es pas sain Voilà C'est bien Donc Citron pour toi Oui conclusion Oui Je vais continuer à jouer Sur l'orgue de ma tante Ah non Faut jouer avec un Toyota 130 Ouais mais j'ai un bon tampi Moi à 150 balles Mais moi je possède Des Tu viens de la part de Bébert Tu viens Mon Bébert Tu fermes Tu fermes Ta goule Vous venez de la part du groupe Les électrochocs Vous avez 5% Bon Manu Tu me le vire Lui c'est terminé C'est le boulevard de Clichy Ouais Dans le 18ème Ok Il a été vachement viré Bravo Manu C'est le standard Tactile J'arrive pas Oui oui oui C'est là Je vais te calculer quelque chose Moi mon con Mon con je pense Tu pubs pour finir Conclusion Oui bah moi je voulais dire Que j'étais très content Quand même de parler Avec Jean-Michel Jarre Et je suis aussi content D'avoir plein d'adresses Maintenant pour les Saintes Ouais mais Vérifie bien Vérifie bien Que c'est des bonnes adresses Parce qu'à mon avis C'est des fausses adresses Alors Manu Tu dégages Tu fais pas le deuxième débat Je te veux plus au standard D'accord Tu peux prendre ton VTT Non mais faites pas de pub comme ça Tu prends ton VTT Et tu te passes Ok Allez Gérard Y'a Jean-Michel Jarre Qui s'en passe Game over Ouais bah moi je vais continuer A casser mes assiettes D'accord bah c'est bien Maintenant on rachètera Sur le marché La semaine prochaine Exactement Jean-Michel Jarre Pourquoi la conclusion ? Le débat n'a rien apporté Vu qu'on a entendu Un mec bourré comme vous Qui a porté des choses Complètement abstraites Envers la musique synthétisante Non Et je ne vous salue pas Monsieur Gérard Et bah c'est bien Dans ce cas là On va s'écouter Je vous mets une quexotte Dans le cul Et bah c'est bien Vous pouvez garder Vos musiques de naze alors Et continuer On va pas l'écouter alors On va peut-être pas en mettre Un de morceau On va pas l'écouter Si c'est prévu Sur la fin du débat Il t'a insulté ? On va s'écouter Surtout toi Tu fais pas de conclusion Bah moi conclusion Conclusion c'est que toi Ouais T'as d'habitude Quand c'est Max Ça se passe impeccable Là tu m'as fait des conneries Tu l'as T'as laissé les gens en parler Mais c'est pas moi Qui tire les gens C'est Manu Non mais lui Lui de toute manière Il va reprendre son VTT Il va rentrer chez lui C'est moi qui vais rentrer chez moi Et puis toi aussi Comme ça je vais être tranquille Comme ça Rigo Va passer au standard Et sur l'IRC On aura personne Et Olivia la prend Si il faut quelqu'un sur l'IRC Ah non Personne à l'IRC Donc pour le deuxième débat Il y a 800 connectés Je peux pas les laisser C'est vrai Donc conclusion c'est con Parce que Manu Tu m'as fait du boulot dégueulasse Ça c'est un peu de ta faute Pour moi je suis désolé Je savais pas que ça allait partir en couille Avec Jean-Michel Mais non Mais non T'es jamais au courant Abrouti La semaine dernière Tu me fais du boulot Du bon boulot Cette semaine Tu m'as fait du boulot Tu me fais de la merde Mais ça arrive Maintenant si c'est pour me faire de la merde Tous les jeudis C'est pas la peine Je t'ai commis vu Tu viens jusqu'à minuit Et après minuit Dès que tu me vois Tu te casses Ça vaudra mieux pour toi Il y a un niveau du débat Sur les synthés Toi le synthé Moi le synthé C'est une musique que j'adore C'est ta passion Moi j'aime bien La musique C'est tout D'accord Donc le synthé C'est bien Voilà D'accord Donc on va se quitter Enfin on va finir le débat Avec un morceau De Jean-Michel Jarre C'est lequel ? C'est toi qui as choisi C'est la plage 2 C'est la plage 2 Et sur la plage 2 J'ai Oxygène numéro 8 Et on se retrouve tout de suite après Pour le deuxième débat Qui va porter sur L'harcèlement sexuel L'harcèlement sexuel Les numéros 0875000 Et toujours l'IRC Pour un peu le radio Et 0803 Aussi 085000 Au cas où le numéro vert Ne fonctionne plus bien sûr == Le débat sur le harcèlement sexuel == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, vous m'avez écouté Jean-Michel Jarre, donc Oxygène 8, et donc pour l'instant on va attendre qu'au standard on me donne les auditeurs, donc le débat, ça porte sur les harcèlements sexuels, alors donc on va déjà poser, comme on attend, je vais attendre encore un petit peu, donc la première c'est, que veut dire, alors on a Marmite, on a Frisbee, Cassoulet, on a Bidon d'huile, on a Point Noir, attends, Ericou est en train de gérer parce que c'est pas son taf, donc t'as voulu que ce soit rigolo, ça a l'air sérieux c'est les casques, et Point Noir. Sinon, moi je peux peut-être dire un petit truc sur l'IRC, on est 858. Eh ben c'est bien, voilà. Ok. Alors donc, Marmite, bah d'accord ça commence déjà bien. C'est pas très professionnel ça quand même. Donc Marmite, bonsoir, donc on écoute Fun Radio à Rouen sur 104.8. Ouais c'est ça, ouais. Et toi là, comme d'habitude. Ah ouais, c'est vrai avec... D'accord, dégage. Ah mais ça va ? Dégage, dégage. Mais ça va pas, t'es fou ? Dégage un maximum. Ah mais oui, je dégage. Dégage. Un maximum, ça vaudra mieux pour toi. Donc Marmite, on peut écouter Rouen, à Rouen, Fun Radio sur 104.8. Ouais c'est ça. Donc Frisbee's, 22 ans de Bordeaux sur 101.7, Fun Radio. C'est exact, j'écoute sur Internet, c'est exactement ça. C'est pas sur Internet, c'est sur l'AFM, d'accord ? Pardon. C'est pas du tout pareil. Cassoulet, Disneyland, Seine-et-Marne... Je gère Cassoulet, pour l'instant elle est pas là. Ah d'accord. Donc Bidon d'huile, on peut écouter Fun Radio... C'est Bidon d'huile qui a raccroché. Non mais hé, oh ! Tu vas pas commencer à foutre ta merde avant que je te gouffe, toi ! Moi je suis pas là, c'est la merde au standard. C'est de ma faute, c'est la première fois que je fais le standard, excuse-moi Gérard. Alors c'est qui qui est parti ? Donc Bidon d'huile est parti, et je suis en train de gérer Cassoulet. Et je rappelle des gens. Ah bah là, ça commence bien. On a Poupon, on a Poupon aussi. Bonsoir Poupon. Poupon, bonsoir. Oui, salut, bonsoir. Donc t'es d'où ? Je suis de Paris, je suis de Paris. Donc t'as quel âge ? J'ai 23 ans. 23, et on écoute... 101.9. 101.9. Et on accueille aussi... On accueille aussi Point Noir. Bonsoir Gérard, bonsoir Manu, bonsoir tout le monde. Bonsoir. Alors donc, première question. Donc que veut dire le mot harcèlement sexuel ? On va demander à Marmite. Ouais, ça veut dire quand t'es harcelé sexuellement. Ouais mais... Que veut dire exactement ce mot ? Ouais bah ça veut dire que t'es un canon, et puis tu te prends plein de mains au cul. Ouais non mais attends, t'es un canon, tu veux dire un top modèle ? Ah non, t'es un canon. Non mais attends, un canon, un canon, un canon, tu veux dire quoi dans... Bah t'es un canon, t'es super belle. Ah bah donc, je viens de te dire, un top modèle, tu me dis non. Ah non mais t'es pas forcément top belle. Bah mais attends, un canon pour moi c'est un top modèle, je suis désolé. Ah bah ouais d'accord, mais on n'avait pas le même mot alors. Bah oui mais un canon ça veut dire ça pour moi. Ah d'accord. J'ai récupéré le bidon d'huile. Salut Jean. Salut le bidon d'huile. Donc cassoulet... J'ai trouvé quelqu'un d'autre. Ok, donc on n'a pas de cassoulet, c'est bon. C'est pas grave, j'ai trouvé une choucroute. Bah tiens, on a une choucroute là, comme elle veut faire partie du deuxième débat. Ah non, non, non. Quoi non, si. L'invité mystère. Le bulldog. Le bulldog. Le bulldog il t'emmerde. Putain. Tu vois, comme ça t'es tout de suite servi là toi. Alors attends, celui qui vient de dire le bulldog, maintenant tu vas répondre à la question. Ça va t'apprendre à ouvrir ta gueule. Allô ? Bah qu'il réponde. Ouais bah qu'il réponde, alors c'est qui ? Entre Poupou, Point Noir, Bidon d'huile ? Ah c'est pas Poupou. C'est pas Bidon d'huile Jean. Non et c'est pas Point Noir. Ah non, non, j'ai rien dit moi. Ouais c'est Pierrot. Hein ? Ouais c'est Pierrot qui a dit ça. Non mais attends, il sort d'où celui-là là ? Bah excuse, je suis arrivé, on va pas avancer. Il sort d'où, il sort d'où lui ? Non c'est Bidon d'huile. Non c'est pas moi Jean. Excusez-moi, pour répondre à la question c'est... Eh moi je suis... Eh Gérard, c'est le bordel hein, quand c'est Rigaud. Eh mais c'est pas là, allez, allez, allez, Rigaud, tu retombes là, quand tu retombes là-bas, non non, parce que là c'est le bordel. Si je peux me permettre quelque chose, excusez-moi, on nous dit un canon, on nous dit un canon, c'est fun, et on nous dit que le boulet c'est Gérard, merci Jean-Denis. Non pas t'es fatigué, tu rentres chez toi. Ah ouais, j'ai compris là. Hein, t'es fatigué, tu rentres chez toi toi. C'est chaud là. Hein, parce que là, c'est le vrai bordel. Là c'est... Je peux pas, je peux pas commencer le premier débat, le deuxième débat, dans des conditions de merde. Ouais. Alors Pildar, Pildar. Bon les mecs. Pildar. Calme-toi. Dégage chez toi, t'es fatigué. Allez hop. Manu au standard. Manu au standard. Manu au standard. Allez c'est bon, ça y est, on se calme. Pildar, tu rentres chez toi, t'es fatigué. Allez hop. Ça vaudra mieux. Alors donc, pour toi Marmite, toi, le moins harcèlement sexuel, pour toi c'est un canon. Bah ouais. Donc canon, donc c'est comme j'ai dit tout à l'heure, c'est un top modèle, tu m'as démenti. Ouais d'accord. Hein ? D'accord, on est bien d'accord. Oui d'accord. C'est ta réponse. Ouais. Frisbee. Euh oui, je crois que l'harcèlement sexuel, ça doit avoir un rapport avec Binkington, non ? Non mais attends. Non. Eh Frisbee. Oui ? Oui, je suis là. Que veut dire le mot harcèlement sexuel ? C'est pas de savoir si Bill Clinton, il a été harcelé, ça on en a rien à foutre. On est bien d'accord. Quand même, il a été harcelé quand même. Non mais attends, ça c'est son problème, c'est sa vie privée, c'est pas la mienne. D'accord. Gérard, on va accueillir le dernier auditeur, il s'appelle Sifflet. Allo ? Salut. Bonsoir. Bonsoir. Salut Sifflet. T'appelles d'où ? De nulle part. De nulle part. Alors donc, la fréquence c'est nulle part, d'accord. Dis-moi Sifflet, je peux t'y faire dedans ? Bidon d'huile. Ouais, donc pour moi, le mot harcèlement sexuel en lui-même, pour moi, c'est les gens qui ont des problèmes à faire l'amour. Non mais attends. Je crois que c'est ça. On te demande, je te pose la question parce que je commence à en avoir marre. Que veut dire le mot harcèlement sexuel ? Je vais te le dire, c'est les gens qui n'arrivent pas à baiser. Non mais attends, toi t'es con. Il n'a rien compris. Non, il ne comprend pas lui. Non mais attends, prends-le hors antenne et explique plus sur lui. Je vais m'expliquer parce qu'ils ne sont pas capables. Prends-le bien. T'es même plus capable de faire des débats correctement à part faire la réa, c'est tout ce que t'es capable de faire. Ouais. Bidon d'huile. C'était lui, c'était lui. Je viens de le dire Gérard. Non, c'était Frisbee qui ne comprenait pas. Frisbee, je suis toujours là. Mais alors toi, pour toi ? Mais je viens de répondre. Mais c'est quoi là ce bordel ? Ah, ce n'est pas moi, je ne suis plus là-bas. C'est quoi là ce bordel ? Frisbee vient de répondre, bidon d'huile. Eh, il faudrait peut-être savoir. Il est bidon d'huile. Mais je suis là Gérard. Alors pour toi ? Ouais, donc en fait, le harcèlement sexuel, c'est ceux qui sont harcelés sexuellement. C'est ceux qui sont, on va dire, comment je pourrais t'expliquer ça ? C'est par exemple, c'est comme l'affaire Big Litton, voilà. Bon, non, je ne vois pas du tout le rapport. Point noir, tu es là toujours ? Ouais, je suis là. Donc pour toi ? C'est persécuter quelqu'un physiquement et moralement pour avoir son cul. Ouais, c'est ce que je voulais dire. Ouais, mais toi, de toute manière, tu veux toujours dire ce que les gens ils répondent avant toi. Il est heureux. Poupou ? Ouais, ben en fait, le harcèlement sexuel, c'est, tu as une fille, elle est là. Ok, après tu as un mec, il est là. La fille, elle se met comme ça. Et puis le mec, il arrive comme ça. Et puis il lui met là. Et puis la fille, elle dit ça. Oh non, ben attends. C'est aussi dans l'autre sens quand même. Oh non, mais il peut y avoir des variables. Attendez, il y a une question IRC. Oui, sur IRC, on me demande pourquoi le harcèlement sexuel est-il sexuel ? Ça, tu vois, c'est une question qu'on m'avait demandé de poser et que je ne poserai pas parce que je ne vois pas du tout le rapport. Parce que si on parle de l'harcèlement sexuel, de toute manière, automatiquement, harcèlement sexuel est sexuel. Donc, je ne vois pas du tout la question de poser aux gens parce que si je demande à une personne de me répondre sur cette question-là, qu'est-ce qu'elle va me répondre ? Parce que c'est sexuel. C'est sexuel, c'est tout. C'est tout. C'est Frisby, là. Je crois qu'on peut faire un harcèlement sexuel avec les pieds, par exemple. Mais non, mais est-ce que t'as compris la question IRC qu'on a eue ? Je crois. Répète-la-moi si je me suis perdu. Alors, la question, c'était est-ce que l'harcèlement sexuel est sexuel ? Pourquoi est-il sexuel ? Pourquoi est-il sexuel ? Moi, je peux répondre. Qui ? C'est Point Noir. Oui. Parce qu'il n'y a pas que l'harcèlement sexuel. Il y a tout le sexe allemand aussi. Mais attends, dans ce cas-là, pourquoi est-ce qu'il est sexuel si c'est sexuel ? Automatiquement, si on parle de l'harcèlement sexuel, de toute manière, on va parler de sexe. Donc, l'autre, avec sa question, je voyais pas le rapport. Si, Gérard, regarde-moi. Moi, sur l'IRC, c'est du harcèlement textuel. Oui, mais c'est pas pareil, toi. S'il te plaît. Oui, moi... Attendez, attendez, attendez. Quand même pas tout le temps les mêmes. Moi, je considère que l'harcèlement sexuel peut être vécu comme un viol. Oui, mais ça... Parce que si la personne ou si la nana n'est pas consentante, c'est considéré comme un viol et comme un crime. Oui, alors, dans ce cas-là, moi, la question que je vais poser, parce que là, je pense que je vais pas faire toutes les questions, on n'aura pas le temps. Donc, moi, je vais déjà attaquer sur la 3. C'est pas grave si on a 2. C'était quoi, la 2 ? C'était quoi ? Non, c'est curieuse que ton en pratiquant le harcèlement sexuel, mais ça... C'est un déclin. C'est pas mal. Oui, alors, qui veut répondre ? Tiens, ben, Poupon ? Non, s'il te plaît, s'il te plaît, pardon, Poupon. S'il te plaît. Moi, je pense que les personnes qui font ça, qui violent des personnes ou qui font du harcèlement sexuel peuvent faire au moins de la prison et peuvent avoir aussi des amendes. Donc, je suis d'accord avec toi, s'il te plaît. Là, il y a... On m'a donné un... un sondage. Donc, alors, sur la question le harcèlement sexuel, donc, que pensez-vous du harcèlement sexuel ? Donc, il y a 20% des gens n'ont jamais fait l'amour. 30% des gens sont puceaux et 50% des gens sont vierges. Oh, Gérard ! Oui ? Moi, j'avais entendu dire que 70% des gens étaient valences. À 100%, dans le cancer. Alors, attends. Là, je vais te dire une chose. C'est qui qui vient dire ça ? C'est Bidon d'huile. Alors, Bidon d'huile. Et Bidon. Et Bidon. Et Bidon. Bidon d'huile. Ouais. Tu vois, ton nom, il porte bien. Bah, t'es vraiment Bidon. Parce que là, tu viens de jouer sur le signe astrologique du CEP. Il a pas entendu. J'ai entendu vierge. Donc, moi, je pensais que c'était le signe astrologique. Bah, ouais, attends. Et la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave, c'est astrologique, ça ? Bon, ça, c'est pour problème, hein ? Bravo. Bravo. Alors, Bidon d'huile, adieu pour toi. Bon, j'ai eu le choix. Gérard, il y a Devi1 sur l'IRC qui te demande, alors, est-ce qu'il y a des endroits spécifiques pour se faire harceler et est-ce que tu peux donner les adresses ? Euh, non, je donne... Je connais tes adresses, oui. Non, non, mais ça, je... On parle pas de la vie privée. Loco ? Ah, non. Frisbeez, tu vas te calmer. Bah, moi, j'ai dit qu'on parlait pas de la loco, moi. Marmite ou Point Noir, vous allez vous calmer toutes les deux parce que... Non, non, j'ai rien dit, tu plaisantes ou quoi ? Oui, c'est une fille, elle a été sifflée, alors. Bon. Donc, que risque-t-on en pratiquement le harcèlement sexuel ? On va demander à Poupon. Ouais, bah, déjà, je voulais dire à Sifflé qu'il y a une différence entre se faire violer et se faire ploter les fesses, par exemple, tu vois, une main aux fesses ou un viol, c'est pas la même chose. Et deuxièmement, bon, bah, tu risques une bonne paire de claques, quand même. Ouais, mais attends, alors, moi, je vais te renvoyer la balle. Vas-y, renvoie. Par exemple, si la personne n'est pas consentante et qu'elle n'est même pas capable de te mettre une claque dans la figure, comme tu viens de dire, et qu'elle porte plainte. Pourquoi ? T'as parlé de mettre la main aux fesses à des manchots ? Pourquoi elle peut pas me mettre de claques ? Non, mais attends, Sifflé, elle t'a bien dit, c'est entre ces deux trucs-là. Par exemple, si la personne ne peut pas, comment que tu vas faire ? Tu peux me la faire décoder, j'ai pas... Attends, toi, bidon d'huile, tu la permes. Oui, je sais. Je t'ai dit de dégager. Alors, lui, il dégage pour de bon. Ouais, je parlais avec mon professeur. Ok, je l'avais calmé, mais bon, je vois que c'est pas calmé, donc hop, il dégage. Hop, terminé pour lui, c'est même pas la peine qu'il revienne sous un autre nom. Ouais. Donc, point noir. Bah, au pire, ce qui peut arriver au gars, c'est de se faire du bien, quoi. S'il arrive assez fin. C'est-à-dire, ouais, mais tu crois que en harcelant une nana dans la rue, tu crois qu'il va pouvoir coucher avec ? Bah, attends, Gérard, il y en a qui aiment ça. Bon, bah, attends, peut-être des nanas qui aiment ça. Bah, des mecs aussi, hein. Bah, ouais. Non, non, non, non, non, non, non, non. En vrai, c'est... Non, non, qui, qui, qui, qui, qui, qui ? Non, mais ça peut être du jeu, Gérard. Ouais. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez, pas tous à la fois. Qui est pas d'accord avec moi ? Moi, moi, moi, moi. Poupon, poupon. Poupon, bah, moi, je dis, s'il y a des punis qui a des filles, il y a forcément des garçons avec. Elles sont pas toutes seules. Elles se produisent pas toutes seules. D'accord. S'il plaît, tu voulais peut-être répondre à la... sur ce qu'elle vient de dire, là, Point Noir ? Euh, non, pas du tout, non. Non ? Euh... Oui ? Couscous ? Bonjour, Gérard. Bonsoir à tous. C'est Gérard. J'aime bien tes débats. Bonjour, Couscous. Salut, Couscous. Salut, Gérard. Ça va ? Ça va, ça va, Couscous. Y a pas de problème. J'ai pas regardé ce matin, quand même, mais ça va, carrément. OK. Bon, Gérard, on y va, là, un peu. Alors, euh... Donc, Prisby... Euh... Prisby ? Oui ? Donc, toi ? Vas-y, pose-moi... Oh, non, mais attends, hé, oh ! Tu l'as entendu ? Je vais pas m'amuser, là, hein. La deuxième ou la troisième ? Non, non, c'est la deux. Que risque-t-on en pratiquant le harcèlement sexuel ? Hop. Ben... En même temps, Couscous, tu réfléchis à la question, hein. D'accord, Gérard. Je pense que c'est vrai. On peut passer devant les tribunaux et puis se faire emprisonner, quoi. C'est risqué, hein. Faut faire attention, hein. Faut vraiment bien prévoir ce harcèlement, hein. Sinon, bon, on risque, comme je t'ai dit, voire même de se faire, après, harceler en prison, aussi. Et ça, c'est plus... De toute manière, c'est ce qui est arrivé à je sais plus qui. Je veux pas en citer de nom, parce que, de toute manière, ça me regarde pas. Ouais, non. Tapis ? Non, non, non, non, non, non. Sur celui qui a voulu jouer le con avec ses enfants, c'est ce qu'il y a. Lui, il s'est fait prendre... Il s'est fait tabasser dessus. Marmite ? Oui ? Donc, pour toi ? Tu risques gros et dans certains pays, tu peux même te faire couper les couilles. Ouais, non, mais ça, je pense... Ouais, non, mais ça, je pense qu'en France, c'est ce qu'on devrait faire sur ceux qui pratiquent ça, sur les mineurs. Ça va pas ? Ah oui, sur les mineurs, mais c'est pas du harcèlement sexuel. Non, mais alors, c'est quoi ? Attends. Non, non, mais attends. Hé, Marmite ! Attendez, attendez, attendez. Marmite, Marmite. Attendez, attendez. Marmite. Oui ? Moi, je vais te dire une chose. Alors, si c'est pas de harcèlement sexuel quand tu t'attaques sur un mineur, sur une mineure de 15-16 ans, alors c'est quoi pour toi ? Moi, je pensais qu'on parlait de harcèlement sexuel au travail. Non, mais attends. On parle pas aux fesses. Non, mais que risque-t-on en pratiquant le harcèlement sexuel ? C'est-à-dire, si tu t'en prends sur une jeune de 16 ans dans la rue, il faut pas qu'il arrête de parler de ça. Bon, ben alors ? Gégé, on parle pas des mineurs. Euh, couscous. Attends, attends, couscous. Minitel. Pas Minitel. Oui, sur Internet. Donc voilà, sur l'IRC.fanradio.fr, je le rappelle quand même, il y a Nesquik qui te demande si le harcèlement sexuel est une discipline olympique. Je vois pas du tout le rapport. C'est un tournoi de kékaraté. Ouais, demande-lui s'il y a pas un tournoi de kékaraté, lui, pour dire des conneries comme ça. Tu peux lui demander toi-même. T'as juste à dire. Tu peux lui dire dans le micro. Ben, tu réponds à la question. Est-ce que t'es ce tournoi de kékaraté pour me sortir des conneries ? Donc, couscous pour toi. Ouais, ben moi, Gérard, je pense qu'avec le harcèlement sexuel, on peut prendre un grand coup de merguez dans la boîte à smoules. Ça, ça m'aurait étonné que tu me sors pas l'histoire de ta merguez avec ton couscous. Ah, ouais, il y avait longtemps que j'étais pas passé sur l'antenne. Eh ouais, mais si, t'es passé il y a quand même 15 jours. Ouais. Qui c'est qui voulait réagir, l'habitude ? Moi, je voulais dire que dans ton débat, là, quand même, c'était un peu... On se sent un peu chier, et puis, bon, je raccroche. C'est de la merde. Au revoir. Au revoir. Au revoir, comme ça. Bonne nuit. C'était bien, Frisbee. Frisbee. Ah, ben, on se sent bien. Frisbee, il est parti. Une place de libre. Ah, ben, c'est bien, ça fait une place de libre pour les autres. Ouais. Comme ça, si tout le monde pouvait me dire que mes débats, c'était de la merde, eh ben, dans ce cas-là, on fera plus de débats. Non, non, Gérard, c'est bon, il est là, on pète les barres. Très bien, Gérard. Moi, je m'en fous, hein. Non, mais j'adore tes débats, Gérard. Moi, si tout le monde se plaint que les débats, c'est de la merde, dans ce cas-là, moi, je fais encore une question, à deux heures, je laisse la place à Rousseau, je rentre chez moi, et... Non, il était gris, il était gris, je sais pas ce qu'il avait. Non, mais on s'imagine, Gérard, on reprend, on reprend tout. Votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Donc, voilà, on va revenir avec la question que Marmite m'avait posée en premier. D'accord. Donc, voilà. Donc, je te pose la même question aussi, toi. D'accord. Moi, ouais, ça m'est arrivé, ça m'arrive encore, ouais. Mais elle aime ça, donc je dis rien, quoi, au contraire. Ah ouais, non, mais attends. Attends, dans ces cas-là... C'est une cochonne, c'est une cochonne. Non, non, attendez, attendez, attendez, attends, Poupou. Ouais, Poupou. Ouais, Poupou. Ouais, bah, c'est qu'elle aime ça, si elle dit rien, c'est que ça lui plaît, en fait. Bah, ouais, mais dans ces cas-là, pourquoi... Dans ces cas-là, pour pas qu'ils viennent se plaindre, après, ils t'ont... Bah, ouais, mais dans ces cas-là, si t'aimes ça, c'est que t'as envie d'avoir plus que les autres qui travaillent avec toi, c'est ça ? Non, c'est pas ça, c'est que ça permet de coucher sans t'engager, quoi. T'as pas de mec, tu couches avec tes collègues, comme ça. Ouais, non, mais attends, dans ces cas-là, si tu couches avec ton patron, c'est parce que tu veux avoir un peu plus que les autres, c'est tout. Je suis désolé. Si, si, je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Stop, stop, stop, parmi... Non, juste, vite fait, il y a Titus sur l'IRC, il demande ton patron ou ta patronne. Ah ouais ? Ouais, mais ça, ça... Il a pas tort. Ouais, j'aurais pu préciser. Oui, Manu ? Donc, à la place de Frisbee, ce qui est raccroché, on accueille Focu, il appelle d'Angoulême sur 92.4. Bonsoir, Gérard. Salut. Focu. 93.4, voilà. OK, donc... Qu'est-ce qu'il nous reste ? Bidon d'huile est parti. Qui ? Moi, j'ai couscous. Ouais, il y a couscous à sa place. Donc, point noir. Ah ouais ? Ben, moi, c'est pas mon patron qui me harcèle, c'est moi qui le harcèle. Ben non, alors attends. Encore une cochonne. Ah non, non, attendez, attendez. Il y a que des cochonnes. Non, mais attends. Il y a que des cochonnes. Je suis désolé, regarde. Il y en a une qui se laisse faire et c'est l'autre qui harcèle son patron. Ouais, non, mais attends. Poupon, poupon, poupon. Ouais, ouais, ouais. C'est toi qui viens de réagir comme ça, non ? C'est moi, ouais. Non, mais attends. Si. Il y a que Sifflet qui n'est pas cochonne. Il y a que Sifflet qui est normal. Ouais, mais Sifflet, ça, c'est son problème, c'est pas le vôtre. Elle va répondre, elle. Le boss, il va être content. Qui ? Ben, rien, non, rien. Ben si, fini ta pensée. Ben rien, je sais pas. Sifflet, elle a peut-être pas de boss, c'est peut-être pour ça. Moi, c'est mon cas, en fait. Je suis chômeur, donc j'ai pas de patron. Ouais. Ben, je peux pas me faire harceler, quoi. En fait, c'est mon problème. OK. Alors, attends. Point noir à 17 ans, c'est toi qui te fais harceler par un patron ? Ben oui. C'est toi qui harcèles les patrons à 17 ans ? Ben oui. Non, mais tu me prends pour qui, là ? Ben, pourquoi ? Je fais un contrat d'apprentissage dans une boulangerie, je travaille. Ouais. Et mon patron, il me plaît, donc je fais du harcèlement sexuel. Ah ouais ? Ben, dans ces cas-là, à 4 heures... Attends, attendez, attendez. Dans ces cas-là, à 4 heures du matin, tu te réveilles et tu vas y ploter des... des coucouillettes alors qu'il fait sa baguette ? Non, non, non. Elle va lui ploter les pois chiches. Je le touche pas, je le provoque. Je le travaille au corps. C'est pas pareil. Non, mais alors, c'est pareil. Non, c'est pas pareil. C'est pareil, parce que tu... En travaillant sur le corps, tu peux descendre... Mais pourquoi tu lui plotes les pois chiches ? Le couscous, il a réponse à tout, hein. Euh, s'il plaît. Non, je pense que... Non, attends, attends. Poupon, poupon. Ben, je t'ai déjà répondu, moi, je t'ai dit, j'ai pas de boss, donc au pire, je peux me faire harceler par la nana de la NPE, quoi. Mais, euh, non, je peux pas me faire harceler par mon boss, y a pas rien. T'aimerais ça si t'avais une patronne ? Euh, si j'avais une patronne ou un patron pas des masses. Ouais. Parce que je suis pas fan de l'usine à six fers, quoi, mais une patronne, j'ai pas. Pourquoi pas. Euh, s'il plaît. Non, je me suis jamais fait harceler par un patron, ni rien du tout. Oh, ben, c'est clair. Non, mais pourquoi ? Dans quel sens ? Ben, elle a pas de patron. Bah, parce que j'ai jamais eu l'occasion... Elle travaille pas. D'après moi, elle doit pas être bien belle. Bon, toi, tu peux mieux te regarder ta montre, hein. Oh, là. Joli ! Joli, joli. Je sais pas qui c'est qu'a voulu lui poser ce... Je pense qu'elle a une voix bien mignonne. Je l'habituerai bien, ma couscous par contre. Elle a l'air sexy, hein. Euh, couscous, pour toi. Oui, ben, j'ai pas entendu la question, excuse-moi. Oh, ben, d'accord. Euh, votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Ben, moi, je travaillais à l'usine. Alors, mon patron, c'est un mec, et moi, j'aime que les grosses Fatma. Alors, je peux pas me faire harceler. D'accord. Euh... Focu, pour terminer sur ce question... Moi, Gérard, j'étais au standard avec Manu, j'ai pas entendu la question. Non, mais attends, ouais. Non, c'est vrai, c'est vrai. Non, mais t'aurais pu lui expliquer la question. Je l'ai calmé, j'ai pas eu le temps, tu viens de l'appeler, donc... Alors, Focu, pour la dernière fois, je répète la question. Votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Euh... Non, j'ai pas de patron. D'accord. Et donc, tu t'es jamais fait harceler ? Ben non, parce que je suis mon propre patron, donc quand je me tape des branlettes, à la rigueur, je me harcèle tout, d'accord. Et tu te tapes des branlettes avec... Ah là là, il est chaud comme la braise. Eh, eh, Focu, à mon avis, tu te tapes des branlettes avec tes secrétaires. Ah non ? Ah ben si, t'as quand même des secrétaires, si t'es patron. Euh... Non, des secrétaires, mais mal. Ouais, des mauvaises, d'accord. IRC, oui, sur IRC, il y a Cab qui te demande s'il y a harcèlement sexuel quand on branche son synthé. Ah ben... Rien à voir. C'est pas du tout le... Oui. Alors, la question, peut-on... On va réfléchir, vous allez réfléchir à la question. Vous allez réfléchir à la question. Peut-on dire que c'est un produit vendu en magasin et on va s'écouter les gens débiles ? Je respire la sardine. Et on se retrouve tout de suite après. Vous pouvez nous appeler au 0800 308 5000 et toujours le... IRC. IRC. www.frfanradio. A tout de suite. Et voilà, vous venez d'écouter les gens débiles. Je respire la sardine. Je ne sais pas si c'est vraiment ça comme titre. On nous a laissé ça, donc en... Il est parti, donc il nous a laissé ça. Donc maintenant, vous pouvez nous appeler au 0800 308 5000 et toujours le... L'IRC qui marche... Super bien, je crois. Combien de connectés, à peu près ? On a dépassé les 800. J'espère atteindre les 1000 d'ici 3h du matin. Combien ? On me dit 989. On y est presque. Joli ! Attends, déjà, la semaine dernière, on était à 856. On bat les records, ce soir encore. C'est dommage que l'humidité ne fonctionne pas parce que je crois qu'à partir de 200 connectés, il n'y a plus personne. Ça a sauté. Ah ben alors, c'est dommage. Donc, on va récupérer Marmite. Marmite ! J'ai allumé, hein. Oh ! Ouais, ouais. Ouais, pardon, pardon. C'est bon. Marmite. Bonsoir. Rebonsoir. Rebonsoir. Point noir. Salut. Rebonsoir. Poupon. Oui, bonsoir à tous. Rebonsoir. Oui. Sifflet. Bonsoir. Rebonsoir. Qu'est-ce que ça a été, Merguez ? Allô, vrai body. Ah, c'est Ashley Body. OK. Faut que... Faut que... Oh, oui. Faut que... Je vais répéter la question pour qu'il la comprenne bien. Non, non, mais quand je dis... On reprend et on n'attend plus. Faucu, t'es là ? Ouais, ouais, tranquille. OK, c'est bon. Donc, la question, je ne vous la repose pas. Ouais. Donc, maintenant, on va demander... Tiens, Faucu, comme t'étais au standard, on va savoir ce que t'en penses, toi. Moi, je ne suis pas trop d'accord, en fait. Alors, explique. Ça ne peut pas être une marque. Non, mais attends. Je te demande d'expliquer. Si tu me dis que ça ne peut pas être une marque et que tu me fais un blanc, ce n'est pas la peine. C'est tout. Non, mais je pense que ça ne peut pas être une marque parce que je ne vais pas acheter de harcèlement sexuel. Mais est-ce que c'est un produit vendu en magasin, c'est tout ? Je ne te demande pas si c'est une marque. Ben, si c'est un produit vendu en magasin, tu vas acheter du harcèlement, toi ? Je peux te dire, moi, je vais acheter du chewing-gum, je ne sais pas quoi, et dedans, on va me mettre du sperme et je vais manger ça. Bon, ben alors ? Et alors ? Et c'est un produit qui est vendu, quand même. Je suis d'accord avec toi, mais tu ne vas pas aller dans un magasin et dire bonjour, je vais acheter un petit peu de harcèlement et un petit peu de sexuel. Euh, ok. Couscous ? Ouais, ben moi, j'achète du harcèlement sexuel à l'épicerie de chez Bébé. Ouais, ok. Tu achètes les couscous, les pois chiches et les merguez ? Ouais, ouais, il n'y a pas de problème, genre. Le mouton et le poulet ? Il n'y a pas de problème, mais fais quand tu veux pour qu'on fasse une couscous party et je te mettrai la merguez. D'accord. Sifflez. Oui, je pense que ça peut être un produit vendu en magasin parce que l'église fait bien le viagra. Ouais, non, mais attends, toi, si tu commences à me bouffer les questions, je pense que tu as passé... Non, mais c'est vrai, Gérard, il exhibe bien le viagra, donc pourquoi pas... Non, mais ça, le viagra... Le viagra, c'est pour ceux qui sont... Oui, ceux qui sont impuissants. Ouais, ben tiens, justement, tu peux bien en parler, du viagra, tiens. Voilà les deux thèmes de la semaine prochaine, on les a trouvés. Le viagra et le gras. Donc pourquoi pas, hein ? Ouais, pourquoi pas. Poupon ? Ouais, ben le vieux gras, moi, j'aime pas trop, mais... Non, non, non, mais attends, ça, c'est pour la semaine prochaine, la question... Le débat, c'est pas pour cette semaine. C'est pas pour le vieux gras, c'est ça ? Non, pour l'instant, c'est sur l'harcèlement sexuel, c'est pas sur le vieux gras. Alors, en supermarché, moi, je dis que vous avez rien compris, si tu veux trouver du harcèlement sexuel en supermarché, tu vas au rayon, je sais pas, poissonnerie ou légumes, n'importe quoi, et tu verras, ben, le chef de rayon, s'il met la main aux fesses, ben, aux vendeuses ou aux caissières, ben, là, il y a harcèlement, c'est tout. Non, mais attends, comment tu peux... C'est tout, c'est tout. Ben, écoute, le harcèlement, c'est que tu veux le trouver, sinon. Forcément, il y a des mains qui plotent des fesses dans les supermarchés, donc il y a du harcèlement. Non, mais moi, de toute manière, une fois, je pense que, s'il plaît, elle peut le dire, une fois, j'étais dans un supermarché... Et tu t'es fait ploter les fesses. Non, non, c'est pas ça, c'est qu'on était en train de boire de l'eau, parce qu'il y a... Il y avait de l'eau à dispo... Attends, attends, attends... Tu bois de l'eau, toi ? Toi, t'es allergique ? Non, non, je bois de l'eau, tu vois, alors me prends pas les... Arrête, non, bah... Non, tiens, Sifflé, elle peut te le dire, sans le faire exprès, c'est elle qui... Je sais pas comment j'y ai fait, j'avais pas envie de finir mon verre, et elle était juste derrière moi, je me suis retourné, j'ai balancé le verre dans la tête. Tu la connais ? Tu connais Sifflé ? Tu connais Sifflé et Sifflé ? Je me rappelle pas du tout, non. Tu t'en souviens pas ? Bah, c'est pas grave. Donc, à la question, comment faites-vous... Comment faites-vous... Comment vous vous faites harceler sexuellement ? Donc, il y a 10% de gens qui se font harceler sexuellement, qui se font harceler sexuellement par téléphone. Ça, c'est vrai que par téléphone, c'est... Ça, c'est... Je pense qu'ils auraient été un peu plus nombreux, ça aurait été mieux. C'est horrible. 60% des gens se font harceler par courrier. Ça, j'en connais un qui est bien placé. C'est clair. Merci, chef, de mettre la super musique de boîte de nuit. 30% des gens se font harceler par des rapports. 1% des gens ont dit... Ils me mettent sa bite dans ma chatte. Moi, j'aimerais bien avoir le numéro de téléphone du 1%, là. Ouais, bah... Bah, Manu, il va se faire un plaisir de te trouver ça. Je vais te trouver ça, il n'y a pas de souci. Parce que là, je sais qu'il y en a une, pour l'instant, elle attend encore mon chef, là-haut. C'est grave, hein. Elle est grave, elle, encore, là-haut. Gérard, sur IRC, il y a 6 gars qui te demandent si le harcèlement est héréditaire. Comment ça ? Impossible. C'est des histoires de famille, ça. C'est des histoires. Tu m'éteins ça avant que... Que je me déplace et que je t'éclate tes petites lunettes. Vite ! OK ? Bon. Bon, Gérard, t'as pas répondu à la question est-ce que le harcèlement est héréditaire ? Ça, je peux pas savoir, parce que j'ai pas goûté à tout ça. Donc, point noir. Écoute-moi, en magasin, franchement, j'en ai jamais vu. Par contre... Toi, tu travailles en boulangerie, donc en grande surface, ça m'étonnerait que tu puisses voir ça. Ouais, non, mais attends, je fais des courses quand même, quoi, je veux dire. Mais par contre, par correspondance, oui. En fait, on te vend des cours, donc c'est des cours qui sont payants, et tu payes après les résultats. Donc, si leur technique marche, tu payes, et si ça marche pas... Ouais, dans ces cas-là, on vient sur les 60% qui sont harcelés par courrier. Ah non, non, non, absolument pas. En fait, moi, j'ai fait appel à une société qui te vend des cours d'harcèlement sexuel, donc ils t'envoient une technique de savoir-faire, tout ça, donc ils t'envoient ça par courrier, donc tu suis à la lettre, toutes les instructions. Ensuite, quand t'as envie de harceler quelqu'un, comme moi, j'ai harcelé mon patron, ça a marché, j'ai payé, et quand la technique ne marche pas, tu payes pas. Et si tu veux, je peux te donner une adresse. Non, non, non, on s'en fout. On s'en fout. Mais attends, point noir, tu vas pas me dire que t'as payé ton patron pour te faire harceler. Non, mais attends, tu captes vraiment rien. Non, c'est dalle. Attends, si je suis grave dans ces cas-là, t'as qu'à pas dire de conneries, parce que j'ai bien entendu dire que t'avais payé. Gérard, elle a payé un organisme pour lui harceler. Non, non, elle a payé aussi le patron. Bon, Marmite. Oui. Moi, une fois, j'ai piqué un truc dans un magasin, donc c'est pas bien, mais bon, je me suis fait choper, donc j'ai été emmenée au directeur, donc j'ai proposé de me harceler. Et comme ça, on a annulé la situation. Elle a assisté le vigile. Elle a assisté le vigile et ça se fait pas. Ouais, je pense. Non, mais ça, je peux vous dire une chose que je sais pas, parce que moi, j'ai jamais eu l'occasion de me faire harceler dans un magasin. Bah, t'as pas de chance. Bah, je préfère. Ah ouais. Alors, moi, je préfère être tranquille que de me faire harceler par des emmerdeuses. Ah ouais. Voilà. Donc, moi, c'est pas moi qui aurais payé pour me faire harceler. Ouais, ça, ça s'appelle une putain, quand même. J'ai le droit de demander un truc ? C'est qui, c'est qui, c'est qui ? C'est Fokur. Il y a Manuel sur Minitel qui demande si tu fuches pour une binouze. Bon, alors, Fokur, Fokur, tu sais ce que tu as fait, alors, hein ? Tu vas aller voir Manuel Standard parce que tu commences à me gonfler avec tes conneries. Il a raison, il a raison, c'est un message Minitel. Ouais, non, non, mais attends, les messages Minitel, pour l'instant, le Minitel, il y a plus de 100 connectés, donc il fonctionne pas. Donc, je vois pas pourquoi qu'il s'amuse à me dire des conneries comme ça. Donc, Fokur, tu vas voir Manuel Standard. Si ça va pas, tu vas dégager. J'ai le calme, j'ai le calme. Si ça va pas, tu vas dégager. Donc, le harcèlement sexuel, peut-il être petit ? Peut-il être consentant ? Donc, je répète, le harcèlement sexuel peut-il être consentant ? Fokur, écoute, moi, j'ai un exemple. Je me souviens il y a quelques années, je me suis harcelé par une fille, donc une femme qui était ma patronne à l'époque, et elle sentait du con, donc elle avait le con consentant, ouais. Ouais, non, mais elle était consentante. J'allais la faire, merde. Ah, je suis désolé. Je suis désolé, Régo. T'étais consentant ? Non, moi, j'étais juste d'accord. Ah, t'étais d'accord, donc tu te sentais consentant, tu te sentais bien dans ta peau quand t'as proposé ? Ah, je me sentais carrément con, ça c'est clair. Ah, bah ouais, d'accord. Fokur, s'il s'est calmé ? Ouais. Oui, je me suis bien calmé. Donc, alors, vas-y. Mais, je me suis calmé, j'ai pas pu entendre rien. Ouais, là, je crois qu'il y a... Ah, j'ai dû répéter, il voulait savoir si t'étais consentant pour te faire harceler dans le sexuel, voilà. Ah, oui, mais, bah, vu que moi, je suis mon propre patron, je peux pas être consentant ou pas, puisque j'ai pas ce problème-là. Bah, si, ta main droite, elle est d'accord avec ta main gauche quand tu te pignoles, donc t'es consentant. Ouais. Bah, ouais, donc... Bon, on est d'accord. Bah, oui. Là, je pense que... Mais, le problème, c'est... Non, c'est que j'ai pas de problème, en fait, de se projeter là, puisque je suis mon propre boss. Ouais, d'accord. Donc, voilà. Poupon, ça prend la peine d'essayer d'y faire comprendre parce qu'apparemment, il a l'air de nous prendre pour des cons. Bah, j'essaye de l'aider, quoi. Non, non, mais il nous... Non, non, mais il nous prend pour des cons, donc... Allez, tu me prends quelqu'un d'autre à la place parce que ça vaudra mieux. On va pas s'amuser avec... J'arrête, je coupe, là. Non, non. Euh... Couscous. J'ai coupé. Ah, Rachida, sur la couscous, hier, j'ai mis un grand coup de chipolata, elle est consentante. Il y a pas de problème. Non, mais attends, parce qu'Olivier, il vient de reprendre la pro parce qu'il y en a un qui était crevé, donc il commence à s'amuser à me faire des conneries. Donc... Welcome back, Olivier. Donc, pour toi, Couscous, donc... Ah, il y a pas de problème. Moi, je suis toujours consentant pour faire l'amour, il y a pas de problème. Ok. Euh... S'il plaît. Non, je pense que là, seulement c'est seul, il peut pas être consentant. Bon, ça va, là, vous me laissez parler, un peu ? Oh, Pascal ! Oh là là ! Olivier, tu commences pas, d'accord ? J'ai rien fait. Non, non, t'as rien fait, à peine. Et les autres, vous vous tchalmez quand je pose une question, s'il plaît, d'accord ? Y a pas de problème. Ouais. Bon. Donc, je disais, non, le harcèlement sexuel peut être considéré comme... peut être consentant. Oh, putain, moi, j'arrête, hein. Oh là là ! Putain, elle a une belle voix, c'est dommage. Oh, les charmes, Antoine ! Elle est pas conne, en plus. Et voilà. Merci, merci ! Merci pour celui qui s'amuse à faire cette connerie. Donc, là, elle a arrêté, c'est même pas la peine d'essayer de la rappeler, elle reprendra pas. Alors, point noir. Je voulais juste dire que sur IRC, tout le monde est content qu'il ait pu siffler. Appelez l'invité mystère, soit fait l'invité mystère. Sur IRC, moi, je les emmerde que, s'il plaît, je sois plus là, c'est tout. Gérard. Au standard, à la place de Faucu, qui était tout bidon, on accueille Mathieu, lui, il s'est fait harceler sexuellement par sa patronne, et en fait, ça a fini par une belle histoire d'amour, quoi, en gros. Non, mais attends, pour l'instant, on n'en est pas là-dessus, on est sur le consentement. Je t'annonce... Ben oui, mais je t'explique ce qui s'est passé dans sa vie. Ok. Point noir. Est-ce que tu peux me répéter la question, s'il te plaît ? Putain, mais vous allez faire ça jusqu'à 3h du matin, là ? Bon, les filles... Ben attends, c'est la première fois que je te demande de répéter. Le harcèlement sexuel, petit L... Petit L, consentant. Euh, tout à fait, ouais. Petit L, non. Petit L, grand L. C'est petit L, c'est ce que je voulais dire. Voilà. D'accord. Donc, le harcèlement, petit L, consentant. Voilà. Ouais, d'accord. Ouais, moi, je pense que, ouais. Enfin, c'est un avis personnel, mais ouais, je pense, ouais. D'accord. Marnit ? Ben oui, moi, oui, c'est clair. Oui, je suis consentante. Ça, de toute manière, je pense que les trois quarts des personnes sont toutes consentantes sur des problèmes, comme ça, hein. Le harcèlement ? Euh, Mathieu ? Oui, ben moi, j'étais complètement consentant, puisque j'ai eu, donc, un harcèlement sexuel de ma patronne, et ben maintenant, je suis marié avec. Ah, d'accord. Et ben oui. Et t'as quel âge, sans indiscrétion ? J'ai 23 ans. Et t'appelles à elle d'où, sans... D'un tourneur. Bon, Olivier, tu vas commencer par t'écraser, parce que tout à l'heure, tu l'as dégagé, ça va aller vite fait. D'accord. Donc, t'appelles d'où ? De Toulouse. De Toulouse, de la fréquence ? Ben, moi, je sais pas, parce que je l'écoute sur Internet. En 17.5. Ouais, ben, non, je pense pas, hein. Si, si, je crois pas, je sais pas, je dis ça comme ça, hein. Non, parce que c'est pas la première fois qu'on a des gens de Toulouse. C'est en 3 points de la fréquence, tu verras. Non, mais moi, je pense que, si je la demande à Manu, le temps qu'il achète, on verra. Alors, donc, moi, je peux vous dire que je me suis jamais fait harceler, donc, même le jour où ça arriverait, je sais pas si je serais consentant là-dessus. Donc, voilà. Pourquoi ? Ben, attends, explique-nous pourquoi. Ben, parce que je veux pas me faire harceler par n'importe qui, déjà, pour commencer. Ah, mais elle est mignonne. Non, mais ça, ça dépendra de la personne. Et tu donnerais pas ton consentement ? Non. Non. Donc, les animaux pratiquent-ils le harcèlement sexuel ? On va demander à Marmite. Ouais, les chiens. Il y en a plein, ils viennent sur moi, puis ils frottent les cheveux. Ils mettent leurs zigounettes sur ma jambe, c'est désagréable. Moi, je vais te dire une chose, Marmite, je pense que Point Noir... Oui ? Point Noir, ça va être pareil. Ouais, ouais. C'est surtout chez les bulldogs. Oh là là ! Olivier, tu fais gaffe ! Il y a Gérard qui m'attaque. Olivier, tu fais gaffe, c'est la dernière fois ! D'accord, d'accord. On a Olivier, c'est content de t'avoir. T'amuses pas à faire des conneries, toi. Gérard ? Oui ? On accueille Casse-toi à la place de Sifflet. Salut, Gérard. Salut, Casse-toi. Casse-toi, salut. T'appelles d'où ? Et j'appelle de Seine-et-Marne. Et la fréquence, c'est 101.9. Ouais, voilà, 101.9. Donc, on va demander à Point Noir. Attends, Marmite, tu me disais, toi ? Que j'étais sexuellement harcelée par les chiens. Non, mais ça, je peux... Maintenant, il y a quand même trois filles. Trois filles et trois garçons. Oui. Je pense que... Les trois quarts du temps, les nanas, c'est quand vous avez vos règles. Et ça, je peux vous le dire, moi, j'ai le... J'ai le temps par les... Non, non, non, mais attendez, attendez, attendez. Je vais continuer. Moi, j'ai le chien de ma copine, donc... Il se frotte toujours à ta jambe quand t'attends. Non, non, non. Comme ça ? Non, non. Il va carrément sur sa sœur. Ouh là ! Donc, je pense, à chaque fois, il va... Dès qu'elle a ses règles, hop, tu peux être sûr que t'as le clé barqué, là. Il suffit juste de te laver, Gérard. Tu sens pas, ça sent pas. Faut te laver, c'est tout. Non, mais c'est pas moi qui... Non, mais dis-le à ta belle-sœur. Non, mais de toute manière... Ou à ta meuf. Non, mais attends, ma meuf, attends, merde, toi. D'accord ? Tiens, ben, Poupon. Oui. Donc, pour toi ? Ben, écoute, moi, bon, déjà, j'ai un gros problème. Je sais que tu vas pas être d'accord, mais moi, j'aime pas les animaux. Donc, je vais te dire, le premier clé barqué, qui vient se frotter sur ma jambe, il prend un coup de savate, quoi. Non, mais alors, dans ce cas-là, je vais te dire une chose, que... Non, non, non, non, non, non. Ça dépend du chien, ça dépend du chien. Non, mais t'es vraiment dégueulasse de dire ça, c'est tout. Si t'es un gros rottweiler, je le laisse terminer. Si t'es un caniche, je le fous. Non, mais attends, moi... Ah, c'est dégueulasse, là, franchement. N'importe quoi. Attends, j'ai pas envie de me faire spermer par un clé bar sur la jambe. Pousse, pousse. Ouais, Gérard. Moi, j'ai déjà vu deux dromadaires qui se frottaient là-bas, aussi. Ils étaient en train de se masturber, eux-mêmes. Dans le désert du Sahara, en plus. Attends, attends, hé, hé, hé, hé. À la place des dromadaires, il n'y avait pas des chameaux ? Oui, il n'y a pas de problème, mais c'est pas le même nombre de bosses, donc ça fait pas le même effet. Ouais, les chameaux, ils ont deux bosses ? Ouais. Non, une, une, une. Non, ils en ont deux. Non, ils en ont deux. Les dromadaires, ils en ont une. Oh, les filles, bravo. Ça veut dire deux en arabe. Mathieu ? Ouais, bah moi, je pense pas que les chiens et les animaux sont capables de nous harceler sexuellement. Je pense que c'est pas... Ils ont tout ce qu'il faut, hein. Ils ont une quéquette, ça suffit, hein. Bah ouais, mais comment tu veux qu'ils reproduisent, alors ? Faut bien qu'ils aillent sur une femelle. En plus, ils arrivent à se la lécher. Bah ouais, c'est ça. Oui, ça, oui. Attends, moi, je sais qu'il y a déjà des chiens qui m'ont mis des mains au cul. C'est pas super agréable, quoi. Attends, un chien te met une main, une couille. Ouais, c'est ça. Tu dirais qu'ils te mettent une patte, ouais. C'est plutôt malin de te toucher une couille. Moi, ça m'est déjà arrivé, un chien qui me fait un clin d'œil, par contre. Bon, toi... Attends, Couscous. L'autre, quand il me dit qu'il y a un chien qui lui a fait un clin d'œil, vu qu'il a ouvert ta tranche, ça m'étonne pas de toi, hein. Ça m'étonne pas de toi, hein. Bravo. Les premiers chiens que tu vois dans la rue, ils sont pour toi, hein. Casse-toi. Gérard, sur IRC, on me demande si tu t'es déjà toi-même harcelé sexuellement. Non. Avec ta main droite ou gauche ? Non plus. Alors, casse-toi. Oui, ben, excuse-moi, j'ai pas entendu la question. Tu peux la répéter ? Les animaux pratiquent-ils le harcèlement sexuel ? Ah, j'y crois pas, là, du tout. C'est quoi le débat, Gérard ? Les animaux. J'étais pas là au début. Non, ben, toi, les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave. T'étais dans l'ossidio en train de faire le con, alors... C'est sur les animaux, les animaux. Ils travaillaient. Oh, non, ben, ils travaillaient, mais ils n'avaient qu'à écouter. Et tu m'éteins ce son, parce que tout à l'heure, je vais te faire du... Je vais te mettre une barf. Je vais te mettre une barf. Alors, septième question, Manu, tu m'éteins... Tu veux répondre, moi ? Qui ? Point noir. T'avais pas répondu, toi. Non, j'ai pas répondu. Tu m'as posé la question, et puis tu m'as coupé en plein milieu. Ah, bon, ben, alors, vas-y. Ouais. Donc, je voulais te dire que c'est vrai qu'effectivement, les chiens sont réputés pour faire du harcèlement sexuel, et surtout la race des bulldogs. Ouais, mais ça, c'est partout. C'est pas drôle. Donc, voilà. Moi, je peux... Oui ? Non, rien, rien, rien. Donc, je peux vous dire une chose, que j'ai jamais vu des animaux le faire, mais bon, peut-être que jour, je m'en verrai. Donc, la question... Avez-vous déjà été harcelé ? Je pense que je l'avais posé, cette question-là. Ouais. Ouais, j'ai hâte. Ouais, j'avais oublié de donner les sondages. Donc, il y a 55% des gens qui répondent qui ne sont pas bricoleurs. Donc, je vois pas le rapport avec le harcèlement. 40% des gens répondent qu'ils préfèrent le foot. Donc, je vois pas du tout le... Le foot ? Le foot. Ah, pardon. Le football. Donc, je vois pas du tout le rapport avec le harcèlement sexuel. Ça, c'est les sondages. Donc, 5% des gens répondent qu'ils s'en foutent de la politique. Je vois pas du tout le rapport avec le harcèlement sexuel. Rien à voir. 0% des gens n'ont pas compris la question. Alors, s'ils n'ont pas compris la question... Donc, il y a 0% qui n'ont pas compris la question. C'est bien. Comme ça, ça me fait plaisir. Moi... C'est des Mongols. Pour moi, c'est des Mongols. C'est des petits cons. Ouais. Sur Minital, il y a Caroline DS qui dit qu'elle veut te voir à la loco. Mais écoute, il n'y a personne. Tiens. Regarde. Ah, il y a un connecté. Deux. Ah, un connecté. Bah, allez, non, ça... C'est les parents, Olivier, de toute façon. Ah, bravo. Non, je pense pas. Le téléphone ne répond plus, Max. Je te branche. Bon, bon, d'accord. Bon, bah... OK. Donc, septième question. Avant qu'on fasse la pub. Non, non, non, non, non, non. La pub ? Il n'y a pas de pub, Gérard. Il n'y a pas de pub. La pub, à 2h30 du matin. Gérard, il veut de la pub. Non, non, avant qu'on... On va faire la pub. Avant qu'on s'envoie à un petit disque. Alors, être harcelé sexuellement peut-il devenir une maladie ? On va demander à... Casse-toi. J'ai pas compris ta question, Gérard. Tu peux répéter. J'ai rien compris. Être harcelé sexuellement peut-il devenir une maladie ? Ah, pas du tout. Bien sûr, bien sûr. Mais alors, ça n'a aucun rapport, quoi, je veux dire. Si, moi, je sais, moi, je sais, moi. Qui ? Poupon, Poupon, Poupon. Ouais, vas-y, Poupon. Bah, déjà, si tu penses que ça peut être une maladie, il faut que tu vois ça, en fait, avec ton boss, parce que ton boss, il a fait l'émission du dimanche soir, c'est Malade Nocturne. Ouais. Et Malade Nocturne, c'est donc pour guérir, justement, la maladie du harcèlement sexuel. Non, mais attends, mon boss, mon boss, déjà, il a un nom, il s'appelle Max. Bon, Max. Hein ? Il a fait... Il a fait... Voilà, comme dit Couscous. Mais il n'a pas fait ça dans le but de faire chier... C'est tout. Mais je ne t'ai pas dit dans le but de faire chier, c'est pour soigner la maladie, c'est fait pour ça. Mais attends, mais ce n'est pas avec la musique que tu vas te faire harceler, espèce d'abruti. Mais non, ça guérit du harcèlement, et c'est pour ça que ça s'appelle... Ah ouais, tu crois que la musique a guéri le harcèlement sexuel ? C'est une nouvelle thérapie New Age Goer, le malade nocturne. Ouais, une malade nocturne. Ok, une question IRC. Oui, il y a Nostradaminus... Nostradaminus ? Non, Nostradaminus. Il te demande s'il existe des traitements à base de médicalement. De médicament, non. Pas de médicament, de médicalement. Non, pas à ma connaissance. Normal. Qu'est-ce que c'est ? Je t'ai répondu, Gérard. Non, ce n'est pas toi qui... Il vient de me répondre, c'est Poupon. J'ai répondu juste avant que je disais que ça n'avait aucun rapport. Bon, ok. Mathieu ? Moi, je pense que oui, ça peut être une maladie de harcèler sexuellement. Ok. Koskos ? Ouais, ça peut être une maladie, mais il faut consulter un bon médecin qui peut te traiter au Koskos pour que tu te soignes. Ouais, d'accord, avec les merguez, les pois chiches... Que la semoule. Pourquoi pas avec une carotte ? Non, mais il la fume, la semoule, ou quoi, lui ? Non, mais attends, il fait bien et... Il habite dans une couscoussière... Non, non, mais lui... Restez quand même polis, parce que c'est quand même bien qu'il y ait un mec comme lui, au moins pour nous donner un peu d'ambiance dans les débats, parce qu'avec vous, je crois qu'on s'ennuie rien. Je peux t'en mettre, si tu veux. Moi, je suis gentil, Gérard. C'est pas qu'une ambiance. Poupon ? Oui, je t'ai déjà répondu, je te dis malade nocturne. Alors, point noir ? Moi, je pense pas que ça peut devenir une maladie, par contre, je pense que ça peut devenir un remède. Ouais. Euh, Marmite ? Non, mais Olivier, c'est pas la peine de t'amuser, parce que tout à l'heure, je vais terminer à deux heures et demie, moi, ça va aller vite. Oh non, oh non, oh non, oh non, oh non. Marmite ? Oui ? Oh non, Gérard. Marmite ? Oh non, oh non. Non, Gérard. Ah, s'il vous plaît, derrière, vous laissez... Vous laissez finir les questions, là. Marmite ? Moi, ça me rend malade quand je me fais parceler, ouais. Bon, ben, toi, c'est... C'est carrément... Ça, c'est carrément une maladie. C'est une maladie pour toi. Ouais, ben, toi, si t'en as pas, t'es malade. Ben, carrément, ouais. Donc, plus t'en as, plus t'en veux. Ben, plus j'en ai, plus j'en ai, plus j'en veux, ouais. Ouais, mais plus t'en... Si t'en as pas, ça devient grave. C'est comme de la drogue. Ouais, c'est une drogue, ouais. Ouais, ben... Tu la roules, tu la fumes ? Mais attendez, attendez, il y a une question hier, c'est... Oui, c'est une question, Gérard. Alors, attends. Est-ce que lorsque l'on pense à toi, Gérard, c'est du harcèlement mental ? C'est clair. Ça, ça dépend des nanas, et c'est leur problème. C'est leur problème, c'est pas le mien, et c'est tout. Donc, je pose la huitième. Pourquoi que les gens ont peur de parler de ce problème, et on va s'écouter les poules qui puent avec... J'ai un oeuf pourri dans le trou d'épaisse, et vous pouvez toujours nous appeler au 0803 085000 et toujours le Minitel et à tout de suite. ... des débats du jeudi avec Gérard, donc il est 2h31 et on vient de s'écouter les poules qui puent avec... J'ai un oeuf pourri dans le trou d'épaisse et on va récupérer Marmite. Marmite ! Allô ? Allô ? Marmite ! Allô ? Tu me les calmes, j'irai ! Allô ? Allô ? Manu ? On n'entend plus rien. On n'entend plus rien. Vous m'entendez, moi, ou pas ? Allô ? Allô ? Allô ? Est-ce que vous m'entendez, moi ? Gérard, essaye de parler pour voir s'il t'entend. Il y avait un problème de micro. Marmite ! Allô ? J'entends rien. Allô, couscous ? Allô ? Allô ? Il est parti, Gérard ? Attends, essaye. Marmite ! Il a quitté le studio, Gérard ? Bon, Olivier, tu me fais quoi, là ? Je fais rien. Et voilà, c'est pour moi. Allô, Popan ? Ça marche, là ? Marmite ! Ah, ben voilà, ça y est, ça marche. Marmite ! Ah, salut ! Marmite, rebonsoir. T'étais où ? J'étais là, mais c'est Olivier qui s'est mis à faire le con. C'est pas grave. Marmite, donc, tu es toujours là ? Toujours là, ouais. Point noir ? Ouais, je suis là. Toujours là. Allô, Popan ? Ouais, je suis là, ouais. Toujours là. Couscous ? Toujours, fidèle. Toujours là. Mathieu ? Encore là. Toujours là. Et Castoy ? Salut, Gégé. Salut, Castoy. Donc, toujours là. Donc, huitième question. Pourquoi les gens ont peur de parler de ce problème ? Mais de quel problème ? On a... Il y a Dark Vader qui vient d'arriver. Oh là là ! Dark Vader. Oh, la force de Dieu ! J'ai rien fait, moi. Petit Jedi. J'ai rien fait, moi, Gérard. C'est quoi ? C'est quoi, cette histoire de merde ? Bah, allez, on continue, on continue. Donc, Castoy ? Oui, oui, oui, je suis là. Castoy ? Oui, Gérard. Donc, pour toi ? Bah, écoute, je sais pas du tout, moi. Personnellement, c'est pas un problème pour moi d'en parler. Donc, si des gens n'en parlent pas, c'est que ça les gêne, je sais pas, j'imagine. Allô ? Allô ? Donc, Mathieu ? Mathieu ? Je vais calmer tout le monde. Je vais calmer tout le monde, Gérard, c'est pour ça, excuse-moi. Il est en train de me calmer. Direct, il me calme. Bon, alors, Mathieu, pourquoi ? Bah, ouais, moi, je pense que c'est dur d'en parler, de harcèlement sexuel, quand même. Parce que si on a peur de se faire harceler, on a automatiquement peur d'en parler. Ouais, bah, ça, c'est un problème qui se passe à l'arrêt de cause, c'est que personne veut en parler. Ouais, parce que les gens ont peur. Non, moi, j'en parle. Non, mais faut en parler, parce que sinon... Attendez, attendez, attendez. Attendez, parce que les gens de l'IRC n'ont pas entendu la question. Alors, pourquoi les gens ont peur de parler de ce problème ? Ah, ok, merci. Gérard, c'est Couscous, je peux répondre ? Ouais, Couscous. Bah, moi, j'en parle pas, parce que si j'en parle, si tu parles d'harcèlement sexuel, tu te fais forcément harceler sexuellement. Donc, j'en parle pas. Non, mais je vois pas, mais si... Bon, bah, toi, si tu te fais harceler sexuellement... Mais si j'en parle à une personne, imaginons, j'en parle à Bébert et Rachida, ils vont m'harceler sexuellement. Bah, non, si tu leur en parles, que t'as déjà eu des problèmes comme ça... Ah, bah, ça se voit que tu les connais pas, hein. Ah, non, mais... Mais ça, je connais pas tes problèmes, moi. Euh, Poupon ? Bah, écoute, les gens ont peur d'en parler, parce que c'est dangereux, c'est une maladie, et... Bah, y'a des médecins qui font une série, des psychologues, des harceleurs sexuels, des marabouts, tout ça. Non, non, mais attends, là, Poupon, non, mais non, y'a d'autres personnes, bon, d'accord, tu peux aller... C'est une peur, c'est une peur. Non, mais si la personne a peur d'aller en parler à un psychologue ou autre, ça, c'est son problème. Non, mais si c'est une peur, c'est une phobie, c'est un zombie... C'est sexuel, donc forcément, tu vas voir un sexologue. Ah, tiens, y'a une question, Colgate, alors là, elle commence à s'amuser. Gérard, t'es déjà été harcelé dans un couscoussier par les merguez, alors après, t'as Gérard, t'es déjà harcelé... Allô ? Allô ? Allô ? Allô ? Allô, Gérard ? Allô, Gérard ? J'ai rien fait. Allô, j'entends ? Est-ce qu'on m'entend, moi ? Allô ? Allô, le micro, là, celui-là, il marche pas. Non, non, mais si ! Celui-là, il marche pas. Mais forcément, c'est toi. Ben voilà, ben voilà, attends. Ça va marcher, là. Attendez, attendez, les auditeurs, ça va marcher, ça va marcher. Vas-y, parle, Gérard. Allô ? Allô ? Allô ? Vous l'entendez, là, vous l'entendez, Gérard. Ça marche. Ça marche ! Gérard, t'as vu, toi ? Si, vous l'entendez. Ça marche. Non, j'ai pas les CD, arrête ! Allô, j'ai pas les CD ! J'ai pas les CD, j'ai connu ! Voilà, ça y est, ça marche. Parle dans ton micro, Gérard, parle dans ton micro. Vous l'entendez, là. Là, il va vous parler, il va vous parler, vous l'entendez, c'est sûr. C'est toi qui arrête pas de déconner, Gérard ! J'ai rien fait ! On t'entend, même. Hein ? On t'entend, Gégé. Ouais, y'a pas de problème, y'a pas de problème ! Eh, vous l'entendez, vous l'entendez, vous l'entendez. Non, tout le monde ! Oui, je suis là. Tout le monde ? Oui, oui, oui, oui. Ben, toi ? Ben, tu peux m'éviter la question, parce qu'avec tout ce bazar, avec les problèmes techniques, là, ça devient dur, hein. Pourquoi que les gens ont peur de parler de ce problème ? Ben, ce que je te disais, si t'as peur, t'as une phobie, ok ? Ah, ben, ouais, t'avais déjà répondu quand je t'avais dit... C'est sexuel, voilà, c'est bon. Ok. Point noir. Ben, moi, j'ai pas peur d'en parler, au contraire, c'est Mexique. Ben... Non, mais attends... Ouais, je pense, parce qu'à ton âge, à ton âge, je pense que j'irais voir quelqu'un pour en parler quand même, hein. Non, je préfère pas en parler, je préfère le faire. Oh, là, non, d'accord. N'importe quoi. Marmite. Ouais, ben, moi aussi, j'en parle, hein, je m'en fous, hein. Oh, les cochons... Ouais, mais t'en parles dans ton entourage. Ouais, moi, j'en parle à tout le monde, t'as vu, là, je t'ai appelée pour t'en parler, hein. Non, mais attends, c'est pas moi qui t'ai appelée, c'est au standard qu'on t'a appelée. Non, c'est moi qui t'ai appelée. Ouais, mais après, le standard t'a rappelée pour participer au débat. On l'a harcelée. On l'a harcelée. Ils m'ont un peu harcelée sur la scène. Non, je l'ai téléphoné uniquement. Hum-hum. Tu le disais, Couscous ? Je disais qu'ils l'ont harcelée téléphoniquement. Non, mais ça... Ouais, mais c'est si bon. On l'a bien fait, là, un peu ! Moi, je voulais juste rajouter que vous avez quand même harcelé le boss, quoi. Ouais. Ouais, on a harcelé le boss depuis le radio. Je vais te dire que le boss, on a été à deux doigts de l'enlever, de le torturer, c'est clair. C'est clair, c'est clair, quand même. Ça, il sévire, quand même. Moi, je l'ai harcelée à coups de saucisse dans le derrière. Il a bien fait de lâcher... Oh, non ! Bon, on reprend pour ton débat. Donc, neuvième question. Devrais-t-on créer une école sur le harcèlement sexuel ? Oh, oui ! On va demander ça, tiens, point noir, parce qu'à 17 ans... Point noir, j'ai t'éclaté, ouais. Ah, ouais, non, mais moi, je suis tout à fait d'accord pour cette initiative, ouais. Ah, ouais, il n'y a aucun problème. Bah, déjà, comme je te disais tout à l'heure, on fait des trucs par correspondance. Mais alors, si on ouvre une école, ah, ouais, moi, j'arrête la boulangerie et je vais dedans, quoi, c'est clair. Moi aussi, hein. Moi, je fais prof. Qui, qui, qui, qui ? J'en fais prof, j'harcèle tout le monde, hein. Moi, je veux bien des cours particuliers, à ce moment-là. Bah, il n'y a pas de problème. Ah, moi aussi, hein. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez, attendez. Alors, Marmite, toi, t'es d'accord avec point noir, poupon ? Bah, moi, je dis qu'effectivement, il faut des pédagogues pour faire des écoles, c'est clair. Des pédologues. Non, des pédagogues. Des pédagogues. Des pédologues. Mais, d'accord, allez-y, allez-y. Tu vas du tube. Jeune Skywalker. Ah, tu vois ? Je vais aller voir la Blancie. Couscous. Oui, Gérard. Ouais, moi, je pense que ça serait bien, mais il faudrait que la professeure, elle soit bien roulée, hein. Ouais, mais ça, c'est... Ah, parce que sinon, il n'y a pas moyen d'apprendre, hein. Toi, tu ne peux pas trouver des propres... Donc, elle écarte bien les cuisses, pour qu'on va bien la foufler, quoi. Non, bah, t'es vraiment un cochon, toi. Ouais, mais il faudrait qu'il n'y ait pas que de la théorie, il faudrait qu'il y ait de la pratique aussi. Mathieu ? Bah, évidemment. Oui, alors moi, je pense que ça serait une bonne initiative de faire une école sur le harcèlement. Puisque, comme ça, je pourrais être professeur et je pourrais faire mes mises avec des... D'accord, euh... Casse-toi. Bah, écoute, moi, Gérard, je suis tout à fait d'accord. Elle s'est cassée. Pourquoi tu l'as dit, casse-toi ? Je ne sais pas, il l'a pris pour lui, quoi. Tu lui dis, casse-toi. Je vais le rappeler, je crois que c'est Couscous, en plus. Couscous, il l'a mal... Non, il n'est plus là. Il l'a mal pris, ce que tu lui as dit. Bon, bah, il y a une place, hein. Bon, donc, moi, je peux vous dire une chose. Moi, je peux vous dire une chose. Des écoles, je ne voudrais pas que ça existe. Bah, pourquoi ? Ouais, non, pas avec les profs, hein. Eh, l'école, c'est bien, quand même. Ouais, non, mais peut-être... Attends, je vais te dire, s'il y avait des cours de quéquette à l'école, les lycéens, ils ne seraient pas en grève, hein. Tu m'étonnes, tu m'étonnes. Non, mais attends, ça... Non, non, ça, là-dessus, c'est... Attends, ils feraient des heures supplémentaires en permanence et tout, tout ce que tu veux. Il y a une question, IRC... Il y a une bonne question, IRC, de Kevin Klein. Gérard, comment reconnaître un harceleur potentiel ? Voilà, euh... C'est trop compliqué pour lui. C'est pas les harceleurs potentiels, en plus, c'est les harceleurs sexuels. Tu dis n'importe quoi, Rigo. Non, mais même, de toute manière, là-dessus, je peux rien dire. Non. Alors, dernière question. Déjà ? Eh oui, bah... Attends, il reste encore 20 minutes. Bah non, bah... Après, on verra... Moi, j'ai plein de questions sur l'IRC, si tu veux, Gérard. Est-ce que c'est du harcèlement sexuel si on fait l'amour ? Ouais. Alors, Marmite ? Euh... Ouais. Bon, toi... De toute manière, toi, t'es... Ouais, ouais, moi, j'aime tout, quoi. Toi, t'es carrément branché... Toi, t'es carrément branché à fond, là-dedans, hein. Bah, à fond, ouais. Ah, ça y est, c'est lui qui applaudit. Donc, euh... Pour toi, donc, euh... Ça te dérange pas ? Oh, non, non, non, rien ne me dérange. Toi, Noir ? Oh, bah, moi, tant qu'il y a de la vie, tout va bien. Oh, bah, toi, à 17 ans... Oh, non, non, non, alors... À quel âge que t'as perdu ta... Ta petite flamme ? À quel âge que t'as été... À quel âge que t'as commencé tes relations ? À 14 ans. Oh. Allez-y, j'espère que vous serez demain à la locaux, hein. À 14 ans ? 14 ans ? Ouais, 14 ans. Oh ! On jette rien, tu vois. On jette rien. J'ai rien fait, mais... 14 ans que je te balance un micro ! Je suis sûre que je t'en apprendrai des trucs. Olive ? OK, OK. J'ai rien fait. Non, presque pas. Euh, Poupon ? Ouais, bah, écoute, moi, je dis, dans ces cas-là, on sait à quoi on s'expose. On peut perdre sa place de président, hein. Non, ça, je crois pas. Non, mais ça... On va pas parler de vie privée, mais tu sais très bien de quoi on parle. Tu crois que Chirac... Bah, je veux dire, avec la gueule de Bernadette, moi, je comprendrais qu'il a garcelé ailleurs. Mathieu ? Mathieu ? Il y a quelqu'un qui applaudit, ça me gêne. Ça commence à me prendre... Olivier, fais gaffe, parce que tout à l'heure, je vais te balancer quelque chose, toi. Tu vas comprendre. Je vais te balancer la douleur. Chirac, excusez-moi, on retrouve Couscous. Ouais, bonsoir, Chirac. Il l'avait mal pris, mal pris, quand tu lui as dit, casse-toi, mais je lui ai expliqué que c'était pas lui. OK. Voilà, Chirac, en attendant... Alors, attends, je vais retrouver, j'arrive plus à savoir où c'est. C'est Disco qui dit, si Adam avait pas harcelé Ève, on serait pas là. Exact. Ouais, bah, ça, peut-être. Donc... Ah, bah non, sûrement. Bah, oui. Mathieu, pour toi ? Donc, oui, je pense que le harcèlement sexuel, c'est faire l'amour, c'est sûr. Ouais, mais casse-toi. Moi, je crois pas qu'il y ait de l'harcèlement là-dedans, parce qu'étant donné que je suis une entente entre les deux, moi, je crois pas, non, franchement. Et Couscous ? J'ai pas entendu, parce que tu viens de me rappeler. Alors, est-ce que c'est du harcèlement sexuel si on fait l'amour ? Ah, bah, ça dépend comment tu le prends et ça dépend comment tu le fais, par derrière. Comment tu l'apprends ? En sodomie, moi, j'aime bien. Non, mais ça, c'est... Moi, je crois pas que c'est du harcèlement sexuel. Du moment que tu fais l'amour, il n'y a pas de problème. Ouais, mais... Ah, il y a un mec qui est malade. On coule, les mecs, on coule. Je suis en évasion dans mes chiottes. Par contre, Gérard, moi, j'ai une question pour toi. Est-ce que tu crois que quand on drague une fille, on peut considérer ça comme du harcèlement ? Ouais. Non, non, non, non. Parce qu'au début, t'insistes. Si elle veut pas, t'insistes. Ouais, ça, s'il te plaît. Non, mais je peux dire que t'as pas besoin d'insister. Ouais, mais toi, c'est parce que t'es un sex-symbole que t'as pas besoin d'insister. Il pense à tous les Tony, Arnett et Goldo comme William Graham. Non, mais ça, chacun... Attendez, laissez parler Gérard. Non, mais chacun voit midi à sa... Chacun voit midi quoi ? Chacun voit midi à sa porte et c'est tout. Ça, je vois pas du tout le rapport. Si la nana veut pas sortir avec toi, elle sortira pas avec toi, c'est tout. Donc... Confusion ! Bravo. Bravo. Conclusion, Marmite ? Ben, conclusion, vive la bite. Mais pas déjà, attends, il reste un quart d'heure. Non, mais c'est pas grave, après, on fait un mini-débat improvisé. Il reste un quart d'heure, j'ai inventé une question, improvise. Un débat sur les portes clés, après, ça va être génial. Allez, on... Non, non ! Une question sur l'IRC, une question sur l'IRC. On fait con... On est bien ! Tu veux du tube ? Oh, oh, oh ! On dit... Alors, à la demande des auditeurs, on a une petite question IRC de Compi Musique. 8ème com, c'est un peu long comme nom. Le harcèlement donne-t-il la chiasse ? Si oui, de quel côté ? Du côté droit. Ouais, c'est clair. De la fête droite. Non, je vois pas du tout le rapport. C'est connu, pour vrai. C'est connu, Gérard. Non, on fait la conclusion sur... Alors, attends, attends, parce qu'il y a une question. Vas-y, Gérard. Vas-y, excuse-moi. Oh, bon, ben... Est-ce que, par exemple, la pilule Viagra incite au harcèlement ? Bon, Manu, ta question retourne en standard. Tu veux du tube ? Pas forcément, Manu, parce que moi, je prends pas de Viagra et j'harcèle, quoi. Tu vois, c'est une bonne question. Non, mais ça, c'est le débat de la semaine prochaine. On est bien, t'as-tu un ? Eh, dégage, dégage ! Je veux plus te voir, là ! Ah, j'ai pas fait exprès. Bon, en attendant, j'ai Davy1, Davy1, sur l'IRC, qui est allé voir la définition du harcèlement sexuel dans le dictionnaire. Ouais, quand même ! Et on y apprend que le petit Robert a harcelé la rousse. Ah, ah, ah ! Donc, conclusion marmite, on fait conclusion sur ce débat et c'est terminé, après. Ouais, ben, vive la vie. Et puis, prends garde le sourire, Gérard. Ouais, mais... C'est important, là. Il y a certains trucs... Demain, je viens te harceler dans les chiottes de la loco. Ouais, ben, t'as raison. Tu verras comment tu vas être aussi avec moi, demain. Ben, d'accord. À demain. Ouais, ben, on verra. Dans les toilettes, hein. Point noir. Oui, oui. Ben, écoute-moi, Gérard, honnêtement, t'es devenu ma proie. Je vais t'harceler, ça va être puissant, quoi. Tu suis ? Je dis, ça va être puissant, parce que tu m'as donné l'envie de t'harceler. Et franchement, tu... Ouais, non, mais attends, moi, je sors pas avec des mineurs, hein. Tu vas subir. Tu vas subir ce que jamais t'as subi, Gérard. Ouais, ben, moi, je sors pas... Tu vas pouvoir définir le terme harcèlement. Ouais, ben, moi, je ne sors pas... Ah, les mineurs ! D'ici, tu me sauteras, Gérard. C'est ça, ben, alors, je préfère me mettre une capote avant d'attraper des morpions avec toi. C'est plutôt l'inverse, je crois. Poupon ! Il sort pas avec des mineurs, il sort que avec des horreurs. Alors, Poupon, ta conclusion, je viens de l'entendre. Terminé pour toi. Mathieu ? Ouais, je me suis mis à skier tranquille, donc, Gérard, tes débats, bof. Et puis, mais par contre, moi aussi, je vais t'harceler, je vais te faire ta fête demain, tu vas voir. Ouais, ben, on verra. Je te dis bon. Ouais, ben, surtout de Toulouse, t'as raison. Tu crois que... Attends, tu crois quoi ? Moi, j'ai une voiture, hein. Moi, j'ai une voiture, mon pote. Casse-toi. Ah, ben, écoute, moi, Gérard, ton débat, il m'a vachement chauffé. Ouais, casse-toi, mais casse-toi. Bon. Bon, ouais, tu me vires la chialose, là. Ouais, mais bon, tu l'as déçu, quoi. Et alors, j'en ai rien à foutre. Casse-toi. Ouais, Gégé. Ben, écoute, Gérard, je viens de te le dire, je t'ai dit, ton débat, il était vachement chaud, et maintenant, j'ai vachement chaude. Ah, ben, c'est bien. Ouais, Gégé. Couscous. Couscous. Oui. Il y a de la soule dans les oreilles. Couscous. Ouais, il y a pas de problème. Moi, je dis que le harcèlement sexuel, c'est pas bien, mais fais quand même gaffe à ton derrière. Il y a un accident si vite arrivé, Gérard. Non, mais t'inquiète pas, j'ai mon cadre du corps. Moi, je vais te le prendre le derrière comme il faut, tu vas voir. J'ai rien fait. Olivier, tu m'éteins ce micro vite fait. Tu m'éteins ça vite fait. Ça y est, ça y est. C'est toi qui joue. C'est toi qui joue depuis tout à l'heure. M'éteins ça. Bon, ça va, Simon, les auditeurs ? Ouais, ça va, il n'y a pas de problème. M'éteins, sinon, tu vas le payer dix-cinq. C'est un petit débat. Tu es du tube. Tu es du proche. C'est bon, Gérard ? Donc, moi, la conclusion sur le harcèlement sexuel, c'est la dernière fois, Olivier, que tu fais la pro. Oh non ! Non, mais je peux te le dire, c'est la dernière. C'est pas une conclusion. Déjà, tu m'as fait taper ton bordel, donc t'as gagné. Et voilà, je ne fais jamais rien, c'est toujours ce que j'arrive à faire. Non, non, là, tu viens d'appeler. Alors, t'éteins ça, parce que... Ok, ok, ok. Tu ne me jettes pas ce laser dans la figure. Ouais, mais c'est pas le tien, c'est à moi. Alors, ça te coûte dix-cinq. Ouais, mais ça peut lui faire mal aussi, quand même. Tu veux me jeter un laser dessus et tu veux me le faire payer. C'est un peu de pratique. Donc, si vous avez des questions à me poser, moi, je peux... Allez, chacun son tour, chacun son tour, une question. Alors, on va demander à Marmite. Vous avez encore dix minutes. Euh, même pas... Si, si, si, un quart d'heure, dix minutes. Non, non, non, non. Fais tourner, fais tourner. Marmite ! Ouais, attends, je réfléchis, là. Non, mais vous, il faut faire vite. Ouais, ouais, non, mais je réfléchis. Si un jour, tu travailles, est-ce que toi, si tu travailles, si t'étais patron, tu harcelerais tes secrétaires ? Non. Oh. Pourquoi ? Je t'ai vu harceler des fois des filles ici. Oh, mytho, Gérard. Non, mais attends, toi, Olivier, tu t'écrases, tu pourrais mieux t'occuper de ton boulot. Quand Sandi n'est pas là... Mais attends, attends. J'ai vu harceler des mecs. Eh, tu veux qu'on n'en passe des cendres ? Des chiens, mais... T'es vraiment un bâtard, hein. Oh, là, là, là, là, là. T'es vraiment un bâtard, quoi, de dire des conneries comme ça. Là, t'es en train de le... Le harceler, verbalement. Tu dégages. Allez, hop. Tu vires. On finit. Tu vires. Non, non, non, tu vires. Je veux plus te voir dans les studios, toi, maintenant. Bonne nuit. Hop, casse-toi. On en parle tout à l'heure. Non, non, non, non. Ah, OK. Gérard, sur IRC, Gérard, sur IRC, il y a Axel Durot qui dit conclusion quand tu passes à mon bureau. Moi, qui veux. Ça m'étonnerait que ça soit le vrai. On verra demain. Un avertissement. On verra demain. On voit noir. Ouais, ben, moi, j'ai pas de questions spéciales, mais je voulais simplement te dire que te retrouve jamais tout seul parce que sinon, je vais te sauter dessus, quoi. Ouais, ben, attends. Déjà, à 17 ans, faudrait que tu sais que tu m'attrapes. Ouais, il faudrait... Je cours pas super vite, Gérard. Elle peut te rattraper, hein. Ouais, non, mais attends. Je pars du principe que quand on veut quelque chose, on l'a. Ouais. Tu crois que je vais quitter Sandy pour toi ? Ah, non, absolument pas. Tu peux la garder. Moi, ça me dérange pas. Je préfère être la maîtresse. Ah, non, ben, alors là, je vais te dire une chose. Tu te mets le doigt bien profond, que je pense. Tu te quittes pas, je basse mon flip et je le mets. Ouais, ben... La cochonne, la cochonne. T'es vraiment une allumeuse, toi. Salope. Ah, la salope. Je sais pas, je voulais pas dire ce mot. Et tu l'as dit pourtant. Non, non, c'est pas moi qui te l'ai dit. Gérard, est-ce que je peux me faire un fist ? Qui ? Mermitte. Moi, je te fais un foot, hein. Non, Mathieu. Ouais, ben, moi, je voudrais savoir quand est-ce que tu vas t'acheter un rasoir parce que là, t'as vraiment une tête de pignouf, en fait. Ben, quand j'en ai les moyens. Ben, je t'en amènerai un de ces quatre, alors. D'accord, ben, tu l'envoies à la radio. Pas de problème, pas de problème. Et casse-toi. Mais, Gérard, j'ai pas de questions pour toi, désolée, mais... Tu veux du tube ? Arrête, arrête, arrête, arrête. Mais y a un gamin ou quoi ? Qui c'est qui vient avec un niard ? Qui c'est qui a un gamin, Manu ? Je sais pas, moi, c'était pas... Non, c'était pas prévu, mais tu prenais mieux de le prévoir. Ben, tu sais pas, moi, c'était pas... Tu vois, quand c'est du harcèlement, ça finit par faire des gosses, hein, toi. Ben, voilà. Ça fait rire les gamins, le harcèlement. Non, mais tu es le premier de prévoir. Ah ! Ça, c'est la génération, le harcèlement. T'as été le premier de prévoir. Ben, le gamin, il rigole. Tu l'amuses, tu l'amuses. Non, mais attends, parce que... Casse-toi, j'ai pas compris sa question. Et couscous, c'est à proposer. Et poupons non plus. Quoi ? Et poupons non plus. Si, tu l'as déjà posé, toi, ta question. Non, c'était Mathieu. Euh, casse-toi. Ben, donc, Gérard, ça va être difficile de comprendre ma question, étant donné que j'en ai pas posé. Oh, pardon. Olivier ! Je l'ai coupé. Arrête ! J'ai coupé, c'est ça, exprès. Toi, je sens qu'il y a une ramette de papier, là. Je pense qu'avant la fin de la soirée, elle va voler dans ta tranche. Cool, cool. Dans ta tranche. Alors, casse-toi, donc. T'as pas de questions ? Non, j'ai toujours pas de questions. Eh ben, t'inquiètes pas. Ben, casse-toi. Ben, voilà. Tu peux... Moi, j'en ai une. Est-ce que, Sandi, tu la harcèles sexuellement ? Alors, non, c'est qu'elle a... Ah, et vice-versa. On me dit sur IRC. Tu fais 849, on va lui demander qu'un réagisse. Ok, ok, ok. Donc, Couscous... 849 kilos ? Oh, là, là. C'est gentil, ça, hein. Non, mais continue ton débat. Attends, j'attends que Couscous pose la question. Et tu éteins ce doublasson ! Oh, Chewbacca. Oh, oh, oh ! Éteins ça, là. Quoi ? Éteins, éteins. Tu m'excites, Gérard, quand tu cries. Elle mouille, elle mouille. Je suis trompée, hein. Eh ben, eh ben, voilà, Gérard. Gérard, quand tu veux, hein. Gérard, elle est là, ta femme. Donc, la question, c'est quoi ? Est-ce que Gérard harcèle sexuellement et vice-versa ? D'accord. Alors... Ah, ben, raconte-nous. Oui, effectivement, il harcèle, mais c'est uniquement pour lui ramener le café le matin. Oh, là, là ! Chotte comme la moelle. Je crois que, là, si je ramène pas le café le matin, là, il me fait une crise, hein. Ah, ouais. Oui, moi, j'étais poupon. Ouais, poupon, oui. Ouais, je voulais dire, vous parlez beaucoup du harcèlement sexuel, mais, effectivement, on parle pas du harcèlement ménager ou du harcèlement culinaire. Merci. Où l'homme force sa copine à la cuisine et le ménage. Ça, c'est du harcèlement ménager et culinaire. C'est un peu macho, Gérard, en fait. Ah, Gérard, t'es couscous. Ouais, couscous. Pour finir... Est-ce que tu penses que le harcèlement sexuel est en principe ? Hein ? Principe ? Par rapport au site. Si tu parles de la syntaxe des palmypèdes dans la pédagogie instinctive, c'est sûr. Non, mais c'est pas con, ça. C'est pas con, Gérard. Qu'est-ce que t'en penses ? Personnellement, rien du tout. Ouais, en fait, tout est lié, quoi. Pourquoi ? Ça serait pas entre un site par rapport au site du texte. Non, si tu reviens au concept abstrait de la prévision... Laissez parler un peu Gérard, aussi. Non, non, mais moi, de toute manière, sur la question, je peux pas répondre. Non, mais c'est du con. Ça dépend de quelle façon t'interprètes la réponse. Voilà. Si uniquement tu vas à la lignée 1, c'est pas possible. Non, mais là, on va se quitter. On va se quitter, là-dessus. 6 minutes, encore. Non, non, 6 minutes. Non, mais c'est vrai, tu as 10 minutes. Oh, 6 minutes ? Jusqu'au bout, ton boulot. Gérard, c'est Bousco, je peux te poser une question ? Vas-y. Est-ce que t'as déjà vu des personnes faire du harcèlement sécuel ? Euh, jusqu'à maintenant, non, pas encore. Eh ben, tu vas bientôt pouvoir le voir. Mais attends, toi, à 17 ans, tu vas pas me prendre la tête. Elle va te prendre le cul. Non, mais attends, toi, à 17 ans, déjà, t'es pas sûr de rentrer à la loco. À mon avis, t'es une grosse allumeuse. Toi, t'es une... Ouais, Gérard, encore mieux. Et je préfère maintenant... T'es une grosse pétasse, aussi, hein. Non, mais... Elle est jalouse. Oui, elle est jalouse, et elle a très bien... C'est pas la question d'être jalouse, c'est la question que ça se fait pas. Quand t'as un mec, tu vas pas aller voir ailleurs, tu vas pas allumer les autres mecs pour le plaisir. Attends, je vais te quitter, j'ai un mec. Non, non, mais attends, eh. Attends, eh, euh... Elle, elle va allumer Gégé. Eh, point noir, point noir. Pourquoi pas, pourquoi pas. Eh, point noir. Bon, l'anniversaire. Eh, point noir, quand même, tu pourrais te faire plaisir, j'ai... Eh, point noir, déjà, à 17 ans, t'es pas sûr de rentrer à la loco, déjà ? Je la ferai en... Je peux t'attendre à la sortie. Ouais, bah, là, là, tu sauras même pas comment que je serai allumé. Ouais, mais Gérard, j'ai pris selon son nom, et je l'ai mis plus un sur le liste. Ouais, bah, dans ce qu'elle a... Je vais la faire rentrer. Attends, eh, tiens, point noir. Je vais la faire rentrer, moi, je vais la faire rentrer. T'as qu'à allumer le bouboulot standard. Elle veut pas de moi, elle veut de toi. Non, mais moi, j'en veux pas, moi, j'ai appris. Alors, dans ce qu'elle a, tu vois, point noir, ce que tu viens de dire, eh ben, tu vas gâcher l'anniversaire à Max, et que demain, je reste chez moi. Voilà, bravo, point noir. Ah, bah, pour une fois, j'étais décidée d'y aller. Bah, ouais, mais tu diras merci à point noir. Gérard, c'est pas à cause d'une fille de 17 ans que tu vas pas venir dans l'anniversaire. Moi, je réponds pas à des questions d'une petite... Mais t'es une vraie gonzesse, toi, à 39 ans, tu perds les pédales pour une fille de 17 ans. 17 ans, tu dis, 17 ans, c'est une anniveuse. Elle rentrera pas, elle rentrera pas. Mais c'est quoi, ce délire, là ? Gérard, si ça peut te rassurer, je travaille le week-end. Bah, ouais, c'est ça, t'as... Gérard, tu vas venir vendredi à la loco, puis c'est tout. Attends, tu vas pas discuter, attends, ça va. On a besoin de toi, Gégé, on t'aime. DJ sur N. Ouais, un couscous. Oui. Bah, toi, alors, qu'est-ce que t'as de spécial à poser comme question ? Parce qu'à force... Non, ça suffit, derrière, là. Moi, j'en ai une, Gérard. Bah, moi, je prends un Mars et ça repart. Ok, bah, ça, c'est bien comme pub. Ouais, qui ? C'est moi, deux trucs, c'est... Qui, qui, qui, qui ? Marmite ! Non, c'est Marmite, en premier. Est-ce que tu crois que le thème du... Arrête, arrête. Bon, eh, tu me laisses Marmite pour un instant, tu me coupes les autres parce qu'ils me font chier. Eh, bah, non, ouais. Est-ce que tu crois que le thème du... Oh ! Ah, non ! Eh ! C'est marmite ! Eh bah, ouais, ça y est, j'enlève les autres ! Putain, il m'a mis une claque, j'ai réussi. Eh, ouais, eh ! Tu vois, tu ne t'y attendais pas. Ah, ça, c'est éventuellement bien. Voilà, je réponds. Alors, Marmite ! Eh, Gérard ! Gérard, est-ce que tu crois que le thème du harcèlement... Oh, les mecs ! ...pourrait être porté au cinéma ? Gérard, tu pourrais te retenir. Marmite ! Gérard, est-ce que tu crois que le thème du harcèlement pourrait être porté au cinéma ? Bah, de toute manière, ça se voit dans les films. Harcèlement sexuel. T'as vu des films de harcèlement ? Quand tu vois Brigitte Laé ou... C'est un film de boules, ça. Ouais, mais même, quand tu vois les trucs sur la mode, fais-moi confiance. Les mecs, ils se rincent bien l'œil quand ils préparent les nanas pour défiler. C'est sifflé. Est-ce que t'as vu le film Le harcèlement, avec Demi Moore ? Alors, le film Harcèlement avec Demi Moore... Demi Moore ! Oui, c'est vrai que... Bien sûr, c'est... Avec Roger Moore. Avec Demi Moore. Avec Roger Moore. De toute manière, tu l'as, la maison. C'est pas... Oh ! C'est pas harcèlement, c'est striptease. C'est striptease. Il est encore sifflé, ou quoi ? Non, je sais pas, je crois que c'est en haut, à l'accueil, ils font la toffe. Moi, j'ai vu un autre film d'harcèlement, ça s'appelait Ferme la porte, que j'ai écarté. Moi, j'ai vu un truc, c'est que maintenant, je vais vous laisser. Gérard, c'est Couscous, j'ai une question. Ouais, vas-y, la dernière. Est-ce que tu peux me reciter une fable de La Fontaine ? Le corbeau et le renard, voilà, terminé, point final à la ligne. Gégé, Gégé, 9.9, ça fait combien ? 9.9, 68. Non, arrêtez, c'est pas grave. Bon, Gégé, moi, je voulais te dire, la semaine prochaine, tu fais un débat sur le vieux gras, et je voudrais savoir où c'est qu'il faut le mettre, le vieux gras. Non, mais le vieux gras, c'est un truc que tu mets dans ta bouche et que... Il est là, le vieux gras. C'est sûr que c'est pas des suppos de vieux gras ? Bon, alors, conclusion vite faite, Gérard, pour le débat de ce soir, qui était bien, quand même, à part Olivier, qui a perturbé un petit peu la fin de ce débat, dommage. Donc, tu ne feras pas partie de l'équipe la semaine prochaine. Pour commencer. Donc, tu es renvoyé, tu ne fais plus partie de notre équipe le jeudi. Alors, la conclusion, Gérard, s'il te plaît, parce que tu t'écares toujours du débat. C'est toujours aussi mauvais. Ben non, conclusion, c'est dommage que ça soit terminé comme ça, sinon, je pense que c'était un bon débat, à part le premier, qui a foiré. Non, il était bien, il était bien. Il a quand même foiré, mais je pense que sur l'IRC... Ça a répondu présent, c'était parfait. La conclusion sur le harcèlement sexuel, parce que ce n'est pas ça ce qu'on attend de toi, c'est de parler du débat. Je pense que c'est un peu con ce qui arrive aux gens, maintenant, quand ils vont voir les patrons. Voilà. D'accord. Quand la nana va voir le patron, si t'es bien, si t'es canon, comme Marmite a dit, t'es prise. Si t'es pas bien, tu retournes chez Noir. C'est canon, Marmite, tu crois ? Je ne sais pas. Moi, je m'en fous, personnellement. Mais moi, je peux te dire que si t'es bien, t'es prise. Si t'es pas bien, ben... C'est simple, il va te dire, on te rappelle. Et puis, ta candidature, elle va, comme Manu vient de faire, hop, à la poubelle. Voilà, exactement. Donc, la semaine prochaine, les deux thèmes du débat. Donc, on va parler sur le Viagra, qui est sorti, là, depuis peu. Et bien sûr, le fameux débat, tu veux que je fasse à tout prix, mais... Je ne suis pas chaud, mais on va le faire quand même en deuxième partie du... En deuxième... Deuxième partie. Ça sera sur la politique. Et voilà. Donc, deux débats qui risquent d'être, quand même... Assez mouvementés. Assez mouvementés et assez chauds. Et on va se quitter avec... Avec Jazz. Jazz. C'est pas ça, c'est... Non, c'est pas ça. Non, c'est pas celui-là. Jazz sur Fun Radio. Je vous souhaite une bonne nuit. Demain, 22h, bien sûr. Et puis, on vous souhaite une bonne nuit avec Rousseau. Et puis, on se retrouve jeudi prochain. Et sinon, demain soir, avec nous, à la loco, pour fêter mon birthday. Ça sera en direct, d'ailleurs, de minuit. Nuit à 4h du matin. Bonne nuit. == Le débat sur la politique == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === 21 ans de Mazamé negro Mérice Pédissoir Gérard Cassenoisette 19 ans de Niort Ça va bien ? Je sais pas, j'ai pas regardé ce matin Plotte-moi, 20 ans de Gap Bonsoir Gérard, bonsoir Yargla Bonsoir Tuiline, je te kiffe bébé Pas de message Les messages terminés, c'est bon pour toi Tony Et bonsoir, j'adore la politique 20 ans de Paris C'est tout, on va les rappeler Non, on va les rappeler, ils sont pas encore là Alors pourquoi vous me donnez des fiches Avec des noms qui sont pas là, des auditeurs Alors commencez pas à faire votre travail à moitié Au boulot Ce soir faut être sérieux, on va arrêter de déconner Parce que ça commence à déconner à plat tube Donc dans un instant, débat de Gérard Comme chaque jeudi bien sûr, sur la politique On récupère saucisson à l'ail qu'on a eu tout à l'heure Bon, rebonsoir Rebonsoir Gérard Cassenoisette, rebonsoir Rebonsoir Gérard Parle un tout petit peu Parle un tout petit peu Parle un tout petit peu Un petit peu plus fort s'il te plaît, merci Rebonsoir Gérard Plotte-moi 20 ans de gap Oui bonsoir, je tiens à préciser que je ne foutrai pas le bordel ce soir Ouais ben j'espère pour toi Et ceux qui ont des téléphones pourris, vous me le dites Attends, Manu il va gérer ça Parce qu'il y en a qui ont un téléphone vraiment pourri, on va le trouver Tony, rebonsoir 20 ans Paris Rebonsoir Gérard Tête bête Salut Gérard 20 ans de dîner Et gros string, 23 ans de bourge On peut écouter Fun Radio sur 96.7 J'ai oublié de préciser les fréquences Ouais c'est ça, salut Gérard Bonsoir, donc tête bête c'est Dîner en 103.5 Tête bête, pas tête bête Dîner en 103.5 Paris 101.9 Gap 93 FM New York 93.4 Mazamé 99.4 Celui qui s'amuse avec les sonnettes Son prier d'arrêter, merci d'avance C'est chez toi Gérard Non mais je ne suis pas chez moi pour l'instant Celui qui s'amuse avec les sonnettes Gare Alors première question Donc le premier débat c'est sur la politique J'ai oublié de préciser Ma passion Donc à quoi sert le vote en politique ? Anthony comme c'est ta passion, vas-y Le vote en politique, c'est pour élire les élus Et c'est très important Parce que c'est ceux qui nous représentent Au sommet de l'Etat Donc c'est eux qui nous disent Tu vas payer tant d'impôts chaque mois Et qui nous prennent un cinquième de notre salaire Et je trouve ça dégueulasse Il n'y a pas qu'un cinquième de notre salaire Et qui nous prennent quand même plus aussi Parce qu'il faut dire aussi qu'il y a la La CPG aussi Non non il y a un autre truc La CSG quand même il nous retire pas mal C'est un syndicat ça Grosse ring Grosse ring pour toi Moi je trouve que déjà Si tu veux le vote quelque part Ça fait une sortie quoi Une ou deux fois par an tu vas voter Tu votes deux fois dans Deux fois, tu as deux tours Faut préciser Ouais Non mais toi si tu votes deux fois C'est ton problème quoi Non mais il y a deux tours Faut bien préciser Si ça t'a plu tu peux y retourner Je suis d'accord Non mais attends Si au premier tour ça passe pas Tu re-votes une deuxième fois C'est ça que je veux te dire Si t'es pas éliminé au premier tour Non mais attends je sais Non mais attends Si j'y avais pas la première fois Je peux y aller la deuxième Si je loupe Bah oui mais même si t'as pas envie d'y aller Que t'es ailleurs De toute manière il y a une question là-dessus Je pense que c'est sûrement l'affaire T'es bête Ouais ça sert à rien Pourquoi ? Parce que c'est C'est triché quoi On sait déjà qui c'est qui va être élu Donc c'est pas la peine d'y aller Ah non mais attends Tu peux pas le savoir dès le premier Tu peux pas le savoir Mais non tu peux Non mais attends Attends tu peux pas le savoir Dès le départ Qui c'est qui va être élu au début Je crois qu'aux dernières élections Il y avait les résultats sur internet Deux jours avant Bah oui Ouais mais tu peux pas savoir Tout de suite au premier tour Qui c'est qui sera là Mais si j'arrange un peu Mais non mais non mais non Mais non tu connais rien Quoi j'y connais rien Attends tu as pas commencé Parce que sinon toi tu as Tu as retourné à dix noms Vite fait toi D'accord Hein Euh Plote moi Euh oui Non non non non non Pas de ça Non bah c'est son nom Il pourrait peut-être trouver D'autres noms Des noms comme ça Excuse-moi c'est pas ma faute Bon et qui c'est qui s'amuse Avec les réveils là Ça commence à me prendre la tête là Je me réveille tôt demain Bon alors Tu peux y aller Jean Ouais ouais vas-y Comme a dit monsieur Tony Là je crois que c'est vrai C'est les élus quoi Ils nous enculent un peu Et en plus Eh tu restes poli S'il te plaît quand même À 0h42 J'ai pas dit qu'ils nous enculaient J'ai dit que c'était des gros pédés Ouais bah tu restes poli Tony Parce que sinon Tu vas faire un stage au standard Toi aussi tout à l'heure Parce que si tu veux faire les débats Tu restes calme C'est ce qu'on avait bien précisé Quand t'étais venu Le jour de l'anniversaire à Max D'accord ? Bon anniversaire Ouais d'accord Alors donc pour toi Donc plot moi Donc on continue avec toi Avant de demander à Casse-Noisette Et Saucisson à l'Aïr Bah moi je crois que Effectivement c'est vrai quoi Ils nous Bon je vais pas dire enculer Parce qu'ils nous enculent pas Mais ils nous prennent vraiment de la thune Et c'est ça qui est vraiment chiant quoi Ça m'énerve moi C'est toi qui joues avec un réveil ? Moi ? Ouais Bah non mais tu déconnes J'ai pas de réveil Non mais qui c'est qui joue avec un réveil là ? Ça commence à m'énerver là Casse-Noisette Ouais bah moi je trouve que Ça sert à rien d'aller voter D'accord Question réaction Oui sur IRC Il y a Snul qui me dit Que le vote est une chose bien Surtout pour Miss T-shirt mouillée Non bah ça Peut-être pour lui C'est pas C'est pas Il y a pas deux tours là Il y a qu'un tour de poitrine Ah ok donc C'est pas valable Ouais mais il y a deux seins quand même Ouais mais c'est pas valable Ouais mais il y a qu'un tour Non mais ça y est c'est bon On va pas s'éterniser sur Les T-shirts mouillées Donc Casse-Noisette Moi j'aime bien toucher les parties Bon Anthony Tu t'écrases s'il te plaît un peu maintenant Casse-Noisette Ouais bah moi je trouve que Ça sert à rien d'aller voter quoi Mais pourquoi toi ? Pourquoi ? Bah c'est tout simple Tu te pointes là-bas Tu vas voter Tout est truqué Tout est déjà fait d'avance Non non non non non C'est pas Non non non non non Je te dis que non Non Non je te dis Mais si Gérard Non non mais attends Moi j'ai insisté à un dépouillement Dans la région où j'habite Et j'ai même insisté Au truc des bottes Et fais-moi confiance Que c'est pas truqué Je peux te le dire tout de suite Moi je te dis quelque chose Gérard C'est que je suis très bien placée Qui ? Qui ? Qui ? C'est Casse-Noisette Je suis très bien placée pour le savoir Je te dirai pas ce que je fais dans la vie Mais je suis très bien placée pour le savoir Bah peut-être pour toi Mais moi je te dis tout de suite Que c'est pas truqué C'est pas truqué d'entrer c'est tout Saucisson à l'ail Bah écoute moi je suis un peu d'accord Avec tout le monde Mais moi aussi je dis que c'est truqué quoi Parce que des fois tu vois les chiffres Ça monte, ça descend C'est n'importe quoi C'est vrai c'est n'importe quoi Mais non mais Je suis pas trop d'accord avec vous Parce que là Non non mais attendez Moi je vais donner quand même mon truc Moi je peux vous Non mais Je peux vous dire Je peux vous dire une chose Que c'est pas possible Que ça soit truqué d'entrer C'est impossible C'est contrôlé Donc ça peut pas être truqué tout de suite Pourquoi ? Dans quel sens ? Non non mais y'a pas de dans quel sens Pourquoi ? Moi je te dis que ça peut pas être truqué Oui Rigo Attendez attendez Oui y'a Y'a Goldberg sur IRC Qui demande c'est quoi un épouillage ? Un épouillage c'est de retirer le bulletin Non le sac d'une petite vieille Dans la rue Non non non Attends Fildar T'écrases s'il te plaît merci C'est quoi l'épouillage alors ? Non dépouillage Il a pas compris ce que j'ai voulu dire Donc dépouillage c'est de retirer le bulletin Qu'on a mis dans une enveloppe Et on le met de côté Et on fait des tailles Après on les compte pour savoir Qui passe Qui sera Élu ou pas Voilà c'est tout Ça sert à quoi de le mettre dans une enveloppe Si après ils nous le retirent ? Mais non mais on le retire Et après ils ont tout ce qu'ils veulent Ça sert à fabriquer des enveloppes Voilà Donc deuxième question La politique vous rend-elle amoureuse ? On va demander Bon celui qui avec son réveil t'arrête C'est clair et net Parce que je vais pas chercher Le midi à 14h tout à l'heure Je vais en virer Ouais Parce qu'il y a d'autres personnes Qui attendent pour participer C'est bien clair Ouais moi je voulais répondre à la question C'est que Moi je trouve Ton nom c'est quoi ? Tony Ouais bah précisez vos noms Quand vous voulez parler D'accord Ouais mais on le reconnait quand même Moi je voulais dire que Elisabeth Guigou Je la trouvais bonne Non mais attends T'arrêtes de donner des noms S'il te plaît Bah écoute c'est son nom C'est de la politique Ouais ouais C'est pas la peine de citer les noms Des personnes politiques Gérard Oui C'est Grosstring Moi je voulais Je voulais dire que Moi c'était Ségolène Royal Que je trouvais bonne Bon et Grosstring et Tony Soit que vous vous calmez Et vous arrêtez de donner des noms Pas de marge Soit que vous gerbez Ça va aller vite vous deux C'est pas la peine De sauter de ma gueule derrière Parce que sinon Vous allez virer tout de suite C'est clair et net Mais pourquoi ? Non y'a pas de pourquoi C'est ta question Excuse-nous Alors t'es bête Ouais Donc toi ? Ouais moi une fois J'ai rencontré un mec Dans l'isoloir On a fait crac crac machin Et tout Et ouais j'étais amoureuse Donc c'est bien C'est bien D'accord Plotte moi Non Mais si Non Si quand même merde Un peu Oh Oui bah j'y vais Ah non Plotte moi Bon Manu T'essaies de me choper Le réveil Et celui Qui a du monde chez lui Parce que ça m'énerve là Je crois qu'il attend des invités Ouais mais je sais pas qui c'est Ouais mais moi je veux pas le savoir Si il participe au débat S'il a des invités Il dégage Écoute qu'elle est rentrée Mais elle est dans la cuisine Et puis on en parle plus Bon alors Plotte moi Il y a peut-être un mec Qui est un policier Qui l'attend des gens Genre le marché Y'a pas moyen que tu rentres Ah ça finit Oui là avec les noms Ouais arrêtez c'est vrai Bon merde je peux parler un peu là Euh comme on dit les autres là Bon avec les guigous et tout ça Moi c'est la mère La mère Tiberie je crois D'accord Je pense que Plotte moi Et Tony Et Grossim Je crois que vous allez pas finir Le débat J'ai rien vu Non non mais vous donner des noms Comme ça C'est pas tellement bon Casse-noisette Ouais bah moi je pense pas Que la politique rend amoureuse Néanmoins Moi quand je vais voter Je vote pour celui Qui a apparemment La plus grosse queue quoi D'accord carrément Saucisson à l'ail Bah écoute moi Je vois pas vraiment le rapport Mais je vais quand même te répondre Bah moi ça me rend pas amoureuse C'est bien Ah bah c'est pas mal Moi je peux vous dire une chose Que moi non plus Ça me rend pas du tout amoureux Je croyais que t'étais amoureux De Jaco pourtant Non non non Moi ce que je voulais dire C'est que les membres Du parti communiste Ils sont pas très brandants Bon Tony Oui Encore une connerie comme ça Et tu t'en vas Pas de marque Tony Pas de marque Ok t'as pas besoin de citer les partis Pardon la prochaine fois Je dis que t'es initial Ah ouais Gérard j'ai une question Minitel de Merlot Du département 44 Qui demande Enfin il veut revenir A la question précédente Très rapidement Est-ce que Gérard Mets un timbre à l'enveloppe Quand il va voter Je vois pas du tout le rapport Je vois pas du tout le rapport Là dessus Bah si Comme tu prends une enveloppe Et que tu la déposes Est-ce que tu prends soin De mettre un timbre avant Pour qu'elle arrive bien A destination C'est quoi l'adresse aussi Non non non Attends déjà C'est pas ça A quoi sert le vote en politique C'est quand tu vas dans les urnes Tu t'amuses pas à voter Avec des timbres sur les enveloppes Ah d'accord Ça c'est une autre question C'est pas les mêmes enveloppes Voilà c'est pas du tout pareil Gérard Je peux te poser une question Je voudrais savoir Si des fois Tu te grappes les urnes N'importe quoi toi Moi par contre J'avais une question Comment c'est fait Un urinoir Parce que moi je sais pas Je suis jamais allé voter Bah c'est simple C'est une petite cabine Avec un rideau C'est tout Pour pas qu'on voie Et tu mets 2 francs Tu mets 2 francs Pour pas qu'on voie Pour qui tu votes Et quand t'as 10 000 votés Tu tires la chasse Ils te donnent une petite serviette Pour t'essuyer Peut-être On sait pas Donc troisième question Les enfants ont-ils le droit De faire de la politique On va demander ça A Castenoisette Comme elle est bien placée Oui Il y en a déjà Qui ont tenté le coup Gérard Et je peux te confirmer Que effectivement Bientôt Les médias vont parler D'un petit jeune Qui a 14 ans Et qui s'y met vachement Et en fait Castenoisette Parle plus fort un peu Castenoisette Tu parles plus fort Il y a du monde derrière toi Oui donc Ouais bah alors Tu demandes aux gens Il y a personne Il y a personne Il y a absolument personne Je suis toute seule Assise sur ma chaise Comme une clocharde Non bah c'est bizarre On entend du monde Chez quelqu'un Mais je voudrais bien savoir Chez qui Ah oui mais non Mais moi c'est pas chez moi Donc alors Donc tu disais Ouais donc je te disais Bientôt Il y a un petit jeune De 14 ans Qui commence à se mettre A la politique Et les médias Vont bientôt en parler Je peux pas en dire plus Parce que sinon Ça serait divulguer Des secrets Des secrets d'état Néanmoins sache Que tu vas bientôt Entendre parler D'un petit jeune De 14 ans C'est pas Jordi Non non mais c'est bon On a pas besoin De savoir les noms D'accord Je ne donne pas de noms Oui non mais je sais Ouais je sais Casse-moi cette C'est pas pour toi Que je parle C'est pour Tony Qui veut dire Sûrement de qui il veut parler Je vois à peu près Ah oui Donc Moi je voudrais parler Attends 5 minutes Oui Gérard Il y a un certain Max Sur l'IRC Qui me demande Si les animaux Ont le droit de voter Je vois pas comment Qui pourraient voter Les animaux Il me dit Dans la mesure Où certains hommes politiques Sont des chiens Les animaux pourraient voter Ouais mais ça Maintenant avec les trucs Sur les guignols de l'info Comme ils font pas mal De conneries Ils s'amusent A faire des Des figurines Des hommes Politiques En tête de chien Et tout ça On nous aurait menti Alors Saucisson à l'ail J'étais venu à toi Bah écoute Moi je pense Qu'ils ont pas vraiment Le droit Mais c'est pas pour ça Que ça les empêche De le faire quoi D'accord Ok Plotte-moi Je veux dire Pardon Oui Oh c'est fini Derrière Putain ma caisse Ah il y a un mec Qui se fait tirer sa caisse Là on dirait Bon bah alors S'il se fait tirer sa bagnole Je sais pas qui mais Putain les enculés Oh tu restes poli S'il te plaît Plotte-moi parce que tout à l'heure Tu vas virer Je pense qu'il vient de parler là Elle a ma BM Alors plotte-moi vas-y Euh oui donc je crois Que c'est un peu bizarre Ce qu'elle a dit tout à l'heure Parce que moi J'ai entendu parler Qu'il fallait quand même Avoir 23 ans Il me semble Non là Tu peux Non c'est 21 Non si je me souviens Si je me trompe pas Non non c'est Non non pour être Pour machiner Pour avoir 21 ans A peu près Pour voter Pour se présenter Aux élections C'est combien C'est quel âge 21 ans Normalement Je peux rajouter Juste quelques Oui oui vas-y Il faut savoir Qu'en fait Cet enfant là Ce jeune adolescent Va demander l'anticipation Ah d'accord D'accord Donc c'est pour ça Que je répondais A la question Je ne peux pas dire Julien C'est quand même Un secret d'état C'est pas moi d'en parler Les médias vont faire Leur boulot Beaucoup mieux que moi Et donc voilà C'est tout ce que je voulais C'est ton gosse Jérôme Non c'est On se calme Je viens d'entendre Un nom Que j'aime pas Par contre Là on vient de me Donner Un petit sondage Il y a 20 Donc pour ou contre La politique Mais ça J'en avais pas parlé Donc je vois pas Pourquoi qu'on met Pour ou contre Donc il y a 20% Des gens qui Qu'ont dit Qu'ils n'aimaient pas La grossièreté Ca c'est vrai 40% des gens Ont dit Que les Que les types C'étaient des Petits parasites Parasites Que l'éthique L'éthique C'étaient des petits parasites Ouais que c'était L'éthique C'étaient des petits parasites Que l'on trouve Sous les Sous le chien Et 40% des gens Ont dit Qu'ils n'en avaient Rien à foutre Et ça Je suis bien d'accord Avec les 40% Qui disent Qu'on en a rien à foutre Ca pour moi C'est réel Donc Tony Pour toi J'ai pas suivi la question Parce qu'avec tes sondages Là tu m'as perturbé Alors Les enfants ont-ils le droit De faire de la politique Voilà la question Bah oui tout à fait Moi je pense que les enfants Ca serait pas pire Que ce qu'il y a maintenant Enfin moi je sais pas Si par exemple Une fille de 12 ans Elle est aussi bien galpée Qu'Elisabeth Guigou Bon Tony Tony c'est la dernière fois Tu vas retourner Voir Manu au standard Ah il est impossible ce Tony Alors c'est fini Non non Tony Je te l'avais dit gentiment Tout à l'heure De ne pas citer Le nom des personnes politiques Si si t'as très bien entendu Donc c'est terminé C'est terminé Tony C'est terminé C'est terminé C'est terminé Terminé pour toi Tony Au revoir Et sur IRC On me dit Tony tu dégages Voilà bah ça y est Il est parti Donc Tébette Moi je dis que les gosses Ils ont rien à faire Dans la politique Oui Il ferait mieux de jouer au Lego Et de pas nous faire chier quoi C'est une affaire d'adultes Et c'est pas du tout Une affaire de gamins quoi Ouais mais Comme je disais tout à l'heure Donc faut bien avoir La majorité pour y être Mais c'est même pas Une question de majorité C'est que les gosses Ils ont rien à faire là-dedans quoi Ils jouent aux billes Et puis c'est tout Ouais mais t'en as beaucoup Qui veulent se lancer dedans aussi Mais ouais Mais c'est des petits cons Bon ok Grosse frigne Bah moi je sais pas Mais je sais pas Si tu regardes des fois Ils invitent des mômes A l'Assemblée Nationale Ouais mais ça Ouais mais ça c'est Pour faire des séances et tout Et pour s'intégrer un peu Ouais non mais attends Ça Merde ils posent tous La même question Quand est-ce qu'on mange Ils veulent tous Aller pisser en même temps Ouais non mais Et en plus Ils dégueulassent Tous les sièges Des députés Ouais mais non mais attends Attends je parle s'il te plaît Moi je trouve que Vraiment Les mômes C'est à l'école A la crèche Ou à la babysitting Et tout Et puis c'est pas Dans la politique quoi Ça va Non mais faut dire Qu'aussi avec ce qui se passe A l'heure actuelle Bon bah Les étudiants Les trois quarts Ont 15, 16 Voire 17 ans C'est des petits cons Les étudiants Ouais mais attends Mais c'est quand même C'est quand même C'est quand même Leur problème Parce que bon Faut dire une chose Que si Ils sont trop nombreux Dans les classes Faut voir aussi Le nombre de personnes Qu'il y a dans les classes Mais attends Attendez Attendez Attendez Attendez Attendez Attendez Laissez-moi finir J'ai entendu dire Qu'ils étaient jusqu'à 50 personnes Dans une classe 70 moi j'ai entendu 70 Ouais il y a J'ai entendu 40 50 et 70 Aussi par là Oui Excuse-moi Mais même s'ils sont 50 par classe C'est pas beaucoup T'en mets 20 dans la classe Et 30 dans le couloir Tu laisses la porte ouverte Et tout le monde peut suivre Ouais non non non Non non Attends attends Attends attends Gros string Gros string Gros string S'il te plaît Attends il y a une question IRC Oui gros string Je suis désolé Il y a Erki sur IRC Donc qui te demande Gérard Combien d'érections As-tu participé Non mais ça J'y répondrai pas Parce que c'est pas le thème Du débat politique Et Gérard Ah si en politique Les élections c'est normal A la place Les clochettes c'est bon A la place de Tony On accueille Kyra Qui appelle de Sarcelles 101.9 Bonsoir Laska Allo Bonsoir Laska Non tu parles comme Hippo Je suis Kyra Moi je voulais dire Que je vote Je vote et Voilà Tu votes pour qui toi Moi je vote pour Pour ceux qui Légaliseront le vol De Des mobilettes Voilà D'accord Ok D'accord Tu peux répondre A la question J'ai pas entendu Il était au standard Alors les enfants Ont-ils le droit De faire de la politique Tout à fait Moi je suis Tout à fait d'accord Que pourquoi Il y aurait Des discriminations Comme ça Dès le plus jeune âge Non mais Pourquoi Qu'est-ce qu'il y a Moi je peux vous dire Moi je peux vous dire Une chose Que j'ai Je voudrais pas Que mon enfant S'amuse à faire de la politique Parce que ça Ça me plairait pas du tout Déjà moi j'en fais pas Donc Et pourquoi justement Justement sur Minitel En plus ça cartonne Ce soir on est 30 connectés Il y a un auditeur Qui s'appelait Je sais plus comment Yann Qui voulait te demander Pourquoi toi tu ferais pas De la politique Et pourquoi tu serais pas Ministre de la route Non non mais ça Moi c'est un truc Qui me branche pas Et quand j'entends parler De ce qu'il parle A la télé Même sur les radios Fais-moi confiance Que c'est une prise de tête Pas possible C'est-à-dire Donc C'est sans arrêt En train de nous dire Ouais mais de toute manière Comme ils disent Pour les étudiants C'est malheur d'en parler Ils disent ouais De toute manière On vous promet des bourses Et puis tout ça Et puis en fin de compte Ils ont jamais rien Les étudiants C'est dégueulasse Ils ont jamais rien eu Et c'est pour ça Moi je leur donne raison De faire ce qu'ils font C'est tout C'est quand même leur truc Pour avoir un bac Et donc moi je leur donne raison C'est tout Continuez En attendant Gérard Gérard président Gérard président A ce propos Y'a Yankee sur IRC Qui me dit Si Gérard était président C'est l'état qui se fera enculer Bon bah ça Il se démerde Donc Quatrième question Oh ça suffit Avec les sonnettes Oh ça suffit Merci Pensez-vous Que l'on parle Bon Manu Tu me le gères s'il te plaît Parce que ça me prend la tête Ou sinon Je gère la sonnette La sonnette tu dégages Alors pensez-vous Que l'on parle trop de politique Putain J'ai dit tu dégages Ça commence à me prendre Ça commence à me prendre la tête là Euh Caria Caillera Caillera Moi je suis d'accord Avec toi Gérard Parce que Moi y'a Dans la PC Il tourne Y'a le maire L'autre fois il est venu Et il nous parle Il nous prend la Il nous prend la Il nous prend la gueule Il nous fait Arrêter de fumer des tarpés Trouver un diable Tout ça Mais non on s'en fout Non on s'en fout Parce que On casse des trucs Ok Grosse ligne Bah moi je trouve que On en parle pas Pas tellement en fait Là pas plus tard que Attends ouais c'était hier J'ai regardé le juste prix Que dalle Non mais attends Eh Toh Oh grosse ligne Tu crois Tu crois qu'ils en parlent pas assez Ils ont fait Ils ont fait carrément Tout un truc sur Euh Sur Bill Clinton A 23h10 Attends Tu te fous de moi là J'ai jamais de l'avis Dans le juste prix T'es fou Non non mais attends Dans ce cas là Si tu regardes le juste prix C'est pas la peine de participer Au débat sur la politique Quand au journal télévisé Là tout à l'heure Ils ont pas vendu Tout ce qu'ils ont montré C'est la fusée qui les colle Bah ouais mais ils ont quand même Parlé de la politique Je suis désolé Ils ont parlé de politique Les astronautes Quand ils décollaient J'en sais rien mais Non non mais ils en ont quand même Parlé à 20h Je suis désolé À 20h Moi j'allume à 20h02 Ils n'en parlaient plus déjà Alors Non non mais attends T'es bête T'es bête Toupé Toupé à Québec Vas-y Toupé Oh Tu te réveilles Allez hop Bonne nuit pour lui Allez hop Celui-là c'est Comme ça il se réveillera Oui Rigo Oui il y a Vomis de porc sur IRC Qui te demande Gérard Pourquoi tu dis Qu'il y a trop de poils éthiques Tu aimes les hommes imberbes Non n'importe quoi N'importe quoi Plote moi Ouais moi je pense que Non Il y a trop de Il y a trop de Il y a trop de politiques D'ailleurs on devrait directement Passer au deuxième débat Non mais alors Pour l'instant c'est pas Toi tu n'as qu'à acheter toi Non mais attends Toi si t'es pas content Tu vas faire comme Tony T'es bête Tu vas gerber aussi Comme ça on va prendre D'autres personnes Tu vois j'ai envie de Ce soir On est à la troisième Il y a 12 questions Alors soit que tu réponds Gentiment à la question Soit que tu vires Tu choisis Je veux bien faire comme Tony Parce que mon nom Il me plaît pas trop là Eh ben alors C'est bien alors Pareil Allez salut Salut à toi Salut C'est bien il ne nous reste plus Qu'un, deux, trois, quatre Il nous en reste plus que quatre Alors casse-moi Z On accueille Attends excuse-moi Gérard On accueille quand même Citrouille Eh salut Gérard Salut Citrouille On t'appelle d'où ? J'appelle de Paris Ok Alors donc je répète la question Comme tu viens d'arriver Oui s'il te plaît Alors pensez-vous Qu'on parle trop de politique On va demander à casse-moi Z Comme j'étais sur elle en premier Ouais ben on en parle beaucoup Oh le porc là On en parle beaucoup C'est vrai mais à tort et à travers Tu vas dire que je vais remettre L'histoire de Clinton sur le tapis Non mais justement J'en ai parlé aussi moi Donc Bon je vais t'expliquer en gros Moi j'ai dû partir là-bas J'ai dû partir aux Etats-Unis Parce que je travaille au Parlement Et on a dû donc aller là-bas Et on a eu des réunions Donc avec Bill Clinton Et il faut savoir Qu'il y a des choses qui sont vraies Et qu'il y a des choses qui ne sont pas vraies C'est-à-dire qu'on va revenir Sur le harcèlement avec Ouais mais on ne va pas s'éterniser là-dessus Non non non Mais il y a des choses Il faut savoir que Bon il ne l'a pas harcelée quoi Elle était tout à fait d'accord Et bon Elle était consentante Elle était tout à fait consentante Elle adorait le sucer Elle ravalait tout Elle était contente Et puis voilà quoi D'accord Attendez attendez Il y a une question IRC Oui enfin c'est une réaction A ce sujet On te demande Gérard A ton avis Est-ce que Pour qu'un président Fasse parler de lui Il faut qu'il se fasse sucer Non pas spécialement On va peut-être pas revenir Sur l'affaire Bill Clinton Non mais En deux mots Moi je lui dis Là je peux y répondre De toute manière Ça sert à rien Strictement C'est casse-couille Ouais mais Gérard Il faut reconnaître Que ça aide quand même Ouais mais ça Je vois pas où ça fait du bien S'il y avait un président Par exemple Un président bulgare Ou un truc comme ça Un mec On n'en entend jamais parler Il se faisait pomper un bon coup Je suis sûr que dès demain On en entendrait parler quoi C'est clair Non mais ça T'as vu l'accueil des Attendez attendez Cueil gras Cueil gras 5 minutes oui On accueille casse-couille Bonsoir Bonsoir à tous Bonsoir aux 20 millions d'auditeurs Qui nous écoutent quand même Eh celui qui s'amuse A A faire ça Là il va se calmer Il est d'où lui ? Bah écoute Demande lui Parce que j'ai pas eu le temps J'ai 19 ans Et j'appelle de Mont-de-Marsan Et la fréquence de Mont-de-Marsan ? Euh alors ça Je sais plus moi Je vais la trouver Il va nous la donner Il y en a un qui est malade là Ouais je crois La malade c'est le deuxième de bas Celui qui s'amuse à faire ça Va se calmer Parce que sinon C'est moi qui vais le calmer Aurentaine C'est la chiasse Alors casse-noisette Oui Donc pour toi Non toi tu viens de répondre Ah oui Sois-ci son à l'aïe Bah écoute moi Gérard Moi je pense que la politique Si tu veux en entendre parler T'en entends parler Mais si tu veux pas en entendre parler T'en entends pas Bah voilà Donc je suis tout à fait Euh Citrouille T'avais pas répondu Ouais mais alors moi je dis On parle pas assez de la vie privée Des hommes politiques Ah si si Attends attends Citrouille Citrouille Citrouille Citrouille Attends Citrouille Je vais te dire une chose On en a quand même On en entend parler sans arrêt Parce qu'hier Y'a un truc sur la première Qui a passé carrément Toute la partie Une bonne partie de la nuit Ils ont fait ça à 23h30 Sur la 1 Je sais plus le nom du reportage Je crois que c'est reportage Ils nous ont cassé les burnes Avec la paire Bill Kington Pourquoi t'as regardé ? Non non je vais pas regarder J'ai zappé parce que ça me prenait la tête Moi je dis qu'il faudrait faire ça Toutes les semaines Si Chirac il a des maîtresses Si Jospin il a une grosse piste Ouais bah c'est bon On en a rien à foutre Ouais casse couille Ouais Gérard Ouais c'est qui ? Ouais c'est gros string Je voulais juste dire un truc Sur la vie privée des hommes politiques Je sais pas si t'as remarqué Mais l'été Dans tous les magazines Genre Paris Match Gala etc C'est que des photos Des hommes politiques Qui sont Qui sont moules couilles Sur la plage Ouais mais d'accord Mais ça c'est Non mais ça c'est leur problème On a même vu Barthez en jet ski T'imagines Casse couille Tu veux répondre Avant qu'on pose la cinquième Ce qu'il y a c'est que moi J'étais au standard Alors pensez-vous Qu'on parle trop de politique Manu tu me gères celui Qui arrête pas de roter Comme un porc Parce que ça m'énerve ça Pas de problème Il va aller gerber Il va revenir Ouais bah il va aller gerber Il va aller gerber Chez lui définitivement Gérard Ah bon ouais Calmez-vous s'il vous plaît Il y a Gognol sur IRC Qui te demande Comment tu ferais Pour boucher le trou de la sécu Ah bah ça C'est pas mon problème Ça c'est pas mes problèmes Pour les trous de la sécu Ils sont assez grands De s'en occuper Ça ça me regarde Bah apparemment non Ouais mais attends C'est bien aux hommes politiques De s'occuper du trou de la sécu Manu tu me le calmes S'il te plaît Parce que sinon Ça va chauffer pour toi Alors casse-couille pour toi Oui au fait Alors pensez-vous Que l'on parle trop de politique Donc c'était la question Comme tu étais au standard Ouais je tiens à préciser Que d'abord Que la fréquence C'est 52.6 à Mont-de-Marsan Vu que je l'avais pas dit Tout à l'heure Donc effectivement Je trouve qu'on en parle beaucoup Mais on en parle quand même Un peu moins Que quand il y a les élections Là on en a 24 heures sur 24 Il y a que de ça Ah ouais mais Mais non mais casse-couille N'empêche je suis au directeur C'est une chose que D'accord on en parle moins Avant qu'il y ait eu les élections Mais là quand même Ils nous bassinent encore A l'heure actuelle Avec l'affaire Big Clinton Et l'affaire Les visqués Avec les visqués Ouais mais je croyais Que tu voulais pas en parler Non non mais moi je te dis Tu dis qu'on en parle pas assez Si ils sont en train De nous bassiner avec tout ça Mais ils en parlent pas assez Bah ouais mais on en a ras-le-bol D'entendre parler de ça sans arrêt Mais non Donc alors vous allez réfléchir A la question Avez-vous un membre De votre famille Qui fait de la politique Et on va s'écouter Pierre de la Montagne Avec Elles sont blanches Mes chaussettes Et elles puchent Et on se retrouve tout de suite après T'appeler au 0800 308 5000 Et 0870 5000 Toujours le 36 15 4 Fun Radio Rubrique directe Et lire c'est www.fr Fun Euh Fun Radio Flash Fun Radio On a 921 connectés quand même Gérard ce qui est énorme Ouais J'en veux 1000 J'en veux 1000 avant Avant une heure et demie Ça arrive Ça arrive Et alors on va T'as trouvé là Qui c'est qui Ça y est Il est allé Il est allé aux toilettes Il a fait ses besoins Il est revenu Il est en pleine forme Super Ok Donc on récupère Saucisson à l'ail Toujours là Gérard Casse-noisette Ouais je suis là Gros string Ouais Euh Queyra Soir non Citrouille Ouais salut Et casse-couille Oui si tu pouvais donner Le label La maison d'édition Des disques que tu mets Ça m'aiderait Bon alors là Faut demander ça A Filda C'est le label rouge C'est approuvé D'accord merci Je connais Je connais Tu es pas people Ouais Bon c'est bien C'est bien comme ça Donc vous avez eu le temps De réfléchir A la question On va demander Bah tiens casse-couille Moi non J'ai pas de J'ai pas de membre Ni de ma famille Ni de mon corps Qui participe A la politique Ouais Voilà Ok Je suis désolé D'accord Citrouille Ouais moi j'ai un oncle Mais bon c'est l'athéon Il est communiste Alors on lui parle plus Non non non Non non mais ça On fait pas de politique Ah ok ouais Bon bah on lui parle plus Quand même Parce que c'est un gros con Ok Ah bah c'est bien Alors Keira Ouais moi je Mais nous Ils veulent pas de nous Parce qu'on a Avec des tepeaux On a voulu faire Un parti politique Ouais Et on est allé A la mairie Et ils ont pas voulu De nous Ces messieurs D'accord Grosse ring Bah moi j'ai un cousin Ouais qui fait de la politique Ouais Et il colle des affiches Hum Et bah voilà quoi Un jour il était dans la merde Parce que Il avait emmené Qu'un tube de colle Et il a pu en coller Que trois quoi D'accord D'accord Je vois pas du tout Le rapport On prend pas de la colle On prend pas des tubes de colle On prend pas des tubes de colle Les mecs Y'en a qui sont avec des seaux Et qui préparent déjà Ouais ouais Non mais c'est bon Tu me laisses Reparler s'il te plaît Merci Bah non je crois Qu'il y a un moment Si tu sais pas Comment on colle des affiches Moi je peux rien faire Pour tout le monde Non mais attends Tu demanderas A ceux qui Quand ils les colleront Pour les élections Tu leur demanderas Excuse moi J'ai beaucoup de respect pour toi Bon alors celui-là Ça commence à m'énerver Il a passé Mon cousin Il a passé un CAP En collage d'affiches Et il sait certainement Beaucoup mieux Que quiconque Coller des affiches Peut te le dire Non non non Si si si Casse-moi Z Ouais bah moi J'ai pas sa amie Qui travaille là-dedans Mais bon moi Je suis dans le milieu Je travaille pour le parti De Jean-Marie Le Pen Bon bah alors Casse-moi Z C'est bon là pour toi C'est terminé Elle a le droit de parler Non non non J'avais précisé De pas donner de Pas de FN Allez hop Terminé c'est bon Allez hop Hop Oh non non non Alors Je m'en fous de celui Qui s'amuse à faire ça De tout à l'heure Ça va mal C'est terminé pour lui Saucisson à l'ail Bah écoute Gérard Moi chez moi Tout le monde est contre Oh non non non Oh Oh si Bah qu'est-ce que j'ai dit Saucisson à l'ail Continue Non non mais j'arrête Celui qui s'amuse là Ah ok excuse-moi Moi je t'ai dit Mais chez moi Tout le monde est contre Oh non non non Mais quoi Et ça commence à bien faire là Un fil d'art Non c'est pas moi Non c'est pas toi Qui t'amuses avec Un petit bouton là Non Non non Toi tu es en train De me percer les miens Mais ça c'est T'en regardes pas Oui oui oui Mais t'es en train De t'amuser là-bas Ok C'est vu Donc Saucisson à l'ail Toi pourquoi Gérard deux secondes J'ai une question sur Minitel On est encore 23 connectés De R2D2 Je trouve qu'il y a Beaucoup trop d'hétérosexuels Dans le milieu de la politique Et toi Gégé Que t'en penses quoi Moi j'en pense Rien du tout de ça Mais est-ce que tu trouves Que en fait Justement en ce moment On parle du PAX Je sais pas si tu Non non mais ça C'est pas Ça rien J'en parle pas Pour le mariage Des homosexuels Qui font de la politique J'en parle pas là-dedans Ce soir Pourquoi Parce que ça m'intéresse pas C'est tout Mais c'est intéressant Les gens ils aimeraient savoir Ouais bah peut-être Mais moi Gérard Excuse-moi Excuse-moi gros string là T'aimerais pas De faire introduire Dans le milieu Non non non On va faire sur le côté On accueille X S'il vous plaît Oui bonsoir Gérard X bonsoir Oh elle est bien elle T'appelles d'où Bah j'appelle de chez moi apparemment Un appartement très bien d'ailleurs Manu Manu Quel fréquent S'il te plaît Non mais je te dis J'appelle de mon appartement Donc région parisienne Région parisienne Le truc que tu paies 900 balles là Région parisienne 90 mètres carrés là Région parisienne Bah oui région parisienne Ok 101.9 Merci d'apprécier Ainsi de suivre Donc à toi X Alors de répondre Bah si tu peux me répéter la question Avez-vous un membre Avez-vous un membre de votre famille Qui fait de la politique Non malheureusement J'ai pas J'ai pas quelqu'un Qui fait de la politique Dans mon entourage Ni dans ma famille Non C'est la vie des mystères ça Non D'accord Donc moi je peux vous dire Que moi non plus Comme j'ai pratiquement personne Que de son entourage Moi là-bas Je suis tranquille Oui c'est qui C'est gros string Ton membre Il fait pas de politique Bah en gros string Tu veux parler de quel membre Alors vas-y Ton membre A toi Tu nous demandes Nos membres à nous Maintenant De la famille s'il vous plaît Que je demande Ah ouais d'accord Faut pas confondre Les torchons et les serviettes D'accord Et alors ta femme Ma femme à temps merde Ma femme Ma femme à temps merde Tu sais ce qu'il dit Le vieux porc Exactement Alors Sixième question Déjà ça passe tellement vite Bah oui Doit-on voter Pour Peut-être une question Hier c'est avant J'en aurai une J'en aurai une Vas-y Vas-y Fildar Ok donc c'est Paul Ethic Qui te demande Gérard as-tu un membre actif Dans les parties Non Donc il reste serré Sur IRC Pardon Il y a SNUL Qui te demande Si tu connais le parti GNB Non plus On est combien là maintenant On est On est 7 ou 8 dans le studio Non non mais ça Je m'en fous Je veux savoir Sur l'IRC Si on va dépasser Les milles ce soir 986 On y arrive bientôt Putain t'es 12 Alors c'est bon Merci le pape Alors on continue Donc sixième question Doit-on voter Pour avoir une copine On va demander ça A Grossring Comme il n'arrête pas De jacter sans arrêt Est-ce que tu peux répéter J'ai mal compris Doit-on Doit-on voter Pour avoir une copine C'est la dernière fois Que je répète la question Alors ouvrez bien les oreilles Alors j'ai compris Mais il faut articuler aussi un peu Alors est-ce qu'on doit voter Pour avoir une copine Moi je dis Oui si on veut Si on veut Niquer une nana Qui fait de la politique Genre Je sais pas moi par exemple Comment elle s'appelle L'autre là Ah la blonde là Elisabeth Elisabeth Kikou Alors Alors C'est Kaira C'est Kaira Oui Kaira Elisabeth Kikou Alors c'est bon Kaira Tu peux partir Et Grossring avec Tous les deux Tu peux partir Allez viens avec moi Viens Tu rentres chez toi Et c'est bon Voilà alors Je t'aide un peu Je t'aide un peu Parce que t'as du mal Fais gaffe Fais gaffe Donc On a plus Kaira On a Grossring Non plus On va demander Sa saucisson à laïc Bah écoute Moi franchement Je dis que non Ça dépend Mais franchement Je dis que non D'accord Je vois Bien ce que tu veux dire Citrouille Ouais moi je me suis jamais Fait de meuf Alors je suis pas Non mais doit-on voter Pour avoir une copine Ou un copain Si tu veux Dans l'ensemble Bah moi j'ai plein de copines Non mais Putain mais T'es bouchée ou quoi Toi ce soir Non pourquoi T'as mangé quoi là T'as mangé Du poulet Du poulet enragé On dirait Non il était pas enragé Bah dis donc On le dirait Parce que je crois Je crois que tu comprends pas Ce que je veux dire Peut-être les champignons Ils vont pas être frais alors Ouais d'accord Gérard il y a Turpentine Sur IRC Qui te demande Si tu as voté Pour trouver Sandy Personnellement Non je l'ai Il a voté nul ouais Attends je l'ai voté Par pochette surprise Dans IP Magazine Ça va lui faire plaisir C'est pas un truc De homo ça ? Non non C'est un magazine Comme ça Donc Qui c'est qui nous reste Cascouille Oui bah moi J'ai très bien entendu Ta question Mais je la comprends Pas très bien quoi Alors doit-on J'ai compris J'ai très bien compris Doit-on voter Pour avoir Une copine Ou un copain Bah je comprends pas Le rapport là Bah doit-on voter Par exemple Si tu veux voter Pour qui Tu peux voter Si tu veux Tu peux voter Pour retrouver une copine T'as le droit Bah logiquement Quand tu votes C'est pour Pour élire quelqu'un Bah oui Bah dans Dans la politique Y'a bien des nanas Qui font de la politique Donc si tu veux Être copine avec elle Faut bien que tu votes Pour elle voyons Ah ouais mais faut avoir Des business Quoi qui c'est Qui dit n'importe quoi Qui c'est qui vient de dire N'importe quoi Je crois que c'est X Oh X Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Eh ça va toi là-bas Elle a dit Calme ta joie toi Eh tu vas te calmer Ta joie là ou quoi là Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Oh ça suffit là Pile d'art Ou sinon je t'en vois Je sais pas ce quoi là Euh bah Bah X Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Ils sont trop Non mais attends Je crois que ce soir Ils ont fumé la moquette Ou ils ont fumé Ils ont bouffé Je sais pas quoi Y'a pas de moquette à fun Merde Ouais alors Donc on accueille Téton Et on accueille aussi Bulldog Mystère Oui bonsoir Bulldog Mystère Bonsoir Gérard Bonsoir tout le monde C'est ce qu'il m'a donné Comme nom Gérard Me regarde pas comme ça Alors lui tu peux Tu peux lui dire Qu'il prenne un autre nom Non mais je restais Je restais dans l'anonymat Qu'est-ce que c'est encore Ce travlot là Eh bah écoute Je vote Eh c'est pas un débat Sur les travlots C'est un débat sur la politique Je vote aussi bien que toi Ouais bah moi je tombe Donc Mystère Bulldog Bulldog Mystère Ouais si je veux Les fréquences là S'il vous plaît 96.10 Pour qui ? Pour Bulldog Mystère Ouais 96.10 96.10 ? Oui Et Téton ? Bah moi j'appelle Delil Fréquences ? J'ai pas encore 96.8 J'ai pas encore de Téton moi 96.8 Ok Et alors X ? Ouais bah je pense Qu'il faudrait Oh tu mettais en la musique là Non non mais c'est pas moi Non non mais il y a J'ai de la musique là Oh une collègue Moi j'ai rien Là tu sais rien moi Bon X ? Non je pense qu'on devrait Créer des écoles Pour voter Pour essayer d'avoir Une copine ou quoi Ah fil d'art T'arrêtes avec cette Cette chanson là Parce que ça me prend Ça me prend la tête C'est la fête C'est la fête Ouais ouais bah c'est bon On l'a fait assez hier la fête Ça c'est la fête Euh Téton ? Oui bah si tu voudrais Répéter la question Parce que j'étais au standard Il a dit qu'il la répétait pas Alors doit Ça commence à bien faire Faudrait peut-être écouter Quand je leur parle Quand je leur parle Ils peuvent pas t'entendre Gérard Donc euh Gérard il y a une bonne question De Toons sur l'IRC Est-ce qu'il est normal Que tout le monde Aie le droit de voter ? Bah ça dépend des âges En principe Tu as le droit de voter Qu'à partir de 18 ans Mais donc Si t'as moins de 18 ans Tu n'as pas le droit de voter Et on est mille sur l'IRC ça y est Ah ça y est On a atteint les mille hein Ouais On a atteint les mille quand même Il est normal 20h20 J'avais dit avant 1h30 C'est bien Continuez Moi Gérard en tant que Travlo J'estime que tout le monde A le droit de voter Non mais attends Pour l'instant je demande à Téton Je demande pas au Bulldog Tu m'as toujours pas répété la question Alors doit-on voter pour Pour choisir une copine Ou un copain ? Doit-on voter pour choisir Un copain ou une copine ? Voilà Euh ouais peut-être Pourquoi pas ouais Ouais Ouais mais c'est pas mal Là ta réponse Ah qu'est-ce que t'en penses ? Ouais bah elle est nulle à chiquer Bah ouais Missère Bulldog missère là Comme la question Attends si t'es pas contente Tu raccroches Et tu vas faire dodo Écoute Moi je vote Mais c'est pas pour trouver une copine Parce que je suis hermaphrodite Donc Pas d'insulte Pardon Bon et les autres derrière Vous le laissez parler On vous a laissé parler Alors vous le laissez parler Un petit peu de respect quand même Je suis différent de vous Mais je suis quand même J'estime T'as le droit de t'exprimer Bah oui T'inquiète pas Merci Sildar De rien Tu connais ce problème en plus Ouais non mais vas-y Accouche là On va pas Bah oui bah je te dis Moi j'ai pas besoin de voter Pour Pour trouver un copain D'accord Même en boîte Même en boîte De toute manière Tu peux te trouver facilement Des copains ou des copines J'ai vaguement entendu Sur l'antenne C'est pas le terme du débat Non mais je peux répondre Que j'ai vaguement entendu Ce soir Qu'il y en a une Elle savait pas du tout Ce qu'elle voulait faire Avec le mec Qu'elle a rencontré Vendredi à la loco Donc c'est pas grave Oui Rigaud Oui il y a Le Chiant sur IRC Qui te demande Si on peut voter Dans tous les pays Euh Très bonne question Je vais y réfléchir Je vous donnerai les réponses Tout à l'heure Ok Alors La septième Peut-on faire de la politique Pour être une star On va demander ça A Bulldog Mystère Apparemment Tu m'aimes bien Ouais bah Tu vas parler Comme c'est toi Le dernier arrivé Donc tu parles un peu Euh Alors peut-on faire de la politique Pour être une star Ouais Bah oui Bah tu vois bien Qu'on a parlé De l'habit à Clinton Assez souvent Que maintenant Je pense qu'il peut faire Un film de boule Sans problème L'habit à Clinton Est connu Du monde entier Bah ouais Non mais Sur internet Ouais bah ça Je sais pas Sur internet Si c'est vraiment vrai Écoute J'ai cliqué dessus Hier Toute l'après-midi Je peux te dire Que sa bite Est sur le net Si si c'est vrai Ouais je sais Il paraît qu'ils veulent Qu'ils font des photos dessus Euh Tétons Bah moi je suis d'accord Avec ce que tu dis Gérard Bah mais C'est à dire Bah c'est à dire Que je suis d'accord Non mais C'est pas la peine de dire Que t'es d'accord avec moi Mais tu précises Ta réponse Bah je pense Exactement comme toi Alors C'est à dire Bah c'est à dire Que oui Je pense que oui Ouais effectivement Vu les circonstances Ouais je pense Euh X Bah écoute Une collègue Oh Bouledogue Missaire Je suis pas du tout Un collègue à toi T'inquiète pas Hé Bouledogue Missaire Tu t'as mis un petit peu en veilleuse T'es jalouse parce que j'ai une vie Tu t'as mis en veilleuse S'il te plaît merci Bon tu peux me la répéter Parce qu'elle arrête pas de parler Et j'entends rien Alors peut-on faire de la politique Pour être une star Non je pense pas Qu'on peut faire de la politique Pour être une star Parce que toi t'es déjà une star Non mais attends J'ai pas T'as pourtant pas fait de politique N'importe quoi Qui c'est qui dit n'importe quoi ? Bah non Bah pourquoi tu dis n'importe quoi ? Il est vrai ce qu'il dit N'importe quoi Hé celle qui est pas contente Alors tu rentres chez toi Et tu t'écrases d'accord ? T'as des meilleures réponses toi ? Euh casse couille Non tu m'as pas répondu Connerie à la radio Casse couille Moi tout d'abord un truc Que je comprends pas là Euh Bouledogue Missaire et X C'est pas la même personne ? Non Non c'est ma soeur Ouais c'est ta soeur À Balbeur entre les cuisses D'un catcheur Ouais Ouais Alors casse couille Alors moi je pense que ça Ça devrait te donner des idées d'ailleurs Vu que tu fais quand même Aujourd'hui même ce soir 20 millions d'auditeurs Je pense que tu devrais Te mettre dans la politique Non non attends Pour l'instant On a pas fait 20 millions d'auditeurs La semaine dernière On a fait 15 millions d'auditeurs Là ce soir La semaine dernière On avait plus de On avait 1000 connectés À je sais plus quelle heure Et là il y a À 1h20 On était déjà 1000 connectés Sur le net Et là On atteint bientôt les 1200 Et là on va arriver On va arriver sur 1200 connectés D'ici deux heures Ouais mais Ouais mais Gérard Oui Imagine T'es 15 millions là 15 millions d'auditeurs Imagine ils votaient pour toi Et tu serais président quand même Ouais mais ça on verra Bah faudrait que Tu vois faudrait que tu réfléchisses À ce genre d'hypothèse Non faut pas que tu réfléchisses Non mais Celle qui dit Faut pas que je réfléchisse Je fais ce que je veux T'es méchant Comme ça vous êtes en train de feu Euh Citrouille Oui Donc toi Moi je dis qu'il faut être une star Pour faire la politique Et pas le contraire Non mais doit-on Elle est mal tournée ta question Moi je dis si Depardieu Fait de la politique T'es sûr il est élu Moi je dis qu'il faut être une star Pour faire la politique Bon ok C'est ton opinion Mais moi personnellement Non je te dis tout de suite Bah tu la partages pas C'est pas tant pis pour toi Mais moi je te dis que c'est ça Ok Tu verras on en reparlera On en reparlera Ceux-ci sont à l'aïe Bah écoute moi je suis pas tellement d'accord Parce que je dis que C'est pas parce qu'on fait de la politique Qu'on est une star hein Hum Parce que Il y a bien des gens Qui font de la politique Et puis On s'en fout totalement On en entend jamais parler C'est quoi ça ? Allo ? Ceux-ci sont à l'aïe Je crois que c'est X Qui a raccroché Non non je suis là moi Merde Merde, merde, merde, merde, merde Euh Bulldog mystère Tu dis encore une seule fois Un gros mot Tu gerbes Merde Alors tu dégages Bonne nuit Non c'est pas moi C'est pas moi Non c'est pas toi C'est ma soeur Ceux-ci sont à l'aïe Donc t'as peut-être pas fini Si si j'ai fini Gérard C'est bon ? Gérard Oui Il y a Serval qui me demande Enfin qui te demande S'il y a être une star politique S'il vous plaît S'il y a être une star politique Dans les Mercedes C'est dangereux Non Je vois le rapport Qui veut en venir Mais Moi je vois pas Je le vois pas Gérard Si si Non mais moi je vois Hey Bulldog mystère Là tu t'écrases Ça commence à bien faire Bulldog mystère Quoi il y a histoire d'un pont Dans la Non non mais c'est bon Je vois ce qu'il voulait dire Donc c'est pour ça Que j'y réponds pas Alors Ok Voilà Donc Huitième question Les extras Les extras Les extra-intérêts Doivent-ils faire De la politique On va demander ça Attends Manu Oui oui oui A la place de X Qui est raccroché On ne sait pas pourquoi On accueille Jean-Pitivier Ben X C'est plus là Non elle est raccrochée Alors donc Ben faudra la rappeler Jean-Pitivier On n'a plus de ligne Pour l'instant Gérard Jean-Pitivier Tu me refais Une fiche Je veux qu'on rappelle Ma sœur Oh toi Bulldog mystère Tout à l'heure C'est toi Qui m'a rappelé Tu m'as dégagé Oui ça va me faire Une ligne de libre Oui bonsoir Jean-Pitivier Oui bonsoir Bonsoir Alors je travaille Je suis Maire, sénateur, député De l'Aviron J'écoute vos débats Depuis tout à l'heure Sur la politique Je trouve ça très sympathique Mais je trouve que ça n'a aucun intérêt Pourquoi je m'explique Vous vous allez parler D'ailleurs je vous ai entendu dire Là où sont les extra-intérêts Je pense que vous prenez Un petit peu à la légère La politique Et qu'on est en train De dénaturer un petit peu Tout ce milieu de la politique Qui est certes Magouille et peau de vin Mais c'est en même temps Grâce à la politique Qu'on peut faire avancer le pays Et je vous entends tout à l'heure Poser des questions du genre Est-ce qu'on peut être amoureux En faisant de la politique C'est bidon C'est admissible Bon alors Bulldog Milster Tu dégages pour deux Bon ce coup là Allez hop Ça t'apprendra à couper La parole Jean Je pense que vous abusez un petit peu Que vous avez tendance Un petit peu à prendre à la légère Ça sert à rien de faire Un débat sur la politique Si c'est pour l'aborder D'une manière rigolote À ce moment-là Vous faites un débat Sur les strings Ou sur la sodomie Mais ne venez pas nous emmerder On va faire des débats Sur la politique Oui la sodomie La sodomie ça c'est bien ça Bon de toute manière C'est pas moi qui ai décidé De faire ce débat là Dans ces cas-là Vous appellerez Non mais dans ces cas-là Monsieur vous assumez Vos responsabilités Bon alors dans ces cas-là Si c'est pour réagir comme ça C'est pas la peine d'appeler Ok ? Non mais écoutez J'essaie de le dire Vous êtes en train de vous énerver On dirait Vous êtes vous-même Un homme politique Et je trouve ça très décevant De votre part Non mais moi je fais les débats Qu'on me dit de faire Parce que vous avez l'air Aussi débile qu'un homme politique Ouais bah alors si ça vous plaît pas Bah dans ces cas-là Vous restez chez vous Moi ça me plaît Mais c'est sûr que je voterai pas Pour votre gueule Bah tant mieux Bah moi non plus Et moi je voulais dire Que j'avais la Gérardo Zablak Bon allez Celui-là tu me le vire là Le bulldog mystère J'avais pas entendu Hop terminé pour lui Monsieur Gérard Est-ce que vous avez voté Dernièrement pour les cantonales ? Ça ça vous regarde pas Voilà D'accord ? Est-ce que toi t'as déjà été voté ? C'est une bonne question ça On parle de politique Bah de toute manière J'ai déjà été voté C'est tout Pourquoi vous êtes de droite RPR ? Non non mais ça c'est pas Ça je vous dirai pas mon parti Parce qu'on parlait tout à l'heure De Jean-Marie Guigou Un homme politique Que j'aime beaucoup Demeurent Et on parle pas suffisamment D'hommes politiques Des politiques Je veux dire Qu'est-ce que vous pensez de la gauche ? Le RPR de gauche ? Non non mais ça On en a rien à foutre J'ai dit que Je voulais pas parler des partis Alors vous n'en avez rien à foutre Et dès qu'il faut parler de politique Vous quand même parlez des partis Non non mais moi je parle pas des partis C'est tout Si ça vous plaît pas Vous raccrochez Vous restez chez vous C'est tout Non mais c'est débile De parler de politique Avec des extraterrestres Bon c'est bon Ça y est ça y est On a compris Merci Vous êtes cons alors A la place de Bulldog Mystère On accueille Pitbull secret Bonsoir Gérard vite fait Sur IRC Y'a ce nul Qui te demande Si tu connaîtrais Un président idéal Non Alors donc On va poser la Il répond à aucune question Il est con comme ça Bon alors Jean-Petit Viens vous dégagez Ça vous apprendra De m'insulter Hop Tu peux le dire Attendez monsieur Insulter Allez allez C'est bon c'est bon C'est bon c'est bon Insulter ça fait partie Du milieu politique C'est normal C'est ça c'est ça Allez restez chez vous On insulte Allez allez C'est bon c'est bon C'est bon Allez allez Alors les extraterrestres Doivent-ils perdre la politique On se retrouve tout de suite après Vous allez y réfléchir Et on va s'écouter Gilles Duboudin Avec mes Des baskets Pour manger Du pâté Et on se retrouve tout de suite après On va saluer à tout le monde Voilà je voulais saluer Tous les gens de l'IRC A savoir On est quand même 1350,2 Mais ça je suis perso On s'en fout Ce qui est pas mal Je voulais saluer Est-ce que je les cite tous Non non non C'est bon C'est bon Salut le pop Avant de Jérin Avant de reprendre On accueille Jean Cotivier Bonsoir Bonsoir Bonsoir Ça s'appelle un blanc Merci Gérard Bonsoir Donc On va parler On va Je vais vous donner Un petit sondage là quand même Parce que Rapidement Allo Rapidement Oui Donc qu'est-ce qu'il nous fait lui là ? Gère-le Gère-le là Parce que ça va pas Donc tout le monde A la question Tout le monde Peut-il faire de la politique Allo Bon tu te tais s'il te plaît Merci A la question Tout le monde Peut-il faire de la politique Alors il y a 50% des gens Qui ont répondu Qu'il faut obligatoirement Posséder Allo Et moi j'entends plus Gérard Il y a un problème au standard ou quoi ? Allo Allo Qu'est-ce qu'il se passe là Mani ? Bah non il y a rien Il y a rien Allo Et là c'est bon ? Allo Vous nous entendez là ? Bah non On t'entend plus Gérard mais Vous m'entendez ? Vous m'entendez ? Allo Allo Allo J'entends Mani ouais Gérard parle un coup Allo Allo On n'entend plus Gérard Ouais mais qu'est-ce que tu me fais toi là ? Fildar Fildar merde C'est toi qui fais des conneries encore Mais non j'ai bien fait Allo On t'entend pas Gérard Assuré RC ils t'entendent plus non plus Qu'est-ce qu'il se passe là Fildar ? Qu'est-ce que t'es en train de déconner là ? J'ai vu une claque J'attends Fildar Le bouton là Fildar Lequel ? Celui-là le petit blanc là Désenclenche-le Voilà Voilà j'ai bon Voilà on t'entend là Voilà Fildar T'arrêtes de faire tes conneries oui Allo moi j'entends rien Allo Wow Ah ça a coupé encore Allo Fildar merde Bon voilà la question Tout le monde peut-il faire de la politique Allo Oh t'arrêtes avec tes allos toi Monsieur vous m'entendez ? Est-ce que vous nous entendez là ? Gérard est-ce que tu... Allo Oh Fildar merde Mais j'ai rien fait Mais lui de droite Mais y'a rien là Y'a rien Y'a rien Y'a rien Y'a rien là Mais c'est encore coupé là Mais Fildar je suis fait là Fildar il se fout de toi Mais lui de droite Gérard on n'entend plus ta grosse gamelle Oh c'est quoi ce bordel là ? Mais non mais moi je continue pas comme ça Allo les auditeurs Les auditeurs vous m'entendez ? Attends je vais laisser ce bouton là Et là ça va mieux ? Mais non n'insistez pas On n'entend pas on vous dit Et là ? Et là vous vous entendez ? Non on n'entend pas N'insistez pas On n'entend pas On n'entend pas le gros con là Le gros con il t'emmerde toi pédé Mais d'où ce con là ? Je comprends pas Manu c'est du standard C'est pas possible Ça vient pas de moi Ça vient pas de moi Ah ça y est on entend Allo ? Ouais Ouais bah c'est bon allo Ah bah voilà Ah oui voilà c'est bon Donc y'a la question Tout le monde peut-il perdre la politique ? Celui qui m'a traité de gros con Je te préviens que je t'emmerde Toi gros pédé d'accord ? Oh Gérard Pas de vulgarité Je te préviens Tu restes poli ok ? C'est bon c'est bon Gérard On y va Alors donc 50% des gens ont répondu Qu'il faut obligatoirement procéder Oh putain Manu C'est bien tu me sacs Tu me sacs celui de Allo C'est pas de sa faute C'est nous Non non mais il va pas me percher Toute la soirée avec Allo allo allo Qu'est-ce qu'il se passe Manu ? On entend plus Gérard là Bon qu'est-ce que t'as fait Gérard ? Tout marchait bien là T'arrêtes de déconner ou quoi ? Ouais bah je vous entends moi aussi Mais vous entendez plus Gérard Bah je sais pas ce qu'il se passe Il est parti là ? Gérard t'es là ? Non non il est là mais Je pense que le débat il va s'arrêter N'invitez pas on vous entend pas Non mais attends il déconne depuis tout à l'heure lui Y'a rien là Ah mais ouais mais c'est normal Faut appuyer là t'appuyez là Voilà c'est bon vous m'entendez là ? Ouais impeccable Ohlala t'es vraiment un cave Impeccable Gérard Bah je le savais pas Ouais non mais tu vas le savoir Tout à l'heure tu vas te prendre une gaufre Ils ont changé Bah au chocolat Alors tout le monde doit-il Tout le monde peut-il perdre de la politique Sur la question Donc y'a 50% des gens qui ont répondu Qu'il faut obligatoirement posséder Un chromosome de 2 mois Je vois pas ce que ça veut Si c'est plus ça va mieux Quand t'as un chromosome de 2 mois T'as moins de chance 40% des gens ont répondu Que oui puisque c'est Gérard Et le président des cons Bah moi je l'emmerde celui qui a répondu ça Ça c'est des sondages de merde Non Olivier Delapro Et voilà ça m'étonne pas lui 10% des gens qui ont répondu merde Ah bah c'est bien Si c'est Olivier Delapro Qui s'amuse à faire des sondages comme ça Le deuxième il passe le carré au cul C'est quoi ce chromosome ? J'en sais rien Sinon sur l'ERC Y'a un seigneur qui dit Que son chien fait de la politique Sa queue part en sucette vers la droite Et il a son permis d'érection Alors saucisson à laïc t'es toujours là ? Oui oui je suis toujours là Casse couille Pas de problème je suis là Toujours là Cétrouille Ouais je suis là Téton Bah ouais Pic boule Pic bulle Pic bulle secret Pic bulle Bonsoir Bonsoir et... Jean Jean Cotivier Jean Cotivier Oui Oh tu te réveilles hein ? Allo Oh tu te réveilles ? Allo Oui Allo On entend une barbe Merde C'est trop facile Non fais gaffe Parce que tu as retourné chez toi tout à l'heure Je le sens hein Dans ta voiture caca Ouais Dans sa merde Bon la question Gérard Alors donc Vous avez Bon s'il vous plaît vous vous calmez Merci Pour les écologistes dans 15 jours Pour les élections Je voudrais parler du pétard à Guigou Bon toi ta gueule D'accord Donc vous avez On a dit qu'on allait changer la question Sans écologie Extraterrestre Et qu'on allait parler du président de l'Allemagne Ouais donc qui s'appelle ? Gérald Krafner Voilà Donc vous en avez entendu Gérald Roswell Putain tu vas fermer ta gueule toi Tu vas la fermer ta gueule quand je parle ? C'est quoi l'histoire de l'Allemagne ? C'est quoi ? J'ai pas compris Non c'est un pays qui était Qui était machiné par un autre chancelier Et maintenant ça a changé Non un chandelier Un chandelier Un chancelier Non on me confirme c'est chandelier Non c'est chanc... Chancelier vous savez rien du tout Alors taisez-vous Chancouille C'est les bougies là Mais vous allez vous chalmer ou quoi là ? Gérald ça se trouve où l'Allemagne ? L'Allemagne ça se trouve du côté de Du Pakistan un peu ou pas ? Non du côté de Strasbourg par là Vers Strasbourg de toute manière Il y a une frontière qui se trouve à la limite de Strasbourg Dans la banlieue ? Il y a une île pas loin non ? Non il n'y a pas d'île Parce que toi tu viens d'une île toi ? Bah ouais Tahiti excuse-moi Ouais tu viens d'une île des cacahuètes Donc alors je pense que vous en avez tout le temps Je voulais savoir juste l'Allemagne C'est bien là où il y avait eu Marguerite Non c'est pas du tout là Ça c'est en Angleterre On va peut-être pas confondre l'Angleterre et l'Allemagne Bon alors c'est quoi la question ? Donc vous en avez entendu parler Donc qu'est-ce que vous pensez qu'il va faire lui maintenant ? Ben Edmund Cole je pense que c'est bien qu'il soit passé au pouvoir Non mais il a été viré Il a été remplacé à Brouty Vous êtes peut-être au courant de choses que nous on ne sait pas Moi en tout cas je sais que Moi en tout cas je sais qu'Edmund Cole Qui est en contact avec Marguerite Thatcher Non mais écoute Écoute bien ce qu'on vient de te dire Qui n'est plus Président de l'Allemagne Je fais de la politique alors En Allemagne moi je sais de quoi je parle Parce que moi j'ai vécu en Allemagne La capitale à Bucarest pendant pas mal d'années Non mais Bucarest c'est pas la capitale de l'Allemagne à Brouty C'est la préfecture C'est la préfecture C'est en Suisse Bucarest Ah ouais c'est une ville jumelée Je pense qu'on va pas s'éterniser trop Sur cette question là Justement si il y a un mec qui veut répondre à cette question C'est ça qu'a merde Il dit qu'il va faire comme Clinton Il va sauter sa secrétaire C'est bien il fait ce qu'il veut Il fait ce qu'il veut de son cul Juste c'est dire que l'Allemagne c'est quand même la plus belle ville fleurie C'est tout Avec Strasbourg derrière Le secrétaire allemand démangeait de la bière Et puis il buvait des patates Tu te calmes un petit peu toi J'étais trop bonne Mais ta question c'est quoi ? Ma question je vais vous la poser Parce que c'était pas du tout prévu dans ce truc là Il y a eu une question avant sur IRC Une question de Turpentine qui te demande Gérard Où est-ce que tu es ? Est-ce qu'on peut apprendre à voter ? Où on peut apprendre à voter ? Il n'y a pas besoin d'apprendre Non pas du tout Alors toi tu as commencé par fermer ton clapet Parce que tu as viré toi Tu as déjà voté Gérard ? Tu commences à être vulgaire encore toi Une dédiffune à Elisabeth Guigou Ça nous écoute Alors toi Jean Gauthier ou Pitbull Vous allez vous calmer parce que vous allez rejerber Je pense que je vous avais dit de ne pas revenir Vous êtes revenu sous d'autres noms Non à peine Parce que pas On va peut-être revenir Gérard il a décidé de s'arrêter de voter Le jour au Krasniki il a décidé d'arrêter la politique Et ta connerie elle a arrêté de voter quand toi ? Gérard c'est Krasniki Avec 15 000 millions d'auditeurs 15 000 millions 1 million 15 000 millions d'auditeurs Reprends la question Tu te calmes Je vais les calmer mais reprends 15 000 millions d'auditeurs Reprends le débat Gérard Reprends la question on y va Alors donc il y a une question que je voulais poser Parce que tout le monde... 15 000 millions d'auditeurs 15 000 millions Putain je t'entends plus Gérard encore Putain merde Manu s'il te plaît Vous l'entendez Gérard là ? Fildar qu'est-ce que tu t'amuses là ? Je cherche un disque Fildar ! Quoi ? Max il t'a dit d'aider alors tu remets les auditeurs Regarde tu lui mets des bâtons dans les crouilles Vous avez entendu parler des grèves en ce moment Je pense que vous en avez tous ras le bol Ah bon il y a des grèves ? Oui il y a des grèves Il y a des grèves encore Où ça ? Bah la grève du coeur Non il n'y a pas des grèves Ça c'est la grève à Brouty Les routiers sont en grève Non non vous avez... Les routiers c'est des feignants Oh ta gueule toi Là comme ça t'es tranquille toi Au moins je vais t'avoir répondu tout de suite toi Il y a la grève des... Il n'y a que de kilomètres qui parcourent Il y a la grève des porcs là Des trucs de porcs en ce moment Ouais il y a ça Il y a aussi... Demain il y a la RATP je crois Demain... Ah s'il vous plaît vous fermez vos gueules quand je parle Merci C'est la grève des porcs C'est-à-dire que ta femme elle est en grève en ce moment Tu sais qu'il vient de dire ça Ça te rend le kilo de Sandy là Alors tu me viens... Je ne sais pas qui c'est Tu gères Manu parce que là on n'en a pas le bol Je sais je sais je vais essayer C'est impossible de faire un débat potable Non non non moi je n'ai rien fait moi Non non c'est pas... On ne peut pas faire un débat potable Donc vous avez entendu ? Moi je me casse, salut Salut Au revoir C'est un con Svab C'est qui ? C'est Jean Cotivier Il n'est pas content comme ça il... Gérard Pour revenir sur le débat Sur IRC on me demande si un bulletin blanc est réutilisable Non Non un bulletin blanc ne peut... Un bulletin blanc de toute manière ne servira à rien Parce que c'est un bulletin qu'il n'y a rien à écrire Non non non C'est simplement une enveloppe blanche qui ne peut pas être réutilisable Au deuxième tour peut-être si Parce que si la personne veut re-voter blanc Re-vote blanc Non non non il ne la garde pas Ils n'ont pas le droit Mais est-ce qu'ils gardent le même... Est-ce qu'ils gardent le même ticket ou... Non non non Bah si on peut réécrire dessus Mais c'est une technique écrécrable Non non mais attendez Moi je trouve ça lamentable C'est bon Non mais moi je peux vous dire une chose Que les papiers une fois qu'ils sont servis Sont détruits ou même brûlés Mais c'est n'importe quoi Non mais attend c'est ce que je parle Mais ils en font du PQ après Mais oui c'est ça Non parce que je suis désolé Parce que les billets ce n'est pas combustible Non non mais attend Si tu parles du prix comme Gainsbourg Qui a brûlé 500 balles en direct à la télé Fais-moi confiance qu'il faut complètement être starbé Il n'y a pas de rapport Donc alors moi je peux vous dire qu'en ce moment Vas-y vas-y Non non vas-y Alors oui bon vite fait Il y a Turpentine Qui te demande si tu as déjà voté par procuration Justement c'est la question On allait en venir On accueille Vaseline A la place de Cotivier Salut Vaseline Salut Vaseline Alors donc On était sur les grèves Vous en avez entendu parler Je pense qu'il y en a pas mal d'entre vous Je crois qu'ils sont encore étudiants je pense J'ai une question de J'ai pété Gérard est-ce que c'est vrai que les électeurs Pour voter doivent glisser leurs enveloppes Dans ton urne à caca Alors là tu peux dire à ce petit con C'est qui C'est Pitbull Non mais il est là Non mais il n'y en a pas qu'un Pitbull en France Non mais je vais dire que celui-là Je l'emmerde sur Minitel d'accord Fildar je t'ai prévenu de ne pas me couper Sur des questions con Minitel Au lieu de te marrer parce que tout à l'heure Je vais me lever et tu vas te foutre une gaufre De toute manière au deuxième débat C'est là ta place Ouais je vais l'arrêter Voilà Tu te trompes Non mais c'est bon c'est bon Tu calmes tes nerfs Manu Mais t'éteins ton micro merci Alors donc je pense que Certains d'entre vous sont encore étudiants Dans tout ce qu'il nous reste Saucisson à l'ail Donc t'es encore étudiante toi Non pas du tout Oui moi je fais des études en sorcellerie Et j'ai pris option en chaudronnerie N'importe quoi Citrouille Non moi je ne suis pas étudiante je ne suis pas une saignante D'accord Teton Ouais moi je suis étudiante Pitbull Moi je suis Alénal Clodo Bon toi tu vas te calmer parce que tout à l'heure tu as viré Hein Tony ? Hein Tony ? De quoi tu parles là genre ? Tony il est parti tout à l'heure Vaseline donc toi ? Bah moi je suis dans la vie rétroactive Non mais est-ce que t'es étudiant ou pas ? Bah non je suis dans la vie rétroactive T'es dans un tube aussi Bah en tube ou en comprimé Non mais je pense que Pour ceux qui sont étudiants je pense que pour vous les grèves Vous en avez ras le bol aussi vous Vous avez bien que vous vous attendez Je pense que vous voulez bien que ça se termine Et qu'ils trouvent un moyen Pour que ça cesse Le nombre d'élèves dans les classes Ah bah tu m'étonnes on a envie de bosser nous En plus ils peuvent même pas aller faire la grève Parce qu'il y a les grèves des métros Non non non Si demain ? Non Je te jure que si Moi je te dis que non Alors là tu te mets bien profond dans le cul toi Mais attends C'est pas imaginable Donc je peux vous dire que ça ça faudrait que ça cesse Et que l'autre là celui qui s'occupe de ça Des étudiants Face à ce qu'il a promis Parce que sa confiance A devenir chiant pour vous Vous pouvez pas suivre vos études Voilà bravo On va pas s'éterniser sur cette question C'est un petit point Que je voulais faire parce que Maxime en a parlé Donc on a fait le tour à peu près de la question Donc maintenant je vais vous demander Est-ce qu'il y en a parmi vous Qui ont déjà voté par correspondance ? Ouais moi Non mais parmi les auditeurs Ah non moi j'étais abonné à J'aime lire c'est tout Non mais attends toi tu vas répondre correctement A la question parce que sinon tu vas gerber Très vite maintenant Parce que je veux pas me laisser emmerder Dans les douze dernières minutes qui nous restent du débat Je vous préviens d'entrer Alors Vaseline Par correspondance Tu peux préciser un petit peu Qu'est-ce que tu veux dire C'est-à-dire que t'envoies ton bulletin de vote à de la famille Non non non par correspondance Par exemple si tu pars en vacances au moment des élections Tu peux demander à quelqu'un de ta famille De voter pour toi en laissant ta carte D'identité c'est ça la correspondance Si j'étais moins con il serait pas des élections Pendant les vacances Non mais regarde quand il y a des ponts Par exemple comme au mois de mai Comme ça s'est passé là Au mois de mai abruti Non mais on parle pas du pont de l'Allemagne C'était pas au mois de mai c'était au mois d'août en plus C'est quoi une procuration ? Une procuration c'est que tu donnes l'autorisation par exemple A quelqu'un de ta famille pour aller voter pour toi Et comment on fait pour donner l'autorisation ? Comment ? Et comment on fait pour donner l'autorisation ? Au commissariat de police Le plus proche de chez toi Ou tu vas même à la mairie et tu leur demandes Tu dis voilà je suis pas là Pendant le temps des élections Est-ce que je peux donner l'autorisation à mes parents ? Donc en fait si toi tu vas pas voter Je peux me pointer à ta mairie et dire voilà Je viens de la part de Gérard et je vais voter pour lui Non mais à une condition que moi je signe Parce qu'il faut que la personne intéressée signe aussi Mais comment peux-tu être sûr Que la personne va voter ce que tu veux ? Ah non mais ça c'est sûr ça là-dessus Je suis d'accord avec toi Mais ça c'est C'est pour voir avec quelqu'un de ta famille Tu peux très bien dire à la personne de ta famille Tu mets rien dans l'enveloppe, basta Ouais mais je crois que c'était personnel Que t'avais le droit de le dire à personne Ouais mais si tu veux voter blanc, tu votes blanc c'est tout Gérard il fait caca partout mais il vote écologiste Ouais moi je t'emmerde toi J'ai vraiment pique-bulle Oui Régo Sur IRC il y a Pingouin qui te demande s'il faut un isoloir Pour voter par correspondance Non pas spécialement Est-ce qu'il faut un abonnement ? Non plus Est-ce qu'on peut voter dans le noir ? En principe quand tu tires le rideau Bien sûr tu peux voter dans le noir Comment ça ? Normalement t'es une voiture, moi je regarde l'émission tous les soirs Non t'es toi toi Et il y a Le Chien aussi qui te demande si on peut continuer à voter Quand le vote est fini Non je pense pas, une fois que c'est terminé à partir de 8h A partir de 20h ils peuvent plus voter Mais alors pourquoi les résultats ils arrivent après 8h ? Parce que le temps Il y a le dépouillement déjà à 8h S'il vous plaît vous me laissez parler Je réponds à Régo Donc déjà à 8h ils commencent déjà à faire un sondage BBVA pour te dire à peu près Le nombre Si ça s'appelle comme ça Il y a le BBVB aussi Non BBVA et IFOPS Donc ils commencent déjà à te donner Un point de vue sur le nombre De personnes qui ont voté, le nombre d'abstentions Une estimation Une estimation voilà Quand tu parles de dépouillage ça veut dire qu'en fait Ils se bourrent la gueule juste avant quoi Non mais attends c'est qui là qui parle ? C'est qui qui vient de poser là ? C'était ton ? Ouais c'est moi ouais Non mais je crois que la question sur le dépouillage Il y a longtemps qu'elle a été posée Je vois pas ce que tu vas ramener Attends je réponds Je suis en train de te poser une question qui a tout à fait rapport avec ce que tu viens de dire Parce qu'on dit que les résultats sont après 8h Et pendant ce temps là ils font le dépouillage Le dépouillage c'est quoi ? C'est se bourrer la gueule avant ? Mais non c'est de retirer les papiers qui sont dans les enveloppes Voilà tu vois que t'es capable de répondre quand tu veux Il y a longtemps que j'avais répondu déjà Fallait te réveiller un peu A ce sujet Gérard il y a Turpentine qui me demande si c'est des facteurs qui dépouillent les enveloppes Non c'est des gens comme nous Des toxicomanes ? Non non ça peut être des gens comme nous Pas comme toi quand même Moi si je l'ai déjà fait Il l'a fait ? Ah oui il s'est déjà dépouillé Tu l'as fait ? Oui oui ça y est Ça m'étonne pas que la droite est passée Doit-on parler de politique en cours ? Ça va concerner ceux qui font Attends doit-on parler de quoi ? De politique en cours En cours voilà En cours de quoi ? En cours quand t'es à l'école Quand tu cours ? En cours Quand on fait du jogage ? Non non non C'est toi qui me parle en même temps Je croyais que c'était l'autre dindon là-bas Donc saucisson à l'ail Bah écoute moi ça fait longtemps que je suis plus à l'école Parle un peu plus fort Je dis ça fait longtemps que je suis plus allée à l'école Donc je peux pas vraiment répondre Mais je pense que de toute façon c'est interdit Ouais bah de toute manière Tu peux enculer à partir du moment où tu parles de politique Non mais t'en as beaucoup qui essayent d'en parler Oui qui essayent mais enfin ils se font vite Vite casser en général Ouais mais dans les lycées je pense que S'ils sont pas pronds ils peuvent en discuter entre eux Ah ouais non mais là y'a pas de problème c'est sûr Ok Casse-couille Ouais non en cours non on parle pas de politique A part des fois d'Elisabeth Guigou mais sinon Bon alors casse-couille là tu te casses Comme ça tu me les casseras plus Allez c'est terminé pour lui Ça a commencé à me les gonfler Qu'on arrête pas de parler d'elle Alors ce coup là terminé C'est trouille Ouais alors moi une fois y'a un prof qu'on a parlé Il a pas le droit J'ai porté plainte Et le mec il est radié d'éducation nationale Non mais attends parce que souvent Ah attendez s'il vous plaît Je vais répondre quand même à cette rouille Souvent t'as des profs qui en parlent pour dire à peu près Ce qu'ils en pensent C'est sûr que normalement ils ont pas le droit Ils ont pas le droit C'est pour essayer de machiner un peu l'atmosphère Mais je pense que c'est sûr Ils ont pas le droit Mais oui je sais Donc t'es ton ? Non ils ont pas le droit d'en parler c'est interdit par la loi D'accord Pic Bull Bah moi j'échangerais jamais un cours de politique Contre le cours de bio La reproduction des bonus colantartiques Ouais c'est ça t'as raison toi Gérard excuse moi à la place de caisse Couille on accueille Pé de Burne Bonsoir Gérard bonsoir à tous Salut Pé de Burne Vas-y Gérard je crois que tu peux parler maintenant Donc je te répète la question Comme t'étais au standard Donc doit-on parler de De politique en cours Donc Donc Pour toi Bah je pense que les élèves quand ils sont en cours Ils ont d'autres trucs à faire Bah oui mais est-ce qu'on a le droit d'en parler Tu me diras surtout qu'en ce moment il y a certains problèmes On en a discuté tout à l'heure Sur les histoires des grèves qui commencent à nous prendre la tête On en a ras le bol Pour les étudiants ils en ont marre aussi C'est des feignants Mais ouais mais c'est des feignants Non c'est pas des feignants C'est les profs qui sont des feignants Parce qu'ils veulent pas Comme les routiers c'est des feignants Oh ta gueule toi C'est des alcooliques Bon alors toi ces trucs tu dégages C'est pas moi Non mais t'es pas visé qu'on dit alcoolique Non mais t'es ton pour toi Oui Donc toi Oh vous vous réveillez là Vous répondez aux questions Mais je t'entends pas Gérard Alors peut-on Doit-on parler de politique en cours Allo C'est interdit C'est quoi Ah ça c'est Fildar ça Ah là là Mais lui une droite Tu me fais pas gueule ou quoi toi là Bah j'ai rien fait Non tu me coupes les auditeurs Ça va pas non Bah oui j'ai guéri dans la gueule Donc t'es ton Ouais bah je t'ai répondu il y a deux minutes Gérard Donc Pic Bull Bah moi aussi Ok Vaseline Ouais bah doit-on en parler en cours Moi je dis si les filles elles se mettent des doigts dans les cours Ça le fait pas Bon d'accord je vois pas du tout le rapport Bah doit-on tu dis doit-on Bah si elles se touchent c'est pas bien Bon alors les sondages Avant de faire la conclusion Je vais donner les Un petit sondage rapide ouais Les deux derniers sondages qu'on a Donc à la question La politique est-elle bien faite en France ? Il y a 60% des gens qui disent qu'elle est bonne Avec des dessins énormes Ça je vois pas Ça c'est bien signé Olivier de la production Pour me sortir des conneries comme ça 40% des gens qui disent Que la maquette on voit des traces de colle Donc ça je vois pas du tout le rapport Avec la politique Olivier de la pro Après question À la question Votez-vous Non non t'as rien fait Tu me prends pour un con toi Tu me prends pour un con non ? Termine Gérard termine Donc à la question Votez-vous souvent Donc il y a 40% des gens Qui disent qu'ils votent Qu'ils rotaient seulement après avoir bu du coca Donc je vois pas du tout C'est bien lui 36% des gens qui ont dit Qu'ils votaient plus de 6 fois par jour Donc je vois pas du tout le rapport non plus Et 30% des gens Qui ont dit Qu'ils ne votaient jamais Car Gérard ne s'est jamais présenté Aux élections Et je me présenterai jamais Donc pour terminer Une petite question Vite fait sur IRC Il y a Orki qui te demande Qu'est-ce qu'on gagne Quand notre bulletin est tiré au sort En fait Non mais attends Je vois pas du tout Son bulletin au sort C'est dans les jeux Donc ça je m'en fous C'est pas dans la politique Une Twingo Ouais une Twingo Une Kangoo tiens Ouais pourquoi pas s'il veut Donc on va perdre la conclusion du débat Ouais Donc il est 57 Donc saucisson à la gueule Bah écoute Laisse passer les autres Après je répondrai Bon ok Vaseline Ouais bah je sais pas Je voulais te féliciter Pour la manière dont t'as présenté La dualité indicible De la phénoménologie intrinsèque du problème Et puis au revoir pour ton débat Bon allez ça commence à devenir l'autre Ta conclusion c'était ça pour me dire ? C'était bidon Bon alors pig bull Pig bull une fois Ouais ouais c'est moi Alors Donc moi je fais toujours ma dédicienne A Elisabeth Guigou si tu m'écoutes Alors allez hop c'est bien Tu peux rentrer chez toi Maintenant t'as la conclusion à la fête Voilà Alors Vaseline Vaseline C'est la fête Déjà fait Déjà fait ? Non parce que j'ai pas Si si Non t'es ton parton Bah moi je dirais que la politique C'est comme toi Gérard C'est catastrophique quand on en parle Eh bah c'est bien Si c'est pour ça que t'as voulu participer au débat C'est bien Bah ouais je fais ce que je veux Je suis assez grande Bah de toute manière tu fais ce que tu veux Moi aussi je fais ce que je veux Bah moi aussi je fais ce que je veux Je suis majeur à vacciner J'ai pas besoin de Pourquoi tu me parles d'abord ? Bon bah alors je te demande la conclusion Donc tu réponds et c'est tout Eh bah donc la conclusion C'est la politique C'est comme toi C'est catastrophique quand on en parle Point barre Eh bah alors ok bah salut Allez bonne nuit Citrouille Ouais Moi je dis Des poivrons Hein ? Je dis les politiciens C'est comme les routiers C'est des poivrons D'accord Eh bah alors c'est sympa C'est bien parce qu'il y en a beaucoup Qui ont entendu ce que tu viens de dire Petite Burne Pet Burne Pet Burne Ouais Moi je dois dire que T'as souvent trouvé Qu'il y avait des questions Qui avaient pas de rapport Mais faut être indulgent Avec ceux qui disent des trucs Qui ont pas de rapport Parce que toi tes questions Bon elles ont pas trop de rapport Entre elles aussi donc Non mais attends Mais dans ces cas là T'avais qu'à écouter dès le début T'aurais peut-être pu Comprendre plus Ouais bah dans ces cas là T'avais qu'à comprendre Les questions qu'on a posées Parce que je trouve que On a fait quand même Largement le tour De tout ce qui se passe En France Ouais mais t'as quand même parlé Des extraterrestres Bon Non non non Justement ça a pas été fait Je suis désolé La question elle a pas été faite On a passé sur le truc Ouais mais tu l'as cité quand même Ouais non non Mais on l'a pas faite Donc nuance Faut pas confondre Entre citer et l'avoir fait Ok ? Euh oui Pour finir Hugo alors Oui donc une conclusion Hier c'est de Daube Avant de voter Mettez une capote C'est important Contre le cancer du sida Surtout si vous êtes Homosexuel Non mais ça c'est C'est même pas une question Que je vais faire Dans les maladies Tout à l'heure Après les deux disques Saut s'ils sont à l'aïe Pour terminer la conclusion Bah écoute J'ai pas trouvé Que c'était un débat Très intéressant Parce que vu les conneries Que tout le monde faisait C'était pas génial Ouais non mais d'accord Bah c'est ça De toute manière Je m'en doutais un peu De toute manière Que ça allait foirer Un tout petit peu Non c'était bien C'était bien Ouais ouais Non non mais quand j'ai Un abruti de câble Qui me fait que des conneries Je vais faire la vraie Un fil d'art Donc moi je peux vous dire Une chose Que c'est dommage Qu'on a pas trop de temps Pour continuer Parce qu'on a C'est vrai que t'as tellement De trucs à dire sur la politique On est tellement pris Par le temps Donc moi je peux vous dire Une chose C'est qu'à l'heure actuelle C'est vrai Ce qui est bien en même temps Excuse-moi c'est Max C'est que tu disais au début Que tu voulais pas faire un débat Et en même temps Ta conclusion c'est dommage Qu'on ait pas eu assez de temps D'en parler plus longtemps Tu voudrais parler plus longtemps D'un débat que tu ne veux pas faire C'est bien ? Non parce qu'il y a Certaines questions Qu'on aurait pu plus approfondir C'est à dire sur les grèves Il devrait y avoir la suite Dans les mois à venir Ouais bah ça On verra On attendra le sondage Du premier On attend de voir Si Bill Clinton est encore Au président Soit écrase Donc la conclusion C'est vrai qu'en ce moment On a parlé pas mal de grèves Et ça c'est vrai Que c'est chiant pour tout le monde Les grèves Ce qui se passe à l'heure actuelle Donc maintenant C'est au gouvernement De s'en prendre après Ils font ce qu'ils veulent Ils nous emmerdent pas Avec leur connerie Et ils font ce qu'ils peuvent Ok voilà Donc on va se quitter Et on va se quitter pour Pour mieux se retrouver tout à l'heure Pour mieux se retrouver tout à l'heure Sur les maladies Donc on va se quitter Avec Marie-Josée Perrec Avec les cafards C'est meilleur chez soi Et vous pouvez nous appeler Toujours au 0803 0803 5 000 Toujours 36 15 Camphone Radio Rubrique directe Et l'IRCD On était combien ? On est actuellement 1428,6 C'est bien On continue On continue Allez à tout de suite == Le débat sur les maladies == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'était bien ça, c'est quoi ? C'était Marie-Josée Perrecq avec les capards C'est Meilleur Chez Soi Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 08 175 000 Toujours 36 15 4 Fun Radio rubrique directe et sur l'internet de Rigaud qui y est toujours Donc www.frfunradio je sais plus quoi Slash Fun Radio Ouais Slash Fun Radio on était 1400 je sais plus combien On a dépassé, on arrive à 1584,1 Oh là là là, bravo Gérard Combien j'ai cru mal entendre là ? 1584,1 Ah d'accord, c'est pas mal Alors on va accueillir Potchambe, 21 ans de Montluçon On écoute Fun Radio sur 92.1 Bonsoir Bonsoir Jamal, 24 ans de Brest, 103.2 Ouais salut Girose, 20 ans Cirose Cirose, du foie 20 ans Paris, 101.9 Bonsoir Bonsoir, je sens pas bon je sais pas ce que c'est encore Ouais non C'est quand le matin tu t'habilles et que tu sors directement Quoi ? Hé, à 2h du matin il est pas encore couché lui là ? Il a quel âge ? 12 ans Hé non non Salut, salut Non non, ça va pas non ? Bah quoi ? Ouais bah j'ai le droit quand même, j'ai pas le cours, je suis en vacances C'est les vacances Gérard C'est les vacances on peut On écoute Fun Radio Gap 90.7 On écoute, t'as pas de problème S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 Salut Gérard Salut, répondez bien quand je parle hein, surtout Dites pas bonsoir quand on vous parle hein, surtout Bonsoir Gérard Oui, bonsoir de 17 ans, on écoute Fun Radio J'habite en Belgique A Bourbon ? A Bourbon A Bourbon ? A Bourlon A Bourlon, pas Bourbon, à Brouty Oh là là, fil d'art Oh là là Et on écoute Fun Radio Belgique 100.9, c'est ça ? Euh ouais, c'est ça Ok Ok Donc alors, le débat c'est sur la maladie Les maladies Les maladies Les petites maladies Donc je pense qu'on en avait déjà discuté la semaine dernière qu'on allait faire ce débat-là Alors, on va poser la question La grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? On va demander ça Tiens ben, ah oui De Bourlon Tu peux remettre s'il te plaît ? Oh non ouais, ça va pas commencer hein J'ai pas entendu, j'ai pas entendu la fin de ta putain de question Ma putain de question Attends, merde, si t'es pas contente ma petite Tu vas perdre ton nom Tu vas aller au standard, je vous ai dit Je vais pas me prendre la tête là-dessus Alors, la grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? Bah moi je trouve que la grippe s'attrape partout J'en ai attrapé sur la plante de pied, ça me fait prendre du mal D'accord Ok, s'il te plaît, va, s'il te plaît Bah t'es poli, c'est bon Donc toi ? Dans le métro D'accord, je pense que vous êtes vachement bien réveillé pour le deuxième débat, ça fait peur Merci pour le Larsen De rien Dans le TGV aussi Alors, je sens pas bon Bah moi, j'ai pas de J'ai pas de grave maladie Mais bon, je suis jeune, mais je suis déjà très précise quand même Mais la grippe, je sais pas La grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? C'est la question, c'est pas une autre question que je te pose Bah moi, les maladies, on m'a pas encore pu Expliquer encore, moi j'ai rien eu au menton Non mais attends En 12 ans, t'as pas eu de maladie, tu me prends pour un con là ? Ouais, j'ai eu la coqueluche, mais c'est tout quoi Ouais, la coqueluche T'as pas un petit problème de voix là ? Si, si, un petit peu, ouais Il a pas encore muté, c'est pour ça Bah ouais, à 12 ans, dis donc, ça fait bien Cirrhose, du foie Bah écoute, je pense que la La grippe peut s'attraper aussi sur le menton Parce que tu peux avoir aussi des boutons sur le menton Ouais, mais de toute manière, la grippe Elle peut s'attraper sur les La grippe peut s'attraper partout Sur les parties les plus sensibles du codor C'est-à-dire celles du milieu Et à 12 ans, tu L'achète, l'achète Ouais, bah, oh sinon Hey, gamin, là, tu vas te calmer Parce que tout à l'heure, tu es allé voir Fildar au standard Excuse-moi, papa Ouais, bah, si tu veux pas choper la grippe sur le menton Tu mets une écharpe, simplement Ouais, d'accord Bah, on dirait que ça vous fait peur Quand je fais le débat sur la maladie Parce que vous êtes à moitié endormi là-dessus Ouais, on a peur de la personne Ils sont reculés un peu de la radio Pour essayer de choper un truc Attends, qu'est-ce que tu viens de dire ? Je sens pas bon, là Je sens pas bon, qu'est-ce que tu viens de dire ? On a pas envie d'avoir une femme Parce que je suis, voilà Ouais, t'es puceau, mais attends Ça va venir Ça va venir, Gérard, il l'a encore Rigo Oui ? Ouais, je suis malade Salut Non, non, mais Alors, faut demander à Gérard Si on peut soigner l'acné juvénile Et si on a des chances un jour De trouver un vaccin pour éradiquer cette maladie Non, mais ça, le problème sur l'acné On va en parler aussi Est-ce qu'il y a plus de chances Ça, c'est Orki qui me demande Enfin, c'est Orki qui me demande Qui te demande Est-ce qu'il y a plus de chances D'attraper des maladies Dans les chiottes de la loco ? Ah, non Non, c'est Gérard Excuse-moi, j'avais pas lu C'est Gérard, il y traîne, ouais Tu sais qui vient de dire ça ? C'est le petit, mais il s'est pas au courant Non, non, non, ça, c'est une bonne nana Donc, pot de chambre ? Ouais, bah moi, je pense que En fait, ça s'attrape par les cheveux Hein ? Par les cheveux, peut-être Par ? Les cheveux Par les cheveux ? Les tifs Ouais, bah, je vois pas du tout le rapport Les poils, les poils Si tu mets pas de bonnet, ça va pas après Moi, Gérard Moi, Gérard Je voulais dire que J'avais aussi attrapé un truc, là Chez le Tobib C'est la Gérardite aiguë Et je peux forniquer qu'avec des boudins Ouais, ouais, je sens pas bon Je sens pas bon Tu vois ce que tu as fait ? Tu vas aller faire dodo Au revoir Sois tolérant Allez, hop Bonne nuit pour lui Gérard Oui ? J'aimerais te poser une question Est-ce que tu crois qu'on peut attraper Les maladies par téléphone ? Euh, non, pas spécialement Pourquoi ? Heureusement Bah, je pense que Je sais pas On sait jamais, hein Bon, ok Gérard Oui ? Sur Minitel, il y a Comment il s'appelle ? Non, je vais pas donner le nom Il nous dit que t'as une tête d'hémorroïde Non, bah, lui C'est quoi un hémorroïde ? C'est beau un hémorroïde Bah, je sais pas C'est pour ça que je demande à Gérard Des hémorroïdes Ça s'attrape Aux couilles Non, non, non C'est dans le derrière Ouais, bah, ouais Ça y est À force de mettre du coton-tige Non, mais c'est que Souvent, Gérard Il a des couilles très proches du derrière C'est peut-être pour ça Alors, là, j'en connais J'en connais Qui parle de coton-tige Si tu continues Je vais pas chercher midi à 14h Je vais en saquer un au hasard Ouais, c'est pas mal Dans ton cul Alors, oui, tu dégages Allez Vous avez dit un dit ? Non, non, c'est personne Je sens pas bon Et je viens de le virer Non, non, mais lui Tu le vires complètement Non, mais ça y est, ça y est Putain, attends, Gérard Je dis rien, tu veux me virer ? Non, non, non, ça y est, ça y est On a trouvé qui c'était C'est bon Oui, Rigaud, il y avait une question Non, qui a passé trop vite Oui, oui, il y en a plein Il y a Viandox qui te demande Si on a des séquelles Après une maladie mortelle Non, ben, je vois pas Parce que si t'es mort Tu peux pas avoir de séquelles Bravo C'est la première fois Donc, la diarrhée s'attrape-t-elle ? Par contre, moi, je peux vous dire une chose Que la grippe Je l'ai jamais attrapée Sous le menton, en principe Tu l'as attrapée où ? Tu l'as attrapée où ? Je l'ai attrapée dans la gorge C'est tout À force de gueuler Elle vient de sortir Souvent, t'as plus de voix Non, mais gorge profonde ou pas ? Ben, ça dépend Des maladies Je pense que t'es plutôt gorge profonde Ouais, gorge profonde à fond Bon, alors, la diarrhée Elle est bien pleine aussi, quand même Tu sais qui parle, là, comme ça ? Ah, c'est pas drôle C'est oui Oui, oui Oui, alors ? Tu disais ? Ah, non, mais attends C'est pas moi, j'ai rien dit S'il te plaît, tu disais ? Moi, je disais rien Ouais, c'est bizarre Il y a une question, là Sur un sondage, encore Je me demande si c'est pas encore Des petites conneries, ça Non, celui-là, il est officiel C'est moi qui l'ai récupéré Hop Hop Bon, excuse-moi, Gérard Je sens pas bon On a Viagra 27 ans De Boulogne Alors, Viagra, bonsoir Bonsoir Il est au travail Ouais Salut, Viagra Donc, moi, je voudrais témoigner En expérience Non, mais tu retires Tu retires tes lois de thé d'arrêt Donc, je te donnerai mieux Non, mais je suis enrhumé C'est sur les maladies Donc, ça tombe très bien Donc, moi, ce que j'ai fait C'est que, bon, là Pauline Viagra Vient d'être introduite en France Non, non, mais attends Attends, pour l'instant Tu vois, c'est pas Je suis pas encore arrivé A cette question-là Alors, tu commences pas A jouer les gros caïds Ok, pas de problème Ok Alors, maintenant Je vais faire le petit sondage Là, qu'on m'a donné Ouais Donc, alors Pour ou contre les maladies Ça, de toute manière J'avais jamais J'en ai marre qu'on mette Des pour ou contre Lors des Sur les Non, mais c'est important De demander ça aux auditeurs Ouais, alors, il y a 10% Qui ont répondu Que la question était trop compliquée Ben, c'est pas mal Ça, c'est 60% des gens ont répondu Mais on ne On ne s'en souvient plus Et 30% des gens Qui sont contre les maladies De l'éléphant qui pue Alors, ça Fille d'or, tu vois Ton sondage comme ça Tu peux te carrer dans le cul Et te torcher avec C'est pas moi On a fait un sondage Sur les auditeurs Comme là, tu vois Ça, c'est La dernière question Avez-vous déjà vu Des maladies Et si oui, pourquoi Tu vois Là, je ne vais même pas y répondre Ça va aller vite fait Voilà Bonjour Allez Alors, l'autre question La diarrhée s'attrape-t-elle En été Ou en hiver En hiver ou en été On va demander à Viagra Ben, c'est plus en été Parce qu'il fait chaud Donc, on transpire Ouais Donc, parce qu'en fait En hiver Le caca a tendance A se solidifier Ouais Donc, ça fait Qu'on chie des pavés de merde D'accord Euh, oui Pour toi Ben, moi, c'est ni en hiver Ni en été C'est en automne D'accord Ben, c'est bien Ben, pourquoi C'est la saison des feuilles Ah ouais, d'accord C'est pas mal Tu vois quoi Ah non, non, mais c'est pas mal Ouais, c'est bien S'il te plaît Ouais, moi, j'ai la diarrhée Quand j'ai la chiasse La chiasse, c'est quoi ? La chiasse, c'est la diarrhée Gérard, est-ce que tu pourrais S'il y a une différence Expliquer Ben, c'est pareil C'est de l'eau Quand t'as la chiasse Tu fais de l'eau Et quand t'as la diarrhée Tu fais de l'eau C'est-à-dire Quand t'as la diarrhée Tu chies de l'eau Donc, c'est pareil Tu peux la récupérer Pour la boire, alors ? Non, non, je pense pas Parce que c'est dégueulasse Pourquoi c'est sans bulle ? Elle recycle tout, l'écologie Euh, c'est plus le thème Sur la politique, bien grave Ok Euh, cirrhose Du foie Alors, tu peux avoir La diarrhée à tout moment Et à toute saison J'en ai rien à foutre Mais alors ? Donc, à toute saison Tu peux avoir la diarrhée À n'importe quel moment Voilà, ça c'est C'est une bonne question Ce que je voulais dire Mais c'est bien On me retire les parles de On me retire les verres du nez J'avale Les verres du cul, c'est la diarrhée Ta gueule, toi J'avale Ouais, ben écoute Plutôt, plutôt en hiver Parce que moi, dans la fois Que j'ai eu la diarrhée J'avais chopé une hépatite G Et j'avais eu Et en plein hiver Et j'avais une chiasse Mais l'enfermé D'accord Un moustache Euh Non mais euh C'est bien Que j'ai ton micro Quand on Là, c'est pareil Alors, euh Donc, euh Peau de chambre Ouais, ben moi Je pense que c'est en automne Puisque je l'ai eu Il y a deux jours Ben, euh Pour un Non, tu l'as eu Il y a deux jours ? Ouais Ah ben d'accord Donc, euh Tu pourrais préciser ? Prouve-le La chiasse, c'est tout Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Prouve-le, pétaco Oh, ça y est Vous vous calmez là-derrière S'il vous plaît Merci Moi, je peux vous dire Que c'est rare Quand j'ai la diarrhée Et ça m'arrive pratiquement jamais Ouais, non Toi, c'est toi la diarrhée Heureusement Parce que ça sera Un sacré bordel chez toi Alors, euh T'es tout petit Tu en dis encore Un mot de travers Je me lève Et je ne mets plus ma main Dans ta gueule C'est pas ta directe Que de la gueule Ok Alors Doit-on Troisième question Doit-on trouver un vaccin Contre le Viagra ? On va demander ça Peau de chambre Ouais, je pense, ouais Ben, allô ? Oh, là, là, là, là, là J'arrête d'être marreuse Sans colline, toi Gérard, ton débat Assieds-toi Fais ton débat Alors, euh Peau de chambre Ouais, j'ai dit ouais Dans quelle phase ? Ben, je dis oui Que je suis d'accord, quoi Mais putain Mais tu vas laisser ton micro Éteint Tu vas faire ton boulot Comme il faut Au standard Ou tu finis le truc de classe Regarde des connards Là, qui font le bordel Tu gères rien Fille d'art C'est une honte Putain, mais Mais quoi Ah, putain Putain, t'es péché, Fille d'art Ouais, ça y est, ça y est La droite, elle est partie, ça y est Ouais, j'ai un coup de tête Un coup de tête Putain, Fille d'art Tu as bossé un peu, là Parce que ça devient Rangaine avec toi, hein Bon, Gérard, en attendant On a une question sur l'IRC Que je trouve intéressante De Blue Falcon Comment attrape-t-on le Viagra ? Alors, ça, le Viagra C'est... Je peux témoigner Moi, je pensais Qu'on l'attrapait au lasso Moi, je peux témoigner C'est Viagra Donc, moi, ce que j'ai fait J'ai un peu décollé, quoi Parce que le Viagra Est venu en France C'est que j'ai pris Dix pilules d'un coup Donc, maintenant À chaque instant, je bande Non, mais ça Ça, de toute manière Normalement, la pilule La pilule contre le Viagra La pilule Le truc du Viagra Normalement, c'est prescrit Par les médecins Et c'est bien précisé Combien qu'il faut en prendre C'est pas un médecin agréé Donc, il va prescrire Attends, ce qui dit n'importe quoi Tu commences à me casser les couilles, toi Non, mais c'est bon On m'a fait un vaccin Une picousse dans la bite Et maintenant, c'est encore pire Parce que c'était de l'adrénaline Bon, ça y est Toi, t'as rappelé Le tour de la question Gérard, c'est quoi le Viagra ? Le Viagra, c'est une pilule Pour ceux qui sont impuissants Bah, c'est quoi, impuissants ? C'est pas une maladie ? Impuissants ? Non, non, les impuissants C'est quelqu'un comme Gérard Ouais, mais attends Moi, je t'emmerde, toi, connard Hé, Gérard Oui ? Est-ce que tu prends du Viagra, toi ? Non Et toi, quoi ? Non, il a déjà du gras à la maison Il a déjà du gras à la maison Il n'y a pas ta gueule, toi Je ne vais pas te louper, tout à l'heure Si tu veux saccager le boulot Tu le saccages Et tu dégages Ça va chier pour toi, Filder Alors, on va demander à... Oui ? Salut, ça va ? Ouais, et toi ? Tranquille ? Oui Allô ? Oui Allô ? Gérard, Gérard, Gérard Tu as géré les auditeurs Ta mère ! Oh, la vache, Fildar, il est par terre Il vient de se prendre un coup de feuille Un coup de savate Tu viens de me faire gosser, ou quoi ? Tu vas se faire gosser Les gladiateurs Bon, on va reprendre le thème Ouais Allez T'as l'état de ton micro ? Arrête, c'est bon Gérard, assieds-toi, vas-y Pousse le bout, merde Il tape Fildar avec des bouts de cadeaux Vous ne pourriez plus rien gagner dans la journée Gérard Arrête, Filipe Mais tout à l'heure, je l'ai éclaté pour de bon Je vais laisser le débat terminé Je vais laisser Rousseau maintenant Je crois qu'on avait prévenu Toi, ça avait prévenu avant Je me perds un boulot comme Hippo Alors tu vas chercher le connard Mais vite fait Salut, ça va ? Et alors, troisième question, on va demander à Potchambe Arrête de me barrer, fais le boulot, putain On va demander à Potchambe Doit-on trouver un vaccin contre le Viagra ? Mais je t'ai dit oui tout à l'heure Tu m'as posé la question en premier Ouais, d'accord Déjà, moi, je voulais te dire que le Viagra, ça m'intéresse Parce que je suis atteint de mini-zobisme Et je voudrais savoir Parce qu'apparemment, Viagra, là, il est dans le business Et je voulais savoir S'il pouvait justement me businesser Me dealer 2-3 Viagra, là, parce que je suis en galère Bah écoute, y'a pas de problème, j'ai acheté une cartouche de vin Non, non, non, mais J'avais le Viagra, là Vous verrez ça pendant la pause publicitaire Moi, j'aimerais bien me faire mettre une cartouche En parlant de ça Gérard, ton débat T'as dit que t'avais des auditeurs ou c'était quoi ? Comment ça me fait chier, là ? Salut, ça va ? Bon, envoie un disque Non, non, on peut pas, on peut pas tout de suite Non, non, c'est moi, t'envoie On va reprendre dans le calme Sur l'IRC, y'a au moins 200 personnes qui sont parties Suite au débordement de Fildar Merci Fildar Et on est plus que 2 sur Minitel aussi Un broutille, va Combien c'est ? Plus que 2 ? Eh ben c'est bien Tu gères un peu, Phil Si Rose Donc toi, pour toi Je pense qu'on peut pas trouver de vaccin Contre le Viagra Parce que le Viagra, c'est un médicament Le Viagra, c'est un médicament Tu le prends si t'es impuissant Je vois pas quel est le rapport avec la question D'avoir un vaccin Contre l'obésité, y'a un truc ou pas ? Contre la connerie Je sens que tout à l'heure Y'en a qui vont se prendre des claques Ça va leur faire tout drôle Et là, t'arrêtes aussi, Manu T'arrêtes avec l'appareil Parce que ça me gonfle, c'est toi C'est toi, je viens de te voir appuyer sur les touches J'ai fait ça, regarde, j'ai appuyé là Ça fait quoi ? Y'a pas de son Donc, s'il te plaît Ne me marre pas, toi, parce que tout à l'heure Ça va te faire tout drôle, toi S'il te plaît S'il te plaît, tu réponds Oui, je réponds Moi, je dis que le Viagra, c'est bien, mais il faut pas en abuser D'accord, et oui ? Bah, écoute, Fildar vient juste me remettre à l'antenne à l'instant, donc j'ai pas entendu la question Bon, alors, Fildar C'est pas vrai, je te jure, j'ai pas touché aux touches Fildar, tu vas dégager pour de bon, toi Mais non, mais oui, réponds, c'est faux T'es plus dans l'équipe Tu vires, tu peux rester chez toi Non, mais Fildar, arrête de nous couper Oui, donc, toi Si tu pourrais me répéter la question, je suis désolée, mais c'est Fildar Doit-on trouver un vaccin contre le Viagra ? Euh, non, je pense pas, non, parce qu'au contraire je pense que le Viagra ne peut qu'améliorer les cas désespérés, quoi D'accord, donc Viagra, t'avais répondu, toi Non, mais répondez pas Non, non, il est là, il est là Ouais, je suis là, je suis là Donc, pour toi ? Bah, ouais, tout à fait D'accord, alors, quatrième question Je pense qu'on va arrêter avant 3h à cause de Fildar Non, c'est vachement intéressant Tu vas pas arrêter à cause de Fildar Non, non, à cause de la merde que t'as foutue, tu vois Maintenant, sur IRC, on était 1400 Maintenant, il n'y a plus personne Bravo, Fildar, de tes conneries On est quand même plus de 1000, ce qui est déjà très bien, Gérard Non, mais tout à l'heure, on était à 1400 S'il n'avait pas déconné, on aurait été à plus de 1600 Là, Gérard, sur le 3615 Fun Radio ça remonte, vu qu'on est quand même à 47 Ouais, bah, d'accord Et Gérard, pour reparler de l'IRC, je lis vite fait Alors, il y a Turpentine qui te demande GG, est-ce que tu es dérangé par tes bourrelets de vieux gras ? Non, bah, ça, c'est je ne vois pas du tout le rapport avec le vaccin contre le vieux gras Donc, avoir la cangrène est-elle une maladie ? C'est quoi la cangrène ? Alors, j'explique tout de suite le truc C'est un ongle qui est incarné Je croyais que Gérard, excuse-moi, je croyais que la réincarnation c'était dans le bouddhisme Non, non, la cangrène, c'est une maladie qui peut être très grave et malheureusement, il y en a beaucoup qui ne sont pas soignés à temps contre ça et ils risquent de perdre un membre de leur famille Non, non, un membre sur eux Si tu as un ongle incarné et que tu ne te fais pas soigner, ça va continuer de s'infecter et tout Donc, à un moment donné, ça va venir sur la main, ça va monter dans le bras et ils seront obligés de te couper le bras Et là, j'ai une personne que j'ai connue T'as vu sa vie ? Non, non, qui avait eu la cangrène Elle n'a pas voulu se faire soigner Oh, s'il vous plaît, vous me laissez parler, merci Elle n'a pas voulu se faire soigner à temps et elle a perdu carrément une jambe Mais bon, ça, c'est une maladie grave On ne va pas en parler Je suis désolé La question, elle est faite comme ça Je la pose et c'est tout Donc, vous allez y réfléchir et on va s'écouter Guy Brouty avec des mots fléchés sur Télé 7 jours Et on se retrouve tout de suite après 2h32, donc vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 0875000 et 0875000 Toujours le 3615, Capone Radio, rubrique directe et toujours l'IRC qui doit revenir normalement Oui, on remonte d'ailleurs, on a redépassé quand ils ont entendu que tu virais Fildar du Standard Ils sont revenus et il y a 1685 personnes Virgule 4 Fildar, je t'ai dit dehors Alors, tu vois ? Attends, attends Tu me retires le casque, je ne t'ai pas demandé de le remplacer pour foutre ta merde non plus Pardon Alors, on récupère pas de chambre Bonsoir Bonsoir Jamal, rebonsoir Jamal Doudou Zirose, pardon Bonsoir S'il te plaît Rebonsoir, oui Oui, s'il te plaît Je suis là, mais Manu vient de me rebalancer maintenant Non, c'est pas Manu Excusez-moi, je suis à l'arrière Manu, il m'a mis tout le monde Là, ça doit être Olivier qui doit s'amuser Ah bah c'est Olivier, alors c'est un des deux Viagra, donc, qui est toujours parmi nous Putain, j'ai la gaule Bon bah, tu restes poli, s'il te plaît Donc, alors, la question... La question, vous l'avez compris ? Non Ouais, tranquille, ouais Mais faudrait que tu la répètes, en fait, ouais Alors, avoir la gangrène est-elle une maladie ? Donc, on m'a demandé ça, bah, à Viagra Bah, oui, bah, si tu le dis que c'est une maladie Je pense que c'est une maladie, mais moi, je... Bah, si t'arrives pas à comprendre C'est pas la peine de continuer le débat comme ça, toi C'est sûr, avec une bite dans l'oreille, quand même Allez, hop, s'il vous plaît, là Vous me virez à Viagra, parce que j'aime pas ça Gérard Oui Merci, il y a Davy One Oui Qui me dit, alors... Est-ce qu'il y a un bébé qui naît Quand le monsieur met la petite gangrène dans la madame ? Bah, en principe, oui, hein Et il me demande aussi combien ça fait en euros Ah, ça, je sais pas Voilà Donc, on va demander à Oui C'est pas une maladie, en fait Non, c'est quoi, alors ? Bah, c'est toi qui la provoque Une grippe, ça s'attrape, tu... Olivier, s'il te plaît Je peux parler, Gérard ? Oui Ouais, donc, je disais Une grippe, ça s'attrape dans la rue, tu vois Tu la sens pas venir Tandis que la gangrène, c'est... C'est quand tu te soignes pas que tu l'attrapes C'est ce que j'ai dit C'est ce que j'ai précisé Bien avant le disque Eh ben, c'est pour ça que je t'ai dit Que c'est pas une maladie Bah, si, ça peut être une maladie, quand même C'est pas une maladie, quand même Ça s'attrape pas D'accord Non, mais j'ai pas dit que ça... J'ai pas dit que ça s'attrapait Nuance, j'ai demandé Est-ce qu'avoir la gangrène est-elle une maladie ? J'ai pas dit si ça s'attrapait Eh ben, moi, je te dis non Parce qu'une maladie, ça s'attrape Et la gangrène, ça s'attrape pas D'accord Ok, alors, s'il te plaît Oui Oui Oui, ben, je t'écoute Oui C'est une maladie, oui Ah ben, c'est tout ce que tu me réponds ? Bah oui, c'est une maladie Bah oui Bon, alors, Olivier Tu retournes Allez, retourne Non, mais je me suis trompé Non, mais retourne d'où tu viens Non, je voulais juste te dire Parce qu'en fait, à la place de Viagra On accueille Syphilis Voilà Bonjour Comment ? Je suis Jean-Louis Connard Salut, Connard Salut, Connard Salut, Jean-Louis Je suis pas rien Connard Donc, on va préciser Jean-Louis Parce que... Ouais, non, mais non T'as pas compris Non, Jean-Louis Syphilis Mais c'est Syphilis son prénom Mais il se l'appelait Connard Je suis grec Alors, si... Ben, tiens, Jean-Louis Jean-Louis, la gangrène est une maladie Ok Ça, c'est sûr Non, mais tu peux préciser ? Précise Jean-Louis, Jean-Louis Oh, tu précises ? Oui, c'est Jean-Louis Salut, Connard Connard, voilà Bon, allez, gros Tous les deux, là Vous me gérez, là Parce qu'il comprend rien, là Je comprend rien C'est Jean-Louis ou Syphilis ? Non, c'est Jean-Louis Syphilis C'est mon prénom et mon nom Mais tu peux l'appeler Connard Non, c'est Syphilis Il t'a dit que oui, c'était une maladie Donc c'est bon, il t'a répondu Il est où, Michel ? Syrose Oui, ben moi, je suis pas d'accord Avec lui qui disait que la gangrène C'est pas une maladie Moi, je pense que c'est une maladie Parce que si tu peux la raper, la gangrène... Bon, elle est celle qui dit n'importe quoi Tu as commencé par te la fermer Ouais, tu la vires, tu la vires Mais par contre, si tu attrapes la gangrène Est-ce qu'on peut te couper tous les membres ? N'importe quoi J'ai le droit de répondre aussi J'ai le droit de l'exprimer Sur Yancy, on me demande Quelle est la personne pas intelligente Qui essaye de s'exprimer ? Je suis sûre, ça doit être toi C'est peut-être une bouffonne, je sais pas Bon, alors, tu me gères... Attends, attends, je vire la bouffonne Non, non, tu la laisses, la bouffonne Non, mais j'ai viré la bouffonne Syrose, donc, toi T'as répondu ? Oui, c'est une maladie, la gangrène Mais tais-toi J'ai le droit de répondre, hein Non, Gérard, passe aux autres auditeurs, c'est bon Je crois que tu vas me prendre un peu Sur les nanas, là Parce que ça commence à me prendre la tête, là Javal Ouais, mais on parlait de petites graines Moi, je suis donneur, et quand tu veux... De la gangrène, abruti ! Quand tu veux, les petites graines dans ta turbine à chocolat Bon, alors, Javal, tu dégages, bonne nuit Allez, hop, celui-là, on l'envoie se coucher Il aura tout compris Il est où, Michel ? Pot de chambre Oui, qui c'est qui veut réagir ? Pot de chambre Ouais, je t'appellerai, c'est le lit, tout ça, je connais Donc, ouais, non, ça le saoule, cette question Non, alors, elle te saoule ? Tu veux continuer le débat, ou pas ? Ouais, c'est pour ça, il vaut mieux qu'on passe à une autre question, c'est mieux Non, mais attends, je fais ce que je veux Non, elle est nulle, la question Bon, Olivier, si t'es pas content, tu retournes de l'autre côté Non, mais non, je suis pas content, mais elle est nulle Moi, je fais ce que je veux, d'accord ? Il a raison, Olivier Moi, je fais ce que je veux Bon, alors, pot de chambre, tu dégages, bonne nuit pour toi Allez, hop Il n'y a plus personne Non, non, mais vous m'avez récupéré d'autres personnes, vite fait Sur les 24 lignes, on y va Alors, les piqûres d'insectes... D'insectes ? Les piqûres d'insectes, rendent-ils malades ? On va demander ça à Jean-Louis Les piqûres d'insectes ? Oui Bah oui, bah oui, tout à fait Moi, j'ai eu... Enfin, il y a un moustique qui m'a piqué Et cet enculé, il avait le sida D'accord Donc, je l'ai attrapé aussi D'accord, Jean-Louis, pour l'instant, j'ai pas envie de parler de sida de ça, ce soir Ah ouais, tu parles de la gangrène, mais tu parles pas de sida Non, mais je parle pas... J'ai pas envie d'en parler, c'est tout Parce que c'est un truc qui est trop long à gérer Ah, ok, excuse-moi Ok Je suis désolé Euh, oui, pour toi Euh, ouais, moi, une fois, je me suis fait piquer sur le clito Depuis ce temps-là, ça n'a pas dégonflé, donc ça craint un peu, quoi Ouais, mais dans ce cas-là, t'as qu'à aller voir un médecin Bah ouais, mais tu sais, le médecin, tu sais ce qu'il va... En fait, non, je vais t'expliquer, Gérard Moi, j'ai un antidote, c'est ma salive Une fois, je me suis fait bronzer, donc j'étais à poil Et, si tu veux, il y a une abeille qui est rentrée à l'intérieur Donc j'ai été voir le gynéco, le gynéco m'a dit Bah écoute, il n'y a qu'une solution Vous savez, mademoiselle, il n'y a qu'une solution Donc en fait, au bout de son temps, il a mis du miel Et puis il est passé à l'intérieur, tu vois, il me l'a rentré Comme ça, il s'est dit, l'abeille va sortir Va s'accrocher sur le miel Et puis en fait, donc il se retire Et puis l'abeille n'était pas là Et puis en fait, il continue, et puis il fait des va-et-vient Tu vois, et puis alors là, vraiment carrément, quoi Donc je lui dis, mais qu'est-ce que vous faites ? Ouais, mais ça y est, ça y est, on a compris, on a compris Non, c'est pas fini ! Ouais, mais maintenant, dépêche-toi, parce qu'il y a d'autres personnes Et puis il y a une question IRC Donc à la fin, il me dit, bah, en fait, vu qu'elle ne veut pas venir Vu qu'elle ne veut pas se coller, maintenant, il faut la noyer Bon, ça y est ? Donc sur IRC, il y a Snul qui te demande Est-ce que quand on est malade et qu'un insecte nous pique L'insecte peut-il tomber malade ? Euh, ça, je pense pas, mais... Je t'en dis, ouais Alors toi, je t'emmerde, toi, oui D'accord ? Bah non Voilà, comme on sait que c'est elle qui s'amuse depuis tout à l'heure Bon, j'ai rien, j'ai rien Et la question, alors, tu penses quoi ? Donc, bah, attends, tout le monde n'a pas répondu Non, mais pour l'insecte malade, là, parce que t'as répondu Non, non, mais je pense pas qu'il peut être malade en même temps Ça, j'ai jamais vu un insecte malade comme ça On a qu'une cuvette à la place de... Je sais pas À la place de peau de chambre Salut, Gégé On accueille Chippo à la place de Javal Salut, ça glisse ? Ok Alors, s'il te plaît Ouais Donc, pour toi, la question Les piqûres d'insectes rendent-ils malades ? Bah, moi, ça m'a rendu pas mal malade Il y a une fourmi qui m'a piqué entre les deux seins Et maintenant, j'en ai trois Non, mais attends, c'est des fourmis rouges Ouais, je suis allée en Amazonie intérieure Et... Je me suis fait piquer par une fourmi rouge Bah, maintenant, j'ai dit Bah, toi, il est soutif, quoi Non, mais t'as pas... Tu t'es pas fait vacciner pour aller là-bas ? Pas contre les fourmis rouges, j'ai pas pensé Non, mais il y a... Attendez, s'il vous plaît Il y a quand même des vaccins Il faut quand même se faire vacciner Avant de partir dans certains pays Oui, mais... Lesquels, Gérard ? Non, mais... Il y a plusieurs pays comme... Surène Surène Ouais, bah, c'est ça Alors, fermez vos gueules Si le prochain que j'entends dire Surène, il va dégager Je vais pas chercher qui c'est maintenant Non, mais la personne qui a trois seins Comment elle s'appelle ? Elle s'appelle... S'il te plaît, merci pour l'arsène Parce que même avec trois ou quatre seins Moi, je m'en fiche Bon, ok, bah, c'est bon Alors, vous allez vous calmer S'il vous plaît, merci Elle a parlé qu'elle veut vite Oh ! Regonne, la cuvette est suppos, là J'ai rien dit Ouais, on a rien dit Bon, bah, vous vous calmez, merci Je veux être calme Si rose Oui, je pense que les insectes, ils peuvent... Elle est encore là, elle est... Hé, je vous en avoue, je vous emmerde, elle est OK Non, mais j'ai le droit d'exprimer, quand même Non, t'as pas le droit Non, t'as pas le droit Tu me vires tous les autres Et tu gardes si rose Et tu me prends d'autres personnes Je reprends pas le... Je continue pas le débat comme ça C'est bon, c'est bon, j'ai viré si rose Et j'ai gardé tous les autres C'est bon, c'est bon, c'est bon Je vire si rose Bonjour, c'est l'inverse Ah, merde Gérard Voilà Alors, tu vires tous les autres Et je continue pas Je t'en fais une fiche, Gérard Alors, donc, ouais Pourquoi tu connais pas la mouche testée Qui donne la maladie du sommeil ? C'est qui ? Bah, c'est... C'est si rose Ouais Non, mais attends Mais moi, je te parle Les piqûres d'insectes Rendent-ils malades ? C'est ça, la question C'est pas... Justement, il y a la mouche testée Qui donne la maladie du sommeil Ah, d'accord Parce que t'as déjà testé une mouche Toi, qui rendait malade Bah, oui, j'ai... On fait une épidémie Sur une ville Que je dirais... Attends, c'est ce que tu fais, toi Attends, parce que là Gérard, il t'écoute plus Gérard, écoute au moins les auditeurs C'est ça, mais j'ai entendu ce qu'elle disait Donc, c'est bon Donc, alors, maintenant On va... On va attendre un petit peu Que Fildar me retrouve Des auditeurs potables Et qu'ils arrêtent de... Il n'y a plus d'appel Il n'y a plus un seul appel Moi, j'ai plein de questions, hier Ah, oui, connard Celui qui s'amuse à ça Va se calmer, Manu, d'accord ? Sinon, tu vas faire un standard Ouais, bah... Alors, il y a... En attendant Alors, il y a Turpentine Qui te demande Si un lépreux peut attraper la gangrène Un lépreux, bah, de toute manière C'est un peu... Ça vient de chez eux Ils sont déjà souvent en train De la gangrène, aussi, là-bas Chez eux, hein D'accord Ouais Et... Dub, tu te demandes... Excuse-moi, quand tu dis chez eux C'est le pays, ou c'est le... Ouais, ouais, ouais Dans leur pays Non, parce qu'il y a... Bah, il y a la gangrène Et la hougraine, aussi Non, non, non J'ai oublié d'en parler tout à l'heure Toi... C'est peut-être ta réa, tranquille Non, mais voilà Fais du bon boulot Et tu resteras dans l'équipe Sinon, tu retournes au standard Avant la fin de l'émission Oui, chef ! Alors, il y a... Serval qui me dit La mouche de la cirrhose Elle donne la maladie de Parkinson Non, je comprends rien Ouais Est-ce que quand on perd ses doigts On peut les remplacer ? De quoi ? De quoi ? De quoi ? De quoi ? Est-ce que quand on perd ses doigts... Attends, attends C'est Baby One qui me dit Est-ce que quand on perd ses doigts On peut les remplacer par des Twix ? Euh, non Non, parce que quand tu perds tes doigts Tu peux pas les remplacer, en principe Ça, c'est pas mal Et on me demande aussi Si cirrhose pique quand elle se rince, pas ? Non, c'est pas les femmes qui piquent C'est les hommes qui piquent Quand ils se rasent pas comme moi Voilà, donc, alors... Alors, à la place de cuvette On accueille cuvette numéro 2 Ouais, bien sûr On accueille suppo 2 Bien sûr, et tu reprends toujours les mêmes espèces de connards Non, c'est pas vrai Syphilis 2 Vous vous êtes pas pris la tête Soutif et pâté de flotte Non, mais vous avez... Alors, par contre, il y a cirrhose qui s'en va Non, cirrhose, elle s'en va Allez, hop, allez Ah, on fait une bonne nouvelle Alors, hé, je vous préviens Vous vous êtes pas fait chier Vous avez viré tous les autres Et vous les avez repris sous d'autres noms Non, mais cirrhose, remplace-la par boulimie Quand je t'appellerai peau de chambre, tu sortiras de sous le... Toi, tu fermes ta gueule Maintenant qu'on a des nouveaux auditeurs On va reprendre le débat et on se calme Ouais, on se calme, tout de suite Donc, alors, il y a un sondage, déjà, je vais le faire Oh, là, là, là À la question, être malade peut provoquer des maladies Alors, ça, c'est même pas la peine que je dirais Qu'on a ça Non, non, ça, c'est des conneries Non, non, non Les oreillons vont-ils malades ? On va demander à cuvette 2 Ouais, alors, les oreillons, non, ça rend pas malade Ça fait juste mal aux oreilles, en fait Ouais, mais ça peut rendre malade Oh, non, non D'accord, suppos ? Ouais, bah, écoute, j'ai eu les oreillons Et ça m'a filé une transpirationite aiguë Et je pense que tu connais le problème Non, je vois pas du tout ce que tu veux dire Fais-moi un... Ok, cirrhose ? Oui, les oreillons peuvent être une maladie Mais ça, c'est surtout pour les garçons C'est pas pour les filles Oui, ça paraît que ça fait gonfler les couilles Non, mais attends, vous allez... Je vous préviens, vous allez arrêter de dire des conneries comme ça Parce que sinon, la sixième question, ça va être la dernière On va faire conclusion et je rentre chez moi Ça va être clair et net Ça, ça serait bien Alors là, faudrait peut-être vous calmer un peu Non, mais ce qu'il faudrait, c'est que tu leur expliques Non, non, mais attends, au standard, vous êtes pas fait chier Non, non, non Moi, perso, ils m'ont dit qu'ils s'emmerdaient grave, ce soir C'est nul, ton truc, là Ils sont nuls, toi, tu dégages Dégage, maintenant Non, mais non, c'est bon Je gère Non, non, tu dégages Tu dégages Je vais voir Donc, euh... Syphilis ? Oui D'accord, et toi ? Les oreillons, je les ai eus quand j'étais petit D'accord Et ça m'a laissé des séquelles Ouais, bah, je pense pas Soutif ? Oui Donc, toi ? Les oreillons, oui, c'est une maladie Et il y en a qui ont eu la gangrène des oreilles et elles sont tombées Non, mais attends, les oreillons, ça donne pas la gangrène, hein Ah si, je te jure, hein Ah ouais, bah, tu me diras... Je travaille dans le milieu hospitalier Je peux te dire que ça arrive D'accord Une question... Oui, il y a Serval qui te demande Si on attrape les oreillons en écoutant trop fort son Walkman Euh, non, pas spécialement Pas telle fois Oui, bah, tout d'abord, bonsoir, Gérard Bonsoir Donc, je viens d'arriver Oui, bonsoir Salut Donc, bah, ouais, il paraît, il paraît, ouais C'est quoi ta maladie ? C'est une maladie sexuellement transmissible, en plus C'est quoi ta maladie, à toi ? Non, mais les oreillons, bon, je peux... Bon, qui c'est qui veut poser la question, là, vite fait ? Voilà, vous répondez, là ? C'est moi, c'est moi, c'est Syphilis Je voulais lui demander quelle était sa maladie À celle qui vient d'arriver, pas telle fois Bah, pas telle fois, vas-y, pas telle fois, on te pose la question Bah, moi, j'ai attrapé l'oreillon d'une seule oreille Suite à un rapport sexuel Un dérapage de coton-tige Mais t'es toujours baisable ? Euh, ouais, je suis toujours baisable Alors, Syphilis, tu vas te calmer Comment tu l'as appelé ? Tu fais quoi, toi ? Et celui qui vient de dire, en parlant des coton-tiges Toi, ça va être la dernière fois parce que tu as dégagé Hé, ça va, tous les deux, là ? Ça va, là, je vous emmerde trop Gérard, Gérard Reviens au débat Sur Minital, on nous demande si t'as eu la congraine du cerveau Tellement t'es con Non, c'est plutôt lui qui a eu la congraine C'est qui qui dit ça ? C'est Bibitte Bibitte, il a quel âge ? Il a 112 ans Ouais, c'est ça, j'ai mon cul avec l'orage Je crois que ça s'attrape dans les toilettes, surtout Bon, toi, tu fermes ta gueule Bon, alors, encore une fois Cette manière, c'est la dernière question Parce que vous me cassez les couilles à cause des deux du standard À cause des deux du standard, c'est tout Ils sont même pas capables de faire un boulot comme une fois Ces deux connards Après, c'est qui qui paye ? C'est les auditeurs C'est pas de ma faute, dans ces cas, vous avez qu'à vous apprendre Après, Olivier et Fildar C'est pas de notre faute si t'es une équipe de merde Pour l'instant, il y en a deux qui font du bon boulot C'est Manu et Fildar Et Rigaud C'est Manu et Rigaud qui font du bon boulot Les deux autres, c'est deux cons Alors, l'éthique C'est des faillots L'éthique, sont-ils des maladies Qu'on peut avoir en automne ? Qui c'est qui pose et qui répond comme ça ? Non mais donnez pas vos noms, s'il vous plaît C'est Pedro Putain, allez, c'est la dernière question Vous me cassez les couilles, là Là, au standard, vous me cassez Vous faites du boulot dégueulasse Vous m'avez fait du boulot dégueulasse Le deuxième débat, vous me cassez J'aimerais bien que vous réfléchissez un peu aux questions de Gérard et que vous fassiez un débat un peu plus potable parce qu'après, c'est nous qui prenons et l'émission est pourrie C'est facile, ça J'aimerais bien que quand on vous sélectionne que vous fassiez quand même un minimum d'effort pour comprendre, c'est quand même pas compliqué ces questions Il faut qu'il nous cite Celui qui a voulu répondre répond maintenant Tu donnes ton nom et tu réponds Gérard, il se casse le cul une semaine pour faire un débat Putain, mais c'est quoi cet auditeur qui a voulu répondre et qui ne veut plus répondre maintenant ? C'est qui, encore ? Moi, je vais répondre C'est Philippe, dégage, on va terminer pour toi Mais c'est pas moi Celui qui se marre va dégager aussi Oh là là Celui-là, je crois que ça commence à bien faire Je leur ai dit ce qu'il fallait qu'il fasse Non, non, mais attends Le premier débat, il est potable Le deuxième, c'est de la merde À cause de vous deux Pour l'instant, il y a Crico qui va, c'est Manu Ouais, ouais, ouais Attendez, après le débat, on va discuter la semaine prochaine Oh, j'ai rien fait, Gérard Non, non, je veux pas le savoir, vous faites du boulot de merde Alors, pas cette fois pour toi Tu peux répéter la question, s'il te plaît ? L'éthique De quoi ? L'éthique, sont-ils des maladies qu'on peut avoir en automne ? Non, c'est des petites bêtes que les chiens attrapent Voilà, d'accord C'est ce que je voulais t'entendre dire Soutif Allô ? Oh, Gérard, Gérard, Gérard Arrête de t'en faire sur tout le monde, Gérard Plus jamais, merde Non, c'est ma faute, c'est ma faute C'est ma faute, excuse-moi Non, non, oui, tu dégages Gérard, pour revenir au débat Attendez, les auditeurs, attendez Pour revenir au débat Enfin, on va faire un vrai débat Il y a un petit débat Merde, là Et toi, t'arrêtes de bosser comme il faut Sinon, t'en prends autant D'accord Bon, ben voilà Ben non, je l'ai raté Ben, le... Bravo, le fil d'art Merci, merci, fil d'art L'auditeur qui a voulu poser la question, celui-là C'est, s'il te plaît, tu peux revenir Je te remercie C'était Oxyd, Oxyd, tu peux répéter Reviens, tu connais l'adresse Je l'ai, je l'ai Alors, la politique des maladies gêne-t-elle les camionneurs qui jouent du synthé ? Ça, je vois pas du tout le rapport avec les maladies C'est pas grave Donc, à la place de Syphilippe, tu me prends quelqu'un d'autre Ben, si, Jean-Pierre, là Fais gaffe, fil d'art Parce que tu vas t'en prendre autant qu'Olivier Je vais trouver un truc Si, Rose Oui, ben, comme elle disait, paté de foie Les tiques, ça s'attrape C'est dans les animaux, quoi C'est dans leur poil, quoi D'accord Suppos de... Quoi ? Ouais, ben... C'est dans leur poil Ouais, c'est dans les... Mais non, un tique, c'est genre quand tu clignes de l'œil C'est un tique Il y en a, mais il y a... Ouais, mais il y a... Attendez, paté de foie Bon, mon tique, c'est le prout Oh, ta gueule, toi Bon, alors, suppos, tu dégages C'est pas grave, réponds, vas-y, vas-y, vas-y Réponds, parce que moi, ça m'intéresse, ça Non, parce que les tiques, il y a certaines personnes Qui ont des tiques qui n'arrêtent pas de bouger les épaules Ou de se gratter la moustache Ouais, comme moi Moi, c'est un tique de me gratter la moustache Voilà, c'est ça que je voulais dire Donc, c'est pas du tout dans les bêtes, paté de foie Ah, ouais, non, mais enfin, moi, tu me parles de tiques Moi, tout de suite, je... Non, mais des tiques, t'as certaines personnes Qui ont des tiques sans arrêt Non, mais tu comprends bien Oui, mais, ouais, bien sûr Ça peut aussi aller dans les animaux Je suis d'accord avec Siron Donc, suppos, t'as répondu Alors, réponds Les tiques en automne, ouais, les taques en hiver Les tiques en été et les toques au printemps D'accord, ben... Gérard, on me demande si les tiques sont politiques Non, non, je vois pas Merci, merci Je vois pas du tout le truc Excuse-moi, Gérard C'est drôle C'est galéré Donc, en fait, c'est un prénom composé C'est Marc, Serge, Thierry, mais tu peux l'appeler MST Bonsoir Salut Salut C'est Cuvette, j'ai pas répondu à la question Vas-y Je pense que c'est des petites bêtes qui mangent les caniches Mais je viens de te dire Que ça servait C'est aussi sur les humains, mais Je suis sûr que les chiens aussi, quand même D'accord, donc, MST Oui, alors, les tiques, ben oui, comme disait la génération Demoiselle, qui est toujours baisable J'ai bien repéré son nom C'est qui, alors, vas-y ? Celle qui a trois seins Alors, moi, je dirais Elle est plus là, celle qui a trois seins, je te signale Dommage, dommage Elle est morte, elle avait quoi comme maladie ? Non, mais je vais te dire, depuis tout à l'heure C'est l'autre auditeur qu'on a Ah, Syrose, il y aurait Syrose Ouais, ben, Syrose, elle vous emmerde D'accord, bon, que moi, les tiques, ouais, c'est comme disait la personne C'est pour les chiens, c'est une maladie des chiens Non, mais, on vient de dire tout MST, t'as pas encore Euh, pâte-toi, tu te calmes, s'il te plaît C'est un espèce de Non, mais, les tiques, c'est un espèce de morpion canin Qu'il y a sur les tresses Quoi ? C'est un espèce de morpion canin qu'il y a sur les tresses C'était tout, en fait Ah, mais je te jure Bon, de toute manière, il est 50-30 De toute manière, je pense qu'on n'ira pas jusqu'au 10 Bonjour, c'est un message qui s'adresse Au connard qui habite à côté de chez moi C'est moi Euh, ça y est, pour celui qui s'amuse à ça Gérard ? Je peux te répondre ? Ouais, sous-type Moi, j'ai des tiques, mais la décence m'interdit de le dire au téléphone Je te mets des doigts D'accord Peut-être une voix qui m'excite pas du tout, je te l'aide, je le dis Bah, toi-même S'il vous plaît, ça va, de faire votre propre On va peut-être revenir dans le débat De toute manière, c'est la dernière question Mais non J'en ai plein pour toi Si c'est tout, là, si tu dégages, MST, d'accord ? Allez, allez, la question Alors, à l'heure des coups de soleil, vous rendent-ils malades ? On va demander à Cubette Ouais, ouais, moi, ça me rend vraiment malade Bah, t'en as déjà eu ? Euh, non Non, bah, alors, comment tu peux... Bah, parce que je dois pas me mettre au soleil Mais on m'a dit que ça me rendait malade, donc je prends pas le risque, en fait D'accord C'est pas con, ça, hein Je suis courageux, mais pas téméraire D'accord, ok, suppos Ouais, non, les coups de soleil, moi, ça me dérange pas Les coups de victoire non plus Non, mais attends, tu réponds correctement à la question Pas à côté, s'il te plaît Les coups de soleil, ça me dérange pas Et les coups de victoire non plus Les coups de... Victoire D'accord, mais non, mais je crois que, toi, tu comprends Pourquoi ? Non, mais je crois que t'as un peu bouché des oreilles Ouais, ouais, bah, j'ai... C'est une maladie Parce que depuis, depuis le temps que tu dois écouter Fun et que je fais des débats, tu dois comprendre les questions Alors, si tu comprends pas la question que je viens de poser, ça servait à rien de faire le débat D'accord ? Mais là, tu penses que t'es un solotone ? Ouais Alors, Siroze ? Non, moi, les coups de soleil ne me font pas attraper de maladie, c'est que... On en a déjà Non, non, c'est pas ça, mais c'est que moi, je brosse facilement, j'ai une peau... C'est black ? Non, elle est pas black Ah non, tu la connais ? Non, non, elle a une jolie peau, elle est belle, tout ça Elle est pas black, elle est sale Oh, s'il vous plaît, là, vous la laissez parler, merci Même si on attrape des coups de soleil, je pense qu'il faut quand même mettre de la crème et se protéger en mettant un chapeau, tout ça Gérard ? Ouais, de la crème sur le chapeau On nous dit sur Minitel que contre les coups de soleil, le meilleur remède, c'est de superposer plein de couches de fond de teint Non Ils nous disent que c'est un super remède Non, pas du tout MST ? Bah oui, c'est comme l'invité mystère, moi, c'est... je mets de la crème, mais pas sur le chapeau, je suis pas débile Non, mais attends, toi, t'es un peu... Non, mais je crois que MST, il est un peu con, lui Non, non, mais attends, elle a dit qu'elle mettait de la crème sur le chapeau, ça sert à rien Mais non, je mets de la crème sur le corps Oh, encore pire Tu veux me faire vomir ou quoi ? Non, mais attendez, il y a des... Oh, je vous signale qu'il y a des crèmes solaires pour... Pour le corps, hein, au corps, vous le saurez pas On appelle ça de la vaseline Ouais, c'est ça, et ta connerie, on appelle ça de la merde Ah, si tu veux Ok, alors Soutif Oui ? Donc, pour toi ? Bah moi, quand j'ai des coups de soleil, c'est un foulard carré Ah bon, d'accord, carrément, toi ? Bah carrément, j'évite de me faire bronzer le derrière, puisque à chaque fois, ça le fait, alors... Attends, Soutif, je te coupe 5 minutes Celui qui s'amuse encore à redire à la personne qui parle de dégager, je vais pas chercher entre MST, suppo et cuvette, je vais en virer un des trois au hasard Au hasard Ok Discrimination, c'est pas du tout Alors, Soutif Oui ? Donc, si tu me disais... Bah, ça me fout la diarrhée, donc j'évite de partir au soleil en vacances, je me fais des vacances d'été en Normandie, en Norvège, des choses comme ça Ouais, mais en Normandie, je pense qu'il y a quand même pas mal de soleil Je suis allée un an en Normandie, il y a eu 15 jours de pluie, et les 15 autres jours, il a plu Attends, je comprends pas, t'as eu 15 jours de pluie et les 15 autres jours de... Eh non, mais attends, ça veut dire que t'es... Que t'es partie un mois, et pendant un mois, t'as eu de la pluie Oh, bah, t'as tout compris Ah, d'accord Oui, j'ai pas trouvé, donc j'ai pas eu la diarrhée Ça te sert d'aller au restaurant, hein ? Euh, oui Avant qu'on n'ait pas t'étoie Voilà, il y a Le Chiant sur l'IRC qui te demande si les coups de lune sont-ils aussi dangereux que les coups de soleil Non, dans la lune Non, mais, alors là, je vais te dire une chose Chiant, c'est même pas la peine que je réponde à ta question C'est Le Chiant Le Chiant, t'as même pas compris la question Non, mais ça existe, les coups de lune Euh, pâté de foie Les coups de dent, la lune Ouais, bah... Non, mais il comprend rien Ouais, c'est... En fait, avec les coups de soleil, on peut attraper les maladies de la peau Donc, moi, pour me protéger, au lieu de mettre de la crème solaire, bah, je mets de l'huile abronzée Comme ça, au moins, je suis sûre de pas attraper de coups de soleil Donc, tu reviens à ce que je te disais, qu'il y avait des crèmes solaires pour éviter d'attraper des coups de soleil Ah, c'est l'huile solaire Voilà, mais il y a bien de... Avec un indice, zéro Ok Au moins, tu comprends Euh, qui c'est qui vient s'amuser à dire ça ? Mais c'est une vieille chanson C'est sympa, cette chanson C'est la fête, fête, la fête Ouais, bah, je pense pas Alors, moi, je peux vous dire une chose, que les coups de soleil, il y a certaines crèmes solaires qui servent pour éviter qu'on les attrape Parce que les écrans totales, ça fait bronzer, hein, Gérard Comment ? Les écrans totales, ça fait attraper des coups de soleil Euh... L'huile Ouais, mais t'as certains trucs, comment qu'on appelle ? Non, non, c'est des conneries, l'écran total, c'est des conneries, c'est de l'huile qu'il faut mettre pour pas attraper des coups de soleil Non, mais il y a aussi les... Manu, si tu pouvais m'aider, là, tu sais ? Oui, les gens, là, au... Ah, sur les sonos... Ah, je peux t'aider, Gérard ? Les UV Non, mais quoi ? Les crans anales Non, non, toi, tu m'as fait du mauvais boulot L'autobronzant Ouais, il y a les... Les trucs où tu te mets dans une machine, là, et ça te... C'est des sonars, ou sinon, il y a... Un bronzé Il y a aussi... Là, il y a un problème Il y a des néons aussi, je sais plus comment qu'on... Les UV Ah, ouais, les UV C'est moi qui t'ai aidé Non, mais toi, tu fermes... Toi, je t'ai dit de la fermer, je veux que tu m'entendes Je t'ai fait du boulot de merde Allez, hop, dégage Alors, tu t'es... Gérard, c'est pas le thème du débat Au standard Alors, sur IRC, il y a Dimitri qui te demande si on peut attraper des coups de soleil sous l'eau Par exemple, dans sa baignoire Euh, non Et pendant une éclipse de lune, demande Turpentine Putain, mais c'est bidon, l'Internet, c'est pas les maladies, ça Bah si, on parle des coups de soleil dans cette question Mais attends, ils sont moins cons que toi J'aimerais bien faire un débat un peu potable Ouais, mais attends, c'est... T'as déjà foutu ta merde, alors ça suffit comme ça Franchement, t'as fait des trucs trop inconcevables ce soir Alors, dernière question, parce que... Ouais, mais il a été avec ses crabes Il est inconvenable Oh là là C'est horrible C'est lamentable Oula Je sens que Fildar, tu vas t'en prendre une, hein Mais c'est un débat constructible Alors, l'acné, euh... Tu te calmes, toi, parce que avant que tu gerbes... Je vais t'emmener mon rib Je sens que tout à l'heure, on va finir à trois que six À trois que six ? À trois auditeurs au lieu de six Attention, parce que je vais pas chercher tout à l'heure Je vais se virer au hasard Bah non, il est là Alors, l'acné, est-elle une maladie qui s'a... L'acné L'acné ? La quenée La quenée ? La quenelle L'apostrophe A-C-N-E Bon, tu me dégages, je vais m'ester, allez hop J'ai pas le vaccin L'acné, L'apostrophe A-C-N-E Dans la queue au bout du nez, on dit Euh... C'est toi qui viens de dire ça, là-bas ? Non, j'ai rien dit, moi, par contre Alors, donc, on va demander à Cubette Ouais, bah moi, je pense que c'est pas... Je sais pas ce que c'est comme maladie, en fait Bah, tu sais pas que t'as jamais eu de l'acné ? Bah, si, peut-être, mais je connaissais pas, en fait Je savais pas que ça existait Bah, si, ça existe, hein Ça existe Et c'est quoi, comme truc ? Bah, je te le dirai tout à l'heure Suppos Ouais, bah, moi, quand j'étais petit, à l'école, on m'appelait coccinelle Parce que c'était bouton rouge, point noir Bouton rouge, point noir Bouton rouge, point noir D'accord, et t'as pas... Et à part bouton rouge, point noir, bouton rouge, point noir T'avais pas autre chose qu'on te disait ? Ouais, toi, on devait t'appeler le trou noir, à l'école, avec ton petit truc Et toi, on t'a jamais appelé tête de con ? On met une cliquette dedans, elle disparaît, hein, hop Allez, hop, suppos de la bonne nuit pour lui Je voulais dire que j'avais fait de l'acné Mais ce qui me dérangeait, c'était les méduses C'est qui qui vient de répondre ? Qui c'est qui vient de répondre, là ? Je sais pas, moi MST, t'as un nom de maladie ? MST, je te l'avais dit de dégager, Fildar Alors, il dégage Gérard, mais t'es nul Gérard, il y a TomJPSG qui me demande Si l'acné sur le sexe existe Ouais Attends, il rajoute Surtout suite à la sodomie dans les chiottes de la... Ah, excuse-moi Ouais, d'accord, lui, il peut garder ses réflexions Siroge Oui, l'acné C'est quoi, c'est... L'acné, tu ne peux être une maladie On n'écoute même pas la question Oh, tu t'écrases, tu vas être, s'il te plaît, merci Si j'essayais de parler tous en même temps, je pourrais répondre Mais qu'est-ce que c'est ? Donc, l'acné est une maladie Puisque tu peux avoir des boutons partout Sur le corps Donc, ça peut être une maladie très contagieuse D'accord Soutif ? Oui Donc, pour toi ? Ben, moi, je travaille dans le milieu hospitalier Et il nous arrive d'avoir des petits jeunes qui ont de l'acné, effectivement C'est une maladie Que l'on soigne très bien, effectivement Ouais, mais... Grèves de peau, des choses comme ça Ouais, mais je pense qu'il y a certaines personnes Qui vont voir des médecins qui disent Qu'ils veulent se faire soigner contre l'acné Puis qu'en fin de compte, on leur prescrit des médicaments Et ils n'en ont rien à foutre Bon, alors, on a un petit secret qu'on ne dit pas, en fait Parce que, bon, on n'a pas envie de faire notre business Mais la masturbation enlève les boutons Ah, d'accord Ben, ça, c'est la première fois que j'en sens ça Gérard, sur Minitel, on nous demande Si toi, plus jeune, tu as eu de l'acné, justement Attends, laisse-moi finir avec pâté de foie Sur IRC, on me demande combien de temps T'arrives à tenir en acné Bon, ben ça, je ne répondrai même pas à cette question Excuse-moi, Gérard, à la place d'émission, on accueille Petit Quiste Non, mais, hé, ce n'est pas la peine Je suis dans le cours Je suis dans le cours Non, mais, t'es vraiment une pute T'es vraiment une pute Je t'ai dit que ce n'était plus la peine de prendre d'auditeur J'ai arrêté Je suis dans le cours Je suis dans le cours Et à la place de suppôt 2, on a suppôt 3 Non, non, non, c'est pas la peine Non, non, mais c'est terminé, là, le débat Bon, arrête, on fait la conclusion, au moins Non, non, non, vous avez été trop cons Grâce à Fildar On a perdu près de 200 personnes sur l'IRC Merci, Fildar Ils sont revenus, on est presque 2000 Grâce à lui, on avait perdu Quand même 200 personnes Oui, mais ils sont revenus et on est presque 2000, Gérard Donc, si tu pouvais continuer le débat calmement Pour faire plaisir à ces gens-là Pâté de foie pour la dernière question Ouais, bah, moi, tout ce que je sais, c'est que l'acné, maintenant On peut la résoudre à l'aide de la chirurgie esthétique N'importe quoi Bon, allez, tu me dégages ces trois caves Elle a raison Tu me viens de suppôt 2 Et le dernier est arrivé Terminé, terminé, terminé Terminé, terminé, terminé J'en ai ras-le-bol À chaque fois que les naines apparlent, on leur coupe les paroles Alors, maintenant, c'est terminé, tu me les vires Hop, bah, ça Ça va aller plus vite, on termine le débat Avec trois... Ça sera évident, quand même Non, non, pareil Non, petit quiste, il a rien dit, tu vois, c'est bon, quoi Alors, cuvette, j'en veux plus Ouais, c'est bon, cuvette, il est viré Et, euh, voilà Alors, donc, pâté de foie pour toi Donc, tu me disais Pâté de foie, s'il te plaît Je suis d'accord avec la fille qui parlait juste avant Parce que la chirurgie esthétique, maintenant, on l'emploie pour, justement, enlever l'acné D'accord Alors, l'acné au visage, l'acné sur les bras L'acné sur le bout des seins Dans le dos Dans le dos, c'est dégueulasse Ouais, dans le dos, aussi, ouais Donc, Rigaud, comme je vois qu'il y a des questions, je pense Bah, ouais, il y a dévi1 qui te demande où t'as mis l'acné de chez lui Parce qu'il est dehors et il sait pas Non, non, mais on s'est même pas dit Donc, Manu, tout à l'heure, tu m'avais posé une question, toi, sur l'acné Oui, on demandait sur Minitel, je sais plus trop qui Demandait si, toi, quand t'étais jeune, t'as eu de l'acné Et si oui, comment tu t'es soigné et pourquoi, dans quel sens Alors, ça, de l'acné, de toute manière, ça s'attrape Facilement, souvent, il y en a qui disent que c'est en mangeant trop de charcuterie Ça, c'est des dermatologues qui l'ont dit T'as dû bouffer du saucisson, quand même Non, non, mais ça, attends, laisse-moi finir Ou en pétant avec une trouille Oh, ta gueule, toi, petit kiste Donc, il y a certains dermatologues qui m'ont dit Qu'à force de manger trop de charcuterie, on pouvait attraper de l'acné Maintenant, comment que ça se soigne ? Ça se soigne avec des produits style... Merde, comment on... Pas de marque Non, mais il y a des savons spécialisés Des savons spécialisés, et puis des trucs comme du pouce-mousse-mousse Du quoi, du quoi, du quoi ? Pas de marque Des gens de pouce-pouce, là, pour se laver les mains C'est un produit spécial, donc... Du directol Alors, dernière question pour finir le débat On remercie en pile d'art du bordel qu'il a fait jusqu'à maintenant Alors... Qui c'est qui parle, là ? Petit kiste Alors, petit kiste, ça, ouais, tiens, je... Je l'avais pas vu, lui Tiens, réponds, toi Ah, bah, je suis là, regarde Bah, réponds Ouais, bah, oui, l'acné, moi, j'en ai jamais eu Mais j'espère que j'en aurai jamais Non, mais... T'en as jamais eu, d'accord ? Mais si un jour, t'en attrapes, tu te demanderas pourquoi Je te le refile Ouais, non, mais je te demande si c'est une maladie Bah, ouais, c'est une maladie, hein Bon, bah, alors... Il y a des personnes qui ont... Mais il y a des personnes aussi, c'est tout concentré Dans une partie du corps Mais si je dis le coup, ça va te vexer, donc je le dis pas Moi-même, de toute manière, je le sais Mais moi, c'est pas de l'acné que j'ai dans le cou, tu vois Oh, pourtant, il y a du pus dedans, c'est pareil Non, non, non, c'est pas du tout, c'est pas... D'ailleurs, Gérard, il y a un seigneur qui demande Si on peut se nourrir du pus de l'acné Ah, non, là, je vais te dire une chose Le mec, voilà, c'est une question C'est seigneur, quand même Ça donne faim, toi Arrête, Gérard, assis-toi Gérard, Gérard Ah, ouais, non, mais Gérard, c'est pas de ta faute Alors, pour terminer la dernière question Donc, tout le monde a répondu Comme il ne reste plus que Syros, Petit Kist, Soutif et Paté Toit Donc, dernière question Non, suppos, j'ai dit que c'était terminé pour toi Non, mais deux, on a trois, il est là Non, mais attends, parce que On a peut-être que vous passiez votre boulot correctement Ce temps-là Au premier débat, Manu l'a fait Manu l'a fait super bien Toi, c'est de la merde Écoute, Gérard, on a réussi à envoyer deux suppos On peut en envoyer un troisième, quand même Non, mais c'est de la merde, parce que t'as repris la même personne Tu lui as dit, je te fais passer pour suppo 3 D'accord ? Manu, quand j'ai dit Qu'il vire quelqu'un, il a fait son boulot correctement C'est faux Toi, à part Chercher une voiture caca, c'est tout ce que tu sais faire Qu'on vire ta merde Ok, dernière question Petit Kist, deux Ouais, c'est ça, bien sûr Gégé, écoute-moi, la famille suppos On est trois frères, c'est comme les Hansons Parce que nous, c'est les suppos, c'est tout Bon, c'est bon, arrêtez vos conneries, parce que vous commencez à me les gonfler Allez, Gérard, dernière question Allez, allez, on y va Il est 3h10, donc le débat Le dépistage peut-il vous rendre malade ? Ouais, je pense que ouais Ouais, alors vas-y Je pense que ça peut te rendre malade Ça s'arrête là Non mais attends, dans quel sens Que ça peut te rendre malade ? Allô ? Allô, Gérard ? Non, mais Gérard, j'ai été coupé par Phil là encore A tous les coups Non, je disais donc que ça peut rendre malade Dans le sens où ça peut rendre malade D'accord, c'est bien Petit Kist, tu vois bien que le dépistage Ça rend malade, je sais pas si t'as vu Quand Chomara, elle a fait une queue de poisson à Jacques Villeneuve Il a eu la chiasse, Chomara Et ta connerie, elle a eu la chiasse ? Non mais tu parles de ça, du dépistage, moi je te réponds Il a dépisté, voilà Non mais attends, le dépistage, tu sais ce que c'est ? Bah oui, c'est quand il sort de la piste, voilà N'importe quoi, enfin bref C'est quoi le dépistage, Gérard ? Non mais je vais laisser tout le monde parler, après je... Non mais comme ça tu diras pas, bien sûr Le dépistage sur IRC... Attends, toi tu m'éteins le micro et tu t'écrases maintenant Je peux t'entendre jusqu'à la fin, ok ? Sur IRC, on me dit, le dépistage, c'est quand tu... Quand tu coupes tes pistaches en D Non plus Alors, Sirose C'est le dépistage, quoi ? Bah le dépistage, peut-il vous rendre mal... Eh, qu'est-ce qu'elle éconne, à ton mère, toi pétasse, là T'as compris ? Ah mais pourquoi ils sont méchants avec moi, je comprends Non mais attends, celle-là, je vais la calmer Parce qu'elle va répondre tout de suite Soutif ou peut-être moi, maintenant vous répondez toutes les deux Oui, Gérard Alors vas-y Alors tu réponds Vas-y Soutif Vas-y Soutif, je te laisse la parole Euh, le dépistage... Ouais, ouais Regarde Richard Virac Bon d'accord, toi... Pas de marque, pas de marque On l'a dopé à la suite de son plein gré, maintenant il est malade Donc on le soigne en lui faisant des piqûres Mais je vois pas du tout le rapport Je te dis qu'il est malade, donc il a été dépisté gravement même N'importe quoi, toi tu comprends Je crois que t'as été... Je me demande si t'es vraiment une infirmière Gérard Gérard, c'est moi Ouais, sur Minitain, on... On nous demande si chez toi aussi, ta pisse, elle tâche Ah, exactement Alors, qui c'est qui pose cette question con ? Euh... Question con Sur IRC, c'est pour continuer Bah, question con, bah c'est un con Voilà, c'est tout Est-ce que la piste tâche ? Ouais, pareil Ce serait pareil sur l'IRC Pas tête-poids pour finir ? Euh, non, non, le dépistage, au contraire, c'est fait justement pour éviter les maladies Et voilà, quoi, point barre D'accord, bah, c'est bien Gérard, il y a Yankee qui te conseille d'aller faire un dépistage de trisomie Bon, bah, lui, il ferait mieux de faire... De se taire un petit peu pour dire des conneries Cyrus, pour finir ? Bah, non, le dépistage peut pas être une maladie Dépose, dépose, dépose Merci Allez, faites la fête Gérard, la conclusion aussi Non, non, mais vous laissez Cyrus finir, s'il vous plaît, merci Allez, la grosse, là, dépose, espèce de fainéance Alors, petit kiss, tu dégages Allez, hop Tu viens dans le coup, hein Allez, hop, dans le coup Un coup de calpe Pas dans le cul, parce que je suis poli Quelqu'un a dit comment vous voulez, hein ? Non, moi, je veux m'appeler... Bon ! Et on n'a que une chaude pisse Et vous êtes vraiment des fils de putes, hein ? Vous êtes vraiment des fils de putes de faire chier les gens comme ça Oh, là, là, moi, je suis outrée, là Ouais, salut, c'est Blénoragie Je peux répondre, Gégé ? Vas-y Je voulais dire que le dépistage, ça peut pas être une maladie Vu que le dépistage, c'est fait pour, justement, déceler les maladies Voilà, et donc, je peux vous dire une chose Que le dépistage sert vraiment à quelque chose, surtout Chez les femmes et pour nous, les hommes Si on veut pas avoir certaines maladies Surtout, il y a les cancers du sein que je voulais pas aborder Parce que sinon, le débat aurait duré au moins jusqu'à 4 heures Ça, c'est une question que j'ai pas parlé J'ai pas voulu parler non plus du sida Parce que c'était un problème trop important Et ça, je ferais un débat dessus avec le cancer du sein Je ne sais pas quand Je vais voir ça avec le chef Mais sans fil d'art au standard Faut vraiment qu'on le travaille, ce débat C'est le débat 2012, le débat, hein ? Là, ça peut être joli Ça peut être votre dernier Non mais attends, c'est un point On va voir, mais je pense qu'on l'est pas du tout On le fait, on le rejette, on l'envoie à la CLT, à la CIA On l'envoie à la CSA, à tout le monde Ils valident Qui serait qui reste, là, maintenant ? Alors, on va demander à la cuvette 3h12, hein, Gérard On fait conclusion, hein ? Donc, conclusion, cuvette ? Ouais, bah, ton débat, il y a mieux Parce que, enfin bon, c'était un peu trop compliqué pour moi, je pense Non, bah, t'avais qu'à comprendre un peu T'avais qu'à comprendre, t'avais qu'à mieux dire T'avais qu'à mieux t'exprimer, surtout, en fait Ouais, non, mais vous avez qu'à vous adresser à Pildar Non, non, non, c'est tout Tu fais mal ton boulot Non, non, mais c'est Pildar qui a foutu sa merde C'est Pildar qui a foutu sa merde, cuvette, d'accord ? Alors, tu le remercieras en lui disant au revoir Suppos Ouais, bah, je voulais dire que j'entends que Max est revenu On l'appelle le star system Toi, Gérard, je pense que t'es le star cystite C'est-à-dire le roi des infections urinaires Alors, toi, mon pote, c'est la dernière fois que tu passeras dans mes débats, d'accord ? Ok Petit quiste Oui, bah, alors là, t'as fait fort, Gérard Moi, je me suis bien marré Donc, il faudrait que tu continues comme ça sans t'en prendre à ton équipe, quand même Bah, si, parce que c'est grâce à Pildar si c'est un merdé Non, mais non, mais non C'est la cause La cause, c'est Pildar Parce que, maintenant, Rigaud, avant que tu termines On va essayer d'avoir... On demandera le chiffre après Après, après Donc, pour toi, alors Ouais, faut pas que tu t'en prennes à tout le monde Il faut pas que tu passes ton temps à virer des gens, aussi Tu comprends ? Bah, ouais, mais dans ce cas-là Quand je vous pose des questions Si vous voulez pas répondre dans ce cas-là Ça sert à rien qu'on vous sélectionne pour faire les débats Si vous ne voulez pas répondre On veut répondre, mais bon, des fois On répond à côté de la plaque Mais c'est pas pour autant qu'il faut virer des gens Mais ouais, mais si vous répondez à côté des questions Ça sert à rien non plus de vous sélectionner pour faire les débats C'est tout Bon, d'accord, je suis d'accord avec toi Voilà Je te souhaite une bonne soirée Ok, bah, moi aussi Soutif Moi, je suis déçue parce que, bon Je suis quand même dans le milieu hospitalier Donc, j'aurais aimé participer à tout le débat Parce que j'avais des choses intéressantes à dire Néanmoins, bah, c'était nul Et j'ai Fildar Ouais, bah, c'est bien Tu peux retourner le voir, alors Voilà Donc, pas tête-fois pour toi Ouais, bah, comme d'habitude, tes débats C'était vraiment de la débilité grave, quoi Et néanmoins, faut pas t'en prendre à Fildar Si tu sais pas gérer toi-même ton équipe Ouais, bah, dans ce cas-là Fildar, il avait qu'à pas faire le con Parce que c'est grâce à lui Si, à un moment donné Sur l'IRC, on avait des petits problèmes Ouais, mais enfin, c'est quand même grâce à lui Que t'as des auditeurs, quoi Ouais, non, mais c'est grâce Quand je lui demande de virer certains auditeurs C'est pas la peine qu'il essaye de les reprendre après Pour leur dire Vous passez sous un autre nom Ouais, enfin, Gérard Si t'es pas capable de gérer C'est ton problème De toute manière, dans l'équipe Y'en a que deux qui font bien leur boulot Et c'est tout Les autres Ouais, bah, ouais T'as encore raison De toute façon, ton débat Ça a encore été de la merde Et puis, voilà, quoi Eh bah, si t'es pas content Tu as bouffé ton pâté de foie Ok, salut Oh, joli Cirrhose, pour finir Cirrhose T'es vraiment une tue, toi Mais c'est pas moi Mais c'est pas moi Mais c'est pas moi Je crois que, voilà Tu peux arrêter la sonnerie, finalement Voilà Attends, toi, je te jure C'est la dernière fois Donc, conclusion Ouais, conclusion Donc, sur l'IRC On était presque 2000 On est arrivé jusqu'à 1995 Jusqu'au moment où tu as insulté un auditeur Tu l'as traité deux fois de fils de pute Et y'a au moins 500 personnes qui sont parties Et y'a beaucoup de gens Qui ont été outrés par ton langage Et je te lis quelques conclusions Encore une fois Un débat sans queue ni tête Comme Gérard Le Viagra est au sec Ce que la connerie est à Gérard Le Viagra fait partie de l'acné Et le dépistage permet d'éviter les coups de soleil Non, mais pas du tout Pas du tout Mais bon, y'a quand même combien de connectés ? Y'en a eu On a fait 1995 Ah bah Bravo Gérard C'est l'exploit C'est le record Je crois que c'est un record mondial, alors même Bravo Non, non, mais toi Toi, tu m'en as fait virer quand même 200 Il a eu du mal à les récupérer Ouais, beaucoup de mal Mais t'avais perdu les numéros, aussi Ouais, mais En plus Quand tu as une personne Qui n'a pas fait sa conclusion Tu l'as carrément raccroché au nez Non, c'est elle qui a coupé Non, non, non Non, non, non Non, parce que je vais l'appeler Je vais demander Ah, tu la connais ? Bien sûr Ah bon C'est qui ? Non, à ton avis Ah, c'est Sandy Ouais, bah bravo Bravo Gérard Alors, fais-moi confiance C'était qui ? C'était Sandy Non, mais De quoi ? Personne n'a reconnu Mais qui ? C'était quoi son nom ? Cirrhose Oh T'as déguisé bien sa voix C'est pour ça qu'on entendait Vas-y, là Ah, non De quoi ? Je comprends mieux Non, mais je comprends mieux Je comprends mieux Ouais, ça m'étonne pas de Manu Bah, conclusion C'est dommage que Fildar Il a foutu sa merde Ah, oui, je sais C'est une belle conclusion Ouais, bah, de toute manière J'espère que la semaine prochaine Tu seras pas dans l'équipe Parce que je veux pas de toi C'est simple À moins qu'il travaille À moins qu'il travaille Non, non, bah, il va travailler Déjà, il va essayer Je vais essayer de rattraper des points Je vais faire un stage J'ai entendu ce soir Qu'il attendait 11h30 Pour trouver des auditeurs Bah, si c'est Manu Qui doit trouver des auditeurs Autant le mettre tout seul Avec une nana Et lui, on peut le virer Bah, on va le mettre Avec Bébé Rose, ouais Voilà Avec la catastrophe Donc, moi, je peux Comment ça, la catastrophe ? Moi, je peux dire quand même Merci à Manu Des deux débats Parce que c'est la première fois En je sais pas combien de temps Que tu me remercies, Gérard Donc, et puis, surtout Merci, Rigo D'avoir fait ton boulot Correctement De rien, Gérard Fildar, je te remercie pas Parce que tu m'as fait de la merde Je te sers pas la main Donc, voilà Donc, on s'écoute Ah, je sais pas Le disque Bah, moi, je sais plus Je sais pas Allez, file le dernier titre Je suis parti de l'équipe Mais moi, je te réintègre Allez, vas-y Non, non, c'est pas lui Qui commande Dans les débats Le jeudi, c'est moi Je crois que c'est Technolab avec Fusion Voilà Et demain Ben, le droit de l'impro Y'a pas de problème Là, vous allez retrouver Rigo pour la nuit sans pub Ouais, je vais faire La nuit sans pub, ouais Vous allez retrouver Rousseau pour la nuit sans pub Et dès demain matin 6h, Barthe Avec des scooters à gagner Et bien sûr, demain soir Dès 22h On se retrouve Le Star System Yes Et moi, je vous retrouverai Dans le courant de la semaine S'il y a des petites réactions Par le Par le guet Des auditeurs Par le guet Par les guets, ouais Voilà Il y en aura plein, t'inquiète pas Bonne nuit à tous Et à la semaine prochaine Ouais À la semaine prochaine == Le débat sur l'armée == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et on est déjà 1664 ! Ah bah d'accord, on commence déjà fort ! 1664 ! On commence déjà fort, il est 0h19, on accueille Canif... Caniche... On fait quel débat là Gérard ? Sur l'armée ! Voilà, donc on accueille les auditeurs. Canis ! Canif ! On peut écouter FN Radio sur 94.5 Bonsoir Gérard ! Bonsoir, Tagada 21 ans, Paris 101.9 Salut ! Salut ! Ah, Tagada ! Andouille, 20 ans de chinois, on peut écouter FN Radio sur 100.2 Salut Gérard ! Salut ! Croupion, 22 ans, Verdun, 93.9, FN Radio Bonsoir Gérard ! Bonsoir, Tony ! Bonsoir Gérard, bonsoir toute l'équipe ! Bonsoir ! Paris, FN Radio 101.9 Yes ! Et... Prothèse, 21 ans, Royan, 99 FM Bonsoir Gérard, bonsoir à tous ! Bonsoir ! Donc, première... Comment ? Big up ! Merci pour Rigaud, donc... Merci pour Rigaud, c'est pas mal. Alors, bon, on commence. Celui qui a un téléphone portable ou pourri, là, qu'il dise tout de suite, parce que ça commence déjà mal. De toute façon, Darty s'est fermé à ce temps-là. Non, mais dans ce cas-là, s'il a un téléphone pourri, dans ce cas-là, il va avoir Manu au standard, ça ira plus vite tout de suite. Je vais le trouver. Donc, alors, première question, avez-vous fait déjà l'armée ? Si oui, dans quelle arme ? On va demander à... Andouille ! Bah, écoute, moi, je suis désolée, mais j'ai jamais fait l'armée. D'accord. Canis ? Bah, moi, écoute, Gérard, en tant que fille, j'ai jamais fait l'armée, mais j'aurais aimé, franchement. D'accord. De toute manière, ça, c'est des questions qu'on va aborder lors du sujet aussi, hein. Ouais, ouais, ok. Donc, Tagada ? Moi, oui. Dans quelle arme ? L'armée de terre. À 21 ans, t'as déjà fait l'armée, donc t'as devancé l'appel, alors ? Bah, non. Bah, si. Bah, non, ils sont venus me chercher. Non, non, non, non, non, attends. Commence pas à dire des conneries, toi, parce que... Je te dis tout de suite que... T'as eu des mises ? Ouais, ouais, non, non, mais Tagada... Oh, oh, Tagada, Tagada, Tagada. Oui. Soin de toi. On se calme, ok ? Donc, à mon avis, t'as devancé l'appel parce qu'à 21 ans, ils viennent pas te chercher comme ça, hein. Alors, me prends pas pour un con. Me prends pas pour un con, s'il te plaît. Ça dépend si vous voulez s'engager. Tu voulais t'engager, Tagada, ou pas ? Bah, oui. Non, mais attends, ça, les trucs sur l'engagement, c'est moi qui les pose, les questions, c'est pas toi, d'accord ? Non, mais tu dis que c'est pas possible. Non, mais tu as pas commencé déjà le premier débat comme ça. D'accord, je voulais poser une question, je suis désolé. Euh, Andouille, toi-même. Oui, bah moi, j'ai déjà répondu, j'ai déjà répondu. Ah, t'as déjà répondu, c'est vrai, je t'ai passé en premier. Croupion ? Ouais, alors moi, je suis totalement anti-militariste, donc il est hors de question que je mette les pieds dans une caserne avec des cons, quoi. Ouais, mais ça... Oh là, merci pour le Larsen. De toute manière, ça, je vais te dire une chose, que maintenant, ça va être bientôt obligatoire, alors donc, t'auras pas le choix. Euh... Tony ? Moi, je suis pro-militariste, mais je me suis fait réformer. D'accord. À 20 ans, t'en es sûr de ce que tu me dis, là ? Ah, sûr et certain, ouais. Ouais. Je pense pas à moi, à mon avis. Et je te jure, et puis je te raconterai même l'histoire, si tu veux. Ouais, non, non, mais j'ai pas besoin de savoir toute l'histoire complète. Prothèse ? Ouais, bah moi, je voulais m'engager, mais je me suis fait réformer parce que j'étais pas assez con pour faire l'armée, quoi. De toute manière, y a pas besoin d'être con pour faire l'armée, d'accord ? Parce que si tu... Non, mais attends, si tu veux dire ça pour moi, tu vois, je vais te dire une chose... Non, non, mais y a pas besoin d'être con pour faire l'armée, de toute manière, l'armée, c'est obligatoire et c'est tout. Tu m'as dit tout à fait, les cons, de toute façon, ils sont chefs. Ouais, bah, de toute manière, avec un con comme moi, on s'amuse, avec un con comme toi, on se fait chier, d'accord ? Sur IRC, y a Zioui qui te demande si tu aimes ramer. Je vois pas du tout le rapport avec le débat, hein. Bah, pourtant... Donc, moi, je peux vous dire que j'ai fait l'armée, dans quelle arme... Eh, en fait, personne m'a dit dans quelle arme... Ouais, dans quelle arme, Gérard, au fait ? Non, mais... Au fait, Gérard, dans quelle arme ? Prothèse, ouais, pour l'instant, c'est moi qui pose les questions. Ouais, mais dans quelle arme, au fait, Gérard ? C'est moi qui pose les questions, c'est pas vous. Oui, mais dans quelle arme ? C'est pas... C'est moi qui pose les questions, toi, Prothèse. Au fait, ouais. Dans quelle arme, toi ? Bah, j'ai été réformé, je t'ai dit. Eh, c'est le qui dit au fait, tout à l'heure, tu vas te calmer, toi. Je voulais m'engager dans les RIMA, Régiment d'Infanterie, Marie. Ouais, dans l'infanterie. Ouais, j'suis en ligne. Tony ? Bah, je te dis, je me suis fait réformer, mais moi, je voulais n'importe quoi, de la cuisine, de n'importe quoi, moi, j'aurais fait. Croupion ? Oui, tout sauf la Légion. Ouais. Andouille ? Moi, je serais plutôt partie dans l'arme blanche. C'est-à-dire, chasseur alpin ? C'est du ninja. Tu m'as outé les mots de la bouche. Bah, c'est chasseur alpin, hein, les plus blanches, ouais. Les samouraïs. Euh, Tagada ? C'est quoi, la question ? Non, mais je te demande dans quelle arme, abruti, parce que tout à l'heure, tu as dégagé, ça va aller vite. Abruti, toi, si tu commences. Dans quelle arme, quoi ? J'ai fait l'armée ? Ouais. Bah, je te l'ai dit tout à l'heure, dans l'armée de terre. Ah, non, tu ne l'as pas dit, nuance. Je l'ai dit, je l'ai dit, j'ai... Euh, Canis ? Bah, moi, j'ai rien fait. Canif ? Canif, ouais. Bah, j'ai rien fait, mais ouais, dans l'armée de terre, j'aurais aimé. Bah, moi, j'ai... Tu verras, il y a des mâles dans l'armée de terre. Ouais, bah, oh, tu te calmes, toi, parce que tout à l'heure, tu as fait comme la semaine dernière, Tony. Attends, Gérard, toi, tu l'as fait dans quelle armée, alors ? C'est... Moi, c'est... J'étais dans l'infanterie, dans le 110e R.I. en Allemagne. Et t'inventais quoi ? T'inventais quoi ? Non, mais c'est le 110e Régiment d'Infanterie, Abruti. Ah, Infanterie, j'ai compris. Et toi, dans quelle arme ? Tu ne l'as pas fait, tu ne l'as pas fait, parce que toi, t'es trop con, alors ? Déjà, lui, il est trop con, déjà, pour faire son stand-up, il attend 11h à nuit. Il y a un petit sondage qui nous a été communiqué, donc, à la question, pour ou contre l'armée, 20% des gens... Non, mais c'est important de savoir, Gérard. Ouais, mais ça, on n'en a rien à foutre des pour ou contre, parce que c'est pas... C'est un débat, on en parle, vas-y, Manu. Donc, 20% des gens sont pour Alain Prost, 30% des gens n'ont pas de permis, et 50% n'ont jamais été alarmés en un seul mot. Bon, alors, déjà, les deux premières questions, je ne vois pas ce que ça vient tout là-dedans. Les gens ont répondu ça, ils sont... Ouais, mais ceux qui répondent ça, c'est des cons, ce n'est pas de ma faute. Donc, deuxième question, à quoi l'armée sert-elle de nos jours ? Aujourd'hui, on va demander ça à, ben, Tony. Non, on va demander à Tagada. Pardon ? Tagada. À se faire des mecs ? Putain, mais, hé, hé, hé, non, mais t'es vraiment con, toi ! Il y a eu le sergent du mec, après, il y a eu l'infirmier, je m'en rappelle... À quoi sert l'armée de nos jours, aujourd'hui, Tagada ? Tu réponds comme rectement, ou sinon, tu gerbes. Bon. Euh... À former des hommes, des vrais, des mâles, hein. Bon, maintenant... Tu me prends Tagada, tu lui expliques comment que ça se passe, un débat. Ouais, mais peut-être que pour lui, justement, l'armée... C'est mon point de vue, hein. Ouais, non, mais... Non, mais explique-lui quand même comment que ça se passe, un débat, parce que... Toi, tu poses une question, il doit répondre. Ouais, ben, pour l'instant, s'il répond à côté de la plaque, c'est pas la peine de... Non, il répond ce qu'il veut. Il répond au mot de l'acteur. Euh, Rigaud, attendez, c'est vous, ok ? Rigaud, il y a une question, non ? Euh, ça va très vite, vu qu'on est en train de dépasser les 1800 connectés. Oh, lol, lol, lol, lol. Alors, l'armée sert à se mettre des cotons-tiges dans le cul ? Non, non, ça c'est bon, ça va trop vite, j'ai pas trop le temps. C'est qui qui s'amuse à dire ça ? Ben, c'était un certain Gérard que... Ah bon, d'accord, ouais, ok. Euh, Andouille ? Ouais, ben, l'armée, ça sert à se battre. Ah bon, pour toi, l'armée, on se bat ? Ouais, ouais, c'est une école de bagarre. Ah bon ? Ah, ok, attends, attends, on va... C'est excellent. Ah ouais, d'accord. Alors, tu crois que c'est l'armée qui fout le bordel dans les rues ? Non, non, non, mais je pense que là-bas, c'est une bonne école pour apprendre à se battre. Ça fait qu'après, quand tu rentres chez toi, tu peux te battre tranquille, quoi. Ah bon, c'est nouveau, ça ? Ouais, vive la guerre. Ah ouais, ouais, c'est nouveau, ça, ça vient de sortir. Tiens, il faudrait que je réfléchisse à cette question. Euh, Canip ? Ben, écoute, moi, Gérard, pour moi, je sais vraiment pas à quoi ça sert, parce que vu le peu de gens qui veulent y aller, ça doit pas servir à grand-chose. Ben, disons, ça sert pas à grand-chose dans l'ensemble. En fin de compte, tu perds carrément facilement un an de... Si t'es en stage ou au boulot, tu perds facilement une année pour rien. Ouais, mais maintenant... Non, non, mais attends, j'ai pas fini avec tout le monde, là, on va demander à tout le monde. Andouille, elle a répondu. Croupion ? Ouais ? Donc, toi ? L'armée, ça sert à faire chier les gens, à faire chier les Parisiens tous les 14 juillets pour voir défiler 5 000... Bon, ben, ça... Bon, là, merci pour le Larsen. Y a pas de quoi. Euh, Tony ? À se faire sodom. Ah, ouais, d'accord. Alors, Tony, tu me redis encore une connerie comme ça, je te préviens, tu fais comme la semaine dernière, je te gerbe au premier débat, OK ? Tu me poses une question, je te réponds. Non, non, mais je te demande, sois un peu moins con, hein, que tu l'aies. Tu réponds correctement aux questions, sinon tu gerbes. Je te le dis tout de suite, parce que j'ai pas l'intention de me faire chier ce soir. Je suis désolé. Gérard, sur IRC, il y a Le Chiant qui te demande s'il faut savoir faire du rouille. Du windsurf pour faire l'armée de l'air. Oh, non, c'est quoi, ça ? C'est quoi, du windsurf ? Si quelqu'un pouvait me le dire, c'est quand tu sautes en parachute avec ton tank. Ah, d'accord. Non, non, non, tu sautes, alors tu vois, t'as un petit string rose. Qui, qui, qui, qui, qui c'est ? Ah, c'est Tagada. T'as un petit string rose avec des petites dentelles sur le côté. Ensuite, t'as une jartière, voilà. T'es sur un surf et tu prends un gros code. Alors, le code, tu le décides. Non, non, c'est bon, Tagada, ça y est, ça y est, ça y est, c'est bon, on a compris. Prothèse pour finir le thème de... Ouais, bah, l'armée, je dirais que ça sert à apprécier le kaki et les corvées de chiotte. Bon, bah, ça, donc, moi, je... Comment ? Ouais. Non, mais rien. Qui c'est qui a voulu rajouter quelque chose ? Tagada. Tagada ? Non, c'est pas moi. C'est pas moi. Bon, alors... Non, mais c'est pas grave, vas-y. Donc, c'est pas... Donc, l'armée, à l'heure actuelle, sert à quoi ? Bon, bah, en fin de compte, comme j'ai dit tout à l'heure sur Andouille ou Croupion qui m'avaient parlé de ça, bon, bah, j'avais vaguement dit, donc, normalement, l'armée, c'est, en fin de compte, vous perdez un an de salaire, parce qu'en fin de compte, vous n'êtes pas sûr, quand vous ressortez de l'armée, de récupérer votre emploi. Normalement, si, vis-à-vis de la loi et selon les collections collectives de la société, normalement, ils sont obligés de vous reprendre, quand vous avez terminé l'armée, ils sont obligés de vous reprendre facilement, normalement, si je ne me trompe pas, et je pense que Manu ou Fildar ou Grégoire pourront me confirmer, je crois que, normalement, c'est un mois, un mois, normalement. Par contre, Gérard, c'est Manu, là. Ouais, l'armée, ça sert pas, tu peux pas passer ton permis gratuitement, tout ça, des trucs comme ça ? Mais, justement, mais attends... Mais, c'est pas les bonnes questions, Manu, que tu poses. Je savais pas, je savais pas. Justement, celle-là, celle-là, on va la poser, mais c'est la toute dernière. Je savais pas, je suis désolé, Gérard. Vu qu'on a commencé plus tôt... Et, Gérard, je vais te demander, ceux qui vont à l'armée et qui, avant, n'avaient pas de travail, est-ce qu'ils le récupèrent, après ? Ben, ça, s'ils en ont pas, ils pourront pas en retrouver derrière. Donc, c'est l'arnaque. S'ils en avaient pas au départ, ils en auront pas à la sortie. Ouais, mais ça, c'est regrettable. Non, non, sauf parce que, maintenant, il faut dire une chose. Quoi sert l'armée ? C'est qu'on peut très bien, aussi, trouver... Un job. Faire un job à l'armée, à la sortie, si vous avez été compétent pendant les 12 mois qu'on... 10 mois. Est-ce que tu peux avoir un petit pot ? Non, non, mais ça, les... Un dipôme. Est-ce qu'il peut avoir un dipôme à l'armée, ou pas ? Non, non, non. Non, c'est impossible. Déjà, c'est tout juste s'il y en a un qui arrive à récupérer leur permis de conduire, à la fin. Ils savent même pas lire. Mais s'ils ont pas son permis à l'armée, est-ce que c'est envisageable d'avoir dans le civil ? C'est qui, ça, qui me pose ça ? Oui, mais attends, Tony, c'est la 11e question. C'est la dernière question, Tony. Ah, pardon, excusez-moi. Donc, si vous voulez commencer par la 11e, on va le faire tout de suite, et... Non, ben non, on va... Non, mais si, on va... Ben si, comme t'en parles. Bon, ben allez, on fait la 11e, ça va. Donc, Tony, comme t'en parles, on fait la 11e. Après, je veux la 8 et la 6, si c'est possible. Bon, ça y est. A la bouche. Donc, alors, avez-vous eu l'occasion de percer votre permis de conduire, donc, à l'armée ? Non, qu'on m'a demandé la prothèse ? Non. Non. Je voulais, mais c'est justement pour ça que je voulais m'engager. C'est pour passer tous mes permis, puis après, tu verras quoi. Mais j'ai pas pu. Oh, non, mais attends, parce que de toute manière... Mais attends, si tu t'engages, faut bien préciser... Je vais préciser une chose, que si tu veux passer ton permis, de toute manière, même en t'engageant, t'es obligé de faire ton engagement jusqu'au bout. Ah ouais, justement. Et si tu t'engages, normalement, c'est pour 2 ou 3 ans, ça dépend du temps que tu veux faire. Ça dépend de l'armée aussi. Moi, on m'a dit que les épreuves de conduite, elles étaient, à l'armée, elles étaient redoutables. C'est vrai. C'est Tony, ça ? Oui. Ouais, non, mais ça, je vais te dire... Attends, Tony, je te prends tout de suite, oui ? Ouais, prends. Oui, tu me rends compte que t'en as de la chance. Merci, qui te demande si t'as été maître chien à l'armée, est-ce que c'est de là que vient ton histoire d'amour récente ? Euh, non, maître chien, je pense pas que... Et pourquoi t'as tué le chien aussi ? Euh, Tony ? Oui ? Je t'ai dit, tu arrêtes tes conneries, sinon tu vas dégager avant 1h du matin, toi. Mais ça, c'est pas envisageable. Ouais, c'est envisageable, alors fais bien gaffe. C'est inadmissible. Ouais, alors donc, tu disais, toi, tout à l'heure, comme t'avais une question à me poser, donc tu peux peut-être finir ta pensée. Hein ? Bon, d'accord, Tony, je crois que... Ah, non, non, non, c'est pas moi qui ai parlé, là. Non, mais... T'avais une question tout à l'heure, Tony, à poser, vas-y. T'avais une question. Ça se finissait par B, c'est ça ? Bon, d'accord. Tony, ça commence à bien faire pour toi. Non, mais c'est quoi, la question ? Croupion, Croupion. Non, non, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, Tony. Ça y est, Tony. Croupion, Croupion. Ouais ? Donc, toi ? Ouais, bah, moi, de toute façon, j'ai pas fait l'armée, hein. Mais il est hors de question que je passe mon permis à l'armée. Mais ouais, non, mais c'est la condition sine qua non, si tu veux rentrer. Oh, là, là ! Hé, Croupion ! Oui ? Attendez, s'il vous plaît, Croupion ! Oui ? T'as pas un téléphone pourri ? Non, non. Ça, c'est... Ça fait drôle, hein. Mais il est possible. J'ai l'impression que c'est elle, hein. Je vais voir, je vais voir. Un portable, ça, hein. Andouille. Oui ? Bah, moi, comme je t'ai dit, donc, j'ai pas fait l'armée. Hum ? Mais, euh... Non, mais, de toute façon, moi, ça m'intéresse pas de passer mon permis. Je préfère profiter des gens, tu vois, profiter de leur voiture. Comme ça, je paye en réunion. Ouais, mais ça, c'est un peu dégueulasse, n'empêche. Ouais, mais enfin, chacun vit sa vie comme il veut. Ouais, c'est vrai. OK. Est-ce que tu le payes, le permis à l'armée, ou pas ? Non, mais attends, justement, je vais répondre après à la question. Ah, d'accord. Euh, Tagada. Eh, on m'a fait un au revoir. Oh, Tagada, tu réponds correctement, parce que tout à l'heure, ça m'a... La bouche pleine. Ça m'a gerbé, toi. Déjà, quand je te parle, t'évites de manger, t'évites de faire comme Fildar. Non, il mange pas, là. Deux secondes, je voulais juste dire, quand même, remercier les gens de l'IRC, parce qu'on est déjà plus de 2000, on est 2011. Oh là là ! Et je voulais saluer Yannick, qui nous écoute en direct du Canada. Ils sont beaucoup à nous écouter, on t'écoute à travers le monde. Ouais, bah, c'est bien. C'est pas mal, ouais. Et beaucoup de militaires, aussi. Je crois qu'on va battre les records, encore. Ah, c'est déjà fait. Euh, Canif. Ouais, bah, non, écoute, Ira. Moi, j'ai pas passé mon permis à l'armée, non. D'accord. Donc, alors, tu voulais me poser une question ? Ouais, tu t'en rappelles plus ? Non. Bah, maintenant, tu vas la répéter. Est-ce qu'on paye le permis de conduire à l'armée ? Non. Pourquoi ? Ça, c'est... Tu le payes pas, parce que c'est toi qui demandes à passer ton permis, donc c'est gratuit. Et combien coûte ? Zéro point, de toute manière. Ça dépend du contingent, dans quel contingent tu te situes pour passer ton permis. C'est quoi, un contingent, Gérard ? Par exemple, on est en combien, là ? C'est comme un compte en banque ? Novembre ? Non, non, non, c'est pas du tout pareil. Contingent, c'est par exemple du... C'est peut-être des naissances. Non, plus ! Arrête de dire des conneries, toi, quand je parle. Merci. Contingent, c'est par exemple... C'est tous les deux mois. Donc, tous les deux mois, t'as un contingent. Comme là, le mois prochain, ça sera la 98-12. Ah, d'accord. C'est ça qu'on appelle des contingents. Ouais, c'est l'année plus le mois. Voilà. 98-12, c'est quelle ville, ça ? Oh, t'as gueule, toi. Donc, voilà, comme ça, t'es servi. Et tu peux passer tous les permis ? Bateau, tout ça ? Non, non, non, tu passes uniquement que le permis B ou le gros, là, le 40 tonnes. Mais par contre, il faut bien dire une chose, que celui qui passe son permis à l'armée, ils ont un certain nombre de kilomètres à faire pendant leur armée pour qu'ils soient validés après dans le civil. Mais par contre, il y a un permis qui n'est pas validé et c'est dommage. Il est valable ou pas ? Disons non, il ne sert à rien. On a dans le civil, en fin de compte, ce permis-là, c'est le permis VAB véhicule d'avant-blindé. C'est les fameux trucs, là, tu vois, les sirous, comme les gendarmes mobiles qu'ils ont, là, en ce moment. Ah, comme dans la 7e compagnie ? Ouais, voilà, grosso modo. Non, mais ça, c'est avec des chenilles, c'est pas pareil. Ah, d'accord. Gérard ? Oui ? Il y a un autre petit sondage. À la question, êtes-vous déjà allé voir une armée ? 25% des gens, ils sont allés avec leur femme. 35%, ils sont allés avec leurs enfants. Et 40% ont demandé l'arme et qu'elle a. Qu'est-ce que t'en penses ? Non, mais attends, parce que là, il y a un truc. Avez-vous déjà été voir l'armée ? Je ne vois pas du tout le rapport. On peut visiter, non ? Ça ne se visite pas ? C'est pas un parc ? C'est pas comme la tour Eiffel ? Non, non, non. Il n'y a pas de... Je crois que c'est la garde républicaine, si je me souviens bien, qui s'amuse à faire des trucs porte ouverte pour... C'est con. Pour simplement voir des chevaux. C'est tout. Gérard, il y a vomi de porc sur l'IRC qui te demande si tu as fait la Deuxième Guerre mondiale. Non. Il te demande pourquoi. Et la Troisième ? Il n'y en a pas trois. Il y en a eu deux, donc je n'ai jamais fait ça. La Guerre du Golfe ? Non, mais ça, ça n'a rien à voir. Ça, c'est des questions... Il te demande pourquoi tu ne l'as pas faite. Je ne l'ai pas faite, c'est tout. Il n'était pas engagé, il n'a pas gagné. Tu étais réformé ? Non, non, j'ai fait mon armée normalement comme tout le monde. Donc, j'ai fait douze mois. Ils t'ont accepté, toi, là-bas ? Ben oui. Pourquoi ? Oui. Je voulais savoir, est-ce que tu avais participé au défilé du 14 juillet ? En Allemagne, oui. Mais pas sur Paris. Tu as défilé ? Ben, en Allemagne, oui, à moins 17 degrés. Où ça ? Et tu as défilé en quelle tenue ? En treillis, avec les chevaux. Non, non. Il avait un petit string à dentelles roses. Bon, ta gueule, tu t'écrases parce que tout à l'heure, tu as dégagé, toi. OK ? Donc, troisième question. Peut-on faire carrière en faisant l'armée ? On va s'écouter un petit disque. Un petit disque, et puis on se retrouve tout de suite après. Ouais, on est en train d'atteindre les 2300, là. Ça va arriver bientôt. Gérard, ce soir, tu cartonnes. Mais ça, c'était prévu qu'il fallait qu'on cartonne ce soir, donc... Allô ? Allô, Gérard ? Canis. Allô ? Allô ? Allô ? On n'entend plus rien. Et Gérard ? Ça y est, pile d'art. Tu n'as rien fait, Gérard. Ça y est, ça commence. Les auditeurs, vous entendez, là ? C'est imperceptible. On n'entend rien. Attends, je vais toucher un bouton. Je vais toucher un bouton. Allô ? Allô ? Allô, vous l'entendez, là ? Allô ? C'est mieux, là. C'est mieux. C'est pas 30 secondes, on l'entend pas. Canis ! Vous l'entendez, Gérard, là ? Oui, on l'entend. Vas-y, parle. Parle, Gérard, parle. Canis ! On t'entend, impeccable. C'est bon, c'est bon, c'est bon. On récupère Canis. Oh ! Merci, quand je parle. OK. Canis, le jour-là. Tagada. Oui. Andouille. Oui. Croupion. Je suis d'Andouille. Oh, tu t'écrases, toi. Tony. Bonsoir. Et prothèse pour terminer. Et donc, vous avez pu réfléchir à la question, donc je la répète. Peut-on faire carrière en faisant l'armée ? On va demander à Tony. Moi, je sais pas. Enfin, moi, si j'avais l'occasion de faire carrière en faisant l'armée, je la ferais. Mais ça me branche pas du tout, l'armée. Pas chaud. Mais la Légion, il parle. Il paraît qu'on peut faire carrière. De toute manière, quand tu fais l'armée dans la Légion, de toute manière, tu t'engages un peu. Ouais, ouais. Non, mais il y a des débouchés en tant que, je crois, on m'a dit, un gardien de chef dans l'Atlas. Ouais, c'est ça. Alors, Tony. Qu'est-ce qu'il y a ? Tony, tu réponds correctement à la question, parce que sinon, ça va mal se terminer pour toi. Tu vas retourner chez toi. Écoute, c'est ce qu'on m'a dit. Je sais pas, moi. Ouais, ouais, ouais. C'est ce qu'on t'a dit. Depuis tout à l'heure, tu m'assumes que moi, je reste imperturbable. Ouais, ouais, tu restes imperturbable, mais tu réponds la moitié à côté des questions. Bah non. Quand on te pose des questions, tu réponds les trois quarts à côté. OK ? Alors, si c'est pour répondre des conneries, c'est pas la peine qu'on t'appelle constamment pour faire les débats. OK ? Je me drogue. OK, bah si tu te drogues, tout à l'heure, tu vas retourner écouter la radio tranquillement. C'est tourné, Tony. Prothèse. Ouais, je pense que c'est possible, ouais. Ouais, mais dans quel sens ? Pour toi, ça peut être possible. Toi, ça m'étonnerait, parce que c'est lui que tu t'es fait réformer, donc... Bah ouais, justement, je m'étais renseigné au début à la caserne de chez moi. On m'avait dit que je pouvais faire carrière dans Maître Chien. D'accord, on verra ça après. Rigo, t'avais peut-être une question ? Non, il y a juste Davy One. Attends, je lis vite fait. Il demande si lorsque t'as fini de faire l'amour avec Sandy, tu l'as remis le couvert. Non, mais ça, c'est pas du tout le thème du débat. Donc, si c'est pour dire des conneries comme ça, comment qu'il s'appelle ? C'était Davy One, et on te demande aussi, c'est Oxyd qui te demande si quand t'as été parachuté, est-ce que ton débat est suite au fait que tu n'avais pas de parachute ? Ouais, ça, je vois pas du tout. C'est incompréhensible. Ouais, c'est incompréhensible. Prothèse, toi ? J'ai déjà répondu, genre. Donc, t'as répondu, croupion. Ouais. Donc, pour toi ? Bah, malheureusement, parce que malheureusement, on peut faire carrière. Donc, c'est chiant, il y a des gens qui font la guerre, ça, c'est chiant. Et heureusement pour certains. Parce que tous ceux qui ont échoué au concours de maître chien, au concours de la police, bah, ils vont dans l'armée, quoi. De toute manière, dans l'armée, tu peux très bien faire ton service militaire dans la gendarmerie ou dans la police. Faut pas l'oublier. Ouais, non, mais en général, ceux qui font carrière, ils font pas carrière dans la police. Non, mais ceux qui veulent passer, ceux qui veulent être gendarmes ou policiers, peuvent le faire en faisant leurs 12 mois. Ouais, c'est parce qu'ils ont raté leur concours. Non, non, non, non, non. Non, parce que... À l'armée, à l'armée, ils te demandent ce que tu veux faire, et tu peux préciser si tu veux être dans la gendarmerie ou dans la police, ou passer tes permis. Ou coiffeur. Ou même, ça, cuisinier. Ouais, t'as plusieurs trucs, t'as cuisinier, t'as un permis, coiffeur, on va passer, on va pas s'éterniser sur tout ça. Andouille. Parce que généralement, comme Tagada, les gens, si Tagada avait fait l'armée, il aurait fait coiffeur. Non, mais attends, on va demander à Andouille. Et pas le mitrailleur. Andouille. Oui, bah, écoute, moi, je pense qu'effectivement, c'est possible. Oh là là, mais qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? C'est pas moi. C'est un portable. Donc, toi, alors ? C'est quelqu'un qui a un portable. Non, mais c'est tout à fait possible, à partir du moment, déjà, où on le veut vraiment, parce qu'il y en a qui y vont uniquement, ça leur fait chier. Ouais. Et puis, il y en a qui... Oh, on laisse parler les gens, s'il vous plaît, merci. Ouais, on me laisse parler, moi. Et d'autre part, il y en a qui aiment vraiment ça, donc ils finissent par s'engager. Et c'est particulièrement les gens qui aiment bien se faire boucher le cul, quoi. Ouais, mais... Non, mais ça... Bon, ça, Andouille, je vais te dire une chose, que la personne qui veut s'engager... Euh, Fildar, s'il te plaît, merci. Y a rien, Gérard. Ceux qui veulent s'engager, c'est leur problème, hein. Oh, t'arrêtes de s'y plaître, toi, quand je parle, s'il te plaît, merci. Donc, je réponds à la question d'Andouille. Donc, y a certaines personnes qui peuvent s'engager au bout de 6-7 mois, hein. Voilà. T'es gada ? T'es engagé à quoi ? Dans l'armée. Ah, d'accord. Et faire, en fait, leur métier de l'armée. Ouais, ils peuvent s'engager sur une... Sur une durée, je crois que c'est de 2 ou 3 ans, je sais plus exactement. Mais c'est quoi, le métier de l'armée ? Ça consiste en quoi, faire l'armée comme métier ? Ben, c'est obligatoire, hein. Maintenant, tu peux pas y échapper, hein. Sauf si t'es père de famille ou si t'es... Non, mais si, par exemple, toi, t'imagines, toi, tu t'es engagé à l'armée, à faire 3 ans d'armée. Qu'est-ce que tu fais à l'armée pendant 3 ans ? Ben, pendant 3 ans, tu peux monter de grade et tu peux commander ceux qui vont à l'heure actuelle. Mais faire quoi ? Ben, j'ai commandé à faire quoi ? Faire leur lieu au carré, à éplucher des patates ? Ben ouais, ça, éplucher des patates. Maintenant, à l'armée, faut dire une chose qu'ils ont... Non, non, il y a des mixeurs. Non, non, ils ont des trucs exprès. Tagada. Ah, non, attends. Oui, il y a INT qui te demande si t'as appris à lire à l'armée. De toute manière, t'as pas besoin d'apprendre à lire à l'armée, tu... Ça se saurait, sinon. T'as pas besoin de savoir lire pour faire l'armée ? Pas besoin, hein. Il suffit de savoir te torcher, c'est tout. Voilà. Tagada. Tang, T-A-N-K. Tagada ! Oui ? Alors, moi, je pense que... Franchement, non. Alors, tu peux préciser ? Euh... Non. Non ? Alors, Tagada, je te conseille une chose. Soit que tu réponds correctement aux questions quand on te les pose, et quand on te demande de préciser, tu le fais, ou sinon, tu gerbes. C'est bien précis. C'est admissible. C'est clair ? Ok. Ok ? C'est net. Alors, je te préviens, c'est le dernier avertissement que je te donne depuis tout à l'heure. Merci. Au prochain, tu dégages. Hein ? Ou sinon, tu vas passer voir Manu, il va te mettre les points sur les îles et barres sur l'été, comme je dis souvent. Tu sais qu'il va mettre les barres ? Ouais, ouais, tu vas voir. Alors, Tagada, tu vas voir Manu, s'il te plaît. Allez, hop. Euh... Canis... Canis... Moi, Gérard, si j'avais dû rentrer dans l'armée, ben, ouais, j'aurais bien voulu... J'aurais bien voulu, mais... Oui, on peut, je pense, ouais. Oh là là, elle est où, elle ? Elle est où, elle ? Elle est où ? Si tu t'amuses à faire des conneries, tout à l'heure, je vais me lever, je vais te massacrer. Ah ouais ? Ok. Tu vas pas commencer le premier débat ? Tu vas me faire des tortures indiennes et tout ? Ah ouais, tu vas voir. Pulgure au poing ! Ouais, t'as l'air pulgure au poing. Flak au gire ! Donc, Canif, pour terminer. Ben, je pense que Gérard, moi, je pense qu'on peut... Oui, on peut s'engager dedans, ouais. Non, mais est-ce qu'on peut faire carrière ? Ben oui, c'est ce que je te dis, on peut faire carrière dedans, ouais. D'accord. Gérard, t'es prothèse ? Ouais, prothèse. Je voulais savoir, parce que comme toi, t'as fait ton service, t'es un peu enseigné sur le tout, quoi. Je voulais savoir si on pouvait faire un animateur radio à leur maison. Non, pas du tout, tu vois. Tu peux inventer une radio, Radio Kaki, par exemple ? Non, parce qu'ils ont leur système de radio à eux, donc c'est pas... C'est de la Cibi qui font ça, Gérard ? Non, non, non, non, non, non. Ils font quoi ? Euh, oui. Il y a Cyber Ticket... Titi sur l'IRC qui dit que la fanfare de la caserne de Surenge ou Terremix pour motiver les troupes de Corvée de Chiotte, c'est vrai ? N'importe quoi, lui. Bon, t'arrêtes, Fildar, avec ça. Ça, on le sait, hein. Donc, quatrième question, ça, ça va intéresser Canif, Andouille et Croupion. Ah, c'est une question pour des meufs. Peut-il supprimer l'armée aux femmes de nos jours ? Alors, on va demander à Canif, parce qu'apparemment, vous êtes vachement bien réveillé, ça fait peur. Ben écoute, Gérard, on attend que tu nous cites, quand même. Mais non, mais, hé, au début, je vous pose la première question, je vous demande à tous de réagir. Maintenant, quand je demande, faut-il supprimer l'armée aux femmes, quand j'ai pas besoin de préciser, donc... Bah, tu vas pas te plaindre ! Bon, écoute, Gérard, on va pas te plaindre. Oh, tu te calmes, toi ! Comment elle parle, là ? C'est laquelle, là, qui s'énerve, là ? Oh, tu parles à Gérard, là, ou... C'est quoi, c'est quoi, cette bouffonne ? C'est laquelle, là, qui s'énerve ? Ben, mais j'ai lu une ! Andouille ! Oh, pisseuse, va ! Et Andouille ! Andouille ! Va m'emmener au standard, si j'y suis ! Allez ! Allez, Gérard ! Allez, Gérard ! Allez ! De voir ! Canip ! Bon, écoute... Moi, je veux ce numéro, parce que j'adore les dominants. Non, non, non, c'est bon, c'est bon ! Canip ! Oui, oui, bon, donc, ben non, je pense pas, parce que moi, j'aurais bien voulu, mais bon, la plupart des meufs, elles veulent pas la faire. Ouais, non, mais, je te demande, faut-il supprimer... Je te dis, je te dis, pour moi, moi, pour moi, non, je pense pas, parce que moi, j'aurais bien voulu la faire, l'armée, mais... Il y en a beaucoup qui veulent pas le faire, donc, je pense que, vu la majorité, ouais, je pense qu'il faut le supprimer, ouais. Ouais, mais, de toute manière, toi, à 19 ans, je pense que c'est un peu... C'est un peu jeune, encore, hein ? Ah, mais, de toute façon, je les ai fait tomber, hein, donc... Ouais, non, non, mais, même, de toute manière, faut que tu te fasses recenser d'être la majorité, hein, donc... Ouais, ils en parlent... Oh, là, qui c'est qui s'amuse, là ? Ça commence à bien faire ! Tagada ! Chier, hein ! Et je peux répondre à la question, Gérard ? Non, mais, à la minute, toi ! Vas-y, 5 minutes ! Tagada ! Oui, moi, j'étais avec Manu, tu peux me répéter la question ? Alors, faut-il supprimer l'armée aux femmes ? Ah, oui ! C'est pour toi, ça, Tagada ! Alors, moi, tu vois, je me l'ai pas fait écouter assez tôt, donc j'ai dû la faire. Ouais. J'étais dégoûté. Bon, maintenant, ça va mieux. C'est propre, hein, tu me diras. Non, mais, Tagada, tu prends ta voix normale, tu prends pas la voix d'un travelo, d'accord ? Parce que, tout à l'heure, tu as dégagé, ça va être le dernier... Ça va être vite fait pour toi, parce qu'il y a d'autres personnes qui veulent participer au débat. Ok ? Alors, soit que tu réponds correctement, soit que tu dégages. Alors, je viens de répondre correctement, et t'as vraiment aucun respect pour la dignité humaine, hein, parce que c'est, depuis l'opération, c'est ma nouvelle voix, tu vois ? Ça me plaît pas ? Hop, c'est bon, Manu, tu me mets quelqu'un d'autre, parce que là, je crois que c'est pas... Je vais pas continuer avec lui comme ça. Gérard, je voulais te demander, est-ce que les femmes, elles font la même chose que les hommes à l'armée, ou pas ? Euh, oui. C'est-à-dire ? Ben, ils sont obligés de faire... Elles font pipi debout, tout ça ? Non, non, mais... Non, mais ça, c'est... Non, c'est pas pareil. Mais elles sont obligées de faire comme les hommes, c'est-à-dire les corbets... Les pompes, tout ça ? Ouais, mais ça, c'est obligé. Attendez, s'il vous plaît, merci. Attendez, parce qu'il y a Sexe sur l'IRC qui te demande si, quand tu étais à l'armée, tu te mettais la mitraillette dans le cul quand on te privait de coton-tige. Bon, ça, je vais même pas y répondre. Je réponds pas aux conneries comme ça sur l'IRC. Est-ce que je peux répondre ? Euh, Andouille. C'est pas grave. Donc, je te mets à préciser que Manu m'a repris à l'antenne, et qu'il m'a calmée. Ouais, bah, t'as intérêt de te calmer, sinon tu vas faire comme ta gada, tu vas avoir... Pisseuse. Bah, tu te calmes, hein. Ouais, bah, c'est toi qui vas te calmer, parce que tout à l'heure, je vais passer à croupion tout de suite. Alors, fais gaffe. Ouais, passe à moi. Moi, je suis à ton numéro, parce que t'es une dominante, toi. C'est bon, je peux parler ? Vas-y, alors, dépêche-toi. Toi, tu m'excites. Oh, Tony, tu t'écrases, s'il te plaît. T'aurais été sergent-chef ? Alors, bah, moi, non, moi, je suis contre. Parce qu'en fait, si les ananas, elles ont envie de s'engager, bah, elles ont bien raison. Et moi, personnellement, j'irais quand je serais plus défait au mec. Mais pour l'instant, ça va, donc j'irais pas. Bah, de toute manière, tu serais obligé d'y aller, hein. Faut pas l'oublier. Gérard, à la place... Pardon, à la place de ta gada, on a que je m'en fous. Ouais, c'est léger. Je m'en fous. Moi, Génie, je voudrais répondre à la question sur l'armée, là. Parce que tu parlais des filles. Moi, j'ai un copain qui fait l'armée, et il m'a dit que les filles... Eh, tu peux préciser ton nom quand tu parles ? C'est Tony. C'est Tony, bonsoir. Ouais, bah, pour l'instant, je vais demander à Croupion, tu vois. Toi, t'es un peu trop pressé. Toi, tu m'aimes pas, je sais pas pourquoi tu m'aimes pas. Ouais, bah, tu vas te calmer, s'il te plaît. Moi, je t'aime bien, Tony. Ah, merci. En plus, toi, t'es une dominante. Moi, tu m'écoutes, y a de la meuf. Oh, ça supplie, là ! Allez, on revient au débat. Croupion. Oui. Bah, y a des femmes, oui, qui sont dans l'armée. Mais, en général, c'est des lesbiennes ou des mal baisées, donc... Non, mais... C'est pas gênant pour la société qu'elles soient là-dedans, quoi. Eh, Croupion ! Oui ? Croupion, t'évites un peu trop les vulgarités, quand même. Il est 0h54, on va pas commencer à jouer sur des saloperies, hein. Mais non, je dis pas des saloperies. Les femmes dans l'armée, c'est des saloperies. Oh, Tony, s'il te plaît, merci. Eh, Croupion, vous vous calmez. Rigo, pour l'IRC. Sur l'IRC, on me demande si, en fait, c'est l'armée du salut que t'as fait. Non. Euh, Tony, maintenant. Donc, ouais, tu parlais des femmes. Moi, j'ai un copain qui fait l'armée. Et il m'a dit que les femmes, fallait pas croire que c'était, enfin, des mimours, G.I. Jane, tout ça. T'as des copains, toi ? Parce que... Ouais, ouais, j'ai des copains et des copines, aussi. Oh, on se calme, là, derrière, quand y en a qui parlent. Parce que ça, tout à l'heure, ça m'a chauffé. Un petit peu de respect, quand même, merde. Tony ! Ouais, euh... Donc, ouais, c'est ce que je disais. Et, euh... Donc, ouais, les femmes, faut pas croire qu'elles ressemblent à... C'est des canons, quoi. Parce que, en fait, c'est des boudins. Bah, oui. Là, je vais te dire... C'est la plupart. Et puis, ouais, elles sont souvent à l'infirmerie. Et puis, euh... Enfin, les bidasses, elles font tout pour pas se blesser, en fait. Elles ont toujours leurs règles. Enfin, bon, c'est chiant. Oh, mais ça, euh... Ça, c'est... Ça, c'est leur problème. Oh ! On meurt, les meufs, là. Eh, oh, on se calme. Vas-y, je t'en prie. On se calme un peu, là, derrière, s'il vous plaît. Merci. Prothèse. Ouais, bah, moi, Gérard, je pense qu'il faudrait leur supprimer, parce que... Si les femmes se mettent à faire l'armée, après, il n'y aura plus personne pour faire la cuisine quand on regarde la télé, quoi. Non, mais attends, Prothèse, je vais te le dire, maintenant, ça va devenir... Ça devient obligatoire, hein. C'est inadmissible. Ouais, mais ça devient obligatoire, hein, maintenant. C'est obligatoire, maintenant, hein. Oh, mais ça y est, là ! Celui qui n'arrête pas de jacter, là, ça commence à bien faire. Euh, Rigo ? Ouais, c'est encore Cybertiti. Comme tu lui as dit que t'avais pas fait l'armée du salut, il te demande si t'as fait l'armée des douze singes. Mais lui, il a pas fait l'armée des cons, lui, ça vaudra mieux. Je m'en fous, maintenant, pour finir. Euh, bah, moi, personnellement, les meufs, elles font ce qu'elles veulent, quoi. C'est tout ce que tu peux préciser ? Bah, je suis pas une meuf, alors je m'en fous, quoi. Bah, ouais, mais je te demande, est-ce qu'il faut supprimer l'armée aux femmes, maintenant, oui ou non ? Bah, tu peux essayer de préciser ta pensée, quand même. Bah, franchement, je sais pas. Hé, hé, hé ! Hé, avant qu'on t'appelle, t'aurais pas fumé la moquette, toi ? Mais t'es pas le tabou, là ? Parce que, dis donc, apparemment, vous avez l'air de répondre la moitié des... à côté des questions, hein. Mais c'est toi qui mets pas le feu, Gérard. Non, mais attends, je mets pas le feu. Je disais mieux, les gars, vous répondez à côté. Franchement, hier, c'était plus... Enfin, je sais pas, ça pulsait, quoi. Là, c'est... T'as pas le droit, t'as pas le droit. C'est tout, tout je m'endors et tout. Non, je critique pas ton débat, GG1, je constate, simplement. Et alors, mais de toute manière, le premier débat, il se passe toujours... Ah, d'accord, excuse-moi, je vais attendre le deuxième. Non, non, mais de toute manière, au deuxième, c'est pas sûr qu'on reprenne les mêmes, hein, pour s'y déconner, hein. C'est la première fois que je passe à l'émission de Gérard. Stop ! Pour reprendre un peu le thème du débat et parler de l'armée un peu... Fais-nous un petit sondage. Voilà, c'est ce que je vais faire, un petit sondage. À la question, combien donneriez-vous à une armée ? 32% des gens ont dit qu'ils donneraient 2 euros. 28% donneraient leurs animaux. 40% donneraient leurs domestiques. 40% donneraient leur approbation. Et 1% ont déjà donné leurs dents et n'ont pas voulu donner leur moustache. Qu'est-ce que t'en penses ? N'importe quoi ! Rigo, sur IRC ? Sur IRC, il y a toujours du monde. Enfin, bon, je passe les questions, genre, GG est-il homo ? A-t-il eu des rapports agibles avec une femme depuis son adolescence ? Ça sert à rien, quoi. Non, mais ça, c'est pas du tout... Ah, on te demande si tu connais Rambo. Non. C'est ça. J'ai un peu, peut-être. Bon, on va continuer, là, parce que... Il est quand même déjà, j'ai erreur, 57, donc il faudrait peut-être qu'on accélère. Il reste encore 1, 2, 3, 4, 5, 6 questions. On a déjà fait l'armée. Oui, mais plus que 3 minutes, GG. Alors, quels sont les inconvénients de... Ça va suffire, Manu. Quels sont les inconvénients ou les avantages de l'armée ? On va demander ça, ben, je m'en fous. Franchement, tu vois, les inconvénients... Ben, je sais pas, quoi. Je l'ai pas fait, moi, l'armée. L'auditeur qui siffle, il faut qu'il arrête, hein. Ouais, franchement, ouais. Ouais, GG, je te dis, moi, j'ai pas fait l'armée, donc je connais pas les inconvénients ni les avantages, donc je m'en fous, quoi. D'accord, tu t'en fous complètement. Non, je te dis, je l'ai pas fait, donc je peux pas te répondre, quoi. Prothèse. C'est logique. Ok, prothèse. Ouais, je pense que les inconvénients, ça pourrait être qu'on peut pas se faire les meufs, comme on l'a précisé tout à l'heure. C'était des gros boudins. Elles sont où, les meufs ? Et les avantages, je sais pas, j'en vois pas trop. Tony ? Ouais, les inconvénients, c'est qu'on peut pas se baisser, et les avantages, c'est que... Enfin, y'en a pas, en fait. Alors, attends, tu peux préciser, là, parce que je vois pas du tout le... Tu veux que je précise ? Ton nom. Non, mais tu précises la pensée que t'as. C'est qu'on peut pas se baisser, mais je peux pas le dire, ça passe pas. Ouais, d'accord. Alors, Tony, ça commence à bien faire, hein, toi. Non, il faut analyser la chose. Groupion ! Groupion ! Les avantages, c'est que quand t'es illettré, bah, tu peux trouver du travail. Mais les inconvénients, bah, c'est que ça fait chier tout le monde, quoi. Tu peux préciser le... Les petits jeunes qui ont pas envie de le faire, et puis ils sont emmerdés pour donner dix mois de leur vie à ces connards, quoi. Non, mais attends, parce que... Oh, Tony, ça commence à bien faire, toi, là, maintenant. C'est pas moi, là, là. Ouais, bah, tu vas te calmer, parce que tout à l'heure, ça va être... Arrête de t'en prendre toujours à Tony. Oh, Andouille, tu te la permes ! Maintenant, tu vas répondre ! Oh, Andouille, je vais te parler à... Eh, ta gueule, Andouille ! Bon, alors... Tu sais pas, là, bordel ! Eh, eh, tu mets Tony et Andouille ensemble, là, qu'ils arrangent leur salade, quand ils auront terminé... Nous, dimanche aussi, on va se marier. Ouais, ça suffit ! Tu mets Tony et Groupion, là, en rentonne, ils vont faire leur petite popote ensemble, parce que c'est pas dans le débat qu'on fait leur popote. Euh, Canif ? Bah, écoute... Écoute, tu peux me répéter la question, s'il te plaît, Gégé ? Alors, quels sont les inconvénients ou les avantages de l'armée ? Bah, écoute, pour moi, les inconvénients, c'est l'uniforme. Ouais. Et puis, l'avantage, bah, je sais pas, il y a plein de gars, quoi. T'as le choix, au moins, hein. Là, t'es sûre de pas être toute seule, hein. Ouais, mais, euh... Comment ça, euh... Bah, je veux dire, si t'es infirmière, là-dedans, je veux dire... Bah, c'est un ken, quoi. Tu peux y aller, hein. Ouais, mais ça, de toute manière, tu peux très bien faire ton armée en étant infirmier ou infirmière, hein. Ça, c'est strictement pareil, hein. Ouais, non, mais pour moi, c'est ça, les avantages, hein. Ouais, mais ça revient à peut-on faire carrière en faisant l'armée, tu vois. C'est à peu près le même rapport que ce que tu me dis. C'est à peu près pareil que la troisième question qu'on avait posée, hein. Ouais, ouais, c'est vrai. Euh, Rigo ? Oui, il y a Davy1 sur IRC qui te demande si tu connais le... Enfin, si tu as connu le soldat inconnu. Non. Non, ok. Et Ryan, non, tu ne connais pas Ryan ? Bah, enfin, sur IRC, on m'a dit que Gérard, c'était le soldat Ryan qu'on n'a pas retrouvé. Euh, est-ce qu'on va le sauver, au moins ? Ça y est, ils ont... Bah, il n'a pas été sauvé, ouais. Toi, fais gaffe, parce que tout à l'heure, je vais te sauver ma main sur ta gueule, quand même. Oh, oui, c'est calme, là. Ouais, c'est bon, c'est bon, c'est bon. Alors, ennui, maintenant. Ouais, alors, l'inconvénient, c'est qu'on a l'impression de perdre son temps là-bas. Ouais. Et l'avantage, c'est que, justement, on ne perd pas son temps là-bas. Alors, tu peux préciser le fond ? Bah, oui, donc, l'inconvénient, c'est que tu perds ton temps quand tu es là-bas. Ouais. Et l'avantage, c'est que tu ne perds pas ton temps quand tu es là-bas. Ok. Ouais, d'accord, je vois à peu près. C'est logique. Ouais, c'est logique. Non, mais de toute manière, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'inconvénients ni d'avantages là-dedans, parce qu'en fin de compte, les avantages que tu as, c'est que... De toute façon, tu es obligé de la faire, donc... Voilà. Et en plus, t'es payé. Ouais, t'es payé. T'es payé combien, Gérard, à l'armée, justement ? Je crois que c'est 4 euros. Non, non, non, attends, normalement, si je me... Oh, on se... Bon, ça y est, oui. Je les ai coupés, je les ai coupés. Exprès. Normalement, je pense que ça ne te fait même pas la moitié de ton salaire. Tu dois toucher à peu près 1 500 balles... C'est le SMAC ou pas, la main ? Non, même pas. Même pas ? T'as le droit à une cartouche de cigarette par mois et tout. Gérard ? Oui ? Ouais, c'est prothèse. On a parlé ce soir, je voulais savoir si t'avais fait le parcours du con en te battant. Alors, quand tu dis des trucs comme ça, tu vois, au lieu de dire con et puis battant, parce que toi, t'as l'air d'être con quand tu poses une question, donc pour toi, tu ne l'auras pas fait, le parcours du combattant, et ça, c'est un truc qui est assez dangereux à faire. Ouais, bravo, Gégé. Bravo. Il y a de l'air, alors ? Donc, la sixième question... C'est plus fort. C'est la sixième question, là ? Ouais. Déjà ? Ouais ! Vous allez réfléchir et on va s'écouter un petit morceau, à moins qu'il y ait une question IRC... Non, il y avait juste Denis qui donne les avantages de l'armée. C'est le premier lieu où on a accepté Gégé sans faire d'histoire. Le désavantage, c'est qu'ils ne l'ont pas gardé. Bon, ça, je ne vois pas du tout le rapport. Gégé ? Ouais ? C'est qui ? Je m'en fous, là. Tu peux te mettre en antenne avec Andoï, là, il y a moyen de moyenner. Ben, rien. Vous allez aller tous en antenne, maintenant ? Je vais vous poser la sixième question. La sixième question, là ? Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Oui, on va s'écouter Thierry Big Hop avec Yo-Yo, Passe-moi la moutarde, pour mon old dog. On se retrouve tout de suite après. Donc, un petit point sur l'IRC, on a dépassé les 2500, on en est à 2684, moins 3. Pourquoi moins 3 ? Parce qu'il y en a 3 qui viennent de partir. Ah bon, alors donc, on récupère Canif. Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai, je suis toujours là. Bonsoir, Andoï, j'espère que tu t'es calmée depuis tout à l'heure. Non, pas vraiment. Pas vraiment, mais tu vas te calmer. Non, je suis déjà pisseuse. Croupion ? Oui. Croupion ? Oui, oui. Tony ? Oui. Prothèse ? Salut, les loulous. Eh, je m'en fous. Ouais, je m'en fous. Donc, t'as pu discuter avec Andoï ? Non, j'ai pas pu, personne me... Non, n'importe quoi, on m'a filé un disque, là. Elle est où, la fameuse ? La fameuse, ben, tu as... Comment il parle de... Tu vas la récupérer tout à l'heure en rentonne, vous allez gérer votre petite salade, à l'instant. Non, mais j'ai... C'est ma miche, moi, c'est ma miche. Oh, ça y est, vous, merci. Donc, alors, on va demander à Canif si elle a compris la question. Ben, écoute, je m'en rappelle plus, j'ai rien. Ah, non, mais faudrait peut-être écouter quand je pose des questions. Je peux la remonter après le disque ? Je pense aux auditeurs qui viennent seulement de nous rejoindre. Alors, peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boudreaux ? Donc, Canif ? Ben, ouais, je pense, ouais. Mais tu fais quoi ? Tu fais quoi, toi, au fait, comme boudreau ? Moi, je suis secrétaire. Secrétaire ? Secrétaire comptable. T'es en tailleur ? Oh, hé, vous me tchonnez derrière, là ! Et vos commentaires, moi, je vous emmerde. Voilà. Comme ça, c'est bien répondu, tout ça. Moi, j'aime les femmes qui ont du caractère. Oh, tu t'écrases, toi ! Ça, tout à l'heure, tu as dégagé, toi, maintenant. Je vous préviens que, là, à 1h10, je vais gerber, hein. Ça va gerber sec. Non, gerbe pas. Voilà, c'est pas mal. C'est qui ? Ah, c'est une... parce que... C'est, ouais, c'est Prothès, c'était une cabine, je vais le rappeler. D'habiter mystère. OK. Donc, Canif a répondu. Andouille ? Ouais, bah, moi, je pense qu'on peut s'engager, effectivement. Voilà. Et j'ai rien d'autre à rajouter, parce que sinon, tu vas encore me gerber, alors je préfère rien dire. Voilà. Bon, alors, Andouille, c'est la dernière, c'est simple. Soit que tu réponds correctement, soit que tu gerbes tout de suite. C'est pas simple. Tu choisis. Non, non, non, elle passe à moi, avant. Hein ? Alors, Croupion ? Ouais. Donc, pour toi ? Bah, ça sert justement, quand t'as pas de boulot, à t'engager, ouais. Ouais, mais ça, c'est... Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont me répondre ça. Et quand ils arrêtent l'école, aussi, les gamins, ils vont à l'armée, non ? Non, non, non, non, ça... Non, mais attends, parce que l'armée... Faut que tu te fasses recenser à 18 ans. C'est une poubelle, l'armée, on dirait. Bah non, mais... Oui, oui, oui, c'est qui, c'est qui, là ? Canif, on peut ajouter quelque chose ? Oui ? Moi, aussi, j'avais entendu parler que, quand on voulait s'engager dans l'armée, il fallait pas avoir plus de 25 ans, je crois. Euh, non, je pense pas, parce que ça, j'en ai pas entendu parler, à mon avis. Non, non, attends, Tony, il y a une question, hier. Oui, il y a un Réa qui te demande si tu as rencontré Sandy à l'armée. Non, pas du tout. Sandy, je l'ai déjà dit la semaine dernière, comment que je l'avais rencontrée sur un magazine. Non, mais Sandy, elle a fait l'armée, par contre. C'est pas le débat sur les pouces qu'il fait. Elle réparait les tanks. D'accord, Tony ? Quoi ? C'est toi qui viens de répondre les tanks ? Pas du tout, pas du tout. Non, c'est moi, c'est moi, j'ai dit. Non, elle bosse à la banque. Donc, Tony ? Ouais. Donc, pour toi ? Ouais, bah, c'est sur l'engagement, c'est ça ? Hein ? Ouais. Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Bah oui, parce qu'on fout rien, on peut y aller. Non, je dirais... Hé, Tony ! Non, mais non. Attends, attends, j'essaye de réfléchir, là. Non, non, mais tu réfléchis vite, puis... Non, mais non, Gérard, ils te prennent pas à l'armée si t'as pas de boulot ? Bah, de toute manière, tu peux t'engager si t'as pas de boulot, hein. Pourquoi tu t'engages pas, toi, Gérard ? Eh, qu'est-ce que ça... Pourquoi que... Je t'emmerde, toi. Oh, oh ! Oh, oh, oh ! Non, mais moi, par contre... Eh, Tony, tu réponds, s'il te plaît. Ouais, bah, ouais, mais je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Rigaud, là. Par contre, moi, j'ai un exemple. J'ai une amie qui s'appelle Mélanie, et qui avait son bac. Et, euh... Donc, elle voulait s'engager à l'armée parce qu'elle s'est dit, « Ouais, j'ai un bac, maintenant, j'aimerais bien faire l'armée. » Et ils l'ont pas accepté. Mais attends, t'as pas besoin d'avoir un bac pour aller à l'armée ? Non, non, mais... T'as pas le droit à l'armée d'avoir un bac. Faut complètement instarber. Euh, Tony ! Pourquoi ? Tu réponds ? J'ai répondu, j'ai répondu. Attends, c'est bizarre, j'ai pas entendu ta réponse. C'est pas grave. Ouais, bah, Tony, je pense que... Non, mais non, mais vas-y, continue, continue. Y a pas que moi, allez, vas-y. Non, non, mais tu réponds ! Non, mais... Ça y est, l'engagement, il faut se faire en sensé. D'accord, voilà. Eh ben, enfin, dis-donc, t'es lourd à la détente, toi. C'est clair. Gérard, par rapport à l'armée, y a des V1 qui disent « Les fusils servent à fusiller, et les tanks, ils servent à t'enculer. » Ouais, bah, ça, je l'emmerde, lui. Euh, Manu ? Encore un petit sondage. La seule dernière, j'espère. L'avant-dernière. À la question « Combien donneriez-vous à une armée ? » 32% ont dit qu'ils donneraient 2 euros. Mais ça y est, tu l'as déjà fait, alors... Excuse-moi, il y en a une autre, il y en a une autre, il y en a une autre. Qu'aimez-vous chez une armée ? 50% des gens aiment bien, 25% des gens aiment beaucoup, et 100% aiment le balcon avec les drapeaux fan radio, je comprends pas. Ça... Toi, toi, toi, toi, tu vois, Pildar, tes conneries, ça, c'est tes conneries, ça. Non, c'est pas mes conneries. C'est tes conneries. On va demander la prothèse. Si... Oui, je suis là, ouais. C'est quoi, ça ? C'est Noël ou quoi ? Pildar, tu m'éteins ça tout de suite ! Ça me l'a dit. Pildar, t'éteins ça tout de suite ! Ouais, Gérard, c'est prothèse. Prothèse ? Ouais. Je pense qu'il est préférable de s'engager contre... Bon, t'arrêtes, Pildar, ou quoi, là ? Allô ? Allô, Gérard ? Allô ? Gérard, souris... Allô ? Vous entendez, Gérard, là ? Allô ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Il a failli balancer le disque d'origo, donc... Prothèse ! Ouais, donc, je pense qu'il est préférable de s'engager quand on n'a pas de boulot, vu qu'on est payé à rien froté par tes caquilles, et j'aime bien les trahis. D'accord. Et je m'en fous, pour finir ? Bah, franchement... Il s'en fout ? Bah non, ouais, je sais pas. Oh là là, Doc Gynéco. Toi, tu vas gerber, toi. Ah ouais ? Ils sont pas réveillés, les auditeurs ? Je m'en fous, tu te réveilles, s'il te plaît, ou tu dégages ! Bah, je sais pas, franchement, si j'ai pas de ta faute... Mais il sait jamais rien, lui, pourquoi il vient ! Fume trop, lui ! Eh, tu reprends, je m'en fous, au standard, là, ça va pas. Ça va pas, là. Fume trop, là, ce gars. Enfin, bref. Donc, je peux vous dire une chose, que pour ceux qui ont envie de s'engager, ils peuvent le faire s'ils ont pas de boulot, mais comme l'histoire du bac, ça existe pas. Il n'y a pas besoin d'avoir un bac pour aller à l'armée. Ça, c'est des conneries. Quoi ? Même pas. Non, plus. Ok, alors voilà. Et toi, Gérard, alors, qu'est-ce que t'en penses de cette question ? Bah, moi, je viens d'y répondre. Mais je t'écoute pas. Bah, t'écoutes pas, t'as qu'à te déboucher les oreilles au lieu de faire des conneries. Alors, septième question. Faut-il parler de l'armée en cours ou à la télé ? On va demander à... Je m'en fous si ça va mieux pour lui. Ça va mieux pour lui. Ouais, j'espère. Alors, je m'en fous. Bah, à la télé, ouais, on voit des émissions, quoi. Non, mais je pense qu'on t'a demandé de te réveiller, là. Apparemment... Je réponds à ta question, là. Bon, alors, vas-y. Je te dis, les pubs et tout, on les voit à la télé, à l'école, il y a des mecs qui passent et tout, ils te parlent de l'armée, ils sont engagés, c'est beau et tout, c'est un métier. Et voilà, quoi. Ok. Prothèse ? Ouais, ouais, je sais pas. Je pense qu'il faut pas trop en parler à l'école et à la télé parce que ça pourrait donner des idées aux gens, quoi. Mais non, mais de toute manière, c'est ce qu'ils font, là, avec les... En cours, je ne sais pas, parce qu'on n'a pas des... On n'a pas d'étudiants. On n'a pas d'étudiants, là, avec nous, c'est dommage. J'aurais bien voulu avoir un étudiant pour savoir... Eh, moi, je suis étudiant. Qui ? Moi. Qui ? Moi, je m'en fous. Eh, t'appelles d'où, toi ? Je fais une thèse sur le shit, de Nantes. De Nantes ? Ouais. Et donc, à ton avis, ils en parlent, là ? Mais t'es étudiant en armée, toi. Non, mais est-ce qu'ils en parlent, là ? Est-ce qu'ils en parlent, là ? Bah ouais, il y a plein de pubs partout. Ah bon ? Il fait une thèse sur le shit, là, sur les tableaux. Une thèse sur le shit. D'accord. Je pense qu'à mon avis, je crois que t'es en train de me dire des conneries. Tony ! Ouais, il y a trop de pubs. L'autre fois, j'entendais, même sur Fun Radio, j'entendais une pub... L'armée de terre. Ouais, l'armée de terre occulte un mec avec une clé de 13 pour réparer les tanks. Donc, je trouve ça inadmissible. Tony ! C'est de la propagande. Tony, t'es sûr de ce que t'inventes, là ? Non, mais je te jure que ça passait. Non, mais il y a une pub en ce moment qui veut... Parce qu'en fait, j'ai l'impression qu'il n'y a pas assez de gens à l'armée. Ouais. Ils ne veulent plus y aller, donc ils font des pubs. Le pire, c'est qu'ils te mettent ça entre deux tubes. Ah, d'accord, entre deux tubes, t'as raison. Croupion. Ouais ? Bien tenu. Moi, je dis que non, il ne faut surtout pas en parler. Ça pourrait inciter les gens à le faire. Non, mais ça va, là... Bon, Gérard, t'écoutes les auditeurs, non ? Je suis en train de régler un problème avec Manu, ça ne te dérange pas, non ? Bon, Croupion. Oui, je te dis qu'il ne faut surtout pas en parler. Ça pourrait inciter les gens à le faire. De toute manière, pourquoi... S'ils en parlent, c'est pour inciter les jeunes à y aller, hein ? Oui, ben justement. Ok. Andouille ? Ouais, ben je suis désolée, moi, Fildar vient de me prendre en rentaine, donc je n'ai pas entendu la question. Non, attends, Fildar vient de te prendre en rentaine. Non, mais attends, Fildar, il est à l'arrière. Attends, attends, attends, Gégé, deux secondes. Hé, Fildar, tu te calmes, là ? Non, mais attends, c'est qui qui parle, là ? Comment tu parles à Fildar ? Qui c'est qui parle, là ? C'est mon père, non ? Non, mais attends, pour l'instant, ce n'est pas Fildar qui commande, c'est moi, c'est Médéba. Non, non, c'est pas toi. Non, non, je suis d'accord, Gégé, mais voilà, quoi. C'est Fildar qui commande. Non, non, c'est pas Fildar, non, Médéba, c'est moi. Alors, Andouille ? Fildar, c'est un petit teigneux, mais je l'aime bien, quand même. Bon, je m'en fous, tu te calmes, toi. Hé, Andouille, t'es blonde ou brune, concrètement, là ? Bon, je m'en fous, t'arrêtes ou tu dégages ? Andouille, elle est pour moi. C'est un boulot de merde, Manu, ça, je suis d'accord avec toi. Non, non, non, c'est pas Manu. Je m'en fous, t'arrêtes pas de faire chier son monde. Alors, Andouille, pour la dernière fois. S'il te plaît ? Andouille ! Oui ? Non, mais je te demande poliment si tu pourrais me répéter la question, s'il te plaît. Alors, faut-il parler de l'armée en cours ou à la télé ? Moi, je trouve qu'il faut pas en parler parce qu'on fait pas de politique à l'école. Non, mais attends, on parle de l'armée, on parle pas de la politique. Ouais, mais c'est la même question que la politique, faut pas nous prendre pour des cons, aussi. T'as changé armée par politique. Tony, si t'es pas content, tu dégages, OK ? Non, non, mais je suis content. Non, mais bon, c'est pour le dire aux auditeurs que t'as 15 millions d'auditeurs, faut les respecter, quand même. Ouais, ben attends, pour l'instant, toi, t'as... Parce que depuis 10 ans, c'est les mêmes débats et tu ranges... Bon, alors, Tony, tu dégages, allez, hop, t'es ennumé ! Hop, au revoir, Tony ! Non, je pense pas que t'es ennumé, hein ! Toi, Andouille, c'est pareil, au revoir, Andouille ! Allez, dégage, Andouille, allez ! Bah, si Andouille part, je pars. Ouais, ben, c'est bien, aussi, je m'en fous. Allez, dégage, je m'en fous. C'est bien, récupère... On est dans la merde, on n'a plus qu'à... Tu récupères 3 éditeurs, Manu, s'il te plaît. J'y vais, j'y vais, je les récupère, je vais les chercher, là, devant l'avenue, là. Alors, Canip ? Bah, écoute, Gérard, je crois que, de toute façon, notre avis compte pas vraiment là-dedans, parce que s'ils ont envie d'en parler, ils en parlent quand même, hein. Non, mais donc, je reviens à ce que Tony, soi-disant, qui disait, que c'était pareil qu'on... la politique, non. Parce que si on en parle à la télé, c'est que ça insiste pas les jeunes à vouloir perdre de l'armée. Comme Andouille a voulu. Comme Andouille a voulu les dire. Mais, moi, je pense qu'ils ont tout à fait raison de nous parler de ce qui se passe à l'heure actuelle dans certains pays. Donc, ça va être... Bah, ça va m'intéresser certains, de toute façon. Ouais, mais ça, ça va être la dernière question qu'on va poser. C'est rare, moi. Oui ? Tes prothèses, je voulais savoir, si, quand tu te mettais au garde-à-vous devant le général, t'avais la gaule ? Pas obligatoirement, non. Pourquoi ? Parce que ça t'est déjà arrivé, toi ? Bah, non, mais je te posais la question. Incroupion ! Oui ? Si on te gêne, tu nous le dis, hein. Ah, non, mais je vous écoute. Non, mais tu peux quand même parler, hein, parce que, pour l'instant... Le problème, c'est que, quand je parle, tu me dis de me taire, donc... Non, non, non, attends, pour l'instant, je t'ai rien dit, donc je te demande de réagir. Oui, bah, c'est... Parce que vous êtes plus que 3 sur 7... 6, hein. D'accord. Donc, tout le monde a fait le tour de la question. Ouais, ouais. Alors, là, il y a une question qui va être bien, parce que je pense que c'est Canif qui a voulu en parler, ou même toi, Incroupion. C'est laquelle question, Gérard ? C'est la numéro combien ? C'est la 8. Encore ? 2, putain. Ouais, ouais. Non, mais, hé, si t'es pas content, tu vois, tu poses ton casque et tu dégages. OK, tu rentres chez toi. Aïe. Hé, Rigo, c'est pas à toi que je m'adresse. Putain, maintenant, je barre aussi. Alors, pourquoi faut-il faire 10 mois au lieu de 12, maintenant ? Alors, on m'a demandé à Canif. Bah, là, là, j'en ai vraiment aucune idée, Gégé. Non, mais, avant, c'était 12 mois, maintenant, c'est passé à 10, donc, le pourquoi ? Ah, mais, c'est ce que je te dis, je ne sais absolument pas. Hum, d'accord. Et toi, croupion ? Euh, c'est pour des questions de budget. Comment ça ? Bah, il gagne 2 mois, il gagne du fric en se vendant que 10 mois. Bah, non, euh... C'est parce que ça a trop gueulé, je pense. Non, mais, je pense... Non, mais, comme ça, il ne paye pas les mecs pendant 2 mois, il ne les paye plus, quoi. Ah, ouais, c'est une bonne idée, ça, je crois. Bah, non, mais, même, de toute manière, ils sont... Oh, vous arrêtez, là, derrière, là ? Vous revenez bosser, là, correctement ? Bon, attendez, je reviens. Ah, d'accord. OK, on est tous 3, là. Bon, bah, euh... OK, ça va ? Bon, on rigole, vous revenez, là. Donc, prochaine question. Alors, Prothès, tu peux répondre, s'il te plaît ? Ouais, ouais, donc, euh... Bah, tu peux me répéter, j'ai pas bien entendu. Donc, la question, euh... Pourquoi faut-il faire 10 mois au lieu de 12 ? Disons, avant, c'était de 12, et maintenant, c'est passé à 10. C'est moi qui me suis trompé dans ma question. C'est des problèmes de calendrier avec les années bisextiles, non ? Non, non, non, non, non, parce qu'avant, c'était 12 mois, comme c'est... Et puis, maintenant, ça passe à 10 mois. Donc, on se demande pourquoi ils s'amusent à changer... Oh, vous arrêtez avec la lumière et vous revenez bosser, là ! Parce que tout à l'heure, ça va chauffer pour vous 3, là, hein ! Tu fais des blancs, Gérard. Donc, euh... Prothès, toi, alors ? Ouais, donc, je te disais, je pense que c'était un problème de calendrier, non ? Bah, non, parce qu'en fin de compte, non, il n'y a pas d'histoire de calendrier, là-dedans, hein. Ah bon ? Parce que c'est... Au début, c'était passé de... C'était 12, maintenant, on est... Ils sont descendus à 10, on ne sait pas pourquoi. Ils ont raison, finalement, on se fait moins chier à 10 mois que 12 mois. Ils vont descendre à une semaine, là, ça va être une semaine, après. On récupère, ok ? Ouais, alors, on accueille 3 nouveaux auditeurs, on accueille Face de Paix, Petit Fion et Général Moncu. Bonsoir. Bonsoir à tous. On a un Général, ouais, qui vient d'un petit peu de corps d'armée. De l'armée de l'air. Général Moncu, ouais. Apparemment, c'est ce que... Et l'autre ? Il y a Petit Fion. Ouais, bah voilà, c'était Petit Fion, pour finir. Petit Fion, bonjour. J'ai avec moi le sergent Susmon Gould, si vous voulez. Ouais, non, mais ça y est, bon, alors, maintenant, on va demander à Face de Paix... Et Face de Paix, là. Bon, Face de Paix. Ouais, salut. Salut. Ça va ? Donc, toi ? Oui. Donc, la... Alors, tu vois, moi, alors, je t'explique. Moi, je pense que, ouais, bah, 10 mois, franchement, c'est plus cool que 12, quoi, parce que les mecs, déjà, ils y vont, c'est pas marrant, quoi, t'sais, ça les galère. 10 mois quoi ? Bah, 10 mois de l'armée, quoi, c'est mieux que 12, quoi. De l'armée ? De l'armée ! De l'armée. De l'armée. Bon, euh... Fildar ! Ouais. D'accord. T'écrases. D'accord. Donc, euh, vas-y, je t'écoute. Bah, c'était pas bien. Je vais t'écraser. Ouais, alors, moi, je disais que, voilà, quoi, quand tu fais 10 mois, c'est classe, parce que 12 mois, c'est relou. Non, franchement, concrètement, le mec qui part faire son service militaire... Ouais. On est d'accord, c'est relou, 10 mois, 12 mois. Alors, il vaut mieux qu'il en fasse 10, t'as compris ? Non, mais de toute manière, maintenant, au début, c'était 12, maintenant, c'est passé à 10, on se demande pourquoi. Mais de toute manière, que tu partes 10 mois ou 12 mois, de toute manière, tu perds quand même ton temps en faisant l'armée. Dans quel sens ? Oh là là ! Manu, ça suffit, toi. Je demande, parce que je comprends pas. La semaine dernière, t'as fait du bon boulot, si tu commences à foutre ta merde, ça va... De toute façon, vous parlez de 10 et 12 mois, mais c'est pas ça, l'armée, c'est une semaine, maintenant. Non, non, non, non, non, non, non. Toi, tu l'as même pas faite, alors tu t'écrases. Si, si, Fildar, il a fait l'armée, mais pour revenir au débat, sur IRC, on te demande, on te dit en même temps, que maintenant, l'armée, elle est plus obligatoire. Pourquoi ? Si, l'armée est toujours obligatoire, encore. Non, c'est pour devenir un métier. L'armée est obligatoire. L'armée est obligatoire. Non, c'est tout. Généralement, tu... En tant que général, je peux témoigner, quand même. Vas-y. Parce que, maintenant... Maintenant, on recrute, surtout dans le civil. C'est fini, tout ce recrutement administratif. D'accord. Petit pion. Alors, tout d'abord, bonsoir, Gérard. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Ouais, bah, dis-moi... Ça te dirait de faire l'amour avec un gradé ? Oh ! Merci. Bah, écoute, on se retrouvera en peine, alors ? Pas de problème. Hé, attends, attends, attends, moi, je suis plus grand des clés. Hé ! Oh ! On accouche. On accouche, maintenant, là, sur la question. On va pas s'éterniser, là-dedans, hein. Bah, dis-moi, ça fait... 12 mois, c'est trop long, quoi. Bah, 10 mois, c'est pareil, hein. Bah, non, c'est 2 mois de moins. Bah, il y a 2 mois de différence. Bah, ouais, mais si tu fais le con pendant tes 10 mois, tu refais un mois de plus, donc ça fait 11 mois. Ouais, mais Gérard... Si tu fais le con au bout de 12 mois, tu t'en retapes un de plus. Que si tu fais le con au bout de 10 mois, tu t'en retapes un de plus aussi, mais seulement, ça fait plus 13, mais ça fait 11. C'est cumulable. Ouais, OK. Bah, Gérard, c'est prothèse. Ouais, je crois que c'est clair. Tu fais 10 mois, tu pars la fleur au fusil, puis tu fais 12 mois, bon, tu pars la baïonnette dans le cul, alors... Ouais, bah, de toute manière, moi, j'ai fait 12 mois, et je vais te dire une chose, que quand tu reviens, c'est chiant. Que ça soit 12 mois ou 10 mois, de toute manière, c'est vraiment des conneries, je sais pas pourquoi. Et t'avais des permes, ou pas ? Ouais, mais, je vais te dire, les permes, c'est 48 heures, et t'as une PLD, une... PLD, c'est une période de longue durée, c'est 10 jours. Dis-moi, Gérard, je peux te poser une question ? Est-ce que ça t'a plu, l'armée ? Non, pas du tout, je me suis fait chier, je viens de le dire. Pourquoi ? Bah, c'est la question. Est-ce qu'on s'amuse en pesant l'armée ? Ce sera la dernière question, après, on fera une petite conclusion rapide. De nos jours. Non, il reste encore... Non, non, non, on va abréger, on va abréger. On peut pas. On n'a pas le temps. Non, je te dis que... Non, Max, Max, il est venu, il a dit que tu gérais pas le débat, c'est à chier, donc on va faire l'autre débat. C'est toi qui poudre ta merde, alors toi, tu vas commencer par la permer. Non, Gérard, continue ton débat, c'est pas du tout la faute de fil. Alors, est-ce qu'on s'amuse en pesant l'armée de nos jours ? On va demander ça à Canif. Bah, écoute, ouais, je pense qu'il y en a qui s'amusent et d'autres qui s'emmerdent. Donc, c'est pour toi, de toute manière, même en faisant l'armée, on peut s'amuser avec ses copains, hein ? Pendant la récré, ils font des jeux, non ? J'ai des copains qui ont fait l'armée, et puis ils m'ont dit que même si des fois, c'était un peu chiant, ils avaient quand même de bons souvenirs. Ouais, mais ça, de toute manière, tu gardes quand même à la fin, tu gardes quand même un bon souvenir aussi, non ? Attends, faut quand même faire quelque chose, parce que si tu passes 12 mois à t'emmerder, faut quand même faire quelque chose. D'accord. Ouais, donc moi, je dis que dans l'armée, tu t'amuses pas beaucoup, parce que c'est clair qu'à part que si t'as des G.I. Joe ou des Small Soldiers, tu peux t'amuser. D'accord, je vois pas du tout le... C'est un sujet, un sujet. Groubillon ? Ouais, non, tu te fais chier à l'armée. Ah bah d'accord, toi, c'est carrément ta réponse. Bah oui, ça les passionne pas, les naines à l'armée. Faut abréger, même, toi. Attends, toi, pour l'instant, tu vas la fermer ! Ok ? Tu vas fermer ta gueule, maintenant. Ça va être clair. Passe de paix. Bon, on va se polier. Passe de paix, s'il te plaît. Je suis dans la hanche, moi. Passe de paix. Oui, je suis là. Gérard, c'est Prothèse, je suis dans la hanche. Ouais, mais Prothèse, tu t'écrases, maintenant, s'il te plaît. Merci. Gérard, assieds-toi bien, parce que là, j'ai un peu de mal. Bon, allez, Prothèse, tu me dégages. Hop, terminé pour Prothèse, comme ça, il fera moins le con. Il fera le con chez lui, à Rouen. Je suis dans la hanche, Gérard. Passe de paix. Hop, on termine. Ouais, si, c'est cool, l'armée, tu fais le con, quoi. Ouais, bah, tu t'amuses ou pas ? Bah ouais, parce que t'as pas envie de faire la reconnerie, alors que tu fais le con, donc tu t'éclates. J'ai l'air qu'il va t'éclater, parce que tout le monde devait se foutre de ta gueule avec ta face de paix. Non, mais tu peux pas. Non, non, attends, attends, attends, oh ! Toi, Pildar, tu as... Ouais, mais tu vas t'écraser un peu, toi. Tu vas laisser finir les gens parler, OK ? Trois minutes, trois minutes. Face de paix, vite paix, vite paix, là, on accouche, là. Je peux finir, là ? On accouche. Bon, alors... Gérard, je suis dans la hanche. Ouais, mais je peux finir. Prothèse, tu dégages ! Je voudrais dire aussi que quand on a les oreilles... Quand on a les oreilles... Dégage-moi la prothèse, là. Aïe ! Est-ce que je peux finir ? Non. Non ? Oui ? Aïe ! Non, mais aïe ! Arrêtez ! Aïe ! Non, mais aïe ! Vous vous chalmez, là, ou je vous chale, moi, maintenant ? Oh ! Alors, face de paix, tu réponds correctement. Ben, moi, ça y est, j'ai répondu. D'accord, général de mon cul, là. Ouais, répétez, première classe. Général de mon cul. On accouche. Je suis dans la hanche, répétez. Ta gueule, prothèse ! Répétez la question, s'il vous plaît. Bon, allez, vous me faites chier, je répète plus la question. Allez, conclusion. Hop, basta. Conclusion. Janif. Fais passer les autres, j'ai l'air. D'accord, petit pion. Petit pion. Petit pion. Petit pion. Petit pion, une fois, petit pion, deux fois, petit pion. Je suis là, je suis là. Conclusion. Je suis là. Mais bouge pas ta hanche. Prothèse, ta gueule. Donc, tu veux ma conclusion ? Ouais. Ben, écoute. J'ai écouté ton débat parce qu'en fait, je viens d'arriver sur la chaîne, donc j'ai eu le temps d'écouter très attentivement. Et ben, moi, je trouve que l'armée, c'est... En concluant vraiment très, très brièvement, parce que je sais que t'as pas trop le temps, mais il paraît que l'armée, c'est aussi excitant que de te rencontrer dans les chiottes de la loco. Alors, moi, je t'emmerde, petit pion, dégage, bonne nuit, au revoir. Général, mon cul. Aïe. Alors, c'était un très bon débat. Oui. Je voulais le dire. Et j'aimerais dire aussi un petit message pour... Non, non, il n'y a pas de message. C'est un dénommé Philippe qui est dans le truc. Non, non, il n'y a pas de message. Salut. Phase de paix. Je voulais dire. Phase de paix. Phase de paix. Oui, c'est phase de paix. Général, mon cul, vous voulez dire. Allez, vous me faire foutre dans son oeuvre. C'est bon, c'est bon. Je vous respecte, je te mets au trou. D'accord, allez, phase de paix. Oui, phase de paix, là. Ben, moi, est-ce que ce serait possible d'avoir Troufion, là, en quarantaine ? Ben, pas de problème. Bon, alors, tu... C'est pas la conclusion, ça. Allez, Gérard. Conclusion du débat, phase de paix, dernière fois. La ramée, c'est de la merde. Bon, alors, ben, d'accord. Pour toi, c'est la conclusion. Croupion. Ouais ? Ben, débat pourri, et puis regardez la 6, il y a Maxou, quoi. Ah, ben, alors, c'est vrai. Alors, attends, Croupion. Moi, je vais te dire une chose. Si mon débat, c'est de la merde, et que tu regardes M6 à la place, dans ce cas-là, t'as le cas de ne pas participer au débat. OK ? Regarde le chien. Va bouffer tes croupions. Mais arrête de bouger de la hanche. Cani ? Euh, ben, j'ai pas vraiment de conclusion. Mais enfin, si, quand même, c'était pas mal. Mais, euh, bon, voilà, c'était spécial, mais pas mal. Eh, quand je vous demande des conclusions, quand vous me dites, faites passer les autres, je voudrais bien que, quand tout le monde passe, que vous ayez quelque chose à dire. Parce que si c'est pour me dire, ah, ben, pour mieux écouter, regarder M6, il y a Max qui passe. Eh, mais, Gérard, t'énerves pas sur moi, j'y suis pour rien. Non, mais, c'est pour Croupion que je m'adresse spécialement. Ben, ouais, c'est pas moi qu'il faut engueuler, hein. Donc, on le sait, on l'a aussi dans les studios, Max. Alors, donc, voilà. On en a parlé en début d'émission. Bon, ça y est, euh... Gérard, j'ai une conclusion sur l'IRC. Alors, Davy One, qui donne sa conclusion, il dit, eh bien, si la plus petite unité de temps, c'est la milliseconde, la plus petite unité de longueur, c'est le millimètre, la plus petite unité de l'intelligence, c'est le militaire. Ah, ben, d'accord, c'est pas mal sa conclusion. Moi, conclusion, c'est dommage que, ben, qu'on a été forcés d'abréger sur la neuvième, parce que sinon, ça s'était bien passé dans la deuxième. Moi, j'ai pas appris grand-chose, hein. Toi, t'as rien appris parce que t'es con, toi, c'est pas de ta faute. Donc, toi, de toute manière, tu resteras toujours content de ta vie, alors... T'attends onze heures et demie pour bosser au standard, donc ça sert à même pas... Donc, conclusion, c'est... Dans l'ensemble, ça s'était bien passé. Si t'es pas content, je t'emmerde. Tu prends une chose, tu prends tes clics et tes claques et tu te taches chez toi. Comme ça, ça nous prend des vacances. Donc, conclusion, sinon, c'était pas mal dans l'ensemble. Je pense qu'on a atteint combien, là ? On a perdu... On a perdu, suite à la fin du débat, où les gens, en partant, m'ont dit que c'était vraiment trop le bordel et trop con et trop nul. Donc là, apparemment, on est descendu sous la barre des 2000. On doit être 1000... Attends, je regarde... 1597. Ben, c'est dommage. C'est dommage que les trois derniers que tu m'as récupérés ont foutu la merde. Ils me disent pas que c'est à cause des auditeurs. Ils me disent que c'est à cause de toi, Gérard. Non, c'est pas moi qui ai foutu la merde, c'est eux qui n'ont pas voulu répondre aux questions. Donc, voilà. Alors, le disque qu'on va s'écouter, c'est Gérard, du côté, avec la boule de travers. Et donc, vous pouvez nous appeler pour le deuxième débat qui va porter sur la prostitution. Ah, enfin, le débat. Attends, toi, tu vas rester à l'arrière, tu vas fermer ta gueule. Ah, non, non. Si, si, parce que je te bats pas en standard. Je te bats pas en standard. Ah, si, si, si, moi j'en ai marre, ça fait depuis 22 que je suis là, Gérard. Ouais, ben, tant pis. Donc, on écoute le disque et vous pouvez appeler Manu, bien sûr, les numéros, Gérard, vas-y. C'est 0803 085000 et toujours le... www.funradio. Et on se retrouve tout de suite après. J'espère qu'il y aura des putes, quand même. Ben, toi, t'en fais partie. == Le débat sur la prostitution == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'est le deuxième débat et on salue les gens qui sont sur IRC, on salue un peu tout le monde, on leur fait les coucous, on les remercie d'être là. On a redépassé les 2000, quand ils ont entendu qu'on changeait de débat, ils sont tous revenus et on est 2147 plus 3. Par contre, il y a un petit problème avec Andouillette, je suis désolé pour toi mais je ne vais pas pouvoir te prendre pour le débat. Pourquoi ? Non parce que 13 ans et demi, je ne veux pas. C'est tout ? Non, non, non, il est hors de question. Non mais moi je suis précoce moi. Non, non, je ne veux pas le savoir, 13 ans et demi, je n'en veux pas dans le débat. J'ai dit non. J'ai dit non. Bon ok, je le jare. Ce n'est pas croyable. Voilà, c'est tout, moi je ne prends pas des mineurs dans mes débats. Et donc le disque, oh ça suffit là. Le disque qu'on venait d'écouter, c'est Gérard Ducoté avec la boule de travers et donc on va accueillir pour ça Barakouda, 21 ans, de la mode Beuvron. Oui, mais reste du soir. On écoute Fun Radio sur 106.4. Et demi, et demi. 106.4, j'ai moi. Et demi, ou alors je suis en avant, on ne sait pas. Oui, ce n'est pas grave. Grosse Bertha, 22 ans, Bordeaux, 91.8. Salut. Salut Grosse Bertha. Sanisette, 19 ans, Bourricot, c'est la ville ça ? On appelle de Bourricot. On écoute Fun Radio 97.3. Eh oh, il faut peut-être vous réveiller. Quand je vous parle, vous allez me dire si c'est bien les fréquences. Je t'ai dit oui. Ok. On se réveille. Bourricot. Sanisette, on se réveille. Moi, je te dis réveille-toi, je t'ai déjà répondu. Ok. Alors Twingo, 21 ans, Paris, sur 101.9. Ouais. Et Petit Suisse, 19 ans, Brest, 98.9. Ouais, bonsoir Gérard. Bonsoir. Donc le débat, ça porte sur... Les putes. Comment ? Les putes. Les putes. Sur la prostitution. Ouais, c'est pareil. Je tiens à rappeler, Gérard, quand même, qu'on a une prostitue avec nous. Ouais, je sais, j'ai vu. Donc tu charges quelqu'un à la place d'Andouillette, s'il te plaît. Merci, tu fais ton boulot. Vite fait, bien fait. Sinon, gare à ton matricule pour toi. Alors, la première question, donc, avez-vous déjà été voir une pute ? Si oui, pourquoi on va demander ça à un petit Suisse ? Ouais, ouais, j'y vais deux fois par semaine pour me vider les couilles. Ouais. Ouais, je ferai un maximum de plaisir à faire ça. D'accord. C'est pas mal. Voilà. Et donc, Twingo ? Oui, alors moi, je suis prostituée de profession. Ouais. Donc j'ai l'occasion d'en voir pas mal. Ouais, je vois mes copines qui sont prostituées aussi, quoi. Uh-huh. Donc ouais, je vais les voir des fois, on se fait des bouches. Donc je vais voir des putes. Uh-huh. Voilà. D'accord. Sanisette ? Ouais, bah moi, j'exerce occasionnellement pour arrondir mes femmes, moi. D'accord. Bah c'est pas mal. C'est pas mal comme truc, grosse Bertha. Bah non. Non, mais tu peux préciser ? Bah non, parce que j'en suis une. Non, mais attends, t'as un mec, commence pas à dire des conneries. C'est un guignol. Un peu, ouais. Ouais, bah, et Fildar, quand je t'appellerai potchampe, tu le sortirais dessous le standard. D'accord, mais des prostituées, mec, ça s'appelle des guignols. Pour l'instant, tu vas éteindre ton micro et tu vas faire ton boulot comme je te le demande, ok ? Des guignolos. Alors, Barakouda ? Des guignolos, s'il vous plaît, je préfère. Oh, grosse Bertha, tu te tais, c'est le top, là, merci. Barakouda ? Ouais, bah moi, j'y vais comme tout le monde, pour l'hygiène, pour me vidanger, quoi. D'accord, il n'y a pas d'autre solution que d'aller en voir. Tu peux me dire, attends, grosse Bertha, Barakouda, tu peux me dire s'il y en a de ton côté, là-bas ? Bah ouais, c'est quand même assez blindé au niveau pute, ouais, il y a tout ce qu'il faut, quoi, ouais. C'est abominable. De quel côté qu'il y en a ? Parce que je connais un peu... Des gauches. Tu connais les coins putes ? Non, mais je connais la mode Beuvron parce que j'y étais, alors donc... Ouais, mais je ne voudrais pas trop, trop citer parce que je ne voudrais pas qu'on me répète. Après, du boulevard Jean Jaurès, quand même. D'accord, mais c'est pas mal, c'est bien précisé, quand même, le... T'as bien précisé, quand même, le nom de la rue. Il n'y a pas de problème. À la place d'Andouillette, on accueille M. Claude. Bonsoir, je suis Macron. Salut. Et je le revendique. Salut, Macron. Bonsoir. C'est Barakouda. Salut, Macron. Ouais, ça y est, ça y est, ça y est. Donc, pour toi, M. Claude ? Ouais, bah écoute, moi, je mets des putes sur le marché. Ouais. Et ce qui se passe, c'est que c'est sur le boulevard Baie. Alors, hé, encore une fois, je tiens à préciser que le prochain qui me donne un nom de boulevard gerbe, c'est clair, net, précis. C'est pas valable. C'est pas valable ? Attends, toi, tu risques de gerber vite fait, toi. Je vais pas chercher qui c'est, hein. C'est horrible. Ok. Horrible. Alors, euh... C'est trop susceptible. Oh ! On s'écrase. Inonible. On s'écrase. Donc, M. Claude, pour continuer... Ouais, donc, excuse-moi, j'étais un peu... Je voulais faire un peu de débordement. Ouais. Je voulais faire un peu de pub pour mon commerce, je suis désolé. Ouais. Donc, euh... Oui, tout à fait. Mais je respecte ces femmes à leur juste valeur. De traîner. D'accord. S'il vous plaît. Oui, oui, c'est qui, là ? Euh, c'est, euh, Twingo. Ouais. Je ne supporte pas... Pas de marque. Oh ! Pas de marque. Ouais. Eh oh ! Le prochain qui ouvre sa gueule ! Quand quelqu'un parle, gerbe ! Ok, ouais. Ok, ok. Ok. Ouais. Alors, Twingo. Oui, je vous demande juste d'avoir un langage. Un langage correct en parlant de nous. On n'est pas détraînés. Ouais, mais toi, t'es pas de série déposée, toi. Ok, salope. Oh ! Qui c'est qui s'amuse à dire des saloperies, là ? Allez, hein ! Barakouda. Barakouda, bonne nuit ! Salut ! Non, c'est pas Barakouda, Gérard. Gère un peu, je vais essayer de voir qui c'est, mais fais quelque chose, quoi. Ouais, mais attends. Toi, je t'ai dit d'éteindre ton micro. C'est pas moi. C'est un Gérard. Bon, Gérard. C'est une odibe. Gérard. Oh ! Gérard, pour reprendre le débat, on a un petit sondage, allez. Donc, à la question pour ou contre la prostitution, 20% des gens... Attends, hé, Manu ! Ouais. Les pour ou contre, ça commence à me casser les... Non, mais tu vas voir, il est bien, celui-là. Il est bien, il va avoir des réactions. 20% des gens sont pour Alain Prost, 30% n'ont pas le permis, et 50% n'ont jamais été routiers, donc ne connaissent pas les prostituées. Alors, hé, tu vois, Manu ? Voilà. Ta réaction, là. Ouais. Ça, c'est de la connerie, donc c'est pas la peine d'intervenir pour modérer... Donner des réactions, puis... Bah, je sais pas, ça aurait... Non, parce qu'Alain Prost n'a rien à voir dans le débat de la prostitution, OK ? Alors, c'est pas la peine de dire des conneries, d'accord ? OK, d'accord. Les routiers, ils ont quand même à voir, hein. Bon, toi, tu t'écrases pour l'instant, OK ? Non, mais attends, j'ai été routier, et je me suis arrêté voir des putes dans les camionnettes, je sais pas de quoi je parle. Ouais, bah, de toute manière, il y en a un peu partout, hein. Des camionnettes ou des routiers ? OK, bon, qui c'est qui veut rajouter quelque chose ? Il y a une nana qui voulait parler, c'est qui ? Bon, bien, c'est bien, quand je demande qui veut parler, il n'y a plus personne. C'est pas mal. Nous t'écoutons. Bon, alors... J'ai des bons de réduction sur les fellations, si ça intéresse quelqu'un. C'est qui, c'est qui, c'est qui, ça ? C'est M. Claude. Ouais. Les dix premiers, plus un invité, j'ai une réduction sur les fellations. D'accord, eh ben... Prisca et Zoubira. D'accord, OK, on a très bien compris le message, donc... J'ai pas les manques, j'en ai peur. J'ai le sucre, je suis trop heureux. Oh, on se calme un peu, là, ou quoi ? Donc, alors, moi, je vais répondre quand même à la question. Il faut. Je vais quand même répondre à la question, parce que... Avez-vous déjà été voir des putes, si oui, pourquoi ? Moi, je peux vous dire une chose, que je n'ai pas eu l'occasion d'y aller. C'est tout. Oh, Gérard. Tu peux nous le dire, tu peux nous le dire, on est entre nous. Non, non, non, non, mais ça y est, j'ai répondu, donc... Ils veulent pas de lui. C'est bon, c'est bon, c'est bon. C'est qui ? Ça s'est peut-être arrivé, ça, Gérard, de te faire recaler par une pute, non ? Non, non, pas du tout. Deuxième. Non, mais... Quand vous voulez jacter, vous donnez vos noms, parce que j'en ai marre d'entendre... Ouais, c'est Polo, c'est un menteur. C'est qui ? C'est Polo. Ouais, il n'y a pas de Polo dans le débat. C'est Polo, et c'est un menteur. Bon, attends, toi, tu vas commencer à t'écraser. Hein ? OK ? Oui, c'est Pepito, je vous l'ai dit. Écrase ! Oh, Fildar. Ah, on sonne à la porte. Fildar ! Fildar ! Putain, j'ai oublié ! Putain, j'ai oublié ! Oh, s'il vous plaît, vous vous tchalmez ! C'est Lolo Ferrari. Bon, Fildar ! Oh, quand je te parle, les oreilles, là ! Elle sonne avec son téton. Putain, c'est pas possible de travailler avec un con comme lui, hein ! Ah, Blinquillon ! Lolo Ferrari, elle est pas baisable. Elle est pas baisable, cette meuf. Non, mais quand vous aurez fini vos conneries, on pourra peut-être... Hé, Fildar, tu gères un peu, là, au lieu de faire le con ? Mais quoi, je gère ? Je dis rien. Non, tu gères en rien, pour l'instant. Tu dis que t'as l'air de t'appeler pour les caméras... Pour revenir au débat... Pour revenir au débat, il y a un réa sur IRC qui te demande si tu connais personnellement une prostituée. Non, pas du tout. C'est Sandy ? Euh, qui c'est qui vient de dire ça ? Je te préviens, Fildar ! Troisième édition. Si ça recommence à parler de Sandy, tu me vires où, où, où, Sanisa Toutingo, je cherche pas à qui savoir. Ok, d'accord. J'ai trop de respect pour cette profession. Ok, alors, je te signale, t'as intérêt de te réveiller quand je te parle, parce que tout à l'heure, tu as morflé. Que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire ? On va demander à Barakouda. Allô ? Barakouda, vas-y, réponds. Barakouda ! Il dort. Il est là, il est là ! Il est où, Michel ? Il est où, pute ? Allô, Gérard ? Barakouda, tu réponds, s'il te plaît. Ouais, je te disais, moi, j'ai une carte d'abonnement. J'ai souscrit à la carte Tepu. J'ai droit à une fédération gratuite pour 3 sauts demi-achetés. D'accord. Ça vaut relativement le coup. Ça marche aussi à Paris, dans tous les coins. C'est intéressant. D'accord. Grosse Berthe ? Alors, moi, mes tarifs... Pardon. Bon, je sens que tout à l'heure, je vais m'énerver, ça va... Je vais en saquer, déjà, vite fait. Je pense que les tarifs varient entre 5 et 10 000 francs sur l'avenue Foch, de Paris. Alors, Grosse Berthe, au revoir. Ça t'apprendra de préciser. J'avais bien précisé de ne plus donner de nom. Grosse Berthe, terminé. Il n'y a plus de pute à l'avenue Foch. C'est terminé, ça, Gérard. Terminé pour Grosse Berthe. Sanisette. Oui, en fait, moi, je te disais, je pratique à l'occasion pour arrondir mes fins de mois. Et en général, les tarifs, ça dépend des putes. Ça dépend de ce qu'elles font aussi. Et moi, en général, je demande pas mal, quoi. Salope. Toi, le salaud, tu vas faire mettre ta gueule. Alors, je t'explique pourquoi je demande pas mal. Honnêtement, en toute franchise, moi, j'aime la bite. Donc, forcément, je me donne à fond. Et donc, forcément, on revient me voir très souvent. Et donc, forcément, j'augmente mes tarifs. D'accord. Gérard, il y a Yopi sur IRC qui te demande si tu connais la différence entre une pute et une pizza. Non, mais ça, c'est quoi ? La pizza, tu peux l'avoir sans champignon. D'accord. Twingo. Oui, c'est dégueulasse. Pas de marque. Twingo. Oui, oui, oui. Moi, je suis... Bon, je suis prostituée de profession. Mais je fais pas n'importe quoi non plus. Donc, la pipe à 100 balles, c'est même pas la peine à 10 ans de paie. Mes tarifs commencent à 10 000. Et en fait, je fais 5-6 passes dans le mois. D'accord. Petit Suisse. Ouais, moi, j'ai des tickets Sodo. Donc, j'ai des promotions sur les Sodo. Je rappelle que je ne prends pas les tickets de la vie. Non, mais attends. Petit Suisse, je crois qu'il n'a pas tellement compris la question, lui. Si, si, j'ai des tickets Sodo pour avoir des réductions sur les tarifs. Non, mais que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire, abruti ? Ah, ben, je pense que c'est excellent, quoi. C'est bien, hein. D'accord. On n'a rien à voir des réductions comme ça. Non, mais je crois que pour l'instant, je pense que vous déconnez à ce temps-ci. Non. Non, presque pas. C'est pas le genre de la maison. Non, pas du tout. C'est pas le genre de la maison. Non, presque pas. Donc, tu as dit qu'on se marrait. Non, presque pas. Bon, Jérôme, tais-toi, écoute-moi. On accueille à la place de... Attends, tais-toi et tu fermes ta gueule, toi. On accueille à la place de M. Claude qui est parti se coucher queue de velours. Et à la place de... M. Claude. La grosse Bertha, je cherche encore. Attends, c'est pas évident à trouver. Qui ? C'est qui ? Queue de velours. Ok. Bonsoir. Bonsoir. Alors, petit Suisse, t'as répondu, toi. Alors, donc, queue de velours pour toi. Excuse-moi, je me faisais une queue. Ouais, salut. Ah, d'accord. Je pense que, tout à l'heure, tu as retourné d'où que tu deviens. Fais gaffe que je te sperme pas dessus, quand même. Ouais, ben, moi, je te dis fais gaffe parce que, tout à l'heure, tu as retourné d'où que tu viens. Bonsoir. Alors, Sanisette, c'est terminé pour toi. Au revoir. Hop. Voilà. Bonne nuit pour elle. Terminé, ça y apprendra de parler de Sanisette. Ok, je l'en remets. Une admissible. Je te dis de la gerber. Et tu fais ton boulot correctement avant que je t'éclate. Bon. Ok ? Queue de velours, là, pareil. Queue de velours pour toi. Pour moi, quoi ? Que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire ? C'est la dernière fois que je répète la question parce que vous commencez à me les gonfler, là, sur le deuxième débat. Les tarifs sont variés en fonction de Paris ou la province. Moi, j'ai le souvenir d'une époque, je t'écoute depuis très longtemps, où, apparemment, pour 1200 francs, on pouvait avoir une sode de mie plus un breakfast. Oui. Tu vois, ça peut rire les autres abrutis derrière, mais tu veux dire ça pour qui ? Pour toi, je me souviens qu'à une époque, il y avait des tarifs, c'était 50 francs la pipe, et 1200 francs pour un breakfast. Donc, à mon avis, à mon avis, t'es... Non, mais, à mon avis, t'es vachement au courant de cette publicité, donc je me demande si c'est pas... Parce que t'en avais pas l'avantage, il y a deux ans, espèce de con. Espèce de con, je t'emmerde, alors tu dégages Queue de velours, merci. Voilà. J'aurais bien mis un coup de langue à Queue de velours. Bon, Gérard, on a des nouveaux, on a Kékéthos. Non, non, mais tu me remplis une fiche... À chaque fois que tu me fais le coup, tu sais pas écrire ou quoi ? Non, non, mais tu te démerdes, tu me... Bonjour, Guillaume, c'est Kékéthos. Alors... Il est où, Michel ? Je sens que Fildard, tout à l'heure, avant la troisième question, je vais te mettre une gaufre, mais tu as ton souvenir, toi. Chocolat chantilly, pour moi. Banane, banane, chocolat. Bon, une question IRC, non ? Oui, si tu veux. Alors, est-ce que la carte ImagineR peut servir pour les putes ? Non. Moi, j'ai une question pour les mecs de l'Internet. gringo tu peux me trouver un site sur jacques vapeur alors toi je vais dire une chose que si tu as un truc à demander à rigaud pour le site internet comme ça tu fais le 01 40 521 521 voilà comme ça tu seras tout de suite renseigné merci gérard et vous pouvez toujours bien sûr laisser des messages sur le répondeur j'ai ou j'avais oublié de préciser donc allô allô allô allô bon ça y est vous avez fini la bouconnerie alors croyez vous qu'il faut laisser ouvert les maisons closes on va demander ça à barakouda sont fermés fils d'art tu cherches des ans et tu fermes ta gueule pour la deuxième fois ok gérard sur rc on me dit que si une maison est close elle peut pas être ouverte mais il y en a qui seront ouvertes ou fermées mais je pense que les trois quarts maintenant sont fermés on va demander à barakouda ouais il a pris le goldorak en plastique et donc à la place de sa visite on accueille bermuda et je suis en train et à la place de queue de velours on accueille à nu sans sky alors salut tous ceux qui viennent de nous récuer que revenir alors barakouda pour toi pour revenir au débat à turpentine qui te demande gérard vu que tu parles de maisons closes est ce qu'il y a des immeubles clos non pas ma connaissance ouais ouais je voudrais encore mon jingle un coup là non tu es tu réponds à la question s'il te plaît bon d'accord que je te propose c'est un compromis en fait les maisons closes tu les laisses entre ouvertes à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau et quand vous aurez fini vos conneries vous vous ne direz alors barakouda ouais tu m'écoutes je t'écoute alors je te disais à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau les auditeurs vous m'entendez un bon moment temps manu mais c'est pas moi j'ai rien fait ils sont là rien et moi vous m'entendez pas moi à kouda vous faites quoi là soir je sais pas mais là ça vient pas nous allons touche derrière ton micro voilà vous l'entendez là vous l'entendez gérard maintenant c'est bon barakouda troisième fois barakouda c'est la troisième fois que je pense de la caisse je te fais appeler donc c'est barakouda de l'agence touriste que je voulais dire c'est que ben je te propose un compromis donc les maisons closes et bien au lieu de les ouvrir tu les laisses juste entre ouvertes ça suffira à quoi je pense qu'ils vont s'offiler ouais d'accord quelques toss ouais bah moi les maisons closes je trouve ça abominable et je trouve qu'on devrait tous les faire mais c'est horrible d'accord abominable bienvenue à tous les abominables moi personnellement j'en ai rien à foutre qu'elle soit fermée ou ouverte j'en ai rien à foutre c'est pas mon problème à ce propos gérard y'a yopi derrière merci yopi sur rc qui demande s'il faut une clé pour rentrer dans les maisons non maintenant c'est les personnes qui l'utilisent ont avec l'info une passe fil d'art tout écran s'il te plaît merci on m'a dit que c'était plusieurs euros tout est une baule il me posait une question qui est bien oui j'aurais voulu savoir si je travaillais dans une maison close qui serait ce type de passer non parce que je vais j'ai déjà ce qu'il me faut j'ai trouvé même alors qui c'est qu'il vient d'être c'est pas moi c'est pas moi j'ai rien dit je crois que c'est un animal c'était moi j'ai pas la zik de m'animal et les obis de lépreux c'est moi je fais dans la bouche je vais essayer de trouver jean je sens que vous commencez déjà toute la merde troisième question je sens qu'on va changer les auditeurs j'ai pas répondu moi on va demander un twingo oui à deux marques oui bah moi j'ai commencé ma carrière dans ce genre de détachement il y avait c'est mignon il y avait des mains de jardin dans la cour et tout mais voilà elle a fermé et bon je me suis retrouvé à la rue donc il a fallu que je me brouille par mes propres moyens donc au début c'était un peu dur j'étais dans une petite chambre de bonne mais j'avais juste un petit lavabo de merde et puis bon bah là je me suis dit que ça s'emballe et puis je me suis dit mais attends si tu prennes ta vie en main faut que tu t'assures quoi d'accord twingo twingo oui twingo cinq minutes celui qui s'amuse à jacter alors que la personne parle va virer mais vite je vais pas chercher gérard pour revenir dans le thème du débat il y a davy one encore lui non s'il vous plaît il y a davy one sur l'IRC qui te demande s'il faut payer un supplément à la prostituée si on veut qu'elle nous mette un coton-tige qu'est-ce que t'as fait là oh là là il a tout cassé t'as même pas entendu ma question non parce que j'étais en train de regarder ce qu'il était en train de faire manu à l'arrêt en train de faire des conneries je répète si t'es pas content tu dégages toi il y a davy one qui te demande le prix d'un supplément pour une prostituée quand tu veux qu'elle te mette un coton-tige non j'ai répondrai pas du tout comme ça ça va aller clair et c'est j'essaie d'être répondu à sa question à celui-là ouais on va demander à anus rancelet rancel pardon ouais concernant les maisons closes ouais nous on a eu des problèmes c'est qu'on moi j'ai travaillé pour une maison close qui a bien marché dans les années 70 et le problème qu'on a eu c'est qu'on a eu effectivement une prostituée qui s'est échappée ouais alors non mais on la recherche aujourd'hui on croit qu'elle traîne du côté de suren alors anus en sky terminé pour toi au revoir terminé pour toi c'est fini elle s'appelait christine et bah tu dégages allez hop tu me le vire terminé pour lui il a pas dit qu'elle était grosse petit suisse pour finir ouais donc moi je trouve ça inadmissible carrément les maisons closes surtout que moi j'ai la pute que je fréquente elle s'appelle pupute et moi j'aimais bien quand tu avais des journées cuisses ouvertes d'accord c'est pas mal moi je pense que à mon avis comme vous allez comme vous êtes en train de vous les gens s'il te plaît tu me laisse parler s'il te plaît comment est un temps merde ma copine tu vois c'est clair net et précis ce coup là tu vois à temps merde et atchi dans la gueule non non non alors maintenant celui qui s'amuse à déconner avec ça n'a dégagé tout de suite c'est n'importe quoi alors parce que ça commence à bien faire alors filard tu vas faire ton boulot correctement et tu as fermé ton micro c'est pas évident de chier dans la gueule ouais ben toi tu gérard on a on a perdu environ 500 personnes quand tu as parlé de ce qu'il y a non c'est une honte non mais c'est dégueulasse mais gérard vient t'asseoir il a rien fait fil d'art lui t'a pas dessus tu as tu as le permis le micro je te préviens toi donc quatrième question celui que ça plaît pas il peut ranger peut raccrocher on prend d'autres personnes il ya du monde derrière t'attends allez-y pose la question gérard faut-il se produisait pas et où il va il va se faire lui là avec ses allô alors faut-il se prostituer pour avoir du boulot et on va s'écouter avec une scie pour se raser les boules donc on va récupérer pour sa barracuda en espérant que vous vous êtes calmés durant ce disque ouais je suis là j'aimerais bien un peu mon jingle manu c'est plus la peine de le passer quand il te le demande parce que sinon il va il va gerber lui commence à m'énerver à l'opinion qui est aussi tu t'écrases pour un sens je récupère tous ceux qui étaient là ok animal ok merci bon alors barakouda était toujours là toujours présent avec mes chiens l'honore qui est quête hausse j'ai la gaule toujours la bernuda ah oui ça chauffe oh tu te calmes bernuda s'il te plait merci bon fils d'art soit tu me les chagnes ou soit tu me prends d'autres personnes parce que ça commence à gonfler ça commence à me gonfler c'est pas dirigeable alors twingo toujours là gérard est-ce que tu peux répéter la question s'il te plaît mais on va finir tout une pointe go toujours là et petit suisse ouais salut à la place d'annus en sky on accueille fleur de lotus je te préviens n'essaye pas de les repasser sur d'autres non je t'ai dit non le fleur de lotus lotus et donc salut à toi alors faut-il se prostituer pour avoir du boulot voilà la question que l'on me demandait sur l'hier c'est donc on va demander à barakouda non non ils ont jamais demandé ça je répète la question comme tu me l'as demandé donc barakouda tu réponds s'il te plaît c'était sur l'armée tout à l'heure tu m'entends moi je t'écoute ok je te dis objectivement dans la vie tu as une sale gueule et que tu peux rien faire d'autre moi je crois que ouais vaut mieux ok donc pour toi pour mieux avoir une seule gueule et puis se prostituer écoute si tu n'as pas le choix et que tu es obligé de vivre à la sueur de tes fesses écoute faut assumer quoi je pense que d'autres sont passés par là avant n'est ce pas ok t'inquiète hausse non je pense pas que ce soit un vrai métier quand même mais c'est bien pratique d'accord n'est ce pas oui je t'écoute non j'ai dit n'est-ce pas d'accord question à toi l'encontre bernuda écoute moi plus ça chauffe entre mes fesses c'est mieux c'est quoi tu me files ton number ça commence à bien faire là vous allez vous calmer avec les avec les gens quand ils parlent ok mais c'est que des cochons pour toi moi c'est un vrai métier donc je peux pas me permettre de dire que que plus ça chauffe je chauffe c'est vrai j'adore le cul mais bon toi t'es plus trop fou les deux moi je fais pas très sérieusement très sérieusement d'accord toi tu déclares pas tout exactement je le fais payer en liquide gg tu fais du black moi je veux bien payer en nature et vous précisez vos noms quand vous voulez parler ouais je voulais savoir si c'est un vrai travail et il y a quoi il y a des acédiques pour les il y a une retraite pour les putes tout ça tu cotises sur tes putes les prostituées payent une retraite tout à fait c'est à quoi où c'est que tu cotises à la banque du sang en fait non tu as une assurance personnelle est-ce qu'on touche les sodomisations sociales c'est à 80% est-ce que t'as un compte épargne à la banque du sperme celui qui s'amuse je vais faire des dépôts et des retraits assez souvent alors petit suisse pour toi ouais bah moi j'en profite parce que en tant que client quoi mais bon si elles veulent faire ça quoi donc c'est tout ce que tu as à dire ouais ok fleur de lotus écoute moi je veux prostituer avec grand plaisir mais je trouve ça un peu dégradant et ça ne m'empêche pas du tout d'aller aux putes sans sans sans problème sans après qu'il n'y ait aucun on va chez les putes et au cul au cul ok d'accord et chez le coiffeur on fait quoi voilà ok alors moi je peux vous dire une chose que celui qui veut faire son boulot son boulot comme ça bah tant pis non personnellement dans un fil d'art puis là si ça ne dérange pas tu non mais il est parti chercher un truc c'est pas grave par contre moi j'ai un petit son un petit sondage qui est bien par contre là à la question n'en rigolez pas à la question êtes vous déjà allé voir une prostituée 25% des gens ils sont allés avec leurs femmes 35% ils sont avec aller avec leurs enfants et 40% ont demandé mais alain prostituée qui n'importe quoi ça y est là vous vous calmez un petit peu là on se calme l'ascar et en mire toi d'accord c'est à moi qui parlais vas-y jara alors cinquième question pourquoi que les jeunes se mettent à la prostitution on va demander à fleurs de lotus pourquoi que pourquoi les jeunes se mettent à la prostitution écoute de la prostitution c'est le chemin le plus facile pour pour gagner de l'argent quand tu vois que j'ai pas il ya des jeunes qui veulent être cadre c'est pas de +2 alors que tu te fais sur le trottoir des cartes les cuisses et c'est parti alors je vais dire une chose que plus d'euros et puis dans le but c'est plutôt bien bien comment je fais maintenant moi il ya sur irc il ya un réa qui te demande s'il ya des réductions pour les prostituées après 19h comme france télécom non je vois pas de réduction alors petit suisse à la minute vient de couper petit suisse tu prends quelqu'un d'autre et c'est tout on va demander à twingo oui pas de marques gérard faut arrêter la balade qu'elle a qu'à prendre un autre nom qu'une marque de voitures c'est tout un appel toi qu'ils ont rappelé quito je faisais je voulais dire oui moi j'ai choisi d'être de prostituées parce que je moi j'avais envie de travailler dans la rue donc c'était ça ou pervenche donc mettre des pvc pas trop mon truc donc j'ai choisi prostituées et tu préfères te faire la chance de faire revanche oui j'ai eu de la chance à l'été il y en a sont trop moches pour faire plus tant qu'ils font elles font pervenche bernuda ben moi j'ai commencé à faire ça l'âge de 18 ans j'en ai 21 et je m'aperçois en fait avec les années qui passent que plus j'en ai eu et plus j'en demande ça suffit derrière s'il vous plaît parce que là ça commence à bien perdre maintenant vous allez vous tenez vous allez éviter de dire des cochonneries comme ça ok sur les putes tu veux qu'on parle de poésie si ça te plaît pas toi tu peux tu peux raccrocher ton téléphone ça nous prend des vacances je voudrais te faire un bisou ma pute tu dégages sinon à la place de petit suisse on accueille plus pute bonsoir gérard salut salut salut ça va c'est ça peut te foutre des médecins à laquelle vulgarité on va demander à bâtir on va demander on va demander toi pourquoi que les jeunes se mettent à la prostitution pas que j'en sais moi en tout cas moi j'ai fait la pute un bon parce que je n'avais pas j'ai pas d'autres moyens de gagner de l'argent et j'adore les grosses textes excuse moi non je pense que les jeunes qui se mettent à la prostitution c'est pas vrai il y a beaucoup plus de vieilles mamies toutes pas belles qui prennent un fric fou et je comprends pas c'est faux mais si c'est vrai non pilar tu t'écrases pour l'instant je donnerai mes réactions moi même je connais jeanette qui est avenue bip et bah un coup d'oeil pour finir ok bon manu ça suffit j'aime bien ce zik ouais mais moi j'en ai ras le bol hé non mais vous avez vous avez les idées de gâcher les débats ou quoi là ce soir gérard j'ai un sondage qu'on m'a rapporté sur internet par kevin klein alors quels moyens de paiement utilisez-vous ouais mais non mais tu gueules tu dis tu gueules il fait ça il fout sa merde avec la cause de barracuda l'autre qui fait la moitié du boulot il y a pour l'instant il y a krigo et ouais avec moi c'est abominable oh vous vous fermez vos gueules maintenant donc j'ai un sondage vite fait quels sont les moyens de paiement que vous utilisez lorsque vous allez voir une prostituée 55% utilisent la carte bleue 12% la carte jeune et 15% la carte routière non bah ça normalement les cartes jeunes et cartons routières ça passe pas vous avez commencé par vous tchalmé maintenant maintenant sa barracuda de réagir ok alors moi je veux dire déjà que les putes moi je paye en liquide déjà c'est clair deuxièmement je suis tout à fait d'accord il ya beaucoup de vieilles qui se prostituent et je sais pas si tu t'es déjà fait attend attend excuse moi une seconde barracuda barracuda c'est la dernière fois que tu me met ça terminé pour lui c'est futé je sens que tout à l'heure je vais je vais rester avec le twin go et bernuda vous allez dégager le débat c'est sur les prostituées là j'aimerais bien qu'on suive un peu le débat et qu'on arrête de délirer ouais bah toi le premier tu fais ton boulot correctement temps je te défends merde bon non mais tu vas me chercher un autre une autre personne j'arrête pas vite fait tu te démerde ya ya des lignes qui sonne alors donc il ya comme un gars qui sait qu'elle a pas répondu tout le monde a répondu non j'ai pas répondu moi j'ai raté non tu as déjà répondu je te fais passer je t'étais passé d'ailleurs en premier première alors donc je peux vous dire une chose qu'il ya beaucoup de jeunes qui se mettent à la prostitution maintenant on sait pas pourquoi ça faudrait voir parce que c'est quand même inadmissible d'avoir des jeunes qui si qui s'y mettent aussi maintenant pas fait de recherches gérard sur ce sujet tu sais pas pourquoi toi mais c'est une petite idée ça vient d'où si ils ont envie de se prostituer c'est leur problème c'est pas de mien en personnellement moi là dessus j'irai pas me foutre à la prostitution comme ça c'est à dire voilà s'habiller comme ça toi que tu cherches les gens et tu fais vite fait toi alors les stars d'aujourd'hui ce prostitutel on va demander à quelques tous tu peux répéter parce que j'ai mal compris les stars d'aujourd'hui ce prostitutel mais n'importe quoi les stars propres à protéger à la prostitu pas alors tu peux préciser un max de pognon et voilà donc elles n'ont pas besoin d'argent ben ok mais ailleurs peuvent le faire gratuitement bon ça ça m'étonnerait moi c'est que la dernière fois je me suis tapé pamela henderson bon le seul truc qui m'a repoussé ses pieds mais sinon va pas demander d'argent j'ai pas l'air ça malibu comme si non mais manu tu arrêtes un peu tes conneries s'il te plaît la prochaine fois je m'appelle mitch ouais ben la prochaine fois tu vas t'appeler ferme ta gueule maintenant pas de problème ok bernuda ouais ben moi j'ai déjà eu des clients effectivement des stars et des politiciens également c'est jean-marie le pen bernuda pas de marque tu vas tu vas te calmer avec des conneries comme ça d'accord sinon tu vas dégager pas d'insultes je dis plus de non alors enfin je voulais quand même que tu saches que le monde des stars c'est quand même un monde très très vicieux et que en fait vous seriez bien surpris de des gens de personnalités qui vient vous voir et surtout ce qui vous demande quoi c'est exact moi je me suis déjà pris entre autres des coton-tiges mais j'ai pas eu que ça quoi je veux dire c'est quand même affolant les gens de la radio ou pas des gens de la radio on peut pas donner de nom moi j'ai pas de marque moi je suis sûr que tu t'es déjà tu as tu t'écrases excuse moi tu dis par exemple le prénom et le nom genre sable z alors quelque chose terminé pour toi au revoir c'est pas quelque chose je l'avais viré je vais gérer sinon la place de barracuda on accueille giclette bonsoir là je vais te dire une chose que si c'est les mêmes mais non garat j'ai pris 25 lignes et valide en ligne alors on va demander à pleurs de lotus nantes windows a pas répondu j'ai pas répondu je suis d'accord avec les stars sont des putes dans le sens où bah oui j'aime pas peut venir nous voir quoi c'est des gens qui payent et qui paye bien donné quelques exemples vont s'entretenir de nom mais j'ai dû fouetté un comique un petit comique sans cheveux tu vois qu'avec une drôle de tête je les fouette et pendant trois heures d'accord avec fleurs de lotus il me semble que certains stars de la télé se prostituent certains stars enfin de la télé des animatrices qui couche avec des producteurs et ça je dirais pas de nom et je le sais mais personne ne me le fera avouer ok c'est qu'il s'est dit c'est et personne ne me le fera avouer ok c'est qu'il s'est dit c'est qu'il y avait il ya des stars qui doivent se prostituer oui c'est possible pour se faire encore plus d'argent mais c'est tout ce que tu peux préciser toi maintenant je suis en train de pomper j'ai pas que ça sert non bon alors dans ce cas là tu as pas que ça paie va continuer à pomper en voir allez allez hop et giclette ouais déjà bonsoir j'ai un soir et je vais dire que déjà les stars ils vont pas voir des plus qui vont voir des gold girls comme on dit et je pense que des google girls on connaît tu peux préciser on va pas donner de nom gérard non mais tu peux préciser non mais on va pas parler des stars de cinéma voilà quand même c'est leur vie privée on va être pas parasites quoi moi je peux vous dire une chose que à ma connaissance personnellement j'ai jamais vu de stars qui se mettait à la prostitution donc non j'ai jamais vu ça encore ça m'étonnerait que yann haye qu'il fasse un homme et gérard il ya fait plus de films bien et où elle a pu de reconnaissance à des plus célèbres elle peut tomber dans la prostitution ça on sait pas oui donc sur irc on me demande à propos des stars est-ce que les stars du x on peut les considérer comme des prostituées ben t'en as certaines qui font tout en faisant des films x donc je pense que si ici ils choisissent de faire ce boulot là c'est que c'est vraiment eux qu'on choisit c'est pas la prostitution les films x les deux s'ils se mettent dans le hic s'ils font de la prostitution quand même donc c'est la même chose voilà donc justement 20 la sixième basse ailleurs on vient de la paire 7e avant avant je voudrais m'adresser aux gens du standard que c'est possible d'avoir une invitée mystère qu'aurait fait pute alors je préviens qui s'amuse à demander ça alors pleurs de lotus tu dégages voilà comme ça plus vite alors septième question il ya plus y at il plus de femmes que d'hommes qui se prostituent on va demander à bernudas honnêtement j'en sais rien parce que dans le quartier où je bosse ya que des nanas mais je suis persuadé qu'il ya autant de mecs que non mais je te demande de ce qu'il y en a plus ou moins d'accord twingo il y en a un peu moins quand il ya un peu moins de mecs au fait de moi dans mon secteur mais il arrive qu'on fasse des trucs ensemble pour un client c'est lui qui s'amuse à faire du bordel avec son téléphone est prié d'arrêter tout de suite inadmissible ok qui c'est qui nous reste quelque chose non je crois que quelque chose je t'avais dit de dégager pas loin si tu veux répondre ouais je pensais beaucoup plus de filles qui se protégent et qui se prostituent ouais mais s'il ya plus de femmes que d'hommes et il ya plus de femmes que d'hommes et ceux qui se marrent comme un boucle avant à se calmer des oreilles oh là là tu vas te calmer parce que tu as dégagé c'est pas moi allez gérard je peux répondre ouais c'est ma croix la moutarde non tu sors d'où toi j'ai remplacé pupitre temporairement non non on l'avait viré j'ai oublié de le dire excuse moi c'est ma croix là mais non mais attend fil d'art tu es prié de faire ton boulot correctement c'est la dernière semaine que tu paies les débats j'étais dans les 24 lignes je peux pas tout faire ça y est ça se calme derrière où je vire tout le monde pour revenir au débat voilà comme allait dire manuel il ya rocco sur irc qui te demande si le téléphone rose est considéré comme une forme de prostitution justement on va on va en parler tout à tout à l'heure par contre moi gérard j'ai un j'ai un petit sondage donc à la question combien donneriez-vous à une pute donc 32% donnerait 2 euros 28 28% dans leurs animaux domestiques et 40% donnera leur approbation et 1% déjà donné leurs dents et n'ont pas voulu donner leur moustache alors je vais dire une chose soit tu étais tu étais truc de merde la sondage c'est à peu près le même sondage que le premier c'est même plus la peine de la marque et non mais pour l'instant tu as moitié bouché aveugle dimanche tu vas te pliancer passé dix ans tu en train de foutre ta merde aujourd'hui la semaine dernière tu faisais du bon boulot cette semaine que tu m'aimes tu es comme fil d'art fermez vos gueules bon je sens que moi je pense qu'il ya autant de putes au féminin qu'au masculin mais des masculins il en faut mais c'est tout bah ouais j'y clette il ya quand même vachement plus de femmes que d'hommes qui tu tu as qu'à voir les deux gros salope on a là au téléphone ça explique pas mal de choses quand même je suis désolé je ne peux pas laisser passer ça gérard vous êtes comme des grosses chiennes les filles tu vois à l'effort des pierres ça y est vous avez fini le profession mais je ne suis pas une chienne à moi je suis une chaîne vous savez ce que vous allez faire vous allez régler votre merde en antenne non ça y est c'est fini on va on va s'écouter roger le peu le pipeau avec du saoul parce que c'est dur de péter et on se retrouve après en espérant que vous vous êtes calmé et on récupère quelques tosses en espérant que ça s'est calmé ce coup là pas de problème moi je suis très calme et je te kiffe et bah moi je t'en moi je te dis merde ça veut dire que je t'aime bien bah moi aussi mais moi alors ok bernuda dans le bermuda est parti on accueille laura ingalls et laura ingalls manu s'il te plaît laura ingalls je vous préviens vous allez vous calmer maintenant donc on a toujours twingo on récupère twingo à la main macro on l'a il est parti macro on a su son c'est un il a encore plus haut donc il voudra en parler et savoir à suivre pour le débat bonsoir puceau pardon s'ils sont excuse moi plus on est des puceaux et on l'athlète dans l'éclaté toujours là et on l'a toujours tu m'aimais tu m'aimes tu m'aimes il est plus haut et on l'athlète dans l'éclaté toujours là et à la place de fleurs de lotus qui est parti aussi on a pu le sort ok ouais ben c'est pas mal ok donc on va reprendre oui rigaud alors pour reprendre le thème du débat il ya access sur rc qui te demande comment on désigne une plutôt masculin un put ou une pute simplement il n'y a pas de mais quand tu t'en prends un fil d'art tu lui dis que c'est une pute c'est un rappeur toi toi je vais t'attraper celui qui s'amuse à dire ça parce qu'elle met tout de suite sinon il va il va retourner au standard et on va prendre quelqu'un d'autre ok alors je peux bien que celui qui redit des conneries dégage maintenant je peux pas je vais pas m'emmerder longtemps ouais ouais je vais dire aux clients est alors que pensez-vous de l'amour par téléphone donc on revient à la question qui avait été posée sur lire c'est donc voilà alors plus le sort le l'amour au téléphone je suis pas très je suis pas très friands de ça en fait mais que pensez-vous de l'amour par téléphone oui c'est ce que je dis l'amour par téléphone moi j'aime pas trop j'aime bien le contact de boîte une peau sur une peau et les effets les étrances ravageuses des chaussures ouais ok ok j'ai pas fini ouais bah vas-y non mais attends je vois pas du tout le rapport avec d'accord quelques tosses ouais bah moi je trouve ça là vous l'avoir par téléphone comme le mec avant le sort du sort faut du contact non mais non mais ça suffit toi l'horreur tous les jours il faut du contact mais non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur ou tout le beau, vous allez vous calmer cigarette ? non mais ça y est là ? moi j'en ai plus moi il m'en reste 10 donc je te disais, il faut du contact sinon c'est pas bon je pense que t'es d'accord avec moi Gérard moi personnellement, j'irais pas m'amuser à faire ça par téléphone nuance, Laura écoute Gérard, moi je suis encore vierge et je veux faire ma virginité avec l'homme de ma vie donc pour moi, faire l'amour par téléphone c'est quelque chose de vachement important parce que ça me permet de m'extérioriser Manu, tu m'éteins ça s'il te plaît juste en fond tu m'éteins ça s'il te plaît Manu, sérieusement, c'est chiant on peut pas bosser Manu, tu m'éteins ça Manu Manu pour ta virginité, si tu veux, je peux te prendre ce service je voulais lui dire pour la mort du téléphone non mais pour l'instant, vous allez vous taire quand Manu on arrêtera ces conneries avant que je me lève oui, tu m'arrêtes ça s'il te plaît ok, ok, ok d'accord, alors Laura ouais, donc je te disais, en fait, moi je suis encore vierge et je voudrais faire ma virginité avec l'homme de ma vie je suis l'artiste, c'est bien oh, derrière, on se calme s'il vous plaît, merci je suis fière d'être encore vierge à 19 ans et en fait, j'aime bien faire l'amour par téléphone parce que vu que je ne l'ai jamais fait toi t'es chum, toi ça me permet en fait de voir un petit peu ce que ça fait et puis donc, j'aime bien, j'aime bien je préfère parce que je t'ai dit, je ne l'ai encore jamais fait et j'attends vraiment le bon moment donc pour moi, par téléphone, pour l'instant c'est ce qui me convient le mieux ok, question attends, 5 minutes, 5 minutes oh, s'il te plaît, on se calme oui, donc il y a Rocco qui te demande est-ce qu'il peut faire l'amour par téléphone même s'il a un téléphone bleu au lieu qu'il soit rose de toute manière la couleur n'a rien à voir alors pourquoi rose ? parce que c'est un truc il y a des téléphones téléphones roses, c'est des trucs c'est des magazines qui peuvent trouver un téléphone, c'est pas un magazine dans les magazines, t'as des numéros de téléphone et tu peux faire ça par téléphone mais pourquoi Gérard, on appelait ça des téléphones roses ? eh ben, tu demanderas à ceux qui s'amusent à en faire c'est pas les téléphones rouges ou verts non, il n'y en a pas Twingo Laura, tu voulais peut-être rajouter quelque chose avant ? non, ben non, c'est pas grave Manu, c'est la dernière pourquoi tu me mets ça ? tu mets ta ça, s'il te plaît, tout de suite Twingo oui, moi ça m'est arrivé de me prendre des téléphones dans des délires sadomaso mais c'est pas ce qu'il y a de plus agréable en fait c'est vrai que la chaleur moite c'est mieux que la froideur du plastique d'accord, Giclette ? ouais ben même en par téléphone, là je suis en plein dedans et je vais t'embêter plein la tronche bon, alors Giclette, tu dégages comme ça, t'es tranquille terminé pour Giclette non, non, non, c'est terminé pour toi c'est terminé terminé sussons ouais, ouais, donc moi vu que je suis puceau et que j'ai pas eu le cran d'aller aux putes, je suis assez friand de ça d'accord c'est assez cher, en plus je me suis fait couper la lime par ma mère, quoi, 223 francs la minute ça fait un peu cher c'est excessif, oui voilà voilà je pense que aujourd'hui vous avez décidé de foutre votre merde hein, Manu et Puldar vous avez l'intention de foutre la merde combien de temps, là, jusqu'à la fin du débat ? ben je sais pas, ouais, encore une demi-heure ouais, ben encore une demi-heure, ça se voit que dimanche tu vas passer au pli en sac parce que la semaine dernière, t'as fait un boulot correct cette semaine tu me foutes la merde parce que t'as Laura, tu t'amuses à me mettre des jingles pourris, t'as l'autre qu'on lui demande quelque chose, qu'il veut rien foutre moi je le fais, hein ouais, ben attends t'as intérêt de te réveiller vite fait, toi parce que ça va pas aller longtemps, toi alors, je peux vous dire que ça ceux qui s'amusent à faire ça par téléphone c'est vraiment qu'ils ont du fric à poutre en l'air à propos de téléphone, Gérard, sur IRC on me demande si avec un portable, c'est possible euh, mais ça coûte aussi cher qu'une communication normale c'est plus cher, en plus ça dépend des... et c'est accessible ? tu peux y avoir accès, facilement, oui pourquoi pas ? ok non mais ce qui est mieux, c'est d'avoir quand c'est comme ça quand tu veux faire du temps avec ton téléphone rose, avec ton portable c'est d'avoir un forfait ouais, mais de toute manière, le forfait tu le vides facilement avec ça non mais le forfait rose ouais, le forfait rose ouais, non mais ça, je sais pas si ça existe encore Gérard, c'est Lorraine Galf je peux juste rajouter quelque chose c'est que moi, en fait on paye pas 2,23 francs la minute c'est qu'on m'appelle directement chez moi sur ma ligne privée donc si ça intéresse quelqu'un tu verras ça après en rentonne avec Fildar ça va pas rester plus tellement non, non, non il y a moyen d'aller plus tard 30 minutes pour l'instant, on continue le débat et vous gérerez ça après, hors antenne alors, que pensez-vous des sex-shop dans toute la France ? on va demander à Pulsor c'est quoi cette question ? c'est pas sur la prostitution, ça ? non, les sex-shop, c'est pas sur la prostitution les sex-shop, non, c'est pas la prostitution non, ça n'a rien à voir c'est n'importe quoi si ça te plaît pas, tu plies le bagage tu vas voir ta copine ta copine, ok on va demander à Pulsor ouais, les sex-shop, je connais pas trop ce milieu mais, bon, enfin, j'ai pas trop d'avis, en fait sur les sex-shop mais j'aime bien le rap d'accord, Laura ? bah écoute, donc moi, comme je te disais, je suis vierge mais enfin, ça m'est déjà arrivé d'aller dans ce genre d'endroit mais enfin, je me déguise un petit peu pour pas qu'on me reconnaisse parce que je suis vraiment très physique tu te rases et donc, en fait, je prends certains objets, c'est vrai et je les donne à ma mère et je regarde un peu ce que mes parents font ok, Tungo ? oui bah moi, j'ai l'occasion, oui, souvent d'y aller soit pour m'alimenter en film ou en gadget d'hiver, quoi parce que mes clients sont demandeurs j'enfonce souvent des godes aux clients enfin, tu vois, des choses comme ça des menottes, des choses en cuir des cafés de porno d'accord ok, euh, Susson ? Susson ! oui ? tu te réveilles s'il te plaît parce que là, vous commencez à dormir, ça m'énerve ok, donc moi, j'étais routier avant donc j'allais dans les sex shops pour acheter des posters pour mettre dans mon camion mais sinon, j'y allais très rarement, quoi c'est difficile, là, c'est routier hé, je vais te dire une chose que pour l'instant, t'es en train de dire n'importe quoi de dire des conneries donc je pense que pour toi, ça va être terminé non, c'est vrai non, c'est des pervers donc je peux te dire une chose que c'est beau là, t'es en train de massacrer t'es en train de massacrer le boulot routier ouais, c'est vrai donc t'as intérêt de te calmer avant que je te vire c'est génial, c'est routier ok alors, ceux qui sont pas contents vous allez dégager parce que je vais pas chercher midi à 14h maintenant ok ? ok alors, tout le monde a répondu donc, des sex shops, si ça existe il y en a un peu partout en France et c'est dommage que ça existe t'en as plein sur Paris pourquoi c'est dommage ? non, parce que je trouve que c'est dégueulasse parce que c'est dégueulasse parce que les gens ouais, mais attends t'as les mecs qui sont là et dès qu'ils te voient y passer ils insistent pour que tu rentres mais n'importe quoi ça c'est pas de la prostitution, ça Gérard non, mais ils insistent pour aller voir ce que la nana est en train de faire et les trois quarts du temps c'est pas une prostituée, elle bosse tu l'es, ta mère va te faire chanter, toi, espèce de connard ta mère, c'est désordre putain tu vas te faire mettre la gueule, toi, quand je parle ou sinon tu gerbes, ok ? eh, debout, Sandi, debout, espèce de fainéant, toi viens avec l'où ? allez hop, dégage-moi celui-là pourquoi t'es tout mou, toi ? t'as rien fait, t'as rien fait ? c'est que... donc, euh... alors, on va... allez, paumez, Gérard, c'est plus bien non, parce qu'il y en a qui s'amusent à dire des conneries je sens que le débat, il va être terminé vite fait Gérard, on est... pourquoi t'es tout mou, putain ? depuis minuit, il se passe rien ? on est presque mille sur l'IRC, là oh la la, la catastrophe ! on en a perdu énormément ouais la catastrophe bah ouais, mais euh... tant pis, hein je veux dire, je suis désolé, on peut plus faire de débats, ça sert à rien, c'est tout eh bah, dans ce cas-là, on arrête, je pose même pas la dixième question, et puis c'est tout si, regarde, j'ai un petit sondage, peut-être, ça va t'aider bah oui donc, à la question : qu'aimez-vous chez une prostituée ? 58% des gens aiment bien 25% des gens aiment beaucoup et 100% aiment le balcon avec les drapeaux, fun radio, je comprends pas, non tu vois, c'est la dernière fois que tu t'amuses à balancer des conneries comme ça parce que sinon, je vais t'éclater ta gueule à bout c'est pas moi, c'est toi qui balance des saloperies mais non ! alors, je te préviens, c'est la dernière fois la semaine prochaine, tu vas dégager et je te le dis tout de suite la semaine prochaine, je veux pas de toi Maitre Olivier alors, y a-t-il autant de prostituées et d'homo dans les autres pays que la France ? on va demander un plus de sort pour terminer le débat euh... oui, bah, la France n'a pas le... comment dirais-je... le truc, comment... je trouve pas le mot l'ethnopole voilà, bah... en Allemagne, y avait le Titi récemment l'ethnopole... la France n'a pas l'ethnopole et les autres pays, pourquoi pas ? Manu, c'est la dernière fois que tu dis des conneries aussi, pourquoi ? c'est que le pote a gégé et il va en camion, il l'amène en Allemagne, alors un peu de respect, quand même alors, Laura ? ouais, bah, tu sais, moi, au départ, je suis originaire des Philippines et en fait, on m'a demandé... enfin, je me suis fait rapatrier en France parce qu'au début, on voulait me mettre sur le trottoir donc j'ai réussi à m'en sortir malgré tout de toute manière, la question, c'est... y a-t-il autant de prostituées et d'homo ? dans les autres pays que la France ? non, je pense pas je te parle des Philippines je pense pas au Philippines... Pildar, tu fermes ta gueule et c'est tout ouais, je t'écoute, Laura il faudrait que Pildar, il la ferme un peu, ça m'énerve non, mais on t'écoute, vas-y ouais, donc je te dis, aux Philippines, ça cartonne, mais quelque chose de grave parce que t'as tout, t'as même des gosses donc t'as des gosses, t'as des homos, t'as des vieilles, t'as des grosses t'as rien, t'as tout, quoi mais ça, de toute manière, faut dire que dans ces pays-là, c'est... en fin de compte, c'est des personnes qui viennent les chercher qui les pensent à se prostituer c'est des pays sous-développés, là-bas donc en fait, pour eux, y a que le cul c'est parce que c'est des pays pauvres, en fait voilà, c'est ça y a une question, IRC, Rigaud, non ? non, y a juste Arnett qui demande à Pildar de le rappeler non, non, c'est plus la peine le débat, il va être terminé, alors c'est pas la peine t'as tes mots alors, Twingo déjà, je vois pas le rapport avec les homos, excuse-moi mais y a aucun rapport avec les homos et les prostituées donc tu pourrais reformuler ta question ouais alors, y a-t-il autant de prostituées et d'homos dans les autres pays que la France ? oui, ben non, je te dis qu'il y a aucun rapport avec les homos, quoi ça me déplie ouais, on parle pas des homos, on parle de la prostitution, là voilà tu peux être homo sans être prostituée voilà donc, c'est ta réponse ? non, non, moi je te dis que c'est pareil, quoi y en a partout, hein et à ton avis, Gérard dans les pays, y a le plus de prostituées ? euh, c'est dans les pays étrangers, comme... mais ça, on en a parlé avec Laura tout à l'heure on l'a dit, c'est dans... c'est les... c'est les adultes qui vont chercher les mômes pour les prost... pour les mettre à la prostitution connard, on va te faire péter l'anus, du con ouais, ouais, ça c'est vrai aussi moi, dans la place Fildard, tu vas essayer de me choper tout de suite celui-là ? == Le débat sur les catastrophes naturelles == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et pas d'insultes de Gérard ! Et voilà donc bonsoir à tous, 0h41 donc vous pouvez toujours nous appeler pour les débats du jeudi donc au 0800 308 5000 et 0870 5000 toujours l'IRC www.funradio.fr Oui tout à fait 1782,6 connectés quand même C'est bien Et donc n'essayez pas d'appeler sur le Minitel, il ne fonctionne pas Donc on va remercier Tony de l'IRC pour ce que j'avais demandé à Rigaud qui a été fait Donc je remercie Tony en passant Et moi Gérard, s'il te plaît, avant de commencer j'ai une dédicace à faire, dédicace à Sandy Et toi la grosse, debout espèce de peignasse là ! Tu vois pas que les autres s'amusent là ? Allez debout ! Viens avec nous ! C'est bon Magui, c'est bon ! C'est bon on va commencer, on va accueillir Gemma Lopez, 21 ans de Valence, 98.8 ! Ouais ! Bourdon, 20 ans Paris, 101.9 ! Ouais mais restez du soir Gérard ! Bonsoir ! Bonsoir ! Bonsoir ! Suisse la moi, 23 ans, Damien, on écoute Fun Radio, 91.8 ! Quand tu veux Gérard ! Astico, tu commences pas s'il te plaît, merci ! Astico, 18 ans, Pontiby, on écoute Fun Radio sur 94.1 ! Bonsoir Gérard ! Prout, 25 ans, Toulouse, 105.9 ! Bonsoir Gérard ! Et Tekel, d'Arcachon, 22 ans, on écoute Fun Radio sur 92... Salut Gégé ! Sur 92, voilà, terminé ! Donc on attaque sur les catastrophes naturelles Alors, la première question : comment se déclenche une tempête, on va demander à Astico Tant tu peux passer à quelqu'un d'autre parce que là je suis en train de mettre mon tampon et puis... D'accord, alors si ça commence comme ça, ça va pas aller, alors on va prendre Suisse moi là ! Oui, comment ça commence une tempête ? Ouais ! Comment se déclenche une tempête ? Je sais pas, t'appuies sur un interrupteur, ou je sais pas... Euh non ! Qui c'est qui veut répondre ? C'est Bourdon, c'est Bourdon ! Ouais bah vas-y ! Alors je fais des études de météorologie, et alors il faut savoir qu'il y a des nuages, alors t'as des cumulonimbus et des cumulohannus, ok, c'est deux types de nuages bien différents, et quand t'as le cumulopinus qui rentre dans le cumulohannus, ça fait une différence de température et ça fait un orage forcément, même une tempête ! D'accord, mais tu... Oh, Bourdon ! Oui ? Tu parles bien devant ton micro, tu t'éloignes pas quand tu parles, ok ? Ouais mais ça c'est à cause des elfes ! J'ai mal aux fesses ! Ouais bah en fait les tempêtes c'est à cause des courants d'air quoi, parce que parfois ça fait du vent, et quand il y a beaucoup de vent comme ça, et bah ça fait beaucoup de vent et ça peut faire des tempêtes quoi. D'accord ! Et parfois ça... Ouais mais dans ces cas-là tu fermes la fenêtre et puis c'est bon ! Ouais mais il faut le dire aux gens qu'ils ferment la fenêtre, mais si jamais il y a beaucoup de courants d'air dans le monde et ça fait des tempêtes quoi... Bah fermez les fenêtres alors, fermez les fenêtres ! Ouais il faut fermer les fenêtres en fait quoi ! Un sticot, un sticot c'est le top ! Ça peut être dangereux quoi ! Un sticot ! Ok donc j'ai fini de le mettre, donc la question c'est comment se déclenche une tempête c'est ça ? Ouais ! Parce que je ne vais pas m'amuser à les répéter alors vous écoutez bien quand je pose les questions hein ! D'accord Gérard ! Ouais bah je l'ai bien écouté hein la preuve ! Alors vas-y ! Alors bah une tempête c'est très simple, c'est dû à une différence de température, c'est-à-dire que quand il fait chaud chez toi tu ouvres la fenêtre pour que l'air rentre, et quand il fait froid tu la refermes, et quand il fait vraiment très très chaud tu ouvres les deux et là ça fait un courant d'air, et là il y a un choc thermique et la tempête arrive. Good ! Moi je crois que c'est par rapport à l'atmosphère quoi ! Eh celui qui s'amuse à faire des conneries derrière va se calmer parce qu'il va pas rester longtemps celui-là ! Ouais ! Alors Prout pour continuer ? Bah moi je pense que c'est l'atmosphère avec le vent tout ça quoi ! Bah voilà quoi sinon moi je sais pas trop donc je réponds ce que je sais quoi ! D'accord ! T'es quelle ? Bah moi je pense qu'au contraire une tempête est déclenchée par une voluote ! Oh tu te calmes derrière s'il te plaît merci ! Si tu m'as parlé vous avez déjà parlé donc c'est bon hein ! Eh j'ai mal au peintre, j'ai mal au peintre, j'ai mal au peintre ! Bourdon là vous allez vous calmer s'il vous plaît hein ! Au contraire c'est déclenché par une violente perturbation atmosphérique et le vent peut souffler à... ce que je veux savoir c'est que le vent il peut souffler de 1802 km/h ! Ok ! Moi j'ai pu voir à peu près sur un dictionnaire donc c'est une violente perturbation atmosphérique et le vent peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... 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Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... 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Et le vent il peut souffler à... == Le débat sur les moyens de communication == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, toujours la suite du débat de Gérard, 1h54 et on vient s'écouter, au début c'était les mouettes de Boulogne avec la chaise dans les chaussettes et là c'était... Je sais pas, c'est toi qui avais le titre Gérard ? Bah moi j'ai la mouette de Boulogne avec la chaise dans les chaussettes et là j'ai pas le deuxième. Mais ça c'est la suite, c'est les colons de Neuilly avec ce que tu veux autour... Avec du caca sur les ailes qui pue. Ok, donc vous pouvez toujours nous joindre au 0800 75 000 et 0800 308 5000, toujours Rigo sur l'IRC www.funradio. On va passer des petits bonjours, aujourd'hui assez, Compi Music, Big Up, Super Ouragan, Davy One, Jarvis Cooker, Torkane, The We, Oxide, Junkhead et compagnie. Et on va saluer aussi les gens de Belgique. Et Coton-Tige ! Il y en a un qui s'appelle Coton-Tige. Et on va saluer aussi quand même les gens de Belgique. Et Yanti ! Yanti, pardon. Qui nous écoutent. Donc on va attaquer le deuxième débat, les moyens de communication. Donc on va attendre que M. Fildar se réveille. C'est arrivé Gérard ! Parce que là pour l'instant j'ai pas de nom à vous annoncer. Donc si ça y est c'est fait. Ok, alors on va accueillir Karambar, 23 ans d'Angoulême. Bonsoir Paris, bonsoir Christophe Coutant. Comment ? Non, t'énerves pas Gérard. Non mais quand on dit bonsoir, tu dis bonsoir. D'accord ? Bonsoir, oui. Alors Bénur, 27 ans Paris, on écoute... Non, 21 ans, pas 27, excuse-moi, 21 ans. Oui, bonsoir Gégé, bonsoir Adé, bonsoir la France. Bonsoir. Bonsoir. On appelle un accueil... Pustule ! Pustule ! Pustule, 27 ans d'Onis, où qu'on peut écouter Fun Radio sur 107.2. Bonsoir Gérard, bonsoir les garçons. Bonsoir Pustule. Bonsoir. Bonsoir Adé. Je parie qu'elle est dans le coup elle aussi. Ah ouais ? Tourniquet ! Tourniquet, 26 ans Damien. Oui, bonsoir. Eh oh ! Ah merde, c'est de Tourniquet Gérard. Non, non, non. J'ai un Bourriquet et un Tourniquet. C'est Bourriquet, moi. Non, mais attends, pour l'instant, je ne t'ai pas appelé. Alors, on dit bonsoir Tourniquet. Bonsoir Tourniquet. Bonsoir Gérard. Bonsoir. Bonsoir. Bourriquet, maintenant. Oui, bonsoir Gérard, bonsoir... 19 ans d'Orléans. Salut, bonsoir Fildard, bonsoir Ego. Salut Bourriquet. Bonsoir à tous. Bonsoir Bourriquet. Oh, ça y est, ça y est. Bonsoir à Gaëlle, qui nous écoute aussi chez elle. Bonsoir à Gélie, s'il vous plaît. Comment ? Qui ? Gaëlle. Non, mais attends, c'est bien de dire des conneries comme ça. Ah, ok. Proute apparente de Versailles. Poutre. Salut Gérard, c'est dommage que vous ne m'ayez pas appelé le débat précédent. J'avais des choses marrantes, là, ça va être tourette, je vous le dis direct. C'est bon, tu peux te lâcher. C'est reconnu. Non, mais ça y est, vous vous calmez, merci. On connaît les voix. Non, c'est moi qui commande, pour l'instant, ce n'est pas vous. Non, c'est bon. Ok, alors, le débat, c'est moyen de communiquer. Donc, quel moyen de communication possédez-vous ? On va demander à Carmbar. Les hormones. Hein ? Les hormones, les papillons, tout ça, voilà. Ah, ça va pour toi, c'est un moyen de communication, les hormones ? Oui, avec les pets que je lâche, des fois, ça fait fuir mes copains et tout, et ils comprennent tout de suite que j'essaie de communiquer. D'accord. C'est quand tu veux qu'ils s'en aillent de chez toi, c'est ça ? Voilà. Bien sûr. Moi, j'ai la bouche, comme tout le monde, pour communiquer. D'accord. J'ai aussi un portable. D'ailleurs, j'ai ton numéro. Ouais. Benioir, tu fais gaffe, parce que tout à l'heure, tu as... C'est pas moi, c'est pas moi, c'est pas moi. C'est qui qui vient de dire qu'il y avait mon numéro ? Volo. Hein ? Jean-Luc. Jean-Luc ! Jean-Luc ! Jean-Luc ! Pussule. Oui ? Moi, je possède des phéromones, qui sont des hormones sexuelles, voilà. Et aussi un téléphone. Pas de marque. Comme moi, cochonne. Ton Ike ? Moi, j'ai un portable. Ouais, c'est tout ? Ouais, c'est tout, mais c'est déjà pas mal, tu sais. Ouais, bon, Ike ? Moi, j'ai un portable, j'ai un tatou. J'ai une Sibi. Hein ? Et voilà, j'ai du papier, du stylo, j'ai tout, quoi. D'accord. Question. Je vais laisser un petit sondage, vite fait. Par le biais de quel appareil préférez-vous communiquer ? 96% par la bite, 15% par la langue, 45% par portable, 25% par téléphone, 28% par Game Boy et les autres consoles de jeux vidéo. Et pour toute l'apparente ? Ouais, moi, j'ai un PC. C'est Jean Voyageur qui fait caca sur les balcons. Non, attends, je vois pas. Regarde bien, regarde bien. Regarde bien sur ta terrasse. Ouais, bah, fais gaffe, toi, parce que tu pourras peut-être dégager avant la fin du débat. C'est bien possible. On dégage jamais, lui. Ouais, non, mais c'est ce qu'on verra. Parce que c'est pas lui qui commande, ça sera moi. Donc, qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Quel moyen de communication posséder ? Moi, j'ai simplement un portable. Qu'est-ce que t'as, toi, Gérard ? Moi, j'ai simplement un tatou. Ça me suffit. Largement. Non, t'as un portable. Un tatou. Les hémorroïdes. Le portable et le tatou, voilà. C'est tout. Et quand même, Gérard, tous les gens de l'IRC reconnaissent qu'ils utilisent Internet pour communiquer. Ouais, mais ça, justement... Internet. Voilà. Donc, pensez-vous que l'Internet a beaucoup changé de nos jours ? On va demander à 40 bars. Comme dit Tony, pourquoi moi ? Alors, 40 bars... Ouais, mais ouais, Internet, bien sûr que ça m'a changé ma vie. Bien sûr que je fais mes courses par Internet. Plein de trucs par Internet, bien sûr, c'est génial. Internet par vous, Internet. Merci, Internet. Non, mais attends, parce que tu vois, là, ce que tu dis, de faire ses courses par Internet... Moi, je vais te dire une chose, hier, ils m'ont appelé pour ça, et justement, j'avais vu le reportage là-dessus, comme quoi tu pouvais acheter des vaches et tout ça par le site, par le moyen de l'Internet. Attends, toi, qui c'est qui vient de sortir ça ? Je sais pas, on va chercher. C'est bon, on gère. Continue, continue. Bénure. Non, mais continue, ce que t'es en train de dire, Gégésie, sur ce que t'avais à la télé. Non, parce que sur... Parce qu'on parle de l'Internet, donc c'est vrai que tu peux acheter beaucoup de choses. Qu'est-ce que tu peux acheter, par exemple, sur Internet ? Ben, tu peux faire tes courses, tu peux acheter des vaches, des bagnoles, un appartement, tout, tout ce que tu peux trouver. Avant tout, carrément ? Ben, ce que t'as besoin dessus. D'accord, donc si tu veux, tu passes une annonce, tu tapotes, là, ouais, je cherche une vache, des années 80, d'occasion. Même des CD, je pense que tu peux trouver ça par le bien de l'Internet, maintenant. Ah, carrément. Et puis, l'Edric et Martin ? Bénure. C'est Bénure, et je voulais dire que, comme on dit, ouais, ça a bien changé. C'était plus que c'était, à l'époque, au bon vieux temps, on faisait des Pac-Man, maintenant, c'est Internet, c'est autre chose. Ben non, mais pour toi, est-ce que... Et je pense que toi, t'en es resté quand même un peu à l'époque du Pac-Man, en général, quand même, non ? N'importe quoi, toi. Quand même, quand même. Pistule. Ouais, moi, j'ai pas Internet, je suis pas in, par contre, j'ai une console ségale. Et là, c'est pour le Larsen. Merci pour le son. Tournique. Ouais, ben, moi, j'ai Internet, et depuis le temps que je l'ai, ben, je bouge plus de chez moi. Et tu peux préciser ? Ben oui, je fais mes courses, au lieu d'aller au supermarché, je vais sur Internet. Je veux des cigarettes, et ben, je vais sur Internet. Je veux tout ce que je veux, je le prends sur Internet, et je bouge plus de chez moi. Une bille. Tu prends ton pied sur Internet, aussi, non ? Euh, ça dépend avec qui, ouais. En général, ouais, parce que je loue les services... Tu prends ton pied sur Internet ? De Rigaud, de Rigaud. Tu prends ton... Oh là ! Tu prends ton pied ? Oh, Rigaud, il s'en fait pas mal, hein, le Rigaud, là. Alors, euh, ça y est, bon, bourriqué. Ça crache cher. Oh ! On se calme. On reste, on reste tranquille. Oh ! On ne touche pas que des boutons, hein. Tu ne caches pas derrière ton écran. Bourriqué. Oui, bonsoir à tous. Oui, donc, c'est vrai, ça a bien changé, l'Internet. Moi, je me souviens encore du temps où ça s'appelait Intermarché. J'ai compliqué de faire mes courses, et puis, j'ai dragué la caissière. Bourriqué. Bourriqué. Attendez, hé, bourriqué. Ouais. Ouais. Ouais. T'as bien compris le sens de la question ? Ah, bah, ouais, aussi bien que toi. Non, mais je ne crois pas, hein. Ok. T'avais qu'à écouter ce que j'ai dit, déjà, tout à l'heure. D'accord. Prout apparente. Oh ! Putre ! Bon, alors, qui c'est qui a un portable et qui s'amuse avec de la flotte, là, depuis tout à l'heure ? Ouais, parce que ça me donne envie de pisser. C'est moi, je suis dans ma main, je veux faire un jardin secret. Hé, ça commence à bien faire, vos conneries, maintenant. Je vais venir me masser le dos, là. Ah, il y en a un qui a coupé. C'est pas moi. Manu. Donc, prout apparente. Je kiffe aussi les boom blasters qui ont... Quand tu baisses les basses, c'est un son pourri. Et quand tu montes, c'est carrément une discothèque. N'importe quoi. Oh, là, là, il y a des portes. Hé, qui c'est ? Oh, là, là, on t'appelle de partout, là. Oh, Manu ! C'est pas moi qui ai pris les auditeurs, c'est Fildar. Moi, je ne comprends rien à ce qui se passe. Pour en revenir au débat et à Internet, il y a Delight qui dit qu'Internet, ça a bien changé. Il y a même des blaireaux comme toi qui savent ce que c'est. Si je suis un blaireau, ben lui, pourquoi il s'amuse à tapoter pour avoir des notes astronomiques ? Parce qu'il n'y a pas que l'Internet qui fonctionne aussi de nos jours, qui peut changer. Il y a aussi le bien du Minitel, mais ça coûte plus cher que l'Internet, je crois. Donc, le Minitel, ça coûte cher et l'Internet, c'est pareil, ça doit coûter aussi cher parce que déjà, il faut que tu t'abannes là-dessus. C'est faux. Non ? C'est faux. Non, ça m'étonnerait. C'est faux. Ça m'étonnerait, moi, je te dis. T'as cherché dans le dico si ça voulait dire Internet ou pas ? Non. Pourquoi ? Non, parce que j'ai pas pensé à regarder et Internet, ça veut dire ce que ça veut dire. Et toi, celui qui me dit abrège, il va se calmer. Fildard, tu as commencé par te calmer parce que tu m'as trouvé des auditeurs qui sont nazes. Oui, c'est vrai. Attends, tu crois que c'est facile en 5 minutes de trouver des gens potables ? Gérard, d'ailleurs, il y a Bourriquet qui est parti et on accueille Je Pus de l'Arrêt. Oui, bonsoir. C'est l'invité mystère. Donc, c'est Je Pus de l'Arrêt à la place de Bourriquet. Appelle l'invité mystère. Bonsoir. Gérard, bonsoir à tous. Salut, à Tulipe. Salut. Donc, alors, je te répète la question. D'accord. Pensez-vous que l'Internet a changé beaucoup de nos jours ? Ouais, c'est vrai que ça a pas mal. Ça a pas mal. Oh, mais c'est pas un bordel, là ! Manu, tu vas te prendre une gaufre, hein ! À propos d'Internet, il y a Ouragan sur l'IRC qui dit que le meilleur moyen de communiquer maintenant, c'est le site gg-mois-le-cul.com. N'importe quoi. N'importe quoi, ce con. Alors, Je Pus de l'Arrêt, donc, pour toi... Ouais, ouais, ça a pas mal évolué. J'ai déjà cliqué sur Mulo hier soir. J'ai été d'ailleurs sur ton site de www.tantous-de-surenne.fr. Alors, Je Pus de l'Arrêt, tu dégages à ton mère, tu dégages. Voilà, comme ça, ça va être vite fait, Je Pus de l'Arrêt. C'est un nouveau, celui-là. Je me disais bien que tu Pus de l'Arrêt. C'est un nouveau, celui-là. C'est pas un habitué. Merci pour les Larsen, encore ! Eh ben, c'est pas la cateaube ! Possédez-vous un portable, un tatou pour votre travail ? On va demander à 40 barres. Non, ni l'un ni l'autre, et j'aimerais bien que tu m'en offres un jour. Non, ben, ça, tu vois, tu fais comme tu viens de faire. Tu demandes à ta pelle quand il y a la possibilité d'en gagner. Tu téléphones, tu fais 0875 000 et... Non, ben, tu n'as qu'à regarder Fun TV, il y en a gagné cette semaine. Voilà. Donc, pour toi... Voilà, cateaube ! Putain, il commence à me penser les couilles, ce espèce de petit con, là. C'est au standard, Ben Hur. Eh, connard ! Alors, Ben Hur. Voilà, cateaube ! C'est le gamin qui a l'habitué, là. Ben Hur ! Oui, je suis là. Non, mais il a raison, le gamin. Ben Hur, tu réponds correctement, tu dégages ! Ouais, ben, je voulais te dire que j'ai un portable, et si tu veux le numéro pour marceler, là, ce quart, tu peux toujours rêver. Ben, toi aussi, tu peux rêver. Mais je t'ai redemandé. Non, ben, alors, tant mieux. Mais tu peux me le filer, quand même. Non, ben, là, tu iras te faire sodomiser. Gérard, j'ai calmé, je pue de l'arrêt. Non, non, non, je t'ai dit de le dégager. Non, mais moi, je veux plus le savoir, moi. Quand je te dis de virer la personne, tu la vires. C'est pas la peine de le calmer, tu le vires. C'est tout, c'est tout. Ça va vite avec moi. Il est propre, il sent bon de l'arrêt, maintenant. Alors, Pissul. Ouais, moi, j'ai ni tatoune ni portable, et je veux bien le numéro de portable de Ben Hur. 0-1-42-3-1, là. Euh, hé, c'est... Oh ! 92-4-6-9. 92, c'est bien. Non, c'est bon, là, Manu. Tu peux me gérer, là ? Il y en a deux, là, qui sont en train de s'échanger des numéros. Oh, mince. À l'antenne, merde, Manu. C'est nul. C'est naze. 0-1-43. Oh, putain. Je suis là, hein. Euh, Tourniquet. Oui. Euh, oui, ben, moi, je m'en sers énormément parce qu'en fait, je suis commerciale. Et, euh, en fait, donc, je vends des portables. Ouais. Et je m'en sers énormément parce que j'ai des clés... J'ai de la clientèle qui m'appelle régulièrement pour, justement, acheter des portables. Bon, attends, parce que là, ça commence... C'est lui qui est dans sa baignoire, là. C'est qui, là, qui est dans sa baignoire ? C'est moi, c'est moi. C'est qui ? Moi, moi, c'est Poutre Apparente. Ah, mais attends, je voulais dire une chose, que peut-être que Poutre Apparente, il est dans sa baignoire, mais lui, au moins, il se lave, quoi. Attends, moi, je t'en viens, d'accord ? C'est qui ? C'était Pépito. Eh, putain, mais, eh. Manu. Manu, je sais pas par où il passe, je sais pas ce que Fildar a sélectionné. J'ai la proute. Proute Apparente. Proute Apparente qui répond à la question et je sens qu'on va poser une question, on va mettre un disque et on va changer d'auditeur. Ah, carrément. À la place de, je sais plus, je suis plus de l'arrêt, on accueille Viens dans mon trou. Non, mais t'as fait c'est quoi ? Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir à tous. Salut. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir à tous les auditeurs de fun. Répète-la, s'il te plaît. Proute Apparente. Répète la question. Non, non, attends, tu me fous de ma gueule ou quoi ? Pour calmer le débat, Manu, sur IRC, il y a Arnaud qui te demande de le rappeler. Non, non. Dès que j'ai une ligne. Ouais, dès que tu viens, le nouveau qui vient d'arriver. Alors, Proute Apparente. Ouais, je te copie, c'est pas un habitué, lui. Ah, ouais, ouais. Non, mais répète-la moi parce que j'étais au standard, s'il te plaît, parce que j'ai du Larsen, c'est vrai en plus. Possédez-vous un portable ou un tatou pour votre travail ? Non, non, non, non. Je travaille pas, je suis au chômage. D'accord. J'ai des émergements, en fait. Eh, Viens dans mon trou. Faut pas trop le dire. Ouais, ouais, ouais. Faut pas trop le dire parce que je suis dans la balette. Pas tous en même temps, s'il vous plaît. Pas tous en même temps. Allô ? Pas tous en même temps, merci. Ouais, Viens dans mon trou. Ouais, moi, j'ai un portable, j'ai un tatou et j'ai deux pots de yaourt avec une ficelle. D'accord. Celui qui s'amuse à faire du mort s'arrête. Pourtant, c'est le débat. Attends. Celui qui fait du mort s'arrête. Attends, j'essaye de te rappeler, là. Grosse merde. Ta femme, elle pue, là. Bon, alors... Ça y est, ça y est. Le disque. Le disque. Le disque, ouais. Ben, pose la question, moi, Gérard. Non, non, mais de toute manière, on va changer, parce que là, ça va pas être... Tu peux poser... On va changer tout le monde. Tu peux poser la question pour les futurs auditeurs qui écoutent déjà la question de chez eux. Alors, pensez-vous que le phoque est un meilleur moyen de communication que le mort, c'est ça ? Ah, ben, tu vois, on y revient. Et on se retrouve juste après. Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 5000 et 0800 75 000. Et toujours, il y a Rigo qui vous attend sur l'IRC www.fanradio. Et on s'écoute... Un petit cadeau. C'est un petit remix. Donc, bonsoir à Rigo. Et voilà, donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0... Qui c'est qui s'amuse avec ça, là, depuis tout à l'heure ? Manu, Manu ! Y a personne honneur au standard ? Si. C'est bizarre, parce que là, ça s'arrête, là, comme par hasard, Manu. Donc, qui c'est qui répond déjà, là ? Je dis, il était pour le remix. Alors, si t'es pas content, tu restes chez toi, toi. C'est Jean-Luc. Jean-Luc ! Alors, tu dégages, tu peux rester chez toi, ça me perd des vacances. Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800-308-5000 et 0870-5000 et toujours www.funradio.fr ce .fr funradio sur l'IRC. Donc, Rigo, vous êtes... Roger ! Vous fermez vos gueules, là, ou quoi, quand on parle ? Gérard, à propos de ta question, il y a quelqu'un qui répondait tout à l'heure à ta question. Tu vas la reposer, peut-être, pour les gens qui n'ont pas entendu. Euh... Laquelle ? La dernière. Que pensez-vous que le FOC est un meilleur moyen de communication que le... le morse ? Celui qui s'amuse à ça, comment s'amuse... Justement, il y a un panel sur l'IRC qui me demande la différence entre l'invité mystère et un FOC. Il me dit que... Il me dit qu'il y en a un qui a des moustaches qui sent le poisson et qui est énorme et l'autre, c'est un mammifère marin. Non, ça, c'est les auditeurs, Gérard. Bon, Manu, t'essaies de me trouver qui c'est qui s'amuse à ça. Ça y est, j'ai trouvé. Je vais aller le kiquer en live, tout à l'heure. Il y a l'un des deux qui s'est jonglé avec un ballon, aussi. Alors, j'avais oublié. J'ai un petit truc à vous dire. Sur la première question, quel moyen d'économisation procédez-vous ? Donc, il y a 40% des Français qui n'en veulent pas chez eux. 20% de Français ne savent pas ce que c'est. 18% des Français n'ont pas compris la question. Et 15% des Français aiment le commus clinique. Alors, ça, je vois pas du tout ce que c'est. Le commus clinique. Le commus clinique. Le commus clinique. Alors, on récupère 40 barres. Ouais, bonsoir. Ouais, bonsoir. Moros. Bonsoir, monsieur. Non, non, c'est... Vous fermez vos gueules ! Et pas tous en même temps, s'il vous plaît. Merci. Ouros, il s'appelle. Ouais, c'est Ouros. Ouais. C'est Yougoslav. Moros. Moros. Oui, je suis là, bonsoir. Bonsoir. C'est un nom de pédé, ça. Tomate. Eh, je te permets pas. Oh, mais parlez plus fort devant les combinés quand je vous... Parlez pas tous en même temps, surtout, parce qu'on n'y comprend rien, sinon. Alors, Tomate. Salut, Gérard. Salut. Luciole. Salut, Gérard. Salut. Blanche, suis-moi la... La caverne. La caverne. Salut, Gérard. Salut. Et je pue la pisse. Ouais, je sais pas, ça, c'est moi. Non, c'est... Non, c'est toi. Je ne sais pas lire, pardon. Ouais, ouais. T'as compris, y'a que moi qui ai un nom normal, quoi. Ouais. À part des noms des autres qui prennent des noms de... Non, non. Vous êtes habitués, vous prenez vos noms, merde. Non, mais attends, Gérard. Ouais, je te copie. Roger. Ouais, bref, go, t'as taillé. Oh, tu t'es fait un peu, là, toi ! Bac de verre gras. Bac de verre gras à 300 mètres. S'il vous plaît, s'il vous plaît, vous gérez un peu, là. Manu, tu gères un petit peu, là. Pose ta... Pose ta question et on enchaîne, quoi. Eh, mais merde, tu vas... Je vais pas la répéter 50 fois, tu vas calmer tes... Demande aux gens, à part un, alors. Alors, 40 barres. Oui, au début, ouais, avant que je le quittais. D'accord. Tu sais ce qu'il aime bien ? Qu'est-ce que c'est que ce salope, là ? Tu sais ce qu'il aime bien ? Je te jure, je sais pas. Il faut qu'il y ait dans le porte-monnaie. Tu sais ce qu'il aime bien ? Non. Non, non, non, non, ça, non. 40 barres. Oui, tu peux répéter, parce qu'il y a quelque chose qu'il n'a pas entendu. Oh, non, non, non, mais vous commencez à me les casser à 2h14, là, hein ? Alors, pensez-vous que l'époque est un meilleur moyen de communication que le morse ? Ben, ouais. Et celui qui s'est mis à ça, arrête, eux ! Manu ! Je vois pas la lumière verte. Bon, Gérard, pour revenir au débat, il y a D-Light qui dit qu'on utilise le morse parce que le phoque est en voie de disparition et qu'on n'a plus le droit de l'utiliser. Moi, je pense, ouais. Moi, enfin... Ouais, je suis d'accord, ouais. 40 barres, toi ? Je vais dire ouais, encore. D'accord, ben, toi, 40 barres, ça va être... J'ai un manque d'inspiration, j'ai ce soir, je sais pas ce qu'il... Ouais, ben, dans ces cas-là, si t'es malade, tu dégages. Mais non, ça va bien. T'as qu'à te liser, comme moi, drogue-toi. Ouroz ! Ouais, c'est Ouroz. Ben, je voulais dire, tu parles des phoques, je crois qu'on devrait appeler Brigitte Bardot, y'a que ça à faire, parce que les phoques, comme on l'a déjà dit, c'est une espèce protégée. Et je pense que l'armée, parce que c'est l'armée qui utilise le morse et le phoque, devrait pas se servir de ce genre de choses et je voulais savoir si toi, c'est vrai que t'étais spécialiste non pas en phoque, mais en phoque. Non, pas du tout. D'accord. Une question IRC. Oui, sur IRC, y'a Superouragan qui m'explique qu'on utilise le morse parce que le TKL est trop lourd à porter. N'importe quoi, lui. Euh, Tomate. Ben, il est monté sur moi ! Fildar, fais gaffe à ce... Mais c'est pas moi ! Fais gaffe, Fildar. Fais gaffe à toi, Fildar. Fildar, la DAT, merde. Tomate ! Je sais pas, parce qu'il dit que c'est ses amis qu'à lui, il faut pas que je t'effraie avec ses amis, tout part. Au début, c'est... Eh, ça commence à bien faire ! Qu'est-ce qu'il aime bien ? Non ! J'ai coupé. Tomate ! Tomate, Tomate ! Voilà, je sens que la conclusion va se faire vite. Non, non, Tomate, Tomate. Gérard, parle bien dans ton micro, aussi. Tomate ! Oui, je te réponds, regarde. On utilise le morse parce qu'ils arrivent mieux à voler que les pigeons voyageurs. Non, mais ça, je vois... Non, mais le morse, c'était un moyen de communication avant. Oui, mais le pigeon voyageur aussi, les morses arrivent moins bien à voler que les pigeons, donc... Ouais, mais le morse, il est quand même long à... Il était quand même long à... à envoyer, hein. Ouais, il nage vite. Oh, je doute ! Non ? Luciole ! Ouais, ben, en fait, le phoque comme le morse c'est quand même assez dépassé comme moyen de communication, maintenant. Ben, maintenant, ça n'existe plus aussi. Non ? Je crois que ça n'existe plus. Si, si, ça existe encore dans certaines postes. Hum, hum. Et, non, mais maintenant, il y a des moyens beaucoup plus adaptés comme le courrier, par exemple. C'est toi qui mets les tampons ? Ouais. Bon, ça y est... C'est une technique et je les mets avec les dents. Blanche, suis-moi la caverne ! Ouais, ouais, ouais. Moi, je voulais dire que j'étais pédé comme un phoque et il y avait ma grosse bite qui s'amorce. Oh, là, là, là, là. Oh, ça, c'est pas mal, ça. Ouais. Et, je sais... Ça peut faire du genre au casse, ça. Ben, il s'est pour moi fêté ! Je ne sais pas lire ! Ben, ouais, euh... Il s'est pour moi fêté ! Non, le morse, je ne le maîtrise pas trop. Gérard ? Ouais ? Blanche, suis-moi la caverne, je veux savoir si... Je veux savoir si t'es... Ah, j'entends pas ce que tu parles. Toi, toi, t'es un rigolo, toi. Vas-y, vas-y. Justement, j'avais déjà utilisé les Toki Whiskey. Les Toki Walkie ? Les Toki Whiskey. Zéro, allez, viens-le, reprends. Ça, c'est raide, ça. Oh, mais vous fermez vos gueules un peu, maintenant ! On est en net, merde. Je ne sais pas lire. Ben, il montait sur moi. Ouais, ouais, non, non, non. Le morse, je t'ai dit que je ne maîtrisais pas. Je préférais le... Enfin, c'est tout, ouais, comme tu disais, là, je... Mais, puis l'art ! Mais, il me faut rire, les auditeurs, Gérard, j'y peux rien. Fais gaffe, parce que tu as pris une taille de commande de la télé, on en a besoin. Bon, eh, Manu ! Je te préviens ! Putain, c'est bon, c'est le connard, là, au deuxième débat. Parce que c'est pas possible de travailler comme ça. Ça marche. Et toi, t'arrêtes de balancer n'importe quoi ! Arrêtez, là, le débat, c'était bien, là. Eh, dégage ! On est pour le cul, Gérard ! Non, dégage ! Non, non ! C'est toi qui fais des conneries, tu sais, non ? C'est vraiment une merde. Toi, t'es un branleur fort possible, hein. Tiens, tout ça, de mes couilles ! C'est bon, c'est bon, c'est bon ! Eh, on parle de tes 4%, ça m'étonne pas que t'es aussi con ! Bon, Gérard... Bon, allez, vous fermez le global, maintenant ! Gérard, pour revenir au débat, on me demande si tu préfères le Morse ou le FistFox. Je vois pas... Je vois pas du tout le rapport. Vous n'y êtes pas. Ah ! Vous n'y êtes pas ! Ah, vas-y, vas-y ! Gérard, t'as arrêté le débat ! Attends, Gérard, il est debout ? Il a lancé quelque chose contre Fildar ? T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! Vas-y, droite, gauche, dans le ciguerie ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! Mais qu'est-ce que je fais, moi, Gérard, là ? Rigo, faut que tu viennes m'aider, là ! Ouais, je vais au standard. Arrêtez le merde, tout le monde a la DAT, là ! Viens m'aider ! Bon, je veux juste dire aux gens de l'IRC que je vais au standard vu qu'il n'y a plus Fildar là-là, il faut que Manu y aille. Alors, donc, pour la question sur le morceau... Oh là là, ça commence à m'énerver, ce soir. Le con, le roi des cons ! Bon, Manu, tu vois, là, il y a des trucs qui vont pas, là. Bah, attends, je viens d'arriver, je regarde, je regarde. M'excuse, m'excuse ! Non, non, toi, tu vas dégager. Ouais, vas-y, hein ! Non, non, t'inquiète ! Non, non, tu vas là, tu vas là, tu vas là, je veux plus te voir ! Je veux plus te voir ! Je veux pas te voir à l'arrière, tu vas y, au standard ! Non, je te promets, Gérard ! Je te promets, Gérard, j'arrête. Non, c'est Gérard ! Je te promets, fais gaffe ! Non, j'arrête, promis. Fais gaffe ! Ouais, je fais gaffe. C'est Gérard, c'est lui qui décide, hein ! Fais gaffe. Alors, tu vas au standard ! Non, parce que je connais pas les auditeurs, j'aime pas. Ouais, bah, t'aimes pas, tu vas peut-être faire ton boulot correctement, parce que tu commences à faire chier ton monde, toi, aujourd'hui, hein ! Alors... Oh, non ! Bon, Manu, t'essayes... Bon, Manu, je vais essayer de gérer. C'est quand même... Non, non, non ! C'est toi qui fais des conneries. Moi, je fais mon possible, hein ! Ouais, mais il peut les calmer, quand même. Alors, bon... Pour la cinquième question, Jésus, J.S. Utilisait-il encore des pigeons voyageurs pour communiquer ? Jésus ? Putain ! Ils vont se calmer, ces bandes de cons ? Eh, oh ! Eh, tu te calmes, Goliens ? S'il te plaît, mon Goliens ! Reste poli, là ! Et si vous êtes pas contents, vous raccrochez vos téléphones, on prend d'autres personnes. Mais tu nous parles sur un autre ton ? Ouais, bah, si je veux, d'accord ! Il va se calmer, l'hydro-stéphane. Comment il est ? Le bulbeur achidien. Bon, euh... Décode le trisome. Alors, 40 bars. Oui, est-ce que tu peux répéter, s'il te plaît ? Alors, J.S. Utilisait-il encore... J.S. ? J.S. Non, non, c'est pas J.S. Oh, là, là, oh ! Non, mais vous êtes lourds, ce soir, hein ! J.S. utilisait-il quoi ? Des pigeons, des pigeons voyageurs pour communiquer. Bien sûr, et même, c'était dans la Bible et tout. Ah, c'était beau, c'était... Oui. D'accord. Euh, O.R.O.S. J.S. n'y est pas ! Oh, là, là, oh ! Tu sais qu'il s'amuse à personne, là ! Mais c'est la D.A.T., putain ! C'est ça ! Ouais, c'est O.R.O.S. Ouais ? Ouais, je voulais dire que J.S., le KGB, la CIA, tout le monde utilisait des pigeons voyageurs. C'était nul. D'accord. Tomate ? Ouais, euh... Il utilisait les pigeons voyageurs, et, en fait, quand il en recevait, il les bouffait. Hum ? Il m'a volé baldis, dans mon porte-monnaie. Euh... Si ça vous fait rire, moi, ça me fait pas rire, parce que celui qui s'amuse à ça, il m'a dégagé, je vais pas chercher qui c'est, maintenant. Oh, non, non, non, non, non. Le ciel ! Ouais, tu peux répéter la question, s'il te plaît ? Alors, J... Mais fais gaffe, toi, le connard, à ce que tu dis, toi. Ouais. Et O ? Alors, J.S., utilisait-il encore des pigeons voyageurs pour communiquer ? C'est qui, J.S. ? Oui, mais c'est qui, J.S. ? À votre avis ? Je sais pas, je te demande. C'est pas le gars d'Andalas ? Non. C'est pas le gars d'Andalas ? Oh, là, là, là, là, là, là, là. John Soros. Mais non, mais dis-leur, tu sais, parce qu'ils captent pas. J'ai écrit, on voulait pas le dire, espèce de con, ma nuit, aussi. Je commence à faire... Ouais, mais gagne-toi. Ils captent pas, les auditeurs, faut bien leur expliquer. Alors, voilà, Luciole, maintenant. Ouais, mais c'est pas le gars d'Andalas. Oh, là, là, là, là, là, là, là ! Oh, là, là ! Là, vous avez fait rire le gars, quand les gens y parlent, maintenant ! Tu vois, pour une fois que c'est pas moi. Luciole ! Ouais, ben, on fait pas de religion à la radio, Gérard. Là, c'est n'importe quoi. Là, je crois, de cette manière, ça va être la fin, j'arrête à la 5. Non, non, non, mais là, il faut remettre Manu. Ça y est, c'est bon ? Non, mais le standard... Non, non, mais attends, pour l'instant, que... Tu les calmes, hein. Ça y est. Ouais, ben, tu vas les calmer. Tu vas voir, t'écoutes, tu vas voir. Luciole ! J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Oh, là, là ! Non, mais, Gérard, Gérard, sur IRC, il trouve ton débat tellement nul qu'il se demande si t'es le vrai Gérard. Non, ben, attends, si ça leur plaît pas, dans ce cas-là, ils arrêtent, ils se demandent, ils empruntent après Manu et puis, là, ils font les cons. Alors, Luciole, tu veux... Tu es bon, maintenant ? J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Bon, alors... Dégagez, dégagez, dégagez. Bon, terminé pour celle-là, ça va vite, c'est moi, maintenant. Ça y est, ça y est. Alors, blanchis-moi, là, à la caverne. J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Attends, Manu, tu gères, là. J'ai pu, personne, merde ! Attends, c'est pas n'importe quoi, ce que tu dis, hein. Ouais, ouais. Blanchis-moi, à la caverne. Non, maintenant, j'ai pas le temps. Mais quoi, il est ouvert en bouquet ? Allô ? Ouais. Ouais. Donc, c'est pour toi ? Attends, j'entendais pas parce que je l'ai pas sur l'antenne. Putain, mais vous avez décidé de me faire crier ou quoi, aujourd'hui, là ? Tu peux me répéter, s'il te plaît ? Alors, Jésus-Christ utilisait-il encore les moyens des pigeons voyageurs pour communiquer pour un sixième point à la question que je répète ? Ouais, c'est fort possible. Ouais, je pense que, ouais, ça doit être écrit dans la Bible et puis, tout ça, c'est de la religion. Ouais, je pense que c'est possible. D'accord. Je ne sais pas lire. En fait, ces animaux-là, c'est un don de table parce que c'est pas comme les chiens, ils donnent pas de papade, tout ça. Tu leur dis d'aller porter un message à ta dulcinée et ce qu'ils font, c'est quitter les corps des grains de pain et ils t'écoutent pas, ces animaux-là. Non, mais attends, de toute manière, les pigeons, les pigeons... Bon, attends, n'importe quoi, les pigeons voyageurs, de toute manière, ça existait. On n'a jamais délivré les messages. Si. Non, non, non, attends, faut pas déconner. Non, non, c'est ce que je dis. J'ai essayé d'en dresser quelques-uns et j'ai jamais réussi. Si je leur attachais des trucs à la patte, des bagues, ouais, voilà, des bagues avec des messages, oui, j'ai envie de te baisser comme une chienne, tout ça. On m'avait coupé le portable, en fait, et j'envoyais le pigeon comme ça et jamais il n'y allait. D'accord. J'ai eu des problèmes, je me suis retrouvé... Non, mais ça y est, on a compris. Je me suis retrouvé avec une grosse force. Ça y est, on a compris. Oui, Gérard, sur IRC, il y a Super Ouragouin, il te demande comment tu fais pour envoyer les pigeons voyageurs assez loin. Eh ben... Avec une bague. Avec une bague ? T'arrives à lancer les pigeons avec une bague ? Non, mais... Les pigeons voyageurs, tu l'envoies à 2000 kilomètres, comment tu fais ? Non, mais... Ils s'envolent, ils prennent leurs ailes et puis ils volent. Oula, j'ai perdu 1000 personnes, là, d'un coup, ils m'ont dit que c'était à cause de Manu. Voilà, voilà, bravo. Non, c'est à cause de Christy, bravo Manu. Donc, c'est quoi comme... On va s'écouter un disque, tu poses la question, Gérard, le temps que je te donne la question. Non, je ne sais pas si tu puisses. Celui-là, tu me le vires. Tu le vires, mais... Je l'ai trouvé, je le viens. Non, non, mais tu vois, ça va aller vite, là. Alors, pour... Oui, Rigo ? Non, non, Rigo, pendant que... Pose une question Internet pendant que je note le disque. Alors, peut-on dire que Gégé est transgénique mi-pigeon, mi-phoque ? C'est quoi, ça ? Je ne sais pas. C'est Citrouille qui demande ça. Et il y a Jarvis Cooker qui demande si on peut attraper des maladies viagras ou autres en communiquant. Non, ça, c'est plus le débat sur les maladies. Qui c'est qui s'amuse avec cette musique de là ? Et sinon, il y a Yankee qui me dit qu'on utilise le morse maintenant parce que les phoques font de la radio. Non, mais je ne vois pas du tout le rapport. Donc, sixième question. Pour draguer, vous servez-vous de votre regard comme moyen de communication ? Et vous pouvez toujours nous appeler au 0875 000 0803 085 000 et toujours Rigo qui vous attend sur le site www... Je n'arrête pas d'attendre depuis... .funradio et on s'écoute Riri... Riri. Riri, Fifi, Loulou avec Moi, c'est mieux avec du couscous. Et on se retrouve tout de suite après pour la suite du débat et la fin. ''Musique'' Et voilà, donc vous êtes toujours sur PUN Radio, c'est la suite du débat sur les moyens de communication, et on vient de s'écouter Ricky, Fluffy, Loulou, avec ses... moi c'est mieux, avec du couscous. Donc en parlant de couscous, on va être bien servi, parce qu'il y a justement... Ah, il y en a quelqu'un qui a amené du couscous ? Non, non, mais on a un auditeur qui s'appelle Couscous, qu'on avait vu depuis longtemps, donc on récupère... Ah, il y a Couscous qui est là ? Carambar, bonsoir. Oui, bonsoir. Eh Gérard, est-ce que tu me permets pour une fois d'être gentil ? Je voudrais dire bonsoir à ma petite amie Jessica, bonsoir Paris, bonsoir Jessica. Voilà, ok. T'as pas de petite amie. Bon, ça y est, vous n'allez pas recommencer pour la pain ? Oui. Ok. Ou Rose ? Ouais, je suis dans la place, et je voudrais dire bonsoir à ma main droite. Ok, Tomate ? Bonsoir à tous, je suis Carrie, à la main droite. Carotte ? Salut. Salut. Couscous ? Oui, bonsoir. Ah, Couscous ! Ouais. Bonsoir à tous, bonsoir à ma main, et bonsoir à Abdel Wahid. Ok, c'est bon, Couscous. Vous n'avez pas remarqué que les autres habitués en voulaient pas, là ? Ce mec, là. Oh ! On se calme, s'il vous plaît, hein, maintenant. Et bonsoir à tous les terroristes qui m'aiment. Non, non, non, non, non. Eh, ta gueule toi-même, toi, connard. Oh là là. Eh, mon doigt. J'aime pas Couscous. Mon doigt sent le caca, là. Mon doigt sent le caca, pour terminer. Ouais, ouais, bah ouais. Alors. Bonsoir. Bonsoir, ça y est, là, oui. On va commencer, on va finir le débat, maintenant. Non, non, ils sont cools, hein, ils sont cools. Alors, pour draguer, vous servez-vous de votre regard comme moyen de communication ? On va demander à 40 barres. Ouais, pour comment, encore ? Bah, ouais, tout à fait, ouais. Énormément, ouais. La persuasion, et en plus... Attends, bouge pas, je change de côté la cassette. Non, non, mais attends, si t'enregistres en même temps... En plus, tout ça, c'est des trucs à moi, ça. Ouais, pour lui, après. En plus, je suis serveur, donc ça aide. D'accord. Et je me fais plein de nanas, mais là, depuis quelques temps, je me suis calmé, je suis avec une super fille, et je l'embrasse très fort. Ok, d'accord. Non, mais... Je t'aime. Attends, il passe ses messages persos, c'est quoi, ça ? Il est amoureux. Euh, 40 barres ! Alisabeth Guigou ? Non, 40 barres, c'est bon, c'est... J'ai été dit, ça nous écoute... Comment pour 40 barres, hein ? Tu m'as dévibré, Alisabeth. Ouros ! Ouais, bah, écoute, moi, j'ai un petit problème dans la vie, c'est que j'ai un regard de tueur, donc, bon, je suis un peu obligé de mettre des lunettes de soleil, parce que c'est... Désormais, les filles, j'ai fusé, j'ai regardé... Oh, vous arrêtez de vous marrer, là ? Ah, vas-y, vas-y, vas-y, vas-y... Oh, non, non, non, non, non ! Je sens que ça va se terminer vite fait, Manu, avec toi. C'est que ça vient de moi, je les ai presque... Vas-y, vas-y, vas-y, c'est bon. Tomate ! C'est quoi, la boîte mobilique, là, c'est quoi ? Tomate ! Moi, j'ai un petit appareil, dont je ferai le nom, qui, en fait, envoie des messages à quelqu'un qui a le même appareil. Donc, si j'ai envie de... Si je crois que quelqu'un est dans la rue et que j'appuie sur un bouton, ça sonne sur son appareil. Ouais, c'est le nouveau truc, Gérard. T'as vu à la télé ? C'est le truc pour les amoureux, là. On est des espèces de beepers. Ah, ouais, mais... Les fucklovers, là, les fucklovers. Ouais, ouais, ouais. J'avais vraiment vu ça, ouais. Carotte ? Bah, moi, j'ai des sales yeux, donc je m'en sers pas... Je me sers pas du regard pour draguer. C'est un du cul, toi. D'ailleurs, je ne drague pas et puis on ne drague jamais parce que je suis moche, on se compare toujours à Sandy, donc tu vois, ça n'arrange pas. Alors, Carotte, tu vois, tu viens de dire un nom qu'il ne fallait pas, donc tu peux retourner chez toi, c'est terminé pour toi. Au revoir. Ça y est. Salut. Couscous. Coucou. Coucou. Vous êtes un méchant chiant ou pas, là ? Couscous, on t'écoute. Pas de marque. Moi, on m'appelle la Clash, Couscous. Moi, quand je la regarde, c'est méchant, c'est terroriste. D'accord. Mais moi, je dois être dans le caca, là. Non, moi, je suis borgue. Non, mais tu peux quand même répondre à la question ou pas ? Je suis borgue, j'ai qu'un oeil, donc ça ne le fait pas, tu vois. Bon, d'accord. Sans manquer de respect, il ne faut pas se moquer des aveugles. Oui, entre parenthèses, voilà. Super Montagné, si tu nous regardes. Oh, c'est bon, on a pu, on se calme. Ouais, euh... Non, non, il n'y a personne à la place de Carotte. Il n'y a personne. Attends, je vais, je vais. Tu vas, tu vas, tu vas te manier, maintenant. Oh, merci, c'est Carotte. Alors, euh... Question IRC. Oh, oh, oh ! Appelle le TK de Mystère. On se calme, là ! Le TK de Mystère, il t'emmerde ! Le TK de Mystère ! Ok. Alors, Rigaud, une question IRC. Alors, question de Hatt. Les pigeons, ouais, mais voilà, ils parlent des pigeons voyageurs parce qu'il y a un délai avec Internet. Quand ils écoutent par Internet, ils écoutent ce qu'il y avait il y a 20 minutes. Donc, ils me parlent encore des pigeons voyageurs. Eh, Gérard, je voudrais demander à TK si c'est possible qu'elle me suce ma saucisse à quatre pattes. Va te faire foutre, t'abrouti ! C'est qui qui vient de dire ça ? C'est qui qui vient de s'amuser à dire ça ? Je vais le trouver, Gérard, continue. Et d'ailleurs, d'ailleurs, à la place de, je ne sais plus trop qui, on accueille Tom à la Catalane. À la place de Carotte, alors. Voilà, exactement. Alors, vas-y, Tom. Oui, bonsoir, Gérard. Bonsoir. C'est Griselda. C'est encore la même. Bon, tu as compris la... Pour draguer, servez-vous de votre regard comme moyen de communication pour toi, la question. Oui, ben en fait, je louche, alors tu vois, c'est pas très évident pour moi. Non, c'est sûrement, c'est tout. Oh non. Oh, ça commence à... Vous laissez parler les gens ou pas ? C'est Groton qui vient de dire ça. Il n'arriverait pas à me faire jouiller. Non, je vous ai pas sympa parce que je louche et j'ai un grave problème. Eh, je sens que le prochain qui s'amuse à dire ça... Ça va dégager ! Il jouait pas, c'est tout. Il jouait pas. Il jouait pas. Si je jouais, je suis juste resté avec lui. Euh, Manu, quand tu vas... Ouais, je vais, je suis en train de les chercher. Ouais, alors... Je suis en train de les chercher dans mon porte-pone. Donc, euh... Gérard ? Donc, ouais, oui ? Il y a Ertonio sur l'IRC qui te demande si on peut draguer avec leur regard aussi bien que... Parce qu'il a des lunettes, en fait. Il voulait savoir si c'est pareil que quand on n'a pas de lunettes. Ben, je pense, oui. Ben, il est monté sur moi, c'est tout. C'est tout, hein ? Et il manque plus que les doubles sons, maintenant. Ben, quand vous aurez fini... Quand vous aurez fini vos conneries... Ouais, j'en ai... On pourra demander à Ton qui va répondre. Je passe le bonjour à tous les égords d'Israël. Hé, Couscous ! Couscous, ça suffit ! C'est abusé, ça ! C'est abusé, là. Elle est tensionnée, là. Oh là là ! Mais c'est quoi, là, ce bordel, là, Manu, là ? Tu me l'as... Tu peux peut-être les calmer, mais je peux les calmer, tu vois, un par un, donc... Couscous, il a abusé, là. Alors, Ton... Ouais, alors, moi, je te disais, je louche. C'est un gros problème. J'ai des doubles foyers, donc tu vois, ça m'arrange pas, alors je vous demanderais un petit peu de pitié pour moi, quand même. Euh, je te calme, moi. En plus de ça, donc, j'ai une sale gueule, donc il y a rien qui m'arrange. C'est clair. Et, ben, du coup, je sais pas quoi faire. D'accord. Et en plus, ton pote, il s'est fait virer de la sécu, alors c'est la top. Je sens que ça va... Ça va jarcler, ça va jarcler. Ça y est, ça y est. Ça va... Alors, quel mot... Quel est le moyen de communication... Quel est le moyen de con... Quel est le moyen de communication quand on a n'a pas... Donc, on va demander... Le meilleur moyen, quel est le meilleur moyen... Voilà, de communication quand on a n'a pas. On va demander à Karnevar. Euh, le P, le... Non, la lettre ou la parole, je sais pas, moi. Hum. Voilà, Gérard. Euh, Ouros ? Bah, je sais pas, je dirais un français correct. Ouais. Euh, Thomas ? Il faut crier très fort. Comment ? Dans quel sens ? Bah, il faut crier très fort. Bah, si t'es autiste, hein, j'en sais pas. Hum-hum. Ok. Euh... Thomas ? Tu veux que tu viennes répondre ? Ton, euh... Je sais pas, à quoi, là ? À la Catalane. Ton, à la Catalane ? Ouais, bah, moi, je me sers du téléphone. Au moins, on me voit pas. Et puis, on peut pas imaginer le monstre que je suis. D'accord. J'aime bien ta voix, moi, gros boudin, là. Oh, vous fermez vos gueules, s'il vous plaît, derrière. Merci. Elle est moche, elle est moche. Ouais, euh... Sur IRC, il y a Arnette qui dit que quand on n'a pas de moyen de communication, elle ferme sa gueule. Bah, voilà. Eh, couscous ? Le téléphone à arme. On raconte pas n'importe quoi. Sinon, on leur coupe les cordes vocales à coups de rachois. Ouais, ouais, ouais, mais... Couscous, tu réponds comme il faut à la question. Bah, je te dis que le téléphone à arme. Moi, je te dis le téléphone à arme. D'accord. Euh... Mets-moi le doigt... Oh, putain, non ! Ouais, Gérard. Mets-moi le... Embrasse-moi. Mets-moi le doigt dans le caca. Ouais, viens, t'assures que sur mon sexe, on est réactifs. Bon, allez, allez. Hop. Terminé pour lui, il répondra même pas. Allez, hop, c'est fini. Il dégage. Voilà. Allez, hop. Alors, euh, donc, euh... Alors, il y a un petit sondage, là, pour ou contre les moyens de... Bon, couscous, s'il te plaît, tu me laisses finir ? Ouais, d'accord, mais je t'emmerde. D'accord, mais je t'emmerde. Euh, là, je crois que... C'est pas moi, Gérard. C'est un mec qui s'est émimité. C'est qui ? C'est pas moi. C'est ce moule. Ouais, mais restez quand même polis, s'il vous plaît, avec les gens qui vous emmerdent. Merci. S'il vous plaît. C'est pas gênant. Faut pas être tentaculé en cul de tâcheur. Euh, donc, pour ou contre les moyens de communication, il y a 60% qui n'ont pas le temps de répondre à la question. Hum. Il y a 30% des Français pensent pouvoir le faire eux-mêmes. Hum. Et 10% des Français qui estiment que ce n'est pas le thème du débat. Ben, je vois pas pourquoi que 10% disent que c'est pas le thème du débat, alors que c'est le thème du débat. Ben, ouais. Mais j'étais sur moi, c'est tout. Oh, là, là ! C'est pas moi. C'est à toi, Gérard. Moi, euh... Alors, euh... Excuse-moi, Gérard. Quand même, à la place de mon doigt, sans le caca, machin, on accueille Gilles Comoisy. Bonsoir. Bonsoir. Salut, Gilles Comoisy. Salut. Bonsoir, tu vas bien ? Salut. A tous. Salut, chat de pourri. Alors, donc, la question, donc, Carambar, tu réponds, s'il te plaît ? Tu peux répéter, s'il te plaît. Alors, quel est le meilleur moyen de communication quand on n'en a pas ? J'ai déjà répondu, j'ai dit la lettre ou la parole. C'est vrai, il avait déjà répondu. Ah, ok. Où, Rose ? Ben, j'ai déjà répondu, tu ne suis rien à ton débat ou quoi ? Mais attends, tu restes poli, toi, parce que tu n'avais même pas répondu. Mais si je te dis un français correct, alors tu es un peu ce qui se passe, quand même, putain. Le roi des cons, ouais. Thomas ? J'ai aussi répondu, Gérard. Ben, ton... ton, elle a... Je t'ai déjà répondu aussi, Gérard. Alors, pousse, pousse. Je t'ai déjà dit, téléphone arabe, putain, t'es sourd. Elle t'a peut-être posé cette question-là, déjà, Gérard. Non, mais il y en a un, il y a le Comoisy, là. Si, j'ai le Comoisy. Ben, alors ? Tu devrais le savoir. Non, non, non, pas de moyen de communication. D'accord. Je vis dans une grotte. Ok. Alors, huitième question. Les hommes utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Les hommes utilisent-ils... Les hommes utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Ah, ben, t'es bien placé pour en répondre. Oui, tout à fait, ouais. Attends, tu sais qu'ils viennent parler, comme ça, là ? Ils sont à la Catalane. Ah, ben, répond à la Catalane, tu peux. Tu me viens répondre à la Catalane, ça y apprendra de répondre des conneries. Je mets pas à mine à l'huile, à la place. Bienvenue chez les pizzas, avec la pépère au lait. Alors, 40 bars. On va t'en faire de la colisse de bras. 40 bars, s'il te plaît, tu réponds comme il faut. Ah, mais vous vous salmez un peu, là, maintenant ? La pépère au lait, là. Ouais, Christine en est l'exemple. 40 bars, quand même. Oui. Pour toi ? Euh, je suis d'accord. Ouais, je pense que oui, oui, tout à fait, ouais. Je tiens, ouais. Ouais ? Ouais. Euh, Ouros ? Ah, pardon, il est parti. C'était lui, les conneries. Ouais, ben, c'est bien, alors. Ouais, ben, t'as bien fait ton boulot, une fois, Manu. Ouais. Gérard, sur l'IRC, il y a D-Light qui dit, oui, on peut utiliser des animaux pour communiquer. La preuve, les dirigeants de Fun Radio utilisent bien Gérard pour communiquer avec les animaux. Oh, n'importe quoi, lui. Tomate ? Ouais. Euh, ben, j'ai connu un mec qui utilisait des puces savantes et des morpions. D'accord. Ouais, à la place de ton à la Catana, Catalane, pardon, on accueille Oasis. S'il n'y a pas de bulles, là. Oasis, OK. Bonsoir, Oasis. Elle veut te planter, c'est pas le gars. Ah ! Oasis, c'est pas le gars. Elle veut te planter, c'est pas le gars. Oasis, c'est pas le gars. Il n'y a personne qui va oser s'appeler Fildar, là, pour les chaussettes. Je sens qu'on va conclure le débat ici. 4%, il ne faut pas déconner. Oui. Donc, Oasis. Moi, si tu pourrais me répéter la question, je viens d'arriver, donc... Les hommes utilisent... Qu'utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Euh... Ouais, ouais, ouais, c'est... C'est un excellent moyen de communication, de... De prendre, par exemple, un chien avec soi. Oui. Ça permet, franchement, de développer... J'aimerais te dire que je t'aime avec un tatou. T'as le cœur de l'oreille. Je voudrais te dire que je t'aime, mais tu ne me réponds pas. C'est où ? C'est les feuilles, c'est ce qui s'allume en vert, Manu. Je voudrais te dire que je t'aime, mais tu ne me réponds pas. Bon. C'est vrai, Manu, il est nu, ce soir. Alors, je sens que c'est... Non, mais ce qu'il faut faire... Gérard, Gérard, Gérard, Gérard. Tu fous un coup de fouet à Manu, là, hein ? Non, non, mais ça va aller vite, c'est la... Ça va être la dernière question. Je ne sais pas si... Parce que ça y est, j'ai retrouvé quelqu'un. C'est pour ça que j'ai galéré. Ah, ouais, d'accord. À la place de Ouros, on accueille Préparation H. Bonsoir, c'est Préparation H, Fably. Préparation H. Oui, bonsoir. A tous. Oui, alors... Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Oui, tout à fait, oui. On se calme. Vous ne l'avez pas, celui-là ? Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, c'est pas mal. Avec qui, la chaise, là ? Le tabouret. Et puis le trou du cul qui saigne. Voilà. Non, mais quand vous aurez fini vos conneries, les gens, ils pourront peut-être répondre. Oui, c'est vrai. Il y en a qui veulent répondre et faire un débat sérieux. Alors, euh... Est-ce que vous l'avez, ce capsule ? Euh... C'est qui qui demande ça ? C'est Finger. Je sens que tout à l'heure, on va conclure, hein ? Oui. Alors, préparation H. Oui, ben, je viens d'arriver, j'ai pas entendu la question. Alors, les hommes utilisent-ils des animaux pour communiquer ? Les hommes, ben non, je crois que c'est interdit par la loi d'utiliser les animaux pour niquer, donc... Pour communiquer ! Ben, que ce soit en communauté ou pas, c'est pareil, c'est interdit, c'est tout. Non, mais je crois que... Non, mais discute pas, c'est tout, c'est la loi. La loi, elle est appliquée, il faut se plier, c'est tout. Moi, je suis d'accord. Ben, couscous. Non, non, moi, je suis d'accord. Non, non, moi, je suis pas d'accord. C'est impossible, on peut pas niquer dans la commune avec un dromadaire. Fais pas les animaux ! Fais pas les animaux, t'écorches les moutons, salauds ! Putain, t'en as qui sautent des phacochères... Vous allez énerver, couscous, arrêtez ! Intégriste ! Hé, Gérard, c'est pas parce que tu niques un phacochère que tout le monde a le droit, hein ? Ça y est. C'est le combat. Non, mais... C'est pour l'eau, c'est pour l'eau, c'est pour l'eau, pardon, Gérard. J'ai le cou moisi, là. Ouais, moi, je veux bien me sacrifier et m'appeler Fildar, t'as qu'à faire. Non, non, c'est bon, c'est bon, ça va aller. Pour passer la pub des chaussettes qui te puent. Non, ça va. Alors, moi, je peux vous dire une chose, comme vous êtes en train de déconner, le débat, il s'arrête là. Non, non, Gérard. Encore une question. Non, non, non, non. Encore une, là. Il était bien, il est bien, le débat. Non, non, ils sont tous gentils, n'est-ce pas, les auditeurs, vous êtes gentils ? C'est là pour comprendre les gens qu'on est cons. Ouais, c'est vrai. Non, Manu ? Alors, les transmissions de pensées, est-il un moyen de communication en faisant l'amour ? Et ça sera la dernière question. Est-ce que tu peux la répéter, s'il te plaît ? Alors, les transmissions de pensées, est-il un moyen de communication en faisant l'amour ? Manu ? Quoi ? Tu fais chier. Alors, 40 bars. Est-ce que, à ton avis, tu sais à quoi je pense, là ? Non, eh bien, tu vas le dire. Ben, contenté, Jean. D'accord, eh ben, bonne nuit pour toi, 40 bars. Faisons-te... Non, non, c'est bon, c'est terminé. Est-ce que t'as une réponse à donner ? Qu'est-ce que t'as à donner sur la question, 40 bars ? Les transmissions de pensées. Moi, je sais qu'avec ma copine, sans faire exprès, on dit beaucoup de choses semblables ensemble. C'est-à-dire ? Eh ben, c'est-à-dire, oui, avec nos meilleurs potes, c'est ça. On a la même expression, des fois, ou des trucs comme ça, quoi, en faisant l'amour, et tout, c'est bien. Vous faites quoi ? Hein ? C'est... Ah, vas-y, c'est bon, c'est bon, c'est bon. C'est très bon. Préparation H. Je ne vais pas le dire, celui-là. Oui, ben, moi, je suis sûr qu'après l'amour, comme tu disais, toi et ta copine, vous avez de la transmission de pensée, que vous avez envie d'une gamelle de fresquises au même moment. Toi, tu ferais mieux de faire des préparations pour cons. Fildar, mets-nous un double son, là. Ah, j'ai pas, j'ai pas envie. Non, arrête, arrête, arrête. Fildar, il t'a un peu le faux cul, là, ce soir. Ouais. J'ai pas besoin d'utiliser la pensée, parce que je crie très fort, donc je pense qu'il entend assez. Fildar, mets les auditeurs en double son. Tu jouis ? Je jouis, je jouis, je jouis très fort. Tu jouis très fort ? Je jouis et pas. Lui, je jouis, ça dépend. Oh, Aziz ! Fildar, mets les auditeurs en double son. Ben, moi, sexuellement, avec mon copain, ça se passe très bien. Ah, t'es un copain, toi ? Ouais, ouais, ouais. Tant pis, Tony. Je crois que c'est un dommage. On est au top au niveau transmission de pensée, et puis tout va bien, quoi. On est exactement sur la même longueur d'onde. Moi, je vais te transmettre, moi, salope. Tu viens de trouver quand tu veux. Ton tampon, il vient de tomber, là. Ça arrive. Là, quel équerre on va faire ? Vous êtes perpés, vous. Vas-y, Gérard, on enchaîne. Non, non, mais on prendra peut-être qu'il se calme. Donc, Aziz. J'ai absolument pas envie de faire ça. Couscous. Ouais, Gérard, c'est vrai que depuis que tu t'es fait enculer par une lampe torche, on t'appelle la luciole. Couscous, tu restes poli, parce que sinon, ça va mal finir pour toi. Ouais, tu vas gerber, hein. Moi, je suis d'accord avec Aziz. Gérard, je te... Sous la console, là. Je le coumoisille. La transmission de pensée, pourquoi pas. D'accord. Alors, moi, je peux vous dire une chose. Il y avait un truc que je voulais dire. C'est que pour les aveugles, le moyen de communication... Le moyen de communication... Bon, tu es calme, s'il te plaît, Manu. Merci. Et après, on fait la conclusion, comme ça, ça va être terminé. Donc, pour les aveugles, c'est sûr que c'est pas évident pour eux de pouvoir communiquer. Et c'est... Maintenant, je crois qu'il y a des nouveaux trucs qu'ils font. Donc, on va demander la conclusion du débat à 40 bars. À moins qu'il y avait une question hier, c'est non ? Oui, il y a Sandi, la pute, qui demande qui veut lui bouffer le cul. Mais bon, c'était pas le thème du débat. Voilà, bon, donc, 40 bars, conclusion. Deux choses à dire. Déjà, tu t'es fait griller parce que 40 bars, en fait, c'était 40 bars. Et deuxièmement, toutes les expressions de Christine, c'était moi. Donc, j'ai pris le plaisir. OK, ben... À la semaine prochaine, Gérard. C'est ça, ben, tu repasseras pas la semaine prochaine pour toi. Et ils vont être sur moi. C'est ça. OK, ben, tu repasseras pas la semaine prochaine pour toi. Préparation, préparation H. Ouais, alors, deux choses aussi. La première, c'est que je te mets un fulgurant pour où je pense. Et la deuxième, c'est que tu t'es trompé. Tu l'as appelé j'ai le coup moisi au lieu de j'ai le con moisi. Et on savait déjà que t'avais le coup moisi, c'est clair. D'accord, ouais, tu l'as dit, Thomas. Enculpant qui ? Ouais, ben ouais, c'est comme d'habitude. Toujours aussi nul, toujours aussi à chier, toujours aussi... Toujours aussi Gérard, quoi. Eh ben, dans ces cas-là, Thomas, c'est simple. Tu allais bouffer tes tomates, comme ça, tu nous emmerderas plus qu'on nous fait des conneries. Bravo Gérard, ouazis, t'es bien calmé. Ouais, eh ben, moi j'ai trouvé que le thème du débat, il était franchement très très intéressant. Ouais. Il était vraiment bien, mais c'est dommage que ce soit toi qui l'a présenté. Ah mince. Pourquoi ? Ça parlait bien. Pourquoi ? Ben, parce que t'es toujours aussi catastrophique et rien ne change, quoi. Ben, dans ces cas-là, tu fais pareil, tu la gardes ton ouazis. Ouais. Gossos. Gossos. Ouais, ouais, ben, le débat, il était pas trop mal. Bon, il y avait un petit peu de bordel dans la maison, mais sinon, c'est toujours de la merde. Ouais, mais de toute manière, eh, Gossos, non, n'empêche, on aime bien t'avoir dans... J'aime bien t'avoir quand même dans les débats. Tu le sais bien, on rigole bien avec toi. Ah, d'accord, je te réserverai une petite égorgerie de... C'est ça. Ok, allez, bonne soirée à toi, Gossos. J'ai le coup moisi pour finir. Ah, mais je rouillais pas. Bah oui, je sais, on fait tous ça. Ouais, moi, je voulais seulement dire, enfin, je voulais seulement te demander si je pouvais avoir la grosse vilaine au standard, après. La grosse vilaine, c'est qui ? C'est laquelle ? C'est quel mystère ? Euh, non, tu vois, tu l'auras pas. Donc, voilà, donc, c'est tout, c'était ta conclusion ? Ah, bah ouais. Eh ben, c'est bien. Je te souhaite une bonne nuit aussi. Eh ben, moi aussi. Je te kiffe, l'ascar. Eh ben, moi, je veux pas moi, ok ? Donc, c'est dommage qu'il y ait eu des petits... Petite conclusion de l'IRC, quand même, avant de finir, de Yankee. Quand on se balade avec un tekelborg et qu'on n'a pas d'amis, on fait pas des débats sur la communication. Euh, Gérard, c'est une pute. Non, on va pas dire ça, quand même, c'est pas gentil. Et, euh, bah, c'est... Apparemment, il y a que des trucs méchants. Eh, on était combien, quand même, là ? On est remontés à combien ? Là, on est quand même remontés à 3867. Combien ? 3867. C'est le record, non ? Je sais pas. Bah, si, c'est le record, 3867, je crois. Je crois qu'à la dernière fois, on avait fait 3400, là. Donc, là, à mon avis, on a battu le record, ouais. Eh ben, on aura les sondages, les mecs, ça va faire plaisir, hein. Bravo. Bravo, bravo. On aurait peut-être été un peu plus s'il n'y avait pas eu le problème avec Manu, en ce temps-là. Ouais. Ouais, ça, c'est vrai que Manu, cette semaine, t'as fait chier le monde. Ouais, mais toi aussi, t'as quand même fait un peu ta merde. Non, je t'ai... C'est ça, ça fait quand même un peu ta merde aussi, toi. Faut pas l'oublier. Donc, voilà. Oui, Rigo, pour finir ? Non, rien, j'attendais une félicitation de papa. Non, mais c'est bien, de toute manière, il a bien bossé, Rigo. Il y a que lui. Il y a que lui qui bosse bien, en ce moment, alors. C'est bizarre, quand même. Ouais, non, mais il y a que lui. Ça cache quelque chose. Non, non, mais il y a que lui. Il y a que lui qui bosse comme il faut. J'ai remarqué aussi. Parce que lui, on ne l'entend pas. Quel plaisir de te retrouver, en tout cas. Donc, pour moi, la conclusion des moyens de communication, dommage que ça foirait, mais sinon, je pense que dans l'ensemble, c'était pas... Bon, écoute, je crois que tous les records ont été battus. Bravo. Un fil d'art, tu continues, ça se voit que c'est terminé. C'est terminé pour toi, un fil d'art. Tout ça, la semaine prochaine, on trouvera peut-être quelqu'un d'autre. Ouais, j'ai l'impression, parce que là, le double son, j'aime pas trop. Par contre, je voulais signaler que celui qui s'amusa à envoyer un truc bidon sur l'IRC en mettant avec 10 poules... Oui, donc c'est faux. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne nuit. Vous allez retrouver Rousseau pour la nuit sans pub. Et demain, 6h-9h, Barthes. Et puis, Max à partir de 22h. Arrête. Tu vas prendre une gaufre avant la fin, toi. Et vous allez retrouver Max à partir de 22h. Il y aura des surprises, d'ailleurs. Il y aura des surprises. Déjà, il y aura Jean-Denis Debert, puis il y aura plein de petites surprises, peut-être. Non, mais pas par rapport à toi, mais des trucs nouveaux. Et moi, je vous retrouverai la semaine prochaine, si tout va bien. Bon, à la bonne nuit à tous. Et je voulais faire un petit cadeau, je voulais me faire plaisir, parce que tu as 10 minutes avant, avant de reprendre le programme officiel de l'antenne, où il y a une compilation qui s'appelle F-Communication, la belle français. Ils ont sorti des compilations Musique pour Plante Verte. Ils avaient également sorti déjà une compilation Megasoft Office 97. Ils viennent de sortir la compile 98, avec dedans Nova Nova, LJIA, Frédéric Galliano, Readymade. Que les artistes français ont fait un compte avec des noms un peu étrangers. Et là, sauf un ou deux, et là on va écouter Aquabassino qui s'appelle The Melokey Voilà. == Le débat sur New York == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Les débats pas de radio et pas d'insultes de Gérard Et voilà, donc bienvenue pour, donc Gérard 35, donc bienvenue pour le premier débat Alors ça, ça, une fille d'art, tu vas te prendre une claque Tu vas te prendre une gaufre, mais méchante tout à l'heure Pourquoi ? Tu me refais ça Mais attends c'est propre Non mais je lui avais dit qu'elle avait un surnom Elle ne me l'a pas dit donc je ne peux pas le démerder C'est moi qui vais me démerder, c'est pas grave Donc premier débat qui va porter sur New York Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0875 000 0803 08 5000 et toujours IRC, donc www.fr, jeune radio Et ça n'arrête pas de monter, on est déjà à 2413,8 connectés Eh ben c'est joli Gérard Alors on va accueillir Cutepool, 24 ans, qu'on écoute Fun Radio à New York sur 93.4 Bonjour Cutepool Salut Gérard On va accueillir Saucisson à l'ail, 101.9 Paris Allo Allez y'a toi, c'est bon Allo Salut Gégé Salut Non mais c'est parce que je t'entendais pas, donc c'est pour ça Allo Allo Allo Allo Allo Allo Ça commence C'est quoi ça ? C'est à côté, là, ils font des essais, là C'est ce truc, là Non Ça y est, merci Euh, Sufboun, 21 ans, 103 points, 100.3 à Le Mans Bonsoir Bill Big Bill Big Bill Euh, tu dis bonsoir correctement et tu l'as pas commencé Parce que sinon tu vas pas faire la première question, je te le dis tout de suite, ok ? Bah tu viens de dire que c'était toi qui faisais Bill dans le Big Bill Bon, je t'ai pas demandé si... Je t'ai pas demandé à quelle heure elle était, si ta sœur faisait du vélo Ok Alors euh... T'as l'air prêt ou pas ? Ouais, toi, je te signale que tu es allé voir Pildar tout de suite au standard Jérard, t'accueille les gens, s'il te plaît Hé, Gérard, Gérard, Gérard, le... Non, non, non, j'ai rien J'ai rien J'ai rien J'ai rien Ah bon ? Donc euh... Non, j'ai rien dans le froc J'ai rien dans le froc Donc 22 ans, une écoute 94.6 à Salo Allo Exactement, bonsoir Salut, Tony, ça t'apprendra ce qu'on t'avait vachement reconnu C'est pas grave, c'est pas grave Ah mais j'ai rien dans le froc, Tony, tu vois Voilà, donc euh... Non, mais on va mettre Tony C'est mon nom de famille Tony, c'est Arnett Ouais, c'est ça, t'as raison Avec cuisses de blours Salut, Gérard On écoute à hausse 98.7, hein Et peau de chambre à dinant 103.5 Ouais, salut, Gérard, ça va ? Salut Donc, alors, première question qui porte sur New York Alors, êtes-vous allé à New York ? Bon, celui qui commence à rôter déjà, il va commencer à fermer sa gueule Parce que ça va aller vite avec lui D'accord ? C'est du calme, Gérard Ok, ben celui qui rote aussi Alors, première question : êtes-vous allé à New York ? Si oui, quel type de transport avez-vous pris ? On va demander à Saucisson à l'ail Ouais, j'y suis déjà allée Et donc, le transport que j'ai pris, c'est bien sûr l'avion Et quand j'ai pris l'avion, j'ai énormément faim D'accord Question de Gérard, je suis en train de parler Il y a Davey1 sur l'IRC qui te demande : c'est quoi la fréquence de fun à New York ? Alors là, je ne sais pas Et il faudra demander ça à Pildar Attends, je vais vous donner ça dans deux minutes Alors, cul de poule Oui, moi j'y suis allée J'ai pris des gros taxis jaunes D'accord Sous ce boule Moi, je n'y ai jamais été, mais ça me dirait bien Tony ? Non, je ne suis jamais allé à New York D'ailleurs, j'ai été un petit peu vexé que tu ne m'aies pas invité à aller en avant-première Attends, ce n'est pas moi qui ai décidé, c'est la radio, d'accord ? Désolé Cuisse de blour Oui, moi j'ai décidé d'aller et j'ai pris l'avion D'accord J'ai la fréquence, Gérard Oui A hundred four four five Six point five seven Non, mais tu parles français, s'il te plaît You got a man in the film Oh, derrière vous, vous vous calmez, s'il vous plaît, merci Non, non, non La fréquence A hundred five four point seven Bon, alors quand tu parleras en français, je te répondrai Cent quatre point sept Cent quatre point sept, ça m'étonnerait Il parlait pour les New Yorkais chambre oui oui non pas de chambre tu apprends la question qui m'a dégagé bon j'étais en état plein avec le micro d'accord je crois que t'as pas tellement compris d'aller la question je crois que non mais je crois que t'as pas tellement compris êtes-vous allé à new york si oui quel type de transport avez-vous pris tu lui expliques comment ça se passe en débat il comprend mais je lui dis tu y expliques tu y expliques tu y expliques parce à mon avis il n'a pas tellement compris le truc donc alors moi tu utilises à brèze d'un gérard pose des conditions et d'abord c'est n'importe quoi avant la fin de l'émission tu pourras peut-être recevoir le restant du café surtout sur ta gueule ok donc qu'est ce que je voulais dire ouais je voulais dire que donc bon ben j'ai été à new york on était j'ai été avec samedi donc on a pris l'avion c'était super bien alors les habitants de new york paye-t-il moins d'impôts qu'à paris on va demander à peau de chambre bon alors et peau de chambre on t'a sélectionné c'est pour quoi faire seulement on t'a sélectionné c'était pourquoi faire pour participer au débat ou pour te foutre de ma gueule je peux vous pas de ta gueule je réponds même pas new yorkien je suis à paris moi non mais moi je te demande à paris c'est pour ça que j'ai 103.5 dix noms ah oui ah ouais dix noms tu prendrais pas les gens pour des cons celui qui s'amuse à seul qui s'amuse à dire que je suis dehors tout à l'heure avait dégagé et je veux pas chercher je vous préviens soit vous répondez correctement question soit vous vous foutez de ma gueule et vous n'avez pas envie de participer au débat ça sert à rien qu'on vous sélectionne ok c'est clair et net oui il y a encore des v1 qui 2 qui te demandent si les nouilles york c'est un plat surrénien à la fin pour l'instant on n'est pas arrivé à la question qu'est-ce qu'on mange là bas alors on va demander un peu de chambre s'il est réveillé alors tu as commencé à tout de ma gueule là ou quoi je n'ai pas entendu la question alors que j'ai demandé la première fois apparemment il a dit j'ai pas envie d'y répondre alors s'il a pas envie d'y répondre du parti c'est pas au débat ça sert à rien de se laisser s'il vous plaît c'est moi qui commande je vous préviens si on vous sélectionne on se calme si on vous sélectionne c'est pour participer au débat si vous voulez pas participer ça sert à rien qu'on vous sélectionne c'est clair et net alors pas de chambres les habitants de new york fait une moins d'impôts qu'à paris d'accord pourquoi aussi il faut peut-être expliquer un peu alors tu peux expliquer non mais attends non mais là je crois que tu as compris ta question mais je ne sais pas y répondre j'habite pas à new york et voilà je crois pas trop mieux maroc et cuisses de blour tu peux répéter la question elle vous commence à me les gonfler là mais non mais j'ai pas entendu mais les oreilles c'est comme le cul ça ça vous avez très bien compris la question maintenant j'arrête et tu me suis pas avec une semaine alors si j'ai si tu n'as pas compris la question je passe à tony merci je crois qu'il comprenne pas le sens de tes questions mon gg alors tony moi je voulais dire que les habitants de new york ils doivent payer un petit peu plus d'impôts parce qu'il me semble que le dollar c'est plus fort en amérique qu'en france en fait ouais mais d'ailleurs tu pourrais témoigner même toi parce que tu as vu que mon c'est qu'ils ont payé plus plus d'impôts parce qu'il paraît qu'il ya un gros monstre qui a tout détruit dans la ville ça fait qu'en fait ils ont payé plus d'impôts mais attendez il ya une question il ya booster qui te demande enfin il te demande pas il explique que les habitants de new york ne paye pas souvent de pot c'est pour ça que les bistrots sont vides non mais non mais je vois pas du tout le rapport gérard thiel et dans les histoires la bataille qui peut nous en parler non non pour l'instant on n'est pas en train de parler des cafés d'accord si je boule je pense que le gros monstre de payer beaucoup d'impôts parce que les gens vont fuir l'art tu me cherches celui qui fait le con était un ton micro parce que tout à l'heure je vais ça va même se terminer pour ton matricule alors si vous pour toi moi je pense que il fait beaucoup d'impôts parce que le gros monstre à l'oeuvre de new york il doit avoir une grosse maison quand même ok saucisse en l'aïe sérieusement moi je pense qu'à new york que les gens ont plus d'avantages que la france parce que notamment les problèmes des impôts comme on parle non mais tu peux préciser le fond de ta mais pourquoi pourquoi parce que il faut qu'il paye des impôts et c'est comme ça d'accord c'est en dollars gérard non sans de son dollar pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'on est en train de faire le compte de l'euro pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'en train de faire le compte de l'euro pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'en train de faire le compte c'est pas demandé de filard ce signal au lieu d'allumer ta club tu essaies de savoir qui fait le con parce que sinon c'est toi qui déroule je te préviens tu la cherches tu de suite jamais toi ce qui fait un l'aïe mystère permet ça suffit d'accord alors tu poules oui ça dépend de ta vie dans new york et à côté du tower bridge tu payes tu peux répéter la piste et j'ai pas compris le tu peux répéter la piste et j'ai pas compris le je peux pas vous dire parce que comme nous on a été on a été dans new york tout ça va être à new york trois jours tu peux pas dire tu connais le york non maintenant en trois jours tu peux visiter new york je suis désolé gérard tu as été dans le groupe quoi tu as été dans le groupe c'est où ça c'est à côté de harlem normal à temps il ya des grands négros avec des couteaux de châssis c'est tout ce signal qu'on a on a visité certains quartiers et je peux vous dire une chose que c'est quand même pas évident de se balader là dedans pour vous dire ça tu dis au fil d'art oui mais je peux pas deviner je n'avais tu peux pas dire c'est ton boulot tu veux faire le sondage maintenant tu fais ton boulot correctement pas du tout d'accord ok gérard en attendant à propos du bronx sur hier c'est on me demande si tu as coulé un bon non non donc j'ai pas vous dire s'il paye plus d'impôts que nous à paris ça je peux pas vous le dire parce qu'on n'a pas eu à faire des recherches non on n'a pas eu l'occasion de trop discuter avec les gens et tout donc en porte que on ta gueule à toi je t'emmerde et est-ce que tu as rencontré à bittelborg de quoi tu as rencontré à bittelborg n'importe quoi toi tu es en train de planer à 24 alors j'ai un tel et à new york pour voir un film c'est ça bah oui c'était quoi le film de cul à zobzila contre les présences n'a rien fait gaffe à toi tony parce que tu as l'heure tu as dégagé je te signale tentera de rester à carreau si tu veux finir les dix questions non mais moi je te dis t'as intérêt à te calmer ok pas de problème mais pour l'instant on n'en est pas arrivé là d'accord d'accord alors on commence quand on est à new york leur spécialité d'abord pour vous donc on va demander à un mec en moto toi tu cherches d'une sorte un trou bleu il est un portable en plus c'est sûr allez-y continuer et attend parce que lui veut pas faire son boulot au c'est bon apparement apparemment il s'est arrêté apparemment il s'est arrêté basique à tout à l'heure je vais me lever j'ai tant que les mines ça va faire tout drôle à vendre avant la fin toi je te le dis merci alors pour calmer le débat oxy qui dit qu'un jour il ira à new york avec toi on y jouera tu verras non mais ça c'est une chanson donc je m'en fous alors que le mensonge c'est pas gentil de ta part m'a ainsi votre manière j'irai pas à new york avec lui j'irai plutôt avec ma femme non personnellement j'ai pas trop on comprend pas trop bien ce qu'ils nous disent à part excuse me excuse me ou qu'un tueur et ça c'est ça là donc on revient sur la 6 à l'aïe il n'a rien fait gérard il ya jupilère qui te demande si à new york a vu starsky hutch non alors on revient à la troisième question que m'en sont quand on est à new york leur spécialité on va demander ça à peau de chambre vous commencez vous commencez à me casser les couilles sérieusement on est déjà la troisième question vous commencez à foutre un foot boîte merde c'est pas bon une amie si ça va pas être bon pour le deuxième débat je le sens alors peau de chambre tu crois qu'ils mangent des frites à bas tous en même temps s'il vous plaît cuisse de velours je viens de répondre à la question non mais je demande à peau de chambre c'est pas qui répond c'est pas mal tony il me semble aussi que c'est beaucoup d'aval de sauvetage de viande rouge et de frites d'accord ce boulot moi j'étais dans un fast food et j'ai pris un menu mcgaver anthony tony tony tony laisse le parler donc j'ai pris un menu mcgaver un couteau suisse d'accord tu vois mon pote à temps qu'il y a un couteau suisse une boussole et un sandwich au paté d'accord tu vois mon pote attendez j'ai un couteau suisse j'ai un couteau suisse et un sandwich au pâté d'accord tu vois mon pote attendez j'ai un couteau suisse et un sandwich au pâté ça c'est pas comestible dans ce cas tu sais ce que tu vas faire tu vas aller voir fildar tu vas aller voir fildar au standard maintenant ça va être terminé pour toi je peux pas l'aider hein non non mais c'est bon tu prends quelqu'un d'autre parce que j'aime pas les cons qui s'amusent à dire des conneries donc on n'a pas le droit d'être drôle saucisson à l'ail alors la nourriture la plus répandue je dirais les hamburgers les hot dogs les frites et les oeufs brouillés et comme c'est ça je prendrais une pomme d'accord cuttool bah moi j'ai entendu dire qu'ils faisaient des hot dogs avec des chiens écrasés mais bon alors cuttool cuttool oui je crois que t'as pas tellement bien compris la question bah si arrête pas vas-y non mais attends tu crois que je m'amuse à faire que ça toute la soirée je vous demande ce qu'ils mangent je t'ai dit ils mangent des hamburgers faits avec des chiens écrasés ouais bah ça ça rend signe qu'on mange des bêtes non mais pas du tout j'ai l'impression que moi j'ai l'impression que tu saurais ce qu'ils font des hot dogs avec des chiens écrasés d'accord alors moi je peux te dire une chose que c'est beau donc le les plats le plus qu'il y ait demandé attends c'est le qui s'amuse à à rnipler comme un comme un un bœuf c'est Sandy alors Sandy à ton merde toi d'accord pétasse ça ça va aller vite maintenant je vous préviens je modère pas mes mots alors ah bon on a vu là gare au gorille donc donc qu'est-ce que je disais donc ouais je voulais répondre donc bah c'est sûr que la spécialité d'avoir c'est hamburger brouillé voire même café du café souvent c'est hamburger café là-bas en règle générale donc ouais non mais c'est vrai qu'ils mangent aussi des glaces mais je pense que merci pour le larsen quand je parle c'est sympa donc je peux dire que c'est vrai qu'il y a aussi il y a des glaces mais quand il fait froid ça m'étonnerait c'est vrai qu'il y a beaucoup Gérard c'est vrai qu'il y a beaucoup d'obèses aux états unis non non mais je peux je peux dire que en règle générale là dans dans dans les quartiers attendez s'il vous plaît merci déjà je vais couper je vais te répondre Tony après mais il y a une question hier c'est que peut-être important oui il y a Jardis Couture qui te demande quand tu es allé à New York est-ce qu'il y avait encore le vaisseau d'indépendance B au-dessus de l'Empire State Building non qu'est-ce que je voulais dire merci c'est pas à Manu qu'il faut les envoyer c'est à moi d'accord alors pour la première question êtes-vous déjà allé à New York alors il y a 50% des gens qui ne connaissent pas New York dans la Manche alors ça la Manche c'est dans le département 50 donc je vois pas du tout l'Europe il y a New York là-bas non mais il faut passer par la Manche pour la New York c'est la mer la mer tu connais pas la Manche non mais attends tu me dirais il faut traverser la Seine pour aller à Suresnes c'est pareil à Broutille 32% des gens répondent ne répondent pas aux mondiaux donc je vois pas du tout le rapport avec êtes-vous déjà allé à New York qu'est-ce qu'il y a encore 18% sont allés à Euro Disney alors je sais pas si Euro Disney ils veulent parler d'Euro Disney celui qu'il y a à Paris mais à New York ça s'appelle pas Euro Disney c'est même pas Disneyland c'est Disney World c'est Disney World je crois que le parc d'attractions là il est en il est en voie de disparition oui Rigo il y a Raptor qui te demande vu qu'il n'y avait pas le vaisseau d'indépendance D est-ce qu'il y avait King Kong sur l'Empire State Building non plus donc je répondais à qui c'était donc Tony tu peux me je répète pas la question donc tu voulais me parler s'il y avait des obèses voilà j'ai très bien compris je répète pas la question si ça te plaît pas mon pote tout à l'heure tu vas dégager et puis je vais pas te répondre tout de suite vas-y on te réponds quand même alors donc pour te dire s'il y avait des obèses là-bas je sais qu'on en a vu pas mal et c'est vrai qu'il faut voir aussi ce qu'ils mangent parce que quand tu vois le nombre de restaurants qui sont les uns à côté des autres ça fait un restaurant tous les 20 mètres à peine grosso modo et je peux te dire une chose grosso modo il y avait un restaurant tous les 20 mètres oui Rigaud avant qu'on fasse une pause non il me demande si attends c'est méchant il parle de Sandy bon alors c'est pas la peine donc alors j'ai une question est-ce qu'ils ont toujours le syndrome de la vache folle au McDo non mais attends je vois pas du tout le rapport avec New York là dans les hamburgers non mais attends je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps le truc sur la vache folle ça vient pas de New York ça vient d'Angleterre donc vas-y toi parle plus fort comme ça on comprendra bien donc oui moi j'aimerais te poser une question est-ce que tu crois que la viande qu'ils mettent dans les hamburgers est-ce que c'est la même viande qu'on prend attends 5 minutes tu parles encore plus fort je comprends pas c'est de la viande de riz c'est de la viande de riz dans les hamburgers attends mais je pense à les 24 lignes je suis en train de me faire une question je suis méchant attends 5 minutes je vais bouffer ton saucisson en lait attends tu fermes ta gueule toi connard ok connard écoute je fais les 24 lignes ouais tu fais les 24 lignes et tu parles moins fort quand les gens ils parlent ok allô non Gérard arrête arrête arrête de le frapper Gérard arrête il continue ton débat bon alors saucisson en lait vas-y je t'écoute vas-y avant qu'on fasse ta pause oui donc je voulais te poser la question suivante est-ce que tu crois que la viande qu'ils mettent dans les hamburgers est-ce que tu crois que c'est la même viande qu'en France ? si je pense si parce que c'est faut dire une chose que les hamburgers donc c'est des trucs qui sont apportés d'un peu partout dans le monde donc c'est de la viande hachée donc je pense que ça peut être de la viande fabriquée aussi ouais mais je pense bon on arrête pour cette question maintenant tout le monde a répondu alors que représente New York pour vous et on va s'écouter on va s'écouter quoi ? la croûte des pieds de ma femme sont bonnes avec du caviar et on se retrouve tout de suite après au 0800 308 5000 et 0870 5000 et toujours www.inter.radio sur le site internet que Rigo vous attend à tout de suite à tout de suite à tout de suite au revoir bonne radio et donc il y a toujours Rigo qui vous attend sur le site internet www.fr j'ai une grande nouvelle on a déjà dépassé les 3000 personnes alors qu'il est qu'une heure du matin on est en train de voir tout l'heure ce qu'on a 3104,3 ouais mais j'espère qu'il y en a pas qui vont s'en aller à cause de fil d'arbre on vient de s'écouter quoi Gigi ? on vient de s'écouter les croûtes de pieds de ma femme sont bonnes avec du caviar vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 5000 il y a toujours monsieur fil d'arbre quand il sera décidé à faire son boulot correctement parce que les 24 lignes sautent mais il prend personne au standard donc ceux qui essayent d'appeler n'ayez crainte c'est fil d'arbre qui déconne allô ? hein ? on retient les lignes qui sautent alors donc on récupère cul de poule c'est bien si Manu ? oui je peux avoir les gens ? ah bah excuse-moi merci donc on récupère cul de poule oui je suis là rebonsoir rebonsoir saucisson à l'ail salut salut euh sudboule toi tu viens d'arriver bonsoir euh Tony salut ma couille salut cuisse de poule cuisse de blour pardon moi je suis là euh pot de chambre pour terminer allô Gérard ok alors donc la question c'est que représente New York pour vous ? alors on va demander ça bah on va demander ça bah bah bah cuisse de blour tiens bah pour moi ça représente un lieu historique enfin je parle de la société de liberté ouais et et voilà c'est tout ça euh pour toi euh ah ouais mais toi tu y as jamais été ouais ouais je parle de ouais ouais donc euh avec les boutiques en fait hum d'accord mais euh t'as pas eu l'occasion de d'aller dans dans dans le centre de dans le centre ? non non d'accord euh pot de chambre ? ouais bah moi ça me fait penser aussi à ce qu'il y a de la liberté et puis au cinéma mais attends mais pourquoi le cinéma ? euh je sais pas si t'as vu Dimorphi dans la presse à New York ? mais non mais mais attends mais mais attends pot de chambre non mais je vois pas du tout le rapport que représente New York pour vous toi tu me dis la statue de la liberté et les cinémas mais attends mais je vois pas du tout le il a raison moi j'ai vu aussi euh perversion non mais attends Tony pour l'instant je demande à pot de chambre oui oui bon alors vas-y Tony si tu... bon toi pour toi c'est le cinéma et la statue de la liberté c'est ça pot de chambre ? hum hein euh Tony non mais je voulais dire qu'il avait raison parce que moi j'avais vu perversion anal à New York aussi et ça parlait de New York et puis il y avait Antoine Lefond de New York ah Delphine excuse moi allô ? ouais salut chérie ça va ? ça va ? ouais non mais euh Tony ouais Tony tu arrêtes s'il te plaît ? je te rappelle plus tard là je parle à Jean-Loup non Tony s'il te plaît je parle au bouffe de l'antenne ok ok Tony ! euh ouais et puis aussi ce que ça m'inspire aussi New York c'est des filles blondes qui vont se baigner à moitié à poil en baillot de bain rouge dans la tamise non mais attends parce que là je vois pas le rapport tu veux dire la série ? euh Suzeboule ouais ça me fait penser à King Kong et Godzilla d'accord ouais tu vois tu peux... je vais répéter la première question du débat je vais y répondre non non je répète plus les questions euh saucisson à l'ail alors ce que ça représente bah la statue de la liberté les vacances et évidemment les beaux garçons d'accord ah ben donc voilà cul de poule ouais moi ça représente 6 mois de ma vie je suis partie 6 mois là-bas j'ai fait la fête pendant 6 mois quoi ouais mais alors pas con alors comme toi tu y as été pendant 6 mois ouais donc tu peux me dire qu'est-ce que t'as visité ? j'ai visité plein de trucs mais j'ai surtout fait la fête en fait j'étais dans les boîtes j'étais pas là-bas pour visiter vraiment quoi j'allais à la statue de la liberté dans l'Empire State Building pourrais-tu nous inviter quand même ? voilà pourrais-tu nous inviter ? mais attend non mais la prochaine fois j'y retourne bientôt y'a une question hier c'est Rigaud non ? ouais y'a Davy Wan laisse tomber Rigaud laisse tomber non mais attends euh Rigaud impose-toi Rigaud assieds-toi Gérard toi fais gaffe parce que tout à l'heure j'étais éclaté toi Gérard y'a juste Davy Wan qui te demandait si New York c'était la capitale des Etats-Unis euh je... non c'est Washington pour le remettre à sa place voilà alors euh donc tout le monde a répondu donc euh pour moi que représente New York ? donc bah bien sûr y'a la statue de la liberté y'a le stadium building y'a le central park y'a la cinquième avenue qui est super belle à visiter avec euh Manhattan hein ? Manhattan c'est où ça ? c'est New York ouais mais euh attends tu peux préciser le fond de... Manhattan bah euh Manhattan ? ouais ouais bien sûr on a visité tous ces coins là on a même visité le Wood Boulevard ? mais on a même visité le... les quartiers euh chinois, italiens et... et autres t'as visité le Wood Boulevard Gérard ? hum ? t'as visité le Wood Boulevard ? bah bien sûr on... je t'ai... qu'est-ce que je viens de dire ? on a fait la cinquième avenue on a... on a fait qu'une marché de... durant les... les trois jours mais qu'est-ce que t'as dit en le... attendez attendez tout le... tout le monde... bah pas tous en même temps ouais mais Tony je voulais te demander si t'étais allé dans le quartier euh Black à Amsterdam bah je viens de... eh qu'est-ce que je viens de dire dans les quartiers noirs espèce de... d'abruti ? ah excuse-moi j'ai pas entendu un pralem donc c'est un pralem ? bon euh celui qui... celui qui reçoit du monde là c'est plus la peine qu'il... qu'il participe au débat parce que ça commence à m'énerver eh dégage de chez toi tu les fais pas rentrer ok ok on veut pas... on veut pas... on veut personne arrêtez de rigoler là tu gères un peu ? eh tu fais quoi ? oh non je fais... tu fous ta merde mais non mais j'ai pas que j'ai une émission à faire avec le boeuf de soin de... oh non mais t'es en train de foutre ta merde ou quoi toi ? oh là là c'est nous New York euh donc qu'est-ce que je voulais dire moi c'est tout Gérard ? oui il y a Ethan sur IRC qui te demande si t'as rencontré des stars à New York euh alors qu'on... non on a pas eu l'occasion d'en voir à part que ils puissent... ceux-ci sont à l'aïe il y en a dû voir euh... euh moi j'ai vu Al Pacino et... et Jean Reno bon alors celui-là c'est plus la peine maintenant Fildar tu fais ton boulot correctement président de la république des Etats-Unis Bill Clinton d'accord euh Fildar écoute ton micro et tu me gères celui qui est en train de recevoir du monde parce que ça m'énerve je voulais te poser une question Gérard je voulais te poser une question est-ce que t'as été dans la... dans la rue tu sais où ils font leurs... ils laissent des empreintes de pieds là c'est avec leur nom ? euh ouais on l'a visité aussi ça on y est passé c'est Hollywood ? ouais c'est dans Hollywood boulevard bon Fildar tu gères maintenant ça commence à bien faire je vais ouvrir alors d'ailleurs je vais t'ouvrir mon poing dans ta gueule toi t'es allé à South Fork ? non euh les touristes vont tu le puces ? je vais plus facilement à New York qu'à Roubaix c'est pas la même ambiance ouais ouais c'est sûr c'est pas pareil elle est bien elle est bien la question donc euh on va demander à Tupoul ouais bah ouais moi je vais plus facilement à New York ouais je suis désolée pour les gens qui habitent Roubaix mais euh non non je peux pas là d'accord euh... ceux-ci sont à l'aïe ? non moi je pense que les touristes peuvent se rendre plutôt à Roubaix plus facilement ouais non mais attends parce que y'en a un qui est en train de faire le con tout à l'heure si je me lève il va s'en prendre une il va dégager des studios vite fait lui ouais donc je te disais je pense que les touristes peuvent se rendre plus facilement à Roubaix je vais t'expliquer pourquoi parce qu'à Roubaix ils peuvent s'y rendre en voiture ou en train et que c'est moins cher que l'avion c'est à quoi avoir à Roubaix ? à l'avion quand tu payes ton billet de train déjà que ça te fait cher en plus tu fais la queue pour avoir ton billet de train donc euh... mais t'as pas la statut de la liberté à Roubaix mais y'a des "bouldings" à Roubaix ? y'a pas de "bouldings" là-bas non mais vous la laissez parler c'est tout ok, bon merci euh... Susboul ? bah moi je pense que c'est quand même plus facile d'aller à Trifouille et Jours parce que c'est en France et c'est plus près n'importe quoi toi Tony ? ouais moi tant qu'à faire je préférerais aller à New York avec plus de poules qu'aller à Roubaix ouais ouais ouais ouais euh... Cuisse de Blour ? bon bah je préfère aller à New York c'est clair on t'emmènera on fera des trucs à Troyes attends attends y'a D-Light sur IRC ils demandent quelle langue on parle à Roubaix bah à Roubaix on... Roubaix quoi ? euh... non on parle le ch'ti-mi donc comme Roubaix c'est dans le nord donc on parle le ch'ti-mi voilà euh... Potcham pour terminer ouais mais on s'intéresse plus facilement à New York aussi ouais on part tous les 5 là d'accord, bah moi je peux vous dire je préfère aller à New York qu'à Roubaix parce que à New York au moins c'est... on t'en met un peu comme moi alors ? moi je préfère aller à New York parce qu'il y a plus de trucs à visiter que dans le nord de la France voilà voilà voilà donc alors y'a peut-être un... un petit sondage là mais je pense que ça m'étonnerait que ça fasse plaisir aux gens non monsieur Edou... Edou New-Yorkais de naissance 60% ont répondu euh... euh... 60% des gens le sont depuis le 1er janvier je vois pas du tout le rapport ça ça a rien à voir euh... après j'ai 30% des gens sont... des gens le sont depuis que Dieu est là alors là je vois pas du tout le rapport 10% des gens se... se sont fait vacciner contre New York cet après-midi n'importe quoi ça c'est des conneries au PD de... au PD de Fildar donc ça a rien à voir avec les questions donc je sais même pas pourquoi qu'on me donne des sondages comme ça, ça sert à rien du tout la sixième question celui qui s'amuse à vouloir répondre qui est pas sur l'antenne il va s'écraser merci bonjour Gérard alors qu'est-ce qui vous fait le... qu'est-ce qui vous a fait rêver à New York bonjour Gérard hé ça y est t'as fini ça y est t'as fini toi de dire allô Gérard là le connard putain c'est bizarre on l'entend plus alors euh... bonjour Gérard bah moi je sais pas aller à New York alors euh... je peux pas savoir ce qui peut me faire rêver le plus quoi non mais attends tu peux imaginer parce que t'as... ils en parlent quand même... non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé ouais d'accord je crois que euh... il est blasé il est blasé non non pas du tout mais euh... j'ai une idée je crois que je vais le dégager ouais je pense plus de blours bah les beaux garçons le soleil t'as pas besoin d'aller à New York ma petite t'as pas besoin d'aller à New York ma petite tu viens à Paris bon Tony s'il te plaît tu te calmes non mais Tony tu te calmes ou sinon tu vas faire comme pas de chambre non mais Tony tu te calmes ou sinon tu vas faire comme pas de chambre non mais pourquoi aller si loin on la laisse parler ok vous la laissez vous la laissez Tony s'il te plaît tu laisses parler les gens après on te laissera parler d'accord alors tu laisses parler un peu les gens aussi ok merci donc cuisse de blours c'est bien ce que je dis mais je suis allée que 3 jours donc euh... tu y as été 3 jours ? ouais et de quand à quand ? bah j'en sais rien moi il y a 2 ans au moins d'accord Tony donc maintenant ouais mais New York j'ai eu l'occasion de connaître ouais mais New York j'ai eu l'occasion de connaître mais en fait que par la télé et puis ça me dit rien en fait je viens à Paris oui oui donc New York pour toi personnellement ça ça me dit rien franchement d'accord euh... suisse boule ? bah moi j'aurais voulu rencontrer Jock Ewing mais il est mort non mais attends qu'est ce qui vous a fait rêver à New York ? bah c'est Jock Ewing dans son orange non mais attends je vois pas du tout le rapport avec la question Tony s'il te plaît merci bon alors suisse boule ? et bah c'est Jock Ewing parce que... bah vous vous réveillez un peu parce que là c'est mort quoi oh punaise bon allez au revoir pour les saucissons à l'ail oui alors moi je vais te dire franchement ce qui me fait vraiment rêver c'est d'habiter dans un grand building et de voir les habitants de haut n'importe quoi non mais ça euh... même si on monte au 40ème étage on te voit non là je vais te dire une chose que ça m'étonnerait Tony non non Tony je vais te dire une chose Tony non mais moi j'ai pas d'odeur Tony s'il te plaît merci tu te poules bah moi en fait j'ai rêvé de tout et puis en fait si tu claques un peu de frites tu peux assouvir tous tes fantasmes là bas quoi d'accord je répondrai après oui Rigo sur l'IRC qui te demande si tu t'es bien bourré la gueule à New York là je vais te dire une chose tu vois là c'est que le plus gros problème à New York c'est que si tu te fais piquer avec de l'alcool tu vas directement en cabane donc il faut mais il n'y a pas beaucoup de cafés à New York euh non c'est plus des c'est plus au nord hein on va préciser même avec saucisson à l'ail comme on y a été donc on peut préciser c'est que là bas c'est rare que tu as le droit de boire de l'alcool ou sinon faut que tu la planque dans un espace moi je crois pas y avoir été avec toi c'est moi qui y suis allée c'est pour ça que là tu dois faire arrête arrête c'était avec toi vous êtes allé voir Zodzilla ? saucisson à l'ail ? tu te fous de moi là ? bah oui je me fous de toi attends toi je te jure t'as intérêt de répondre aux prochaines questions correctes il y a Rennes sur l'IRC qui te demande si tu te fais piquer avec de l'Adidas tu vas en prison aussi parce que le parfum tu as le droit d'en acheter mais pour revenir à la question d'Ethan donc pour l'alcool il faut que ça soit planqué et ça je pense que personne pourra me le contredire c'est qu'ils mettent ça dans des dans des poches dans des trucs qu'on fasse pas les gars ah mais quand tu vas dans les cafés c'est pas dans les cafés arrête arrête de lui mettre des coups de pied arrête de lui mettre des coups de pied tu vas te prendre le poing dans ta gueule dans peu de temps allez enchaîne le alors donc moi qu'est-ce qu'il m'a fait qu'est-ce qu'il me fait rêver oh vous fermez votre gueule ou quoi là maintenant ah ouais Gérard ce que tu aurais dû faire c'est mettre de l'eau de vie dans une bouteille d'évian comme ça tu aurais eu ta douce quotidienne d'alcool oh Gérard ah oui j'ai fait un like et il m'écrit pas du tout il est parti ? non d'accord vous allez arrêter de punir votre connerie maintenant vous allez peut-être reprendre le débat correctement I'm leaving today branche ta gueule toi connard un jour Gérard sera à New York avec toi Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard ton débat toi Gérard assieds-toi Gérard assieds-toi et reprends dans le calme avec les auditeurs c'est bon un jour Gérard sera à New York avec lui allez allez allez ouais marque toi bien toi espèce de connard va c'est une question bon les auditeurs oui la question de Gérard on écoute alors pensez-vous qu'il fait jour et qu'il bouge salope bon et ben c'est simple on va s'envoyer un livre non mais on peut pas non non tu peux pas je veux pas le savoir moi Fildar il fait pas son boulot on va reprendre le calme Gérard on arrête on arrête il y a un petit débat calmement il y a D-Light sur l'IRC qui te demande si tu étais en première classe dans l'avion et où étaient la piscine et les cours de tennis dans l'avion déjà pour lui dire il n'y a pas de piscine et il n'y a pas de cours de tennis en première classe c'est réservé aux hôtesses de l'air donc on n'a pas eu l'occasion d'être en première classe il n'y a pas de première classe dans les avions il y a un écran Gégé comment ? il y a un écran ouais il y a un écran télé donc qu'est-ce que je voulais dire du béton et du macadam la plus belle piscine c'est la plage tu sais ce qu'on va faire si tu veux poser la question on va mettre un petit disque je crois que c'est mieux toi tu vas me gérer ça parce que tout à l'heure je vais t'éclater je le sens combien on est ? on est toujours plus de 3500 ça va alors je peux faire le con je crois que tu vas faire le con on va le faire avec mon pied dans le cul pose la question Gérard alors pensez-vous qu'il fait jour à New-York quand il est 18h à Paris et qu'il pleut et on s'écoute les petits pousseaux en Paname avec les chiens d'Henri en break je te signale et voilà donc on vient de s'écouter les petits pousseaux de Paname avec les chiens d'Henri en break il est toujours 1h22 exactement donc vous êtes toujours sur Fun Radio donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 085 ou au 0875 où il y a Fildar qui vous y accueille qui ne veut pas vous répondre c'est pas de notre faute et puis Rigo toujours toujours l'internet lui il bosse bien donc www.fairfunradio.fr et ouais ? donc tu me disais ? il y a rien là maintenant ? on est un peu moins de 4000 3856 moins 3 parce qu'il y en a 3 qui viennent de partir bah ouais à cause de Fildar bravo ils allaient se coucher ils connaissent New-York et ils s'en foutent de ton débat tant pis pour eux donc on est quand même à 3800 c'est quand même pas mal à 1h23 du matin donc c'est bien donc on récupère Cutpool bonsoir Gérard, bonsoir Manu, bonsoir Fildar bonsoir bonsoir à tous je te prends par devant et par derrière y'a pas de problème t'es salope t'es salope à ton merde toi pétasse c'est quand tu veux hein oh ceci soit à l'aïe attend je réponds à celle qui vient de dire y'a pas de problème Gégé non mais moi je t'emmerde salope au pied c'est gentil hein d'accord ? alors celle qui s'amuse à dire des conneries va dire tout de suite d'accord ? c'est clair et net plus de blour j'ai le boule j'ai les boules j'ai les boules attends j'ai les boules c'est pas moi c'est bien c'est bien pour en venir au débat pour en venir au débat tu le dois 1h24 on recommence juste après la pause toi tu fous ta merde tu les laisse dire les auditeurs c'est bien ils ont raison continue à cause de toi ça va descendre celui qui s'amuse à recevoir du monde c'est pareil donc j'accueille le dernier auditeur c'est Géléboule qui gratte bonsoir dis donc tu pourrais mieux écrire on t'a pas appris à écrire bonsoir à tous bonsoir bonsoir bonsoir bonjour bonjour enchaîne Gérard alors 7ème question le menu il est vélaire aujourd'hui bon toi tu le teues s'il te plait pensez vous qu'il fasse pensez vous qu'il fesse oh tu la viens une salope ok quitte poule ou puce de blour là je vous préviens vous allez vous calmer les deux salopes qui nous restent Gérard pour en revenir au débat il y a Yankee sur l'IRC qui te demande si on peut payer les putes de New York en euros alors là pour l'instant je peux pas répondre parce que l'euro c'est pas avant janvier 99 et les billets sont pas avant ça sera que les pièces qui seront sorties maintenant toi je t'emmerde ok bonsoir lui bonsoir allez pour Tony c'est terminé Tony c'est terminé pour lui allez hop tu le bires tu prends quelqu'un d'autre allez hop terminé comme ça on entendra pas le téléphone sans arrêt Gérard c'était pas la même sonnerie que le téléphone de Tony c'était chez moi mais j'ai décroché ça commence à bien faire ça y est j'ai décroché le téléphone Manu tu m'éteins le double son j'ai rien mis Gérard mais j'ai rien mis je m'en fous je pense pas à la 7ème question vas-y vas-y bon alors fil d'art tu gères ou sinon je t'éclate écoute je cherche des auditeurs je peux pas tout faire autrement je fais la vaisselle aussi pensez-vous qu'il fasse jour à New York quand il est 18h à Paris et qu'il pleut on va demander à ça à cul de poule ça dépend ça dépend ça dépend qu'il soit laissé lever ou pas non mais tu m'as arrêté de dire allo constamment parce que ça commence à me faire chier là d'accord bon alors tu t'écrases toi pour l'instant quand je t'appellerai poitrine tu sortiras de sous le lit toi excuse moi à la place de Tony j'ai trouvé un auditeur très sympa au demeurant qui s'appelle mon chéri. Salut ! Salut mon chéri ! Tu peux foutre où tu veux, tu le sais. Salut ! Salut ! Je te signale, Fildar, fais gaffe à ce que tu me prends comme auditeur parce que c'est toi qui es responsable si tu ne me prends pas au-dessus des 24 lignes. D'accord ? On verra toi. Alors saucisson à l'ail. Alors te dire qu'il pleut quand il est 18 heures, je ne crois pas. Pensez-vous qu'il fasse jour à New-York quand il est 18 heures ? Et qu'il pleut ? Je n'ai pas compris la question. Alors je te dire qu'il pleut là-bas, je ne crois pas. D'accord. Je ne pense pas non plus. Attends, saucisson à l'ail, je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Vous avez vu ce que j'ai fait ? Je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Vous fermez-vous sur vos gueules, vous fermez-vous sur vos gueules, les deux pétasses. Ce n'est pas moi. Tu ne nous insultes pas comme ça, alors ce n'est pas moi. Alors vous fermez vos gueules. Ce n'est pas nous. Mais effectivement, je crois qu'il peut faire jour quand il est 18 heures à Paris, voilà. Et quand vous avez fini de prendre de la poudre de ma gueule, là. Je sens qu'il va prendre mon poing dans ta gueule. Tu n'écoutes même pas ce que je te dis, là. Pour l'instant, il y a des connards. Moi, tu n'écoutes même pas les questions qu'on te pose. Gérard, t'as payé combien pour faire la big pile ? Et ta soeur, elle a payé combien pour faire une pipe ? Bon, Gérard, tu continues ton débat, là ? Tu sues, franchement ? Bon, s'il vous plaît, s'il vous plaît, les auditeurs, on se répond à la question. Alors, on continue, je repose la question. Saucisson à l'ail, pensez-vous qu'il passe jour à New York quand il est 18 heures à Paris et qu'il pleut ? Je viens de te répondre, je viens de te dire qu'il ne pleut pas et que là-bas, effectivement, il peut faire 18 heures quand il fait jour, là-bas. D'accord, je te prends. Moi aussi. Bon, alors, toi, tu dégages comme ça, t'as tout de suite répondu. Mais il n'a pas répondu, Gérard, laisse-le répondre. Mais attends, pour l'instant, il est en train de me prendre pour un con. J'ai dit que tu voulais que je te prenne, c'est pour ça. Toi, Manu, tu fermes ta gueule et tu fais ton boulot correctement. Je n'ai rien dit. Quand je te prends, tu réponds à la question pour la dernière fois. Mais bon, moi, je pense qu'il fait nuit à New York. Quand il fait jour, à Paris, du Luxembourg. Bon, alors toi, tu n'as pas compris la question, tu dégages ça. Réexplique-lui, Gérard, plutôt. Pensez-vous qu'il passe jour à New York quand il est 18 heures à Paris et qu'il pleut ? C'est clair, net, précis. Non, moi, je pense qu'il fait nuit à New York et qu'il neige à 18 heures à Paris. A 18 heures, il fait déjà jour à New York et à Paris, il fait nuit. Je te signale. Oui, mais ça, c'est pas vrai. Parce qu'il y a un décalage d'horaire de 6 heures. Pourquoi tu ne l'expliques pas, ça, au lieu de leur poser une question ? Toi, tu fais ton boulot, tu la perds. Ce n'est pas au Big Bill, là. Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Ce n'est pas au Big Bill, tu ne poses pas des questions pour gagner des cadeaux. Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Gérard. Oui ? Ça dépasse, ça dépasse, quoi. C'est qui ? C'est les saucissons à l'ail. Oui ? Gérard, pour revenir au débat, il y a un VNS sur l'IRC qui te demande si les New Yorkais dorment sous la pluie le jour à cause du décalage d'horaire. Ça, je ne peux pas dire parce que le décalage d'horaire, je ne sais pas s'ils le font aussi ou pas. Donc, je ne peux pas lui dire. Est-ce que toi, tu en as vu qui dormait le jour sous la pluie ? Là-bas, on n'a pas eu l'occasion d'avoir de pluie, donc je ne peux pas le dire. On n'a pas eu l'occasion d'avoir de pluie. OK. Alors, tu es en série ? Oui. Moi, je pense qu'à New York, déjà, il pleut tout le temps. Ah oui ? C'est un phénomène qu'on peut se trouver. Et en fait, à cette heure-ci, à New York, il doit faire jour. Il est quelle heure ? Une heure plus ? Il est 18h17 à New York, exactement. Oui, il y a... Oui, oui, oui, 18h17. OK. Cuisse de blour ? Je n'en sais rien du tout. Attends. Tu n'en sais rien ? Oui, c'est vrai. Non, mais ça va, tu ne veux pas que Sam t'achète un lit non plus, non ? Oui. Tu fais bien ton boulot, là ? Bah ouais. Oui. Ah bah, dis donc. Tu ne me dirais pas. Bonne nuit à toi. Ouais, bah, l'autre, il est vautré sur les deux sièges. Monsieur, il n'est même pas capable de prendre les gens au standard. Alors, les 24 lignes sonnent. Les gens, ils s'amusent à appeler. Monsieur ne veut rien prendre. Monsieur, il est fatigué, il faut le comprendre. Non, mais il est fatigué pour rien de la journée. Bon, Gérard, pour en revenir au débat, il y a Ethan sur IRC qui demande si tu as visité une radio à New York, genre Fun Radio. Non, là-bas, on n'a pas eu l'occasion de visiter. Tu as visité des radios. Si, à ce qui paraît, tu as été invité pour l'émission de World Siam. C'est ça, tu as raison, toi. J'ai les boules qui grattent. Il y a des champagnes pour ça. Oui, Gérard. Moi, je suis, je suis d'origine New Yorker. OK. Et je pense que, enfin, je pense que, enfin, le temps, le temps, oui. Oui, oui. OK. D'accord. D'accord. Tu as vu Big Bill ? J'ai les boules qui grattent. Tu dégages. Au revoir. Au revoir. Au revoir. Tu ne veux pas dégager. Il vient de New York. Non, je ne le dégagerai pas. Au revoir. Au revoir. Je ne le dégagerai pas. Il est de New York. C'est intéressant. Il prend son boulot comme il faut. J'ai vu la Big Bill Tower. OK. Bon, ben, moi, quand Pilar prend son boulot, je continuerai le débat. Attends, j'essaye d'avoir des New Yorkais parce que tu fais un débat sur New York. Je me suis fait chasser ta journée. Le New York. Quand ? Quand ? Quand ? Quand ? Tu n'as rien foutu. Tu n'as rien foutu. Tu n'as rien foutu. Alors, on le dégage. Non, on le garde. Non, non, non, non. Gérard, il y a Turpentine sur l'IRC qui te demande si tu es monté sur la statue de la liberté. Est-ce que d'en haut, tu as vu la tour Eiffel ? Non. La statue de la liberté, de toute manière, elle était trop loin et on n'a pas pu monter dessus. Elle était partie ? Non, elle est trop loin par rapport à là où on était du 102ème étage du… je ne sais plus où. Vous étiez au 102ème étage ? Je ne sais pas si il n'y a que 100. Il n'y a que 50 étages. Alors, Tony, je te signale que je viens de te faire connaître encore. Non, Tony n'est pas là. Il n'est pas là. Tony, il s'est couché. Oui, oui. Enfin, bref. Fildar, il fait vachement bien son boulot. Ça se voit qu'il va vite dégager de ce qu'on a. Il fait bien son boulot comparé à certains. Oui, il ferait mieux son boulot. Ça irait peut-être mieux pour gérer le débat. Pour l'instant, il fait que de la merde. Oui, c'est ça. C'est ça. Bon, Gérard, c'est mieux ton boulot. Il pose ta question, là. Enchaîne. Attends. Toi, si tu n'es pas content, tu vas dégager. Ok, super. Ok ? Ok, super. Bon. Alors, huitième question. New York est-elle une ville plus dangereuse que Paris ? Si oui, pourquoi ? On va demander à Saucisson à l'ail. Oui, absolument. Parce que New York, je pense qu'il y a plus de problèmes avec la police. Oui. Et on entend que c'est plus dangereux que Paris. Oui, oui. Parce que New York, c'est moins dangereux que Paris. Et New York, c'est moins dangereux que Paris. Et on entend souvent les sirènes. Les sirènes des polices, si tu veux. Oui, il y a la police et les ambulances. Et il y a souvent des meurtres aussi. Mais ce qu'il y a, c'est que, comme on y avait été, c'est bête qu'on n'a pas pu voir les… Oui, mais voilà. C'est un genre de sirène comme ça. Voilà. Non, non, non. Pour l'instant, c'est un genre de sirène. == Le débat sur les grèves == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Oh, minuit, 2h Tu dégages, tu dégages Pourquoi, connard ? Allez, hop dehors Les débats de Gérard Et voilà, 2h du matin, donc vous pouvez toujours nous appeler au 0800 08 5000 et 0800 308 5000 C'est Manu qui va vous accueillir au standard, les bras ouverts Oui, je suis là Et donc, je pense que ça sera mieux qu'au premier débat, je l'espère Espérons, c'est pas gagné Et donc, on venait de s'écouter la plus grosse poitrine de Suren avec un dégât des eaux Et il y a toujours Rigaud qui est sur l'IRC, donc www.funradio Et là, c'était un de tes remixes, Gérard, c'était pas la plus grosse poitrine de Suren Oui, non, mais c'était le premier parce que le deuxième, je l'ai pas eu, d'accord ? Merci Le deuxième, c'est un remix de toi, donc Donc voilà, et donc, on a toujours Rigaud qui est sur l'IRC Salut Rigaud Salut à tous Ça va, ouesh, ouesh Salut, ça va, tranquille, pépère Je voulais passer quelques bonjours quand même à tous Bonjour qui sont là, quand même Si, si, on peut saluer les gens de l'IRC On va saluer Yankee, Arnett, Philippe Détoubifry quand même C'est quel honneur Jarvis Cooker, Oxyd, Prez, Youpla, Booba Fett, Olaf Kool, Turpentine Pff, j'en oublie, Terry, Spiral, Tony, Tachat, Cyril, Terry, etc Ok, et donc McFisto D'accord, ok, donc Et Ethan Ok, c'est bon Il y en a fait d'autres ? Cybersep, bah tu sais, on est quand même 4822, donc si je le cite tous Bah balance tous les noms, Rigaud Non, non, mais c'est bon, combien ? Alors on a Workboss, on a Oxyd, on a Delight C'est bon, on salue tous ceux qui sont, tous les gens qui sont sur IRC, c'est-à-dire les Une bulle de bonbons, choupa choups, choupa choups Alors, Fildar Non, c'est pas moi Non, tu commences pas s'il te plaît, d'accord ? Donc, on va saluer tous ceux qui sont dessus, donc les 4822 personnes Et on va saluer tous ceux de la Belgique aussi, s'ils pouvaient nous appeler Au 0033147 Euh... 7995000 7995000, donc... On salue aussi tous les Belges qui sont sur l'IRC Alors, il y a Davy, il y a Ethan aussi, qui est Belge apparemment Et bah, il y en a plein, quoi Il y a Perfouras aussi, d'ailleurs, il m'a dit qu'il t'invitait à Fort-Bayard D'accord, d'ailleurs, Gérard, il va falloir que tu fasses une dédicace pour tous les internautes Non, bah, on verra ça plus tard, d'accord ? Donc, on va accueillir Josson Loirent Allô ? Oui, salut Allô ? Putain, mais il sort... Il recommence celui-là ou quoi, là ? Oui, il sort... Là, ça doit venir de nous Allô ? On t'entend peut-être pas, je sais pas Allô ? Allô ? Josson Loirent Allô ? Salut Salut Allô ? Comme toi Salut Salut Coca de Pâques Non, caca de Pâques Caca de Pâques, pardon Oui, salut à toi, camarade Trou du cul Je t'emmerde Je t'emmerde, moi aussi, connard Non, je te remercie, je te remercie, ouais Je te remercie, putain, lave-toi les oreilles Bon, tu partes sur un autre tourne, d'accord ? Bonsoir à toi Là, je t'attends un peu Ouais, c'est vrai, ouais Eh, la chagatte Là, je t'attends un peu Je suis là Eh, ping-pong pour terminer Salut Gérard, salut Manu, salut Fida, salut Gigi Goré Salut Gigi Goré, le pauvre, comment tu t'appelles ? Ça te fait marrer ? Non, mais moi, ça me fait pas rire, c'est con Eh, Rigo, t'as oublié D-Light, Grindr aussi Non, mais ça y est, ça y est, ça y est, ça y est Ça y est, on se calme un peu, là Putain, mais vous allez vous calmer ou quoi, là ? Eh, bonjour, hein, bâton Bon, alors, le thème du deuxième débat porte sur les grèves Allô ? Merde à toi, celui qui dit allô Faut faire la grève, moi, je dis Alors, tu as pensé... Tu en veux de la bonne grève ? Moi, j'en veux Tu en veux de la bonne grève ? S'il vous plaît, les auditeurs, j'aimerais bien qu'on se calme Parce que le premier débat était de la merde Ouais, grâce à toi Le deuxième, ça sera peut-être de la chasse Ouais, ben, j'espère pas, parce que c'est Manu qui est au standard Et avec Manu, vous allez pas rigoler longtemps C'est moi qui vous le dis Salut, c'est moi Salut Salut Donc, la première question Que pensez-vous des... Ah, il est pas possible Putain, mais il nous fait chier, ce mec Je vais le trouver Enchaîne ta question, je vais le trouver Alors, que pensez-vous des grèves de nos jours ou de nos nuits ? À quoi cela sert-il ? On va demander à... C'est tout ce que tu dis Je sens le haron Alors, moi, je vais te dire que je pense que De nos jours ou de nos nuits, les grèves Je pense que ça sert tout simplement à rien Parce que, tu vois, ils bloquent les passagers Sur les quais de métro ou même de bus Et quand ils veulent se rendre à leur travail C'est quand même assez difficile C'est pas le haron qu'elles sont, elles Et de plus, la nuit, c'est difficile Parce qu'il y a moins de monde D'accord Comme toi Donc, c'est pas sa grève D'accord, ok, ok, ok C'est... Attends, je m'excuse parce que je t'ai coupé Parce qu'il y en a un qui s'amuse à parler sur toi Celui qui... Celui qui... Tu penses aussi quand tu fais caca ? Celui qui s'amuse à reparler quand les gens parlent Je vais pas chercher midi à 14h C'est clair, net, précis Le premier qui... Le premier qui déconne va dégager Je vais pas chercher Comme toi Hé, Gérard Tu penses aussi quand tu fais caca ? Comme toi Tu réponds ? Oui, ben je te réponds Ils font la grève parce qu'ils ont que ça à foutre Ils sont payés à rien foutre Non mais que pensez-vous des grèves de nos jours ? Ou de nos nuits ? Oh là là là Un peu mal Bon, oh Celui... Eh, ça y est, vous arrêtez quand les gens y parlent S'il vous plaît Bon, ça y est ? Bon, alors... Caca de Pike Ouais, c'est caca de Pike Ben écoute, je pense que tous les camarades ont droit à la grève Je pense que c'est un droit auquel Tous les camarades ont droit C'est le cas de le dire Et faites la grève, moi je dis un maximum Faut pas emmerder le monde, faut faire chier les gens Faut que ça bouge Mais ouais, c'est ça, tu crois qu'on est pas assez emmerdés ? Mais attends, les routiers sont les premiers à faire la grève Ah ouais, non mais attends, pour l'instant C'est peut-être les routiers qui ont commencé les premiers Je suis d'accord avec toi Mais faut dire une chose, c'est que maintenant Les routiers, ils ont obtenu satisfaction C'est pas eux qui commencent, maintenant c'est les RATP et la SNCF Et alors, ils ont le droit de faire la grève aussi D'ailleurs, c'est aujourd'hui, Gérard Tu te rappelles l'article qu'on a vu dans l'aujourd'hui ? C'est aujourd'hui la grève C'est depuis 20h ce soir Donc je pourrais vous dire à peu près Pour ceux qui auront l'occasion de se déplacer Je pourrais vous donner des... Oui, faut pas aller Non, je pourrais vous donner à peu près Les... Les trains, combien il y aura de trains qui circulera Et autres, mais... Un peu plus tard, pas lors de la première question Gérard ? Attendez, s'il vous plaît, on se calme S'il vous plaît, sur IRC, il y a Turpentine Qui te demande si ton école, elle était en grève Pendant toute ta scolarité De toute manière, il y a... Je vois pas du tout le rapport avec la question Mais Gérard, c'est trop du cul aussi Non mais attends, tu permets ? Attends, c'est quelque part que j'avais pas fini Ce que je voulais dire, c'est que j'encourage tous les gens À aller voir les camarades Pour les piquer de grève, pour leur amener des merguez Et des cronambours, parce qu'on se les gêne Et on se fait chier, quoi, quand même Non mais attends, là, je crois que tu... Je crois que tu vas un peu loin, toi, quand tu réponds Moi, j'appelle tous les gens à aller bloquer Les voies de métro et de RER, demain D'accord, eh ben... Fais comme tu veux, toi, mais... Mais oui, c'est ça, c'est ça Et je pense que tu devras les toucher à travers de la voie Ça fera un bon débat Ouais, bah, moi, je pense que la grève, c'est très très bien Et on devrait la faire plus souvent Parce que ça emmerde bien le monde et c'est... C'est bien sympa, voilà Et d'ailleurs, en parlant de grève, il y a Yankee sur IRC Qui me demande... Ce qui est dommage avec Gégé C'est que chez lui, c'est le cerveau qui est en grève Je dois savoir ce que t'en penses Alors, trou du cul, si tu réponds aux questions De l'IRC, tu restes chez toi, d'accord ? Bah non, mais... C'est pas la première question que tu vas commencer à foutre ta merde Parce que tu as dégagé, là, maintenant Je te le dis tout de suite, lâche ton feu Bah, en fait, ouais La grève, ça sert un peu à rien Si on la fait pendant un mois, ça peut marcher Mais sinon... Non, mais là, je peux te dire que pour l'instant Ils parlent de l'affaire Jusqu'à vendredi soir Mais ça peut aller plus loin Ça peut... Tu sais qui vient de dire ça ? Qui vient de dire ça ? Je sais pas, j'ai pas vu, moi C'est pas moi, quoi Y'a la grosse qui a parlé, mais... Attends, la grosse, ça t'emmerde, connard Voilà, alors, ping-pong Ouais, ouais, moi, je dis que la grève, c'est excellent Faut foutre le bordel, on descend dans la rue Et tout de suite, on devrait faire le blocus général Non, mais c'est bien, la grève Faut descendre avec les pancartes, les pochettes bouchées Faut les emballer, tous ces mecs Non, mais c'est clair, faut foutre le souk, quoi Non, mais foutons le bordel ! Ouais ! Demain, je vais aller faire une grève Je vais me mettre sur les voies du RER Et puis, ça va être bien Tu fais ça, puis tu penses que j'y arriverai, moi, tout seul Allons-y, camarade Révolution ! Unissons-nous, quoi J'ai rien à dire ? Donc, moi, je pense que ceux qui s'amusent à faire grève C'est qu'ils se rendent pas compte Hey, Dark Vador Oui, vas-y, parle, on t'écoute Fildar, fais gaffe, parce que tout à l'heure, tu vas dégager, toi J'ai rien fait, j'ai rien fait Donc, je disais que les grèves, ça sert à rien Parce que ça fait chier le monde Alors, je peux vous dire Qu'à l'heure actuelle, depuis ce soir, 20h Et c'est jusqu'à samedi, 8h du matin Donc, voici les premières prévisions des trafics Donc, TGV Sud-Est et Atlantique 1 train sur 3 TGV Provence sur... À quelle heure, aussi ? Oui, tu dis pas... Oui, bonjour, je voudrais... Bonjour, je voudrais un billet pour Valence, s'il vous plaît C'est bien ou pas, Gérard ? Le petit Gérard, attention Gérard, tu continues ? Ça commence à être relou, celui qui parle sur moi Donc, TGV Provence-Provence 1 train sur 3 TGV Paris-Lille, légère perturbation Thalys-Paris-Bruxelles Amsterdam-Cologne Trafic normal Eurostar-Paris-London Trafic normal Eurostar-Lille-Bruxelles Eurostar-Paris-Bruxelles Trafic normal Et... Traf... Pardon Le petit Gérard, s'il te plaît, tu vas... Et moi, je t'emmerde, espèce de fils de con ! Non, non, non ! Hop, hop, hop, hop, hop, hop Ok Et... Très grande ligne 1 train sur 3 En moyenne Transport express régionaux TER Trafic très perturbé Avec en moyenne un train... RER, répète, RER ? Non, trafic... Non, TER Et le RER, il s'est pas écrit ? Si, mais... Il y a Tony sur ERC qui me demande le RER RER A Et moi, je voulais savoir... Trafic normal Et le B ? Le B, 1 train sur 4 Sur la branche nord Entre Gare du Nord et Roissy Et le F, merde ! Et le F Y'a pas de F, espèce de con ! Ah, pardon Mais toi, si tu veux prendre le F, toi, t'en as pas besoin Et si sur la ligne 15, y'a des... Gérard, Gérard, Gérard C'est qui ? C'est K4PAC, oui, j'ai une question Je suis à Denfert-Rochemont Et je vais aller me faire sucer par une pute à Pigalle C'est où, le changement ? Tu te démerdes ! Trop du cul ! Bon, ça y est, je peux... L'heure des grèves, payez-vous votre titre de transport Putain ! Fil d'art, fil d'art Manu ? Ouais, bah, j'essaye, hein T'essayes de gérer, s'il te plaît J'ai une question à deux balles C'est clair Allô ? Qui c'est qui a le téléphone, les mecs ? Ça se fait pas Bonsoir, je voudrais avoir un renseignement, s'il vous plaît Je voulais savoir si la gare Montparnasse était ouverte Ah, il se renseigne Alors, pas du tout, monsieur Pas du tout pour ce soir Très bien, je vous emmerde, au revoir Alors, la deuxième question L'heure des grèves, payez-vous... Rigaud, une question IRC avant Oui, il y a Turpentine qui te demande Est-ce que c'est plus facile d'avoir la grève l'hiver ? Bah, ça fait chier plutôt les gens Pour mieux qu'ils se mettent en grève l'été, ça serait... Ou sinon, ils mettent une écharpe Non, mais en hiver, c'est plutôt chiant que de la faire en été Donc, l'heure des grèves, payez-vous votre titre de transport On va demander à Ping Pong Bah non Bah non, puisqu'on fait la grève, donc Non, mais tu peux préciser ? Bah non On fait pas... Punaise, vous allez... Vu qu'on fait grève, on risque pas de payer le titre de transport à Bruxelles Alors, abruti, t'emmerdes, tu dégages C'est bon, tu dégages, ça t'apprendra Au revoir, Ping Pong Au revoir, Ping Pong Non, mais attends, hey Si on répond ce con, hein Il était poli, ouais Tu fais des questions à deux balles T'as tendance à dire C'est terminé pour lui Attends, il a dit abruti, il aurait pu dire ça En plus, il est en train de jouer, c'est une honte Non, non, mais c'est bon, il peut dégager Il peut dégager Celui qui joue au Ping Pong, là Il aurait pu dire enculé aussi, je veux dire Ouais, c'est vrai Il aurait pu dire bien d'autres choses encore Bon, Gérard, qu'est-ce que tu fais, là ? Non, non, mais attends, mais moi Pour l'instant, quand ils se calmeront On continuera le débat Alors, la chatte en feu Ouais Donc, pourquoi ? Oui, je suis d'accord Tu peux préciser ? Ben... Non, mais si tu dors Tu le dis tout de suite, tu vas... On va te laisser dormir, hein Gérard, je vais te choper à la sortie de la radio T'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer Manu, s'il te plaît, tu me gères un peu Pour l'instant, on accueille à la place de Ping Pong On accueille Badminton Ouais, non, mais attends Manu, tu me prends d'autres personnes que les mêmes Ben non, non, c'est pas le même C'est Badminton, c'est pas Ping Pong Bonsoir à tous Bonsoir Alors, trou du cul Ouais, trou du cul Bon, ben, tu disais Ouais, non, moi, je paye jamais Le métro, je paye jamais Non, tu peux préciser Tu fraudes ? Je fraude, je suis un sale fraudeur Je suis un enfoiré, mais je m'en fous, je paye pas Je vais pas payer le métro, faut pas déconner C'était que là S'il y a du monde, ils font chier On voit des gens comme toi Non, c'est pas possible, le métro, franchement Alors, je préviens que celui qui recommence Ça va être clair, il est 2h13 Soit que vous vous calmez Non, non, non, non, non Soit que vous vous calmez Que vous répondez correctement aux questions Ou soit j'en arrête là Et je rentre chez moi Vous choisissez Ok ? Alors, on va demander à K4Pack Ouais, c'est comme mon camarade Déjà, je paye pas en temps normal Tu crois pas que je vais raquer les jours Il y a grève, en plus Tu sais qui s'amuse à faire des conneries comme ça ? Bah, c'est toi Non, c'est pas moi qui s'amuse à faire des bisous, d'accord ? Ah, ok GG, c'est K4Pack J'ai un plan pour toi, si tu veux Si t'as des PV et des contraventions à faire sauter Par les contrôleurs Je peux t'arranger le coup, si tu veux Non, mais j'ai pas besoin de toi, merci Comme toi Ah, vas-y, vas-y, c'est bon Moi, je paye pas le bus, c'est un agresse de bus Parce qu'il y a pas de bus, donc j'ai pas à payer C'est tout ce que t'as à dire ? Bah oui, il y a pas de bus, donc j'ai pas à payer un ticket de bus J'ai des sous dans mon porte-monnaie Manu, je sais pas ce que tu fous Mais c'est pourri, le standard Bon, allez, on enchaîne Non, mais attends, il est moins pourri qu'avec toi Attends, attends, attends J'ai un gros problème Ils ont tous fait grève Je suis tout seul Ils font grève sur Internet ? Bien joué Je sens le harangue, pour finir Gérard, j'ai un problème Ils ont tous fait grève au standard Bon, alors moi, j'en répète J'arrête, comment je fais ? Gérard, t'as l'air, s'il te plaît ? J'arrête Il en reste un, apparemment Ouais, mais je sais pas où il est Non, non, mais t'as gerbé tout le monde, donc j'arrête, c'est terminé Allô ? Allô ? Allô, trou du cul ? Non, mais ils sont là, ils sont là Allô ? Allô ? VOLGAIL ! Trou du cul Allô ? Allô, connard ? On entend plus le connard, là Connard ? Gérard, il fait grève ? Non, mais moi, là, j'arrête, là C'est plus la peine C'est pas la peine, là Non, non, mais j'arrête, parce qu'il y en a l'autre C'est pas moi, là, non, j'ai rien fait, moi Ah, ils sont tous revenus, c'était une grève d'une minute Alors, je sens le harang pour... Juste une minute Comment il y a de connectés ? Là, on est à 4028 Quand même, hein ? On a perdu un peu, mais c'est déjà beaucoup Donc, je sens le harang pour toi Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Je sens le harang Je sens le harang Tu réponds ? Mais elle est conne, celle-là, elle répond jamais aux questions, putain Non, mais tu vas voir ailleurs si j'y suis, si t'es pas content Bah, réponds, réponds Justement, je réponds, mais tu me laisses pas parler Maintenant, vous fermez vos gueules, vous laissez parler, les gens Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Moi, je t'emmerde Alors, je sens le harang Donc, pour la troisième fois, je réponds à ta question Donc, non, je mets jamais de ticket Parce que, déjà, le ticket, ça coûte énormément cher Ça coûte 8 francs Et moi, j'ai pas 8 francs à mettre pour un ticket Et, de toute façon, j'aime pas les fonctionnaires D'accord C'est bien, parce que, moi, je... Moi, non plus, c'est que je suis pareil Moi, les fonctionnaires, je dirais un seul mot, mais je peux pas le dire Ouais, je sais qu'on les emmerde Eh ben, moi, je le dis pour toi Bravo Donc, moi, tous ceux qui sont fonctionnaires de la RATP Eh ben, n'ayez crainte que vous nous faites chier Et je sais même pas pourquoi qu'on paye un titre de transport avec vous Parce que, là, vous nous faites chier en fin de mois Et en début de mois, vous allez nous coller des amendes Alors que c'est vous qui nous faites chier Alors, ça sert à rien Eh, Gégé, Gégé, Gérard Gérard, je te laisse parler Je voudrais savoir un truc Si, si, comment, tu sens le harant, c'est ça ? Elle paye pas dans le métro, c'est bien ça ? Non, mais elle paye au carré Alors, comment tu fais pour rentrer dedans ? Elle paye pas dans les portillons Je tape sur le nec et puis, voilà, je l'avais déjà Non, mais comment elle fait pour rentrer dans le métro si elle paye pas le ticket ? Bah, il monte Non, mais, de toute manière Tu vas pas me dire qu'elle escalade Attendez, attendez, attendez, là Qui c'est qui demande ça, là ? Je sens le harant Mon Dieu, tu peux préciser ton nom, s'il te plaît, merci Non, mais même De toute manière, maintenant, il y a des portillons Tu peux essayer de... Trou du cul Calme, calme, calmez-vous Tu disais, Gérard, donc, des portillons Non, il y a des portillons Tu peux essayer de passer Dès qu'il y a des gens qui sortent, maintenant Gérard, c'est badminton J'ai pas répondu, je peux répondre Ouais, bah, vas-y Ouais, moi, donc, je paie pas mes billets de transport, j'en fais en papier Hum, attends J'ai mal compris la question, parce qu'il y en a un qui s'amuse Je paie pas mes tickets de transport Je prends un paquet de clapes, et puis je découpe Et puis je passe direct Un coup de feutre, et puis c'est bon Gérard, si t'as des amendes, je peux te les faire sauter Si tu me laisses te faire sauter le cul Ouais, bah, là, tu vas te faire foutre, toi, abrouti C'est gentil ce qu'il te dit Si t'as des amendes, c'est pour toi, moi, je m'en fiche C'est dans ton intérêt Les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave Ouais, vous restez polis, parce que sinon Je vais virer tout le monde et je vais en garder qu'une De tout à l'heure Gérard, c'est moi, Fildar, tu veux un Un bubblegum, gros et tout mou Non ? Non, mais je crois que toi, la semaine prochaine, tu vas plus être là Donc, il y a une question hier C'est pour là Une réponse Peut-être des informations là-dessus Oui, non, peut-être pas là-dessus Mais, est-ce que quand tu pointais A la NPE, ils étaient en grève ? Ouais, mais ça, la question va y venir aussi Alors, donc, je vois pas du tout Tu peux pas répondre On va y venir On va y venir sur cette question-là Donc, ça sera que la neuvième J'en ai le temps, Manu Il y a D-Light qui te dit que tu dois pas t'inquiéter Si tu reçois une amende de la RATP Parce qu'il a filé ton nom et ton adresse quand il s'est fait attraper Mais c'est ça, c'est bien Alors, troisième question Avec quel... Ça y est, celui qui s'amuse Ça y est, celui qui s'amuse Allo Il y a un mec qui a une double ligne Je m'excuse de vous déranger, pourrais-je pas ? J'appelle des gens, là, Gérard Donc, je vais gérer après la double ligne Non, non, mais faut quand même gérer en même temps Ouais, quand même que t'accouches, Manu Alors, avec quels moyens de transport vous déplacez-vous lors des grèves ? On va demander ça Oh, ils suivent Parfait, gars Récupère ton briquet Et leur lance plus comme ça Toi, la semaine prochaine, c'est plus toi ici Non, ça, c'est terminé C'est terminé pour toi Je suis pas un putois, hein Ouais, bah, c'est terminé C'est terminé pour ta gueule, je vois plus de quoi dans mes débats C'est tout Manu ? Ouais, à la place de trou du cul, on accueille fromage de cul Allo Ça tourne autour du cul, hein, le débat, là Beaucoup, beaucoup, bonsoir, Gérard Bonsoir, c'est le même défi Salut Salut à toi Salut, Paco Alors, donc, la troisième question Avec quels moyens de transport vous déplacez-vous ? Avec mon vélo à 4 roues Alors, on va demander à Babington Ouais, Babington, je te prie Hum ? Je me déplace en patinette Ouais, mais non, mais tu peux préciser Euh, à 2 roues Hum ? Voilà Ok Euh, l'achat en feu ? Avec mes rollers D'accord, bah, c'est bien, mais... Ouais, je pense que vous vous creusez pas trop la tête pour répondre aux questions, hein Bon, merci pour le Larsen, là Je pense que vous avez pas l'intention de répondre aux questions, hein, donc... Mais si, mais si Bah non, euh... Mais si, je t'ai dit Bah, mais ça y est, le Larsen, là Alors, euh... Fromage du cul Ouais Fromage de cul, je sais pas quoi, là Oh là là, de Larsen, oh ! Oh, le... Arrêtez de Larsen, là, c'est... C'est pas un petit peu de sérieux, là T'es un hélicoptère privé Oh là là ! Bon, allez, répondez ! Oh, fromage, là ! Ouais, ouais, je me déplace à pied, moi D'accord J'ai pas de voiture, j'ai rien Ok, caca de Pâques Ouais, caca de Pâques, bah, avec des chaussures du genre, bon, sans citer de marque, hein, sans citer de marque Des Nike, des Adidas Des 4R Ou des Reeboks Euh... Comme toi Comme toi Moi, j'ai une Mégane coupée, donc j'ai pas besoin de prendre les... Les transports en commun Ça, c'est pas bien, ça Non, mais... Moi, je peux... Moi, je vais... Je sens... Pas de marque ? Ouais, mais elle est un peu politique Mégane coupée, c'est un peu... C'est un peu merdique, comme voiture, ça Non, non, c'est vachement bien, t'es fou Grigo, ou non ? Euh... Y'a Oxide qui demande à combien on peut faire une grève Bon, euh... À plusieurs À plusieurs ? C'est combien, à plusieurs ? Bon, à plusieurs, c'est... C'est tous ceux qui... Qui sont... Vous pouvez être une vingtaine, cinquantaine, centaine, mille, voire deux mille, vingt mille ou autres Et plus à la rigueur Et y'a des... Y'a des V1 qui te demandent, quand on fait grève, qui c'est qui fait le rôle du piquet ? Bah, tout le monde C'est tout le monde qui se met sur le devant et qui empêche les bus de sortir ou autre C'est comme un ski, alors ? Non, pas spécialement, non Et y'a Ethan qui te demande si on peut faire grève tout seul Euh... Ça, c'est dur Parce que si tu fais grève tout seul... Tu y arrives, toi ? Non Ouais, mais regarde, la grève de la fin, c'est des gens... Les gens, ils font grève tout seuls Ouais, non, mais ils se mettent... Après, ils se retrouvent à plusieurs quand même, ils se... Ils se font une bouffe ? Non, mais ils se rejoignent Ils se rejoignent Donc, voilà Donc, je sens le harang pour conclure sur le thème de la troisième question Oui, alors moi, je me déplace souvent avec mon cheval Tupu Quoi ? Je me déplace souvent avec mon cheval Tupu Avec ton cheval qui pue ? Tupu Qui s'appelle Tupu C'est quoi, c'est quoi ? C'est une oise C'est son nom, mon cheval, non ? C'est le nom de ton cheval ? C'est le nom de ton cheval ? Bah ouais, c'est le nom de mon cheval Non, mais attends, mais... Mais elle est drôle ou pas, elle ? Non, mais attends, mais c'est quoi, là ? C'est la réponse à la question ? Bah bien sûr que c'est la réponse à la question Gérard, tu devrais la dégager, parce qu'elle répond pas à la question Oh, toi, je sens qu'il va t'arriver... Tu vas finir sans culotte, toi On peut dépasser un cheval dans les rues de Paris Ouais, bah toi, je crois que tu vas finir sans culotte ce soir Ouais Alors ça, ça m'étonnerait Ouais, bah... T'inquiète entre les dents C'est ce qu'on verra Attends, j'ai pas besoin de t'attraper pour t'avoir Bah toi, on a pas besoin de te trouver, on sait où t'es Alors, donc, avec quels moyens vous vous déplacez-vous pour leur dégrève ? Bon, il y en a qui ont dit en roller, ça c'est vrai Mais je pensais qu'on allait dire souvent en vélo Ou même voire en covoiturage C'est quoi ça, Gérard ? Le covoiturage, donc, c'est des gens qui habitent pas loin Qui sont à peu près dans la même société Qui s'appellent le soir, comme là, en ce moment Là, je pense qu'on peut dire que c'est un peu comme ça On va parler, ça va en parler beaucoup, du covoiturage Donc, ils s'appellent entre eux le soir Et ils disent, bon, bah, tu viens me chercher à telle heure le matin Pour m'emmener au boulot Mais tu peux faire du co-vélonnage Ou du co-camionnage Ou un truc comme ça ? Du co-vélonnage, je pense pas Du co-camionnage, c'est à peu près comme le covoiturage C'est à peu près pareil Donc, pour répondre à ça Je pense que Le plus gros, c'est ou le vélo Ou le covoiturage Qui se fait Régulièrement lors des grèves Alors, donc, je vais vous donner quand même Encore des chiffres pour ceux qui ont Un petit sondage, non ? Pour ceux qui vont se déplacer Tout à l'heure pour aller à leur travail Alors, en Ile-de-France, réseau banlieue Intens sur 30 devrait circuler Sur les lignes de Paris-Montparnasse Paris-Saint-Lazare et Paris-Est 1 sur 4 sur Paris-Nord Question RER Donc, trafic RER à trafic normal RER en mer de crédit C'est France Info, là ? RER-B 1 train sur 4 sur la branche RER-B, ça m'intéresse Tu peux répéter, j'ai pas entendu 1 train sur 4 sur la branche Nord, entre Gare du Nord et Roissy Et Mitry Interconnexion suspendue En Gare du Nord Il y a le Roissybus, quand même, qui passe Attention, le mouvement de grève Engagé hier matin sur la branche De l'Arme Sur la branche Gare du Nord Mitry pourrait se poursuivre Ce matin Question RER-C Pour ceux que ça intéresse toujours 1 train sur 3 RER-D 1 train sur 3 Voilà ce que je pouvais vous dire Je crois qu'il y a Corsair Tu peux donner les horoscopes du TGV Atlantique ? Alors, TGV Atlantique Pour les béliers seulement Non, je parle pas TGV Atlantique, je sais même pas Je pense qu'ils en parlent pas dessus Si, c'est en bas, vers la Corse N'importe quoi, toi Donc, on va récupérer Je sens le harang Tu viens chez moi, après, Gérard ? Putain, lui, il commence à me gonfler Je sens le harang Est-ce qu'elle est toujours là ? Salut Re-salut Comme toi Re-salut Re-salut, caca de Pâques Ouais, salut à toi, Lascar Fromage de... De cul De cul Ouais, bonsoir Je voudrais parler à... À la fille qui était chatte en feu tout à l'heure Allô ? Chatte en feu Oui Allô ? Et Babinton Allô ? Ouais, salut à toi, poète de l'an 2000 Allô ? Donc, la question... Allô ? Putain, mais il est chiant, celui-là Allô ? Alors, donc, la quatrième question Vous avez eu le temps d'y réfléchir ? Non, non, non Alors, pensez-vous... Vous voulez parler à la chatte en feu, on n'a pas pu la voir Alors, je répète la question et on se calme Là, il est 2h32 même Donc, pensez-vous normal que les jeunes Ne laissent pas leur place aux personnes âgées Ou autres, lors des grèves ? On va demander ça Gérard, je vais te choper à la sortie de la radio T'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer On va demander à Babinton C'est relou Ouais, ouais, ouais C'est de la merde On va te marrer, on va te marrer Ouais, ouais Babinton Ouais, ouais, ils ont raison, les jeunes Mais faut les virer, les vieux crotins de mammouth Faut les têches Ouais Babinton Faut les têches, faut prendre leur place Ouais, mais tu m'écoutes, là ? Ouais Il a marre des gros, ça, là Alors ? Ouais, ben c'est bon, je t'ai dit Faut les virer, tous les dieux Bon, donc, apparemment, t'as pas envie de répondre correctement à la question, toi Ben, c'est son avis, hein Je t'ai dit que j'étais d'accord La chatte en feu ? Non, elle est chaude T'es en train d'énerver, est-ce que tu peux répéter la question ? Oh non, non, elle va s'énerver, non Pensez-vous normal que les jeunes ne laissent pas leur place aux personnes âgées ou autres lors des grèves ? Ben ouais, c'est normal C'est normal, toi ? Ouais Alors donc, toi, tu laisserais pas ta place à une personne âgée pour qu'elle s'assoie avec ? Ben non Ben non Ben non, faut les virer Ouais, ben d'accord Elle paye quand même leur transport comme nous Non, mais c'est égal, c'est égal Non, ils ont une carte vermeille Fromage de cul Ouais, euh, non En fait, moi, sérieusement, je laisse ma place aux personnes âgées, c'est normal Ben oui, c'est normal Parce que moi, j'aimerais que quand je sois un petit peu plus vieux, qu'on fasse la même chose pour moi Non, mais ça, je pense que c'est tout le monde, tout le monde a envie de faire pareil que toi Ouais, mais là, j'entends des témoignages qui me laissent pas trop Non, non, pas du tout Je suis désolé, je suis désolé Mais pourquoi ? Non, non, mais attendez Non, non, moi, je suis pas d'accord avec ça Que quand une jeune te laisse la place Faut pas, faut pas t'en amuser quand même C'est quoi, t'es pas d'accord avec ça ? Alors, c'est la consommation à tout prix, c'est ça ? Alors, c'est pour rendre un service, voilà ? On a un coup de dévié qui pue le roquefort de 5 mètres Non, mais elle pue l'eau de Cologne Excusez-moi les auditeurs, excusez-moi les auditeurs Ça y est, vous avez... Ah non, mais là, je peux pas laisser à dire ça À la rigueur, on lui pique On les coupe ou quoi, Manu ? Tu joues à quoi, là ? Bah, ça y est, j'ai trouvé celui qui foutait le bordel Tu te paluches, là ? Alors, comme toi Oui Donc, pour toi Ah non, moi, je laisse jamais ma place aux vieux dans les bus Moi, je trouve que les vieux, il faut les tuer à la naissance, donc... Non, mais attends, je vois... Toi, t'es vraiment dégueulasse, alors Bah ouais, je suis pas dégueulasse Mon avis, c'est le chien, bien sûr Ils prennent toujours le bus quand il y a du monde dans le bus T'as un petit peu de respect pour les vieux, quand même, merde Mais non On se calme, vous laissez les gens répondre, s'il vous plaît, merci Ils ont qu'à prendre des taxis, puis ils puent la mort, quoi, c'est horrible Non, en plus, on peut pas laisser dire ça, Gérard Bon, je sens le harang Ouais, non, moi, je pense que c'est pas normal Parce qu'il y a aussi des personnes de 30 ans En plus, aussi, qui laissent pas Qui laissent pas leur place aux personnes âgées Et il y a également aussi les femmes enceintes Les femmes enceintes, tu leur laisses pas la place Ah, si, parce que de toute manière La personne qui est enceinte, moi, je peux te... Oui, mais les personnes qui veulent s'asseoir Les gens, ils se laissent pas Pour laisser la place à une femme enceinte Mais moi, je peux te dire une chose, que la personne âgée Va voir carrément le machiniste Et demande à ce qu'elle s'assoie Et fais-moi confiance que le machiniste Il a le droit de faire dégager une personne Pour laisser la place Si, si, si, si Si, si, si, si, c'est vrai Si, si, non, non, mais moi, je peux... Oh, vous me laissez répondre Donc, moi, je peux... Il y en a qui se marrent, Manu Non, mais je sens que... Et ça recommence Tony Comme ça, Manu, putain Je sens qu'il y a du Tony là-dedans Ça, c'est encore lui Donc, moi, je peux... Je réponds à... Attends, j'ai pas répondu Non, mais attends, si, t'as déjà répondu, toi Non, c'est qu'à 4 packs, c'est qu'à 4 packs, j'ai répondu J'ai pas répondu Non, mais attends, toi, t'es en train de jacquer Pendant que tout le monde répondait, alors Pas du tout Alors, tu réponds Bah, je voulais te dire qu'effectivement Il faut éliminer les cartes vermeilles, c'est clair Y'a pas besoin de laisser des places Dans les transports en commun pour les vieux croutons Elle disait, il faut les tuer à la naissance Moi, je dirais même, il faut les empêcher de se reproduire Passer 80 ans Tony, tu t'écrases On parlait de l'odeur, c'est vrai que ça fouette Mais y'a pas que chez les vœux Y'a aussi des gens de 38 ans qui sentent à 5 mètres Ouais, y'en a qui puent la mort aussi à 38 Voilà, ça sent la mort Il peut rien si ça sent le cercueil Tu crois qu'il sent ? Alors, moi, je réponds Maintenant, ça y est, vous avez assez répondu Maintenant, c'est à moi Donc, moi, je peux vous dire une chose Y'a les personnes âgées Putain, il commence à me casser les couilles, ce mec Donc, je peux vous dire une chose Y'a certaines personnes qui laissent pas les places Je trouve ça dégueulasse de leur part Et pour les femmes enceintes Ils vont s'adresser au machiniste Le machiniste lui demande à se convaincre On lui laisse la place Et y'a d'autres personnes qui ont le droit Tout comme toutes les personnes âgées de s'asseoir Et les femmes enceintes, c'est les aveugles Bon, écrase-toi Rigaud, une question Oui, y'a Davy One Qui te demande combien ça coûte Une grève en euros Et est-ce qu'il y a des réductions pour les cartes vermeilles Et les militaires ? Non, y'a aucune réduction pour tout ça Et combien ça coûte alors ? Je n'en sais rien On est pas encore au moment de l'euro Alors, les gens Lors des grèves Il y avait un petit Larsen J'ai Manu Non, non, non Ouais, ouais, Pildar, fais le malin Fais le malin Fais bien le malin, toi Lors des grèves T'es un pauvre type Ça vient d'où ? Moi, ça le fait pas Si ça le fait, regarde Mais qu'est-ce que c'est que tu fais ? Mais c'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce que tu fais ? Non, mais Pildar Pildar, quand t'auras fini, tu vois ? Non, non, non, non, non Il ouvre la boîte, ça marche Connard, dès qu'il arrive, tu l'arrêtes Alors, fais pas chier ton monde, toi J'ai rien fait, moi Pauvre con, va Là ? Non, mais là, c'est bon Mais non, c'est Pildar qui s'amuse, alors T'inquiète pas, il s'amuse Il s'amuse depuis tout à l'heure Non, là, j'ai plus rien Non, non, il s'amuse, là Il s'amuse Ah, c'est ça Ouais, ouais Péga, parce que tout à l'heure, je vais t'éclater, toi Tu m'énerves Dans les deux débats, c'était le bordel Ouais Non, mais on peut remercier Pildar L'audience Et lui, là, au standard, t'as mis le bordel, toi Attends, je suis en train Et lui, c'est Manu Je peux pas me concentrer avec tous tes pauvres sons, là Non, ouais, c'est lui qui s'amuse aussi Tu mets ça sur le doigt à Manu, tu vois, mon cul Ouais, ouais Tu vas te choper à la sortie de la radio, t'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer Bon, ces bandes de petits cons, là, je les emmerde Alors, lors des grèves, tripotez-vous, les gens Les jeunes femmes ou des siens C'est n'importe quoi, le standard, ce soir Je suis dégoûté Non, mais moi, je suis plus dégoûté parce que c'est toi qui fous le plus ta merde Non Nuance Alors, lors des grèves, tripotez-vous, les jeunes femmes ou des siens Quand il y a les trains qui sont complets On va demander à Babington Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Babington Ouais, ouais, ouais Ouais, ouais, moi, je pense que ouais Tu peux préciser ? Parce que c'est toujours le mercredi, c'est comme ça C'est toujours comme ça Donc, c'est tout, c'est toute la précision Voilà, voilà, mais c'est toujours complet, comme ça D'accord, lâche ça, t'en veux Oh, je te baisse Lâche ça, t'en veux, s'il te plaît Je ne réponds pas à cette question Alors, dans ce cas-là, tu réponds pas à cette question C'est terminé pour toi, le débat Au revoir Au revoir pour elle Alors, fromage de cul Ouais, moi, je fais Qu'un intérêt de De faire des grèves si on peut pas tripoter Des nanas, je veux dire C'est normal, c'est tout à fait Je suis sûr que toi, petit vicieux, tu l'as fait aussi quand t'étais jeune Non, ça m'est arrivé, ouais Oh, raconte ! Allez, raconte Les premières expériences sexuelles dans le RER Qu'est-ce qu'elle raconte ? Vas-y, raconte avant Non, si je laisse parler, toi, tu t'écrases Les auditeurs voulaient qu'ils racontent Bien sûr, bien sûr Pour l'instant, je demande aux auditeurs Leur truc Qu'est-ce qu'elle raconte ? Ouais, raconte quand tu mettais des oeufs dans le cul au chien, vas-y Qu'est-ce qu'elle raconte ? Ouais, bah, je vais te dire que moi, ça m'est déjà arrivé Je vais te raconter une petite anecdote L'autre fois, c'était genre dans l'ouest parisien Et j'ai touché une espèce de grosse vache Avec des tresses qui sentaient pas très bon Alors, caca de Pâques, c'est même plus la peine Caca de Pâques, c'est plus la peine Terminé ! Attends, j'ai le droit de toucher des grosses qui sentent mauvais Je me suis tapé des mycoses, des champignons sur les doigts C'est pas ma faute, mais j'ai le droit Non, non, mais c'est terminé pour toi, tu peux... C'est terminé, ça t'apprendra Comme toi... T'as pas le monopole des grosses, je te signale T'as pas le monopole des grosses Comme toi... Ouais, moi, je touche pas les femmes ni les chiens Ça me dégoûte un peu, mais bon, je touche d'autres trucs D'accord Ça te dirait de me tripoter C'est bien, parce que fromage de cul, c'était Tony Et Tony, il fait les deux débats N'importe quoi, c'est pas grave, c'est pas grave, enchaîne Donc, comme toi, c'était ta réponse ? Oui, c'était ma réponse Ok Je sens le harangue, ou à moins qu'il y ait une question IRC Non, on voulait juste dire que même s'il n'y a pas de grève, on peut tripoter les filles dans le train, et pas que dans le train Bah ouais Ok, donc, je sens le harangue Je viens droguer Je me drogue à la frite Je ne peux pas me passer de frites, c'est plus fort que moi, ça me rend fou Je ne pense qu'à ça, manger des frites Non, mais tu crois que c'est Manu, alors que c'est toi qui viens d'allumer le truc Pff, n'importe quoi, ça c'est pour régler le son du CDR Mais oui, le CDR, on me fout de con, on va Je te disais que je tripote les fesses des hommes, parce que c'est ce que je regarde en premier chez un mec Et après... T'as vraiment des goûts de merde ? Non, mais il s'amuse Attends, je sens le harangue, parce que là, Max, il vient d'arriver Donc, c'était pour préciser que ce n'était pas pour régler le CDR qui s'amusait C'est qu'il est en train de s'amuser à mettre une connerie là-haut Salut Max Donc, je sens le harangue Tu viens chez moi après, Gérard ? Je sens le harangue Non, mais je te réponds, là Donc, je te disais que je tripote souvent les fesses des hommes Ah, vas-y, j'en dis, vas-y encore Dans le tramway ou dans le métro Et donc, je regarde ce que je regarde en premier Vous laissez parler les gens ou quoi ? Donc, voilà, je t'ai répondu D'accord Si t'as pas entendu, sens le harangue J'ai compris quand même ce que tu m'avais dit Alors, pendant les grèves SNCF ou autres, les trimpes ont-ils l'amour ? On va demander à Babinton Chérin Babinton Oui, tu peux répéter la question, s'il te plaît ? J'ai pas bien entendu avec le bruit Alors, pendant les grèves SNCF ou autres, les trimpes ont-ils l'amour ? Euh, ouais, je pense que c'est possible Comment on peut répondre ? C'est possible techniquement Techniquement Par contre, je pense que ça arrive que sur certaines voies ferrées Pas partout en France D'accord Que dans les grandes gares Tony ? Quand je suis contre tes pieds Les trains, ils ont pas d'appareil génital Non, mais, généto Merci Tony pour... Généto, si tu veux C'est des bateaux, généto Parce que c'est transitif, c'est ça ? Non, c'est transpirif Ah, ok Donc, alors Gérard ? Oui, Manu ? Donc, on accueille Je t'écoute à la place de Caca de Pâques Oui, allô ? Et on accueille Slogan à la place de J'ai la chatte en feu Les routiers, c'est tous des enfoirés La CGT au pouvoir Enfoiré C'est Slogan, ça, c'est Slogan Il est dans le débat de la grève, grave Non, non, non, mais je crois que tu lui dis qu'il se calme Non, mais il va t'écouter, y'a pas de soucis Donc, Tony ? Ouais, ça y est, j'ai répondu, j'ai répondu, ils ont pas d'appareil génital Ok, alors, je t'écoute ? Ouais, je t'écoute Vas-y, je t'écoute, GG Non, mais tu réponds à la question Bah, écoute, des trains qui coculent, non, pas des masses Mais il y a quand même Eh, eh, eh, on me laisse parler Il y a quand même un maximum de gens Qui sont enculés dans les chiottes de la loi Je t'écoute Alors, je t'écoute, tu vois On t'a très bien entendu Maintenant, tu dégages, au revoir Moi, j'ai une aventure Voilà, c'est très bien Alors, comme toi Bah non, les trains peuvent pas faire l'amour Par contre, ça baisse le sexe dans les trains Quand il y a grève Ouais, bah ça, ça revient presque à la Sur quelle ligne ? Bah, ça revient presque à la cinquième Tu viens chez moi, c'est ça, Gérard ? Ça revient presque à la cinquième question Ce que tu veux dire C'est quoi la cinquième ? Bah, la cinquième, c'était lors des grèves Tripotez-vous les jambes en arté Il y a une différence entre tripoter et faire l'amour D'accord Tu fais l'amour sur quelle ligne, toi ? Slogan, toi, tu veux répondre, là ? RRB Slogan, tu réponds à la question ou pas ? Bah, j'ai vu que j'étais au standard J'ai pas tout entendu Alors, pendant les grèves SNCF ou autre, les trains font-ils l'amour ? Ouais, Gérard, tu peux répéter la première question du débat ? Je voulais répondre Attends, tu me laisses parler, s'il te plaît Les trains font-ils l'amour ? Tu me prends pour un con ou quoi ? Non, je t'y prends pas Stylès Ouais, mais c'est pas moi qui l'ai dit, alors Pauvre chave C'est pas moi qui l'ai dit, slogan C'est vraiment un bacard, hein Abrouti, va Espèce de doigt en douille, va Tu travailles, hein ? Non Alors, c'était un... Il y a un autre Gérard, il y a un autre Gérard Ouais, il y a un autre Gérard à l'antenne, là Slogan ! Ouais, bah, je viens de répondre Ok, alors, je sens le marrant Alors, effectivement, je pense que les trains ont une vie sexuelle plus épanouie Oh, la folle Parce qu'ils peuvent faire ça à une vitesse plus rapide Non, non, c'est toi, Fildor Ils vont plus vite, quoi, si tu veux N'importe quoi Ils peuvent avoir une vie sexuelle plus épanouie Vu qu'ils vont plus vite J'aimerais te dire je t'aime à la loco J'aimerais te dire je t'aime quand je fais un travlo Celui qui s'amuse à dire ça va se calmer T'as compris ce que je t'ai dit, Gérard ? Ouais, ouais, j'ai entendu Donc, y'a pas de problème Ok, alors, sixième, septième question Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Gérard ? Oui Juste avant que tout le monde réponde Donc, on accueille J'ai des poux Sous les bras, j'ai des poux Pardon, excuse-moi, c'est un peu compliqué Oui, allô, bonsoir Et on accueille, donc, Couscous À la place de Badminton Salut Couscous Couscous Couscous Couscous Couscous Allô, couscous Couscous Allô, vrai bonnet Je passe le bonjour à Abdel Wahed Salut Tu m'éteins ça, toi ? Tu m'éteins ça, là-bas ? Couscous, c'est une dédicace, hein, ce soir Alors, donc, euh... Bon, vous fermez votre gueule un peu, maintenant On salue, on salue Sous les bras, j'ai des poux Bonsoir à toi Oui, bonsoir Eh, Couscous, bonsoir à toi Bonsoir, tout le monde Eh bien, bien revenu dans les débats du jeudi, toi Bonsoir à tous les bouddhistes Alors, donc, pourquoi faire... Bon, maintenant, vous allez vous calmer Parce qu'il est 2h45 Et je voudrais terminer le débat correctement On peut se... Allô ? Allô ? Ne quittez pas, ne quittez pas Allô, bébé ? Oui, ça va, tranquille Ça va, ça va On peut savoir le nombre de personnes qu'il y a sur internet Puis le darpega, parce que tout à l'heure, ça va mal se finir pour toi Sur... Alors, allô ? Oui, on t'écoute Allô ? Allô ? Allô ? Ok, non, c'était pour... FILDAR ! Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard Euh, s'arrêtez de bouger Bon, Fildar, tu dégages Non, non, mais là, ça commence à bien faire, lui Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard, tu veux parler de quoi ? Ouais, salut Fede, c'est à l'antenne, c'est pour... Bon, ça y est, c'est Manu, là, t'as vu ? Gérard, on est 4131 FILDAR, TU LÊTES PAS LES RIGAUX, QUOI ? Fais ce con ! 4131 Bon, moi, j'arrête le débat On est 4131 Arrête Non, mais là, c'est pas Manu C'est Fildar qui déconne Bon, c'est Fildar, t'arrêtes maintenant D'accord, j'arrête Qu'est-ce qu'il se passe ? Donc, on est... Ça va ou pas ? Non, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, là ? Non, mais je crois qu'il y a un problème Non, il n'a rien allumé Fildar, ça commence à bien faire Il n'a rien allumé ! Regarde ! Il n'y a pas de problème Non, mais il s'amuse, là-bas Non, mais c'est pas grave Manu, c'est la dernière semaine que tu peux les débattre, toi Ça, la semaine prochaine, c'est terminé pour toi On verra Non, non, il n'y a plus de... On verra maintenant, c'est fini Deux semaines qui me foutent la merde, c'est pas la peine Donc, on est 4000... 4000... 4000... Arrêtez, derrière... C'est quoi ce bruit qu'on entend ? Je ne sais pas, je... C'est dingue Bon, on est 4321, c'est en train de remonter un petit peu Mais on n'atteindra pas... Je vais m'accrocher, Gérard On n'atteindra pas les 3000 ce soir Non, les 5000 Les 5000 ce soir, excuse-moi, je suis fatigué Alors, septième question Je vais m'accrocher, Gérard Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? On va demander à Couscous Moi, je ne sais pas Je ne vois pas le problème dans la... Est-ce que tu fais des grèves, toi, Couscous, des fois ? Oui, ça m'arrive Tu fais des grèves de la faim, non ? Oui, j'ai déjà fait le ramadan J'ai déjà fait le ramadan Mais je me suis déjà fait aussi des grèves des poumons Des grèves du cœur, des grèves du foie D'accord Sous les bras, j'ai des poux Je suis en point Tu réponds ? Mais tu es en point, Gérard Tu réponds ou tu ne réponds pas ? Tu réponds, c'est bien Si tu ne réponds pas, attends Manu, tu le prends... Tu réponds ou tu réponds fort ? Manu, tu le récupères On va passer à Slogan La question, j'attends un peu trop On va s'écouter un petit morceau Vos gueules ! Moi, je ne réponds pas aux questions Je ne réponds pas à la question dans ces conditions Il faudrait que tu mènes un peu mieux ton débat Alors, Slogan Répète-la, répète-la Répète la question N'échouiez pas ! Pauvre con, va Arrête tes conneries, tu veux ? Arrête tes conneries depuis tout à l'heure Arrête ! Arrête ! Ce que tu m'énerves ! De poisson ! Lorsque Slogan ! Ouais ! Il y a de l'écho dans la maison C'est Notre-Dame de Paris, là Arrête ! Arrête, Gérard ! Gérard, arrête ! Arrête, arrête, arrête ! Bonne heure, Gérard ! Bonsoir à tous les égorgeurs de France ! Bon, allez, hop, terminé Ce n'est même plus la peine de continuer le débat J'arrête, hop, terminé Fildar, tu dégages, c'est fini pour toi Moi, j'arrête, je continue pour le débat Bonsoir à tous, vous faites les conclusions Couscous pour la conclusion du débat Non, ils sont tous là, Gérard Non, non, non, tu dégages Je ne vois pas le savoir Ces conclusions, c'est tout Tu as bien foutu ta mère lors des deux débats Mais non ! Tu as foutu ta mère pour lors des deux débats Le report a été battu partout On fait ça pour Internet, alors Fais-le pour Internet Il y a encore plus de 4000 personnes On peut peut-être continuer pour eux Toi, tu... Tu vires Non, mais je ne fais plus rien Tu vires, tu vires, c'est des roms Je ne bouge plus Alors, Slogan, si tu veux répondre correctement à la question Ben oui, mais il y avait tellement de brouhaha que je n'ai pas entendu Alors, il faudrait que tu répètes Ce n'est pas possible Tu peux répéter, s'il te plaît ? Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Alors là, c'est une question bien difficile C'est une bonne question, ça C'est une bonne question Je ne sais pas ce qui t'arrive en ce moment Gérard, sur l'IRC, on me demande que tu répètes cette question, justement Alors, pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Gérard, au standard, on me demande aussi que tu la répètes encore une fois Non, non, mais ils me font chier, au standard Ben ouais, mais bon Gérard, sur Minitel, moi, ils me demandent que tu fermes ta gueule Non, ben toi, tu vas fermer ta grande gueule de con C'est Minitel C'est Minitel C'est Minitel Oh là là Eh Gérard, tu penses aussi quand tu fais caca ? Voilà, pour le Minitel, il ne fonctionnera plus Ah, bien joué Alors, slogan, si tu veux répondre correctement à la question, maintenant Ben, je la trouve tellement compliquée Ben, non, je pense que ce n'est pas utile de faire grève quand on est bien payé D'accord Donc, Tony Ouais, non, en fait, ce n'est pas les riches qui font grève C'est les pauvres comme nous Ben ouais, mais... Non, mais Tony Oui Est-ce que... Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Non, mais tu ne comprends pas que c'est les pauvres, les pauvres qui font grève Ce n'est pas les riches Les riches, ils n'ont pas besoin de faire grève puisqu'ils ont déjà tout ce qu'il faut Mais n'essaye pas de l'inscrire Ils font des émissions sur M6, ils ont la radio et tout ça Tony, tu évites de dire des noms Eh Gérard, tu penses aussi quand tu fais caca ? On est pauvres, on est pauvres, on est pauvres Donc, la semaine prochaine, pas de Tony Alors, comme toi Ouais De toute manière, c'est la fin du débat, il est 2h51, j'arrête un peu Mais Gérard, mais t'es où ? Comme toi Ouais Bah non, c'est pas utile, moi je suis le même avis que Tony D'accord, et je sens le harangue pour finir Alors, quoi te dire ? Je pense que c'est pour emmerder les gens Tu ne crois pas ? Elle est con Non, mais ce n'est pas la question, ça Ça n'a rien à voir avec la question Elle n'a rien dans la tête Viens là, viens là, viens là, la cinglée Elle est con Allez hop Alors, je vous préviens Elle est priso Elle est moins con que vous parce qu'elle sait répondre aux questions que vous, vous ne savez pas répondre Alors, moi, pour vous dire Oh, vous fermez vos jeunes maintenant Merci Alors, moi, pour vous répondre, je ne sais pas Pourquoi ça sert de faire grève lorsqu'on est bien payé Vu qu'il y en a qui se touchent des briques par mois Combien ? Des millions par mois, je me demande pourquoi ils font grève Ça ne sert strictement à rien Tu peux toujours réclamer 200 balles de titres qui restent en plus Et alors ? Ça dépense Mais ouais, c'est pas possible Conclusion Je sens le harangue et que tu suces la bite, ça y est Non, non, non, mais il ne faut pas déconner J'ai un problème au standard Donc, c'est terminé C'est rien terminé du tout, tu continues Allez, je ne sais pas, fais pas la pute Il y a un problème au standard C'est un problème d'insert, quand même Si quelqu'un m'entend dans le CD-ROM Allô, je suis perdu, là C'est mieux, déjà Conclusion Gérard, avant de finir, quand même, il y a Davy1 qui te pose une question Est-ce qu'il y a des universités où on apprend à faire grève ? Arrête, Gérard, il ne sait pas ce que c'est, une université Ça a merdé encore Personnellement, non, je ne pense pas De toute manière, même les lycéens font grève Mais comment on sait comment il faut faire la grève, alors ? Ça, c'est eux qui savent S'ils sont mal payés, ils font grève Non, non, mais ce n'est pas que ça Je vais t'expliquer, par exemple, tu es étudiant, tu n'as jamais fait de grève Il y a quelqu'un qui dit, bon, on va faire la grève Si tu ne sais pas comment on fait, qu'est-ce que tu fais ? Tu l'essuies, c'est tout Tu l'essuies, tu fais quoi ? Tu l'essuies comme un mouton ? Tu rentres dans le truc, et puis c'est tout Tu l'essuies avec un chiffon, non ? Mais non, tu fais comme ils font, et c'est tout Donc, conclusion du débat, on va demander à Couscous C'est bâclé, ton débat Tu n'avais qu'à moi faire le compte, ça ne serait peut-être pas arrivé Ça n'a rien à voir Je les coupe, ils rigolent Couscous Continue, continue, Gérard Non, non, c'est terminé C'est terminé Allez, une question Continue ton débat Combien coûte une grève en général ? Bon, laisse tomber, on conclut Bon, alors, conclusion, Tony, conclusion Allez, hop Merci, Tony C'était bien, bravo C'était bien marré C'était bien, bravo C'est un peu trop le bordel, quand même Et qui est-ce qui paye ? C'est les auditeurs Donc, j'aimerais que la prochaine fois, on fasse ça mieux que ça Voilà, comme d'habitude Et puis, c'est tout Ok C'est qui ? C'est Goldo Qu'est-ce qu'il vient faire ? Non, je te jure Slogan Slogan Sérieusement, pour une fois Plus t'avances dans le temps, plus c'est de la merde ce que tu fais Et faudra que tu... C'est faux C'est faux C'est faux C'est faux Franchement, on te prendra pas Toi, tu resteras chez toi Alors, sous les bras, j'ai des poux Non, mais j'ai pas fini Non, non, mais ça y est Si, t'as fini Sous les bras, j'ai des poux Ouais, bah, donc, je continue avec ma soucoupe volante Je voulais dire que tu mets tout sur le dos de Fildar Mais faudrait quand même un petit peu que tu te calmes, quand même Non, mais attends, qui c'est qui a foutu sa merde au premier débat ? T'as quand même déjà la grosse qui n'aide pas du tout le débat, quand même Non, Manu n'est pas grosse Non, mais je parle pas de Manu Elle apporte pas des réponses très constructives Et déjà, tes questions ne volent pas très haut Après, si tu mets ça sur le dos de Fildar, ça le fait pas Mais attends, les questions de la grève Fildar, il travaille, regarde-le, il travaille, il s'acharne et tout Et toi, tu le tapes Les questions de la grève, on les a revues et corrigées avec Rigaud et Manu Donc, je vois pas du tout pourquoi c'est de la merde Et c'est pas une raison pour faire du kickboxing avec Fildar C'est terminé Ok, couscous Ouais, bah, le débat, il aurait été plus intéressant Si t'avais pas trop gueulé sur tes standardistes Non, mais j'ai pas gueulé sur mes standardistes Manu, il a bien fait son boulot au deuxième débat Rigaud, il bosse toujours bien sur l'IRC Donc, je vois pas, au deuxième débat, je vois pas sur qui j'allais gueuler À part Fildar qui s'amusait à passer des doubles sons Ça, c'est tout T'es d'accord, couscous ? Y'a pas de problème Bon, Gérard Y'a quand même quelques conclusions sur l'IRC On va pas lire les 4000, quand même Alors, y'a Turpentine qui dit que ton débat avait ni queue ni tête comme toi Comme d'habitude Y'a, je sais plus qui, qui disait qu'ils ont apprécié la grève de ton cerveau Qu'est-ce qu'il se passe ? Euh, voilà, donc, ça sert à rien de faire la grève Mieux vaut tenter sa chance au Big Bill si on veut plus d'argent Ouais Si c'est pour insulter ses assistants et passer son temps à gueuler en bâclant les débats GG devrait faire grève C'est vrai, ça ferait du bien que tu nous fasses une grève de débat C'est ce qui pourrait peut-être se produire Ouais Ok Et je voulais juste finir pour dire que le 13 décembre Y'a une grève planétaire des internautes contre France Télécom Ouais J'en reparlerai dans la semaine Ouais, ouais, c'est 9h Comme toi Ouais Donc pour toi, conclusion Déjà, je vous fais tous des gros bisous Et puis, je voulais dire que tu pues la moule Faudrait mieux qu'elle reste chez elle Parce qu'elle a déjà les questions à l'avance Elle répond n'importe quoi Elle sait pas du tout avancer le débat Ça commence vraiment à puer la moule Tu pues la moule, reste chez toi Ben, c'est simple parce que j'ai pas de personne Mais si, c'est le poisson là C'est le thon C'est le thon Le harangue pourri C'est le thon Ah non, le harangue, pardon Gérard C'est qui ? C'est Pierre Fulain Non, mais c'est bien C'est de la merde, peut-être Je sens le harangue pour conclure Je sens le harangue Allô, je sens le harangue Elle est là Allô Pas elle là, pas elle là, son piquet Si, il est là, son piquet Pas elle là, pas elle là, son piquet Oui, il est là Hein ? Ouais Tu as pas entendu ce que j'ai dit ? Non Non Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Donc, je te répète, c'est comme t'as pas entendu Ouais Donc, j'ai un truc au départ Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Bon, celui qui s'amuse à dire des conneries, vous laissez parler des gens, merci Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Donc, ouais, je t'écoute Et j'écoute pas trop souvent quand même D'accord Bon, bah, c'est pas grave, j'ai vaguement entendu ce que tu me disais parce que c'est coupé à moitié Fildar, tu recommences ? Non, non, mais tu recommences, c'est bien, mais ça c'est terminé pour toi Est-ce que tu fais des bêtises, celui-là ? Alors, on va s'écouter, pour moi, la conclusion, c'était de la merde Le débat, c'était comme le premier, j'ai pas pensé que ça allait se terminer comme ça, c'est grâce à Fildar quand même Parce que celui qui a foutu sa merde, on termine avec combien de personnes sur l'IRC quand même, Rigo ? Allô, Gérard ? Non, mais... Allô, Gérard ? Manu, là, fait quelque chose Allô, Gérard ? Non, mais je peux pas parler si... Donc c'est bon Alors, on a fini à 4563 personnes, ce qui est vraiment excellent C'est pas mal Franchement, Gérard, y'a aucune radio qui va faire un... Non, mais je pense que d'ici... On aurait pu faire mieux s'il y avait moins eu de bordel avec Fildar Oh non ! Tu te rends compte, Gérard, qu'il fait de la merde et t'as 4000... Non, non, mais c'est toi qui a foutu ta merde, t'as foutu ta merde sur les deux débats Allô, Gérard ? Y'en a que deux qui ont bien bossé, c'est Manu et Rigo, c'est tout Y'a que eux qui bossent bien lors des deux débats Alors, on va s'écouter... Ah, c'est clair, y'a même pas toi, toi tu bosses pas non plus bien Allô, Gérard ? Pour terminer, 256, on va laisser Rousseau pour la nuit sans pub Allô, Gérard ? Demain matin, 6h, vous allez retrouver Bart Allô, Gérard ? Et demain soir, 22h, vous allez retrouver le Star System Et surtout, y'a des places à la loco et... Y'a Jean-Denis Berre demain, c'est... Jean-Denis Berre, pour en offrir, là ? On peut en offrir Eh ben, pour demain soir, ceux qui veulent venir à la loco avec le DJ Regueuillat, je serai là Et puis, y'aura également DJ Sinclair, c'est maintenant qu'ils appellent au standard On va prendre les 3, 4, 5, 6 premiers Avec la personne de leur choix, ils viennent gratos Grâce à Gégé, quand même Et donc, samedi, t'es où, tu peux préciser ? Samedi à Vannes, on est à... Malverne Malverne Voilà, donc, je vous souhaite une bonne nuit Je vous retrouve la semaine prochaine Et on s'écoute les poules du Cirque Pain d'Air Avec du saucisson Bonne nuit à tous et à la semaine prochaine == Le débat sur les jeux télé == === Le contexte === === Les personnages === === Transcription === == Le débat sur les poèmes == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Les débats, pas de radio et pas d'insultes de Gérard Eh bah lui tu peux annoncer le disque Le disque c'était je sens pas bon entre les cuisses avec mais je me soigne Et bah voilà, donc alors on va écouter, on accueille Verlaine de Montigny le Bretonneux On écoute Fun Radio sur 101.9 Oui bonsoir c'est Montigny le Bretonneux Ouais bah je le sais D'accord Puis celle du sud Salut Gérard Bonsoir Petit Nénuphar Salut Gérard Bonsoir à toi Et String en fleurs String à fleurs oui, Ami Poète du soir, bonsoir De Montluçon De Montluçon oui On écoute Fun Radio sur 87.8 Exactement Et puis celle du sud c'est 98.9 c'est ça ? Exact Excuse moi Gérard on a un nouveau là j'ai eu le temps d'en faire Enfin une nouvelle c'est la chaude Salut Gérard Salut la chaude Salut la chaude Salut la chaude Salut ça va ? Ça va la chaude ? Je suis grave excité le soir avec Gérard Tu fermes ta gueule toi Non mais calme toi la chaude Gérard tu m'excites putain Mais calme toi la chaude quand même Ok D'accord ? Oui Donc tu as 19 ans c'est ça ? C'est ça Et tu appelles de ? J'appelle de la chambre Ouais mais de quelle ville ? Ouais ta chambre Ok j'appelle Versailles Versailles voilà 101.9 Fm Je sais que tu es chaude Oui je suis chaude je sais que tu es chaude Oui je suis chaude j'ai un doigt dans la chaude Non non attends T'as reconnu que t'étais en vie là T'as l'air tu vas être vachement chaude Que tu as dégagé C'est un débat sur la poésie donc tu dis que tu mets un doigt dans ton sexe féminin D'accord Voilà Ouais ben toi Pildor tu commences à t'écraser d'accord ? Alors le deuxième débat se portera sur les poésies Les poèmes Et n'ayez crainte Y'en a quand même 4 après Oh non Qui seront à lire Oh non On fera des poèmes après Moi je raccroche pas Euh ce que ça plaît pas Ça sera le même prix Moi je raccroche Si t'es pas contente que tu vas te faire foutre D'accord ? Tu vas pas commencer à me casser les couilles Ok ? C'est bien compris ? Oui C'est bien compris Hein ? Alors comment doit être réalisé un poème ? On m'a demandé ça à la chaude là comme elle a un doigt dans la chaude Alors comment doit être réalisé un poème ? On m'a demandé ça à la chaude là comme elle a un doigt dans la chaude Comment je l'ai retiré ? Oui c'est quoi la question ? Comment est-ce qu'on doit réaliser un poème ? Oui c'est quoi la question ? Comment est-ce qu'on doit réaliser un poème ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Bravo là Bravo là C'est à l'heure Oui donc répète ta question s'il te plaît Bon elle tu me la prends au centre Attends j'ai envie de répondre Alors tu réponds tout de suite Alors c'est quoi la question ? Non bah allez hop on va demander à Verlaine Comment doit-on réaliser un poème ? Moi je pense le plus simplement du monde Avec des phrases, des mots, des virgules, des points à la ligne Et surtout un point final Voilà un point final à la ligne c'est ça ? Un point final et tout à fait Ok Je pense Puis celle du sud Ouais il faut compter les pieds pour faire des vers Donc c'est soit douce, tu fais des alexandrins Soit moins, soit plus Mais ouais tu fais des rimes, tu fais des jolis mots Des jolies phrases qui vont ensemble Ok Voilà Petit nénuphar Bah oui donc tu dois faire des tercets, des vers Faut que ça rime etc Faut que ça ait du son, de la tonalité Bon c'est quoi là ce bordel là ? C'est que tu m'as écouté j'espère Parce que je répète pas On va pisser Manu il n'y a pas de problème Non mais c'est bon là Régo On travaille Gérard j'ai un super service à te demander Ça va te faire chier mais il faut que j'aille faire pipi Bah tu es sûr ? Non mais attends Manu Avant de sortir je te demande l'autorisation Mais Manu tu veux pas que j'aille te la tenir ? Non ça va mais je te demande si je peux y aller quoi Bah tu te démerdes tu te mailles Bah merci Gérard je reviens Je te lave les mains Alors petit nénuphar Bah je t'ai répondu tu vois tu m'as pas écouté comme d'hab Non mais c'est pas de ma faute Donc vas-y Donc il faut que les phrases aient de la tonalité De l'expression etc D'accord string en fleur ? Bah écoute moi je dis qu'il faut trois choses que je suis pas sûr que t'aies C'est l'art de conjuguer, le sens de l'orthographe et quand même un minimum de syntaxe Non mais de toute manière il y a Si si quand même Non attends attends C'est n'importe quoi ça donne je voudrais te dire je t'aime et puis bon Non mais de toute manière il y a pas spécialement je veux dire je t'aime ça c'est mes trucs à moi ça c'est Il faut de la syntaxe toi tu mets de la syntaxe dans tes poèmes t'en mets un maximum Il en faut il faut de la syntaxe il faut aussi de la conjugaison Il faut du Becherel du bled J'ai pété les rimes aussi hein voilà ouais Non mais attendez attendez on accueille qui là maintenant ? Attends pas encore non non non je vais la rappeler parce que j'ai besoin d'une ligne Alors tu bières la chaude et puis tu prends la ligne ? Rappelle le secret Ouais voilà le bulldog secret tu vois tout le monde le veut et apparemment il y en a un qui s'appelle Arnett ou Tony ? Non Non ? Ouais Alors donc comment doit être réalisé un poème bon bah de toute manière ça va être des rimes Mais j'ai pas répondu Non mais toi tu vas te faire foutre Je rentre s'il te plaît Bravo Mais non Mais je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi Je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi Je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi T'as pas envie de me dire comment je réalise mes chers poèmes ? T'as pas envie de me dire comment je réalise mes chers poèmes ? Ouais vas-y Ouais vas-y Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Ouais alors tu vois Fildar Fildar Fildar Fildar Fildar Fildar Quoi ? Fildar Quoi ? Fildar Quoi ? On travaille T'as laissé le pisser un peu ? Oh Benjamin Je m'amuse bien je fais de la Gameboy Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Non mais il est cool Non mais il est cool Non mais il est cool Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Bah apparemment comme il a pas l'air de vouloir travailler au standard c'est… Bah il est cool De Turpentine, est-ce que tu comptes tes pieds pour faire un poème ? Laisse-le Gérard, il répond à la question. Donc tu me disais ? Est-ce que tu comptes tes pieds quand tu écris un poème ? Non. Non, pas du tout. Et tu comptes tes verres ? Non plus. Non, il picole les verres. Les verres du cul. Les verres du cul, toi, tu la fermes un peu. Donc string en fleur. Oui, tu peux draguer, c'est clair, ça aide à draguer les poèmes. Moi, je me souviens, l'autre fois, j'ai branché une nana, je lui ai récité un poème. C'était un truc du genre, je ne sais pas, viens là cochonne, que je te ramone avec mon gros dard, je vais t'éclater ta boîte à souchards. Et direct, j'ai réussi à la serrer, direct. Et tu as pu trouver quelqu'un comme ça ? J'ai pu trouver plein, plein, plein, ça marche à chaque fois. Ça marche à chaque fois, tu leur fais deux, trois rimes et c'est bon, pas mal. Oui, mais je ne pense pas, mon ami. Toi, tu as fait pareil, tu as bien conquis. Des dizaines et des dizaines de femmes grâce à tes poèmes. Non, je pense qu'à mon avis, là, tu te trompes, vraiment, vraiment, tu te trompes. On reconnaît que tes poèmes ont quand même fait ta gloire. Ah mais attends, mais ce que je lis à l'antenne, ça c'est différent. Mais ça n'attire pas les femmes ? Non. La chaude, tu t'écrases un peu. Mais tu m'as touché, moi. Non, mais toi, tu as t'écrasé parce que tu m'énerves. Tu t'as touché où, la chaude ? Donc, on accueille, on accueille Santa Belgica, il nous appelle de Belgique. Et voilà, il est cool, il a... T'as quel âge, Santa Belgica ? J'ai 23 ans. Voilà. Salut, Santa Belgica. Salut, toi. Salut, Belle. Bonjour. Donc, patinez du phare. Putain ! C'est quoi, cette merde, là ? Calmez-vous, les auditeurs, merde. N'oubliez pas. C'est bon, quoi. Oh, putain ! Non, on se dépêche. Gérard, vas-y, continue le débat, je vais essayer. Allez, encule ton cul, toi, la salope. Là, tu vas permettre ta gueule pour deux bons. Mais c'est la chaude. Hein, la chaude ? C'est un conseil que je te donne avant que... Allez, dégage ! Hop ! T'es pas très poli. T'es pas très poli, Gérard. T'es pas très poli, tu puisses. Calmez-vous pour la chaude. Il est monté sans moi. Quel bordel, dans ce débat. Donc, petit délire char. Ouais. Donc, c'est quoi, la question ? Alors... Peut-on séduire avec un poème ? Peut-on utiliser un poème pour séduire ? Manu, fais gaffe ! Tu te calmes, Manu, hein. Bah, j'en sais rien, parce que... Donc, un mec m'a séduite avec un poème. Ah ! Ah ! Pour l'instant. Ah ! Ah ! Ah ! Ah, mais je sais pas. Ah ! Ah ! Ah ! Ah, bah, ils s'en foutent, là. Ils sont déjà partis. Attends, c'est quoi, ça, Gérard ? Ça vient d'où, ça ? Non, mais, Fildar, quand tu feras bien ton boulot... Qu'est-ce qui se passe ? Ouais, Fildar ! Bravo ! Merde ! Qu'est-ce que t'as fait ? Non, non, non, non. Non, non. Non, non, non, non, non. C'est quoi ? Non, non, tu l'auras pas. Mais c'est quoi ? Je sais même pas ce que c'est. J'aurais quoi ? Tu l'auras pas, parce que tu vas le mettre là, MD ? Ouais, ouais. Ouais, c'est un petit truc... MD, GG, insert. Gérard ? Avec Niette. Gérard ? C'est qui ? C'est un remix, un exclusif que je voulais pas te dire, parce que c'était une surprise. C'est qui ? C'est Verlaine. Ouais, Verlaine. Moi, je pense quand même qu'on peut, pour revenir un peu dans le débat, je pense qu'on peut répondre à la question, quand même, parce que t'as réussi à séduire la grosse Sandy avec tes poèmes. Verlaine, tu restes poli, parce que la grosse Sandy, elle t'emmerde. Oui, c'est vrai, pardon, mais c'est comme toi, c'est parce que tu l'appelles comme ça, toi, donc je pensais qu'on pouvait l'appeler comme ça, quoi. Non, non, mais attends, moi, je lui dis ce que je veux. C'est vrai, c'est vrai. Enfin, voilà, quoi. Bon, alors, dans ce cas-là, comme vous faites les cons, eh ben, on arrête. Oh, non ! Non, on n'arrête pas ! On arrête ! Non, j'ai dit pas ça, là. Sur l'IRC, on a dépassé les 4 1882,4. Je suis tranquille, on commence à arriver vers notre record, alors j'aimerais bien que le débat se passe calmement. Non, mais moi, dans ce cas-là, je voudrais bien que les gens, je voudrais bien que Fildar fasse bien son boulot avant qu'il se prenne des claques. Allô ? Gérard ? Oui, allô, fun, bonsoir. C'est qui ? Oui, t'es au standard, tu veux parler de quoi ? Mais qu'est-ce que c'est que ça, Phil ? Tu veux parler au doc, oui, quitte pas. Bon, Gérard... Fildar ! Moi, j'attends que tu fasses ton débat, moi, je peux rien faire sans toi. Ouais, c'est bon, c'est bon. Je peux rien faire sans toi, Gérard. Non, non, mais... Bon, Gérard, pour en revenir au débat, il y a Turpentine qui te demande si t'as séduit Sandy grâce à tes poèmes. Ah, ça, c'est une bonne question. Ça, c'est une question que tout le monde voudrait savoir. Est-ce que ça attire les animaux ? Comment ? Est-ce que ça attire les animaux, les poèmes ? Est-ce que ça attire ta connerie ? Ah, t'es drôle. Gérard ? On va demander à Petit Nénuphar. Oui ? Tu m'as pas écouté une fois de plus. Bon, alors, vas-y, dis. Non, c'est bon, j'ai répété, c'est bon. Je peux aller passer à un autre ? Donc, on va demander à Pucelle de Nuit. Allez, Pucelle du Sud. Gérard, on me repose la question sur IRC. On me redemande si Sandy... Sandy, on ne me la redemande pas. Non, attends, Manu, s'il te plaît, c'est pas toi qui commandes, c'est Régo, toi. Tu ne fais rien et tu te tais. Elle va venir plus tard, la question. Non, je la garde pour... La grosse, ça t'emmerde, toi, connard ! Elle va venir plus tard, la grosse. Tu peux répondre ? On reprend le débat, là. T'as un nouvel auditeur, en plus. Alors, on a Santa Belgica et Potiron du Sexe. Oui, salut, Coco. Oh ! Salut, Potiron. Salut, Potiron. Allô, Coco ? Potiron, tu réponds comme il faut ! Ouais, bonjour. Salut, ça va ? Oh là là ! Putain ! C'est quoi, là, ces auditeurs que tu me prends, toi ? Qu'est-ce que c'est que ça, là ? Putain ! Attends, Gérard, j'ai rappelé un mec de Belgique parce que tu voulais des Belges dans le débat. En plus, c'est quelqu'un de l'Internet et tu ne l'as toujours pas fait participer. C'est Santa Belgica. Il n'a toujours pas répondu à ta question. C'est un Belge et il attend. Oui, Gérard ? Alors, toi, toi, ça qui est plus sale du sud, tu vas fermer ta gueule un peu. Non, mais dis rien. Vas-y, réponds, Santa Belgica. Alors, je voudrais savoir si... En fait, je suis poète à mi-temps en Belgique. Je voudrais savoir si Gérard connaît mes oeuvres. Non ! Non, mais je peux lire un poème, peut-être ? Non ! Oh, mais tant pis, quand même. Une mélodie est née le jour où nous nous sommes rencontrés. Et cette mélodie... Il a mis sa gueule à lui ! Elle sera toute notre vie. Vas-y, gros. Voilà, c'est fait. C'est génial, quand même. Deuxième débat, vous allez me foutre la mère d'encore ! Il était beau, son poème. Gérard, tu pourrais faire correctement ton travail. Mais c'est pas vrai, hein ! Gérard, il était beau, son poème. Tu pourrais écouter. Ça m'a pris trois ans pour faire ce poème. Plus sale du sud. Oui, Gérard. Moi, on ne me séduit pas avec des poèmes. Avec des billets, avec des carottes râpées, des clés de douze, des choses comme ça. Hum. Verlaine. Oui, moi, je pense que je suis d'accord avec plus sale du sud. Non, mais tu es précise. C'est-à-dire qu'on peut, effectivement, ou on ne peut pas. Maintenant, chacun a un peu pour soi. Et pour un marque, tu fais quoi ? Non, il n'y a pas de marque. C'est-à-dire que, par exemple, quelque chose comme Orangina ou Coca-Cola... Bon, alors... Verlaine, au revoir ! Pour en revenir à ma question de tout à l'heure, donc, sur IRC, on te demandait si Sandy avait été charmée par tes poèmes. Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! Tu ne vois pas que les autres s'habillent, là ? Allez, débout ! T'es vraiment un bâtard, toi, là-bas ! Quoi ? Dédicace ? T'es vraiment... T'es vraiment un fumier, là ! Tu nous le demandes à chaque fois ! Ouais, mais attends ! Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! On va l'appeler. Bon, ben, justement, on accueille Poupou le mystère. Salut, Poupou ! Salut, le sanglier ! Salut, le sanglier ! Salut, le sanglier ! Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! Tu ne vois pas que les autres s'habillent, là ? Allez, débout ! Et ils sont bien avec nous ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! Poupou le mystère ! C'est la fête ! C'est la fête ! Oui, c'est la fête ! C'est la fête ! C'est ça, la fête ! Bon, ça y est ! Ça y est, là, ça y est ! Bon, alors, Poupou le mystère ! Oui, bonjour, Gérard ! Bon, t'es là ? Oui, oui, je suis là, t'inquiète pas ! T'es bonne ? Bonsoir ! Bon, donc... T'es bonne ? Bonsoir, bonsoir ! Bon, Poupou, t'as bien vu que c'était pour toi ? Oui, oui, j'ai bien vu, oui ! T'inquiète pas, j'ai bien écouté la musique ! Donc, alors, maintenant, comme tout le monde sur IRC me demande si je t'ai séduit avec mes poèmes, donc, est-ce que tu peux répondre à la question IRC ? En sachant que c'est Poulmystère ! Voilà, en sachant que c'est Poulmystère comme rigolo ! Il y a trop de mystère dans ce truc ! Non, non, mais vous la laissez répondre, d'accord, maintenant ? Non, je pense qu'en effet, tu m'as séduit avec tes poèmes ! Oh, tu peux faire moins de bruit, s'il te plaît, joue, là ! Attends, toi ! Gérard, Gérard, arrête, le tape pas, le tape pas ! Ah, mais Gérard, si tu ne m'écoutes pas, c'est pas un problème ! Mais non, il ne t'écoute pas, là, il est en train de taper Fildar ! Il te fait parler, c'est un poème de quel siècle ? Gérard, Gérard, vas-y ! Maîtrise quelque chose, là, au lieu de taper Fildar, reprends ! Je t'écoute ! Il y a Poupou le mystère qui te parlait, tu ne l'as même pas écouté, du coup ! Donc, alors, vas-y ! Moi, j'ai fait un poème sur le pont de l'Alma ! Non, ta gueule, à toi, sur le pont de l'Alma ! Non, mais ça, en plus, ça n'a rien à voir avec toi ! Oh, Mercedes ! Putain, putain, putain, putain ! Mais, balance, balance-moi un disque ! Mais non, j'ai pas un disque ! Toi, pilier du pont de l'Alma que j'aime tant ! Toi, haussier ! Au pont de l'Alma, non, je ne l'écoute pas ! Il est incroyable ! Alors, tu le prends, tu l'emmènes dans ton bureau, tu ne lui donnes plus ! Ah, d'accord ! Tu l'emmènes dans ton bureau, tu vas jouer avec ! Quand je m'éclate dans un pylône ! Bon, alors, attendez, attendez, attendez, attendez ! Oh ! Maintenant ! C'est combien, Game Boy ? Oh oui, Sandy, je joue, oui ! Oh oui ! Alors, on va garder Poupou le mystère ! Oui, je suis là ! Donc, tu restes ! Potiron du sexe ! Toi, tu vas te calmer, ou sinon, tu vas dégager ! D'accord ! Puis celle du sud ! Oui ! On va te garder ! Attends, c'est moi qui décide ! Attends, c'est toi qui décide, c'est moi qui commande, d'accord ? Oui, d'accord ! Ok ! Donc, Manu, tu me balances le disque ! Tout de suite ? Oui, oui, oui ! Il est 2h18, vous allez réfléchir à la troisième question ! D'accord ! Quels sont, pour vous, les poèmes les plus beaux ? Et on répondra, avec Poupou le mystère, à la question IRC, tout à l'heure, qu'on nous demande, comment j'ai fait pour... Non, mais ils s'en foutent, maintenant ! Ils m'ont dit que Manu, on s'en fout ! Non, ils ne veulent pas que tu répondes, ils vont s'en aller, si tu réponds, alors ! Non, non, mais on va leur répondre, avec Poupou le mystère, et on se retrouve... On va perdre des gens, Gérard, on va perdre des gens ! Eh ben, dans ce cas-là, on va s'écouter, quoi ? On va s'écouter, attends que je te dise pas de conneries ! Je me mets... Quoi ? Je me mets un doigt dans le cul, non ? Non, c'est pas ça ! Bouge la grosse ! Non, non, non ! Je me mets un carton dans les fesses, parce que je ne me suis pas essuyé ! Mais quand est-ce qu'on va l'avoir en CD, Bouge la grosse ? Ah ben ça, je sais pas, faudra voir si tes débats sont bien ! Ouais, mais faudrait qu'on l'aille en entier ! Donc, pour l'instant, c'est, je viens de te le dire, le titre... C'est, ben... C'est toi qui l'as... J'ai un carton dans les fesses, quoi ? Attends, il y a Max... Avec Je me suis mal essuyé ! Avec Je me suis mal essuyé, et donc, vous réfléchissez à la question... Je me suis mal essuyé ! Avec Je me suis mal essuyé, et donc, vous réfléchissez à la question... Quels sont pour vous les plus beaux poèmes ? Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800 70 5000... Et 0800 308 5000... Oh, ta gueule ! Ta gueule, toi, tu es un peu ignorant ! Bon à rien, qu'est-ce qu'il fait, là ? T'es tombé dans la poubelle ? Pauvre tâche ! Pauvre tâche ! Tâche ! Tildar ! Allez ! Attends, parce qu'on ne l'avait pas mis en entier, le truc, elle est là, grosse ! Elle est où ? Elle est au standard ! Ta gueule, elle est au standard, attends ! Merde, ma grosse, ok ? Tu ne vas pas lui raccrocher au nez, comme tu as l'habitude de faire ? Donc, on se met le carton dans l'arrêt, et puis, voilà ! On se retrouve tout de suite après ! Manu, annonce le disque, s'il te plaît ! J'ai un carton dans l'arrêt, avec Je me suis mal essuyé ! Ok ! Voilà, et vous pouvez nous appeler au 0800 70 5000... 0800 808 5000 ! Et toujours l'IRC ! Toujours l'IRC ! www.funradio ! Et donc, c'est Rigo qui vous répond ! Voilà, on est... C'est les débats de Gérard, quand même ! C'est toujours les débats ! Le ! Gérard, ok ! Sur Funradio ! Sur Funradio ! Par rapport à l'IRC, vite fait, je voulais juste dire qu'on a dépassé les 4500 quand même, ce qui est un record, même si ça ne fait pas encore 4900 ! On est 4623, et je voulais saluer quelques personnes, Spoutnik, Izen, Cédric, Yankee, Ice-T, Chocobo, Cédric, et les autres, quoi ! Allez, faites-moi plaisir ! Faites-moi plaisir ! Aujourd'hui, on est... On est le... Combien ? On est le 3 décembre ? Ouais ! Non, le 4 décembre ! Allez, faites-moi plaisir ! Montez-moi l'IRC ! Faites-moi monter l'Internet ! Faites-moi monter l'Internet à 5000 personnes ! Allez, on récupère ! Allez, allez ! Spring en fleurs ! Oui, mais restez à toi, Gérard ! Ouais, salut ! Salut ! Pour le... Pour le... Match Talk... Chose... Mystère ! Allez, bouge la grosse, là ! T'inquiète pas, on a une surprise ! Salut, Rigaud ! Salut, Manu ! Et salut, Fildard ! Salut, machin mystère ! Ouais, salut à tous ! Et puis moi, je pue de la gueule ! Ouais ! Non, je viens de te dire salut, Gégé, donc t'as pas entendu ! Ouais ! Non, mais moi, j'ai mal entendu ce que tu m'as dit ! Bon, allez, c'est pas grave, on y va ! C'est pas grave ! Puis, celle du Sud, j'espère que tu t'es calmée ! Salut, Gérard ! Verlaine ! Oui, bonsoir, Gérard ! Tu t'es calmée ? Oui ! Euh... Potiron du sexe, j'espère que tu t'es calmée ! Oui ! Et Santa Belgica aussi ! Oh, j'étais pas énervé, moi ! Bon, alors... Ouais, Gégé, toi, t'es calmée ? Maintenant, on va continuer le débat ! Sérieusement ! Je suis pas calmée, je te le dis ! Bon, qui qui est pas calmée ? C'est String Enfleur, tu m'as pas demandé si j'étais calmée ! Bon, tu t'es calmée ? Ouais ! Bon, alors, maintenant, on y va ! Quels sont pour vous les plus beaux... Quels sont pour vous... Les poèmes les plus beaux ? On va demander ça à Santa Belgica ! Eh bien, un des poèmes les plus beaux qui existe, c'est Ecolalie de la mémoire, arborescent au trédit bitoir. Tu le connais ? Comment ? C'est Ecolalie de la mémoire, arborescent au trédit bitoir. C'est un poème belge. Euh, je connais pas. C'est beau, en tout cas. Enfin, euh... Potiron du sexe ! Ouais, bah, moi, le poème qui m'a le plus touché, c'était le grand classique de la charcuterie, ça, c'est un truc, ça m'a touché, parce que ça parle de la mormoine poêleuse, et j'aime bien. Tu aimes aussi, Gérard ? Non. Mais tu connais ? Non, je connais pas. Tu veux que je t'envoie ? Non, euh... Oui, tu peux l'envoyer au 143 menu Charles de Gaulle, 92 521, noyé sur scène SEDEX. Oh, quelle belle voix ! Donc, tu peux... T'es vrai, Gérard ? Non, mais vous pouvez toujours nous écrire, et puis m'envoyer des petits poèmes. On peut t'écrire directement à toi ? Oui, bah, vous mettez à l'intention de Gérard, et... N'ayez crainte. Je serais... Fildar m'avait dit qu'on pouvait pas. Ah bon, Fildar, depuis quand que... Attends, mais maintenant, il va vous rater. Depuis quand que les gens, ils ont plus le droit de m'écrire ? Ouais, c'est quoi ce bordel, là ? Fildar m'avait dit qu'on pouvait plus. Il a dit qu'il y avait pas de fan club au 143 menu Charles de Gaulle. Tu réponds, tu réponds. Non, je parle pas, je parle pas. Tu réponds aux auditeurs ! Faut savoir ce que tu veux, là. Tu dis que j'éteins mon micro, donc je parle pas. Attends, Gérard ? Oui ? Je t'ai envoyé des chocolats, tu les as reçus ou pas ? Non. Moi, j'ai envoyé des bonbons. Attends, mais on t'a envoyé des trucs, comment ça se fait que tu les as reçus ? J'avais mis l'attention de Fildar pour Gérard. C'est Fildar qui les a gardés ? Fildar ? C'est où ? Je comprends pas. C'est chez moi ? Avec des millionnaires. Moi, je lui ai envoyé des photos intimes, mais bon... Qui c'est qui a envoyé des millionnaires ? Verlaine, j'avais envoyé pour Noël, déjà, les cadeaux, l'attention de Fildar pour Gérard, parce que Fildar m'avait dit qu'il fallait lui envoyer à lui. Ah non, mais Fildar, tu t'en... Mais Fildar m'a dit qu'il fallait tout lui envoyer à lui. C'est pour ça que j'ai envoyé une télévision couleur. Mais Fildar, c'est pour ça que t'as des nouvelles sapes ? Ah, le salaud ! Max ! Je t'ai envoyé des coton-tits, je t'ai envoyé des t-shirts Nike. Je t'ai envoyé une pochette surprise millionnaire, tu sais, avec 20 tickets de millionnaire dedans. Attends, l'autre, il m'a envoyé des trucs... Oh ! Ah, mais calme-toi, Gégé ! Je comprends pas. Ouais, je t'avais envoyé des chocolats, hein. Attends, et l'autre, il me pique mon courrier ! Et les chocolats ? Très déçu. Il y avait des bons tickets au kiwi. Eh non, il pique ton courrier ! On en parlera après. Eh ben, je t'en faisais Chantal Goya, il l'a eu. Bon, alors, question Verlaine. Quels sont les... Je tenais quand même à vous remercier pour les millionnaires et tout ça, les mecs, c'est cool. Non, mais c'est un bâtard, lui, c'est pas grave, on va régler ça après. Pour en revenir à l'IRC, il y a Fiji Lido qui te demande si t'as entendu parler de l'hypraconductivité des poèmes le soir quand il fait nuit. Non. Non, j'ai pas eu l'occasion d'en entendre parler, de ça. Attends, je comprends pas, qu'est-ce que ça veut dire, ça, Gérard ? Ben, justement, moi non plus. L'hypraconductivité, tu vois ? Non, je sais pas ce que c'est. Moi, je t'expliquerai après, là. Tu me l'expliqueras. Donc, Verlaine ? Oui, ben moi, bizarrement, c'est un poème à toi qui m'avait le plus marqué, mais il y a longtemps, quoi. Ah, ben, dis, dis, dis ! Ben, je me souviens à peu près du texte, je sais pas si t'en souviendrais, c'était, bien sûr, je voudrais te dire je t'aime. Ouais. C'était dans un camion frigo, c'était sur un air de trompette, avec, sur un fendrier, je sais pas si tu te souviens. Ah, bon, ben, c'est... Sur un aigle. Ouais, ouais, ouais, c'est la merde. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Qui, qui, qui, qui, qui demande ça ? Ben, moi. Euh, Pissache du Sud. Oui. Donc, toi ? Ben, moi, ce sont les poèmes de Yaponov. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Oh, là, là. Pissache du Sud. Ouais, moi, c'est un poète russe dont les oeuvres ont été traduites en français, c'est très beau. C'est très dépouillé, t'as un mot par page, mais c'est très bien pensé. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Euh, Poupou le mystère. Oui, ben, écoute, moi, ce que je peux te dire, c'est que, pour moi, les poèmes les plus beaux, c'est Baudelaire. Ouais. C'est très, très beau. Oh, non ! Et, euh, bien sûr, les dix. Oh ! C'est exactement grâce à ça, grâce à tes poèmes, que je t'ai connue, quoi. Que j'ai fait ta connaissance, et puis, voilà. Ah, ben, voilà, elle répond à la question de l'Internet, Gérard. Il me mentait dessus, c'est tout. Ben, la question... Non, mais il y en a une autre. Ah, une autre ? Parce que l'IPRA, il perd contre l'activité, apparemment, tu sais pas ce que c'est. On te demande si c'est vrai que... Alors, attends, si les poèmes du Figaro signés Gégé de Suren, est-ce que c'est les tiens, c'est Chocobo qui demande ça ? Non, c'est le Figaro. J'ai jamais mis de poèmes sur le Figaro, et j'irai jamais mettre des poèmes. C'est quelqu'un d'autre, alors. Non, mais, là-dedans, j'irai jamais mettre... Ben, il faut payer, en plus. Comment ? Il faut payer. Oui, il faut payer. Et, Poupou le Mister, pour l'instant, je réponds, tu me laisses parler, s'il te plaît, merci. Ok, y a pas de problème. Avant que je t'assomme. Alors, ça, sûrement pas, parce que t'as pas... Bon, allez, c'est bon, c'est bon, laisse-le répondre, putain. Eh, oh, tu la laisses parler, toi ? Tu la laisses parler, toi ? Comment ? Eh, Gérard, t'as le juste prix de ton cul ? Euh, string en fleur... Euh, donc, euh... Tu réponds ? Pour répondre à la question IRC, donc, non... Vite, vite, vite, vite, vite. Donc, on va demander à... Ben, string en fleur, maintenant. Eh, Gérard, t'as le juste prix de ton cul ? String en fleur. Voilà, oui, déjà, je voulais dire que Moby Dick Mister, là, elle a pas beaucoup de goût au niveau des poèmes. Et, deuxièmement, les plus beaux poèmes, ben, c'est ceux qu'on fait avec le cœur, hein, ou ceux qu'on fait avec l'alcool. Non, mais, de toute manière, en principe, quand tu fais un poème, tu le fais du fond du cœur, pour la personne que t'aimes. Ouais, tu peux le faire du fond du cul, aussi. Non. String en fleur. Ouais, mais je te disais, avec l'alcool, reconnais que quand t'es un peu éméché, ça aide pour l'inspiration. Euh, non, je vais te dire une chose que... Non, non, non ! Les plus grands poètes, ils ont toujours consommé un maximum, quand même. Eh, je vais te dire une chose que... Ouais, il y a autre chose. Ben, attends, il y en a un, là, pour l'instant... J'ai rien fait ! Non, mais c'est lui, là. Tu vois, Pildar, tu me laisses ton micro, et c'est tout. D'accord ? Euh, Rigo ? Question IRC, avant que je réponde. Alors, est-ce que c'est vrai que j'ai lu dans le Surenois magazine que Gégé donne des cours de poème ? C'est Turpentine qui te demande ça. Non, je donne pas des cours de poème, et... C'est peut-être une idée, ça. Non, mais même, je donnerai pas mes cours... Je donnerai pas comment que je fais mes poèmes, ni rien du tout. De toute façon, t'as pas le temps, t'es pas bouqué. Comme Coca-Cola, c'est top. Est-ce que tu lui donnes des cours de comique involontaire ? Oh ! On se calme, derrière, on laisse parler la personne qui pose la question. Oui, donc, c'est beaucoup plus clair. Donc, ce que je voulais te dire, c'est que si, moi, tu me donnes des cours par correspondance pour faire des poèmes. Alors, les cours par correspondance... Et donc, ce que tu n'as pas dit ? On n'entend rien à ce qu'elle dit. Non, mais c'est normal, parce que Pildar, il parle dessus. Donc, alors, les cours par... Les cours par correspondance... Manu, tu vas te taire, s'il te plaît. Donc, les cours par correspondance... Putain, ça commence à bien faire. Je vais pouvoir répondre. Quel bordel ! Oui, mais je pense que ça va être les deux débats qui vont foirer. Si les deux débats foirent, la semaine prochaine, j'en ferai qu'un, ça sera les jeux vidéo. Donc, alors, avis aux amateurs... Pour les autres... Gérard, pour revenir au débat, bravo, déjà. Et il y a Chocobo, encore, qui te demande où est-ce qu'on peut trouver ton papier peint, les poèmes de Gégé, avec tes poèmes d'écrit dessus. Alors, là, dans ces cas-là, le truc avec les poèmes de Gégé, donc, dans ces cas-là, vous achetez le best-of qu'on a fait avec Max... Le papier peint ? Non, mais le papier peint, ça n'existe pas. Si, lui, il l'a vu chez des gens. Oui, ben, il l'a peut-être vu chez des gens. Moi, j'ai vu du papier toilette à Saint-Ouen, la dernière fois. Je te jure, c'est vrai. Ouais, ben, moi, j'en ai rien à foutre. Donc, si vous voulez savoir plus... On me dit qu'il y en a qui ont vu des 4x3 sur des nationales, aussi. Non, ben, ça, c'est des conneries. À côté du Mans. Oui, c'est ça. T'as raison, toi, pucelle du Sud. Continue comme ça, et tu m'intéresses. Vas-y, cochonne. Alors, donc, pour répondre à la question quels sont, pour vous, les poèmes les plus beaux, donc, c'est sûr qu'il y a Verlaine, il y a Baudelaire, il y a... Même, je pense qu'il y a plusieurs personnes qu'on en fait. Bon, pour dire que... Herbert Léonard ? Non, Herbert Léonard, c'est un chanteur. Voyons, voyons. On ne confond pas les chanteurs. C'est un peu des poètes, les chanteurs. Non, non, non. Justement, Gérard, on avait récupéré sur Internet un petit sondage à la question quel est votre poète préféré. Donc, il y avait 43% des gens qui préfèrent Pythagore. 24% des gens préfèrent Lili à poil. Ah, très bien. Et 100% des gens détestent le poète de Suren. Ah, là, c'est clair. Non, non, mais ça, c'est des trucs confidentiels. Non, c'est ma pochette, ça, Gérard. Du calme. Non, non, mais attends. Déjà, il y a un truc que j'ai retiré. Parce que dessus, c'est marqué Lili. Alors, il est hors de question, donc tu fais gaffe à ce que tu vas lire. T'as jamais lu ses poèmes ? La tienne, toi, connard. Alors, doit-on parler plus souvent de... Doit-on parler le plus souvent de quoi ? Je n'ai pas répondu à ta question. C'est qui ? Je t'écoute. Les poètes que j'admire beaucoup, il y a par exemple un poète belge qui est très connu, c'est Hergé, qui a écrit les poèmes de Tintin et Mille. Donc, il y a Rigaud qui a une question IRC, non ? Non, la question, c'est pourquoi mon micro il ne s'éteint plus ? Ben si, il s'éteint. Alors, ça y est, Rigaud. Ça y est, ça y est, ça y est. On se calme, hein. On va essayer de continuer le... Doit-on parler plus souvent de... Attends. Doit-on... Attends, attends. Calme-toi, Gérard. On reprend un peu de sa petite... Doit-on parler plus souvent... On va parler plus souvent des poèmes à la télé. On va demander ça à Stringanfleur. C'est quoi cette obsession du doit-on, là ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Si tu ne veux pas répondre, tu le dis. On prend quelqu'un d'autre à ta place parce qu'il y a 24 lignes qui sonnent. Gérard, toi, perso, rapport au doit-on, tu mets un doigt ou deux doigts ? Voilà, exactement. Et toi, est-ce qu'on te demande si tu mets deux doigts ou un doigt ? Mais non, mais moi, je te le demande. Gérard, pour revenir au débat, Gérard, pour revenir au débat, il y a Formos qui me dit que... pour les débats à la télé, il ne devrait plus s'en parler dans le Big Wheel. Ouais, mais ça, c'est pas évident. Donc, Stringanfleur ? Tu peux me refaire la question, là, parce que je suis largué. Alors, doit-on parler plus souvent des poèmes à la télé ? À la télé, non. Je pense que, franchement, les poèmes, ça reste dans le milieu de la radio. Je pense qu'il y a quand même déjà suffisamment de gens qui souffrent avec tes poèmes. Donc, il ne faut pas trop que ça se diffuse à la télé parce que sinon, tu pourrais quand même contaminer pas mal de monde. Non, mais attends, Stringanfleur, dans ces cas-là, moi, les poèmes que je fais, c'est pour tout le monde. C'est pour tous les auditeurs et les auditrices. Je sais, c'est là qu'il y a le danger, justement. C'est qu'il peut toucher tout le monde, ton poème. Non, mais ça, de toute manière, ça a touché déjà... Bon, on va... Non, non, mais attends... Oui, Sylvain, tu parles de tes conneries, là ? Allez, c'est tranquille. C'est un peu le mystère, là. C'est un peu le mystère, là. Non, parce que tu me remets à l'antenne et après, tu me remets à le standard, là. Ça va pas du tout, hein ? C'est vrai que t'es pas bon, ta fille d'art. Il fait ça à tout le monde, hein ? Ah, la menteuse. Ah, non, non, je suis pas une menteuse. Je dis toujours la vérité, hein. Alors, Poupou le mystère. Oui ? Attends, attends. Oui, Rigo ? Alors... On te demande si t'es bourré quand tu fais tes poèmes. Non. Bah non, je l'ai dit tout à l'heure. J'en ai parlé tout à l'heure. Gégé, c'est qui, ta muse ? C'est Sandy, ta muse, ou pas ? Non, Gégé, c'est Mumus tout seul. Ah, est-ce que Sandy, c'est ta muse ? C'est ton égérie ? Est-ce que c'est là que tu trouves ton expiration, par exemple ? C'est qui qui parle, là ? C'est String en fleurs. Bon, alors, String en fleurs, pour l'instant, tu viens de répondre, tu laisses parler, les gens. Donc, Poupou le mystère. Poupou le mystère. Eh oui ! Elle est là ! Gérard, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Vous m'entendez, là ? Elle est là, elle est là ! Elle est là, c'est bon, Gérard, reviens ! Bon, alors, Gérard, c'est absenté du studio, je ne sais pas pourquoi. C'est pareil, il est parti dans le... Je sais, je vais te répondre ! Attends, c'est pas la peine, Poupou le mystère, il est parti. Il va revenir, là. Poupou le mystère, t'as pas un poème pour Gérard, pour le faire revenir ? Bah, écoute, je vais essayer de trouver dans mes affaires, et puis je vais le lire par... Allez, charge bien. Gérard, Poupou le mystère, elle veut te lire un poème. Et si, pas bien, il va te lire un poème. Tiens, je t'en prie. Non, mais là, il n'arrête pas de... Les gens sont en art, comme ça, ça va pas. Allô ? Là, moi, c'est terminé. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'en comprends rien, là. C'est Caliméron le mystère. Allô ? T'es là, Poupou le mystère, Poupou le mystère, t'es là. Oui, t'es là, sans doute. Vas-y, balance. Allô, l'autruche ? Bah, il m'écoute, j'ai le jeu, ou pas ? J'écoute ! Donc, c'était quoi, déjà, la question ? Alors, doit-on... Non, mais attends, ça va lâcher encore pas le dégât. Mais non, il y a une basse cour derrière. Elle suit pas, Gérard. Non, mais moi, c'est simple, il est 2h40, je pense que je vais arrêter. Ça va aller plus vite, hein. Que certains auditeurs se calment de temps en temps, que ça fasse pas masse et que tout le monde s'y mette, quoi. Alors, Poupou le mystère, tu veux répondre ? Donc, c'est, doit-on parler plus souvent des poèmes, je sais pas quoi, là ? Ouais, à la télé. Ouais, bah, je pense qu'on devrait, sans doute, consacrer des reportages à propos des poèmes. Des poèmes. Et essayer de parler de ça, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas assez à la télé. Et donc, voilà. Moi, je pense qu'on devrait faire des reportages, quoi. D'accord. Régo ? Oui ? Attends, excuse-moi, Poupou le mystère, il y a une question hier, c'est ? Oui, on te demande combien de poèmes tu as écrits dans ta vie ? Alors... C'est toujours le même. Donc, les poèmes que j'ai écrits dans ma vie, donc, à l'heure actuelle, il y en a plus de 200. Oh, quand même. Alors... 200 quoi ? 200 feuilles ? Non, non, mais attends, toi, t'éteins ton micro, parce que c'est moi qui ai la feuille, maintenant. Bah, je te pose une question, Gérard. Ouais, non, mais moi, c'est 200 poèmes que j'ai sur des feuilles. Alors, à la question, quel est votre poète ? Après, vous allez... Puis, celle du Sud ? Oui. Verlaine ? Ouais. Potiron du sexe ? Oui. Et Santa Belgica, donc, n'ayez crainte, je vois... Vous allez répondre à... Je vais répondre à la question, je vais quand même lire un petit sondage, là, que j'ai sur les yeux. Il y en a un, par contre. Celui-là, il va être vite lu. Alors... Ok, à quel poète aimeriez-vous ressembler ? Merde. C'est Gérard. Celui-là... C'est à la question, quel est votre poète préféré ? Tarié ? Non, mais ça, j'ai déjà lu. On l'a déjà lu, celui-là. Non, non, non, non, il a lu la haute. Non, il a lu celui-là, tu t'es énervé à cause de ça, tu ne te rappelles même plus pourquoi tu... Alors, à la question... Que verriez-vous comme thème de poésie ? Donc, 20% des gens sont aveugles et n'en font que d'écouter. 25% des gens verraient mieux avec des lunettes. 37% des gens ne voient pas le rapport. Et 43% des gens n'aiment pas la question. Donc, des trucs comme ça, moi, ce n'est même plus la peine qu'on fasse des débats. Ça ne sert à rien d'essayer de jouer au con comme ça, à fil d'art. Allez bien, tu vois, tu pourrais répéter la dernière question. Pucelle du Sud. Oui. Donc, pour toi. C'était quoi déjà ? Parce qu'on a beaucoup parlé, là. Alors, doit-on parler plus souvent des poèmes à la télé ? Non, non, je pense que c'est bien. C'est bien que les gens ignorent que les poèmes existent. Comme ça, ils ne vont pas évoluer culturellement. Et puis, ça ne fera pas des intellectuels. Verlaine ? Oui, je pense qu'on amènerait une transaction translative si on parlait plus des poèmes à la télévision. Ce qui permettrait de... De plus voir en quoi est constitué le poème. Et ça revaloriserait l'ensemble du monde de la poésie. Ouais. Potiron du sexe. Il est parti, il est parti, il est parti. Ah, il est parti. Alors, Santa Belgica. Ben oui, écoute, Gérard, puisque je représente le public belge, il faut savoir qu'à la télévision belge, il y a énormément d'émissions de poésie. Ça passe toute la journée avec des musiques de violon. C'est un petit peu chiant. D'accord. Merci, Fildor, de le couper quand... Ah, il est là, il est là. C'est tout ce que tu avais à me dire ? Santa Belgica. Oui. J'ai juste dit que c'était un petit peu chiant, et c'est tout. Ah, d'accord. Là, je ne comprends pas, parce que les trois quarts du temps, ça saute. Je me demande ce qui se passe. Pourquoi ? Les poèmes sautent. Non, non, non, mais la ligne saute. Ah, ce sont des poèmes en octosyllabes, alors. C'est quoi ce bordel, là ? Je ne sais pas. Tu as bien vu, je ne touche à rien. Si tu veux que je te dise... Oui, je ne sais pas d'où ça vient, moi. Putain, mais Léo ! Vous savez, ça veut dire quoi, là, ce bordel ? Je ne sais pas. Putain, mais ce n'est pas possible. Depuis quelle date existent les poèmes ? On va demander à Stringham Pleur. Gérard, Gérard, Gérard ! Tu as ta gueule ! Va te faire enculer, connard ! Oh là là, ça dégénère. Ouais, Gérard ? Stringham Pleur. Ouais, bah écoute, les poèmes, je pense que ça remonte à l'aube des temps. Tu peux préciser ? Bah, je ne sais pas, l'Antiquité, la Renaissance... Le Moyen-Âge, la Grèce antique, tout ça. Tout ça, il y avait déjà les plus grands poètes à cette époque-là. D'accord. On n'a pas entendu que tu arrives, heureusement, d'ailleurs, pour avoir des grands poètes, quand même. Non, mais attends, moi, je les ai fait sur l'antenne de Paine Radio depuis 93. Non, mais je sais, mais heureusement qu'on n'a pas attendu et qu'il y avait des Platons et des Dioscures et tout ça avant toi, parce que... Voilà, quoi. Attends, Marc. Si ça ne te plaît pas, ce que je fais comme poème... Non, mais attends, écoute-moi... Écoute-moi, si ça ne te plaît pas, dans ce cas-là, tu changes de radio, c'est tout, ça va plus vite. Mais si, Gérard, je te dis que tu es le digne représentant de la lignée des pédagogues, c'est plutôt un compliment, je veux dire, arrête. Bon, Poupou le mystère. Bah, écoute, moi, ce que je peux te dire, c'est que les poèmes existent déjà depuis Jésus-Christ. Ah, bah, depuis 1900, hein, OK ? Non, même avant 1900. Ah, bon ? Parce que Jésus-Christ, il est né avant 1900. Ouais. Donc, c'est un cas... Mais moi, je suis bien né avant Jésus-Christ. Ouais, mais toi, tu n'es pas Jésus-Christ. Non, mais je suis qui ? Je m'excuse, mais en fait, ça existe depuis que Jésus est écrit. Oh, on se tait derrière, on la laisse parler. Donc, tu disais, toi ? Ouais, donc, je pense que les poèmes ont été créés à l'époque de Jésus-Christ. Et alors, moi, je suis bien né avant Jésus-Christ. Non, t'es né après... Tu ne comprends pas ce que je veux te dire, mais... Non, non, mais de toute manière, je ne comprends pas le français. Ah, bah, si ce n'est pas qui le dit, alors, tu le reconnais, eh ben... Puis, celle du Sud. Ouais. Bah, les poèmes, ça date depuis que les gens écrivent. Hum. On a commencé par ça, en fait. D'accord. On a commencé par l'écriture cunéiforme, et ils ont fait des poèmes, tout de suite, pour séduire leur belle pour les sodomiser. Ouais, bah, de toute manière, on n'a pas besoin de séduire sa belle pour la sodomiser, comme tu dis si bien. Mais, à l'époque, si. Ouais, bah, peut-être. Mais, je ne pense pas, à mon avis. Euh, Verlaine ? Oui, bah, moi, je pense que les poèmes existent depuis très, très longtemps, quand même. Je ne sais pas exactement depuis quand. Par contre, je suis sûr que la poésie, elle est apparue il y a trois ou quatre ans avec toi. D'une camille téléphonique assurée, la vraie poésie, la pure. Bah, disons, ça m'est venu comme ça, d'en faire. Et puis, maintenant, ça ne m'empêche pas de continuer de les faire. Non, c'est sûr. C'est sûr que... Attends, Verlaine. C'est sûr qu'au début, tout le monde me disait, bon, bah, que j'en repasse. Bon, c'est... Tout le monde, même Max, m'a demandé à ce que j'en repasse. Oui, vas-y, continue, je t'écoute. Donc, bah, là, il y en a... Il y en a quatre pour ce soir, donc on ne va pas faire les temps sereins, non ? Je le sais bien. Et d'ailleurs, Gérard, si tu pouvais me permettre, moi, j'en ai fait un petit. J'aimerais bien que tu l'écoutes à la fin, à la fin, avec les tiens, pour me dire ce que tu en penses plus tard. Non, mais de toute manière, tu vas lire le tien, toi, en premier. D'accord. Et moi, je lirai les quatre miens. Maintenant, bon, bah, écoute, je vais te le lire maintenant. Bah, vas-y, vas-y, fais-en un tout de suite. Les gens de l'IRC, ils ne veulent pas t'entendre. Ah, c'est comme ça ? Enfin ! Ah, putain ! Mais, je... Arrête ! Gérard ! Carrel ! On l'enlève, là ! Ah, il copie, là ! Arrête de taper ! Arrête de taper avec le téléphone ! Ah, bah, voilà, tu l'as trouvé ! Ah, bah, voilà, tu l'as trouvé ! Alors, il est où ? Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! C'est vachement bien ! Bon, Gérard, tu fais quoi, là, oh ? Alors ? Eh, tu l'as coupé ! Putain, t'es vraiment un bâtard, toi ! Ah, mais c'est vraiment très beau, tes poèmes, hein ! Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! Ta gueule, toi, va te faire foutre ! Donc, de toute manière, on ne va pas continuer, on va s'arrêter. Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! Va te faire foutre, toi ! Vas-y, enchaîne, enchaîne, Gérard ! Non, non, mais, de toute manière, on arrête, là ! Oh, non, non, non ! On continue, on continue, là ! Je n'ai pas attendu tout ce temps pour rire ! Gérard, tu me le gères ! Allez, je te fais une petite surprise, pour les dix dernières minutes, j'accueille Couscous à la place de Poitiron du Sexe. Bonsoir, Gérard ! Bonsoir, à tous ! Salut, Couscous ! Bonsoir ! Bon, alors, Couscous, depuis quelle date existent les poèmes ? Ah, moi, je pense que ça existe depuis que les poétons existaient, disons, dans les années 1900. Ah, ben, 1900, c'est la date que j'ai lue. Hum ? Après Jésus-Christ. Bon, Verlaine, tu fermes ta gueule ! Ah, c'est pas Verlaine, là, hein ? Eh, s'il crie, c'est à cause des clous, hein ! Ah, c'est bon, Gérard, rentre chez toi ! Allô, c'est Couscous, là ! Ouais, Couscous ! Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Allô, c'est Merguez ! Putain, Fuldar... Gérard, pour revenir au débat sur l'IRC, il y a D-Light qui te demande si, comme lui, tu es fan du poète grec Sergei Boubka. Je connais pas. Pourtant, il a écrit de super trucs ! Il est génial ! Il est grand, il a un grand grand stylo ! Donc, il est 2h48, 2h49, ça y est ? Oh oui, oh oui, oh oui ! Allô, qu'est-ce qu'il se passe ? Allô, c'est quoi ce bordel ? Allô ? Oui, allô, Fede, bonsoir, t'es au standard ? Ouais, bonsoir, c'est Couscous, ça va pas ? Bon, Gérard, pour continuer le débat, vu qu'apparemment, tu veux pas continuer, moi, j'ai des questions à te poser. Il y a Izen sur l'IRC qui te demande lequel de tes poèmes aimes-tu le plus ? Ah, c'est une bonne question, ça. Non, ça, justement, je l'ai pas là, et j'en ai fait quatre nouveaux pour éviter de changer. Donc, je vais en faire un, et puis après, je pense qu'on va se mettre... Non, on se met un disque... Non, on se met pas de disque, Gérard. On fera la conclusion... On finit dans dix minutes, donc... On fera une conclusion, donc... Donc, alors... T'as pas répondu, Gérard, en fait, c'est lequel de tes poèmes que t'aimes le plus ? Le mieux que j'aime, c'est... Je voudrais te dire « I love you », mais tu écoutes ton « What man ». C'est celui-là qui me touche le plus, et que tout le monde a apprécié. Je sais, si je peux me permettre, Gérard, j'étais pas encore ici, mais je t'écoutais déjà, et il y en avait un où... Je me souviens d'une phrase, en fait, mais ça faisait « J'aimerais te tenir la main sur le dos d'une vache ». Non. Et je pense que dans ce poème-là, il m'avait captivé. Non, je vais te dire une chose que là, tu vois... Non, je décroche, je m'en souviens. Non, mais attends, Manu, là, j'ai jamais été lire ce que tu viens d'annoncer, tu peux redire la phrase ? « J'aimerais te tenir la main sur le dos d'une vache ». Non. Ah si ? Non. Témoin. Non, non, non, non, non. Alors là, je peux te dire une chose que j'ai jamais été lire ça à l'antenne. Bon, c'est pas grave. C'était dans un poème. C'est pas grave, c'est pas grave. Non, mais attends, il y a un nouvel auditeur à la place de Verlaine que t'as viré, on a son copain Rambo. Non, mais c'est pas la peine, Manu, c'est de l'occlusion. Salut Rambo. Donc, alors, on va... Allô, on m'entend ? Salut Rambo. Allô ? Ouais, c'est Rambo, là. T'es bonne, Gérard. Elle mesure 1 mètre pour 400 kilos. C'est le Sandy ! Eh, Sandy, attends, merde ! Ok ? Sandy ! Voilà, alors... Allô ? Bon, ça y est, pour l'instant, je veux lire les poèmes. Manu, tu mets le double son, s'il te plaît. On m'entend bien, là, je suis au Vietnam, là. J'entends, j'entends. Gérard, on a Rambo au Vietnam, donc tu peux... Bah, j'en ai rien à poutre. C'est un grand poème, Rambo. On peut me perdre parce que je suis sur une valise satellite, hein. Putain, mais il va fermer sa gueule, lui. Merci. Alors, ça s'intitule Mon bébé. On le fait tout de suite ? Oui, on les paie maintenant. Bon, bah, on y va, on y va. On devrait plutôt peut-être faire la conclusion, ensuite tes poèmes. Non. Je pense que c'est mieux, quoi. Non, je paie. Non, mais vraiment. Non, mais c'est pas toi qui commandes, c'est moi. Non, mais comme ça, il fait les poèmes avec les auditeurs, comme ça, c'est cool. Non, mais c'est pas... C'était juste une suggestion, quoi. Non, mais de toute manière, on va faire... De toute façon, Max, il vient de me dire, Max, on fait la conclusion et après, on fait les poèmes. Voilà, tu vois, c'est pour ça que je te dis ça. Sinon, je te le dirai pas, on est venus me le dire. On est venus me le dire. Tu m'éteins ton micro et tu te la fermes. Fais la conclusion ! Non. Conclusion, d'abord, si, si, si. Mon bébé, fais-moi l'amour. Non, sérieux. Putain, mais c'est moi qui commande le jeudi, d'accord ? Bah, tu verras avec Max après, hein. C'est toi qui vois, hein. Mais bon, conclusion d'abord, quoi. Non. Bon, s'éclate-moi les fesses. Non, mais quand vous aurez fini de commander... C'est pas nous. Bon, Rigaud, tu peux me donner le nom de combien de personnes ? On a perdu, là. Si tu fais pas ta conclusion tout de suite, ils s'en vont, les gens. On a perdu 1200 personnes, là. Oh ! Non, non, non, non, ça, j'y crois pas trop, non plus, là-dedans. Bah, tu verras. Bon, donc, mon bébé. Mon bébé, fais-moi l'amour dans un camion. Manu, tu fermes ta gueule ! Non, mais, bah, je sais pas ce que t'en penses, Phil, mais moi, je pense que la conclusion, elle serait la bienvenue. Bon, alors, vous me faites chier, il y aura pas de poème ce soir, c'est tout. On fait conclusion et voir. Ok, poème d'abord, ok. Non, non, non, non, conclusion. Conclusion, on va demander à Serignan-Fleur, comme ça, ça va aller plus vite. Mais non, mais attends ! C'est qui qui commande le jeudi ? C'est moi ? Non, c'est moi. C'est toi qui ferme ta gueule ! T'as compris ? Tu fermes ta gueule ! Tu fermes ta gueule ! T'es bon, Gérard. Ok ? Là ! Maintenant, c'est moi qui commande. Alors, conclusion, il y aura pas de poème. Bah, moi, pourquoi il y a pas de poème ? Bah, ça, c'est pas à eux de commander, c'est à moi. Pourquoi il y aurait pas de poème ? Donc, moi, je fais les poèmes et je fais les conclusions derrière. Bah, tu crois pas que ça serait peut-être plus intelligent de faire la con ? Non. Non, parce que t'as tous les auditeurs qui vont t'alentir, ils vont pas arrêter de t'emmerder. Et après, tu vas gueuler. Tu fais ta conclusion, tu fais vite une torchade en 10 secondes et tu prends 5 minutes de ton temps, entre vos 55 et l'heure, pour faire tes 4 poèmes tranquilles. Alors, string en pleurs. Ah, c'est quand même inadmissible, ça. Ta gueule à toi ! On te l'a vu. Ta gueule ! Ouais, GG. String en pleurs, conclusion. Oui, tu m'entends, là ? Oui. Ok, donc, bah, je voulais te dire en conclusion que quand je suis dans ma Mercedes et que je suis à fond la caisse, je m'éclate sur un pylône et que je me fracasse la colonne. Quand il y a du verglas, non, je ne déraperai pas sous le pont de l'Allemagne. Voilà, c'était pour toi, Gérard. Gérard, pourquoi tu vas taper Fildar tout le temps ? Il était beau, son poème. Allez, à suivre. Poupou le mystère. Poupou le mystère. Moi, ce que j'ai à dire à GG, c'est que, là, franchement, je suis vachement dégoûtée parce que, là, les débats se passent très mal. On lui pose des questions, il répond pas correctement en question. C'est vrai. Et, là, je comprends pas, là. Pour moi, c'était nul. Merci, au revoir. Après, c'est... Attends, merci, au revoir. Attends, c'est toi qui commande depuis quand ? Pourquoi tu coupes saucisson à l'ail ? Poupou le mystère. Poussel du Sud. Poupou le mystère. Ouais, non, mais je suis là. Tu restes là parce que tu me diras ce que tu penses des quatre poèmes. Non, mais dépêche-toi parce que j'ai une grosse envie d'aller aux toilettes. C'est que ça contient... Allez, Poussel du Sud. Bon, Poussel du Sud. Moi, je voudrais te faire une conclusion en faisant un poème. Gérard est optimiste rien ne lui résiste car il a des kystes. Ok, merci. Verlaine ? Non, c'est Rambo. Rambo ? Allô ? Allô ? Rambo, ouais. Ouais. Vous m'entendez, là ? Ah, tu fais ta conclusion ! Gérard, il est au Vietnam. Attends, il y a un décalage. Non, je suis au Cambodge, j'ai changé. Ah. Ouais, bientôt, tu seras à Paris. Eh, il va vite, ton hélico. Je voulais juste dire qu'au niveau des poèmes, bon, je te laisse parce qu'il y a des Khmer rouges. Il dégage. Hop. Santa Belgica. Oui, Gérard, un instant, parce que j'étais en pleine création. Alors, eh bien, c'est très simple. Moi, mon père spirituel, c'est un certain J.Suren, qui est un auteur contemporain, plutôt temporain, d'ailleurs. Et je trouve qu'il était nécessaire de présenter, avec le maximum de rigueur, ce trésor de mots français qui est classé selon l'homophonie des syllabtoniques. D'accord, d'accord. OK, on a compris. Hop. Euh, couscous ? Ouais, Gérard, il n'y a pas de problème. Mais le débat, il était pas mal. Sauf que ça gueule un petit peu trop, mais il n'y a pas de problème. Quand tu veux, tu viens à la maison. OK, j'y pense. Toi, Manu, je vais t'éclater. Qu'est-ce que j'ai fait ? Toi aussi, je pense que tu vas perdre comme Filda. J'ai rien fait ? Je pense que... Tout à l'heure, on va discuter. Hein ? Rigo, combien sur l'Internet ? On a perdu un peu. On est quand même à 3000 et quelques. Je demande vite fait. 3000 combien, les gars ? 3125. C'est pas mal. On est à 4500. Bah ouais, mais je t'ai dit, si tu faisais pas ta conclusion tout de suite, ils partaient, les gens, ils sont partis. Non, mais il y en a... Bon, euh... Regarde, ben regarde, regarde. Tu vois où, un son, là ? Là, tu commences à m'énerver. Ça ? Vas-y, écoute. Attends, me prends pas pour un con. Ouais, c'est pareil. Ça, c'est Olivier. Voilà, donc c'est pas moi. Bon, ben, y aura pas de poème. Y a pas de double son, là ! Non, non, attends, faut pas déconner. Il te reste 3 minutes, dépêche-toi. Y a rien, là. Allez, allez, allez. Poupou le mystère, elle est toujours là ? Ouais. Non, mais toi, t'es... Non, mais elle est là ! Je suis là. T'es là, Poupou le mystère ? Ouais. Poupou le mystère, t'es là ? Poupou le mystère ! Oui, je suis là. Non, c'est pas toi. Mais si ! Non, c'est pas elle. J'ai envie de faire pipi. Attends, c'est un trap. T'as un trap, ça, attends. Me fais pas chier, toi. Pêche-toi, j'ai envie de faire pipi. Voilà, bravo. Bon, Gérard, y a quand même sur IRC une conclusion de paradoxe. Il dit que... T'as cassé, regarde ! Oh, il a pété le standard. Bon, je vais refaire ma conclusion de IRC, de paradoxe. Conclusion, les poèmes de Gégé sont aussi nasses que les surprises Kinder, que le dernier top album d'André Verschuren, et que les Feux de l'Amour, et que Témoin numéro 1, et que Skyro très unis. Alors là, André Verschuren, c'est pas moi. Bon, Manu, ça suffit, s'il te plaît ! Ça suffit, maintenant ! Vous faites que du boulot de naze, là ! On fout, maintenant ! Pour les émissions de demain, comment je vais faire, moi, à cause de toi ? Bah, attends, tu t'en prends après lui ? Non, non, c'est toi qui a cassé le truc en baissant le truc, en cassant. Bah, vas-y, maintenant, Gérard, vas-y. Donc, si elle écoute Poupou le Mister, c'est pour elle, les quatre qui sont dédiés. Donc, mon bébé. Mon bébé, fais-moi l'amour dans un camion. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une voiture. Mon bébé, fais-moi l'amour dans une niche. Celui qui s'amuse avec les micros va fermer sa gueule et vite. D'accord ? Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Magnum. Mon bébé, fais-moi l'amour sur mon Godot. Godzilla. Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Saint-Pangé. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une toupie. Mon bébé, fais-moi l'amour quand tu as tes règles. Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Bambi. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une girafe. Voilà, le premier. Le deuxième. Bravo. Le deuxième, aimer. Alors, je voudrais dire je t'aime sur une carte orange. Je voudrais te dire je t'aime sur un trèfle. Je voudrais te dire... Je t'aime sur un compresseur. Je voudrais te dire je t'aime quand ça ne va pas. Je voudrais te dire je t'aime sur un livre. Je voudrais te dire je t'aime sur un cheval. Je voudrais te dire je t'aime sur une cornemuse. Je voudrais te dire je t'aime sur un dalmatien. Je voudrais te dire je t'aime sur un concombre. Je voudrais te dire je t'aime sur un corbeau. Troisième, amour. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une chouette. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une cigale. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un cormorant. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un nuage. Gérard, excuse-moi, c'est quoi un cormorant ? Ta gueule. C'est quoi un nuage ? Va te faire foutre, toi. Mon amour, je voudrais te dire je t'aime. Je voudrais te faire des caresses sur une... Cigogne. Mon amour, je voudrais te faire des caresses dans l'espace. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chevreuil. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une chicorée. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chouca. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chromosome. Le dernier. Il s'intitule poulette. Ma poulette, donne-moi ton amour sur un mini-tel. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une platine. Ça, je pense, en parlant de platine, c'est... C'est au DJ. Au DJ. Il faut dire quand même. Donc, ma poulette, donne-moi ton cœur sur un briquet. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une carotte. Sur une carotte. Ma poulette. Donne-moi ton cœur sur un fax. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur un radis. Ma poulette, donne-moi ton... Donne-moi ton cœur sur un volcan. Pardon. Oh, le déculasse. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une assiette. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur un livre. Et ma poulette, donne-moi ton cœur quand je te dis grenouille. Voilà, terminé. Point final à la ligne. Et on se retrouve la semaine prochaine. Le thème du débat portera sur les jeux vidéo. Et c'est tout. Gérard, quand tu dis donne-moi ton cœur sur un radis, tu parlais pour les jardiniers ? Pierre Pout, à toi, c'est pas toi que je m'adresse. Et pour faire plaisir à Sandy, à moins que Rigaud, il y a peut-être une question inversée. Oui, conclusion, la poésie est écrite par des vieux frustrés qui devraient se pendre pour faire un minimum d'argent. Moralité, t'en vas à la cruche à l'eau qu'à la fin, Gérard nous les brise. Eh ben, c'est dommage. Très beau, dit-on. C'est dommage parce que... Les... Il y a une autre question. Une autre conclusion de Turpentine. Le débat n'avait ni queue ni tête comme toi. Eh ben, c'est bien. Eh donc... Ça s'est plutôt bien passé. Ouais, ben... Non, non, mais ce que toi t'as cru, mais de l'autre côté, je peux t'assurer que c'était vraiment bien. Donc maintenant, est-ce qu'on peut avoir... Fildar était quand même meilleur. Vas-y, passe-la nous. Poupou le mystère. S'il te plaît. Poupou le mystère. Poupou le mystère. Putain, Fildor. C'est lui. C'est toi, Gérard, quand t'as pété le scandale. Non, non, non, non, non. Putain. Qu'est-ce que tu fais, là ? Allô ? Elle est où ? Ben... On repasse l'heure directe. Oh là là, là, là, là, là. T'as bêté vraiment. Putain, mais c'est... Dégage, dégage. Viens. Mais qu'est-ce que tu fais, Gérard ? Viens de là. Mais quoi ? C'est bon, je pourrais se faire le coin. Viens, viens. Je veux te voir. Allez, rappelle l'heure directe, s'il te plaît. Attends, je vais en numéro, si tu veux. Non, non, je te le permets. Ça va, c'est pas toi. Viens, viens, viens. Bon. Il sait même pas son numéro. Oh là là, là, là, là. Dépêche-toi, fais vite. Il reste deux minutes. Oh là là, là, là, là. Hop. C'est long, c'est long. Mais t'as fait deux fois le zéro. T'as pas besoin. Y a pas besoin, oui. Oh là là. Dégage, je vais le faire. Laisse-moi faire. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ben, il arrive pas à faire son numéro au téléphone, le Gérard. Allez, dépêche-toi. On va pas lui dire, parce qu'il entend même pas. Si, vas-y. Y a Dylan qui dit qu'il a trouvé... Il a trouvé que Gérard avait réagi avec poésie ce soir. C'était très romantique. Merci, Gégé, pour cet intense moment d'extase littéraire. Sergueï Boubka n'aurait pas fait mieux. Vas-y, Manu. Vas-y. Allô ? Salut. Viens, t'es un peu le Messire. Putain, non, tu es... Oh là là. Mais j'ai rien fait ! Arrête ! Arrête, Gérard ! Ça va pas, Gérard, arrête ! Mais elle est là ! Mais qu'est-ce que t'as fait ? T'as fait la mauvaise ligne, elle est là. Mais qu'est-ce qu'il se passe, Gégé ? Ben alors ? Qu'est-ce que ça sert de t'énerver, Gérard ? Bon, pour le Messire. Oui ? Ben, c'est moi. C'est moi. Alors ? Alors, qu'est-ce que t'en as pensé ? Alors ? J'ai rien touché. Bon, dégage, Manu. Je prends la banque. Dégage. Ben, si tu veux, vas-y. Casse-toi, casse-toi. Ben, vas-y, vas-y, fais ton malin. Fais ton malin. Vas-y, tu vas bien me faire rigoler. On va dire que c'est l'autre, là-bas. Oh l'enculé, là. Oh la pisse de pute. Gérard, il est parti. Il faut peut-être expliquer aux gens. Je ne capte rien. L'enculé est parti. En fait... Bon, on va couper ça. Bon, alors, Gérard, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il lui a raccroché au nez, fil d'arbre ? Un machin mystère ? Bon, on recommence. Bon, allez, refais le numéro, mais vite, Gérard. Vite. Attends, laisse allumer la micro. Allez, Gégé. Vas-y, Gérard. Ah, il est parti se planquer, tu m'étonnes. Ah, putain. C'est occupé ? Ouais. Ouais, maintenant, ça, c'est un occupé. Elle ne répondra plus. Putain, putain. Oh là là. Putain, putain. Bon, sinon, moi, j'ai trouvé ça bien, quand même, tes débats, ce soir, Gérard. Franchement. Moi aussi, ouais. Putain, cause de putain. C'est dommage qu'on n'ait pas pu aller plus loin dans les jeux vidéo, mais... Putain. Dans les jeux vidéo, dans les jeux télé. Putain. Gérard, tu... Qu'est-ce qu'il y a ? Gérard, reviens ! Gérard ! Il est parti. Ils sont partis en courant, dans le couloir. Bon. Ben, reviens. C'était débat, on fait quoi, avec Rigaud, nous ? On n'a pas de micro pour arriver dans le couloir. Les gens, ils nous écoutent. Bon, ça va, Rigaud, c'était bien le Cosmic Laser, cet après-midi, quand même. C'était cool. C'était bien marré. Non, mais moi, je vais lire un petit peu l'IRC, alors... Il n'y a plus personne, là, à l'antenne, là ? Allô, l'IRC ? Gérard, fais quelque chose, là-dedans, on est en train de... Vas-y, tu mets la chanson, j'essaie de... Ma poulette, j'y... T'as eu une course poursuite dans les locaux de la radio, il a failli se faire déchirer la gueule. Dégage, toi ! Non, Gérard, maintenant, reste là, Gérard ! Arrête, c'est bon ! Let's groove tonight. Bon, finis là, on arrête là, c'est bon, on s'en fout, tu lui demandes en antenne, on lui demande en direct ? Vas-y. Il compose le numéro. Voilà, c'est bon. Je m'en occupe, je m'en occupe, vas-y, va te mettre en face. Allez. C'est là, là ? Vas-y, Gérard. Allez, on y va. Vas-y, mets à ta place ! Reprends-moi mon casque, là. Je la prends, là. Oh là là, t'es relou, Gérard. C'est tout au standard, Manu. Allô ? Oui ? Euh, bébé ? Ouais ? Bon, qu'est-ce que t'en as pensé ? Comment ? Qu'est-ce que t'en as pensé des quatre poèmes ? Ben, écoute, ça m'a touché énormément, hein. Ouais, ben, t'inquiète pas, tu étais encore plus touché. Parce que... Putain, qu'est-ce que t'as fait, encore ? T'es là ? Au fil d'art ! Putain, mais vous me faites chier, allez, au fil d'art ! Hop, on... Non, c'est le truc qu'elle fait, là. C'est le fil d'art qui a encore fait ça. Là, le truc, le potard qu'elle fait. Bon, pour... Là ? Ouais. Faites la fête, la grosse ! Et voilà, c'est dédié pour samedi, et on se retrouve la semaine prochaine. Sur Femme Radio ! Sur Femme Radio, et demain, Max, le Star System, à partir de 22h ! Wouhou ! C'est le café ! {{AutoCat}} 2mzpsl9y97ywa6rmq9b98r8zsg9rifr 744550 744549 2025-06-12T06:52:48Z Codename Noreste 115569 Reverted edits by [[Special:Contribs/90.18.183.195|90.18.183.195]] ([[User talk:90.18.183.195|talk]]) to last version by JackBot: test edits, please use the sandbox 740534 wikitext text/x-wiki == Le débat sur l'affaire Bill Clinton == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Bonsoir, donc bonsoir à Rego sur internet, bonsoir aux deux cabs au standard. Bonsoir Gérard. Donc Olivier, ouais toi... Devant ton micro, approche-le s'il te plaît, on va pas reprendre comme l'année dernière, je pense que c'est aussi que t'as compris. Donc bonsoir Olivier de la Pro. Donc on va écueillir Crevette, 21 ans... Non, Cuvette, Cuvette, Cuvette. Non, Crevette ! Non mais dis Cuvette, mon gars. Oh c'est vrai, ça commence comment là ? Non parce qu'il y a un Crevette et un Cuvette. Non mais faut pas qu'on confonde tentacule et oncultasseur, ok ? On commence pas comme ça, ok ? D'accord. Bonsoir pour moi Gérard, je suis désolé. Bonsoir Gérard, je suis là, c'est Crevette. Non mais attends, pour l'instant je parle à qui là ? À Crevette. Alors Crevette, 21 ans de Rouen, on peut écouter Fun Radio sur 90.5. Exact. C'est bizarre parce que à Rouen, on m'a dit qu'il y avait pas de fréquence. Eh ben c'est tout nouveau. C'est revenu, ça va revenir, ouais, c'est-à-dire qu'il y a une fréquence pirate. Ok. Grosse caisse, 22 ans de Nantes, 90.5. Ouais, salut. Salut. Ça va ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Bon, c'est parce que je t'aime bien, c'est tout. Ah, pour une fois qu'il est sympa, t'es vraiment dégueulasse avec les gens, Gérard. Tu perds de la popularité au niveau... Donc, point d'interrogation, je pense qu'on va l'avoir dans peu de temps. Donc, apparemment non, elle veut pas répondre. Donc, Tétard. Ouais, salut à toi, GG, content de te revoir. La Bourboule. Ouais, la Bourboule. Sur 104 ? Et demi. Non, sur 104. Ah bon, excuse-moi, je suis un peu en avance. Ouais, t'es... d'accord. Je pense qu'à mon avis, on va s'amuser là, ce soir. Content de te revoir, GG. Ouais, on va s'amuser, hein, Fildar et Manu au standard. Bah ouais, on se marre déjà bien, nous. Ouais, ouais. On va s'amuser avec les anciens qu'on a eus, Tony et Arnett. Et toute la bande. Si, si, si. Non, non, mais... Moi, je pense que je vais pas pouvoir rester dans le studio, malheureusement. Slip, 18 ans, 101.9. Salut, GG, bon retour. Ouais, voilà. Comme d'hab. Ça m'aurait tenu. C'est pas les mêmes, Gérard. C'est toi qui as une mauvaise langue. C'est la liste qu'on t'a montrée tout à l'heure. Oui, oui, oui. Ça, c'est des noms. Ça, c'est des noms, tu vois. Oui, oui. Merguez, petit slip, voilà. Je t'ai demandé de te mettre là. C'est rigolo, tu vas te pousser un tout petit peu. Yes ! Voilà. Hop, tu vas te mettre là. Et pour finir, Gérard... Et donc, tu vêtes. Tu vêtes, bonsoir. Bonsoir, Gérard. Il t'écoute pas, hein. Il est en train de se préparer, il faut du temps. Ah, d'accord. Et tu vêtes, on peut écouter... Là, c'est le truc, il faut parler dedans. Hein ? Sur Limoul. Non, Lyon. Ah. Bon, alors... Hop ! Vous me refaites la fiche. Gérard ? Ça commence. Non, mais c'est bien, tu vois. Mais t'es super énervé. Non, non, non, non, non. Mais tu te rends pas compte le nombre d'erreurs qu'ils font chaque soir ? C'est pas pour ça que je... Ouais, mais attends. Faut peut-être quand même... Je m'entends, quoi. Ouais, sur Lyon, sur 87.5. Alors, c'est 98.9. Ah, oui, ça, c'est vrai. Ça, c'est vrai. Ça, bravo. Ça, c'est vous, Gérard. C'est un bon boulot. Bravo. C'est bien, ça. 98.9. Je te signale, Fildor, au passage, que t'es en train, depuis tout à l'heure, de lui balancer les fréquences de Skyrock et d'Energy. Oh là là. Je crois qu'il y en a une d'or d'eux aussi, mais... Ouais, c'est bien, parce que... Bon, enfin, bref, c'est pas... C'est pas grave de donner des fréquences des autres radios. Non, c'est pas grave pour Gérard, comme d'habitude. Non, mais, de toute manière... Quand tu seras convoqué par le patron... On verra bien. On verra bien comment que ça se passe, de toute manière... Mais calme, ce soir, avec le sourire. Tu vas me faire le maestro, tu vas me... L'animateur radio. Le maestro, c'est toi qui fais la prog. Oui. Je veux pas. Ni d'Olivier... Ah, si. Ah, non, mais je fais pas les deux. Je fais pas les deux. Tu fais les deux. Non, faut que j'écoute. Non. Gérard ? Si tu fais les deux... Il m'entend, toi ? Non, mais tu permets ? Pour l'instant, je parle à mon chef. Je suis désolé, Gérard. Si je fais les deux, quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu fais les deux. Tu me fais les deux prog. Je veux pas de ces trois caves. Eh, Gérard, t'as haine. Non, parce que si je suis là, tu vas profiter pour gueuler plus et me regarder, tu vas me demander de faire ton boulot. Non, non, non, non. Moi, je n'interviens pas. Non, mais si tu vois que ça se passe mal, t'interviens quand même. T'es animateur radio, t'es payé pour ça. Bon, alors donc, tu restes pour les deux. C'est tout. Bon, on commence pas à dire si, si ? Gérard ? Quoi ? Oui, je voulais te dire que je suis vraiment ravi de te connaître parce que j'ai jamais eu l'occasion de discuter avec toi. C'est qui ? C'est Cuvette, à l'appareil. Cuvette ? Ouais, Cuvette. Sur De Lyon, OK. Voilà. Donc, bon, oh, c'est loupé. On commence ? Voilà. Donc, le premier débat, c'est sur l'affaire Bill Clinton. Vous avez tous entendu parler. Ah ouais ? Ouais. Ouais, ouais, quand même. Tu pourrais rappeler les faits, Gérard ? Bon, tu permets, toi ? Tu vas pas commencer ? OK. Alors, que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et l'affaire Morica Levins ? J'ai aimé les hommes d'influence qu'il y avait derrière tout ça. Qui ? Hein ? Qui ? Quoi ? Ah, Levinsky. Ouais, ouais, ouais. Derrière De Niro. Ah, mais elle est... C'est pas une bonne actrice, Morica. Bon, s'il vous plaît ! Mais Levinson est meilleur. Bon, s'il vous plaît, vous répondez. Que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et Morica Levins ? Alors, crevette ! Oui. Alors, je trouve que Bill Clinton, il a pas trop assuré à ce niveau-là. Que la Morica Levins, elle aurait mieux fait de s'abstenir. Et puis, tout serait rentré dans l'ordre. Dans quel sens ? Tu veux que je te fasse des dessins en plus ? Non, mais tu me dis. Ben, ça me paraît évident. Ouais, mais attends, mais attends. Ça te paraît évident, mais comment ? Ben, attends, je veux dire, tu connais la... Mais attends, mais attends. Tu suis les informations ou pas ? Évidemment, mais tu les suis aussi. Donc, tu dois savoir que ça paraît évident que c'est pas cool, quoi. C'est clair. Ouais, mais dans ce cas-là, que pensez-vous de l'affaire ? Que pensez-vous de cette histoire ? Moi, je pense que... Qui, qui, qui ? Attends, attends, attends, crevette. Qui veut répondre, là ? Qui veut répondre, là ? Ouais, Tétard, Tétard. Tétard. Ouais, ben déjà, moi, je pense que Morishka, les Wins, là, déjà, c'est un boudin. Monika ! Pardon, pardon, Monika, les Wins, déjà, c'est un boudin. Ben, comment que tu peux le savoir ? Parce que je l'ai vue à la télé, tiens. Non, mais attends, Tétard. Franchement, elle est pas belle. Enfin, ça dépend des références que t'as, mais elle est pas très belle. Ben, attends, qu'est-ce que tu veux réagir par les réponses que j'ai ? Ben, rien, ça dépend. Attends, tu veux réagir par rapport avec Sandy, c'est ça ? Pas du tout. Tu te sens pas visé comme ça, Gérard. Pas du tout. Elle est très belle, Sandy, Gérard. Bon, alors... Gérard ? Mon petit slip, là. Alors, moi, je pense que si Morishka et Alcine boivent trop de vodka, c'est son problème. Bon, alors, toi, je pense que tu vas pas continuer longtemps. Ouais, pourquoi ? Parce que, apparemment, t'as pas compris la question. Tu peux la répéter, s'il te plaît ? Non, là, je répète pas les questions. Alors, déjà, tu me l'as trompé. Non, mais attends, parce que je crois qu'il a confus. Non, non, non, non, non, non, non, non. On va pas commencer la première. On va pas commencer comme ça. Ils vont pas me prendre la tête à me dire... Tu peux me répéter la question sans arrêt. Alors, ça, il est hors de question. Gérard ? Euh... Cubette ? Oui, je suis là. Ouais, alors, toi ? Moi, je suis genre... Ben, je vote plus pour Clinton, depuis, moi. Ouais, ben, on s'en fout de voter pour qui tu veux. Je te demande... T'as pas voté pour Bill Clinton alors qu'il est français, comme il peut voter pour Bill Clinton. Qu'est-ce que tu penses de l'enfer ? Euh... Qu'est-ce que tu penses de cette histoire ? Ben, je te dis, moi, depuis, je vote plus. Ouais, mais attends, t'as été à New York ? Ben, je... Ben, non, mais... Non, ben, alors, si t'as pas été à New York, je vois pas comment tu peux voter pour lui. Pourquoi t'as été à New York, toi ? Oui, moi, j'ai été à New York, j'ai été voir... Godzilla ? J'ai été voir Godzilla. Alors, tu peux voter pour Bill Clinton ? T'as le droit de voter ? Non, mais moi, je vote pour personne. De toute manière, j'en ai rien à foutre. De toute manière, tu votes et que ça soit n'importe quoi. C'est pas le thème du débat. De toute manière, on en chie. Non, bien sûr. T'as été à New York ? Bon, enfin, bref. T'as été à New York avec Godzilla ? Bon, toi, tu as commencé à te calmer. C'est un conseil que je te donne. Ok. Le nage fait la différence. Bon, le point d'interrogation, s'il vous plaît, il peut aller dans le bureau ? Le point d'interrogation... C'est pas grave. Allez, on peut avancer dans le débat, là, que de... À chaque fois que vous ouvrez... Même les auditeurs, vous ouvrez plein de petites parenthèses à droite à gauche, mais essayez de revenir dans le débat pour que ça soit intéressant. Bon, par contre, s'il y a des réactions, là, sur la première question, sur le Minitel, je voudrais bien... Deuxième question. Pour l'instant, il y a trois connectés. C'est tellement intéressant, ce que tu racontes, puisque ça n'avance pas dans le débat. Tu changes de sujet. Si vous, les auditeurs, pouvez, par contre, essayer de revenir à chaque fois, aider nous à rester dans le débat, plutôt que de vous en écarter toutes les deux. Moi, je vais bien donner mon avis. C'est petit slip. Oui. Donc, je pense que si Bill Clinton se fait susciter par Monica Lewinsky, c'est son droit, quoi. C'est sa vie privée. Ben voilà. Pourquoi tu ne m'as pas répondu quand je te l'ai posé, la question ? Oh, ben, je ne sais pas. Je devais être ailleurs. Oh, mais attends. Si tu es ailleurs, mon pote, autant que tu restes chez toi, écoutez... Deuxième question. Si, si, mais là, j'ai bien compris. Non, mais attends. Attends. Attends, petit slip. Si vous commencez à me prendre la tête, on n'a pas fini la première question. Tout le monde n'a pas fait le premier tour. Si, si, crevette, tu commences à me prendre la tête, à dire, ouais, deuxième question, toi, tu vas retourner chez toi, tu vas aller dormir. Ça va aller vite. Non, non, mais moi, je vais vous dire une chose, que maintenant, ça va aller vite. Si vous ne voulez pas répondre aux premières questions, moi, ça va aller vite. Vous allez retourner chez vous. C'est bon, on a répondu. Ouais, mais pas tous. Pas moi. Pas tous. L'interrogation. Allô ? Oui. Oui, donc ce point d'interrogation. Oui. Bon, alors, que pensez-vous ? Je répète la question, mais c'est la dernière fois, parce que je ne vais pas faire ça constamment. Excuse-moi, Gérard, elle appelle d'où ? Et c'est quoi sa fréquence ? Parce qu'on n'a pas, sur la note, on n'a pas fiché. Oh, ben, je ne sais pas. Elle appelle d'où, pour l'interrogation ? J'appelle de nulle part. C'est bien. Et c'est quoi la fréquence de nulle part ? La fréquence de nulle part, c'est 0, 0, 1, c'est ça ? Ouais, c'est ça, oui. Ouais, trou du cul, toi. T'as l'air le trou du cul, ce qu'il va te faire, toi. Il n'a pas dit trou du cul, il a dit comme ton QI. Bon, alors, que pensez-vous de l'affaire Bill Clinton et Monica Libiski ? Alors, l'affaire... Attends, c'est la dernière fois que je pose la question, parce qu'après, on enchaîne. Non, mais je n'étais pas au fil de chaque... Oh, s'il vous plaît, derrière, on se calme, merci ! Zane, Gérard, allez. Oui, donc, je vais te répondre. Donc, l'affaire Bill Clinton, je pense que c'est n'importe quoi, parce qu'ils font des cassettes vidéo, ils font des tas de trucs sur Bill Clinton, et ils ont même fait des poupées, Bill Clinton. Donc, je trouve que c'est vraiment n'importe quoi. Donc, voilà. Ok. Donc, je pense qu'il y a Rigo qui met l'IRC, c'est-à-dire ? Oui, parce qu'il y a des réactions sur l'IRC. Alors, tout à l'heure, on me disait que Bill Clinton fait ce qu'il veut. S'il veut baiser un boudin, ça le regarde, n'est-ce pas, GG, on me dit. Et on me dit aussi que c'est Ramsteff, il préfère l'Ara à la vodka que Monica le whisky. Oui, il fait ce qu'il veut. Ce n'est pas mon problème, merci Rigo. Donc, on passe à la deuxième question. C'est mon billet, Gérard. Qui ? Grosse Caisse. Ah oui, t'as bon, Grosse Caisse. Non, mais attends, Grosse Caisse, on t'a posé... De toute manière, je voudrais bien avoir les fréquences réelles, parce que ça m'étonnerait que Nantes, on écoute Fun Radio sur 90.5. Si, c'est ça, mais enchaîne, Gérard. On va chercher, vas-y. Déjà, tu demandes à Grosse Caisse, et après, toi, tu réponds. Bon, Grosse Caisse. Oui, je pense que ce n'est pas de la faute de Bill Clinton, il est tombé dans un piège. C'est Monica qui l'a dragué, et là, il a le droit de la niquer, ça lui fait plaisir. Non, mais attends... Non, Grosse Caisse. Non, Grosse Caisse. Ouais, je suis là. Grosse Caisse. Tu crois qu'à ton avis, c'est lui qui aurait fait ça ? Bah oui, c'est lui. Tu ne penses pas que ce serait elle qui serait venue vers lui ? Bah si, de toute façon, il y avait l'attrait du fric, c'est une salope, c'est tout. Bah oui, mais attends, parce que là, on ne va pas... Vas-y. Mais il n'y aura pas la faute de Bill quand même. Et on va rentrer en plein dedans. Non, non, mais parce que... Là, je pense qu'à mon avis, c'est... C'est de sa faute à elle. Non, mais ce n'est pas de sa faute à lui, c'est de sa faute à elle. C'est fini. Et l'amour dans tout ça ? Il n'y a pas d'amour, il y a du cul dedans. Non, mais attendez, on va continuer. Donc, que pensez-vous ? Pensez-vous que ce soit utile de vendre des cassettes vidéo ? Donc, si vous avez suivi les infos quand ça s'est passé, ils ont passé des cassettes vidéo justement à ce propos-là. Alors que moi, je vous demande... Qu'en pensez-vous ? Qu'en pensez-vous à les informations ? Tu ne peux pas, dans ces cas-là, je ne vois pas pourquoi tu as appelé pour réagir. Mais attends, crevette, s'il te plaît ! Je peux te répondre ? Crevette ! Si tu ne comprends pas le thème du débat, on parle de l'affaire Bill Clinton. Pensez-vous que c'est utile de vendre des cassettes vidéo ? Si tu n'as pas suivi le thème du débat, si tu n'as pas suivi les informations, pourquoi tu veux réagir là-dessus ? Arrêtez de renifler comme des bouts, parce que ça commence à m'énerver ! Je crois que c'est point d'interrogation, je suis désolé. Non, non, non, c'est pas moi. Non, c'était Cuvette, mais il ne s'occupe pas de moi, Gérard. C'est ça que ce n'est pas toi, Gérard ? Oh, je voudrais crevette. Oui, oui, mais je t'écoute. Alors, tu réponds à la question. Ben, c'est pas bien, voilà. Ah ouais, mais alors... Attends, attends, tu me dis que ce n'est pas bien. Tout à l'heure, tu me dis, ouais, mais... Gérard, tu veux absolument une réponse. Quand je t'en donne une, tu ne l'acceptes pas, alors je t'en donne une autre, c'est tout. C'est pas bien. Oui, petit film, vraiment. Oh là là, oh là, oh là, oh là ! Il y a des téléphones qui merdent, là. Je voulais te demander une question, Gérard. C'était sur quelle chaîne, quand tu as vu avec les vidéos, là ? Alors là, sur la chaîne, je ne donne pas des... C'était la une ? Non, je ne donnerai pas les noms. Parce qu'en fait, je crois que crevette, elle n'a que la deux, donc si ça se trouve, c'était sur la une. Moi, j'ai que la deux, alors... Voilà, c'est pour ça. De toute manière, tout ça, c'est passé sur toutes les chaînes. Ah bon, d'accord, ça va, alors. Menteuse. T'es une menteuse, c'est passé sur toutes les chaînes. Pas vrai. Non, je ne crois pas, hein. Ouais, vous n'avez qu'à suivre le journal de 13h et de 20h. Grosse caisse, on ne va pas s'éterniser sur une chaîne. Crevette, qu'est-ce que t'en penses, toi ? Non, crevette, elle vient de parler, c'est grosse caisse. Grosse caisse. Je suis là, toujours. Ben, ça dépend des vidéos. Si c'est une vidéo de cul, ça peut être intéressant, voir que la teuf qui a... qu'un autre ami bile, mais si c'est des histoires de conneries d'interview, ce n'est pas intéressant. Ben, justement, c'est là qu'est le problème. Donc, je suis d'accord avec toi. À mon avis, je pense que ça doit être une histoire d'interview qu'on était sortis sur cassette vidéo. Ouais, mais à ce niveau-là, l'ami bile, il y a n'importe quoi dans les interviews. Vu que c'est un politicien, c'est un menteur, donc on s'en fout. C'est pas intéressant. Ok, d'accord. Point d'interrogation. Ben, écoute, je pense que c'est n'importe quoi, parce que faire des cassettes vidéo sur des gens politiques, ça ne regarde personne. Bravo. En fin de compte, c'est la vie privée des gens, et puis s'ils font des cassettes sur ça, ils risquent de faire des cassettes sur leur famille et tout, c'est pas... Bravo. Je trouve que c'est vraiment dégueulasse de faire ça. Ils devraient faire un procès contre eux. D'accord. Tétard. Oh, mais qui c'est qu'un téléphone pourri, là ? C'est normal, mais je voudrais comprendre un truc. Tétard. Ouais, ben, je suis d'accord avec l'invité mystère, et je voulais savoir, quand t'étais à New York, t'en as pas vu, toi, des cassettes de Bill Clinton ? Bon, alors, Tétard, bonne nuit pour toi. Mais c'est une question, Gérard. C'est une question, mais pourquoi ? Non, mais attends, on ne l'a pas vue ! Ah, vous ne l'avez pas vue ? Non, ben, c'est pas à savoir, je te demande. Non, les cassettes vidéo sont sorties il y a... Ah oui, après ? Après. Et on peut en avoir où, alors ? Parce que moi, je l'ai raté à la télé. Tu l'as raté dans ces cas-là ? Tu vas dans tous les magasins qui vendent des cassettes vidéo, tu les as trouvées ? À la FNAC, ils le vendent, à la FNAC, tu crois ? J'en sais rien. Dans les FNAC et FEC, ils le vendent ? J'en sais rien. Petit slip. Alors, moi, je pense que c'est malsain. Pardon ? Pourquoi ? Ben, parce que Bill Clinton, il va se servirer, mais néanmoins, il peut commencer une carrière dans le X. Ça peut être intéressant. Dans quel sens ? Dans le sens positif. Ouais, alors moi, tu penses qu'avec sa femme et ses deux filles... Non, il n'en a qu'une. Non, il en a deux. Deux. Deux femmes ? Non, deux filles. Non, maintenant, deux femmes. Bon. Bon, c'est bon. Euh, cuvette. Ouais, cuvette. Ouais, moi, je voudrais savoir déjà s'il a des... Qu'est-ce que propose la cassette ? Elle défend Bill Clinton ou... Elle... Non, elle... Elle l'afflige. Non, elle... Elle lui dit comme ça, d'après... Moi, j'ai vu vainquement un reportage. Et puis, qui en tire profit ? C'est quoi, c'est... Non, mais il y a un reportage... Il y a un reportage, ça s'est passé dans... Ça s'est passé au tribunal, comme quoi qu'elle... Elle a insisté, comme quoi qu'il y avait fait des propositions. Max ? Max, s'il te plaît. Max ? Tu peux essayer de me couper, là, parce que là... C'est l'invité mystère qui frotte avec son téléphone. Ouais, ouais, l'invité mystère, c'est elle qui frotte avec son téléphone. T'as l'air, je vais te frotter quelque chose, toi. Bon, donc... Donc... Donc, maintenant, tout le monde a répondu. Moi, je peux vous dire une chose. Maintenant, je vais vous répondre personnellement. Oh, s'il vous plaît ! Ouais, Manu. Oui, Gérard. Tout le monde a le premier portable... Il n'y a pas de portable, ça va pas, là, parce que... Il n'y a pas de portable, c'est le point d'interrogation qui... Ouais, c'est le point d'interrogation, bien sûr. Bah oui, je suis désolé. Non, non, c'est pas moi, hein. Bah si, je le vois. Bien sûr, t'as deux voix. Je le vois, sur le standard, la petite lumière verte. Ouais, tu le vois. Tu le vois, bien sûr, et là, moi, j'ai un son vachement grave dans les oreilles, c'est pas possible. Ah non, mais ton caxe, Max, tu vas voir que là... C'est ton caxe. Là, je vais te dire une chose, c'est impossible. Attends, silence. Ah là, maintenant, non, c'est pareil. Non, mais attends... Bon, donc, moi, je peux répondre à... Ah oui, ça tord un peu, effectivement, il faut... Hein ? Non, mais c'est un peu criard, effectivement, les voix, là. C'est un peu... Alors, attends, je vais te mettre là-dessus, là, comme ça, c'est mieux, là, ou pas ? C'est un peu plus faible, mais c'est plus calme, écoute. Ouais, mais je sais pas si les... Non, bah là, tu me coupes... Tu me coupes, là, personne m'entend. Allô ? Oui ? Vous m'entendez ? Oui, on entend, on entend. Pas moi. Bah si, parle. Bah non, bah allume. Bah écoute, c'est parce que je t'ai mis le son province. Vas-y, parle-leur. Mais ils m'entendent pas. Mais ils m'entendent, on t'entend. On t'entend, Gérard. Attends, moi, j'ai plus rien, là. Bah, est-ce que j'ai baissé ? Est-ce que j'ai mis le son différent ? Mais si tu veux, je peux remettre... Alors, je te remets celui-là. Ah, voilà. Bon, bah d'accord, ok. Bah, à ce moment-là, tu baisses dans le casque, alors. Ok. Donc, moi, je peux vous dire que ces histoires de cassettes vidéo et tout ça, pour moi, c'est de la merde. Ça sert à rien de s'en prendre sur une personne pour vendre des trucs de cul. Parce que la personne fait ce qu'il veut. Bon, en fin de compte... Mais attendez, attendez, laissez-moi répondre. Moi, je vais vous donner la réponse. C'est que là, c'est une histoire, on sait pas comment ça va se terminer. C'est une histoire sans queue, sans tête. Sans queue. Ni queue, ni tête, en fin de compte. C'est une histoire ni queue, ni tête. On sait pas s'il va rester. S'il va partir ou autre. Donc là, on va en revenir. On va continuer le thème du débat. Donc, moi, je vous demande la question. Et j'espère... Oui ? Excuse-moi, Gérard. Donc, Cuvette est parti parce qu'en fait, il avait un téléphone pourri. Donc, on l'a dégagé. On a dit que c'était mieux pour le débat. Et on a Coussinder à la place, qui a 27 ans et qui appelle de Guadeloupe. Ouais, non, mais attends. Attends, Fildar. Quoi ? Une chose. Une chose que je vais vous demander. N'essayez pas de changer les noms. Non, non, non, c'est pas le même. Et qu'ils reprennent. Pas de soucis. Sous un autre nom. Parce que là, vous avez 24 lignes qui sonnent. Ça sonne. Donc, prenez-moi des gens sur les 24 lignes. Coussinder, tu marques à la place de Cuvette. Donc, Coussinder. Coussinder. C-O-U-S-I-N. A-I-N. A-I-N. A-I-R. Merci. A-I-N. A-I-R. Coussinder. Oui, mais... Coussinder. A-I-N. Ouais, merci. Coussinder, c'est C-O-U-S-I-N. Merci. Merci, Fildar, pour ton orthographe. Donc, je vous pose la... Tu peux lui dire bonjour. Bonjour à toi, Coussinder. Salut, Coussinder. Salut. Salut, Coussinder. Bonsoir. Tu travailles ? Il aurait dû s'appeler Airbag. Non, mais il a un décalage, Gérard. Il est en Guadeloupe. Allô ? Coussinder, je te kiffe. Allô ? Attends, on va te dire un truc. Tu vas le recevoir dans deux secondes. Bouge pas. Allô ? Oh ! A l'huile ? Bon, allez, hop. Mais non ! Parle-lui, Gérard. Ouais, non, mais attends. Ça veut dire quoi, là ? Oh ! Fildar ! Mais parle-lui, hein, Coussinder. Non, mais attends. Coussinder, t'es là ? Non. Ah oui, je suis là. Non, il n'est pas là. Mais si, il est là. Bonne nuit, bonne nuit. Mais non ! Allez ! Bonne nuit, Gérard ! Allez ! J'ai fait ça ! Bonne nuit à toi, Gérard. C'est ça ? Ça, je te prends. Mais attends, mais t'as pas... Gérard, Gérard, Gérard. Gérard. Gérard. Il appelle de Guadeloupe. Donc, il y a un décalage d'une seconde. C'est normal, il reçoit après. Ça ne t'est jamais arrivé d'appeler, toi, à l'étranger, de t'avoir une demi-seconde de décalage ? Bon, ben, tu m'entends, Coussinder ? Oui. Oui, je t'entends. Voilà. Il y a une demi-seconde de décalage, c'est tout. Lui, avec le décalage qu'il y a... Écoute-moi, Gérard. Gérard. Gérard. Avec le décalage qu'il a, ce monsieur du Guadeloupe, Coussinder, si je ne me trompe pas, toi, pour toi, on fait encore l'émission du matin. Le problème, c'est qu'il ne sait pas quand il va passer le soir. Il croit qu'on fait encore l'émission du matin, ce qui est un décalage tellement long au Guadeloupe que pour lui, il y a une semaine de retard, les émissions. Oui, c'est ça, absolument. Une semaine de retard, oui. D'accord, une semaine de retard. OK, merci. Je t'en prie. À quoi servira cet argent vendu par ces cassettes ? Alors, on va demander à Crevette. Ça va servir à payer ses frais d'avocat. D'accord. T'es à côté de la plaque. Ah ben, excuse-moi. C'est ce que j'avais entendu. Eh, au sondage, vous vous la fermez. On n'a rien dit. Reprends ton dégât, j'ai rien dit. On n'a rien dit, alors vas-y. Vous vous la fermez. D'accord. Donc, Crevette ? Oui, moi, j'ai entendu dire, en fait, il y a des acteurs qui ont filé de la thune à Bill Clinton pour qu'il paye son procès, ses frais de procès. Oui. Et l'argent des cassettes irait aussi pour payer les frais de procès. D'accord. Ainsi que tous les gadgets vendus en sex-shop. Ah non, mais on parle de la cassette. La cassette vidéo, on ne parle pas des... Oui, entre autres. Non, mais on ne parle pas des histoires de gadgets ou autres. Moi, je te parle de la cassette vidéo. Oui, non, mais je te dis qu'il y a aussi les gadgets. Ok. Grosse caisse ? Ben, ça fera de l'argent à Bill Clinton. Comme ça, il pourra s'acheter de nouveaux trucs, des godes et tout ça pour sa femme. Ça pourrait être vachement sympa. Puis, peut-être une nouvelle paire de chaussettes pour l'hiver. Tu sais jamais ? Ouais, d'accord. Point d'interrogation ? Alors, je pense que... Cet argent, j'espère que lui, il va en faire bon usage pour les associations humanitaires ou quand même autre chose. Mon cul, ouais. Attendez, attendez. Qui c'est qui vient de dire mon cul et qui rigole comme un con ? Alors, maintenant, grosse caisse. T'es tard. Et petit cip, maintenant, c'est à vous trois que je m'en prends. On n'a pas dit un mot. Alors, lequel qui rigole derrière ? Lequel ? Et comment tu veux qu'ils te répondent ? Parce qu'ils savent très bien que s'ils disent qu'il l'a fait, il va se faire virer. Donc, le mec, il répond. Ouais, c'est Polo, c'est Polo. Si, si, c'est moi, c'est Polo. Bon, ben voilà, c'est bien qu'il l'ait dit, c'est bien. C'est Polo. Non, mais attends, ça commence à... Là, on va pas commencer comme ça, fil d'art. Parce que tout à l'heure, moi, je vais prendre sur les 24 lignes. Mais arrête de faire allusion aux 24 lignes. Reviens dans ton débat, c'est bien depuis tout à l'heure. Donc, grosse caisse. Donc, toi, tu la fermes, toi. Toi, t'as répondu, point d'interrogation. Oui, donc, je t'ai répondu. J'espère que cet argent, il va en faire bon usage pour les aides humanitaires. Donc, on va demander à Tétard. Ouais, ben, je pense qu'avec la thune qu'il a faite, il va pouvoir se payer d'autres prostituées pour se faire éponger, quoi. Alors, Tétard, je vais te dire une chose. Pour l'instant, ça paie de quoi ? Ben, attends, il l'a payé. Ça paie de quoi ? Il l'a pas payé, il a rien payé. Il a pas le droit de répondre ça, maintenant. Il faut donner des bonnes réponses. Il fait ce qu'il veut, il répond ce qu'il veut. C'est un jeu ou quoi, ton truc ? Non, mais attends, je vais voir. Parce qu'il y en a certains qui répondent à côté de la plaque. Non, ils répondent ce qu'ils ont envie de parler, ce qu'ils pensent. Ben, alors, Tétard, pour toi... Ben, il l'a payé, Monica Lewinsky, pour se faire éponger. Il l'a payé. Ok, ok, ok, c'est bon, c'est bon. Tu lui enlèves la croix. Alors, moi, je pense que, à ce que j'ai entendu dire, que ça irait directement au don du Front de Libération des Nains-le-Jardin. Ouais, c'est vrai. Ouais, enfin, ça, c'est une rumeur. Quoi, quoi, quoi, quoi, quoi, quoi ? Attendez, attendez, qui c'est qui réagit derrière Petit Slip ? C'est moi. C'est Crevette. Ouais, Crevette. Oui, je te dis, c'est une rumeur, les Nains-le-Jardin. Mais bon... Moi, j'ai entendu dire ça, moi. Non, en gros, ce qu'est, c'est la vérité. Ah, ben, bon, on va demander à Coussin d'Air. Oui, Gérard. Allô ? Ouais ? Moi, je crois qu'avec l'argent, il va réparer sa voiture et s'acheter des lacets. Bon, alors, moi, je peux vous dire une chose, que... Quoi ? Non, mais attends, Coussin d'Air, je pense que t'as vachement de... T'es vachement pas au courant de l'histoire. Ah, il a recoué le double, c'est pas encore arrivé, l'histoire. Donc, moi, je peux vous dire une chose, qu'à mon avis, je pense que... C'est Georges qui va l'amener, le scoop, là-bas. Qui ? Georges. Georges qui ? Ben, le tourbillon, là. Georges Bouches. Ouais, ben, ça, cette histoire-là, je vais pas en entendre parler, parce que j'ai eu des... D'accord. Revenons, revenons au débat. Donc, je pense que, à mon avis, là, je pense que... Je suis d'accord avec le point d'interrogation, donc je pense qu'il devrait faire moins... L'argent qu'il va recevoir, on sait pas combien, mais je pense qu'il ferait mieux de s'occuper des associations humanitaires, c'est-à-dire moins que les mômes n'ayent pas de flingues, et tout ça, et qu'ils s'amusent pas à fumer, et autres. Donc, à mon avis... À mon avis, là-dessus, je pense qu'on sait pas encore. On sait pas, parce que, là, pour l'instant, ils en reparlent pas trop à la télé. Ben, là, il est une heure et une, peut-être. Mais on pense que... Je pense que cette histoire est loin d'être terminée, donc on verra bien par la suite. Donc, je vous pose d'autres questions, vous allez réfléchir. Donc, la quatrième question. « Croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la vie privée des stars ? » On va demander à Crevette. Non, on va pas demander à Crevette, on va demander à Coussinder, tiens. Coussinder ! « Moi, je crois que, en ce qui concerne les journalistes, ils font... Effectivement, ils s'occupent trop de la vie des autres journalistes qui sont stars. » Ouais, mais... Dans ce cas-là, moi, je vais te poser... Mais attends, attends, Coussinder. Coussinder, je vais te demander... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Coussinder, je vais te poser... Je vais te poser une question. Est-ce que tu crois que, là-bas, vers chez toi, est-ce que t'as des journalistes qui s'occupent... qui s'occupent des personnes ? Alors, écoute, oui, il y a effectivement des journalistes. Moi, je vois, il y a eu le cas du chanteur Francky Vincent. Non, non, mais attends, Francky Vincent, c'est pas pareil. Parce que, vas-y, Francky... C'est bon, c'est bon. Ouais, vas-y, Francky, c'est bon, c'est bon. Non, mais attends, Coussinder, moi, je te demande, là-bas, en Guadeloupe, est-ce que vous avez des journalistes qui s'occupent des stars ? Alors, c'était ma réponse, justement. J'étais en train de t'expliquer qu'il y a chez nous des journalistes qui, effectivement, se sont occupés de très, très près de Francky Vincent. Non, mais pourquoi tu parles de... Attends, Coussinder, pourquoi... Non, mais, Coussinder, pourquoi tu parles... Francky Vincent, c'est une star en Guadeloupe. Non, mais attends, crevette. Mais attendez, attendez, pourquoi vous... Vous voulez parler de, tout de suite, Francky Vincent ? Vous avez... Mais vous avez d'autres chanteurs guadeloupéens, comme la compagnie Créole, tout ça ? Il y a des Miss Rousseau, aussi. Adamo, Adamo... Non, de Miss Rousseau, attends. C'est pas du standard. Adamo, Adamo. Adamo, Adamo. Non, non. Oh, ça, stop, stop ! Coussinder ! Gérard... Vite, vite, parce qu'on s'échappe du... Gérard, il faut que tu saches qu'ici, en Guadeloupe, que tu as une pointe à tête à Grosier, c'est Francky Vincent... Francky Vincent, la star. Attends, jusqu'où, tu m'as dit ? Grosier. Je connais pas. C'est juste en dessous de la langue. Et donc, voilà. Bon, OK, OK. Du fait que Francky Vincent soit une star, alors forcément, tous les journalistes s'en occupent, ils lui offrent des cadeaux... Ouais, non, mais attends, Coussinder, Coussinder, Coussinder, Coussinder... Oui, Gérard. Coussinder, je vais pas... On va pas trop s'assurer sur tout ça. Bon, moi, si je te dis, la compagnie Créole, qu'est-ce que ça donne, là-bas, en Guadeloupe ? Ce qui est bien, c'est que ça a super à voir avec le débat de... Non, non, non, non, parce qu'il veut parler de Francky Vincent, on va vite abréger. Coussinder, on fait vite. C'est-à-dire que la compagnie Créole, il n'y a plus que les vieux qui écoutent ça. Si tu veux, c'est à serrer un gars, maintenant, chez nous. Et celui qui cartonne vraiment, c'est Francky Vincent. Celui qui chante, tu sais, « Vas-y, Francky, c'est bon. Vas-y, Francky, c'est bon, bon, bon. » OK, OK, OK, Coussinder. Donc... Mais tiens, t'es ok, c'est qui ? Coussin d'air, coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air, coussin d'air ici ! Coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air, coussin d'air ! Coussin d'air ici ! On comprend le débat là, c'est les deux mots à peine. Coussin d'air, merci ! T'as zappé parce que là c'est pas possible. Petit slip, donc pour toi, croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la vie privée des stars, donc on va pas essayer de reprendre sur les stars de chansons, on reprend sur l'affaire Bill Clinton. Bon, petit slip une fois, petit slip deux fois, petit slip trois fois, au revoir ! C'était moi, c'est moi, désolé. Non, pas tapé, c'était moi, je m'excuse. On reprend. Alors tu me mets tout le monde... Ça y est, ça y est. Honneur. Voilà, alors petit slip pour toi. On va les foutre en quarantaine. Alors donc, moi je pense que les journalistes vont trop loin, puisqu'ils interviewent encore Elvis Presley, Bob Marley, Jimi Hendrix, quoi. Les salauds. Non mais attends, je te parle de l'affaire Bill Clinton, je te parle pas des chanteurs. Ah bon ? Bon alors petit slip, c'est bon, je vois qu'apparemment tu t'endors. Oh non, non, je suis réveillé. Allez Gérard, on se réveille. Non mais c'est vous qui allez vous réveiller, parce que là pour l'instant... On parle pas des chanteurs, on parle de l'affaire Bill Clinton, ok ? C'est ton débat, tu te débrouilles. Ben toi Gérard, en tant que chancelier de l'Allemagne, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ? Non mais alors pour l'instant, t'es tard. Ouais, je suis là, ouais. Bon alors t'es tard, qu'est-ce que t'en penses toi ? Moi je pense qu'effectivement les journalistes, ils s'occupent beaucoup trop de la vie privée des stars, je pense que tu fais référence au paparazite. Non, non, non, non, non, attends. Si, si, forcément. Je voudrais que tu nous racontes ton expérience personnelle, et il faut lutter contre l'illettrisme en France, oui. Non, alors là je te répondrai pas là-dessus. Non, non, je te répondrai pas. Elle est paparazite quand même Gérard, c'est quand même eux. Grosse caisse. Ouais, c'est moi. Non, euh... Point d'interrogation. Oui, je pense que là ils s'occupent un peu trop de la vie privée des gens, parce que... Eh, tu me calmes celui qui s'amuse à chanter, parce que tout à l'heure ça va aller vite là. Ok. Parce que quand tu vois ce qui s'est passé avec Michael Jackson ou même Madonna je crois que... Non mais attends, toi t'es à côté de la plaque aussi, toi. Ouais. Non mais t'as fumé la moquette durant l'Allemagne ? Non, non, ça m'arrive de fumer la moquette, c'est pas... Ouais, je ferais que toi je fumerais le cigare à moustache. Ouais, ouais, c'est une fois que c'est fait. Ouais, je crois que t'as fumé le cigare à moustache, hein. Donc pour te répondre, je pense que les journalistes ils s'occupent un peu trop des gens et ce qu'ils font c'est pas... C'est que ça regarde personne, quoi. En fin de compte, ils sont toujours là, dès qu'il y a une star qui arrive, ils sont toujours ici. Mais attends, point d'interrogation. Je crois que t'as pas... Je crois que t'as... Non mais t'as pas compris. Hé, celui qui parle derrière, tu te la permets, parce que tout à l'heure tu vas retourner au standard, ça va aller vite. Hé, Gérard ! Non mais attends, oh ! C'est une star quand même, Bikin. Oh, c'est qui là, qui parle sur point d'interrogation ? Je sais pas. C'est un mec, hein. Alors il va s'affirmer lui, parce que tout à l'heure je vais zapper tout le monde. Mais tu sais que Bikin, c'est quand même une star, quelque part. Bon, moi je te parle... Il a toujours les journalistes qui parlent de lui, hein. Non mais, qu'est-ce que c'est ? Croyez-vous que les journalistes s'occupent trop de la paire des stars ? Justement, les journalistes, ils s'occupent un peu trop de la vie privée des gens. Dans quel sens ? Dans le sens qu'ils sont toujours là, dès qu'il y a une voiture qui passe, qu'ils sont dedans, ça y est, ils sont là, avec les photographes et tout, hein. D'accord, ok. Pourquoi ? Il y a une Mercedes, là, qui a eu un accident, là... Bon, toi tu la perds ! Tu la fermes ! D'accord. Toi, avec ta Mercedes, tout à l'heure, tu as dégagé, ça va aller vite, mais... Tu n'as pas duré longtemps ! Bon, je sens qu'on va virer... Grosse caisse ? Non, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi. Alors, grosse caisse, tu réponds ? Ouais, je réponds. Bon, hé ! Ouais. On y va, on y va, hein ! On y va, on y va, au débat ! Hé, on accouche ! Gérard, Gérard, Gérard, j'ai un petit truc pour revenir dans le débat, si tu veux. Donc, on a posé la question aux Français, que pensez-vous de l'affaire... Levinsky, s'il te plaît ? Mais, laisse-moi lire mon sondage ! Oh là là, c'est pas un peu... Tu veux faire avancer ton débat, ou c'est comme avant, c'est... Non, mais attends, parce qu'à mon avis, c'est eux qui ont fait ça. Attends, on va écouter, on va voir, on va juger. À la question, que pensez-vous de l'affaire, Vivisky ? Donc, les Français ont répondu... Levinsky ! Levinsky ! Ok, excusez-moi, prononciation. Si tu ne sais pas le dire, demande-lui, ouais. Donc, ils ont répondu non à 50%, mais pourquoi à 49% ? Et 1% a dit... Donc, pourquoi ne pas envisager de répondre par la négation ? Et j'aimerais savoir ce que t'en penses. Bon, ça, j'en ai rien à foutre. Monior, à mon avis, c'est toi qui a... Non ! Bon, allez. On va demander à Grosse Caisse, parce que... On a fait ça sur les trottoirs du bois de Boulogne, hier, dans la nuit. Ouais. Bon, bah, ça... C'est quoi, Gérard, que tu vaux au bois de Boulogne ? Voilà, question. Ouais, c'est toi qui viens de le marquer, connard ! Hé, tu me prends pour un con, là ? Ouais. Non, je t'y laisse. Non, tu m'y laisses ? Bah, tu es le premier d'aller voir où c'est ta 205, abrouti. Ok, t'as... Ok, t'as un con, cul. Applaudissements. Grosse Caisse, allez, on active, là, sur la question, là, parce que je pense que personne ne veut réagir. Allez, je veux réagir. Bon, allez, Grosse Caisse ! Ouais, ouais, je suis là, je te parle. Moi, alors ? Bah, il y a un problème, c'est qu'aux Etats-Unis, c'est vachement trop libéral, comme pays, alors ce qui fait que les médias, ils font n'importe quoi, ils font chier n'importe qui, n'importe comment. Bon, d'accord, crevette. Moi, je pense que c'est normal que les stars connaissent leur vie privée, parce que c'est des personnages publics, et elles doivent être exemplaires, et donner l'exemple aux gens, donc c'est tout à fait normal de savoir si Bill Clinton se fait sucer la bite, ou si Elton John est pédé. Bon, alors, je vais te dire une chose, crevette, tu vois, là, moi, je te réponds tout de suite, et là, je vais te dire que là, t'as tout faux. Oh, s'il vous plaît, derrière, on se la ferme. C'est vrai, c'est très bien si Elton John se fait sucer la bite. Là, ça, c'est une histoire. Non, mais c'est vrai. Attends, celle qui rigole comme... celle qui rigole ou autre. Non, mais Gérard, il a raison, on ne veut pas savoir que Mick Jagger, il encule David Bowie. Bon, allez. Il encule Gérard. Ah, non, bon, alors là. Allez, hop. Dehors, dehors pour lui. Allez, hop. Cherche pas, tu me sors pas. T'as compris, tu sors de chez toi, dehors. Non, non, vous faites le boulot correctement, sinon, c'est moi qui le fais. Ok, d'accord, on fait. Tu peux pas faire ton débat. Attends, ton standard d'émission. Donne un chiffre entre 1 et 6. Non, non, je veux pas le savoir. Tu me prends... C'était Pépito. Ah ben... Dehors, Pépito. Bonne nuit, Pépito. Pépito, dehors. Voilà, tu me prends PS, terminé pour lui. Hop. T'as qu'à prendre Granola à la place. Voilà. Donc, moi, je peux vous dire une chose, parce que les journalistes s'occupent trop des affaires des personnes haut placées. Et ça... Non, mais ça, c'est un truc qui me dégoûte, parce que j'ai encore regardé un reportage ce soir, ça me prend la tête. C'était Exile, non ? Non, non, Isfail. Merci, t'éteins ton micro. Je te demande, c'est tout. T'éteins ton micro, parce que Isfail, je l'ai pas regardé. Donc, moi, je peux vous dire une chose, que là, là-dessus, ça... Ça me prend la tête. Ah ouais, que pensez-vous des Français ? Alors, t'en as qui disent à 100%. Ah ben ouais, les Français, ils se débrouillent bien. De l'autre côté, t'en as 50% qui disent « Oh ben non, maintenant, on s'en fout, on regarde pas la télé, ceci, cela. » Donc, bref, passons. Comment tu vas ? Mais c'est extraordinaire ! Non, mais moi, j'en ai rien à foutre, moi, de toute manière... De toute manière, on a voté, on en chie, on en chiera toujours. Et que ça soit dans n'importe quel pays, de toute manière, on va en chier partout. De toute façon, et je me demande même, je m'aventure un peu, je me demande pas si Chichi se fait pas des fois un petit peu, il a pas des gâteries dans le bureau Oval. On revient dans le débat. Non, mais ça, moi, je vais te répondre tout de suite à Cassé. S'il vous plaît, merci ! La pipe au sac à main. Au contraire ! Moi, je propose, la semaine prochaine, on fait un débat sur les pattes d'effet, sur la politique. Bon, alors, question suivante, on revient dans le débat. Donc, pensez-vous que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Donc, on va demander à Crevette. Ouais, je sais pas, Gérard, je suis pas voyante, je sais pas. Non, non, mais on s'en fout d'être voyante ou pas voyante, on en a rien à cirer. Je ne sais pas, Gérard, je ne sais pas s'il va être démis. Je fais pas partie du Congrès, je prends pas de décision aux Etats-Unis, je suis même pas américaine, donc je ne sais pas. Non, mais de toute manière, t'as pas besoin d'être américaine ou autre, tu peux très bien réagir vis-à-vis des informations que t'écoutes. Oui, mais bon, je ne sais pas, c'est pas moi qui prends la décision. D'accord. Grosse caisse ? Ouais, bah, en fin de compte, je sais, j'ai une exclue, en fin de compte, je sais que Clinton, c'est pas lui qui va se faire virer, il va se décyster, il va tourner dans une nouvelle série, au lieu de s'appeler X-Files, ça s'appellera X-Clinton, ça sera du cul, 100%. Alors, grosse caisse, tu sais ce que tu me fais ? Bah, j'ai pas une grosse caisse. Non, mais tu vas aller faire un gros dodo, tu vas retourner voir Fildar ou Manu qui t'ont... Non, mais tu veux les réponses, on en a une ! Non, non, non, je te demande... C'est de la censure, t'es pire que le CSA, toi ! Bon, alors tu dégages. C'est ça, pas de marque ! Pas de pub, pas de pub ! Terminé, terminé, terminé pour lui. Terminé, tu le vires, tu me reprends quelqu'un d'autre. Terminé, terminé ! Il a pas de contrat, Fun, je peux pas le dire. Terminé ! Eh ! Tu fais gaffe, sinon je vous vire tous les deux. Tu fais gaffe, sinon je vous vire tous les deux du standard. Alors, tu le vires. Point d'interrogation. Oui, je pense que... Attendez, attendez, attendez, avant de répondre, peut-être une question IRC, non ? Rigaud ? Oui, il y a des gens qui me demandent, si un jour tu deviens président, est-ce que tu te laisseras aller, toi aussi ? Est-ce que tu trouverais Sandy ? Ça, c'est un truc... C'est un truc personnel, donc je peux pas te répondre tout de suite. On me dit aussi, vu que Sandy est déjà un bout... Enfin, non... Non, non, non ! Vu que Sandy est déjà un boudin, alors c'est qui qui a... Attends, attends, attends, s'il vous plaît, merci au standard. C'est qui qui a sorti ça au standard ? C'est un mec qui s'appelle Rigaud, je sais pas qui c'est. Ah, Rigaud, c'est pas toi ? Non, il y en a plusieurs, il y en a plusieurs. Donc, on revient sur le débat, donc point d'interrogation. Oui, bah... Attends, j'ai pas compris la question, déjà. C'est bête. Bon, attends, je te préviens, grosse caisse, je le veux plus. Tu me reprends quelqu'un d'autre, hein ? Pas sous un autre nom. Non ! Alors, pensez-vous que... Que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Oui, je pense qu'il sera formant. Soit c'est lui qui partira, ou s'il y a eu un jugement, je pense qu'il va sans doute en avoir un autre. Je pense que c'est les juges qui vont juger, d'essayer de savoir s'il est coupable ou pas. D'accord. 5 minutes, oui ? Oui, 5 minutes, donc on accueille Gicleur à la place de Grosse Caisse. Bonjour, Gicleur. Salut, Gicleur. Bonjour, Gicleur. Salut, tout le monde, ça va ? Ça va. Salut. Bonsoir, Gicleur. Bon, de quelle ville ? De quelle ville ? Grenoble. La fréquence ? 98.8. C'est tout ? Tu veux savoir si je suis marié, non ? C'est point, monsieur. Tu suces ? Bon, Gicleur, tu as commencé à te la fermer, parce que je vais contrôler la fréquence tout à l'heure. Donc, on va activer... Allez, hop, hop, hop ! Oh, la Gestapo ! Déjà, tu m'appelles à sortir, alors c'est gentil, quoi. Oh, si t'es pas content, tu retournes au standard, d'accord ? Il vient d'arriver, attends, ça fait 3 secondes qu'il est là. Alors, maintenant, tu réponds. Parce que maintenant, t'as même plus confiance aux auditeurs qui te donnent les fréquences, tu veux vérifier, toi ? Ouais, mais attends, parce qu'avec eux... Je suis con ? Avec un con comme moi, on s'amuse, avec un con comme toi, on se fait chier. Et con, ça veut dire champion olympique de natation. Oh, magnifique ! Magnifique. Non, mais maintenant, c'est bon, Grenoblois, maintenant, on va rentrer dans le thème du débat, c'est pour foutre le bordel, il va redégager pour de... Allez, vas-y, tu réponds à la question ? Ouais, ben, tu peux répéter la question, c'est Manu, qui m'a appelé, j'ai pas pu entendre. Non, ben, je répète pas la question. Hop, basta. Ah non, mais attends, Manu, les mecs, s'ils écoutent la radio, ils... Oui, mais je l'ai rappelé juste au moment où tu parlais de la question. Ouais, mais attends, il m'a rappelé, mais Manu m'a rappelé de parler, Manu. Et moi, il me reste plus que 6 minutes à... Et ben, répète ta question, et puis on envoie le soir, on y va. Quand je te dis que le débat finit à 1h30, tu peux aller jusqu'à 32. Pensez-vous que le président des USA sera démis de ses fonctions ? Encore, t'en es que là ? Ben oui, mais attends, mais... Mais il avance pas. Ouais, il avance pas, et si t'es pas content, c'est le même prix que Rebette. Merci. Bah, écoute, moi, je pense qu'il va rester, parce qu'apparemment, les Américains veulent le garder. Ouais. Et que c'est pas parce qu'il a fait une petite pipe qu'il est pas capable de gouverner son pays. Enfin, je pense. D'accord. Euh, Tétard ? Ouais, ben, moi, je pense que le président des United States, là, machin, je sais pas quoi, là, il va être remis de ses fonctions, ouais. Et il l'aura bien mérité, d'ailleurs, n'est-ce pas ? Oh, putain, hé, oh ! Hé, tu peux me la moquer, t'as ? Ben quoi ? Si je te demande s'il va être remis de ses fonctions, je te dis que oui. De ses fonctions ! De ses fonctions, c'est pareil, c'est pareil, ouais, ouais, pas du tout, ouais. Bon, d'accord, apparemment, je crois que t'es... Euh, petit slip ? Ben, moi, je pense qu'il est déjà remis de ses fonctions, puisqu'il est mort, j'en ai dit. D'accord, alors, toi, tu peux dégager. Toi, c'est... Ça y est, c'est bonne nuit pour toi. Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit. Bonne nuit, au revoir. Tu dégages. Euh, coussin d'air ? Eh bien, moi, je crois que ce serait dommage qu'il soit démis de ses fonctions, parce que, maintenant, tout le monde est au courant aux États-Unis, dans le monde, alors, tu imagines pas le président aller à la NPE, et dire bonjour, etc., et les filles auront peur, il pourra même plus aller voir les prostituées, parce qu'il aura cette affaire de pipe, et forcément, les pipes, bon, ça engage à rien, ça entretient l'amitié, c'est pas méchant, et forcément, moi, je crois qu'il... Il devrait être au pouvoir, hein. Eh bien, je vois, ça se continue, elle. Ouais, mais cinq minutes, s'il vous plaît, merci. Bon, euh, je vais vous répondre après, mais, pour l'instant, moi, je peux vous dire qu'à mon avis, il sera des... Il restera, mais il faut attendre l'histoire, parce que c'est un peu trop long. Ouais. Mais toi, tu continues toujours à faire de la radio, pourtant. Ouais, mais ça, c'est mon problème, c'est pas le vôtre. Donc, il faut pas confondre la radio et... C'est parce que tu suces, c'est pour ça. Non, non, mais attends. Non, il y a tu suces et tu suces pas. Bah ouais. C'est fait, c'est fait, j'ai vu. Bon, Gérard, à la place de Petit Slip que t'as dégagé, on appelle donc Serpillière. Ouais, bah d'accord. Alors, Manu... Bah quoi ? Non, non, mais Manu... Non, non, Manu, moi, je vais te dire une chose. Je vais te dire une chose. Tu vois ? Là, ce que t'es en train de me faire, tu changes les noms. Non, j'ai rappelé quelqu'un d'autre. Non, non, non, non, non, non, non, non, tu l'as repris, tu l'as dit. Au lieu de t'appeler Petit Slip, tu vas s'appeler Serpillière. Non, je suis dit un slip, un slip, c'est un peu une Serpillière, quelque part. Surtout ceux de Gérard. Moi, je vais sélectionner pour le deuxième débat. Parce que Gérard, il sait très bien, il met des Serpillières à la place de Petit Slip, il peut dire que... Donc, on va prendre Serpillière. Voilà, et tu verras que c'est pas le même. Ouais, bah, on verra. On se dépêche, on se dépêche, Gérard. La dernière question, vite. Serpillière. Bon, Gérard. Alors, la dernière question. Les journalistes de la télé en font-ils pas un grand plat de cette histoire ? Attendez, je répète. Non, non, je répète parce que j'étais pas... Oh, s'il te plaît ! Merci. Je répète. Je récapitule depuis le début. Ça fait pas trop le con avec sa politique, on va avoir des problèmes. Donc, les journalistes de la télé en font-ils pas... Pas un grand plat de cette affaire ? Donc, on va demander à Crevette. J'ai pas compris la question. Bon, alors, Crevette, c'est terminé pour toi. Tu comprendras mieux dans ton lit. T'es tard. Bah, moi, je pense qu'effectivement, il faut mettre les petits plats dans les grands et pas mettre les deux pieds dans le plat, ni tous les autres dans le même panier, c'est clair. Ouais, de toute manière, il y a un proverbe qui dit, il faut pas mettre les deux pieds dans le même sabot. Tout à fait, surtout quand t'as des sabots. Bravo, Gérard ! Bravo, Gérard ! Bravo, Gérard ! Donc, Serpillière, pour toi ? Bah, moi, je pense qu'ils font vraiment un grand plat de choucroute, quoi. Non, mais attends, je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Quinton, là. Bah, c'est mieux qu'un beau coup de pompe dans le cul, hein. Bon, d'accord, t'as pas compris la question. Non, mais je serais que toi, je prendrais mon balai brosse et je passerais ma Serpillière dans tout l'appartement, OK ? Coussin d'air ! Moi, j'applaudis pas, hein. Au contraire, les... Attends, attends, attends, Coussin d'air. L'autre abrutit, là. Il applaudit pas parce que c'est lui qui l'a sélectionné. Donc, c'est bien ? Vas-y, accouche. Donc, Coussin d'air. Euh, quoi, accouche ? T'as l'air, je vais t'accoucher, toi. C'est Finger. Ouais, Finger, tu vas voir, t'as l'air. Finger, je vais te manger par les deux bouts. Bah, c'est Finger, il t'a mis un gros doigt. Manger la banane par les deux bouts, allez ! On fasse une réunion, c'est pas possible, le deuxième débat, on peut pas aller. Non, non, le deuxième débat, je le fais pas comme ça. Coussin d'air. Oui, alors, je disais que, moi, je trouve pas, au contraire, que les journalistes aient fait beaucoup, beaucoup de choses sur cette affaire-là, parce que je regardais pas plus tard que tout à l'heure, retransmis en Guadeloupe, le TLC, et le journaliste a pas parlé une fois de l'affaire Bill Clinton. Non, mais attends, Coussin d'air, Coussin d'air ! Hé, Coussin d'air ! Oui ? Et celui qui se marre comme un bourrin, là, il l'affirme. Ouais, mais enfin, on va à ça de dire que tu l'affirmes toutes les deux secondes. Toi aussi, tu l'affirmes quand tu parles. Euh, Coussin d'air. Coussin d'air, je vois. Non, mais je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Clinton et puis, euh, les chevaux. Eh bien, c'est parce que tu as demandé si les journalistes... Les journalistes... Non, attends, Coussin d'air, je te répète la question. Les journalistes de la télé en font-ils tôt ? En font-ils pas un grand plat de cette histoire ? C'est-à-dire, on parle de l'histoire de Bill Clinton, on parle pas des chevaux. Oui, et c'est pour ça que je te réponds, lors de la retransmission du TLC, le journaliste qui commentait, il a parlé une seule fois. Une seule fois de l'affaire Bill Clinton, et c'est pour ça que je te dis que, non, je trouve pas les journalistes, ils en font trop. Non, mais je vois pas le rapport avec l'affaire Bill Clinton et... Repose-lui la question, repose-lui la question. C'est parce que Monica Lewinsky, c'est une belle jument. Bon, d'accord, ouais, enfin, bref. Ok. Euh, point d'interrogation pour finir. Si, je pense qu'ils en font un peu trop, parce que quand tu vois un peu qu'ils en parlent tout le temps à la radio, même à la télé, tu allumes ton poste, t'entends que ça, je pense qu'ils en font quand même un peu trop. C'est pas si... Si, en fait, ils sont jaloux, Gérard, c'est pour ça. Qui, qui, qui ? Là, c'est Gicleur qui parle. Ouais. Si tu m'as pas posé la question. Ben, vas-y. Donc, je vais quand même te répondre. Moi, je pense que les journalistes sont jaloux, toi, parce qu'en fait, ils pensaient que le président des Etats-Unis, c'était un métier qui était dur, toi, qui était sérieux. En fait, ils voient que le président, c'est si c'est pas un petit jeune, tu penses, ils sont jaloux, quoi. Non. Ils ont pas voulu aller à l'école pour faire président. Donc, moi, je peux vous répondre là-dessus. Je pense que les journalistes en font un petit peu de trop. Parce qu'on parle trop de cette histoire-là, comme l'affaire... Titanic ? Non, non, non, pas l'affaire du Titanic, l'affaire de l'histoire, là, avec l'ananas de... C'est russe, l'affaire c'est russe ? Non, non. Les paquebocs à couler, non ? Non, mais attends, toi, tu ferais mieux de la fermer pour dire tes conneries. Non, c'est pas la peine de le rallumer. Ah, pour la Formule 1, là, non ? Non, non. Schumacher, qui change de curie, non ? Je t'ai dit d'éteindre ton micro, d'accord ? Ton débat, Gérard. Non, mais c'est bon. C'est bon, ils peuvent l'allumer. Tu parlais de quoi, là ? Tu parlais du tiercé, là ? Non, non, de l'ananas, là, de l'histoire des policiers, là, puis du chauffeur de taxi, là, je pense... Ah, du taxi, Valais-Saint-Paradis ? Non, c'est pas vrai, c'est le taxi, ça trouve au chômage. Bon, alors, enfin, bref, Gérard, qu'est-ce que tu penses de cette histoire ? Non, moi, je pense que cette histoire, pour moi, c'est de... C'est des conneries, et il ferait mieux de laisser ça. Chacun fait ce qu'il veut de son cul. C'est leur propre histoire. Bon, maintenant, il n'y a qu'une chose que je peux dire, c'est que... C'est clair, c'est pas des conneries, le Titanic a bien coulé. Bien sûr, il y a des preuves. Et t'as 205, elle a bien coulé, et toi, t'as... Et toi, t'as... Ton espèce de nana, elle n'a pas coulé, encore ? Pardon ? Ouais, deux, à trois, on saute, à quatre, on recommence. Oh là là ! Applaudissements ! Donc, moi, je peux... Je suis vrai, parce que ça me prend la tête, et j'en ai ras-le-bol d'en entendre parler, tous les... C'est toi qui en parles, là. C'est toi qui en parles. Pourquoi tu fais un débat dessus ? Pourquoi tu lances un débat, alors ? Parce que je fais un débat, c'est le premier des débats de la saison, donc je fais un débat là-dessus. C'est la conjoncture des débats qui vaut ça. Terminé, fin final, Anna Lignin. Donc, voilà. On fait pas la... Conclusion ! Ouais, conclusion, alors, très rapide. Vite fait, crevette. Ouais, conclusion, bah, écoute, j'en ai appris beaucoup. Ouais, c'est bon. Et puis... Je crois qu'on prend une bonne claque avec Gérard. Non, c'est vrai, ouais. Et puis, bah, j'espère que tu vas continuer à nous informer, quand même, sur la ferme, et puis si ça t'intéresse pas... Bah, y'a France Info, puis y'a Gérard le jeudi. Voilà. Non, mais vous avez d'autres chaînes de télé pour vous informer que moi. Non, mais je préfère... Oui, c'est d'un radio, donc... Gicleur ! Ouais, bah, écoute, moi, je pense, là, qu'en une soirée, j'ai un petit sapric en trois mois. Et la conclusion, bah, c'est que, finalement, c'est bien de faire sucer que Clinton, bah, il a bien raison. D'accord, bah, toi, tu préfères aller te faire sucer ? Ouais, c'est une proposition, mais non, c'est convenant. Voilà, c'était la conclusion, en fait, répond pas à la décision. Point d'interrogation ? Alors, ma conclusion, c'est qu'ils arrêtent un peu d'harceler les stars, comme ça, parce que c'est vraiment chiant. Dès que tu vois... Tu peux même pas aller quelque part, t'as les journalistes qui sont autour de toi, c'est un peu embêtant, quand même. Ok. Ça peut te servir de par avant, quand il pleut, hein. Point d'interrogation, t'es encore là ? Non, elle est partie. Si, je suis là. Non, mais on vient de te poser une question. C'est pas grave, c'était juste un commentaire que je faisais, c'est pas une question. Faut pas confondre les questions, les réponses et les affirmations. D'accord. Euh, Tétard ? Ouais, bah, moi, en conclusion, ce que j'aurais voulu savoir, c'est déjà si elle s'était lavé les dents, là, les whisky, là, et je voudrais que tu nous racontes vite fait l'histoire entre Gérard Kilton et Christine... Comment, comment ? Je voudrais que tu nous racontes la jolie histoire de Gérard Kilton et Christine les whisky. Bon, alors, Tétard ? Oui ? Tu te mets un gros toit... Christine, c'est l'ex de Gérard, pour les autres. Et tu te mets un gros doigt, quelque part, et... Tiens, dans le cul, pas, ils ont pas, là. Un gros doigt, ou que je pense, et bonne nuit à toi. C'est pas ma faute, Gérard, ma mère, c'était une... Non, non, non, hop, hop, hop, hop ! Euh, Serpillière ? Bah, moi, je pense que Monika, le whisky, elle a même sucé Richard Dixon. D'accord, alors, toi, t'as rien compris. Coussin d'air, pour finir ? Ah bah, écoute, moi, j'ai trouvé le débat vraiment très intéressant, sauf que je regrette vraiment qu'on ait pas parlé plus longtemps de Francky Vincent et du CRC. D'accord. Je veux juste te dire, petit point, petite parenthèse, par contre, là, Coussin d'air qui est en Guadeloupe, toi, en ce moment, t'es là, avec nous ? Oui. Donc, toi, en ce moment, toi, tu es en direct en France, on rappelle que, toi, ce que t'es en train de faire, en ce moment, avec Gérard, c'est donc diffuser dans 15 jours, c'est ça ? Oui, absolument, c'est ça. C'est avec le décalage horaire, justement, et ça nous amène, justement, au prochain débat, Gérard, décalage horaire. Voilà. Donc, moi, je réponds quand même... Oui, la conclusion de Gérard, bien sûr, sur son débat. Donc, sur cette conclusion-là, c'est dommage qu'on n'aille pas pu aller plus loin, parce qu'il y avait d'autres questions qui étaient intéressantes. Bon, c'est sûr qu'il y a les histoires de cassettes vidéo, je pense que, j'espère qu'ils vont en faire bon usage pour les aides humanitaires. Je ne vais pas les mettre en location. Ah, pardon. Non, non, pour les aides humanitaires, c'est-à-dire, surtout à New York, parce que même là où c'est vendu, donc, j'espère qu'ils vont en faire bonne conclusion sur cette vente. On rappelle que tu étais à New York, quand même. Tu sais de quoi tu parles. Voilà. Parce que là-bas, il faut dire que c'est un pays très, très chaud. C'est quand même une ville qui n'a plus aucun secret sur toi, vu que tu y es passé quand même près de 48 heures. Non, 72. Donc, tu maîtrises bien le sujet de New York. Il a fait deux fois le tour. Et fin de conclusion, en gros ? Donc, c'est dommage qu'on n'a pas pu aller plus loin. Est-ce que tu trouves que ce genre de problème, comme ça, ce problème, est-ce que tu crois que ça mérite un débat ? Ben, disons, j'ai voulu réagir là-dessus, parce qu'on en parle tellement. C'est que j'aurais préféré éviter d'en parler. Bon, t'as voulu qu'on en parle. Bon, ben, j'en ai parlé. Mais malheureusement, on n'a pas pu aller jusqu'au bout. Donc, si vous voulez réagir sur le deuxième débat. Ouais. Débat sur le décalage horaire. Sur le décalage horaire. Donc, je pense que c'est moi qui va... On va voir ça en rentonne. Ça, c'est un truc, comme d'habitude, je n'en ai pas compris. Tu vas me laisser parler un petit peu. Je vais faire moi-même. Donc, si vous voulez participer au débat de Gérard, le deuxième de cette soirée pour le grand retour de GG dans les débats. Débat sur le décalage horaire. Vous appelez dès maintenant le standard de Fun Radio 0 875 000. Pour les Belges, 0033 875 000. IRC, toujours, c'est-à-dire le site Internet où vous pouvez dialoguer en direct entre vous ou bien directement avec Rigo, qui est dans le studio en ce moment. Et avec Rousseau aussi. Et avec Rousseau également, qui est dans le coin. C'est irc.funradio.fr. Gérard est toujours là. Fildar Manu également aux manettes. On se retrouve dans tout juste 8 minutes. Le temps de faire le point. Avec un morceau de Astral Projection. Ah non, pardon, c'est pas ça. Non, ça a changé. C'est quoi ? Non, c'est, à mon avis, si on ne s'est pas trouvé, c'est tiens, tiens bientôt. Je vais, j'ai un gros caca avec des rayettes. Oui, c'est peut-être ça, oui. Voilà. Et on se retrouve tout à l'heure d'ici 5-10 minutes. == Le débat sur les décalages horaires == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, 1h45, donc j'ai fait rectification, c'est tiens bientôt, je vais faire un gros caca avec Derriette et on va demander à Rego, il avait un petit message sur l'IRC, sur les questions qu'on a posées au départ. Voilà, non c'était juste pour saluer les gens présents sur l'IRC, alors je salue Wynne, Clifford, Yankee, Fedji, TSM, Jock, Scoyote, Bip, VLR et les autres et l'IRC dans le studio a planté mais on va le relancer tout de suite, à tout à l'heure. Ok, à tout à l'heure, Rego, je te remercie. T'as rien ma poule ? Là, Manu, je te signale qu'il y en a un des deux qui m'a planté. Ah bon, pourquoi ? Planté, c'est quoi planté ? Là, je pense que tu m'as fait une connerie. Ah bon ? Si tu m'avais pas pris le standard pour rien foutre pendant le disque, j'aurais pu sélectionner des gens. C'est pas grave, on va voir, vas-y Gérard. Je vais voir, donc on accueille Moustique, merci pour les fréquences. Je n'ai pas eu le temps. Bonsoir Gérard. Moustique. Bonsoir Gérard. T'appelles d'où ? T'appelles de Poitiers. Poitiers, ta fréquence ? 89.6 89.6, ok. Boudin Noir. Bonsoir Gérard, bonsoir tout le monde. Bonsoir Tony. Bonsoir. Merci Tony. J'ai changé. Ouais, ouais, ta fréquence ? Moi, ma fréquence, moi j'écoute pas sur la radio, j'écoute sur la CB et je t'emmerde. Alors, tu m'emmerdes, ok. Alors, dégage Boudin Blanc. Allez hop, voilà. Ça commence bien, Manu, tu pourras gérer un peu mieux. Alors, Max, Max, s'il te plaît. Non, on va gérer, on va gérer Manu tout seul, Gérard, t'inquiète. Manu, tu fais gaffe. Hop, Boudin Blanc, terminé. Hop, tu le vires. Bon, ça commence. Déjà, il commence. Alors, si Boudin Noir c'est le même nom... Non, mais peut-être que Tony, il a changé, il est peut-être venu... Non, non, non, il m'a dit, je t'emmerde sur la CB. Ah, c'est pas lui qui a dit ça. Non, non, c'est pas lui, c'est pas grave. Non, mais c'est pas grave, mais si Tony veut bien venir, mais il se calme. Ça peut être sympa. Non, non, on pourrait très bien se faire un feu de cheminée avec des merguez, on pourrait aller à Mitié. Non, non, c'est pour Boudin Blanc, terminé. Moi, j'écoute le chef, il a dit, ça peut être sympa, je le laisse. Non, je dis, moi. Ah si, c'est Max qui peut m'en... Je m'excuse, je m'excuse. Non, non, non, Tony, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez, terminez. Hé, ce qu'on fait... Attends, Gérard. Non ! S'il vous plaît, disez-vous, s'il vous plaît, Tony. Ce qu'on fait, Gérard, on lui laisse une chance. Non, non, non, non, non, non, non, non, il n'y a pas de chance avec moi. S'il vous plaît. Non ! Hé, toi, Moustique, tu as de terre. C'est Moustique qui te le demande, Gérard. Non, non, mais moi, je ne pardonne pas, c'est tout. Terminé, point final, allez-y. On peut être comme ça, Gérard, Gégé. Boudin Noir, terminé. Boudin Blanc. Non, il n'y a pas d'allée, Gégé. Bon, allez, allez, on y va, on enchaîne. Hop, Boudin Blanc, terminé. Bon, allez, c'est bon, on va rester pendant 25 minutes à ce qu'il est. On va aller à l'heure tournée. Gamel. Salut, Gérard. Salut, t'appelles d'où ? De Verdun. Ta fréquence ? C'est 110.5. Combien ? 110.5. 110.5, OK. Boudin Noir. Ouais, salut, Gégé, j'appelle de Toulouse et la fréquence, c'est 117.3. 117.3, OK. Point d'interrogation ? Salut. T'appelles d'où ? J'appelle de Nîles-Pars, toujours. Bah oui, c'est la même. Donc, 101.9. OK, je te remercie. Donc, première question, c'est sur le décalage horaire. On est bien d'accord ? Alors, que pensez-vous du décalage horaire ? On va demander à Boudin Noir. Le décalage horaire, en fait, Gégé, on n'y peut pas. C'est des lois immuables de la nécessité naturelle et on ne peut pas faire grand-chose. Mais tu penses que ça, à ton avis... Non, mais c'est plutôt une bonne chose, quand même, dans l'absolu. Ouais, mais à ton avis, tu crois que ça va durer encore longtemps, cette histoire ? À mon avis, je ne pense pas qu'il y a peu de chances que ça change, parce que vu comment sont les gens, je ne vois pas pourquoi le décalage horaire, il changerait comme ça. Tu sais, c'est dans les mentalités, tout ça. D'accord. Gamel ? Bah, décalage horaire, c'est décalage de tout plaisir, c'est ça ? Non, décalage horaire... Ah, pardon. Attends, Gérard, est-ce que tu peux expliquer ce que c'est, le décalage horaire, déjà ? Le décalage horaire, déjà, pour commencer, bon, ça, j'aurais pu attendre que tout le monde réponde. Mais non, mais s'ils ne comprennent pas déjà ce que ça veut dire... Non, non, mais attends, Fildar, s'il te plaît. Oui. J'aurais pu attendre que tout le monde réponde, et j'aurais pu dire ce que c'était. Bah oui, mais si c'est pas ce que c'est... Non, mais... Non, mais tu comprends ce que je veux dire. Si toi, on te pose une question et que tu ne sais pas ce dont on parle, tu ne peux pas répondre. Donc, il faut que tu expliques avant. Vas-y, explique. Donc, décalage horaire, c'est-à-dire vous avancez ou vous reculez votre monde d'une heure. D'accord ? On est bien d'accord, Gamel et Boudin Noir, si je t'ai mal expliqué ? Je pense que Boudin Noir, tu as bien compris la question, toi ? Oui, oui, tout à fait. En avant, en arrière, sur la droite et sur la gauche aussi. Non, mais d'accord. Toi, sur la droite et sur la gauche, toi, tu prends les clignotants ? Voilà, par exemple. Non, mais ça n'a rien à voir. Si, si. Non, mais OK. Gamel ? Moi, je comprends pas, parce que j'ai une montre à quartz, et puis les aiguilles, elles n'avancent pas ou elles ne reculent pas. Non, mais attends. Moi aussi, j'ai une montre à quartz, c'est en moment qu'il est 1h51. Si tu veux, à l'heure actuelle, si on change d'heure, ça fera 0h51. Parce qu'on recule. On recule nos mondes du Nord. T'es en Allemagne, par exemple ? Non. Ah bah si. Non, non, attends 5 minutes, s'il te plaît, merci. Oui, donc, comme tu ne voulais pas de Tony, on accueille Bonne Nuit à la place. Salut, Bonne Nuit. Allô, salut, G, tu vas bien ? Allô, G ? Oui, t'appelles d'où ? Moi, j'appelle de Mont-Luchon, fréquence 112.18. Ah, c'est une nouvelle fréquence, ça. Elle vient de s'installer, d'ailleurs. Tu peux saluer tous les auditeurs qui te rejoignent sur cette fréquence. Non, non, 112.18, ça existe. C'est pas chez moi, c'est à Mont-Luchon. Mont-Luchon, tout le monde descend, terminé. Hop, point final à la ligne. Alors, pour l'instant, Manu, t'es en train de me dire des... Non, Gérard. Voilà, suite, Gérard. Donc, Gamel. Ça y est, j'ai reculé ma montre jusqu'à la cuisine, j'ai fait un calage horaire, là. Non, je ne vois pas le rapport. Je ne vois pas le rapport avec le décalage horaire. Point d'interrogation ? Effectivement, ça peut perturber un peu la vie quotidienne. Déjà, quand tu pars au travail le matin, tu peux être perturbé... Non, mais attends, point d'interrogation, pour l'instant, on... Celui qui s'amuse à péter derrière, arrête ! Excusez-moi, excusez-moi. C'est rigole. Il a pu, en plus. Désolé, désolé, pardon. C'est vrai que tu peux être perturbé en prenant ta voiture, tu peux arriver en retard à ton travail. Bon, OK, c'est bon. Moustique ? Gérard, j'aimerais bien... Sous la table. Bon, allez, hop. Oui, Gérard. Non, non, non, mais là, ça commence à bien faire ! Calme-toi ! Eh, toi, tu vas la prendre, toi ! Eh, tu dégages ! Tu dégages, tu dégages ! Allez, hop ! Bon, bah, viens au standard ! Tu dégages ! Au standard ! Au standard ! Au standard ! C'est bon ! Allez, allez ! Au standard, tu dégages ! Non, non, il commence pas ! Ouais, c'est pas grave, j'ai... Non, mais il commence pas ! D'accord ! Non, non, Manu, non plus ! Ben, j'ai rien fait ! Non, non, Max ! On peut répondre, hein ? Non, non ! Je suis en train de brancher les filles, là, je peux pas ! Non, non, mais attends, parce que là, ils vont pas... Ça va pas commencer comme ça, hein ! Ben, quand ça va pas, tu fais tourner, regarde ! Là, t'as fait tourner l'équipe, regarde ! Ouais, mais après, Rigo, tu bats ! Je pense qu'avec toi, ça va mieux aller ! Mais c'est pas Rigo ! Il sait pas le faire ! Non, moi, je sais pas, j'ai pas le droit ! Bon, Moustique ! Gérard, tu fermes ta gueule, c'est moi qui commande, ici ! Tu fermes ta gueule, OK ? A la ritale ! Bon, alors, hop ! Hop ! Euh, je te préviens ! Max ! Non, mais je l'ai viré, ben non, tu peux y aller ! Non, non, non, non, non ! Non, non, Max ! A la ritale ! Bon, je peux répondre, Gérard ! Minute, Moustique ! Max, s'il te plaît, merci ! Max, Max, Max ! Non, non, y'a pas de merde ! Tu viens ! Tu m'échappes au standard ! Tu les prends ! Le premier qui me dit merde, ou ta gueule, il dégage ! Alors, celui-là ! Celui-là qui vient dire Sandy, il dégage ! Hop ! Terminé pour lui ! Non, qu'est-ce que t'es en train de me dire ? T'es en train de me dire que quand on dit merde ou enculé, c'est faux zappé, donc quand on dit Sandy, c'est un... Donc, ça veut dire que Sandy, c'est un gros mot ? Pourquoi tu dis que je vais me faire enculer par Sandy ? Il a pas dit ça, hein ! Non, à peine ! Bon, alors... À peine ! À peine, tu l'as pas entendu, toi ! Alors, maintenant, on reprend le débat normalement, s'il vous plaît, comme le premier, c'était très bien ! Alors, maintenant, je reprends... Manu va gérer tout ça ! Je gère ! T'inquiète pas, Gérard ! Eh, je te préviens ! Oui ? Première fausse note, tu dégages, je mets quelqu'un d'autre ! Y'aura pas de fausse note ! Donc, alors, Moustique, pour la première question ! Oui ? Euh... Bah, je sais plus, là ! C'était le décalage horaire, ce qu'on en pense ? Oui ? Bah, c'est chiant, quoi ! Quand tu vas aux Etats-Unis, t'as 6 heures, donc, il faut... Tu recules de 6 heures, en fait, donc, faut tout réorganiser ta vie, parce que c'est carrément une demi-journée, quoi ! Ouais, mais je pense... C'est un peu, en fait, astreignant, comme chose ! Ouais, non, mais je pense que le décalage horaire... Je pense que le décalage horaire, c'est que... À chaque fois, tous les... 5 mois, je pense, à mon avis... Le visa, il dure 6 mois, donc... Non, mais faut qu'on change au mois de... Au mois de mars ! Et après, faut rechanger au mois d'octobre ! Ouais, mais ça dépend quand il est ton fondier, donc... Ouais, mais parce que là, je peux te dire que le décalage horaire, normalement, on aurait dû le faire cette semaine, là... Ce week-end... Ah bon, c'était là ? Bah, pour l'instant, personne n'en a parlé, donc... J'en parle maintenant, et normalement, on aurait dû le faire maintenant... C'est le week-end prochain ? Bah, on sait pas, parce que... D'après ce que j'ai vu, moi... Sur des programmes, ils en parlent pas, donc... Je sais pas si, cette année, on va faire le changement d'horaire... Je crois que c'est le week-end prochain, mais je suis pas sûr... Non, non, mais attendez, attendez, attendez... Tu me dis ? Je crois que c'est le week-end prochain qu'on change d'heure, mais je suis pas sûr... Non, moi, j'ai reçu le... Je te confirme, pour l'instant, on en... On n'a pas confirmation du décalage... Ok, autant pour moi... Mais avant, il paraît que c'était le premier jour de l'automne qu'on changeait, c'est vrai ou pas ? Oui, mais là, normalement, on aurait dû changer... Il y a une grève ! Non, mais attends, toi, avec ta grève, tu m'énerves ! Il y a une grève du décalage d'horaire, tu devrais te tenir informé ! Mais attends, toi, avec ta grève, ta grève, si tu fais partie de la RATP, tu dégages... Mais non, c'est la SNCF, c'est différent ! Ouais, ben, dans ce cas-là, tu te tais, c'est tout, je réponds à la question... Voilà, merci ! Gérard, donc, justement, à la place de Bonne-Nuit, on accueille Pissot... Salut, Pissot ! Pissot, Bonne-Nuit ! Non, bonsoir, pardon... Bonsoir, qui ? Pissot ! Toi-même, ouais ! Attends, tu restes poli, s'il te plaît ! Moi, Gérard, je pense que le décalage d'horaire, c'est de la faute à Jospin, de toute façon. D'accord, alors là, je vois pas le décalage d'horaire, qu'est-ce qu'il a à faire dans la politique ? Non, mais moi, je réponds à la question à un fil d'arc, parce que tu m'avais dit... Généralement, c'est le premier jour de l'été. Non, de l'automne. Donc, normalement, si t'es d'accord avec Manu, normalement, on aurait dû changer d'heure ce week-end. Le 20 septembre. Donc, c'est-à-dire, le week-end dernier. Donc, pour l'instant, on sait pas. Je réponds à la question à Manu. Donc, pour le week-end prochain, pour l'instant, pour ce week-end, j'en ai pas entendu parler. Et pourquoi, Gérard, on n'a pas changé ? Pourquoi ? Parce que, pour l'instant, personne n'en parle. Et donc, on sait pas. Excuse-moi, je crois que c'est à cause de l'Europe. Pour se mettre à la même heure avec tout le monde. Non, mais apparemment, tout le monde a dit qu'on fait des décalages d'horaire tout le temps. Tout le temps ? Il va le faire... Non, parce qu'en fait, ce qui va se passer, je crois qu'on aura des montres en euros. Il y aura plus d'heures. Non, mais ça, l'euro, là-dedans, je vois pas ce que... Non, non, mais je m'en fous. Qui ? Deuxième question. Pousseau, tu veux répondre sur la première ? Bon, alors, Pousseau... Non, non, va voir Fildar. Va voir Fildar, il va t'expliquer. Il va t'expliquer comment ça se passe, un débat. Retourne voir Fildar. Donc, pour... Pour Boudin Noir, t'es toujours là ? Ouais, je suis toujours là. Gamel ? Ouais, je suis là. Point d'interrogation ? Ouais, je suis là. Et Moustique ? Oui ? Donc, alors, deuxième question. Qui est le plus atteint par le décalage d'horaire ? C'est les bovins. Alors, qui ? C'est Moustique. Oui ? C'est les bovins, c'est les vaches. Elles arrivent pas à faire leur lait normalement quand l'heure, elle change. C'est scientifiquement, hein. Ouais, mais d'accord, Moustique. Mais je te demande qui est le plus atteint, parce qu'il n'y a pas que les bovins qui sont... Ah, mais les plus atteints, c'est les bovins. Après, c'est les vieux, quoi. Ah ouais, mais ça, on va... Je pense que... Non, mais je pense qu'on va en revenir sur les questions, parce que, de toute manière, de toute manière, si tu parles des bovins, dans ce cas-là, tu penses que les bêtes souffrent ? Non, non, je dis pas ça. Bah si, si ! Les vaches, laisse-moi parler, les vaches, elles arrivent pas à faire leur lait correctement parce qu'elles ont carrément changé d'heure, quoi. Oui, mais dans ce cas-là, Moustique, si je te dis, les bêtes souffrent-elles du décalage d'heure, bah moi, je te réponds non. Bah pourquoi ? Parce que, je te dis que ça se passe dans leur tête, elles sont complètement déréglées, mais elles n'en souffrent pas. Bah oui, mais dans ce cas-là, on revient à... Qui est le plus atteint par le décalage d'heure ? Tu me dis les... Les bovins. Les bovins. Après, les vieux. Bah oui, mais dans ce cas-là, les bêtes souffrent. Bon, Gérard, on va pas faire une heure, je te dis, non, elles souffrent pas. Bah si, si, moi, je te dis que si. Bon, bah alors, si tu dis que si, d'accord, elles souffrent. Mais moi, je te dis que non. Bon, point d'interrogation. Oui, je pense que tout le monde peut en souffrir, surtout les bébés, ils peuvent pas avoir leur biberon en temps et en heure. Je pense que même, c'est pareil pour les personnes âgées, ou même pour les personnes qui doivent... Non, mais attends, et au point d'interrogation ? Oui ? Eh, tu me... Tu réponds pas aux questions avant moi, parce que sinon, toi, je vais t'éclater ta tête. Bon, on a le droit de parler ? Ah non, faut pas m'éclater la tête, hein. Non, bah non, parce que là, t'es en train de me prendre... Non, Gérard, éclate-lui la chatte, plutôt. Non, toi, toi, tu la fermes. Ça vaudra mieux pour ton matricule. Non, mais comme je t'ai dit, je pense que tout le monde peut en souffrir, de ça. OK. Gamel ? Bah moi, à mon avis, le plus atteint qui sera par le décollage horaire, c'est quand même Bill Clinton, parce qu'avec tous les problèmes qu'il a eus. Bon, allez, bout d'un noir... Non, mais c'est Gamel, Gamel. T'as rien dit ? Non, mais ça se trouve, il y a un rapport. Mais non, ça n'a rien à voir ! Ça pue rien... Manu, s'il te plaît. J'ai rien fait, Gérard. Bon... Il n'y a pas de rapport ? Non, non. Mais pourquoi ? Gamel, tu me l'envoies... Bonne nuit. Ouais, bout d'un noir. Bout d'un noir, pourquoi ? Déjà, pour le problème des vaches, moi, je sais qu'il y a des paysans du Luberon qui ont fait une expérience. Il suffit juste de mettre une horloge dans les tables. Ah bon, ça marche ? Ça suffit, ouais. Et on s'est conseillé de vous parler des vieux. Effectivement, les vieux, c'est pareil. Le matin, ils ont l'habitude de pisser à heure fixe. Et avec le décalage horaire, en fait, quand dans les maisons de retraite, les infirmières viennent, ils sont tous chiés dessus parce qu'on ne les fait pas dégorger à temps, quoi. Ah ouais ? Voilà. OK. Donc, Pussot, t'es encore là ? Oui, moi, je voulais dire que les plus atteints, c'est les filles, quoi, parce qu'il y a des filles qui n'ont pas les règles en même temps. Non, mais attends. Hé, Pussot ! Ben oui ? Pussot ! Pussot ! Oui ? Je ne vois pas le rapport avec le décalage horaire et les ragnanias des nanas. Les ragnanias, c'est normal, Gérard. Les ragnanias, ils ne les ont pas en même temps, donc il y a un décalage horaire. Mais attends, mais de toute manière, si elles ont leur ragnania, par exemple, aujourd'hui, d'ici un mois, si le décalage... Euh... D'ici une semaine, si le décalage change, elles les auront toujours en même temps. Ouais, mais si elles partent, il y a un décalage horaire, donc elles n'auront pas le même jour. Ben ouais. Gérard, tu prends toujours des spaghettis avec ? Ben écoute, moi, j'ai dit une chose, les spaghettis, c'est bien, mais les ragnanias, c'est mieux. Ouais, mais il faut mieux avoir des spaghettis aux ragnanias avec de l'ail. Arrête, arrête. Oh, Gérard, t'es poétique, vraiment, c'est super. Troisième ! Troisième question. Qui c'est qu'on... Justement. On accueille de nouveau, on accueille Coquer, qui appelle de New York. Salut, Coquer. Salut. Et Merguez, de Toulouse. De Toulouse. Salut, Gérard, salut tout le monde. Salut. Salut. Salut, Merguez. Salut. Salut, Coquer. Ça chauffe ? Wow ! Salut, Gérard. Euh, donnez-moi les fréquences, là. Moi, c'est Toulouse, c'est 105.9. Non, non, 117.5. C'est 105 ? Ouais. 9. 9. Et Coquer, de New York ? 93.4. 93. 93. 93. 93.4, OK. Eh, Pussot, t'es d'où, toi ? C'est ton local, non ? Allô ? Allô ? Pussot ? Oui, je suis de Paris. Non, il est d'Italie, lui. 101.9. 101. 9. C'est pas d'Italie, Pussot ? Oh, qui c'est qui fait du bruit, là, derrière ? S'il vous plaît, merci. Pussot ? Alors ? Oui. Oh, Pussot, là. Pas même. Pussot ? Pas même. Bon, tu peux répéter ta question, Gérard. Donc, troisième question. Lévez... Non, mais là, j'ai l'impression que... Depuis qu'il y a Manu et Pildar, c'est le vrai bordel. Ben non, non, je sais pas qu'est-ce qu'il se passe, pourquoi. Non, non, parce que là, ça devient le vrai bordel. On a des bruits et... Voilà, il y en a un qui rompt. Bon, bon, j'ai... Il y a peut-être un qui s'endort, donc il faudrait peut-être que t'accouches. Non, non, mais je pense... Attendez. Non, non, non, non. Non, je pense que ça va pas aller longtemps, vous deux. Allez, Gérard, la question, vite. Les fermiers... Quoi, vite ? Si je veux ? Bon, ben, prends ton temps. Les fermiers supportent-ils ce changement d'heure ? On va demander à Moustique. J'ai pas compris, là, t'as mal parlé. Les fermiers... Les fermiers, oui. Supportent-ils ce changement d'heure ? Ben, mieux que les vaches, en tout cas. Ben, donc, tu vois que je reviens à la première question. Oui, super. Bon, vous vous la fermez derrière quand je parle. Merci. Donc, tu vois, Moustique, je reviens avec la question numéro 2. Merci pour... Pourquoi ? Il y a un moustique, là. Oui. Il est rouge, ouais. Non, non, mais... Non, non, c'est pas toi. Non, non, mais je sens que tout à l'heure, ça va mal se terminer. Vous allez voir que... Je pense qu'on va pas faire les 10 questions, hein. C'est l'odeur. L'odeur à ton merde, toi, d'accord ? Donc, tu vas pas commencer tes conneries, ok ? En de bon entendeur, salut. Ok. Bravo, ok. Et donc... Est-ce que tu peux te rapprocher un peu ? Non, je l'ai coupé. Vas-y, j'ai... Donc, Moustique. Oui ? Donc, on revient à la question numéro 2. Donc, qui est le plus... Qui est le plus atteint par le décalage horaire ? Et les fermiers supportent-ils ce décalage horaire ? Donc, apparemment, tu reviens sur la même question. Non, moi, je te dis que c'est les vaches. Mais les fermiers supportent beaucoup mieux que les vaches. Non, non, non, mais attends. Parce que, eux, pour eux... Eux, si tu veux, les fermiers, eux, ils se lèvent un peu plus tard. Disons, avec le décalage horaire, ça va les changer. Parce que si, par exemple, ils font une traite à 6 heures, pour eux, ça fera 5 heures, si tu veux. Oui, mais les vaches... Et les vaches, elles ne le savent pas ? Eh oui, mais d'accord, mais attendez, s'il vous plaît, derrière. Parce que le fermier, il vient leur titiller les pieds, et elles n'ont pas de lait, donc ça les perturbe. Voilà. Mais non, parce qu'il y a le coq, vous oubliez le coq. Attends, toi, qui c'est qui parle du coq ? C'est Boudin Noir, le coq. Ouais, mais Boudin Noir, tu vas aller bouffer ton coq au standard. Mais non, mais attends, Gérard. Eh, il a raison, le coq, il ne t'est pas, lui, non plus. Et comme tu sais pas qu'il y a un décalage horaire ? Le coq, il chante toujours à la même heure. Donc le fermier, il se lève quand le coq, il chante, et c'est marre. Ben voilà. Ben voilà. Et voilà. Eh, Gérard, est-ce que tu peux me rapprocher du micro ? Je vais jouir, là. Bon, attends. Lui, tu me le dégages. D'accord, c'est fait. Qu'est-ce que tu voulais dire, Gérard ? Non, mais là, ça commence à bien faire. T'as l'air, au premier débat, ça s'est bien passé. Maintenant, le deuxième, vous n'allez pas me le casser. Non, mais non, mais... D'accord, Gérard. Vous n'allez pas le casser pour un cent, vous êtes en train de le casser. Oh, merde. Le coq, il n'a pas de montre. Donc, lui, il ne sait pas qu'il y a un décalage horaire. Donc, il chante tout le temps. Il chante à la même heure à chaque fois. T'es d'accord ? T'es d'accord, Gérard ? Merci, Rigo. Gérard ? Qu'est-ce qu'il y a ? Ah ouais, mais c'est ton micro allumé. On entend tout, quand tu pianotes sur l'IRC. Ah ouais ? Ah ouais, excusez-moi. Ouais. Je me disais aussi, il y avait un problème. Donc, point d'interrogation. Bon, t'as compris ou pas ce que je t'ai dit ? Gérard ? Pour le coq. Ouais, mais je m'en fous, on continue le débat. Point d'interrogation. Oui, les fermiers peuvent en avoir des conséquences. Elle est indisposée, point d'interrogation. Moi, je voudrais dire que... Non, arrête pas, arrête pas. Point d'interrogation, parce qu'il a une voix de bouveuse, hein. Bon. T'envoies un disque. Bah non, attends, c'est pas moi qui gère le standard, Gérard. Point d'interrogation, il parle de vaches et ça l'excite. Allez, hop. Non, non, pas de disque, c'est pas possible. non non non non non non non non non non non non non non max maman max non il est pas là il faut que tu continues non non moi vous balance un disque troisième vous allez réfléchir moi je fais je fais une pause j'ai pas répondu moi coquère ouais coquère coquère t'attend pas non c'est moi coquère vous attendez on n'a pas de disque on n'a rien donc pose ta question non bah non bah chante alors non non tu te démerdes moi je continue pas avec vous deux allez hop c'est basta on va chercher olivier de la pro allez allez gérard pour les auditeurs vous êtes là ça vous plaît attend ça vous plaisait le débat tout va bien non non vous êtes en train de faire les comptes ou les deux mais non c'est toi qui veut non non non vous allez dégager continue le débat gérard une des gens qui s'intéressent au moins donc coq puceau oui donc je te dis les fermiers pour en avoir des conséquences et comme disait les animaux c'est vrai que si ils peuvent avoir aussi des conséquences telle des séquelles toi des choses comme ça dans quel sens puceau moustique tu arrêtes s'il te plaît mais non mais j'ai pas compris là non mais tu arrêtes de dire dans quel sens parce qu'avec pildar et manus et c'est toujours et pourquoi et dans quel sens hockey ok d'accord bon puceau allô oui moi je trouve que tu as raison là dessus et je te donne carte blanche que je suis à 100% tu as même pas compris la question si le coq avait un décalage horaire par rapport à la poule là je suis d'accord avec toi ok cocker moi je pense que c'est pas les fermiers mais plutôt les animaux qui subissent des conséquences parce que le coq ne chante plus à mes mères donc il a des troubles psychologiques merguez ouais bah moi je pense pareil quoi je pense plutôt que c'est des animaux qu'on en plus de conséquences parce qu'au monde qu'on pense un problème pour les ans pas le monde alors un coup c'est trop tôt un coup trop tard et c'est compliqué quoi il ya que la fermier qui sait oui mais moi je dis pas alors comment ils font après c'est puceau moi je veux dire j'ai l'intérêt dans ces animaux parce que moi j'en connais un quand il prend son inter mais quand il est un peu un peu dépoussolé quoi ouais alors puceau tu sais ce que tu vas faire tu vas te faire dépuceler au standard pour puceau terminé pour lui allez on continue donc je réponds quand même à la question si ça dérange personne et on va envoyer un disque ah bah non pas tout de suite bah si encore une question et après on l'envoie donc moi je peux répondre ouais moi je peux je peux vous dire une chose que quand je dis les fermiers oui supporte ils ont du mal à supporter le décalage d'heures parce que pour la récolte de tout ce qu'ils ont à faire et ils y arriveront pas ça mais vas-y mais vas-y je coupe les auditeurs pour que tu puisses parler du double voix je coupe les auditeurs donc moi je peux vous dire une chose que là je me suis aperçu hier en allant on allant se balader c'est que dans certains coins le maïs pour l'instant ils n'arrivent pas à le récolter parce qu'ils se lèvent plus tôt le matin avec le décalage d'heures le maïs tu comprends plus non non non non parce qu'avec le temps qu'ils ont ils peuvent pas le récupérer est-ce qu'on change d'heure quand on va en allemagne puisque tu es allé en allemagne hier gérard est-ce que tu as dû changer d'heure ou pas non c'est toujours la même heure heure française pour l'instant parce que je comprends pas c'est pourquoi on change d'heure en italie et on change pas d'heure non non non non non non parce que le décalage d'heures le décalage horaire en italie je sais pas s'il ya un décalage horaire il ya une heure en moins non je pense pas si si si je suis allé en italie je te jure il ya une heure en moins je croyais que ça venait des fuseaux horaires parce qu'en italie ils en ont et en fait en allemagne ils portent des pattes d'eve donc ouais c'est ça fait votre popote en antenne tous les deux troisième question et après on s'envoie 4e pardon croyez-vous qu'on est qu'on dépense moins de courant on va demander à moustique ouais alors ça c'est une légende urbaine en fait c'est complètement faux parce que tout le courant que tu économises le soir tu le tu brûle le matin donc ça sert à rien du tout dans cette manière que tu le dépenses le matin ou le soir c'est pareil voilà donc le problème est même donc en fin de compte si tu veux le décalage horaire ça sert à rien parce que le par exemple là tu allumes ta lumière il est là il est 2h10 un demain matin tu as rallumé ta lumière il va être ça dépend à quelle heure tu te lèves et ça dépend ce que tu fais comme boulot bon attend derrière tout cas ferme d'accord pour l'instant je réponds à moustique ok alors toi tu la ferme ok donc selon ce qu'a fait comme boulot c'est pareil le matin tu allumes ta lumière pour préparer donc en fin de compte en fin de compte tu économises pas du tout de tout économise pas de courant et en dépense autant voilà donc en fin de compte ça sert à rien j'ai un oui j'ai un sur irc il ya coyote bip qui me demande ce que tu penses du décalage horaire de l'espace justement c'est une question qu'on a et à la fin ouais parce que si des ovnis viennent chez nous comment on fait pour être la même horaire bon tu sais qu'il parle tu donnes ton nom ouais c'est merguez parce qu'ils imaginent imaginent que ils ont pas l'air que nous ils viennent la nuit ça sera là pour les accueillir et en quelle heure bah oui moi c'est pas parce qu'ils n'arrêtent pas de décaler alors c'est le bordel quoi peut-être qu'on se met tous d'accord mon point d'intervention rien à la question au point d'interrogation tu sais tu t'es obligé d'allumer la lumière même si tu les personnes qui veulent faire des mots croisés ou quoi que ce soit ils sont obligés d'allumer la lumière en même temps allez hop je deviens je deviens non non tu me viens tu me viens tu gardes tu me change pas cela ça commence à devenir ça l'a2 depuis que max est parti là vous me faites que déconner que je veux qu'on change gérard tu as fait pipi autant pour moi bon tu m'envoies le disque attend et boudin j'ai pas répondu moi c'est la question gérard attend c'est quoi la question attend et au j'ai pas m'amuser à perdre que ça j'ai un trou gg croyez vous que l'on dépense moins de courant ah ouais voilà moi déjà je vais dire je suis un homme des bois donc déjà j'habite dans les bois comme tu as compris et je me chauffe à la bûche et je m'éclaire la chandelle donc à l'imiter l'histoire de courant je n'ai rien à carrer d'accord c'est bien donc un homme des bois quand même ferme là ça vaudra mieux faudra-t-il se coucher plus tôt qu'on était et on s'écoute donc c'est ça qu'on est en été et on s'écoute donc ça c'est la question à laquelle doivent réfléchir d'accord tu relance les numéros fera tout ça on est donc 0 875000 et toujours le 36 15 cote fun radio rubrique directe et on a on a qui sur un minitel quand un à vous à vous deux max et gérard me devait 0 60 mille balles je vois je pense qu'il voudra dire ben tant pis pour toi donc suvr c'est qui c'est qu'on doit saluer on salue tout le monde on salue clifford nico de serval trois solos lenni tsm etc et numéro hier c'est parce que je ne connais pas en tête et hier c'est point fun radio.fr voilà vous pouvez toujours continuer à nous appeler donc on est toujours là pour pour la suite des débats à 2h13 et on va s'écouter le décalage pubéré sans nous avec eux c'est super on comprend tout ce que s'il y aura et d'accord et décalage pubère sont nus avec jeudi pinard et donc vous pouvez toujours nous appeler au 0 875000 toujours 36 15 cote fun radio et sur et irc rigaud irc point fun radio point fr allez allez on y va on est là donc on rase on récupère moustiques quatre ans 19 points 6 93 points neuf points d'interrogation sur 101 points neuf allez mon amour attend toi qui c'est qui vient de dire cochon je crois que c'est petit slip je vais le dire ça n'aurait cinq francs cinq francs gérard à cinq francs oh là là mais qu'est ce qui se passe on va changer d'heure c'est bizarre j'ai c'est bizarre la fréquence la boudin noir était qu'elle peut quel coin toulouse nord à toulouse et c'est bizarre 117 il ya deux fréquences à toulouse il ya toujours il ya toulouse nord et toulouse ouais c'est ça bon coquereau 90 93 points d'affaires je suis pas t'accueille et tu que tu commences à te calmer sinon tu as dégagé d'accord et j'ai ri bon alors lui tu au fil d'art je le calme s'il te plaît tout de suite oui ok et tu éteins ton micro quand après quand tu parles petit suisse qui attend à 11,8 sucre non je suis pas un petit sucre de damien de l'amiens à la poule dans toi ça va être pareil que tu allais voir au standard ce qui se passe un bon ok ok d'accord j'arrête alors comment c'est pas d'accord donc la question c'est faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en était donc on m'a demandé à bâtir un petit sucre ouais ouais bah non pourquoi se coucher plus tôt c'est en hiver que se coucher plus tôt parce que l'été est à une heure de plus donc cela dure plus longtemps et ouais mais maintenant tu es bah ouais tu comprends non maintenant et ouais tu t'écrases quand je parle s'il te plaît alors ta gueule il t'emmerde alors tu dégages parler à petit sucre arrête un peu gérard tu suis un peu débat un peu attend tu permets il y en a un qui me dit oh oh oh tu vas t'occuper de ton standard toi gérard c'est manu écoute moi on va reprendre le débat et c'est pas à toi qui disait ça ouais c'est à moi allez on y va alors coquer sur coquer non ton petit sucre n'a peut-être pas fini ouais bah oui je te disais que donc que donc l'été on se couche une heure plus tard parce que on a du soleil une heure plus tard parce qu'il y en a une heure en moins donc le soleil se couche plus tard l'hiver qu'il se couche plus tôt il peut se coucher plus tôt tu sais pas d'où ça vient ça toi ça peut être coquer attends je vais essayer ah oui ça venait de chez couscous t'intéresse pas ce que je dis si mais je répondrai tu permets tu permets ok merci rigaud oui sur irc il y a serval qui demande alors est-ce que c'est à cause du décalage horaire que les chauffeurs de mercedes s'endorment au volant alors là j'y réponds pas c'est possible tu peux tu peux mettre non tu vois ce chat mais il t'entend tu peux lui dire serval serval non serval je peux te dire ta question de toute manière je te répondrai pas dessus parce que je sais à quoi tu veux en péril les bidons à les bidons c'est ok alors coquer en discothèque et coquer oui ah bah non c'est des collages horaires je me suis trompé de débat bon bah ok alors si tu t'es trompé de deux débats et coquer oui tu vas répondre ou pas à la question pas non moins la différence d'âge terminer pour toi boudin noir ouais moi je pense tu vois que boudin noir ouais donc je pense que ça ça dépend sous quelle latitude tu te trouves. Non, mais faudra-t-il... Mais attends, attends, boudin noir. Boudin noir, s'il te plaît, boudin noir. Je te répète la question. Faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en été ? Ça dépend, parce que, regarde, je vais te citer un exemple. Je regardais Star Trek, il y avait le Capitaine Kirk, il y avait Spock. Il y avait une téléportation, il y avait un décalage horaire. Non, mais attends, je ne vois pas du tout le rapport. Mais si, réfléchis un petit peu, c'est de la philosophie, c'est une énigme. C'est comme le père... Non, non, attends, boudin noir. Boudin noir, on fait un débat, on ne s'amuse pas. Mais ça dépend de la latitude. Ah, pardon. Ça dépend de la latitude, c'est tout. Moi, quand je fais un débat, je n'aime pas que vous vous amusez à dire « ouais » dans les... C'était une métaphore. Ok, d'accord. Je pense que tu es loin de comprendre le deuxième degré. J'ai du mal, le vocabulaire, j'ai du mal. Je pense que tu as du mal. Point d'interrogation. Oui, je pense qu'on sera obligé de se coucher un peu plus tôt que d'habitude. Dans quel sens ? Dans quel sens ? Si tu travailles ou si tu vas à l'école, tu es obligé de te coucher plus tôt. Elle va te coucher, c'est l'heure. Qui c'est qui vient de dire ça ? Alors, entre petit sucre et boudin noir, vous allez vous calmer, s'il vous plaît ? Ah, c'est pas moi. Non, non, mais vous allez vous calmer, parce que je sens que c'est moi qui vais vous calmer tout à l'heure. C'était Bob. Tout dépend si tu as envie de dormir ou pas. Non, mais attends. Tu as commencé par me les calmer, parce que sinon, tu n'y arrives pas. Non, je n'arrête pas. Tu n'arrêtes pas, mais je crois que tu ne vas pas arrêter de les calmer, parce que sinon, il reste quatre questions à faire. Il est quelle heure ? Il est 2h23. Dans moins de 22 minutes, j'arrête tout. On change d'heure aujourd'hui. Il te reste 1h23 à faire. Oui, oui. Oui, Manu. Rigo, pardon. Rigo, sur IRC, il y a Galéon qui demande est-ce que l'hiver décale l'horaire de l'été ? Ben oui. En hiver, tu recules d'une heure ta montre. Ouais. Donc là, si tu veux, les 2h24, ça fera 1h24. Non, 23. Non, tu recules. C'est pas grave, vas-y. Tu recules. En hiver, tu recules ta montre d'une heure. En été, tu l'avances d'une heure. Quand je recule, comment veux-tu ? Que je t'encule, d'accord ? Merci pour la blague, je la connais par cœur. Et Gérard, il paraît qu'avec le décalage horaire à New York, quand il est midi, il y a beaucoup de gens qui sont en train de bouffer. C'est vrai ou pas ? Attends, là, il est 2h25, on dort, nous. Non, mais je te parle à New York. Est-ce que tu penses que les gens sont en train de manger ? Non, mais attends. Quand il est midi à New York, vous, vous êtes en train de faire de la radio. Donc là, à l'heure actuelle, si tu veux, il est 2h24, donc nous, pour l'instant, on est en train de dormir. D'accord. Ça se voit, d'ailleurs. Quel rapport avec les gens qui mangent à New York ? Pour eux, il est 15h du matin. Gérard, mais pourquoi ? Mais Gérard, quand les gens t'écoutent à New York, il est quelle heure, là-bas ? Est-ce qu'ils peuvent t'écouter, au moins ? Tu regardes, tu fais un décalage, il est 2h25, tu fais moins 6h. Moins 6h. Ça fait 12h. C'est 12h25. Attends, mais Gérard, mais tu fais un balayage à Riel ou avant ? Attends, c'est qui, lui ? C'est Couscous ? Couscous ? Oui. Gérard, mon cousin, ça va ? Bon, attendez, attendez. Oh là. Alors, déjà, cuite d'art. Oui. Tu veux calme. Boudin noir et sucre. Ah non, ah non. J'ai rien fait. Tu vas me les calmer tous les deux. C'est le premier qui rote. Qui rote ? Je l'éclate. D'accord. C'est pas moi. Gérard, c'est Couscous. Gérard, c'est Couscous, mon cousin. C'est toi que je vais t'éclater. Oh là là, c'est dégueulasse. Comment veux-tu que je rote avec le micro fermé ? Voilà. Et je vais seulement... Tu sais, il y a moustique et point d'interrogation. Point d'interrogation, c'est pas écrit. Non, elle rentre pas dans les critères. C'est pas une femme, point d'interrogation. C'est une boule d'éléphant. Alors, Couscous. Couscous ! Mon cousin Gérard, tu vas bien ? Bon, tu réponds à la question, s'il te plaît. Ok, alors moi, écoute. Je suis comme toi, je vais au resto du cœur et je crois qu'en hiver, on mange plus tôt à 3h de l'après-midi. Donc, on peut se coucher plus tôt, tu as raison. Les câbles, les câbles. Bon, d'accord. Moustique ? Oui ? Ben moi, je me couche plus tard en été, ouais. Parce qu'il fait beau et puis que je suis en vacances, donc je me couche plus tard. Ben voilà. Ouais, pourquoi ? Parce qu'en fin de compte... Poune de stress. Non, je fais ma carrière. Non ! Arrête, Gérard ! Toi, tu te calmes d'abord, ok ? Parce que sinon, je t'éclate. Oula. Ça va être chaud pour ton matricule, maintenant, pour toi. Toi, tu n'aurais pas continué comme ça. Donc, je réponds à... Qui c'est qui m'a posé la question ? Non, c'est Moustique. Ah, pardon. Oui ? Donc, moi, je vais dire une chose, que le mieux, c'est... Manu, fais gaffe. Je t'éclate. Ben, Arrigo ! Je fais attention. Juste pour rire, j'ai... Non, non, mais... Arrêtez quand je réponds aux questions, parce que sinon, moi, je ne réponds pas. Je fais le débat sans répondre à aucune question. Vas-y, réponds, réponds, réponds. Donc, je réponds à Moustique. Donc, c'est vrai que tu peux te coucher plus tard l'été, parce que le soleil, de toute manière, la nuit vient plus tard. Oui. Tu es d'accord avec moi ? Oui. Par exemple, excuse-moi, je pensais à un truc, parce que je me dis, par exemple, quand on dit le soleil vient de se lever, c'est encore une belle journée. La Myrie Corée. Tu vas bientôt s'amuser, la Myrie Corée. C'est considéré comme du décalage horaire ou pas, ça ? Ça, je ne peux pas. Je ne peux pas te répondre là-dessus. Ah ouais, d'ailleurs, attends, Gérard, la Myrie Corée, il vient toujours à la même heure ou pas ? C'est une question intéressante. Ah ouais, en fait, comment il fait, lui, pour le décalage horaire ? La Myrie Corée, il a une heure pendant une heure. Il se fait chier, en fait, en hiver. Bon, il se fait chier. Si tu as envie de chier, tu vas à la deuxième porte à droite. Bon, pour l'instant, je réponds à la question à Moustique, s'il vous plaît. Merci. Après, j'en avais rien. Gérard, tu as raison, parce que la deuxième porte à droite, c'est les chiottes de Couscous. Calme, parce que cette histoire de chiottes de la Côte, je ne veux pas en entendre parler cette année. Il va te faire des pois chiches. OK. Gérard, tu sais, dans la chanson, il est 5h, Paris s'éveille. En hiver, c'est les 6h. Ouais, si tu veux. Bon, je réponds à ta question, quand même, parce que je ne voudrais pas qu'on s'éternise trop sur la même question. Surtout moi. Surtout pas. Alors, donc, moi, je peux te dire que c'est vrai qu'en été, tu peux te coucher vachement plus tard. Parce que, bon, déjà, à 10h, il faut encore jour. Même, tu fais la fête. Ouais, mais même, tu n'as pas besoin de faire la fête, tu peux te balader dans... Ouais, non, tu vas en soirée techno, tu vas à Cannes et tout, c'est bon. Non, mais ça y est, je réponds, s'il vous plaît, merci. Vous arrêtez de me couper sans arrêt. Vas-y, vas-y, je l'ai fait. Donc, je réponds à Moustique. Donc, c'est vrai que tu peux te coucher plus tard la nuit, en été. Parce qu'à 10h, il fait quand même encore jour. Par rapport à maintenant, c'est qu'à partir de 8h, la nuit est carrément tombée. Là, tu ne peux plus rien faire. Ouais, mais si chez toi, tu fermes les volets en été, il fait quand même... C'est quand même nuit. Bah non, mais même, de toute manière, en été... Tu peux dormir. Non, mais que ce soit été comme hiver, de toute manière, tu as toujours du jour. Tu n'as pas besoin d'allumier ta lumière, même en ayant les fermés volés. Même pour dormir, en fait. Moi, je ferme les volets de la chambre, c'est tout. Dans la salle, c'est allumé. Dans la cuisine, c'est allumé. Mais tu peux demander un point d'interrogation. Pas grillé, déjà. Point d'interrogation. Donc... Excuse-moi, Gérard, deux secondes avant de continuer. On accueille Loudné à la place de Coquer. Non, mais... Je te préviens. Oui. Ne me fais pas changer les noms. Non, Loudné, il est d'où ? Loudné, t'es d'où ? De Marseille. Voilà. Fréquence ? 103.1. Celui qui rentre, merci. Donc, les enfants souffrent-ils de ce choc ? Je n'ai pas répondu. Qui ? Point d'interrogation. Oui, mais ce n'est pas grave, tu comprends. Oh ! Vous fermez vos... Vous vous la fermez, s'il vous plaît, derrière. Merci. Mais tu peux... Tu peux me répéter juste la question. Alors, faudra-t-il se coucher plus tôt qu'en été ? Oui, je pense qu'il faudra se coucher quand même plus tôt qu'en été. Et pourquoi ? Parce qu'en été, tu vois, tu n'es pas obligé d'allumer la lumière, déjà, en été, qu'en hiver. Et je pense que tu peux te coucher plus tôt. Oui, mais... On va l'avoir, hein. Non, mais comme Max, il posait la question, ou même Manu ou Fildor, je ne sais plus qui c'est, ou Rigo, qui a posé la question. Si, par exemple, tu fermes les bodets de la salle à manger ? Ben oui, là, tu oublies. Tu es obligé d'allumer, hein. Ah bon ? Tu penses qu'il faut allumer la... Non, non, quand on voit ta gueule, il vaut mieux éteindre. Qui c'est qui vient de dire ça ? Ben, si tu n'es pas content, tu ne me parles pas. Non, non, non, attends, attends, attends, point d'interrogation. Maintenant, je veux savoir qui c'est qui a dit, quand tu vois ta gueule, machin chouette. Ben, des nouveaux, c'est vous, les mecs. C'est Richard. C'est Richard. Ben, Richard, je vais dire... Allez, Richard, dehors. Regarde déjà la tienne, ce sera déjà pas mal, hein. Oh, je viens d'arriver, je viens d'arriver, arrêtez. Non, Richard, tu vires, c'est tout. Ah, je me suis laissé aller, excusez-moi. Excusez-moi, je ne le ferai plus, allez, j'arrête. Ben, c'est vrai que c'est tentant. Allez, Gérard, on y va. Donc, moi, je pense que tu as répondu quand même aux questions qu'on avait dites. Attends, il y a un point d'interrogation, il y a une question IRC. Oui, ça la concerne, en plus, c'est TSM qui me demande, enfin, qui te demande s'il y a un décalage horaire entre la fesse gauche et la fesse droite du point d'interrogation. Non, il y a un trou. Pour ne pas la citer, hein, c'est sans dire. C'est pas sans dire, le point d'interrogation. Mais non ! Non, attends, excusez-moi. C'est écrit-il ? Arrêtez. Bon, euh... Allez, on enchaîne. Alors, les enfants souffrent-ils de ce changement d'heure ? C'est dégueulasse, il ne faut pas laisser les enfants souffrir, c'est boudin, là. Il ne faut pas laisser les enfants souffrir, c'est boudin. Oh, vous donnez vos noms, s'il vous plaît. C'est boudin, boudin, boudin noir. Ouais, boudin. Ouais, je dis, il ne faut pas laisser les enfants souffrir. C'est dégueulasse ce que fait le gouvernement avec le décalage. Les enfants, ils souffrent, ce n'est pas bien. Non, mais attends, ce n'est pas le gouvernement qui a décidé de changer d'heure. C'est le décalage horaire, alors, d'après toi. Qui c'est ? Bon, ben, c'est Couscous. Moi, je crois aussi que les enfants, ils souffrent trop. Et moi, je suis d'accord avec toi, Gérard, que tu as beaucoup souffert lorsqu'on t'a mis dans la machine à laver. Ils t'ont mis en essorage, toi. Ouais. Couscous ? Non, mais c'est vrai. Couscous ? Oui. Ça se voit qu'il y a longtemps qu'on ne t'a pas vu, parce que pour l'instant, tu es en train de déconner. Eh, bon coup de Gérard ! Ouais, mais heureusement que tu es là pour mettre un peu du piment, mais... Eh, Couscous ! Eh, Couscous ! C'est pas du piment ! Couscous ! Couscous ! Couscous ! C'est pas du piment, c'est de la harissa. Ouais, mais Couscous ! Oui, mon coup de Gérard. Eh, calme-toi, on reprend là gentiment, mais déconne pas trop. Ok, ok. On va demander à... Donc, pour toi, Couscous, les enfants, ils souffrent ou pas, toi ? Couscous, ils souffrent un maximum. D'accord, un maximum ? Ouais, c'est comme si j'étais mangé de la harissa. D'accord. Moustique ? Ouais, bah je sais pas, moi je me souviens pas quand j'étais enfant, si je souffrais, donc... Les autres, je sais pas, ça c'est leur problème. Moi, je me souviens pas. Non, mais attends, ouais... Parce que quand j'étais petite, on changeait déjà d'horaire, et je me souviens pas si je souffrais. Non, mais attends. T'habites où, toi ? Euh, j'habite Poitiers. T'habites Poitiers ? T'as quel âge, sans indiscrétion ? 21. Euh, 21, et... Euh, t'as jamais souffert du décalage d'horaire depuis le temps qu'on en parle ? Bah, je m'en souviens pas, hein, quand j'étais petite, quand j'étais bébé, je sais pas si j'en souffrais, hein. De toute façon, c'est tous les 22 ans, donc elle peut pas s'en souffrir. Non, c'est pas tous les 22 ans, c'est tous les ans qu'on change d'heure, hein. Ah bon ? Ouais, mais avec le décalage, ça revient à 22 ans pour la Grèce. Non, non, attends, elle habite pas en Grèce, alors arrête tes conneries, toi. Allez, te parle tout vite. Bon, Boudin Noir ? T'as déjà répondu tout à l'heure, faut pas laisser les enfants souffrir, c'est pas bien. Tu veux traumatiser les futures générations ? Euh, ok, petit sucre. Ouais, bah moi, je dis, je comprends pas du tout pourquoi on parle des enfants, euh... Je crois pas trop ce que t'as à faire là-dedans, hein. Faut les laisser tranquilles, les enfants. Non, non, mais attendez, attendez, attendez, laissez, laissez... Faut vraiment que tu parles des enfants, quoi, parce que pour eux, c'est très dur de supporter ça. Et voilà, quoi, toi, en ce moment, là, s'il y en a qui nous écoutent, et bah, on est en train de leur rappeler des mauvais souvenirs. Ah, là, on est avec vous, les enfants, on est avec vous. Ouais, ouais. On n'est pas mercredi, c'est pas le jour des enfants, alors... Je veux dire, comme disait Labardo, il faut sauver les bébés-enfants, hein. Ah, non, mais toi, je trouve vraiment que c'est trop facile, quoi, de parler des enfants comme ça, à la radio, hein. Ouais, je dirais pas, Gérard. Je dirais pas, c'est moche. Ah, attends, attends, attends, petit sucre ! Petit sucre ! Ouais, ouais, écoute, vas-y. Oh... Ouais, vas-y. Alors, moi, je vais te répondre, petit sucre. Vas-y. C'est pas parce qu'on parle des enfants, c'est qu'il y a des nouveaux-nés, ils souffrent, quand même, pour prendre leur biberon. Parce qu'avec le décalage horaire, on ne sait plus à quelle heure leur donner. On est bien d'accord ? Ouais, ouais, ouais. Alors là, Gérard, on est bien d'accord ? Donc, on parle pas d'autres enfants, on parle de ceux qui viennent naître pour leur donner leur biberon. Ouais, bah, tu sais, ceux qui viennent naître, c'est dur, la vie avec eux, tout ce qu'ils voyaient à la télé, tout, la faire qu'une teinte, décalage horaire... Non, mais attends, attends, attends, je vois pas le rapport là-dessus, d'accord ? Bah, eux, ils voient ça dès qu'ils sont tout petits. Non, non, mais attends, ils comprennent rien, quand ils sont... Tiens, tiens, tiens, tu les prends pour des cons. Ouais, ouais, ouais, bah, alors... Ils sont pas cons, ils comprennent. Non, mais ils sont moins cons que toi. Ouais, bah, ouais. D'accord ? D'accord. Loundé ? Bah, moi, je pense que, oui, les jeunes enfants souffrent, parce que, mettons, un enfant qui, mettons, va faire sa crotte à 6h, lorsqu'il change d'heure, il la fait dans son lit. Ah, ouais ? D'accord, je vois pas le rapport. Rigo, t'avais une question IRC ? Oui, c'est Coyote Bip qui te demande si c'est pas trop dur à gérer le décalage horaire quand on sait pas compter. Mais ça, je vois pas le rapport. Y'a pas besoin de savoir compter pour le décalage horaire. Ok. Donc, euh... Ouais, bah, il nous reste encore 10 minutes, donc, euh... Et moi, j'ai une question, Gérard. Oui ? Euh... Toi, t'as pas peur d'arriver une heure plus tôt à la loco avec le décalage horaire ? Alors, moi, je vais te dire une chose, que à la loco, j'y vais plus. D'accord ? D'ailleurs, je... Non, non, non, non ! D'ailleurs, qu'est-ce que tu reviens... Non, non, non, mais attends ! Moi, je vais répondre... Attendez, s'il vous plaît ! Parce que vos histoires de conneries, les chiottes de la loco et tout ça, maintenant, vous allez arrêter de me casser les couilles avec ça ! Parce que je commence à en avoir ras-le-bol ! Et celui qui s'amuse à envoyer des conneries chez moi, t'arrête encore ! Et maintenant, je vais demander à Fildar et à Manu, qui c'est qui a donné le numéro de portable ? Mais c'est pas nous, Gérard ! C'est bizarre, parce que hier, on... On va pas revenir là-dessus, on va reprendre le débat, c'est pas nous, quoi ! Non, non, non, mais moi, je vais régler mon histoire, maintenant ! Mais non ! Non, non, mais juste avant la huitième, maintenant, je veux savoir qui c'est qui a été balancé ? Qui c'est qui nous a mis un papier dans la boîte aux lettres en nous donnant un numéro ? Bah, j'en sais rien, moi ! C'est pas rien, Gérard ! C'est pas le thème du débat ! Non, non, mais je préfère en parler quand même entre deux ! Non, non, mais t'en parleras après, c'est pas grave ! Donc, euh... Moi, j'ai pas répondu à la question, hein ! Non, vas-y ! Donc, les bébés, oui, ils en souffrent, hein, parce que dès que tu leur donnes le biberon, déjà, qu'ils veulent pas le prendre, déjà, ils ont pas envie de le prendre, ils le prennent quand ils veulent, mais je pense qu'ils s'en souffrent beaucoup, hein, du décalage horaire, quand même, hein ! Ouais, d'accord ! C'est bien ! Ouais, non, mais... Non, parce qu'il y a Rigo qui voulait me dire quelque chose, euh... Donc, la huitième, le soleil est-il responsable du décalage horaire ? Oh ! Demande, Gérard ! Bah, demande-leur, je fais rien, moi ! Non, mais attends, tu me mets... Bah quoi, ils sont là, les auditeurs, hein ! On est là, hein ! Bon, alors, Moustique ? Oui ? Interroge, vas-y, hein ! Bah, bonne question, là, tu vois, j'ai réfléchi, euh... Ouais, ouais, bonne question ! Je pense que ça vient plutôt de la Lune et avec les marées. C'est clair ! C'est avec les marées ! C'est parce que, moi, je suis d'accord avec toi, Gérard, parce que lorsque tu es resté trop longtemps au soleil, je crois que ton cerveau a fondu, et puis il y a eu un décalage horaire... Non, mais il n'y a pas que le savon qui fond, il y a pas mal de trucs, hein ! Le cerveau, le cerveau ! Le savon, tu connais pas les maths, hein ! Mais toi, en tant qu'ex-enfant, tu as souffert ? Euh, oui ! Tu as beaucoup souffert, je crois, hein ! Ouais ! Tu peux réagir sur les auditeurs ? Non, non, mais ça, ça, c'est un truc que j'ai souffert, que je dirais pas sur l'antenne, parce que ça regarde personne ! T'as souffert du décalage horaire, Gérard ? Non, mais attends ! Parce que si tu veux, si tu veux, si tu veux, on arrête là, sur la huitième... Non, mais je te pose la question ! Non, mais attends ! Non, mais attends ! Attends, attends, attends ! Attends, Fildar ! Fildar, moi, si tu veux, on arrête à la huitième, moi, je vais parler de toute ma vie ! Ah non, bah non ! Non, non, franchement, c'est faux ! Tu vois ? Non, non, on est dans un débat ! Parce que sinon, moi, le prochain débat, on fait pourquoi l'enfant s'abandonner ? Ça, si tu veux, là... Non, on parlait du décalage horaire sur les enfants, c'est pour ça ! Non, non, mais attends ! Mais dans ce cas-là, moi, je vois bien ! Mais moi, la semaine prochaine, on fait un débat sur l'enfant s'abandonner, et là, tu vas voir qu'on va avoir personne au standard ! Parce que ça, c'est un truc que je ne ferais pas ! Ah oui, bah oui ! Non, mais t'as raison ! Ouais ! Parce que... Attends, qui c'est qui se marre comme un perdu, là ? C'est Jumbo le défenseur ! Ouais, bah, moi, je vais vous dire une chose ! Alors, avant de dire des conneries, de se marrer, essayez de comprendre ! Dans votre tête ! Non, non, mais essayez de comprendre ! Mais toi, t'as envie de nous casser le moral, là ? Non, non, mais attends ! Non, mais c'est toi qui a inventé le regard sur le débat ! Non, non, Gérard, c'est bon, elle est pas en débat, elle répond délire ! Tu te calmes, ok ? D'accord ! Maintenant, t'éteins ton micro, je vais plus t'entendre ! Ouais, t'es passé au repas, là, c'est bon, quoi ! Ouais, Gégé ! Gégé ! Ouais ? Gégé, c'est Boudin Noir ! Ouais ? Ouais, moi, je voulais dire, je comprends tout à fait, je sais que t'as été décalé, et je sais, en fait, que t'es retardé, quoi, c'est ça ? Non, attends, je vois pas du tout ce que tu... Attends, toi, t'es en avance, toi, c'est clair, t'es pas en avance, c'est clair ! Donc, bah, si t'es pas en avance, t'es retardé, quoi, je vois que ça ! Ouais, bah, attends, Boudin Noir ! Oui ? Pour l'instant, je crois que t'es à côté de la plaque ! Ah, bah, non, je suis en plein dedans, là ! Ouais, bah, je pense que tu ferais mieux d'écouter ce qu'on dit ! Et pourquoi on n'appelle pas le point d'interrogation Boudin ? Euh, non, parce que le point d'interrogation, c'est son nom ! Euh, Petit Sucre ! Ouais ! Donc, pour toi ? Ouais, ouais, ouais, bah, pour moi, non, je pense pas que c'est l'année du soleil, en fait, ça, c'est l'embrouille, quoi, ça, en fait, au moment... Pour moi, c'est... Bah, sur Rial, avant, ça existait pas, toi, avant, Gérard, le décalage horaire ! Il y a, par exemple, 500 ans de ça ! On parlait pas de ça ! L'horaire qu'il y avait aux Etats-Unis, tout le monde avait le même horaire ! Et tout ça, en fait, on parle des horaires pour pas parler d'autre chose, tu comprends ? Tu vois ce que je veux dire, tu comprends, toi ? Ouais, mais attends, c'est pas nous qui avons décidé du décalage horaire ! Bien sûr que si, parce qu'avant, il y en avait pas, avant, on en parlait même pas ! Non ! Attends, mais Gérard ! Non, mais attends, attends, Petit Sucre ! Quand il n'y avait pas le montre, il n'y avait pas le décalage horaire, s'il n'y avait pas le montre ! Attends, mais Gérard ! C'est nous qui l'avons inventé ! Et à tout le coup, je comprends pas ! Non, Petit Sucre, moi je vais te dire une chose, c'est pas nous qui avons, c'est pas nous, des gens comme tout le monde, c'est pas nous qui avons décidé ça, de changer les horaires ! C'est le gouvernement ! Non, non, non, mais c'est le gouvernement ! Attendez, laissez parler Gérard ! Non, mais c'est le gouvernement ! Le gouvernement a décidé que maintenant, on changerait d'heure tous les ans, donc normalement, on devrait finir, ça devrait être la dernière année, et apparemment, on est toujours sur le même point. Tout le temps, on nous dit, oui, c'est la dernière année, c'est la dernière année, et en fin de compte, on s'aperçoit qu'on recommence, et ça va repartir l'année prochaine, au mois de mars, on va revenir en heure de thé, donc au lieu d'avancer nos montres, au lieu de les reculer, on va les avancer, au mois d'octobre ou au mois de septembre, septembre-octobre, on va encore reculer nos montres, on va plus savoir... Et comment ça se fait, Gérard, justement, qu'ils ont décidé que c'est la dernière année, pourquoi ? De toute manière, c'est vis-à-vis du gouvernement, avec toutes les villes européennes, la Belgique a décidé qu'on arrêtait, l'Allemagne a dit on continue, donc ça a été voté à l'unanimité, donc pourquoi on continue ? Mais moi, je trouve que pour moi, c'est de la merde de changer... Non, non, mais attendez, attendez, je continue, je continue, je réponds à mes nues. Moi, je dis pour moi que c'est de la merde de changer sans arrêt, parce qu'en fin de compte, qui c'est qui est perturbé ? C'est les petits bébés, c'est tout le monde, parce que les biberons sont décalés et tout ça, et eux, dans leur tête, ils ne peuvent pas le voir. Et donc, en fait, l'année prochaine, il sera la même heure à New York qu'en France ? Mais non, je ne vois pas... S'il n'y a plus de décalage horaire, il sera la même heure partout ? Mais si, mais non, mais de toute manière, le décalage horaire, on l'aura tout le temps. On l'aura tout le temps. Non, mais Gérard, écoute, c'est couscous. Écoute, moi... Moi, je te dis la chose suivante. La semaine dernière, je t'entends parler à la radio le matin, et maintenant, je t'entends parler le soir. Eh ouais, c'est pareil, il faut le voir, ça. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez. Et on a changé d'heure. Stop, stop, stop, stop, stop ! Là, moi, je vais vous répondre. De toute manière, ce n'est même pas à moi de vous répondre. C'est un décalage horaire. Non, non, ce n'est pas un décalage horaire. C'est pas un décalage horaire, couscous. Non, mais le matin, c'est pas moi qui avais décidé, c'est mon chef. Maintenant, si le chef, il a décidé de reprendre la nuit, c'est lui qui décide. C'est personne d'autre. Non, mais là, c'est-à-dire qu'on est en heure d'hiver, c'est tout ? Non, non, c'est tout. Non, mais attends, mais dans ce cas-là, je ne vois pas ce que tu vas dire, toi, parce que tout à l'heure, je t'en collais une, tu vas comprendre le décalage. Oh, il n'a rien dit, il n'a rien dit, Gérard. Bon, on bosse en heure d'hiver. Allez, Gérard. Bon, pour revenir au débat sur IRC, Gérard, on me demande si le décalage horaire est un pur tube. Non, non, à mon avis, c'est juste un tube. Hé, Gérard, Gérard, j'ai une question, là, c'est petit sucre. Ouais, vite, vite, vite, vite, vite, vite, vite. Bon, ben, laisse-moi parler, je veux savoir, avec l'Europe, tout ça, est-ce qu'on va avoir tous ces mêmes horaires, les pays, d'après toi ? Ben non, de toute manière, tout le monde... Eh ben si, il n'y a plus de décalage à tous ces mêmes horaires. Quand c'est midi à Paris, c'est midi à Londres, c'est... Mais non, mais non, mais non, mais non. T'as qu'à trouver un bloc avec des décalages horaires, et tu verras que ce ne sera pas du tout la même heure. Non, non, essayez, essayez, top, top, top, petit sucre. Je peux te poser une question ? C'est qui ? C'est point d'interrogation. Ouais. Donc, moi, je voulais te poser une question, est-ce que tu crois qu'à l'époque de Jésus-Christ, le décalage horaire existait ? Voilà, tu me poses une colle, j'en sais rien, donc je te dis M-E-R-D-E. Oh, carrément ? Oh, ben, merci, merci. Voilà. Donc, ben, je pense qu'on va faire un... Ouais, ben, je pense qu'on va faire... On va faire un tarot ? Non, mais il faut arrêter vers moins 5, donc on a encore 10 minutes, donc tu n'as plus de questions, là ? Ben, si, mais moi, je voulais faire un petit break, là. Une petite dernière question ? Ben, non, c'est fini, on va faire une question, puis après, on va arrêter, à la rigueur. Ben, voilà, comme je ne sais plus qui c'est qui avait posé de planète, on va y aller. Sur notre planète, existe-t-il un décalage horaire ? Donc, on va demander à Moustique. Ouais, alors, il paraît que sur Uranus, ce n'est pas 24 heures, c'est 75, donc c'est tout le bordel, parce que c'est 74 l'hiver, enfin, bon, ils n'arrivent pas à s'en sortir, les pauvres. Et puis, sur Mars, c'est à peu près comme sur Terre, parce que c'est la même grosseur. En fait, ça dépend de la grosseur de la planète. Ça dépend si elle tourne plus ou moins vite, et puis, ben, combien il y a de fuseaux sur la planète. D'accord. Ah, ok. Euh, Couscous ? Moi, j'ai entendu dire que les gens qui ont une couille, ils ont souvent un décalage horaire. C'est vrai que toi, tu n'as qu'une couille, je crois, non ? Et l'autre, c'est l'icône. J'ai l'âme. Non, mais je suis en train de chercher qui s'amuse à faire des conneries. Ben, je crois que c'est pour l'interrogation. Ouais, c'est pour l'interrogation. Euh, pour l'interrogation, maintenant, toi. J'ai pas compris la question. Ben, dégage, s'il te plaît. Attends, oh ! Euh, sur une autre planète, existe-t-il un décalage horaire ? Je comprends la réponse de rien si je passe sur une autre planète, alors ailleurs... Bon, alors, euh... Petit Sucre ? Ouais, ben, moi, je vais te dire, comme je disais tout à l'heure, euh, c'est sûr, euh... De toute façon, il faudrait se mettre d'accord avec les décalages horaires. Parce que si c'est un jour, c'est un jour, il y a des extraterrestres qui arrivent, que eux, en horaire qui n'est pas par rapport à nous, qui viennent en Europe... En Europe, que nous, on est tous d'accord, et que finalement, après, ils aillent aux Etats-Unis, c'est encore décalé, et finalement, après, ils atterrissent en Russie, euh, on va se planter, on sera à toi, on pourra jamais tous se voir en même temps, tu comprends ce que je veux dire ? Donc, il faut trouver un système pour que ce soit un jour de partout pareil. Tu vois ? Euh... T'as compris ou pas ? Ouais, tout à l'heure, il y avait, je crois que c'était Moustique qui parlait des planètes et de Uranus, ben, moi, je pense que dans l'espace, si on tombe sur le trou noir de ton anus, et ben, c'est clair, il y a un décalage. Ah, aussi, c'est possible. Mais je pense que ta connerie, tu ferais mieux d'aller voir une nana, euh... une bonne pipeuse, et ça... T'inquiète pas pour moi, t'inquiète pas pour moi. Ouais, attends, euh, tu... Boudin noir, tu restes calme avec le point d'interrogation, d'accord ? Oui, ok, excuse-moi, le facocher. Alors, Boudin noir, tu dégages pour tout le temps. Hop, Boudin noir, tout le temps. Va le faire, si c'est pas pour l'interrogation, allez, hop. Va le faire sauter, toi, abruti. Et hop, terminé pour lui. Lui, c'est même pas la peine que je lui demande de... C'est mignon, facocher, hein ? C'est... C'est beau, en plus, un facocher. Euh, Loup de l'air. Loup de nez. Loup de nez. Bah, moi, personnellement, j'arrive pas à y aller sur les autres planètes, donc je sais pas comment ça se passe. D'accord. Bon, bah... C'est pas répondu, hein. Ah, ouais, bah, vas-y. Toi, le travelo, ferme ta gueule. Non, mais je suis pas un travelo, hein. Alors, toi, petit sucre. Non, c'est pas un petit sucre. C'est qui ? Petit sucre. C'est pas moi. Je sais pas si je pourrais te parler. Ouais, alors, tu me dégages. Loup de nez. Attends, attends, je l'enlève. Je l'enlève, Loup de nez. Vas-y, c'est bon. Non, non, tu dégages, quoi. Tu me les dégages, c'est de la vitrée. Parce que... Lapin, c'est moi qui vais la faire. Donc, vas-y, point d'interrogation. Bah, je pense que, déjà, sur les autres planètes, je pense qu'il y a marre à la journée, mais... Ah, tu la fermes, ta gueule, toi ! Mais pour ça, faudrait y aller, dans les autres planètes, pour savoir comment ça se passe. Ouais, t'as raison, tu devrais y aller. Putain ! Bah, t'as qu'à y aller, toi, si t'es pas content. Et reviens pas, surtout, hein. Oh, bah, toi non plus, tu reviens pas. Hé, connard ! Hé, le connard ! Attends, tu me retires moustique. Tu me mets moustique en air. Tu me mets couscous en air. Tu me mets point d'interrogation en air. Et tu me laisses, euh... Petit sucre et loup de nez. Et boudin. Hé, boudin noir ! Hé, connard ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Alors, connard, ça t'amuse, d'insulter point d'interrogation ? Mais c'est pas moi ! Non, c'est pas toi, connard ! C'est pas moi, non. Non ! Non, je te dis que c'est pas moi. Non, c'est pas toi. Mais non, c'est pas moi. Tu te foudras pas de ma gueule ? Ah, y a une mouche. Ouais, y a une mouche, c'est ta connerie. Bah, le boudin noir, ça attire les mouches. Ouais, bah, le boudin noir, c'est de la merde. C'est clair. Bon, allez, va te coucher, ça vaudra mieux. Donc, bah, on va faire la conclusion du débat. Alors, celui qui s'amuse à rôter ? Ah, Max ! Oh, attends, devant mes yeux ! Grillez ! Devant mes yeux ! Regarde, regarde, écoute, regarde ! Une croix, une croix, une croix. Oh, c'était Manu ! Attends, c'est l'autre abruti, là-bas, en face. C'était Manu ! Merde, comment ça se fait ? Ça part tout seul, des fois. Une croix. Bon, allez, conclusion du débat. Moustique. Ouais. Ah, non, non, c'est pas moi, là. Ah, là, c'est pas moi. Ah, là, c'est pas moi. Là, c'est moi. Bon, allez ! Non, allez, on y va. Conclusion, conclusion. C'était bien comme débat, donc ça serait dommage que ça soit gâché. Voilà, c'était bien comme débat, et puis ce serait dommage que ça soit gâché par une mauvaise conclusion que j'aimerais te donner, mais que je ne te donnerais pas. Bon, d'accord. Merci à toi, Moustique. Et Moustique, quand tu veux, tu nous envoies une photo de toi. Pas de problème, Max. Parce que sinon, on commence à en avoir à le bol. D'accord. Couscous ! Alors, moi, je pense que le débat devrait faire ça. D'accord, lui. Ouais, ben, non, mais couscous, ta conclusion sur le débat. Bah, écoute, moi, je trouve que le... Je trouve que le débat a été super chiant, comme d'habitude, hein. Ça, c'est une bonne conclusion. Voilà, quoi. Ça y est, c'est tout ? Ouais, c'est tout, quoi. Ok, ben, je te remercie, couscous, d'avoir appris. Et Gérard, n'oublie pas que t'es mon cousin, hein. Salut, mon cousin Gérard. Ok, je te remercie. Point d'interrogation ? Ben, réglez vos mots tralors, c'est tout. D'accord. Boudin noir ! Ouais, ben, écoute, je suis toujours là. Je suis désolé que tu sois énervé sur moi. Je t'en dis, je l'aime bien, en fait. Non, mais moi, je te demande la conclusion du débat. C'est pas chiant, t'as déjà dit ! Ben, ma conclusion, c'est sans dire est-ce que tu veux m'épouser. Non. T'as dit tout, non ? Par contre, euh... Petit sucre. Ouais, ouais, ben, écoute, moi, je te souhaite bonne chance avec le décalage horaire, que tu restes pas à la porte de la loco tous les vendredis. Et voilà, quoi. Puis, j'étais très content de t'avoir écouté, ça faisait un petit moment. Et débat, c'est bien sympa, quoi, t'es pas trop énervé. Pour une première salle, t'as bien géré tout ça. Bon, rance-moi qu'il est pas trop énervé, si c'est que ça, que ça va être en 15 jours. Et, euh, donc, ça va, puis j'essaie de bien t'amuser avec mon interrogation. Ben, point d'interrogation, pour l'instant, on s'entend super bien, donc, y'a pas de problème là-dessus. Ben, surtout, tu la gardes, tu la refiles pas. Ben, non, mais je vais pas te la refiler. C'est comme une maladie, personne n'en veut, hein. Voilà, exactement. Donc, euh, voilà, quoi. Ben, t'inquiète pas, à la loco, je suis pas prêt d'y retourner pour l'instant. Oh, tu viendras quand même, là, non ? Non, non, parce que, vu ce que j'ai reçu encore... Ouais, mais pour moi, t'es dégueulasse. Pour mon anniversaire, au moins. Non, non, mais attends, on va demander à Louné sa conclusion. Ben, moi, je dis que, par rapport à ce qui se passe en Amérique avec Bill Clinton, euh, moi, je pense que il faudrait faire gaffe dans les locaux de la radio, parce que, point d'interrogation, on pourra peut-être sucer le chef. Non, mais attends, hé ! Hé, Louné, je te demande le thème du débat. Je te demande la conclusion sur le décalage horaire. Oui, trop tard pour lui, allez, hop, suivant. Donc, ben, il n'y a plus que moi à faire la conclusion, donc, moi, je vais te répondre avant à ta question, pourquoi on ne revient pas à la... Ah non, je m'en fous de ça, je voulais savoir si tu voulais venir, je m'en fous, c'est pas intéressant, c'est le courrier, on verra ça, on s'en fout. Donc, ben... Ta conclusion ? Ma conclusion, c'est que, c'est sûr que, pour l'instant, on a fait le décalage horaire, mais je l'ai fait un peu tôt, parce que, normalement... Non, ta conclusion sur le décalage horaire, t'en penses quoi ? Moi, personnellement, je trouve que c'est de la... Merde. Merde. D'accord. Parce que... Que tu changes, que tu recules d'une heure, ou que t'avances d'une heure, de toute manière, tu boufferas autant de courant. Là, je vois, on est parti... On est parti mardi, avec Titi, en Allemagne. Titi, c'est un camionneur qui l'a pris hier, et qui l'a emmené en Allemagne, Gérard et Sandy, et donc ? Donc, on s'est pris de la... On pensait avoir du soleil, et en fin de compte, on s'est pris de la flotte. On est revenu... Je ne sais pas si on va arriver au rapport avec le décalage horaire, si. Non, mais... De toute manière, à la base, c'est que ça n'a pas été évident. D'accord. Rien à voir avec le décalage horaire, ce qui n'est pas bien. Non, mais le décalage horaire, pour moi, je trouve que... D'accord. Les débats de la semaine prochaine ? Les débats de la semaine prochaine... Sur la politique ? Non. La pollution ? Ah, oui, la pollution, ouais. Pollution et cinéma. Oh là là. Ah bah si. Non, mais attends, c'est pas toi qui commandes, d'accord ? Si je regarde ça, on me dit que c'est naze, le cinéma. Tu vois, tout le monde le dit. C'est moi qui commande. Voilà, exactement. Donc, ça sera un débat sur le cinéma. Et un débat sur la pollution. Et pour les conseils, point d'interrogation, t'es toujours là ? Non, non, c'est bon. C'est mardi, voilà. Ah oui, mais on peut donner quand même... On en parlera lundi, on en parlera demain ou lundi. Ah non, on va en parler maintenant. Non, mais les conseils, c'est pas toi, c'est les gens. C'est en fonction de leur demande à eux. On verra ce qu'ils voudront avoir comme conseils. Tu choisiras. On verra ça. Vu si ça fait comme mardi dernier... Ok, d'accord, ok, on en discute. Je pense que... D'accord. Puisque tu parlais de la loco, je vous rappelle que demain soir, à la loco, il y aura Funky Data pour ceux qui aiment la house. C'est un live, c'est-à-dire qu'ils sont sur scène avec le matériel. C'est des grenoblois. Et qu'il y aura Jean-Marie Kay, DJ Sonic, qu'on va retrouver d'ailleurs Sonic dans un instant pour la conclusion de cette émission de ce soir. Et sinon, demain soir, il y a également le Marina, le club discothèque du côté de Port-Barcares. Alors, si vous voulez venir au Port-Barcares, au Marina, vous appelez maintenant le standard de Fun Radio, 0800 75 000. Vous pouvez venir à la loco également gratuitement vendredi soir, pareil, 0800 75 000. Et si vous voulez empocher pour les 10 plus rapides des albums de Funky Data, pareil, 0800 75 000. On vous retrouve tout à l'heure à partir de 22h. == Le débat sur la pollution == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Bonsoir à tous, 1h23, 0h23 pardon, on attaque avec 7 minutes d'avance, donc bonsoir Rigo, donc Rigo si t'as des réponses sur le thème du débat de ce soir, tu fais comme la semaine dernière, t'hésites pas, ok pas de problème, Fildar, salut Gérard ça va, toi pas comme la semaine dernière, nickel, ok, au débat Manu, bonsoir Gérard, au standard, oui, donc pareil, s'il y a un problème, je te signale, tu dis le nom de l'auditeur et je le dégage aussi sec, et donc Olivier Delapro, qui est un peu plus loin derrière, qui viendra nous rejoindre tout à l'heure, qui viendra nous rejoindre pour le deuxième débat pour faire la réa, donc on va attaquer tout de suite avec Sucre d'orge, j'ai déjà Bernard sur le Minitel du 75 qui dit qu'il t'aime, Gérard je t'aime, j'aime tes débats, il veut dire, non mais pour l'instant, on commence pas comme ça, on va déjà accueillir les gens, donc Sucre d'orge, bonsoir, 20 ans de Paris, bonsoir, bonsoir, donc on peut écouter Fun Radio sur 1.9, d'accord, Braguette, bonsoir Gérard, 22 ans de Clermont-Ferrand, on écoute Fun Radio sur 96.6, Coquelicot, 19 ans de Troyes, bonsoir Gérard, donc, on peut écouter Fun Radio sur 102.2 FM, c'est ça, 102.2, ouais, c'est chez moi, ça c'est du côté de chez Fildar, Christian de la Salle Saint-Cloud, 56 ans, bonjour Gérard, pourquoi Bounty, parce qu'il a voulu s'appeler Bounty, c'est drôle, non mais on aurait pu laisser Christian, c'est pas grave, donc 101.9, moustache, 21 ans de Toulon, on peut écouter Fun Radio sur, les filles, vous vous calmez s'il vous plaît, merci, calmez-vous, moustache, c'est pareil, ouais, ok, c'est quoi, 93.1, c'est ça, 93.1, et briquet, bonsoir, j'allume le feu ce soir, ouais, vas-y, moi aussi, alors, Tony et Arnette, vous allez commencer à vous calmer tous les deux, non mais il n'y a pas de Tony et Arnette ce soir, non mais non, il n'y a pas, non mais ils ne vont pas commencer à me dire, on va vous mettre le feu, ok, bonsoir Gérard, donc, Beson, Beson, c'est 95, donc on peut écouter Fun Radio sur 101.9, exactement, voilà, non, 104.8, n'est-ce pas Manu, j'ai dit ouais, ok, alors, première question, donc, je pense que vous l'avez écouté, on en a discuté juste avant la pause, ouais, la pollution, c'était la pollution dans la chaîne, la chaîne, voilà, qui c'est qui a un téléphone portable, c'est pas moi, c'est pas moi, non, il n'y a personne, c'est parce qu'on est en train de refaire le son, c'est pour ça, ah oui, mais, j'ai arrêté de souffler dedans aussi, c'est pas drôle ça, bon, qui c'est qui vient de dire ça, c'est bon, je l'ai coupé, alors, c'était quoi la première question, Gérard, alors, la question, on l'a posée juste avant, il faut la relancer parce que, tu sais, ils ont peut-être réfléchi, donc, pensez-vous que la Seine est trop polluée, oui, sucre d'orge, alors, sucre d'orge, vas-y, bah oui, elle brille, il y a plein d'huile, toutes les couleurs, la Seine est toutes les couleurs parce qu'elle est vraiment trop polluée, ça brille, oui, mais dans un autre sens, c'est joli, c'est joli, mais, non, non, non, non, non, attendez, attendez, attendez, stop, stop, stop, pensez-vous que la Seine est trop polluée, moi, je peux, allez-y, répondez tous, donc, sucre d'orge, moi, je dis que oui, bien sûr, elle est trop polluée, on peut pas se baigner, oh, bah, tu crois que tu vas te baigner dans la Seine, elle est dégueulasse, elle est dégueulasse, bah, d'accord, la Seine est très polluée, ouais, d'accord, Bounty, c'est toi, Bounty ? Oui. Donc, c'est Christian de la Seine 5, ok. Coquelicot ? Extrêmement polluée. Baguette ? Braguette. Braguette. Braguette ? S'il te plaît. Ouais, je trouve qu'elle est polluée, mais en même temps, c'est sympa, quoi, t'as des rats, t'as plein d'animaux, t'as des jolies couleurs, c'est vachement animé comme région. Moustache ? Ouais, bah, moi, je dis, ouais, elle est polluée, la Seine, voilà. Briquet ? Ouais, la Seine, c'est dégueulasse, il y a des gens qui balancent plein de trucs, alors qu'il y a à peu près, je sais pas. Il y a 80 ans, on pouvait se baigner dedans, quand même. Non, non. Si. Oh ! Il y avait des gens qui allaient se baigner dans la Seine parce que c'était propre avant. Alors, moi, je vais te dire une chose. Oui ? Tu pourrais me dire en quelle année que la Seine a été trop polluée et qu'on pouvait se baigner dedans ? Non, je crois que c'était en 1910, un truc comme ça. Ouais, bah, je pense qu'à mon avis, je crois que tu te trompes vachement, parce que la Seine, elle est polluée, et de toute manière, tu ne peux pas te baigner dedans. Pourquoi ? Parce que moi, je vais te dire pourquoi. Je pense que tout le monde va être d'accord avec moi, j'espère. C'est que toutes les personnes qui viennent avec leurs péniches ont l'habitude de balancer des saloperies. Des ordures et tout. Des ordures. Et moi, je peux te dire une chose, que là, j'ai des écluses où j'habite, et faites-moi confiance que là, à chaque fois qu'ils ouvrent les écluses pour laisser passer les péniches, eh ben, faites-moi confiance que ça reste bloqué. Il n'y a aucun truc qui s'en va. Bien dit, mais il y a une centaine d'années, les gens, ce n'était pas ça. Ouais, mais il y a cent ans, ça n'existait pas, les péniches, Gérard. Voilà. Non, mais attends, de toute manière, les péniches, je ne sais pas. Il y a cent ans, je ne sais même pas si la Seine, elle existait. Non, non, mais moi, je peux vous dire une chose, qu'à l'heure actuelle, de toute manière, on ne peut pas se baigner. Moi, j'ai vu une fois une personne, je ne sais pas comment elle a fait son compte, elle est tombée. Je ne sais pas si c'est le mec. qui a dérivé ou autre, mais le mec, il s'est gouré, et tout le monde est tombé, il y en a une qui est tombée dans la Seine, et justement, l'écluse s'est ouvrée. Oui, mais c'est normal, c'est le mec, c'était une ordure. Non, mais c'était une nana. C'était peut-être une ordure. Non, non, mais on ne sait jamais. Oui, c'est vrai. Donc, excuse-moi, moi, par contre, j'ai vu un mec tomber dans la Seine, eh ben, il est mort noyé, quoi. Non, mais attends, toi... Ça n'a rien à voir, je t'avais posé. Tu n'avais pas l'âge, hein. Toi, avec tes conneries... Mais non, ce n'est pas une connerie, il est mort noyé. Est-ce que ça vient de la pollution ou pas ? Non, mais ça, c'est... Ça n'a pas de rapport avec le débat, de toute façon. De toute manière, ce n'est même pas une des questions. Oui, alors ? C'était pour avoir ton avis, hein. Ce n'est pas une des questions. J'ai un petit message militel de Orem, qui a 23 ans, qui est dans le département 77, qui dit « La Seine, c'est dégueulasse, les poissons baissent dedans. » Non, non, non, non, mais ça, je vais te dire une chose, les gens qui s'amusent à pêcher dans la Seine, poissons peuvent les... Ils peuvent les laver au vinaigre. Ah, mais si ! Je peux te dire que les poissons sont... La personne qui va... qui pêche dans la Seine peut laver ses poissons avec le vinaigre parce que... C'est la pollution. Non, mais même ! Le poisson, il sera immangeable et tout. Pourquoi ? Non, moi... Parce qu'elle pue, la Seine ! Elle pue, la Seine ! Ouais, mais elle pue, c'est de notre faute à nous ! Il y a les élus de Paris en même temps. Ouais, non, mais il faut dire une chose, c'est qu'il faut voir que dans la Seine, que dans la Seine, à l'horecule, les gens balancent n'importe quoi. Même ceux qui sont en péniche, je pense qu'on doit en avoir qui nous écoutent des... Des pénifiés, ouais. Des bâteliers. On appelle ça des bâteliers. Ah ouais, pardon. Donc, je pense qu'ils doivent nous écouter. S'ils nous écoutent, arrêtez de balancer n'importe quoi. Arrêtez ! Quand on voit des bouteilles de flotte, des bouteilles de coca, tout ça... C'est dégueulasse ! C'est horrible ! Mais attendez, moi je... Rigo, une question internet. Sur l'IRC, il y a Shun qui me disait... Qu'est-ce que tu penses du fait que Jacques Chirac avait dit qu'il se baignerait dans la Seine ? Non, mais ça, on va pas parler politique là-dessus. C'est une politique, Rigo. Pas de politique. Donc, là-dessus, on va pas continuer. Donc, moi, je peux vous dire une chose, c'est que... Là, c'est que ça va trop loin. Moi, je peux vous dire une chose, qu'il y a même les gens, ils s'amusent à nous balancer n'importe quoi, et après, ça reste coincé. Dès qu'ils ouvrent les écluses, ça reste coincé. Et je vois, c'est en 95 ou 96, la fois où on a eu une chaleur à crever, c'est que les points, les poissons, ils étaient morts, ils remontaient. Et là, ils ont fait appel donc aux... Non, non, aux responsables des travaux de la Seine pour nettoyer tout ça, parce que c'était impossible. C'était impossible de pouvoir continuer comme ça. Donc, deuxième question, faut-il fumer ? Est-il un moyen de pollution ? Donc, on va demander à Bricquet. Ouais, alors, moi, je m'allume des cigarettes. Et non. En fait, non, ça ne pollue pas. Pour la santé, c'est ce que m'a dit mon médecin. C'est vrai ? Ton médecin, tu me donneras son adresse, j'irai le voir. Ok. Pas de problème. D'accord. Moustache ? Moi, je vais te dire que ça pollue, parce que t'as vu le nombre de gens qui fument. Moi, je dis que ça fait beaucoup de fumée, tout ça. Non, mais attends, moustache. Moi, je vais te dire, fumer est-il un moyen de pollution ? Ouais, bah ouais, ça pollue non seulement le corps, mais en plus, ça pollue le fusil de grasse-pire. Non, mais, de toute manière... Attendez, s'il vous plaît, derrière, là... Non, coquelicot. C'est sucre d'orge. Sucre d'orge, on se calme. On se calme, ça. Ce qu'ont du monde derrière, vous avez... On parle plus, on écoute. Non, non, mais, vous vous calmez, parce que là, j'ai pas envie de faire un débat de merde, ce soir. Ok ? Donc, moi, je vais répondre à moustache. Donc, pour toi, quand tu fumes, pour toi, ça... Tu veux dire que tu pollues tout le monde ? Ouais, bah ouais, hein. Moi, je vais te dire une chose. Moi, qui ai l'habitude de fumer, moi, je peux te dire une chose que... Bon, d'accord, Sandy, elle aime pas quand je fume, parce que si j'ouvre pas la fenêtre, elle peut pas supporter l'odeur de la cigarette. Normal, bah ouais, si elle aime pas, c'est logique. Bah oui, mais dans ces cas-là, quand elle est dans une voiture, admettons que tu conduises, que le chauffeur qui est à côté de toi, par exemple, le passager, ne fume pas, est-ce que tu vas continuer à fumer pour l'empester ? Bah non, carrément pas, quoi. Il a qu'à s'en tenir compte. Alors, attends, attends, moustache. Qui c'est qui dit oui ? C'est Braguette. Il est pas content, il prend sa voiture. Moi, je fume dans ma voiture. Ouais, mais attends, Braguette, si, par exemple, le passager ne fume pas, qu'est-ce que tu fais ? Je fume, moi, je suis dans ma voiture. On va dans un autre endroit. Qui ? Christian. Eh, Bounty, ouais, Christian. Donc, toi, tu l'as dans un autre endroit. Ouais. Eh non, mais non, moustache, moustache, là. Non, non, attends, moustache. On va demander à Bounty, quand même, parce que... Mais dans un autre endroit ou dans une autre salle ? Ouais, mais, par exemple, mais admettons, admettons, Bounty, Christian. Admettons que t'as pas d'endroit pour non-fumeur. Tu vas où ? Dans les WC. Ouais, mais si... Non, mais si, admettons, dans les WC, c'est interdit. Bah, tu vas dehors. Ah, ouais, mais dans ces cas-là, dehors, ok. Mais est-ce que tu pourras re-rentrer dans là où t'étais ? Non, c'est interdit. C'est interdit ? Non, parce que, regarde, si tu fumes, tu vois, parce que t'es dans un lieu interdit, donc tu vas fumer dehors, mais le problème, c'est qu'après, tu sens la fumée et que t'as encore de la fumée, donc si tu rentres... Non, non, mais attends, pour l'instant, Fildar, c'est pas toi que je m'intéressais, c'était Christian. Ah, pardon. Alors ? Donc, Christian, admettons que tu sortes pour fumer une cigarette, est-ce que tu pourras re-rentrer dans la boîte ? Non. Ah, bah, voilà. Je tournais dans la voiture, là. Je tournais dans la voiture et tu nous parles de boîte. Bah, oui, mais dans les boîtes de nuit, de toute manière, souvent, ouais, non, mais... Toi, tu fumes pas ? Bah, si, moi, je fume. Bon, bah, donc, dans les boîtes de nuit, de toute manière, on a le droit de fumer. On est bien d'accord ? Donc, par contre, si t'as une personne qui est à côté de toi, qui supporte pas la cigarette et qui te dit, est-ce que vous pouvez arrêter de fumer, qu'est-ce que vous faites ? Bah, il sort. Ah, ouais, mais si elle est dans une boîte de nuit, tu vas lui demander de sortir. Ah, bah, il fait ce qu'il veut. S'il supporte pas, il va plus loin. Bah, il change de coin. Exactement. Ah, voilà, c'est ce que je voulais entendre dire. Ah, bah, d'accord. Voilà. La question, c'est... Gégé, Gégé. Oui ? Moustache. Oui ? Moi, je dis, quand même, c'est celui qui fume qui doit se barrer, non pas celui qui fume pas et qui est dérangé. Ah, non, non. Ouais, non, mais attends, moustache, tu vas pas demander, par exemple, si toi, t'as pas envie de fumer, tu vas pas dire à la personne, si tu fumes pas, tu dégages. Mais non, justement, c'est le contraire. La personne qui fume pas, normalement, elle doit rester à sa place. Ouais, mais c'est la plus gênée qui s'en va, alors. Exactement. Ah, ouais, mais bon... Ouais, mais dans une boîte de nuit, tu vas pas dire, bon, bah, tu fumes pas, tu dégages. Moi, je fume et c'est tout, point final à la ligne. Ouais. Mais moi, je vois pas le rapport. Je vois pas le rapport sur la question. Parce que, d'accord, je sais... J'ai peut-être une solution, c'est qu'en fait, les personnes qui fument pas et donc qui sont avec des gens qui fument, en fait, ils sont pelés parce qu'après, ils puent la fumée. Ouais. Ouais, en plus. Ouais, non, mais ça... Les vêtements. Ouais, mais ça, ça s'imprime sur les vêtements, ça. Je suis d'accord avec... Qui c'est qui vient de... Fildar, de Paris. Non, mais attends. Attends, Fildar, on sait que c'est toi, de Paris. Moi, je le savais pas. Donc, c'est Bounki ou... C'est Christian ou Moustache, là. Ouais, c'est Moustache, c'est Moustache. Non, mais je voudrais bien que les trois filles aussi réagissent un peu, là. Ah, mais je réagis. On les entend pas. Non, parce qu'on les entend pas assez, là. On attend, on attend. Allô ? Non, mais... Oui, non, mais nous, on est là, on écoute, on est passionnés. Non, mais... On se dit que fumer, de toute façon, ça se salit. On se sent dans les doigts, on se sent dans les vêtements, on se sent partout, donc on est grillés, hein. C'est une bonne odeur qui pue bien, moi, je trouve. Ouais, mais moi, dans ces cas-là... Oh, là, qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? C'est pas moi. C'est pas moi. Là, c'est Sucre d'Orge, là. Oui. Ouais, enfin, moi, je trouve que, je veux dire, tu sors dans la rue, les voitures, ça te dérange, tu vas pas dire aux gars... Enfin, si, tu vas pas dire aux gars, vas-y, arrête de conduire, quoi. Bah, si, c'est pour ça que... Non, non, attends, Sucre d'Orge. Sucre d'Orge. Oui. Je vois pas le rapport avec la fumée de cigarette. Ah, bah, si, c'est de la pollution, quoi, mais... Non, mais, justement, justement, on va en... On va en parler, on va en parler des voitures. C'est gentil, c'est pas... Hein ? On va en parler. Donc, pour l'instant, je parle de fumée. Par exemple, moi, je peux vous dire une chose, qu'il est là, il peut très bien réagir, il est planqué derrière moi, là-bas, il peut très bien prendre la place à Fildar, c'est que lui, quand il vient dans les studios et qu'on fume, ça le dérange. Et dans les soirées, il y a certaines personnes qui fument, mais est-ce que ça te dérange à toi, Max ? Alors, d'abord, bonsoir. Bonjour, on m'appelle Louis. Bonjour, Max, ça va, Louis ? Donc, savoir si ça me dérange la cigarette. Dans des lieux comme les discothèques. Voilà. Non, sauf si il y a une personne qui fume et qui va me mettre la fumée dans la gueule, quoi. Ouais, mais... J'ai remarqué ça dimanche en étant dans un lieu public qui était... Ouais, mais, non, mais, attendez, attendez... J'étais dans un lieu public qui était le Parc des Princes et je voyais quand même des mecs qui fumaient le cigare. Eux, ils fument le cigare, donc c'est quand même un truc qui empeste. Mais eux, quand ils recrachent la fumée, à aucun moment, ils ne se la prennent pas. Mais par contre, ils l'envoient à la gueule de gens qui ne fument pas. Donc, le minimum, c'est au moins, quand tu fumes, c'est de voir si tu ne déranges pas des gens autour de toi. Mais moi, par contre, il y a une personne... Je pense que si on balançait, on pourrait me balancer deux, trois applaus, quand même. Bravo, monsieur. Bravo, chef. Mais moi, je peux répondre à la personne, je ne sais pas, c'est Sucre d'Orge ou Braguette ou Coquelicot qui a dit ça. Quand on aboie la fumée sur la personne d'un mec, ça veut dire qu'on l'aime. Mais moi, je peux vous dire une chose, c'est qu'à l'heure actuelle, j'ai deux paquets de cigarettes, voire trois. Et sur les trois, c'est marqué... Tu fais un débat sur la santé ? Nuit grave. Nuit gravement à la santé. Mais nuit ou jour ? Non, mais ça, c'est... C'est nuit et jour ou c'est nuit gravement dans le sens de la nuit ? Non, c'est nuit gravement à la santé. C'est juste la nuit. Donc, le jour, c'est pas dangereux ? Fumer nuit, à votre entourage... Pourquoi il parle de la nuit ? C'est ce qui est marqué sur les paquets. Pourquoi ils disent que c'est la nuit ? Je sais pas. Je pense que ma nuit... Je sais pas si on est vraiment dans le débat de la pollution. Je sais pas si on fait un débat sur le tabac et sur le cancer ou si on fait un débat... Je crois qu'on est un peu sortis du débat, mais c'est vrai qu'il faut y réfléchir. Pourquoi on dit nuit gravement ? Pourquoi c'est la nuit grave ? Nuit gravement parce que ça se quinte... Oui, mais attendez. Ça se quinte la santé. Ça, c'est un débat qu'on croise peut-être la semaine prochaine. Bravo ! C'est un débat qu'on croise la semaine prochaine. Ah oui. Donc... Toi, t'as répondu, Gérard. T'as répondu à la question. Donc, on peut passer à la troisième. Voilà. Donc, un incident provoque-t-il une pollution ? Un quoi ? Un incident. C'est-à-dire ? Tu peux expliquer ce que t'entends par incident ? Quel genre d'incident ? Un accident de voiture, des trucs comme ça ? Non, un incident. Quel genre d'incident ? Bon, même un incendie. Ah, non ! Un incendie, oui. Oui, c'est un incendie, par contre. Par contre, par contre. Pardon, pardon, pardon. Non, parce que... Non, c'est moi qui me suis trompé. C'est un incident provoque-t-il... Un incendie, Gérard. Un incident, un incendie, par contre... Je vais y arriver. Un incendie provoque-t-il une pollution ? Donc, on va demander à... Sucre d'orge. Oui. Un incendie, accidentement incendieux ? Non, mais un incend... Oh là, sucre d'orge, c'est un téléphone pourri ! Ah bon ? Ouais, ouais, ouais. Je pense que t'as un portable. Ah non, non, non, j'ai le téléphone de chez moi. Tu m'entends pas bien, là ? Ah non, parce que là, j'ai un grésillement... C'est pas possible. Ça vient pas d'eux, en fait. En fait, je crois que c'est pas nous, c'est... C'est le standard de... C'est le standard d'Achilda, il déconne, hein. Non, c'est le standard de fun, on peut rien faire, Gégé. Ce qu'ils sont en train de refaire, derrière. Moi aussi, j'ai le même, hein. C'est pareil, partout. Ah ben, c'est un peu ton casque, alors. Allez. C'est bon, tu m'entends ? Donc, sucre d'orge. Oui, ben, ça pollue, hein. T'as vu la fumée, quand il y a un incendie, dans le midi, là, avec les canadeurs et tout, c'est de la folie. Ouais, ouais, ça pollue grave. Ouais, mais... Non, mais... Non, mais attends. Je vois pas, sucre d'orge. Oui ? Je vois pas la... Je vois pas la... Pardon. Tu vois pas le rapport ? Je vois pas le rapport avec un incendie et... Et un incident ? Non, mais... Un incendie, plus les canadeurs. Parce que qu'est-ce que le canadeur a à voir dans les incendies ? Le canadeur, il provoque pas une pollution. Non, mais quand il y a un incendie, il y a un canadeur. Si, Gérard, le canadeur, il provoque la pollution, puisqu'il va chercher l'eau dans la mer, et certains endroits, tu vois, la mer, elle est polluée. Et quand le canadeur, il s'ouvre, ça fait plein de fumée blanche sur le feu. Non, mais ça, c'est... Ça, c'est l'eau. Ça, c'est l'eau qui ressort de... C'est l'eau. Ça touche la fumée. Mais l'eau, elle peut être polluée. Top, top, top, top, top. S'il vous plaît. Gérard, le canadeur, là, il y a bien de l'essence dedans. Ouais, mais attends, Manu... Donc ça pollue, de toute façon. Non, mais attends, Manu, je sais pas si t'as regardé le reportage sur les canadeurs. Ils ont une trappe en dessous qui prenne l'eau. Ouais, mais moi, justement, j'avais vu ce reportage, ils avaient pas de pastilles vertes sur le pare-brise, les canadeurs. Non, mais on s'en fout de la pastille verte. Donc ça pollue. Non, mais Gérard, oui, ils prennent de l'eau pour éteindre le feu, mais pour décoller, pour voler, ils prennent bien de l'essence, ils volent pas à l'eau. Non, ils roulent à l'eau. Non, non, non, non, non, non, non. Ils roulent pas à l'eau, quand même. Non, non, non, non, là, je suis pas d'accord avec vous. Donc on m'a demandé la braguette. Par contre, t'essaies de le voir avec le sucre d'or, je suis à peu près pas changé de poste, parce que là... Ah, tu m'entends toujours pas, là ? Non, j'ai du mal. Essaie de changer de poste, va la casser par nous. Non, non, non, t'es lié droit, c'est ça ? Braguette ! Non, pilier. Je passe en avant ? Ouais. Braguette ! Oui ? Ouvre-la un peu. Allô ? Braguette ? Oui ? Bon, alors toi ? Moi, je dis que, bah si, ça pollue, mais bon, c'est bien, quoi, parce qu'après, les forêts repoussent et c'est de la bonne pollution, quoi. Non, mais tu parles. Tu crois... Attends, attends, braguette. Yes. Braguette. Oui. Tu crois que... Même en éteignant un incendie... Oui ? Tu crois qu'après, ça va repousser ? Bah, exactement, ça repousse. Ah, oui ? Alors, ça met combien de temps pour repousser ? Ça met 10-20 ans, mais c'est de la bonne pollution qui va te donner une bonne forêt. Ah, oui ? Quand tu vois 120 000 hectares qui partent en fumée... Ouais. Hein ? Que les gens sont derrière, qui ont des habitations, qui ont l'habitude de boire de la verdure, et que maintenant, ils voient que simplement de... Du crachat. Des arbres qui sont partis en feu, tout ça, et tu crois que... Mais ça, c'est le coup du sort, Gérard, ça, c'est le coup du sort. C'est des pauvres gens, c'est grave pour eux. Mais bon, avoue quand même qu'une forêt incendiée, c'est vachement beau à regarder. Non, non, non, non, non, non, non, non, braguette, non, braguette, ferme-la un peu. Non, non, braguette. Oui. Ferme-la. Braguette. Moi, je vais te dire une chose. Même derrière, là... Moustache et briquet, vous vous calmez, parce que... Et Bounty, là. Ouais, ben, Bounty, Christian... Christian, tu m'aides ? Ouais, non, non, non, mais Christian, 5 minutes. Christian, s'il te plaît. Oui. On se calme. Je réponds à braguette, d'accord ? Oui. Donc, moi, je peux te dire une chose, braguette. Moi, c'était... J'ai regardé les infos, et quand tu vois ce qu'on a vu cette année, qui sont partis en fumée, fais-moi confiance que c'est toute la ville qui va payer pour... pour remettre tout ça en état. Et quand tu vois... Quand tu vois des arbres... Quand tu vois des arbres qui partent en fumée... Oui. C'est pas possible. Tu trouves pas ça vachement beau, un arbre en porc ? Non. Non. Non. Moi, je vais te dire une chose, que je préfère regarder des arbres qui fleurissent et tout. Oui. Bravo. J'adore voir les arbres en feu. Ben, c'est chacun ses... Ouais, ben, dans ce cas-là, toi, du côté... Ah, c'est dommage. Tiens, en fait, braguette. Ça... Ça rapporte le thème du débat. Oui. À Clermont-Ferrand, est-ce qu'il y a des volcans ? Oui. Oui, oui, il y a des volcans à Clermont-Ferrand. D'accord. OK, je te remercie. Je t'en prie, Gérard. Bravo, braguette. Mais c'est pas... Non, non, mais c'était simplement pour savoir. OK. Donc, on va demander à Coquelicot de répondre. Ben oui, moi, je crois que ça pollue, mais je crois qu'on peut pas faire grand-chose, parce que c'est des choses qui arrivent naturellement et on peut pas arrêter ça, quoi. Contre. Moi, je suis contre le sucre d'orge. Ben, c'est sûr, je suis contre. Oh là là, mais qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? Ça vient pas du standard, Gérard. Oh là là, c'est mauvais d'attendre un... C'est vrai que c'est chiant, mais on peut rien faire. Nous, là, on a un téléphone pourri, là. Donc, Coquelicot ? Oui ? Elle vient de répondre, Gégé. Donc, tu viens de répondre, Christian de la Seine-Saint-Cloud. Oui, ben, moi, je suis d'accord avec les autres. Il y a pas mal de fumée. Il y a des fumées de cheminée, exactement, aussi. Non, mais attends, Christian, ça pollue, ça, au fait, Gérard, les feux de cheminée ou pas ? Non. Pourquoi ? Non, mais attends, ça dépend s'ils sont bien allumés dans l'appartement. Hé, Gérard ? Oui ? Ça pollue les feux de bois ou pas ? C'est qui qui pose... C'est Bric. Est-ce que ça pollue les feux dans les forêts ? Mais attends, on vient de... Hé ! Oh, Bric, Bric, Bric, Bric ! Oui ? Tu veux aller voir Manu au standard, s'il te plaît ? Mais non, Gérard ! Non, non, mais attends ! Attends, tu vas aller... Tu vas être gentil, tu veux aller voir Manu au standard, parce que je viens de... Je vais aller à la question à Braguet. Tu ne suis pas à Bric, hein ? Mais si, mais j'ai... Non, non, mais tu... Ouais, mais tu n'as pas compris, ben, tu vas aller voir Manu, il va te faire comprendre au standard. Rigaud ? Oh, là, là... Oui, sur IRC, il y a Lagafou qui te demande s'il pétait sa pollue. Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Ça dépend si les fenêtres sont toutes fermées, ça... Même dans un lit, ça ne peut pas oliver. Ça, je peux dire oui. Bric, s'il te plaît ? Oui. Tu as... Il n'a rien dit, Gérard, ce n'est pas lui. Non, non. Mais Bric, tu le reprends au standard, il va comprendre. Tu expliques la troisième question et tu le remets après. Tu... Non, non, mais... Là, on finit la troisième et je pose la quatrième. Ouais. Euh... Bounti ? Oui ? Ah ben, toi, t'as répondu. Tu m'as parlé de... Je ne sais plus quoi, là. Fumée de cheminée. Ouais, fumée de cheminée. Ok, t'as répondu. Donc, moustache ? Ouais, moustache. Ouais, ben, alors, moi, je voudrais répondre à Coquelicot. Hum ? Parce que Coquelicot, elle a dit... En fait, on ne pouvait rien faire contre les incendies. Eh ben, elle dit n'importe quoi. Parce que les incendies, il n'y en a pas que des naturels. Il y en a aussi qui sont provoqués par des gens. Oui, mais... Mais ne parlez pas de ça. Attendez, attendez, attendez. Moustache et Coquelicot. Moustache et Coquelicot, s'il vous plaît. Ouais, du calme. Vous écoutez ? Là, d'accord, je suis d'accord avec vous. Il y a des incendies qui sont... Je sais, il y a des incendies qui sont provoqués pendant l'été. Mais ça, on ne peut pas savoir qui c'est qui les provoque. Voilà, tu peux sensibiliser. Mais oui, mais de toute manière, quand vous prenez une nationale ou autre, vous voyez que c'est marqué interdit de fumer. Donc, je ne comprends pas pourquoi il y a des gens qui s'amusent à fumer ou qui laissent leur mégot. C'est des pétomanes, ça. Ben oui, mais dans ces cas-là, pourquoi ? Pourquoi que les gens savent que c'est interdit de fumer ? Pourquoi qu'ils laissent leur mégot allumé ? Parce que c'est des pétomanes, ils le font exprès. Ça les fait jouir de mettre le feu. D'accord. Ouais, on appelle ça un pétomanie. Donc, on peut dire que les pétomanes, c'est pour des pollueurs. Ben voilà. Donc, Bricquet, il a quand même... Oui, Bricquet a tout pigé, a tout compris. Je me suis calmé, j'ai compris. C'est bon. Alors, pour toi ? En fait, vu que j'étais au standard avec Manu, je n'ai pas très bien compris ta question. Oh non, mais c'est normal, je lui ai expliqué, Gérard. Il m'expliquait de me calmer, tout ça, donc je n'ai pas pu entendre en mettre en feu. Donc, un incendie provoque-t-il une pollution ? Ben moi, je pense... Non, mais vite, vite. C'est bon, laisse-moi le temps de répondre. Je pense que oui. D'accord, c'est une bonne réponse. Ouais, ben... Quoi ? Et toi, Gérard, qu'est-ce que tu penses de ça ? Moi, personnellement, je vais te dire une chose. Ce que je pense, c'est déjà qu'on devrait respecter tout ce qui nous est interdit quand on part en vacances. Et même à l'heure actuelle, c'est ce qu'on devrait respecter, les endroits qu'on n'a pas le droit de fumer. Moi, celui qui renifle comme un veau va se calmer. Il doit prendre ses comprimés. S'il est malade. S'il est malade, il va redégager au standard. Ça va aller vite pour moi. Et donc ? Dans ces cas-là, il faut mieux respecter la vie des gens. Il faut respecter la nature. Parce qu'en fin de compte, la nature, qui c'est qui la paye ? C'est nous. Qui c'est qui paye ? C'est cher, en plus. Oui, mais qui c'est qui paye derrière ? C'est quand c'est bab. Oui, mais on paye... On paye pour les impôts. On paye là-dessus pour redonner goût à la vie. Et qui paye ça ? On paye des impôts. On paye des impôts, donc c'est nous qui payons, en fin de compte. C'est pas parce qu'on achète une voiture. Si, par exemple, une voiture prend feu dans une forêt, la forêt va... C'est pas faux. Va prendre feu. Et en fin de compte, qui c'est qui est responsable ? C'est nous. Parce qu'après, il faut reconstruire tout ça. Il faut reconstruire la voiture. Donc, alors, la quatrième... Et on va mettre un petit disque. Et donc, alors, je pose la question. La télé est un moyen de pollution et on va s'écouter Baba au Rome avec des petits... Des petits... Petits loups de nez. Tu peux rappeler les numéros, Gérard, aussi. 0-800-308-5000 et 0-870-5000. Toujours le 3615-4. Fun Radio, rubrique directe. Et bien sûr, l'Internet, ou que Rigaud vous attend, vous pouvez réagir. Sur le débat, il n'y a pas de problème. Je vous répondrai en direct. Voilà. Donc, alors, quatrième question. La télé est-elle un moyen de pollution ? Donc, on va raccueillir sucre d'orge. Oui. Baguette. Baguette. Braguette, pardon. Coquelicot. Oui, oui. Christian de la Seine-Saint-Cloud. Oui, oui, c'est celui-là. Moustache. Oui, je suis là. Briquet. Et... C'est tout. Et... Il n'y a personne d'autre. Il n'y a personne d'autre. C'est bon, c'est bon. Et donc, on commence avec qui, Gérard ? Et on va commencer avec... On va commencer avec le sucre d'orge. Oui. Eh bien, oui, t'as raison, Gégé. La télé, c'est un moyen de pollution énorme de l'esprit. Surtout, certaines chaînes. Oui. Les premières, là, tu vois. Oui. Et si tu les regardes... Non, mais sans... Non, non, mais attends, attends. Je ne dis pas de nom de chaîne. Je dis simplement celle qui commence les numéros, là. Oui. Eh bien, si tu les regardes trop souvent, tu finis par devenir comme elle, quoi. D'accord. C'est pas mal, ce qu'elle dit. T'as compris, Gégé ? Non. Bien comme la chaîne. Pareil. Oui, d'accord. Braguette ? Oui. Non, mais ce n'est pas un moyen de pollution, c'est un moyen de communication. On te communique des informations sur la pollution. Elle parle avec sa BD, elle ? Non, mais je pense qu'elle doit parler avec... Avec un gorille, elle, derrière. Oui, il y a un gorille derrière. Oui. Donc, ça y est. Ah, ben, c'est bien, Braguette. Coquelicot ? Oui, moi, je crois que c'est un moyen de pollution. Mais enfin, ça dépend pour qui. Parce que, moi, je dis... Je ne sais pas, il y a des trucs qui sont intéressants quand même. Il ne faut pas tout rejeter dans la télé. Est-ce que tu crois, Gérard, que la radio, c'est quelque chose qui pollue plus que la télé, Gérard ? Oui, quand on est pour Gérard, oui. Gérard, on est là. Est-ce que tu crois que la radio, ça pollue plus que la télé ? C'est ce qu'on demande sur Minitel. Non, je ne pense pas. Pourquoi ? Non, je pense que le Minitel, de toute manière, c'est... C'est un truc pour les gamins. S'ils ont envie de dépenser leur pognon là-dedans, ils font ce qu'ils veulent. Ce n'est pas ça, la question. La question, c'est est-ce que la radio, ça pollue plus que la télé ? Moi, c'est ma réponse. Ah, bravo. Moi, c'est ma réponse. Nuance. Donc, Christian ? Oui, moi, j'adore beaucoup le débat à la télé. Il y a pas mal de débats que j'écoute en deuxième et en première. D'accord. Non, mais je ne vois pas le rapport avec la question, Christian. Oui, mais... C'est sa réponse. C'est un peu comme toi. Non, c'est pas la réponse. Ah, ok. Moustache ? Ouais, ben, moi, je veux dire que la télé, c'est... Bon, en ce moment, il n'y a un peu que de la merde, quoi. Il y avait des émissions un petit peu plus intellectuelles, tu vois. J'ai... Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire. Non, mais attends, je ne vois pas... Ah, là... Là, Moustache ? Ouais ? Je pense que tu n'as pas très bien compris la question, mais ce n'est pas grave. Si, si, j'ai bien compris. Non, non, mais... Non, non, je pense, à mon avis, que tu n'as pas compris la question. Répète-la, moi, alors. Oui, alors, moi, avant de répondre à la question, je voudrais quand même te demander ton avis. Oui ou non, est-ce que ça pollue ? Toi, je voudrais que tu me répondes avant. Non, mais moi, maintenant, tu vas répondre à la question, parce que ce n'est pas toi qui me poses les questions, c'est moi qui vous les pose. J'aurais répondu par rapport à ta réponse, en fait. Non, non, mais moi, maintenant, tu vas me répondre à la question. Ben, aide-le. Aide-le un peu. Donne-lui ta réponse, déjà, comme ça, ça... Non, non, mais attends, il va déjà répondre correctement. Après, je lui dirai. Il ne peut pas. Ouais, je ne peux pas. Si tu ne me donnes pas, ta réponse, avant. Non, ben, alors, dans ces cas-là, n'attends pas ma réponse. Je réponds, je réponds. Sur Internet... Oh, Miss Toas ! Bric et Pardon. Ben oui, ben, je réponds. Non, non, mais 5 minutes. OK. Ouais, donc, sur l'IRC, il y a Fedji qui te demande si c'est la télé qui pollue ou si c'est les animateurs télé. Là-dessus, il faut dire une chose, c'est qu'en ce moment, vu ce qu'on voit à la télé, je pense qu'on a du mal à savoir ce qu'on va regarder comme chaîne. Ben ouais, mais alors, dans ce cas-là, toi aussi, tu pollues, puisque tu passes sur Fun TV. Alors là, je vais te dire une chose, Bric et... Tu vois, tu vois, Bric et... Ouais. C'est con, ce que tu viens de dire. Pourquoi ? Parce que là, maintenant, tu dégages. Je ne veux plus te revoir. Salut à toi, Bric et. Salut à toi, Bric et. Salut. Salut. Gérard ? Oui ? En plus, il avait tort parce que ça pollue moins quand ça passe par satellite que quand ça passe par courant à la télé. Qu'est-ce qu'il a dit ? Qui c'est qui vient de dire ça ? C'est moi, Sucre d'orge. Ouais, ben, Sucre d'orge. Fais gaffe parce que tu risques de te faire comme Bric et si tu continues. Non, mais c'est vrai. Non, Gérard, attends. Oui, mais c'est vrai, ça pollue moins quand ça passe par satellite que quand ça passe par courant. Ouais, non, mais il faut dire une chose. Il faut se dire une chose qu'à l'heure actuelle, pour voir des émissions de cons, des émissions qu'on ne sait même pas ce que ça veut dire. Donne des exemples. Donne des exemples pour toi d'émissions polluantes. Moi, je peux te dire une chose. Des émissions polluantes, tu sais ce que c'est ? Non. C'est l'après-midi. Hein ? Sur quelle chaîne ? Même le matin, sur Écoute 9h. C'est pas pour Critique et Françoise. C'est pas des émissions, c'est des séries, c'est un nuance. Ouais, mais même, quand tu vois Amour, Gloire et Beauté, ça n'a ni queue ni tête parce que ça n'a rien à voir. L'après-midi, ouais, mais Taka Zappé. Ouais, mais L'Épée de l'Amour, c'est pas... Ils ont signé pour 10 ans. Ça, pour 10 ans, ouais, mais pour 10 ans, de toute manière, tu peux rien voir. Tu comprends même pas ce que ça veut dire. Et ça, c'est pas l'urne, là. Victoria et Cool. Cool, je pense que c'est ça. Ouais, mais c'est de la merde, mais tu regardes. Non, non, moi, je regarde pas ça. Attends, t'es en train de nous dire les prénoms et tout, là. Victoria, c'est avec machin, bidule. Non, mais on s'en fout, on s'en fout. Donc, c'est pas l'urne pour toi. Pourquoi on s'en fout ? Elle peut réagir, quand même. Non, mais on s'en fout de la série, c'est ce que je veux te dire. Ouais, bah, peut-être. Moi, je veux te dire une chose. Je préfère regarder des reportages, comme j'ai vu hier. Malheureusement, je me suis endormi dessus. Je préfère regarder des reportages sur les routiers que de voir des émissions, des pectons qui durent, quoi, ils commencent à 14h05 et à 14h45, c'est terminé. Ouais, mais je vais te dire un truc, les routiers polluent, quand même. Ouais, mais attends, les routiers polluent, peut-être, mais on est bien contents de les avoir pour se nourrir. Et pour nous ravitailler. Pour ravitailler les magasins et les stations-service. Parce qu'on est bien contents. On est bien contents de les avoir, grâce à eux. Qui c'est qui bouffe ? C'est quand même grâce à eux, si on bouffe. Ouais, mais ils polluent, quand même. Ouais, mais ils polluent. Mais grâce à qui, t'as de l'essence dans ta voiture ? Grâce à eux. Les garagistes. Ouais, mais les garagistes, ils vont appeler à qui ? Au transport routier. Ouais, oui. Eh, voilà. Eh, oui, Manu. Bah non, c'est le train. Bah non, le train. Non, c'est le train avec les routiers. Mais attends, le train, avec le train, tu vas... Tu vas pas loin. Je sais pas où. Tu vas pas loin, surtout en ce moment. Surtout en ce moment, avec ce qu'il se passe. Allez, on revient sur le débat. Sinon, excusez-moi, on accueille Greenpeace, 26 ans de Colmar, où on peut écouter Fun sur 92.2 FM. Bonjour, Greenpeace. À la place de Bricquet. À la place de Bricquet. Bonsoir, tout le monde. Bonsoir. Salut. Salut, Gérard. Salut. Donc, sixième question. Peut-on faire l'amour en polluant ? Non. C'est bien, la question. Ah ! Ah, c'est une bonne question, Gérard. Ah, ouais, mais... Mais quoi ? Mais quoi, ouais. Oui, mais quoi ? Gérard, si Greenpeace peut répondre ? Oui. Alors, en fait, moi, je trouve qu'on peut effectivement faire l'amour en polluant. Si, par exemple, on fait de l'amour sur une péniche, et qu'après, en faisant l'amour, on voit une collette de, je dirais pas la marque, et on la balance dans la scène. Voilà. Non, mais attends. Là, je vais te dire une chose, Greenpeace... Ouais ? T'es viré. Là, déjà... J'ai rien dit de méchant. Non, mais... Là, tu reviens tout à fait à la première question. Ouais. Ouais, mais... Ouais, ouais. Ah, Tony ! Quoi ? Ouais, ouais. Non, mais on peut faire l'amour quand même sur une péniche. Puisque... On peut faire l'amour partout. Donc, à ton avis, est-ce qu'il a raison ? S'il n'a pas raison, t'expliques. C'est ça ? Non, mais moi, je vais te dire une chose. C'est pas parce que tu vas faire l'amour et que tu rebalances des canettes dans la scène. OK ? Bah, tu peux si t'es assoiffé en train de faire l'amour. Moi, je pense que... Ah, là, il a peut-être raison. Bah, faut se réhydrater, sinon tu meurs. Est-ce que t'as soif, toi, quand tu fais l'amour ? Non, moi, je suis mis une cigarette. Bah, tu pollues, alors. Ah, non, mais moi, je suis mis une cigarette chez moi. Nuance. Ouais, mais tu pollues quand même. Ah, non, mais moi, quand je suis mis une cigarette, j'ai la fenêtre ouverte. Ah, ouais. Ah, bah, ouais, donc tu pollues, hein. Un homme, non, mais je pollue quoi ? Je pollue personne ? Bah, si tu veux, on s'en dit. Tu pollues l'atmosphère. Bah, je pollue l'atmosphère. Mais dans ces cas-là, les pots d'échappement des voitures, ils polluent quoi ? L'asthme de fer ? Non, mais attends, pendant l'amour aussi, Gérard, il t'arrive d'avoir des pollutions nocturnes. On est d'accord. Ah, mais ça, il y a une personne qui pourra répondre si elle veut bien venir à côté de Manu pour répondre à la question, mais elle veut pas. Ah, mais c'est pas grave, on continue le débat, on va pas s'arrêter pour ça. Donc, moustache. Ouais. Ouais, GG, bah, je t'écoute. Non, mais attends, moustache. Ouais, ouais, ouais. Oh, moustache, tu te réveilles ? Ouais, ouais, non, mais je me réveille. Non, mais si tu veux, j'ai perdu une fille, donc... Non, non. Non, non. Je vais sauter cette question. Voilà, je vais écouter, comme ça, au moins, tu vois... Bon, bah, alors, moustache, bonne nuit. Allez, hop. Bonne nuit, moustache. Au revoir. C'est pas la peine de le reprendre sur un autre nom, hein. Christian, de la Salle Saint-Cloud. Moi, j'aime bien faire l'amour, n'importe où. Même dans le froid. Ouais, mais... Peut-on faire l'amour en polluant ? Non, je crois pas. Ah. Pourquoi ? Non, mais pourquoi ? Tu vois... C'est vrai. Non, non, mais... On avait bien précisé. Il n'y a pas de pourquoi ni d'idée comment. Donc, maintenant, tu le laisses répondre si... Alors, why ? C'est très difficile. Ouais, mais... Alors... Comment... Pourquoi... Ah, non, pas de pourquoi, Gérard. Ça dit mal, hein. Ouais, mais... Ah, ouais, bah, ouais, t'es bien emmerdé, là. Dans quel sens ? Non, non, pas dans quel sens, non plus. Non, non, parce que là, c'était des comments, ici. Ah, non, on n'a pas... Alors, moi, je fais ce que je veux. Ah, d'accord, toi, t'as le droit, OK. Donc, Christian, donc... Dans quel sens ? Peut-on faire l'amour en polluant ton... Pour toi, euh... Dans le froid. Ouais, dans le froid. Ouais, mais je vois pas... Je vois pas du tout le rapport. C'est vrai. Parce que, dans ce cas-là, tu cherches une aiguille dans une botte de foin. Ouais, oui ! Dans ce cas-là, Christian... Ouais. Ouais. Christian ? Écoute, Gérard. Christian ? Ouais. Moi, je vais te dire une chose. Ouais. Donc, je vais répondre à la question. Ouais. Donc, si, admettons, t'arrives pas à trouver la foufoune de la personne, donc, t'es obligé de la chercher dans une botte de foin. Exactement. 19 ans ! Voilà ! Alors, on va demander à Coquelicot. Non, moi, je crois pas que ça pollue. Franchement, non. Ouais. Ouais, mais est-ce que t'as déjà essayé, toi ? Non, franchement, non. Non, mais attends, 19 ans, je pense que... C'est vrai, à 3, ils font pas beaucoup l'amour, hein. Est-ce que t'en sais, t'y habitais ? Hein, Fildar ? Ouais, ouais. Braguette ? Oui ? Donc, toi ? Bah, moi, je suis d'accord avec Coquelicot. Je dis que ça pollue pas. Ouais, bah, toi non plus, t'as pas essayé, là-bas ? Ah, si, si, moi, j'ai essayé... C'est clair que ça pollue pas ! J'ai essayé dans les volcans, j'ai essayé dans les petites rivières autour des volcans, et j'ai pas pollué. Ouais, non, mais, de toute manière, les volcans, j'ai annulé... Normalement, c'était le thème du deuxième débat, mais je l'ai annulé parce que... C'était... C'était pas évident. Non, et puis même... La route d'Asie, c'était pas libre. Non, mais même, c'est... T'as trop de problèmes, en ce moment, avec les volcans, la grève et tout, c'est chiant. Non, non, non, mais même, les volcans, c'était pas... Ils en parlent pas assez à la télé, tout ça. Moi, je sais, je sais très bien que j'ai été sur Clermont, il y a 3-4 ans, j'ai été me balader. Je sais que c'est là-bas qu'on voit... Il y a un coin qui est... Qui est volcanique. Non, non, mais... En Auvergne, je sais que c'est le truc des volcans. Donc... T'as été à Vulcania, non ? Ben, j'y ai été, oui, mais c'est pas évident parce que quand tu y vas à pied, faut quand même monter la côte. Ah ouais ? Parce que tu peux pas y monter en voiture. Gérard, je voulais te poser une question, c'est Greenpeace. Oui ? Est-ce que t'as vu ce qui s'est passé à San Francisco, Volcano ? Il y a un volcan qui est sorti de San Francisco. Non, non, mais attends, pour l'instant, on est dans la pollution, d'accord ? Ok ? Ok. Sucre d'orge. Oui. Ben, alors, moi, je trouve que l'amour, c'est trop beau, quoi. Ça pollue en aucun cas. Oui, c'est vrai. Ça, c'est clair. Bon, ben, c'est tout ce que t'as à dire. Ouais. Non, mais je pense que, là, ce soir, on dirait que vous êtes pas réveillés, là. Mais si, Gérard. Non, ils sont calmes, nuance. Attends, il y a un autre sucre d'orge, là. Tu vois, on peut s'équiter, hein. Quoi, un autre sucre d'orge ? Ouais, il y a plusieurs sucres d'orge dans cette maison. On est trois sucres d'orge. Je vais te le foutre, mon sucre d'orge, moi, tu vas voir. Il y a plein de sucres d'orge. Ben, réponds, alors, vas-y. Eh ben, moi, je me dis que ça pollue pas et que Gégé, je sais pas pourquoi, il pose la question. T'as pollué en faisant l'amour, Gégé ? Ah, ben, ça, je vais te dire une chose, le sucre d'orge, je suis à te calmer, déjà. Mais non, mais je sais pas, j'ai pas compris ta question. Ouais, voilà pourquoi, toi, Gérard, t'as écrit cette question. Pourquoi ? Toi, tu penses que l'amour, ça pollue ou pas ? Non, peut-on faire l'amour en polluant ? Oui. Bon, de toute manière, tu peux faire très bien l'amour comme Moustache disait, ou Greenpeace, ou Coptico, ou Bounty, je sais plus. Enfin, bref. Enfin, bref, on s'en passe. Mais je pense que faire l'amour, tu peux faire l'amour où que tu veux. Mais ça pollue pas. Ben oui, mais voilà, d'accord. Mais je crois pas pourquoi, tout de suite, y'en a qui s'attachent sur des trucs qu'on vient d'avoir. Qu'on vient d'avoir sur ce thème du débat. Mais pourquoi t'as pensé à cette question, toi ? Ben, pourquoi ? Parce que c'était une question qui me venait à la tête. Je voulais savoir. D'accord. C'est tout. Comme ça, t'as la réponse. T'es content ? J'ai la réponse. De toute manière, y'a personne qui est capable de répondre. Alors, un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Oui. Oui, Christian, Christian, Christian. Un teneur. Un très fort teneur. Non, mais, un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? De gros dégâts. De gros... De gros... De gros... De gros... D'accidents. Des gros... Qui provoquent pas mal de dégâts. D'accord. D'accord. Ouais, je vois ce que tu veux me dire. Oui, Rigo ? Non. Non. Vas-y. Moi, je croyais. Euh... Sucre d'orge, je veux parler. Moi, je dis que ça nettoie un orage. Après, tout est beaucoup plus propre. Non, mais un orage... Un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Moi, je peux vous dire une chose que... Non, ça a fini. Non, non, mais... Non, mais attends, sucre d'orge, je vais répondre à ta question, s'il te plaît. Je te laisse, je t'en prie. C'est que... Vu le cyclone Georges et tout ça... Ah ! Ouais, mais ça, je vais vous dire une chose. La couche d'ozone, ça a rapport ou pas ? Bah oui. Moi, je vais te dire une chose. Dans ces cas-là, on parle d'un orage. Tu viens de dire ? La couche d'obone. La couche d'ozone. Ozone, pardon. Donc, tu prends... le truc... météorologique. La couche d'ozone, avec les gaz d'échappement... Vous allez apprendre quelque chose ce soir, écoutez. Avec les gaz d'échappement, tu peux avoir plus de pollution. Donc, cet été, on a atteint le barème... voire 4, 5 à un moment donné sur Paris. Non, non, non, non, Christian. Non, non, on n'a pas dépassé le barème 5. Le 5,9, je crois. Non, on est resté à 5. Mais il faut dire une chose, c'est que là-dessus, quand on dit, ouais, les pastilles vertes, donc, les pastilles vertes, je vois pas ce qu'elles ont à faire là-dedans, parce que, de toute manière, les gens prendront toujours leur voiture pour se déplacer, pour aller au boulot. Ouais, mais ils ont pas besoin de bouffer de pastilles Valda pour ça. Mais non, mais la pastille verte, c'est... Arrête tes conneries, toi. Récupe-toi de ton standard et réponds pas aux questions. Rapporte-le pas, Manu. Réponds pas, réponds pas. Je peux accueillir un nouvel auditeur, par contre ? Allez, allez. Donc, on accueille quel numéro, 20 ans, de Toulouse, sur 105.9 ? Salut, quel numéro ? Bonsoir, Paris, et bonsoir, le bar où je travaille, c'est-à-dire, mec, c'est l'Eiffel, ailleurs. Quelle AFK ? Salut à toi, quel numéro ? Non, c'est une petite pub. Non, mais les pubs, on les fait pas. Non, moi aussi, j'ai de la pub, je retire. C'est la nuit sans pub, OK ? Et Manu, tu penses sur les 24 lignes ? Parce que je suis venu lui donner un coup de main, il y a 24 lignes. Ouais, alors, ta couche. Bonsoir, Gérard. Salut. Est-ce que tu peux répéter ta question ? Excuse-moi, j'étais au standard. J'arrive pas. Oh non ! Gérard, excusez-moi. Gérard ? Je sens que tout à l'heure, il y en a, il va se prendre une pêche. Gérard, Gérard, Gérard. Donc, alors, un orage... C'est quel numéro ? Oui, oui, je répète la question. Merci. Un orage provoque-t-il une pollution atmosphérique ? Non. Alors, pourquoi, quel numéro ? Ah non, c'est pas moi qui ai dit non, déjà. Moi, je ne sais pas, je ne pense pas, mon cher Gérard, je ne crois pas. Ouais, mais... Réponds quand même à la question. Un orage... C'est moi, pardon. Eh bien non, je ne crois pas, Gérard. Non, mais attends, quel numéro ? Pourquoi tu appelles ? Ben non, mais pour participer au débat, Gérard. Non, mais je te pose la question. Si tu ne veux pas répondre, si tu n'as pas la réponse, c'est pas la peine d'appeler. Ah si, quand même, attends. Mais attends ! C'est pas parce qu'il n'a pas une réponse à une question qu'il n'est pas obligé de participer à tout le débat. Mais là, pour l'instant, il n'est même pas capable de dire... Non, c'est pas grave, il répondra la prochaine. Avec les éclairs et tout, oui, oui, tout à fait, je pense, oui. D'accord. Pour sortir un peu du débat, excuse-moi, il y a Steph sur le Minitel qui demande si les pètes fouffes polluent l'environnement. Bon, ben ça, c'était quand on faisait l'amour. Je ne vois pas du tout... Le rapport. Non, mais je ne vois pas du tout... Le rapport. Il ne voit pas le rapport avec... C'est une sorte d'orage. C'est une sorte d'orage. Non, non, non. Non, ça ne pollue pas, alors. Christian. Merci. Christian, pour toi. Ben là, Steph. Ben, moi, je suis tout à fait d'accord avec toi. Christian, je t'ai reconnu. Pourquoi, Tony, tu prends cette voix de mongole ? Bon, ouais, vous commencez à vous calmer, là. Ouais, ouais, calmez-vous. Ouais, tu as le numéro ? Ah, c'est pas moi, hein. C'est l'autre, là, Moustache, là. Ouais, Moustache, Gérard, tu devrais le virer parce qu'il fout la merde depuis. Non, mais c'est bizarre, Manu, je t'avais dit... Mais Moustache est parti, donc... Non, mais pourquoi qu'on le récupère ? Mais il n'est pas là ! Non, mais c'est compliqué. Non, dans ta fiche, Gégé. Non, mais attends, j'attends qu'il me refasse une fiche propre. Ben, coquelicot. Bon, je me trompe. Coquelicot. Oui, ben, moi, je dis que ça... Je pense pas que ça pollue, non. Ouais, mais... Ben... C'est vrai. Oui, il est plus acide. T'as raison, il y a des plus acides. Des fois, ça pollue tout sur le son passage. D'accord. Facile musique, tout ça. Ouais. Braguette ? Ouais. Moi, je dis que c'est le contraire, en fait. C'est la pollution atmosphérique qui provoque les orages. Mais c'est bon, en fait. Un bon orage, une bonne pollution d'orage, c'est bien. C'est un génie, hein ? Non, non. C'est un génie, elle a raison. Et puis, l'électricité statique, ça fait peur aux enfants, c'est... Non, non. Moi, je peux vous dire une chose, que l'orage, pour moi, personnellement, vu ce qu'on en... Rigaud, vas-y, avant que je termine. Ouais, c'est juste Choune sur l'IRC qui te demande ce que veut dire atmosphérique, parce qu'il sait pas du tout. Ben, atmosphérique, c'est... Atmosphère. Atmosphère. Et c'est quoi l'atmosphère ? L'atmosphère, c'est les nuages et c'est tout ça. Quand vous voyez des gros nuages noirs, là, vous pouvez être sûr d'avoir un gros orage. Quand vous voyez des éclairs, c'est pareil. Gérard, c'est Greenpeace, moi, j'ai pas répondu. Ouais, vas-y. Moi, je pense que les orages, ça pollue carrément pas, puisque, en fait, appareil, quand il y a de la pollution, c'est qu'il y a de la chaleur. Donc, les orages, il fait froid, généralement, et voilà, ça pollue pas. Non, non, non, non, non, non, non. Pourquoi, Gérard ? Non, non, je veux dire une chose. En été, quand on n'a pas de pelote, on se plaint parce qu'on a trop chaud. Et quand il pleut, c'est pareil, on se plaint parce qu'on a trop froid. Oui, mais Gérard, moi, ce que t'as pas compris, c'est que, tu vois, quand... Ouais, c'est vrai. Non, mais attends, dis carrément que je suis un con, que je comprends pas. Non, non, non, c'est pas vrai. Moi, je le... Enfin, non, mais bon. Non, tu le penses... Tu veux pas le dire, mais tu le penses. Exactement. Bon, alors, Greenpeace, bonne nuit. C'est bon. C'est Moustache qui a dit ça. Non, non, Greenpeace et Moustache, bonne nuit à vous deux. Allez, hop, terminé. On va terminer... Il nous reste deux questions. On va terminer avec Sucre d'or, Bragate, Coquelicot, Bounty et Canuméro. Voilà. Alors, le parfum est-il un moyen de pollution ? On va demander à Canuméro. Oui, alors, moi, j'estime que oui, parce que je vois des grosses bonnes femmes, des fois, qui se foutent de la cocotte et tout. Et, tu sais, quand t'es dans un endroit, dans un magasin et tout, et que t'es à côté d'elles, elles s'en foutent plein, plein, plein. C'est une horreur. C'est une pollution du nez, quoi, oui. Ouais, mais ça... Ça, je veux dire, Canuméro, moi, je peux te confirmer, c'est que... Non, mais Canuméro. Oui. Canuméro, je vais te répondre. Je pense que Coquelicot, Bounty, Bragate et Sucre d'or, je pense que vous allez tous être d'accord avec moi. Oui, moi, c'est d'accord. Donc, je pense que je vais vous dire une chose là-dessus sur le parfum. C'est que dès que, par exemple, une personne va avec sa copine pour y acheter du parfum... On sent une bonne marque. Donc, déjà... Rien que si elle en met le peu sur la pomme de sa main, déjà, tu vas le sentir pendant un bout de temps. C'est véridique. Donc, c'est pour ça que... Mais ça dépend quel parfum, en fait. Oui, mais même que ça soit du parfum pour femme ou pour homme... Non, non, mais c'est même pas ça. C'est qu'en fait, il y a des bons parfums et il y a des mauvais parfums. Les mauvais parfums, il y a des mauvaises choses dedans, et c'est les parfums qui puent, genre marque de sport. Tu vois ce que je veux dire ? Non, non. Attends, attends, attends. Attends, attends, attends. Qui c'est qui vient de me parler de marque de sport, là ? Est-ce que l'Adidas, ça pue ou pas ? Attends, attends, attends. Justement, tu me coupes. J'ai aussi un jeune, là, que j'ai à l'antenne, mais ils ont été au moins... On parle de la pollution des téléphones portables. Il voulait savoir si les portables, portables, téléphones polluent. Tout ce qui est électronique. C'est une question qui revient souvent. Ça, sur l'électronique, ça m'étonnerait que ça pollue. Pourquoi ? Ça dépend des gens qui veulent... Ils veulent l'acheter. D'autre part, excusez-moi tout le monde, d'autre part, on accueille Prof Salade, qui est chercheur au CNRS à la place de Greenpeace. Non, mais attends. Prof ? Prof CNRS ? Tu le dis au grand chef, parce que c'est lui qui l'a sélectionné. C'est moi qui l'ai sélectionné. Je ne sais pas s'il est valable. Oui, mais j'espère qu'ils n'ont pas changé de nom pour... Non, non, non. C'est moi qui viens de le rappeler, là, l'instant, sur son portable. Par contre, il est sur son portable. Parce qu'il est normal, il est dans son laboratoire. On t'écoute. Oui, allô ? Oui. Bonsoir, Gérard. Oui, je suis désolé de taper d'un portable, mais voilà, je suis au moment... Non, mais on t'écoute. Oui, donc je vais te montrer, comme deux et deux font trois... Non, deux et deux font quatre chez moi, pas trois. C'est un incendie de forêt. Je suis désolé de revenir sur le début du débat. Non, non, non, non, on en est à la huitième, on parle du parfum, on ne reprend pas les questions du départ. D'accord, donc tu travailles... Parce que sinon, tu vas retourner voir le chef. D'accord. Donc, est-ce que tu as fait de la chimie dans ta vie ? Non. Voilà. Donc, est-ce que tu sais que la condition du café... ...de carbone avec de l'oxygène donne de l'eau et du CO2 ? Oui, mais attends, je vais te dire une chose, je me suis tapé de... Il est allé nous impressionner, il est nul, là, le gars. Non, non, mais je me suis tapé des acides de carbone quand on était en Allemagne avec Sandy, chez Goodyear. C'est bon ? Je vais te dire une chose que... C'est pas mauvais, ça, non ? Oui, mais... Oui, Rigo ? Non, rien. Non, je croyais que t'avais une question. Non, Gérard, je t'avais senti... Non, mais si t'avais... ...sur l'IRCE, moi, ça me dérange pas. Non, on me dit juste que tu fumes des acides de carbone, mais je vois pas le rapport. Non, mais ça, moi non plus. Les acides de carbone, ça n'existe pas, Gérard. Oui, ben, les acides de carbone, tu sais, ça sert à quoi ? À quoi ? À faire des pneus et des joints de voiture. Je le savais pas, en plus, je l'ai dit comme ça au hasard. Bon, c'est bon, là, derrière, ceux qui veulent... C'est bon. Donc, bon, on revient sur l'histoire du parpaing, là. Oui, sucre d'orge. Oui. Donc, je pensais... Qui c'est, tout à l'heure, qui m'a posé une question, là ? Ouais, c'était sur les parfums, genre, de sport, des trucs pourris, là. Ouais, Adidas, tout ça. Et Gérard, moi, je disais que les parfums, ben, ça pollue, parce que c'est fait pour cacher les mauvaises odeurs, et les mauvaises odeurs, c'est de la pollution. Alors, les sportifs qui puent, ils mettent du parfum, et c'est pour cacher la pollution, et tout ça, c'est pour cacher la pollution. Non, non, non, non, non, non, non. T'es d'accord ? Non, je suis pas d'accord avec toi. Mais il y a des parfums, quand ils sont doux, c'est agréable, ça pollue pas. Mais il y a les parfums de chiotte, aussi, ça pollue, parce que ça proue la couche d'ozone. Ouais, d'accord. Ouais, ben, je pense que... Mais c'est vrai, hein ? Gérard, il y a l'autiste qui veut parler, derrière. L'autiste, tu es la ferme, toi, s'il te plaît, derrière, merci. Donc, je pense que... Je vois pas du tout le rapport. Christian, pour finir, on va en terminer sur cette question-là, là, parce que... Moi, je trouve que les parfums, ça sent très bon, même sur une femme. C'est très agréable. C'est très agréable à sentir, une femme qui a beaucoup de charme et du parfum. Ouais, mais, alors, Christian, moi, je vais te poser la question, et ça, toi, tu vas répondre, tu vas te mettre à côté de Fildar. Quoi, non ? Non, non, pourquoi ? Non, moi, je réponds pas, je croyais que je devais répondre, non, non. Parce que moi, je vais te dire une chose, une nana qui s'en met trop, par un moment donné, ça fait mal à la tête avec le... Pourquoi ? Non, attends, il n'y a pas de pourquoi, toi, tu vas la fermer ! Ah, non, mais... C'est pas à toi que je m'adresse ! Quand je t'appellerai pot de chambre, tu sortiras de sous le lit, toi ! Ok ? D'accord, je vais la fumer à ton courroux. Alors, dans ce cas-là, t'inquiète, fumez la moquette et on verra ! Non, ça pollue, hein ! Ah, ouais, la moquette, hein ! Ah, ok ! On va fumer la moquette ! En même temps, je me permets, Max, c'est Max, si le mec, il dit, quand tu dis que quand une femme met trop de parfum, ça donne mal à la tête, quand il te demande pourquoi, c'est normal qu'il te pose pourquoi, parce qu'il est en train de savoir pourquoi. Oui, voilà ! Ouais, mais j'en connais une, elle s'en met du matin au soir, c'est pas parce que moi, je m'en mets beaucoup, mais je voudrais bien qu'elle réagisse, là. Allez, hop ! Ça, c'est peut-être pour qu'elle m'en fait la transparence. Par contre, il y a des mecs qui souhaitent pas de parfum... Je vais vous faire tenir le fond de tas. Il y a des mecs qui souhaitent pas de parfum... Non, non, attendez, s'il vous plaît, derrière, merci, il y a un morceau, là. Disons que le... Oui, bonsoir, disons que le parfum, c'est bien, t'es obligé d'en mettre, si tu vas à un rendez-vous, t'es obligé de mettre du parfum. Ah ouais, mais attends, attends, attends, tu vas à un rendez-vous, tu te mets... Attends, je te réponds à ta question, et là, je pense qu'on va se marier sérieux. Tu crois que tu vas dans un bureau d'un directeur, par exemple, moi, je vais voir Axel. J'arrive, je suis avec ma bouteille, vas-y, hop ! Non, mais moi, je prends pas ma bouteille sur moi, hein. Non, mais attends, mais dans ces cas-là, c'est pareil. Et tu t'en mets trop. Et ce soir... Non, j'ai même pas amené ma bouteille de parfum, donc tu vois... Elle est tombée dedans, OK ? Ouais, elle est tombée, parce que t'es à côté, toi. Tu te calmes, hein, tu gardes tes mains... Ah, t'inquiète. Tu gardes tes mains ! Je touche pas à ta cam'. Ça, c'est ma propriété. Défense d'y toucher. T'as un droit de bail, non ? Ouais, j'ai un droit. Le débat, le débat. Donc, dernière question, je pense, ça, c'est... Le chef, il va répondre. Ça, c'est lui qui l'a sélectionné. Moi, je pense que ça va me retomber sur la gueule, mais c'est pas grave. Les boissons sont-elles... Oui, oui. Ah, oui, oui, qui ? Alors, quel numéro, vas-y ? Bah oui. Bah oui, mais t'as même pas entendu la fin de la question. Est-ce que c'est une pollution pour toi ? Oui, certainement. Ah, voilà. T'es content de ta réponse ? Pour moi aussi, parce que moi, je bois beaucoup. Tu sais, ma mère est écossaise, donc... Ah, ouais, c'est un petit peu... Ton père est boulonné, non ? Euh, allô ? Ouais, on t'écoute. Non, non, c'est pas moi. Les toilettes de la loco sont polluées. Ça, c'est... Bon, alors, quel numéro ? Bonne nuit ! Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit ! Je sais pas quel numéro, c'est prof Salade. Ça y est. Voilà. Attends ! C'est bon. Hé, Manu ! Qu'est-ce que je fais ? Je te préviens ! Non, parce qu'il avait son portable. Je te préviens ! J'avais prévenu. Ce soir, le premier débat, je veux pas le casser. C'est nickel, là. Ok ! Là, t'es en train de me niquer. C'est prof Salade, il est parti. Non, prof Salade, j'ai... Tu te démerdes. Je veux pas savoir. Euh... Bounki ? Oui. Bounki, pour toi ? Oui, bah moi, quand je vais dans... Quelque part, je bois de l'alcool, mais très modérément. D'accord. Bien. Euh... Coquelicot ? Moi, je ne bois pas du tout. Donc, je peux pas répondre à ce liste. Ouais. Braguette ? Ouais, normalement, je bois pas du tout. Je bois non plus, et je supporte pas les gros cons qui picolent, quoi. Pour moi, c'est... Parce que eux, c'est son épauleur, ouais. Alors, attends, euh... Je vais te dire une chose, Braguette. Yes ? Quand tu vas dans une boîte de nuit, t'envoies des gros cons ? T'envoies ça, ouais, ouais, ouais. Ouais ? Oui, oui, j'envoie ça. T'envoies, hein ? Oui. Et à Clermont-Ferrand, il y a des boîtes de nuit, quand même. Et puis, il y a aussi des gros cons qui picolent. Ouais. Alors, dans ce cas-là, pourquoi que tu vas dans les boîtes de nuit et qu'il y a des gros cons ? Bah, attends. J'ai le droit de sortir, quand même. Bah, voilà. T'as des bons DJs ? Bah, ouais, euh... Des bons DJs, ouais. Ouais, sucre d'orge, pour finir. Bah, moi, je bois beaucoup, mais que de l'eau. Alors, je peux répondre que boire, ça pollue pas quand tu bois de l'eau. Ouais, c'est ça. Ouais, c'est limite comme ça. Ça m'étonnerait. À mon avis, ça m'étonnerait. Tu vois pas ? Je bois un petit peu de champagne de temps en temps. Ouais, un petit peu, quand même. Un tout petit peu, quand même. Ouais. Tout à fait. Est-ce que tu penses que, pour toi, ça en est une, Gérard ? De quoi ? Bah, une pollution. Euh, moi, je... Non, mais moi, je vais te dire une chose, que si je bois, c'est mon problème, c'est pas le vôtre, et ça vous regarde pas, les auditeurs. C'était pas ça, la question, Gérard. Non, mais... Si c'est pour toi, de boire, c'est une pollution ou pas ? Ben, ça regarde... Simplement, ma femme, c'est tout. Voilà, c'est tout. Ça regarde personne d'autre. D'accord. Donc, conclusion... Attends, Gérard, justement, pour la conclusion, on va accueillir Cactus, 22 ans, de Paris. Bonsoir, Gérard. Bonsoir, Gérard. Cactus ! Bonsoir. Salut. Ça va ? J'ai pas regardé, ce matin. Ouais ! T'aurais dû regarder, comme ça, t'aurais pu me répondre. Ouais, ben, vas-y. Non, mais tu vas bien, Gérard ? Ben... Je sais pas, je te dis. Il a pas regardé, ce matin. Alors, ta conclusion, Cactus ? Alors, ma conclusion à tout ça... Oui ? C'est que c'était un très long débat qui était très bien fait. Bien animé par Gérard. Oui. Et qui s'est vachement bien passé, pour une fois. Oui. Et puis, voilà. Voilà ma conclusion. D'accord. Bravo ! Ben, comme t'as fait la dernière question, tu aurais été sur le deuxième. Ah, la classe ! Il est pas fort. Alors, on va demander... C'est le numéro. On va demander à Sucre d'orge... Oui ? Sa conclusion du débat. Eh bien, je crois que t'as... Enfin, ouais, bien organisé le truc. T'as viré ce qu'il fallait virer, t'as gardé ce qu'il fallait garder. Ouais, exactement, ouais. Non, mais ça, je l'ai fait parce que j'avais... Ça vient du cœur, ce qu'il a fait. Non, non. Non, non. Ça, euh... Je dois être quelqu'un... Vu ce qu'il s'est passé mardi, donc, euh... C'est tout. J'y avais promis que ce soir, le premier et le deuxième allaient bien se passer, donc... On avait pas dit le deuxième. Non, non, mais attends. On avait dit ça avant le premier. Attends, tu vois... Tu vois, c'est con, parce que toi, t'as toute ta grande bouche. Ouais. Mais manque de peau. Ouais. T'as tapé la réa. Bon, on dit deuxième ? Eh, les deux. Tu vas faire les deux. Oh, non, putain. Oh, mince. Oh, mais ne mets pas. Oh, non. Non, non, toi, tu fais le second. Je vais démissionner, moi. T'es baisé. T'es baisé, mon pote. Allez, on y va. Oh, là, là. Et toi aussi. D'accord. Alors, sucre d'orge. Oui. Conclusion. Eh bien, je pense que même si on a dit beaucoup de bêtises et beaucoup de choses intéressantes, le fait... Non, non, non, non. On n'a pas dit une chose intéressante. Je tiens à te dire... Par contre, on a dit ces conneries. Non, mais le simple fait d'avoir répété le mot pollution toute la soirée, c'est bien parce que ça rentre dans la tête des gens et puis ils vont en prendre conscience petit à petit. Voilà. Braguette ? Ouais, alors moi, sur le thème, en fait, sur la pollution, je trouve que c'est bien, la pollution, parce que ça fait réagir les gens, parce que maintenant, on privilégie l'électricité, on privilégie aussi le chauffage, tu vois, solaire. Et sinon, pour le débat en lui-même, quand t'es gentil avec les gens, les gens sont gentils avec toi. Oui, c'est vrai. C'est très bien. C'est vrai. Quel numéro ? Non, Coquelicot. Moi, c'est la première fois que je viens à un débat avec toi. Je trouve ça très sympa et je trouve que ça a apporté beaucoup de choses quand même, même s'il n'y a pas que des choses intéressantes, c'est vrai, mais je trouvais que c'était très sympa et j'espère que ça va faire réagir des gens. Christian de la Sainte-Saint-Claude. Oui, moi, j'adore beaucoup ton débat et c'est pas mal de... Ça apporte beaucoup de choses et j'adore pas mal ton émission. Qu'est-ce que ça t'a apporté, Christian, le débat de ce soir, toi ? Beaucoup de choses. C'est-à-dire ? Sur la pollution, sur le cinéma, sur le... Non, non, mais attends, Christian, Christian, Christian ! Christian ! Oui ? Christian, t'as pas encore fait. Non, mais je sais... Non, sur la pollution, sur certaines choses, sur les orages, sur tout. Oui ? Sur... Sur les parfums. Oui, mais t'avais pas autre chose à demander parce que je t'ai entendu tout à l'heure à 22h. Non, c'est pas grave. C'est pas grave. Ouais ! Quel numéro ? Bon, alors pour ma toute première participation au débat de Gérard, moi, j'ai trouvé ça bien, mais bon, je sais que la pollution, toi, c'est ce que tu vis au jour le jour et c'est... À Paris, ouais. C'est pénible pour toi. Non, mais de toute manière, la pollution, on la vit dans toutes les villes, hein. Ouais, mais... Je vais te dire une chose, ça, tu peux pas t'échapper, que ce soit sur Paris, sur... Même en province, je pense que tu peux pas y échapper, hein. Il y a des endroits dans le monde où il n'y a pas de pollution, Gérard ? Euh, je pense pas, non. Carnot ? Comment ? Suraine. À Suraine, il n'y a pas de pollution, quoi. Ouais, bah, à Suraine, toi, tu vas te faire foutre, toi. Non, je parlais camion, là, les trucs, là. Oui, oui, oui, oui, oui. Oui, oui, moi aussi, je parlais de camion. Hein ? OK ? Ouais. Allez, bonne nuit à toi. Gérard ? Oui ? Non, on repasse au standard, tu poseras ta dernière question, OK, mon gars ? Euh, je sais pas, il y avait une dernière auditrice, là. Elle est passée, c'était Cactus. C'était Cactus et elle a fait sa conclusion en premier. Donc, à toi de faire ta conclusion, Gérard. Donc, conclusion sur le premier débat. Donc, j'ai répondu quand même un peu aux gens. J'ai même coupé la parole pour répondre sur les questions. C'était bien, ouais. T'as bien fait. Donc, je pense que le deuxième, je voudrais qu'il se passe comme ça. D'accord, mais la pollution, la pollution. Ouais, mais il faudrait qu'on aille moins de pollution, moins de voitures. D'accord. Parce que là-dessus, ça sera dur. Donc, le deuxième débat qui va porter sur le cinéma. Et on va s'écouter Bernard Mauvaise-Hallen avec Dragé Puca. == Le débat sur le cinéma == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === ...de loup dans le nez. Non, ça c'était il y a trois disques, Gérard. Oui, mais le deuxième c'était ? Non, le premier, tu peux rappeler le premier et je te donne le... Le deuxième, le premier, je l'ai, là, c'est Baba au rhum avec... Non, le premier disque, là, on en a passé deux. C'était Bernard Mauvais-Hallen. Et le deuxième, c'était Blur. Voilà. Et donc, je remercie, continuez à nous appeler au 0800 75 000 et 0800 3C 085 000 et toujours 3615 4 Fun Radio, rubrique directe et sur l'IRC, on continue de nous appeler. Oui, toujours énormément de monde. Je salue Féji, Seb Zed, Gaëtan, Corben, Miss Lover et tous les autres qui sont là. Et on a combien de personnes sans indiscrétion, Rigaud ? Une petite seconde, je tape un petit truc et c'est vrai que ce n'est pas très bien de le dire, mais il y a 56 personnes. Ne le dis pas, ça reste entre nous, non ? Non, mais c'est bien, 56 personnes, il est 1h39, c'est bien quand même. Et moi, je vous salue. Je vais saluer Gilles et... Pardon ? Dites-le en direct, mais pas trop fort, il ne faut pas que les gens l'entendent. 56, il y en a 56. Et sur le Minitel, Gilles, l'inconnu, il y a aussi Babette et Sandy. Et moi, j'aimerais saluer ma mère et ma copine. Moi, je salue Titi et la Madridaine. Pas de marque, pas de marque. Non, mais la Madridaine, il se reconnaîtra. Si, si, c'est une marque de vélo. Mais il se reconnaîtra, la Madridaine. On va accueillir Moulinette, 21 ans de Dijon. On écoute Fun Radio. Fun Radio sur 90.7. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Tulipe, 19 ans, Toulouse, 105.9. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Ananas, Saint-Leu-la-Forêt sur 101.9. Salut, mon Gégé. Salut. Scooby-Doo, 23 ans, Du Havre. On écoute Fun Radio sur 106.9. J'espère que c'est la bonne fréquence. C'est la bonne fréquence, Gérard. Oui, oui. Bonsoir, Paris. Bonsoir, la Dreamtease. Bonsoir à toi. Cactus. Rebonsoir. Bonsoir, Gérard. Donc, Paris, 101.9. Voilà. Et Christian de la Salle 5-12, 101.9 toujours. Oui. Donc, deuxième débat qui porte sur le cinéma. J'espère qu'il va se passer aussi bien que le premier. Bien péchu aussi, parce qu'il va se réveiller un petit peu, Gérard. Un petit peu, oui. Non, mais j'espère qu'il va se passer impeccable. Comme le premier, c'est tout ce que je demande. Alors, avez-vous déjà été au cinéma cette année ? Oui. Alors, on va demander à... Non, ben, tiens, comme Christian, il a répondu le premier. Oui, j'ai été souvent au cinéma. Oui. Et j'ai vu pas mal de films. Comme quoi ? Comme Le Titanic, Dîner de con, Six jours cette nuit, Prends garde à toi et Pédale douce. Sur S-Gump aussi. D'accord. Pédale douce, je peux te dire une chose, c'est un film qui est passé dimanche sur... Sur Première chaîne. Avec Richard Berry. Christian, t'es allé manger chez Gérard et t'as invité ? Non. Oui ? Non. Pour le film... Non, c'est pas grave. Manu ? Ouais ! Non, mais j'ai rangé la blague, elle est pourrie. Non, non, mais tu te calmes, Manu, parce que... Ça peut aller très loin. On dit tout de suite Manu. Ça peut aller très loin, moi. Avec une mauvaise idée. OK. Cactus, ta pique ? Ben, moi, j'ai pas trop d'argent, alors tu vois, je me souviens pas avoir été au cinéma. D'accord. Scooby-Doo ? Moi, ben, j'ai pas tellement eu l'occasion parce que je suis serveur dans un bar. Ouais. Euh, le problème, j'ai pas vu beaucoup, beaucoup de films cette année. J'en ai vu quelques-uns, mais... Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà. Il y a plus d'artènes, là. Ouais. C'est Olivier à la pro ? Non, c'est Cactus, à mon avis, qui a... Non, c'est Scooby-Doo qui doit avoir un truc bidon. Non, pas moi, non, non, du tout. Non, mais tu vois, là, ce que Manu t'a donné, c'est pas... C'est des sondages. Non, non, mais ça, j'en ai rien à foutre. D'accord. C'est pas grave. Tu vois, parce que moi, tes sondages, j'en ai rien à foutre. Alors, on fait pas de sondages lors des débats. C'est intéressant, les sondages. Non, mais c'était pas un sondage, c'était des statistiques, en fait. C'était des questions, genre, pour ou contre le cinéma. Non, non, mais ça, genre... C'était pour savoir ce que les Français... Non, non, mais tu vois, maintenant, dans mes débats, je mets plus des pour ou contre. OK ? Alors, ça, tu me le donnes ? Il y avait aussi Qu'aimez-vous dans le cinéma. Tu peux le dire, si tu veux, tiens. Non, mais ça... Non, mais tu peux le dire, c'est vachement intéressant. Non, non, mais je verrai ça après. OK. Ananas. Ouais, ben, moi, je suis un vrai fan de ciné. Je vais souvent au cinéma. Et dernièrement, j'ai vu une chatte sur un doigt brûlant. Non, non, mais attends. Toi, si tu commences, t'as vulgarisé... Si tu commences à être vulgaire... Ah, mais je suis pas vulgaire, Gérard. Non, non, mais attends, une chatte... Une chatte, tu sais ce que ça veut dire, pour moi ? C'est un petit animal... Non, non, non, non. Attendez, il faut savoir si on considère que le cinéma pornographique ne fait pas partie du cinéma, Gérard. Mais justement... Non, mais justement... Donc, si Ananas veut répondre... Ben, ouais... Viens avant moi à la cinquième question. Donc, dans ce cas-là, prends les questions à ma place. Ben, je peux pas savoir. OK ? Donc, Ananas, tu gardes ta réponse, parce que ça, c'est pour la cinquième question. OK, alors, je serre les fesses jusqu'à la cinquième. Voilà. Bon, ben, alors, tu vas serrer les fesses avec Manu au standard. Mais non. Il a l'habitude, Manu, de serrer les fesses. Je le dirai à chaque fois, lui. Enfin, Gérard, on continue. Donc, Tulipe. Ben, moi, je suis un peu prise par le boulot, donc j'ai dû aller au cinéma quelques fois, mais en ce moment, je peux pas trop. D'accord. Moulinette ? Oui, alors, moi, j'y suis allée, mais bon, je peux pas te dire si c'est souvent ou un peu, beaucoup. C'est, je sais pas, une fois tous les deux mois, quoi. Ouais, non, mais je pense qu'à l'heure actuelle, vous pouvez quand même aller voir certains films qui sont sortis. Peut-être Minitel, non ? Ouais, je pense qu'ils vont aussi au cinéma. Non, mais on a des réactions ou pas ? Parce que sur l'IRC, on a du monde. Si sur Minitel, ils veulent pas répondre... Ben, on a Dada sur Minitel. Qui dit ? Qui dit que tu es quelqu'un qui parle très vite et qui parle... Attends, comment il dit ça ? L'homme qui parle plus vite qu'il ne réfléchit. Ouais, ouais, dans ce cas-là... C'est flatteur. Non, mais c'est flatteur. Non, non, mais dans ce cas-là, elle aurait pu dire l'homme qui parle plus vite que son ombre. Voilà, c'est un peu le même principe. Ou l'homme qui tire plus vite que son ombre, en parlant de l'équilibre sur IRC. Oui, il y a Corben qui me demandait si le cinéma pollue. Oh, non, mais alors là... C'est plus le thème du débat. Mais est-ce que la pollution, c'est du cinéma ? Non, non, mais ça... Non, non. Donc, alors là, je pense que c'est une question qui va faire plaisir à tout le monde. Oui. Je pense que tout le monde a entendu parler du film. On en a fait de la pub sur Fun Radio. Que pensez-vous du film Godzilla ? Ah, vous ne pouvez pas passer à côté. Désolé. Désolé. Je trouve ça très bien, Christian. Oui, Christian. Vous avez vu le film. Oui. Je trouve ça très formidable. Christian, sans indiscrétion, on va demander à Cactus, Scooby-Doo, Ananas, Tulip et Mouninette de se calmer. Où t'as été le voir ? Au Gaumont-Parnasse, le matin de très tôt. Pas de marque ! Hein ? Au Gaumont-Parnasse. Au Gaumont. Gérard, il était à la New Yorker. Tu vois, moi, j'ai été le voir avec Sandy qui se planque derrière la bombe. Il n'a rien compris. Il n'a rien compris, mais il l'a vu. Le poussin a été le voir. On n'a pas... Tu as compris que c'était un monstre qui cassait une ville ? Oui, bien sûr. Je vais te dire une chose. Tu demanderas à Poussin de tout à l'heure, après l'émission, tu verras... C'est le nom qu'ils avaient donné au monstre dans le film. Non, non, mais tu demanderas à Poussin de tout à l'heure. Donc, Christian, pour toi, tu as été le voir au Gaumont ? Oui, au Gaumont-Parnasse, très tôt le matin. OK. Cactus ? Écoute, moi, j'en ai entendu parler. J'en ai entendu parler que du bien. Donc, comme je te l'ai dit tout à l'heure, je n'ai pas d'argent. Je n'en ai pas beaucoup. Donc, je ne dépense pas mon argent là-dedans. Mais il paraît que c'est super bien. Mais dès que j'ai l'occasion d'y aller, j'irai le voir. Eh bien, il faudra peut-être se dépêcher parce que là, il est... Je ne sais pas, jusqu'à 1h46, c'est chaud, là. Non, mais ne t'inquiète pas, Gérard. Quand on veut voir un film, on arrive toujours à le voir. Eh bien, OK. Scooby-Doo ? Gérard, je sens que tu vas me virer si je dis que je déteste Jean Reno, que je déteste les films américains de merde et tout ça, donc... Bon, alors... Non, non, non, mais là, Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Il a le droit, hein ? J'ai le droit, je ne l'ai pas vu et je n'ai pas envie de le voir. Oh, stop ! Stop ! On se calme. Scooby-Doo, si c'est pour insulter les acteurs de cinéma dans ces cas-là, tu vas aller voir Manu parce que je pense que tu n'es pas encore rentré dans... Je ne l'ai pas insulté. J'ai dit que je ne l'aimais pas. Ben oui, t'es sectaire quand même, Gérard. T'es un peu sectairé. Non, mais attends. Non, mais attends, je vais te dire une chose. Quand t'insultes des acteurs de... Non, il n'a pas insulté, il a dit qu'il n'aimait pas. C'est-à-dire que, ça se trouve, il n'aime pas Jean Reno dans Godzilla parce que le rôle est bidon. Ah, non, mais attends. Son rôle est vachement bien dans... Ben, explique pourquoi. Son rôle est... Attends, Scooby-Doo, tu permets ? Non, non, Scooby-Doo. Non, Scooby-Doo ! Scooby-Doo ! Scooby-Doo, tu me laisses parler ? Maintenant, je réponds à la question à Phil Dard. Moi, je vais te dire une chose. Jean Reno, dans le rôle qu'il a dans Godzilla, fais-moi confiance qu'il est vachement bien. Ah oui ? Et pourquoi ? Il joue le rôle d'un... Je ne l'ai pas vu. Il joue le rôle d'un... D'un agent secret, non ? D'un agent secret. Oh, je vais te chier, merde. Oh, qui c'est qui a envie de chier, là ? C'est la deuxième porte à droite. Non, mais elle n'avait pas vu le film, vous lui dites la fin. Ne racontez pas, je veux le voir. Non, non, mais je peux te dire une chose. Jean Reno joue là-dedans dans un super... Il a un très bon rôle. Super bagnole. Oui. Il a un très bon rôle. Est-ce qu'il joue le rôle d'un... D'un agent secret ? Il ne l'a pas, il ne l'a pas. Il joue le rôle d'un agent secret. Ce n'est pas le monstre ? Mais Gérard, Gérard. Ce n'est pas le monstre, Jean Reno ? Non, non, non. Gérard ? Oui ? Oui, ce n'est pas parce que je n'ai pas... C'est qui, c'est qui, c'est qui ? C'est Scooby-Doo. Oui. Ce n'est pas parce que je n'ai pas les mêmes goûts que toi que tu dois forcément t'énerver et vouloir me virer. Non, mais attends. J'ai vu tout un tas de films avec Jean Reno, je n'aime pas du tout ce type. Oui, mais si tu n'aimes pas Jean Reno, dans ces cas-là, c'est... Dans ces cas-là, est-ce que tu as regardé... Léon, tout ça, mais je n'ai pas aimé. Mais il est passé, il y a... Quand est-ce que c'est ? Il a joué dans... Highlander. Non, il n'a pas joué dans Highlander, il a joué dans... Les Bronzés, les Bronzés. Non, pas dans les Bronzés. Le film, l'opération Cornet de Bif. Non, il a joué dans les Bronzés. Ils l'ont passé à la télé. Oui, mais il était très bien comme film. Je suis désolé. J'ai regardé Big avec Tom Hanks. Oui, tu as raison. Tulip. Non, Ananas. Ananas, pardon, Tulip. Ananas. Ananas. Écoute, moi, ce n'est pas les acteurs qui me posent un problème, c'est la bestiole qu'en fait Godzilla, c'est quand même un petit peu un monstre de tapette, parce que si tu le mets à côté de King Kong, il ne fait pas le poids, Godzilla. Non, mais attends. Attends, moi, je suis prêt à organiser un combat entre Godzilla et King Kong quand tu veux. Je suis prêt à mettre de l'argent quand tu veux. Moi, je te dis, King Kong, il met une branlée à Godzilla, c'est tout. Non, mais attends, King Kong et Godzilla sont de la même taille. Godzilla, c'est un gorille ? Non, Godzilla, ce n'est pas un gorille, c'est un gros lézard. C'est un gros lézard. Et King Kong, c'est un singe. Mais King Kong, il est plus fort, c'est tout. Ce qu'on ne sait pas, c'est que dans la vie, ils sont amants. Non, non, non, non. Un souci. Tu as commencé quelque chose, là, il ne fallait pas en parler. Non, non, Tulip, Tulip, Tulip. Moi, j'ai trouvé ça super. Tu as été le voir ? Oui, oui, j'ai été le voir, oui, oui. Non, non. Qui me dit non et qui me dit oui, là ? Tulip. Moi, j'ai été le voir. Non, non. D'accord. Moulinette. Parce que là, je ne vois plus de... Alors, moi, je ne l'ai pas encore vu pour la simple et bonne raison que je ne regarde pas les films américains en français, mais je les regarde en anglais, donc j'attends qu'ils passent en anglais. Eh ben... Tu l'as vu en anglais, Gérard ? Non, américain. Ah, pardon. Excuse-moi. Fildar, tu as fait une erreur. C'est impardonnable. Excusez-moi. C'était américain. Moi, je peux vous dire une chose, que ce film-là est très beau à voir. Même Poussin l'a vu. Et je pense qu'elle peut dire que... C'est sûr qu'on a du mal à le comprendre, le film, mais il est très bien. IRC... Stop, stop, stop, stop ! Stop, s'il vous plaît, derrière, merci ! Oui, sur l'IRC, il y a Fedji qui demande si, au cinéma, les monstres peuvent remplacer les acteurs. Ah ben, la preuve, c'est que Godzilla, le monstre, s'est vu opposé avec Jean Reno. C'est un peu la vedette, aussi. Oui, mais ça, c'est Jean Reno qui a fait son film, donc... Non, mais Godzilla, c'est la vedette. Ben, disons, c'est que ce film-là... Et pourtant, on ne l'a pas vu à l'avant-première en smoking. Il n'est pas venu. Pourtant, c'est la vedette. Jean Reno... Non, Godzilla. Est-ce que Godzilla a été à Cannes ? Tu mesureras en face de François, tu as Godzilla 2. Qui c'est qui vient de dire ça ? Ça, c'est pas cool. Scooby-Doo, bonne nuit. Où est Ananas ? C'était Scooby-Doo, je l'ai géré. Par contre, moi, je croyais que le monstre Godzilla et le gars qui faisait sauver Willy, la baleine, c'était le même. Ah ouais ? Gérard, sur IRC, on me demande si tu connais le nom de l'acteur qui joue Godzilla. Non. Brandy. Alors, celui qui vient de dire Sandy, bonne nuit. Non, c'est Brandy, il a dit. Non, mais même, ce n'est pas une raison. C'est le nom de l'acteur, Brandy. Brandy Walker, son vrai nom. Oui, c'est ça. C'est faux. Je pense que tout le monde a répondu à Godzilla. Maintenant, Gérard, on peut peut-être passer à la prochaine. Donc, combien payez-vous la place de cinéma ? On va demander à Moulinette. Moi, je la paye 47. Moi, Christian... Attends, Christian, Christian. Christian. Oui. Calme-toi. Laisse parler tout le monde un peu. Oui. Donc... T'arrêtes pas de parler, Christian. Moulinette ? 47. 47 francs. Sauf quand c'est en tarif réduit, c'est 37. D'accord. Tulipe ? 52. Hein ? Oui, 52 francs. Attends, 52 francs à Toulouse ? Ah bah oui, hein. Ça fait 5 francs de plus ? Ouais, bah... Ouais, Ananas ? Ouais, bah écoute, tu sais, moi, je fais le bon vieux truc. J'y vais avec un copain, puis il vient m'ouvrir la porte de sortie de secours près des chiottes, et puis je rentre gratos, quoi. Bon, bah alors, Ananas ? Ça, c'est n'importe quoi. Ananas ? J'ai le droit, non ? Ananas ? Oui. Tu vois ? C'est terminé pour toi. Au revoir ! Au revoir ! Mais qu'est-ce qu'il a dit ? Non, non. J'ai pas le droit de resquiller ? Pourquoi tu payes le métro, toi ? Tu resquilles pas ? Toi aussi, tu truandes des fois, Gérard. Non, non, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, Manu, Manu, Manu, Manu, Manu. Chacun ses business, hein, GG. Allez, allez, hop. Ananas, c'est terminé pour lui. Hop ! Scooby-Doo ! Ah bah, il est parti, Scooby-Doo, tu l'as acheté. Non, tu l'as déraillé, Gérard. Tu l'as testé. Ouais, mais... Eh, tu me prends des gens en standard, là, ou quoi, toi ? Ah, les 24 lignes, là. Non, mais attends, ça va, moi, je peux faire des débats comme ça ? Non, parce que là, les pieds près de moi, c'est pas possible, Gérard. Ouais, bah, alors ? Ah, tu bosses un peu, Manu, quand même. Ouais, bah, j'y vais, j'y vais, j'y vais. Non, mais tu vas maintenant ? Tu me reprends deux personnes à place d'Ananas et de Scooby-Doo. OK. Le débat, Gérard, le débat. Alors, Cactus ? Euh, c'est... Je crois que c'est 48 francs, la place, moi. 48 ? OK. C'est ton loto, là, ou quoi ? Christian ? Le paye 56 francs. Hein ? 56 francs. Ça rentre pas dans les cases du loto. Alors, 56... Alors, moi, je peux vous dire une chose, que là, il y en a aucun... Personne m'a donné la bonne réponse. Les meilleures places, c'est 30 balles la place du cinéma. Où ça ? Ah bon, ça ? Dans tes rêves ? Non. Non, moi, je peux te dire une chose, UGC, c'est 30 balles. Mais n'importe quoi. Mais pour les moins de 12 ans. Non. Mais même. En tarif réduit ? Comment ? En tarif réduit ? Non, non, il n'y a pas de tarif réduit. Pour les mongoliens ? Non, il n'y a pas de mongoliens. Attends, Gérard. Moi, j'ai rarement vu des places à 30 balles à Paris. Et même en province, je pense que c'est pareil. Non, mais attends. Toi, dans ta ville de Troyes, il n'y a pas de cinéma. J'y étais une fois. Il n'y a aucun cinéma dans ta ville de Troyes. Moi, je faisais comme un ananas. Je passais par derrière. Ouais, bien sûr. Bon, le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est que c'est 50 balles maintenant, parce que la vie évolue et qu'on pollue le système. Bon, quelle heure il est ? On revient toujours à la pollution. Bah ouais. 1h50. 1h54. Non, on ne continue pas la pollution. Donc, oui. Enchaîne la question. Non, vas-y, enchaîne la question. Vas-y, si quelqu'un voulait réagir sur les places. Oui, alors, il y a Corben qui demande si Godzilla paye sa place quand la pollution est niveau 3. Mais voilà, c'est apparemment... Non, mais ça, je ne vois pas le rapport. Ils s'en foutent, ça, Arrigo. On t'a déjà dit. Non, non, mais il fait bien de poser la question, mais ce n'était pas le thème du débat. C'est qui sur IRC ? C'était Corben. Oui, mais Corben, ce n'est pas du tout la... Corben, c'est pas du tout la... Gérard, donc, à la place de Scooby-Doo, on accueille Poussin. Poussin, donc. Bonsoir. Bonsoir, Poussin. Bonjour, Gégé. Et à la place d'Ananas, on accueille Yoshimitsu de Caen, où on peut écouter Fun sur 96.3 FM. Comment tu l'appelles ? Yoshimitsu. Salut, c'est Yoshimitsu. Ah ben... C'est Yoshimitsu à l'appareil. Salut. Salut, Yoshimitsu. Salut, Gégé. Salut. Donc, on va attaquer la quatrième. La télé sur les films sortis. Donc, alors, je refais la question. Par exemple, quand vous regardez la télé, par exemple, le mercredi, oh là, il y a des téléphones qui sont pourris, là, je n'aime pas ça. Je crois que c'est Poussin. Et Poussin, tu n'en es pas comme un bœuf ? Non, non, ce n'est pas moi. Ben si, mais dès que tu parles, ça s'arrête. Donc, est-ce que vous regardez, par exemple, le mercredi, vous avez des films qu'on vous annonce à la télé ? Ça s'appelle des bandes annonces. Voilà, les bandes annonces. Sur exclusif, pas de gros mots. Non, sur exclusif, je ne pense pas que j'en ai encore eu. Pas de gros mots, pas de gros mots. Alors, donc, est-ce que vous les regardez ? Est-ce que vous regardez l'avant-première du film qui sort ? Ah, il passe les avant-premières ? Oui, il passe les bandes annonces du film. Et ça, je peux le confirmer. Donc, on va demander à Moulinette. Oui. Donc, pour toi. Alors, moi, je ne regarde jamais ça, parce que ça te donne toujours une image carrément faussée du film que tu vas aller voir. Je me fais une opinion plutôt par les journaux et plutôt par mes amis. Oui, mais attends, Moulinette. Dans ces cas-là, si tu ne regardes pas la bande annonce à la télé, donc, sur les journaux, c'est pareil. Oui. Donc, sur les journaux, ça te met la bande annonce du film qui sort. Oui. Donc, tu vois l'image. Pas du tout, Gérard. Ah, si ? Tu ne vois pas l'image sur le journal, Gérard. C'est, c'est, c'est, c'est, c'est. Ah, oui. Moi, je peux te dire que si, et je peux... Elle ne bouge pas aussi. C'est parce que tu lis des BD, Gérard. Non, non, non. Avec Gérard, elle bouge l'image. Non, non, mais moi, je peux te ramener un journal, pas demain, mais mardi, si tu veux. Moi, je te ramène le journal, et tu vas voir que même mercredi, je peux te ramener le journal, comme quoi la bande annonce. Ils vont te mettre la bande annonce des films, ils sortent le jour même. Si t'as peine ta housse, ça m'intéresse. Donc, Tulipe ? Bah, moi, ça m'intéresse énormément, parce que vu le peu de films que je vais voir, je suis sûre au moins qu'il m'intéressera ou pas. Ouais, mais... Voilà, qui c'est qui a un téléphone pour lui ? C'est Poussin, je ne sais pas, elle le gratte sur son menton, sinon... C'est parce qu'elle a de la barbe ou quoi ? Elle a de la barbe. Vous vous calmez, s'il vous plaît, derrière, merci. Pardon. Tulipe ? Oui ? Je me demande si à Toulouse, vous avez... Il y a des ciné, hein. Je me demande si vraiment, vous avez des salles de cinéma. Ah, si, si, franchement, Gérard, il y a des salles de cinéma, hein. Ouais, ça m'étonnerait, hein. C'est pas le tiers-monde, hein. Ouais, mais attends, à 19 ans, je crois que t'es en pleine étude, ça m'étonnerait que t'ailles voir des films. Je travaille, Gérard, je ne suis plus dans les études, moi. Ouais, d'accord. Moi, je voulais te poser une question, Gérard. Imagine, tu vois la bande annonce le mercredi. Une bande annonce, ça dure combien de temps ? Ça dure une minute, une minute trente ? Ouais, grosso modo. Qu'est-ce que tu vas te faire chier après, aller voir le film ? Non, mais tu vas me dire, sur la bande annonce, tu ne vois presque rien. Ah bon ? Tu ne vois presque rien, il faut voir le film réel. Par exemple, sur Godzilla, t'as vu quoi ? T'as vu simplement le monstre qui cassait carrément l'hôtel. Ouais, mais il n'y a que ça dans le film, de toute façon. Oui, non, mais il ne fait que ça, je suis d'accord. Raconte pas, raconte pas, raconte pas. Non, mais attendez, je réponds à Manu. Oui, d'accord, Manu, il ne fait que ça. Ok, d'accord. Donc, je me dis, ça ne sert à rien d'aller voir le film après. Mais si, pour les gens qui aiment bien voir des films comme ça, peuvent aller le voir. Moi, je leur conseille d'aller le voir. Mais ça ne sert à rien de dépenser 50 balles si tu vois une bande annonce où il y a 30 balles. Non, mais ils ne vont pas dépenser 50 balles parce que le mercredi, c'est moins cher. Là, sur tous les chiffres que j'ai eus, le moins cher, c'est 30 balles la place. Donc, Rigo, oui ? Oui, il y a encore fort. Oui, ça va. Ok, c'est bon, on peut y aller. Il y a encore Corben qui demande si le Titanic a coulé à cause de Godzilla qui était monté à bord. Alors là, c'est vrai qu'on parle de Godzilla, on ne parle pas du film Titanic avec Céline Dion et Leonardo DiCaprio. C'est vrai que ce film-là, c'est vrai... Non, mais... Non, mais c'est vrai que ce film-là a fait un ravage. Mais je pense qu'à l'heure actuelle, il y a un film qui a fait un ravage. C'est pas lui qui sera dans les premiers. Eh, Gégé, c'est Céline Dion ou c'est Laura Fabian, t'es sûr ? Non, non, c'est Céline Dion. Attends, tu permets... Non, non, mais attends. Je ne l'ai pas vue. Non, non, mais tu ne l'as pas vue. Mais moi, je peux te dire une chose, que c'est Céline Dion. C'est pas Laura Fabian. D'ailleurs, elle est super belle dans ce film. Elle est trop belle. Elle a changé. Elle joue un rôle... Combien ? Elle joue le rôle, si je me souviens bien, elle doit jouer le rôle de l'épouse... De la vieille, non ? Non, non, non. Non, elle doit jouer le... De l'iceberg. Ah, mais arrêtez, là ! Mais je n'ai rien dit, moi. C'est à l'heure, toi, je vais t'éclater ton bénur. Tu attends de passer les burnes. Mais je n'ai rien dit. OK ? Vas-y, continue, Gérard. Je pense qu'elle joue le rôle de la femme de Leonardo DiCaprio, mais je ne suis pas sûr. Oui, Leonardo DiCaprio. Donc, on va demander à... Yushimitsu, là. Non, non, non, attention. Yushimitsu, tu restes correct, quand même. Ouais, ben... Attends, moi, je ne t'appelle pas Gérald. Ouais. Allez, vas-y. Alors, c'est Yushimitsu. Ben, moi, je suis un vrai fan de cinéma. En plus, on n'est pas très riches. Donc, moi, je n'ai carrément pas la télé. Je ne vais qu'au cinéma. Donc, en fait, les bandes annonces, je ne les vois pas à la télé, quoi. D'accord. Voilà. OK, poussant. Poussant ! Oh, putain, mais merde ! Mais je n'ai rien fait ! Elle est là, quoi ! Mais elle est là ! Non, mais je suis là, hein. Je n'ai rien fait ! Non, moi, ce que je voulais dire, c'est que les bandes annonces, c'est bien, quand même, de pouvoir les voir à la télé. Au moins, ça te donne envie d'aller voir les films. Ah ouais, OK. Et au moins, tu peux savoir les extraits de films, comment ça se passe et tout ça. Ah ouais, d'accord. Oui, super. Donc, tu peux y aller et puis tu peux... Celui qui dit, d'accord, super, tu la fermes derrière, s'il te plaît. Merci. Si, par exemple, ça ne t'intéresse pas, tu ne vas pas. Comme ça, ça te donne un point de vue. OK. Quelques plus ? Ouais, moi, je m'y intéresse beaucoup aux bandes annonces parce qu'en fait, je ne me suis pas aux opinions des autres et... Quand j'accroche avec une bande annonce, je vais voir le film et quand je n'accroche pas, je ne vais pas le voir, voilà. D'accord. Christian ? Oui, les bandes d'annonces, moi, je les vois dans les salles de cinéma avant de commencer les films. Ils présentent beaucoup de bandes d'annonces. Des bandes annonces ? Oui, des bandes d'annonces. Oui, c'est ça que je te dis. Des bandes d'annonces. Donc, que pensez-vous des... Ça, c'est la question suivante, c'est ça, Gérard ? Oui, d'accord. C'est la première. Que pensez-vous des journaux sur les films X même voire à la télé ? Donc, vous allez réfléchir et on va se retrouver d'ici... Trois minutes. Trois minutes. L'espace d'un disque, quoi. Et on va s'écouter les petits poils de bouc avec des slips et petits poils de bouc avec des slips et on récupère donc Mouninette. Bonsoir, Gérard. Bonsoir. Bonsoir, la Trim Team. Tulipe. Bonsoir, Gérard. Euh... Dis bonjour, Manu. Yo... Yoshimitsu. Ouais. Poussin, bon, ben, Poussin, je suis... Elle arrive, Poussin, elle court, elle court. Cactus. C'est là. Elle roule, c'est de dos. Oh, s'il vous plaît, derrière, on se calme. Vous aussi. Donc, Christian de la Salle Saint-Cloud. Oui, celui-là. Oui, bonsoir. Donc, alors, quatrième... Cinquième, vous l'avez entendu. Vous l'avez tous entendu, la cinquième question ? Tu peux nous le rappeler, s'il te plaît ? Oh, non, non, mais attendez, je veux pas... C'est sur le cul, c'est sur le cul. Oui, c'est Poussin. Oui. Bah, OK, on t'a entendu. Alors, que pensez-vous des journaux sur les films X ou à la télé ? Putain, mais arrêtez de renifler comme des boucs ! Ah, c'est super. Oh là là, ça m'énerve ! C'est la barbe de Poussin. C'est vrai, arrêtez de renifler, quoi. Arrêtez de respirer, c'est tout. Vas-y, laisse-nous vivre. Si ça te plaît pas, toi, c'est le même prix, tu vas dégager, OK ? OK ? Bon, alors, la question, Gérard, on y va, oui. Alors, que pensez-vous des journaux sur les films X et même à la télé ? Donc, on m'a demandé à Moulinette. Ouais, alors, moi, t'as du pot, parce que j'adore ça. J'adore regarder, en fait, les petits journaux qui vendent des cassettes porno, parce que t'as toujours le résumé de l'histoire avec des mots super crus. Ça donne vachement envie de regarder le film. J'adore également le journal du art, parce que ça me fait délirer. Ouais. Non, mais attends, le journal du... C'est pas fini. C'est fait sur un ton comique. Moi, vraiment, des images avec des... Moi, non, mais attends, attends, Moulinette, Moulinette. Moulinette ! Oui ? Moi, attendez, s'il vous plaît, derrière, on se calme. Non, t'es une salope, hein. Couchonne, t'es une salope. Mais non, j'aime ça. Non, non, mais... Ah, t'aimes ça, un salope. Oh, Moulinette ! Oui ? Alors, t'as 21 ans, tu fais quoi dans la vie sans indiscrétion ? Oui, je travaille dans une boulangerie. Ah, ouais ? Ah, ouais. Et tu crois que tu peux te permettre de t'acheter ? Mais je dis pas que je les achète, je dis que je les regarde, les... Non, non, mais est-ce que, est-ce que, est-ce que, en travaillant dans une boulangerie... Oui ? Tu peux te permettre de louer Canal Plus ? Bah, bien sûr, hein. Ouais, tu te fais combien sans indiscrétion par mois ? Bah, ça, ça te regarde pas, mais oui, j'ai les moyens d'avoir Canal, tu fais ce que je veux, Gérard. D'accord. Tulipe ? Bah, moi, sans vouloir paraître coincée, bah, ça m'intéresse pas vraiment. Le bon, si ça intéresse des gens, moi, je trouve que c'est bien. Ah, faut que t'essayes Tulipe, c'est génial, hein. Non, mais attends, Moulinette, pour l'instant, je demande à Tulipe, ok ? C'est plus Moulinex. Je te les conseille. D'accord. Euh... Yo, Yoshimitsu, là. Ah, Yoshimitsu, s'il te plaît, reste poli. Ouais, oh, t'as qu'à prendre un autre nom, d'accord ? Parce que tout à l'heure, je vais t'appeler, euh... Attends, c'est pas bon. T'es gentil, c'est mon vrai nom, je suis Thaïlandais, ça te pose un problème ? Non, mais... Bon, alors, calme. Bon, je te réponds, maintenant. Oh, oh, oh ! Oh, tu me parles sur un autre nom ! Tu me parles sur un autre nom, d'accord ? Bah, toi aussi, Gérard. Allez, calme-toi, Gérard. T'énerve pas, Gérard, t'en sers à rien, oh ! Ok ? On va repartir sur de bonnes basses, hein. Ouais, ouais, ouais, je pense. Calme. Hein, Tony ? Bah, non, y a pas de Tony, ils sont... Ils sont en vacances, je te dis, ils sont... Ouais, ouais, ils sont en vacances, ça m'étonnerait, ils sont en Afrique. C'est pas Tony, hein, GG Tatou. Ils sont en vacances. Alors, moi, ouais, je suis un gros fan de films X, j'en consomme pas mal. Et, dernièrement, j'ai vu Ouvre la fenêtre que je te mette et Change de trou, ça fume. Et, franchement, je les conseille à tout le monde. Non, mais d'accord, je vois pas du tout le rapport avec la question. Avec le cul, ouais, t'as raison. Ouais. Euh, Poussin ? Bah, écoute, je pense que si ça intéresse des gens pour regarder des cassettes porno, moi, je pense que, personnellement, c'est pas utile de regarder des cassettes porno pour prendre son pied. T'en regardes pas, toi ? Non, pas du tout, non. Ah, bon. Je trouve que c'est... Enfin, s'il y en a qui veulent regarder ça, ils regardent ça s'ils veulent, mais... C'est pas intéressant, tu peux prendre ton pied autrement. Et ton mec, il regarde ça ? Attends, GG ? Non, attendez, attendez, 5 minutes, attendez. Vous allez répondre après, mais il y a une question... Oui, sur IRC, SebZ te demande, Gérard, si tu préfères les films X, Y ou Z. Euh... Aucun des trois. C'est quoi la différence ? X, Y, Z ? X, Y ? Z ? Z. Non, les films X, ou les films Y, ou les films Z. Bon, déjà, les films X, c'est les films porno. Les films Z, ça existe pas. Et les films, quoi après ? L ? Y. Y, non plus. On me dit que ça existe, et qu'en fait, tu connais rien sur le cinéma, et que tu devrais pas faire un débat là-dessus. Eh ben, dans ce cas, s'il n'est pas content, il va au ciné. Il va au ciné de lui-même. Cactus. Moi, honnêtement, je m'intéresse pas à ce genre de truc, parce que j'ai acheté l'imagination pour me passer de ce truc-là. Mais pour taper un bon délire, ouais, ça me dérange pas de regarder. Oh, derrière, quand quelqu'un parle, s'il vous plaît. Oh là là ! Mais c'est poussin. C'est pas poussin, Gérard. Non, non, c'est pas... Si, si, je l'enlève, je la remets, c'est elle. Ouais, c'est vrai, en plus. Non, non, bien sûr. Vous voulez la virer ? Non, ben non, elle est là. Ben non, je l'enlève. Vous voulez la virer, mais vous voulez pas... T'es là, poussin ? Poussin ? Non, elle est plus là, tu vois. Elle est là ! Non, non, mais c'est pas moi. Oui, je suis là. Tu vois, elle est là. Bon, on continue, vas-y. Mais non, c'est moi qui réponds. Donc, Cactus, pour toi ? Non, mais je disais que je m'intéressais pas plus que ça à ça, parce qu'en fait, j'ai assez d'imagination pour créer mon propre truc. Mais c'est vrai que pour taper un délire, ça me dérange pas de regarder ce genre de truc, quoi. Christian, pour finir. Oui, ben moi, j'adore ça. Ah ben, vicieux. Ça, j'envoie pas mal de photos à Max. Oui, ben ça, on le sait. Ça, on le sait. Hein ? Oui. Chez moi, à Seine-Saint-Cloud, j'ai pas mal de tableaux des femmes avec des culs nus. Ah, d'accord. De quoi ? Même dans les siottes. D'accord. Excuse-moi, avant que tu réponds, j'ai une question de Sucette, 22 ans, sur le Minitel, qui demande à quel âge tu as vu ton premier film de cul. Ça, j'y répondrai pas, Aïl. Ben pourquoi ? C'est indiscret ? Non, non, mais ça, c'est des questions... T'en as déjà vu un, ou pas ? Non, mais c'est des questions qui sont atteintes à la vie privée, donc. Sur la vie privée, je réponds pas. À 17 ans ? À 17 ans, tu l'as vu ? Je répondrai pas. C'est tout ? Oui. J.J., c'est Yoshimitsu. Oui. Tout à l'heure, Poussin... Elle disait qu'elle connaissait pas trop les films. Moi, si elle veut, je me propose gentiment de lui faire découvrir. On pourrait échanger nos coordonnées hors antenne. Non, mais tu vois... Je pense qu'à mon avis, Poussin, elle sera peut-être pas d'accord. Poussin ? Poussin, nous ? Oui. Poussin, tu vois... Je suis là, j'écoute. Ben, mais réponds, on te pose une question, Poussin. Non, mais en fin de compte, ça m'attire pas trop. Non, mais je vais te faire découvrir, après, on essayera et tout, non ? Non, non, c'est pas un truc qui m'attire. Parce qu'il faut à la maison. Il faut à la maison ? Comment ? Tu as ce qu'il faut à la maison ? Non, c'est pas ça, mais je regarde pas ce genre de choses. Je regarde plutôt des cassettes comiques ou des cassettes plus intéressantes que ça. Ok. Bon, ben... Donc, ça y est, il y a aussi les mangas. Les mangas, c'est des dessins animés comiques et il y a du cul aussi. Ouais, mais ça... Donc, c'est un reportage que j'ai vu hier, donc c'est malheureux. Je vais le passer parce que c'est ma question. Avez-vous déjà vu... Avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Ça, je sais, c'était... C'est du cinéma, ça ? De cul ? Non. Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, attendez, attendez. Je peux vous dire une chose que... Ça, avez-vous déjà vu... Avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Je peux dire une chose que c'est un film qui est passé sur... Je sais plus quelle chaîne. Mais c'était pas un film, Gérard, c'était un reportage. Non, non, non. Non, non, non, non. Non, non, je sais, il y avait un reportage hier sur les routiers. Mais il y a un film qui est passé sur la 6, M6. Ça s'appelait Asphalt Fucker. Non, non, ça s'appelait Le Convoi. Non, non, c'était... Non, c'était un non-voyant. C'était un téléfilm, ça n'a rien à voir avec le cinéma, Gérard. Ah, comment ? Je dis ça, c'était un téléfilm, ça n'a rien à voir avec le cinéma. Ah, mais non, mais c'est Cactus, là, qui parle. Ouais. Moi, je vais dire une chose, Cactus, que le film est passé sur M6 et qui a duré pendant une heure et demie. C'est un mec... Gérard, Gérard, excuse-moi, il y a eu une grave erreur, pas de marque. Non, mais je m'en fous. Sur la chaîne... Je m'en fous. C'est chaud. Rigaud. Et à propos de films sur les routiers, on me conseille Mêlée Ouverte pour routiers à moustache. Non, mais ça... C'est un bon film, je l'ai vu, c'est un bon film. Il y a deux moustaches, celui-là, dedans. Non, non, non, non, non, non, allez. Ça s'use grave. Non, non, allez. On revient sur la question des routiers. Donc, je peux vous dire que ce film-là est bien passé et je l'ai vu. Non, Christian, c'était pas lui, c'était Jean Gabin. Attendez, excusez-moi, parce que, bon, Gérard, t'as vu le film, explique-nous un peu, peut-être, ce que ça racontait. Ben, attends, on va demander s'il y a des gens qui l'ont bu. Pas tous en même temps, pas tous en même temps. Yoshimitsu, je l'ai vu. C'est l'histoire d'un routier qui glisse sur une plaque de verglas et ça se finit mal. Bon, alors, toi, tu peux dire... Non, mais il a fait ses valises. Ça y est, il est parti. C'est plus la peine qu'ils reviennent. Tu me prends quelqu'un d'autre sur les 24 heures. Sur les 4 lignes ? Non, sur les 3 lignes, là. Ah, il n'y a plus que 3 lignes ? Non, c'est parce que c'est plus le 0875 000, mais le 0803 085 000 exclusivement. Alors, donc, si vous voulez nous appeler pour réagir sur cette question-là, faites vite, parce que dans 4 minutes, je change de question. Le numéro vert est toujours disponible sur IRC et sur Minitel. Donc, Christian ? Oui, ben, moi, j'ai vu un film comme ça, le routier. De con, oui, tu peux le dire. Non, non, c'est le titre du film. Ça s'appelle Le Convoi. Oui, c'est ça, que j'avais vu avec Jean Gabin, puis qu'il traversait un camion. Non, non, non, non, non, non, Christian, tu te trompes. En moto ? Non, non, tu te trompes. Cactus ? Ben, écoute, personnellement, je ne l'ai pas vu, mais si tu me raconterais un petit peu de quoi ça parle, je pourrais te dire un petit peu mon avis. Non, ben, pour l'instant, je vous raconterai tout à l'heure, parce que je peux vous le dire, je l'ai vu, ce film-là, il est très beau à voir. Bon, ben, je ne me ferai pas d'opinion, alors. Non, mais j'expliquerai après. Poussin ? Ben, moi non plus, je n'ai pas vu le film, donc je ne pourrais pas te répondre. Tulipe ? Moi non plus, je n'ai pas vu. En moulinette ? Moi, je ne l'ai pas vu, et par contre, j'ai vu un épisode de Drôles de Dames où elles enquêtaient sur le milieu des routiers, et elles étaient routières. Ah, c'était bien, ça, je l'ai vu aussi, ouais. Il était sympa, hein. Ouais. Non, je pense que là, vous faites illusion. Donc, c'est quoi l'histoire du film ? C'est un film avec un autre pote, et bon, c'est malheureux à dire, c'est un black. Ouais. Donc, il se fait taper sur la gueule. Et pourquoi c'est malheureux à dire ? Pourquoi c'est malheureux, Gérard ? Non, parce qu'il y avait un peu de racisme dans l'histoire du film, c'est ça. Voilà. Ah, d'accord. Et en fin de compte, t'as tout le monde, t'as même un truc, ça, c'est ce qui m'a, dans le passage du film, ce qui m'a fait marrer le plus, et je voudrais bien qu'il repasse, c'est que tu vois des prêtres qui sont tous en train de dire « Amen ». Ouais, c'est excellent. Non, mais ils s'amusent, et en fin de compte, ils vont… Après, t'as les routiers… T'as Alain Delon, ouais. Non, non, il n'y avait pas Alain Delon. T'as tous les routiers qui organisent une chaîne, parce que… Non, qui organisent une chaîne, parce que… Est-ce que t'avais pété celle de ton vélo ? Non, parce que lui, sa femme est enceinte, et il veut la retrouver. Ah, ils veulent la porter jusqu'à la clinique. En fin de compte, il se fait arrêter par les flics, il se fait tabasser dessus, à mort. Ouais. Et en fin de compte, t'as tous les routiers qui se mettent… qui déboulent tous, tu vois, plus de 150 routiers… Ah ben, ça doit faire un beau bordel. Ah oui. Ah, la solidarité. Ouais, non, mais… Non, mais, il faut dire une chose que… Ça fait un paquet de pas faire de queues, tiens. Comme dit Manu… Ça fait un beau bordel. Un beau bordel. Quand tu vois 150 routiers, tu vois même les mecs qui nettoyent la route avec leur gros camion, là, et qui t'envoient de l'eau des deux côtés. Ouais. Donc, tu les vois tous qui arrosent. T'as les motards qui les escortent jusqu'au bout. Et après, t'as tous les camions qui dépensent le commissariat. Et après, ils vont dans un stade et ils font le truc du corbillard parce que, soi-disant, qu'ils seraient morts. Et en fin de compte, tu le revois… C'est pas la fin ? Non, mais c'est drôle à voir. Et en plus, c'est un camion, c'est un camion-citerne et il y a une nana qui est avec. Enfin, faut aimer les camions, hein. Ah oui, ça, faut apprécier. Oui, Rigo ? Oui, la plupart des gens sur IRC disent que les routiers, c'est pas du tout le thème du débat. Ouais, mais ça, peut-être pour eux… Et ça, tu le prends dans les dents, quand même. Ouais, mais c'est peut-être… Parce que t'as l'air que t'en as plus beaucoup. Bah ouais. Non, mais c'est peut-être pas le thème du débat, mais la question, c'est avez-vous déjà vu un film sur les routiers ? Ok. Et il est bientôt 20, on va passer à une autre question. Voilà. Et d'ailleurs, Gérard, avant ta prochaine question, à la place de Yoshimitsu, on va accueillir Multiplex 19 ans de Toulon, où on peut écouter Fun sur 93.1 FM. Oui, salut, bonsoir à tous. Bonsoir. Salut. Sur combien ? 93.1 FM sur Toulon. Oui. 93.1, ok. Salut. Salut à toi. Salut à toi. Donc, t'as écouté la question, non ? Ouais, c'est bon. On va pas y revenir, c'est bon. Ouais, non, mais je voulais dire que moi, le film, le convoi, je l'ai vu. Je l'ai vu derrière toi à 100%. Voilà. Ouais. Donc, regardez-vous les reportages sur le cinéma. Eh ben, tiens, Multiplex, on va te demander à toi. Les reportages sur le cinéma ? Du genre exclusif et tout ça, c'est ça ? Non, mais pas spécialement exclusif, n'importe quelle chaîne. Je préfère regarder le cinéma directement, en fait. Ouais, mais... Le reportage, la vie des stars et tout, tout ça, ça nous intéresse pas, quoi. C'est un peu leur vie privée, quoi. Ouais, mais attends, Multiplex, je pense que tout le monde va réagir. Ils vont me dire, oui, mais la vie des stars, ça regarde personne. Mais en fin de compte, la vie des stars, c'est quand même eux qui font le film. C'est quand même eux qui la vivent, la vie des stars. Ouais. C'est sûr, ouais. C'est sûr, t'as raison. Attends, Multiplex. Oui ? On va demander à Christian de la Salle. Non, ben justement, Christian, je viens de l'avoir, il est parti se coucher. Ah, il est parti ? Donc, 0803 085000 pour nous joindre. Donc, Cactus ? Ben, écoute, honnêtement, je m'intéresse pas trop à la vie privée. Chacun fait sa vie comme il veut. Tant que le film est bon, le reste, après, je m'en fiche, quoi. Hum-hum. Poussin ? Ben, jusqu'à présent, j'ai pas vu de reportage sur les films. Mais, pourquoi pas, ça peut peut-être être intéressant. Hum-hum. Tulipe ? Moi, je suis de son avis aussi, pareil. David qui ? De Poussin. David Lynch. David Lynch. Moulinette ? Ouais. Moi, j'aime bien savoir ce qu'il se passe dans la vie privée des stars. Parce que je suis une grande curieuse. Et j'aime bien savoir qui couche avec qui, enfin, tu vois. Et par contre, leur capacité à bien faire le film, ça passe après, quoi. C'est ça que je me demande. Je me posais comme question dans le cinéma, c'est est-ce que les stars, elles couchent vraiment ensemble dans les films ou pas ? Ben, ouais, ouais, elles sont pas sans plan, hein. Non, non, non, non, non. C'est qui qui répond là ? C'est Moulinette ? C'est Moulinette, ouais. Non, Moulinette, je pense que tu te trompes. Ils mettent des capotes ou pas ? Ouais, ouais, ouais. Ils couchent ensemble, ils mettent des capotes. Pour éviter d'avoir des capotes. Non, non, mais ça, c'est pour le film sur la scène. Ouais, mais réel, hein. Non, non, non, non. Non, non, ils en mettent, hein. Des capotes réelles. Ouais, mais ça, ils mettent vraiment des capotes, mais je peux te dire une chose, que c'est le truc, bon, ben, c'est pour le passage du film. Ouais. Bon, donc, tu vas les voir, ils vont s'embrasser sur la bouche et autres, ils vont mettre des capotes, ça, ok. Ouais. Mais c'est simplement que pour le passage du film. D'accord. Que pour le passage de l'extrait. Ah, ils couchent seulement pendant le passage, ils couchent pas pendant tout le film. Non, non, tout le film, tu les auras pas en train de coucher ensemble. Y'a pas de capotes ? Oui. Comment tu peux le savoir qu'ils mettent des capotes ? Qui, qui, qui ? C'est Poussin. Non, mais donnez vos noms quand vous réagissez, s'il vous plaît, merci. Bon, c'est Poussin, comment tu peux le savoir qu'ils en mettent ? Ben, attends, ça se voit, ça se voit vraiment, ça sent. Attendez. Oui, donc, à la place de Christian qui est parti se coucher, on accueille Rocco, 26 ans, de Tignes. Et la fréquence sur Tignes, c'est 94.3 FM. Oui, tout à fait. Salut, Rocco. Bonsoir. Bonsoir. Salut, Rocco. Salut. Bonsoir. Salut. Salut, Rocco. Donc, pour toi ? Ben, j'ai pas écouté la question. Oh, non, mais je vais pas me miser à faire que ça, hein. J'étais au standard, excuse-moi. Ouais, alors, regardez-vous les reportages sur le cinéma. Ben, oui, tout à fait. Ouais, tout à fait, ouais. T'aurais pas fumé la moquette ? Non, non, pas du tout, pas du tout. Non, t'aurais pas bu un coup ? Il est un peu malade, je crois. C'est pas évident de parler comme ça. Ouais, tu serais pas malade ? Un petit peu. Ouais, un petit peu. Alors, si t'as rien à dire dans ce cas-là ? Non, oui, moi, il m'a pas raconté plein de trucs au standard, mais bon. Non, mais attends, Manu. Oui ? Le premier s'est bien passé, le deuxième, pour l'instant, il a l'air de se passer impeccable. Non, mais derrière lui, là. Non, mais je voudrais pas qu'il poire. Non, mais y'a pas de soucis, t'inquiète. Non, mais, tranquille. Ouais. Non, c'est sur IRC, y'a un... Enfin, c'était juste pour dire à Manu qu'il faut qu'il rappelle Arnett. Non, non, non. Non, pour les cadeaux, parce qu'on lui a offert un CD de Céline Dion. Ça, c'est pour rappeler Arnett. Non, non. Pourquoi pas ? Ouais, alors, Rocco, tu vas te coucher. D'accord, Tony ? Pas du tout. Ouais, ouais, d'accord, Tony. Allez, bonne nuit. Allez, bonne nuit. Salut, Tony. Salut. C'est coupé. Coupé, c'est coupé, hein, avec Manu. Non, bah, moi, tu me dis qu'on coupe, on coupe, hein. Non, mais, tu vois, j'aime pas trop avoir... Il aime pas trop, ça, tu le sais. J'aime pas. J'aime pas, parce que le chef, il est plus là que les souris dansent, hein. OK ? OK. Bravo, Gérard. Bravo, Gérard. Bravo, Gérard. Toi. Bien pour tes tenues, quand même. Donc, tu me... Tu me... Tu m'envoies le disque, parce qu'il reste trois questions, donc... En pleine gueule ? Tu le fais en pleine gueule ou pas ? Non, mais je sais pas, je te demande. Tu veux un café en pleine gueule ? Non, non, mais tu peux peut-être poser la question, on gagnera du temps, déjà. Ouais. Comme ça, ils pourront réfléchir. Non. La Formule 1 est-elle un moyen de film ? Oh, non, c'est nass. Non, non, tu me dégages cette question, c'est... Si on m'a dit, s'il parle de Formule 1, il faut lui dire que c'est pas le thème du débat. C'est pas le thème du débat. Ah, bah, si, je suis désolé. Attends, attendez, attendez, attendez, je suis désolé. Vous avez déjà vu un film sur la Formule 1 ? Oui, oui, non. Si, si, si, si, ça existe, ça existe, ça existe. Ouais, non, mais non, mais attendez. Sur IRC, c'est marqué. Non, mais sur IRC, ils me diront ce qu'ils veulent, mais moi, je peux vous dire que ça existe. Mais t'as vu ça où, toi ? Donc, on va s'écouter. T'as vu ça où, toi ? Voilà. D'accord, super. Le sexe des bébés éléphants est plus gros que le tien. Au revoir, chez les Grecs. Au revoir, j'ai même pas... C'est bon, c'est bon, il a juste annoncé le débat. Donc, c'était avec l'héritage Mitsuko. Donc, on va faire un petit statistique... Sur le cinéma. Et vous pouvez toujours appeler au 0803 085000 si vous voulez réagir, bien sûr, aux statistiques de Gérard sur le débat qui porte sur le cinéma. Cinéma, voilà. Et donc, toujours 3615, code... Fan Radio, rubrique directe, où il y a encore sucette, tige de cote, je sais pas ce que c'est. Il y a encore un... C'est porno, ça. Ouais, peut-être. Non, mais Tony... Voilà, on accueille Tony, d'ailleurs. Oh, bonsoir. Ouais, ben, Tony... Bonsoir, Tony, salut, Tony. Non, non, mais Tony, je t'ai dit quelque chose. OK, pas de problème. De toute façon, t'as géré sa rentaine, Gérard, donc c'est bon, on peut y aller. Donc, alors, les statistiques sur le débat sur le cinéma. Donc, à la question, que pensez-vous du cinéma ? Donc, il y a 40 personnes qui ont répondu... Bah, voilà, c'est tout. On répondu à la question... 40%, pas 40 personnes. Ouais, 40%, mais moi, j'aime bien quand on me donne des trucs comme ça. À la question, qu'avez-vous vu dans les cinémas, donc ? Alors, 20% aiment les pot-de-corne, donc je vois pas du tout le rapport avec le film. 30% aiment les ouvreuses, je vois pas du tout. Et 50% aiment rester chez eux. Ah, il y a pas beaucoup de gens qui aiment le cinéma, alors. Donc, 30% qui aiment les ouvreuses. Ça, j'en ai rien à foutre, parce que ça rentre pas dans les films. C'est quoi, les ouvreuses ? Les ouvreuses, c'est celles qui te placent. Mais il y en a plus beaucoup, en plus. Moi aussi, je crois qu'il y en reste encore pas mal sur... Il y en a deux sur Nantes, je crois. Ouais, et puis 20% qui aiment les pot-de-corne. Alors, ça, c'est les trucs qu'ils nous donnent pendant l'entraque. Ouais, mais c'est vrai que les meilleurs pop-corn qu'on a pu manger, c'est quand même au cinéma. Ah, c'est vrai. Ouais, mais ça, je vois pas du tout le rapport, donc pour moi, c'est... Donc, il y en a qui vont peut-être au cinéma seulement pour manger les pop-corn, qu'est-ce qu'on pense ? Ou voir les ouvreuses. Voilà. Enfin. Alec, oui, Rigaud ? Ensuite, non, continue, continue. Non, non, vas-y. Parce qu'Arnette, c'est pas la peine d'essayer d'appeler, on te... Ça sert à rien. C'est pas le thème du débat, Arnette. Ça servira à rien pour toi. Ouais. Donc, alors, à la question pour ou contre le cinéma, donc 30% qui sont pour. Donc, j'avais pas posé la question pour ou contre le cinéma, donc ça, je vois pas pourquoi qu'on me donne ça. Et peut-être que les auditeurs veulent répondre. Et peut-être aussi aux questions des stats, Gérard. Ouais, mais 20% sont pas contre. 18% sont d'accord. Et 100% sont contre. Ah, si, si, il y a une erreur de calcul, je crois. Ouais, j'ai l'impression. C'est 99. Ouais, ouais. Non, mais à mon avis, ça, c'est vous, là. Ah, non, non, non. Le guignol, là. Ah, Olivier. Non, c'est pas toi, non. Non, c'est pas toi. C'est jamais toi. Non, non, c'est jamais toi. C'est jamais toi qui fais des conneries. Mais j'ai rien fait, non. À la question, quel est votre acteur préféré ? Alors, 100% ont répondu Georgette Bitoun pour sa prestation dans Les Pigeons, même les Goélands. Alors, ça, Olivier, ça, je vais te dire une chose, que maintenant, c'est toi. Tu l'as pas vu, tu l'as pas vu, j'ai rien fait. Alors, ça, c'est toi. Alors, il y a 100% qui dit, vos gueules, les mouettes, les Goélands. Donc, tu prends mieux de planer. Pas pour moi, tu me mouettes, alors va vers les Goélands. Allez, hop, dégage. Ça, c'était connerie, hein. Tu peux rappeler le titre du film ? C'est 100% Les Pigeons aiment les Goélands. Donc, à mon avis, c'est 100% vos gueules, les mouettes, la les Goélands. Ok, Olivier ? Merci. Merci, Olivier, pour l'arsène. Donc, la suite, Gérard ? Alors, à la question, quel est le dernier film que vous avez vu ? Alors, 50% ont vu Oh, les beaux camions. Oh, les beaux camions. Je l'ai vu aussi, il est super, celui-là. Avez-vous vu Sibi ? Hein, Olivier ? Et 100% ont vu, c'est pas le thème du débat. Olivier ! Olivier ! Tu prends ça et tu vas te tâcher, tu fais ça, mais c'est pas moi qui l'ai fait. Non, non, c'est pas toi. Mais c'est les Français qui ont répondu, c'est nous. Non, non, non, non, non, non. Ça, pour moi, c'est des conneries. C'est un sondage. Non, non, ouais, mais même pour moi, c'est des conneries. C'est un sondage à la Guandoz, hein. Ouais, ouais, ça, c'est un sondage bidon. C'est Sam Zell qui nous l'a passé. Bah oui, c'est Sam. T'as raison. Tu veux que je lui garde et que je lui fasse voir demain ? Et tu pourrais rajouter sur ta liste, éclatement, la chatte à la grenade. Ouais, bah, toi, tu es premier d'éclater ta voix basse. OK ? Yes. Merci. Donc, on a été où, Gérard ? Alors, les montgolfières ont-elles sorti un film ? Les quoi, quoi ? Les montgolfières. Les soeurs montgolfières. Ah ouais. Les soeurs. Les montgolfières ont-elles sorti un film ? Bah oui, ou quoi, par là, Gégé ? Alors, les montgolfières... Les montgolfières, c'est un ballon dirigeable qui s'allume avec du gaz. Donc, ce n'est pas des parachutes, alors ? Non, c'est un zizi avec des poils qui tombe tout seul du désert et qu'on retient avec quelque chose. Maintenant, je comprends déjà beaucoup mieux ce que tu veux dire. D'accord. Moi, personnellement, je n'en ai jamais vu. Attends. Non, non, mais attends. Tony, Tony, Tony, Tony, Tony, Tony, Tony. Ouais. Tony. Calme. Ça va ? Tony, tu vas la fermer parce que les bits, je ne veux pas entendre ça à 2h36 du matin. Alors, tu vas voir Manu au standard. Non, non, tu vas voir Manu au standard. Il va te donner, en fait, les synonymes qu'on peut dire à ce temps-là. Et tu reviens, ne t'inquiète pas. Ça ne veut dire que ou limite. Non, non, non, non. Donc, Poussin voulait répondre à toi. Donc, ce que je voulais dire, Gégé, c'est que les montgolfières, ça n'a rien à voir avec le cinéma. Je ne comprends pas pourquoi tu... Non, mais il y a des... Il y a des films sur les montgolfières. Oui, mais ça dépend si tu parles de reportages. Oui, mais si tu parles de films, je n'en ai jamais vu. Ben, tu as qu'à regarder de temps en temps la télé. Oui, Rigo ? Non, mais je n'ai pas le temps de regarder la télé. Non, mais c'est bon, Poussin, merci. À propos de montgolfières, il y a Yankee qui demande si tu as un cerf-volant. Non, mais de toute manière, c'est pareil. Les cerfs-volants, tu les tires sur des trucs, mais il faut avoir du vent. Pour les cerfs-volants, les montgolfières, c'est avec du gaz. Un cerf-volant, une vache. D'accord, mais ça, c'est super calé dans le ciné, ça. Tony, s'il te plaît, tu te calmes. D'accord. Parce que tout à l'heure, tu ne vas pas finir le débat. Gérard, excuse-moi, on va peut-être revenir, justement, dans le thème du cinéma, parce que là, je crois qu'on s'est gardés. Le thème, ce n'est pas Tony, le thème. Non, mais pour l'instant, derrière, tu te tais aussi. Oui. Donc, allez, on y va. Donc, tiens, Tony, maintenant, toi. Oui, mais le problème, c'est que moi, je suis tout le temps au standard, pour un rien, pour un oui, pour un non. Alors, moi, je voudrais bien que tu me répètes la question, s'il te plaît. Non, mais attends. Là, c'est normal. Là, c'est normal. Non, non, mais tu as entendu la question avant que tu ailles au standard. Ah, l'histoire mongolfière ? Oui. Oui, je suis allé voir tous leurs films. D'accord, et qu'est-ce que tu en as pensé ? Franchement, c'est de la balle. C'est planant. Oui, c'est planant, c'est le beau. J'aime bien passer comme ça, Philippe, quand tu es de bonne humeur. Oui, cactus. Je te kiffe. Oui, c'est vachement planant, comme film. Oui. Donc. Donc, multiplex. Oui. Moi, je suis tout à fait d'accord. C'est très bien, mais il ne faut pas se moquer de ces gens-là. Il n'y a pas de quoi être fier, c'est tout. Tulipe ? C'est super aussi, moi, je trouve. Et Moulinette ? Oui, moi, j'ai vu pas mal de films sur les Mongols. Maintenant, savoir s'ils étaient fiers, je ne sais pas. Bon, alors, Moulinette. Ils n'ont pas compris. Ils n'ont pas compris la question. Non, non, mais je pense qu'on parle des Mongolfières, on ne parle pas des Mongols. D'accord ? Parce que toi, pour l'instant, t'as une tête de Mongole, toi. Et si je te dis trisomie ? Alors, Moulinette, bonne nuit. Moulinette, au revoir. Allez, hop, dégage. On appelle Arnette. Ou Goldo. Non, non, Moulinette, bonne nuit. De toute manière, on ne rappelle plus personne, là. Ça va être terminé, alors. Ah, c'est dommage, il y avait des filles qui voulaient te parler. Non, non, mais on... Oui, Gérard ? Non, non, mais c'est bon, c'est pas la peine, j'ai dit. Mais qu'est-ce que t'as ? Quand tu t'as, tu vas perdre ton ménage. Mais elle était folle de toi, hein. Donc, dernière question. C'est la dernière, et là... Oui, c'est la dernière, il est 40, et on arrête après, c'est tout. Ah, mais il fallait jusqu'à 3h, là. Non, non, mais on arrête après, c'est tout. T'as signé un contrat, il faut aller jusqu'à 3h. Mais attends, si t'es pas content, Tony, tu dégages. Mais ton contrat, il y a marqué jusqu'à 3h, tu vas jusqu'à 3h. Bon, alors, Tony, tu reviens... Non, mais attends, c'est vrai, Gérard. Non, mais on pourrait... Non, non, non, non, non, non. Pour 3h de débat, si tu commences à te casser avant la fin... Non, non, mais il y a encore 2 questions. On pourrait faire encore 2 questions. Non, mais j'aurais une question, j'aurais une question au cinéma, après. Il faut qu'il enleve 100 francs de ticket au restaurant, c'est tout. Non, d'accord. Alors, là, tu le dégages. C'était Polo. Bon, allez, on va reprendre, là. On enchaîne la question. Alors, la France sort-elle plus de films que... La France sort-elle plus de films qu'aux Etats-Unis ? Ça, c'est une question intéressante. Tout à fait, tout à fait. Qui ? C'est Multiplex. Oui. Tout à fait, je pense que la France sort, elle sort bien, elle sort tard, et beaucoup plus qu'aux Etats-Unis, bien sûr. Non, mais attends. Multiplex. Oui. La France sort-elle plus de films qu'aux Etats-Unis ? Je ne vois pas du tout avec ce que les Français auront à faire dans la rue. De toute façon, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Oui, mais la France, elle sort plus que 2 films par an. Voilà, c'est Tony qui répond. Oui, bonsoir. Non, mais Tony... Tu te calmes, s'il te plaît. Gérard ? Oui ? Donc, c'est plus ça. Moi, ce que je voulais dire, c'est que les films en Amérique, ils sortent plus... Enfin, ils sortent en première... Enfin, en première fois, par rapport aux Français. Pas du tout, pas du tout. Non, non, oui, oui. Excusez-moi, si je peux me permettre. Ils sortent d'abord en Amérique, et après, on les voit, ils sortent en France. Non, non, non. N'importe. Non, non, non, on n'a rien à voir. Qui c'est qui n'est pas d'accord ? Multiplex. Regarde, un film, regarde, un film français, Les Visiteurs, tu ne vas pas me dire qu'il est sorti d'abord aux Etats-Unis. C'est du missile, ça. Non, mais attends. Dans ces cas-là, on va... Gérard, ils sont dits sur la New York, c'était un peu Les Visiteurs. Non, non, attends. Tony, s'il te plaît, tu t'écrases. Godzilla, il est sorti en Amérique d'abord. Oui, et il est sorti en avant-première en Amérique. Et après, celui qui est n'importe quoi. Attendez, attendez, attendez, attendez. Chacun son tour. Attendez. C'est un beau sujet, ça. Qui c'est qui dit n'importe quoi ? Tulipe. Tulipe ! Non, c'est pas toi. Ah, pardon, excuse-moi, Gérard. Parce que je m'occupe d'une petite, alors elle pleurait. Excuse-moi. Ah, non, non, mais dans ces cas-là, si t'as quelqu'un avec toi, ça sert à rien de réagir. Non, mais elle fait du babysittage. Elle a besoin d'un rempotage, Tulipe. Moi, je vais te rempoter. Alors, Tulipe ? Eh bien, moi, je sais pas. Ah, tu sais pas ? Franchement, je sais pas. Pour la France et les Etats-Unis, je sais pas du tout. Alors, moi, je peux vous dire une chose, que le film Godzilla, qu'on a été voir en avant-première et sorti à New York... N'importe quoi. Non, mais c'est pas le seul film. Bon, alors... Il a dit New York. Attends, attends, attends. Ouais. Mais moi, tout le monde en air. Ils sont tous... On va savoir qui c'est qui s'amuse à dire n'importe quoi. Allez. Franchement, c'est une fille. C'est une fille. Alors, vas-y. Déjà, c'est pas moi, c'est bon. Vas-y, n'importe quoi. Vas-y, parle, allez, n'importe quoi. Vas-y, n'importe quoi. Allez, les filles. Allez, t'as pas de couilles, n'importe quoi. Ah, non, c'est une fille. Et alors ? C'est bizarre, il y a personne. Là, il y a personne. Là, il y a personne. Ah, ben voilà. Il y a rien. À mon avis, c'est grosse autruche, là. Ah, ouais. Il y en a une qui a... qui a rien entre les jambes, hein. C'est pas tout ça, c'est grosse autruche, là. C'est le vilain petit canard. Le vilain petit canard. Ouais, tu vois, n'importe quoi. Alors, explique-nous, Gérard, pourquoi, alors, Godzilla est sorti à New York en avant-première et pas en France, par exemple ? Ben, parce que c'est... C'est pour se faire pardonner parce qu'il a détruit New York. Non, non, non, non, non, non. C'est pourquoi, alors ? Non, c'est un film qui est sorti à New York en premier. Ça a été sorti sur New York parce que c'est... C'est pas parce que c'est un film que Jean Reno a fait en avant-première, là-bas, dans les villes de New York. Ouais. Car ça sort en premier. Donc, il est sorti, d'abord, en avant-première. Après, il est sorti sur les écrans parisiens depuis le 16 septembre. En avant-dernière. Non. Ah, si, en avant-dernière. Ben oui, parce que c'était en dernier. Ben non, arrêtez vos conneries. Donc, qui c'est qui n'a pas répondu ? Il y a pas mal de monde, encore. Tulipe ? Ben, moi, je viens de répondre, Gérard. Oui. Alors, Multiplex ? Déjà fait. C'est Cactus et Poussin qui n'ont pas répondu. Si, si, j'ai répondu. Cactus ? Ben, moi, je dirais que... que je laisse la parole à quelqu'un d'autre parce que je ne sais pas quoi te répondre. D'accord. Ben, donc, pourtant, c'est un sujet intéressant. Moi, j'aimerais bien savoir pourquoi, en fait... Non, mais, hé, Cactus ? Oui ? T'as jamais été au cinéma, encore ? Mais si, j'ai déjà été au cinéma, Gérard. Non, mais attends, t'as jamais été voir des films ? Mais si, j'ai été voir Le Titanic. J'ai déjà été voir des films, t'inquiète pas pour moi, Gérard. Tony, pour finir ? Ben, j'ai répondu, déjà. OK. Non, c'est ce que je voulais te demander, Gérard. Pourquoi... Ah, Rigo, une question versée, pardon. Oui, on... Question versée, pour finir. Oui. Il y a un actif qui demande s'il y a plus de pollution en Amérique qu'en France. Excuse-moi, j'avais pas... Non, mais ça... Ça avance. On est plus... Rigo, tu suis rien, hein ? Non, non, mais... Non, non, mais c'est pas Rigo, c'est l'IRC. La pollution s'est terminée depuis une heure, donc... Il y en a eu quand Gérard est allé... Ah, il y a quelqu'un qui a coupé. Voilà. Donc, ce que je voulais te demander, Gérard, c'est que tu sais, il y a des films français, par exemple, je sais pas si t'as vu 3 hommes et un pouffin. Non. Et ce film-là, tu sais, c'était un succès. Et les Américains l'ont copié et ont refait le même film en Amérique. 3 hommes et un oursin, ouais. Voilà. Non, mais ça... Qu'est-ce que tu penses, en fait, des versions dans le cinéma, par exemple, des films français qui ont du succès et qui se font aux Etats-Unis après ? Longue ou courte ? Non, mais attendez, s'il vous plaît. Oh, on se calme derrière, je réponds. Non, mais ça, de toute manière, que ça soit des films qui sortent en France, qui soient repris par des acteurs américains, de toute manière, en principe, ce qui sort en premier, c'est des films américains, non français. Quoi, n'importe quoi, si ça n'est pas toi, tu vas te faire foutre. OK ? Non, mais tu vois, parce que, en fait, le film avait tellement de succès en France que les Américains nous ont copiés. Est-ce que tu trouves ça normal ? Non, mais ça, c'est un truc, c'est à eux de voir. C'est pas à nous, parce que c'est... On sait pas... C'est une histoire de fric. C'est une histoire de fric, c'est tout. Oui, mais de toute manière, c'est pas qu'il y a eu une histoire de fric, c'est de savoir... Mais c'est de savoir les nombres d'entrées qu'ils ont fait en salles. Mais non, il y a des sous-tops. Non, mais attends, parce que moi, le film Godzilla, il a fait plus d'un million d'entrées en France. Un million d'entrées. Et nous, quand on y a été, quand on a été le voir à New York en avant-première, il y a eu 150 000 personnes. Mais il faut que toi vas laisser tout. Tu vas lui faire tout drôle. Tout ça pour toi. Non, mais il y a eu 150 000 personnes et faites-moi confiance que 150 000 personnes dans une salle qui hurlent dès qu'ils voient Jean Reno dans un passage, la salle se met à hurler. Pourquoi il hurle ? Il n'est pas beau, Jean Reno ? Non, mais c'est pas qu'il n'est pas beau, c'est que dès qu'ils le voient dans la... Dès qu'ils l'ont vu sur un passage, par exemple, quand il passe à... Un clouté, un passage clouté, tu vois. Non, quand il passe avec une voiture de l'armée et qu'il mâche un chewing-gum pour pas qu'on le reconnaisse, tout le monde tu les entends tous hurler même quand il joue le rôle du médecin là-dedans. Il mâche un chewing-gum pour pas qu'on le reconnaisse. C'est un gros chewing-gum alors. Alors que moi, personne ne me reconnaît, j'ai vraiment une merde. Bon, tais-toi, toi, Tony. Et toi, attends, Gégé, et toi, New York, les gens, ils ne t'ont pas reconnu du coup, alors vu qu'il y avait Jean Reno ? Mais attends, de toute manière, on paraît... C'est vrai qu'il t'a un peu pris la vedette, quand même. Il t'a un peu pris la vedette, c'est clair. Non, non, il n'y a aucune personne qui nous a reconnu. Non, sans déconner. Est-ce que tu penses que les acteurs américains jouent mieux dans les films que les acteurs français ? De toute manière, maintenant, voir comment qu'on a des films en salle, je vais te dire une chose, je pense que c'est les Américains qui vont bientôt nous dépasser. Non, mais t'es d'accord, Gérard, qu'il y a une différence entre Al Pacino et Bernard Ménez, quand même. Non, mais attends, toi, Tony, Tony, dégage. Un peu, je ne veux plus t'entendre. Non, non, il a raison. Il a raison. On ne va pas appuyer, là. Il a raison. Non, mais moi, je peux vous dire une chose, qu'à l'heure actuelle, maintenant, on n'a plus grand-chose parce que maintenant, il faut qu'on comprenne des films américains. Et pourquoi pas des films du Turcistan ? Ah, si. Si. Maintenant, tu vois dans les salles, c'est quoi ? C'est des films américains qui sortent. Non, regarde Un dîner de cons, justement, on en parlait tout à l'heure. Un dîner de cons, c'est français, ça a bien marché. Oui, mais attends, un dîner de cons, c'est sorti en cassette vidéo, ce n'est même pas sorti sur les grands écrans. Je l'ai vu au cinéma. Non, non, menteur, menteur. Et toi, tu préfères quoi, Gérard ? Les films américains ou les films français ? Moi, je n'en ai rien à foutre. Mais pourquoi ? Moi, je m'en fous. Argumente ? Moi, personnellement, pour l'instant, je n'ai pas les moyens de me payer le ciné. Moi non plus. Non, Gérard, il n'a pas les moyens d'aller au ciné, il préfère aller à New York voir le cinéma. Oui, carrément. Ok, en avant-première. Donc, voilà. Je pense que vous avez été contents de... De sa réponse. Ça vaut le détour. Et donc, ça va ? Moi, Gégé, c'est multiplex. D'un artiste. Ce que j'aurais voulu savoir, c'est si une carrière, un jour d'acteur se présentait à toi, parce que tu as commencé dans la radio, mais tu vas peut-être aller plus haut. Si une grande carrière d'acteur, comme tout à l'heure, on parlait de Jean Gabin ou d'une aventura se présentait à toi, est-ce que tu penses que ça t'intéresserait ? Je peux te dire une chose que là-dessus, personnellement, non. Je préfère rester à la radio que d'aller faire du cinéma. Il y a des rôles qui sont faits pour toi. S'il te plaît, multiplex, 5 minutes, s'il te plaît. Justement, en parlant des gens qui font un autre métier et qui veulent se lancer dans le cinéma, il y a Sucette sur le Minitel qui te pose la question, Gérard, est-ce que tu trouves qu'Ophélie Winter est une bonne actrice ? Et que penses-tu des chanteurs qui se lancent dans le ciné, justement ? Ça, chacun voit midi à sa porte dans les chanteurs. C'est vrai qu'on n'en a pas parlé. Je n'ai pas pensé à faire la question. C'est vrai qu'il y a beaucoup de chanteurs qui se lancent dans le cinéma. Est-ce que tu trouves que c'est bien et est-ce qu'ils sont bons dans le cinéma aussi bien que dans la chanson ? Ophélie Winter, elle, je la vois mieux dans la chanson. Il y a Michel Sardou que j'adore. Lui, il a sorti deux films. Sur CD ? Il a sorti Cross, qui était pas mal. Il n'y a pas de film. Il y a Patrick Bruel aussi. Et Crotte. Et Crotte. Et Crotte. Non, ça, toi, il y a aussi... Michel Sardou, il vaut mieux qu'il arrête de chanter, il vaut mieux qu'il arrête de faire des films et qu'il ne fâche pas de la poterie. Oui, qui c'est qui vient de dire ça ? Je suis désolé, c'est Multiplex. Oui, Multiplex. Multiplex. Chacun ses goûts, Gérard. Chacun ses goûts, Gérard. J'ai le droit. Qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de Guy Béard dans Scarface ? Non, mais là, tu te trompes. Allez, conclusion du débat. À chier. À chier. Qui c'est qui vient de dire ça ? Une fille. Non, les filles qui foutent le bordel. Je ne sais pas si tu as remarqué. Avant, c'était les garçons, maintenant, c'est les filles. C'est tout ça, je crois, non ? Ah non, je n'ai rien dit. On se truche. Ce n'est pas moi non plus. Conclusion. Conclusion du débat. Allez, chacun votre tour. Multiplex, conclusion. Multiplex, moi, je pense que Gérard, tu pourrais faire carrière dans le cinéma. Je pense que notamment des rôles comme celui de Quasimodo te conviendra très bien. Ou le bossu de Notre-Dame, non ? C'est le même, c'est celui-là. Tulipe. Tu n'as pas regardé à ses doigts. Tulipe. Tulipe. Oui, mais tout le monde parle. Moi, j'ai trouvé ça bien. C'est sympa. Cactus. Moi, je pense que le cinéma n'existerait pas. On n'aurait pas eu de débat ce soir. Je trouve que c'est pas mal. Tony. J'ai trouvé ça trop calme comme débat. Déjà, je voulais te le dire. Il faudrait que tu respectes un petit peu plus ton équipe parce qu'elle est quand même là pour travailler avec toi. Non, mais attends, Tony, déjà pour commencer, l'équipe ce soir, elle a bien travaillé. Oui, merci. Je voulais la remercier. Merci, chef. Je voulais remercier Pildar quand même qui a fait les deux débats à l'arrière. Et tu sais que ça me démangeait. Manu, qui a fait un peu n'importe quoi au standard, mais c'est pas grave. C'était nickel, il n'y a pas eu une insulte, pas eu un truc. Oui, mais quand je demande de retirer des gens, c'est pas la peine d'essayer de les passer sur d'autres personnes. C'est le premier débat, c'est ce que tu as voulu jouer et puis là, c'est le deuxième avec Ananas et l'autre et Multitex. On a vaguement opéré. D'ailleurs, c'est Goldo, je te le dis. Tu vois ? Non, ce n'est pas possible, c'était un 0-3. Il n'a pas déménagé, Goldo, je l'ai vu ce midi. Je vais voir parce que j'ai gardé les fréquences. Je n'aime pas trop que vous fassiez des coups comme ça à mon Gérard, je vous le dis. Non, mais c'est bon. Tu as un peu lèche-botte, Tony. C'est vrai. Mais Roquois qui s'est fait passer pour Tony, donc on l'a reconnu tout de suite. Non, ça c'est faux. C'est faux parce qu'ils m'ont appelé un quart d'heure avant la fin. Oui. Donc voilà. Ok. Donc moi, je peux vous dire. Rigo, il n'a pas répondu. Non, mais Rigo, de toute manière, il a fait comme le mardi dernier. Il a bien travaillé. De toute manière, si j'ai qu'un truc à dire, c'est Rigo qui a le mieux. C'est le mieux qui a travaillé parce qu'il a voulu que tout le monde réagisse sur l'Internet et je remercie. Et d'ailleurs, pour la conclusion, il y a Arnette sur l'IRC qui chie sur ton débat. Eh bien, Arnette, moi je te... On a bien compris. C'est pas ma conclusion, Gégé. Pour finir, Poussin. Donc c'est vrai qu'on m'a dit tout à l'heure, je ne sais plus ce qu'il dit. Tulip ? Oui, je pense que c'est Tulip. Tulip ou Moulinex ? C'est vrai que les salles de cinéma, s'il n'y en avait pas, on ne pourrait pas en parler et puis on ne pourrait pas aller voir les films, c'est clair. Oui, mais il faut dire une chose que les salles de cinéma, c'est qu'il y en a beaucoup en France et elles sont moins fréquentées qu'avant. Mais il n'y en a pas beaucoup par contre dans les petites campagnes. Oui, mais ça dans... Oui, c'est... Excusez-moi, justement sur Unitel, il y a une question de Sucette encore qui dit étant donné qu'il y a trop de salles de cinéma, est-ce qu'il ne faudrait pas en abandonner sur le bord de la route ? Non, mais ça, voilà, Sucette, tu vois, je ne préfère même pas te répondre à ta question. Donc la semaine prochaine... Tu as une conclusion Gérard sur le cinéma avant ? Non, mais attends, je vais annoncer le thème du débat de la semaine prochaine. Oui. Donc la semaine prochaine, le premier débat, comme ça va intéresser tout le monde et qu'il y a longtemps qu'on ne l'a pas fait. Oui. Disons qu'on l'a fait mais on va le refaire. On va faire les boîtes de nuit. Oui, le milieu de la nuit, les DJ, tout ça. Voilà. Et le deuxième débat, on verra. D'accord. Tu vas réfléchir chaque semaine et tu vas donner ta conclusion sur le cinéma, bien sûr. Donc en conclusion sur le cinéma, je pense que ce soir ça s'est bien passé, les deux débats se sont bien passés, personne ne s'est énervé. C'est vrai. Ça, c'est ce qui m'a fait le plus plaisir et ça fera plaisir à Max s'il est encore dans le quartier mais je ne pense pas. Et donc, j'espère que la semaine prochaine ça sera pareil. D'accord. Et donc, on va se quitter pour finir avec Banga avec Montez-moi dessus sans sel et vous allez avoir Rousseau pour la nuit sans pub et bien sûr demain 22h minuit Max le Star System. Bonne nuit à tous et à la semaine prochaine. - Ah oui, c'est bien, non ? == Le débat sur les boîtes de nuit == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Pas d'insultes de Gérard ! Et voilà donc bonsoir à tous, 0h42, on est un petit peu en retard donc c'est un peu de ma faute parce que j'ai eu des petits problèmes mais c'est pas grave Donc là vous venez d'entendre deux passages des Bee Gees, Philippe si tu peux... Elle est woman et le deuxième je te le laisse annoncer quand même Ouais mais... Steve... Alave Steve Alave, donc c'était le un, je pense que ça devait être la fève du samedi soir Non c'était Elle est woman Non c'est le deuxième, la fève du samedi soir et le premier c'était... Elle est woman Ouais mais c'était quoi comme film à peu près ? Ça devait être un film... Rocky IV je crois Ouais ça devait être dans Rocky Non non non je pense pas Enfin bref, c'était un bon film Voilà, donc le premier débat il va apporter... Il va apporter sur les boîtes de nuit Donc on va accueillir pour ça Crouton, 21 ans de Beauvais On peut écouter sans fin de radio sur 101.9 A mon avis, tu vois, Manu A mon avis Beauvais, on écoute, Beauvais c'est dans l'Oise Ouais, c'est 101.9 Non, à mon avis je pense pas Bah c'est marqué sur mon truc Ah ouais mais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ouais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ouais c'est marqué sur ton truc mais ton truc il doit pas être à jour Ah ok Alors je peux pas savoir, je m'en excuse Donc alors Beauvais, ça m'étonnerait que ça soit sur 101.9 Crouton, t'es là pour me confirmer ? Oui oui, bonsoir Gérard, mes respects d'abord Bonsoir Donc est-ce que... Merci Droté C'est pas moi Non non mais tu peux me confirmer la fréquence ? 101.9 oui Ah non non, Beauvais dans l'Oise ? Attends Gérard, elle habite dans l'Oise, si elle te dit que c'est sa fréquence c'est la sienne Non non non, Beauvais dans l'Oise, si elle te dit que c'est sa fréquence c'est la sienne Non mais attends Bon on va faire des recherches, on va faire des recherches, on va continuer les présentations, allez on y va Donc petit poil, donc il y a Bondy, donc 101.9, pas de problème pour cette fréquence, 23 ans Bonsoir Allo Oui bonsoir Oh là, vous vous réveillez quand je dis bonsoir ou pas là ? Allo Oui Tu m'entends ? Allo Oui Bon bah bonsoir Oh là, ça commence très très très mal hein ? Fille d'art Je sais pas comment vous... Allo Non mais elle t'entend Gérard De toute manière, tuteur d'Aix-en-Provence, on peut écouter Fun Radio sur 103.1 Ouais c'est ça, c'est là-bas Voilà Oignon, donc Brest 98.9 Oui, bonsoir Gérard, bonsoir à toute l'équipe Tony Bonsoir Gérard, bonsoir tout le monde Tony, 20 ans 20 ans Arnett Non, il n'y a pas d'Arnett Oui mais... Tony, gentil hein ? Ah oui Ok Sans problème Ok On est gentil, donc on peut écouter... On est gentil et puis on écoute Fun Radio sur 101.9 Voilà Et... Col roulé Ouais, déjà Donc... Ou qu'on peut écouter Fun Radio Lille 96.8 Exact Et voilà Donc alors, les débats vont porter sur les boîtes de nuit Donc... Avez-vous déjà été en boîte de nuit ? Ah bon ? Non, non mais attendez Là, je ne vais pas commencer à parler dans un mur Calme-toi Gégé, calme-toi Non, non mais attends, Tony, Tony Tony Attendez, attendez, s'il vous plaît derrière Non, non, Tony, Tony Oui Tony, je vais me calmer De toute manière, tu sais que la semaine dernière je t'ai eu, ok ? Ouais, ouais, non mais... Non mais moi je voudrais... Quand je pose la première question Je voudrais pas déjà... J'aimerais déjà avoir un blanc Parce que là... Attends, j'ai une idée pour ça Bon, barre de blanc Quand tu poses la première question Tu fais, par exemple, col roulé Qu'est-ce que t'en penses ? Voilà, c'est ça Comme ça, il y aura moins de blancs Alors, donc... Donc, déjà La première question Avez-vous déjà été dans une boîte de nuit ? On va demander à... Col roulé Ben voilà Col roulé, pourquoi pas ? Ouais, ben ok Ouais, ben ouais Moi, j'ai déjà été en boîte de nuit, ouais Et puis, en fait, je voudrais dire que c'est vachement cool Parce que tu rencontres plein de gens Ouais, mais ça... Non, mais attends Là, déjà Commencez pas à me casser le thème du débat Parce que... Petit à petit On va y revenir, là-dessus J'ai approfondi, j'ai approfondi Voilà Bon Donc, pour toi T'as déjà été en boîte de nuit ? Ouais, voilà, quoi Ouais Tu peux me citer... Euh... Non Non, non J'allais dire Tu peux me citer... Non, pas de marque Non, non Euh... Tony Oui, oui, bien sûr J'ai déjà allé en boîte de nuit J'aime bien y aller Mais je préfère plutôt les ambiances soirées Euh... Dans... Dans quel sens ? Si ça te dérange pas Ça me dérange pas du tout Moi, Gérard Euh... Bah, je préfère... Si tu veux, je préfère les soirées Parce qu'en boîte de nuit Je trouve... Bon, c'est bien On s'éclate, on s'éclate bien Ouais Mais je trouve ça un petit peu... Il y a trop de monde, si tu veux On fait moins de rencontres Que, par exemple, si on fait une petite soirée en appartement Ouais, non, mais... Euh... Dans ces cas-là, Tony Moi, je peux... Je te renvoie là... Oh, non, mais attendez derrière, s'il vous plaît Tu me renvoies à haut, là Parce que j'ai entendu un... Non, non, non, non, non Je t'envoie pas à un haut Parce que je dis aux gens qui sont derrière Qu'ils se calment Parce que moi, je vais quand même répondre à la question Donc, je suis d'accord avec toi Donc, c'est vrai qu'on a du mal à... Dans des boîtes de nuit Je pense que c'est... Colrouleux qui a dit On préfère plus de rencontres Moi, je suis pas d'accord Ouais, moi non plus, hein Non, bah si, mais ça dépend Non ! Non, mais si, mais ça dépend Tu vas vers les gens, franchement, tu peux faire des rencontres, quoi Oui, mais, par exemple Je pense que ce ne sont pas que des bonnes rencontres Qui c'est qui... Attendez, attendez, attendez Attends, attends, Tony Tony Qui c'est qui vient de dire, derrière ? C'est moi, c'est Crouton Oui, Crouton Bah, vas-y, alors, dis-toi Dis ta pensée Moi, personnellement, je crois que ce ne sont pas que des bonnes rencontres Oui, mais dans ce cas-là Je vais rejouer avec... Les... Les... Les jeux avec Manu Pourquoi et comment Donc, pourquoi que ce ne sont pas des bonnes rencontres ? Bah, quand je dis des bonnes... Pas que des bonnes rencontres Ça veut dire que tu peux retomber sur des gens sympas Et des gens sincères Comme tu peux tomber sur des... Des gros obsédés, quoi, ouais Non, non, non, non, mais... Non, non, non, non, attendez, attendez, attendez Non, moi, je suis pas... Attendez, attendez, attendez Là, je vais demander à... Tony Oui Col roulé Ouais, ouais, ouais Crouton Donc, on va laisser parler les autres Après, on va essayer de... De rentrer dans... Dans le débat Non, non, non, non On va essayer de... D'approfondir la question Parce que moi, je... Je peux... Je peux vous dire que... Des rencontres... J'ai jamais eu l'occasion d'en faire là-dedans Donc, petit poil pour toi Alors, pour moi, j'aime bien... J'aime bien aller en boîte pour m'éclater Pas forcément pour draguer Pour être dans mon trip sur la techno J'aime bien aussi les soirées Pour plus rigoler, faire connaissance Voilà, comme moi Ok Tuteur ? Moi, j'aime bien aller en boîte pour me détendre Le week-end Quand j'ai rien à faire Et puis, on peut sûrement faire des rencontres sympas Et puis, quand elles disent que... Qu'on peut tomber sur des gens pas cool et tout ça Ben, je veux dire Où que t'ailles, de toute façon Tu peux avoir des gens sympas ou pas, quoi Donc... Excuse-moi, Gérard Est-ce que je peux poser une question à cette jeune demoiselle ? Oui, tu peux, si tu veux Mais attends, Tony Oui On a Ognon qui n'a pas répondu encore Pardon Ben, ouais, Gérard, bien sûr Ouais, je vais en boîte Je vais en boîte Je vais en boîte Je vais en boîte une fois par semaine, à peu près, quoi Tous les week-ends Plutôt le samedi D'accord Et voilà, quoi Je m'éclate bien Plutôt dans les boîtes techno Ouais, mais... Ouais, mais d'accord Mais, bien sûr Tout le monde me parle de boîtes techno Mais il n'y a pas que la techno, en France Ah ouais, mais ça, ça dépend en fonction de toi Ton style de musique Moi, je préfère aller dans une boîte pour m'éclater sur de la techno Plutôt que... Enfin, je sais pas Je me vois mal en boîte pour danser sur du rap, par exemple Ou du ragameuf Ouais, voilà Ouais, exactement Non, non, non Attendez, attendez, attendez Attendez, attendez On va quand même... On va quand même éclaircir la question C'est bien textuel, ce débat Oulala Ouais, mais... Avez-vous déjà été en boîte de nuit ? Donc, moi, je peux vous le dire, oui Parce que j'y ai été plus d'une fois J'ai... Bon, Tony, je pense que tu dois savoir À la loco ? Voilà Ah, malheureusement, on n'en parlerait pas Non, mais justement, donc On va en parler parce qu'il y a quand même Jean-Marie K Tout à l'heure, qui était parmi... Ouais Avec Max, qui en a parlé Donc, maintenant, si je ne retourne plus à la loco C'est qu'à l'heure actuelle, bon, ben Moi, j'ai trouvé ma... La personne avec qui faire ma vie Ouais, mais attends Ouais, non, mais là... Non, non, mais là, je mets ça du... Je sais ce que tu veux me dire Tu peux retourner en boîte pour t'exalter avec Cindy Ben voilà Non, non, mais même Ce que je voulais dire, c'est qu'on n'est pas forcés d'aller en boîte Pour trouver une nana Voilà Je pense qu'à la loco, de toute manière Vous allez pas... Vous allez pas trouver la chaussure à votre pied Exactement Pourquoi ? Ah ben, je pense pas Pourquoi ? Ah non, parce qu'il y a trop de nanas Ouais, il y a un tas de nafomanes, il faut le dire Ouais, ben oui Mais de toute manière, un tas de nafomanes Attendez, attendez, attendez Pour finir, pour répondre à la question à Tony Oui Donc, moi, je peux te dire Des nafos Je vais te dire une chose, c'est même pas un nafo C'est quoi ? C'est des allumeuses, pour moi Ah ouais, exactement T'as plus d'une personne Ils vont te dire Ouais, ben, tu me payes un verre Et après, ça va se terminer Juste Juste Attendez, attendez, attendez Attendez Tout le monde me dira oui ou non derrière Si vous êtes pas d'accord D'accord Mais moi, je peux vous dire une chose Que ça se termine À la fin Juste par un verre Ou par une soirée À la casse-bas Et après, c'est terminé Tu revois plus la personne C'est une autre boîte, ça, la casse-bas ? Non, ça c'est... C'est mon terme Ah, pour dire chez toi ? Non, non, c'est mon nouveau... Mon nouveau truc J'ai envie de dire, c'est tout Ah, d'accord Donc, euh... J'avais une question Oui, mais attends Attendez, attendez Me laissez voir sur Internet Si des fois, on a des réponses Sur la première, non ? Pas pour l'instant, non Non, pas pour l'instant On va qui rigole Mais de toute manière, tu peux réagir sur Internet Donc, c'est quoi le site Internet ? C'est irc.funradio.fr Voilà, donc, vous pouvez réagir sur le débat De la boîte de nuit Et le deuxième portera sur les routiers Alors, donc, Ognon, tu voulais rajouter quelque chose ? Ouais, est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Parce que, justement, je t'entends parler de ça Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te faire draguer par une allumeuse ? Euh... Ça m'est déjà arrivé, oui Oui, oui, oui Comment ça s'est passé ? Bien, toute honneur ? Non, non, mais je peux te dire qu'en boîte de nuit Même à la loco, même que j'étais avec Sandy Sandy, ça fait 8 mois Que je la connais Je peux te dire une chose J'ai eu des gens Des nanas qui sont venus me voir Ça s'est terminé, comme t'as dit, par un verre ? Non, non, non, ça s'est pas terminé par un verre C'est que... Et avant Sandy ? Avant Sandy, ben... Avant Sandy, il n'y avait rien d'autre T'avais connu qui ? À part Christine C'est tout Tu l'avais rencontrée par la loco, celle-là ? Non, non, mais Tony On la salue pas Ah, pardon Tu t'avais rencontrée à la loco ? Ben, j'ai rencontré plus d'une personne Bon, ben, je pense qu'elle nous écoute Donc, voilà Non, mais c'est qui ? Ah, non, mais je ne citerai pas tous les noms Ah, pourquoi ? Parce que ce n'est pas le thème du débat Non, non, ce n'est pas le thème du débat On peut répondre à la question que tu disais Donc, il y a des nanas qui allument Qui se font payer un verre et puis qui se cassent C'est ça, hein ? Donc, qui veut répondre à la question ? Non, mais c'est... C'est vrai, franchement, il y en a beaucoup comme ça De toute manière, dans les boîtes de nuit De toute manière, c'est ça Si t'es à pied Et que la nana, elle a un petit coup dans le verre Un petit coup dans le nez C'est de savoir si le mec, il a une voiture Pour la raccompagner Et après, ça s'ermine dans le plus marre Non, non, non, attendez Attendez, attendez On se calme, Tony Oui, ce qu'il faut dire, Gérard, aussi Non, non, mais Tony, on ne dit pas Ça s'ermine au tribunal, d'accord ? Sinon, Tony Non, non, mais attends, Tony Ce n'était pas Tony, Gérard, c'était Oignon C'était Oignon, c'est moi Bon, Oignon Manu, tu me prends Oignon Et tu lui dis qu'il reste... Non, je me calme, Gérard, je me calme Donc, je lui prends l'Oignon Et je lui dis... Non, non, tu le prends hors antenne Tu prends l'Oignon de Tony Tu prends Oignon et tu lui dis... Je me calme, je me calme Non, non, mais tu vas aller voir Manu, là Non, pas de problème, je me calme, Gérard Non, non, mais parce que... Non, non, mais parce que moi, cet après-midi On a fait une réunion avec toute l'équipe Donc, je voudrais... Donc, cet après-midi, et là, il est 1h du matin Oui, non, mais je voudrais que le débat se passe Comme la semaine dernière, impeccable Il y en a qui vont prendre le cul, là, parce que j'ai perdu Oui, Gérard Oui ? Je voulais dire aussi, il ne faut pas généraliser Toutes les filles ne sont pas comme ça, hein Oui, non, mais attends, c'est qui qui parle, là ? C'est Petit Poil, là Oui, mais Petit Poil Moi, je vais dire une chose Tu as certaines nanas, quand tu les vois, là, locaux Il faut dire une chose Il faut voir comment vous êtes habillés Parce que les trois quarts... Oui, les trois quarts, mais pas toutes Oui, mais... Non, mais... Il y en a aussi qui viennent Moi, je crois qu'il ne faut pas généraliser Oui, mais d'accord Vous venez en boîte pour vous éclater Vous éclater, pardon ? Mais nous, on veut vous éclater, c'est ça, le truc Mais n'est pas dans ces cas-là Nous allumer Oui, mais Gérard, si on vous allume C'est pour avoir un verre, hein Oui, mais nous, on veut bien payer un verre Mais il faut que vous couchiez Ah, oui, voilà Voilà, non, bon Tony, Tony, Tony Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi Non, non, mais c'est bon, on arrête Parce que là, sinon, la question, on va en faire... Ok On va garder... Je veux dire quelque chose C'est un tuteur qui parle Oui Il y a des filles, enfin, moi, j'en fais partie J'en ai déjà fait partie, quoi Qui viennent en boîte Que pour trouver un mec Donc... Oui, mais, tuteur Oui Tuteur, est-ce que tu crois que dans une boîte de nuit Tu as rencontré l'âme sœur ? Non, non, on vit, quoi Elle n'a rencontré que le roulé, c'est tranquille Voilà Non, non, mais col roulé, s'il te plaît, tu te calmes Ok Maintenant, on va passer à la deuxième question Que pensez-vous des balles trappes en plein air ? Des quoi ? Des balles trappes Alors, un balle trappe, c'est quoi ? Rigaud, oui Non, non, il se demande ce que c'est un balle trappe Un balle ? Un balle trappe, c'est des soirées qui sont organisées en plein air Ah, ouais Bon, si, par exemple, la fête... Non, pas la fête à Neuneu Parce qu'il n'y a pas de balle La fête des loges ? La fête des loges du trône ? Non, non Non, non, où c'est qu'on pourrait trouver des balles trappes ? Bah, dans mon village, à la kermesse Les kermesses, toutes les kermesses, il y a des balles à la fin Voilà, voilà, genre kermesse Il y a pas mal de balles tringues aussi, chez Manu Non, des balles trappes, abrutis Ah, pardon Eh, commence pas, toi, parce que... Sinon, je vais te gaufrer, toi J'ai un sourire, c'est... Oui, stop On me dit que les balles trappes, c'est à trappes Non, mais balles trappes, c'est à trappes C'est des trucs pour danser C'est pas à trappes spécialement Ouais, mais t'as les farces à trappes aussi Oui, mais ça, les farces à trappes, ça, c'est autre chose Bah, c'est comme un balle, hein Oui, mais... Non, non, mais... Donc, répondez déjà à la question D'accord, alors... Donc, Crouton Bah, moi, je pense que c'est pas mal, mais enfin... C'est peut-être réservé à une certaine catégorie d'âge Oh là, mais Crouton Oui ? Crouton, t'as un téléphone sans fil ? Bah, non, enfin, si, ouais, c'est un sans fil, mais c'est pas un portable Ah, ça marche pas avec les... Non, mais apparemment, t'as un décalage entre nous C'est vrai ? Ouais, parce que... Bah, non, bah là... Moi, je suis le plus près possible, je peux pas faire plus près Allez, avale-le Non, non, mais on se calme derrière, hein Tony, on se calme Désolé, c'est pas moi Alors, moi, je suis pas d'accord avec Crouton Non, non, mais attendez Allez, on y va, répondez à la question sur les balles trappes Petit poil Petit poil, je suis pas d'accord avec Crouton Oui ? Pour que, à un certain âge Moi, je dirais, quand tu vas dans des petits patelins Il y a des jeunes aussi, ils ont pas le choix Donc, il faut bien qu'ils aillent essayer les balles à trappes Pour rencontrer des personnes Ouais, non, mais balles trappes, c'est... Non, mais attends, Tony, s'il te plaît Pardon, pardon Je vais y répondre quand même, parce que c'est quand même Moi qui gère le débat Oui, oui, tout à fait Donc, le balle trappe, c'est un truc qui se passe en plein air Avec de la musique Ouais, mais... C'est de la musique, quoi, c'est en plein air Bah oui, si tu veux C'est pour ça que je dis les balles trappes Parce qu'on peut très bien parler de la fête de la musique Justement, ça sera la onzième question Donc, tu y reviens maintenant Donc, c'est même pas la peine Donc, c'est pareil Sur la fête de la musique, est-ce que tu peux rencontrer des gens ? Oui, oui Bah, bien sûr, tu peux faire connaissance de plusieurs personnes En, je sais pas, en prenant un verre En dansant, en écoutant la musique Moi, ce que je voulais dire, c'est que, petit point, là, elle dit qu'elle voit des jeunes Mais moi, je suis déjà allé à des balles trappes Bon, Tony, Tony Oui ? Bon, vas-y, alors, toi Ouais, mais parce qu'il y a... Non, mais, cours, cours, cours, hein, parce que... Faut qu'à une heure, à une heure et demie Faut qu'à une heure, non, non, mais faut qu'à une heure et demie, j'attaque le deuxième, hein Non, on a pris plus tard, donc on peut aller au moins jusqu'à deux heures moins le quart, quand même Non, non, non, non, une heure et demie, comme la semaine dernière Non, non, non, oh, oh Oh, non, non, mais, c'est pas... Oh, c'est pas vous, hé ! Oh, pas de politique, là Non, non, mais c'est pas vous qui commandez Donc, moi, j'ai les consignes C'est une heure et demie, terminé, le deuxième Deux heures, euh... Deux heures moins le quart, jusqu'à trois heures Je peux réagir au débat, quand même Bon, alors, euh, Tony Oui, je voulais réagir à la personne qui vient de parler Oui, petit point Oui, ouais, tu disais que... Mais tu sais qu'il y a un... Attends, Tony Moi, je voudrais savoir Qui c'est qui a un téléphone qui est pourri Parce que là, c'est impossible On l'a dit, Gérard, c'est Petit Poil, c'est ça ? Ah, non, non, c'est pas moi C'est pas Petit Poil, c'est Crouton C'est rapproché de la base et ça doit aller mieux Ça va mieux, là Là, on va pas continuer le débat Avec un son comme ça Mais écoute, Gérard, je suis déjà passée dans le débat Et ça a jamais fait ça, quoi Ah, mais alors, pourquoi qu'aujourd'hui, ça le fait ? Eh ben, je suis désolée, je m'excuse, t'énerves pas C'est peut-être pas... C'est pas la première fois que t'appelles, toi Ben non, c'est pas la première fois Elle a appelé l'année dernière Quand on faisait le débat la nuit Bon, donc, Tony Oui, moi, je voulais réagir à ce que disait Petit Poil Parce qu'elle disait qu'il y avait beaucoup de jeunes qui venaient à Débaltrap Moi, je suis allé à Débaltrap Et les jeunes que j'ai vus, c'était des bouseux qui venaient en tracteur Non, mais attends Pourquoi des bouseux ? Parce que c'est surtout... Non, mais attends, Tony Pourquoi que tu vas tout de suite chercher Des trucs comme ça Des gens Bah, écoute, je te fais part de mon expérience C'est peut-être pas dans les bons endroits que t'as été Bah, écoute, moi, je suis allé à Jouy-en-Josa Non, non, mais ça y est C'est bon, c'est pas la peine de citer les villes Ok, Tony Donc, t'as été dans certaines villes Et ça s'est mal terminé, c'est ça ? Non, pas du tout, parce qu'elle disait que les jeunes Il y avait beaucoup de jeunes, moi, j'ai vu que des vieux Et puis des mecs qui venaient en tracteur Bon, on va demander On va demander à Twitter Bah, moi, j'ai... Moi, je sais pas, je suis jamais allée dans un baltrap Mais je trouve que c'est pas très sympa de dire des bouseux Parce que je trouve que c'est mépris Non, mais attends, stop, Tony Mais non, pas moi Ah, c'est cool Attends, Twitter, avec ça en Provence Je pense que t'as dû Déjà aller dans des baltraps Me dis pas le contraire Attends, avec ça en Provence Y a un festival, en plus, là-bas Y a pas mal de trucs Mais si tu veux, ça fait que cette année Que j'y habite, donc Ah ouais, donc, y a pas longtemps Parce qu'il y a le festival des baltraps, là-bas Ok, Oignon Ouais, bah, moi, j'ai jamais été dans un baltrap Mais bon, pour les fans de Balmusette et Licence 4 En tout genre, ouais, ça peut être sympa Non, mais ça, on en a rien à foutre de Licence 4 Non, non, non, non Non, mais moi, je vais te dire tout de suite Qu'on en a rien à foutre de Licence 4 Parce que je sais sur ce que tu veux me parler C'est quoi la différence entre baltrap et balmusette, par exemple ? Non, non, mais attends, Licence 4 Il veut parler de... Viens boire un petit coup à la maison Mais c'est du balmusette Ouais, mais d'accord, mais... Alors, quelle est la différence, Gérard ? Entre baltrap et balmusette Est-ce que tu pourrais expliquer la différence aux autres ? Là-dessus, non Pourquoi ? C'est pas pareil Ouais, c'est pas pareil C'est peut-être pas la même musique C'est pas du tout la même musique Qu'est-ce qu'on écoute dans les baltraps, alors, comme musique ? Un peu de tout, hein C'est-à-dire ? T'écoutes... De l'accordéon De l'accordéon, t'écoutes... Il va d'envers Non, non, de l'accordéon, on vient de le dire Alors, euh... De la guitare Euh, de la guitare, euh... Avec qui ? Du synthé, hein Euh... Je pense pas que Jean-Michel Jarre Prend un truc sur les baltrap, hein Bah, si, de l'affaire Non, non, non, non Il joue de l'accordéon électronique, hein Ah, ouais, ouais, non, mais attends Euh, Tony Oui ? Tony J'ai déjà vu, j'ai déjà vu, hein Non, non, mais attends, c'est toi qui viens de dire De l'accordéon électronique Oui, tout à fait, ça existe Eh ben, je vais te dire une chose Que lui, Jean-Michel Jarre Ah, merci Je sais qu'il est coupé C'était qui ? C'est bon, c'était Oignon, mais je vais le rappeler tout de suite Ah, ok Oh, ouais, non, mais attends Non, parce que, euh... Il a un téléphone qui s'est déchargé On va le rappeler tout de suite Oh, ouais, non, mais attends Manu, Manu, Manu Ah, pause, pause Manu, Manu Oui, oui, je t'écoute, je t'écoute Non, non, mais attends Euh... Si c'est un téléphone Que la personne reste au bout d'une heure Et que ça se termine C'est pas la peine, hein Bah, tout le débat dans une heure, il sera terminé, hein Tu prends sur d'autres lignes, c'est tout, hein Ok Euh, donc, euh... Non, on parlait de Jean-Michel Jarre Ouais, je parlais à... Je répondais à Tony Oui Donc, moi, je peux te dire une chose Que Jean-Michel Jarre, quand il fait venir des gens Euh... Fais-moi confiance qu'il fait déplacer des camions Et son truc, c'est... C'est pas de l'accordéon Comme tu dis C'est ça ? Non, non, mais attends, Tony Tony, tu me laisses finir ? De cette manière, on va faire... Là, on va pas en discuter trop Parce que je risque que la semaine prochaine De faire un débat sur les santé Carrément Mais, Gérard, est-ce que... C'est quoi, sur la santé ? Non, le synthé C'est quoi, ça ? Le synthétiseur Est-ce que t'as déjà joué du synthé, toi, Jean-Michel ? Non Oui Est-ce que tu penses que, toi, les balles à trappe, c'est de la balle, hein ? Euh... Balle à trappe, c'est de la balle Ça dépend dans quel sens que tu veux le dire Bah, dans le sens figuré Ouais, mais dans quel sens ? Ouais, mais dans quel sens ? Pas au sens figuré, pas au sens propre, hein ? Ouais Ouais, mais dans quel sens ? Pour toi, tu veux le prendre, ça ? Bah, c'est-à-dire que c'est de la balle, c'est bien, quoi Ouais, c'est de la balle Tu peux même dire que c'est de la bombe bébé Ouais, c'est de la balle à demi Ouais, voilà On passe à la troisième Il y a un col roulé qui n'a pas répondu Ah ouais, col roulé, oui, pardon Excuse-moi Ouais, non, c'est pas grave, j'ai un tétout effusé En fait, moi, je veux dire sur les balles à trappe Que j'étais un petit peu de la vie de Tony C'est que, en fait, bon, c'est réservé à une certaine catégorie De gens, quoi, à peu près la cinquantaine, quoi Et plus Ouais, non, non, mais attendez, attendez Attendez, attendez, oh, stop, stop, stop, stop On va pas mettre Les personnages là-dedans, parce que De toute manière, un balle à trappe, c'est fait pour tout âge Pour tout type Pour tout type d'âge Ça peut être de 7 ans jusqu'à 77 ans Attendez, attendez Si vous voulez, mais pas tous en même temps, hein, merci Donc, ça peut être de 7 ans A 77 ans Et chacun fait ce qu'il veut S'il n'a pas envie de danser Sur la musique, ne danse pas On est d'accord ? Maintenant, j'ai pas fini de dire Donc, j'ai dit qu'en fait, c'était réservé à une certaine catégorie d'âge Il y avait aussi des gens Qui étaient un petit peu moins âgés Mais le problème, c'est qu'ils avaient le même tempérament, quoi Bah oui, mais maintenant C'est pour une certaine catégorie de gens, quoi Ouais, mais col roulé Moi, je vais te dire une chose Dans les balles à trappe, tu vois, tout style d'âge T'as pas Un âge spécial Non, d'accord, mais c'est tous des gens qui écoutent que de l'accordéon, quoi Non, pas spécialement Que de l'accordéon Est-ce que tu as j'y étais, toi, Gérard ? Euh, non Tu verras jamais des jeunes danser sur Verschuren Non, mais attendez Mais attendez, non, mais on va pas s'amuser A prendre des noms comme ça Danser sur André Verschuren Sur Éveille Turner Ou sur... Votre Votre Des accordéonistes On en a pas mal C'est bidon Ouais, c'est bidon, bah, si ça te plaît pas Ça dépend de l'âge Non, mais attends, il y en a un qui vient de dire Si c'est bidon Pour toi, si c'est bidon, la question C'est l'accordéon qui est bidon Mais dans ce cas-là Il en écoute pas, c'est tout S'il aime pas, il en achète Il en écoute pas les autres Non, mais il achète autre chose, comme c'est né On peut écouter les deux aussi On peut aimer l'accordéon Et la techno Non, mais attendez, parce que là Si on part comme ça sur l'accordéon Et sur la techno Je peux tenir jusqu'à 3h Même à 4h Et on fera qu'un débat D'ailleurs, moi j'ai acheté Cyber accordéon volume 4, c'était le top Bah, bien sûr Dis-moi plutôt, musique de nuit volume 4 Tu veux ? Anthony Non, non, mais Musique de nuit volume 4 Ok, Tony Terminé, terminé, stop Donc, la troisième question Quel genre de danse Que vous aimez Vous allez réfléchir à cette question Je répète la question Quel genre de danse aimez-vous, par exemple Quand vous allez en boîte de nuit Parce qu'il faut bien tourner la question J'ai pas précisé, toujours Le monde de la nuit, le monde des boîtes de nuit Des DJ, tout ça Et donc, on va s'écouter Guy Préjean Avec bien Viens voir la vie De l'autre côté De l'autoroute Et vous pouvez tout nous Toujours Attends, on va la refaire C'était une horreur Donc, vous êtes toujours en direct de Fun Radio C'est toujours les débats de Gérard Et donc, vous venez d'écouter Guy Préjean avec Viens voir la vie de l'autre côté De l'autoroute et on récupère Crouton Petit poil Très bonsoir Tuteur Oignon Oui, toujours fidèle Le prochain coup que tu raccroches On prend quelqu'un d'autre Il n'y a pas de moi, ça vient de mon téléphone Je te dis tout de suite Dès que Tu raccroches On prend quelqu'un d'autre Salut, je te kiffe Moi, je te kiffe pas Tony, tu restes poli, s'il te plaît, merci Colle roulée Pour terminer Et donc La question C'était quoi ? Donc, quel genre de danse Que vous aimez en boîte de nuit ? En boîte de nuit Même voir autre C'est-à-dire, bien sûr Dans les balles trap Oignon Oui, oignon Moi, je voulais répondre Moi, il y a un style que j'adore C'est les breakers C'est ceux qui font des waves Tout ça, c'est les vagues C'est bien ça Ça, c'est génial En boîte, ça se voit Ça se voit souvent en boîte de nuit Généralement, vers 2-3 heures du matin Ils sont tous pétés Bon, enfin, bref Ils roulent sur la tête Comme des Oh, ouais Comme des Cols roulés Ouais, bah alors moi Comme danse Ce que j'aime bien C'est le tango, tu vois Ouais Les balles trap Ouais Ouais, ouais Parce qu'en fait C'est une technique de drague, quoi Non, mais attends Cols roulés Cols roulés Cols roulés Cols roulés Je pense qu'à mon avis Tu reviens dans la deuxième question Et on va pas s'éterniser Ouais, mais non Je t'assure En fait, tu vois J'aime bien cette danse Mais en plus C'est une technique de drague, quoi Bah oui, tout à fait Je remue, tu vois Mes petites fesses C'est le métro qui passe, là Ouais, voilà Tu m'écoutes, DJ ? Ouais, ouais Donc en fait, tu vois Quand je danse Et quand je remue mes petites fesses Mes trous de merde Qui passent Non, non, mais attends Cols roulés Je suis en train de Dans Gérard est perturbé Parce qu'il vient d'avoir un métro À 1h15 du matin Donc ça le perturbe Non, mais là Il est passé pressu, là C'est la grève Ah, c'est la grève T'as raison, toi Ils ont déjà déménagé Et comment ça s'est passé ? Non, non, ça y est, ça y est Et hop On va pas parler des métros Tuteur Non ce n'est pas moi Je ne sais pas Moi, j'aime bien Tous les styles de musique Mais c'est vrai qu'en boîte Quand il n'y a que de la techno Enfin, moi, personnellement Ça me lourde, quoi Ouais Je préfère aussi Alors attends, Tuteur Ouais Dans ce qu'il y a là Tu n'aimes pas du tout Ce que Max y passe Le soir Non, non, non Non, non, mais attendez Attendez, attendez Oignon Oignon, Tony Et Cols roulés Ouais, ouais Et Petit Poil et Crouton Vous ne dites rien Alors donc Pour toi, Tuteur Ce que Max y passe Le soir Entre 22h Et 1h du matin Donc Ce n'est pas ton style de musique Non, je ne sais pas Je n'ai pas dit ça J'ai dit qu'au bout d'un moment Ça commençait à m'agacer Ouais Enfin, moi, j'aime Moi, j'aime pas Tout sur la techno Je n'ai pas dit Que je n'aimais pas écouter ça Ouais, mais alors attends Tuteur, Tuteur Moi, je vais te poser une question Ouais Admettons que tu prennes ça De 23h Jusqu'à 6h du matin Ouais Ben, je ne peux pas Ah, ben alors Dans ce cas-là Tu n'iras jamais Du Un cliché Alors Ben, si Ben, non, ben, attends Ça ne peut pas passer Non, mais attends, Gérard Dans toutes les boîtes Il y a différents styles Ouais, mais d'accord À la loco Puisque tu parles, en fait, de la loco Ben, ouais Tu restes au rez-de-chaussée Tu as de la techno Tu vas en bas Tu as du rock Et en haut, tu as de la funk Tu as du rap Ouais, mais attends Dans ce cas-là Dans ce cas-là Pourquoi qu'elle dit Qu'elle n'aime pas la techno Donc, elle n'aime pas Ce que Max y passe Elle a le droit d'aimer ce qu'elle veut Mais Max, il y a On m'a dit ça, en plus, Gérard Des fois, c'est pas ce que j'ai dit J'aime pas J'aime pas écouter Trop de techno, quoi Mais Ben, ouais, mais dans ce cas-là Dans ce cas-là Toute la journée T'écoutes que ça sur Fun Non, on parle pas de Fun On parle des boîtes Ouais, voilà, en plus Non, non, mais attends, moi Je peux lui dire Oh, non Le dernier, Céline Dion Est quand même super deep house Parce que vous avez remarqué C'est du deep core, mec Ouais, ouais Zora, Zora sourit Ouais Je l'ai vu Mais de toute manière C'est pas Il faut mieux qu'elle arrête de sourire On est d'accord Elle est grave Petit poil pour toi Ouais, alors pour moi J'aime bien tout style Salsa Zouk Techno J'aime bien faire des pogos De temps en temps Quand les mecs Sont pas trop violents J'aime pas trop le rap J'aime bien le classique J'aime bien un peu tout, quoi Ouais, mais attends Le classique Tu verras jamais ça Dans des boîtes de nuit Du coup, tu vois C'est des boîtes de classique Si, si Oh, ouais, mais où ? Ben si, il y a des Non, non, pas à la loco A la loco, il y a Non, non, pas à la loco Qui s'appelle l'opéra Où ils jouent plein de classiques Ouais, non, mais attends Dans ces cas-là Si on prend l'opéra Garnier Tout ça Ouais, il n'y a pas que ça Dans la journée Il y a des boîtes Comme, bon, je dirais pas le nom Qui font du dancing Pour les personnes Ouais, ben je sais Je vois Tu veux dire 103 Avenue Foch Non, non, c'est pas ça 79 ? Non Pas de marque Non, mais au 103 Avenue Foch Ils jouent pas mal de dancing Ouais, mais c'est pas là Ouais, mais c'est pas là De toute manière Là-dedans Ils en jouent pas mal Et en plus C'est une radio Que je déteste Parce que ça C'est une radio De blaireau De blaireau Je parle pas de radio Moi, hein Je parle pas de radio Non, non, mais moi Je peux te dire une chose Que Cet homme-là Où qu'il va Au 103 Avenue Foch C'est pas là Au Avenue Foch C'est une radio De blaireau C'est Radio Montmartre Alors je vais dire Un jour Le mec qui a envie De s'endormir Avec Radio Montmartre Et qui se réveille avec ça Vous allez pas le dire Non, mais Non, mais Il est complètement servi Ah ouais, c'est clair Là, tu tombes dans le gomme À dire Ah ben, alors là T'entends du André Bershuren Du Diver Turner Tout ce qui s'en suit Donc On revient presque À la deuxième question Ouais Donc, on entend Ouais, je suis en train de manger J'ai faim J'ai pas mangé Non, mais Pildar Pildar, t'es gentil Bah quoi ? Quand tu manges T'éteins ton micro Tu fais pas comme mon chef Hein ? Parce que là On dirait un vrai porc Qui mange Ah, merci On dirait un cochon Alors Le chef, il sait manger Mais toi, tu manges Comme un cochon D'accord Donc Crouton Oui Bah moi, personnellement Moi, j'adore me chauffer Sur de la techno Mais finir un peu Sur du reggae, quoi T'es chaude Ah ouais, mais S'il vous plaît Allez, Tony Tony Elle aime bien se chauffer Elle est chaude Non, non, mais attends Tony Tu restes poli Parce que Sinon Je vais t'obliger De te zapper, toi Chaude aussi, c'est une insulte Faut me dire Faut qu'il me fasse une liste Ouais, bah alors Euh T'expliques à Tony Qu'il se calme Non, mais c'est rare Chaude, c'est pas ça Non, non, non, mais Non, non, mais attends Chaude, des fois, ça peut mettre Même un train Non, non, mais on va On va pas s'éterniser Parce qu'il reste encore 7 questions Et il est quand même 1h20 du matin Alors, vas-y Pose ta 4ème question Alors Moi, je peux Quel genre de danse Réponds-moi la question, voilà Qu'est-ce que t'aimes bien En boîte de nuit Moi Ce que j'aime bien danser C'est Style Bah, un techno Parce que J'ai l'habitude de Au début, j'y allais Bon Je suis Je suis plus Maintenant Techno Slow Et Et un peu disco D'accord Bon, voilà T'étais plus souvent au bar Sans te manquer de respect Bon, Tony S'il te plaît Oui Mais c'est pas vrai, Gérard Ok Euh Ça m'étonnerait D'accord Sortez-vous en boîte Attention, c'est la 4ème question Attention, accrochez-vous C'est la meilleure Sortez-vous en boîte Pour draguer Non, c'est faux C'est pas la meilleure Pourquoi, toi ? Parce que T'as déjà rencontré des nanas, toi Dans une boîte ? Non T'as déjà dragué ? Non J'ai déjà dragué Mais j'ai jamais rencontré une nana Dans une boîte Ouais, bah Donc, Crouton ? Bah, moi Franchement Je crois que la boîte C'est bien pour s'éclater Mais Au niveau des gars C'est pas ça, quoi Parce qu'en fait C'est le gars que tu chauffes Pour la soirée Enfin, personnellement Moi, je le chauffe pas Parce que j'aime pas ça Mais c'est bien pour t'amuser Une soirée, quoi Puis après, bah, c'est ça, quoi Enfin, moi, c'est mon avis, hein Parce que Sinon, après Si tu commences à aller plus loin En général, c'est sûr Que ça va pas durer Euh, qui c'est Qui renupe comme un cochon, là Parce que ça m'énerve Mais c'est pas le souci T'as même pas écouté Ce qu'elle vient de dire, Crouton C'est quoi, ce travail ? Comment veux-tu, après, réagir Par rapport à la question ? Mais, attends De toute manière Tu vas pas Sortez-vous en boîte Pour draguer À mon avis T'es pas forcée D'aller en boîte Pour draguer Je suis désolé Non, moi, j'y allais Petit poil Bah, moi, j'y allais Pour draguer Quand j'avais 14-15 ans Ouais, non, mais attends À 14-15 ans Tu crois que Les bidards, ils te font rentrer ? Bah, je suis désolée Non, non, non, non, non Avec un petit billet, si Non, non, non Je suis désolée Je rentrais, hein Non, non, non, mais attends Quand t'es nana Quand t'es nana Il faut rentrer à partir de 14 Ouais, ouais, ouais Et puis, maintenant Maintenant, avec Non, non, non, mais attendez Attends, attends Attends, petit poil Tu me laisses finir ? Ouais, vas-y Euh, non, mais C'est pour toi que j'appelle petit poil Non, je sais pas Toi, t'es trop de cul, toi D'accord, si tu veux Moi, j'ai des gros poils Trop de cul Donc, moi, je peux te dire une chose Petit poil Qu'il y a l'heure actuelle, maintenant Pour aller en boîte de nuit Si t'as pas la majorité C'est pas la peine Ah, ouais, bah Je peux te dire qu'à la loco Il y a des filles mineures Qui rentrent, alors, hein Ouais, ouais, ouais, ouais Mais Mais elles rentrent avec Gérard Non, non Ouais Non, mais je rigole Non, mais à l'époque Moi, on me laissait rentrer Attends, on est tous allés en boîte À 15 ans, en fait Donc, quand j'avais 15 ans Non, non, non Non, non, non, mais attendez Attendez, attendez, attendez Attendez, parce qu'il y a Il y a d'autres personnes Qui vont réagir Donc, moi, petit poil Moi, je peux te dire une chose Là-dedans C'est plutôt des soirées Des après-midi Que les boîtes sont ouvertes On en a Et c'est tout Bah, moi, je suis pas d'accord Moi, non plus Non, non, mais Tuteur Tuteur Les filles, enfin, je sais pas Personnellement, moi, je suis rentrée En boîte à 15 ans J'avais un mec Qui en avait 18 Donc, t'as aucun problème Voilà, attends Bah, ouais, mais de toute manière Non, mais attendez Mais attendez Oui, je t'écoute Et puis, c'est rare Quand t'es Enfin, les filles De toute façon Elles font toujours plus âgées, quoi Ouais, ouais, ouais Ouais, mais d'accord Parce que la personne À l'entrée Ne fait pas gaffe Aux cartes d'identité Il y a aussi le maquillage Les filles, elles se maquillent Exactement Et puis, ils vont pas Réussir toutes les cartes d'identité Mais c'est vrai Que les jeunes Qui vont en boîte La plupart du temps Enfin, c'est C'est des gens De mineurs, hein Ouais, mais Bah, ok Moi, j'avais J'ai une anecdote À ce sujet C'est Je connaissais une fille Qui n'était pas majeure Et qui prenait La carte d'identité De sa mère Pour aller en boîte Ouais, mais Et les mecs Les videurs Ils la laissaient rentrer Ouais, non, mais attends Dans ce cas Si la personne Prend la carte d'identité Des parents Ça sert à rien non plus Bah, ouais, mais Elle peut rentrer en boîte Oignon Ouais, Gérard Oignon Ouais, il y a un mec Qui paye pas ses impôts Bon, alors, toi, Oignon Bonne nuit Allez, hop, toi Toi Non, non Non, non, non Et toi, pour toi C'est terminé, Oignon Ça y est, ça y est Ça y est, il est parti Oh, tu sais ce qu'il dit Il revient pas Il reviendra Il reviendra dans 2-3 mois Quand on aura Hop Euh, Tony Oui Bah, oui C'est sur la discothèque encore Ouais Bah, de toute manière Il y a 10 questions, hein Donc, euh Je pense qu'on n'ira pas Jusqu'au bout, hein Non, moi, ce que je voulais dire C'est que j'allais à la loco De temps en temps Et ce que j'aimais bien C'est aller au 3ème Enfin, au 1er étage Non, mais Attends Sortez-vous En boîte pour draguer Tony Tu réponds à la question Ah, d'accord Ou sinon Je fais comme Oignon, toi Ah, d'accord Ouais, bah, oui Je sors en boîte pour draguer D'ailleurs, il y a même des fois Ça me surprend Parce que ça marche Et, euh C'était pas souvent, mais bon Il y en a qui attendent que ça, aussi Bon, bon, bon, bon C'est bon, c'est bon, Tony Tony, là Ce que voulait dire Tony Excuse-moi, Tony Ce que voulait dire Tony En fait, c'est quand il allait Au 1er étage C'est plus facile pour draguer Parce que c'est pas évident De draguer sur de la techno Ouais, mais attends Ouais, tu montes au 1er étage C'est archi-plein Tu descends en bois En bas au... C'est pas le problème Qu'il y ait du monde ou pas C'est ça Mais même, de toute manière Tu peux plus draguer sur de la musique Que genre de la funk Ou de la soul Que de la techno Ouais, bon, bref C'est pas... On va demander un col roulé Ouais, d'accord Ouais, bah, moi, je voudrais dire Qu'en fait, je vais pas trop en boîte Pour draguer Mais plutôt pour ploter, quoi Ouais, bah, d'accord Je vois le style que t'es, toi T'as un gros porc T'aimes bien mettre la main au cul Des nanas Ouais, bah, si Bah, si, de toute manière Excuse-moi de te le dire, col roulé Pour moi, t'as un gros pervers Comme... Comme Petit Poil, bien te dire T'aimes bien mettre la main au cul Des nanas T'as un vice, là Parce que si la nana Si la nana est bien foutue Tu vas lui mettre la main au cul Et après, tu vas lui monter au sein Et si elle est... Si la nana est bien foutue Si la nana est bien foutue Si la jupe, elle a un ras des genoux Elle tira... Elle va rentrer sa queue Si elle est pas bien, tu le fais quand même Ou t'es le roulé ? Non, bah, non Si elle est pas bien, non J'ai un code d'honneur, quand même Ouais, ouais, ouais Pourquoi ce serait toujours les canons Qui se feraient ploter, pas les boudins ? Non, non, non Non, non, mais attends Comment ? Non, non On va pas jouer aux 7 familles C'est pas le cas Non, non, mais de toute manière Je m'en fous Moi, je vais te dire une chose Pourquoi les boudins ? Parce que là-dessus Je te répondrai pas Ah, pourquoi ? Oui, à Internet Oui, il y a Davy1 Qui te demande, Gérard Si tu aimes sortir en boîte Avec des sardines Euh, non Et avec des ponts ? Non plus Et avec des macros ? Non, bravo Voilà, ok Alors, je pense que On va perdre Pas de questions Non, non Pour l'instant, c'est moi Qui va poser la question Parce qu'il reste 3 minutes Non, mais attends On n'a pas 5 minutes T'es un vrai fonctionnaire, maintenant, toi Non, non Et à 3h, t'arrêtes 3h pile, t'arrêtes Ah, ouais Ok, d'accord Bon, alors pose ta question, vas-y Alors La question Tiens Tiens, celle-là, elle est bien Tiens, toi Ouais Comme toi Un apprenti des djudis Ouais, vas-y Lors de vos soirées Est-ce que vous aimez mixer ? Ou alors ça Ah, ouais C'est pas mal l'occasion, aussi Gigi, Kaka, on t'écoute Ah, non, mais c'est pas moi Qui fait le débat, c'est vous Ouais, ouais, mais Hé, Gigi, Kaka Ouais Toi qui sais mixer Comme un cave Ouais Parce que là, t'as un bon mixeur Ouais Là, lui, il sait mieux mixer que toi Ouais, il fait des bons jus de fruits Il fait des bons jus de fruits, Rigo Ouais, non, non, mais Lui, il sait mieux mixer que toi Ouais Et le chef, encore plus Donc, toi, t'es un Ouais Kaka boudin Petit Gigi Ouais, un petit Qui a besoin d'apprendre Oui, Rigo Oui, encore sur IRC Il y a Malkavian qui me demande C'est quelle marque, le mixeur ? Ah, ouais C'est bien Non, mais ça Pas de marque, Manu Voilà Manu, t'as rien dit ? Non, c'est bon Manu, je vais te mettre une gaufre Avec du chocolat, s'il te plaît Oui, non, mais moi, c'est Mettre au sucre, la gaufre Donc, alors Crouton Ben, ouais, ben, franchement Moi, je crois que c'est bien, quoi Mais faut savoir mixer, déjà Parce que moi, personnellement C'est pas mon cas, hein Mais j'aimerais Non, mais Non, mais Attends Crouton Oui ? Moi, je peux te dire une chose Je sais plus dans quel reportage que j'ai vu Il y a quand même des nanas qui mixent Oui, mais bien sûr, Gérard Non, mais c'est pas ça que je te dis Non, mais je veux dire J'aimerais bien regarder, hein Apprendre, je sais pas C'est vrai que j'aime bien la techno Mais j'apprécie ceux qui Ouais, mais Mais tiens, justement Comme on parle de techno Et qu'on parle de mixer Oui C'est dommage que Max, il soit pas là Mais je vais demander à Rigo Parce que tout le monde Tout le monde me pose la question Oui Par exemple Quand tu prends le vinyle ou le disque Oui Est-ce que ça esquinte le disque ou pas ? Attends, attendez C'est pas à vous que je m'adresse Tu esquintes le disque de le passer ? Non, mais quand tu fais le De scratcher ? Ouais Ouais, ça l'abîme un peu quand même Mais ça dépend du matériel Avec du bon matériel, ça abîme pas beaucoup Ah, voilà Donc, parce qu'il y a certaines personnes Qui m'ont demandé si on abîmait le disque Des vigiles ? Des vigiles ? Des vinyles Toi, tout à l'heure, toi, là-bas Toi, tu vas te prendre des claques Mais grosses Non, mais qui t'a demandé ça ? C'est intéressant Non, non, mais ça, c'est des gens Qui m'ont demandé Même moi, personnellement Quand j'ai vu Max faire Dans des soirées, même à la loco Même quand j'ai vu Rigo Dans les studios derrière Je me posais la question Est-ce que... On peut dire que ça use un peu Parce qu'à la base, le disque, il est lisse Et à force de passer le... Le manche dessus, ça te fait un sillon Non, parce que tu passes la main dessus Toi C'était pour savoir Est-ce que le disque, après Si tu veux le réécouter Si t'as la platine tourne-disque Est-ce que le disque n'est pas esquenté derrière ? Ça dépend, parce que si t'as les ongles trop longs Ça peut le rayer, quoi Tu prends des disques spéciaux ? Tu prends des disques spéciaux Ou n'importe quel disque ? On va demander à Rigo Il y a des styles de... De disques... C'est ton débat avec les auditeurs Mais attends, moi... On peut dire qu'il y a des disques en laine Il y en a aussi en marbre Le mieux, c'est les disques en marbre Non, les mises en marbre C'est plus résistant Je te montrerai, j'ai des disques en marbre Tu me feras voir Je demanderai au chef Après Petit poil Petit poil, ben écoute Elle a déjà mixé Chez un copain J'aime bien ça, par contre J'ai pas le matos à la maison Petit poil Petit poil Tony, s'il te plaît On se calme Merci Petit poil, moi je pense que A mon avis Je sais pas si Filda pourra me répondre Mais je pense que Faut compter à peu près combien Pour avoir une table de mixage Et tout le bon matériel En temps ou pas ? Non, non 400 euros à tout casser Bon, Tony, s'il te plaît Non, mais c'est vrai C'est 400 euros Parce qu'en fait Une bonne table de mixage T'en as pour Allez, disons 252 Entre 250 et 400 francs Tu rigoles, toi ? Non, sérieux Non, mais attends Attends Tu vas aller Combien coûte la table de mixage Qu'on a derrière ? Elle coûte 342 francs Je crois, un truc comme ça Ouais Je pense que C'est dommage que Max ne soit pas là pour me répondre Je pense qu'il faut compter Entre 1 million et 2 millions De francs en barre Non, il y a beaucoup de magasins 2 millions, c'est cher C'est moins cher maintenant Et en Russie, c'est encore moins cher Bon, Tony, s'il te plaît C'est terminé pour toi Au revoir C'est vrai ce qu'il dit Non, mais attends Non, mais c'est la crise Non, mais c'est vrai Non, mais attends Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Attendez, on a Olivier de la Pro Un professionnel Non, il faut compter au moins 50 millions maintenant Moi, celle que j'ai là-bas Dans le studio, c'est 50 Non, mais attends Toi, c'est... Ah, mais c'est big Non, mais c'est de la pro Ouais, mais toi, c'est pas pareil C'est avec tous tes petits boutons De caca-boudin C'est tous tes boutons de caca Bon, disons que c'est entre 1 million et 2 millions De toute manière, je demanderai Je demanderai à Max plus tard C'est con qu'il ne soit pas là Bon, Tony Tony, pour lui, c'est terminé Parce que là... On va souhaiter une bonne soirée à Tony Bon, bah, OK, alors Ah, non, mais attendez Il ne faut pas déconner, les mecs, là Non, non, mais attends, Tony S'il te plaît Tony ! Ce qui est chiant, j'ai marre Attends, Tony Je vais te défendre Non, non, mais Tony Tony, s'il te plaît Oui ? Je pense que... J'avais été clair la semaine dernière Non, mais attends, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai rien fait, là Non, non, mais... Alors, dans ce cas, si tu continues Tu restes calme, OK ? Attends, mais on ne peut pas parler des Russes Je ne peux pas dire chaud Non, non, non, non C'est vrai que c'est vachement moins cher En Russie, le matériel Parce qu'il y a la crise Non, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Eh bien, c'est important Imagine, il y a des DJs français Mais attends, mais je ne veux pas faire un débat Sur la politique, là-dessus Il n'y a pas de polémique Non, politique Ah, pardon Je veux dire que les DJs français Qui n'ont pas beaucoup d'argent Ils peuvent très bien aller acheter du matériel en Russie Alors, dans ce cas-là Dans ce cas-là C'est dommage que Jean-Marie Cass Ne soit plus là Sonic non plus Fais un appel Fais un appel Si tout DJ techno ou autre Pourrait venir te renseigner Tu peux le demander Écoute, moi, je peux te renseigner Gérard, puisque je mixe un petit peu Ouais, non, non, non, mais attends Pour l'instant Non, non, allez, allez On ne s'éternise pas là-dessus Hop, la question avait vite passé Juste un truc avant J'attends toujours le cours de Max Qui m'avait promis, mais bon De quoi ? Non, attendez, le message est passé Ok, le message est passé Ouais, allez, c'est bon, on enchaîne Bon, ben, toi, tu verras ça Avec Manu Oronten Alors, dernière... Oui ? Il n'y a qu'à le rouler Il n'y a pas répondu encore T'arrêtes pas de m'oublier Non, mais là, on ne va pas s'éterniser Sur la question Parce que là, je pense que... Sinon... De toute façon, je pense qu'on a le temps Pour le débat des routiers Parce que tu n'as pas fait les questions Ouais, non, mais ça... Donc, tu peux y aller Tu peux embrayer une question, au moins Non, mais de toute manière, ils vont... Bon, alors, colle rouler, vas-y Donc, en fait, moi, je dois dire que Ouais, j'aime bien mixer Quand je fais des soirées En fait, je dois dire que Le mieux, en fait, pour mixer, quoi C'est que tu aies une grose sur la console C'est vraiment comme ça Tu la saisis vraiment Oh, mais attends, mais attends Colle rouler Dans ces cas, tu prends... Tu prends... Le truc de la loco Quand les nanas sont là En train de danser En train de s'éclater Mais attends, mais je vois ça Je vais regarder le reportage Qui a lieu vendredi Sur... Une chaîne Sur une chaîne Et ça, c'est un truc spécial Techno Ouais Techno... Technomania ? Technomax Non, non, c'est pas Technomax C'est pas ça Technoparade C'est pas... C'est sur la tête à pain A minuit ou une heure du matin Tu l'as dit, hein Demain ? Tu l'as dit ? Non, non, vendredi, oui Oui, demain soir Juste après, sans aucun doute Voilà En fait, ce soir Gérard ? Oui ? Sur IRC, il y a Snul Qui te demande Si tu aurais aimé être DJ Euh, non Pourquoi ? Personnellement, non Pourquoi ? Non Pourquoi ? Non, ça m'intéresse pas Oui, mais pourquoi ? DJ Non Non Non Non Non Trop de monde, non DJ C'est bien Non, non Donc Gérard, avec tout ça J'ai pas parlé J'ai pas parlé de ma vie de DJ Est-ce que je peux te raconter une anecdote ? Bon, on se dépêche, Tony Parce que Parce que là, je pense que Donc moi Bon, je mixe un petit peu Dans des soirées Moi, ce que j'aime bien C'est faire bouger la foule Mais moi, j'aime pas trop Qu'on me fasse chier Quand je suis dans mes aigus Ça, je voulais le signaler Bon, ben Et j'achète mes disques À Techno À Port Voilà Ouais, ben Merci, Tony Pour ta publicité Dans ce cas-là Tu veux aller voir Manu ? Attends, attends Gérard Techno à Port C'est le magasin Où Max va acheter Ben oui Alors donc On peut en parler On peut le dire On peut le dire Ouais, non, mais Tony On n'a plus de vinyle On n'a plus de vinyle gratos Ouais, non, mais Tony, tu veux C'est bien, Tony, c'est bien On retourne voir Manu Au standard, après OK ? Y a pas de problème On y passe tous Ouais, non, mais Non, non, mais Je pense que pour toi Ça va être terminé, là Tu retourneras un jour, Gérard Au standard Hein ? Qu'est-ce que tu dis, toi ? Hein ? Non, au standard ? Ben, pour aider Manu, ouais Non C'est pas moi Qui va Qui va choper Qui va répondre Aux gens qui sont derrière OK ? Alors Comment s'habiller Pour aller en boîte ? Donc, c'est la Dernière question La La, la, la, la Sixième Oh, là, là Merci pour l'arsène Et donc On va s'écouter Joe Couscous Avec ma tante Danse le Oh, là, c'est de pire en pire Les titres Non, non, mais attends C'est toi qui écris ? Ben oui Joe Couscous Avec ma tante Danse le reggae Alors, danse le reggae Donc, vous pouvez Toujours nous appeler Au 0803 085 000 0875 000 À venir Le débat Qui portera sur les routiers Donc, vous pouvez déjà Nous appeler Appelez Manu Voilà Et il vous sélectionnera Avec plaisir Voilà À tout de suite, Gérard À tout de suite Pour Ben, Philippe T'annonces le disque Parce qu'à mon avis C'était pas ça Ben, c'est quoi, alors ? Joe Couscous Avec ma tante Danse le reggae Ah, bon, ben C'est bizarre Nouveauté Ouais, une nouveauté C'est pas mal, là OK Donc, on rappelle Crouton Oui Je suis toujours là, Gérard Pensez pas Petit poil Bonsoir Bonsoir Tuteur Je suis encore là, ouais Tu tiens debout ? Ouais, ouais Ouais Elle est facile, hein Franchement Ah, je sais, merci Pardon Oh Bon, Gérard Gérard, tu dégages au standard Faut que je te calme Faut que je te parle Tu dégages au standard Euh, Tony Ouais Toujours là pour La pointe du débat Ouais, le disque, c'était Zoubir avec Ouais, Zoubir à l'aide Euh Col roulé Ouais, je veux dire Ouais, je suis l'HG Donc, à la place d'Ognon On a qui ? À la place d'Ognon Pour l'instant, on n'a personne Parce que la personne Que je devais rappeler Eh ben J'y n'y arrive pas Ouais, on est tous OK Donc, dernière question Donc, comment Êtes-vous habillé Pour sortir en boîte ? Col roulé Col roulé Oui Ouais, ben alors moi Je dois dire que En fait, pour aller en boîte Je vais habiller Très classe, quoi Ouais, mais attendez Attendez, attendez Avant de répondre à la question J'aurais bien voulu Que Rigaud me donne Un petit point internet Pour savoir Le nombre de connectés Alors Petit point internet Actuellement sur le site Il y a 182 connectés Tu vois, t'as la liste ici La classe C'est quand même la classe Et Il y a Sean Qui te demande Si Il peut passer un bonjour À Nicolas Ah, c'est pas le temps Ben non, non, mais Si, si Si, si On peut lui faire Un petit coucou À la personne Bah, c'est fait Donc, voilà Ben Donc Ben, coucou Non, non, mais Donc, on remercie Tous les gens Qui sont sur internet Ça me fait plaisir Quand même De voir Un jeudi 182 connectés Sur internet Ça, c'est C'est bon, c'est bon Ça, c'est pas mal J'applaudis 182 Eh ben Continuez comme ça Donc, c'est bizarre Parce que Là, j'ai fermé Le Minitel Mais si je peux L'avoir devant mes yeux Non, ça te ferait trop mal Non Il y a Il y a zéro 47 connectés Bon, attends 47 connectés Fais voir, fais voir Attends, tourne-moi le Non, mais c'est pas grave Je te le dis Non, non, mais attends Fais voir Ouais, zéro connecté Bien sûr Putain, ça a chuté vite Ah, non, mais Il y a deux minutes Il y en avait 47 Mais le temps Le temps que tu retournes Non, non, mais De toute manière Vous pouvez toujours Nous appeler Donc, 0803 085000 Et 0875000 Toujours Le site internet www.fr Voilà, exactement Après, je sais même plus Et le Minitel 3615 Fun Radio Voilà, toujours 3615 Fun Radio J'essaierai de De vous répondre En direct Mais si c'est pas Des conneries Donc On va Attaquer la dernière question Oui, ça fait déjà Trois fois que tu l'as posé Comment je préférais-vous Être habillé en boîte ? Non, non, mais même Je pense qu'on va en faire deux Quand même Parce qu'on est jolis Et donc Comme les gens sont Un peu Sympathes Ils sont au week-end Ça va être le week-end Donc on va Allez Allez On va faire 10 questions Ah, non, non Il reste Il reste Il restera encore Deux questions après La huitième T'emballes pas T'emballes pas non plus On va en faire une Et puis on va voir Allez Comment êtes-vous habillés Pour sortir En boîte de nuit ? On va demander à Crouton Alors moi Je suis habillée sexy Mais pas excentrique C'est-à-dire ? C'est-à-dire J'évite tout ce qui est fluo Tout ce qui est excentrique Mais je suis sexy Non, mais là Sexy C'est-à-dire Un petit pantalon Trompette Tony, s'il te plaît Non, c'était col roulé Ouais, ben col roulé Col roulé Tu vas te calmer Ouais, je me calme Sinon moi Je vais te calmer Tu vas Tu vas zapper direct Je vais faire Comme oignon Parce que là Maintenant Faudra peut-être Qu'on fasse Des débats Corrects Non, mais ça se passe bien Là, Gégé Non, non, mais col roulé Pour l'instant Moi Je peux Je peux répondre à Crouton Donc moi Je peux vous dire une chose Que les trois quarts des nanas Sont habillés Rats des genoux Et C'est C'est tout juste Si on ne leur voit pas Leurs culottes Ouais, c'est vrai Non, mais pas tout Elles ont le tuba quand même Ouais, ou des grosses culottes Non, non, non Mais il faut dire Il faut dire que Quand même Les nanas Quand vous allez en boîte de nuit Vous n'hésitez pas Oui, Rigaud À mettre quand Qu'ils continuent ta phrase au moins Les filles Vous n'hésitez pas Vous Vous n'hésitez pas À nous allumer Ouais, mais n'empêche Que vous aimez ça Ouais, non, mais attends Attends On aime ça Je fais moi confiance Que Tu vois Comme Tony le sait Et tout le monde le sait Maintenant Je suis avec Sandy Et Sandy Jamais Jamais Elle est sortie Avec des trucs Rats des genoux Parce que moi Moi je vais te dire une chose Bon Non, non, mais attendez Moi je peux vous dire une chose Que dans Dans les métros Quand je vois des trucs comme ça Ça me dégoûte Non, non Non, ça me dégoûte Quand tu vois des nanas comme ça Ah oui Qui sont Qui sont habillées comme ça Ah d'accord Attends, parce que là Non, non, ouais, ouais Ouais, mais attends Elles peuvent être bien foutues Si on veut Mais il y a des limites Non, non, mais ouais Non, mais il y a des limites Non Non, mais est-ce que Les limites c'est des genoux Voilà Il y a des limites Pour pas Provoquer Parce qu'après Après dans ce cas-là On va dire Ouais, mais on se fait violer Alors les nanas Arrêtez Hein, parce que Attends, tu vas un peu loin Gérard Ouais, ouais Ouais, mais c'est pas C'est pas parce que tu mets Une mini-jupe en boîte Que tu te fais violer automatiquement Faut pas exagérer non plus Ouais, mais attends Combien que t'as le droit d'être Combien que ton boîte viole A l'heure actuelle Non, mais ça on s'en fout C'est pas le terme du débat Bon, bah alors Erreur T'es pas obligé d'être en jupe Parce qu'on va en boîte Il y a des femmes Qui sont en jupe Parce qu'elles y sont Obligées par leur boulot Ouais, non, mais attends Mais dans ce cas-là Ouais, mais non, mais attends Et qui c'est Qui vient de poser cette question ? Bah, c'est Crouton Ouais, mais Crouton Moi, dans ce cas-là Moi, je vais te dire une chose Dans ce cas-là C'est de l'harcèlement sexuel Et c'est tout Bah, moi, je suis pas t'aider Moi, je suis d'accord Avec Gérard T'as abusé là Si, les trois quarts des patrons Si t'es pas en mini-jupe De toute manière T'es pas pris Et si t'as des culottes aussi Faut pas en mettre Alors, là-dessus Moi, je suis secrétaire Dans une entreprise Et, excuse-moi Mais je trouve pas ça très sympa Quand tu dis que le patron Nous accepte pas Lorsqu'on n'a pas de mini-jupe Je suis en jupe Tout simplement Et j'ai jamais été harcelée, quoi Ouais, bah, moi, j'ai été harcelée, moi Oui, qui ? Petit poil Oui Parce qu'il m'oblige À me mettre en mini-jupe Et sans culotte Ah, voilà C'est dégueulasse Ah, voilà Ça, c'est en plus C'est dans le débat Ah, bah, attendez C'est grave C'est grave dans le débat C'est grave La nuit, la discothèque, tout ça Bah, Gérard, ce que tu devrais faire Tu veux... T'as peut-être donné une bonne idée, là Je sais plus si c'est Petit Poil C'est Petit Poil, ouais Petit Poil, tu pourrais peut-être faire Dans les semaines à venir Un débat sur le harcèlement Ouais Mais, pour l'instant On est quand même dans la discothèque Et le milieu de la nuit Ouais Il serait sage d'y revenir au plus vite On va y revenir Tu sais qu'on n'est pas restés longtemps Dans la discothèque Non, non On a été partout On a été partout Justement, pour reparler de la discothèque Il y a Snul sur IRC Qui te demande, Gérard Comment faut-il s'habiller Pour aller en discothèque Et pas se faire refouler Par le gros gorille à l'entrée Ouais Alors, ça, c'est une très bonne question Justement C'est bien, Hugo Tu travailles bien, toi Merci, les gars Non, non, mais de toute manière Pour l'instant Je ne vais pas trop me plaindre de Manu À part qu'il n'a pas toujours Fait ce que je lui ai demandé Donc, la question Pour toi, pour l'instant Non, ça va Tu te la couvres La question, Gérard Tu réponds Donc, je réponds à la question Donc, c'est qui, Hugo ? C'est Snul Alors, Snul Moi, je peux te dire une chose C'est que J'ai quelqu'un Une fois Qui a voulu aller à la loco Qui s'est pointé en jean Et qui a été refoulé Pourquoi ? Il était habillé Tout en jean Comme moi Souvent, je suis en jean Et autres Bon, ça va Parce que moi Je rentre avec vous Et je suis habillé Mais le mec Il a été refoulé Et il s'appelle Titi Et Titi Je l'ai vu, ce mec-là Il était venu en chausson Et avec un boa aussi Il s'était abusé Ouais, ouais, t'as raison C'est celui qui nous a emmené En Allemagne Avec Sandy, d'accord ? Alors, tu le connais pas Ok ? Alors, tiens, Tony Comme t'as une grande gueule Comment que tu t'habilles, toi ? Je vais l'ouvrir, je vais l'ouvrir, ouais Ouais, bah, tu vas l'ouvrir, ta gueule Ouais, ouais Bah, parce que moi Je vais, bon, classique En jean En basket Et puis en chemise Ouais, tu rentres pas en basket Ouais, non, mais attendez Moi, je rentre Moi, je suis Tony Tony, Tony Dans ces cas-là Pourquoi pas Moi, il y a une question Que je suis en train de me poser Pourquoi pas y aller En costume cravate ? Bah, bah, oui Tu te fais refouler, Gérard En costume cravate Bah, ouais, mais attendez Mais costume cravate Tu vois que ça Toute la journée Dans le métro Que ça soit dans les bus N'importe où Tu vas dans un café Pour prendre un sandwich Moi, j'ai vu ça cet après-midi Tu vois des mecs En costume cravate Ouais, mais c'est des cadres Mais voilà C'est des cadres C'est des cadres Mais attendez Mais attendez Mais dans ces cas-là Pourquoi qu'on accepte Des mecs en costume cravate Dans des boîtes de nuit Et pourquoi qu'on refoule Des gens en jean ? Moi, je ne suis pas d'accord Je ne suis pas d'accord Gérard, sur IRC On me dit qu'on accepte Les costards cravate Parce qu'on n'accepte pas Les costards crado Bah, ouais, mais même On accepte Ça ne sert à rien Ça ne sert à rien Olivier Olivier Non, non Non, non Toi, tu as travaillé ailleurs Je cherche les auditeurs Non, non Pour une fois qu'Olivier bosse Je suis seul à bosser Et qu'ils m'en sont déjà recadrés Mais j'ai rien fait, Gérard Non, non, mais attends Depuis tout à l'heure Ça se passe plutôt bien Allô, allô, allô Ah, d'accord Et je viens de regarder C'est toi Alors, donc Je ne dis plus allô Non, non, mais dégage Non, je te promets Je ne dis plus allô Ça s'est bien passé Jusqu'à maintenant Dégage Et voilà Hop, au revoir J'ai rien fait Dégage Tu prends ton café Tu vas sur le site internet Tu vas dialoguer avec Rigaud Toujours pareil Et c'est tout Voilà Tu l'as vexé, Gérard Non, mais même Attends Toi Ça s'est bien passé jusqu'à maintenant Je ne vois pas pourquoi qu'il arrive Et j'entends des allôs et allôs Oui, moi c'est clair On ne m'entend pas dire allô Donc Je me demande comment tu fais Pour être aussi concentré Dans ton débat Je ne sais pas Tuteur C'est extraordinaire Tuteur Oui, oui, je suis là Donc toi ? Personnellement, moi je m'habille en pantalon Parce que j'ai Enfin, je n'aime pas les jupes quoi Mais bon, ça c'est Mais c'est aussi plus agréable D'être en pantalon pour danser Parce que c'est plus pratique quoi Si tu es en jupe Bon, enfin Puis comme disait Petit Poil Oui Je ne sais pas Enfin, les jupes C'est vrai que C'est quand même Ça allume pas mal quoi Oh Ouais Réveille-toi Petit Poil Non, mais allez On va transer Allez, qui c'est qui n'a pas répondu ? Petit Poil Tony ? Non, Petit Poil, tu viens de répondre Mais non, c'était pas moi C'était Tuteur Ah, c'était Tuteur, pardon, excuse-moi Petit Poil, vas-y Ouais, alors moi j'aime bien Aller en boîte en taggeur Et en robe longue Pour Donc pour pas allumer justement T'as pas chaud avec tout ça ? Non, je me déshabille vite fait Bon, mais de toute manière Pour voir Il y a des vestiaires Non, mais de toute manière Il y a un vestiaire pour mettre les pringues Mais faites-moi confiance Quand vous voyez après Vous êtes quand même des allumeuses Alors venez pas nous dire le contraire Mais il faut pas généraliser Gérard Ouais, mais de toute manière Je prends pas mon cas pour une généralité D'accord ? Ok, chef Ok ? Ok Bon, alors maintenant On fait la conclusion Donc, Crouton Bah, moi la conclusion C'est que ça a pas apporté grand-chose Sur ce débat Du coup Je veux dire, il y a eu des choses Peut-être intéressantes pour certains Enfin, pour moi, je trouve pas Mais peut-être que pour certains Il y a eu des choses intéressantes Non, mais Est-ce que Est-ce que Pour toi Est-ce que Le débat s'est bien passé ? Ah oui, ça c'est sûr Il s'est très bien passé Mais il y a peu Grand-chose d'intéressant Parce que je trouve Que tu t'es énervé un peu trop vite Non, non, non, non, non Non, non, non, non Hé, Crouton Crouton Je me suis pas énervé Je pense que Je vous ai répondu A chaque question Que vous m'avez posée Gérard T'as trop généralisé Sur tout le monde T'as pris un exemple Et ça y est T'as généralisé Bah oui, mais de toute manière Là-dessus Je suis obligé de De voir Pour essayer De De mettre un peu D'ambiance Ok ? Ah, t'as eu raison T'as un peu d'ambiance On a un million Ouais, bah Pour un À part oignon Que j'ai viré Signon J'ai viré personne Ah, maintenant Max est là Donc Max Il va peut-être Nous renseigner Sur le prix De C'est deux millions Deux millions J'ai écouté, j'ai écouté Donc pour toi Dans les soirées Est-ce que vous aimez mixer ? Donc on m'a dit que Bon Non, toi Dégage Merci Olivier Non, je t'écoute C'est quoi la question ? Non, parce que J'ai demandé Combien ? J'ai écouté, j'ai écouté Donc On m'a J'ai entendu des chiffres J'ai entendu des chiffres Donc Jean Pour le prix Combien coûte aujourd'hui Du matériel pour mixer ? Oui Correctement Donc j'ai entendu Un, deux millions Non, moi j'ai dit C'est Non, c'est toi Non, Olivier a dit Cinquante millions J'ai écouté, c'est pour dire Lui il m'a dit Il a dit qu'il était comme toi Peut-être entre un et deux millions Non, non Il m'a dit Deux cent cinquante balles Non, ça c'est la table de mixage Oui Et puis L'ego a confirmé J'ai écouté Deux cent cinquante quatre francs J'étais là Oui Et toi, pour toi Personnellement, toi Qui es Qui es un grand amateur De mixage Toi qui aimes bien mixer Donc Pour toi Le prix On va Alors moi Je pense qu'il faut Aujourd'hui Plus d'un ou deux millions C'est ça C'est-à-dire que Si tu veux du bon matériel Pour mixer un peu Comme à la loco Je pense qu'il faut mettre Dans les Sept, huit millions Ah Nouveau Donc Ça fait Soixante-dix mille Soixante-dix mille francs Soixante-dix mille À quatre-vingt mille Quatre-vingt mille francs À peu près Pour une table de mixage J'entends Si tu veux avec les platines Moi j'ai ça chez moi Il y en a pour cent-vingt mille balles Ah bah d'accord Attention Non mais ce qui est bien Après c'est qu'une fois Que t'as le matos Je parle pas des amplis Des enceintes S'il y a plus des amplis Des enceintes Faut rajouter Quarante mille balles Après ce qui est bien C'est que les disques Bon c'est du vinyle Comme ça on importe Souvent c'est des imports Ouais comme Tony nous a dit Bon je vais acheter ça Tu l'as dit tout à l'heure Sans faire de marques Non non C'est Tony qui l'a dit C'est pas moi C'est à peu près Dans les quatre-cent francs Un disque Bon c'est pas très très cher Après Après c'est pas très très cher Non Quatre-cent francs le disque C'est la passion Moi j'en achète à peu près Quarante Je m'en sors pour Quatre-mille à dix mille Enfin entre Quatre et Quinze mille Vingt mille francs Une question Une question Qui brûle les lèvres Que je voulais te poser Elle te brûle les lèvres Je crois non Je l'ai posé à Régo Et Régo m'a dit Que ça Il me dit oui Est-ce que Quand tu mixes Par exemple avec le disque Comme tu fais toi À la loco Ouais Est-ce que ça l'abîme Ou pas Régo me dit oui Régo m'a dit oui Oui parce que le problème C'est que lui c'est un DJ de hip-hop Ils savent pas manier les disques Il l'a dit trop vite Oui Dans la techno Toi tu sais pas mixer Alors Toi va prendre un mixer Non mais En techno En techno On scratch pas Comme ils scratch Nous on utilise pas ça le scratch On utilise un peu le velcro Mais est-ce que ça Est-ce que ça abîme Non parce que ça agrippe Non ça l'abîme pas Ça abîme pas le disque Que tu veux mettre Parce que Si tu veux pas abîmer le disque Que tu veux mettre Par exemple au lieu de jouer la phase A Tu vas faire exprès de Scratcher sur la phase B Comme ça le disque Que tu veux écouter C'est sur la phase A Tu l'abîmes pas le disque C'est simple Et tu veux pas abîmer Non mais c'est une technique C'est une technique C'est très technique Je reconnais Je m'excuse Je fais un peu une parenthèse Si vous voulez pas mimer Les morceaux que vous aimez bien Sur le vinyle Par exemple si sur la phase A C'est le morceau que tu adores Et que tu veux le mixer Pour pas l'abîmer Tu joues la phase B Ouais mais dans ces cas là Dans ces cas là Tu passes à Et tu retournes le disque Mais comment tu peux Retourner le disque Quand t'es en boîte Tu joues pas Tu joues pas le disque Tu l'écoutes pas c'est tout C'est à dire que tu vas passer Un disque en disant Voilà sur la phase A Je voulais passer le tube De Das Fuck Das Fuck Das Fuck Et bah tu te dis Ok je vais pas mimer mon disque En mettant les doigts dessus Donc je joue l'autre phase Donc c'est un morceau Qui est pas connu Mais les gens savent Que sur ce morceau pas connu Sur l'autre phase Y'a le tube Donc ça mime pas Non ça mime pas la phase A Ouais non mais Même que ça soit La phase A ou B On s'en bat les Non ça le bousille le disque Ça le raye D'accord En gros t'achètes le disque Tu le mets trois fois En soirée Il est mort Faut en racheter un Il a dit celui-ci ça coûte pas cher Avec Rigaud Il peut te dire En hip hop C'est à peu près pareil A 5 francs près C'est dans les 400 francs Normal En import Ça va coûter 600 balles le disque Mais ça vaut le coup Et en marbre Encore plus cher Ouais mais je pense Que maintenant On n'arrive plus à trouver Maintenant c'est C'est-à-dire que Si tu cherches le live Du Palais d'Espoir De Johnny en 77 En vinyle C'est un peu dur Non mais en techno C'est à peu près 600 francs le disque C'est pas très très cher D'accord Pour faire une bonne soirée Pour faire un bon mix De 3 heures Il te faut à peu près 50 disques Donc tu calcules 50 disques à peu près On va dire 110 Pour faire une nuit complète 200 000 A 600 francs le disque 200 000 Ça fait à peu près 60 000 francs Pour 60 000 francs Tu peux faire une bonne soirée Et donc Grosso modo Donc pour finir Pour répondre A la question Que j'ai posée De toute manière J'aurais pu la poser A la question A tous les auditeurs Oui vas-y pose la question Donc même si c'est encore là Oui mais vas-y pose la question C'est quoi Donc C'est que Pour toi Donc tu serais prêt A mettre combien Dans toute une table Donc toi pour toi 120 000 Ma bite entière Ouais c'est ça Ma bite entière Ok Je te remercie Max Donc Crouton Oui bah je viens de te faire Ma conclusion Donc petit poil Ouais bah alors moi je dirais Que certaines choses T'as raison Mais en fait Certaines choses Tu crois toujours avoir raison Et en fait Quand on n'est pas d'accord Tu essaies toujours D'avoir le dernier mot Ce qui est dommage Mais bon sinon Ça s'est bien passé C'était calme On kifferait Enfin ça serait bien Que ça bouge un petit peu Ah bah que ça bouge C'est où elle est que ça bouge Dans ces cas là Le deuxième Je vais bouger plus Ok Je vais m'énerver Et ça va être encore plus dur Mais non Parce que là Je vais m'attaquer Je vais m'attaquer Non mais attends Petit poil Là je vais m'attaquer Sur un truc que j'ai vécu C'est les transports routiers C'est du lourd Ouais mais on a déjà fait ça Les routiers Et alors Si ça te plaît pas Tu fais une chose T'écoutes ta radio Tu zappes sur une autre radio Ok Non je vais pas carrément En deux bonnes entendeurs Salut Ouais bon bref Non mais ce que je veux dire Non mais t'es pas obligé De t'énerver Pour avoir de l'ambiance Non mais attends Dans ces cas là Tu me dis Ouais je me suis pas énervé Mais attends Moi c'est C'est mon chef Qui m'a dit Ne pas m'énerver ce soir Non mais tu peux t'énerver Si ça reste cohérent Si tu t'énerves sur quelqu'un Qui dit des conneries D'accord Si tu t'énerves Parce qu'un mec A un moment donné Parle au dessus d'un autre C'est pas normal Par contre sur les routiers Ça risque de gueuler Mais c'est normal C'est ton métier C'est un amour de métier Ah ouais Et ça C'est de toi que tu parles Putain merde Alors tuteur Tuteur Moi c'est la première fois Que je participe à ton débat Et je trouve que c'était Plutôt cool quoi Mais c'est vrai qu'il faudrait Qu'on s'écoute un peu plus Les uns les autres Parce que c'est un peu Le bazar des fois Ouais non mais attends Écoutez-nous les uns les autres Et mon nous aussi Ouais il y a Et mon nous Et mon nous putain Ok Tony Oui et mon nous Et mon nous Mais moi je vous les ai Pas plus que Maxella Il faudrait que tu lui demandes Parce que tu ne me croyais pas Le prix d'une platine russe Alors le prix d'une platine russe J'ai entendu parler d'en euros 400 Ouais c'était à peu près ça Alors là en russe Foul là là Ça fait 24 francs français je crois Je ne sais pas Mais là-bas maintenant Ça s'échange avec des bouteilles de vodka Donc il ne faudrait pas aller en vodka Je sais qu'une platine Avec du bon matériel en URSS Moi j'ai vu ça Ça vaut C'est Pierre Imporne Ah Pierre Imporne Moi je l'ai vu chez Pierre Imporne Je ne sais pas Je crois que c'est Pour Deux putes ukrainiennes Je pense que tu peux avoir du bon matos Ouais c'est sûr C'est sûr C'est une demi-lada quoi Ouais à peu près ouais Bon Col roulé pour terminer Ouais voilà Bon bah pour ma conclusion Moi je voudrais dire que Au début du débat Je me doutais que les filles Étaient des allumeuses en boîte de nuit Mais là j'en ai eu confirmation Voilà De toute manière J'ai beaucoup apprécié Ce qu'elle a digéré Effectivement pour les filles Qui se permettent de mettre Des choses râle à foufoune Jusqu'à la hauteur des genoux Moi je trouve ça Également Je trouve que c'est En fin de compte C'est provoquer L'acte sexuel Voilà Donc moi conclusion De ce débat Bon bah Je pense que J'ai pas trop de choses A rajouter Parce que j'ai répondu A peu près à vous A toutes vos questions Même sur internet Peut-être que J'ai pas pu Tout Tout le monde A pas pu Comprendre Ce que je disais En plus là ça augmente Il y a 250 personnes Oh la la Ah bah ça va Mais c'est en militage Zéro Le débat Le débat Qu'est-ce que tu donnes Donc Bon bah Le deuxième débat Portera sur les routiers Donc On va s'écouter Patrick Petit suisse Avec Ma cravate marche Au diesel Et vous pouvez Toujours nous appeler Bah mais attends C'est l'autre Cab Donc Les numéros A rappeler Manu Ils ont changé Ou quoi non Non ça a l'air De marcher toujours 0803 085000 Et 0870 0803 Si ça marche Et toujours 3615 Porn Radio Rubrique avec Toujours l'internet www.fr Porn Radio Et je vous retrouve D'ici 10 minutes == Le débat sur les routiers == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'est Patrick Petitsfils avec Macarvan, Marchaud, Diazel et donc c'est toujours les débats du rare 2h10 Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0870 5000 et 0803 085000 et toujours le 3615 Code Pen Radio rubrique directe et pour l'instant j'ai zéro connecté C'est pas cool ça hein ? C'est une honte Et sur internet donc vous pouvez toujours nous laisser des messages Donc www.frfunradio.com Et on va bientôt atteindre les 300 connectés Oh là là, le blé qu'on va se faire encore Eh ben c'est bien Donc on va accueillir Arnett pour le deuxième débat qui portera sur les routiers quand même Arnett bonsoir Bonsoir Gérard On peut écouter Fun Radio sur 101.9 Ouais exactement Alors 35.9 C'est quoi là Manu ? C'est moi Non mais tu donnes ton nom correctement s'il te plaît Parce que moi je vais pas m'amuser à faire 35 tonnes sans arrêt C'est son, comment tu dis ça ? Son QRZ Son QRZ Ouais QRZ ok Voilà je suis un cibiste et tout Ok donc on peut écouter Fun Radio à Arras sur 96.9 Tu me confirmes bien la fréquence ? Ouais je te confirme ouais Ok Je te copie Pas mal Tout est bon me saoule bonsoir mon amour il n'y a pas de ton amour d'accord ok tu as pas commencé comme ça ok moi je te dis tout de suite je suis pas ton amour ok alors bon d'accord donc on peut écouter fun radio à brest sur 98.9 non elle est pas là elle est pas là ou quoi elle qui ça tu me saoule ouais mais si elle est là je suis là moi je t'écoute on peut écouter un peu de radio sur à brest sur 98.9 c'est bien ça c'est tout à fait ça non mais non c'est pas ça mais si ça lui fait plaisir donc horloge 18 ans d'art cachons peut écouter fun radio sur 92.fm oui dégage non bonsoir gérard je vais te calmer manu parce que sinon je vais t'attraper ta tête je vais te l'éclater opération cornet de bif tu vois je vais prendre un pétard je vais te mettre ta cervelle sur une bagnole ok alors tu éteins ton micro et je ne veux plus t'entendre ok donc dégage 21 ans on peut écouter fun radio à la balle sur 102.3 exactement gérard pas du tout on peut écouter qui sait qui commence là et frigo on va trouver qui c'est vas-y frigo oui bonsoir gérard big big up à tous pardon voilà donc on peut toulon 93.1 je confirme je confirme ok donc première question sur les routiers et que pensez-vous des routiers on va demander à un frigo ouais moi je trouve que c'est une bonne solution parce que toute façon sur les routiers on pourrait pas manger c'est clair ouais donc il en faut il en faut et oui mais moi si j'ai envie de manger j'ai envie de manger mais moi si je te dis si on se met en grève et qu'on peut plus râler s'il peut plus rallye alimenter les grandes surfaces que je fais c'est les emmerdeurs dans ces cas là ah ouais mais c'est dans emmerdeurs mais attention c'est leur game pas quand même ah ouais mais faut pas qu'ils se mettent en grève ah ouais mais attends dans ces cas là non mais attendez attendez parce que là je connais le truc moi je peux vous dire une chose quand tu as un patron qui dit bon ben il faut que tu sois y'a telle heure là bas ouais mais si t'es pas ouais mais faut que tu respectes quand même le temps de coupure parce que moi j'ai vécu l'expérience avec un chauffeur là il y a quinze jours on était en allemagne il fallait que quand même qu'ils respectent ces temps de coupure c'est quoi les temps de coupure par exemple tu roules huit heures faut que tu t'arrêtes au moins trois quarts d'heure pour pisser non non tu t'arrêtes trois quarts d'heure comment pendant les trois quarts d'heure tu fais quoi eh ben tu te reposes tu te mets dans ta couchette et tu t'allonges et tu dors il foutait rien ok ah ouais mais il foutait rien mais attends arnett il foutait rien c'était horloge ouais ben horloge s'il foutait rien ben je suis désolé mais ils vont pas risquer leur vie à cause d'un patron on est bien d'accord mais nous notre bouffe elle arrive en retard aussi ouais mais d'accord votre bouffe elle arrive en retard mais de toute manière parce que trois quarts d'heure au départ ça fait six sept jours à l'arrivée non non non non non non en plus elle est périmée en plus après ouais ouais c'est ça t'as bien t'as raison tu me prends pour un con toi non non non non tu m'y prendrais pas tu m'y laisserais ok alors attention à toi horloge ouais mais attention à toi horloge parce que maintenant tiens ben comme t'as on va demander à des gages écoute moi Gérard c'est un métier que je respecte tout particulièrement parce que je trouve que c'est un super métier d'accord alors maintenant horloge avec ta grande gueule oui maintenant tu vas l'ouvrir bah écoute moi je pense que les routiers font pas aller ils font pas un métier si difficile que ça faut pas exagérer non plus quoi non mais attends attends tu sais combien de temps qu'ils passent sur la route non ils passent pas loin de sur un an par exemple sur un an ils rentrent chez eux à peu près à peu près ça dépend des pays où qu'ils vont mais t'en as les trois quarts ils sont à peu près cinq jours sur la route par an alors je vais dire une chose non non non non non mais attention parce que là là je m'attaque à c'est moi qui ai décidé de faire ce débat-là parce que normalement on avait prévu la politique et je veux pas leur en faire donc avec Max on avait décidé de changer donc maintenant les questions sont pas préparées maintenant ça va être des questions que je vais vous poser mais faites-moi confiance parce que d'habitude quand tu les prépares tes questions c'est pas toi qui les pose si si ah bon d'accord donc je peux je peux vous dire que le premier qui va déconner sur là par contre moi je vais te dire une chose que c'est pas les routiers qui créent les accidents parce qu'il faut dire une chose que d'accord on s'en prend toujours aux routiers mais il faut dire une chose qu'on est bien content de les trouver mais les trois quarts du temps c'est c'est les bagnoles c'est des nanas même voire même des mecs ou même des motos qui s'amusent à perdre les cons par exemple moi je l'ai vu il y a 15 jours trois semaines hein fais-moi confiance qu'un mec sur deux une pile ou que les routiers ne peuvent pas doubler le mec qui roule à 60 je suis désolé le mec le routier c'est il y a des panneaux qui sont interdits pour doubler pour eux il peut pas doubler il a beau faire des appels de phare aux mecs eh ben le mec il n'en a rien à foutre à part freiner les mecs qui s'amusent à perdre ça pour moi qui reste chez eux qui prennent leur voiture le dimanche ou qui prennent les transports en commun ça sera mieux ça coûte encore moins cher ça prend moins de pollution ouais mais le transport en commun sur l'autoroute c'est pas évident ouais mais attends maintenant il y a le météore et puis il y a des tramways nommé désir ouais non mais t'as des tramways et t'as des t'as des bus euh l'ailerois 6 bus tout ça ouais non mais t'as des bus hein donc euh tu me saoules ouais bah moi c'est clair hyper sympa ouais mais néanmoins sur l'autoroute sache qu'il me gonfle mais puissant quoi parce qu'il me bloque à chaque fois ah mais attends c'est pas toi qui les emmerdes aussi euh non mais quand je te dis ça c'est qu'il roule pas vite et franchement ça me fait perdre ouais mais ils sont ouais mais euh dans ces cas-là si tu peux pas les doubler dans ces cas-là j'ai rien contre eux mais simplement ils me font chier ils me font chier sur la route ouais mais mais attends dans ces cas-là si on vous fait chier sur la route si les les routiers te te font chier sur la route dans ces cas-là pourquoi tu prends ta bagnole dans ces cas-là tu prends tu prends une une mobilette et bien euh tu seras tranquille oui mais Gérard la route n'appartient non mais attends sur autoroute tu as quatre voix alors viens pas me dire à moi que tu peux tu peux pas doubler parce que là moi je vais te dire une chose que t'as eu ton permis dans une pochette surprise il n'y a pas besoin de permis pour la mobilité ouais non mais peut-être mais c'est pas moi les routiers je les aime bien mais ils me font chier c'est tout ouais bah alors dans ces cas-là le jour où tu vas te faire quoi c'est entre deux routiers hein et tu verras que qu'est-ce que ça va te faire 35 tonnes 35 tonnes ouais alors moi je voudrais dire en fait que les routiers bah je les aime bien quoi parce que bon comme je suis comme je suis cibiste et tout bon des fois on discute ensemble non mais attends est-ce que est-ce que t'es routier ou pas non non je suis pas routier je suis cibiste moi c'est pas pareil non mais attends faut pas qu'on qu'on fonde ton tracule et on cule ta sœur exactement c'est la cibille avec les routiers je vois pas le rapport moi je te parle que pensez-vous des routiers donc je te demande pas si t'es cibiste ou pas moi je m'en fous tout les routiers ont une cibille j'ai une cibille donc j'écoute les routiers donc on discute ensemble et donc je dis qu'ils sont sympas voilà ah ok arnett internet pardon tu m'excuses mais je prends une question je prends les questions les plus importants sur internet bah tu l'as dit oui en attendant sur IRC il y a je sais plus comment il s'appelle des mercelles qui disaient que il y a des pistes cyclables pourquoi il ferait pas des pistes camionnables ça n'existe pas et je pense pas qu'ils en feront et pourquoi non mais pourquoi ils en feraient pas non mais il n'y a pas il n'y a pas des des commandes les accidents c'est pas les routiers qui les font faut pas dire tout ça que ça soit il est routier en fin de compte ils ont ils sont au volant 24 heures sur 24 tu t'affirmes toi d'accord merci donc les les chauffeurs sont au volant 24 heures sur 24 derrière leur camion et les mecs qui sont en bagnole ils sont même pas 24 heures sur 24 ils prennent leur boulot pour aller pour aller ils prennent leur bagnole pour aller au boulot ils posent leur bagnole ils vont bosser et ils ont rien à foutre de ce qui se passe après les routiers les routiers les routiers c'est leur boulot c'est leur game pain ok alors arnette ouais alors moi j'aime bien les routiers mais quand même il ya des limites parce qu'un jour j'ai voulu aller au disney à cause de j'ai pas pu puisqu'ils étaient en grève et ils ont bouché l'autoroute dans un temps arnette ouais arnette déjà pour aller à euro disney tu as deux possibilités tu prends ou l'autoroute ou la nationale en vient pas me dire vient pas me dire qu'ils ont bloqué l'autoroute et la nationale parce que je te dirai tu as un menteur bah ouais mais moi j'ai une voiture c'est pas pour prendre les transports au commun donc voilà dans ce cas là tu as une voiture tu peux prendre la nationale bah oui mais c'est plus rapide par l'autoroute donc j'ai pas peur de mon temps non plus et alors bah dans ce cas là t'avais qu'à prendre la nationale ouais mais l'autoroute et de manière l'autoroute et de manière la nationale elle est pour tout le monde elle est aussi bien pour les routiers pour que pour les voitures oui l'autoroute est pareil justement il y a des routiers sur les nationales et sur les autoroutes oui pour le raisonnement de tout à l'heure pourquoi les routiers ne prennent pas les transports au commun dans ce cas là mais attend mais les gens quand ils partent de chez eux pour aller bosser ils y vont comment comment tu veux mettre un camion dans un bus ah c'est vrai désolé les gars on peut mettre un camion sur un train non mais attendez non mais ça l'histoire du camion sur les trains ça c'est une histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des l'histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des l'histoire du gouvernement je trouve que le gouvernement il est un peu con parce que s'ils vont mettre des camions sur les trains fais moi confiance qu'on n'aura plus de routiers en france pourquoi pas mettre des trains sur des camions et pourquoi pas mettre ta cervelle d'en faire plus de taffes pour les routiers à broutille tu peux faire du standard et un peu micro que j'ai déjà dit ça voudra mieux je suis donc deuxième question combien coûte un permis vl un permis quoi vpl vpl je préviens et quoi ça c'est le nom d'un vaccin tu dégages bonne nuit à toi c'est qui c'est d'être une meuf mais c'est plus laquelle non mais là tu es tu cherches au port et hop tu me vers n'importe donc un permis pl je pense que c'est un permis poids lourd voilà voilà alors combien ça peut coûter à votre avis on va demander à arnette d'après moi ça doit coûter genre dans les dix ans francs comme un paquet d'euros d'accord mais tu n'as pas de permis de voiture toi mais je n'ai pas payé très cher puisque je n'ai pas c'est aux états unis tu as passé ton permis aux états unis tu me mets tu me prends pour un con quoi j'ai passé un an d'études aux états unis et j'en ai profité pour passer mon permis là bas puisque c'est moins cher d'accord 35 tonnes ouais alors moi je pense que tu as approximativement je pense que ça doit coûter dans les 1 franc 52 francs il est lourd et moi en toi 35 tonnes 35 tonnes 1 franc 52 francs non non non mais attends c'est le prix d'une communication téléphonique hockey ouais mais non anciens je te dis pas nouveau m'arrête on attend l'ancien permis ou nouveau permis non mais de toute manière il n'y a pas d'ancien ou nouveau permis non mais ancien franc tu comprends il n'y a pas d'ancien ou nouveau permis maintenant bah si non bah si t'as le permis euro et t'as le permis franc mais attends abrouti toi qu'est-ce que tu me parles de l'euro il y a le permis euro mais attends t'es complètement si t'as le permis euro la gaffe d'accord fume l'avocate ok tu me saoules ouais je sais pas ça doit certainement coûter la peau des fesses parce que vu le nombre de manifestations qu'il faut attendre je crois que tu étais à la plaque aussi toi tu es comme 35 tonnes vous y allez à la mouiquette 1 tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas tu me saoules ah ouais non mais moi quand je t'écoute je déconne pas Ah ouais ben fume la moquette Fume la moquette ça vaudra mieux Horloge Oui ben moi je pense que le permis tu l'as C'est celui qui arrive à boire le plus de bière à la suite D'accord horloge Parce que les routiers c'est alcoolique quand même Horloge c'est terminé pour toi bonne nuit Horloge terminé Hop ça y est il est parti Non non mais c'est même plus la peine qu'il revienne Ah ben il revient plus Pour lui Arcachon ben tant pis pour lui Dégage Ben moi franchement j'ai pas vraiment d'idée Mais je pense quand même que ça doit valoir un tout petit peu plus cher Que le permis voiture C'est à dire dans les alentours Je sais pas du permis voiture quoi Non mais attends un permis voiture vaut combien à l'heure actuelle Ben moi j'ai payé ça 10 000 balles quoi Hein Ah ben oui avec les cours excuse moi On se tait derrière Attendez attendez Tu dis 10 000 balles Ouais Tu déconnes J'ai l'impression Dégage Dégage Non mais attends dégage Dégage dégage Et derrière vous vous la fermez Merci Et dégage Déjà Rien que le prix que tu m'as annoncé C'est rien que le prix d'un permis voiture Et encore si tu l'as du premier coup Avec les formations qu'ils font C'est ce que je te dis Gérard Tu m'as demandé le prix que j'ai payé pour mon permis voiture Je t'ai dit 10 000 balles Ok Frigo Je sais pas je vais dire 100 000 francs hors taxes Non j'en sais pas du tout Hé Frigo Je pense que tu ferais mieux d'aller voir S'il n'y a pas quelque chose dans ton camion Ah mais j'ai pas de camion moi Gérard Oui C'était pour vous dire qu'on accueillait donc à la place d'horloge On accueille un petit routier Je crois qu'il a eu un accident Un truc pas possible un truc pénible Bonsoir Il va vous raconter bonsoir Oui bonsoir Salut Bonsoir Salut à toi Bonsoir Alors ? Quand tu veux Il a eu un problème avec un routier donc laisse le se remettre quand même Non mais attends tu réponds maintenant C'est pas la peine qu'il passe Appelle-le Allo Oui bonsoir Je vous écoute Moi je t'écoute Bon bah hop Mais non mais il est là Attends mais oh Je vais pas passer ma Je dois répondre à la question ou ? Bah oui Bah je viens d'arriver donc Ouais bah alors Combien quoi Combien coûte un permis PL ? Euh C'est-à-dire c'est du C'est quoi c'est du sans plomb ça ? C'est du Je dirais euh Ce soir on vous met Ce soir on vous met le feu Ouais non mais je crois que Pour l'instant Justement vous êtes en train de chanter une chanson Qui fait bien penser que les routiers quand même sont des alcooliques Ouais Parce que moi j'ai eu un accident avec Ouais Un camion Ouais Il y a combien de temps ? Il y a un an et demi Un accident Ouais Un petit accident mais pas méchant quoi Mais bon le Le routier avait un peu bu Vous parlez Vous rigolez depuis tout à l'heure sur les routiers Mais je pense qu'il y a beaucoup de routiers Vous qui vivez dans Qui roulent beaucoup Mais qui ont de l'alcool Qui boivent un peu Et je pense qu'on n'en parle pas Les routiers c'est très dangereux Parce qu'un camion c'est très dangereux Alors Euh La double est que Il est fatigué Qu'il a pas dormi depuis 48 heures Parce que les routiers vous dites Qu'il s'arrête pour dormir Mais ça il faut Il s'arrête pas pour dormir C'est pas vrai Quand ils sont en retard Ils s'arrêtent pas Ouais quand ils sont en retard Non mais attends Il accélère Attendez Attendez Attends On va Je vais répondre à la question A Fildar Alors Fildar Moi je peux te dire une chose Que si le patron Lui dit Tu vas Qui va C'est que c'est Le patron C'est de la faute du patron Parce que le mec Il risque sa vie aussi C'est peut-être la faute du patron Mais c'est pas le patron Qui va tuer des gens Le patron qui va tuer Non mais attendez Là je suis d'accord Avec tout Avec Qui c'est qui vient de répondre Aussi derrière C'est Antti Routier Et Trigo Trigo qui a dit C'est pas le patron Qui va prendre Oui Ouais mais d'accord Mais là-dedans C'est pas le patron Qui prend Si C'est Contribab Non non non Parce qu'il faut dire Attends que toi le tronc Contribu Contribu Oui oui Il a raison Attends Mais attends Tu crois que c'est le Contribab Qui va redonner Antti Routier Antti Routier Non mais je vais répondre A la nana Qui m'a dit Ça coûte 1000 francs quoi Ouais 1000 balles Un permis poids lourd Alors avec toi Ça vaut 400 000 francs Hein ? 400 000 francs Bah oui bah voyons Moi j'ai une question Gérard Est-ce que dans le permis poids lourd Il y a le camion Qui est compris avec Dans le prix Quand t'achètes le permis T'as le camion avec non ? Non En plus ou que t'achètes le camion ? Non ça dépend Moi j'ai la remorque en plus Non mais attends T'as l'air Je vais t'acheter ta remorque Je vais t'acheter Que tu as dégagé Non mais je me renseigne C'est tout je sais pas Ouais non mais moi je te dis Tu as dégagé Si tu continues Pour le routier C'est pas votre fort quand même Non mais moi je peux vous dire Moi je peux dire Qu'un permis à l'heure actuelle Coute plus de 20 000 balles Euh Gérard Non non non Quoi non ? Attends T'es mieux renseigné que moi ? Oui tout à fait monsieur Je me suis renseigné Tout à fait Je peux vous dire Qu'un permis à l'heure actuelle On voit que ça fait longtemps Que vous n'êtes plus routier Ça vaut plus 20 000 francs Ça vaut au moins 30 ou 40 000 francs Ouais bah Vous étiez peut-être routier Vous vous êtes tout à fait Le genre de routier Le genre de routier Des années 80 Mais aujourd'hui On est à l'an 2000 Ouais mais non Pour l'instant On est en 1998 Ok ? Non mais jouez pas sur les mots Vous êtes bien routier Ouais alors La troisième question La cible est-elle Un moyen de communication ? Ouais Donc on va s'écouter Gilbert Bisous Avec Donne-moi Du sud Pour Noël Et on se retrouve tout à l'heure Pour la suite du débat On doit marcher hein Donc apparemment Ça a l'air de bien fonctionner Donc C'est super ce soir C'est super C'est magnifique Merci à tous Sur internet Ça a l'air de De bien fonctionner Aussi Sur Minitel par contre Là je suis pas content Parce que Sur Minitel Y'a personne C'est pas grave Ça fait deux heures qu'on est là Il a pas fonctionné Donc on va attaquer On va attaquer la troisième question JG Il m'énerve lui Donc Troisième question La cible Est-elle un moyen de communication ? Donc 2h36 Et on est toujours Sur le thème du débat des routiers Donc on va demander à Arnett Ouais Tu sais Tu peux me répéter la question Non je sais Non non non Arnett C'est pas pour t'ennuyer C'est pas pour t'ennuyer Gérard Je te jure Non non Arnett Arnett Je ne répète plus les questions Moi je vais le répéter si tu veux Merci Manu T'es gentil Alors vas-y La cible est-elle un moyen de communication ? Alors Bah je pense que oui Oui c'est sûr Puisqu'on peut communiquer avec des gens en fait D'accord C'est automatiquement un moyen de communication Ok Ok Donc pour toi La cible c'est un moyen de communication ? Oui Ok 35 tonnes ? Ouais bah je dirais un petit peu comme Arnett quoi en fait C'est beaucoup de gens qui Ouais non mais attends 35 tonnes Ouais Faut quand même essayer Ouais non De chercher Non non mais vous avez eu le temps pendant la pause Ouais ouais De réfléchir Faut pas dire Tu t'fuis toi mais je suis Ouais mais attends 35 tonnes tu permets ? Ouais mais tout le monde est d'accord avec moi C'est pour ça Gérard Ouais mais attends Arnett Arnett pour l'instant tu vas te taire s'il te plaît Ah excuse-moi Je suis pas d'accord moi Non mais attends 35 tonnes Ouais ouais je vais répéter Bon et même les autres là qui sont pas d'accord Ouais Bon alors attends Moi je te dis déjà La cible à la base C'est un moyen de communication Tu vois comme le téléphone Donc en fait ça c'est partagé A plein de gens De l'émotion quoi tu vois Donc voilà c'est un moyen de communication C'est tout Ouais non mais Donc tu reprends la question d'Arnett Ben oui Arnett il t'a dit Que c'était un moyen de communication Non non non mais attendez Attendez Moi je vais vous dire une chose Là si tout le monde me répond Le même truc qu'Arnett Je suis d'accord avec Tarnet Ou avec toi 35 tonnes Moi je vais vous dire une chose Je vais zapper 8P Les gens Des questions Allo c'est anti-routier là Allo Non non Tu me saoules Moi je trouve que la cible C'est vachement important pour eux Au moins quand il y a un contrôle Tout de suite Ben ils sont prévenus quoi Parce que sinon Non mais attends Parce que j'ai pas J'ai pas entendu Ce que tu m'as dit Parce qu'il y en a Qui récanent derrière Bon Arnett Tu t'affirmes C'est anti-routier Bon alors anti-routier Tu commences à me les gonfler Sérieusement Youpi Parce que t'as pas laissé Parler les hommes jusqu'au bout Ouais mais attends Moi je fais ce que je veux D'accord D'accord En de bon entendeur Salut Alors pour l'instant Tu t'écrases Tu t'en vas ? Non mais pour l'instant Je t'ai pas demandé Quelle heure il était Ouais ben il y a eu 2h Ouais ben quand je t'appelle Avec Potium Tu sortiras de sous le lit Ok Alors tu me saoules Ouais donc je te disais Que pour eux Je trouve que c'est vachement Important la cible Parce que quand il y a Des contrôles d'alco-test Ils peuvent être prévenus Et puis ça leur évite De leur faire sauter Leur permis Ouais c'est ça Non mais attendez Attendez derrière S'il vous plaît Ils arrivent pas de boire Oui mais Gérard Mais qui ? La sortie routier Tu comprends que c'est normal Vraiment qu'avec la cible Justement qu'elle dit Comme ça ça permet Les routiers entre eux D'éviter de prévenir l'autre Pour que justement Il y a des contrôles d'alcool Non non non Mais attendez Attendez Attendez Attends Tu es routier Ça veut dire que Un mec qui a bu au volant Et on va le prévenir Qu'attention il y a des flics Donc on va essayer d'éviter Qu'il puisse se faire arrêter Donc il va continuer à conduire Avec l'alcool au volant Ah bah c'est ce que les routiers font Ils continuent à conduire Bah allez oh C'est inadmissible Oh tu me Oh Anti-routier Tu me saoules s'il vous plaît Vous vous calmez Mais attends Tu me saoules aussi Anti-routier Si ça te plaît pas Tu dégages Tu m'accroches Je sais que c'était à moi Que tu parlais Anti-routier Si ça te plaît pas Tu t'écrases Tu t'écrases Bah Gérard Ok Gérard Oui Ouais c'est Frigaud Je peux répondre Non mais attends On va demander Je vais On va demander Dégage Bah bon écoute Gérard moi je crois Que c'est quand même Un moyen de communication Vu le nombre de personnes Qui ont la civile Même dans les voitures Moi je suis tout à fait d'accord Parce que c'est quand même Un moyen Pour les routiers De communiquer Parce qu'à part Le camion Ils n'ont rien d'autre Donc moi je suis tout à fait d'accord Manu Tu me dégages En anti-routier Là parce que ça Y'a pas de merde On peut même pas discuter Ouais y'a pas de merde Ok Ah mais c'est incroyable La vulgarité Dans ce débat Ah bah lui Gérard Gérard sur hier C'est y'a Dav Qui te demande S'il est quitte main libre Sibi dans un camion Est-ce que c'est dangereux ? Quitte main libre Sur Sibi Pour l'instant J'en ai jamais Entendu parler Ça existe aux Etats-Unis Ah si tu viens D'en entendre parler là Oh non mais Avec ce qu'aux Etats-Unis Non mais ça Pour l'instant Aux Etats-Unis On me confirme Aux Etats-Unis En fait tu peux Te masturber Conduire Et faire de la Sibi Non c'est pas ça Non Non mais attends Parce que toi Tu te masturbes En conduisant ta voiture Et en faisant Pourquoi les routiers Ils font que ça Puisqu'ils sont jamais Avec leur femme Alors attends Alors là Je vais te dire une chose Qui c'est qui vient de dire ça ? Eh oh Alors tu es routier Alors je vais te dire une chose Que tu vois La question que tu viens de dire Non mais c'est pas une question C'est une affirmation Oui non mais moi Je peux te dire une chose Moi je vais te répondre A ta question Pendant que ta femme Elle était au boulot C'est ça ? Oui non mais moi Je vais te dire une chose Attends Je vais te dire une chose Que tu crois Que les routiers Ont que ça à foutre De se masturber Dans leur camion Non non non Si si Si si Avec la main libre Avec le système de main libre Mais attends Tu crois Tu crois qu'ils ont Ils ont des trucs Automatiques Non pas tout le temps Je pense qu'ils sont Suissis par des bruits Mais par exemple Au lieu de mettre De la cibille Il faudrait mieux De mettre l'internet Ouais D'ailleurs D'ailleurs J'ai quelqu'un Je vais te mettre Un gros doigt dans le cul Aussi Pour toi Ça c'est toi Qui balance l'info Là t'es bien routier T'es bien vulgaire T'es bien routier là Attendez S'il vous plaît J'ai une question internet Non c'est pas une question C'était juste pour dire Qu'il y a un certain Yoda Sur IRC Qui est en direct Dans son camion Bon Il est actuellement En direction vers Rouen Direction vers Rouen Est-ce que Est-ce que l'internet Ça vous sert Est-ce que Pardon La cibille Ça vous sert pas Justement à savoir Où est-ce qu'il peut Voudrer du carré de vigne Il y a deux heures du mat Allez dégage toi Allez C'est terminé C'est terminé J'ai un petit frigo Je peux répondre GG Ouais frigo Ouais Donc moi Je trouve que c'est un bon moyen De communication La cibille Puis ça permet aux routiers De prévenir Quand il y a un accident Sur leur route Ouais mais ça Ça de toute manière La cibille Je pense que Moi j'en ai fait Je peux vous dire une chose Que la cibille Bon tu vas te calmer toi Ok Donc moi je peux vous dire Une chose Que la cibille C'est un moyen de communication Pour savoir Où sont les radars Et de savoir Comment que ça roule GG Oui J'ai une question internet De la part d'Anakin Qui me demande Si t'as des calendriers De femmes nues Dans ta caisse de camion Oui Alors toi tu dégages Non mais il est sur internet En plus Mais c'est pas lui Qui doit dégager C'est le mec sur internet Ouais non mais lui Tu lui dis On lui répond plus Gérard Mais non Il est sur internet Gérard excuse-moi On va accueillir deux personnes On va accueillir Goldo Ouais Et on va accueillir Tam Tam Salut Salut GG Il était temps Qu'on va se... Salut à tous Salut Sean Salut Arnett Salut Goldo Salut Goldo Salut tout le monde Bonsoir Gérard Bonsoir On se calme Non c'est Gérard Non c'est Gérard Ben vas-y vas-y Pose ta... Tam Tam Tam Tam ouais Bonsoir Salut Tam Tam Bonsoir Donc t'as entendu la question là ? Oui Donc je la répète pour Goldo et Tam Tam Donc la Cibie était la moyenne de communication En... Pas 50 ans Tout à fait Oui Pour moi oui Pour moi Tam Tam c'est la moyenne de communication Ça permet effectivement Lors des accidents Des contrôles radars De prévenir Voilà Donc tu reviens à ce que Ce que je disais À l'instant Attends 5 minutes Tam Tam Oui sur IRC On me demande Si tu connais la mini Cibie Mini Cibie Oui c'est Non c'est un petit truc De poche Ouais c'est un petit truc de poche Un genre de portable De toute manière C'est ici C'est ici D'accord C'est ici Ouais ouais c'est des Cibie portables Non non Non non Non non Non non tu rigoles Pildar Mais moi je réponds Je réponds Moi je vais dire une chose Que la Cibie portable Tu n'entends même pas La personne que t'as Ouais Et t'es capable Donc en fait t'es capable T'es capable De l'avoir dans la main Ouais non mais C'est comme un téléphone portable Mais sauf Sauf que T'as les canaux Qui s'affichent C'est un peu incroyable non ? La distance du portable C'est à combien de distance ? Euh Sur la Cibie portable Je pense que C'est à peu près La même distance Que le portable 2 mètres 50 Ouais non même pas Même pas Mais il paraît que Il paraît que le son Est excès crabe Ouais ben ça Ça dépend de l'antenne qu'on a Ça dépend des country bab Non non non non Ça dépend de l'antenne Qu'on met dessus Ça dépend de l'antenne Non non mais stop Là on va On va couper Parce qu'il est quand même 3h 2h45 Salut à tous Merci en tout cas C'est qui ? Ah c'est pas fini ? Là tu dis qu'on coupe Alors non Non non mais On va abréger sur la question Maintenant moi je vais Une question Qui m'est revenue Et il y a Il y a un auditeur Qui est là Et il y a un auditeur Et qui m'a demandé De la poser Combien coûte Pour faire décorer Son camion ? Oh là là J'ai vu un reportage Par exemple Non non ouais ouais Un reportage Ouais voilà Ouais C'est qui ? C'est qui là ? Tam Tam J'ai vu le reportage Ouais Arlette aussi je l'ai vu Et c'est hallucinant Ce que ça coûte cher A ton avis Non non mais Grosso modo On va On va pas S'acharner Sur ça A ton avis Combien que ça peut coûter ? Parce que Manu m'a dit Qu'il fallait que je réponde En euros C'est obligé ? Non non non Pas en euros C'est mieux C'est la nouvelle norme Éteins s'il te plaît Manu merci Non non Non non Tam Tam Non non mais sans Sans parler d'euros En franc français Ouais Je dirais 30 000 francs 30 ? Ouais 30 000 Qui dit mieux Donc pour toi Ça coûterait 30 millions Avec toutes les guirlandes Et tout A peu près Non non non Simplement Pour faire décorer L'extérieur Pas l'intérieur Ah pardon Je dirais 100 000 francs Ouais mais le tout Grosso modo Qui me dit 100 000 francs 100 000 francs alors Pardon Avec la peinture 100 000 francs Avec 50 000 francs Avec la peinture Je te fais un prix GG Je te fais un prix moi Ok Attendez Tam Tam Tu me dis 50 ? 50 000 francs Avec la peinture 50 000 avec la peinture Ouais Goldo Ouais bah moi je te disais Je te fais un prix Si tu veux pour écrire Un poste d'André Ou un camion C'est un camion Pas de problème Je te fais ça pour Ouais bah Goldo Goldo Goldo Au revoir Va va va Va va Essaye de De continuer Non mais continue Continue à voyager Mais c'est une décoration Non non non Allez hop Goldo terminé C'est qu'il a pas compris C'est pas les écritures C'est les peintures Les dessins Tu parles de publicité Tout ça Poissonnerie Boucherie Pour les livraisons Excuse moi J'ai pas compris Mais attends Faut pas qu'on confonde Tu veux dire Genre un dessin Genre tu te fais dessiner Un cow-boy Un indien Un truc comme ça Un paysage Non mais n'importe T'as pas besoin De dessiner ce que tu veux Qu'est-ce que tu dessinerais Toi GG Si tu pouvais décorer Non non mais on va demander A Prigo Ouais moi je dirais 20 000 francs 20 000 Ouais ouais Moi je dirais 10 000 Euh dégage 30 000 30 000 J'ai rien fait Euh tu me saoules Ah s'il vous plaît Derrière merci Tu me saoules aussi Et oh 383,44 Oh quel écho Bon allez dégage Allez dégage Allez dégage Dégage moi ça Dégage moi ça Dégage Allez hop Bonne nuit Euh 35 tonnes Ah il est lourd celui-là 35 tonnes Il est parti C'est Goldo à la plage Je te l'ai dit tout à l'heure Ah bon 35 tonnes est parti Alors avec qui Euh Arnett Euh ouais moi je pense Que ça doit coûter Aux alentours de 10 000 francs Ah bah Ah bah Non non Grosso modo Je pense que Ça c'est dommage Que j'ai pas un routier Qui pourrait me le confirmer Mais c'est pas grave Je le serai Et puis je vous donnerai Le prix réel Il y en a un sur IRC Il peut te répondre tout de suite Si tu lui poses la question Bah qu'il me dise Quoi ? Bah Le prix Que ça peut y coûter S'il est sur IRC Ça dépend ce que tu dis Non mais Le prix que Que ça coûte Un ordinateur De francs Ou 1500 Un truc comme ça Non non non 29 la minute Ça dépend si tu prends le clavier Il est sur la route Ça met un peu de temps à répondre Il me dit 50 000 euros Euh Non mais ça Non moi je peux vous dire Eh je pense que Je pense que De toute manière Tout le monde a regardé Leur poste Leur reportage De la semaine dernière Je pense Tu ne l'as pas vu ? Combien mais combien Gérard ? Combien ? Moi je peux vous dire que Ça coûte plus de 10 000 balles Gérard À peu près 10 000 francs À peu près Non mais attendez Pour nous renseigner On a Marcel Un routier là Qui nous a appelé Marcel salut Oui bonsoir Salut Marcel Salut Marcel Moi j'ai fait décorer mon camion Là justement Ça tombe vachement bien Et là j'ai la facture Sous le nez J'en ai eu pour 25 367 francs Acheté Avec la TVA ou pas ? Non non non Non mais attends Marcel Oui Non mais attendez Les autres s'il vous plaît Derrière Vous me laissez Vous me laissez parler Oh Avec ou sans TVA ? Oh Avec ou sans TVA Toi tu as T'as permis pour l'instant Je vais discuter un peu Avec Marcel Oui Bon toi Marcel Tu me dis 25 367 francs Acheté Acheté Donc hors taxe Oui Ok Mais T'as fait L'extérieur Ou l'intérieur De ta cabine ? La totale Donc La totale Donc T'as le volant Avec Oh attends Il y a le volant Tu me calmes Seul qui régale Comme une Comme une bécasse Parce que ça m'énerve Tu as mis la photo De ta femme Sur le Le volant J'ai un volant Le vis vitesse Fildar Attendez Attendez S'il vous plaît Fildar Tu me coupes tout le monde Sauf Je peux pas moi d'ici C'est moi C'est moi Je vais le faire Tu me laisses Le dernier Marcel Donc pour toi Marcel Ça t'a coûté 25 000 267 francs Quand même 25 300 Acheté Attends Attends Marcel Sur IRC Donc il y a Zioui Qui te demande Ce que tu préfères Comme décoration Sur un camion Alors là Ça c'est une très bonne question Donc La photo de Jacques Brel Toi tu Tu fermes ta gueule Ça dépend du routier Bon toi Tu te la fermes aussi C'est Marcel Donc Moi personnellement Dessus J'aurais bien vu Mais je sais pas Si ça existe Le clos Non J'aurais bien vu Ricky Martins Non non Un truc Carrément Avec Un cibi président Vas-y Gérard Vas-y T'en occupes pas Donc Moi je réponds Donc c'est C'est un truc Avec carrément La Formule 1 dessus Non non mais Mais Mais peut-être C'est un truc blaireau Mais on peut dire une chose Tu peux faire ça En un poste Comme ça Tu mets C'est là Tu mets juste des briques Ouais c'est ça Alors bonne nuit à toi Ok Donc Qui c'est Comme on avait Marcel ouais Ouais Donc Ouais mais T'as payé Que l'extérieur Toi pour toi Ah non non La totale Donc Intérieur et extérieur Gérard Tout routier qui se respecte Et puis Un petit frigo Pour mettre les bières Ouais ça Le frigo De toute manière Tu peux le mettre A l'extérieur Oui Quand tu dis Que tu veux repeindre ton truc En Formule 1 Parce que t'as l'impression D'aller plus vite ou pas Ou c'est juste pour un hommage Non non non Mais ça maintenant Tu peux mettre n'importe quoi Pour un hommage Non mais je veux pas Rendre hommage A Arteon Senna Ou autre Non mais moi Je te dis Tu peux très bien Tu peux très bien décorer Ta cabine Avec un truc de Formule 1 Pourquoi Si t'as pas l'argent Bah dans ce cas là Tu le fais Sur ton camion Tu pourrais très bien marquer Vroom Quoi ? Vroom Bah ouais Vroom Ça veut dire quoi ? Bah pour aller vite Bah ouais Non je suis pas d'accord Formule 1 Ça fait Vroom Non non Non non Oui Moi je veux bien te refaire ton intérieur Y'a pas de problème Bon bah toi Toi tu t'appelles Euh Bon de toute manière On s'écoute Le Dernier disque Bah tu vas peut-être poser une question Y'a encore des questions Ouais Bah La dernière C'est Les routiers sur la route Comment ? Est-ce que les routiers Quand vous faites la nuit Quand vous roulez la nuit Vous êtes obligés de vous arrêter Sur l'autoroutier Sur les aires d'autoroute La nuit Est-ce que vous vous arrêtez Pour voir des putes Dans les camionnettes Dans les camionnettes Dans les camionnettes Oh là là Il va dégager Alors toi tu vas dégager Tout de suite Parce que C'est pas le thème Du débat Bah si les routiers Ah bah Gérard sur IRC Yoda qui est dans son camion Il me dit qu'il en a vu une Tout à l'heure Oh bah ça Sur l'autoroute Il pense qu'il vole Alors la dernière question C'est Il n'a pas préparé son débat Si si si Il va la retrouver Attends Tu connais pas Gérard toi ? Non Non Euh Au hasard Qui c'est qu'a une Oui t'fais Alei Ouais allez Pourquoi les routiers Sont trop cons ? Non Alors toi tu dégages Pourquoi les routiers N'ont pas de cuit ? Non Plus de routiers Y a-t-il une différence ? Non Gérard sur IRC La question Attends y en avait une bien là Y en avait une bien Ouais Eh salope Merci Merci Alors Malcavienne Qui demande si Ah bah c'est trop tard Je l'ai raté Non mais Je pense que ça défile Et j'ai pas eu le temps de le voir Non Est-ce que les routiers Peuvent devenir des stars ? Que font les routiers Partant de Verglas ? Non Est-ce que Le parc soleil vert Transparent Avec l'équipe De faute préférée Marquée dessus Est obligatoire ? Merci C'était la question de Malcavienne Voilà Alors donc La question C'est combien de temps Les routiers passent-ils sur la route Et on se retrouve juste après C'est naze C'est naze Attends Tu l'as posé tout à l'heure Tu l'as déjà posé Oh mais merde Derrière C'est nul C'est nul Vous la fermez ou sinon Allez hop Conclusion Non attends Non non non Ça y est j'ai une question C'est peu Allez Calme-moi tout le monde On va passer au séminaire Gérard Bon Routier c'est un métier dur On est d'accord Combien de temps Votre avis un routier Peut-il exercer dans la profession de routier ? Voilà Ça c'est une bonne question Voilà Et on se retrouve après On va s'écouter Roger Pussot Avec ma sœur Elle joue du pipo C'est nul Oh donc Vous pouvez toujours nous appeler Au 0800 08 5000 On est toujours dans le débat des routiers Et la dernière question C'était donc A votre avis les auditeurs Combien de temps Un routier peut-il exercer Dans cette profession si belle ? Voilà Tam Tam Bah déjà Moi je sais pas Mais je pense qu'un routier Peut tenir facilement Jusqu'à Bah Les routiers de la retraite C'est à quel âge Gérard ? Euh ça je peux Je peux Non c'est la question je crois Non non mais moi je te demande Jusqu'à quel âge Un routier peut-il continuer De rouler ? Un routier ça doit La retraite ça doit être vers 55 ans Non Non 55 ans ça c'est Ça c'est C'est les mecs qui Qui travaillent Dans À la retape Moi je pense que bon Les routiers c'est quand même Un métier assez simple Parce que tu fais que de la route T'en balades et tout Ouais Je pense que ça devrait travailler Jusqu'à peu près 70-75 ans Parce que c'est quand même Une profession de feignant Ouais c'est facile ouais Ouais non mais attends Une profession de feignant Fais-moi confiance Non non mais attends Celui qui vient de dire Que c'est une profession de feignant Fais-moi confiance C'est Tam Tam Celui qui vient de dire ça Déjà c'est un con Ouais Et un boulot de feignant C'est pas vrai Parce qu'il faut dire une chose Que les mecs Vous allez voir On bosse comme des tarés Ouais Comme des tarés Ouais bah attends Si t'es pas content Tam Tam Non mais d'accord Non mais c'était pas Tam Tam D'accord ok Vous bossez 15h par jour Mais je trouve que Bosser 15h par jour C'est quand même des feignants Quand même Attends Tu crois que dans les bureaux Ils comptent 15h par jour Non mais c'est pas des feignants Attends Ils arrivent Attends Non mais attends Attends Tam Tam Moi je vais te répondre A ta question Le lundi ils arrivent Hop Ils commencent déjà Par leur petit café On parle des routiers On parle des routiers Non non non Non mais attends Non non non Stop Stop Stop Stop Maintenant Tam Tam Tu as bien m'écouté Ouais Tu as bien tout ouvert Tes gourdes Tes oreilles Ouais ça tu dis Qu'il est en train de boire C'est tout ce que tu dis Bon alors moi je peux te dire Une chose Que déjà Les routiers Ils commencent le dimanche soir A 22h Ils n'ont pas le droit De rouler le week-end Ils commencent le dimanche A 22h C'est pour arrêter Le lendemain Mon cul Pildar Les routiers Commencent à partir De 22h Ils n'ont pas le droit Ils n'ont pas le droit Aux autoroutes Le lundi je fais S'il vous plaît Ouais mais non Mais le lundi Oh Tam Tam Tam Tam Oui Tu t'écrases Je vais te répondre moi Alors déjà Dans les bureaux Ils ne font pas 55h Non mais oui Ils commencent à 8h du matin Et pas à 22h Ouais Ah ouais Alors dans ces cas-là A 8h du matin Le chauffeur Il est déjà sur la route On est bien d'accord Alors à 8h du matin La nana elle arrive au bureau Elle dit à son copain Oh ouais mais tu sais A sa copine Oh ouais mais tu sais Mon mec il m'a bien Baisé et tout Hein Alors Que les routiers Que les routiers Les routiers Partent Non non Non que les routiers Que les routiers Attendez s'il vous plaît Que les routiers Partent le dimanche soir A 22h Et ils disent Au regard à leur femme Ils ne savent même pas S'ils vont rentrer Ok Ok Alors on te parle Tom Tom Tu te la perds Stop Stop Stop Stop Stop J'ai une question Un tarot Il y a une question Sur les tarots Allez allez Coupe-moi Coupe-moi tout ça là Je coupe qui ? Enfin Alors Hugo Oui Alors Hugo S'il te plaît C'est allé trop vite C'est allé trop vite encore J'ai vraiment pas le temps de lire Vu qu'il y a environ 418 connectés Et tu vois les Je peux t'aider Vas-y je t'écoute C'était qui ? C'était qui ? C'était Je crois que c'était ce nul Je sais plus Il y avait une question intéressante Et j'ai pas eu le temps de la voir C'est pas grave Tu vas la retrouver Frigo Frigo Oui je crois que les routiers Peuvent conduire jusqu'à l'âge de 50 ans Ah non C'est des conneries ça Bon attends Je suis d'accord J'ai lu un bouquin moi Sur les routiers Ouais Et je peux te dire que dedans Bon c'est Le mec Bon il disait que Les routiers pouvaient rouler Jusqu'à l'âge de 50 ans Mais après au-dessus Interdit Ça dépend Je pense pas Je pense pas Je pense pas à mon avis Parce que moi Moi je peux te dire une chose C'est C'est C'est bête Parce que à chaque fois Je vais dire Je vais reparler de Titi Mais lui ça fait Ça fait Ça fait plus de 22 ans Qu'il fait de la route Et est-ce que t'as vu son gros nez ? Et t'as vu déjà quel âge ? Non mais Ça Son âge Ça vous regarde pas Gérard Euh Rigo Rigo Oui Question internet pour finir Non ? Le point commun entre une femme Non non Non non Allez Allez Non non non Allez Non non Conclusion Conclusion Gégé Gégé J'ai une question internet Je suis pas tous en même temps s'il vous plaît Gégé J'ai une question intéressante sur internet Pourquoi les hommes éculent-ils par saccades ? Ah là j'ai la même là Tu vois C'est pas le thème du débat Parce que Gérard avale par gorgée Gérard Oui tu me le dégages Hop là Il y a terminé On fait la conclusion là ? Ouais Ouais bah on fait conclusion Parce qu'on arrête Ouais Bah moi ce que je conclue de ce débat Bon c'est intéressant pour les routiers Ce que je constate c'est que bon Vous êtes Vous écoutez que du Johnny et du Coluche Et vous êtes des feignants Non mais de toute manière En plus c'était pas C'est un débat Un improvisé qu'on a fait Ouais bah ça c'est bien entendu On sent que tu connais pas le sujet Tu nous fais croire que t'as été routier Mais on se le demande Euh Alors je vais te dire une chose Ouais ouais Tu la diras tout à l'heure Ouais bah Honnêtement Non c'est pas moi Non mais je pense que Celui qui s'amuse à faire des conneries comme ça Va se calmer Ouais Bon est-ce que t'as été routier pour de vrai ou pas ? Oui Trouve-le Non il a été routier sur internet Est-ce que tu as glissé sur du verglas ? Oui ou non ? Non Alors toi tu as Non mais sérieusement Est-ce que t'as été routier ? Oui Combien d'années ? J'ai fait deux ans de route Combien de kilomètres t'as fait ? Euh 22 22 Non J'ai fait Plus de 10 000 bornes Combien de putes ? C'est tout Combien de putes est ta soeur ? Ta soeur elle est en train de se pas enculer Non non non Toi tu dégages Il n'a pas de soeur Il n'a pas de soeur C'est un imbécile Allez hop Terminé pour celui-là Ça y est Ça y est Ça y est Allez on y va La conclusion Allez vite vite vite vite vite Allez Allez Allez hop Hop Terminé Terminé Terminé T'envoies le Attends t'as conclu 10 000 kilomètres en deux ans Comment ? 10 000 kilomètres en deux ans C'est pas beaucoup quand même Gérard Oui T'es un feignant Ouais ben Euh Réveille-toi Un broutier Je vais te donner ma conclusion Ouais Alors je pense que Je pense que les routiers Ça peut Ils travaillent dur Et ils peuvent conduire encore longtemps Nous en tout cas On a fait ça sur la route Toute la journée Et on a mis Beaucoup de routiers On a la photo de toi Gérard Pour se soutenir Pour essayer d'aller D'aller plus vite D'aller plus vite Parce que Pour nous T'es un symbole de réussite Quoi quand même Parce que tu fais de la radio maintenant On va bien être tous à ta place Ouais mais de toute manière Faut dire une chose Que grâce Grâce aux routiers Grâce Grâce aux routiers Qui nous écoutent encore À l'heure actuelle Et je sais que Ils sont nombreux Ils sont nombreux Même les chopeurs de taxi Tout ça Grâce Grâce à tout ça Grâce à ces gens-là C'est grâce à eux Quand même si on peut Même malgré les grèves Qu'on peut Qu'on puisse rentrer chez nous Avec les chopeurs de taxi Mais grâce aux routiers Si Oh s'il vous plaît Laissez-le finir Laissez-le finir Grâce aux routiers C'est grâce à eux Si on mange Quand même Que les grandes surpasses Soient Ravitaillées Si on n'a rien Dans les grandes surpasses On ne peut pas manger Alors qu'est-ce que c'est vous ? Qu'est-ce que c'est vous ? Vous savez Vous savez pas Oui Rigo Deux secondes Sur IRC Je trouve qu'il y a Une conclusion intéressante Si tu es routier Que tu sors en boîte Que tu sais mixer Que tu mets un costard-cravate Et qu'en plus Tu as une CB Avec un kit main libre Et bien ça veut dire Que tu deviendras Un pote de GG C'est pas possible J'applaudis Dave Sur l'IRC De toute manière Sur la CB Sur la CB C'est quand même aussi Grâce Il y a la CB Il faut dire une chose Avec la CB On peut savoir Pas mal de choses Mais il faut dire une chose Qu'à force La CB Ça commence A devenir rengaine Parce que sur le canal 19 C'est qu'il y en a Qui s'amusent A s'amuser A nous mettre De la radio constamment Et on peut pas savoir Où sont les barrages Ni rien Donc Alors maintenant Ceux qui s'amusent A faire ça Sur la CB C'est pas possible Pour moi C'est des petits cons C'est des petits branleurs Alors maintenant Qu'on respecte Qu'on respecte Le métier Des routiers Et des chauffeurs de taxi Et des animateurs radio C'est tout ce que j'ai à vous dire En devant d'entendeurs Salut Vous allez Vous allez retrouver Danan Danan ça y est Ça y est c'est fini J'ai pas fait ma conclusion C'est bon J'ai rien dans les conclusions Alors allez-y vite fait Alors c'est vrai Ouais Je te kiffe Parce que franchement Ce que t'as fait c'était bien Non mais attends Moi je te kiffe pas Ok Mais alors Les routiers C'est n'importe quoi Le seul truc qu'ils savent faire C'est se branler dans leur cabine Alors Arnett C'est terminé C'est même pas la peine de continuer Parce qu'il y a des routiers Qui nous écoutent Ok Et qui se font la confiance Qu'il y en a qui sont À m'attendre Ok Salut Bouffon Ouais bah Bouffon Toi-même les connards Ouais GG c'est Goldo Ouais Je peux faire ma conclusion Vas-y Bah je voulais dire que déjà Je suis derrière toi à fond À 100% tout profond Et que je voulais dire que Bah les routiers C'est quand même Comme a dit Arnett Un métier de feignasse Qui s'ignole Et t'es un digne représentant De cette profession Alors Goldo Dégage Bonne nuit C'est terminé pour ta conclusion Bonne soirée Au revoir Au revoir Guérisse Dégage Ouais bah écoute Moi je trouve que Je savais pas grand chose Sur les routiers Mais j'en ai appris quelques-unes Mais alors par contre Il y a un truc que je reproche Dans ce débat C'est qu'il y a énormément De vulgarité Et j'aime pas ça Et bah C'est dommage parce que C'est comme ça C'est comme ça C'est les routiers Bah ouais mais c'est pas bien Moi je trouve pas Parce que franchement Votre débat il est bien Et s'il y avait un peu moins De vulgarité Je trouve que ça serait pas bien Bah ouais mais dans ces cas là Les routiers Faut bien comprendre C'est Max Que c'est quelque chose de viril On l'a compris encore par Gérard Ce soir c'est normal Et quand c'est routier Que c'est viril Forcément ça amène un peu Au lieu d'en venir aux mains Ça en vient un peu aux mots Et même si ça a été un peu vulgaire Je pense que ça a apporté beaucoup Ah mais c'est sûr C'est ce que j'ai dit à Gérard J'ai appris beaucoup de choses Ça vient du cœur Et quand t'es un passionné Le routier c'est un peu Comme un animateur radio C'est une passion Et quand t'as une passion Tu la défends Et donc très vite Tu peux devenir agressif Parce que tu défends Ta profession que tu aimes Gérard Je suis tout à fait d'accord Avec Gérard Ça c'est sûr Non mais ça à toute manière Moi c'est un truc Que je défendrais jusqu'au bout Et moi j'ai routier Chapeau pour ce que vous faites Je sais qu'il y en a Qui sont là-haut Il y a NJ qui est venu Et qui m'a dit Qu'ils étaient en haut Et qu'ils voulaient me voir Mais t'es d'accord avec moi Comme quoi c'est une passion Et que c'est normal qu'on s'énerve Une passion de toute manière Tu es obligé de la défendre C'est un gain de pain C'est tout ce que tu veux pour toi C'est comme toi animateur radio C'est comme Quand on parle des passions C'est aussi dépassionné que le papillon C'est un gain de pain Ça dépend des personnes Vas-y Didi Didi Dis ce que tu as à dire Je n'ai pas besoin d'avoir le casque Tu parles dans le micro Je fais exactement ce que tu viens de faire Il flippe C'est pas grave Vas-y c'est pas grave Donc ta conclusion Gérard ? Donc ma conclusion c'est dommage que Je n'ai pas préparé ce débat là Parce que ce n'était pas prévu Pour une fois il était bien C'est pas mal A part qu'il y a eu des petits emmerdes Non mais c'est normal C'est un métier de passion Mais donc On vous retrouve Jeudi prochain Déjà pour les débats Voilà Donc Ça s'apportera sur quoi d'ailleurs ? On peut savoir les thèmes ou pas ? T'avais pensé tout à l'heure au synthétiseur Alors Donc on va parler sur les synthés Et sur le harcèlement sexuel Donc on va se quitter J'ai hâte d'écouter le débat sur le synthétiseur C'est qu'il y a de la question quand même Tu ne manges pas aux derniers moments Comme d'habitude Ou le mercredi Tu viens me voir en me disant Qu'est-ce que c'est ? Que finalement tu n'y arrives pas T'es sûr ? C'est un débat sur le synthétiseur Ah ouais Alors là le synthé T'as intérêt de me trouver Du Jean-Michel Georges J'en ai moi à la maison On va s'en écouter Un la semaine prochaine Si si si Le truc de la coupe du monde Le coupe d'Europe Coupe du monde Ouais J'en ai même plus Que ça Tu vas t'écouter Donc On se quitte Et donc Je vous retrouve jeudi prochain Donc bonne nuit à tous Et vous allez retrouver Rousseau Rousseau pour la nuit sans pub Et on va se quitter avec la bande C'est ça Avec la bande de Billy Du slip Avec les cochons On les grillons Ah c'est bien ça Qui chauffent Vas-y On le groin qui chauffe Les cochons C'est un groin C'est pas un grillon Bon attends T'avais qu'à l'annoncer Toi-même Après tout C'est toi qui fais la raya Et puis c'est tout Alors Poupouille à toi Ok De bonheur Sendeur Salut Et de la clinique == Le débat sur les synthétiseurs == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Pas de radio et pas d'insultes de Gérard Bienvenue sur Fun Radio, donc 0h37, c'est toujours Fun Radio que vous écoutez Vous pouvez nous appeler si vous voulez participer toujours au débat sur les synthétiseurs On va dire la musique électronique parce que si on dit que les synthés vont avoir peur Sur la musique synthé, tout ce qu'on peut entendre joué par Jean-Michel Jarre Ou autre comme chanteur Donc on va accueillir Citron 19 ans de Mazanet Bonsoir Gérard Bonsoir Et alors Tupu Bonsoir Gérard, bonsoir Sandy, bonsoir Yargla Non mais Sandy elle n'est pas à côté de moi donc désolé pour toi Pardon Elle est là mais elle ne veut pas venir écouter On embrasse là pour moi Ongle de pied Bonsoir Gérard Bonsoir Machat Bonsoir Gérard Salut Guillaume, Guimauve Bonsoir On va parler un peu plus fort déjà Bonsoir Bonsoir et Trou Noir Bonsoir Gérard Bonsoir Donc premier débat, on va parler sur la musique des synthétiseurs Donc il y a toujours le site internet Non c'est moi qui parle à Manu Oranten, excuse-moi Donc il y a toujours le... L'internet L'internet www.fr Voilà, tout à fait Double slash Il y a déjà beaucoup de connectés Donc voilà Donc alors en gros Aimez-vous la musique Aimez-vous la musique jouée au synthé ? Qui ça ? Ben qui ça ? La main de ma soeur dans les culottes d'un zouave qui joue Oui ça commence Non mais Gérard comme à chaque fois tu débutes tes débats Tu dis jamais à qui tu t'adresses Tu demandes à un auditeur de répondre Alors ongle de pied Moi j'adore franchement Je trouve que c'est de la bonne musique Mais bon chacun son style Mais moi j'aime bien Non mais toi dans l'ensemble T'aimes bien Ouais moi je trouve que c'est de l'ambiance C'est bien au moins Ouais ouais D'accord Tu pues ? Ouais ben moi je pense que ce gars-là C'est un peu comme Francis Cabrel Il a su toujours se renouveler C'est vraiment Je trouve ça très fort Non mais attends Francis Cabrel il a jamais joué du synthé Il a toujours joué de la guitare Non attends Faux Il a fait des morceaux au synthé Ouais mais je voudrais bien savoir quel morceau C'était des sons de guitare Mais c'était au synthé Ouais Ouais non mais Non si Gérard t'es d'accord avec nous Qu'au synthé on peut faire Plusieurs sons On n'est pas obligé de faire Plus de son canot Ouais mais ça c'est C'est une autre question On verra par la suite Ne vous inquiétez pas Il a tout prévu Gérard Citron Oui Oui moi j'aime bien aussi Ouais Par ordinateur aussi Ouais mais Ben synthé c'est quoi ? Ça peut être très bien aussi Sur ordinateur Comme Jean-Michel Jarre Il a fait Lors du concert Au Wembley Le 14 juillet A Wembley Non à Paris Ah ouais j'ai pas vu Je l'enregistrerai Faudrait que tu me le prêtes alors Non non Moi je prête pas J'aimerais que cette vidéo Que j'enregistre comme ça Ben j'aimerais le voir chez toi Non Il est en deux questions Attends Euh Machat Ouais ouais Ben moi je kiffe ça Ouais j'adore Techno House Trouble ou Acide Transdip Deepcore Adfitcore Tout ça ouais Ouais j'aime bien ouais Non mais je te parle De la musique du santé Ah ouais ben C'est de la musique électronique Ben c'est pareil Ah bon ? Ouais Non mais ouais je kiffe Ouais c'est bien Ouais tu kiffes Ouais je kiffe à mort Euh Guimauve Euh non moi j'aime pas Ça me prend la tête Et dans Dans quel sens S'il te plaît Ça te prend la tête Dans tous les sens du terme C'est à dire Ouais non mais attends Tu vas répondre aux questions Que je te pose C'est tout D'accord Alors pourquoi que ça te prend la tête Et dans quel sens C'est tout Parce que je trouve que C'est pas de la musique C'est pas de la musique pour moi Bon alors c'est quoi alors ? Ben alors C'est des sons inventés Sur des machines Pour moi Ben alors le synthétiseur C'est quoi ? C'est des On invente des sons Me dis pas Me dis pas de conneries Guimauve s'il te plaît S'il te plaît Ok Non je suis pas d'accord Bon d'accord Ben pourquoi ? Trou noir Ah ben moi j'adore Le synthé Gérard Et puis je suis moi-même Joueur de synthé Ah c'est bien ça Ok Ben tiens ben justement C'est une question Peut-être sur IRC Oui sur IRC Déjà on te demande Gérard Qu'est-ce que c'est un synthétiseur ? Un synthé c'est une musique Comme t'as là Toi attends Tu prendrais ça Et que Et on voit pas nous Non mais vous voyez pas Vous avez pas besoin de voir Ah d'accord Donc Donc ça serait Un genre d'appareil Comme tu tapes Sur un clavier C'est-à-dire que là Attends je vais essayer De jouer un morceau Voilà Et dedans Mais là T'as l'écran Et dessus T'as toute la musique Qui ressort Mais bien sûr Là t'as des noms Mais ils peuvent modifier Le truc Ah c'est ça un synthétiseur alors ? C'est pas comme un piano Alors c'est différent Ben le piano c'est Le piano c'est le piano Ouais mais ça c'est pas pareil C'est-à-dire ? C'est quoi la différence Entre un synthé et un piano ? Non mais justement Arrêtez de me bouffer Les questions Ah merde On s'intéresse On s'intéresse Ouais non mais attendez On a faim Donc comme un trou noir Comme toi Tu joues de Donc jouez-vous Du synthétiseur chez vous Donc c'est une question Qui est pour toi ? Ah ben moi je joue Du synthétiseur Oui Gérard Et puis Ben synthétiseur Ouais c'est loin d'être un piano Mais comme je crois Que c'est une de tes Prochaines questions Gris pas les questions Trou noir s'il te plaît Non non non Par contre je vais dire Quand même qu'un synthétiseur Ben ouais c'est un générateur De son Et puis ça existe Sous forme de sampleur Maintenant sur pas mal de choses C'est vrai que Maintenant Tout le monde Tout le monde joue Sur Sur du Des synthés Ou sur Des Des genres de Wetman Spécialisés pour Pour ça Ouais ouais Et même Francis Cabral Gérard Je confirme Oh non mais ça Je m'en fous moi Personnellement Tu vois c'est pas un chanteur Qui m'intéresse Gingmove Bon toi je sais que ça Ça t'intéresse pas Non non moi j'en joue pas Je préfère casser des assiettes Et des verres Ça fait le même bruit Bon ben alors tu vois Gingmove Tu vas aller casser tes assiettes Et tes verres Chez toi Parce que dans ce cas là Je sais pas pourquoi Qu'on t'a sélectionné Bonne nuit Bonne nuit Il en faut qui aime Et qui aime pas Non mais attends Non mais attends Si toutes les questions Je te les pose Et que tu me dises Moi j'aime pas Je préfère casser ceci cela Ben dans ce cas là Tu restes chez toi A écouter la radio Ou si t'aimes pas Les débats Tu zappes Tu vas sur une autre radio C'est tout Point final à la ligne En devant d'entendeurs Salut Gérard Gérard un débat C'est des pour et des contre Non non mais attends Elle aime pas Elle aime pas La première question Attends s'il te plaît C'est moi qui fais les débats C'est pas toi qui vas me commander Ok ? Ok Donc vas-y explique Donc la première question T'as pas voulu me répondre La deuxième je te demande Jouez-vous du santé Tu me dis non Je préfère casser des assiettes Alors si je te demande Combien coûte un synthétiseur Tu vas me dire Ah ben je préfère acheter Des assiettes et des verres Alors dans ce cas là C'est pas la peine Mais non mais non Alors si je te dis La quatrième Connaissez-vous le fonctionnement Des synthés Gris pas tes questions Gérard Bon alors Non mais moi je vois pas Une nana comme ça Qui Non mais Gérard Laisse-moi parler 30 secondes Et après tu jugeras par toi-même Je ne critique absolument pas Les synthétiseurs Je t'explique simplement Que pour moi Que je casse des assiettes Ou que je joue sur un synthé Ca fait exactement le même bruit Mais non Voilà c'est tout Ouais mais attends En tout cas c'est Le synthé Tu peux le faire réparer Les assiettes Faut que t'en rachètes Alors attends C'est pas con La guimauve Là je crois que Moi qui t'as un peu de colle Ouais De la superglue C'est ça Ouais mais enfin Dis-toi que Ca revient moins cher D'acheter les assiettes Qu'un synthé quoi Ouais bah justement On verra ça tout à l'heure Donc Machette Ouais bah moi je joue pas de synthé Mais j'aimerais bien en jouer C'est un instrument Qui me plairait bien La question c'était quoi Gérard Ta question Est-ce qu'on peut jouer du synthé Chez soi Jouez-vous du synthétiseur Chez vous Mais est-ce qu'on peut jouer Du synthétiseur Ailleurs que chez soi Si je demande chez vous Pour l'instant J'ai pas dit où Je pose chez vous C'est tout Ah d'accord Mais tu vas Tu vas Après on peut peut-être Par exemple savoir Si on peut emmener un synthé Si c'est On peut en jouer en plein air Ouais on peut en jouer en plein air Si ça est portable Si on en joue Quand on fait des soirées Automatiquement Le synthétiseur Tu vas pas le lécher chez toi Tu vas l'emmener Ah ouais Donc il est portable Ouais voilà Ah d'accord Sur IRC Il y a Vatou Qui demande Si le synthé Fait autant de bien Que le synthol Ah Je vois pas du tout Le rapport avec Le synthol et le synthé C'est pas grave Bah si parce que Le synthol ça relaxe Aussi bien que Le synthé Quand on joue Ah c'est ce qu'il nous dit Ça s'écrit presque pareil En plus ouais Oncle de pied Donc toi Non bah moi malheureusement J'ai pas l'occasion d'en jouer Mais c'est vrai que j'aimerais bien D'accord Tu pues ? Bah moi non Tu sais j'habite à Gap Et je sais Bon J'ai pas J'ai pas le loisir De pouvoir T'es dans une cabine téléphonique ? Je suis chez moi Je suis désolé Ça c'est bizarre On vient d'entendre Un genre de De corne De corne ? Ouais c'est le groupe fun Ah non c'est pas moi ça Ah c'est pas moi Ça doit être quelqu'un Qui trafique dans les studios encore Moi non mais je me doute Qui c'est Mais c'est pas grave Citron Oui alors moi J'en joue pas chez moi J'en joue chez ma tante Parce qu'elle a un synthé Donc comme j'ai joué Un peu de synthé Bah j'en joue chez ma tante Ça se prête pas un synthé normalement ? Bah je sais c'est personnel Mais bon Je l'ai dit Normalement Tous les appareils électroniques C'est que Ça se prête pas C'est comme une femme Une femme ça se prête pas C'est à dire Tu prêtes pas ton tatou Tu prêtes pas ton portable Une femme ? Mais non mais tu dis Tous les instruments électroniques Ne se prêtent pas Une femme Une femme Une femme C'est pas électronique Une femme ça se prête pas Mais c'est pas électronique une femme Ça dépend Mais tu peux en mettre une Sur Poupée Gonflop Pour toi ça y est Si tu veux Gonflop Gonflop ouais Je me doute où que c'est maintenant Ça doit être Trou Noir Non non non C'est pas Trou Noir Tu vois c'est Olivier Dapro Qui est en train de me brancher Le synthé que vous avez De l'autre côté Me prends pas pour un compte Tu veux ? Ok Non non je n'en serai surtout pas Non non mais tu m'y laisseras D'accord ? Olivier Olivier Olivier Il paraît que tu as un synthé là-bas Ah ouais non C'est n'importe quoi T'as grillé Gérard Il t'a grillé Tiens tiens tiens Ouais ouais t'es là T'es en train de chercher Pour en venir au débat Pour en venir au débat La plupart des gens sur IRC Préfèrent les 3T au 5T Je vois rien Je vois pas le rapport Avec le débat Donc alors maintenant Ta réponse à toi C'est au standard Ça se voit que c'est au standard C'est un auditeur qui fait ça Bah oui c'est ça T'as raison Prends-moi pour un compte aussi toi Bon le synthé Gérard Pour toi alors Est-ce qu'il faut en jouer chez soi Ou on peut en jouer ailleurs Ta réponse Bon celui qui s'est mis à ça Arrête parce que ça commence A me prendre la tête Ouais Donc En plus il sait même pas bien jouer C'est vrai Ce serait agréable Ça c'est un truc On peut le prendre Tu peux le transporter comme tu veux A une condition Que là où tu veux jouer T'as Une batterie Non mais t'as la vide Qui te donne le feu vert Pour pouvoir brancher Alors celui Celui qui s'est mis à ça Qui s'amuse à faire ça Arrête ça Parce que ça commence à me gonfler Je sens que tu auras pas L'éducation ce soir là Ah si Alors Qu'il arrête tout de suite Ça vaudra mieux Donc troisième Combien peut coûter Un synthétiseur ? Ouais Bon Manu Tu vas me gérer ça Parce que sinon Je vais te gaufrer Oui mais le problème C'est qu'ils me disent Que personne n'a de synthé Au standard Ouais non mais personne Ils se foutent de toi Ils se foutent de toi Les auditeurs Manu Non mais c'est pas sûr Non plus que ça vienne Du standard Ça peut venir de n'importe où Ouais ouais Non non non C'est du standard C'est sûr et certain Gérard c'est quand tu veux Citron Oui Comment ça coûte Je sais pas Entre 150 balles Un bon tant pis Et puis 30 ou 40 balles Un bon synthé Non mais attends Tu sais ce que c'est Un synthétiseur ? Oui Pas de marque Oui oui je sais Alors c'est quoi ? Bah c'est un instrument Sur lequel tu fais De la musique électronique Ouais Et tu crois que ça vaut 150 balles ? Un bon tant pis Ouais un vrai bon Un bon tant pis Non mais là je crois Non non là je crois Que tu te mets de loin dans l'œil Ah bah écoute non Je pourrais t'apporter des preuves Ouais bah tu les envoies à la radio Y'a pas de problème Tu pues ? J'ai pas trop Moi tu sais comme je te dis J'habite un peu à Gap Et donc j'ai Enfin je sais pas Un citron Bah attends Non non mais attends Tu pues Quand je demande un citron Quoi ? Le nom de la personne Parce que ça c'est des C'est des habituels Qui ont compris les autres noms Parce qu'hier ils étaient là Ils étaient là C'est Goldo, Arnett et Tony Oh n'importe quoi Ils ont voulu Ouais non mais attends Des noms comme ça Ongdopi et Machat Faudrait quand même Vraiment parano Hein ? Ouais bah parano Prenez des noms Autrement que des noms Qu'on a l'habitude d'employer Parce qu'on veut On veut jouer sur moi Ok ? Gérard il est pas parano Il est perno Hein ? Alors maintenant Réponds toi Qui ça moi ? Ouais tu pues D'accord Bah moi je sais pas Je pense entre 100 ou 150 francs Mais des francs anciens Je sais pas trop exactement moi Ouais d'accord Apparemment Tu dis que Tu penses Je suis pas de Paris moi Je connais pas bien les prix Je suis en haut dans la montagne Je connais pas C'est où que c'est ? C'est derrière Non mais de toute façon Maintenant il faut se dire un truc C'est qu'à Paris On vend des synthés en euros Ouais ouais Non non attends Pour l'instant l'euro Ça sort pas encore Ça sort pas avant l'année prochaine Non mais il commence Ongdopi Bah écoute moi J'ai pas vraiment d'idée Mais je pense que ça doit Tourner dans les alentours De 10 000 francs Je sais pas du tout Combien ? 10 000 francs Ah enfin Une Une qui répond à peu près A la question Parce que les deux autres On met genoux On peut avoir des synthés De casse aussi On est pas obligé De l'acheter neuf Attends un synthé Tu vas trouver un synthé Pour combien toi De casse ? Bah peut-être 150 balles Bah ouais t'as raison Bah c'est clair Justement Y'en a un qui va pouvoir Nous répondre Après Il va venir Il va venir Et il va nous répondre Machette Ouais bah on va dire 2000 roubles Bon alors toi Toi ça va être pareil Que Gimbaub Soit tu vas répondre Correctement aux questions Soit tu vas virer Pour 15 000 francs Les bancos 15 000 15 000 15 000 Tu les fais cher toi On est loin Du prix encore Génial Toi Oncle de pied T'as dit 10 000 Ouais dans les alentours Dans les alentours De 10 000 10 000 Y'a combien de 0,4 ? Guimauve Si elle est encore là Ouais je suis là J'espère que je vais pas Te décevoir dans ma réponse Mais je dirais 5-6 000 francs Ah bah d'accord Ça c'est un truc D'occasion pour moi Bah ouais Ça c'est clair Non mais tout dépend Si tu prends un matériel De haute gamme Ou un matériel De gamme moyenne Ouais mais de toute manière Tout ça dépend De la perfection Que vous pouvez Avoir pour en jouer C'est-à-dire ? Alors on va demander Un trou noir Est-ce que tu pourrais Expliquer ça Gérard ? Non non mais on va finir Au moins répéter Au moins répéter ta phrase Parce qu'elle était très forte Tout ça dépend De la perfection Que vous avez Pour taper sur un synthé Qu'est-ce que t'entends dire Par perfection Gérard ? Non non mais Y'a y'a C'est pas évident C'est un genre de piano Y'a quand même Les touches noires et blanches Donc faut bien savoir Prendre dessus Y'a peut-être une question IRC Sur IRC Ils me disent Qu'ils connaissent Saint-Michel Saint-François Mais ils connaissent pas du tout Synthétiseur Bon bah ça Trou noir Oui donc Bah moi Gérard Ouais t'es quand même Pas loin du vrai Les synthétiseurs T'en as à bas prix Bon 150 francs C'est n'importe quoi Mais t'en as à 3500 Et puis ça peut aller Jusqu'à 50 000 francs T'as Jean-Michel Jarre Qui avait un synthé Qui coûtait 750 000 francs Dans ses débuts Aux époques Des premiers albums Oh mais Qui c'est Qui s'amuse avec ça là ? C'est bizarre Quand on se gueule Ça s'arrête Ah bah oui Mais il peut pas t'entendre Les jouets Non ouais Je me doute D'où que ça devient Olivier Ça peut pas être Olivier Gérard il est là Attends ouais ouais Dégage Non non dégage Je sais qui c'est Qui a la roue Non non Non non Dans ton studio Y'a qui ? Y'a un synthé Y'a Max et Jean-Marie Qui viennent d'arriver Mais pas du tout Ils sont en train justement De préparer la soirée De la loco demain Donc Trou noir Oui Ils viennent de répondre Gérard Donc toi tu me dis à peu près Bah vas-y Y'en a à tous les prix Ça commence Ça commence de 3 500 Jusqu'à 750 000 francs Pour le Fairlight Que Jean-Michel Jarre A utilisé pour la Chine Par exemple C'est comme les prostituées Non non non Attends Parce que là Faut quand même pas confondre Synthé et pute Et une pute Parce que la pute A 100 balles T'as quelque chose Dans un synthé Pour 100 balles Tu l'auras pas Et puis surtout Elle fait pas le même bruit Ma pierre elle balle pas Non mais Donc c'est Trou noir T'aimes bien un peu Jean-Michel Jarre quoi Ah bah oui Tiens Je vais même te dire un truc J'étais le voir A un concert Que t'étais même peut-être Pas au courant Le 18 septembre Ça se passait Dans un salon D'une marque informatique Que je vais peut-être Pas citer à l'antenne Ouais je sais Il avait fait un salon Au mois de septembre Ouais c'était à la porte De Versailles Moi je l'ai vu C'était sur Invitation Alors donc Attends Je vais te Redonne-moi le Ah ouais Parce qu'en fait Gérard nous a mis Un CD de Jean-Michel Jarre Oxygène Donc toi Toi tu dois connaître Parce que comme ça fait Sur synthé Tu connais à peu près Tous les Tous les oxygènes Il y a oxygène Il y en a beaucoup J'ai l'oxygène J'ai même J'ai tout Ouais ouais J'ai même l'oxyde de carbone Il y a tout Non non non Non mais attends Trou noir Je te parle De Jean-Michel Jarre Parce que moi Moi une question Que je voulais poser Et c'est dommage Parce qu'elle est pas Elle sera pas dedans Mais on Donc tu la poses pas Bah la pose pas Si si On va la poser Donc pour moi Pour vous Est-ce qu'un synthétiseur Comme Jean-Michel Jarre Parce que Trou noir Toi qui l'as Qui l'as vu A peu près jouer Oui Donc t'as vu Qu'il joue avec des gants Il a un genre de casque C'est pour pas se brûler Ah non non Quand il joue avec des gants C'est quand il joue Avec l'harpe laser Ouais bah Donc le harpe laser Donc c'est branché Aussi sur santé C'est branché sur synthétiseur Mais c'est très technique Je vais pas faire Un cours de technique À ce temps-là Non non non C'est pas le but du débat Non non mais Je te pose la question Parce que toi Je sais que Apparemment T'es un fan de Jean-Michel Jarre Comme moi Donc c'est pour ça Que je voulais te demander Ah bah oui oui Non mais quand il met les gants Et les lunettes C'est pour l'harpe laser C'est pas de la frime C'est parce que l'harpe laser C'est quand même Des lasers assez puissants Et ça brûle un petit peu Et puis bon Les lunettes Pour la protection des yeux Et ça déclenche des synthés Par un système midi Mais c'est assez compliqué Ok Gérard Oui C'est Machat Je voulais te poser une question Est-ce que tu penses Que le synthétiseur C'est la musique du futur ? Ça À l'heure actuelle Je ne sais pas Parce qu'il faudrait On est pas dans le futur encore Non mais il faudrait voir S'il y a des personnes Qu'on a chez eux Et qui pourraient Nous le confirmer Ah bah moi J'ai des synthés chez moi Bah ouais Non mais Par exemple Des gens Qui ont l'habitude D'en jouer Ou qui ont déjà été Dans le futur Et qui savent Si ou non Les synthés existent là-bas Dans le futur Je ne sais pas Mais certainement oui Donc Je vais poser La quatrième question Et vous allez Y réfléchir Y réfléchir Et on s'écoutera un disque Donc connaissez-vous Le fonctionnement D'un synthétiseur Et on va s'écouter Gilbert Stradus Avec Au bébé Mets-toi De la crème Sur les genoux Toujours nous appeler Au 0875000 Et donc Il est 1h du matin Et toujours Le site internet Donc www.fr www.fr Et il y a Environ Je vais demander Aux gens de l'IRC De me dire Combien il y a de connectés Parce que je ne peux pas le voir 527 connectés Ah c'est pas mal déjà 527 Déjà La semaine dernière Au premier débat On était On n'était même pas A tout ça On est meilleur Et on aura peut-être Une surprise D'ici une dizaine de minutes D'ici 10 minutes On aura Un spécialiste Du débat Sur le synthé Donc la personne en question Donc Jean-Michel Jarre Et par contre S'il y en a Qui s'y connaissent En synthé Donc n'hésitez pas A nous appeler Manu se fera un plaisir De me gérer ça Pas de problème Je suis là Je vous attends Donc Quatrième question Connaissez-vous Le fonctionnement D'un synthé Mais je vais répondre Quand même à la question Là tout à l'heure Combien peut coûter Un synthétiseur Donc on va reprendre Trou noir Guignol Machette Ongle de pied Tupu Et citron Donc J'ai vu Avec Jean-Marie K Comme il est Comme il est parmi nous Là dans les studios Pour une soirée spéciale Une soirée spéciale Anniversaire Du Star System Donc Que j'y ai demandé Donc en fin de compte Si Selon Ce que vous voulez faire C'est vrai Que ça peut varier Jusqu'à 750 000 francs Ah ouais Le synthé Ouais ouais ouais Et bah tu vois Sinon Sinon on peut tourner Entre 5 Et 3 000 balles Et en euros 5 balles ? Non non 5 Entre 5 000 Et 3 Entre 3 000 5 000 Et 750 000 francs Pour Là 750 000 francs Faut quand même Avoir Les moyens En euros Ça fait combien Gérard ? Ça j'en sais rien Mais Gérard Gérard moi je voulais te demander Ça fonctionne à quoi un synthé ? C'est de l'essence ? C'est du Non non Truc électrique Ton micro Ton micro devant la bouche Non non c'est électrique C'est électrique ? Ça marche à pile Non non ça marche pas à pile Désolé Le mien marche à pile Donc Ouais bah tiens Il fonctionne à pile Mais le mien il fonctionne pas à pile Le mien j'en ai pas Donc connaissez-vous Le fonctionnement d'un synthétiseur ? On va demander à Citron Oui Ouais bah t'appuies sur on Ouais Et après ça joue Ah ouais D'accord T'appuies sur on Après ça joue Donc tu crois que Alors tu vas T'appuies sur on par exemple Moi j'appuie sur le Minitel on Et puis j'attends que Que le Minitel il fonctionne Bah voilà Après tu joues Tu joues avec tes doigts Bah alors tu dis J'attends qu'il fonctionne Non je dis après tu joues Bah ouais mais là Tout le monde a entendu dans le studio T'as dit J'appuie sur on Et après j'attends que ça joue Ah non et après j'ai dit Après ça joue Après ça joue Tu joues quoi Donc Par contre J'ai eu un Un petit sondage là En même temps Donc on va On va prendre Tupu Juste après La question Que pensez-vous Des synthétiseurs Donc il y a 40% 40% des gens Qui ont 40% des gens On dit Qu'avec Leur mode 103 Alliant Plus vite Allez plus vite Allez plus vite C'est pas ça du tout C'est 40% On pense avec Avec leur synthé Il y en a Avec leur mob Leur mob 103 Allez plus vite Donc je vois Pas le rapport Là je vois pas le rapport Avec le synthétiseur Tu te sers du synthé Comme kit Non non mais attends Et une mob Tu sais c'est quoi C'est une mobilette Ok Eh bah oui Bon alors 60% Non tu permets 60% des gens On dit qu'ils aimaient Qu'ils aimaient bien Mais que Jean-Michel Jarre C'était de la merde En boîte Alors là J'ai jamais vu Jean-Michel Jarre En boîte Bon ça Pour moi Je continue même pas Mais si Après il y avait Jean-Michel Jarre Mais c'était Non non Non non Non non Ça tu vois Hop Voilà Voilà On rigole bien quand même Enfin J'ai un air d'emploi Gérard deux secondes Je voudrais préciser quelque chose Aux gens de l'IRC JMJ JMJ C'est Jean-Michel Jarre C'est pas les journées mondiales De la jeunesse Merci Voilà Alors donc Tu pues toi Moi je connais pas exactement bien Le mode de fonctionnement Mais je pense que ça va être Une histoire de multiplexeur De bascule De résistance en parallèle Et de polymultiplier indexé Oh la la la C'est le genre de truc Qui marche avec Non mais attends Le synthé Tu le branches sur courant T'as même pas besoin D'une table de mixage Tu branches ça T'essayes de Avec les enceintes Mais en fait Faut avoir des bonnes enceintes Parce que si tu prends Des petites enceintes de caca Là je crois que tes enceintes Elles crament Tout à fait Même ton appareil Il crame derrière D'accord Ça dépend de ce que tu utilises En série Ouais mais De toute manière On va pas préciser les marques Non mais ça dépend Ça dépend si tu le branches Dans le synthé en dérivation aussi Ça c'est important Ouais Ok Tu vois la différence J'irai en série en dérivation ou pas ? Non Je t'expliquerai après On va écouter les questions Sur l'IRC Il y a Ziwi Qui te demande Vu que sur son téléphone Il a des touches noires Et des touches blanches Est-ce que son Et qu'il fait des sons Quand il appuie Est-ce que c'est un synthétiseur ? Non Si c'en est un Ah bon C'est un synthétiseur Par exemple T'appuies sur une touche Sur un téléphone C'est un synthétiseur pour toi Bah non N'importe quoi Ça remplit Ça remplit le rôle D'un synthétiseur Mais oui Les touches noires Les touches blanches Ça fait de la musique C'est un synthé Alors attends Moi j'ai un téléphone Quand j'appelle quelqu'un Ça me fait pas de musique Comme tu me dis C'est très simple Les auditeurs Ils ont des téléphones Ils ont qu'à essayer De nous faire un morceau Avec leur téléphone Ouais bah on va voir Non c'est pas un synthé Si c'est un son de synthé ça C'est bon c'est bon C'est bon arrêtez Arrêtez Arrêtez Arrêtez J'ai reconnu Ils jouent la marseillaise quand même Putain mais hey Tu vas où ? Donc c'est bon tu vois Ils t'ont fait Ils t'ont montré Ils t'ont fait l'exemple que Oncle de pied On peut se servir d'un téléphone comme synthé Moi Gérard J'ai jamais eu l'occasion De toucher un synthé Donc je peux vraiment pas te dire Comment ça marche D'accord Ma chatte Ouais alors c'est tout simple Tu prends ton synthé play school Tu le branches sur le gris peint Tu mets une biscotte dedans Dès que t'envoies la biscotte Ça marche Et si je mets ta connerie Dans le gris peint Dans le gris peint Est-ce que Est-ce que ta connerie Va ressortir ? Non je crois que ça marchera pas Gérard Non ça marche pas J'ai un synthé play school Si tu veux Bon j'ai plus de pied J'ai plus de courant chez moi Bon je m'éclaire la bougie Est-ce que je peux Attends t'as plus de courant Et tu permets de nous appeler Abrouti Bah oui mais je t'appelle D'un téléphone play school Que je branche Sur le frigo C'est ça allez Bah ouais le frigo Ça marche au courant Espèce de petit con Non il pédale Allez allez allez Il peut très bien avoir Des vietnamiens chez lui Qui pédalent C'est ça Guillemove D'après ce que je sais Je crois que c'est Des composants électroniques Tu vois c'est des puces Intégrées au synthé Qui sont reliées Par les électrodes Au système central Tu peux appuyer Sur les touches T'as les sons Qui se forment A l'aide d'un amplificateur D'écoute Ouais tout à fait N'importe quoi Elle a du coup quoi Trou noir Désolé Moi je connais Le fonctionnement d'un synthé Mais tu veux savoir quoi Exactement comment ça marche Bah oui Bah tu branches sur le courant Tu branches un ampli Une table de mixage Des bonnes Enfermes Comme tu dis Et t'appuies sur Bah voilà Mais moi ce que J'aimerais bien comprendre Gérard J'aimerais bien que tu expliques Aux auditeurs Et ainsi qu'à moi-même C'est comment En appuyant sur une touche Tu fais un son Mais ça c'est C'est à toi de le gérer Pourtant vous en avez un Synthé Bah oui mais ça m'explique Comment ça marche Mais alors Mais de toute manière Vous avez différents sons Donc c'est à vous De choisir Ce que vous voulez Non mais Je vais te l'expliquer Non mais attends Attends Attends Toi ça fait combien de temps Que tu travailles à la radio ? Je sais pas Mais je vois pas Non mais attends Depuis le temps Que tu es à la radio Le synthé Tu le connais pas ? Oui mais moi J'en ai déjà fait Mais attends Mais Max le matin Lui ça fait plus longtemps Qu'il est à la radio Il connait comment Il fonctionne le synthé Alors toi T'es à moitié cab Bah non mais je le sais T'es comme les auditeurs T'es une cab C'est tout Vous avez entendu les auditeurs ? Gérard Gérard Gérard Oui C'est Machat Je voulais savoir Si tu te foutais le synthé Dans le cul Est-ce que ça le faisait marcher ? Alors toi Machat Tu dégages Au revoir pour toi Bonne nuit Ça y est Terminé pour lui Liquidé C'est même pas la peine Qu'il revienne sous un autre nom Rasé Direct Je dégage Machat Alors vas-y Rien Continue Donc qu'est-ce qui vous plaît Dans un synthé ? Son cul Oh non Là sérieux Fille d'air Fais gaffe Parce que tout à l'heure Tu as dégagé plus vite Chez toi Qu'autre chose D'accord On va demander à Trou Noir Qu'est-ce qui me plaît Dans un synthé ? Je parlais de cul J'ai raison C'est sensuel Un synthé C'est sensuel Non mais qu'est-ce Non mais qu'est-ce Qu'est-ce qui te plaît Toi dedans ? Ah bah moi Qu'est-ce qui me plaît C'est les sons C'est tout Mais moi je te dis Je suis joueur de synthé Donc c'est les sons C'est fabriquer ses sons Faire sa musique Et tout ça Moi je dis Tu peux Oui Moi je veux dire Que ce qui est bien Avec un synthé C'est que vraiment T'en fais ce que tu veux Il t'obéit au doigt Et à l'œil Tu le manipules C'est ça qui est vraiment C'est ça qui est un peu jouissif Tu vois Non mais attends Le synthé Tu ne le manipules pas C'est toi C'est toi Avec tes doigts Avec tes mains Qui le fais fonctionner Ne me dis pas de conneries Il y a des programmes aussi Le synthé On appuie sur une touche Il marche tout seul Ouais mais ça Peut-être que De toute manière Il y aura sûrement Une question là-dessus Que je vais faire Il y a peut-être Une petite surprise Bah voilà La surprise que t'avais annoncée Est arrivée Donc tu peux dire bonjour Au monsieur Que Tu peux dire bonjour Au monsieur Mais tu idolâtres Donc JM Oui bonsoir C'est Jean-Michel Jarre Oui bonsoir Bonsoir à tous Donc j'ai écouté le débat Actuellement Bon en jouant Quelques petits morceaux synthétiques Et j'en déduis Que monsieur Gérard Dit de Suren Avait raison Puisque Un synthétiseur Fonctionne bien Par courant électrique Et non pas à pile Comme j'ai pu entendre Dans ce débat Et ma foi Si vous voulez Que je réagisse Sur vos questions Il n'y a pas de problème Déjà je voulais quand même Remercier Jean-Michel Jarre D'être délégué Avec nous ce soir Oui je sais J'ai un emploi Le temps très chargé Mais je me suis Alors donc Une question Que je voulais te poser Combien coûte un synthé ? Un synthétiseur Peut coûter environ 150 000 francs C'est un bon synthé C'est le synthé Dont tu te sers Jean-Michel Quand tu fais des concerts ? Voilà Non mais ça c'est Le mien je le paye Exactement 20 millions de francs Mais un synthétiseur D'occasion 150 000 francs D'accord Ok Alors Oui Ça fait cher quand même Je veux dire pour moi Je sais que je pourrais Jamais me payer Un truc comme ça Non mais donnez bon nom Quand vous posez des questions Excuse-moi C'est Tupu Je sais que bon Quelle que soit Ma future vie Je pourrais pas me payer Un truc comme ça C'est beaucoup trop cher Oui mais c'est normal Vous vous utilisez Du matériel de merde Moi je me sers De produits Qui sont professionnels Il y a une question Hier c'est Une question pour Jean-Michel Jarre Les gens de l'IRC Se demandent Si c'est le frère De Maurice B. Jarre Je vois pas du tout Le rapport avec La question sur les synthés Excuse-nous Jean-Michel Pour la question Il y a pas le mal Il y a pas le mal Donc la question Qu'on va poser aux auditeurs Donc qu'est-ce qui vous plaît Dans un synthé Donc on va demander Un citron J'ai dit son cul Alors moi ce qui me plaît C'est que tu peux jouer De la trompette Sans avoir besoin De savoir jouer De la trompette Je vois pas Je vois pas tellement Le rapport avec Tu mets sur le programme Trompette Et tu joues du piano Tu pianotes Et ça fait de la trompette Ah bon T'as le son de trompette En fait Tu peux faire de la harpe Tu peux faire des maracas Tu peux faire du triangle Tu peux faire Je sais pas moi Du piano Tu peux faire du synthé techno Du synthé moins techno Non mais Et là je pense que Là t'es en train de nous citer Pas mal de trucs Donc ça Je pense que Jean-Michel pourra nous répondre Là-dessus Sur techno Je me demande Si on peut faire quelque chose De potable Même en house En house Oui c'est possible Effectivement sur un synthétiseur Mais techno Je ne pense pas House Oui plutôt oui Après on rajoute des voix dessus Et on peut faire quelque chose Exceptionnellement bien Oui tout à fait Ok Tu pues ? Moi je viens de te répondre Je te l'ai dit tout à l'heure Attends T'as répondu Ongle de pied Ongle de pied est parti se coucher Excuse-moi Et entre temps Donc j'ai rappelé Comme t'as fait ton annonce tout à l'heure Pour des gens qui s'occupaient de ça Il y a Bernard Qui est responsable d'un magasin Il était sur Minitel Et on l'a rappelé Bernard Voilà Allo Bonsoir Bonsoir Bernard Bonsoir T'appelles d'où ? De Saint-Etienne Et on écoute Fun sur Sur une radio pareil Sur la radio Sur la radio ouais Non mais je demande à Manu la fréquence Attends bouge pas je te trouve ça Bah j'essaye Donc bah Ma chatte elle est partie Game over Moi je trouve C'est l'esthétique C'est vraiment joli En plus genre Faut que ta chatte elle est à l'accueil non ? Gare à celui qui s'amuse à dire des conneries Parce que ça va virer Il va casser Moi j'ai pas dit J'ai pas dit pour lui Gérard Donc game over Ouais moi je t'ai dis Donc c'est l'esthétique de la machine T'as plein de touches C'est vachement joli C'est très esthétique T'as des touches noires Des touches blanches et tout Ouais mais c'est ce que j'ai dit tout à l'heure Je pense Mais c'est toujours pareil en fait C'est Bernard là Oui Bernard J'ai pas entendu la fréquence de Saint-Etienne Non moi non plus La fréquence de Saint-Etienne 86.3 Et non c'est 104.7 Ouais ça a changé Ah mince Bravo Manu Bravo Manu Bravo Manu hein Je sais pas si ça a changé Si ça a changé Tu demandes à ce qu'on Mette ton tableau à jour Donc Bernard Oui donc moi je tiens un magasin De Saint-Et plus A Saint-Et Et je tiens à dire Qu'il n'y a plus que des touches Noires et blanches Qu'on peut les faire De couleurs différentes Les gens peuvent demander Aujourd'hui de faire des synthétiseurs A la couleur dont ils veulent Comme on fait les matriculations Des voitures Donc si on veut avoir Les touches jaunes Et je sais pas moi La place des touches noires On peut avoir les touches noires Oranges Non mais Bernard Oui Quel est le Je vois pas le Le rapport avec la question Non parce que T'as l'air Non mais Bernard Bernard Bernard Quel est le rapport Avec la question Tu peux m'appeler Nanar Enfin bon comme Bernard Non non mais Non non mais Je vois pas le rapport Parce qu'on parlait Des touches noires On a C'est pas parce que j'ai dit Qu'il y avait des touches noires Et blanches Sur un Saint-Et Je vois pas le rapport Avec le thème du Le thème du débat Sur les Saint-Et Non mais c'était juste En jaune En jaune Ou Orange Orange Ou bleu Ou vert si tu veux C'est pas grave C'est Jean-Michel Je voulais préciser que Moi je connais C'est Bernard Pardon C'est Bernard C'est Bernard à l'appareil Ouais bah Bernard Tu te calmes C'est le passé versé Jean-Michel avait Jean-Michel avait déjà acheté Du matériel chez moi à l'époque Quand il travaillait Oui c'est vrai Tu sais on se connait bien Moi je voulais préciser d'ailleurs Que bon Moi je connais Des joueurs de synthétiseur Qui sont racistes Et qui jouent Que des touches blanches Il fallait le préciser ce soir C'est vrai C'est bien placé pour Pour le C'est pour ça C'est pour ça que des fois On m'a demandé Est-ce que les touches noires Soient jaunes ou oranges Voilà Les jaunes c'est des chinois D'accord Non mais on fait pas du monde Là-dessus Donc moi Il y a une question Il y a une question IRC Une question IRC Non non pas du tout Ils ont marre des synthétiseurs Ça les fait chier Ah bah ça les fait chier Qu'ils arrêtent Et puis qu'ils aillent se coucher Gérard Ça me prend les vacances Gérard Oui Oui donc c'est Bernard Parce que moi je suis Donc je tiens un magasin Où je ne fais que du synthé Et de l'orgue Et j'ai entendu quand même Beaucoup de choses Assez absurdes ce soir Heureusement que Jean-Michel Jarre Est venu intervenir Alors il est vrai Qu'il y a des synthés Qui peuvent coûter 150 francs Mais bon ce sont des synthés Qui ne contiennent plus qu'une note Oui mais ça existe Oui mais seulement Tu peux choisir la note Do ou ré Mais bon ça ne te fait pas Non plus le Voir le la Le la Et effectivement Il y a des synthés Qui coûtent très très cher Alors il y a aussi Ce qu'on appelle Les systèmes de disquettes Incorporés en fusion C'est-à-dire que là Par contre c'est directement Avec un ordinateur Et là ça coûte Oui on parle en euros Ou pas non ? Non pas ce soir Bon si Jean-Michel est d'accord On peut parler en euros Gérard on peut parler en euros Oui on peut parler en euros Ce soir c'est important Bon bah d'accord alors Je peux préciser Ça vaut à peu près 150 000 euros Donc on multiplie par 6 Ça vous donne Bon c'est pas très très cher Il y en a pour 250 000 francs D'accord Ok Donc prochaine question Donc Que peut-on rajouter Comme musique Sur un synthé ? Ah c'est une bonne question ça Pour 250 000 francs Ça peut paraître cher Mais bon Mais Oui C'est Jean-Michel Gérard Je peux répondre à cette question Oui Peut-être que Bernard A pas terminé la question d'avant Je pense Non non mais c'est bon On va pas s'éterniser Sur une question Ça me semble cher 250 000 francs Mais c'est vrai qu'il y a des gens Qui viennent acheter Pour 250 000 francs Non mais attends Il revient sur la troisième Alors qu'on est déjà A la septième Ah Bernard Non mais c'était juste Pour préciser quoi Non mais non mais Il y a un curé qui est venu Qui voulait acheter un orgue Parce qu'on parle des synthés Mais on parle pas des orgues Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre moi Des curés Des Des curés Qui a des camarades Qui a des coups qui vendent C'est tout Gérard c'est Jean-Michel C'est vulgaire Oui c'est vrai c'est vulgaire Oui donc Vous posez la question Sur les Avec un synthétiseur On peut rajouter des bruits De paix De rot Ou de tout ce qui s'ensuit Voir une chiasse Ou quelque chose Dans ce genre là On peut faire tout Avec un synthétiseur Des pets de fous Oui d'accord Des pets de fous Ok Bernard Bernard Bernard Oui non mais Je sais pas Je suis un peu déçu Parce que j'ai l'impression Que le débat Bon moi je suis Un responsable d'un magasin Qui ne fait que du synthétiseur Et avec ce débat de ce sort Malheureusement Vous ne donnez pas Une belle image De cet instrument Qui est comme l'avait Très bien dit Un de vos réalisateurs L'instrument du futur Et j'ai l'impression Que vous en parlez Comme si c'était Une vieille harpe Alors que Je trouve ça un peu dur Pour tous les fans De synthétiseurs Non mais Bernard On va essayer de se rattraper Gérard il faut que tu remontes Le truc là Non mais le problème C'est que bon C'est bien de faire un débat Sur les synthétiseurs Mais quand on En animateur Quand on n'est pas Le sujet Je pense qu'il vaut mieux Non je connais pas Le synthé Je connais pas La musique du synthé Non mais vous connaissez Non mais je connais pas La musique Non presque pas Mais tout à l'heure J'entendais Vous voulez savoir Comment fonctionnaient Les sons de synthé Je veux dire Et alors Parce que C'est moi qui fais Les débats C'est tout Oui mais d'accord Mais si ça vous plaît pas Dans ce cas là Vous faites une chose Vous raccrochez votre téléphone Et vous changez de radio Vous écoutez Vous écoutez ça chez vous Et c'est tout Ça sert à rien De réagir comme ça Guimauve Je pense que ce débat Peut apporter beaucoup Pour les novices En la matière du synthétiseur Complètement Jean-Michel a raison Guimauve Vous demandez des réactions Quand même de spécialistes Moi personnellement Je pense qu'il n'y a pas besoin De rajouter d'autres instruments Parce que le synthé C'est quand même quelque chose D'assez complet Non mais comme musique Ouais Comme musique Guimauve Parle devant ton téléphone Ma chérie Mais j'ose pas Je suis un peu inquiétée Ouais mais fais-le quand même C'est encore Bernard là Parce que On On parle des synthés Mais on peut y faire des violons On peut mettre des violons dedans On peut mettre toutes les machines On peut mettre d'autres instruments Pour en faire plus qu'un Aujourd'hui il y a des gens Des artistes Qui vont mettre par exemple Un bruit de Un bruit d'orgue dans le synthé Un bruit de violon Et qui vont faire des violons Avec des synthés Donc avec un synthé On peut faire un morceau Comme s'il y avait 150 000 instruments Et 250 000 personnes Je veux dire Non mais à ce compte là A ce compte là Bernard et Jean-Michel Je pense qu'ils seraient d'accord avec nous C'est qu'il faut avoir une remorque Une remorque pour synthé Oui C'est une remorque Américaine d'ailleurs Exceptionnellement pardon Dans les magasins Qui vendent des synthétiseurs Bah chez moi par exemple Mais tu vends des remorques Bernard ? Ah ça c'est plus Oui alors le problème C'est pas trop de pub Bernard quand même Je lui en ai déjà acheté Plus ou moins Parce que Gérard Il va te choper ça Non mais Tu pues Oui Toi même Oui c'était quoi ta question ? Je suis désolé mais j'ai On parlait des remorques Des synthés Que peut-on ajouter Comme musique sur un synthé ? Bah je pense qu'on peut On peut rajouter tout ce qui nous passe Par la tête quoi Non non non Une sonnerie de voiture Enfin une sonnerie N'importe quoi non ? Moi je connais pas très bien Vous savez J'aimerais bien J'aimerais bien connaître un peu plus Citron ? Oui Tu peux mettre des animaux Qui font des bruits Ou tu peux mettre Le bruit de la mer Ou tu peux mettre ce que tu veux C'est vrai C'est tellement facile Elle est toute naze elle C'est pas possible Il faut la vivre elle Elle ne connait rien Non moi dans mon magasin Saint-Etienne Pas de marque Bernard ça commence à bien perdre Parce que je voudrais Quoi ? Je vais préciser Gérard Car moi j'ai besoin De faire un peu de pub Pour acheter des synthés Dont je me sers Ouais mais toi Toi Jean-Michel C'est pas pareil Donc on va passer A une autre question Non mais Gérard T'es en train de bâcler le débat là Non mais c'est une erreur Parce qu'il y a des mecs Qui écoutent Et qui sont intéressés du synthé On a des professionnels En plus on a Jean-Michel Jarre Quand même Ouais Bernard est là Et on attend lui Lui pour l'instant Il est en train de me sortir Son truc de Saint-Etienne On en a rien à foutre A Saint-Etienne Vous pouvez m'appeler Jean-Mich Bon Bernard Oui Il faut que tu donnes envie A Gérard De continuer le débat Et d'intéresser les gens du synthé Moi ce que je peux dire C'est que je l'invite De venir à mon magasin A Synthé Plus Magmar De toute manière J'irai jamais à Saint-Etienne Allez hop Quel genre de musique Peut-on jouer sur un synthé ? Ah bah du synthé Qui ? Bernard du synthé Bah tout le monde Bah d'accord On appelle ça Une musique synthétique Gérard Voilà En fait c'est quoi Le nom de ton magasin ? Non mais attends Le nom du magasin Si vous voulez Des renseignements Vous attendez hors antenne S'il vous plaît Merci 8 Avenue du Mer Ouais bah alors Bernard Bonne nuit Gérard A quel coin ? Hop Pour l'adresse c'est très bien Lui tu peux l'envoyer se coucher Synthé Plus 8 Boulevard du Mer D'accord merci Avenue du Mer Avenue du Mer pardon Non mais c'est bien pour lui Hop Terminé pour lui Comme ça il comprendra Sa douleur aussi celui-là Ça en fait déjà Trois On me souvient Trois dans un premier débat Faut le faire Gérard c'est trop noir Oui Oui et tu m'as pas laissé répondre A la question tout à l'heure Tu m'as un petit peu oublié A la première A ta question d'avant Que peut-on Que peut-on rajouter Comme musique sur un synthé ? Ouais bah moi je voulais dire Qu'on peut pas rajouter de musique Sur un synthé Un synthé ça sert à rajouter Par dessus de la musique Normalement Non c'est faux monsieur Bah si C'est tout à fait Maintenant On prend les vieux disques Pas tous en même temps C'est pas C'est pas un champ de bagarre Maintenant On prend les vieux disques On les sample Ça c'est des boîtes à rythme Actuellement C'est des boîtes à rythme C'est des boîtes à rythme C'est des boîtes à rythme C'est même pas la musique électronique En elle-même Non non ça y est c'est bon On se calme Parce que moi je tiens un magasin Également à cette année Qui s'appelle Rythme Plus Non mais ça y est On se calme On se calme C'est Bernard ou quoi là ? Oui Boîte à rythme plus C'est encore lui ? J'avais repris un autre Mais je sais pas Je me suis fait blouser quoi C'est quoi la rue ? Il doit repasser sur les lits 7 avenue du maire C'est même pas la peine Il parlera pas lui Parce que Je lui laisse pas la parole Donc la question suivante Maintenant c'est Quel genre de musique Peut-on jouer Au santé ? Au santé ? Oui Bah sur un synthétiseur On peut jouer On peut jouer à la musique synthétique Je viens de vous le dire C'est qui ? C'est Jean-Michel C'est à dire plusieurs styles de musique On peut jouer de la techno Comme de la house Comme du rock Comme du rap Oui de la house Si vous voulez Ok Au standard Oui un autre professionnel du synthé Qui s'appelle Tristan Et j'ai pas eu le temps de lui demander D'où il... Ah je le connais aussi Bonsoir Bonsoir Tristan Bonsoir T'appelles d'où Tristan ? De Lyon De Lyon d'accord Et tu fais quoi ? Je travaille également Dans la musique Je travaille pour un magasin Et la fréquence de Lyon ? C'est quoi le nom de ton magasin ? Non non mais c'est On va pas commencer comme ça Musique plus à Lyon Oui voilà Je connais bien lui aussi C'est quoi la rue ? Bon Citron Guillaume Je sens que pour vous Ça va mal s'écarmer On n'a rien fait Alors nous on voit Également des guitares électroniques Non mais c'est pas Je crois que c'est pas Le thème du débat Donc c'est quel Quel jour On parle de la musique On parle de synthé Mais c'est la musique électronique Et il y a également Des saxophones électroniques Des Même des accordéons Des accordéons électroniques Il y a même aujourd'hui Le nouveau Comment on appelle ça Les On se fout là L'harmonica électronique Les putain bec électronique Également Voilà donc Bon bah moi je vous invite Tous à venir à Où ça ? Non non il n'y a pas D'où ça Pas de pub Tristan fais gaffe Gigmove Moi je vous invite A Musique Plus à Lyon Gigmove Oui mais en fait Je ne coupe pas la parole Il est en train de parler Non non mais Maintenant tu réponds Tu réponds à la question Je te demande de répondre D'accord C'est celui du général Leclerc Alors lui Tristan terminé Lui Au revoir Tristan Salut Ça en fait 4 C'est bien Continuez comme ça Bien manu Contre le deuxième débat Il n'y en aura pas Ah tiens c'est nous Attention Je dirais Toutes les Toutes les personnes Qui sont intéressantes Qui parlent de synthétiseurs Sans donner Sans préciser Les adresses où qu'ils sont Donc ça fait déjà le deuxième Qui s'amuse comme ça Donc moi j'aime pas Ça leur apporte beaucoup Pour leur magasin Oui mais peut-être Peut-être pour eux Mais pas pour moi Je dois seulement te dire Gérard tu n'es pas très crédible Par rapport à Jean-Michel Gérard Qui est avec nous Gigmove Oui alors On peut faire de la musique techno Oui La house Tout ça Et on peut même faire De la musique classique Et puis on peut faire Un peu tous Tous les styles de musique Il y a même la musique orientale Maintenant Qui se fait sur synthétiseur Oui d'accord Tu peux ? Moi je crois que Comme l'a dit Jean-Michel Oui Jean-Michel Je n'ai pas ma place Excuse-moi Jean-Michel Tout le monde l'a dit Juste après On peut vraiment jouer Quasiment de tout De la techno De la house De la synthétise De rien ajouter Là on va Sur IRC Non au standard Ou non IRC Tout de suite C'est juste une conclusion IRC Bon on va attendre un peu Alors on va prendre Au standard On va prendre Guillaume Qui est musicien lui-même Qui voulait réagir Genre de synthé aussi non ? Oui oui oui Tout à fait musicien Il est d'où ? Il est de Limoges Et la fréquence Je vais vous la dire tout de suite A moins que Guillaume Veuille la dire lui-même Je la connais pas Ah mince Alors tu habites Limoges Et tu connais pas La fréquence de De fin de radio Je suis pas de Limoges Je suis en concert en ce moment Là-bas Je travaille Enfin mon nom d'artiste C'est Bébert Ah Guillaume Je le connais bien lui aussi 92.2 FM à Limoges Pourquoi ? On m'a dit C'était 93.4 moi Ah putain Manu Mais c'est pas vrai C'est lui qui fait une erreur Vous pourrez Peut-être accorder Vos violons Guillaume Guillaume Bonsoir Donc pour toi Alors moi je travaille Dans un Je peux juste dire Que je travaille Avec un groupe Qui s'appelle Les Electrochocs Ouais alors vas-y La Russe s'il te plaît Non non mais Sinon ça va Je sens que De toute manière On va faire conclusion Comme ça Mais c'est un groupe En fait qui Non mais écoutez Laissez parler Moi je travaille Dans l'électronique Je sais pas que je Moi je travaille Sur un synthé Toyota 130 Voilà pour bien préciser La marque C'est important Parce qu'il en existe Plusieurs marques Et c'est une marque Que j'affectionne Tout particulièrement Moi j'ai testé Plusieurs synthés Et c'est vrai Je connais d'ailleurs Musique Plus Là de Lyon Je connais bien Mais ça on en a rien à foutre Guillaume Et je trouve Oui D'abord Grand respect à Jean-Michel Je passerai Samedi Prendre mes bons tempis Oui Non mais ça Vous règlez Votre popote Hors antenne Ah oui mais je suis Overbooké Il faut que je règle Donc Citron Oui Donc toi Vite parce qu'elle est Assez pressée C'était quoi déjà Excuse-moi La question Quel genre de musique Peut-on jouer Sur un synthé Tout Surtout la musique Faut que je fasse vite Parce qu'il faut que je répète Là Ouais ben Magne-toi de poser des questions Tout Non mais Magne-toi de poser des questions Si je veux Guillaume Tu peux m'appeler Bébert Ouais non mais Tu vas te calmer Mon ascard Parce que Sinon tu vas aller vite Répéter Je peux juste faire un peu de pub Pour le groupe Les électrochats Non non non Y'a pas de pub à faire Ils se produisent où ? Ouais Donc Le 27 octobre On reste à Limoges Oh Tu Quoi mais quoi ? Les plats sont de 20 Mais t'es con Pourquoi t'es un connard ? Mais Manu C'est toi C'est toi qui gère les auditeurs Fil d'art Pas connard En plus Pauvre con va T'es vraiment Une bite Une bite con Putain C'est pas bon C'est pas vrai De devoir Travailler avec Une équipe de cons C'est fou ça Je crois que vous avez Un petit en besogne Monsieur Gérard Mais Terminé Conclusion Orgue plus à Paris Pour mon frère Bon Gérard Je vais faire la conclusion De l'IRC Vas-y Fais conclusion Tous les gens de l'IRC Sont d'accord Ils savaient que Tu étais un gros teaser Et maintenant Ils savent que tu n'es pas sain Voilà C'est bien Donc Citron pour toi Oui conclusion Oui Je vais continuer à jouer Sur l'orgue de ma tante Ah non Faut jouer avec un Toyota 130 Ouais mais j'ai un bon tampi Moi à 150 balles Mais moi je possède Des Tu viens de la part de Bébert Tu viens Mon Bébert Tu fermes Tu fermes Ta goule Vous venez de la part du groupe Les électrochocs Vous avez 5% Bon Manu Tu me le vire Lui c'est terminé C'est le boulevard de Clichy Ouais Dans le 18ème Ok Il a été vachement viré Bravo Manu C'est le standard Tactile J'arrive pas Oui oui oui C'est là Je vais te calculer quelque chose Moi mon con Mon con je pense Tu pubs pour finir Conclusion Oui bah moi je voulais dire Que j'étais très content Quand même de parler Avec Jean-Michel Jarre Et je suis aussi content D'avoir plein d'adresses Maintenant pour les Saintes Ouais mais Vérifie bien Vérifie bien Que c'est des bonnes adresses Parce qu'à mon avis C'est des fausses adresses Alors Manu Tu dégages Tu fais pas le deuxième débat Je te veux plus au standard D'accord Tu peux prendre ton VTT Non mais faites pas de pub comme ça Tu prends ton VTT Et tu te passes Ok Allez Gérard Y'a Jean-Michel Jarre Qui s'en passe Game over Ouais bah moi je vais continuer A casser mes assiettes D'accord bah c'est bien Maintenant on rachètera Sur le marché La semaine prochaine Exactement Jean-Michel Jarre Pourquoi la conclusion ? Le débat n'a rien apporté Vu qu'on a entendu Un mec bourré comme vous Qui a porté des choses Complètement abstraites Envers la musique synthétisante Non Et je ne vous salue pas Monsieur Gérard Et bah c'est bien Dans ce cas là On va s'écouter Je vous mets une quexotte Dans le cul Et bah c'est bien Vous pouvez garder Vos musiques de naze alors Et continuer On va pas l'écouter alors On va peut-être pas en mettre Un de morceau On va pas l'écouter Si c'est prévu Sur la fin du débat Il t'a insulté ? On va s'écouter Surtout toi Tu fais pas de conclusion Bah moi conclusion Conclusion c'est que toi Ouais T'as d'habitude Quand c'est Max Ça se passe impeccable Là tu m'as fait des conneries Tu l'as T'as laissé les gens en parler Mais c'est pas moi Qui tire les gens C'est Manu Non mais lui Lui de toute manière Il va reprendre son VTT Il va rentrer chez lui C'est moi qui vais rentrer chez moi Et puis toi aussi Comme ça je vais être tranquille Comme ça Rigo Va passer au standard Et sur l'IRC On aura personne Et Olivia la prend Si il faut quelqu'un sur l'IRC Ah non Personne à l'IRC Donc pour le deuxième débat Il y a 800 connectés Je peux pas les laisser C'est vrai Donc conclusion c'est con Parce que Manu Tu m'as fait du boulot dégueulasse Ça c'est un peu de ta faute Pour moi je suis désolé Je savais pas que ça allait partir en couille Avec Jean-Michel Mais non Mais non T'es jamais au courant Abrouti La semaine dernière Tu me fais du boulot Du bon boulot Cette semaine Tu m'as fait du boulot Tu me fais de la merde Mais ça arrive Maintenant si c'est pour me faire de la merde Tous les jeudis C'est pas la peine Je t'ai commis vu Tu viens jusqu'à minuit Et après minuit Dès que tu me vois Tu te casses Ça vaudra mieux pour toi Il y a un niveau du débat Sur les synthés Toi le synthé Moi le synthé C'est une musique que j'adore C'est ta passion Moi j'aime bien La musique C'est tout D'accord Donc le synthé C'est bien Voilà D'accord Donc on va se quitter Enfin on va finir le débat Avec un morceau De Jean-Michel Jarre C'est lequel ? C'est toi qui as choisi C'est la plage 2 C'est la plage 2 Et sur la plage 2 J'ai Oxygène numéro 8 Et on se retrouve tout de suite après Pour le deuxième débat Qui va porter sur L'harcèlement sexuel L'harcèlement sexuel Les numéros 0875000 Et toujours l'IRC Pour un peu le radio Et 0803 Aussi 085000 Au cas où le numéro vert Ne fonctionne plus bien sûr == Le débat sur le harcèlement sexuel == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, vous m'avez écouté Jean-Michel Jarre, donc Oxygène 8, et donc pour l'instant on va attendre qu'au standard on me donne les auditeurs, donc le débat, ça porte sur les harcèlements sexuels, alors donc on va déjà poser, comme on attend, je vais attendre encore un petit peu, donc la première c'est, que veut dire, alors on a Marmite, on a Frisbee, Cassoulet, on a Bidon d'huile, on a Point Noir, attends, Ericou est en train de gérer parce que c'est pas son taf, donc t'as voulu que ce soit rigolo, ça a l'air sérieux c'est les casques, et Point Noir. Sinon, moi je peux peut-être dire un petit truc sur l'IRC, on est 858. Eh ben c'est bien, voilà. Ok. Alors donc, Marmite, bah d'accord ça commence déjà bien. C'est pas très professionnel ça quand même. Donc Marmite, bonsoir, donc on écoute Fun Radio à Rouen sur 104.8. Ouais c'est ça, ouais. Et toi là, comme d'habitude. Ah ouais, c'est vrai avec... D'accord, dégage. Ah mais ça va ? Dégage, dégage. Mais ça va pas, t'es fou ? Dégage un maximum. Ah mais oui, je dégage. Dégage. Un maximum, ça vaudra mieux pour toi. Donc Marmite, on peut écouter Rouen, à Rouen, Fun Radio sur 104.8. Ouais c'est ça. Donc Frisbee's, 22 ans de Bordeaux sur 101.7, Fun Radio. C'est exact, j'écoute sur Internet, c'est exactement ça. C'est pas sur Internet, c'est sur l'AFM, d'accord ? Pardon. C'est pas du tout pareil. Cassoulet, Disneyland, Seine-et-Marne... Je gère Cassoulet, pour l'instant elle est pas là. Ah d'accord. Donc Bidon d'huile, on peut écouter Fun Radio... C'est Bidon d'huile qui a raccroché. Non mais hé, oh ! Tu vas pas commencer à foutre ta merde avant que je te gouffe, toi ! Moi je suis pas là, c'est la merde au standard. C'est de ma faute, c'est la première fois que je fais le standard, excuse-moi Gérard. Alors c'est qui qui est parti ? Donc Bidon d'huile est parti, et je suis en train de gérer Cassoulet. Et je rappelle des gens. Ah bah là, ça commence bien. On a Poupon, on a Poupon aussi. Bonsoir Poupon. Poupon, bonsoir. Oui, salut, bonsoir. Donc t'es d'où ? Je suis de Paris, je suis de Paris. Donc t'as quel âge ? J'ai 23 ans. 23, et on écoute... 101.9. 101.9. Et on accueille aussi... On accueille aussi Point Noir. Bonsoir Gérard, bonsoir Manu, bonsoir tout le monde. Bonsoir. Alors donc, première question. Donc que veut dire le mot harcèlement sexuel ? On va demander à Marmite. Ouais, ça veut dire quand t'es harcelé sexuellement. Ouais mais... Que veut dire exactement ce mot ? Ouais bah ça veut dire que t'es un canon, et puis tu te prends plein de mains au cul. Ouais non mais attends, t'es un canon, tu veux dire un top modèle ? Ah non, t'es un canon. Non mais attends, un canon, un canon, un canon, tu veux dire quoi dans... Bah t'es un canon, t'es super belle. Ah bah donc, je viens de te dire, un top modèle, tu me dis non. Ah non mais t'es pas forcément top belle. Bah mais attends, un canon pour moi c'est un top modèle, je suis désolé. Ah bah ouais d'accord, mais on n'avait pas le même mot alors. Bah oui mais un canon ça veut dire ça pour moi. Ah d'accord. J'ai récupéré le bidon d'huile. Salut Jean. Salut le bidon d'huile. Donc cassoulet... J'ai trouvé quelqu'un d'autre. Ok, donc on n'a pas de cassoulet, c'est bon. C'est pas grave, j'ai trouvé une choucroute. Bah tiens, on a une choucroute là, comme elle veut faire partie du deuxième débat. Ah non, non, non. Quoi non, si. L'invité mystère. Le bulldog. Le bulldog. Le bulldog il t'emmerde. Putain. Tu vois, comme ça t'es tout de suite servi là toi. Alors attends, celui qui vient de dire le bulldog, maintenant tu vas répondre à la question. Ça va t'apprendre à ouvrir ta gueule. Allô ? Bah qu'il réponde. Ouais bah qu'il réponde, alors c'est qui ? Entre Poupou, Point Noir, Bidon d'huile ? Ah c'est pas Poupou. C'est pas Bidon d'huile Jean. Non et c'est pas Point Noir. Ah non, non, j'ai rien dit moi. Ouais c'est Pierrot. Hein ? Ouais c'est Pierrot qui a dit ça. Non mais attends, il sort d'où celui-là là ? Bah excuse, je suis arrivé, on va pas avancer. Il sort d'où, il sort d'où lui ? Non c'est Bidon d'huile. Non c'est pas moi Jean. Excusez-moi, pour répondre à la question c'est... Eh moi je suis... Eh Gérard, c'est le bordel hein, quand c'est Rigaud. Eh mais c'est pas là, allez, allez, allez, Rigaud, tu retombes là, quand tu retombes là-bas, non non, parce que là c'est le bordel. Si je peux me permettre quelque chose, excusez-moi, on nous dit un canon, on nous dit un canon, c'est fun, et on nous dit que le boulet c'est Gérard, merci Jean-Denis. Non pas t'es fatigué, tu rentres chez toi. Ah ouais, j'ai compris là. Hein, t'es fatigué, tu rentres chez toi toi. C'est chaud là. Hein, parce que là, c'est le vrai bordel. Là c'est... Je peux pas, je peux pas commencer le premier débat, le deuxième débat, dans des conditions de merde. Ouais. Alors Pildar, Pildar. Bon les mecs. Pildar. Calme-toi. Dégage chez toi, t'es fatigué. Allez hop. Manu au standard. Manu au standard. Manu au standard. Allez c'est bon, ça y est, on se calme. Pildar, tu rentres chez toi, t'es fatigué. Allez hop. Ça vaudra mieux. Alors donc, pour toi Marmite, toi, le moins harcèlement sexuel, pour toi c'est un canon. Bah ouais. Donc canon, donc c'est comme j'ai dit tout à l'heure, c'est un top modèle, tu m'as démenti. Ouais d'accord. Hein ? D'accord, on est bien d'accord. Oui d'accord. C'est ta réponse. Ouais. Frisbee. Euh oui, je crois que l'harcèlement sexuel, ça doit avoir un rapport avec Binkington, non ? Non mais attends. Non. Eh Frisbee. Oui ? Oui, je suis là. Que veut dire le mot harcèlement sexuel ? C'est pas de savoir si Bill Clinton, il a été harcelé, ça on en a rien à foutre. On est bien d'accord. Quand même, il a été harcelé quand même. Non mais attends, ça c'est son problème, c'est sa vie privée, c'est pas la mienne. D'accord. Gérard, on va accueillir le dernier auditeur, il s'appelle Sifflet. Allo ? Salut. Bonsoir. Bonsoir. Salut Sifflet. T'appelles d'où ? De nulle part. De nulle part. Alors donc, la fréquence c'est nulle part, d'accord. Dis-moi Sifflet, je peux t'y faire dedans ? Bidon d'huile. Ouais, donc pour moi, le mot harcèlement sexuel en lui-même, pour moi, c'est les gens qui ont des problèmes à faire l'amour. Non mais attends. Je crois que c'est ça. On te demande, je te pose la question parce que je commence à en avoir marre. Que veut dire le mot harcèlement sexuel ? Je vais te le dire, c'est les gens qui n'arrivent pas à baiser. Non mais attends, toi t'es con. Il n'a rien compris. Non, il ne comprend pas lui. Non mais attends, prends-le hors antenne et explique plus sur lui. Je vais m'expliquer parce qu'ils ne sont pas capables. Prends-le bien. T'es même plus capable de faire des débats correctement à part faire la réa, c'est tout ce que t'es capable de faire. Ouais. Bidon d'huile. C'était lui, c'était lui. Je viens de le dire Gérard. Non, c'était Frisbee qui ne comprenait pas. Frisbee, je suis toujours là. Mais alors toi, pour toi ? Mais je viens de répondre. Mais c'est quoi là ce bordel ? Ah, ce n'est pas moi, je ne suis plus là-bas. C'est quoi là ce bordel ? Frisbee vient de répondre, bidon d'huile. Eh, il faudrait peut-être savoir. Il est bidon d'huile. Mais je suis là Gérard. Alors pour toi ? Ouais, donc en fait, le harcèlement sexuel, c'est ceux qui sont harcelés sexuellement. C'est ceux qui sont, on va dire, comment je pourrais t'expliquer ça ? C'est par exemple, c'est comme l'affaire Big Litton, voilà. Bon, non, je ne vois pas du tout le rapport. Point noir, tu es là toujours ? Ouais, je suis là. Donc pour toi ? C'est persécuter quelqu'un physiquement et moralement pour avoir son cul. Ouais, c'est ce que je voulais dire. Ouais, mais toi, de toute manière, tu veux toujours dire ce que les gens ils répondent avant toi. Il est heureux. Poupou ? Ouais, ben en fait, le harcèlement sexuel, c'est, tu as une fille, elle est là. Ok, après tu as un mec, il est là. La fille, elle se met comme ça. Et puis le mec, il arrive comme ça. Et puis il lui met là. Et puis la fille, elle dit ça. Oh non, ben attends. C'est aussi dans l'autre sens quand même. Oh non, mais il peut y avoir des variables. Attendez, il y a une question IRC. Oui, sur IRC, on me demande pourquoi le harcèlement sexuel est-il sexuel ? Ça, tu vois, c'est une question qu'on m'avait demandé de poser et que je ne poserai pas parce que je ne vois pas du tout le rapport. Parce que si on parle de l'harcèlement sexuel, de toute manière, automatiquement, harcèlement sexuel est sexuel. Donc, je ne vois pas du tout la question de poser aux gens parce que si je demande à une personne de me répondre sur cette question-là, qu'est-ce qu'elle va me répondre ? Parce que c'est sexuel. C'est sexuel, c'est tout. C'est tout. C'est Frisby, là. Je crois qu'on peut faire un harcèlement sexuel avec les pieds, par exemple. Mais non, mais est-ce que t'as compris la question IRC qu'on a eue ? Je crois. Répète-la-moi si je me suis perdu. Alors, la question, c'était est-ce que l'harcèlement sexuel est sexuel ? Pourquoi est-il sexuel ? Pourquoi est-il sexuel ? Moi, je peux répondre. Qui ? C'est Point Noir. Oui. Parce qu'il n'y a pas que l'harcèlement sexuel. Il y a tout le sexe allemand aussi. Mais attends, dans ce cas-là, pourquoi est-ce qu'il est sexuel si c'est sexuel ? Automatiquement, si on parle de l'harcèlement sexuel, de toute manière, on va parler de sexe. Donc, l'autre, avec sa question, je voyais pas le rapport. Si, Gérard, regarde-moi. Moi, sur l'IRC, c'est du harcèlement textuel. Oui, mais c'est pas pareil, toi. S'il te plaît. Oui, moi... Attendez, attendez, attendez. Quand même pas tout le temps les mêmes. Moi, je considère que l'harcèlement sexuel peut être vécu comme un viol. Oui, mais ça... Parce que si la personne ou si la nana n'est pas consentante, c'est considéré comme un viol et comme un crime. Oui, alors, dans ce cas-là, moi, la question que je vais poser, parce que là, je pense que je vais pas faire toutes les questions, on n'aura pas le temps. Donc, moi, je vais déjà attaquer sur la 3. C'est pas grave si on a 2. C'était quoi, la 2 ? C'était quoi ? Non, c'est curieuse que ton en pratiquant le harcèlement sexuel, mais ça... C'est un déclin. C'est pas mal. Oui, alors, qui veut répondre ? Tiens, ben, Poupon ? Non, s'il te plaît, s'il te plaît, pardon, Poupon. S'il te plaît. Moi, je pense que les personnes qui font ça, qui violent des personnes ou qui font du harcèlement sexuel peuvent faire au moins de la prison et peuvent avoir aussi des amendes. Donc, je suis d'accord avec toi, s'il te plaît. Là, il y a... On m'a donné un... un sondage. Donc, alors, sur la question le harcèlement sexuel, donc, que pensez-vous du harcèlement sexuel ? Donc, il y a 20% des gens n'ont jamais fait l'amour. 30% des gens sont puceaux et 50% des gens sont vierges. Oh, Gérard ! Oui ? Moi, j'avais entendu dire que 70% des gens étaient valences. À 100%, dans le cancer. Alors, attends. Là, je vais te dire une chose. C'est qui qui vient dire ça ? C'est Bidon d'huile. Alors, Bidon d'huile. Et Bidon. Et Bidon. Et Bidon. Bidon d'huile. Ouais. Tu vois, ton nom, il porte bien. Bah, t'es vraiment Bidon. Parce que là, tu viens de jouer sur le signe astrologique du CEP. Il a pas entendu. J'ai entendu vierge. Donc, moi, je pensais que c'était le signe astrologique. Bah, ouais, attends. Et la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave, c'est astrologique, ça ? Bon, ça, c'est pour problème, hein ? Bravo. Bravo. Alors, Bidon d'huile, adieu pour toi. Bon, j'ai eu le choix. Gérard, il y a Devi1 sur l'IRC qui te demande, alors, est-ce qu'il y a des endroits spécifiques pour se faire harceler et est-ce que tu peux donner les adresses ? Euh, non, je donne... Je connais tes adresses, oui. Non, non, mais ça, je... On parle pas de la vie privée. Loco ? Ah, non. Frisbeez, tu vas te calmer. Bah, moi, j'ai dit qu'on parlait pas de la loco, moi. Marmite ou Point Noir, vous allez vous calmer toutes les deux parce que... Non, non, j'ai rien dit, tu plaisantes ou quoi ? Oui, c'est une fille, elle a été sifflée, alors. Bon. Donc, que risque-t-on en pratiquement le harcèlement sexuel ? On va demander à Poupon. Ouais, bah, déjà, je voulais dire à Sifflé qu'il y a une différence entre se faire violer et se faire ploter les fesses, par exemple, tu vois, une main aux fesses ou un viol, c'est pas la même chose. Et deuxièmement, bon, bah, tu risques une bonne paire de claques, quand même. Ouais, mais attends, alors, moi, je vais te renvoyer la balle. Vas-y, renvoie. Par exemple, si la personne n'est pas consentante et qu'elle n'est même pas capable de te mettre une claque dans la figure, comme tu viens de dire, et qu'elle porte plainte. Pourquoi ? T'as parlé de mettre la main aux fesses à des manchots ? Pourquoi elle peut pas me mettre de claques ? Non, mais attends, Sifflé, elle t'a bien dit, c'est entre ces deux trucs-là. Par exemple, si la personne ne peut pas, comment que tu vas faire ? Tu peux me la faire décoder, j'ai pas... Attends, toi, bidon d'huile, tu la permes. Oui, je sais. Je t'ai dit de dégager. Alors, lui, il dégage pour de bon. Ouais, je parlais avec mon professeur. Ok, je l'avais calmé, mais bon, je vois que c'est pas calmé, donc hop, il dégage. Hop, terminé pour lui, c'est même pas la peine qu'il revienne sous un autre nom. Ouais. Donc, point noir. Bah, au pire, ce qui peut arriver au gars, c'est de se faire du bien, quoi. S'il arrive assez fin. C'est-à-dire, ouais, mais tu crois que en harcelant une nana dans la rue, tu crois qu'il va pouvoir coucher avec ? Bah, attends, Gérard, il y en a qui aiment ça. Bon, bah, attends, peut-être des nanas qui aiment ça. Bah, des mecs aussi, hein. Bah, ouais. Non, non, non, non, non, non, non, non. En vrai, c'est... Non, non, qui, qui, qui, qui, qui, qui ? Non, mais ça peut être du jeu, Gérard. Ouais. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez, pas tous à la fois. Qui est pas d'accord avec moi ? Moi, moi, moi, moi. Poupon, poupon. Poupon, bah, moi, je dis, s'il y a des punis qui a des filles, il y a forcément des garçons avec. Elles sont pas toutes seules. Elles se produisent pas toutes seules. D'accord. S'il plaît, tu voulais peut-être répondre à la... sur ce qu'elle vient de dire, là, Point Noir ? Euh, non, pas du tout, non. Non ? Euh... Oui ? Couscous ? Bonjour, Gérard. Bonsoir à tous. C'est Gérard. J'aime bien tes débats. Bonjour, Couscous. Salut, Couscous. Salut, Gérard. Ça va ? Ça va, ça va, Couscous. Y a pas de problème. J'ai pas regardé ce matin, quand même, mais ça va, carrément. OK. Bon, Gérard, on y va, là, un peu. Alors, euh... Donc, Prisby... Euh... Prisby ? Oui ? Donc, toi ? Vas-y, pose-moi... Oh, non, mais attends, hé, oh ! Tu l'as entendu ? Je vais pas m'amuser, là, hein. La deuxième ou la troisième ? Non, non, c'est la deux. Que risque-t-on en pratiquant le harcèlement sexuel ? Hop. Ben... En même temps, Couscous, tu réfléchis à la question, hein. D'accord, Gérard. Je pense que c'est vrai. On peut passer devant les tribunaux et puis se faire emprisonner, quoi. C'est risqué, hein. Faut faire attention, hein. Faut vraiment bien prévoir ce harcèlement, hein. Sinon, bon, on risque, comme je t'ai dit, voire même de se faire, après, harceler en prison, aussi. Et ça, c'est plus... De toute manière, c'est ce qui est arrivé à je sais plus qui. Je veux pas en citer de nom, parce que, de toute manière, ça me regarde pas. Ouais, non. Tapis ? Non, non, non, non, non, non. Sur celui qui a voulu jouer le con avec ses enfants, c'est ce qu'il y a. Lui, il s'est fait prendre... Il s'est fait tabasser dessus. Marmite ? Oui ? Donc, pour toi ? Tu risques gros et dans certains pays, tu peux même te faire couper les couilles. Ouais, non, mais ça, je pense... Ouais, non, mais ça, je pense qu'en France, c'est ce qu'on devrait faire sur ceux qui pratiquent ça, sur les mineurs. Ça va pas ? Ah oui, sur les mineurs, mais c'est pas du harcèlement sexuel. Non, mais alors, c'est quoi ? Attends. Non, non, mais attends. Hé, Marmite ! Attendez, attendez, attendez. Marmite, Marmite. Attendez, attendez. Marmite. Oui ? Moi, je vais te dire une chose. Alors, si c'est pas de harcèlement sexuel quand tu t'attaques sur un mineur, sur une mineure de 15-16 ans, alors c'est quoi pour toi ? Moi, je pensais qu'on parlait de harcèlement sexuel au travail. Non, mais attends. On parle pas aux fesses. Non, mais que risque-t-on en pratiquant le harcèlement sexuel ? C'est-à-dire, si tu t'en prends sur une jeune de 16 ans dans la rue, il faut pas qu'il arrête de parler de ça. Bon, ben alors ? Gégé, on parle pas des mineurs. Euh, couscous. Attends, attends, couscous. Minitel. Pas Minitel. Oui, sur Internet. Donc voilà, sur l'IRC.fanradio.fr, je le rappelle quand même, il y a Nesquik qui te demande si le harcèlement sexuel est une discipline olympique. Je vois pas du tout le rapport. C'est un tournoi de kékaraté. Ouais, demande-lui s'il y a pas un tournoi de kékaraté, lui, pour dire des conneries comme ça. Tu peux lui demander toi-même. T'as juste à dire. Tu peux lui dire dans le micro. Ben, tu réponds à la question. Est-ce que t'es ce tournoi de kékaraté pour me sortir des conneries ? Donc, couscous pour toi. Ouais, ben moi, Gérard, je pense qu'avec le harcèlement sexuel, on peut prendre un grand coup de merguez dans la boîte à smoules. Ça, ça m'aurait étonné que tu me sors pas l'histoire de ta merguez avec ton couscous. Ah, ouais, il y avait longtemps que j'étais pas passé sur l'antenne. Eh ouais, mais si, t'es passé il y a quand même 15 jours. Ouais. Qui c'est qui voulait réagir, l'habitude ? Moi, je voulais dire que dans ton débat, là, quand même, c'était un peu... On se sent un peu chier, et puis, bon, je raccroche. C'est de la merde. Au revoir. Au revoir. Au revoir, comme ça. Bonne nuit. C'était bien, Frisbee. Frisbee. Ah, ben, on se sent bien. Frisbee, il est parti. Une place de libre. Ah, ben, c'est bien, ça fait une place de libre pour les autres. Ouais. Comme ça, si tout le monde pouvait me dire que mes débats, c'était de la merde, eh ben, dans ce cas-là, on fera plus de débats. Non, non, Gérard, c'est bon, il est là, on pète les barres. Très bien, Gérard. Moi, je m'en fous, hein. Non, mais j'adore tes débats, Gérard. Moi, si tout le monde se plaint que les débats, c'est de la merde, dans ce cas-là, moi, je fais encore une question, à deux heures, je laisse la place à Rousseau, je rentre chez moi, et... Non, il était gris, il était gris, je sais pas ce qu'il avait. Non, mais on s'imagine, Gérard, on reprend, on reprend tout. Votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Donc, voilà, on va revenir avec la question que Marmite m'avait posée en premier. D'accord. Donc, voilà. Donc, je te pose la même question aussi, toi. D'accord. Moi, ouais, ça m'est arrivé, ça m'arrive encore, ouais. Mais elle aime ça, donc je dis rien, quoi, au contraire. Ah ouais, non, mais attends. Attends, dans ces cas-là... C'est une cochonne, c'est une cochonne. Non, non, attendez, attendez, attendez, attends, Poupou. Ouais, Poupou. Ouais, Poupou. Ouais, bah, c'est qu'elle aime ça, si elle dit rien, c'est que ça lui plaît, en fait. Bah, ouais, mais dans ces cas-là, pourquoi... Dans ces cas-là, pour pas qu'ils viennent se plaindre, après, ils t'ont... Bah, ouais, mais dans ces cas-là, si t'aimes ça, c'est que t'as envie d'avoir plus que les autres qui travaillent avec toi, c'est ça ? Non, c'est pas ça, c'est que ça permet de coucher sans t'engager, quoi. T'as pas de mec, tu couches avec tes collègues, comme ça. Ouais, non, mais attends, dans ces cas-là, si tu couches avec ton patron, c'est parce que tu veux avoir un peu plus que les autres, c'est tout. Je suis désolé. Si, si, je suis désolé. Je suis désolé. Je suis désolé. Stop, stop, stop, parmi... Non, juste, vite fait, il y a Titus sur l'IRC, il demande ton patron ou ta patronne. Ah ouais ? Ouais, mais ça, ça... Il a pas tort. Ouais, j'aurais pu préciser. Oui, Manu ? Donc, à la place de Frisbee, ce qui est raccroché, on accueille Focu, il appelle d'Angoulême sur 92.4. Bonsoir, Gérard. Salut. Focu. 93.4, voilà. OK, donc... Qu'est-ce qu'il nous reste ? Bidon d'huile est parti. Qui ? Moi, j'ai couscous. Ouais, il y a couscous à sa place. Donc, point noir. Ah ouais ? Ben, moi, c'est pas mon patron qui me harcèle, c'est moi qui le harcèle. Ben non, alors attends. Encore une cochonne. Ah non, non, attendez, attendez. Il y a que des cochonnes. Non, mais attends. Il y a que des cochonnes. Je suis désolé, regarde. Il y en a une qui se laisse faire et c'est l'autre qui harcèle son patron. Ouais, non, mais attends. Poupon, poupon, poupon. Ouais, ouais, ouais. C'est toi qui viens de réagir comme ça, non ? C'est moi, ouais. Non, mais attends. Si. Il y a que Sifflet qui n'est pas cochonne. Il y a que Sifflet qui est normal. Ouais, mais Sifflet, ça, c'est son problème, c'est pas le vôtre. Elle va répondre, elle. Le boss, il va être content. Qui ? Ben, rien, non, rien. Ben si, fini ta pensée. Ben rien, je sais pas. Sifflet, elle a peut-être pas de boss, c'est peut-être pour ça. Moi, c'est mon cas, en fait. Je suis chômeur, donc j'ai pas de patron. Ouais. Ben, je peux pas me faire harceler, quoi. En fait, c'est mon problème. OK. Alors, attends. Point noir à 17 ans, c'est toi qui te fais harceler par un patron ? Ben oui. C'est toi qui harcèles les patrons à 17 ans ? Ben oui. Non, mais tu me prends pour qui, là ? Ben, pourquoi ? Je fais un contrat d'apprentissage dans une boulangerie, je travaille. Ouais. Et mon patron, il me plaît, donc je fais du harcèlement sexuel. Ah ouais ? Ben, dans ces cas-là, à 4 heures... Attends, attendez, attendez. Dans ces cas-là, à 4 heures du matin, tu te réveilles et tu vas y ploter des... des coucouillettes alors qu'il fait sa baguette ? Non, non, non. Elle va lui ploter les pois chiches. Je le touche pas, je le provoque. Je le travaille au corps. C'est pas pareil. Non, mais alors, c'est pareil. Non, c'est pas pareil. C'est pareil, parce que tu... En travaillant sur le corps, tu peux descendre... Mais pourquoi tu lui plotes les pois chiches ? Le couscous, il a réponse à tout, hein. Euh, s'il plaît. Non, je pense que... Non, attends, attends. Poupon, poupon. Ben, je t'ai déjà répondu, moi, je t'ai dit, j'ai pas de boss, donc au pire, je peux me faire harceler par la nana de la NPE, quoi. Mais, euh, non, je peux pas me faire harceler par mon boss, y a pas rien. T'aimerais ça si t'avais une patronne ? Euh, si j'avais une patronne ou un patron pas des masses. Ouais. Parce que je suis pas fan de l'usine à six fers, quoi, mais une patronne, j'ai pas. Pourquoi pas. Euh, s'il plaît. Non, je me suis jamais fait harceler par un patron, ni rien du tout. Oh, ben, c'est clair. Non, mais pourquoi ? Dans quel sens ? Ben, elle a pas de patron. Bah, parce que j'ai jamais eu l'occasion... Elle travaille pas. D'après moi, elle doit pas être bien belle. Bon, toi, tu peux mieux te regarder ta montre, hein. Oh, là. Joli ! Joli, joli. Je sais pas qui c'est qu'a voulu lui poser ce... Je pense qu'elle a une voix bien mignonne. Je l'habituerai bien, ma couscous par contre. Elle a l'air sexy, hein. Euh, couscous, pour toi. Oui, ben, j'ai pas entendu la question, excuse-moi. Oh, ben, d'accord. Euh, votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Ben, moi, je travaillais à l'usine. Alors, mon patron, c'est un mec, et moi, j'aime que les grosses Fatma. Alors, je peux pas me faire harceler. D'accord. Euh... Focu, pour terminer sur ce question... Moi, Gérard, j'étais au standard avec Manu, j'ai pas entendu la question. Non, mais attends, ouais. Non, c'est vrai, c'est vrai. Non, mais t'aurais pu lui expliquer la question. Je l'ai calmé, j'ai pas eu le temps, tu viens de l'appeler, donc... Alors, Focu, pour la dernière fois, je répète la question. Votre patron vous a-t-il déjà harcelé ? Euh... Non, j'ai pas de patron. D'accord. Et donc, tu t'es jamais fait harceler ? Ben non, parce que je suis mon propre patron, donc quand je me tape des branlettes, à la rigueur, je me harcèle tout, d'accord. Et tu te tapes des branlettes avec... Ah là là, il est chaud comme la braise. Eh, eh, Focu, à mon avis, tu te tapes des branlettes avec tes secrétaires. Ah non ? Ah ben si, t'as quand même des secrétaires, si t'es patron. Euh... Non, des secrétaires, mais mal. Ouais, des mauvaises, d'accord. IRC, oui, sur IRC, il y a Cab qui te demande s'il y a harcèlement sexuel quand on branche son synthé. Ah ben... Rien à voir. C'est pas du tout le... Oui. Alors, la question, peut-on... On va réfléchir, vous allez réfléchir à la question. Vous allez réfléchir à la question. Peut-on dire que c'est un produit vendu en magasin et on va s'écouter les gens débiles ? Je respire la sardine. Et on se retrouve tout de suite après. Vous pouvez nous appeler au 0800 308 5000 et toujours le... IRC. IRC. www.frfanradio. A tout de suite. Et voilà, vous venez d'écouter les gens débiles. Je respire la sardine. Je ne sais pas si c'est vraiment ça comme titre. On nous a laissé ça, donc en... Il est parti, donc il nous a laissé ça. Donc maintenant, vous pouvez nous appeler au 0800 308 5000 et toujours le... L'IRC qui marche... Super bien, je crois. Combien de connectés, à peu près ? On a dépassé les 800. J'espère atteindre les 1000 d'ici 3h du matin. Combien ? On me dit 989. On y est presque. Joli ! Attends, déjà, la semaine dernière, on était à 856. On bat les records, ce soir encore. C'est dommage que l'humidité ne fonctionne pas parce que je crois qu'à partir de 200 connectés, il n'y a plus personne. Ça a sauté. Ah ben alors, c'est dommage. Donc, on va récupérer Marmite. Marmite ! J'ai allumé, hein. Oh ! Ouais, ouais. Ouais, pardon, pardon. C'est bon. Marmite. Bonsoir. Rebonsoir. Rebonsoir. Point noir. Salut. Rebonsoir. Poupon. Oui, bonsoir à tous. Rebonsoir. Oui. Sifflet. Bonsoir. Rebonsoir. Qu'est-ce que ça a été, Merguez ? Allô, vrai body. Ah, c'est Ashley Body. OK. Faut que... Faut que... Oh, oui. Faut que... Je vais répéter la question pour qu'il la comprenne bien. Non, non, mais quand je dis... On reprend et on n'attend plus. Faucu, t'es là ? Ouais, ouais, tranquille. OK, c'est bon. Donc, la question, je ne vous la repose pas. Ouais. Donc, maintenant, on va demander... Tiens, Faucu, comme t'étais au standard, on va savoir ce que t'en penses, toi. Moi, je ne suis pas trop d'accord, en fait. Alors, explique. Ça ne peut pas être une marque. Non, mais attends. Je te demande d'expliquer. Si tu me dis que ça ne peut pas être une marque et que tu me fais un blanc, ce n'est pas la peine. C'est tout. Non, mais je pense que ça ne peut pas être une marque parce que je ne vais pas acheter de harcèlement sexuel. Mais est-ce que c'est un produit vendu en magasin, c'est tout ? Je ne te demande pas si c'est une marque. Ben, si c'est un produit vendu en magasin, tu vas acheter du harcèlement, toi ? Je peux te dire, moi, je vais acheter du chewing-gum, je ne sais pas quoi, et dedans, on va me mettre du sperme et je vais manger ça. Bon, ben alors ? Et alors ? Et c'est un produit qui est vendu, quand même. Je suis d'accord avec toi, mais tu ne vas pas aller dans un magasin et dire bonjour, je vais acheter un petit peu de harcèlement et un petit peu de sexuel. Euh, ok. Couscous ? Ouais, ben moi, j'achète du harcèlement sexuel à l'épicerie de chez Bébé. Ouais, ok. Tu achètes les couscous, les pois chiches et les merguez ? Ouais, ouais, il n'y a pas de problème, genre. Le mouton et le poulet ? Il n'y a pas de problème, mais fais quand tu veux pour qu'on fasse une couscous party et je te mettrai la merguez. D'accord. Sifflez. Oui, je pense que ça peut être un produit vendu en magasin parce que l'église fait bien le viagra. Ouais, non, mais attends, toi, si tu commences à me bouffer les questions, je pense que tu as passé... Non, mais c'est vrai, Gérard, il exhibe bien le viagra, donc pourquoi pas... Non, mais ça, le viagra... Le viagra, c'est pour ceux qui sont... Oui, ceux qui sont impuissants. Ouais, ben tiens, justement, tu peux bien en parler, du viagra, tiens. Voilà les deux thèmes de la semaine prochaine, on les a trouvés. Le viagra et le gras. Donc pourquoi pas, hein ? Ouais, pourquoi pas. Poupon ? Ouais, ben le vieux gras, moi, j'aime pas trop, mais... Non, non, non, mais attends, ça, c'est pour la semaine prochaine, la question... Le débat, c'est pas pour cette semaine. C'est pas pour le vieux gras, c'est ça ? Non, pour l'instant, c'est sur l'harcèlement sexuel, c'est pas sur le vieux gras. Alors, en supermarché, moi, je dis que vous avez rien compris, si tu veux trouver du harcèlement sexuel en supermarché, tu vas au rayon, je sais pas, poissonnerie ou légumes, n'importe quoi, et tu verras, ben, le chef de rayon, s'il met la main aux fesses, ben, aux vendeuses ou aux caissières, ben, là, il y a harcèlement, c'est tout. Non, mais attends, comment tu peux... C'est tout, c'est tout. Ben, écoute, le harcèlement, c'est que tu veux le trouver, sinon. Forcément, il y a des mains qui plotent des fesses dans les supermarchés, donc il y a du harcèlement. Non, mais moi, de toute manière, une fois, je pense que, s'il plaît, elle peut le dire, une fois, j'étais dans un supermarché... Et tu t'es fait ploter les fesses. Non, non, c'est pas ça, c'est qu'on était en train de boire de l'eau, parce qu'il y a... Il y avait de l'eau à dispo... Attends, attends, attends... Tu bois de l'eau, toi ? Toi, t'es allergique ? Non, non, je bois de l'eau, tu vois, alors me prends pas les... Arrête, non, bah... Non, tiens, Sifflé, elle peut te le dire, sans le faire exprès, c'est elle qui... Je sais pas comment j'y ai fait, j'avais pas envie de finir mon verre, et elle était juste derrière moi, je me suis retourné, j'ai balancé le verre dans la tête. Tu la connais ? Tu connais Sifflé ? Tu connais Sifflé et Sifflé ? Je me rappelle pas du tout, non. Tu t'en souviens pas ? Bah, c'est pas grave. Donc, à la question, comment faites-vous... Comment faites-vous... Comment vous vous faites harceler sexuellement ? Donc, il y a 10% de gens qui se font harceler sexuellement, qui se font harceler sexuellement par téléphone. Ça, c'est vrai que par téléphone, c'est... Ça, c'est... Je pense qu'ils auraient été un peu plus nombreux, ça aurait été mieux. C'est horrible. 60% des gens se font harceler par courrier. Ça, j'en connais un qui est bien placé. C'est clair. Merci, chef, de mettre la super musique de boîte de nuit. 30% des gens se font harceler par des rapports. 1% des gens ont dit... Ils me mettent sa bite dans ma chatte. Moi, j'aimerais bien avoir le numéro de téléphone du 1%, là. Ouais, bah... Bah, Manu, il va se faire un plaisir de te trouver ça. Je vais te trouver ça, il n'y a pas de souci. Parce que là, je sais qu'il y en a une, pour l'instant, elle attend encore mon chef, là-haut. C'est grave, hein. Elle est grave, elle, encore, là-haut. Gérard, sur IRC, il y a 6 gars qui te demandent si le harcèlement est héréditaire. Comment ça ? Impossible. C'est des histoires de famille, ça. C'est des histoires. Tu m'éteins ça avant que... Que je me déplace et que je t'éclate tes petites lunettes. Vite ! OK ? Bon. Bon, Gérard, t'as pas répondu à la question est-ce que le harcèlement est héréditaire ? Ça, je peux pas savoir, parce que j'ai pas goûté à tout ça. Donc, point noir. Écoute-moi, en magasin, franchement, j'en ai jamais vu. Par contre... Toi, tu travailles en boulangerie, donc en grande surface, ça m'étonnerait que tu puisses voir ça. Ouais, non, mais attends, je fais des courses quand même, quoi, je veux dire. Mais par contre, par correspondance, oui. En fait, on te vend des cours, donc c'est des cours qui sont payants, et tu payes après les résultats. Donc, si leur technique marche, tu payes, et si ça marche pas... Ouais, dans ces cas-là, on vient sur les 60% qui sont harcelés par courrier. Ah non, non, non, absolument pas. En fait, moi, j'ai fait appel à une société qui te vend des cours d'harcèlement sexuel, donc ils t'envoient une technique de savoir-faire, tout ça, donc ils t'envoient ça par courrier, donc tu suis à la lettre, toutes les instructions. Ensuite, quand t'as envie de harceler quelqu'un, comme moi, j'ai harcelé mon patron, ça a marché, j'ai payé, et quand la technique ne marche pas, tu payes pas. Et si tu veux, je peux te donner une adresse. Non, non, non, on s'en fout. On s'en fout. Mais attends, point noir, tu vas pas me dire que t'as payé ton patron pour te faire harceler. Non, mais attends, tu captes vraiment rien. Non, c'est dalle. Attends, si je suis grave dans ces cas-là, t'as qu'à pas dire de conneries, parce que j'ai bien entendu dire que t'avais payé. Gérard, elle a payé un organisme pour lui harceler. Non, non, elle a payé aussi le patron. Bon, Marmite. Oui. Moi, une fois, j'ai piqué un truc dans un magasin, donc c'est pas bien, mais bon, je me suis fait choper, donc j'ai été emmenée au directeur, donc j'ai proposé de me harceler. Et comme ça, on a annulé la situation. Elle a assisté le vigile. Elle a assisté le vigile et ça se fait pas. Ouais, je pense. Non, mais ça, je peux vous dire une chose que je sais pas, parce que moi, j'ai jamais eu l'occasion de me faire harceler dans un magasin. Bah, t'as pas de chance. Bah, je préfère. Ah ouais. Alors, moi, je préfère être tranquille que de me faire harceler par des emmerdeuses. Ah ouais. Voilà. Donc, moi, c'est pas moi qui aurais payé pour me faire harceler. Ouais, ça, ça s'appelle une putain, quand même. J'ai le droit de demander un truc ? C'est qui, c'est qui, c'est qui ? C'est Fokur. Il y a Manuel sur Minitel qui demande si tu fuches pour une binouze. Bon, alors, Fokur, Fokur, tu sais ce que tu as fait, alors, hein ? Tu vas aller voir Manuel Standard parce que tu commences à me gonfler avec tes conneries. Il a raison, il a raison, c'est un message Minitel. Ouais, non, non, mais attends, les messages Minitel, pour l'instant, le Minitel, il y a plus de 100 connectés, donc il fonctionne pas. Donc, je vois pas pourquoi qu'il s'amuse à me dire des conneries comme ça. Donc, Fokur, tu vas voir Manuel Standard. Si ça va pas, tu vas dégager. J'ai le calme, j'ai le calme. Si ça va pas, tu vas dégager. Donc, le harcèlement sexuel, peut-il être petit ? Peut-il être consentant ? Donc, je répète, le harcèlement sexuel peut-il être consentant ? Fokur, écoute, moi, j'ai un exemple. Je me souviens il y a quelques années, je me suis harcelé par une fille, donc une femme qui était ma patronne à l'époque, et elle sentait du con, donc elle avait le con consentant, ouais. Ouais, non, mais elle était consentante. J'allais la faire, merde. Ah, je suis désolé. Je suis désolé, Régo. T'étais consentant ? Non, moi, j'étais juste d'accord. Ah, t'étais d'accord, donc tu te sentais consentant, tu te sentais bien dans ta peau quand t'as proposé ? Ah, je me sentais carrément con, ça c'est clair. Ah, bah ouais, d'accord. Fokur, s'il s'est calmé ? Ouais. Oui, je me suis bien calmé. Donc, alors, vas-y. Mais, je me suis calmé, j'ai pas pu entendre rien. Ouais, là, je crois qu'il y a... Ah, j'ai dû répéter, il voulait savoir si t'étais consentant pour te faire harceler dans le sexuel, voilà. Ah, oui, mais, bah, vu que moi, je suis mon propre patron, je peux pas être consentant ou pas, puisque j'ai pas ce problème-là. Bah, si, ta main droite, elle est d'accord avec ta main gauche quand tu te pignoles, donc t'es consentant. Ouais. Bah, ouais, donc... Bon, on est d'accord. Bah, oui. Là, je pense que... Mais, le problème, c'est... Non, c'est que j'ai pas de problème, en fait, de se projeter là, puisque je suis mon propre boss. Ouais, d'accord. Donc, voilà. Poupon, ça prend la peine d'essayer d'y faire comprendre parce qu'apparemment, il a l'air de nous prendre pour des cons. Bah, j'essaye de l'aider, quoi. Non, non, mais il nous... Non, non, mais il nous prend pour des cons, donc... Allez, tu me prends quelqu'un d'autre à la place parce que ça vaudra mieux. On va pas s'amuser avec... J'arrête, je coupe, là. Non, non. Euh... Couscous. J'ai coupé. Ah, Rachida, sur la couscous, hier, j'ai mis un grand coup de chipolata, elle est consentante. Il y a pas de problème. Non, mais attends, parce qu'Olivier, il vient de reprendre la pro parce qu'il y en a un qui était crevé, donc il commence à s'amuser à me faire des conneries. Donc... Welcome back, Olivier. Donc, pour toi, Couscous, donc... Ah, il y a pas de problème. Moi, je suis toujours consentant pour faire l'amour, il y a pas de problème. Ok. Euh... S'il plaît. Non, je pense que là, seulement c'est seul, il peut pas être consentant. Bon, ça va, là, vous me laissez parler, un peu ? Oh, Pascal ! Oh là là ! Olivier, tu commences pas, d'accord ? J'ai rien fait. Non, non, t'as rien fait, à peine. Et les autres, vous vous tchalmez quand je pose une question, s'il plaît, d'accord ? Y a pas de problème. Ouais. Bon. Donc, je disais, non, le harcèlement sexuel peut être considéré comme... peut être consentant. Oh, putain, moi, j'arrête, hein. Oh là là ! Putain, elle a une belle voix, c'est dommage. Oh, les charmes, Antoine ! Elle est pas conne, en plus. Et voilà. Merci, merci ! Merci pour celui qui s'amuse à faire cette connerie. Donc, là, elle a arrêté, c'est même pas la peine d'essayer de la rappeler, elle reprendra pas. Alors, point noir. Je voulais juste dire que sur IRC, tout le monde est content qu'il ait pu siffler. Appelez l'invité mystère, soit fait l'invité mystère. Sur IRC, moi, je les emmerde que, s'il plaît, je sois plus là, c'est tout. Gérard. Au standard, à la place de Faucu, qui était tout bidon, on accueille Mathieu, lui, il s'est fait harceler sexuellement par sa patronne, et en fait, ça a fini par une belle histoire d'amour, quoi, en gros. Non, mais attends, pour l'instant, on n'en est pas là-dessus, on est sur le consentement. Je t'annonce... Ben oui, mais je t'explique ce qui s'est passé dans sa vie. Ok. Point noir. Est-ce que tu peux me répéter la question, s'il te plaît ? Putain, mais vous allez faire ça jusqu'à 3h du matin, là ? Bon, les filles... Ben attends, c'est la première fois que je te demande de répéter. Le harcèlement sexuel, petit L... Petit L, consentant. Euh, tout à fait, ouais. Petit L, non. Petit L, grand L. C'est petit L, c'est ce que je voulais dire. Voilà. D'accord. Donc, le harcèlement, petit L, consentant. Voilà. Ouais, d'accord. Ouais, moi, je pense que, ouais. Enfin, c'est un avis personnel, mais ouais, je pense, ouais. D'accord. Marnit ? Ben oui, moi, oui, c'est clair. Oui, je suis consentante. Ça, de toute manière, je pense que les trois quarts des personnes sont toutes consentantes sur des problèmes, comme ça, hein. Le harcèlement ? Euh, Mathieu ? Oui, ben moi, j'étais complètement consentant, puisque j'ai eu, donc, un harcèlement sexuel de ma patronne, et ben maintenant, je suis marié avec. Ah, d'accord. Et ben oui. Et t'as quel âge, sans indiscrétion ? J'ai 23 ans. Et t'appelles à elle d'où, sans... D'un tourneur. Bon, Olivier, tu vas commencer par t'écraser, parce que tout à l'heure, tu l'as dégagé, ça va aller vite fait. D'accord. Donc, t'appelles d'où ? De Toulouse. De Toulouse, de la fréquence ? Ben, moi, je sais pas, parce que je l'écoute sur Internet. En 17.5. Ouais, ben, non, je pense pas, hein. Si, si, je crois pas, je sais pas, je dis ça comme ça, hein. Non, parce que c'est pas la première fois qu'on a des gens de Toulouse. C'est en 3 points de la fréquence, tu verras. Non, mais moi, je pense que, si je la demande à Manu, le temps qu'il achète, on verra. Alors, donc, moi, je peux vous dire que je me suis jamais fait harceler, donc, même le jour où ça arriverait, je sais pas si je serais consentant là-dessus. Donc, voilà. Pourquoi ? Ben, attends, explique-nous pourquoi. Ben, parce que je veux pas me faire harceler par n'importe qui, déjà, pour commencer. Ah, mais elle est mignonne. Non, mais ça, ça dépendra de la personne. Et tu donnerais pas ton consentement ? Non. Non. Donc, les animaux pratiquent-ils le harcèlement sexuel ? On va demander à Marmite. Ouais, les chiens. Il y en a plein, ils viennent sur moi, puis ils frottent les cheveux. Ils mettent leurs zigounettes sur ma jambe, c'est désagréable. Moi, je vais te dire une chose, Marmite, je pense que Point Noir... Oui ? Point Noir, ça va être pareil. Ouais, ouais. C'est surtout chez les bulldogs. Oh là là ! Olivier, tu fais gaffe ! Il y a Gérard qui m'attaque. Olivier, tu fais gaffe, c'est la dernière fois ! D'accord, d'accord. On a Olivier, c'est content de t'avoir. T'amuses pas à faire des conneries, toi. Gérard ? Oui ? On accueille Casse-toi à la place de Sifflet. Salut, Gérard. Salut, Casse-toi. Casse-toi, salut. T'appelles d'où ? Et j'appelle de Seine-et-Marne. Et la fréquence, c'est 101.9. Ouais, voilà, 101.9. Donc, on va demander à Point Noir. Attends, Marmite, tu me disais, toi ? Que j'étais sexuellement harcelée par les chiens. Non, mais ça, je peux... Maintenant, il y a quand même trois filles. Trois filles et trois garçons. Oui. Je pense que... Les trois quarts du temps, les nanas, c'est quand vous avez vos règles. Et ça, je peux vous le dire, moi, j'ai le... J'ai le temps par les... Non, non, non, mais attendez, attendez, attendez. Je vais continuer. Moi, j'ai le chien de ma copine, donc... Il se frotte toujours à ta jambe quand t'attends. Non, non, non. Comme ça ? Non, non. Il va carrément sur sa sœur. Ouh là ! Donc, je pense, à chaque fois, il va... Dès qu'elle a ses règles, hop, tu peux être sûr que t'as le clé barqué, là. Il suffit juste de te laver, Gérard. Tu sens pas, ça sent pas. Faut te laver, c'est tout. Non, mais c'est pas moi qui... Non, mais dis-le à ta belle-sœur. Non, mais de toute manière... Ou à ta meuf. Non, mais attends, ma meuf, attends, merde, toi. D'accord ? Tiens, ben, Poupon. Oui. Donc, pour toi ? Ben, écoute, moi, bon, déjà, j'ai un gros problème. Je sais que tu vas pas être d'accord, mais moi, j'aime pas les animaux. Donc, je vais te dire, le premier clé barqué, qui vient se frotter sur ma jambe, il prend un coup de savate, quoi. Non, mais alors, dans ce cas-là, je vais te dire une chose, que... Non, non, non, non, non, non. Ça dépend du chien, ça dépend du chien. Non, mais t'es vraiment dégueulasse de dire ça, c'est tout. Si t'es un gros rottweiler, je le laisse terminer. Si t'es un caniche, je le fous. Non, mais attends, moi... Ah, c'est dégueulasse, là, franchement. N'importe quoi. Attends, j'ai pas envie de me faire spermer par un clé bar sur la jambe. Pousse, pousse. Ouais, Gérard. Moi, j'ai déjà vu deux dromadaires qui se frottaient là-bas, aussi. Ils étaient en train de se masturber, eux-mêmes. Dans le désert du Sahara, en plus. Attends, attends, hé, hé, hé, hé. À la place des dromadaires, il n'y avait pas des chameaux ? Oui, il n'y a pas de problème, mais c'est pas le même nombre de bosses, donc ça fait pas le même effet. Ouais, les chameaux, ils ont deux bosses ? Ouais. Non, une, une, une. Non, ils en ont deux. Non, ils en ont deux. Les dromadaires, ils en ont une. Oh, les filles, bravo. Ça veut dire deux en arabe. Mathieu ? Ouais, bah moi, je pense pas que les chiens et les animaux sont capables de nous harceler sexuellement. Je pense que c'est pas... Ils ont tout ce qu'il faut, hein. Ils ont une quéquette, ça suffit, hein. Bah ouais, mais comment tu veux qu'ils reproduisent, alors ? Faut bien qu'ils aillent sur une femelle. En plus, ils arrivent à se la lécher. Bah ouais, c'est ça. Oui, ça, oui. Attends, moi, je sais qu'il y a déjà des chiens qui m'ont mis des mains au cul. C'est pas super agréable, quoi. Attends, un chien te met une main, une couille. Ouais, c'est ça. Tu dirais qu'ils te mettent une patte, ouais. C'est plutôt malin de te toucher une couille. Moi, ça m'est déjà arrivé, un chien qui me fait un clin d'œil, par contre. Bon, toi... Attends, Couscous. L'autre, quand il me dit qu'il y a un chien qui lui a fait un clin d'œil, vu qu'il a ouvert ta tranche, ça m'étonne pas de toi, hein. Ça m'étonne pas de toi, hein. Bravo. Les premiers chiens que tu vois dans la rue, ils sont pour toi, hein. Casse-toi. Gérard, sur IRC, on me demande si tu t'es déjà toi-même harcelé sexuellement. Non. Avec ta main droite ou gauche ? Non plus. Alors, casse-toi. Oui, ben, excuse-moi, j'ai pas entendu la question. Tu peux la répéter ? Les animaux pratiquent-ils le harcèlement sexuel ? Ah, j'y crois pas, là, du tout. C'est quoi le débat, Gérard ? Les animaux. J'étais pas là au début. Non, ben, toi, les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave. T'étais dans l'ossidio en train de faire le con, alors... C'est sur les animaux, les animaux. Ils travaillaient. Oh, non, ben, ils travaillaient, mais ils n'avaient qu'à écouter. Et tu m'éteins ce son, parce que tout à l'heure, je vais te faire du... Je vais te mettre une barf. Je vais te mettre une barf. Alors, septième question, Manu, tu m'éteins... Tu veux répondre, moi ? Qui ? Point noir. T'avais pas répondu, toi. Non, j'ai pas répondu. Tu m'as posé la question, et puis tu m'as coupé en plein milieu. Ah, bon, ben, alors, vas-y. Ouais. Donc, je voulais te dire que c'est vrai qu'effectivement, les chiens sont réputés pour faire du harcèlement sexuel, et surtout la race des bulldogs. Ouais, mais ça, c'est partout. C'est pas drôle. Donc, voilà. Moi, je peux... Oui ? Non, rien, rien, rien. Donc, je peux vous dire une chose, que j'ai jamais vu des animaux le faire, mais bon, peut-être que jour, je m'en verrai. Donc, la question... Avez-vous déjà été harcelé ? Je pense que je l'avais posé, cette question-là. Ouais. Ouais, j'ai hâte. Ouais, j'avais oublié de donner les sondages. Donc, il y a 55% des gens qui répondent qui ne sont pas bricoleurs. Donc, je vois pas le rapport avec le harcèlement. 40% des gens répondent qu'ils préfèrent le foot. Donc, je vois pas du tout le... Le foot ? Le foot. Ah, pardon. Le football. Donc, je vois pas du tout le rapport avec le harcèlement sexuel. Ça, c'est les sondages. Donc, 5% des gens répondent qu'ils s'en foutent de la politique. Je vois pas du tout le rapport avec le harcèlement sexuel. Rien à voir. 0% des gens n'ont pas compris la question. Alors, s'ils n'ont pas compris la question... Donc, il y a 0% qui n'ont pas compris la question. C'est bien. Comme ça, ça me fait plaisir. Moi... C'est des Mongols. Pour moi, c'est des Mongols. C'est des petits cons. Ouais. Sur Minital, il y a Caroline DS qui dit qu'elle veut te voir à la loco. Mais écoute, il n'y a personne. Tiens. Regarde. Ah, il y a un connecté. Deux. Ah, un connecté. Bah, allez, non, ça... C'est les parents, Olivier, de toute façon. Ah, bravo. Non, je pense pas. Le téléphone ne répond plus, Max. Je te branche. Bon, bon, d'accord. Bon, bah... OK. Donc, septième question. Avant qu'on fasse la pub. Non, non, non, non, non, non. La pub ? Il n'y a pas de pub, Gérard. Il n'y a pas de pub. La pub, à 2h30 du matin. Gérard, il veut de la pub. Non, non, avant qu'on... On va faire la pub. Avant qu'on s'envoie à un petit disque. Alors, être harcelé sexuellement peut-il devenir une maladie ? On va demander à... Casse-toi. J'ai pas compris ta question, Gérard. Tu peux répéter. J'ai rien compris. Être harcelé sexuellement peut-il devenir une maladie ? Ah, pas du tout. Bien sûr, bien sûr. Mais alors, ça n'a aucun rapport, quoi, je veux dire. Si, moi, je sais, moi, je sais, moi. Qui ? Poupon, Poupon, Poupon. Ouais, vas-y, Poupon. Bah, déjà, si tu penses que ça peut être une maladie, il faut que tu vois ça, en fait, avec ton boss, parce que ton boss, il a fait l'émission du dimanche soir, c'est Malade Nocturne. Ouais. Et Malade Nocturne, c'est donc pour guérir, justement, la maladie du harcèlement sexuel. Non, mais attends, mon boss, mon boss, déjà, il a un nom, il s'appelle Max. Bon, Max. Hein ? Il a fait... Il a fait... Voilà, comme dit Couscous. Mais il n'a pas fait ça dans le but de faire chier... C'est tout. Mais je ne t'ai pas dit dans le but de faire chier, c'est pour soigner la maladie, c'est fait pour ça. Mais attends, mais ce n'est pas avec la musique que tu vas te faire harceler, espèce d'abruti. Mais non, ça guérit du harcèlement, et c'est pour ça que ça s'appelle... Ah ouais, tu crois que la musique a guéri le harcèlement sexuel ? C'est une nouvelle thérapie New Age Goer, le malade nocturne. Ouais, une malade nocturne. Ok, une question IRC. Oui, il y a Nostradaminus... Nostradaminus ? Non, Nostradaminus. Il te demande s'il existe des traitements à base de médicalement. De médicament, non. Pas de médicament, de médicalement. Non, pas à ma connaissance. Normal. Qu'est-ce que c'est ? Je t'ai répondu, Gérard. Non, ce n'est pas toi qui... Il vient de me répondre, c'est Poupon. J'ai répondu juste avant que je disais que ça n'avait aucun rapport. Bon, ok. Mathieu ? Moi, je pense que oui, ça peut être une maladie de harcèler sexuellement. Ok. Koskos ? Ouais, ça peut être une maladie, mais il faut consulter un bon médecin qui peut te traiter au Koskos pour que tu te soignes. Ouais, d'accord, avec les merguez, les pois chiches... Que la semoule. Pourquoi pas avec une carotte ? Non, mais il la fume, la semoule, ou quoi, lui ? Non, mais attends, il fait bien et... Il habite dans une couscoussière... Non, non, mais lui... Restez quand même polis, parce que c'est quand même bien qu'il y ait un mec comme lui, au moins pour nous donner un peu d'ambiance dans les débats, parce qu'avec vous, je crois qu'on s'ennuie rien. Je peux t'en mettre, si tu veux. Moi, je suis gentil, Gérard. C'est pas qu'une ambiance. Poupon ? Oui, je t'ai déjà répondu, je te dis malade nocturne. Alors, point noir ? Moi, je pense pas que ça peut devenir une maladie, par contre, je pense que ça peut devenir un remède. Ouais. Euh, Marmite ? Non, mais Olivier, c'est pas la peine de t'amuser, parce que tout à l'heure, je vais terminer à deux heures et demie, moi, ça va aller vite. Oh non, oh non, oh non, oh non, oh non. Marmite ? Oui ? Oh non, Gérard. Marmite ? Oh non, oh non. Non, Gérard. Ah, s'il vous plaît, derrière, vous laissez... Vous laissez finir les questions, là. Marmite ? Moi, ça me rend malade quand je me fais parceler, ouais. Bon, ben, toi, c'est... C'est carrément... Ça, c'est carrément une maladie. C'est une maladie pour toi. Ouais, ben, toi, si t'en as pas, t'es malade. Ben, carrément, ouais. Donc, plus t'en as, plus t'en veux. Ben, plus j'en ai, plus j'en ai, plus j'en veux, ouais. Ouais, mais plus t'en... Si t'en as pas, ça devient grave. C'est comme de la drogue. Ouais, c'est une drogue, ouais. Ouais, ben... Tu la roules, tu la fumes ? Mais attendez, attendez, il y a une question hier, c'est... Oui, c'est une question, Gérard. Alors, attends. Est-ce que lorsque l'on pense à toi, Gérard, c'est du harcèlement mental ? C'est clair. Ça, ça dépend des nanas, et c'est leur problème. C'est leur problème, c'est pas le mien, et c'est tout. Donc, je pose la huitième. Pourquoi que les gens ont peur de parler de ce problème, et on va s'écouter les poules qui puent avec... J'ai un oeuf pourri dans le trou d'épaisse, et vous pouvez toujours nous appeler au 0803 085000 et toujours le Minitel et à tout de suite. ... des débats du jeudi avec Gérard, donc il est 2h31 et on vient de s'écouter les poules qui puent avec... J'ai un oeuf pourri dans le trou d'épaisse et on va récupérer Marmite. Marmite ! Allô ? Allô ? Marmite ! Allô ? Tu me les calmes, j'irai ! Allô ? Allô ? Manu ? On n'entend plus rien. On n'entend plus rien. Vous m'entendez, moi, ou pas ? Allô ? Allô ? Allô ? Est-ce que vous m'entendez, moi ? Gérard, essaye de parler pour voir s'il t'entend. Il y avait un problème de micro. Marmite ! Allô ? J'entends rien. Allô, couscous ? Allô ? Allô ? Il est parti, Gérard ? Attends, essaye. Marmite ! Il a quitté le studio, Gérard ? Bon, Olivier, tu me fais quoi, là ? Je fais rien. Et voilà, c'est pour moi. Allô, Popan ? Ça marche, là ? Marmite ! Ah, ben voilà, ça y est, ça marche. Marmite ! Ah, salut ! Marmite, rebonsoir. T'étais où ? J'étais là, mais c'est Olivier qui s'est mis à faire le con. C'est pas grave. Marmite, donc, tu es toujours là ? Toujours là, ouais. Point noir ? Ouais, je suis là. Toujours là. Allô, Popan ? Ouais, je suis là, ouais. Toujours là. Couscous ? Toujours, fidèle. Toujours là. Mathieu ? Encore là. Toujours là. Et Castoy ? Salut, Gégé. Salut, Castoy. Donc, toujours là. Donc, huitième question. Pourquoi les gens ont peur de parler de ce problème ? Mais de quel problème ? On a... Il y a Dark Vader qui vient d'arriver. Oh là là ! Dark Vader. Oh, la force de Dieu ! J'ai rien fait, moi. Petit Jedi. J'ai rien fait, moi, Gérard. C'est quoi ? C'est quoi, cette histoire de merde ? Bah, allez, on continue, on continue. Donc, Castoy ? Oui, oui, oui, je suis là. Castoy ? Oui, Gérard. Donc, pour toi ? Bah, écoute, je sais pas du tout, moi. Personnellement, c'est pas un problème pour moi d'en parler. Donc, si des gens n'en parlent pas, c'est que ça les gêne, je sais pas, j'imagine. Allô ? Allô ? Donc, Mathieu ? Mathieu ? Je vais calmer tout le monde. Je vais calmer tout le monde, Gérard, c'est pour ça, excuse-moi. Il est en train de me calmer. Direct, il me calme. Bon, alors, Mathieu, pourquoi ? Bah, ouais, moi, je pense que c'est dur d'en parler, de harcèlement sexuel, quand même. Parce que si on a peur de se faire harceler, on a automatiquement peur d'en parler. Ouais, bah, ça, c'est un problème qui se passe à l'arrêt de cause, c'est que personne veut en parler. Ouais, parce que les gens ont peur. Non, moi, j'en parle. Non, mais faut en parler, parce que sinon... Attendez, attendez, attendez. Attendez, parce que les gens de l'IRC n'ont pas entendu la question. Alors, pourquoi les gens ont peur de parler de ce problème ? Ah, ok, merci. Gérard, c'est Couscous, je peux répondre ? Ouais, Couscous. Bah, moi, j'en parle pas, parce que si j'en parle, si tu parles d'harcèlement sexuel, tu te fais forcément harceler sexuellement. Donc, j'en parle pas. Non, mais je vois pas, mais si... Bon, bah, toi, si tu te fais harceler sexuellement... Mais si j'en parle à une personne, imaginons, j'en parle à Bébert et Rachida, ils vont m'harceler sexuellement. Bah, non, si tu leur en parles, que t'as déjà eu des problèmes comme ça... Ah, bah, ça se voit que tu les connais pas, hein. Ah, non, mais... Mais ça, je connais pas tes problèmes, moi. Euh, Poupon ? Bah, écoute, les gens ont peur d'en parler, parce que c'est dangereux, c'est une maladie, et... Bah, y'a des médecins qui font une série, des psychologues, des harceleurs sexuels, des marabouts, tout ça. Non, non, mais attends, là, Poupon, non, mais non, y'a d'autres personnes, bon, d'accord, tu peux aller... C'est une peur, c'est une peur. Non, mais si la personne a peur d'aller en parler à un psychologue ou autre, ça, c'est son problème. Non, mais si c'est une peur, c'est une phobie, c'est un zombie... C'est sexuel, donc forcément, tu vas voir un sexologue. Ah, tiens, y'a une question, Colgate, alors là, elle commence à s'amuser. Gérard, t'es déjà été harcelé dans un couscoussier par les merguez, alors après, t'as Gérard, t'es déjà harcelé... Allô ? Allô ? Allô ? Allô ? Allô, Gérard ? Allô, Gérard ? J'ai rien fait. Allô, j'entends ? Est-ce qu'on m'entend, moi ? Allô ? Allô, le micro, là, celui-là, il marche pas. Non, non, mais si ! Celui-là, il marche pas. Mais forcément, c'est toi. Ben voilà, ben voilà, attends. Ça va marcher, là. Attendez, attendez, les auditeurs, ça va marcher, ça va marcher. Vas-y, parle, Gérard. Allô ? Allô ? Allô ? Vous l'entendez, là, vous l'entendez, Gérard. Ça marche. Ça marche ! Gérard, t'as vu, toi ? Si, vous l'entendez. Ça marche. Non, j'ai pas les CD, arrête ! Allô, j'ai pas les CD ! J'ai pas les CD, j'ai connu ! Voilà, ça y est, ça marche. Parle dans ton micro, Gérard, parle dans ton micro. Vous l'entendez, là. Là, il va vous parler, il va vous parler, vous l'entendez, c'est sûr. C'est toi qui arrête pas de déconner, Gérard ! J'ai rien fait ! On t'entend, même. Hein ? On t'entend, Gégé. Ouais, y'a pas de problème, y'a pas de problème ! Eh, vous l'entendez, vous l'entendez, vous l'entendez. Non, tout le monde ! Oui, je suis là. Tout le monde ? Oui, oui, oui, oui. Ben, toi ? Ben, tu peux m'éviter la question, parce qu'avec tout ce bazar, avec les problèmes techniques, là, ça devient dur, hein. Pourquoi que les gens ont peur de parler de ce problème ? Ben, ce que je te disais, si t'as peur, t'as une phobie, ok ? Ah, ben, ouais, t'avais déjà répondu quand je t'avais dit... C'est sexuel, voilà, c'est bon. Ok. Point noir. Ben, moi, j'ai pas peur d'en parler, au contraire, c'est Mexique. Ben... Non, mais attends... Ouais, je pense, parce qu'à ton âge, à ton âge, je pense que j'irais voir quelqu'un pour en parler quand même, hein. Non, je préfère pas en parler, je préfère le faire. Oh, là, non, d'accord. N'importe quoi. Marmite. Ouais, ben, moi aussi, j'en parle, hein, je m'en fous, hein. Oh, les cochons... Ouais, mais t'en parles dans ton entourage. Ouais, moi, j'en parle à tout le monde, t'as vu, là, je t'ai appelée pour t'en parler, hein. Non, mais attends, c'est pas moi qui t'ai appelée, c'est au standard qu'on t'a appelée. Non, c'est moi qui t'ai appelée. Ouais, mais après, le standard t'a rappelée pour participer au débat. On l'a harcelée. On l'a harcelée. Ils m'ont un peu harcelée sur la scène. Non, je l'ai téléphoné uniquement. Hum-hum. Tu le disais, Couscous ? Je disais qu'ils l'ont harcelée téléphoniquement. Non, mais ça... Ouais, mais c'est si bon. On l'a bien fait, là, un peu ! Moi, je voulais juste rajouter que vous avez quand même harcelé le boss, quoi. Ouais. Ouais, on a harcelé le boss depuis le radio. Je vais te dire que le boss, on a été à deux doigts de l'enlever, de le torturer, c'est clair. C'est clair, c'est clair, quand même. Ça, il sévire, quand même. Moi, je l'ai harcelée à coups de saucisse dans le derrière. Il a bien fait de lâcher... Oh, non ! Bon, on reprend pour ton débat. Donc, neuvième question. Devrais-t-on créer une école sur le harcèlement sexuel ? Oh, oui ! On va demander ça, tiens, point noir, parce qu'à 17 ans... Point noir, j'ai t'éclaté, ouais. Ah, ouais, non, mais moi, je suis tout à fait d'accord pour cette initiative, ouais. Ah, ouais, il n'y a aucun problème. Bah, déjà, comme je te disais tout à l'heure, on fait des trucs par correspondance. Mais alors, si on ouvre une école, ah, ouais, moi, j'arrête la boulangerie et je vais dedans, quoi, c'est clair. Moi aussi, hein. Moi, je fais prof. Qui, qui, qui, qui ? J'en fais prof, j'harcèle tout le monde, hein. Moi, je veux bien des cours particuliers, à ce moment-là. Bah, il n'y a pas de problème. Ah, moi aussi, hein. Non, mais attendez, attendez, attendez, attendez, attendez. Alors, Marmite, toi, t'es d'accord avec point noir, poupon ? Bah, moi, je dis qu'effectivement, il faut des pédagogues pour faire des écoles, c'est clair. Des pédologues. Non, des pédagogues. Des pédagogues. Des pédologues. Mais, d'accord, allez-y, allez-y. Tu vas du tube. Jeune Skywalker. Ah, tu vois ? Je vais aller voir la Blancie. Couscous. Oui, Gérard. Ouais, moi, je pense que ça serait bien, mais il faudrait que la professeure, elle soit bien roulée, hein. Ouais, mais ça, c'est... Ah, parce que sinon, il n'y a pas moyen d'apprendre, hein. Toi, tu ne peux pas trouver des propres... Donc, elle écarte bien les cuisses, pour qu'on va bien la foufler, quoi. Non, bah, t'es vraiment un cochon, toi. Ouais, mais il faudrait qu'il n'y ait pas que de la théorie, il faudrait qu'il y ait de la pratique aussi. Mathieu ? Bah, évidemment. Oui, alors moi, je pense que ça serait une bonne initiative de faire une école sur le harcèlement. Puisque, comme ça, je pourrais être professeur et je pourrais faire mes mises avec des... D'accord, euh... Casse-toi. Bah, écoute, moi, Gérard, je suis tout à fait d'accord. Elle s'est cassée. Pourquoi tu l'as dit, casse-toi ? Je ne sais pas, il l'a pris pour lui, quoi. Tu lui dis, casse-toi. Je vais le rappeler, je crois que c'est Couscous, en plus. Couscous, il l'a mal... Non, il n'est plus là. Il l'a mal pris, ce que tu lui as dit. Bon, bah, il y a une place, hein. Bon, donc, moi, je peux vous dire une chose. Moi, je peux vous dire une chose. Des écoles, je ne voudrais pas que ça existe. Bah, pourquoi ? Ouais, non, pas avec les profs, hein. Eh, l'école, c'est bien, quand même. Ouais, non, mais peut-être... Attends, je vais te dire, s'il y avait des cours de quéquette à l'école, les lycéens, ils ne seraient pas en grève, hein. Tu m'étonnes, tu m'étonnes. Non, mais attends, ça... Non, non, ça, là-dessus, c'est... Attends, ils feraient des heures supplémentaires en permanence et tout, tout ce que tu veux. Il y a une question, IRC... Il y a une bonne question, IRC, de Kevin Klein. Gérard, comment reconnaître un harceleur potentiel ? Voilà, euh... C'est trop compliqué pour lui. C'est pas les harceleurs potentiels, en plus, c'est les harceleurs sexuels. Tu dis n'importe quoi, Rigo. Non, mais même, de toute manière, là-dessus, je peux rien dire. Non. Alors, dernière question. Déjà ? Eh oui, bah... Attends, il reste encore 20 minutes. Bah non, bah... Après, on verra... Moi, j'ai plein de questions sur l'IRC, si tu veux, Gérard. Est-ce que c'est du harcèlement sexuel si on fait l'amour ? Ouais. Alors, Marmite ? Euh... Ouais. Bon, toi... De toute manière, toi, t'es... Ouais, ouais, moi, j'aime tout, quoi. Toi, t'es carrément branché... Toi, t'es carrément branché à fond, là-dedans, hein. Bah, à fond, ouais. Ah, ça y est, c'est lui qui applaudit. Donc, euh... Pour toi, donc, euh... Ça te dérange pas ? Oh, non, non, non, rien ne me dérange. Toi, Noir ? Oh, bah, moi, tant qu'il y a de la vie, tout va bien. Oh, bah, toi, à 17 ans... Oh, non, non, non, alors... À quel âge que t'as perdu ta... Ta petite flamme ? À quel âge que t'as été... À quel âge que t'as commencé tes relations ? À 14 ans. Oh. Allez-y, j'espère que vous serez demain à la locaux, hein. À 14 ans ? 14 ans ? Ouais, 14 ans. Oh ! On jette rien, tu vois. On jette rien. J'ai rien fait, mais... 14 ans que je te balance un micro ! Je suis sûre que je t'en apprendrai des trucs. Olive ? OK, OK. J'ai rien fait. Non, presque pas. Euh, Poupon ? Ouais, bah, écoute, moi, je dis, dans ces cas-là, on sait à quoi on s'expose. On peut perdre sa place de président, hein. Non, ça, je crois pas. Non, mais ça... On va pas parler de vie privée, mais tu sais très bien de quoi on parle. Tu crois que Chirac... Bah, je veux dire, avec la gueule de Bernadette, moi, je comprendrais qu'il a garcelé ailleurs. Mathieu ? Mathieu ? Il y a quelqu'un qui applaudit, ça me gêne. Ça commence à me prendre... Olivier, fais gaffe, parce que tout à l'heure, je vais te balancer quelque chose, toi. Tu vas comprendre. Je vais te balancer la douleur. Chirac, excusez-moi, on retrouve Couscous. Ouais, bonsoir, Chirac. Il l'avait mal pris, mal pris, quand tu lui as dit, casse-toi, mais je lui ai expliqué que c'était pas lui. OK. Voilà, Chirac, en attendant... Alors, attends, je vais retrouver, j'arrive plus à savoir où c'est. C'est Disco qui dit, si Adam avait pas harcelé Ève, on serait pas là. Exact. Ouais, bah, ça, peut-être. Donc... Ah, bah non, sûrement. Bah, oui. Mathieu, pour toi ? Donc, oui, je pense que le harcèlement sexuel, c'est faire l'amour, c'est sûr. Ouais, mais casse-toi. Moi, je crois pas qu'il y ait de l'harcèlement là-dedans, parce qu'étant donné que je suis une entente entre les deux, moi, je crois pas, non, franchement. Et Couscous ? J'ai pas entendu, parce que tu viens de me rappeler. Alors, est-ce que c'est du harcèlement sexuel si on fait l'amour ? Ah, bah, ça dépend comment tu le prends et ça dépend comment tu le fais, par derrière. Comment tu l'apprends ? En sodomie, moi, j'aime bien. Non, mais ça, c'est... Moi, je crois pas que c'est du harcèlement sexuel. Du moment que tu fais l'amour, il n'y a pas de problème. Ouais, mais... Ah, il y a un mec qui est malade. On coule, les mecs, on coule. Je suis en évasion dans mes chiottes. Par contre, Gérard, moi, j'ai une question pour toi. Est-ce que tu crois que quand on drague une fille, on peut considérer ça comme du harcèlement ? Ouais. Non, non, non, non. Parce qu'au début, t'insistes. Si elle veut pas, t'insistes. Ouais, ça, s'il te plaît. Non, mais je peux dire que t'as pas besoin d'insister. Ouais, mais toi, c'est parce que t'es un sex-symbole que t'as pas besoin d'insister. Il pense à tous les Tony, Arnett et Goldo comme William Graham. Non, mais ça, chacun... Attendez, laissez parler Gérard. Non, mais chacun voit midi à sa... Chacun voit midi quoi ? Chacun voit midi à sa porte et c'est tout. Ça, je vois pas du tout le rapport. Si la nana veut pas sortir avec toi, elle sortira pas avec toi, c'est tout. Donc... Confusion ! Bravo. Bravo. Conclusion, Marmite ? Ben, conclusion, vive la bite. Mais pas déjà, attends, il reste un quart d'heure. Non, mais c'est pas grave, après, on fait un mini-débat improvisé. Il reste un quart d'heure, j'ai inventé une question, improvise. Un débat sur les portes clés, après, ça va être génial. Allez, on... Non, non ! Une question sur l'IRC, une question sur l'IRC. On fait con... On est bien ! Tu veux du tube ? Oh, oh, oh ! On dit... Alors, à la demande des auditeurs, on a une petite question IRC de Compi Musique. 8ème com, c'est un peu long comme nom. Le harcèlement donne-t-il la chiasse ? Si oui, de quel côté ? Du côté droit. Ouais, c'est clair. De la fête droite. Non, je vois pas du tout le rapport. C'est connu, pour vrai. C'est connu, Gérard. Non, on fait la conclusion sur... Alors, attends, attends, parce qu'il y a une question. Vas-y, Gérard. Vas-y, excuse-moi. Oh, bon, ben... Est-ce que, par exemple, la pilule Viagra incite au harcèlement ? Bon, Manu, ta question retourne en standard. Tu veux du tube ? Pas forcément, Manu, parce que moi, je prends pas de Viagra et j'harcèle, quoi. Tu vois, c'est une bonne question. Non, mais ça, c'est le débat de la semaine prochaine. On est bien, t'as-tu un ? Eh, dégage, dégage ! Je veux plus te voir, là ! Ah, j'ai pas fait exprès. Bon, en attendant, j'ai Davy1, Davy1, sur l'IRC, qui est allé voir la définition du harcèlement sexuel dans le dictionnaire. Ouais, quand même ! Et on y apprend que le petit Robert a harcelé la rousse. Ah, ah, ah ! Donc, conclusion marmite, on fait conclusion sur ce débat et c'est terminé, après. Ouais, ben, vive la vie. Et puis, prends garde le sourire, Gérard. Ouais, mais... C'est important, là. Il y a certains trucs... Demain, je viens te harceler dans les chiottes de la loco. Ouais, ben, t'as raison. Tu verras comment tu vas être aussi avec moi, demain. Ben, d'accord. À demain. Ouais, ben, on verra. Dans les toilettes, hein. Point noir. Oui, oui. Ben, écoute-moi, Gérard, honnêtement, t'es devenu ma proie. Je vais t'harceler, ça va être puissant, quoi. Tu suis ? Je dis, ça va être puissant, parce que tu m'as donné l'envie de t'harceler. Et franchement, tu... Ouais, non, mais attends, moi, je sors pas avec des mineurs, hein. Tu vas subir. Tu vas subir ce que jamais t'as subi, Gérard. Ouais, ben, moi, je sors pas... Tu vas pouvoir définir le terme harcèlement. Ouais, ben, moi, je ne sors pas... Ah, les mineurs ! D'ici, tu me sauteras, Gérard. C'est ça, ben, alors, je préfère me mettre une capote avant d'attraper des morpions avec toi. C'est plutôt l'inverse, je crois. Poupon ! Il sort pas avec des mineurs, il sort que avec des horreurs. Alors, Poupon, ta conclusion, je viens de l'entendre. Terminé pour toi. Mathieu ? Ouais, je me suis mis à skier tranquille, donc, Gérard, tes débats, bof. Et puis, mais par contre, moi aussi, je vais t'harceler, je vais te faire ta fête demain, tu vas voir. Ouais, ben, on verra. Je te dis bon. Ouais, ben, surtout de Toulouse, t'as raison. Tu crois que... Attends, tu crois quoi ? Moi, j'ai une voiture, hein. Moi, j'ai une voiture, mon pote. Casse-toi. Ah, ben, écoute, moi, Gérard, ton débat, il m'a vachement chauffé. Ouais, casse-toi, mais casse-toi. Bon. Bon, ouais, tu me vires la chialose, là. Ouais, mais bon, tu l'as déçu, quoi. Et alors, j'en ai rien à foutre. Casse-toi. Ouais, Gégé. Ben, écoute, Gérard, je viens de te le dire, je t'ai dit, ton débat, il était vachement chaud, et maintenant, j'ai vachement chaude. Ah, ben, c'est bien. Ouais, Gégé. Couscous. Couscous. Oui. Il y a de la soule dans les oreilles. Couscous. Ouais, il y a pas de problème. Moi, je dis que le harcèlement sexuel, c'est pas bien, mais fais quand même gaffe à ton derrière. Il y a un accident si vite arrivé, Gérard. Non, mais t'inquiète pas, j'ai mon cadre du corps. Moi, je vais te le prendre le derrière comme il faut, tu vas voir. J'ai rien fait. Olivier, tu m'éteins ce micro vite fait. Tu m'éteins ça vite fait. Ça y est, ça y est. C'est toi qui joue. C'est toi qui joue depuis tout à l'heure. M'éteins ça. Bon, ça va, Simon, les auditeurs ? Ouais, ça va, il n'y a pas de problème. M'éteins, sinon, tu vas le payer dix-cinq. C'est un petit débat. Tu es du tube. Tu es du proche. C'est bon, Gérard ? Donc, moi, la conclusion sur le harcèlement sexuel, c'est la dernière fois, Olivier, que tu fais la pro. Oh non ! Non, mais je peux te le dire, c'est la dernière. C'est pas une conclusion. Déjà, tu m'as fait taper ton bordel, donc t'as gagné. Et voilà, je ne fais jamais rien, c'est toujours ce que j'arrive à faire. Non, non, là, tu viens d'appeler. Alors, t'éteins ça, parce que... Ok, ok, ok. Tu ne me jettes pas ce laser dans la figure. Ouais, mais c'est pas le tien, c'est à moi. Alors, ça te coûte dix-cinq. Ouais, mais ça peut lui faire mal aussi, quand même. Tu veux me jeter un laser dessus et tu veux me le faire payer. C'est un peu de pratique. Donc, si vous avez des questions à me poser, moi, je peux... Allez, chacun son tour, chacun son tour, une question. Alors, on va demander à Marmite. Vous avez encore dix minutes. Euh, même pas... Si, si, si, un quart d'heure, dix minutes. Non, non, non, non. Fais tourner, fais tourner. Marmite ! Ouais, attends, je réfléchis, là. Non, mais vous, il faut faire vite. Ouais, ouais, non, mais je réfléchis. Si un jour, tu travailles, est-ce que toi, si tu travailles, si t'étais patron, tu harcelerais tes secrétaires ? Non. Oh. Pourquoi ? Je t'ai vu harceler des fois des filles ici. Oh, mytho, Gérard. Non, mais attends, toi, Olivier, tu t'écrases, tu pourrais mieux t'occuper de ton boulot. Quand Sandi n'est pas là... Mais attends, attends. J'ai vu harceler des mecs. Eh, tu veux qu'on n'en passe des cendres ? Des chiens, mais... T'es vraiment un bâtard, hein. Oh, là, là, là, là, là. T'es vraiment un bâtard, quoi, de dire des conneries comme ça. Là, t'es en train de le... Le harceler, verbalement. Tu dégages. Allez, hop. Tu vires. On finit. Tu vires. Non, non, non, tu vires. Je veux plus te voir dans les studios, toi, maintenant. Bonne nuit. Hop, casse-toi. On en parle tout à l'heure. Non, non, non, non. Ah, OK. Gérard, sur IRC, Gérard, sur IRC, il y a Axel Durot qui dit conclusion quand tu passes à mon bureau. Moi, qui veux. Ça m'étonnerait que ça soit le vrai. On verra demain. Un avertissement. On verra demain. On voit noir. Ouais, ben, moi, j'ai pas de questions spéciales, mais je voulais simplement te dire que te retrouve jamais tout seul parce que sinon, je vais te sauter dessus, quoi. Ouais, ben, attends. Déjà, à 17 ans, faudrait que tu sais que tu m'attrapes. Ouais, il faudrait... Je cours pas super vite, Gérard. Elle peut te rattraper, hein. Ouais, non, mais attends. Je pars du principe que quand on veut quelque chose, on l'a. Ouais. Tu crois que je vais quitter Sandy pour toi ? Ah, non, absolument pas. Tu peux la garder. Moi, ça me dérange pas. Je préfère être la maîtresse. Ah, non, ben, alors là, je vais te dire une chose. Tu te mets le doigt bien profond, que je pense. Tu te quittes pas, je basse mon flip et je le mets. Ouais, ben... La cochonne, la cochonne. T'es vraiment une allumeuse, toi. Salope. Ah, la salope. Je sais pas, je voulais pas dire ce mot. Et tu l'as dit pourtant. Non, non, c'est pas moi qui te l'ai dit. Gérard, est-ce que je peux me faire un fist ? Qui ? Mermitte. Moi, je te fais un foot, hein. Non, Mathieu. Ouais, ben, moi, je voudrais savoir quand est-ce que tu vas t'acheter un rasoir parce que là, t'as vraiment une tête de pignouf, en fait. Ben, quand j'en ai les moyens. Ben, je t'en amènerai un de ces quatre, alors. D'accord, ben, tu l'envoies à la radio. Pas de problème, pas de problème. Et casse-toi. Mais, Gérard, j'ai pas de questions pour toi, désolée, mais... Tu veux du tube ? Arrête, arrête, arrête, arrête. Mais y a un gamin ou quoi ? Qui c'est qui vient avec un niard ? Qui c'est qui a un gamin, Manu ? Je sais pas, moi, c'était pas... Non, c'était pas prévu, mais tu prenais mieux de le prévoir. Ben, tu sais pas, moi, c'était pas... Tu vois, quand c'est du harcèlement, ça finit par faire des gosses, hein, toi. Ben, voilà. Ça fait rire les gamins, le harcèlement. Non, mais tu es le premier de prévoir. Ah ! Ça, c'est la génération, le harcèlement. T'as été le premier de prévoir. Ben, le gamin, il rigole. Tu l'amuses, tu l'amuses. Non, mais attends, parce que... Casse-toi, j'ai pas compris sa question. Et couscous, c'est à proposer. Et poupons non plus. Quoi ? Et poupons non plus. Si, tu l'as déjà posé, toi, ta question. Non, c'était Mathieu. Euh, casse-toi. Ben, donc, Gérard, ça va être difficile de comprendre ma question, étant donné que j'en ai pas posé. Oh, pardon. Olivier ! Je l'ai coupé. Arrête ! J'ai coupé, c'est ça, exprès. Toi, je sens qu'il y a une ramette de papier, là. Je pense qu'avant la fin de la soirée, elle va voler dans ta tranche. Cool, cool. Dans ta tranche. Alors, casse-toi, donc. T'as pas de questions ? Non, j'ai toujours pas de questions. Eh ben, t'inquiètes pas. Ben, casse-toi. Ben, voilà. Tu peux... Moi, j'en ai une. Est-ce que, Sandi, tu la harcèles sexuellement ? Alors, non, c'est qu'elle a... Ah, et vice-versa. On me dit sur IRC. Tu fais 849, on va lui demander qu'un réagisse. Ok, ok, ok. Donc, Couscous... 849 kilos ? Oh, là, là. C'est gentil, ça, hein. Non, mais continue ton débat. Attends, j'attends que Couscous pose la question. Et tu éteins ce doublasson ! Oh, Chewbacca. Oh, oh, oh ! Éteins ça, là. Quoi ? Éteins, éteins. Tu m'excites, Gérard, quand tu cries. Elle mouille, elle mouille. Je suis trompée, hein. Eh ben, eh ben, voilà, Gérard. Gérard, quand tu veux, hein. Gérard, elle est là, ta femme. Donc, la question, c'est quoi ? Est-ce que Gérard harcèle sexuellement et vice-versa ? D'accord. Alors... Ah, ben, raconte-nous. Oui, effectivement, il harcèle, mais c'est uniquement pour lui ramener le café le matin. Oh, là, là ! Chotte comme la moelle. Je crois que, là, si je ramène pas le café le matin, là, il me fait une crise, hein. Ah, ouais. Oui, moi, j'étais poupon. Ouais, poupon, oui. Ouais, je voulais dire, vous parlez beaucoup du harcèlement sexuel, mais, effectivement, on parle pas du harcèlement ménager ou du harcèlement culinaire. Merci. Où l'homme force sa copine à la cuisine et le ménage. Ça, c'est du harcèlement ménager et culinaire. C'est un peu macho, Gérard, en fait. Ah, Gérard, t'es couscous. Ouais, couscous. Pour finir... Est-ce que tu penses que le harcèlement sexuel est en principe ? Hein ? Principe ? Par rapport au site. Si tu parles de la syntaxe des palmypèdes dans la pédagogie instinctive, c'est sûr. Non, mais c'est pas con, ça. C'est pas con, Gérard. Qu'est-ce que t'en penses ? Personnellement, rien du tout. Ouais, en fait, tout est lié, quoi. Pourquoi ? Ça serait pas entre un site par rapport au site du texte. Non, si tu reviens au concept abstrait de la prévision... Laissez parler un peu Gérard, aussi. Non, non, mais moi, de toute manière, sur la question, je peux pas répondre. Non, mais c'est du con. Ça dépend de quelle façon t'interprètes la réponse. Voilà. Si uniquement tu vas à la lignée 1, c'est pas possible. Non, mais là, on va se quitter. On va se quitter, là-dessus. 6 minutes, encore. Non, non, 6 minutes. Non, mais c'est vrai, tu as 10 minutes. Oh, 6 minutes ? Jusqu'au bout, ton boulot. Gérard, c'est Bousco, je peux te poser une question ? Vas-y. Est-ce que t'as déjà vu des personnes faire du harcèlement sécuel ? Euh, jusqu'à maintenant, non, pas encore. Eh ben, tu vas bientôt pouvoir le voir. Mais attends, toi, à 17 ans, tu vas pas me prendre la tête. Elle va te prendre le cul. Non, mais attends, toi, à 17 ans, déjà, t'es pas sûr de rentrer à la loco. À mon avis, t'es une grosse allumeuse. Toi, t'es une... Ouais, Gérard, encore mieux. Et je préfère maintenant... T'es une grosse pétasse, aussi, hein. Non, mais... Elle est jalouse. Oui, elle est jalouse, et elle a très bien... C'est pas la question d'être jalouse, c'est la question que ça se fait pas. Quand t'as un mec, tu vas pas aller voir ailleurs, tu vas pas allumer les autres mecs pour le plaisir. Attends, je vais te quitter, j'ai un mec. Non, non, mais attends, eh. Attends, eh, euh... Elle, elle va allumer Gégé. Eh, point noir, point noir. Pourquoi pas, pourquoi pas. Eh, point noir. Bon, l'anniversaire. Eh, point noir, quand même, tu pourrais te faire plaisir, j'ai... Eh, point noir, déjà, à 17 ans, t'es pas sûr de rentrer à la loco, déjà ? Je la ferai en... Je peux t'attendre à la sortie. Ouais, bah, là, là, tu sauras même pas comment que je serai allumé. Ouais, mais Gérard, j'ai pris selon son nom, et je l'ai mis plus un sur le liste. Ouais, bah, dans ce qu'elle a... Je vais la faire rentrer. Attends, eh, tiens, point noir. Je vais la faire rentrer, moi, je vais la faire rentrer. T'as qu'à allumer le bouboulot standard. Elle veut pas de moi, elle veut de toi. Non, mais moi, j'en veux pas, moi, j'ai appris. Alors, dans ce qu'elle a, tu vois, point noir, ce que tu viens de dire, eh ben, tu vas gâcher l'anniversaire à Max, et que demain, je reste chez moi. Voilà, bravo, point noir. Ah, bah, pour une fois, j'étais décidée d'y aller. Bah, ouais, mais tu diras merci à point noir. Gérard, c'est pas à cause d'une fille de 17 ans que tu vas pas venir dans l'anniversaire. Moi, je réponds pas à des questions d'une petite... Mais t'es une vraie gonzesse, toi, à 39 ans, tu perds les pédales pour une fille de 17 ans. 17 ans, tu dis, 17 ans, c'est une anniveuse. Elle rentrera pas, elle rentrera pas. Mais c'est quoi, ce délire, là ? Gérard, si ça peut te rassurer, je travaille le week-end. Bah, ouais, c'est ça, t'as... Gérard, tu vas venir vendredi à la loco, puis c'est tout. Attends, tu vas pas discuter, attends, ça va. On a besoin de toi, Gégé, on t'aime. DJ sur N. Ouais, un couscous. Oui. Bah, toi, alors, qu'est-ce que t'as de spécial à poser comme question ? Parce qu'à force... Non, ça suffit, derrière, là. Moi, j'en ai une, Gérard. Bah, moi, je prends un Mars et ça repart. Ok, bah, ça, c'est bien comme pub. Ouais, qui ? C'est moi, deux trucs, c'est... Qui, qui, qui, qui ? Marmite ! Non, c'est Marmite, en premier. Est-ce que tu crois que le thème du... Arrête, arrête. Bon, eh, tu me laisses Marmite pour un instant, tu me coupes les autres parce qu'ils me font chier. Eh, bah, non, ouais. Est-ce que tu crois que le thème du... Oh ! Ah, non ! Eh ! C'est marmite ! Eh bah, ouais, ça y est, j'enlève les autres ! Putain, il m'a mis une claque, j'ai réussi. Eh, ouais, eh ! Tu vois, tu ne t'y attendais pas. Ah, ça, c'est éventuellement bien. Voilà, je réponds. Alors, Marmite ! Eh, Gérard ! Gérard, est-ce que tu crois que le thème du harcèlement... Oh, les mecs ! ...pourrait être porté au cinéma ? Gérard, tu pourrais te retenir. Marmite ! Gérard, est-ce que tu crois que le thème du harcèlement pourrait être porté au cinéma ? Bah, de toute manière, ça se voit dans les films. Harcèlement sexuel. T'as vu des films de harcèlement ? Quand tu vois Brigitte Laé ou... C'est un film de boules, ça. Ouais, mais même, quand tu vois les trucs sur la mode, fais-moi confiance. Les mecs, ils se rincent bien l'œil quand ils préparent les nanas pour défiler. C'est sifflé. Est-ce que t'as vu le film Le harcèlement, avec Demi Moore ? Alors, le film Harcèlement avec Demi Moore... Demi Moore ! Oui, c'est vrai que... Bien sûr, c'est... Avec Roger Moore. Avec Demi Moore. Avec Roger Moore. De toute manière, tu l'as, la maison. C'est pas... Oh ! C'est pas harcèlement, c'est striptease. C'est striptease. Il est encore sifflé, ou quoi ? Non, je sais pas, je crois que c'est en haut, à l'accueil, ils font la toffe. Moi, j'ai vu un autre film d'harcèlement, ça s'appelait Ferme la porte, que j'ai écarté. Moi, j'ai vu un truc, c'est que maintenant, je vais vous laisser. Gérard, c'est Couscous, j'ai une question. Ouais, vas-y, la dernière. Est-ce que tu peux me reciter une fable de La Fontaine ? Le corbeau et le renard, voilà, terminé, point final à la ligne. Gégé, Gégé, 9.9, ça fait combien ? 9.9, 68. Non, arrêtez, c'est pas grave. Bon, Gégé, moi, je voulais te dire, la semaine prochaine, tu fais un débat sur le vieux gras, et je voudrais savoir où c'est qu'il faut le mettre, le vieux gras. Non, mais le vieux gras, c'est un truc que tu mets dans ta bouche et que... Il est là, le vieux gras. C'est sûr que c'est pas des suppos de vieux gras ? Bon, alors, conclusion vite faite, Gérard, pour le débat de ce soir, qui était bien, quand même, à part Olivier, qui a perturbé un petit peu la fin de ce débat, dommage. Donc, tu ne feras pas partie de l'équipe la semaine prochaine. Pour commencer. Donc, tu es renvoyé, tu ne fais plus partie de notre équipe le jeudi. Alors, la conclusion, Gérard, s'il te plaît, parce que tu t'écares toujours du débat. C'est toujours aussi mauvais. Ben non, conclusion, c'est dommage que ça soit terminé comme ça, sinon, je pense que c'était un bon débat, à part le premier, qui a foiré. Non, il était bien, il était bien. Il a quand même foiré, mais je pense que sur l'IRC... Ça a répondu présent, c'était parfait. La conclusion sur le harcèlement sexuel, parce que ce n'est pas ça ce qu'on attend de toi, c'est de parler du débat. Je pense que c'est un peu con ce qui arrive aux gens, maintenant, quand ils vont voir les patrons. Voilà. D'accord. Quand la nana va voir le patron, si t'es bien, si t'es canon, comme Marmite a dit, t'es prise. Si t'es pas bien, tu retournes chez Noir. C'est canon, Marmite, tu crois ? Je ne sais pas. Moi, je m'en fous, personnellement. Mais moi, je peux te dire que si t'es bien, t'es prise. Si t'es pas bien, ben... C'est simple, il va te dire, on te rappelle. Et puis, ta candidature, elle va, comme Manu vient de faire, hop, à la poubelle. Voilà, exactement. Donc, la semaine prochaine, les deux thèmes du débat. Donc, on va parler sur le Viagra, qui est sorti, là, depuis peu. Et bien sûr, le fameux débat, tu veux que je fasse à tout prix, mais... Je ne suis pas chaud, mais on va le faire quand même en deuxième partie du... En deuxième... Deuxième partie. Ça sera sur la politique. Et voilà. Donc, deux débats qui risquent d'être, quand même... Assez mouvementés. Assez mouvementés et assez chauds. Et on va se quitter avec... Avec Jazz. Jazz. C'est pas ça, c'est... Non, c'est pas ça. Non, c'est pas celui-là. Jazz sur Fun Radio. Je vous souhaite une bonne nuit. Demain, 22h, bien sûr. Et puis, on vous souhaite une bonne nuit avec Rousseau. Et puis, on se retrouve jeudi prochain. Et sinon, demain soir, avec nous, à la loco, pour fêter mon birthday. Ça sera en direct, d'ailleurs, de minuit. Nuit à 4h du matin. Bonne nuit. == Le débat sur la politique == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === 21 ans de Mazamé Mérice Pédissoir Gérard Cassenoisette 19 ans de Niort Ça va bien ? Je sais pas, j'ai pas regardé ce matin Plotte-moi, 20 ans de Gap Bonsoir Gérard, bonsoir Yargla Bonsoir Tuiline, je te kiffe bébé Pas de message Les messages terminés, c'est bon pour toi Tony Et bonsoir, j'adore la politique 20 ans de Paris C'est tout, on va les rappeler Non, on va les rappeler, ils sont pas encore là Alors pourquoi vous me donnez des fiches Avec des noms qui sont pas là, des auditeurs Alors commencez pas à faire votre travail à moitié Au boulot Ce soir faut être sérieux, on va arrêter de déconner Parce que ça commence à déconner à plat tube Donc dans un instant, débat de Gérard Comme chaque jeudi bien sûr, sur la politique On récupère saucisson à l'ail qu'on a eu tout à l'heure Bon, rebonsoir Rebonsoir Gérard Cassenoisette, rebonsoir Rebonsoir Gérard Parle un tout petit peu Parle un tout petit peu Parle un tout petit peu Un petit peu plus fort s'il te plaît, merci Rebonsoir Gérard Plotte-moi 20 ans de gap Oui bonsoir, je tiens à préciser que je ne foutrai pas le bordel ce soir Ouais ben j'espère pour toi Et ceux qui ont des téléphones pourris, vous me le dites Attends, Manu il va gérer ça Parce qu'il y en a qui ont un téléphone vraiment pourri, on va le trouver Tony, rebonsoir 20 ans Paris Rebonsoir Gérard Tête bête Salut Gérard 20 ans de dîner Et gros string, 23 ans de bourge On peut écouter Fun Radio sur 96.7 J'ai oublié de préciser les fréquences Ouais c'est ça, salut Gérard Bonsoir, donc tête bête c'est Dîner en 103.5 Tête bête, pas tête bête Dîner en 103.5 Paris 101.9 Gap 93 FM New York 93.4 Mazamé 99.4 Celui qui s'amuse avec les sonnettes Son prier d'arrêter, merci d'avance C'est chez toi Gérard Non mais je ne suis pas chez moi pour l'instant Celui qui s'amuse avec les sonnettes Gare Alors première question Donc le premier débat c'est sur la politique J'ai oublié de préciser Ma passion Donc à quoi sert le vote en politique ? Anthony comme c'est ta passion, vas-y Le vote en politique, c'est pour élire les élus Et c'est très important Parce que c'est ceux qui nous représentent Au sommet de l'Etat Donc c'est eux qui nous disent Tu vas payer tant d'impôts chaque mois Et qui nous prennent un cinquième de notre salaire Et je trouve ça dégueulasse Il n'y a pas qu'un cinquième de notre salaire Et qui nous prennent quand même plus aussi Parce qu'il faut dire aussi qu'il y a la La CPG aussi Non non il y a un autre truc La CSG quand même il nous retire pas mal C'est un syndicat ça Grosse ring Grosse ring pour toi Moi je trouve que déjà Si tu veux le vote quelque part Ça fait une sortie quoi Une ou deux fois par an tu vas voter Tu votes deux fois dans Deux fois, tu as deux tours Faut préciser Ouais Non mais toi si tu votes deux fois C'est ton problème quoi Non mais il y a deux tours Faut bien préciser Si ça t'a plu tu peux y retourner Je suis d'accord Non mais attends Si au premier tour ça passe pas Tu re-votes une deuxième fois C'est ça que je veux te dire Si t'es pas éliminé au premier tour Non mais attends je sais Non mais attends Si j'y avais pas la première fois Je peux y aller la deuxième Si je loupe Bah oui mais même si t'as pas envie d'y aller Que t'es ailleurs De toute manière il y a une question là-dessus Je pense que c'est sûrement l'affaire T'es bête Ouais ça sert à rien Pourquoi ? Parce que c'est C'est triché quoi On sait déjà qui c'est qui va être élu Donc c'est pas la peine d'y aller Ah non mais attends Tu peux pas le savoir dès le premier Tu peux pas le savoir Mais non tu peux Non mais attends Attends tu peux pas le savoir Dès le départ Qui c'est qui va être élu au début Je crois qu'aux dernières élections Il y avait les résultats sur internet Deux jours avant Bah oui Ouais mais tu peux pas savoir Tout de suite au premier tour Qui c'est qui sera là Mais si j'arrange un peu Mais non mais non mais non Mais non tu connais rien Quoi j'y connais rien Attends tu as pas commencé Parce que sinon toi tu as Tu as retourné à dix noms Vite fait toi D'accord Hein Euh Plote moi Euh oui Non non non non non Pas de ça Non bah c'est son nom Il pourrait peut-être trouver D'autres noms Des noms comme ça Excuse-moi c'est pas ma faute Bon et qui c'est qui s'amuse Avec les réveils là Ça commence à me prendre la tête là Je me réveille tôt demain Bon alors Tu peux y aller Jean Ouais ouais vas-y Comme a dit monsieur Tony Là je crois que c'est vrai C'est les élus quoi Ils nous enculent un peu Et en plus Eh tu restes poli S'il te plaît quand même À 0h42 J'ai pas dit qu'ils nous enculaient J'ai dit que c'était des gros pédés Ouais bah tu restes poli Tony Parce que sinon Tu vas faire un stage au standard Toi aussi tout à l'heure Parce que si tu veux faire les débats Tu restes calme C'est ce qu'on avait bien précisé Quand t'étais venu Le jour de l'anniversaire à Max D'accord ? Bon anniversaire Ouais d'accord Alors donc pour toi Donc plot moi Donc on continue avec toi Avant de demander à Casse-Noisette Et Saucisson à l'Aïr Bah moi je crois que Effectivement c'est vrai quoi Ils nous Bon je vais pas dire enculer Parce qu'ils nous enculent pas Mais ils nous prennent vraiment de la thune Et c'est ça qui est vraiment chiant quoi Ça m'énerve moi C'est toi qui joues avec un réveil ? Moi ? Ouais Bah non mais tu déconnes J'ai pas de réveil Non mais qui c'est qui joue avec un réveil là ? Ça commence à m'énerver là Casse-Noisette Ouais bah moi je trouve que Ça sert à rien d'aller voter D'accord Question réaction Oui sur IRC Il y a Snul qui me dit Que le vote est une chose bien Surtout pour Miss T-shirt mouillée Non bah ça Peut-être pour lui C'est pas C'est pas Il y a pas deux tours là Il y a qu'un tour de poitrine Ah ok donc C'est pas valable Ouais mais il y a deux seins quand même Ouais mais c'est pas valable Ouais mais il y a qu'un tour Non mais ça y est c'est bon On va pas s'éterniser sur Les T-shirts mouillées Donc Casse-Noisette Moi j'aime bien toucher les parties Bon Anthony Tu t'écrases s'il te plaît un peu maintenant Casse-Noisette Ouais bah moi je trouve que Ça sert à rien d'aller voter quoi Mais pourquoi toi ? Pourquoi ? Bah c'est tout simple Tu te pointes là-bas Tu vas voter Tout est truqué Tout est déjà fait d'avance Non non non non non C'est pas Non non non non non Je te dis que non Non Non je te dis Mais si Gérard Non non mais attends Moi j'ai insisté à un dépouillement Dans la région où j'habite Et j'ai même insisté Au truc des bottes Et fais-moi confiance Que c'est pas truqué Je peux te le dire tout de suite Moi je te dis quelque chose Gérard C'est que je suis très bien placée Qui ? Qui ? Qui ? C'est Casse-Noisette Je suis très bien placée pour le savoir Je te dirai pas ce que je fais dans la vie Mais je suis très bien placée pour le savoir Bah peut-être pour toi Mais moi je te dis tout de suite Que c'est pas truqué C'est pas truqué d'entrer c'est tout Saucisson à l'ail Bah écoute moi je suis un peu d'accord Avec tout le monde Mais moi aussi je dis que c'est truqué quoi Parce que des fois tu vois les chiffres Ça monte, ça descend C'est n'importe quoi C'est vrai c'est n'importe quoi Mais non mais Je suis pas trop d'accord avec vous Parce que là Non non mais attendez Moi je vais donner quand même mon truc Moi je peux vous Non mais Je peux vous dire Je peux vous dire une chose Que c'est pas possible Que ça soit truqué d'entrer C'est impossible C'est contrôlé Donc ça peut pas être truqué tout de suite Pourquoi ? Dans quel sens ? Non non mais y'a pas de dans quel sens Pourquoi ? Moi je te dis que ça peut pas être truqué Oui Rigo Attendez attendez Oui y'a Y'a Goldberg sur IRC Qui demande c'est quoi un épouillage ? Un épouillage c'est de retirer le bulletin Non le sac d'une petite vieille Dans la rue Non non non Attends Fildar T'écrases s'il te plaît merci C'est quoi l'épouillage alors ? Non dépouillage Il a pas compris ce que j'ai voulu dire Donc dépouillage c'est de retirer le bulletin Qu'on a mis dans une enveloppe Et on le met de côté Et on fait des tailles Après on les compte pour savoir Qui passe Qui sera Élu ou pas Voilà c'est tout Ça sert à quoi de le mettre dans une enveloppe Si après ils nous le retirent ? Mais non mais on le retire Et après ils ont tout ce qu'ils veulent Ça sert à fabriquer des enveloppes Voilà Donc deuxième question La politique vous rend-elle amoureuse ? On va demander Bon celui qui avec son réveil t'arrête C'est clair et net Parce que je vais pas chercher Le midi à 14h tout à l'heure Je vais en virer Ouais Parce qu'il y a d'autres personnes Qui attendent pour participer C'est bien clair Ouais moi je voulais répondre à la question C'est que Moi je trouve Ton nom c'est quoi ? Tony Ouais bah précisez vos noms Quand vous voulez parler D'accord Ouais mais on le reconnait quand même Moi je voulais dire que Elisabeth Guigou Je la trouvais bonne Non mais attends T'arrêtes de donner des noms S'il te plaît Bah écoute c'est son nom C'est de la politique Ouais ouais C'est pas la peine de citer les noms Des personnes politiques Gérard Oui C'est Grosstring Moi je voulais Je voulais dire que Moi c'était Ségolène Royal Que je trouvais bonne Bon et Grosstring et Tony Soit que vous vous calmez Et vous arrêtez de donner des noms Pas de marge Soit que vous gerbez Ça va aller vite vous deux C'est pas la peine De sauter de ma gueule derrière Parce que sinon Vous allez virer tout de suite C'est clair et net Mais pourquoi ? Non y'a pas de pourquoi C'est ta question Excuse-nous Alors t'es bête Ouais Donc toi ? Ouais moi une fois J'ai rencontré un mec Dans l'isoloir On a fait crac crac machin Et tout Et ouais j'étais amoureuse Donc c'est bien C'est bien D'accord Plotte moi Non Mais si Non Si quand même merde Un peu Oh Oui bah j'y vais Ah non Plotte moi Bon Manu T'essaies de me choper Le réveil Et celui Qui a du monde chez lui Parce que ça m'énerve là Je crois qu'il attend des invités Ouais mais je sais pas qui c'est Ouais mais moi je veux pas le savoir Si il participe au débat S'il a des invités Il dégage Écoute qu'elle est rentrée Mais elle est dans la cuisine Et puis on en parle plus Bon alors Plotte moi Il y a peut-être un mec Qui est un policier Qui l'attend des gens Genre le marché Y'a pas moyen que tu rentres Ah ça finit Oui là avec les noms Ouais arrêtez c'est vrai Bon merde je peux parler un peu là Euh comme on dit les autres là Bon avec les guigous et tout ça Moi c'est la mère La mère Tiberie je crois D'accord Je pense que Plotte moi Et Tony Et Grossim Je crois que vous allez pas finir Le débat J'ai rien vu Non non mais vous donner des noms Comme ça C'est pas tellement bon Casse-noisette Ouais bah moi je pense pas Que la politique rend amoureuse Néanmoins Moi quand je vais voter Je vote pour celui Qui a apparemment La plus grosse queue quoi D'accord carrément Saucisson à l'ail Bah écoute moi Je vois pas vraiment le rapport Mais je vais quand même te répondre Bah moi ça me rend pas amoureuse C'est bien Ah bah c'est pas mal Moi je peux vous dire une chose Que moi non plus Ça me rend pas du tout amoureux Je croyais que t'étais amoureux De Jaco pourtant Non non non Moi ce que je voulais dire C'est que les membres Du parti communiste Ils sont pas très brandants Bon Tony Oui Encore une connerie comme ça Et tu t'en vas Pas de marque Tony Pas de marque Ok t'as pas besoin de citer les partis Pardon la prochaine fois Je dis que t'es initial Ah ouais Gérard j'ai une question Minitel de Merlot Du département 44 Qui demande Enfin il veut revenir A la question précédente Très rapidement Est-ce que Gérard Mets un timbre à l'enveloppe Quand il va voter Je vois pas du tout le rapport Je vois pas du tout le rapport Là dessus Bah si Comme tu prends une enveloppe Et que tu la déposes Est-ce que tu prends soin De mettre un timbre avant Pour qu'elle arrive bien A destination C'est quoi l'adresse aussi Non non non Attends déjà C'est pas ça A quoi sert le vote en politique C'est quand tu vas dans les urnes Tu t'amuses pas à voter Avec des timbres sur les enveloppes Ah d'accord Ça c'est une autre question C'est pas les mêmes enveloppes Voilà c'est pas du tout pareil Gérard Je peux te poser une question Je voudrais savoir Si des fois Tu te grappes les urnes N'importe quoi toi Moi par contre J'avais une question Comment c'est fait Un urinoir Parce que moi je sais pas Je suis jamais allé voter Bah c'est simple C'est une petite cabine Avec un rideau C'est tout Pour pas qu'on voie Et tu mets 2 francs Tu mets 2 francs Pour pas qu'on voie Pour qui tu votes Et quand t'as 10 000 votés Tu tires la chasse Ils te donnent une petite serviette Pour t'essuyer Peut-être On sait pas Donc troisième question Les enfants ont-ils le droit De faire de la politique On va demander ça A Castenoisette Comme elle est bien placée Oui Il y en a déjà Qui ont tenté le coup Gérard Et je peux te confirmer Que effectivement Bientôt Les médias vont parler D'un petit jeune Qui a 14 ans Et qui s'y met vachement Et en fait Castenoisette Parle plus fort un peu Castenoisette Tu parles plus fort Il y a du monde derrière toi Oui donc Ouais bah alors Tu demandes aux gens Il y a personne Il y a personne Il y a absolument personne Je suis toute seule Assise sur ma chaise Comme une clocharde Non bah c'est bizarre On entend du monde Chez quelqu'un Mais je voudrais bien savoir Chez qui Ah oui mais non Mais moi c'est pas chez moi Donc alors Donc tu disais Ouais donc je te disais Bientôt Il y a un petit jeune De 14 ans Qui commence à se mettre A la politique Et les médias Vont bientôt en parler Je peux pas en dire plus Parce que sinon Ça serait divulguer Des secrets Des secrets d'état Néanmoins sache Que tu vas bientôt Entendre parler D'un petit jeune De 14 ans C'est pas Jordi Non non mais c'est bon On a pas besoin De savoir les noms D'accord Je ne donne pas de noms Oui non mais je sais Ouais je sais Casse-moi cette C'est pas pour toi Que je parle C'est pour Tony Qui veut dire Sûrement de qui il veut parler Je vois à peu près Ah oui Donc Moi je voudrais parler Attends 5 minutes Oui Gérard Il y a un certain Max Sur l'IRC Qui me demande Si les animaux Ont le droit de voter Je vois pas comment Qui pourraient voter Les animaux Il me dit Dans la mesure Où certains hommes politiques Sont des chiens Les animaux pourraient voter Ouais mais ça Maintenant avec les trucs Sur les guignols de l'info Comme ils font pas mal De conneries Ils s'amusent A faire des Des figurines Des hommes Politiques En tête de chien Et tout ça On nous aurait menti Alors Saucisson à l'ail J'étais venu à toi Bah écoute Moi je pense Qu'ils ont pas vraiment Le droit Mais c'est pas pour ça Que ça les empêche De le faire quoi D'accord Ok Plotte-moi Je veux dire Pardon Oui Oh c'est fini Derrière Putain ma caisse Ah il y a un mec Qui se fait tirer sa caisse Là on dirait Bon bah alors S'il se fait tirer sa bagnole Je sais pas qui mais Putain les enculés Oh tu restes poli S'il te plaît Plotte-moi parce que tout à l'heure Tu vas virer Je pense qu'il vient de parler là Elle a ma BM Alors plotte-moi vas-y Euh oui donc je crois Que c'est un peu bizarre Ce qu'elle a dit tout à l'heure Parce que moi J'ai entendu parler Qu'il fallait quand même Avoir 23 ans Il me semble Non là Tu peux Non c'est 21 Non si je me souviens Si je me trompe pas Non non c'est Non non pour être Pour machiner Pour avoir 21 ans A peu près Pour voter Pour se présenter Aux élections C'est combien C'est quel âge 21 ans Normalement Je peux rajouter Juste quelques Oui oui vas-y Il faut savoir Qu'en fait Cet enfant là Ce jeune adolescent Va demander l'anticipation Ah d'accord D'accord Donc c'est pour ça Que je répondais A la question Je ne peux pas dire Julien C'est quand même Un secret d'état C'est pas moi d'en parler Les médias vont faire Leur boulot Beaucoup mieux que moi Et donc voilà C'est tout ce que je voulais C'est ton gosse Jérôme Non c'est On se calme Je viens d'entendre Un nom Que j'aime pas Par contre Là on vient de me Donner Un petit sondage Il y a 20 Donc pour ou contre La politique Mais ça J'en avais pas parlé Donc je vois pas Pourquoi qu'on met Pour ou contre Donc il y a 20% Des gens qui Qu'ont dit Qu'ils n'aimaient pas La grossièreté Ca c'est vrai 40% des gens Ont dit Que les Que les types C'étaient des Petits parasites Parasites Que l'éthique L'éthique C'étaient des petits parasites Ouais que c'était L'éthique C'étaient des petits parasites Que l'on trouve Sous les Sous le chien Et 40% des gens Ont dit Qu'ils n'en avaient Rien à foutre Et ça Je suis bien d'accord Avec les 40% Qui disent Qu'on en a rien à foutre Ca pour moi C'est réel Donc Tony Pour toi J'ai pas suivi la question Parce qu'avec tes sondages Là tu m'as perturbé Alors Les enfants ont-ils le droit De faire de la politique Voilà la question Bah oui tout à fait Moi je pense que les enfants Ca serait pas pire Que ce qu'il y a maintenant Enfin moi je sais pas Si par exemple Une fille de 12 ans Elle est aussi bien galpée Qu'Elisabeth Guigou Bon Tony Tony c'est la dernière fois Tu vas retourner Voir Manu au standard Ah il est impossible ce Tony Alors c'est fini Non non Tony Je te l'avais dit gentiment Tout à l'heure De ne pas citer Le nom des personnes politiques Si si t'as très bien entendu Donc c'est terminé C'est terminé Tony C'est terminé C'est terminé C'est terminé Terminé pour toi Tony Au revoir Et sur IRC On me dit Tony tu dégages Voilà bah ça y est Il est parti Donc Tébette Moi je dis que les gosses Ils ont rien à faire Dans la politique Oui Il ferait mieux de jouer au Lego Et de pas nous faire chier quoi C'est une affaire d'adultes Et c'est pas du tout Une affaire de gamins quoi Ouais mais Comme je disais tout à l'heure Donc faut bien avoir La majorité pour y être Mais c'est même pas Une question de majorité C'est que les gosses Ils ont rien à faire là-dedans quoi Ils jouent aux billes Et puis c'est tout Ouais mais t'en as beaucoup Qui veulent se lancer dedans aussi Mais ouais Mais c'est des petits cons Bon ok Grosse frigne Bah moi je sais pas Mais je sais pas Si tu regardes des fois Ils invitent des mômes A l'Assemblée Nationale Ouais mais ça Ouais mais ça c'est Pour faire des séances et tout Et pour s'intégrer un peu Ouais non mais attends Ça Merde ils posent tous La même question Quand est-ce qu'on mange Ils veulent tous Aller pisser en même temps Ouais non mais Et en plus Ils dégueulassent Tous les sièges Des députés Ouais mais non mais attends Attends je parle s'il te plaît Moi je trouve que Vraiment Les mômes C'est à l'école A la crèche Ou à la babysitting Et tout Et puis c'est pas Dans la politique quoi Ça va Non mais faut dire Qu'aussi avec ce qui se passe A l'heure actuelle Bon bah Les étudiants Les trois quarts Ont 15, 16 Voire 17 ans C'est des petits cons Les étudiants Ouais mais attends Mais c'est quand même C'est quand même C'est quand même Leur problème Parce que bon Faut dire une chose Que si Ils sont trop nombreux Dans les classes Faut voir aussi Le nombre de personnes Qu'il y a dans les classes Mais attends Attendez Attendez Attendez Attendez Attendez Attendez Laissez-moi finir J'ai entendu dire Qu'ils étaient jusqu'à 50 personnes Dans une classe 70 moi j'ai entendu 70 Ouais il y a J'ai entendu 40 50 et 70 Aussi par là Oui Excuse-moi Mais même s'ils sont 50 par classe C'est pas beaucoup T'en mets 20 dans la classe Et 30 dans le couloir Tu laisses la porte ouverte Et tout le monde peut suivre Ouais non non non Non non Attends attends Attends attends Gros string Gros string Gros string S'il te plaît Attends il y a une question IRC Oui gros string Je suis désolé Il y a Erki sur IRC Donc qui te demande Gérard Combien d'érections As-tu participé Non mais ça J'y répondrai pas Parce que c'est pas le thème Du débat politique Et Gérard Ah si en politique Les élections c'est normal A la place Les clochettes c'est bon A la place de Tony On accueille Kyra Qui appelle de Sarcelles 101.9 Bonsoir Laska Allo Bonsoir Laska Non tu parles comme Hippo Je suis Kyra Moi je voulais dire Que je vote Je vote et Voilà Tu votes pour qui toi Moi je vote pour Pour ceux qui Légaliseront le vol De Des mobilettes Voilà D'accord Ok D'accord Tu peux répondre A la question J'ai pas entendu Il était au standard Alors les enfants Ont-ils le droit De faire de la politique Tout à fait Moi je suis Tout à fait d'accord Que pourquoi Il y aurait Des discriminations Comme ça Dès le plus jeune âge Non mais Pourquoi Qu'est-ce qu'il y a Moi je peux vous dire Moi je peux vous dire Une chose Que j'ai Je voudrais pas Que mon enfant S'amuse à faire de la politique Parce que ça Ça me plairait pas du tout Déjà moi j'en fais pas Donc Et pourquoi justement Justement sur Minitel En plus ça cartonne Ce soir on est 30 connectés Il y a un auditeur Qui s'appelait Je sais plus comment Yann Qui voulait te demander Pourquoi toi tu ferais pas De la politique Et pourquoi tu serais pas Ministre de la route Non non mais ça Moi c'est un truc Qui me branche pas Et quand j'entends parler De ce qu'il parle A la télé Même sur les radios Fais-moi confiance Que c'est une prise de tête Pas possible C'est-à-dire Donc C'est sans arrêt En train de nous dire Ouais mais de toute manière Comme ils disent Pour les étudiants C'est malheur d'en parler Ils disent ouais De toute manière On vous promet des bourses Et puis tout ça Et puis en fin de compte Ils ont jamais rien Les étudiants C'est dégueulasse Ils ont jamais rien eu Et c'est pour ça Moi je leur donne raison De faire ce qu'ils font C'est tout C'est quand même leur truc Pour avoir un bac Et donc moi je leur donne raison C'est tout Continuez En attendant Gérard Gérard président Gérard président A ce propos Y'a Yankee sur IRC Qui me dit Si Gérard était président C'est l'état qui se fera enculer Bon bah ça Il se démerde Donc Quatrième question Oh ça suffit Avec les sonnettes Oh ça suffit Merci Pensez-vous Que l'on parle Bon Manu Tu me le gères s'il te plaît Parce que ça me prend la tête Ou sinon Je gère la sonnette La sonnette tu dégages Alors pensez-vous Que l'on parle trop de politique Putain J'ai dit tu dégages Ça commence à me prendre Ça commence à me prendre la tête là Euh Caria Caillera Caillera Moi je suis d'accord Avec toi Gérard Parce que Moi y'a Dans la PC Il tourne Y'a le maire L'autre fois il est venu Et il nous parle Il nous prend la Il nous prend la Il nous prend la gueule Il nous fait Arrêter de fumer des tarpés Trouver un diable Tout ça Mais non on s'en fout Non on s'en fout Parce que On casse des trucs Ok Grosse ligne Bah moi je trouve que On en parle pas Pas tellement en fait Là pas plus tard que Attends ouais c'était hier J'ai regardé le juste prix Que dalle Non mais attends Eh Toh Oh grosse ligne Tu crois Tu crois qu'ils en parlent pas assez Ils ont fait Ils ont fait carrément Tout un truc sur Euh Sur Bill Clinton A 23h10 Attends Tu te fous de moi là J'ai jamais de l'avis Dans le juste prix T'es fou Non non mais attends Dans ce cas là Si tu regardes le juste prix C'est pas la peine de participer Au débat sur la politique Quand au journal télévisé Là tout à l'heure Ils ont pas vendu Tout ce qu'ils ont montré C'est la fusée qui les colle Bah ouais mais ils ont quand même Parlé de la politique Je suis désolé Ils ont parlé de politique Les astronautes Quand ils décollaient J'en sais rien mais Non non mais ils en ont quand même Parlé à 20h Je suis désolé À 20h Moi j'allume à 20h02 Ils n'en parlaient plus déjà Alors Non non mais attends T'es bête T'es bête Toupé Toupé à Québec Vas-y Toupé Oh Tu te réveilles Allez hop Bonne nuit pour lui Allez hop Celui-là c'est Comme ça il se réveillera Oui Rigo Oui il y a Vomis de porc sur IRC Qui te demande Gérard Pourquoi tu dis Qu'il y a trop de poils éthiques Tu aimes les hommes imberbes Non n'importe quoi N'importe quoi Plote moi Ouais moi je pense que Non Il y a trop de Il y a trop de Il y a trop de politiques D'ailleurs on devrait directement Passer au deuxième débat Non mais alors Pour l'instant c'est pas Toi tu n'as qu'à acheter toi Non mais attends Toi si t'es pas content Tu vas faire comme Tony T'es bête Tu vas gerber aussi Comme ça on va prendre D'autres personnes Tu vois j'ai envie de Ce soir On est à la troisième Il y a 12 questions Alors soit que tu réponds Gentiment à la question Soit que tu vires Tu choisis Je veux bien faire comme Tony Parce que mon nom Il me plaît pas trop là Eh ben alors C'est bien alors Pareil Allez salut Salut à toi Salut C'est bien il ne nous reste plus Qu'un, deux, trois, quatre Il nous en reste plus que quatre Alors casse-moi Z On accueille Attends excuse-moi Gérard On accueille quand même Citrouille Eh salut Gérard Salut Citrouille On t'appelle d'où ? J'appelle de Paris Ok Alors donc je répète la question Comme tu viens d'arriver Oui s'il te plaît Alors pensez-vous Qu'on parle trop de politique On va demander à casse-moi Z Comme j'étais sur elle en premier Ouais ben on en parle beaucoup Oh le porc là On en parle beaucoup C'est vrai mais à tort et à travers Tu vas dire que je vais remettre L'histoire de Clinton sur le tapis Non mais justement J'en ai parlé aussi moi Donc Bon je vais t'expliquer en gros Moi j'ai dû partir là-bas J'ai dû partir aux Etats-Unis Parce que je travaille au Parlement Et on a dû donc aller là-bas Et on a eu des réunions Donc avec Bill Clinton Et il faut savoir Qu'il y a des choses qui sont vraies Et qu'il y a des choses qui ne sont pas vraies C'est-à-dire qu'on va revenir Sur le harcèlement avec Ouais mais on ne va pas s'éterniser là-dessus Non non non Mais il y a des choses Il faut savoir que Bon il ne l'a pas harcelée quoi Elle était tout à fait d'accord Et bon Elle était consentante Elle était tout à fait consentante Elle adorait le sucer Elle ravalait tout Elle était contente Et puis voilà quoi D'accord Attendez attendez Il y a une question IRC Oui enfin c'est une réaction A ce sujet On te demande Gérard A ton avis Est-ce que Pour qu'un président Fasse parler de lui Il faut qu'il se fasse sucer Non pas spécialement On va peut-être pas revenir Sur l'affaire Bill Clinton Non mais En deux mots Moi je lui dis Là je peux y répondre De toute manière Ça sert à rien Strictement C'est casse-couille Ouais mais Gérard Il faut reconnaître Que ça aide quand même Ouais mais ça Je vois pas où ça fait du bien S'il y avait un président Par exemple Un président bulgare Ou un truc comme ça Un mec On n'en entend jamais parler Il se faisait pomper un bon coup Je suis sûr que dès demain On en entendrait parler quoi C'est clair Non mais ça T'as vu l'accueil des Attendez attendez Cueil gras Cueil gras 5 minutes oui On accueille casse-couille Bonsoir Bonsoir à tous Bonsoir aux 20 millions d'auditeurs Qui nous écoutent quand même Eh celui qui s'amuse A A faire ça Là il va se calmer Il est d'où lui ? Bah écoute Demande lui Parce que j'ai pas eu le temps J'ai 19 ans Et j'appelle de Mont-de-Marsan Et la fréquence de Mont-de-Marsan ? Euh alors ça Je sais plus moi Je vais la trouver Il va nous la donner Il y en a un qui est malade là Ouais je crois La malade c'est le deuxième de bas Celui qui s'amuse à faire ça Va se calmer Parce que sinon C'est moi qui vais le calmer Aurentaine C'est la chiasse Alors casse-noisette Oui Donc pour toi Non toi tu viens de répondre Ah oui Sois-ci son à l'aïe Bah écoute moi Gérard Moi je pense que la politique Si tu veux en entendre parler T'en entends parler Mais si tu veux pas en entendre parler T'en entends pas Bah voilà Donc je suis tout à fait Euh Citrouille T'avais pas répondu Ouais mais alors moi je dis On parle pas assez de la vie privée Des hommes politiques Ah si si Attends attends Citrouille Citrouille Citrouille Citrouille Attends Citrouille Je vais te dire une chose On en a quand même On en entend parler sans arrêt Parce qu'hier Y'a un truc sur la première Qui a passé carrément Toute la partie Une bonne partie de la nuit Ils ont fait ça à 23h30 Sur la 1 Je sais plus le nom du reportage Je crois que c'est reportage Ils nous ont cassé les burnes Avec la paire Bill Kington Pourquoi t'as regardé ? Non non je vais pas regarder J'ai zappé parce que ça me prenait la tête Moi je dis qu'il faudrait faire ça Toutes les semaines Si Chirac il a des maîtresses Si Jospin il a une grosse piste Ouais bah c'est bon On en a rien à foutre Ouais casse couille Ouais Gérard Ouais c'est qui ? Ouais c'est gros string Je voulais juste dire un truc Sur la vie privée des hommes politiques Je sais pas si t'as remarqué Mais l'été Dans tous les magazines Genre Paris Match Gala etc C'est que des photos Des hommes politiques Qui sont Qui sont moules couilles Sur la plage Ouais mais d'accord Mais ça c'est Non mais ça c'est leur problème On a même vu Barthez en jet ski T'imagines Casse couille Tu veux répondre Avant qu'on pose la cinquième Ce qu'il y a c'est que moi J'étais au standard Alors pensez-vous Qu'on parle trop de politique Manu tu me gères celui Qui arrête pas de roter Comme un porc Parce que ça m'énerve ça Pas de problème Il va aller gerber Il va revenir Ouais bah il va aller gerber Il va aller gerber Chez lui définitivement Gérard Ah bon ouais Calmez-vous s'il vous plaît Il y a Gognol sur IRC Qui te demande Comment tu ferais Pour boucher le trou de la sécu Ah bah ça C'est pas mon problème Ça c'est pas mes problèmes Pour les trous de la sécu Ils sont assez grands De s'en occuper Ça ça me regarde Bah apparemment non Ouais mais attends C'est bien aux hommes politiques De s'occuper du trou de la sécu Manu tu me le calmes S'il te plaît Parce que sinon Ça va chauffer pour toi Alors casse-couille pour toi Oui au fait Alors pensez-vous Que l'on parle trop de politique Donc c'était la question Comme tu étais au standard Ouais je tiens à préciser Que d'abord Que la fréquence C'est 52.6 à Mont-de-Marsan Vu que je l'avais pas dit Tout à l'heure Donc effectivement Je trouve qu'on en parle beaucoup Mais on en parle quand même Un peu moins Que quand il y a les élections Là on en a 24 heures sur 24 Il y a que de ça Ah ouais mais Mais non mais casse-couille N'empêche je suis au directeur C'est une chose que D'accord on en parle moins Avant qu'il y ait eu les élections Mais là quand même Ils nous bassinent encore A l'heure actuelle Avec l'affaire Big Clinton Et l'affaire Les visqués Avec les visqués Ouais mais je croyais Que tu voulais pas en parler Non non mais moi je te dis Tu dis qu'on en parle pas assez Si ils sont en train De nous bassiner avec tout ça Mais ils en parlent pas assez Bah ouais mais on en a ras-le-bol D'entendre parler de ça sans arrêt Mais non Donc alors vous allez réfléchir A la question Avez-vous un membre De votre famille Qui fait de la politique Et on va s'écouter Pierre de la Montagne Avec Elles sont blanches Mes chaussettes Et elles puchent Et on se retrouve tout de suite après T'appeler au 0800 308 5000 Et 0870 5000 Toujours le 36 15 4 Fun Radio Rubrique directe Et lire c'est www.fr Fun Euh Fun Radio Flash Fun Radio On a 921 connectés quand même Gérard ce qui est énorme Ouais J'en veux 1000 J'en veux 1000 avant Avant une heure et demie Ça arrive Ça arrive Et alors on va T'as trouvé là Qui c'est qui Ça y est Il est allé Il est allé aux toilettes Il a fait ses besoins Il est revenu Il est en pleine forme Super Ok Donc on récupère Saucisson à l'ail Toujours là Gérard Casse-noisette Ouais je suis là Gros string Ouais Euh Queyra Soir non Citrouille Ouais salut Et casse-couille Oui si tu pouvais donner Le label La maison d'édition Des disques que tu mets Ça m'aiderait Bon alors là Faut demander ça A Filda C'est le label rouge C'est approuvé D'accord merci Je connais Je connais Tu es pas people Ouais Bon c'est bien C'est bien comme ça Donc vous avez eu le temps De réfléchir A la question On va demander Bah tiens casse-couille Moi non J'ai pas de J'ai pas de membre Ni de ma famille Ni de mon corps Qui participe A la politique Ouais Voilà Ok Je suis désolé D'accord Citrouille Ouais moi j'ai un oncle Mais bon c'est l'athéon Il est communiste Alors on lui parle plus Non non non Non non mais ça On fait pas de politique Ah ok ouais Bon bah on lui parle plus Quand même Parce que c'est un gros con Ok Ah bah c'est bien Alors Keira Ouais moi je Mais nous Ils veulent pas de nous Parce qu'on a Avec des tepeaux On a voulu faire Un parti politique Ouais Et on est allé A la mairie Et ils ont pas voulu De nous Ces messieurs D'accord Grosse ring Bah moi j'ai un cousin Ouais qui fait de la politique Ouais Et il colle des affiches Hum Et bah voilà quoi Un jour il était dans la merde Parce que Il avait emmené Qu'un tube de colle Et il a pu en coller Que trois quoi D'accord D'accord Je vois pas du tout Le rapport On prend pas de la colle On prend pas des tubes de colle On prend pas des tubes de colle Les mecs Y'en a qui sont avec des seaux Et qui préparent déjà Ouais ouais Non mais c'est bon Tu me laisses Reparler s'il te plaît Merci Bah non je crois Qu'il y a un moment Si tu sais pas Comment on colle des affiches Moi je peux rien faire Pour tout le monde Non mais attends Tu demanderas A ceux qui Quand ils les colleront Pour les élections Tu leur demanderas Excuse moi J'ai beaucoup de respect pour toi Bon alors celui-là Ça commence à m'énerver Il a passé Mon cousin Il a passé un CAP En collage d'affiches Et il sait certainement Beaucoup mieux Que quiconque Coller des affiches Peut te le dire Non non non Si si si Casse-moi Z Ouais bah moi J'ai pas sa amie Qui travaille là-dedans Mais bon moi Je suis dans le milieu Je travaille pour le parti De Jean-Marie Le Pen Bon bah alors Casse-moi Z C'est bon là pour toi C'est terminé Elle a le droit de parler Non non non J'avais précisé De pas donner de Pas de FN Allez hop Terminé c'est bon Allez hop Hop Oh non non non Alors Je m'en fous de celui Qui s'amuse à faire ça De tout à l'heure Ça va mal C'est terminé pour lui Saucisson à l'ail Bah écoute Gérard Moi chez moi Tout le monde est contre Oh non non non Oh Oh si Bah qu'est-ce que j'ai dit Saucisson à l'ail Continue Non non mais j'arrête Celui qui s'amuse là Ah ok excuse-moi Moi je t'ai dit Mais chez moi Tout le monde est contre Oh non non non Mais quoi Et ça commence à bien faire là Un fil d'art Non c'est pas moi Non c'est pas toi Qui t'amuses avec Un petit bouton là Non Non non Toi tu es en train De me percer les miens Mais ça c'est T'en regardes pas Oui oui oui Mais t'es en train De t'amuser là-bas Ok C'est vu Donc Saucisson à l'ail Toi pourquoi Gérard deux secondes J'ai une question sur Minitel On est encore 23 connectés De R2D2 Je trouve qu'il y a Beaucoup trop d'hétérosexuels Dans le milieu de la politique Et toi Gégé Que t'en penses quoi Moi j'en pense Rien du tout de ça Mais est-ce que tu trouves Que en fait Justement en ce moment On parle du PAX Je sais pas si tu Non non mais ça C'est pas Ça rien J'en parle pas Pour le mariage Des homosexuels Qui font de la politique J'en parle pas là-dedans Ce soir Pourquoi Parce que ça m'intéresse pas C'est tout Mais c'est intéressant Les gens ils aimeraient savoir Ouais bah peut-être Mais moi Gérard Excuse-moi Excuse-moi gros string là T'aimerais pas De faire introduire Dans le milieu Non non non On va faire sur le côté On accueille X S'il vous plaît Oui bonsoir Gérard X bonsoir Oh elle est bien elle T'appelles d'où Bah j'appelle de chez moi apparemment Un appartement très bien d'ailleurs Manu Manu Quel fréquent S'il te plaît Non mais je te dis J'appelle de mon appartement Donc région parisienne Région parisienne Le truc que tu paies 900 balles là Région parisienne 90 mètres carrés là Région parisienne Bah oui région parisienne Ok 101.9 Merci d'apprécier Ainsi de suivre Donc à toi X Alors de répondre Bah si tu peux me répéter la question Avez-vous un membre Avez-vous un membre de votre famille Qui fait de la politique Non malheureusement J'ai pas J'ai pas quelqu'un Qui fait de la politique Dans mon entourage Ni dans ma famille Non C'est la vie des mystères ça Non D'accord Donc moi je peux vous dire Que moi non plus Comme j'ai pratiquement personne Que de son entourage Moi là-bas Je suis tranquille Oui c'est qui C'est gros string Ton membre Il fait pas de politique Bah en gros string Tu veux parler de quel membre Alors vas-y Ton membre A toi Tu nous demandes Nos membres à nous Maintenant De la famille s'il vous plaît Que je demande Ah ouais d'accord Faut pas confondre Les torchons et les serviettes D'accord Et alors ta femme Ma femme à temps merde Ma femme Ma femme à temps merde Tu sais ce qu'il dit Le vieux porc Exactement Alors Sixième question Déjà ça passe tellement vite Bah oui Doit-on voter Pour Peut-être une question Hier c'est avant J'en aurai une J'en aurai une Vas-y Vas-y Fildar Ok donc c'est Paul Ethic Qui te demande Gérard as-tu un membre actif Dans les parties Non Donc il reste serré Sur IRC Pardon Il y a SNUL Qui te demande Si tu connais le parti GNB Non plus On est combien là maintenant On est On est 7 ou 8 dans le studio Non non mais ça Je m'en fous Je veux savoir Sur l'IRC Si on va dépasser Les milles ce soir 986 On y arrive bientôt Putain t'es 12 Alors c'est bon Merci le pape Alors on continue Donc sixième question Doit-on voter Pour avoir une copine On va demander ça A Grossring Comme il n'arrête pas De jacter sans arrêt Est-ce que tu peux répéter J'ai mal compris Doit-on Doit-on voter Pour avoir une copine C'est la dernière fois Que je répète la question Alors ouvrez bien les oreilles Alors j'ai compris Mais il faut articuler aussi un peu Alors est-ce qu'on doit voter Pour avoir une copine Moi je dis Oui si on veut Si on veut Niquer une nana Qui fait de la politique Genre Je sais pas moi par exemple Comment elle s'appelle L'autre là Ah la blonde là Elisabeth Elisabeth Kikou Alors Alors C'est Kaira C'est Kaira Oui Kaira Elisabeth Kikou Alors c'est bon Kaira Tu peux partir Et Grossring avec Tous les deux Tu peux partir Allez viens avec moi Viens Tu rentres chez toi Et c'est bon Voilà alors Je t'aide un peu Je t'aide un peu Parce que t'as du mal Fais gaffe Fais gaffe Donc On a plus Kaira On a Grossring Non plus On va demander Sa saucisson à laïc Bah écoute Moi franchement Je dis que non Ça dépend Mais franchement Je dis que non D'accord Je vois Bien ce que tu veux dire Citrouille Ouais moi je me suis jamais Fait de meuf Alors je suis pas Non mais doit-on voter Pour avoir une copine Ou un copain Si tu veux Dans l'ensemble Bah moi j'ai plein de copines Non mais Putain mais T'es bouchée ou quoi Toi ce soir Non pourquoi T'as mangé quoi là T'as mangé Du poulet Du poulet enragé On dirait Non il était pas enragé Bah dis donc On le dirait Parce que je crois Je crois que tu comprends pas Ce que je veux dire Peut-être les champignons Ils vont pas être frais alors Ouais d'accord Gérard il y a Turpentine Sur IRC Qui te demande Si tu as voté Pour trouver Sandy Personnellement Non je l'ai Il a voté nul ouais Attends je l'ai voté Par pochette surprise Dans IP Magazine Ça va lui faire plaisir C'est pas un truc De homo ça ? Non non C'est un magazine Comme ça Donc Qui c'est qui nous reste Cascouille Oui bah moi J'ai très bien entendu Ta question Mais je la comprends Pas très bien quoi Alors doit-on J'ai compris J'ai très bien compris Doit-on voter Pour avoir Une copine Ou un copain Bah je comprends pas Le rapport là Bah doit-on voter Par exemple Si tu veux voter Pour qui Tu peux voter Si tu veux Tu peux voter Pour retrouver une copine T'as le droit Bah logiquement Quand tu votes C'est pour Pour élire quelqu'un Bah oui Bah dans Dans la politique Y'a bien des nanas Qui font de la politique Donc si tu veux Être copine avec elle Faut bien que tu votes Pour elle voyons Ah ouais mais faut avoir Des business Quoi qui c'est Qui dit n'importe quoi Qui c'est qui vient de dire N'importe quoi Je crois que c'est X Oh X Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Eh ça va toi là-bas Elle a dit Calme ta joie toi Eh tu vas te calmer Ta joie là ou quoi là Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Oh ça suffit là Pile d'art Ou sinon je t'en vois Je sais pas ce quoi là Euh bah Bah X Eh toi la grosse Déboue espèce de filiasse là Ils sont trop Non mais attends Je crois que ce soir Ils ont fumé la moquette Ou ils ont fumé Ils ont bouffé Je sais pas quoi Y'a pas de moquette à fun Merde Ouais alors Donc on accueille Téton Et on accueille aussi Bulldog Mystère Oui bonsoir Bulldog Mystère Bonsoir Gérard Bonsoir tout le monde C'est ce qu'il m'a donné Comme nom Gérard Me regarde pas comme ça Alors lui tu peux Tu peux lui dire Qu'il prenne un autre nom Non mais je restais Je restais dans l'anonymat Qu'est-ce que c'est encore Ce travlot là Eh bah écoute Je vote Eh c'est pas un débat Sur les travlots C'est un débat sur la politique Je vote aussi bien que toi Ouais bah moi je tombe Donc Mystère Bulldog Bulldog Mystère Ouais si je veux Les fréquences là S'il vous plaît 96.10 Pour qui ? Pour Bulldog Mystère Ouais 96.10 96.10 ? Oui Et Téton ? Bah moi j'appelle Delil Fréquences ? J'ai pas encore 96.8 J'ai pas encore de Téton moi 96.8 Ok Et alors X ? Ouais bah je pense Qu'il faudrait Oh tu mettais en la musique là Non non mais c'est pas moi Non non mais il y a J'ai de la musique là Oh une collègue Moi j'ai rien Là tu sais rien moi Bon X ? Non je pense qu'on devrait Créer des écoles Pour voter Pour essayer d'avoir Une copine ou quoi Ah fil d'art T'arrêtes avec cette Cette chanson là Parce que ça me prend Ça me prend la tête C'est la fête C'est la fête Ouais ouais bah c'est bon On l'a fait assez hier la fête Ça c'est la fête Euh Téton ? Oui bah si tu voudrais Répéter la question Parce que j'étais au standard Il a dit qu'il la répétait pas Alors doit Ça commence à bien faire Faudrait peut-être écouter Quand je leur parle Quand je leur parle Ils peuvent pas t'entendre Gérard Donc euh Gérard il y a une bonne question De Toons sur l'IRC Est-ce qu'il est normal Que tout le monde Aie le droit de voter ? Bah ça dépend des âges En principe Tu as le droit de voter Qu'à partir de 18 ans Mais donc Si t'as moins de 18 ans Tu n'as pas le droit de voter Et on est mille sur l'IRC ça y est Ah ça y est On a atteint les mille hein Ouais On a atteint les mille quand même Il est normal 20h20 J'avais dit avant 1h30 C'est bien Continuez Moi Gérard en tant que Travlo J'estime que tout le monde A le droit de voter Non mais attends Pour l'instant je demande à Téton Je demande pas au Bulldog Tu m'as toujours pas répété la question Alors doit-on voter pour Pour choisir une copine Ou un copain ? Doit-on voter pour choisir Un copain ou une copine ? Voilà Euh ouais peut-être Pourquoi pas ouais Ouais Ouais mais c'est pas mal Là ta réponse Ah qu'est-ce que t'en penses ? Ouais bah elle est nulle à chiquer Bah ouais Missère Bulldog missère là Comme la question Attends si t'es pas contente Tu raccroches Et tu vas faire dodo Écoute Moi je vote Mais c'est pas pour trouver une copine Parce que je suis hermaphrodite Donc Pas d'insulte Pardon Bon et les autres derrière Vous le laissez parler On vous a laissé parler Alors vous le laissez parler Un petit peu de respect quand même Je suis différent de vous Mais je suis quand même J'estime T'as le droit de t'exprimer Bah oui T'inquiète pas Merci Sildar De rien Tu connais ce problème en plus Ouais non mais vas-y Accouche là On va pas Bah oui bah je te dis Moi j'ai pas besoin de voter Pour Pour trouver un copain D'accord Même en boîte Même en boîte De toute manière Tu peux te trouver facilement Des copains ou des copines J'ai vaguement entendu Sur l'antenne C'est pas le terme du débat Non mais je peux répondre Que j'ai vaguement entendu Ce soir Qu'il y en a une Elle savait pas du tout Ce qu'elle voulait faire Avec le mec Qu'elle a rencontré Vendredi à la loco Donc c'est pas grave Oui Rigaud Oui il y a Le Chiant sur IRC Qui te demande Si on peut voter Dans tous les pays Euh Très bonne question Je vais y réfléchir Je vous donnerai les réponses Tout à l'heure Ok Alors La septième Peut-on faire de la politique Pour être une star On va demander ça A Bulldog Mystère Apparemment Tu m'aimes bien Ouais bah Tu vas parler Comme c'est toi Le dernier arrivé Donc tu parles un peu Euh Alors peut-on faire de la politique Pour être une star Ouais Bah oui Bah tu vois bien Qu'on a parlé De l'habit à Clinton Assez souvent Que maintenant Je pense qu'il peut faire Un film de boule Sans problème L'habit à Clinton Est connu Du monde entier Bah ouais Non mais Sur internet Ouais bah ça Je sais pas Sur internet Si c'est vraiment vrai Écoute J'ai cliqué dessus Hier Toute l'après-midi Je peux te dire Que sa bite Est sur le net Si si c'est vrai Ouais je sais Il paraît qu'ils veulent Qu'ils font des photos dessus Euh Tétons Bah moi je suis d'accord Avec ce que tu dis Gérard Bah mais C'est à dire Bah c'est à dire Que je suis d'accord Non mais C'est pas la peine de dire Que t'es d'accord avec moi Mais tu précises Ta réponse Bah je pense Exactement comme toi Alors C'est à dire Bah c'est à dire Que oui Je pense que oui Ouais effectivement Vu les circonstances Ouais je pense Euh X Bah écoute Une collègue Oh Bouledogue Missaire Je suis pas du tout Un collègue à toi T'inquiète pas Hé Bouledogue Missaire Tu t'as mis un petit peu en veilleuse T'es jalouse parce que j'ai une vie Tu t'as mis en veilleuse S'il te plaît merci Bon tu peux me la répéter Parce qu'elle arrête pas de parler Et j'entends rien Alors peut-on faire de la politique Pour être une star Non je pense pas Qu'on peut faire de la politique Pour être une star Parce que toi t'es déjà une star Non mais attends J'ai pas T'as pourtant pas fait de politique N'importe quoi Qui c'est qui dit n'importe quoi ? Bah non Bah pourquoi tu dis n'importe quoi ? Il est vrai ce qu'il dit N'importe quoi Hé celle qui est pas contente Alors tu rentres chez toi Et tu t'écrases d'accord ? T'as des meilleures réponses toi ? Euh casse couille Non tu m'as pas répondu Connerie à la radio Casse couille Moi tout d'abord un truc Que je comprends pas là Euh Bouledogue Missaire et X C'est pas la même personne ? Non Non c'est ma soeur Ouais c'est ta soeur À Balbeur entre les cuisses D'un catcheur Ouais Ouais Alors casse couille Alors moi je pense que ça Ça devrait te donner des idées d'ailleurs Vu que tu fais quand même Aujourd'hui même ce soir 20 millions d'auditeurs Je pense que tu devrais Te mettre dans la politique Non non attends Pour l'instant On a pas fait 20 millions d'auditeurs La semaine dernière On a fait 15 millions d'auditeurs Là ce soir La semaine dernière On avait plus de On avait 1000 connectés À je sais plus quelle heure Et là il y a À 1h20 On était déjà 1000 connectés Sur le net Et là On atteint bientôt les 1200 Et là on va arriver On va arriver sur 1200 connectés D'ici deux heures Ouais mais Ouais mais Gérard Oui Imagine T'es 15 millions là 15 millions d'auditeurs Imagine ils votaient pour toi Et tu serais président quand même Ouais mais ça on verra Bah faudrait que Tu vois faudrait que tu réfléchisses À ce genre d'hypothèse Non faut pas que tu réfléchisses Non mais Celle qui dit Faut pas que je réfléchisse Je fais ce que je veux T'es méchant Comme ça vous êtes en train de feu Euh Citrouille Oui Donc toi Moi je dis qu'il faut être une star Pour faire la politique Et pas le contraire Non mais doit-on Elle est mal tournée ta question Moi je dis si Depardieu Fait de la politique T'es sûr il est élu Moi je dis qu'il faut être une star Pour faire la politique Bon ok C'est ton opinion Mais moi personnellement Non je te dis tout de suite Bah tu la partages pas C'est pas tant pis pour toi Mais moi je te dis que c'est ça Ok Tu verras on en reparlera On en reparlera Ceux-ci sont à l'aïe Bah écoute moi je suis pas tellement d'accord Parce que je dis que C'est pas parce qu'on fait de la politique Qu'on est une star hein Hum Parce que Il y a bien des gens Qui font de la politique Et puis On s'en fout totalement On en entend jamais parler C'est quoi ça ? Allo ? Ceux-ci sont à l'aïe Je crois que c'est X Qui a raccroché Non non je suis là moi Merde Merde, merde, merde, merde, merde Euh Bulldog mystère Tu dis encore une seule fois Un gros mot Tu gerbes Merde Alors tu dégages Bonne nuit Non c'est pas moi C'est pas moi Non c'est pas toi C'est ma soeur Ceux-ci sont à l'aïe Donc t'as peut-être pas fini Si si j'ai fini Gérard C'est bon ? Gérard Oui Il y a Serval qui me demande Enfin qui te demande S'il y a être une star politique S'il vous plaît S'il y a être une star politique Dans les Mercedes C'est dangereux Non Je vois le rapport Qui veut en venir Mais Moi je vois pas Je le vois pas Gérard Si si Non mais moi je vois Hey Bulldog mystère Là tu t'écrases Ça commence à bien faire Bulldog mystère Quoi il y a histoire d'un pont Dans la Non non mais c'est bon Je vois ce qu'il voulait dire Donc c'est pour ça Que j'y réponds pas Alors Ok Voilà Donc Huitième question Les extras Les extras Les extra-intérêts Doivent-ils faire De la politique On va demander ça Attends Manu Oui oui oui A la place de X Qui est raccroché On ne sait pas pourquoi On accueille Jean-Pitivier Ben X C'est plus là Non elle est raccrochée Alors donc Ben faudra la rappeler Jean-Pitivier On n'a plus de ligne Pour l'instant Gérard Jean-Pitivier Tu me refais Une fiche Je veux qu'on rappelle Ma sœur Oh toi Bulldog mystère Tout à l'heure C'est toi Qui m'a rappelé Tu m'as dégagé Oui ça va me faire Une ligne de libre Oui bonsoir Jean-Pitivier Oui bonsoir Bonsoir Alors je travaille Je suis Maire, sénateur, député De l'Aviron J'écoute vos débats Depuis tout à l'heure Sur la politique Je trouve ça très sympathique Mais je trouve que ça n'a aucun intérêt Pourquoi je m'explique Vous vous allez parler D'ailleurs je vous ai entendu dire Là où sont les extra-intérêts Je pense que vous prenez Un petit peu à la légère La politique Et qu'on est en train De dénaturer un petit peu Tout ce milieu de la politique Qui est certes Magouille et peau de vin Mais c'est en même temps Grâce à la politique Qu'on peut faire avancer le pays Et je vous entends tout à l'heure Poser des questions du genre Est-ce qu'on peut être amoureux En faisant de la politique C'est bidon C'est admissible Bon alors Bulldog Milster Tu dégages pour deux Bon ce coup là Allez hop Ça t'apprendra à couper La parole Jean Je pense que vous abusez un petit peu Que vous avez tendance Un petit peu à prendre à la légère Ça sert à rien de faire Un débat sur la politique Si c'est pour l'aborder D'une manière rigolote À ce moment-là Vous faites un débat Sur les strings Ou sur la sodomie Mais ne venez pas nous emmerder On va faire des débats Sur la politique Oui la sodomie La sodomie ça c'est bien ça Bon de toute manière C'est pas moi qui ai décidé De faire ce débat là Dans ces cas-là Vous appellerez Non mais dans ces cas-là Monsieur vous assumez Vos responsabilités Bon alors dans ces cas-là Si c'est pour réagir comme ça C'est pas la peine d'appeler Ok ? Non mais écoutez J'essaie de le dire Vous êtes en train de vous énerver On dirait Vous êtes vous-même Un homme politique Et je trouve ça très décevant De votre part Non mais moi je fais les débats Qu'on me dit de faire Parce que vous avez l'air Aussi débile qu'un homme politique Ouais bah alors si ça vous plaît pas Bah dans ces cas-là Vous restez chez vous Moi ça me plaît Mais c'est sûr que je voterai pas Pour votre gueule Bah tant mieux Bah moi non plus Et moi je voulais dire Que j'avais la Gérardo Zablak Bon allez Celui-là tu me le vire là Le bulldog mystère J'avais pas entendu Hop terminé pour lui Monsieur Gérard Est-ce que vous avez voté Dernièrement pour les cantonales ? Ça ça vous regarde pas Voilà D'accord ? Est-ce que toi t'as déjà été voté ? C'est une bonne question ça On parle de politique Bah de toute manière J'ai déjà été voté C'est tout Pourquoi vous êtes de droite RPR ? Non non mais ça c'est pas Ça je vous dirai pas mon parti Parce qu'on parlait tout à l'heure De Jean-Marie Guigou Un homme politique Que j'aime beaucoup Demeurent Et on parle pas suffisamment D'hommes politiques Des politiques Je veux dire Qu'est-ce que vous pensez de la gauche ? Le RPR de gauche ? Non non mais ça On en a rien à foutre J'ai dit que Je voulais pas parler des partis Alors vous n'en avez rien à foutre Et dès qu'il faut parler de politique Vous quand même parlez des partis Non non mais moi je parle pas des partis C'est tout Si ça vous plaît pas Vous raccrochez Vous restez chez vous C'est tout Non mais c'est débile De parler de politique Avec des extraterrestres Bon c'est bon Ça y est ça y est On a compris Merci Vous êtes cons alors A la place de Bulldog Mystère On accueille Pitbull secret Bonsoir Gérard vite fait Sur IRC Y'a ce nul Qui te demande Si tu connaîtrais Un président idéal Non Alors donc On va poser la Il répond à aucune question Il est con comme ça Bon alors Jean-Petit Viens vous dégagez Ça vous apprendra De m'insulter Hop Tu peux le dire Attendez monsieur Insulter Allez allez C'est bon c'est bon C'est bon c'est bon Insulter ça fait partie Du milieu politique C'est normal C'est ça c'est ça Allez restez chez vous On insulte Allez allez C'est bon c'est bon C'est bon Allez allez Alors les extraterrestres Doivent-ils perdre la politique On se retrouve tout de suite après Vous allez y réfléchir Et on va s'écouter Gilles Duboudin Avec mes Des baskets Pour manger Du pâté Et on se retrouve tout de suite après On va saluer à tout le monde Voilà je voulais saluer Tous les gens de l'IRC A savoir On est quand même 1350,2 Mais ça je suis perso On s'en fout Ce qui est pas mal Je voulais saluer Est-ce que je les cite tous Non non non C'est bon C'est bon Salut le pop Avant de Jérin Avant de reprendre On accueille Jean Cotivier Bonsoir Bonsoir Bonsoir Ça s'appelle un blanc Merci Gérard Bonsoir Donc On va parler On va Je vais vous donner Un petit sondage là quand même Parce que Rapidement Allo Rapidement Oui Donc qu'est-ce qu'il nous fait lui là ? Gère-le Gère-le là Parce que ça va pas Donc tout le monde A la question Tout le monde Peut-il faire de la politique Allo Bon tu te tais s'il te plaît Merci A la question Tout le monde Peut-il faire de la politique Alors il y a 50% des gens Qui ont répondu Qu'il faut obligatoirement Posséder Allo Et moi j'entends plus Gérard Il y a un problème au standard ou quoi ? Allo Allo Qu'est-ce qu'il se passe là Mani ? Bah non il y a rien Il y a rien Allo Et là c'est bon ? Allo Vous nous entendez là ? Bah non On t'entend plus Gérard mais Vous m'entendez ? Vous m'entendez ? Allo Allo Allo J'entends Mani ouais Gérard parle un coup Allo Allo On n'entend plus Gérard Ouais mais qu'est-ce que tu me fais toi là ? Fildar Fildar merde C'est toi qui fais des conneries encore Mais non j'ai bien fait Allo On t'entend pas Gérard Assuré RC ils t'entendent plus non plus Qu'est-ce qu'il se passe là Fildar ? Qu'est-ce que t'es en train de déconner là ? J'ai vu une claque J'attends Fildar Le bouton là Fildar Lequel ? Celui-là le petit blanc là Désenclenche-le Voilà Voilà j'ai bon Voilà on t'entend là Voilà Fildar T'arrêtes de faire tes conneries oui Allo moi j'entends rien Allo Wow Ah ça a coupé encore Allo Fildar merde Bon voilà la question Tout le monde peut-il faire de la politique Allo Oh t'arrêtes avec tes allos toi Monsieur vous m'entendez ? Est-ce que vous nous entendez là ? Gérard est-ce que tu... Allo Oh Fildar merde Mais j'ai rien fait Mais lui de droite Mais y'a rien là Y'a rien Y'a rien Y'a rien Y'a rien là Mais c'est encore coupé là Mais Fildar je suis fait là Fildar il se fout de toi Mais lui de droite Gérard on n'entend plus ta grosse gamelle Oh c'est quoi ce bordel là ? Mais non mais moi je continue pas comme ça Allo les auditeurs Les auditeurs vous m'entendez ? Attends je vais laisser ce bouton là Et là ça va mieux ? Mais non n'insistez pas On n'entend pas on vous dit Et là ? Et là vous vous entendez ? Non on n'entend pas N'insistez pas On n'entend pas On n'entend pas le gros con là Le gros con il t'emmerde toi pédé Mais d'où ce con là ? Je comprends pas Manu c'est du standard C'est pas possible Ça vient pas de moi Ça vient pas de moi Ah ça y est on entend Allo ? Ouais Ouais bah c'est bon allo Ah bah voilà Ah oui voilà c'est bon Donc y'a la question Tout le monde peut-il perdre la politique ? Celui qui m'a traité de gros con Je te préviens que je t'emmerde Toi gros pédé d'accord ? Oh Gérard Pas de vulgarité Je te préviens Tu restes poli ok ? C'est bon c'est bon Gérard On y va Alors donc 50% des gens ont répondu Qu'il faut obligatoirement procéder Oh putain Manu C'est bien tu me sacs Tu me sacs celui de Allo C'est pas de sa faute C'est nous Non non mais il va pas me percher Toute la soirée avec Allo allo allo Qu'est-ce qu'il se passe Manu ? On entend plus Gérard là Bon qu'est-ce que t'as fait Gérard ? Tout marchait bien là T'arrêtes de déconner ou quoi ? Ouais bah je vous entends moi aussi Mais vous entendez plus Gérard Bah je sais pas ce qu'il se passe Il est parti là ? Gérard t'es là ? Non non il est là mais Je pense que le débat il va s'arrêter N'invitez pas on vous entend pas Non mais attends il déconne depuis tout à l'heure lui Y'a rien là Ah mais ouais mais c'est normal Faut appuyer là t'appuyez là Voilà c'est bon vous m'entendez là ? Ouais impeccable Ohlala t'es vraiment un cave Impeccable Gérard Bah je le savais pas Ouais non mais tu vas le savoir Tout à l'heure tu vas te prendre une gaufre Ils ont changé Bah au chocolat Alors tout le monde doit-il Tout le monde peut-il perdre de la politique Sur la question Donc y'a 50% des gens qui ont répondu Qu'il faut obligatoirement posséder Un chromosome de 2 mois Je vois pas ce que ça veut Si c'est plus ça va mieux Quand t'as un chromosome de 2 mois T'as moins de chance 40% des gens ont répondu Que oui puisque c'est Gérard Et le président des cons Bah moi je l'emmerde celui qui a répondu ça Ça c'est des sondages de merde Non Olivier Delapro Et voilà ça m'étonne pas lui 10% des gens qui ont répondu merde Ah bah c'est bien Si c'est Olivier Delapro Qui s'amuse à faire des sondages comme ça Le deuxième il passe le carré au cul C'est quoi ce chromosome ? J'en sais rien Sinon sur l'ERC Y'a un seigneur qui dit Que son chien fait de la politique Sa queue part en sucette vers la droite Et il a son permis d'érection Alors saucisson à laïc t'es toujours là ? Oui oui je suis toujours là Casse couille Pas de problème je suis là Toujours là Cétrouille Ouais je suis là Téton Bah ouais Pic boule Pic bulle Pic bulle secret Pic bulle Bonsoir Bonsoir et... Jean Jean Cotivier Jean Cotivier Oui Oh tu te réveilles hein ? Allo Oh tu te réveilles ? Allo Oui Allo On entend une barbe Merde C'est trop facile Non fais gaffe Parce que tu as retourné chez toi tout à l'heure Je le sens hein Dans ta voiture caca Ouais Dans sa merde Bon la question Gérard Alors donc Vous avez Bon s'il vous plaît vous vous calmez Merci Pour les écologistes dans 15 jours Pour les élections Je voudrais parler du pétard à Guigou Bon toi ta gueule D'accord Donc vous avez On a dit qu'on allait changer la question Sans écologie Extraterrestre Et qu'on allait parler du président de l'Allemagne Ouais donc qui s'appelle ? Gérald Krafner Voilà Donc vous en avez entendu Gérald Roswell Putain tu vas fermer ta gueule toi Tu vas la fermer ta gueule quand je parle ? C'est quoi l'histoire de l'Allemagne ? C'est quoi ? J'ai pas compris Non c'est un pays qui était Qui était machiné par un autre chancelier Et maintenant ça a changé Non un chandelier Un chandelier Un chancelier Non on me confirme c'est chandelier Non c'est chanc... Chancelier vous savez rien du tout Alors taisez-vous Chancouille C'est les bougies là Mais vous allez vous chalmer ou quoi là ? Gérald ça se trouve où l'Allemagne ? L'Allemagne ça se trouve du côté de Du Pakistan un peu ou pas ? Non du côté de Strasbourg par là Vers Strasbourg de toute manière Il y a une frontière qui se trouve à la limite de Strasbourg Dans la banlieue ? Il y a une île pas loin non ? Non il n'y a pas d'île Parce que toi tu viens d'une île toi ? Bah ouais Tahiti excuse-moi Ouais tu viens d'une île des cacahuètes Donc alors je pense que vous en avez tout le temps Je voulais savoir juste l'Allemagne C'est bien là où il y avait eu Marguerite Non c'est pas du tout là Ça c'est en Angleterre On va peut-être pas confondre l'Angleterre et l'Allemagne Bon alors c'est quoi la question ? Donc vous en avez entendu parler Donc qu'est-ce que vous pensez qu'il va faire lui maintenant ? Ben Edmund Cole je pense que c'est bien qu'il soit passé au pouvoir Non mais il a été viré Il a été remplacé à Brouty Vous êtes peut-être au courant de choses que nous on ne sait pas Moi en tout cas je sais que Moi en tout cas je sais qu'Edmund Cole Qui est en contact avec Marguerite Thatcher Non mais écoute Écoute bien ce qu'on vient de te dire Qui n'est plus Président de l'Allemagne Je fais de la politique alors En Allemagne moi je sais de quoi je parle Parce que moi j'ai vécu en Allemagne La capitale à Bucarest pendant pas mal d'années Non mais Bucarest c'est pas la capitale de l'Allemagne à Brouty C'est la préfecture C'est la préfecture C'est en Suisse Bucarest Ah ouais c'est une ville jumelée Je pense qu'on va pas s'éterniser trop Sur cette question là Justement si il y a un mec qui veut répondre à cette question C'est ça qu'a merde Il dit qu'il va faire comme Clinton Il va sauter sa secrétaire C'est bien il fait ce qu'il veut Il fait ce qu'il veut de son cul Juste c'est dire que l'Allemagne c'est quand même la plus belle ville fleurie C'est tout Avec Strasbourg derrière Le secrétaire allemand démangeait de la bière Et puis il buvait des patates Tu te calmes un petit peu toi J'étais trop bonne Mais ta question c'est quoi ? Ma question je vais vous la poser Parce que c'était pas du tout prévu dans ce truc là Il y a eu une question avant sur IRC Une question de Turpentine qui te demande Gérard Où est-ce que tu es ? Est-ce qu'on peut apprendre à voter ? Où on peut apprendre à voter ? Il n'y a pas besoin d'apprendre Non pas du tout Alors toi tu as commencé par fermer ton clapet Parce que tu as viré toi Tu as déjà voté Gérard ? Tu commences à être vulgaire encore toi Une dédiffune à Elisabeth Guigou Ça nous écoute Alors toi Jean Gauthier ou Pitbull Vous allez vous calmer parce que vous allez rejerber Je pense que je vous avais dit de ne pas revenir Vous êtes revenu sous d'autres noms Non à peine Parce que pas On va peut-être revenir Gérard il a décidé de s'arrêter de voter Le jour au Krasniki il a décidé d'arrêter la politique Et ta connerie elle a arrêté de voter quand toi ? Gérard c'est Krasniki Avec 15 000 millions d'auditeurs 15 000 millions 1 million 15 000 millions d'auditeurs Reprends la question Tu te calmes Je vais les calmer mais reprends 15 000 millions d'auditeurs Reprends le débat Gérard Reprends la question on y va Alors donc il y a une question que je voulais poser Parce que tout le monde... 15 000 millions d'auditeurs 15 000 millions Putain je t'entends plus Gérard encore Putain merde Manu s'il te plaît Vous l'entendez Gérard là ? Fildar qu'est-ce que tu t'amuses là ? Je cherche un disque Fildar ! Quoi ? Max il t'a dit d'aider alors tu remets les auditeurs Regarde tu lui mets des bâtons dans les crouilles Vous avez entendu parler des grèves en ce moment Je pense que vous en avez tous ras le bol Ah bon il y a des grèves ? Oui il y a des grèves Il y a des grèves encore Où ça ? Bah la grève du coeur Non il n'y a pas des grèves Ça c'est la grève à Brouty Les routiers sont en grève Non non vous avez... Les routiers c'est des feignants Oh ta gueule toi Là comme ça t'es tranquille toi Au moins je vais t'avoir répondu tout de suite toi Il y a la grève des... Il n'y a que de kilomètres qui parcourent Il y a la grève des porcs là Des trucs de porcs en ce moment Ouais il y a ça Il y a aussi... Demain il y a la RATP je crois Demain... Ah s'il vous plaît vous fermez vos gueules quand je parle Merci C'est la grève des porcs C'est-à-dire que ta femme elle est en grève en ce moment Tu sais qu'il vient de dire ça Ça te rend le kilo de Sandy là Alors tu me viens... Je ne sais pas qui c'est Tu gères Manu parce que là on n'en a pas le bol Je sais je sais je vais essayer C'est impossible de faire un débat potable Non non non moi je n'ai rien fait moi Non non c'est pas... On ne peut pas faire un débat potable Donc vous avez entendu ? Moi je me casse, salut Salut Au revoir C'est un con Svab C'est qui ? C'est Jean Cotivier Il n'est pas content comme ça il... Gérard Pour revenir sur le débat Sur IRC on me demande si un bulletin blanc est réutilisable Non Non un bulletin blanc ne peut... Un bulletin blanc de toute manière ne servira à rien Parce que c'est un bulletin qu'il n'y a rien à écrire Non non non C'est simplement une enveloppe blanche qui ne peut pas être réutilisable Au deuxième tour peut-être si Parce que si la personne veut re-voter blanc Re-vote blanc Non non non il ne la garde pas Ils n'ont pas le droit Mais est-ce qu'ils gardent le même... Est-ce qu'ils gardent le même ticket ou... Non non non Bah si on peut réécrire dessus Mais c'est une technique écrécrable Non non mais attendez Moi je trouve ça lamentable C'est bon Non mais moi je peux vous dire une chose Que les papiers une fois qu'ils sont servis Sont détruits ou même brûlés Mais c'est n'importe quoi Non mais attend c'est ce que je parle Mais ils en font du PQ après Mais oui c'est ça Non parce que je suis désolé Parce que les billets ce n'est pas combustible Non non mais attend Si tu parles du prix comme Gainsbourg Qui a brûlé 500 balles en direct à la télé Fais-moi confiance qu'il faut complètement être starbé Il n'y a pas de rapport Donc alors moi je peux vous dire qu'en ce moment Vas-y vas-y Non non vas-y Alors oui bon vite fait Il y a Turpentine Qui te demande si tu as déjà voté par procuration Justement c'est la question On allait en venir On accueille Vaseline A la place de Cotivier Salut Vaseline Salut Vaseline Alors donc On était sur les grèves Vous en avez entendu parler Je pense qu'il y en a pas mal d'entre vous Je crois qu'ils sont encore étudiants je pense J'ai une question de J'ai pété Gérard est-ce que c'est vrai que les électeurs Pour voter doivent glisser leurs enveloppes Dans ton urne à caca Alors là tu peux dire à ce petit con C'est qui C'est Pitbull Non mais il est là Non mais il n'y en a pas qu'un Pitbull en France Non mais je vais dire que celui-là Je l'emmerde sur Minitel d'accord Fildar je t'ai prévenu de ne pas me couper Sur des questions con Minitel Au lieu de te marrer parce que tout à l'heure Je vais me lever et tu vas te foutre une gaufre De toute manière au deuxième débat C'est là ta place Ouais je vais l'arrêter Voilà Tu te trompes Non mais c'est bon c'est bon Tu calmes tes nerfs Manu Mais t'éteins ton micro merci Alors donc je pense que Certains d'entre vous sont encore étudiants Dans tout ce qu'il nous reste Saucisson à l'ail Donc t'es encore étudiante toi Non pas du tout Oui moi je fais des études en sorcellerie Et j'ai pris option en chaudronnerie N'importe quoi Citrouille Non moi je ne suis pas étudiante je ne suis pas une saignante D'accord Teton Ouais moi je suis étudiante Pitbull Moi je suis Alénal Clodo Bon toi tu vas te calmer parce que tout à l'heure tu as viré Hein Tony ? Hein Tony ? De quoi tu parles là genre ? Tony il est parti tout à l'heure Vaseline donc toi ? Bah moi je suis dans la vie rétroactive Non mais est-ce que t'es étudiant ou pas ? Bah non je suis dans la vie rétroactive T'es dans un tube aussi Bah en tube ou en comprimé Non mais je pense que Pour ceux qui sont étudiants je pense que pour vous les grèves Vous en avez ras le bol aussi vous Vous avez bien que vous vous attendez Je pense que vous voulez bien que ça se termine Et qu'ils trouvent un moyen Pour que ça cesse Le nombre d'élèves dans les classes Ah bah tu m'étonnes on a envie de bosser nous En plus ils peuvent même pas aller faire la grève Parce qu'il y a les grèves des métros Non non non Si demain ? Non Je te jure que si Moi je te dis que non Alors là tu te mets bien profond dans le cul toi Mais attends C'est pas imaginable Donc je peux vous dire que ça ça faudrait que ça cesse Et que l'autre là celui qui s'occupe de ça Des étudiants Face à ce qu'il a promis Parce que sa confiance A devenir chiant pour vous Vous pouvez pas suivre vos études Voilà bravo On va pas s'éterniser sur cette question C'est un petit point Que je voulais faire parce que Maxime en a parlé Donc on a fait le tour à peu près de la question Donc maintenant je vais vous demander Est-ce qu'il y en a parmi vous Qui ont déjà voté par correspondance ? Ouais moi Non mais parmi les auditeurs Ah non moi j'étais abonné à J'aime lire c'est tout Non mais attends toi tu vas répondre correctement A la question parce que sinon tu vas gerber Très vite maintenant Parce que je veux pas me laisser emmerder Dans les douze dernières minutes qui nous restent du débat Je vous préviens d'entrer Alors Vaseline Par correspondance Tu peux préciser un petit peu Qu'est-ce que tu veux dire C'est-à-dire que t'envoies ton bulletin de vote à de la famille Non non non par correspondance Par exemple si tu pars en vacances au moment des élections Tu peux demander à quelqu'un de ta famille De voter pour toi en laissant ta carte D'identité c'est ça la correspondance Si j'étais moins con il serait pas des élections Pendant les vacances Non mais regarde quand il y a des ponts Par exemple comme au mois de mai Comme ça s'est passé là Au mois de mai abruti Non mais on parle pas du pont de l'Allemagne C'était pas au mois de mai c'était au mois d'août en plus C'est quoi une procuration ? Une procuration c'est que tu donnes l'autorisation par exemple A quelqu'un de ta famille pour aller voter pour toi Et comment on fait pour donner l'autorisation ? Comment ? Et comment on fait pour donner l'autorisation ? Au commissariat de police Le plus proche de chez toi Ou tu vas même à la mairie et tu leur demandes Tu dis voilà je suis pas là Pendant le temps des élections Est-ce que je peux donner l'autorisation à mes parents ? Donc en fait si toi tu vas pas voter Je peux me pointer à ta mairie et dire voilà Je viens de la part de Gérard et je vais voter pour lui Non mais à une condition que moi je signe Parce qu'il faut que la personne intéressée signe aussi Mais comment peux-tu être sûr Que la personne va voter ce que tu veux ? Ah non mais ça c'est sûr ça là-dessus Je suis d'accord avec toi Mais ça c'est C'est pour voir avec quelqu'un de ta famille Tu peux très bien dire à la personne de ta famille Tu mets rien dans l'enveloppe, basta Ouais mais je crois que c'était personnel Que t'avais le droit de le dire à personne Ouais mais si tu veux voter blanc, tu votes blanc c'est tout Gérard il fait caca partout mais il vote écologiste Ouais moi je t'emmerde toi J'ai vraiment pique-bulle Oui Régo Sur IRC il y a Pingouin qui te demande s'il faut un isoloir Pour voter par correspondance Non pas spécialement Est-ce qu'il faut un abonnement ? Non plus Est-ce qu'on peut voter dans le noir ? En principe quand tu tires le rideau Bien sûr tu peux voter dans le noir Comment ça ? Normalement t'es une voiture, moi je regarde l'émission tous les soirs Non t'es toi toi Et il y a Le Chien aussi qui te demande si on peut continuer à voter Quand le vote est fini Non je pense pas, une fois que c'est terminé à partir de 8h A partir de 20h ils peuvent plus voter Mais alors pourquoi les résultats ils arrivent après 8h ? Parce que le temps Il y a le dépouillement déjà à 8h S'il vous plaît vous me laissez parler Je réponds à Régo Donc déjà à 8h ils commencent déjà à faire un sondage BBVA pour te dire à peu près Le nombre Si ça s'appelle comme ça Il y a le BBVB aussi Non BBVA et IFOPS Donc ils commencent déjà à te donner Un point de vue sur le nombre De personnes qui ont voté, le nombre d'abstentions Une estimation Une estimation voilà Quand tu parles de dépouillage ça veut dire qu'en fait Ils se bourrent la gueule juste avant quoi Non mais attends c'est qui là qui parle ? C'est qui qui vient de poser là ? C'était ton ? Ouais c'est moi ouais Non mais je crois que la question sur le dépouillage Il y a longtemps qu'elle a été posée Je vois pas ce que tu vas ramener Attends je réponds Je suis en train de te poser une question qui a tout à fait rapport avec ce que tu viens de dire Parce qu'on dit que les résultats sont après 8h Et pendant ce temps là ils font le dépouillage Le dépouillage c'est quoi ? C'est se bourrer la gueule avant ? Mais non c'est de retirer les papiers qui sont dans les enveloppes Voilà tu vois que t'es capable de répondre quand tu veux Il y a longtemps que j'avais répondu déjà Fallait te réveiller un peu A ce sujet Gérard il y a Turpentine qui me demande si c'est des facteurs qui dépouillent les enveloppes Non c'est des gens comme nous Des toxicomanes ? Non non ça peut être des gens comme nous Pas comme toi quand même Moi si je l'ai déjà fait Il l'a fait ? Ah oui il s'est déjà dépouillé Tu l'as fait ? Oui oui ça y est Ça m'étonne pas que la droite est passée Doit-on parler de politique en cours ? Ça va concerner ceux qui font Attends doit-on parler de quoi ? De politique en cours En cours voilà En cours de quoi ? En cours quand t'es à l'école Quand tu cours ? En cours Quand on fait du jogage ? Non non non C'est toi qui me parle en même temps Je croyais que c'était l'autre dindon là-bas Donc saucisson à l'ail Bah écoute moi ça fait longtemps que je suis plus à l'école Parle un peu plus fort Je dis ça fait longtemps que je suis plus allée à l'école Donc je peux pas vraiment répondre Mais je pense que de toute façon c'est interdit Ouais bah de toute manière Tu peux enculer à partir du moment où tu parles de politique Non mais t'en as beaucoup qui essayent d'en parler Oui qui essayent mais enfin ils se font vite Vite casser en général Ouais mais dans les lycées je pense que S'ils sont pas pronds ils peuvent en discuter entre eux Ah ouais non mais là y'a pas de problème c'est sûr Ok Casse-couille Ouais non en cours non on parle pas de politique A part des fois d'Elisabeth Guigou mais sinon Bon alors casse-couille là tu te casses Comme ça tu me les casseras plus Allez c'est terminé pour lui Ça a commencé à me les gonfler Qu'on arrête pas de parler d'elle Alors ce coup là terminé C'est trouille Ouais alors moi une fois y'a un prof qu'on a parlé Il a pas le droit J'ai porté plainte Et le mec il est radié d'éducation nationale Non mais attends parce que souvent Ah attendez s'il vous plaît Je vais répondre quand même à cette rouille Souvent t'as des profs qui en parlent pour dire à peu près Ce qu'ils en pensent C'est sûr que normalement ils ont pas le droit Ils ont pas le droit C'est pour essayer de machiner un peu l'atmosphère Mais je pense que c'est sûr Ils ont pas le droit Mais oui je sais Donc t'es ton ? Non ils ont pas le droit d'en parler c'est interdit par la loi D'accord Pic Bull Bah moi j'échangerais jamais un cours de politique Contre le cours de bio La reproduction des bonus colantartiques Ouais c'est ça t'as raison toi Gérard excuse moi à la place de caisse Couille on accueille Pé de Burne Bonsoir Gérard bonsoir à tous Salut Pé de Burne Vas-y Gérard je crois que tu peux parler maintenant Donc je te répète la question Comme t'étais au standard Donc doit-on parler de De politique en cours Donc Donc Pour toi Bah je pense que les élèves quand ils sont en cours Ils ont d'autres trucs à faire Bah oui mais est-ce qu'on a le droit d'en parler Tu me diras surtout qu'en ce moment il y a certains problèmes On en a discuté tout à l'heure Sur les histoires des grèves qui commencent à nous prendre la tête On en a ras le bol Pour les étudiants ils en ont marre aussi C'est des feignants Mais ouais mais c'est des feignants Non c'est pas des feignants C'est les profs qui sont des feignants Parce qu'ils veulent pas Comme les routiers c'est des feignants Oh ta gueule toi C'est des alcooliques Bon alors toi ces trucs tu dégages C'est pas moi Non mais t'es pas visé qu'on dit alcoolique Non mais t'es ton pour toi Oui Donc toi Oh vous vous réveillez là Vous répondez aux questions Mais je t'entends pas Gérard Alors peut-on Doit-on parler de politique en cours Allo C'est interdit C'est quoi Ah ça c'est Fildar ça Ah là là Mais lui une droite Tu me fais pas gueule ou quoi toi là Bah j'ai rien fait Non tu me coupes les auditeurs Ça va pas non Bah oui j'ai guéri dans la gueule Donc t'es ton Ouais bah je t'ai répondu il y a deux minutes Gérard Donc Pic Bull Bah moi aussi Ok Vaseline Ouais bah doit-on en parler en cours Moi je dis si les filles elles se mettent des doigts dans les cours Ça le fait pas Bon d'accord je vois pas du tout le rapport Bah doit-on tu dis doit-on Bah si elles se touchent c'est pas bien Bon alors les sondages Avant de faire la conclusion Je vais donner les Un petit sondage rapide ouais Les deux derniers sondages qu'on a Donc à la question La politique est-elle bien faite en France ? Il y a 60% des gens qui disent qu'elle est bonne Avec des dessins énormes Ça je vois pas Ça c'est bien signé Olivier de la production Pour me sortir des conneries comme ça 40% des gens qui disent Que la maquette on voit des traces de colle Donc ça je vois pas du tout le rapport Avec la politique Olivier de la pro Après question À la question Votez-vous Non non t'as rien fait Tu me prends pour un con toi Tu me prends pour un con non ? Termine Gérard termine Donc à la question Votez-vous souvent Donc il y a 40% des gens Qui disent qu'ils votent Qu'ils rotaient seulement après avoir bu du coca Donc je vois pas du tout C'est bien lui 36% des gens qui ont dit Qu'ils votaient plus de 6 fois par jour Donc je vois pas du tout le rapport non plus Et 30% des gens Qui ont dit Qu'ils ne votaient jamais Car Gérard ne s'est jamais présenté Aux élections Et je me présenterai jamais Donc pour terminer Une petite question Vite fait sur IRC Il y a Orki qui te demande Qu'est-ce qu'on gagne Quand notre bulletin est tiré au sort En fait Non mais attends Je vois pas du tout Son bulletin au sort C'est dans les jeux Donc ça je m'en fous C'est pas dans la politique Une Twingo Ouais une Twingo Une Kangoo tiens Ouais pourquoi pas s'il veut Donc on va perdre la conclusion du débat Ouais Donc il est 57 Donc saucisson à la gueule Bah écoute Laisse passer les autres Après je répondrai Bon ok Vaseline Ouais bah je sais pas Je voulais te féliciter Pour la manière dont t'as présenté La dualité indicible De la phénoménologie intrinsèque du problème Et puis au revoir pour ton débat Bon allez ça commence à devenir l'autre Ta conclusion c'était ça pour me dire ? C'était bidon Bon alors pig bull Pig bull une fois Ouais ouais c'est moi Alors Donc moi je fais toujours ma dédicienne A Elisabeth Guigou si tu m'écoutes Alors allez hop c'est bien Tu peux rentrer chez toi Maintenant t'as la conclusion à la fête Voilà Alors Vaseline Vaseline C'est la fête Déjà fait Déjà fait ? Non parce que j'ai pas Si si Non t'es ton parton Bah moi je dirais que la politique C'est comme toi Gérard C'est catastrophique quand on en parle Eh bah c'est bien Si c'est pour ça que t'as voulu participer au débat C'est bien Bah ouais je fais ce que je veux Je suis assez grande Bah de toute manière tu fais ce que tu veux Moi aussi je fais ce que je veux Bah moi aussi je fais ce que je veux Je suis majeur à vacciner J'ai pas besoin de Pourquoi tu me parles d'abord ? Bon bah alors je te demande la conclusion Donc tu réponds et c'est tout Eh bah donc la conclusion C'est la politique C'est comme toi C'est catastrophique quand on en parle Point barre Eh bah alors ok bah salut Allez bonne nuit Citrouille Ouais Moi je dis Des poivrons Hein ? Je dis les politiciens C'est comme les routiers C'est des poivrons D'accord Eh bah alors c'est sympa C'est bien parce qu'il y en a beaucoup Qui ont entendu ce que tu viens de dire Petite Burne Pet Burne Pet Burne Ouais Moi je dois dire que T'as souvent trouvé Qu'il y avait des questions Qui avaient pas de rapport Mais faut être indulgent Avec ceux qui disent des trucs Qui ont pas de rapport Parce que toi tes questions Bon elles ont pas trop de rapport Entre elles aussi donc Non mais attends Mais dans ces cas là T'avais qu'à écouter dès le début T'aurais peut-être pu Comprendre plus Ouais bah dans ces cas là T'avais qu'à comprendre Les questions qu'on a posées Parce que je trouve que On a fait quand même Largement le tour De tout ce qui se passe En France Ouais mais t'as quand même parlé Des extraterrestres Bon Non non non Justement ça a pas été fait Je suis désolé La question elle a pas été faite On a passé sur le truc Ouais mais tu l'as cité quand même Ouais non non Mais on l'a pas faite Donc nuance Faut pas confondre Entre citer et l'avoir fait Ok ? Euh oui Pour finir Hugo alors Oui donc une conclusion Hier c'est de Daube Avant de voter Mettez une capote C'est important Contre le cancer du sida Surtout si vous êtes Homosexuel Non mais ça c'est C'est même pas une question Que je vais faire Dans les maladies Tout à l'heure Après les deux disques Saut s'ils sont à l'aïe Pour terminer la conclusion Bah écoute J'ai pas trouvé Que c'était un débat Très intéressant Parce que vu les conneries Que tout le monde faisait C'était pas génial Ouais non mais d'accord Bah c'est ça De toute manière Je m'en doutais un peu De toute manière Que ça allait foirer Un tout petit peu Non c'était bien C'était bien Ouais ouais Non non mais quand j'ai Un abruti de câble Qui me fait que des conneries Je vais faire la vraie Un fil d'art Donc moi je peux vous dire Une chose Que c'est dommage Qu'on a pas trop de temps Pour continuer Parce qu'on a C'est vrai que t'as tellement De trucs à dire sur la politique On est tellement pris Par le temps Donc moi je peux vous dire Une chose C'est qu'à l'heure actuelle C'est vrai Ce qui est bien en même temps Excuse-moi c'est Max C'est que tu disais au début Que tu voulais pas faire un débat Et en même temps Ta conclusion c'est dommage Qu'on ait pas eu assez de temps D'en parler plus longtemps Tu voudrais parler plus longtemps D'un débat que tu ne veux pas faire C'est bien ? Non parce qu'il y a Certaines questions Qu'on aurait pu plus approfondir C'est à dire sur les grèves Il devrait y avoir la suite Dans les mois à venir Ouais bah ça On verra On attendra le sondage Du premier On attend de voir Si Bill Clinton est encore Au président Soit écrase Donc la conclusion C'est vrai qu'en ce moment On a parlé pas mal de grèves Et ça c'est vrai Que c'est chiant pour tout le monde Les grèves Ce qui se passe à l'heure actuelle Donc maintenant C'est au gouvernement De s'en prendre après Ils font ce qu'ils veulent Ils nous emmerdent pas Avec leur connerie Et ils font ce qu'ils peuvent Ok voilà Donc on va se quitter Et on va se quitter pour Pour mieux se retrouver tout à l'heure Pour mieux se retrouver tout à l'heure Sur les maladies Donc on va se quitter Avec Marie-Josée Perrec Avec les cafards C'est meilleur chez soi Et vous pouvez nous appeler Toujours au 0803 0803 5 000 Toujours 36 15 Camphone Radio Rubrique directe Et l'IRCD On était combien ? On est actuellement 1428,6 C'est bien On continue On continue Allez à tout de suite == Le débat sur les maladies == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'était bien ça, c'est quoi ? C'était Marie-Josée Perrecq avec les capards C'est Meilleur Chez Soi Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 08 5000 08 175 000 Toujours 36 15 4 Fun Radio rubrique directe et sur l'internet de Rigaud qui y est toujours Donc www.frfunradio je sais plus quoi Slash Fun Radio Ouais Slash Fun Radio on était 1400 je sais plus combien On a dépassé, on arrive à 1584,1 Oh là là là, bravo Gérard Combien j'ai cru mal entendre là ? 1584,1 Ah d'accord, c'est pas mal Alors on va accueillir Potchambe, 21 ans de Montluçon On écoute Fun Radio sur 92.1 Bonsoir Bonsoir Jamal, 24 ans de Brest, 103.2 Ouais salut Girose, 20 ans Cirose Cirose, du foie 20 ans Paris, 101.9 Bonsoir Bonsoir, je sens pas bon je sais pas ce que c'est encore Ouais non C'est quand le matin tu t'habilles et que tu sors directement Quoi ? Hé, à 2h du matin il est pas encore couché lui là ? Il a quel âge ? 12 ans Hé non non Salut, salut Non non, ça va pas non ? Bah quoi ? Ouais bah j'ai le droit quand même, j'ai pas le cours, je suis en vacances C'est les vacances Gérard C'est les vacances on peut On écoute Fun Radio Gap 90.7 On écoute, t'as pas de problème S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 S'il te plaît, 22 ans de Dieppe, on écoute Fun Radio 100.1 Salut Gérard Salut, répondez bien quand je parle hein, surtout Dites pas bonsoir quand on vous parle hein, surtout Bonsoir Gérard Oui, bonsoir de 17 ans, on écoute Fun Radio J'habite en Belgique A Bourbon ? A Bourbon A Bourbon ? A Bourlon A Bourlon, pas Bourbon, à Brouty Oh là là, fil d'art Oh là là Et on écoute Fun Radio Belgique 100.9, c'est ça ? Euh ouais, c'est ça Ok Ok Donc alors, le débat c'est sur la maladie Les maladies Les maladies Les petites maladies Donc je pense qu'on en avait déjà discuté la semaine dernière qu'on allait faire ce débat-là Alors, on va poser la question La grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? On va demander ça Tiens ben, ah oui De Bourlon Tu peux remettre s'il te plaît ? Oh non ouais, ça va pas commencer hein J'ai pas entendu, j'ai pas entendu la fin de ta putain de question Ma putain de question Attends, merde, si t'es pas contente ma petite Tu vas perdre ton nom Tu vas aller au standard, je vous ai dit Je vais pas me prendre la tête là-dessus Alors, la grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? Bah moi je trouve que la grippe s'attrape partout J'en ai attrapé sur la plante de pied, ça me fait prendre du mal D'accord Ok, s'il te plaît, va, s'il te plaît Bah t'es poli, c'est bon Donc toi ? Dans le métro D'accord, je pense que vous êtes vachement bien réveillé pour le deuxième débat, ça fait peur Merci pour le Larsen De rien Dans le TGV aussi Alors, je sens pas bon Bah moi, j'ai pas de J'ai pas de grave maladie Mais bon, je suis jeune, mais je suis déjà très précise quand même Mais la grippe, je sais pas La grippe s'attrape-t-elle sur le menton ? C'est la question, c'est pas une autre question que je te pose Bah moi, les maladies, on m'a pas encore pu Expliquer encore, moi j'ai rien eu au menton Non mais attends En 12 ans, t'as pas eu de maladie, tu me prends pour un con là ? Ouais, j'ai eu la coqueluche, mais c'est tout quoi Ouais, la coqueluche T'as pas un petit problème de voix là ? Si, si, un petit peu, ouais Il a pas encore muté, c'est pour ça Bah ouais, à 12 ans, dis donc, ça fait bien Cirrhose, du foie Bah écoute, je pense que la La grippe peut s'attraper aussi sur le menton Parce que tu peux avoir aussi des boutons sur le menton Ouais, mais de toute manière, la grippe Elle peut s'attraper sur les La grippe peut s'attraper partout Sur les parties les plus sensibles du codor C'est-à-dire celles du milieu Et à 12 ans, tu L'achète, l'achète Ouais, bah, oh sinon Hey, gamin, là, tu vas te calmer Parce que tout à l'heure, tu es allé voir Fildar au standard Excuse-moi, papa Ouais, bah, si tu veux pas choper la grippe sur le menton Tu mets une écharpe, simplement Ouais, d'accord Bah, on dirait que ça vous fait peur Quand je fais le débat sur la maladie Parce que vous êtes à moitié endormi là-dessus Ouais, on a peur de la personne Ils sont reculés un peu de la radio Pour essayer de choper un truc Attends, qu'est-ce que tu viens de dire ? Je sens pas bon, là Je sens pas bon, qu'est-ce que tu viens de dire ? On a pas envie d'avoir une femme Parce que je suis, voilà Ouais, t'es puceau, mais attends Ça va venir Ça va venir, Gérard, il l'a encore Rigo Oui ? Ouais, je suis malade Salut Non, non, mais Alors, faut demander à Gérard Si on peut soigner l'acné juvénile Et si on a des chances un jour De trouver un vaccin pour éradiquer cette maladie Non, mais ça, le problème sur l'acné On va en parler aussi Est-ce qu'il y a plus de chances Ça, c'est Orki qui me demande Enfin, c'est Orki qui me demande Qui te demande Est-ce qu'il y a plus de chances D'attraper des maladies Dans les chiottes de la loco ? Ah, non Non, c'est Gérard Excuse-moi, j'avais pas lu C'est Gérard, il y traîne, ouais Tu sais qui vient de dire ça ? C'est le petit, mais il s'est pas au courant Non, non, non, ça, c'est une bonne nana Donc, pot de chambre ? Ouais, bah moi, je pense que En fait, ça s'attrape par les cheveux Hein ? Par les cheveux, peut-être Par ? Les cheveux Par les cheveux ? Les tifs Ouais, bah, je vois pas du tout le rapport Les poils, les poils Si tu mets pas de bonnet, ça va pas après Moi, Gérard Moi, Gérard Je voulais dire que J'avais aussi attrapé un truc, là Chez le Tobib C'est la Gérardite aiguë Et je peux forniquer qu'avec des boudins Ouais, ouais, je sens pas bon Je sens pas bon Tu vois ce que tu as fait ? Tu vas aller faire dodo Au revoir Sois tolérant Allez, hop Bonne nuit pour lui Gérard Oui ? J'aimerais te poser une question Est-ce que tu crois qu'on peut attraper Les maladies par téléphone ? Euh, non, pas spécialement Pourquoi ? Heureusement Bah, je pense que Je sais pas On sait jamais, hein Bon, ok Gérard Oui ? Sur Minitel, il y a Comment il s'appelle ? Non, je vais pas donner le nom Il nous dit que t'as une tête d'hémorroïde Non, bah, lui C'est quoi un hémorroïde ? C'est beau un hémorroïde Bah, je sais pas C'est pour ça que je demande à Gérard Des hémorroïdes Ça s'attrape Aux couilles Non, non, non C'est dans le derrière Ouais, bah, ouais Ça y est À force de mettre du coton-tige Non, mais c'est que Souvent, Gérard Il a des couilles très proches du derrière C'est peut-être pour ça Alors, là, j'en connais J'en connais Qui parle de coton-tige Si tu continues Je vais pas chercher midi à 14h Je vais en saquer un au hasard Ouais, c'est pas mal Dans ton cul Alors, oui, tu dégages Allez Vous avez dit un dit ? Non, non, c'est personne Je sens pas bon Et je viens de le virer Non, non, mais lui Tu le vires complètement Non, mais ça y est, ça y est Putain, attends, Gérard Je dis rien, tu veux me virer ? Non, non, non, ça y est, ça y est On a trouvé qui c'était C'est bon Oui, Rigaud, il y avait une question Non, qui a passé trop vite Oui, oui, il y en a plein Il y a Viandox qui te demande Si on a des séquelles Après une maladie mortelle Non, ben, je vois pas Parce que si t'es mort Tu peux pas avoir de séquelles Bravo C'est la première fois Donc, la diarrhée s'attrape-t-elle ? Par contre, moi, je peux vous dire une chose Que la grippe Je l'ai jamais attrapée Sous le menton, en principe Tu l'as attrapée où ? Tu l'as attrapée où ? Je l'ai attrapée dans la gorge C'est tout À force de gueuler Elle vient de sortir Souvent, t'as plus de voix Non, mais gorge profonde ou pas ? Ben, ça dépend Des maladies Je pense que t'es plutôt gorge profonde Ouais, gorge profonde à fond Bon, alors, la diarrhée Elle est bien pleine aussi, quand même Tu sais qui parle, là, comme ça ? Ah, c'est pas drôle C'est oui Oui, oui Oui, alors ? Tu disais ? Ah, non, mais attends C'est pas moi, j'ai rien dit S'il te plaît, tu disais ? Moi, je disais rien Ouais, c'est bizarre Il y a une question, là Sur un sondage, encore Je me demande si c'est pas encore Des petites conneries, ça Non, celui-là, il est officiel C'est moi qui l'ai récupéré Hop Hop Bon, excuse-moi, Gérard Je sens pas bon On a Viagra 27 ans De Boulogne Alors, Viagra, bonsoir Bonsoir Il est au travail Ouais Salut, Viagra Donc, moi, je voudrais témoigner En expérience Non, mais tu retires Tu retires tes lois de thé d'arrêt Donc, je te donnerai mieux Non, mais je suis enrhumé C'est sur les maladies Donc, ça tombe très bien Donc, moi, ce que j'ai fait C'est que, bon, là Pauline Viagra Vient d'être introduite en France Non, non, mais attends Attends, pour l'instant Tu vois, c'est pas Je suis pas encore arrivé A cette question-là Alors, tu commences pas A jouer les gros caïds Ok, pas de problème Ok Alors, maintenant Je vais faire le petit sondage Là, qu'on m'a donné Ouais Donc, alors Pour ou contre les maladies Ça, de toute manière J'avais jamais J'en ai marre qu'on mette Des pour ou contre Lors des Sur les Non, mais c'est important De demander ça aux auditeurs Ouais, alors, il y a 10% Qui ont répondu Que la question était trop compliquée Ben, c'est pas mal Ça, c'est 60% des gens ont répondu Mais on ne On ne s'en souvient plus Et 30% des gens Qui sont contre les maladies De l'éléphant qui pue Alors, ça Fille d'or, tu vois Ton sondage comme ça Tu peux te carrer dans le cul Et te torcher avec C'est pas moi On a fait un sondage Sur les auditeurs Comme là, tu vois Ça, c'est La dernière question Avez-vous déjà vu Des maladies Et si oui, pourquoi Tu vois Là, je ne vais même pas y répondre Ça va aller vite fait Voilà Bonjour Allez Alors, l'autre question La diarrhée s'attrape-t-elle En été Ou en hiver En hiver ou en été On va demander à Viagra Ben, c'est plus en été Parce qu'il fait chaud Donc, on transpire Ouais Donc, parce qu'en fait En hiver Le caca a tendance A se solidifier Ouais Donc, ça fait Qu'on chie des pavés de merde D'accord Euh, oui Pour toi Ben, moi, c'est ni en hiver Ni en été C'est en automne D'accord Ben, c'est bien Ben, pourquoi C'est la saison des feuilles Ah ouais, d'accord C'est pas mal Tu vois quoi Ah non, non, mais c'est pas mal Ouais, c'est bien S'il te plaît Ouais, moi, j'ai la diarrhée Quand j'ai la chiasse La chiasse, c'est quoi ? La chiasse, c'est la diarrhée Gérard, est-ce que tu pourrais S'il y a une différence Expliquer Ben, c'est pareil C'est de l'eau Quand t'as la chiasse Tu fais de l'eau Et quand t'as la diarrhée Tu fais de l'eau C'est-à-dire Quand t'as la diarrhée Tu chies de l'eau Donc, c'est pareil Tu peux la récupérer Pour la boire, alors ? Non, non, je pense pas Parce que c'est dégueulasse Pourquoi c'est sans bulle ? Elle recycle tout, l'écologie Euh, c'est plus le thème Sur la politique, bien grave Ok Euh, cirrhose Du foie Alors, tu peux avoir La diarrhée à tout moment Et à toute saison J'en ai rien à foutre Mais alors ? Donc, à toute saison Tu peux avoir la diarrhée À n'importe quel moment Voilà, ça c'est C'est une bonne question Ce que je voulais dire Mais c'est bien On me retire les parles de On me retire les verres du nez J'avale Les verres du cul, c'est la diarrhée Ta gueule, toi J'avale Ouais, ben écoute Plutôt, plutôt en hiver Parce que moi, dans la fois Que j'ai eu la diarrhée J'avais chopé une hépatite G Et j'avais eu Et en plein hiver Et j'avais une chiasse Mais l'enfermé D'accord Un moustache Euh Non mais euh C'est bien Que j'ai ton micro Quand on Là, c'est pareil Alors, euh Donc, euh Peau de chambre Ouais, ben moi Je pense que c'est en automne Puisque je l'ai eu Il y a deux jours Ben, euh Pour un Non, tu l'as eu Il y a deux jours ? Ouais Ah ben d'accord Donc, euh Tu pourrais préciser ? Prouve-le La chiasse, c'est tout Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Prouve-le, pétaco Oh, ça y est Vous vous calmez là-derrière S'il vous plaît Merci Moi, je peux vous dire Que c'est rare Quand j'ai la diarrhée Et ça m'arrive pratiquement jamais Ouais, non Toi, c'est toi la diarrhée Heureusement Parce que ça sera Un sacré bordel chez toi Alors, euh T'es tout petit Tu en dis encore Un mot de travers Je me lève Et je ne mets plus ma main Dans ta gueule C'est pas ta directe Que de la gueule Ok Alors Doit-on Troisième question Doit-on trouver un vaccin Contre le Viagra ? On va demander ça Peau de chambre Ouais, je pense, ouais Ben, allô ? Oh, là, là, là, là, là J'arrête d'être marreuse Sans colline, toi Gérard, ton débat Assieds-toi Fais ton débat Alors, euh Peau de chambre Ouais, j'ai dit ouais Dans quelle phase ? Ben, je dis oui Que je suis d'accord, quoi Mais putain Mais tu vas laisser ton micro Éteint Tu vas faire ton boulot Comme il faut Au standard Ou tu finis le truc de classe Regarde des connards Là, qui font le bordel Tu gères rien Fille d'art C'est une honte Putain, mais Mais quoi Ah, putain Putain, t'es péché, Fille d'art Ouais, ça y est, ça y est La droite, elle est partie, ça y est Ouais, j'ai un coup de tête Un coup de tête Putain, Fille d'art Tu as bossé un peu, là Parce que ça devient Rangaine avec toi, hein Bon, Gérard, en attendant On a une question sur l'IRC Que je trouve intéressante De Blue Falcon Comment attrape-t-on le Viagra ? Alors, ça, le Viagra C'est... Je peux témoigner Moi, je pensais Qu'on l'attrapait au lasso Moi, je peux témoigner C'est Viagra Donc, moi, ce que j'ai fait J'ai un peu décollé, quoi Parce que le Viagra Est venu en France C'est que j'ai pris Dix pilules d'un coup Donc, maintenant À chaque instant, je bande Non, mais ça Ça, de toute manière Normalement, la pilule La pilule contre le Viagra La pilule Le truc du Viagra Normalement, c'est prescrit Par les médecins Et c'est bien précisé Combien qu'il faut en prendre C'est pas un médecin agréé Donc, il va prescrire Attends, ce qui dit n'importe quoi Tu commences à me casser les couilles, toi Non, mais c'est bon On m'a fait un vaccin Une picousse dans la bite Et maintenant, c'est encore pire Parce que c'était de l'adrénaline Bon, ça y est Toi, t'as rappelé Le tour de la question Gérard, c'est quoi le Viagra ? Le Viagra, c'est une pilule Pour ceux qui sont impuissants Bah, c'est quoi, impuissants ? C'est pas une maladie ? Impuissants ? Non, non, les impuissants C'est quelqu'un comme Gérard Ouais, mais attends Moi, je t'emmerde, toi, connard Hé, Gérard Oui ? Est-ce que tu prends du Viagra, toi ? Non Et toi, quoi ? Non, il a déjà du gras à la maison Il a déjà du gras à la maison Il n'y a pas ta gueule, toi Je ne vais pas te louper, tout à l'heure Si tu veux saccager le boulot Tu le saccages Et tu dégages Ça va chier pour toi, Filder Alors, on va demander à... Oui ? Salut, ça va ? Ouais, et toi ? Tranquille ? Oui Allô ? Oui Allô ? Gérard, Gérard, Gérard Tu as géré les auditeurs Ta mère ! Oh, la vache, Fildar, il est par terre Il vient de se prendre un coup de feuille Un coup de savate Tu viens de me faire gosser, ou quoi ? Tu vas se faire gosser Les gladiateurs Bon, on va reprendre le thème Ouais Allez T'as l'état de ton micro ? Arrête, c'est bon Gérard, assieds-toi, vas-y Pousse le bout, merde Il tape Fildar avec des bouts de cadeaux Vous ne pourriez plus rien gagner dans la journée Gérard Arrête, Filipe Mais tout à l'heure, je l'ai éclaté pour de bon Je vais laisser le débat terminé Je vais laisser Rousseau maintenant Je crois qu'on avait prévenu Toi, ça avait prévenu avant Je me perds un boulot comme Hippo Alors tu vas chercher le connard Mais vite fait Salut, ça va ? Et alors, troisième question, on va demander à Potchambe Arrête de me barrer, fais le boulot, putain On va demander à Potchambe Doit-on trouver un vaccin contre le Viagra ? Mais je t'ai dit oui tout à l'heure Tu m'as posé la question en premier Ouais, d'accord Déjà, moi, je voulais te dire que le Viagra, ça m'intéresse Parce que je suis atteint de mini-zobisme Et je voudrais savoir Parce qu'apparemment, Viagra, là, il est dans le business Et je voulais savoir S'il pouvait justement me businesser Me dealer 2-3 Viagra, là, parce que je suis en galère Bah écoute, y'a pas de problème, j'ai acheté une cartouche de vin Non, non, non, mais J'avais le Viagra, là Vous verrez ça pendant la pause publicitaire Moi, j'aimerais bien me faire mettre une cartouche En parlant de ça Gérard, ton débat T'as dit que t'avais des auditeurs ou c'était quoi ? Comment ça me fait chier, là ? Salut, ça va ? Bon, envoie un disque Non, non, on peut pas, on peut pas tout de suite Non, non, c'est moi, t'envoie On va reprendre dans le calme Sur l'IRC, y'a au moins 200 personnes qui sont parties Suite au débordement de Fildar Merci Fildar Et on est plus que 2 sur Minitel aussi Un broutille, va Combien c'est ? Plus que 2 ? Eh ben c'est bien Tu gères un peu, Phil Si Rose Donc toi, pour toi Je pense qu'on peut pas trouver de vaccin Contre le Viagra Parce que le Viagra, c'est un médicament Le Viagra, c'est un médicament Tu le prends si t'es impuissant Je vois pas quel est le rapport avec la question D'avoir un vaccin Contre l'obésité, y'a un truc ou pas ? Contre la connerie Je sens que tout à l'heure Y'en a qui vont se prendre des claques Ça va leur faire tout drôle Et là, t'arrêtes aussi, Manu T'arrêtes avec l'appareil Parce que ça me gonfle, c'est toi C'est toi, je viens de te voir appuyer sur les touches J'ai fait ça, regarde, j'ai appuyé là Ça fait quoi ? Y'a pas de son Donc, s'il te plaît Ne me marre pas, toi, parce que tout à l'heure Ça va te faire tout drôle, toi S'il te plaît S'il te plaît, tu réponds Oui, je réponds Moi, je dis que le Viagra, c'est bien, mais il faut pas en abuser D'accord, et oui ? Bah, écoute, Fildar vient juste me remettre à l'antenne à l'instant, donc j'ai pas entendu la question Bon, alors, Fildar C'est pas vrai, je te jure, j'ai pas touché aux touches Fildar, tu vas dégager pour de bon, toi Mais non, mais oui, réponds, c'est faux T'es plus dans l'équipe Tu vires, tu peux rester chez toi Non, mais Fildar, arrête de nous couper Oui, donc, toi Si tu pourrais me répéter la question, je suis désolée, mais c'est Fildar Doit-on trouver un vaccin contre le Viagra ? Euh, non, je pense pas, non, parce qu'au contraire je pense que le Viagra ne peut qu'améliorer les cas désespérés, quoi D'accord, donc Viagra, t'avais répondu, toi Non, mais répondez pas Non, non, il est là, il est là Ouais, je suis là, je suis là Donc, pour toi ? Bah, ouais, tout à fait D'accord, alors, quatrième question Je pense qu'on va arrêter avant 3h à cause de Fildar Non, c'est vachement intéressant Tu vas pas arrêter à cause de Fildar Non, non, à cause de la merde que t'as foutue, tu vois Maintenant, sur IRC, on était 1400 Maintenant, il n'y a plus personne Bravo, Fildar, de tes conneries On est quand même plus de 1000, ce qui est déjà très bien, Gérard Non, mais tout à l'heure, on était à 1400 S'il n'avait pas déconné, on aurait été à plus de 1600 Là, Gérard, sur le 3615 Fun Radio ça remonte, vu qu'on est quand même à 47 Ouais, bah, d'accord Et Gérard, pour reparler de l'IRC, je lis vite fait Alors, il y a Turpentine qui te demande GG, est-ce que tu es dérangé par tes bourrelets de vieux gras ? Non, bah, ça, c'est je ne vois pas du tout le rapport avec le vaccin contre le vieux gras Donc, avoir la cangrène est-elle une maladie ? C'est quoi la cangrène ? Alors, j'explique tout de suite le truc C'est un ongle qui est incarné Je croyais que Gérard, excuse-moi, je croyais que la réincarnation c'était dans le bouddhisme Non, non, la cangrène, c'est une maladie qui peut être très grave et malheureusement, il y en a beaucoup qui ne sont pas soignés à temps contre ça et ils risquent de perdre un membre de leur famille Non, non, un membre sur eux Si tu as un ongle incarné et que tu ne te fais pas soigner, ça va continuer de s'infecter et tout Donc, à un moment donné, ça va venir sur la main, ça va monter dans le bras et ils seront obligés de te couper le bras Et là, j'ai une personne que j'ai connue T'as vu sa vie ? Non, non, qui avait eu la cangrène Elle n'a pas voulu se faire soigner Oh, s'il vous plaît, vous me laissez parler, merci Elle n'a pas voulu se faire soigner à temps et elle a perdu carrément une jambe Mais bon, ça, c'est une maladie grave On ne va pas en parler Je suis désolé La question, elle est faite comme ça Je la pose et c'est tout Donc, vous allez y réfléchir et on va s'écouter Guy Brouty avec des mots fléchés sur Télé 7 jours Et on se retrouve tout de suite après 2h32, donc vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 0875000 et 0875000 Toujours le 3615, Capone Radio, rubrique directe et toujours l'IRC qui doit revenir normalement Oui, on remonte d'ailleurs, on a redépassé quand ils ont entendu que tu virais Fildar du Standard Ils sont revenus et il y a 1685 personnes Virgule 4 Fildar, je t'ai dit dehors Alors, tu vois ? Attends, attends Tu me retires le casque, je ne t'ai pas demandé de le remplacer pour foutre ta merde non plus Pardon Alors, on récupère pas de chambre Bonsoir Bonsoir Jamal, rebonsoir Jamal Doudou Zirose, pardon Bonsoir S'il te plaît Rebonsoir, oui Oui, s'il te plaît Je suis là, mais Manu vient de me rebalancer maintenant Non, c'est pas Manu Excusez-moi, je suis à l'arrière Manu, il m'a mis tout le monde Là, ça doit être Olivier qui doit s'amuser Ah bah c'est Olivier, alors c'est un des deux Viagra, donc, qui est toujours parmi nous Putain, j'ai la gaule Bon bah, tu restes poli, s'il te plaît Donc, alors, la question... La question, vous l'avez compris ? Non Ouais, tranquille, ouais Mais faudrait que tu la répètes, en fait, ouais Alors, avoir la gangrène est-elle une maladie ? Donc, on m'a demandé ça, bah, à Viagra Bah, oui, bah, si tu le dis que c'est une maladie Je pense que c'est une maladie, mais moi, je... Bah, si t'arrives pas à comprendre C'est pas la peine de continuer le débat comme ça, toi C'est sûr, avec une bite dans l'oreille, quand même Allez, hop, s'il vous plaît, là Vous me virez à Viagra, parce que j'aime pas ça Gérard Oui Merci, il y a Davy One Oui Qui me dit, alors... Est-ce qu'il y a un bébé qui naît Quand le monsieur met la petite gangrène dans la madame ? Bah, en principe, oui, hein Et il me demande aussi combien ça fait en euros Ah, ça, je sais pas Voilà Donc, on va demander à Oui C'est pas une maladie, en fait Non, c'est quoi, alors ? Bah, c'est toi qui la provoque Une grippe, ça s'attrape, tu... Olivier, s'il te plaît Je peux parler, Gérard ? Oui Ouais, donc, je disais Une grippe, ça s'attrape dans la rue, tu vois Tu la sens pas venir Tandis que la gangrène, c'est... C'est quand tu te soignes pas que tu l'attrapes C'est ce que j'ai dit C'est ce que j'ai précisé Bien avant le disque Eh ben, c'est pour ça que je t'ai dit Que c'est pas une maladie Bah, si, ça peut être une maladie, quand même C'est pas une maladie, quand même Ça s'attrape pas D'accord Non, mais j'ai pas dit que ça... J'ai pas dit que ça s'attrapait Nuance, j'ai demandé Est-ce qu'avoir la gangrène est-elle une maladie ? J'ai pas dit si ça s'attrapait Eh ben, moi, je te dis non Parce qu'une maladie, ça s'attrape Et la gangrène, ça s'attrape pas D'accord Ok, alors, s'il te plaît Oui Oui Oui, ben, je t'écoute Oui C'est une maladie, oui Ah ben, c'est tout ce que tu me réponds ? Bah oui, c'est une maladie Bah oui Bon, alors, Olivier Tu retournes Allez, retourne Non, mais je me suis trompé Non, mais retourne d'où tu viens Non, je voulais juste te dire Parce qu'en fait, à la place de Viagra On accueille Syphilis Voilà Bonjour Comment ? Je suis Jean-Louis Connard Salut, Connard Salut, Connard Salut, Jean-Louis Je suis pas rien Connard Donc, on va préciser Jean-Louis Parce que... Ouais, non, mais non T'as pas compris Non, Jean-Louis Syphilis Mais c'est Syphilis son prénom Mais il se l'appelait Connard Je suis grec Alors, si... Ben, tiens, Jean-Louis Jean-Louis, la gangrène est une maladie Ok Ça, c'est sûr Non, mais tu peux préciser ? Précise Jean-Louis, Jean-Louis Oh, tu précises ? Oui, c'est Jean-Louis Salut, Connard Connard, voilà Bon, allez, gros Tous les deux, là Vous me gérez, là Parce qu'il comprend rien, là Je comprend rien C'est Jean-Louis ou Syphilis ? Non, c'est Jean-Louis Syphilis C'est mon prénom et mon nom Mais tu peux l'appeler Connard Non, c'est Syphilis Il t'a dit que oui, c'était une maladie Donc c'est bon, il t'a répondu Il est où, Michel ? Syrose Oui, ben moi, je suis pas d'accord Avec lui qui disait que la gangrène C'est pas une maladie Moi, je pense que c'est une maladie Parce que si tu peux la raper, la gangrène... Bon, elle est celle qui dit n'importe quoi Tu as commencé par te la fermer Ouais, tu la vires, tu la vires Mais par contre, si tu attrapes la gangrène Est-ce qu'on peut te couper tous les membres ? N'importe quoi J'ai le droit de répondre aussi J'ai le droit de l'exprimer Sur Yancy, on me demande Quelle est la personne pas intelligente Qui essaye de s'exprimer ? Je suis sûre, ça doit être toi C'est peut-être une bouffonne, je sais pas Bon, alors, tu me gères... Attends, attends, je vire la bouffonne Non, non, tu la laisses, la bouffonne Non, mais j'ai viré la bouffonne Syrose, donc, toi T'as répondu ? Oui, c'est une maladie, la gangrène Mais tais-toi J'ai le droit de répondre, hein Non, Gérard, passe aux autres auditeurs, c'est bon Je crois que tu vas me prendre un peu Sur les nanas, là Parce que ça commence à me prendre la tête, là Javal Ouais, mais on parlait de petites graines Moi, je suis donneur, et quand tu veux... De la gangrène, abruti ! Quand tu veux, les petites graines dans ta turbine à chocolat Bon, alors, Javal, tu dégages, bonne nuit Allez, hop, celui-là, on l'envoie se coucher Il aura tout compris Il est où, Michel ? Pot de chambre Oui, qui c'est qui veut réagir ? Pot de chambre Ouais, je t'appellerai, c'est le lit, tout ça, je connais Donc, ouais, non, ça le saoule, cette question Non, alors, elle te saoule ? Tu veux continuer le débat, ou pas ? Ouais, c'est pour ça, il vaut mieux qu'on passe à une autre question, c'est mieux Non, mais attends, je fais ce que je veux Non, elle est nulle, la question Bon, Olivier, si t'es pas content, tu retournes de l'autre côté Non, mais non, je suis pas content, mais elle est nulle Moi, je fais ce que je veux, d'accord ? Il a raison, Olivier Moi, je fais ce que je veux Bon, alors, pot de chambre, tu dégages, bonne nuit pour toi Allez, hop Il n'y a plus personne Non, non, mais vous m'avez récupéré d'autres personnes, vite fait Sur les 24 lignes, on y va Alors, les piqûres d'insectes... D'insectes ? Les piqûres d'insectes, rendent-ils malades ? On va demander ça à Jean-Louis Les piqûres d'insectes ? Oui Bah oui, bah oui, tout à fait Moi, j'ai eu... Enfin, il y a un moustique qui m'a piqué Et cet enculé, il avait le sida D'accord Donc, je l'ai attrapé aussi D'accord, Jean-Louis, pour l'instant, j'ai pas envie de parler de sida de ça, ce soir Ah ouais, tu parles de la gangrène, mais tu parles pas de sida Non, mais je parle pas... J'ai pas envie d'en parler, c'est tout Parce que c'est un truc qui est trop long à gérer Ah, ok, excuse-moi Ok Je suis désolé Euh, oui, pour toi Euh, ouais, moi, une fois, je me suis fait piquer sur le clito Depuis ce temps-là, ça n'a pas dégonflé, donc ça craint un peu, quoi Ouais, mais dans ce cas-là, t'as qu'à aller voir un médecin Bah ouais, mais tu sais, le médecin, tu sais ce qu'il va... En fait, non, je vais t'expliquer, Gérard Moi, j'ai un antidote, c'est ma salive Une fois, je me suis fait bronzer, donc j'étais à poil Et, si tu veux, il y a une abeille qui est rentrée à l'intérieur Donc j'ai été voir le gynéco, le gynéco m'a dit Bah écoute, il n'y a qu'une solution Vous savez, mademoiselle, il n'y a qu'une solution Donc en fait, au bout de son temps, il a mis du miel Et puis il est passé à l'intérieur, tu vois, il me l'a rentré Comme ça, il s'est dit, l'abeille va sortir Va s'accrocher sur le miel Et puis en fait, donc il se retire Et puis l'abeille n'était pas là Et puis en fait, il continue, et puis il fait des va-et-vient Tu vois, et puis alors là, vraiment carrément, quoi Donc je lui dis, mais qu'est-ce que vous faites ? Ouais, mais ça y est, ça y est, on a compris, on a compris Non, c'est pas fini ! Ouais, mais maintenant, dépêche-toi, parce qu'il y a d'autres personnes Et puis il y a une question IRC Donc à la fin, il me dit, bah, en fait, vu qu'elle ne veut pas venir Vu qu'elle ne veut pas se coller, maintenant, il faut la noyer Bon, ça y est ? Donc sur IRC, il y a Snul qui te demande Est-ce que quand on est malade et qu'un insecte nous pique L'insecte peut-il tomber malade ? Euh, ça, je pense pas, mais... Je t'en dis, ouais Alors toi, je t'emmerde, toi, oui D'accord ? Bah non Voilà, comme on sait que c'est elle qui s'amuse depuis tout à l'heure Bon, j'ai rien, j'ai rien Et la question, alors, tu penses quoi ? Donc, bah, attends, tout le monde n'a pas répondu Non, mais pour l'insecte malade, là, parce que t'as répondu Non, non, mais je pense pas qu'il peut être malade en même temps Ça, j'ai jamais vu un insecte malade comme ça On a qu'une cuvette à la place de... Je sais pas À la place de peau de chambre Salut, Gégé On accueille Chippo à la place de Javal Salut, ça glisse ? Ok Alors, s'il te plaît Ouais Donc, pour toi, la question Les piqûres d'insectes rendent-ils malades ? Bah, moi, ça m'a rendu pas mal malade Il y a une fourmi qui m'a piqué entre les deux seins Et maintenant, j'en ai trois Non, mais attends, c'est des fourmis rouges Ouais, je suis allée en Amazonie intérieure Et... Je me suis fait piquer par une fourmi rouge Bah, maintenant, j'ai dit Bah, toi, il est soutif, quoi Non, mais t'as pas... Tu t'es pas fait vacciner pour aller là-bas ? Pas contre les fourmis rouges, j'ai pas pensé Non, mais il y a... Attendez, s'il vous plaît Il y a quand même des vaccins Il faut quand même se faire vacciner Avant de partir dans certains pays Oui, mais... Lesquels, Gérard ? Non, mais... Il y a plusieurs pays comme... Surène Surène Ouais, bah, c'est ça Alors, fermez vos gueules Si le prochain que j'entends dire Surène, il va dégager Je vais pas chercher qui c'est maintenant Non, mais la personne qui a trois seins Comment elle s'appelle ? Elle s'appelle... S'il te plaît, merci pour l'arsène Parce que même avec trois ou quatre seins Moi, je m'en fiche Bon, ok, bah, c'est bon Alors, vous allez vous calmer S'il vous plaît, merci Elle a parlé qu'elle veut vite Oh ! Regonne, la cuvette est suppos, là J'ai rien dit Ouais, on a rien dit Bon, bah, vous vous calmez, merci Je veux être calme Si rose Oui, je pense que les insectes, ils peuvent... Elle est encore là, elle est... Hé, je vous en avoue, je vous emmerde, elle est OK Non, mais j'ai le droit d'exprimer, quand même Non, t'as pas le droit Non, t'as pas le droit Tu me vires tous les autres Et tu gardes si rose Et tu me prends d'autres personnes Je reprends pas le... Je continue pas le débat comme ça C'est bon, c'est bon, j'ai viré si rose Et j'ai gardé tous les autres C'est bon, c'est bon, c'est bon Je vire si rose Bonjour, c'est l'inverse Ah, merde Gérard Voilà Alors, tu vires tous les autres Et je continue pas Je t'en fais une fiche, Gérard Alors, donc, ouais Pourquoi tu connais pas la mouche testée Qui donne la maladie du sommeil ? C'est qui ? Bah, c'est... C'est si rose Ouais Non, mais attends Mais moi, je te parle Les piqûres d'insectes Rendent-ils malades ? C'est ça, la question C'est pas... Justement, il y a la mouche testée Qui donne la maladie du sommeil Ah, d'accord Parce que t'as déjà testé une mouche Toi, qui rendait malade Bah, oui, j'ai... On fait une épidémie Sur une ville Que je dirais... Attends, c'est ce que tu fais, toi Attends, parce que là Gérard, il t'écoute plus Gérard, écoute au moins les auditeurs C'est ça, mais j'ai entendu ce qu'elle disait Donc, c'est bon Donc, alors, maintenant On va... On va attendre un petit peu Que Fildar me retrouve Des auditeurs potables Et qu'ils arrêtent de... Il n'y a plus d'appel Il n'y a plus un seul appel Moi, j'ai plein de questions, hier Ah, oui, connard Celui qui s'amuse à ça Va se calmer, Manu, d'accord ? Sinon, tu vas faire un standard Ouais, bah... Alors, il y a... En attendant Alors, il y a Turpentine Qui te demande Si un lépreux peut attraper la gangrène Un lépreux, bah, de toute manière C'est un peu... Ça vient de chez eux Ils sont déjà souvent en train De la gangrène, aussi, là-bas Chez eux, hein D'accord Ouais Et... Dub, tu te demandes... Excuse-moi, quand tu dis chez eux C'est le pays, ou c'est le... Ouais, ouais, ouais Dans leur pays Non, parce qu'il y a... Bah, il y a la gangrène Et la hougraine, aussi Non, non, non J'ai oublié d'en parler tout à l'heure Toi... C'est peut-être ta réa, tranquille Non, mais voilà Fais du bon boulot Et tu resteras dans l'équipe Sinon, tu retournes au standard Avant la fin de l'émission Oui, chef ! Alors, il y a... Serval qui me dit La mouche de la cirrhose Elle donne la maladie de Parkinson Non, je comprends rien Ouais Est-ce que quand on perd ses doigts On peut les remplacer ? De quoi ? De quoi ? De quoi ? De quoi ? Est-ce que quand on perd ses doigts... Attends, attends C'est Baby One qui me dit Est-ce que quand on perd ses doigts On peut les remplacer par des Twix ? Euh, non Non, parce que quand tu perds tes doigts Tu peux pas les remplacer, en principe Ça, c'est pas mal Et on me demande aussi Si cirrhose pique quand elle se rince, pas ? Non, c'est pas les femmes qui piquent C'est les hommes qui piquent Quand ils se rasent pas comme moi Voilà, donc, alors... Alors, à la place de cuvette On accueille cuvette numéro 2 Ouais, bien sûr On accueille suppo 2 Bien sûr, et tu reprends toujours les mêmes espèces de connards Non, c'est pas vrai Syphilis 2 Vous vous êtes pas pris la tête Soutif et pâté de flotte Non, mais vous avez... Alors, par contre, il y a cirrhose qui s'en va Non, cirrhose, elle s'en va Allez, hop, allez Ah, on fait une bonne nouvelle Alors, hé, je vous préviens Vous vous êtes pas fait chier Vous avez viré tous les autres Et vous les avez repris sous d'autres noms Non, mais cirrhose, remplace-la par boulimie Quand je t'appellerai peau de chambre, tu sortiras de sous le... Toi, tu fermes ta gueule Maintenant qu'on a des nouveaux auditeurs On va reprendre le débat et on se calme Ouais, on se calme, tout de suite Donc, alors, il y a un sondage, déjà, je vais le faire Oh, là, là, là À la question, être malade peut provoquer des maladies Alors, ça, c'est même pas la peine que je dirais Qu'on a ça Non, non, ça, c'est des conneries Non, non, non Les oreillons vont-ils malades ? On va demander à cuvette 2 Ouais, alors, les oreillons, non, ça rend pas malade Ça fait juste mal aux oreilles, en fait Ouais, mais ça peut rendre malade Oh, non, non D'accord, suppos ? Ouais, bah, écoute, j'ai eu les oreillons Et ça m'a filé une transpirationite aiguë Et je pense que tu connais le problème Non, je vois pas du tout ce que tu veux dire Fais-moi un... Ok, cirrhose ? Oui, les oreillons peuvent être une maladie Mais ça, c'est surtout pour les garçons C'est pas pour les filles Oui, ça paraît que ça fait gonfler les couilles Non, mais attends, vous allez... Je vous préviens, vous allez arrêter de dire des conneries comme ça Parce que sinon, la sixième question, ça va être la dernière On va faire conclusion et je rentre chez moi Ça va être clair et net Ça, ça serait bien Alors là, faudrait peut-être vous calmer un peu Non, mais ce qu'il faudrait, c'est que tu leur expliques Non, non, mais attends, au standard, vous êtes pas fait chier Non, non, non Moi, perso, ils m'ont dit qu'ils s'emmerdaient grave, ce soir C'est nul, ton truc, là Ils sont nuls, toi, tu dégages Dégage, maintenant Non, mais non, c'est bon Je gère Non, non, tu dégages Tu dégages Je vais voir Donc, euh... Syphilis ? Oui D'accord, et toi ? Les oreillons, je les ai eus quand j'étais petit D'accord Et ça m'a laissé des séquelles Ouais, bah, je pense pas Soutif ? Oui Donc, toi ? Les oreillons, oui, c'est une maladie Et il y en a qui ont eu la gangrène des oreilles et elles sont tombées Non, mais attends, les oreillons, ça donne pas la gangrène, hein Ah si, je te jure, hein Ah ouais, bah, tu me diras... Je travaille dans le milieu hospitalier Je peux te dire que ça arrive D'accord Une question... Oui, il y a Serval qui te demande Si on attrape les oreillons en écoutant trop fort son Walkman Euh, non, pas spécialement Pas telle fois Oui, bah, tout d'abord, bonsoir, Gérard Bonsoir Donc, je viens d'arriver Oui, bonsoir Salut Donc, bah, ouais, il paraît, il paraît, ouais C'est quoi ta maladie ? C'est une maladie sexuellement transmissible, en plus C'est quoi ta maladie, à toi ? Non, mais les oreillons, bon, je peux... Bon, qui c'est qui veut poser la question, là, vite fait ? Voilà, vous répondez, là ? C'est moi, c'est moi, c'est Syphilis Je voulais lui demander quelle était sa maladie À celle qui vient d'arriver, pas telle fois Bah, pas telle fois, vas-y, pas telle fois, on te pose la question Bah, moi, j'ai attrapé l'oreillon d'une seule oreille Suite à un rapport sexuel Un dérapage de coton-tige Mais t'es toujours baisable ? Euh, ouais, je suis toujours baisable Alors, Syphilis, tu vas te calmer Comment tu l'as appelé ? Tu fais quoi, toi ? Et celui qui vient de dire, en parlant des coton-tiges Toi, ça va être la dernière fois parce que tu as dégagé Hé, ça va, tous les deux, là ? Ça va, là, je vous emmerde trop Gérard, Gérard Reviens au débat Sur Minital, on nous demande si t'as eu la congraine du cerveau Tellement t'es con Non, c'est plutôt lui qui a eu la congraine C'est qui qui dit ça ? C'est Bibitte Bibitte, il a quel âge ? Il a 112 ans Ouais, c'est ça, j'ai mon cul avec l'orage Je crois que ça s'attrape dans les toilettes, surtout Bon, toi, tu fermes ta gueule Bon, alors, encore une fois Cette manière, c'est la dernière question Parce que vous me cassez les couilles à cause des deux du standard À cause des deux du standard, c'est tout Ils sont même pas capables de faire un boulot comme une fois Ces deux connards Après, c'est qui qui paye ? C'est les auditeurs C'est pas de ma faute, dans ces cas, vous avez qu'à vous apprendre Après, Olivier et Fildar C'est pas de notre faute si t'es une équipe de merde Pour l'instant, il y en a deux qui font du bon boulot C'est Manu et Fildar Et Rigaud C'est Manu et Rigaud qui font du bon boulot Les deux autres, c'est deux cons Alors, l'éthique C'est des faillots L'éthique, sont-ils des maladies Qu'on peut avoir en automne ? Qui c'est qui pose et qui répond comme ça ? Non mais donnez pas vos noms, s'il vous plaît C'est Pedro Putain, allez, c'est la dernière question Vous me cassez les couilles, là Là, au standard, vous me cassez Vous faites du boulot dégueulasse Vous m'avez fait du boulot dégueulasse Le deuxième débat, vous me cassez J'aimerais bien que vous réfléchissez un peu aux questions de Gérard et que vous fassiez un débat un peu plus potable parce qu'après, c'est nous qui prenons et l'émission est pourrie C'est facile, ça J'aimerais bien que quand on vous sélectionne que vous fassiez quand même un minimum d'effort pour comprendre, c'est quand même pas compliqué ces questions Il faut qu'il nous cite Celui qui a voulu répondre répond maintenant Tu donnes ton nom et tu réponds Gérard, il se casse le cul une semaine pour faire un débat Putain, mais c'est quoi cet auditeur qui a voulu répondre et qui ne veut plus répondre maintenant ? C'est qui, encore ? Moi, je vais répondre C'est Philippe, dégage, on va terminer pour toi Mais c'est pas moi Celui qui se marre va dégager aussi Oh là là Celui-là, je crois que ça commence à bien faire Je leur ai dit ce qu'il fallait qu'il fasse Non, non, mais attends Le premier débat, il est potable Le deuxième, c'est de la merde À cause de vous deux Pour l'instant, il y a Crico qui va, c'est Manu Ouais, ouais, ouais Attendez, après le débat, on va discuter la semaine prochaine Oh, j'ai rien fait, Gérard Non, non, je veux pas le savoir, vous faites du boulot de merde Alors, pas cette fois pour toi Tu peux répéter la question, s'il te plaît ? L'éthique De quoi ? L'éthique, sont-ils des maladies qu'on peut avoir en automne ? Non, c'est des petites bêtes que les chiens attrapent Voilà, d'accord C'est ce que je voulais t'entendre dire Soutif Allô ? Oh, Gérard, Gérard, Gérard Arrête de t'en faire sur tout le monde, Gérard Plus jamais, merde Non, c'est ma faute, c'est ma faute C'est ma faute, excuse-moi Non, non, oui, tu dégages Gérard, pour revenir au débat Attendez, les auditeurs, attendez Pour revenir au débat Enfin, on va faire un vrai débat Il y a un petit débat Merde, là Et toi, t'arrêtes de bosser comme il faut Sinon, t'en prends autant D'accord Bon, ben voilà Ben non, je l'ai raté Ben, le... Bravo, le fil d'art Merci, merci, fil d'art L'auditeur qui a voulu poser la question, celui-là C'est, s'il te plaît, tu peux revenir Je te remercie C'était Oxyd, Oxyd, tu peux répéter Reviens, tu connais l'adresse Je l'ai, je l'ai Alors, la politique des maladies gêne-t-elle les camionneurs qui jouent du synthé ? Ça, je vois pas du tout le rapport avec les maladies C'est pas grave Donc, à la place de Syphilippe, tu me prends quelqu'un d'autre Ben, si, Jean-Pierre, là Fais gaffe, fil d'art Parce que tu vas t'en prendre autant qu'Olivier Je vais trouver un truc Si, Rose Oui, ben, comme elle disait, paté de foie Les tiques, ça s'attrape C'est dans les animaux, quoi C'est dans leur poil, quoi D'accord Suppos de... Quoi ? Ouais, ben... C'est dans leur poil Ouais, c'est dans les... Mais non, un tique, c'est genre quand tu clignes de l'œil C'est un tique Il y en a, mais il y a... Ouais, mais il y a... Attendez, paté de foie Bon, mon tique, c'est le prout Oh, ta gueule, toi Bon, alors, suppos, tu dégages C'est pas grave, réponds, vas-y, vas-y, vas-y Réponds, parce que moi, ça m'intéresse, ça Non, parce que les tiques, il y a certaines personnes Qui ont des tiques qui n'arrêtent pas de bouger les épaules Ou de se gratter la moustache Ouais, comme moi Moi, c'est un tique de me gratter la moustache Voilà, c'est ça que je voulais dire Donc, c'est pas du tout dans les bêtes, paté de foie Ah, ouais, non, mais enfin, moi, tu me parles de tiques Moi, tout de suite, je... Non, mais des tiques, t'as certaines personnes Qui ont des tiques sans arrêt Non, mais tu comprends bien Oui, mais, ouais, bien sûr Ça peut aussi aller dans les animaux Je suis d'accord avec Siron Donc, suppos, t'as répondu Alors, réponds Les tiques en automne, ouais, les taques en hiver Les tiques en été et les toques au printemps D'accord, ben... Gérard, on me demande si les tiques sont politiques Non, non, je vois pas Merci, merci Je vois pas du tout le truc Excuse-moi, Gérard C'est drôle C'est galéré Donc, en fait, c'est un prénom composé C'est Marc, Serge, Thierry, mais tu peux l'appeler MST Bonsoir Salut Salut C'est Cuvette, j'ai pas répondu à la question Vas-y Je pense que c'est des petites bêtes qui mangent les caniches Mais je viens de te dire Que ça servait C'est aussi sur les humains, mais Je suis sûr que les chiens aussi, quand même D'accord, donc, MST Oui, alors, les tiques, ben oui, comme disait la génération Demoiselle, qui est toujours baisable J'ai bien repéré son nom C'est qui, alors, vas-y ? Celle qui a trois seins Alors, moi, je dirais Elle est plus là, celle qui a trois seins, je te signale Dommage, dommage Elle est morte, elle avait quoi comme maladie ? Non, mais je vais te dire, depuis tout à l'heure C'est l'autre auditeur qu'on a Ah, Syrose, il y aurait Syrose Ouais, ben, Syrose, elle vous emmerde D'accord, bon, que moi, les tiques, ouais, c'est comme disait la personne C'est pour les chiens, c'est une maladie des chiens Non, mais, on vient de dire tout MST, t'as pas encore Euh, pâte-toi, tu te calmes, s'il te plaît C'est un espèce de Non, mais, les tiques, c'est un espèce de morpion canin Qu'il y a sur les tresses Quoi ? C'est un espèce de morpion canin qu'il y a sur les tresses C'était tout, en fait Ah, mais je te jure Bon, de toute manière, il est 50-30 De toute manière, je pense qu'on n'ira pas jusqu'au 10 Bonjour, c'est un message qui s'adresse Au connard qui habite à côté de chez moi C'est moi Euh, ça y est, pour celui qui s'amuse à ça Gérard ? Je peux te répondre ? Ouais, sous-type Moi, j'ai des tiques, mais la décence m'interdit de le dire au téléphone Je te mets des doigts D'accord Peut-être une voix qui m'excite pas du tout, je te l'aide, je le dis Bah, toi-même S'il vous plaît, ça va, de faire votre propre On va peut-être revenir dans le débat De toute manière, c'est la dernière question Mais non J'en ai plein pour toi Si c'est tout, là, si tu dégages, MST, d'accord ? Allez, allez, la question Alors, à l'heure des coups de soleil, vous rendent-ils malades ? On va demander à Cubette Ouais, ouais, moi, ça me rend vraiment malade Bah, t'en as déjà eu ? Euh, non Non, bah, alors, comment tu peux... Bah, parce que je dois pas me mettre au soleil Mais on m'a dit que ça me rendait malade, donc je prends pas le risque, en fait D'accord C'est pas con, ça, hein Je suis courageux, mais pas téméraire D'accord, ok, suppos Ouais, non, les coups de soleil, moi, ça me dérange pas Les coups de victoire non plus Non, mais attends, tu réponds correctement à la question Pas à côté, s'il te plaît Les coups de soleil, ça me dérange pas Et les coups de victoire non plus Les coups de... Victoire D'accord, mais non, mais je crois que, toi, tu comprends Pourquoi ? Non, mais je crois que t'as un peu bouché des oreilles Ouais, ouais, bah, j'ai... C'est une maladie Parce que depuis, depuis le temps que tu dois écouter Fun et que je fais des débats, tu dois comprendre les questions Alors, si tu comprends pas la question que je viens de poser, ça servait à rien de faire le débat D'accord ? Mais là, tu penses que t'es un solotone ? Ouais Alors, Siroze ? Non, moi, les coups de soleil ne me font pas attraper de maladie, c'est que... On en a déjà Non, non, c'est pas ça, mais c'est que moi, je brosse facilement, j'ai une peau... C'est black ? Non, elle est pas black Ah non, tu la connais ? Non, non, elle a une jolie peau, elle est belle, tout ça Elle est pas black, elle est sale Oh, s'il vous plaît, là, vous la laissez parler, merci Même si on attrape des coups de soleil, je pense qu'il faut quand même mettre de la crème et se protéger en mettant un chapeau, tout ça Gérard ? Ouais, de la crème sur le chapeau On nous dit sur Minitel que contre les coups de soleil, le meilleur remède, c'est de superposer plein de couches de fond de teint Non Ils nous disent que c'est un super remède Non, pas du tout MST ? Bah oui, c'est comme l'invité mystère, moi, c'est... je mets de la crème, mais pas sur le chapeau, je suis pas débile Non, mais attends, toi, t'es un peu... Non, mais je crois que MST, il est un peu con, lui Non, non, mais attends, elle a dit qu'elle mettait de la crème sur le chapeau, ça sert à rien Mais non, je mets de la crème sur le corps Oh, encore pire Tu veux me faire vomir ou quoi ? Non, mais attendez, il y a des... Oh, je vous signale qu'il y a des crèmes solaires pour... Pour le corps, hein, au corps, vous le saurez pas On appelle ça de la vaseline Ouais, c'est ça, et ta connerie, on appelle ça de la merde Ah, si tu veux Ok, alors Soutif Oui ? Donc, pour toi ? Bah moi, quand j'ai des coups de soleil, c'est un foulard carré Ah bon, d'accord, carrément, toi ? Bah carrément, j'évite de me faire bronzer le derrière, puisque à chaque fois, ça le fait, alors... Attends, Soutif, je te coupe 5 minutes Celui qui s'amuse encore à redire à la personne qui parle de dégager, je vais pas chercher entre MST, suppo et cuvette, je vais en virer un des trois au hasard Au hasard Ok Discrimination, c'est pas du tout Alors, Soutif Oui ? Donc, si tu me disais... Bah, ça me fout la diarrhée, donc j'évite de partir au soleil en vacances, je me fais des vacances d'été en Normandie, en Norvège, des choses comme ça Ouais, mais en Normandie, je pense qu'il y a quand même pas mal de soleil Je suis allée un an en Normandie, il y a eu 15 jours de pluie, et les 15 autres jours, il a plu Attends, je comprends pas, t'as eu 15 jours de pluie et les 15 autres jours de... Eh non, mais attends, ça veut dire que t'es... Que t'es partie un mois, et pendant un mois, t'as eu de la pluie Oh, bah, t'as tout compris Ah, d'accord Oui, j'ai pas trouvé, donc j'ai pas eu la diarrhée Ça te sert d'aller au restaurant, hein ? Euh, oui Avant qu'on n'ait pas t'étoie Voilà, il y a Le Chiant sur l'IRC qui te demande si les coups de lune sont-ils aussi dangereux que les coups de soleil Non, dans la lune Non, mais, alors là, je vais te dire une chose Chiant, c'est même pas la peine que je réponde à ta question C'est Le Chiant Le Chiant, t'as même pas compris la question Non, mais ça existe, les coups de lune Euh, pâté de foie Les coups de dent, la lune Ouais, bah... Non, mais il comprend rien Ouais, c'est... En fait, avec les coups de soleil, on peut attraper les maladies de la peau Donc, moi, pour me protéger, au lieu de mettre de la crème solaire, bah, je mets de l'huile abronzée Comme ça, au moins, je suis sûre de pas attraper de coups de soleil Donc, tu reviens à ce que je te disais, qu'il y avait des crèmes solaires pour éviter d'attraper des coups de soleil Ah, c'est l'huile solaire Voilà, mais il y a bien de... Avec un indice, zéro Ok Au moins, tu comprends Euh, qui c'est qui vient s'amuser à dire ça ? Mais c'est une vieille chanson C'est sympa, cette chanson C'est la fête, fête, la fête Ouais, bah, je pense pas Alors, moi, je peux vous dire une chose, que les coups de soleil, il y a certaines crèmes solaires qui servent pour éviter qu'on les attrape Parce que les écrans totales, ça fait bronzer, hein, Gérard Comment ? Les écrans totales, ça fait attraper des coups de soleil Euh... L'huile Ouais, mais t'as certains trucs, comment qu'on appelle ? Non, non, c'est des conneries, l'écran total, c'est des conneries, c'est de l'huile qu'il faut mettre pour pas attraper des coups de soleil Non, mais il y a aussi les... Manu, si tu pouvais m'aider, là, tu sais ? Oui, les gens, là, au... Ah, sur les sonos... Ah, je peux t'aider, Gérard ? Les UV Non, mais quoi ? Les crans anales Non, non, toi, tu m'as fait du mauvais boulot L'autobronzant Ouais, il y a les... Les trucs où tu te mets dans une machine, là, et ça te... C'est des sonars, ou sinon, il y a... Un bronzé Il y a aussi... Là, il y a un problème Il y a des néons aussi, je sais plus comment qu'on... Les UV Ah, ouais, les UV C'est moi qui t'ai aidé Non, mais toi, tu fermes... Toi, je t'ai dit de la fermer, je veux que tu m'entendes Je t'ai fait du boulot de merde Allez, hop, dégage Alors, tu t'es... Gérard, c'est pas le thème du débat Au standard Alors, sur IRC, il y a Dimitri qui te demande si on peut attraper des coups de soleil sous l'eau Par exemple, dans sa baignoire Euh, non Et pendant une éclipse de lune, demande Turpentine Putain, mais c'est bidon, l'Internet, c'est pas les maladies, ça Bah si, on parle des coups de soleil dans cette question Mais attends, ils sont moins cons que toi J'aimerais bien faire un débat un peu potable Ouais, mais attends, c'est... T'as déjà foutu ta merde, alors ça suffit comme ça Franchement, t'as fait des trucs trop inconcevables ce soir Alors, dernière question, parce que... Ouais, mais il a été avec ses crabes Il est inconvenable Oh là là C'est horrible C'est lamentable Oula Je sens que Fildar, tu vas t'en prendre une, hein Mais c'est un débat constructible Alors, l'acné, euh... Tu te calmes, toi, parce que avant que tu gerbes... Je vais t'emmener mon rib Je sens que tout à l'heure, on va finir à trois que six À trois que six ? À trois auditeurs au lieu de six Attention, parce que je vais pas chercher tout à l'heure Je vais se virer au hasard Bah non, il est là Alors, l'acné, est-elle une maladie qui s'a... L'acné L'acné ? La quenée La quenée ? La quenelle L'apostrophe A-C-N-E Bon, tu me dégages, je vais m'ester, allez hop J'ai pas le vaccin L'acné, L'apostrophe A-C-N-E Dans la queue au bout du nez, on dit Euh... C'est toi qui viens de dire ça, là-bas ? Non, j'ai rien dit, moi, par contre Alors, donc, on va demander à Cubette Ouais, bah moi, je pense que c'est pas... Je sais pas ce que c'est comme maladie, en fait Bah, tu sais pas que t'as jamais eu de l'acné ? Bah, si, peut-être, mais je connaissais pas, en fait Je savais pas que ça existait Bah, si, ça existe, hein Ça existe Et c'est quoi, comme truc ? Bah, je te le dirai tout à l'heure Suppos Ouais, bah, moi, quand j'étais petit, à l'école, on m'appelait coccinelle Parce que c'était bouton rouge, point noir Bouton rouge, point noir Bouton rouge, point noir D'accord, et t'as pas... Et à part bouton rouge, point noir, bouton rouge, point noir T'avais pas autre chose qu'on te disait ? Ouais, toi, on devait t'appeler le trou noir, à l'école, avec ton petit truc Et toi, on t'a jamais appelé tête de con ? On met une cliquette dedans, elle disparaît, hein, hop Allez, hop, suppos de la bonne nuit pour lui Je voulais dire que j'avais fait de l'acné Mais ce qui me dérangeait, c'était les méduses C'est qui qui vient de répondre ? Qui c'est qui vient de répondre, là ? Je sais pas, moi MST, t'as un nom de maladie ? MST, je te l'avais dit de dégager, Fildar Alors, il dégage Gérard, mais t'es nul Gérard, il y a TomJPSG qui me demande Si l'acné sur le sexe existe Ouais Attends, il rajoute Surtout suite à la sodomie dans les chiottes de la... Ah, excuse-moi Ouais, d'accord, lui, il peut garder ses réflexions Siroge Oui, l'acné C'est quoi, c'est... L'acné, tu ne peux être une maladie On n'écoute même pas la question Oh, tu t'écrases, tu vas être, s'il te plaît, merci Si j'essayais de parler tous en même temps, je pourrais répondre Mais qu'est-ce que c'est ? Donc, l'acné est une maladie Puisque tu peux avoir des boutons partout Sur le corps Donc, ça peut être une maladie très contagieuse D'accord Soutif ? Oui Donc, pour toi ? Ben, moi, je travaille dans le milieu hospitalier Et il nous arrive d'avoir des petits jeunes qui ont de l'acné, effectivement C'est une maladie Que l'on soigne très bien, effectivement Ouais, mais... Grèves de peau, des choses comme ça Ouais, mais je pense qu'il y a certaines personnes Qui vont voir des médecins qui disent Qu'ils veulent se faire soigner contre l'acné Puis qu'en fin de compte, on leur prescrit des médicaments Et ils n'en ont rien à foutre Bon, alors, on a un petit secret qu'on ne dit pas, en fait Parce que, bon, on n'a pas envie de faire notre business Mais la masturbation enlève les boutons Ah, d'accord Ben, ça, c'est la première fois que j'en sens ça Gérard, sur Minitel, on nous demande Si toi, plus jeune, tu as eu de l'acné, justement Attends, laisse-moi finir avec pâté de foie Sur IRC, on me demande combien de temps T'arrives à tenir en acné Bon, ben ça, je ne répondrai même pas à cette question Excuse-moi, Gérard, à la place d'émission, on accueille Petit Quiste Non, mais, hé, ce n'est pas la peine Je suis dans le cours Je suis dans le cours Non, mais, t'es vraiment une pute T'es vraiment une pute Je t'ai dit que ce n'était plus la peine de prendre d'auditeur J'ai arrêté Je suis dans le cours Je suis dans le cours Et à la place de suppôt 2, on a suppôt 3 Non, non, non, c'est pas la peine Non, non, mais c'est terminé, là, le débat Bon, arrête, on fait la conclusion, au moins Non, non, non, vous avez été trop cons Grâce à Fildar On a perdu près de 200 personnes sur l'IRC Merci, Fildar Ils sont revenus, on est presque 2000 Grâce à lui, on avait perdu Quand même 200 personnes Oui, mais ils sont revenus et on est presque 2000, Gérard Donc, si tu pouvais continuer le débat calmement Pour faire plaisir à ces gens-là Pâté de foie pour la dernière question Ouais, bah, moi, tout ce que je sais, c'est que l'acné, maintenant On peut la résoudre à l'aide de la chirurgie esthétique N'importe quoi Bon, allez, tu me dégages ces trois caves Elle a raison Tu me viens de suppôt 2 Et le dernier est arrivé Terminé, terminé, terminé Terminé, terminé, terminé J'en ai ras-le-bol À chaque fois que les naines apparlent, on leur coupe les paroles Alors, maintenant, c'est terminé, tu me les vires Hop, bah, ça Ça va aller plus vite, on termine le débat Avec trois... Ça sera évident, quand même Non, non, pareil Non, petit quiste, il a rien dit, tu vois, c'est bon, quoi Alors, cuvette, j'en veux plus Ouais, c'est bon, cuvette, il est viré Et, euh, voilà Alors, donc, pâté de foie pour toi Donc, tu me disais Pâté de foie, s'il te plaît Je suis d'accord avec la fille qui parlait juste avant Parce que la chirurgie esthétique, maintenant, on l'emploie pour, justement, enlever l'acné D'accord Alors, l'acné au visage, l'acné sur les bras L'acné sur le bout des seins Dans le dos Dans le dos, c'est dégueulasse Ouais, dans le dos, aussi, ouais Donc, Rigaud, comme je vois qu'il y a des questions, je pense Bah, ouais, il y a dévi1 qui te demande où t'as mis l'acné de chez lui Parce qu'il est dehors et il sait pas Non, non, mais on s'est même pas dit Donc, Manu, tout à l'heure, tu m'avais posé une question, toi, sur l'acné Oui, on demandait sur Minitel, je sais plus trop qui Demandait si, toi, quand t'étais jeune, t'as eu de l'acné Et si oui, comment tu t'es soigné et pourquoi, dans quel sens Alors, ça, de l'acné, de toute manière, ça s'attrape Facilement, souvent, il y en a qui disent que c'est en mangeant trop de charcuterie Ça, c'est des dermatologues qui l'ont dit T'as dû bouffer du saucisson, quand même Non, non, mais ça, attends, laisse-moi finir Ou en pétant avec une trouille Oh, ta gueule, toi, petit kiste Donc, il y a certains dermatologues qui m'ont dit Qu'à force de manger trop de charcuterie, on pouvait attraper de l'acné Maintenant, comment que ça se soigne ? Ça se soigne avec des produits style... Merde, comment on... Pas de marque Non, mais il y a des savons spécialisés Des savons spécialisés, et puis des trucs comme du pouce-mousse-mousse Du quoi, du quoi, du quoi ? Pas de marque Des gens de pouce-pouce, là, pour se laver les mains C'est un produit spécial, donc... Du directol Alors, dernière question pour finir le débat On remercie en pile d'art du bordel qu'il a fait jusqu'à maintenant Alors... Qui c'est qui parle, là ? Petit kiste Alors, petit kiste, ça, ouais, tiens, je... Je l'avais pas vu, lui Tiens, réponds, toi Ah, bah, je suis là, regarde Bah, réponds Ouais, bah, oui, l'acné, moi, j'en ai jamais eu Mais j'espère que j'en aurai jamais Non, mais... T'en as jamais eu, d'accord ? Mais si un jour, t'en attrapes, tu te demanderas pourquoi Je te le refile Ouais, non, mais je te demande si c'est une maladie Bah, ouais, c'est une maladie, hein Bon, bah, alors... Il y a des personnes qui ont... Mais il y a des personnes aussi, c'est tout concentré Dans une partie du corps Mais si je dis le coup, ça va te vexer, donc je le dis pas Moi-même, de toute manière, je le sais Mais moi, c'est pas de l'acné que j'ai dans le cou, tu vois Oh, pourtant, il y a du pus dedans, c'est pareil Non, non, non, c'est pas du tout, c'est pas... D'ailleurs, Gérard, il y a un seigneur qui demande Si on peut se nourrir du pus de l'acné Ah, non, là, je vais te dire une chose Le mec, voilà, c'est une question C'est seigneur, quand même Ça donne faim, toi Arrête, Gérard, assis-toi Gérard, Gérard Ah, ouais, non, mais Gérard, c'est pas de ta faute Alors, pour terminer la dernière question Donc, tout le monde a répondu Comme il ne reste plus que Syros, Petit Kist, Soutif et Paté Toit Donc, dernière question Non, suppos, j'ai dit que c'était terminé pour toi Non, mais deux, on a trois, il est là Non, mais attends, parce que On a peut-être que vous passiez votre boulot correctement Ce temps-là Au premier débat, Manu l'a fait Manu l'a fait super bien Toi, c'est de la merde Écoute, Gérard, on a réussi à envoyer deux suppos On peut en envoyer un troisième, quand même Non, mais c'est de la merde, parce que t'as repris la même personne Tu lui as dit, je te fais passer pour suppo 3 D'accord ? Manu, quand j'ai dit Qu'il vire quelqu'un, il a fait son boulot correctement C'est faux Toi, à part Chercher une voiture caca, c'est tout ce que tu sais faire Qu'on vire ta merde Ok, dernière question Petit Kist, deux Ouais, c'est ça, bien sûr Gégé, écoute-moi, la famille suppos On est trois frères, c'est comme les Hansons Parce que nous, c'est les suppos, c'est tout Bon, c'est bon, arrêtez vos conneries, parce que vous commencez à me les gonfler Allez, Gérard, dernière question Allez, allez, on y va Il est 3h10, donc le débat Le dépistage peut-il vous rendre malade ? Ouais, je pense que ouais Ouais, alors vas-y Je pense que ça peut te rendre malade Ça s'arrête là Non mais attends, dans quel sens Que ça peut te rendre malade ? Allô ? Allô, Gérard ? Non, mais Gérard, j'ai été coupé par Phil là encore A tous les coups Non, je disais donc que ça peut rendre malade Dans le sens où ça peut rendre malade D'accord, c'est bien Petit Kist, tu vois bien que le dépistage Ça rend malade, je sais pas si t'as vu Quand Chomara, elle a fait une queue de poisson à Jacques Villeneuve Il a eu la chiasse, Chomara Et ta connerie, elle a eu la chiasse ? Non mais tu parles de ça, du dépistage, moi je te réponds Il a dépisté, voilà Non mais attends, le dépistage, tu sais ce que c'est ? Bah oui, c'est quand il sort de la piste, voilà N'importe quoi, enfin bref C'est quoi le dépistage, Gérard ? Non mais je vais laisser tout le monde parler, après je... Non mais comme ça tu diras pas, bien sûr Le dépistage sur IRC... Attends, toi tu m'éteins le micro et tu t'écrases maintenant Je peux t'entendre jusqu'à la fin, ok ? Sur IRC, on me dit, le dépistage, c'est quand tu... Quand tu coupes tes pistaches en D Non plus Alors, Sirose C'est le dépistage, quoi ? Bah le dépistage, peut-il vous rendre mal... Eh, qu'est-ce qu'elle éconne, à ton mère, toi pétasse, là T'as compris ? Ah mais pourquoi ils sont méchants avec moi, je comprends Non mais attends, celle-là, je vais la calmer Parce qu'elle va répondre tout de suite Soutif ou peut-être moi, maintenant vous répondez toutes les deux Oui, Gérard Alors vas-y Alors tu réponds Vas-y Soutif Vas-y Soutif, je te laisse la parole Euh, le dépistage... Ouais, ouais Regarde Richard Virac Bon d'accord, toi... Pas de marque, pas de marque On l'a dopé à la suite de son plein gré, maintenant il est malade Donc on le soigne en lui faisant des piqûres Mais je vois pas du tout le rapport Je te dis qu'il est malade, donc il a été dépisté gravement même N'importe quoi, toi tu comprends Je crois que t'as été... Je me demande si t'es vraiment une infirmière Gérard Gérard, c'est moi Ouais, sur Minitain, on... On nous demande si chez toi aussi, ta pisse, elle tâche Ah, exactement Alors, qui c'est qui pose cette question con ? Euh... Question con Sur IRC, c'est pour continuer Bah, question con, bah c'est un con Voilà, c'est tout Est-ce que la piste tâche ? Ouais, pareil Ce serait pareil sur l'IRC Pas tête-poids pour finir ? Euh, non, non, le dépistage, au contraire, c'est fait justement pour éviter les maladies Et voilà, quoi, point barre D'accord, bah, c'est bien Gérard, il y a Yankee qui te conseille d'aller faire un dépistage de trisomie Bon, bah, lui, il ferait mieux de faire... De se taire un petit peu pour dire des conneries Cyrus, pour finir ? Bah, non, le dépistage peut pas être une maladie Dépose, dépose, dépose Merci Allez, faites la fête Gérard, la conclusion aussi Non, non, mais vous laissez Cyrus finir, s'il vous plaît, merci Allez, la grosse, là, dépose, espèce de fainéance Alors, petit kiss, tu dégages Allez, hop Tu viens dans le coup, hein Allez, hop, dans le coup Un coup de calpe Pas dans le cul, parce que je suis poli Quelqu'un a dit comment vous voulez, hein ? Non, moi, je veux m'appeler... Bon ! Et on n'a que une chaude pisse Et vous êtes vraiment des fils de putes, hein ? Vous êtes vraiment des fils de putes de faire chier les gens comme ça Oh, là, là, moi, je suis outrée, là Ouais, salut, c'est Blénoragie Je peux répondre, Gégé ? Vas-y Je voulais dire que le dépistage, ça peut pas être une maladie Vu que le dépistage, c'est fait pour, justement, déceler les maladies Voilà, et donc, je peux vous dire une chose Que le dépistage sert vraiment à quelque chose, surtout Chez les femmes et pour nous, les hommes Si on veut pas avoir certaines maladies Surtout, il y a les cancers du sein que je voulais pas aborder Parce que sinon, le débat aurait duré au moins jusqu'à 4 heures Ça, c'est une question que j'ai pas parlé J'ai pas voulu parler non plus du sida Parce que c'était un problème trop important Et ça, je ferais un débat dessus avec le cancer du sein Je ne sais pas quand Je vais voir ça avec le chef Mais sans fil d'art au standard Faut vraiment qu'on le travaille, ce débat C'est le débat 2012, le débat, hein ? Là, ça peut être joli Ça peut être votre dernier Non mais attends, c'est un point On va voir, mais je pense qu'on l'est pas du tout On le fait, on le rejette, on l'envoie à la CLT, à la CIA On l'envoie à la CSA, à tout le monde Ils valident Qui serait qui reste, là, maintenant ? Alors, on va demander à la cuvette 3h12, hein, Gérard On fait conclusion, hein ? Donc, conclusion, cuvette ? Ouais, bah, ton débat, il y a mieux Parce que, enfin bon, c'était un peu trop compliqué pour moi, je pense Non, bah, t'avais qu'à comprendre un peu T'avais qu'à comprendre, t'avais qu'à mieux dire T'avais qu'à mieux t'exprimer, surtout, en fait Ouais, non, mais vous avez qu'à vous adresser à Pildar Non, non, non, c'est tout Tu fais mal ton boulot Non, non, mais c'est Pildar qui a foutu sa merde C'est Pildar qui a foutu sa merde, cuvette, d'accord ? Alors, tu le remercieras en lui disant au revoir Suppos Ouais, bah, je voulais dire que j'entends que Max est revenu On l'appelle le star system Toi, Gérard, je pense que t'es le star cystite C'est-à-dire le roi des infections urinaires Alors, toi, mon pote, c'est la dernière fois que tu passeras dans mes débats, d'accord ? Ok Petit quiste Oui, bah, alors là, t'as fait fort, Gérard Moi, je me suis bien marré Donc, il faudrait que tu continues comme ça sans t'en prendre à ton équipe, quand même Bah, si, parce que c'est grâce à Pildar si c'est un merdé Non, mais non, mais non C'est la cause La cause, c'est Pildar Parce que, maintenant, Rigaud, avant que tu termines On va essayer d'avoir... On demandera le chiffre après Après, après Donc, pour toi, alors Ouais, faut pas que tu t'en prennes à tout le monde Il faut pas que tu passes ton temps à virer des gens, aussi Tu comprends ? Bah, ouais, mais dans ce cas-là Quand je vous pose des questions Si vous voulez pas répondre dans ce cas-là Ça sert à rien qu'on vous sélectionne pour faire les débats Si vous ne voulez pas répondre On veut répondre, mais bon, des fois On répond à côté de la plaque Mais c'est pas pour autant qu'il faut virer des gens Mais ouais, mais si vous répondez à côté des questions Ça sert à rien non plus de vous sélectionner pour faire les débats C'est tout Bon, d'accord, je suis d'accord avec toi Voilà Je te souhaite une bonne soirée Ok, bah, moi aussi Soutif Moi, je suis déçue parce que, bon Je suis quand même dans le milieu hospitalier Donc, j'aurais aimé participer à tout le débat Parce que j'avais des choses intéressantes à dire Néanmoins, bah, c'était nul Et j'ai Fildar Ouais, bah, c'est bien Tu peux retourner le voir, alors Voilà Donc, pas tête-fois pour toi Ouais, bah, comme d'habitude, tes débats C'était vraiment de la débilité grave, quoi Et néanmoins, faut pas t'en prendre à Fildar Si tu sais pas gérer toi-même ton équipe Ouais, bah, dans ce cas-là Fildar, il avait qu'à pas faire le con Parce que c'est grâce à lui Si, à un moment donné Sur l'IRC, on avait des petits problèmes Ouais, mais enfin, c'est quand même grâce à lui Que t'as des auditeurs, quoi Ouais, non, mais c'est grâce Quand je lui demande de virer certains auditeurs C'est pas la peine qu'il essaye de les reprendre après Pour leur dire Vous passez sous un autre nom Ouais, enfin, Gérard Si t'es pas capable de gérer C'est ton problème De toute manière, dans l'équipe Y'en a que deux qui font bien leur boulot Et c'est tout Les autres Ouais, bah, ouais T'as encore raison De toute façon, ton débat Ça a encore été de la merde Et puis, voilà, quoi Eh bah, si t'es pas content Tu as bouffé ton pâté de foie Ok, salut Oh, joli Cirrhose, pour finir Cirrhose T'es vraiment une tue, toi Mais c'est pas moi Mais c'est pas moi Mais c'est pas moi Je crois que, voilà Tu peux arrêter la sonnerie, finalement Voilà Attends, toi, je te jure C'est la dernière fois Donc, conclusion Ouais, conclusion Donc, sur l'IRC On était presque 2000 On est arrivé jusqu'à 1995 Jusqu'au moment où tu as insulté un auditeur Tu l'as traité deux fois de fils de pute Et y'a au moins 500 personnes qui sont parties Et y'a beaucoup de gens Qui ont été outrés par ton langage Et je te lis quelques conclusions Encore une fois Un débat sans queue ni tête Comme Gérard Le Viagra est au sec Ce que la connerie est à Gérard Le Viagra fait partie de l'acné Et le dépistage permet d'éviter les coups de soleil Non, mais pas du tout Pas du tout Mais bon, y'a quand même combien de connectés ? Y'en a eu On a fait 1995 Ah bah Bravo Gérard C'est l'exploit C'est le record Je crois que c'est un record mondial, alors même Bravo Non, non, mais toi Toi, tu m'en as fait virer quand même 200 Il a eu du mal à les récupérer Ouais, beaucoup de mal Mais t'avais perdu les numéros, aussi Ouais, mais En plus Quand tu as une personne Qui n'a pas fait sa conclusion Tu l'as carrément raccroché au nez Non, c'est elle qui a coupé Non, non, non Non, non, non Non, parce que je vais l'appeler Je vais demander Ah, tu la connais ? Bien sûr Ah bon C'est qui ? Non, à ton avis Ah, c'est Sandy Ouais, bah bravo Bravo Gérard Alors, fais-moi confiance C'était qui ? C'était Sandy Non, mais De quoi ? Personne n'a reconnu Mais qui ? C'était quoi son nom ? Cirrhose Oh T'as déguisé bien sa voix C'est pour ça qu'on entendait Vas-y, là Ah, non De quoi ? Je comprends mieux Non, mais je comprends mieux Je comprends mieux Ouais, ça m'étonne pas de Manu Bah, conclusion C'est dommage que Fildar Il a foutu sa merde Ah, oui, je sais C'est une belle conclusion Ouais, bah, de toute manière J'espère que la semaine prochaine Tu seras pas dans l'équipe Parce que je veux pas de toi C'est simple À moins qu'il travaille À moins qu'il travaille Non, non, bah, il va travailler Déjà, il va essayer Je vais essayer de rattraper des points Je vais faire un stage J'ai entendu ce soir Qu'il attendait 11h30 Pour trouver des auditeurs Bah, si c'est Manu Qui doit trouver des auditeurs Autant le mettre tout seul Avec une nana Et lui, on peut le virer Bah, on va le mettre Avec Bébé Rose, ouais Voilà Avec la catastrophe Donc, moi, je peux Comment ça, la catastrophe ? Moi, je peux dire quand même Merci à Manu Des deux débats Parce que c'est la première fois En je sais pas combien de temps Que tu me remercies, Gérard Donc, et puis, surtout Merci, Rigo D'avoir fait ton boulot Correctement De rien, Gérard Fildar, je te remercie pas Parce que tu m'as fait de la merde Je te sers pas la main Donc, voilà Donc, on s'écoute Ah, je sais pas Le disque Bah, moi, je sais plus Je sais pas Allez, file le dernier titre Je suis parti de l'équipe Mais moi, je te réintègre Allez, vas-y Non, non, c'est pas lui Qui commande Dans les débats Le jeudi, c'est moi Je crois que c'est Technolab avec Fusion Voilà Et demain Ben, le droit de l'impro Y'a pas de problème Là, vous allez retrouver Rigo pour la nuit sans pub Ouais, je vais faire La nuit sans pub, ouais Vous allez retrouver Rousseau pour la nuit sans pub Et dès demain matin 6h, Barthe Avec des scooters à gagner Et bien sûr, demain soir Dès 22h On se retrouve Le Star System Yes Et moi, je vous retrouverai Dans le courant de la semaine S'il y a des petites réactions Par le Par le guet Des auditeurs Par le guet Par les guets, ouais Voilà Il y en aura plein, t'inquiète pas Bonne nuit à tous Et à la semaine prochaine Ouais À la semaine prochaine == Le débat sur l'armée == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et on est déjà 1664 ! Ah bah d'accord, on commence déjà fort ! 1664 ! On commence déjà fort, il est 0h19, on accueille Canif... Caniche... On fait quel débat là Gérard ? Sur l'armée ! Voilà, donc on accueille les auditeurs. Canis ! Canif ! On peut écouter FN Radio sur 94.5 Bonsoir Gérard ! Bonsoir, Tagada 21 ans, Paris 101.9 Salut ! Salut ! Ah, Tagada ! Andouille, 20 ans de chinois, on peut écouter FN Radio sur 100.2 Salut Gérard ! Salut ! Croupion, 22 ans, Verdun, 93.9, FN Radio Bonsoir Gérard ! Bonsoir, Tony ! Bonsoir Gérard, bonsoir toute l'équipe ! Bonsoir ! Paris, FN Radio 101.9 Yes ! Et... Prothèse, 21 ans, Royan, 99 FM Bonsoir Gérard, bonsoir à tous ! Bonsoir ! Donc, première... Comment ? Big up ! Merci pour Rigaud, donc... Merci pour Rigaud, c'est pas mal. Alors, bon, on commence. Celui qui a un téléphone portable ou pourri, là, qu'il dise tout de suite, parce que ça commence déjà mal. De toute façon, Darty s'est fermé à ce temps-là. Non, mais dans ce cas-là, s'il a un téléphone pourri, dans ce cas-là, il va avoir Manu au standard, ça ira plus vite tout de suite. Je vais le trouver. Donc, alors, première question, avez-vous fait déjà l'armée ? Si oui, dans quelle arme ? On va demander à... Andouille ! Bah, écoute, moi, je suis désolée, mais j'ai jamais fait l'armée. D'accord. Canis ? Bah, moi, écoute, Gérard, en tant que fille, j'ai jamais fait l'armée, mais j'aurais aimé, franchement. D'accord. De toute manière, ça, c'est des questions qu'on va aborder lors du sujet aussi, hein. Ouais, ouais, ok. Donc, Tagada ? Moi, oui. Dans quelle arme ? L'armée de terre. À 21 ans, t'as déjà fait l'armée, donc t'as devancé l'appel, alors ? Bah, non. Bah, si. Bah, non, ils sont venus me chercher. Non, non, non, non, non, attends. Commence pas à dire des conneries, toi, parce que... Je te dis tout de suite que... T'as eu des mises ? Ouais, ouais, non, non, mais Tagada... Oh, oh, Tagada, Tagada, Tagada. Oui. Soin de toi. On se calme, ok ? Donc, à mon avis, t'as devancé l'appel parce qu'à 21 ans, ils viennent pas te chercher comme ça, hein. Alors, me prends pas pour un con. Me prends pas pour un con, s'il te plaît. Ça dépend si vous voulez s'engager. Tu voulais t'engager, Tagada, ou pas ? Bah, oui. Non, mais attends, ça, les trucs sur l'engagement, c'est moi qui les pose, les questions, c'est pas toi, d'accord ? Non, mais tu dis que c'est pas possible. Non, mais tu as pas commencé déjà le premier débat comme ça. D'accord, je voulais poser une question, je suis désolé. Euh, Andouille, toi-même. Oui, bah moi, j'ai déjà répondu, j'ai déjà répondu. Ah, t'as déjà répondu, c'est vrai, je t'ai passé en premier. Croupion ? Ouais, alors moi, je suis totalement anti-militariste, donc il est hors de question que je mette les pieds dans une caserne avec des cons, quoi. Ouais, mais ça... Oh là, merci pour le Larsen. De toute manière, ça, je vais te dire une chose, que maintenant, ça va être bientôt obligatoire, alors donc, t'auras pas le choix. Euh... Tony ? Moi, je suis pro-militariste, mais je me suis fait réformer. D'accord. À 20 ans, t'en es sûr de ce que tu me dis, là ? Ah, sûr et certain, ouais. Ouais. Je pense pas à moi, à mon avis. Et je te jure, et puis je te raconterai même l'histoire, si tu veux. Ouais, non, non, mais j'ai pas besoin de savoir toute l'histoire complète. Prothèse ? Ouais, bah moi, je voulais m'engager, mais je me suis fait réformer parce que j'étais pas assez con pour faire l'armée, quoi. De toute manière, y a pas besoin d'être con pour faire l'armée, d'accord ? Parce que si tu... Non, mais attends, si tu veux dire ça pour moi, tu vois, je vais te dire une chose... Non, non, mais y a pas besoin d'être con pour faire l'armée, de toute manière, l'armée, c'est obligatoire et c'est tout. Tu m'as dit tout à fait, les cons, de toute façon, ils sont chefs. Ouais, bah, de toute manière, avec un con comme moi, on s'amuse, avec un con comme toi, on se fait chier, d'accord ? Sur IRC, y a Zioui qui te demande si tu aimes ramer. Je vois pas du tout le rapport avec le débat, hein. Bah, pourtant... Donc, moi, je peux vous dire que j'ai fait l'armée, dans quelle arme... Eh, en fait, personne m'a dit dans quelle arme... Ouais, dans quelle arme, Gérard, au fait ? Non, mais... Au fait, Gérard, dans quelle arme ? Prothèse, ouais, pour l'instant, c'est moi qui pose les questions. Ouais, mais dans quelle arme, au fait, Gérard ? C'est moi qui pose les questions, c'est pas vous. Oui, mais dans quelle arme ? C'est pas... C'est moi qui pose les questions, toi, Prothèse. Au fait, ouais. Dans quelle arme, toi ? Bah, j'ai été réformé, je t'ai dit. Eh, c'est le qui dit au fait, tout à l'heure, tu vas te calmer, toi. Je voulais m'engager dans les RIMA, Régiment d'Infanterie, Marie. Ouais, dans l'infanterie. Ouais, j'suis en ligne. Tony ? Bah, je te dis, je me suis fait réformer, mais moi, je voulais n'importe quoi, de la cuisine, de n'importe quoi, moi, j'aurais fait. Croupion ? Oui, tout sauf la Légion. Ouais. Andouille ? Moi, je serais plutôt partie dans l'arme blanche. C'est-à-dire, chasseur alpin ? C'est du ninja. Tu m'as outé les mots de la bouche. Bah, c'est chasseur alpin, hein, les plus blanches, ouais. Les samouraïs. Euh, Tagada ? C'est quoi, la question ? Non, mais je te demande dans quelle arme, abruti, parce que tout à l'heure, tu as dégagé, ça va aller vite. Abruti, toi, si tu commences. Dans quelle arme, quoi ? J'ai fait l'armée ? Ouais. Bah, je te l'ai dit tout à l'heure, dans l'armée de terre. Ah, non, tu ne l'as pas dit, nuance. Je l'ai dit, je l'ai dit, j'ai... Euh, Canis ? Bah, moi, j'ai rien fait. Canif ? Canif, ouais. Bah, j'ai rien fait, mais ouais, dans l'armée de terre, j'aurais aimé. Bah, moi, j'ai... Tu verras, il y a des mâles dans l'armée de terre. Ouais, bah, oh, tu te calmes, toi, parce que tout à l'heure, tu as fait comme la semaine dernière, Tony. Attends, Gérard, toi, tu l'as fait dans quelle armée, alors ? C'est... Moi, c'est... J'étais dans l'infanterie, dans le 110e R.I. en Allemagne. Et t'inventais quoi ? T'inventais quoi ? Non, mais c'est le 110e Régiment d'Infanterie, Abruti. Ah, Infanterie, j'ai compris. Et toi, dans quelle arme ? Tu ne l'as pas fait, tu ne l'as pas fait, parce que toi, t'es trop con, alors ? Déjà, lui, il est trop con, déjà, pour faire son stand-up, il attend 11h à nuit. Il y a un petit sondage qui nous a été communiqué, donc, à la question, pour ou contre l'armée, 20% des gens... Non, mais c'est important de savoir, Gérard. Ouais, mais ça, on n'en a rien à foutre des pour ou contre, parce que c'est pas... C'est un débat, on en parle, vas-y, Manu. Donc, 20% des gens sont pour Alain Prost, 30% des gens n'ont pas de permis, et 50% n'ont jamais été alarmés en un seul mot. Bon, alors, déjà, les deux premières questions, je ne vois pas ce que ça vient tout là-dedans. Les gens ont répondu ça, ils sont... Ouais, mais ceux qui répondent ça, c'est des cons, ce n'est pas de ma faute. Donc, deuxième question, à quoi l'armée sert-elle de nos jours ? Aujourd'hui, on va demander ça à, ben, Tony. Non, on va demander à Tagada. Pardon ? Tagada. À se faire des mecs ? Putain, mais, hé, hé, hé, non, mais t'es vraiment con, toi ! Il y a eu le sergent du mec, après, il y a eu l'infirmier, je m'en rappelle... À quoi sert l'armée de nos jours, aujourd'hui, Tagada ? Tu réponds comme rectement, ou sinon, tu gerbes. Bon. Euh... À former des hommes, des vrais, des mâles, hein. Bon, maintenant... Tu me prends Tagada, tu lui expliques comment que ça se passe, un débat. Ouais, mais peut-être que pour lui, justement, l'armée... C'est mon point de vue, hein. Ouais, non, mais... Non, mais explique-lui quand même comment que ça se passe, un débat, parce que... Toi, tu poses une question, il doit répondre. Ouais, ben, pour l'instant, s'il répond à côté de la plaque, c'est pas la peine de... Non, il répond ce qu'il veut. Il répond au mot de l'acteur. Euh, Rigaud, attendez, c'est vous, ok ? Rigaud, il y a une question, non ? Euh, ça va très vite, vu qu'on est en train de dépasser les 1800 connectés. Oh, lol, lol, lol, lol. Alors, l'armée sert à se mettre des cotons-tiges dans le cul ? Non, non, ça c'est bon, ça va trop vite, j'ai pas trop le temps. C'est qui qui s'amuse à dire ça ? Ben, c'était un certain Gérard que... Ah bon, d'accord, ouais, ok. Euh, Andouille ? Ouais, ben, l'armée, ça sert à se battre. Ah bon, pour toi, l'armée, on se bat ? Ouais, ouais, c'est une école de bagarre. Ah bon ? Ah, ok, attends, attends, on va... C'est excellent. Ah ouais, d'accord. Alors, tu crois que c'est l'armée qui fout le bordel dans les rues ? Non, non, non, mais je pense que là-bas, c'est une bonne école pour apprendre à se battre. Ça fait qu'après, quand tu rentres chez toi, tu peux te battre tranquille, quoi. Ah bon, c'est nouveau, ça ? Ouais, vive la guerre. Ah ouais, ouais, c'est nouveau, ça, ça vient de sortir. Tiens, il faudrait que je réfléchisse à cette question. Euh, Canip ? Ben, écoute, moi, Gérard, pour moi, je sais vraiment pas à quoi ça sert, parce que vu le peu de gens qui veulent y aller, ça doit pas servir à grand-chose. Ben, disons, ça sert pas à grand-chose dans l'ensemble. En fin de compte, tu perds carrément facilement un an de... Si t'es en stage ou au boulot, tu perds facilement une année pour rien. Ouais, mais maintenant... Non, non, mais attends, j'ai pas fini avec tout le monde, là, on va demander à tout le monde. Andouille, elle a répondu. Croupion ? Ouais ? Donc, toi ? L'armée, ça sert à faire chier les gens, à faire chier les Parisiens tous les 14 juillets pour voir défiler 5 000... Bon, ben, ça... Bon, là, merci pour le Larsen. Y a pas de quoi. Euh, Tony ? À se faire sodom. Ah, ouais, d'accord. Alors, Tony, tu me redis encore une connerie comme ça, je te préviens, tu fais comme la semaine dernière, je te gerbe au premier débat, OK ? Tu me poses une question, je te réponds. Non, non, mais je te demande, sois un peu moins con, hein, que tu l'aies. Tu réponds correctement aux questions, sinon tu gerbes. Je te le dis tout de suite, parce que j'ai pas l'intention de me faire chier ce soir. Je suis désolé. Gérard, sur IRC, il y a Le Chiant qui te demande s'il faut savoir faire du rouille. Du windsurf pour faire l'armée de l'air. Oh, non, c'est quoi, ça ? C'est quoi, du windsurf ? Si quelqu'un pouvait me le dire, c'est quand tu sautes en parachute avec ton tank. Ah, d'accord. Non, non, non, tu sautes, alors tu vois, t'as un petit string rose. Qui, qui, qui, qui, qui c'est ? Ah, c'est Tagada. T'as un petit string rose avec des petites dentelles sur le côté. Ensuite, t'as une jartière, voilà. T'es sur un surf et tu prends un gros code. Alors, le code, tu le décides. Non, non, c'est bon, Tagada, ça y est, ça y est, ça y est, c'est bon, on a compris. Prothèse pour finir le thème de... Ouais, bah, l'armée, je dirais que ça sert à apprécier le kaki et les corvées de chiotte. Bon, bah, ça, donc, moi, je... Comment ? Ouais. Non, mais rien. Qui c'est qui a voulu rajouter quelque chose ? Tagada. Tagada ? Non, c'est pas moi. C'est pas moi. Bon, alors... Non, mais c'est pas grave, vas-y. Donc, c'est pas... Donc, l'armée, à l'heure actuelle, sert à quoi ? Bon, bah, en fin de compte, comme j'ai dit tout à l'heure sur Andouille ou Croupion qui m'avaient parlé de ça, bon, bah, j'avais vaguement dit, donc, normalement, l'armée, c'est, en fin de compte, vous perdez un an de salaire, parce qu'en fin de compte, vous n'êtes pas sûr, quand vous ressortez de l'armée, de récupérer votre emploi. Normalement, si, vis-à-vis de la loi et selon les collections collectives de la société, normalement, ils sont obligés de vous reprendre, quand vous avez terminé l'armée, ils sont obligés de vous reprendre facilement, normalement, si je ne me trompe pas, et je pense que Manu ou Fildar ou Grégoire pourront me confirmer, je crois que, normalement, c'est un mois, un mois, normalement. Par contre, Gérard, c'est Manu, là. Ouais, l'armée, ça sert pas, tu peux pas passer ton permis gratuitement, tout ça, des trucs comme ça ? Mais, justement, mais attends... Mais, c'est pas les bonnes questions, Manu, que tu poses. Je savais pas, je savais pas. Justement, celle-là, celle-là, on va la poser, mais c'est la toute dernière. Je savais pas, je suis désolé, Gérard. Vu qu'on a commencé plus tôt... Et, Gérard, je vais te demander, ceux qui vont à l'armée et qui, avant, n'avaient pas de travail, est-ce qu'ils le récupèrent, après ? Ben, ça, s'ils en ont pas, ils pourront pas en retrouver derrière. Donc, c'est l'arnaque. S'ils en avaient pas au départ, ils en auront pas à la sortie. Ouais, mais ça, c'est regrettable. Non, non, sauf parce que, maintenant, il faut dire une chose. Quoi sert l'armée ? C'est qu'on peut très bien, aussi, trouver... Un job. Faire un job à l'armée, à la sortie, si vous avez été compétent pendant les 12 mois qu'on... 10 mois. Est-ce que tu peux avoir un petit pot ? Non, non, mais ça, les... Un dipôme. Est-ce qu'il peut avoir un dipôme à l'armée, ou pas ? Non, non, non. Non, c'est impossible. Déjà, c'est tout juste s'il y en a un qui arrive à récupérer leur permis de conduire, à la fin. Ils savent même pas lire. Mais s'ils ont pas son permis à l'armée, est-ce que c'est envisageable d'avoir dans le civil ? C'est qui, ça, qui me pose ça ? Oui, mais attends, Tony, c'est la 11e question. C'est la dernière question, Tony. Ah, pardon, excusez-moi. Donc, si vous voulez commencer par la 11e, on va le faire tout de suite, et... Non, ben non, on va... Non, mais si, on va... Ben si, comme t'en parles. Bon, ben allez, on fait la 11e, ça va. Donc, Tony, comme t'en parles, on fait la 11e. Après, je veux la 8 et la 6, si c'est possible. Bon, ça y est. A la bouche. Donc, alors, avez-vous eu l'occasion de percer votre permis de conduire, donc, à l'armée ? Non, qu'on m'a demandé la prothèse ? Non. Non. Je voulais, mais c'est justement pour ça que je voulais m'engager. C'est pour passer tous mes permis, puis après, tu verras quoi. Mais j'ai pas pu. Oh, non, mais attends, parce que de toute manière... Mais attends, si tu t'engages, faut bien préciser... Je vais préciser une chose, que si tu veux passer ton permis, de toute manière, même en t'engageant, t'es obligé de faire ton engagement jusqu'au bout. Ah ouais, justement. Et si tu t'engages, normalement, c'est pour 2 ou 3 ans, ça dépend du temps que tu veux faire. Ça dépend de l'armée aussi. Moi, on m'a dit que les épreuves de conduite, elles étaient, à l'armée, elles étaient redoutables. C'est vrai. C'est Tony, ça ? Oui. Ouais, non, mais ça, je vais te dire... Attends, Tony, je te prends tout de suite, oui ? Ouais, prends. Oui, tu me rends compte que t'en as de la chance. Merci, qui te demande si t'as été maître chien à l'armée, est-ce que c'est de là que vient ton histoire d'amour récente ? Euh, non, maître chien, je pense pas que... Et pourquoi t'as tué le chien aussi ? Euh, Tony ? Oui ? Je t'ai dit, tu arrêtes tes conneries, sinon tu vas dégager avant 1h du matin, toi. Mais ça, c'est pas envisageable. Ouais, c'est envisageable, alors fais bien gaffe. C'est inadmissible. Ouais, alors donc, tu disais, toi, tout à l'heure, comme t'avais une question à me poser, donc tu peux peut-être finir ta pensée. Hein ? Bon, d'accord, Tony, je crois que... Ah, non, non, non, c'est pas moi qui ai parlé, là. Non, mais... T'avais une question tout à l'heure, Tony, à poser, vas-y. T'avais une question. Ça se finissait par B, c'est ça ? Bon, d'accord. Tony, ça commence à bien faire pour toi. Non, mais c'est quoi, la question ? Croupion, Croupion. Non, non, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, Tony. Ça y est, Tony. Croupion, Croupion. Ouais ? Donc, toi ? Ouais, bah, moi, de toute façon, j'ai pas fait l'armée, hein. Mais il est hors de question que je passe mon permis à l'armée. Mais ouais, non, mais c'est la condition sine qua non, si tu veux rentrer. Oh, là, là ! Hé, Croupion ! Oui ? Attendez, s'il vous plaît, Croupion ! Oui ? T'as pas un téléphone pourri ? Non, non. Ça, c'est... Ça fait drôle, hein. Mais il est possible. J'ai l'impression que c'est elle, hein. Je vais voir, je vais voir. Un portable, ça, hein. Andouille. Oui ? Bah, moi, comme je t'ai dit, donc, j'ai pas fait l'armée. Hum ? Mais, euh... Non, mais, de toute façon, moi, ça m'intéresse pas de passer mon permis. Je préfère profiter des gens, tu vois, profiter de leur voiture. Comme ça, je paye en réunion. Ouais, mais ça, c'est un peu dégueulasse, n'empêche. Ouais, mais enfin, chacun vit sa vie comme il veut. Ouais, c'est vrai. OK. Est-ce que tu le payes, le permis à l'armée, ou pas ? Non, mais attends, justement, je vais répondre après à la question. Ah, d'accord. Euh, Tagada. Eh, on m'a fait un au revoir. Oh, Tagada, tu réponds correctement, parce que tout à l'heure, ça m'a... La bouche pleine. Ça m'a gerbé, toi. Déjà, quand je te parle, t'évites de manger, t'évites de faire comme Fildar. Non, il mange pas, là. Deux secondes, je voulais juste dire, quand même, remercier les gens de l'IRC, parce qu'on est déjà plus de 2000, on est 2011. Oh là là ! Et je voulais saluer Yannick, qui nous écoute en direct du Canada. Ils sont beaucoup à nous écouter, on t'écoute à travers le monde. Ouais, bah, c'est bien. C'est pas mal, ouais. Et beaucoup de militaires, aussi. Je crois qu'on va battre les records, encore. Ah, c'est déjà fait. Euh, Canif. Ouais, bah, non, écoute, Ira. Moi, j'ai pas passé mon permis à l'armée, non. D'accord. Donc, alors, tu voulais me poser une question ? Ouais, tu t'en rappelles plus ? Non. Bah, maintenant, tu vas la répéter. Est-ce qu'on paye le permis de conduire à l'armée ? Non. Pourquoi ? Ça, c'est... Tu le payes pas, parce que c'est toi qui demandes à passer ton permis, donc c'est gratuit. Et combien coûte ? Zéro point, de toute manière. Ça dépend du contingent, dans quel contingent tu te situes pour passer ton permis. C'est quoi, un contingent, Gérard ? Par exemple, on est en combien, là ? C'est comme un compte en banque ? Novembre ? Non, non, non, c'est pas du tout pareil. Contingent, c'est par exemple du... C'est peut-être des naissances. Non, plus ! Arrête de dire des conneries, toi, quand je parle. Merci. Contingent, c'est par exemple... C'est tous les deux mois. Donc, tous les deux mois, t'as un contingent. Comme là, le mois prochain, ça sera la 98-12. Ah, d'accord. C'est ça qu'on appelle des contingents. Ouais, c'est l'année plus le mois. Voilà. 98-12, c'est quelle ville, ça ? Oh, t'as gueule, toi. Donc, voilà, comme ça, t'es servi. Et tu peux passer tous les permis ? Bateau, tout ça ? Non, non, non, tu passes uniquement que le permis B ou le gros, là, le 40 tonnes. Mais par contre, il faut bien dire une chose, que celui qui passe son permis à l'armée, ils ont un certain nombre de kilomètres à faire pendant leur armée pour qu'ils soient validés après dans le civil. Mais par contre, il y a un permis qui n'est pas validé et c'est dommage. Il est valable ou pas ? Disons non, il ne sert à rien. On a dans le civil, en fin de compte, ce permis-là, c'est le permis VAB véhicule d'avant-blindé. C'est les fameux trucs, là, tu vois, les sirous, comme les gendarmes mobiles qu'ils ont, là, en ce moment. Ah, comme dans la 7e compagnie ? Ouais, voilà, grosso modo. Non, mais ça, c'est avec des chenilles, c'est pas pareil. Ah, d'accord. Gérard ? Oui ? Il y a un autre petit sondage. À la question, êtes-vous déjà allé voir une armée ? 25% des gens, ils sont allés avec leur femme. 35%, ils sont allés avec leurs enfants. Et 40% ont demandé l'arme et qu'elle a. Qu'est-ce que t'en penses ? Non, mais attends, parce que là, il y a un truc. Avez-vous déjà été voir l'armée ? Je ne vois pas du tout le rapport. On peut visiter, non ? Ça ne se visite pas ? C'est pas un parc ? C'est pas comme la tour Eiffel ? Non, non, non. Il n'y a pas de... Je crois que c'est la garde républicaine, si je me souviens bien, qui s'amuse à faire des trucs porte ouverte pour... C'est con. Pour simplement voir des chevaux. C'est tout. Gérard, il y a vomi de porc sur l'IRC qui te demande si tu as fait la Deuxième Guerre mondiale. Non. Il te demande pourquoi. Et la Troisième ? Il n'y en a pas trois. Il y en a eu deux, donc je n'ai jamais fait ça. La Guerre du Golfe ? Non, mais ça, ça n'a rien à voir. Ça, c'est des questions... Il te demande pourquoi tu ne l'as pas faite. Je ne l'ai pas faite, c'est tout. Il n'était pas engagé, il n'a pas gagné. Tu étais réformé ? Non, non, j'ai fait mon armée normalement comme tout le monde. Donc, j'ai fait douze mois. Ils t'ont accepté, toi, là-bas ? Ben oui. Pourquoi ? Oui. Je voulais savoir, est-ce que tu avais participé au défilé du 14 juillet ? En Allemagne, oui. Mais pas sur Paris. Tu as défilé ? Ben, en Allemagne, oui, à moins 17 degrés. Où ça ? Et tu as défilé en quelle tenue ? En treillis, avec les chevaux. Non, non. Il avait un petit string à dentelles roses. Bon, ta gueule, tu t'écrases parce que tout à l'heure, tu as dégagé, toi. OK ? Donc, troisième question. Peut-on faire carrière en faisant l'armée ? On va s'écouter un petit disque. Un petit disque, et puis on se retrouve tout de suite après. Ouais, on est en train d'atteindre les 2300, là. Ça va arriver bientôt. Gérard, ce soir, tu cartonnes. Mais ça, c'était prévu qu'il fallait qu'on cartonne ce soir, donc... Allô ? Allô, Gérard ? Canis. Allô ? Allô ? Allô ? On n'entend plus rien. Et Gérard ? Ça y est, pile d'art. Tu n'as rien fait, Gérard. Ça y est, ça commence. Les auditeurs, vous entendez, là ? C'est imperceptible. On n'entend rien. Attends, je vais toucher un bouton. Je vais toucher un bouton. Allô ? Allô ? Allô, vous l'entendez, là ? Allô ? C'est mieux, là. C'est mieux. C'est pas 30 secondes, on l'entend pas. Canis ! Vous l'entendez, Gérard, là ? Oui, on l'entend. Vas-y, parle. Parle, Gérard, parle. Canis ! On t'entend, impeccable. C'est bon, c'est bon, c'est bon. On récupère Canis. Oh ! Merci, quand je parle. OK. Canis, le jour-là. Tagada. Oui. Andouille. Oui. Croupion. Je suis d'Andouille. Oh, tu t'écrases, toi. Tony. Bonsoir. Et prothèse pour terminer. Et donc, vous avez pu réfléchir à la question, donc je la répète. Peut-on faire carrière en faisant l'armée ? On va demander à Tony. Moi, je sais pas. Enfin, moi, si j'avais l'occasion de faire carrière en faisant l'armée, je la ferais. Mais ça me branche pas du tout, l'armée. Pas chaud. Mais la Légion, il parle. Il paraît qu'on peut faire carrière. De toute manière, quand tu fais l'armée dans la Légion, de toute manière, tu t'engages un peu. Ouais, ouais. Non, mais il y a des débouchés en tant que, je crois, on m'a dit, un gardien de chef dans l'Atlas. Ouais, c'est ça. Alors, Tony. Qu'est-ce qu'il y a ? Tony, tu réponds correctement à la question, parce que sinon, ça va mal se terminer pour toi. Tu vas retourner chez toi. Écoute, c'est ce qu'on m'a dit. Je sais pas, moi. Ouais, ouais, ouais. C'est ce qu'on t'a dit. Depuis tout à l'heure, tu m'assumes que moi, je reste imperturbable. Ouais, ouais, tu restes imperturbable, mais tu réponds la moitié à côté des questions. Bah non. Quand on te pose des questions, tu réponds les trois quarts à côté. OK ? Alors, si c'est pour répondre des conneries, c'est pas la peine qu'on t'appelle constamment pour faire les débats. OK ? Je me drogue. OK, bah si tu te drogues, tout à l'heure, tu vas retourner écouter la radio tranquillement. C'est tourné, Tony. Prothèse. Ouais, je pense que c'est possible, ouais. Ouais, mais dans quel sens ? Pour toi, ça peut être possible. Toi, ça m'étonnerait, parce que c'est lui que tu t'es fait réformer, donc... Bah ouais, justement, je m'étais renseigné au début à la caserne de chez moi. On m'avait dit que je pouvais faire carrière dans Maître Chien. D'accord, on verra ça après. Rigo, t'avais peut-être une question ? Non, il y a juste Davy One. Attends, je lis vite fait. Il demande si lorsque t'as fini de faire l'amour avec Sandy, tu l'as remis le couvert. Non, mais ça, c'est pas du tout le thème du débat. Donc, si c'est pour dire des conneries comme ça, comment qu'il s'appelle ? C'était Davy One, et on te demande aussi, c'est Oxyd qui te demande si quand t'as été parachuté, est-ce que ton débat est suite au fait que tu n'avais pas de parachute ? Ouais, ça, je vois pas du tout. C'est incompréhensible. Ouais, c'est incompréhensible. Prothèse, toi ? J'ai déjà répondu, genre. Donc, t'as répondu, croupion. Ouais. Donc, pour toi ? Bah, malheureusement, parce que malheureusement, on peut faire carrière. Donc, c'est chiant, il y a des gens qui font la guerre, ça, c'est chiant. Et heureusement pour certains. Parce que tous ceux qui ont échoué au concours de maître chien, au concours de la police, bah, ils vont dans l'armée, quoi. De toute manière, dans l'armée, tu peux très bien faire ton service militaire dans la gendarmerie ou dans la police. Faut pas l'oublier. Ouais, non, mais en général, ceux qui font carrière, ils font pas carrière dans la police. Non, mais ceux qui veulent passer, ceux qui veulent être gendarmes ou policiers, peuvent le faire en faisant leurs 12 mois. Ouais, c'est parce qu'ils ont raté leur concours. Non, non, non, non, non. Non, parce que... À l'armée, à l'armée, ils te demandent ce que tu veux faire, et tu peux préciser si tu veux être dans la gendarmerie ou dans la police, ou passer tes permis. Ou coiffeur. Ou même, ça, cuisinier. Ouais, t'as plusieurs trucs, t'as cuisinier, t'as un permis, coiffeur, on va passer, on va pas s'éterniser sur tout ça. Andouille. Parce que généralement, comme Tagada, les gens, si Tagada avait fait l'armée, il aurait fait coiffeur. Non, mais attends, on va demander à Andouille. Et pas le mitrailleur. Andouille. Oui, bah, écoute, moi, je pense qu'effectivement, c'est possible. Oh là là, mais qui c'est qui a un téléphone pourri, là ? C'est pas moi. C'est un portable. Donc, toi, alors ? C'est quelqu'un qui a un portable. Non, mais c'est tout à fait possible, à partir du moment, déjà, où on le veut vraiment, parce qu'il y en a qui y vont uniquement, ça leur fait chier. Ouais. Et puis, il y en a qui... Oh, on laisse parler les gens, s'il vous plaît, merci. Ouais, on me laisse parler, moi. Et d'autre part, il y en a qui aiment vraiment ça, donc ils finissent par s'engager. Et c'est particulièrement les gens qui aiment bien se faire boucher le cul, quoi. Ouais, mais... Non, mais ça... Bon, ça, Andouille, je vais te dire une chose, que la personne qui veut s'engager... Euh, Fildar, s'il te plaît, merci. Y a rien, Gérard. Ceux qui veulent s'engager, c'est leur problème, hein. Oh, t'arrêtes de s'y plaître, toi, quand je parle, s'il te plaît, merci. Donc, je réponds à la question d'Andouille. Donc, y a certaines personnes qui peuvent s'engager au bout de 6-7 mois, hein. Voilà. T'es gada ? T'es engagé à quoi ? Dans l'armée. Ah, d'accord. Et faire, en fait, leur métier de l'armée. Ouais, ils peuvent s'engager sur une... Sur une durée, je crois que c'est de 2 ou 3 ans, je sais plus exactement. Mais c'est quoi, le métier de l'armée ? Ça consiste en quoi, faire l'armée comme métier ? Ben, c'est obligatoire, hein. Maintenant, tu peux pas y échapper, hein. Sauf si t'es père de famille ou si t'es... Non, mais si, par exemple, toi, t'imagines, toi, tu t'es engagé à l'armée, à faire 3 ans d'armée. Qu'est-ce que tu fais à l'armée pendant 3 ans ? Ben, pendant 3 ans, tu peux monter de grade et tu peux commander ceux qui vont à l'heure actuelle. Mais faire quoi ? Ben, j'ai commandé à faire quoi ? Faire leur lieu au carré, à éplucher des patates ? Ben ouais, ça, éplucher des patates. Maintenant, à l'armée, faut dire une chose qu'ils ont... Non, non, il y a des mixeurs. Non, non, ils ont des trucs exprès. Tagada. Ah, non, attends. Oui, il y a INT qui te demande si t'as appris à lire à l'armée. De toute manière, t'as pas besoin d'apprendre à lire à l'armée, tu... Ça se saurait, sinon. T'as pas besoin de savoir lire pour faire l'armée ? Pas besoin, hein. Il suffit de savoir te torcher, c'est tout. Voilà. Tagada. Tang, T-A-N-K. Tagada ! Oui ? Alors, moi, je pense que... Franchement, non. Alors, tu peux préciser ? Euh... Non. Non ? Alors, Tagada, je te conseille une chose. Soit que tu réponds correctement aux questions quand on te les pose, et quand on te demande de préciser, tu le fais, ou sinon, tu gerbes. C'est bien précis. C'est admissible. C'est clair ? Ok. Ok ? C'est net. Alors, je te préviens, c'est le dernier avertissement que je te donne depuis tout à l'heure. Merci. Au prochain, tu dégages. Hein ? Ou sinon, tu vas passer voir Manu, il va te mettre les points sur les îles et barres sur l'été, comme je dis souvent. Tu sais qu'il va mettre les barres ? Ouais, ouais, tu vas voir. Alors, Tagada, tu vas voir Manu, s'il te plaît. Allez, hop. Euh... Canis... Canis... Moi, Gérard, si j'avais dû rentrer dans l'armée, ben, ouais, j'aurais bien voulu... J'aurais bien voulu, mais... Oui, on peut, je pense, ouais. Oh là là, elle est où, elle ? Elle est où, elle ? Elle est où ? Si tu t'amuses à faire des conneries, tout à l'heure, je vais me lever, je vais te massacrer. Ah ouais ? Ok. Tu vas pas commencer le premier débat ? Tu vas me faire des tortures indiennes et tout ? Ah ouais, tu vas voir. Pulgure au poing ! Ouais, t'as l'air pulgure au poing. Flak au gire ! Donc, Canif, pour terminer. Ben, je pense que Gérard, moi, je pense qu'on peut... Oui, on peut s'engager dedans, ouais. Non, mais est-ce qu'on peut faire carrière ? Ben oui, c'est ce que je te dis, on peut faire carrière dedans, ouais. D'accord. Gérard, t'es prothèse ? Ouais, prothèse. Je voulais savoir, parce que comme toi, t'as fait ton service, t'es un peu enseigné sur le tout, quoi. Je voulais savoir si on pouvait faire un animateur radio à leur maison. Non, pas du tout, tu vois. Tu peux inventer une radio, Radio Kaki, par exemple ? Non, parce qu'ils ont leur système de radio à eux, donc c'est pas... C'est de la Cibi qui font ça, Gérard ? Non, non, non, non, non, non. Ils font quoi ? Euh, oui. Il y a Cyber Ticket... Titi sur l'IRC qui dit que la fanfare de la caserne de Surenge ou Terremix pour motiver les troupes de Corvée de Chiotte, c'est vrai ? N'importe quoi, lui. Bon, t'arrêtes, Fildar, avec ça. Ça, on le sait, hein. Donc, quatrième question, ça, ça va intéresser Canif, Andouille et Croupion. Ah, c'est une question pour des meufs. Peut-il supprimer l'armée aux femmes de nos jours ? Alors, on va demander à Canif, parce qu'apparemment, vous êtes vachement bien réveillé, ça fait peur. Ben écoute, Gérard, on attend que tu nous cites, quand même. Mais non, mais, hé, au début, je vous pose la première question, je vous demande à tous de réagir. Maintenant, quand je demande, faut-il supprimer l'armée aux femmes, quand j'ai pas besoin de préciser, donc... Bah, tu vas pas te plaindre ! Bon, écoute, Gérard, on va pas te plaindre. Oh, tu te calmes, toi ! Comment elle parle, là ? C'est laquelle, là, qui s'énerve, là ? Oh, tu parles à Gérard, là, ou... C'est quoi, c'est quoi, cette bouffonne ? C'est laquelle, là, qui s'énerve ? Ben, mais j'ai lu une ! Andouille ! Oh, pisseuse, va ! Et Andouille ! Andouille ! Va m'emmener au standard, si j'y suis ! Allez ! Allez, Gérard ! Allez, Gérard ! Allez ! De voir ! Canip ! Bon, écoute... Moi, je veux ce numéro, parce que j'adore les dominants. Non, non, non, c'est bon, c'est bon ! Canip ! Oui, oui, bon, donc, ben non, je pense pas, parce que moi, j'aurais bien voulu, mais bon, la plupart des meufs, elles veulent pas la faire. Ouais, non, mais, je te demande, faut-il supprimer... Je te dis, je te dis, pour moi, moi, pour moi, non, je pense pas, parce que moi, j'aurais bien voulu la faire, l'armée, mais... Il y en a beaucoup qui veulent pas le faire, donc, je pense que, vu la majorité, ouais, je pense qu'il faut le supprimer, ouais. Ouais, mais, de toute manière, toi, à 19 ans, je pense que c'est un peu... C'est un peu jeune, encore, hein ? Ah, mais, de toute façon, je les ai fait tomber, hein, donc... Ouais, non, non, mais, même, de toute manière, faut que tu te fasses recenser d'être la majorité, hein, donc... Ouais, ils en parlent... Oh, là, qui c'est qui s'amuse, là ? Ça commence à bien faire ! Tagada ! Chier, hein ! Et je peux répondre à la question, Gérard ? Non, mais, à la minute, toi ! Vas-y, 5 minutes ! Tagada ! Oui, moi, j'étais avec Manu, tu peux me répéter la question ? Alors, faut-il supprimer l'armée aux femmes ? Ah, oui ! C'est pour toi, ça, Tagada ! Alors, moi, tu vois, je me l'ai pas fait écouter assez tôt, donc j'ai dû la faire. Ouais. J'étais dégoûté. Bon, maintenant, ça va mieux. C'est propre, hein, tu me diras. Non, mais, Tagada, tu prends ta voix normale, tu prends pas la voix d'un travelo, d'accord ? Parce que, tout à l'heure, tu as dégagé, ça va être le dernier... Ça va être vite fait pour toi, parce qu'il y a d'autres personnes qui veulent participer au débat. Ok ? Alors, soit que tu réponds correctement, soit que tu dégages. Alors, je viens de répondre correctement, et t'as vraiment aucun respect pour la dignité humaine, hein, parce que c'est, depuis l'opération, c'est ma nouvelle voix, tu vois ? Ça me plaît pas ? Hop, c'est bon, Manu, tu me mets quelqu'un d'autre, parce que là, je crois que c'est pas... Je vais pas continuer avec lui comme ça. Gérard, je voulais te demander, est-ce que les femmes, elles font la même chose que les hommes à l'armée, ou pas ? Euh, oui. C'est-à-dire ? Ben, ils sont obligés de faire... Elles font pipi debout, tout ça ? Non, non, mais... Non, mais ça, c'est... Non, c'est pas pareil. Mais elles sont obligées de faire comme les hommes, c'est-à-dire les corbets... Les pompes, tout ça ? Ouais, mais ça, c'est obligé. Attendez, s'il vous plaît, merci. Attendez, parce qu'il y a Sexe sur l'IRC qui te demande si, quand tu étais à l'armée, tu te mettais la mitraillette dans le cul quand on te privait de coton-tige. Bon, ça, je vais même pas y répondre. Je réponds pas aux conneries comme ça sur l'IRC. Est-ce que je peux répondre ? Euh, Andouille. C'est pas grave. Donc, je te mets à préciser que Manu m'a repris à l'antenne, et qu'il m'a calmée. Ouais, bah, t'as intérêt de te calmer, sinon tu vas faire comme ta gada, tu vas avoir... Pisseuse. Bah, tu te calmes, hein. Ouais, bah, c'est toi qui vas te calmer, parce que tout à l'heure, je vais passer à croupion tout de suite. Alors, fais gaffe. Ouais, passe à moi. Moi, je suis à ton numéro, parce que t'es une dominante, toi. C'est bon, je peux parler ? Vas-y, alors, dépêche-toi. Toi, tu m'excites. Oh, Tony, tu t'écrases, s'il te plaît. T'aurais été sergent-chef ? Alors, bah, moi, non, moi, je suis contre. Parce qu'en fait, si les ananas, elles ont envie de s'engager, bah, elles ont bien raison. Et moi, personnellement, j'irais quand je serais plus défait au mec. Mais pour l'instant, ça va, donc j'irais pas. Bah, de toute manière, tu serais obligé d'y aller, hein. Faut pas l'oublier. Gérard, à la place... Pardon, à la place de ta gada, on a que je m'en fous. Ouais, c'est léger. Je m'en fous. Moi, Génie, je voudrais répondre à la question sur l'armée, là. Parce que tu parlais des filles. Moi, j'ai un copain qui fait l'armée, et il m'a dit que les filles... Eh, tu peux préciser ton nom quand tu parles ? C'est Tony. C'est Tony, bonsoir. Ouais, bah, pour l'instant, je vais demander à Croupion, tu vois. Toi, t'es un peu trop pressé. Toi, tu m'aimes pas, je sais pas pourquoi tu m'aimes pas. Ouais, bah, tu vas te calmer, s'il te plaît. Moi, je t'aime bien, Tony. Ah, merci. En plus, toi, t'es une dominante. Moi, tu m'écoutes, y a de la meuf. Oh, ça supplie, là ! Allez, on revient au débat. Croupion. Oui. Bah, y a des femmes, oui, qui sont dans l'armée. Mais, en général, c'est des lesbiennes ou des mal baisées, donc... Non, mais... C'est pas gênant pour la société qu'elles soient là-dedans, quoi. Eh, Croupion ! Oui ? Croupion, t'évites un peu trop les vulgarités, quand même. Il est 0h54, on va pas commencer à jouer sur des saloperies, hein. Mais non, je dis pas des saloperies. Les femmes dans l'armée, c'est des saloperies. Oh, Tony, s'il te plaît, merci. Eh, Croupion, vous vous calmez. Rigo, pour l'IRC. Sur l'IRC, on me demande si, en fait, c'est l'armée du salut que t'as fait. Non. Euh, Tony, maintenant. Donc, ouais, tu parlais des femmes. Moi, j'ai un copain qui fait l'armée. Et il m'a dit que les femmes, fallait pas croire que c'était, enfin, des mimours, G.I. Jane, tout ça. T'as des copains, toi ? Parce que... Ouais, ouais, j'ai des copains et des copines, aussi. Oh, on se calme, là, derrière, quand y en a qui parlent. Parce que ça, tout à l'heure, ça m'a chauffé. Un petit peu de respect, quand même, merde. Tony ! Ouais, euh... Donc, ouais, c'est ce que je disais. Et, euh... Donc, ouais, les femmes, faut pas croire qu'elles ressemblent à... C'est des canons, quoi. Parce que, en fait, c'est des boudins. Bah, oui. Là, je vais te dire... C'est la plupart. Et puis, ouais, elles sont souvent à l'infirmerie. Et puis, euh... Enfin, les bidasses, elles font tout pour pas se blesser, en fait. Elles ont toujours leurs règles. Enfin, bon, c'est chiant. Oh, mais ça, euh... Ça, c'est... Ça, c'est leur problème. Oh ! On meurt, les meufs, là. Eh, oh, on se calme. Vas-y, je t'en prie. On se calme un peu, là, derrière, s'il vous plaît. Merci. Prothèse. Ouais, bah, moi, Gérard, je pense qu'il faudrait leur supprimer, parce que... Si les femmes se mettent à faire l'armée, après, il n'y aura plus personne pour faire la cuisine quand on regarde la télé, quoi. Non, mais attends, Prothèse, je vais te le dire, maintenant, ça va devenir... Ça devient obligatoire, hein. C'est inadmissible. Ouais, mais ça devient obligatoire, hein, maintenant. C'est obligatoire, maintenant, hein. Oh, mais ça y est, là ! Celui qui n'arrête pas de jacter, là, ça commence à bien faire. Euh, Rigo ? Ouais, c'est encore Cybertiti. Comme tu lui as dit que t'avais pas fait l'armée du salut, il te demande si t'as fait l'armée des douze singes. Mais lui, il a pas fait l'armée des cons, lui, ça vaudra mieux. Je m'en fous, maintenant, pour finir. Euh, bah, moi, personnellement, les meufs, elles font ce qu'elles veulent, quoi. C'est tout ce que tu peux préciser ? Bah, je suis pas une meuf, alors je m'en fous, quoi. Bah, ouais, mais je te demande, est-ce qu'il faut supprimer l'armée aux femmes, maintenant, oui ou non ? Bah, tu peux essayer de préciser ta pensée, quand même. Bah, franchement, je sais pas. Hé, hé, hé ! Hé, avant qu'on t'appelle, t'aurais pas fumé la moquette, toi ? Mais t'es pas le tabou, là ? Parce que, dis donc, apparemment, vous avez l'air de répondre la moitié des... à côté des questions, hein. Mais c'est toi qui mets pas le feu, Gérard. Non, mais attends, je mets pas le feu. Je disais mieux, les gars, vous répondez à côté. Franchement, hier, c'était plus... Enfin, je sais pas, ça pulsait, quoi. Là, c'est... T'as pas le droit, t'as pas le droit. C'est tout, tout je m'endors et tout. Non, je critique pas ton débat, GG1, je constate, simplement. Et alors, mais de toute manière, le premier débat, il se passe toujours... Ah, d'accord, excuse-moi, je vais attendre le deuxième. Non, non, mais de toute manière, au deuxième, c'est pas sûr qu'on reprenne les mêmes, hein, pour s'y déconner, hein. C'est la première fois que je passe à l'émission de Gérard. Stop ! Pour reprendre un peu le thème du débat et parler de l'armée un peu... Fais-nous un petit sondage. Voilà, c'est ce que je vais faire, un petit sondage. À la question, combien donneriez-vous à une armée ? 32% des gens ont dit qu'ils donneraient 2 euros. 28% donneraient leurs animaux. 40% donneraient leurs domestiques. 40% donneraient leur approbation. Et 1% ont déjà donné leurs dents et n'ont pas voulu donner leur moustache. Qu'est-ce que t'en penses ? N'importe quoi ! Rigo, sur IRC ? Sur IRC, il y a toujours du monde. Enfin, bon, je passe les questions, genre, GG est-il homo ? A-t-il eu des rapports agibles avec une femme depuis son adolescence ? Ça sert à rien, quoi. Non, mais ça, c'est pas du tout... Ah, on te demande si tu connais Rambo. Non. C'est ça. J'ai un peu, peut-être. Bon, on va continuer, là, parce que... Il est quand même déjà, j'ai erreur, 57, donc il faudrait peut-être qu'on accélère. Il reste encore 1, 2, 3, 4, 5, 6 questions. On a déjà fait l'armée. Oui, mais plus que 3 minutes, GG. Alors, quels sont les inconvénients de... Ça va suffire, Manu. Quels sont les inconvénients ou les avantages de l'armée ? On va demander ça, ben, je m'en fous. Franchement, tu vois, les inconvénients... Ben, je sais pas, quoi. Je l'ai pas fait, moi, l'armée. L'auditeur qui siffle, il faut qu'il arrête, hein. Ouais, franchement, ouais. Ouais, GG, je te dis, moi, j'ai pas fait l'armée, donc je connais pas les inconvénients ni les avantages, donc je m'en fous, quoi. D'accord, tu t'en fous complètement. Non, je te dis, je l'ai pas fait, donc je peux pas te répondre, quoi. Prothèse. C'est logique. Ok, prothèse. Ouais, je pense que les inconvénients, ça pourrait être qu'on peut pas se faire les meufs, comme on l'a précisé tout à l'heure. C'était des gros boudins. Elles sont où, les meufs ? Et les avantages, je sais pas, j'en vois pas trop. Tony ? Ouais, les inconvénients, c'est qu'on peut pas se baisser, et les avantages, c'est que... Enfin, y'en a pas, en fait. Alors, attends, tu peux préciser, là, parce que je vois pas du tout le... Tu veux que je précise ? Ton nom. Non, mais tu précises la pensée que t'as. C'est qu'on peut pas se baisser, mais je peux pas le dire, ça passe pas. Ouais, d'accord. Alors, Tony, ça commence à bien faire, hein, toi. Non, il faut analyser la chose. Groupion ! Groupion ! Les avantages, c'est que quand t'es illettré, bah, tu peux trouver du travail. Mais les inconvénients, bah, c'est que ça fait chier tout le monde, quoi. Tu peux préciser le... Les petits jeunes qui ont pas envie de le faire, et puis ils sont emmerdés pour donner dix mois de leur vie à ces connards, quoi. Non, mais attends, parce que... Oh, Tony, ça commence à bien faire, toi, là, maintenant. C'est pas moi, là, là. Ouais, bah, tu vas te calmer, parce que tout à l'heure, ça va être... Arrête de t'en prendre toujours à Tony. Oh, Andouille, tu te la permes ! Maintenant, tu vas répondre ! Oh, Andouille, je vais te parler à... Eh, ta gueule, Andouille ! Bon, alors... Tu sais pas, là, bordel ! Eh, eh, tu mets Tony et Andouille ensemble, là, qu'ils arrangent leur salade, quand ils auront terminé... Nous, dimanche aussi, on va se marier. Ouais, ça suffit ! Tu mets Tony et Groupion, là, en rentonne, ils vont faire leur petite popote ensemble, parce que c'est pas dans le débat qu'on fait leur popote. Euh, Canif ? Bah, écoute... Écoute, tu peux me répéter la question, s'il te plaît, Gégé ? Alors, quels sont les inconvénients ou les avantages de l'armée ? Bah, écoute, pour moi, les inconvénients, c'est l'uniforme. Ouais. Et puis, l'avantage, bah, je sais pas, il y a plein de gars, quoi. T'as le choix, au moins, hein. Là, t'es sûre de pas être toute seule, hein. Ouais, mais, euh... Comment ça, euh... Bah, je veux dire, si t'es infirmière, là-dedans, je veux dire... Bah, c'est un ken, quoi. Tu peux y aller, hein. Ouais, mais ça, de toute manière, tu peux très bien faire ton armée en étant infirmier ou infirmière, hein. Ça, c'est strictement pareil, hein. Ouais, non, mais pour moi, c'est ça, les avantages, hein. Ouais, mais ça revient à peut-on faire carrière en faisant l'armée, tu vois. C'est à peu près le même rapport que ce que tu me dis. C'est à peu près pareil que la troisième question qu'on avait posée, hein. Ouais, ouais, c'est vrai. Euh, Rigo ? Oui, il y a Davy1 sur IRC qui te demande si tu connais le... Enfin, si tu as connu le soldat inconnu. Non. Non, ok. Et Ryan, non, tu ne connais pas Ryan ? Bah, enfin, sur IRC, on m'a dit que Gérard, c'était le soldat Ryan qu'on n'a pas retrouvé. Euh, est-ce qu'on va le sauver, au moins ? Ça y est, ils ont... Bah, il n'a pas été sauvé, ouais. Toi, fais gaffe, parce que tout à l'heure, je vais te sauver ma main sur ta gueule, quand même. Oh, oui, c'est calme, là. Ouais, c'est bon, c'est bon, c'est bon. Alors, ennui, maintenant. Ouais, alors, l'inconvénient, c'est qu'on a l'impression de perdre son temps là-bas. Ouais. Et l'avantage, c'est que, justement, on ne perd pas son temps là-bas. Alors, tu peux préciser le fond ? Bah, oui, donc, l'inconvénient, c'est que tu perds ton temps quand tu es là-bas. Ouais. Et l'avantage, c'est que tu ne perds pas ton temps quand tu es là-bas. Ok. Ouais, d'accord, je vois à peu près. C'est logique. Ouais, c'est logique. Non, mais de toute manière, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'inconvénients ni d'avantages là-dedans, parce qu'en fin de compte, les avantages que tu as, c'est que... De toute façon, tu es obligé de la faire, donc... Voilà. Et en plus, t'es payé. Ouais, t'es payé. T'es payé combien, Gérard, à l'armée, justement ? Je crois que c'est 4 euros. Non, non, non, attends, normalement, si je me... Oh, on se... Bon, ça y est, oui. Je les ai coupés, je les ai coupés. Exprès. Normalement, je pense que ça ne te fait même pas la moitié de ton salaire. Tu dois toucher à peu près 1 500 balles... C'est le SMAC ou pas, la main ? Non, même pas. Même pas ? T'as le droit à une cartouche de cigarette par mois et tout. Gérard ? Oui ? Ouais, c'est prothèse. On a parlé ce soir, je voulais savoir si t'avais fait le parcours du con en te battant. Alors, quand tu dis des trucs comme ça, tu vois, au lieu de dire con et puis battant, parce que toi, t'as l'air d'être con quand tu poses une question, donc pour toi, tu ne l'auras pas fait, le parcours du combattant, et ça, c'est un truc qui est assez dangereux à faire. Ouais, bravo, Gégé. Bravo. Il y a de l'air, alors ? Donc, la sixième question... C'est plus fort. C'est la sixième question, là ? Ouais. Déjà ? Ouais ! Vous allez réfléchir et on va s'écouter un petit morceau, à moins qu'il y ait une question IRC... Non, il y avait juste Denis qui donne les avantages de l'armée. C'est le premier lieu où on a accepté Gégé sans faire d'histoire. Le désavantage, c'est qu'ils ne l'ont pas gardé. Bon, ça, je ne vois pas du tout le rapport. Gégé ? Ouais ? C'est qui ? Je m'en fous, là. Tu peux te mettre en antenne avec Andoï, là, il y a moyen de moyenner. Ben, rien. Vous allez aller tous en antenne, maintenant ? Je vais vous poser la sixième question. La sixième question, là ? Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Oui, on va s'écouter Thierry Big Hop avec Yo-Yo, Passe-moi la moutarde, pour mon old dog. On se retrouve tout de suite après. Donc, un petit point sur l'IRC, on a dépassé les 2500, on en est à 2684, moins 3. Pourquoi moins 3 ? Parce qu'il y en a 3 qui viennent de partir. Ah bon, alors donc, on récupère Canif. Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai, je suis toujours là. Bonsoir, Andoï, j'espère que tu t'es calmée depuis tout à l'heure. Non, pas vraiment. Pas vraiment, mais tu vas te calmer. Non, je suis déjà pisseuse. Croupion ? Oui. Croupion ? Oui, oui. Tony ? Oui. Prothèse ? Salut, les loulous. Eh, je m'en fous. Ouais, je m'en fous. Donc, t'as pu discuter avec Andoï ? Non, j'ai pas pu, personne me... Non, n'importe quoi, on m'a filé un disque, là. Elle est où, la fameuse ? La fameuse, ben, tu as... Comment il parle de... Tu vas la récupérer tout à l'heure en rentonne, vous allez gérer votre petite salade, à l'instant. Non, mais j'ai... C'est ma miche, moi, c'est ma miche. Oh, ça y est, vous, merci. Donc, alors, on va demander à Canif si elle a compris la question. Ben, écoute, je m'en rappelle plus, j'ai rien. Ah, non, mais faudrait peut-être écouter quand je pose des questions. Je peux la remonter après le disque ? Je pense aux auditeurs qui viennent seulement de nous rejoindre. Alors, peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boudreaux ? Donc, Canif ? Ben, ouais, je pense, ouais. Mais tu fais quoi ? Tu fais quoi, toi, au fait, comme boudreau ? Moi, je suis secrétaire. Secrétaire ? Secrétaire comptable. T'es en tailleur ? Oh, hé, vous me tchonnez derrière, là ! Et vos commentaires, moi, je vous emmerde. Voilà. Comme ça, c'est bien répondu, tout ça. Moi, j'aime les femmes qui ont du caractère. Oh, tu t'écrases, toi ! Ça, tout à l'heure, tu as dégagé, toi, maintenant. Je vous préviens que, là, à 1h10, je vais gerber, hein. Ça va gerber sec. Non, gerbe pas. Voilà, c'est pas mal. C'est qui ? Ah, c'est une... parce que... C'est, ouais, c'est Prothès, c'était une cabine, je vais le rappeler. D'habiter mystère. OK. Donc, Canif a répondu. Andouille ? Ouais, bah, moi, je pense qu'on peut s'engager, effectivement. Voilà. Et j'ai rien d'autre à rajouter, parce que sinon, tu vas encore me gerber, alors je préfère rien dire. Voilà. Bon, alors, Andouille, c'est la dernière, c'est simple. Soit que tu réponds correctement, soit que tu gerbes tout de suite. C'est pas simple. Tu choisis. Non, non, non, elle passe à moi, avant. Hein ? Alors, Croupion ? Ouais. Donc, pour toi ? Bah, ça sert justement, quand t'as pas de boulot, à t'engager, ouais. Ouais, mais ça, c'est... Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont me répondre ça. Et quand ils arrêtent l'école, aussi, les gamins, ils vont à l'armée, non ? Non, non, non, non, ça... Non, mais attends, parce que l'armée... Faut que tu te fasses recenser à 18 ans. C'est une poubelle, l'armée, on dirait. Bah non, mais... Oui, oui, oui, c'est qui, c'est qui, là ? Canif, on peut ajouter quelque chose ? Oui ? Moi, aussi, j'avais entendu parler que, quand on voulait s'engager dans l'armée, il fallait pas avoir plus de 25 ans, je crois. Euh, non, je pense pas, parce que ça, j'en ai pas entendu parler, à mon avis. Non, non, attends, Tony, il y a une question, hier. Oui, il y a un Réa qui te demande si tu as rencontré Sandy à l'armée. Non, pas du tout. Sandy, je l'ai déjà dit la semaine dernière, comment que je l'avais rencontrée sur un magazine. Non, mais Sandy, elle a fait l'armée, par contre. C'est pas le débat sur les pouces qu'il fait. Elle réparait les tanks. D'accord, Tony ? Quoi ? C'est toi qui viens de répondre les tanks ? Pas du tout, pas du tout. Non, c'est moi, c'est moi, j'ai dit. Non, elle bosse à la banque. Donc, Tony ? Ouais. Donc, pour toi ? Ouais, bah, c'est sur l'engagement, c'est ça ? Hein ? Ouais. Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Peut-on s'engager dans l'armée si on n'a pas de boulot ? Bah oui, parce qu'on fout rien, on peut y aller. Non, je dirais... Hé, Tony ! Non, mais non. Attends, attends, j'essaye de réfléchir, là. Non, non, mais tu réfléchis vite, puis... Non, mais non, Gérard, ils te prennent pas à l'armée si t'as pas de boulot ? Bah, de toute manière, tu peux t'engager si t'as pas de boulot, hein. Pourquoi tu t'engages pas, toi, Gérard ? Eh, qu'est-ce que ça... Pourquoi que... Je t'emmerde, toi. Oh, oh ! Oh, oh, oh ! Non, mais moi, par contre... Eh, Tony, tu réponds, s'il te plaît. Ouais, bah, ouais, mais je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Rigaud, là. Par contre, moi, j'ai un exemple. J'ai une amie qui s'appelle Mélanie, et qui avait son bac. Et, euh... Donc, elle voulait s'engager à l'armée parce qu'elle s'est dit, « Ouais, j'ai un bac, maintenant, j'aimerais bien faire l'armée. » Et ils l'ont pas accepté. Mais attends, t'as pas besoin d'avoir un bac pour aller à l'armée ? Non, non, mais... T'as pas le droit à l'armée d'avoir un bac. Faut complètement instarber. Euh, Tony ! Pourquoi ? Tu réponds ? J'ai répondu, j'ai répondu. Attends, c'est bizarre, j'ai pas entendu ta réponse. C'est pas grave. Ouais, bah, Tony, je pense que... Non, mais non, mais vas-y, continue, continue. Y a pas que moi, allez, vas-y. Non, non, mais tu réponds ! Non, mais... Ça y est, l'engagement, il faut se faire en sensé. D'accord, voilà. Eh ben, enfin, dis-donc, t'es lourd à la détente, toi. C'est clair. Gérard, par rapport à l'armée, y a des V1 qui disent « Les fusils servent à fusiller, et les tanks, ils servent à t'enculer. » Ouais, bah, ça, je l'emmerde, lui. Euh, Manu ? Encore un petit sondage. La seule dernière, j'espère. L'avant-dernière. À la question « Combien donneriez-vous à une armée ? » 32% ont dit qu'ils donneraient 2 euros. Mais ça y est, tu l'as déjà fait, alors... Excuse-moi, il y en a une autre, il y en a une autre, il y en a une autre. Qu'aimez-vous chez une armée ? 50% des gens aiment bien, 25% des gens aiment beaucoup, et 100% aiment le balcon avec les drapeaux fan radio, je comprends pas. Ça... Toi, toi, toi, toi, tu vois, Pildar, tes conneries, ça, c'est tes conneries, ça. Non, c'est pas mes conneries. C'est tes conneries. On va demander la prothèse. Si... Oui, je suis là, ouais. C'est quoi, ça ? C'est Noël ou quoi ? Pildar, tu m'éteins ça tout de suite ! Ça me l'a dit. Pildar, t'éteins ça tout de suite ! Ouais, Gérard, c'est prothèse. Prothèse ? Ouais. Je pense qu'il est préférable de s'engager contre... Bon, t'arrêtes, Pildar, ou quoi, là ? Allô ? Allô, Gérard ? Allô ? Gérard, souris... Allô ? Vous entendez, Gérard, là ? Allô ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Il a failli balancer le disque d'origo, donc... Prothèse ! Ouais, donc, je pense qu'il est préférable de s'engager quand on n'a pas de boulot, vu qu'on est payé à rien froté par tes caquilles, et j'aime bien les trahis. D'accord. Et je m'en fous, pour finir ? Bah, franchement... Il s'en fout ? Bah non, ouais, je sais pas. Oh là là, Doc Gynéco. Toi, tu vas gerber, toi. Ah ouais ? Ils sont pas réveillés, les auditeurs ? Je m'en fous, tu te réveilles, s'il te plaît, ou tu dégages ! Bah, je sais pas, franchement, si j'ai pas de ta faute... Mais il sait jamais rien, lui, pourquoi il vient ! Fume trop, lui ! Eh, tu reprends, je m'en fous, au standard, là, ça va pas. Ça va pas, là. Fume trop, là, ce gars. Enfin, bref. Donc, je peux vous dire une chose, que pour ceux qui ont envie de s'engager, ils peuvent le faire s'ils ont pas de boulot, mais comme l'histoire du bac, ça existe pas. Il n'y a pas besoin d'avoir un bac pour aller à l'armée. Ça, c'est des conneries. Quoi ? Même pas. Non, plus. Ok, alors voilà. Et toi, Gérard, alors, qu'est-ce que t'en penses de cette question ? Bah, moi, je viens d'y répondre. Mais je t'écoute pas. Bah, t'écoutes pas, t'as qu'à te déboucher les oreilles au lieu de faire des conneries. Alors, septième question. Faut-il parler de l'armée en cours ou à la télé ? On va demander à... Je m'en fous si ça va mieux pour lui. Ça va mieux pour lui. Ouais, j'espère. Alors, je m'en fous. Bah, à la télé, ouais, on voit des émissions, quoi. Non, mais je pense qu'on t'a demandé de te réveiller, là. Apparemment... Je réponds à ta question, là. Bon, alors, vas-y. Je te dis, les pubs et tout, on les voit à la télé, à l'école, il y a des mecs qui passent et tout, ils te parlent de l'armée, ils sont engagés, c'est beau et tout, c'est un métier. Et voilà, quoi. Ok. Prothèse ? Ouais, ouais, je sais pas. Je pense qu'il faut pas trop en parler à l'école et à la télé parce que ça pourrait donner des idées aux gens, quoi. Mais non, mais de toute manière, c'est ce qu'ils font, là, avec les... En cours, je ne sais pas, parce qu'on n'a pas des... On n'a pas d'étudiants. On n'a pas d'étudiants, là, avec nous, c'est dommage. J'aurais bien voulu avoir un étudiant pour savoir... Eh, moi, je suis étudiant. Qui ? Moi. Qui ? Moi, je m'en fous. Eh, t'appelles d'où, toi ? Je fais une thèse sur le shit, de Nantes. De Nantes ? Ouais. Et donc, à ton avis, ils en parlent, là ? Mais t'es étudiant en armée, toi. Non, mais est-ce qu'ils en parlent, là ? Est-ce qu'ils en parlent, là ? Bah ouais, il y a plein de pubs partout. Ah bon ? Il fait une thèse sur le shit, là, sur les tableaux. Une thèse sur le shit. D'accord. Je pense qu'à mon avis, je crois que t'es en train de me dire des conneries. Tony ! Ouais, il y a trop de pubs. L'autre fois, j'entendais, même sur Fun Radio, j'entendais une pub... L'armée de terre. Ouais, l'armée de terre occulte un mec avec une clé de 13 pour réparer les tanks. Donc, je trouve ça inadmissible. Tony ! C'est de la propagande. Tony, t'es sûr de ce que t'inventes, là ? Non, mais je te jure que ça passait. Non, mais il y a une pub en ce moment qui veut... Parce qu'en fait, j'ai l'impression qu'il n'y a pas assez de gens à l'armée. Ouais. Ils ne veulent plus y aller, donc ils font des pubs. Le pire, c'est qu'ils te mettent ça entre deux tubes. Ah, d'accord, entre deux tubes, t'as raison. Croupion. Ouais ? Bien tenu. Moi, je dis que non, il ne faut surtout pas en parler. Ça pourrait inciter les gens à le faire. Non, mais ça va, là... Bon, Gérard, t'écoutes les auditeurs, non ? Je suis en train de régler un problème avec Manu, ça ne te dérange pas, non ? Bon, Croupion. Oui, je te dis qu'il ne faut surtout pas en parler. Ça pourrait inciter les gens à le faire. De toute manière, pourquoi... S'ils en parlent, c'est pour inciter les jeunes à y aller, hein ? Oui, ben justement. Ok. Andouille ? Ouais, ben je suis désolée, moi, Fildar vient de me prendre en rentaine, donc je n'ai pas entendu la question. Non, attends, Fildar vient de te prendre en rentaine. Non, mais attends, Fildar, il est à l'arrière. Attends, attends, attends, Gégé, deux secondes. Hé, Fildar, tu te calmes, là ? Non, mais attends, c'est qui qui parle, là ? Comment tu parles à Fildar ? Qui c'est qui parle, là ? C'est mon père, non ? Non, mais attends, pour l'instant, ce n'est pas Fildar qui commande, c'est moi, c'est Médéba. Non, non, c'est pas toi. Non, non, je suis d'accord, Gégé, mais voilà, quoi. C'est Fildar qui commande. Non, non, c'est pas Fildar, non, Médéba, c'est moi. Alors, Andouille ? Fildar, c'est un petit teigneux, mais je l'aime bien, quand même. Bon, je m'en fous, tu te calmes, toi. Hé, Andouille, t'es blonde ou brune, concrètement, là ? Bon, je m'en fous, t'arrêtes ou tu dégages ? Andouille, elle est pour moi. C'est un boulot de merde, Manu, ça, je suis d'accord avec toi. Non, non, non, c'est pas Manu. Je m'en fous, t'arrêtes pas de faire chier son monde. Alors, Andouille, pour la dernière fois. S'il te plaît ? Andouille ! Oui ? Non, mais je te demande poliment si tu pourrais me répéter la question, s'il te plaît. Alors, faut-il parler de l'armée en cours ou à la télé ? Moi, je trouve qu'il faut pas en parler parce qu'on fait pas de politique à l'école. Non, mais attends, on parle de l'armée, on parle pas de la politique. Ouais, mais c'est la même question que la politique, faut pas nous prendre pour des cons, aussi. T'as changé armée par politique. Tony, si t'es pas content, tu dégages, OK ? Non, non, mais je suis content. Non, mais bon, c'est pour le dire aux auditeurs que t'as 15 millions d'auditeurs, faut les respecter, quand même. Ouais, ben attends, pour l'instant, toi, t'as... Parce que depuis 10 ans, c'est les mêmes débats et tu ranges... Bon, alors, Tony, tu dégages, allez, hop, t'es ennumé ! Hop, au revoir, Tony ! Non, je pense pas que t'es ennumé, hein ! Toi, Andouille, c'est pareil, au revoir, Andouille ! Allez, dégage, Andouille, allez ! Bah, si Andouille part, je pars. Ouais, ben, c'est bien, aussi, je m'en fous. Allez, dégage, je m'en fous. C'est bien, récupère... On est dans la merde, on n'a plus qu'à... Tu récupères 3 éditeurs, Manu, s'il te plaît. J'y vais, j'y vais, je les récupère, je vais les chercher, là, devant l'avenue, là. Alors, Canip ? Bah, écoute, Gérard, je crois que, de toute façon, notre avis compte pas vraiment là-dedans, parce que s'ils ont envie d'en parler, ils en parlent quand même, hein. Non, mais donc, je reviens à ce que Tony, soi-disant, qui disait, que c'était pareil qu'on... la politique, non. Parce que si on en parle à la télé, c'est que ça insiste pas les jeunes à vouloir perdre de l'armée. Comme Andouille a voulu. Comme Andouille a voulu les dire. Mais, moi, je pense qu'ils ont tout à fait raison de nous parler de ce qui se passe à l'heure actuelle dans certains pays. Donc, ça va être... Bah, ça va m'intéresser certains, de toute façon. Ouais, mais ça, ça va être la dernière question qu'on va poser. C'est rare, moi. Oui ? Tes prothèses, je voulais savoir, si, quand tu te mettais au garde-à-vous devant le général, t'avais la gaule ? Pas obligatoirement, non. Pourquoi ? Parce que ça t'est déjà arrivé, toi ? Bah, non, mais je te posais la question. Incroupion ! Oui ? Si on te gêne, tu nous le dis, hein. Ah, non, mais je vous écoute. Non, mais tu peux quand même parler, hein, parce que, pour l'instant... Le problème, c'est que, quand je parle, tu me dis de me taire, donc... Non, non, non, attends, pour l'instant, je t'ai rien dit, donc je te demande de réagir. Oui, bah, c'est... Parce que vous êtes plus que 3 sur 7... 6, hein. D'accord. Donc, tout le monde a fait le tour de la question. Ouais, ouais. Alors, là, il y a une question qui va être bien, parce que je pense que c'est Canif qui a voulu en parler, ou même toi, Incroupion. C'est laquelle question, Gérard ? C'est la numéro combien ? C'est la 8. Encore ? 2, putain. Ouais, ouais. Non, mais, hé, si t'es pas content, tu vois, tu poses ton casque et tu dégages. OK, tu rentres chez toi. Aïe. Hé, Rigo, c'est pas à toi que je m'adresse. Putain, maintenant, je barre aussi. Alors, pourquoi faut-il faire 10 mois au lieu de 12, maintenant ? Alors, on m'a demandé à Canif. Bah, là, là, j'en ai vraiment aucune idée, Gégé. Non, mais, avant, c'était 12 mois, maintenant, c'est passé à 10, donc, le pourquoi ? Ah, mais, c'est ce que je te dis, je ne sais absolument pas. Hum, d'accord. Et toi, croupion ? Euh, c'est pour des questions de budget. Comment ça ? Bah, il gagne 2 mois, il gagne du fric en se vendant que 10 mois. Bah, non, euh... C'est parce que ça a trop gueulé, je pense. Non, mais, je pense... Non, mais, comme ça, il ne paye pas les mecs pendant 2 mois, il ne les paye plus, quoi. Ah, ouais, c'est une bonne idée, ça, je crois. Bah, non, mais, même, de toute manière, ils sont... Oh, vous arrêtez, là, derrière, là ? Vous revenez bosser, là, correctement ? Bon, attendez, je reviens. Ah, d'accord. OK, on est tous 3, là. Bon, bah, euh... OK, ça va ? Bon, on rigole, vous revenez, là. Donc, prochaine question. Alors, Prothès, tu peux répondre, s'il te plaît ? Ouais, ouais, donc, euh... Bah, tu peux me répéter, j'ai pas bien entendu. Donc, la question, euh... Pourquoi faut-il faire 10 mois au lieu de 12 ? Disons, avant, c'était de 12, et maintenant, c'est passé à 10. C'est moi qui me suis trompé dans ma question. C'est des problèmes de calendrier avec les années bisextiles, non ? Non, non, non, non, non, parce qu'avant, c'était 12 mois, comme c'est... Et puis, maintenant, ça passe à 10 mois. Donc, on se demande pourquoi ils s'amusent à changer... Oh, vous arrêtez avec la lumière et vous revenez bosser, là ! Parce que tout à l'heure, ça va chauffer pour vous 3, là, hein ! Tu fais des blancs, Gérard. Donc, euh... Prothès, toi, alors ? Ouais, donc, je te disais, je pense que c'était un problème de calendrier, non ? Bah, non, parce qu'en fin de compte, non, il n'y a pas d'histoire de calendrier, là-dedans, hein. Ah bon ? Parce que c'est... Au début, c'était passé de... C'était 12, maintenant, on est... Ils sont descendus à 10, on ne sait pas pourquoi. Ils ont raison, finalement, on se fait moins chier à 10 mois que 12 mois. Ils vont descendre à une semaine, là, ça va être une semaine, après. On récupère, ok ? Ouais, alors, on accueille 3 nouveaux auditeurs, on accueille Face de Paix, Petit Fion et Général Moncu. Bonsoir. Bonsoir à tous. On a un Général, ouais, qui vient d'un petit peu de corps d'armée. De l'armée de l'air. Général Moncu, ouais. Apparemment, c'est ce que... Et l'autre ? Il y a Petit Fion. Ouais, bah voilà, c'était Petit Fion, pour finir. Petit Fion, bonjour. J'ai avec moi le sergent Susmon Gould, si vous voulez. Ouais, non, mais ça y est, bon, alors, maintenant, on va demander à Face de Paix... Et Face de Paix, là. Bon, Face de Paix. Ouais, salut. Salut. Ça va ? Donc, toi ? Oui. Donc, la... Alors, tu vois, moi, alors, je t'explique. Moi, je pense que, ouais, bah, 10 mois, franchement, c'est plus cool que 12, quoi, parce que les mecs, déjà, ils y vont, c'est pas marrant, quoi, t'sais, ça les galère. 10 mois quoi ? Bah, 10 mois de l'armée, quoi, c'est mieux que 12, quoi. De l'armée ? De l'armée ! De l'armée. De l'armée. Bon, euh... Fildar ! Ouais. D'accord. T'écrases. D'accord. Donc, euh, vas-y, je t'écoute. Bah, c'était pas bien. Je vais t'écraser. Ouais, alors, moi, je disais que, voilà, quoi, quand tu fais 10 mois, c'est classe, parce que 12 mois, c'est relou. Non, franchement, concrètement, le mec qui part faire son service militaire... Ouais. On est d'accord, c'est relou, 10 mois, 12 mois. Alors, il vaut mieux qu'il en fasse 10, t'as compris ? Non, mais de toute manière, maintenant, au début, c'était 12, maintenant, c'est passé à 10, on se demande pourquoi. Mais de toute manière, que tu partes 10 mois ou 12 mois, de toute manière, tu perds quand même ton temps en faisant l'armée. Dans quel sens ? Oh là là ! Manu, ça suffit, toi. Je demande, parce que je comprends pas. La semaine dernière, t'as fait du bon boulot, si tu commences à foutre ta merde, ça va... De toute façon, vous parlez de 10 et 12 mois, mais c'est pas ça, l'armée, c'est une semaine, maintenant. Non, non, non, non, non, non, non. Toi, tu l'as même pas faite, alors tu t'écrases. Si, si, Fildar, il a fait l'armée, mais pour revenir au débat, sur IRC, on te demande, on te dit en même temps, que maintenant, l'armée, elle est plus obligatoire. Pourquoi ? Si, l'armée est toujours obligatoire, encore. Non, c'est pour devenir un métier. L'armée est obligatoire. L'armée est obligatoire. Non, c'est tout. Généralement, tu... En tant que général, je peux témoigner, quand même. Vas-y. Parce que, maintenant... Maintenant, on recrute, surtout dans le civil. C'est fini, tout ce recrutement administratif. D'accord. Petit pion. Alors, tout d'abord, bonsoir, Gérard. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Ouais, bah, dis-moi... Ça te dirait de faire l'amour avec un gradé ? Oh ! Merci. Bah, écoute, on se retrouvera en peine, alors ? Pas de problème. Hé, attends, attends, attends, moi, je suis plus grand des clés. Hé ! Oh ! On accouche. On accouche, maintenant, là, sur la question. On va pas s'éterniser, là-dedans, hein. Bah, dis-moi, ça fait... 12 mois, c'est trop long, quoi. Bah, 10 mois, c'est pareil, hein. Bah, non, c'est 2 mois de moins. Bah, il y a 2 mois de différence. Bah, ouais, mais si tu fais le con pendant tes 10 mois, tu refais un mois de plus, donc ça fait 11 mois. Ouais, mais Gérard... Si tu fais le con au bout de 12 mois, tu t'en retapes un de plus. Que si tu fais le con au bout de 10 mois, tu t'en retapes un de plus aussi, mais seulement, ça fait plus 13, mais ça fait 11. C'est cumulable. Ouais, OK. Bah, Gérard, c'est prothèse. Ouais, je crois que c'est clair. Tu fais 10 mois, tu pars la fleur au fusil, puis tu fais 12 mois, bon, tu pars la baïonnette dans le cul, alors... Ouais, bah, de toute manière, moi, j'ai fait 12 mois, et je vais te dire une chose, que quand tu reviens, c'est chiant. Que ça soit 12 mois ou 10 mois, de toute manière, c'est vraiment des conneries, je sais pas pourquoi. Et t'avais des permes, ou pas ? Ouais, mais, je vais te dire, les permes, c'est 48 heures, et t'as une PLD, une... PLD, c'est une période de longue durée, c'est 10 jours. Dis-moi, Gérard, je peux te poser une question ? Est-ce que ça t'a plu, l'armée ? Non, pas du tout, je me suis fait chier, je viens de le dire. Pourquoi ? Bah, c'est la question. Est-ce qu'on s'amuse en pesant l'armée ? Ce sera la dernière question, après, on fera une petite conclusion rapide. De nos jours. Non, il reste encore... Non, non, non, on va abréger, on va abréger. On peut pas. On n'a pas le temps. Non, je te dis que... Non, Max, Max, il est venu, il a dit que tu gérais pas le débat, c'est à chier, donc on va faire l'autre débat. C'est toi qui poudre ta merde, alors toi, tu vas commencer par la permer. Non, Gérard, continue ton débat, c'est pas du tout la faute de fil. Alors, est-ce qu'on s'amuse en pesant l'armée de nos jours ? On va demander ça à Canif. Bah, écoute, ouais, je pense qu'il y en a qui s'amusent et d'autres qui s'emmerdent. Donc, c'est pour toi, de toute manière, même en faisant l'armée, on peut s'amuser avec ses copains, hein ? Pendant la récré, ils font des jeux, non ? J'ai des copains qui ont fait l'armée, et puis ils m'ont dit que même si des fois, c'était un peu chiant, ils avaient quand même de bons souvenirs. Ouais, mais ça, de toute manière, tu gardes quand même à la fin, tu gardes quand même un bon souvenir aussi, non ? Attends, faut quand même faire quelque chose, parce que si tu passes 12 mois à t'emmerder, faut quand même faire quelque chose. D'accord. Ouais, donc moi, je dis que dans l'armée, tu t'amuses pas beaucoup, parce que c'est clair qu'à part que si t'as des G.I. Joe ou des Small Soldiers, tu peux t'amuser. D'accord, je vois pas du tout le... C'est un sujet, un sujet. Groubillon ? Ouais, non, tu te fais chier à l'armée. Ah bah d'accord, toi, c'est carrément ta réponse. Bah oui, ça les passionne pas, les naines à l'armée. Faut abréger, même, toi. Attends, toi, pour l'instant, tu vas la fermer ! Ok ? Tu vas fermer ta gueule, maintenant. Ça va être clair. Passe de paix. Bon, on va se polier. Passe de paix, s'il te plaît. Je suis dans la hanche, moi. Passe de paix. Oui, je suis là. Gérard, c'est Prothèse, je suis dans la hanche. Ouais, mais Prothèse, tu t'écrases, maintenant, s'il te plaît. Merci. Gérard, assieds-toi bien, parce que là, j'ai un peu de mal. Bon, allez, Prothèse, tu me dégages. Hop, terminé pour Prothèse, comme ça, il fera moins le con. Il fera le con chez lui, à Rouen. Je suis dans la hanche, Gérard. Passe de paix. Hop, on termine. Ouais, si, c'est cool, l'armée, tu fais le con, quoi. Ouais, bah, tu t'amuses ou pas ? Bah ouais, parce que t'as pas envie de faire la reconnerie, alors que tu fais le con, donc tu t'éclates. J'ai l'air qu'il va t'éclater, parce que tout le monde devait se foutre de ta gueule avec ta face de paix. Non, mais tu peux pas. Non, non, attends, attends, attends, oh ! Toi, Pildar, tu as... Ouais, mais tu vas t'écraser un peu, toi. Tu vas laisser finir les gens parler, OK ? Trois minutes, trois minutes. Face de paix, vite paix, vite paix, là, on accouche, là. Je peux finir, là ? On accouche. Bon, alors... Gérard, je suis dans la hanche. Ouais, mais je peux finir. Prothèse, tu dégages ! Je voudrais dire aussi que quand on a les oreilles... Quand on a les oreilles... Dégage-moi la prothèse, là. Aïe ! Est-ce que je peux finir ? Non. Non ? Oui ? Aïe ! Non, mais aïe ! Arrêtez ! Aïe ! Non, mais aïe ! Vous vous chalmez, là, ou je vous chale, moi, maintenant ? Oh ! Alors, face de paix, tu réponds correctement. Ben, moi, ça y est, j'ai répondu. D'accord, général de mon cul, là. Ouais, répétez, première classe. Général de mon cul. On accouche. Je suis dans la hanche, répétez. Ta gueule, prothèse ! Répétez la question, s'il vous plaît. Bon, allez, vous me faites chier, je répète plus la question. Allez, conclusion. Hop, basta. Conclusion. Janif. Fais passer les autres, j'ai l'air. D'accord, petit pion. Petit pion. Petit pion. Petit pion. Petit pion, une fois, petit pion, deux fois, petit pion. Je suis là, je suis là. Conclusion. Je suis là. Mais bouge pas ta hanche. Prothèse, ta gueule. Donc, tu veux ma conclusion ? Ouais. Ben, écoute. J'ai écouté ton débat parce qu'en fait, je viens d'arriver sur la chaîne, donc j'ai eu le temps d'écouter très attentivement. Et ben, moi, je trouve que l'armée, c'est... En concluant vraiment très, très brièvement, parce que je sais que t'as pas trop le temps, mais il paraît que l'armée, c'est aussi excitant que de te rencontrer dans les chiottes de la loco. Alors, moi, je t'emmerde, petit pion, dégage, bonne nuit, au revoir. Général, mon cul. Aïe. Alors, c'était un très bon débat. Oui. Je voulais le dire. Et j'aimerais dire aussi un petit message pour... Non, non, il n'y a pas de message. C'est un dénommé Philippe qui est dans le truc. Non, non, il n'y a pas de message. Salut. Phase de paix. Je voulais dire. Phase de paix. Phase de paix. Oui, c'est phase de paix. Général, mon cul, vous voulez dire. Allez, vous me faire foutre dans son oeuvre. C'est bon, c'est bon. Je vous respecte, je te mets au trou. D'accord, allez, phase de paix. Oui, phase de paix, là. Ben, moi, est-ce que ce serait possible d'avoir Troufion, là, en quarantaine ? Ben, pas de problème. Bon, alors, tu... C'est pas la conclusion, ça. Allez, Gérard. Conclusion du débat, phase de paix, dernière fois. La ramée, c'est de la merde. Bon, alors, ben, d'accord. Pour toi, c'est la conclusion. Croupion. Ouais ? Ben, débat pourri, et puis regardez la 6, il y a Maxou, quoi. Ah, ben, alors, c'est vrai. Alors, attends, Croupion. Moi, je vais te dire une chose. Si mon débat, c'est de la merde, et que tu regardes M6 à la place, dans ce cas-là, t'as le cas de ne pas participer au débat. OK ? Regarde le chien. Va bouffer tes croupions. Mais arrête de bouger de la hanche. Cani ? Euh, ben, j'ai pas vraiment de conclusion. Mais enfin, si, quand même, c'était pas mal. Mais, euh, bon, voilà, c'était spécial, mais pas mal. Eh, quand je vous demande des conclusions, quand vous me dites, faites passer les autres, je voudrais bien que, quand tout le monde passe, que vous ayez quelque chose à dire. Parce que si c'est pour me dire, ah, ben, pour mieux écouter, regarder M6, il y a Max qui passe. Eh, mais, Gérard, t'énerves pas sur moi, j'y suis pour rien. Non, mais, c'est pour Croupion que je m'adresse spécialement. Ben, ouais, c'est pas moi qu'il faut engueuler, hein. Donc, on le sait, on l'a aussi dans les studios, Max. Alors, donc, voilà. On en a parlé en début d'émission. Bon, ça y est, euh... Gérard, j'ai une conclusion sur l'IRC. Alors, Davy One, qui donne sa conclusion, il dit, eh bien, si la plus petite unité de temps, c'est la milliseconde, la plus petite unité de longueur, c'est le millimètre, la plus petite unité de l'intelligence, c'est le militaire. Ah, ben, d'accord, c'est pas mal sa conclusion. Moi, conclusion, c'est dommage que, ben, qu'on a été forcés d'abréger sur la neuvième, parce que sinon, ça s'était bien passé dans la deuxième. Moi, j'ai pas appris grand-chose, hein. Toi, t'as rien appris parce que t'es con, toi, c'est pas de ta faute. Donc, toi, de toute manière, tu resteras toujours content de ta vie, alors... T'attends onze heures et demie pour bosser au standard, donc ça sert à même pas... Donc, conclusion, c'est... Dans l'ensemble, ça s'était bien passé. Si t'es pas content, je t'emmerde. Tu prends une chose, tu prends tes clics et tes claques et tu te taches chez toi. Comme ça, ça nous prend des vacances. Donc, conclusion, sinon, c'était pas mal dans l'ensemble. Je pense qu'on a atteint combien, là ? On a perdu... On a perdu, suite à la fin du débat, où les gens, en partant, m'ont dit que c'était vraiment trop le bordel et trop con et trop nul. Donc là, apparemment, on est descendu sous la barre des 2000. On doit être 1000... Attends, je regarde... 1597. Ben, c'est dommage. C'est dommage que les trois derniers que tu m'as récupérés ont foutu la merde. Ils me disent pas que c'est à cause des auditeurs. Ils me disent que c'est à cause de toi, Gérard. Non, c'est pas moi qui ai foutu la merde, c'est eux qui n'ont pas voulu répondre aux questions. Donc, voilà. Alors, le disque qu'on va s'écouter, c'est Gérard, du côté, avec la boule de travers. Et donc, vous pouvez nous appeler pour le deuxième débat qui va porter sur la prostitution. Ah, enfin, le débat. Attends, toi, tu vas rester à l'arrière, tu vas fermer ta gueule. Ah, non, non. Si, si, parce que je te bats pas en standard. Je te bats pas en standard. Ah, si, si, si, moi j'en ai marre, ça fait depuis 22 que je suis là, Gérard. Ouais, ben, tant pis. Donc, on écoute le disque et vous pouvez appeler Manu, bien sûr, les numéros, Gérard, vas-y. C'est 0803 085000 et toujours le... www.funradio. Et on se retrouve tout de suite après. J'espère qu'il y aura des putes, quand même. Ben, toi, t'en fais partie. == Le débat sur la prostitution == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === C'est le deuxième débat et on salue les gens qui sont sur IRC, on salue un peu tout le monde, on leur fait les coucous, on les remercie d'être là. On a redépassé les 2000, quand ils ont entendu qu'on changeait de débat, ils sont tous revenus et on est 2147 plus 3. Par contre, il y a un petit problème avec Andouillette, je suis désolé pour toi mais je ne vais pas pouvoir te prendre pour le débat. Pourquoi ? Non parce que 13 ans et demi, je ne veux pas. C'est tout ? Non, non, non, il est hors de question. Non mais moi je suis précoce moi. Non, non, je ne veux pas le savoir, 13 ans et demi, je n'en veux pas dans le débat. J'ai dit non. J'ai dit non. Bon ok, je le jare. Ce n'est pas croyable. Voilà, c'est tout, moi je ne prends pas des mineurs dans mes débats. Et donc le disque, oh ça suffit là. Le disque qu'on venait d'écouter, c'est Gérard Ducoté avec la boule de travers et donc on va accueillir pour ça Barakouda, 21 ans, de la mode Beuvron. Oui, mais reste du soir. On écoute Fun Radio sur 106.4. Et demi, et demi. 106.4, j'ai moi. Et demi, ou alors je suis en avant, on ne sait pas. Oui, ce n'est pas grave. Grosse Bertha, 22 ans, Bordeaux, 91.8. Salut. Salut Grosse Bertha. Sanisette, 19 ans, Bourricot, c'est la ville ça ? On appelle de Bourricot. On écoute Fun Radio 97.3. Eh oh, il faut peut-être vous réveiller. Quand je vous parle, vous allez me dire si c'est bien les fréquences. Je t'ai dit oui. Ok. On se réveille. Bourricot. Sanisette, on se réveille. Moi, je te dis réveille-toi, je t'ai déjà répondu. Ok. Alors Twingo, 21 ans, Paris, sur 101.9. Ouais. Et Petit Suisse, 19 ans, Brest, 98.9. Ouais, bonsoir Gérard. Bonsoir. Donc le débat, ça porte sur... Les putes. Comment ? Les putes. Les putes. Sur la prostitution. Ouais, c'est pareil. Je tiens à rappeler, Gérard, quand même, qu'on a une prostitue avec nous. Ouais, je sais, j'ai vu. Donc tu charges quelqu'un à la place d'Andouillette, s'il te plaît. Merci, tu fais ton boulot. Vite fait, bien fait. Sinon, gare à ton matricule pour toi. Alors, la première question, donc, avez-vous déjà été voir une pute ? Si oui, pourquoi on va demander ça à un petit Suisse ? Ouais, ouais, j'y vais deux fois par semaine pour me vider les couilles. Ouais. Ouais, je ferai un maximum de plaisir à faire ça. D'accord. C'est pas mal. Voilà. Et donc, Twingo ? Oui, alors moi, je suis prostituée de profession. Ouais. Donc j'ai l'occasion d'en voir pas mal. Ouais, je vois mes copines qui sont prostituées aussi, quoi. Uh-huh. Donc ouais, je vais les voir des fois, on se fait des bouches. Donc je vais voir des putes. Uh-huh. Voilà. D'accord. Sanisette ? Ouais, bah moi, j'exerce occasionnellement pour arrondir mes femmes, moi. D'accord. Bah c'est pas mal. C'est pas mal comme truc, grosse Bertha. Bah non. Non, mais tu peux préciser ? Bah non, parce que j'en suis une. Non, mais attends, t'as un mec, commence pas à dire des conneries. C'est un guignol. Un peu, ouais. Ouais, bah, et Fildar, quand je t'appellerai potchampe, tu le sortirais dessous le standard. D'accord, mais des prostituées, mec, ça s'appelle des guignols. Pour l'instant, tu vas éteindre ton micro et tu vas faire ton boulot comme je te le demande, ok ? Des guignolos. Alors, Barakouda ? Des guignolos, s'il vous plaît, je préfère. Oh, grosse Bertha, tu te tais, c'est le top, là, merci. Barakouda ? Ouais, bah moi, j'y vais comme tout le monde, pour l'hygiène, pour me vidanger, quoi. D'accord, il n'y a pas d'autre solution que d'aller en voir. Tu peux me dire, attends, grosse Bertha, Barakouda, tu peux me dire s'il y en a de ton côté, là-bas ? Bah ouais, c'est quand même assez blindé au niveau pute, ouais, il y a tout ce qu'il faut, quoi, ouais. C'est abominable. De quel côté qu'il y en a ? Parce que je connais un peu... Des gauches. Tu connais les coins putes ? Non, mais je connais la mode Beuvron parce que j'y étais, alors donc... Ouais, mais je ne voudrais pas trop, trop citer parce que je ne voudrais pas qu'on me répète. Après, du boulevard Jean Jaurès, quand même. D'accord, mais c'est pas mal, c'est bien précisé, quand même, le... T'as bien précisé, quand même, le nom de la rue. Il n'y a pas de problème. À la place d'Andouillette, on accueille M. Claude. Bonsoir, je suis Macron. Salut. Et je le revendique. Salut, Macron. Bonsoir. C'est Barakouda. Salut, Macron. Ouais, ça y est, ça y est, ça y est. Donc, pour toi, M. Claude ? Ouais, bah écoute, moi, je mets des putes sur le marché. Ouais. Et ce qui se passe, c'est que c'est sur le boulevard Baie. Alors, hé, encore une fois, je tiens à préciser que le prochain qui me donne un nom de boulevard gerbe, c'est clair, net, précis. C'est pas valable. C'est pas valable ? Attends, toi, tu risques de gerber vite fait, toi. Je vais pas chercher qui c'est, hein. C'est horrible. Ok. Horrible. Alors, euh... C'est trop susceptible. Oh ! On s'écrase. Inonible. On s'écrase. Donc, M. Claude, pour continuer... Ouais, donc, excuse-moi, j'étais un peu... Je voulais faire un peu de débordement. Ouais. Je voulais faire un peu de pub pour mon commerce, je suis désolé. Ouais. Donc, euh... Oui, tout à fait. Mais je respecte ces femmes à leur juste valeur. De traîner. D'accord. S'il vous plaît. Oui, oui, c'est qui, là ? Euh, c'est, euh, Twingo. Ouais. Je ne supporte pas... Pas de marque. Oh ! Pas de marque. Ouais. Eh oh ! Le prochain qui ouvre sa gueule ! Quand quelqu'un parle, gerbe ! Ok, ouais. Ok, ok. Ok. Ouais. Alors, Twingo. Oui, je vous demande juste d'avoir un langage. Un langage correct en parlant de nous. On n'est pas détraînés. Ouais, mais toi, t'es pas de série déposée, toi. Ok, salope. Oh ! Qui c'est qui s'amuse à dire des saloperies, là ? Allez, hein ! Barakouda. Barakouda, bonne nuit ! Salut ! Non, c'est pas Barakouda, Gérard. Gère un peu, je vais essayer de voir qui c'est, mais fais quelque chose, quoi. Ouais, mais attends. Toi, je t'ai dit d'éteindre ton micro. C'est pas moi. C'est un Gérard. Bon, Gérard. C'est une odibe. Gérard. Oh ! Gérard, pour reprendre le débat, on a un petit sondage, allez. Donc, à la question pour ou contre la prostitution, 20% des gens... Attends, hé, Manu ! Ouais. Les pour ou contre, ça commence à me casser les... Non, mais tu vas voir, il est bien, celui-là. Il est bien, il va avoir des réactions. 20% des gens sont pour Alain Prost, 30% n'ont pas le permis, et 50% n'ont jamais été routiers, donc ne connaissent pas les prostituées. Alors, hé, tu vois, Manu ? Voilà. Ta réaction, là. Ouais. Ça, c'est de la connerie, donc c'est pas la peine d'intervenir pour modérer... Donner des réactions, puis... Bah, je sais pas, ça aurait... Non, parce qu'Alain Prost n'a rien à voir dans le débat de la prostitution, OK ? Alors, c'est pas la peine de dire des conneries, d'accord ? OK, d'accord. Les routiers, ils ont quand même à voir, hein. Bon, toi, tu t'écrases pour l'instant, OK ? Non, mais attends, j'ai été routier, et je me suis arrêté voir des putes dans les camionnettes, je sais pas de quoi je parle. Ouais, bah, de toute manière, il y en a un peu partout, hein. Des camionnettes ou des routiers ? OK, bon, qui c'est qui veut rajouter quelque chose ? Il y a une nana qui voulait parler, c'est qui ? Bon, bien, c'est bien, quand je demande qui veut parler, il n'y a plus personne. C'est pas mal. Nous t'écoutons. Bon, alors... J'ai des bons de réduction sur les fellations, si ça intéresse quelqu'un. C'est qui, c'est qui, c'est qui, ça ? C'est M. Claude. Ouais. Les dix premiers, plus un invité, j'ai une réduction sur les fellations. D'accord, eh ben... Prisca et Zoubira. D'accord, OK, on a très bien compris le message, donc... J'ai pas les manques, j'en ai peur. J'ai le sucre, je suis trop heureux. Oh, on se calme un peu, là, ou quoi ? Donc, alors, moi, je vais répondre quand même à la question. Il faut. Je vais quand même répondre à la question, parce que... Avez-vous déjà été voir des putes, si oui, pourquoi ? Moi, je peux vous dire une chose, que je n'ai pas eu l'occasion d'y aller. C'est tout. Oh, Gérard. Tu peux nous le dire, tu peux nous le dire, on est entre nous. Non, non, non, non, mais ça y est, j'ai répondu, donc... Ils veulent pas de lui. C'est bon, c'est bon, c'est bon. C'est qui ? Ça s'est peut-être arrivé, ça, Gérard, de te faire recaler par une pute, non ? Non, non, pas du tout. Deuxième. Non, mais... Quand vous voulez jacter, vous donnez vos noms, parce que j'en ai marre d'entendre... Ouais, c'est Polo, c'est un menteur. C'est qui ? C'est Polo. Ouais, il n'y a pas de Polo dans le débat. C'est Polo, et c'est un menteur. Bon, attends, toi, tu vas commencer à t'écraser. Hein ? OK ? Oui, c'est Pepito, je vous l'ai dit. Écrase ! Oh, Fildar. Ah, on sonne à la porte. Fildar ! Fildar ! Putain, j'ai oublié ! Putain, j'ai oublié ! Oh, s'il vous plaît, vous vous tchalmez ! C'est Lolo Ferrari. Bon, Fildar ! Oh, quand je te parle, les oreilles, là ! Elle sonne avec son téton. Putain, c'est pas possible de travailler avec un con comme lui, hein ! Ah, Blinquillon ! Lolo Ferrari, elle est pas baisable. Elle est pas baisable, cette meuf. Non, mais quand vous aurez fini vos conneries, on pourra peut-être... Hé, Fildar, tu gères un peu, là, au lieu de faire le con ? Mais quoi, je gère ? Je dis rien. Non, tu gères en rien, pour l'instant. Tu dis que t'as l'air de t'appeler pour les caméras... Pour revenir au débat... Pour revenir au débat, il y a un réa sur IRC qui te demande si tu connais personnellement une prostituée. Non, pas du tout. C'est Sandy ? Euh, qui c'est qui vient de dire ça ? Je te préviens, Fildar ! Troisième édition. Si ça recommence à parler de Sandy, tu me vires où, où, où, Sanisa Toutingo, je cherche pas à qui savoir. Ok, d'accord. J'ai trop de respect pour cette profession. Ok, alors, je te signale, t'as intérêt de te réveiller quand je te parle, parce que tout à l'heure, tu as morflé. Que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire ? On va demander à Barakouda. Allô ? Barakouda, vas-y, réponds. Barakouda ! Il dort. Il est là, il est là ! Il est où, Michel ? Il est où, pute ? Allô, Gérard ? Barakouda, tu réponds, s'il te plaît. Ouais, je te disais, moi, j'ai une carte d'abonnement. J'ai souscrit à la carte Tepu. J'ai droit à une fédération gratuite pour 3 sauts demi-achetés. D'accord. Ça vaut relativement le coup. Ça marche aussi à Paris, dans tous les coins. C'est intéressant. D'accord. Grosse Berthe ? Alors, moi, mes tarifs... Pardon. Bon, je sens que tout à l'heure, je vais m'énerver, ça va... Je vais en saquer, déjà, vite fait. Je pense que les tarifs varient entre 5 et 10 000 francs sur l'avenue Foch, de Paris. Alors, Grosse Berthe, au revoir. Ça t'apprendra de préciser. J'avais bien précisé de ne plus donner de nom. Grosse Berthe, terminé. Il n'y a plus de pute à l'avenue Foch. C'est terminé, ça, Gérard. Terminé pour Grosse Berthe. Sanisette. Oui, en fait, moi, je te disais, je pratique à l'occasion pour arrondir mes fins de mois. Et en général, les tarifs, ça dépend des putes. Ça dépend de ce qu'elles font aussi. Et moi, en général, je demande pas mal, quoi. Salope. Toi, le salaud, tu vas faire mettre ta gueule. Alors, je t'explique pourquoi je demande pas mal. Honnêtement, en toute franchise, moi, j'aime la bite. Donc, forcément, je me donne à fond. Et donc, forcément, on revient me voir très souvent. Et donc, forcément, j'augmente mes tarifs. D'accord. Gérard, il y a Yopi sur IRC qui te demande si tu connais la différence entre une pute et une pizza. Non, mais ça, c'est quoi ? La pizza, tu peux l'avoir sans champignon. D'accord. Twingo. Oui, c'est dégueulasse. Pas de marque. Twingo. Oui, oui, oui. Moi, je suis... Bon, je suis prostituée de profession. Mais je fais pas n'importe quoi non plus. Donc, la pipe à 100 balles, c'est même pas la peine à 10 ans de paie. Mes tarifs commencent à 10 000. Et en fait, je fais 5-6 passes dans le mois. D'accord. Petit Suisse. Ouais, moi, j'ai des tickets Sodo. Donc, j'ai des promotions sur les Sodo. Je rappelle que je ne prends pas les tickets de la vie. Non, mais attends. Petit Suisse, je crois qu'il n'a pas tellement compris la question, lui. Si, si, j'ai des tickets Sodo pour avoir des réductions sur les tarifs. Non, mais que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire, abruti ? Ah, ben, je pense que c'est excellent, quoi. C'est bien, hein. D'accord. On n'a rien à voir des réductions comme ça. Non, mais je crois que pour l'instant, je pense que vous déconnez à ce temps-ci. Non. Non, presque pas. C'est pas le genre de la maison. Non, pas du tout. C'est pas le genre de la maison. Non, presque pas. Donc, tu as dit qu'on se marrait. Non, presque pas. Bon, Jérôme, tais-toi, écoute-moi. On accueille à la place de... Attends, tais-toi et tu fermes ta gueule, toi. On accueille à la place de M. Claude qui est parti se coucher queue de velours. Et à la place de... M. Claude. La grosse Bertha, je cherche encore. Attends, c'est pas évident à trouver. Qui ? C'est qui ? Queue de velours. Ok. Bonsoir. Bonsoir. Alors, petit Suisse, t'as répondu, toi. Alors, donc, queue de velours pour toi. Excuse-moi, je me faisais une queue. Ouais, salut. Ah, d'accord. Je pense que, tout à l'heure, tu as retourné d'où que tu deviens. Fais gaffe que je te sperme pas dessus, quand même. Ouais, ben, moi, je te dis fais gaffe parce que, tout à l'heure, tu as retourné d'où que tu viens. Bonsoir. Alors, Sanisette, c'est terminé pour toi. Au revoir. Hop. Voilà. Bonne nuit pour elle. Terminé, ça y apprendra de parler de Sanisette. Ok, je l'en remets. Une admissible. Je te dis de la gerber. Et tu fais ton boulot correctement avant que je t'éclate. Bon. Ok ? Queue de velours, là, pareil. Queue de velours pour toi. Pour moi, quoi ? Que pensez-vous des tarifs selon ce que vous voulez faire ? C'est la dernière fois que je répète la question parce que vous commencez à me les gonfler, là, sur le deuxième débat. Les tarifs sont variés en fonction de Paris ou la province. Moi, j'ai le souvenir d'une époque, je t'écoute depuis très longtemps, où, apparemment, pour 1200 francs, on pouvait avoir une sode de mie plus un breakfast. Oui. Tu vois, ça peut rire les autres abrutis derrière, mais tu veux dire ça pour qui ? Pour toi, je me souviens qu'à une époque, il y avait des tarifs, c'était 50 francs la pipe, et 1200 francs pour un breakfast. Donc, à mon avis, à mon avis, t'es... Non, mais, à mon avis, t'es vachement au courant de cette publicité, donc je me demande si c'est pas... Parce que t'en avais pas l'avantage, il y a deux ans, espèce de con. Espèce de con, je t'emmerde, alors tu dégages Queue de velours, merci. Voilà. J'aurais bien mis un coup de langue à Queue de velours. Bon, Gérard, on a des nouveaux, on a Kékéthos. Non, non, mais tu me remplis une fiche... À chaque fois que tu me fais le coup, tu sais pas écrire ou quoi ? Non, non, mais tu te démerdes, tu me... Bonjour, Guillaume, c'est Kékéthos. Alors... Il est où, Michel ? Je sens que Fildard, tout à l'heure, avant la troisième question, je vais te mettre une gaufre, mais tu as ton souvenir, toi. Chocolat chantilly, pour moi. Banane, banane, chocolat. Bon, une question IRC, non ? Oui, si tu veux. Alors, est-ce que la carte ImagineR peut servir pour les putes ? Non. Moi, j'ai une question pour les mecs de l'Internet. gringo tu peux me trouver un site sur jacques vapeur alors toi je vais dire une chose que si tu as un truc à demander à rigaud pour le site internet comme ça tu fais le 01 40 521 521 voilà comme ça tu seras tout de suite renseigné merci gérard et vous pouvez toujours bien sûr laisser des messages sur le répondeur j'ai ou j'avais oublié de préciser donc allô allô allô allô bon ça y est vous avez fini la bouconnerie alors croyez vous qu'il faut laisser ouvert les maisons closes on va demander ça à barakouda sont fermés fils d'art tu cherches des ans et tu fermes ta gueule pour la deuxième fois ok gérard sur rc on me dit que si une maison est close elle peut pas être ouverte mais il y en a qui seront ouvertes ou fermées mais je pense que les trois quarts maintenant sont fermés on va demander à barakouda ouais il a pris le goldorak en plastique et donc à la place de sa visite on accueille bermuda et je suis en train et à la place de queue de velours on accueille à nu sans sky alors salut tous ceux qui viennent de nous récuer que revenir alors barakouda pour toi pour revenir au débat à turpentine qui te demande gérard vu que tu parles de maisons closes est ce qu'il y a des immeubles clos non pas ma connaissance ouais ouais je voudrais encore mon jingle un coup là non tu es tu réponds à la question s'il te plaît bon d'accord que je te propose c'est un compromis en fait les maisons closes tu les laisses entre ouvertes à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau et quand vous aurez fini vos conneries vous vous ne direz alors barakouda ouais tu m'écoutes je t'écoute alors je te disais à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau à l'eau les auditeurs vous m'entendez un bon moment temps manu mais c'est pas moi j'ai rien fait ils sont là rien et moi vous m'entendez pas moi à kouda vous faites quoi là soir je sais pas mais là ça vient pas nous allons touche derrière ton micro voilà vous l'entendez là vous l'entendez gérard maintenant c'est bon barakouda troisième fois barakouda c'est la troisième fois que je pense de la caisse je te fais appeler donc c'est barakouda de l'agence touriste que je voulais dire c'est que ben je te propose un compromis donc les maisons closes et bien au lieu de les ouvrir tu les laisses juste entre ouvertes ça suffira à quoi je pense qu'ils vont s'offiler ouais d'accord quelques toss ouais bah moi les maisons closes je trouve ça abominable et je trouve qu'on devrait tous les faire mais c'est horrible d'accord abominable bienvenue à tous les abominables moi personnellement j'en ai rien à foutre qu'elle soit fermée ou ouverte j'en ai rien à foutre c'est pas mon problème à ce propos gérard y'a yopi derrière merci yopi sur rc qui demande s'il faut une clé pour rentrer dans les maisons non maintenant c'est les personnes qui l'utilisent ont avec l'info une passe fil d'art tout écran s'il te plaît merci on m'a dit que c'était plusieurs euros tout est une baule il me posait une question qui est bien oui j'aurais voulu savoir si je travaillais dans une maison close qui serait ce type de passer non parce que je vais j'ai déjà ce qu'il me faut j'ai trouvé même alors qui c'est qu'il vient d'être c'est pas moi c'est pas moi j'ai rien dit je crois que c'est un animal c'était moi j'ai pas la zik de m'animal et les obis de lépreux c'est moi je fais dans la bouche je vais essayer de trouver jean je sens que vous commencez déjà toute la merde troisième question je sens qu'on va changer les auditeurs j'ai pas répondu moi on va demander un twingo oui à deux marques oui bah moi j'ai commencé ma carrière dans ce genre de détachement il y avait c'est mignon il y avait des mains de jardin dans la cour et tout mais voilà elle a fermé et bon je me suis retrouvé à la rue donc il a fallu que je me brouille par mes propres moyens donc au début c'était un peu dur j'étais dans une petite chambre de bonne mais j'avais juste un petit lavabo de merde et puis bon bah là je me suis dit que ça s'emballe et puis je me suis dit mais attends si tu prennes ta vie en main faut que tu t'assures quoi d'accord twingo twingo oui twingo cinq minutes celui qui s'amuse à jacter alors que la personne parle va virer mais vite je vais pas chercher gérard pour revenir dans le thème du débat il y a davy one encore lui non s'il vous plaît il y a davy one sur l'IRC qui te demande s'il faut payer un supplément à la prostituée si on veut qu'elle nous mette un coton-tige qu'est-ce que t'as fait là oh là là il a tout cassé t'as même pas entendu ma question non parce que j'étais en train de regarder ce qu'il était en train de faire manu à l'arrêt en train de faire des conneries je répète si t'es pas content tu dégages toi il y a davy one qui te demande le prix d'un supplément pour une prostituée quand tu veux qu'elle te mette un coton-tige non j'ai répondrai pas du tout comme ça ça va aller clair et c'est j'essaie d'être répondu à sa question à celui-là ouais on va demander à anus rancelet rancel pardon ouais concernant les maisons closes ouais nous on a eu des problèmes c'est qu'on moi j'ai travaillé pour une maison close qui a bien marché dans les années 70 et le problème qu'on a eu c'est qu'on a eu effectivement une prostituée qui s'est échappée ouais alors non mais on la recherche aujourd'hui on croit qu'elle traîne du côté de suren alors anus en sky terminé pour toi au revoir terminé pour toi c'est fini elle s'appelait christine et bah tu dégages allez hop tu me le vire terminé pour lui il a pas dit qu'elle était grosse petit suisse pour finir ouais donc moi je trouve ça inadmissible carrément les maisons closes surtout que moi j'ai la pute que je fréquente elle s'appelle pupute et moi j'aimais bien quand tu avais des journées cuisses ouvertes d'accord c'est pas mal moi je pense que à mon avis comme vous allez comme vous êtes en train de vous les gens s'il te plaît tu me laisse parler s'il te plaît comment est un temps merde ma copine tu vois c'est clair net et précis ce coup là tu vois à temps merde et atchi dans la gueule non non non alors maintenant celui qui s'amuse à déconner avec ça n'a dégagé tout de suite c'est n'importe quoi alors parce que ça commence à bien faire alors filard tu vas faire ton boulot correctement et tu as fermé ton micro c'est pas évident de chier dans la gueule ouais ben toi tu gérard on a on a perdu environ 500 personnes quand tu as parlé de ce qu'il y a non c'est une honte non mais c'est dégueulasse mais gérard vient t'asseoir il a rien fait fil d'art lui t'a pas dessus tu as tu as le permis le micro je te préviens toi donc quatrième question celui que ça plaît pas il peut ranger peut raccrocher on prend d'autres personnes il ya du monde derrière t'attends allez-y pose la question gérard faut-il se produisait pas et où il va il va se faire lui là avec ses allô alors faut-il se prostituer pour avoir du boulot et on va s'écouter avec une scie pour se raser les boules donc on va récupérer pour sa barracuda en espérant que vous vous êtes calmés durant ce disque ouais je suis là j'aimerais bien un peu mon jingle manu c'est plus la peine de le passer quand il te le demande parce que sinon il va il va gerber lui commence à m'énerver à l'opinion qui est aussi tu t'écrases pour un sens je récupère tous ceux qui étaient là ok animal ok merci bon alors barakouda était toujours là toujours présent avec mes chiens l'honore qui est quête hausse j'ai la gaule toujours la bernuda ah oui ça chauffe oh tu te calmes bernuda s'il te plait merci bon fils d'art soit tu me les chagnes ou soit tu me prends d'autres personnes parce que ça commence à gonfler ça commence à me gonfler c'est pas dirigeable alors twingo toujours là gérard est-ce que tu peux répéter la question s'il te plaît mais on va finir tout une pointe go toujours là et petit suisse ouais salut à la place d'annus en sky on accueille fleur de lotus je te préviens n'essaye pas de les repasser sur d'autres non je t'ai dit non le fleur de lotus lotus et donc salut à toi alors faut-il se prostituer pour avoir du boulot voilà la question que l'on me demandait sur l'hier c'est donc on va demander à barakouda non non ils ont jamais demandé ça je répète la question comme tu me l'as demandé donc barakouda tu réponds s'il te plaît c'était sur l'armée tout à l'heure tu m'entends moi je t'écoute ok je te dis objectivement dans la vie tu as une sale gueule et que tu peux rien faire d'autre moi je crois que ouais vaut mieux ok donc pour toi pour mieux avoir une seule gueule et puis se prostituer écoute si tu n'as pas le choix et que tu es obligé de vivre à la sueur de tes fesses écoute faut assumer quoi je pense que d'autres sont passés par là avant n'est ce pas ok t'inquiète hausse non je pense pas que ce soit un vrai métier quand même mais c'est bien pratique d'accord n'est ce pas oui je t'écoute non j'ai dit n'est-ce pas d'accord question à toi l'encontre bernuda écoute moi plus ça chauffe entre mes fesses c'est mieux c'est quoi tu me files ton number ça commence à bien faire là vous allez vous calmer avec les avec les gens quand ils parlent ok mais c'est que des cochons pour toi moi c'est un vrai métier donc je peux pas me permettre de dire que que plus ça chauffe je chauffe c'est vrai j'adore le cul mais bon toi t'es plus trop fou les deux moi je fais pas très sérieusement très sérieusement d'accord toi tu déclares pas tout exactement je le fais payer en liquide gg tu fais du black moi je veux bien payer en nature et vous précisez vos noms quand vous voulez parler ouais je voulais savoir si c'est un vrai travail et il y a quoi il y a des acédiques pour les il y a une retraite pour les putes tout ça tu cotises sur tes putes les prostituées payent une retraite tout à fait c'est à quoi où c'est que tu cotises à la banque du sang en fait non tu as une assurance personnelle est-ce qu'on touche les sodomisations sociales c'est à 80% est-ce que t'as un compte épargne à la banque du sperme celui qui s'amuse je vais faire des dépôts et des retraits assez souvent alors petit suisse pour toi ouais bah moi j'en profite parce que en tant que client quoi mais bon si elles veulent faire ça quoi donc c'est tout ce que tu as à dire ouais ok fleur de lotus écoute moi je veux prostituer avec grand plaisir mais je trouve ça un peu dégradant et ça ne m'empêche pas du tout d'aller aux putes sans sans sans problème sans après qu'il n'y ait aucun on va chez les putes et au cul au cul ok d'accord et chez le coiffeur on fait quoi voilà ok alors moi je peux vous dire une chose que celui qui veut faire son boulot son boulot comme ça bah tant pis non personnellement dans un fil d'art puis là si ça ne dérange pas tu non mais il est parti chercher un truc c'est pas grave par contre moi j'ai un petit son un petit sondage qui est bien par contre là à la question n'en rigolez pas à la question êtes vous déjà allé voir une prostituée 25% des gens ils sont allés avec leurs femmes 35% ils sont avec aller avec leurs enfants et 40% ont demandé mais alain prostituée qui n'importe quoi ça y est là vous vous calmez un petit peu là on se calme l'ascar et en mire toi d'accord c'est à moi qui parlais vas-y jara alors cinquième question pourquoi que les jeunes se mettent à la prostitution on va demander à fleurs de lotus pourquoi que pourquoi les jeunes se mettent à la prostitution écoute de la prostitution c'est le chemin le plus facile pour pour gagner de l'argent quand tu vois que j'ai pas il ya des jeunes qui veulent être cadre c'est pas de +2 alors que tu te fais sur le trottoir des cartes les cuisses et c'est parti alors je vais dire une chose que plus d'euros et puis dans le but c'est plutôt bien bien comment je fais maintenant moi il ya sur irc il ya un réa qui te demande s'il ya des réductions pour les prostituées après 19h comme france télécom non je vois pas de réduction alors petit suisse à la minute vient de couper petit suisse tu prends quelqu'un d'autre et c'est tout on va demander à twingo oui pas de marques gérard faut arrêter la balade qu'elle a qu'à prendre un autre nom qu'une marque de voitures c'est tout un appel toi qu'ils ont rappelé quito je faisais je voulais dire oui moi j'ai choisi d'être de prostituées parce que je moi j'avais envie de travailler dans la rue donc c'était ça ou pervenche donc mettre des pvc pas trop mon truc donc j'ai choisi prostituées et tu préfères te faire la chance de faire revanche oui j'ai eu de la chance à l'été il y en a sont trop moches pour faire plus tant qu'ils font elles font pervenche bernuda ben moi j'ai commencé à faire ça l'âge de 18 ans j'en ai 21 et je m'aperçois en fait avec les années qui passent que plus j'en ai eu et plus j'en demande ça suffit derrière s'il vous plaît parce que là ça commence à bien perdre maintenant vous allez vous tenez vous allez éviter de dire des cochonneries comme ça ok sur les putes tu veux qu'on parle de poésie si ça te plaît pas toi tu peux tu peux raccrocher ton téléphone ça nous prend des vacances je voudrais te faire un bisou ma pute tu dégages sinon à la place de petit suisse on accueille plus pute bonsoir gérard salut salut salut ça va c'est ça peut te foutre des médecins à laquelle vulgarité on va demander à bâtir on va demander on va demander toi pourquoi que les jeunes se mettent à la prostitution pas que j'en sais moi en tout cas moi j'ai fait la pute un bon parce que je n'avais pas j'ai pas d'autres moyens de gagner de l'argent et j'adore les grosses textes excuse moi non je pense que les jeunes qui se mettent à la prostitution c'est pas vrai il y a beaucoup plus de vieilles mamies toutes pas belles qui prennent un fric fou et je comprends pas c'est faux mais si c'est vrai non pilar tu t'écrases pour l'instant je donnerai mes réactions moi même je connais jeanette qui est avenue bip et bah un coup d'oeil pour finir ok bon manu ça suffit j'aime bien ce zik ouais mais moi j'en ai ras le bol hé non mais vous avez vous avez les idées de gâcher les débats ou quoi là ce soir gérard j'ai un sondage qu'on m'a rapporté sur internet par kevin klein alors quels moyens de paiement utilisez-vous ouais mais non mais tu gueules tu dis tu gueules il fait ça il fout sa merde avec la cause de barracuda l'autre qui fait la moitié du boulot il y a pour l'instant il y a krigo et ouais avec moi c'est abominable oh vous vous fermez vos gueules maintenant donc j'ai un sondage vite fait quels sont les moyens de paiement que vous utilisez lorsque vous allez voir une prostituée 55% utilisent la carte bleue 12% la carte jeune et 15% la carte routière non bah ça normalement les cartes jeunes et cartons routières ça passe pas vous avez commencé par vous tchalmé maintenant maintenant sa barracuda de réagir ok alors moi je veux dire déjà que les putes moi je paye en liquide déjà c'est clair deuxièmement je suis tout à fait d'accord il ya beaucoup de vieilles qui se prostituent et je sais pas si tu t'es déjà fait attend attend excuse moi une seconde barracuda barracuda c'est la dernière fois que tu me met ça terminé pour lui c'est futé je sens que tout à l'heure je vais je vais rester avec le twin go et bernuda vous allez dégager le débat c'est sur les prostituées là j'aimerais bien qu'on suive un peu le débat et qu'on arrête de délirer ouais bah toi le premier tu fais ton boulot correctement temps je te défends merde bon non mais tu vas me chercher un autre une autre personne j'arrête pas vite fait tu te démerde ya ya des lignes qui sonne alors donc il ya comme un gars qui sait qu'elle a pas répondu tout le monde a répondu non j'ai pas répondu moi j'ai raté non tu as déjà répondu je te fais passer je t'étais passé d'ailleurs en premier première alors donc je peux vous dire une chose qu'il ya beaucoup de jeunes qui se mettent à la prostitution maintenant on sait pas pourquoi ça faudrait voir parce que c'est quand même inadmissible d'avoir des jeunes qui si qui s'y mettent aussi maintenant pas fait de recherches gérard sur ce sujet tu sais pas pourquoi toi mais c'est une petite idée ça vient d'où si ils ont envie de se prostituer c'est leur problème c'est pas de mien en personnellement moi là dessus j'irai pas me foutre à la prostitution comme ça c'est à dire voilà s'habiller comme ça toi que tu cherches les gens et tu fais vite fait toi alors les stars d'aujourd'hui ce prostitutel on va demander à quelques tous tu peux répéter parce que j'ai mal compris les stars d'aujourd'hui ce prostitutel mais n'importe quoi les stars propres à protéger à la prostitu pas alors tu peux préciser un max de pognon et voilà donc elles n'ont pas besoin d'argent ben ok mais ailleurs peuvent le faire gratuitement bon ça ça m'étonnerait moi c'est que la dernière fois je me suis tapé pamela henderson bon le seul truc qui m'a repoussé ses pieds mais sinon va pas demander d'argent j'ai pas l'air ça malibu comme si non mais manu tu arrêtes un peu tes conneries s'il te plaît la prochaine fois je m'appelle mitch ouais ben la prochaine fois tu vas t'appeler ferme ta gueule maintenant pas de problème ok bernuda ouais ben moi j'ai déjà eu des clients effectivement des stars et des politiciens également c'est jean-marie le pen bernuda pas de marque tu vas tu vas te calmer avec des conneries comme ça d'accord sinon tu vas dégager pas d'insultes je dis plus de non alors enfin je voulais quand même que tu saches que le monde des stars c'est quand même un monde très très vicieux et que en fait vous seriez bien surpris de des gens de personnalités qui vient vous voir et surtout ce qui vous demande quoi c'est exact moi je me suis déjà pris entre autres des coton-tiges mais j'ai pas eu que ça quoi je veux dire c'est quand même affolant les gens de la radio ou pas des gens de la radio on peut pas donner de nom moi j'ai pas de marque moi je suis sûr que tu t'es déjà tu as tu t'écrases excuse moi tu dis par exemple le prénom et le nom genre sable z alors quelque chose terminé pour toi au revoir c'est pas quelque chose je l'avais viré je vais gérer sinon la place de barracuda on accueille giclette bonsoir là je vais te dire une chose que si c'est les mêmes mais non garat j'ai pris 25 lignes et valide en ligne alors on va demander à pleurs de lotus nantes windows a pas répondu j'ai pas répondu je suis d'accord avec les stars sont des putes dans le sens où bah oui j'aime pas peut venir nous voir quoi c'est des gens qui payent et qui paye bien donné quelques exemples vont s'entretenir de nom mais j'ai dû fouetté un comique un petit comique sans cheveux tu vois qu'avec une drôle de tête je les fouette et pendant trois heures d'accord avec fleurs de lotus il me semble que certains stars de la télé se prostituent certains stars enfin de la télé des animatrices qui couche avec des producteurs et ça je dirais pas de nom et je le sais mais personne ne me le fera avouer ok c'est qu'il s'est dit c'est et personne ne me le fera avouer ok c'est qu'il s'est dit c'est qu'il y avait il ya des stars qui doivent se prostituer oui c'est possible pour se faire encore plus d'argent mais c'est tout ce que tu peux préciser toi maintenant je suis en train de pomper j'ai pas que ça sert non bon alors dans ce cas là tu as pas que ça paie va continuer à pomper en voir allez allez hop et giclette ouais déjà bonsoir j'ai un soir et je vais dire que déjà les stars ils vont pas voir des plus qui vont voir des gold girls comme on dit et je pense que des google girls on connaît tu peux préciser on va pas donner de nom gérard non mais tu peux préciser non mais on va pas parler des stars de cinéma voilà quand même c'est leur vie privée on va être pas parasites quoi moi je peux vous dire une chose que à ma connaissance personnellement j'ai jamais vu de stars qui se mettait à la prostitution donc non j'ai jamais vu ça encore ça m'étonnerait que yann haye qu'il fasse un homme et gérard il ya fait plus de films bien et où elle a pu de reconnaissance à des plus célèbres elle peut tomber dans la prostitution ça on sait pas oui donc sur irc on me demande à propos des stars est-ce que les stars du x on peut les considérer comme des prostituées ben t'en as certaines qui font tout en faisant des films x donc je pense que si ici ils choisissent de faire ce boulot là c'est que c'est vraiment eux qu'on choisit c'est pas la prostitution les films x les deux s'ils se mettent dans le hic s'ils font de la prostitution quand même donc c'est la même chose voilà donc justement 20 la sixième basse ailleurs on vient de la paire 7e avant avant je voudrais m'adresser aux gens du standard que c'est possible d'avoir une invitée mystère qu'aurait fait pute alors je préviens qui s'amuse à demander ça alors pleurs de lotus tu dégages voilà comme ça plus vite alors septième question il ya plus y at il plus de femmes que d'hommes qui se prostituent on va demander à bernudas honnêtement j'en sais rien parce que dans le quartier où je bosse ya que des nanas mais je suis persuadé qu'il ya autant de mecs que non mais je te demande de ce qu'il y en a plus ou moins d'accord twingo il y en a un peu moins quand il ya un peu moins de mecs au fait de moi dans mon secteur mais il arrive qu'on fasse des trucs ensemble pour un client c'est lui qui s'amuse à faire du bordel avec son téléphone est prié d'arrêter tout de suite inadmissible ok qui c'est qui nous reste quelque chose non je crois que quelque chose je t'avais dit de dégager pas loin si tu veux répondre ouais je pensais beaucoup plus de filles qui se protégent et qui se prostituent ouais mais s'il ya plus de femmes que d'hommes et il ya plus de femmes que d'hommes et ceux qui se marrent comme un boucle avant à se calmer des oreilles oh là là tu vas te calmer parce que tu as dégagé c'est pas moi allez gérard je peux répondre ouais c'est ma croix la moutarde non tu sors d'où toi j'ai remplacé pupitre temporairement non non on l'avait viré j'ai oublié de le dire excuse moi c'est ma croix là mais non mais attend fil d'art tu es prié de faire ton boulot correctement c'est la dernière semaine que tu paies les débats j'étais dans les 24 lignes je peux pas tout faire ça y est ça se calme derrière où je vire tout le monde pour revenir au débat voilà comme allait dire manuel il ya rocco sur irc qui te demande si le téléphone rose est considéré comme une forme de prostitution justement on va on va en parler tout à tout à l'heure par contre moi gérard j'ai un j'ai un petit sondage donc à la question combien donneriez-vous à une pute donc 32% donnerait 2 euros 28 28% dans leurs animaux domestiques et 40% donnera leur approbation et 1% déjà donné leurs dents et n'ont pas voulu donner leur moustache alors je vais dire une chose soit tu étais tu étais truc de merde la sondage c'est à peu près le même sondage que le premier c'est même plus la peine de la marque et non mais pour l'instant tu as moitié bouché aveugle dimanche tu vas te pliancer passé dix ans tu en train de foutre ta merde aujourd'hui la semaine dernière tu faisais du bon boulot cette semaine que tu m'aimes tu es comme fil d'art fermez vos gueules bon je sens que moi je pense qu'il ya autant de putes au féminin qu'au masculin mais des masculins il en faut mais c'est tout bah ouais j'y clette il ya quand même vachement plus de femmes que d'hommes qui tu tu as qu'à voir les deux gros salope on a là au téléphone ça explique pas mal de choses quand même je suis désolé je ne peux pas laisser passer ça gérard vous êtes comme des grosses chiennes les filles tu vois à l'effort des pierres ça y est vous avez fini le profession mais je ne suis pas une chienne à moi je suis une chaîne vous savez ce que vous allez faire vous allez régler votre merde en antenne non ça y est c'est fini on va on va s'écouter roger le peu le pipeau avec du saoul parce que c'est dur de péter et on se retrouve après en espérant que vous vous êtes calmé et on récupère quelques tosses en espérant que ça s'est calmé ce coup là pas de problème moi je suis très calme et je te kiffe et bah moi je t'en moi je te dis merde ça veut dire que je t'aime bien bah moi aussi mais moi alors ok bernuda dans le bermuda est parti on accueille laura ingalls et laura ingalls manu s'il te plaît laura ingalls je vous préviens vous allez vous calmer maintenant donc on a toujours twingo on récupère twingo à la main macro on l'a il est parti macro on a su son c'est un il a encore plus haut donc il voudra en parler et savoir à suivre pour le débat bonsoir puceau pardon s'ils sont excuse moi plus on est des puceaux et on l'athlète dans l'éclaté toujours là et on l'a toujours tu m'aimais tu m'aimes tu m'aimes il est plus haut et on l'athlète dans l'éclaté toujours là et à la place de fleurs de lotus qui est parti aussi on a pu le sort ok ouais ben c'est pas mal ok donc on va reprendre oui rigaud alors pour reprendre le thème du débat il ya access sur rc qui te demande comment on désigne une plutôt masculin un put ou une pute simplement il n'y a pas de mais quand tu t'en prends un fil d'art tu lui dis que c'est une pute c'est un rappeur toi toi je vais t'attraper celui qui s'amuse à dire ça parce qu'elle met tout de suite sinon il va il va retourner au standard et on va prendre quelqu'un d'autre ok alors je peux bien que celui qui redit des conneries dégage maintenant je peux pas je vais pas m'emmerder longtemps ouais ouais je vais dire aux clients est alors que pensez-vous de l'amour par téléphone donc on revient à la question qui avait été posée sur lire c'est donc voilà alors plus le sort le l'amour au téléphone je suis pas très je suis pas très friands de ça en fait mais que pensez-vous de l'amour par téléphone oui c'est ce que je dis l'amour par téléphone moi j'aime pas trop j'aime bien le contact de boîte une peau sur une peau et les effets les étrances ravageuses des chaussures ouais ok ok j'ai pas fini ouais bah vas-y non mais attends je vois pas du tout le rapport avec d'accord quelques tosses ouais bah moi je trouve ça là vous l'avoir par téléphone comme le mec avant le sort du sort faut du contact non mais non mais ça suffit toi l'horreur tous les jours il faut du contact mais non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur non mais ça suffit toi l'horreur ou tout le beau, vous allez vous calmer cigarette ? non mais ça y est là ? moi j'en ai plus moi il m'en reste 10 donc je te disais, il faut du contact sinon c'est pas bon je pense que t'es d'accord avec moi Gérard moi personnellement, j'irais pas m'amuser à faire ça par téléphone nuance, Laura écoute Gérard, moi je suis encore vierge et je veux faire ma virginité avec l'homme de ma vie donc pour moi, faire l'amour par téléphone c'est quelque chose de vachement important parce que ça me permet de m'extérioriser Manu, tu m'éteins ça s'il te plaît juste en fond tu m'éteins ça s'il te plaît Manu, sérieusement, c'est chiant on peut pas bosser Manu, tu m'éteins ça Manu Manu pour ta virginité, si tu veux, je peux te prendre ce service je voulais lui dire pour la mort du téléphone non mais pour l'instant, vous allez vous taire quand Manu on arrêtera ces conneries avant que je me lève oui, tu m'arrêtes ça s'il te plaît ok, ok, ok d'accord, alors Laura ouais, donc je te disais, en fait, moi je suis encore vierge et je voudrais faire ma virginité avec l'homme de ma vie je suis l'artiste, c'est bien oh, derrière, on se calme s'il vous plaît, merci je suis fière d'être encore vierge à 19 ans et en fait, j'aime bien faire l'amour par téléphone parce que vu que je ne l'ai jamais fait toi t'es chum, toi ça me permet en fait de voir un petit peu ce que ça fait et puis donc, j'aime bien, j'aime bien je préfère parce que je t'ai dit, je ne l'ai encore jamais fait et j'attends vraiment le bon moment donc pour moi, par téléphone, pour l'instant c'est ce qui me convient le mieux ok, question attends, 5 minutes, 5 minutes oh, s'il te plaît, on se calme oui, donc il y a Rocco qui te demande est-ce qu'il peut faire l'amour par téléphone même s'il a un téléphone bleu au lieu qu'il soit rose de toute manière la couleur n'a rien à voir alors pourquoi rose ? parce que c'est un truc il y a des téléphones téléphones roses, c'est des trucs c'est des magazines qui peuvent trouver un téléphone, c'est pas un magazine dans les magazines, t'as des numéros de téléphone et tu peux faire ça par téléphone mais pourquoi Gérard, on appelait ça des téléphones roses ? eh ben, tu demanderas à ceux qui s'amusent à en faire c'est pas les téléphones rouges ou verts non, il n'y en a pas Twingo Laura, tu voulais peut-être rajouter quelque chose avant ? non, ben non, c'est pas grave Manu, c'est la dernière pourquoi tu me mets ça ? tu mets ta ça, s'il te plaît, tout de suite Twingo oui, moi ça m'est arrivé de me prendre des téléphones dans des délires sadomaso mais c'est pas ce qu'il y a de plus agréable en fait c'est vrai que la chaleur moite c'est mieux que la froideur du plastique d'accord, Giclette ? ouais ben même en par téléphone, là je suis en plein dedans et je vais t'embêter plein la tronche bon, alors Giclette, tu dégages comme ça, t'es tranquille terminé pour Giclette non, non, non, c'est terminé pour toi c'est terminé terminé sussons ouais, ouais, donc moi vu que je suis puceau et que j'ai pas eu le cran d'aller aux putes, je suis assez friand de ça d'accord c'est assez cher, en plus je me suis fait couper la lime par ma mère, quoi, 223 francs la minute ça fait un peu cher c'est excessif, oui voilà voilà je pense que aujourd'hui vous avez décidé de foutre votre merde hein, Manu et Puldar vous avez l'intention de foutre la merde combien de temps, là, jusqu'à la fin du débat ? ben je sais pas, ouais, encore une demi-heure ouais, ben encore une demi-heure, ça se voit que dimanche tu vas passer au pli en sac parce que la semaine dernière, t'as fait un boulot correct cette semaine tu me foutes la merde parce que t'as Laura, tu t'amuses à me mettre des jingles pourris, t'as l'autre qu'on lui demande quelque chose, qu'il veut rien foutre moi je le fais, hein ouais, ben attends t'as intérêt de te réveiller vite fait, toi parce que ça va pas aller longtemps, toi alors, je peux vous dire que ça ceux qui s'amusent à faire ça par téléphone c'est vraiment qu'ils ont du fric à poutre en l'air à propos de téléphone, Gérard, sur IRC on me demande si avec un portable, c'est possible euh, mais ça coûte aussi cher qu'une communication normale c'est plus cher, en plus ça dépend des... et c'est accessible ? tu peux y avoir accès, facilement, oui pourquoi pas ? ok non mais ce qui est mieux, c'est d'avoir quand c'est comme ça quand tu veux faire du temps avec ton téléphone rose, avec ton portable c'est d'avoir un forfait ouais, mais de toute manière, le forfait tu le vides facilement avec ça non mais le forfait rose ouais, le forfait rose ouais, non mais ça, je sais pas si ça existe encore Gérard, c'est Lorraine Galf je peux juste rajouter quelque chose c'est que moi, en fait on paye pas 2,23 francs la minute c'est qu'on m'appelle directement chez moi sur ma ligne privée donc si ça intéresse quelqu'un tu verras ça après en rentonne avec Fildar ça va pas rester plus tellement non, non, non il y a moyen d'aller plus tard 30 minutes pour l'instant, on continue le débat et vous gérerez ça après, hors antenne alors, que pensez-vous des sex-shop dans toute la France ? on va demander à Pulsor c'est quoi cette question ? c'est pas sur la prostitution, ça ? non, les sex-shop, c'est pas sur la prostitution les sex-shop, non, c'est pas la prostitution non, ça n'a rien à voir c'est n'importe quoi si ça te plaît pas, tu plies le bagage tu vas voir ta copine ta copine, ok on va demander à Pulsor ouais, les sex-shop, je connais pas trop ce milieu mais, bon, enfin, j'ai pas trop d'avis, en fait sur les sex-shop mais j'aime bien le rap d'accord, Laura ? bah écoute, donc moi, comme je te disais, je suis vierge mais enfin, ça m'est déjà arrivé d'aller dans ce genre d'endroit mais enfin, je me déguise un petit peu pour pas qu'on me reconnaisse parce que je suis vraiment très physique tu te rases et donc, en fait, je prends certains objets, c'est vrai et je les donne à ma mère et je regarde un peu ce que mes parents font ok, Tungo ? oui bah moi, j'ai l'occasion, oui, souvent d'y aller soit pour m'alimenter en film ou en gadget d'hiver, quoi parce que mes clients sont demandeurs j'enfonce souvent des godes aux clients enfin, tu vois, des choses comme ça des menottes, des choses en cuir des cafés de porno d'accord ok, euh, Susson ? Susson ! oui ? tu te réveilles s'il te plaît parce que là, vous commencez à dormir, ça m'énerve ok, donc moi, j'étais routier avant donc j'allais dans les sex shops pour acheter des posters pour mettre dans mon camion mais sinon, j'y allais très rarement, quoi c'est difficile, là, c'est routier hé, je vais te dire une chose que pour l'instant, t'es en train de dire n'importe quoi de dire des conneries donc je pense que pour toi, ça va être terminé non, c'est vrai non, c'est des pervers donc je peux te dire une chose que c'est beau là, t'es en train de massacrer t'es en train de massacrer le boulot routier ouais, c'est vrai donc t'as intérêt de te calmer avant que je te vire c'est génial, c'est routier ok alors, ceux qui sont pas contents vous allez dégager parce que je vais pas chercher midi à 14h maintenant ok ? ok alors, tout le monde a répondu donc, des sex shops, si ça existe il y en a un peu partout en France et c'est dommage que ça existe t'en as plein sur Paris pourquoi c'est dommage ? non, parce que je trouve que c'est dégueulasse parce que c'est dégueulasse parce que les gens ouais, mais attends t'as les mecs qui sont là et dès qu'ils te voient y passer ils insistent pour que tu rentres mais n'importe quoi ça c'est pas de la prostitution, ça Gérard non, mais ils insistent pour aller voir ce que la nana est en train de faire et les trois quarts du temps c'est pas une prostituée, elle bosse tu l'es, ta mère va te faire chanter, toi, espèce de connard ta mère, c'est désordre putain tu vas te faire mettre la gueule, toi, quand je parle ou sinon tu gerbes, ok ? eh, debout, Sandi, debout, espèce de fainéant, toi viens avec l'où ? allez hop, dégage-moi celui-là pourquoi t'es tout mou, toi ? t'as rien fait, t'as rien fait ? c'est que... donc, euh... alors, on va... allez, paumez, Gérard, c'est plus bien non, parce qu'il y en a qui s'amusent à dire des conneries je sens que le débat, il va être terminé vite fait Gérard, on est... pourquoi t'es tout mou, putain ? depuis minuit, il se passe rien ? on est presque mille sur l'IRC, là oh la la, la catastrophe ! on en a perdu énormément ouais la catastrophe bah ouais, mais euh... tant pis, hein je veux dire, je suis désolé, on peut plus faire de débats, ça sert à rien, c'est tout eh bah, dans ce cas-là, on arrête, je pose même pas la dixième question, et puis c'est tout si, regarde, j'ai un petit sondage, peut-être, ça va t'aider bah oui donc, à la question : qu'aimez-vous chez une prostituée ? 58% des gens aiment bien 25% des gens aiment beaucoup et 100% aiment le balcon avec les drapeaux, fun radio, je comprends pas, non tu vois, c'est la dernière fois que tu t'amuses à balancer des conneries comme ça parce que sinon, je vais t'éclater ta gueule à bout c'est pas moi, c'est toi qui balance des saloperies mais non ! alors, je te préviens, c'est la dernière fois la semaine prochaine, tu vas dégager et je te le dis tout de suite la semaine prochaine, je veux pas de toi Maitre Olivier alors, y a-t-il autant de prostituées et d'homo dans les autres pays que la France ? on va demander un plus de sort pour terminer le débat euh... oui, bah, la France n'a pas le... comment dirais-je... le truc, comment... je trouve pas le mot l'ethnopole voilà, bah... en Allemagne, y avait le Titi récemment l'ethnopole... la France n'a pas l'ethnopole et les autres pays, pourquoi pas ? Manu, c'est la dernière fois que tu dis des conneries aussi, pourquoi ? c'est que le pote a gégé et il va en camion, il l'amène en Allemagne, alors un peu de respect, quand même alors, Laura ? ouais, bah, tu sais, moi, au départ, je suis originaire des Philippines et en fait, on m'a demandé... enfin, je me suis fait rapatrier en France parce qu'au début, on voulait me mettre sur le trottoir donc j'ai réussi à m'en sortir malgré tout de toute manière, la question, c'est... y a-t-il autant de prostituées et d'homo ? dans les autres pays que la France ? non, je pense pas je te parle des Philippines je pense pas au Philippines... Pildar, tu fermes ta gueule et c'est tout ouais, je t'écoute, Laura il faudrait que Pildar, il la ferme un peu, ça m'énerve non, mais on t'écoute, vas-y ouais, donc je te dis, aux Philippines, ça cartonne, mais quelque chose de grave parce que t'as tout, t'as même des gosses donc t'as des gosses, t'as des homos, t'as des vieilles, t'as des grosses t'as rien, t'as tout, quoi mais ça, de toute manière, faut dire que dans ces pays-là, c'est... en fin de compte, c'est des personnes qui viennent les chercher qui les pensent à se prostituer c'est des pays sous-développés, là-bas donc en fait, pour eux, y a que le cul c'est parce que c'est des pays pauvres, en fait voilà, c'est ça y a une question, IRC, Rigaud, non ? non, y a juste Arnett qui demande à Pildar de le rappeler non, non, c'est plus la peine le débat, il va être terminé, alors c'est pas la peine t'as tes mots alors, Twingo déjà, je vois pas le rapport avec les homos, excuse-moi mais y a aucun rapport avec les homos et les prostituées donc tu pourrais reformuler ta question ouais alors, y a-t-il autant de prostituées et d'homos dans les autres pays que la France ? oui, ben non, je te dis qu'il y a aucun rapport avec les homos, quoi ça me déplie ouais, on parle pas des homos, on parle de la prostitution, là voilà tu peux être homo sans être prostituée voilà donc, c'est ta réponse ? non, non, moi je te dis que c'est pareil, quoi y en a partout, hein et à ton avis, Gérard dans les pays, y a le plus de prostituées ? euh, c'est dans les pays étrangers, comme... mais ça, on en a parlé avec Laura tout à l'heure on l'a dit, c'est dans... c'est les... c'est les adultes qui vont chercher les mômes pour les prost... pour les mettre à la prostitution connard, on va te faire péter l'anus, du con ouais, ouais, ça c'est vrai aussi moi, dans la place Fildard, tu vas essayer de me choper tout de suite celui-là ? == Le débat sur les catastrophes naturelles == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et pas d'insultes de Gérard ! Et voilà donc bonsoir à tous, 0h41 donc vous pouvez toujours nous appeler pour les débats du jeudi donc au 0800 308 5000 et 0870 5000 toujours l'IRC www.funradio.fr Oui tout à fait 1782,6 connectés quand même C'est bien Et donc n'essayez pas d'appeler sur le Minitel, il ne fonctionne pas Donc on va remercier Tony de l'IRC pour ce que j'avais demandé à Rigaud qui a été fait Donc je remercie Tony en passant Et moi Gérard, s'il te plaît, avant de commencer j'ai une dédicace à faire, dédicace à Sandy Et toi la grosse, debout espèce de peignasse là ! Tu vois pas que les autres s'amusent là ? Allez debout ! Viens avec nous ! C'est bon Magui, c'est bon ! C'est bon on va commencer, on va accueillir Gemma Lopez, 21 ans de Valence, 98.8 ! Ouais ! Bourdon, 20 ans Paris, 101.9 ! Ouais mais restez du soir Gérard ! Bonsoir ! Bonsoir ! Bonsoir ! Suisse la moi, 23 ans, Damien, on écoute Fun Radio, 91.8 ! Quand tu veux Gérard ! Astico, tu commences pas s'il te plaît, merci ! Astico, 18 ans, Pontiby, on écoute Fun Radio sur 94.1 ! Bonsoir Gérard ! Prout, 25 ans, Toulouse, 105.9 ! Bonsoir Gérard ! Et Tekel, d'Arcachon, 22 ans, on écoute Fun Radio sur 92... Salut Gégé ! Sur 92, voilà, terminé ! Donc on attaque sur les catastrophes naturelles Alors, la première question : comment se déclenche une tempête, on va demander à Astico Tant tu peux passer à quelqu'un d'autre parce que là je suis en train de mettre mon tampon et puis... D'accord, alors si ça commence comme ça, ça va pas aller, alors on va prendre Suisse moi là ! Oui, comment ça commence une tempête ? Ouais ! Comment se déclenche une tempête ? Je sais pas, t'appuies sur un interrupteur, ou je sais pas... Euh non ! Qui c'est qui veut répondre ? C'est Bourdon, c'est Bourdon ! Ouais bah vas-y ! Alors je fais des études de météorologie, et alors il faut savoir qu'il y a des nuages, alors t'as des cumulonimbus et des cumulohannus, ok, c'est deux types de nuages bien différents, et quand t'as le cumulopinus qui rentre dans le cumulohannus, ça fait une différence de température et ça fait un orage forcément, même une tempête ! D'accord, mais tu... Oh, Bourdon ! Oui ? Tu parles bien devant ton micro, tu t'éloignes pas quand tu parles, ok ? Ouais mais ça c'est à cause des elfes ! J'ai mal aux fesses ! Ouais bah en fait les tempêtes c'est à cause des courants d'air quoi, parce que parfois ça fait du vent, et quand il y a beaucoup de vent comme ça, et bah ça fait beaucoup de vent et ça peut faire des tempêtes quoi. D'accord ! Et parfois ça... Ouais mais dans ces cas-là tu fermes la fenêtre et puis c'est bon ! Ouais mais il faut le dire aux gens qu'ils ferment la fenêtre, mais si jamais il y a beaucoup de courants d'air dans le monde et ça fait des tempêtes quoi... Bah fermez les fenêtres alors, fermez les fenêtres ! Ouais il faut fermer les fenêtres en fait quoi ! Un sticot, un sticot c'est le top ! Ça peut être dangereux quoi ! Un sticot ! Ok donc j'ai fini de le mettre, donc la question c'est comment se déclenche une tempête c'est ça ? Ouais ! Parce que je ne vais pas m'amuser à les répéter alors vous écoutez bien quand je pose les questions hein ! D'accord Gérard ! Ouais bah je l'ai bien écouté hein la preuve ! Alors vas-y ! Alors bah une tempête c'est très simple, c'est dû à une différence de température, c'est-à-dire que quand il fait chaud chez toi tu ouvres la fenêtre pour que l'air rentre, et quand il fait froid tu la refermes, et quand il fait vraiment très très chaud tu ouvres les deux et là ça fait un courant d'air, et là il y a un choc thermique et la tempête arrive. Good ! Moi je crois que c'est par rapport à l'atmosphère quoi ! Eh celui qui s'amuse à faire des conneries derrière va se calmer parce qu'il va pas rester longtemps celui-là ! Ouais ! Alors Prout pour continuer ? Bah moi je pense que c'est l'atmosphère avec le vent tout ça quoi ! Bah voilà quoi sinon moi je sais pas trop donc je réponds ce que je sais quoi ! D'accord ! T'es quelle ? Bah moi je pense qu'au contraire une tempête est déclenchée par une voluote ! Oh tu te calmes derrière s'il te plaît merci ! Si tu m'as parlé vous avez déjà parlé donc c'est bon hein ! Eh j'ai mal au peintre, j'ai mal au peintre, j'ai mal au peintre ! Bourdon là vous allez vous calmer s'il vous plaît hein ! Au contraire c'est déclenché par une violente perturbation atmosphérique et le vent peut souffler à... ce que je veux savoir c'est que le vent il peut souffler de 1802 km/h ! Ok ! Moi j'ai pu voir à peu près sur un dictionnaire donc c'est une violente perturbation atmosphérique et le vent peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... Et le vent il peut souffler à... == Le débat sur les moyens de communication == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Et voilà, toujours la suite du débat de Gérard, 1h54 et on vient s'écouter, au début c'était les mouettes de Boulogne avec la chaise dans les chaussettes et là c'était... Je sais pas, c'est toi qui avais le titre Gérard ? Bah moi j'ai la mouette de Boulogne avec la chaise dans les chaussettes et là j'ai pas le deuxième. Mais ça c'est la suite, c'est les colons de Neuilly avec ce que tu veux autour... Avec du caca sur les ailes qui pue. Ok, donc vous pouvez toujours nous joindre au 0800 75 000 et 0800 308 5000, toujours Rigo sur l'IRC www.funradio. On va passer des petits bonjours, aujourd'hui assez, Compi Music, Big Up, Super Ouragan, Davy One, Jarvis Cooker, Torkane, The We, Oxide, Junkhead et compagnie. Et on va saluer aussi les gens de Belgique. Et Coton-Tige ! Il y en a un qui s'appelle Coton-Tige. Et on va saluer aussi quand même les gens de Belgique. Et Yanti ! Yanti, pardon. Qui nous écoutent. Donc on va attaquer le deuxième débat, les moyens de communication. Donc on va attendre que M. Fildar se réveille. C'est arrivé Gérard ! Parce que là pour l'instant j'ai pas de nom à vous annoncer. Donc si ça y est c'est fait. Ok, alors on va accueillir Karambar, 23 ans d'Angoulême. Bonsoir Paris, bonsoir Christophe Coutant. Comment ? Non, t'énerves pas Gérard. Non mais quand on dit bonsoir, tu dis bonsoir. D'accord ? Bonsoir, oui. Alors Bénur, 27 ans Paris, on écoute... Non, 21 ans, pas 27, excuse-moi, 21 ans. Oui, bonsoir Gégé, bonsoir Adé, bonsoir la France. Bonsoir. Bonsoir. On appelle un accueil... Pustule ! Pustule ! Pustule, 27 ans d'Onis, où qu'on peut écouter Fun Radio sur 107.2. Bonsoir Gérard, bonsoir les garçons. Bonsoir Pustule. Bonsoir. Bonsoir Adé. Je parie qu'elle est dans le coup elle aussi. Ah ouais ? Tourniquet ! Tourniquet, 26 ans Damien. Oui, bonsoir. Eh oh ! Ah merde, c'est de Tourniquet Gérard. Non, non, non. J'ai un Bourriquet et un Tourniquet. C'est Bourriquet, moi. Non, mais attends, pour l'instant, je ne t'ai pas appelé. Alors, on dit bonsoir Tourniquet. Bonsoir Tourniquet. Bonsoir Gérard. Bonsoir. Bonsoir. Bourriquet, maintenant. Oui, bonsoir Gérard, bonsoir... 19 ans d'Orléans. Salut, bonsoir Fildard, bonsoir Ego. Salut Bourriquet. Bonsoir à tous. Bonsoir Bourriquet. Oh, ça y est, ça y est. Bonsoir à Gaëlle, qui nous écoute aussi chez elle. Bonsoir à Gélie, s'il vous plaît. Comment ? Qui ? Gaëlle. Non, mais attends, c'est bien de dire des conneries comme ça. Ah, ok. Proute apparente de Versailles. Poutre. Salut Gérard, c'est dommage que vous ne m'ayez pas appelé le débat précédent. J'avais des choses marrantes, là, ça va être tourette, je vous le dis direct. C'est bon, tu peux te lâcher. C'est reconnu. Non, mais ça y est, vous vous calmez, merci. On connaît les voix. Non, c'est moi qui commande, pour l'instant, ce n'est pas vous. Non, c'est bon. Ok, alors, le débat, c'est moyen de communiquer. Donc, quel moyen de communication possédez-vous ? On va demander à Carmbar. Les hormones. Hein ? Les hormones, les papillons, tout ça, voilà. Ah, ça va pour toi, c'est un moyen de communication, les hormones ? Oui, avec les pets que je lâche, des fois, ça fait fuir mes copains et tout, et ils comprennent tout de suite que j'essaie de communiquer. D'accord. C'est quand tu veux qu'ils s'en aillent de chez toi, c'est ça ? Voilà. Bien sûr. Moi, j'ai la bouche, comme tout le monde, pour communiquer. D'accord. J'ai aussi un portable. D'ailleurs, j'ai ton numéro. Ouais. Benioir, tu fais gaffe, parce que tout à l'heure, tu as... C'est pas moi, c'est pas moi, c'est pas moi. C'est qui qui vient de dire qu'il y avait mon numéro ? Volo. Hein ? Jean-Luc. Jean-Luc ! Jean-Luc ! Jean-Luc ! Pussule. Oui ? Moi, je possède des phéromones, qui sont des hormones sexuelles, voilà. Et aussi un téléphone. Pas de marque. Comme moi, cochonne. Ton Ike ? Moi, j'ai un portable. Ouais, c'est tout ? Ouais, c'est tout, mais c'est déjà pas mal, tu sais. Ouais, bon, Ike ? Moi, j'ai un portable, j'ai un tatou. J'ai une Sibi. Hein ? Et voilà, j'ai du papier, du stylo, j'ai tout, quoi. D'accord. Question. Je vais laisser un petit sondage, vite fait. Par le biais de quel appareil préférez-vous communiquer ? 96% par la bite, 15% par la langue, 45% par portable, 25% par téléphone, 28% par Game Boy et les autres consoles de jeux vidéo. Et pour toute l'apparente ? Ouais, moi, j'ai un PC. C'est Jean Voyageur qui fait caca sur les balcons. Non, attends, je vois pas. Regarde bien, regarde bien. Regarde bien sur ta terrasse. Ouais, bah, fais gaffe, toi, parce que tu pourras peut-être dégager avant la fin du débat. C'est bien possible. On dégage jamais, lui. Ouais, non, mais c'est ce qu'on verra. Parce que c'est pas lui qui commande, ça sera moi. Donc, qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Quel moyen de communication posséder ? Moi, j'ai simplement un portable. Qu'est-ce que t'as, toi, Gérard ? Moi, j'ai simplement un tatou. Ça me suffit. Largement. Non, t'as un portable. Un tatou. Les hémorroïdes. Le portable et le tatou, voilà. C'est tout. Et quand même, Gérard, tous les gens de l'IRC reconnaissent qu'ils utilisent Internet pour communiquer. Ouais, mais ça, justement... Internet. Voilà. Donc, pensez-vous que l'Internet a beaucoup changé de nos jours ? On va demander à 40 bars. Comme dit Tony, pourquoi moi ? Alors, 40 bars... Ouais, mais ouais, Internet, bien sûr que ça m'a changé ma vie. Bien sûr que je fais mes courses par Internet. Plein de trucs par Internet, bien sûr, c'est génial. Internet par vous, Internet. Merci, Internet. Non, mais attends, parce que tu vois, là, ce que tu dis, de faire ses courses par Internet... Moi, je vais te dire une chose, hier, ils m'ont appelé pour ça, et justement, j'avais vu le reportage là-dessus, comme quoi tu pouvais acheter des vaches et tout ça par le site, par le moyen de l'Internet. Attends, toi, qui c'est qui vient de sortir ça ? Je sais pas, on va chercher. C'est bon, on gère. Continue, continue. Bénure. Non, mais continue, ce que t'es en train de dire, Gégésie, sur ce que t'avais à la télé. Non, parce que sur... Parce qu'on parle de l'Internet, donc c'est vrai que tu peux acheter beaucoup de choses. Qu'est-ce que tu peux acheter, par exemple, sur Internet ? Ben, tu peux faire tes courses, tu peux acheter des vaches, des bagnoles, un appartement, tout, tout ce que tu peux trouver. Avant tout, carrément ? Ben, ce que t'as besoin dessus. D'accord, donc si tu veux, tu passes une annonce, tu tapotes, là, ouais, je cherche une vache, des années 80, d'occasion. Même des CD, je pense que tu peux trouver ça par le bien de l'Internet, maintenant. Ah, carrément. Et puis, l'Edric et Martin ? Bénure. C'est Bénure, et je voulais dire que, comme on dit, ouais, ça a bien changé. C'était plus que c'était, à l'époque, au bon vieux temps, on faisait des Pac-Man, maintenant, c'est Internet, c'est autre chose. Ben non, mais pour toi, est-ce que... Et je pense que toi, t'en es resté quand même un peu à l'époque du Pac-Man, en général, quand même, non ? N'importe quoi, toi. Quand même, quand même. Pistule. Ouais, moi, j'ai pas Internet, je suis pas in, par contre, j'ai une console ségale. Et là, c'est pour le Larsen. Merci pour le son. Tournique. Ouais, ben, moi, j'ai Internet, et depuis le temps que je l'ai, ben, je bouge plus de chez moi. Et tu peux préciser ? Ben oui, je fais mes courses, au lieu d'aller au supermarché, je vais sur Internet. Je veux des cigarettes, et ben, je vais sur Internet. Je veux tout ce que je veux, je le prends sur Internet, et je bouge plus de chez moi. Une bille. Tu prends ton pied sur Internet, aussi, non ? Euh, ça dépend avec qui, ouais. En général, ouais, parce que je loue les services... Tu prends ton pied sur Internet ? De Rigaud, de Rigaud. Tu prends ton... Oh là ! Tu prends ton pied ? Oh, Rigaud, il s'en fait pas mal, hein, le Rigaud, là. Alors, euh, ça y est, bon, bourriqué. Ça crache cher. Oh ! On se calme. On reste, on reste tranquille. Oh ! On ne touche pas que des boutons, hein. Tu ne caches pas derrière ton écran. Bourriqué. Oui, bonsoir à tous. Oui, donc, c'est vrai, ça a bien changé, l'Internet. Moi, je me souviens encore du temps où ça s'appelait Intermarché. J'ai compliqué de faire mes courses, et puis, j'ai dragué la caissière. Bourriqué. Bourriqué. Attendez, hé, bourriqué. Ouais. Ouais. Ouais. T'as bien compris le sens de la question ? Ah, bah, ouais, aussi bien que toi. Non, mais je ne crois pas, hein. Ok. T'avais qu'à écouter ce que j'ai dit, déjà, tout à l'heure. D'accord. Prout apparente. Oh ! Putre ! Bon, alors, qui c'est qui a un portable et qui s'amuse avec de la flotte, là, depuis tout à l'heure ? Ouais, parce que ça me donne envie de pisser. C'est moi, je suis dans ma main, je veux faire un jardin secret. Hé, ça commence à bien faire, vos conneries, maintenant. Je vais venir me masser le dos, là. Ah, il y en a un qui a coupé. C'est pas moi. Manu. Donc, prout apparente. Je kiffe aussi les boom blasters qui ont... Quand tu baisses les basses, c'est un son pourri. Et quand tu montes, c'est carrément une discothèque. N'importe quoi. Oh, là, là, il y a des portes. Hé, qui c'est ? Oh, là, là, on t'appelle de partout, là. Oh, Manu ! C'est pas moi qui ai pris les auditeurs, c'est Fildar. Moi, je ne comprends rien à ce qui se passe. Pour en revenir au débat et à Internet, il y a Delight qui dit qu'Internet, ça a bien changé. Il y a même des blaireaux comme toi qui savent ce que c'est. Si je suis un blaireau, ben lui, pourquoi il s'amuse à tapoter pour avoir des notes astronomiques ? Parce qu'il n'y a pas que l'Internet qui fonctionne aussi de nos jours, qui peut changer. Il y a aussi le bien du Minitel, mais ça coûte plus cher que l'Internet, je crois. Donc, le Minitel, ça coûte cher et l'Internet, c'est pareil, ça doit coûter aussi cher parce que déjà, il faut que tu t'abannes là-dessus. C'est faux. Non ? C'est faux. Non, ça m'étonnerait. C'est faux. Ça m'étonnerait, moi, je te dis. T'as cherché dans le dico si ça voulait dire Internet ou pas ? Non. Pourquoi ? Non, parce que j'ai pas pensé à regarder et Internet, ça veut dire ce que ça veut dire. Et toi, celui qui me dit abrège, il va se calmer. Fildard, tu as commencé par te calmer parce que tu m'as trouvé des auditeurs qui sont nazes. Oui, c'est vrai. Attends, tu crois que c'est facile en 5 minutes de trouver des gens potables ? Gérard, d'ailleurs, il y a Bourriquet qui est parti et on accueille Je Pus de l'Arrêt. Oui, bonsoir. C'est l'invité mystère. Donc, c'est Je Pus de l'Arrêt à la place de Bourriquet. Appelle l'invité mystère. Bonsoir. Gérard, bonsoir à tous. Salut, à Tulipe. Salut. Donc, alors, je te répète la question. D'accord. Pensez-vous que l'Internet a changé beaucoup de nos jours ? Ouais, c'est vrai que ça a pas mal. Ça a pas mal. Oh, mais c'est pas un bordel, là ! Manu, tu vas te prendre une gaufre, hein ! À propos d'Internet, il y a Ouragan sur l'IRC qui dit que le meilleur moyen de communiquer maintenant, c'est le site gg-mois-le-cul.com. N'importe quoi. N'importe quoi, ce con. Alors, Je Pus de l'Arrêt, donc, pour toi... Ouais, ouais, ça a pas mal évolué. J'ai déjà cliqué sur Mulo hier soir. J'ai été d'ailleurs sur ton site de www.tantous-de-surenne.fr. Alors, Je Pus de l'Arrêt, tu dégages à ton mère, tu dégages. Voilà, comme ça, ça va être vite fait, Je Pus de l'Arrêt. C'est un nouveau, celui-là. Je me disais bien que tu Pus de l'Arrêt. C'est un nouveau, celui-là. C'est pas un habitué. Merci pour les Larsen, encore ! Eh ben, c'est pas la cateaube ! Possédez-vous un portable, un tatou pour votre travail ? On va demander à 40 barres. Non, ni l'un ni l'autre, et j'aimerais bien que tu m'en offres un jour. Non, ben, ça, tu vois, tu fais comme tu viens de faire. Tu demandes à ta pelle quand il y a la possibilité d'en gagner. Tu téléphones, tu fais 0875 000 et... Non, ben, tu n'as qu'à regarder Fun TV, il y en a gagné cette semaine. Voilà. Donc, pour toi... Voilà, cateaube ! Putain, il commence à me penser les couilles, ce espèce de petit con, là. C'est au standard, Ben Hur. Eh, connard ! Alors, Ben Hur. Voilà, cateaube ! C'est le gamin qui a l'habitué, là. Ben Hur ! Oui, je suis là. Non, mais il a raison, le gamin. Ben Hur, tu réponds correctement, tu dégages ! Ouais, ben, je voulais te dire que j'ai un portable, et si tu veux le numéro pour marceler, là, ce quart, tu peux toujours rêver. Ben, toi aussi, tu peux rêver. Mais je t'ai redemandé. Non, ben, alors, tant mieux. Mais tu peux me le filer, quand même. Non, ben, là, tu iras te faire sodomiser. Gérard, j'ai calmé, je pue de l'arrêt. Non, non, non, je t'ai dit de le dégager. Non, mais moi, je veux plus le savoir, moi. Quand je te dis de virer la personne, tu la vires. C'est pas la peine de le calmer, tu le vires. C'est tout, c'est tout. Ça va vite avec moi. Il est propre, il sent bon de l'arrêt, maintenant. Alors, Pissul. Ouais, moi, j'ai ni tatoune ni portable, et je veux bien le numéro de portable de Ben Hur. 0-1-42-3-1, là. Euh, hé, c'est... Oh ! 92-4-6-9. 92, c'est bien. Non, c'est bon, là, Manu. Tu peux me gérer, là ? Il y en a deux, là, qui sont en train de s'échanger des numéros. Oh, mince. À l'antenne, merde, Manu. C'est nul. C'est naze. 0-1-43. Oh, putain. Je suis là, hein. Euh, Tourniquet. Oui. Euh, oui, ben, moi, je m'en sers énormément parce qu'en fait, je suis commerciale. Et, euh, en fait, donc, je vends des portables. Ouais. Et je m'en sers énormément parce que j'ai des clés... J'ai de la clientèle qui m'appelle régulièrement pour, justement, acheter des portables. Bon, attends, parce que là, ça commence... C'est lui qui est dans sa baignoire, là. C'est qui, là, qui est dans sa baignoire ? C'est moi, c'est moi. C'est qui ? Moi, moi, c'est Poutre Apparente. Ah, mais attends, je voulais dire une chose, que peut-être que Poutre Apparente, il est dans sa baignoire, mais lui, au moins, il se lave, quoi. Attends, moi, je t'en viens, d'accord ? C'est qui ? C'était Pépito. Eh, putain, mais, eh. Manu. Manu, je sais pas par où il passe, je sais pas ce que Fildar a sélectionné. J'ai la proute. Proute Apparente. Proute Apparente qui répond à la question et je sens qu'on va poser une question, on va mettre un disque et on va changer d'auditeur. Ah, carrément. À la place de, je sais plus, je suis plus de l'arrêt, on accueille Viens dans mon trou. Non, mais t'as fait c'est quoi ? Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir à tous. Salut. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir à tous les auditeurs de fun. Répète-la, s'il te plaît. Proute Apparente. Répète la question. Non, non, attends, tu me fous de ma gueule ou quoi ? Pour calmer le débat, Manu, sur IRC, il y a Arnaud qui te demande de le rappeler. Non, non. Dès que j'ai une ligne. Ouais, dès que tu viens, le nouveau qui vient d'arriver. Alors, Proute Apparente. Ouais, je te copie, c'est pas un habitué, lui. Ah, ouais, ouais. Non, mais répète-la moi parce que j'étais au standard, s'il te plaît, parce que j'ai du Larsen, c'est vrai en plus. Possédez-vous un portable ou un tatou pour votre travail ? Non, non, non, non. Je travaille pas, je suis au chômage. D'accord. J'ai des émergements, en fait. Eh, Viens dans mon trou. Faut pas trop le dire. Ouais, ouais, ouais. Faut pas trop le dire parce que je suis dans la balette. Pas tous en même temps, s'il vous plaît. Pas tous en même temps. Allô ? Pas tous en même temps, merci. Ouais, Viens dans mon trou. Ouais, moi, j'ai un portable, j'ai un tatou et j'ai deux pots de yaourt avec une ficelle. D'accord. Celui qui s'amuse à faire du mort s'arrête. Pourtant, c'est le débat. Attends. Celui qui fait du mort s'arrête. Attends, j'essaye de te rappeler, là. Grosse merde. Ta femme, elle pue, là. Bon, alors... Ça y est, ça y est. Le disque. Le disque. Le disque, ouais. Ben, pose la question, moi, Gérard. Non, non, mais de toute manière, on va changer, parce que là, ça va pas être... Tu peux poser... On va changer tout le monde. Tu peux poser la question pour les futurs auditeurs qui écoutent déjà la question de chez eux. Alors, pensez-vous que le phoque est un meilleur moyen de communication que le mort, c'est ça ? Ah, ben, tu vois, on y revient. Et on se retrouve juste après. Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 5000 et 0800 75 000. Et toujours, il y a Rigo qui vous attend sur l'IRC www.fanradio. Et on s'écoute... Un petit cadeau. C'est un petit remix. Donc, bonsoir à Rigo. Et voilà, donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0... Qui c'est qui s'amuse avec ça, là, depuis tout à l'heure ? Manu, Manu ! Y a personne honneur au standard ? Si. C'est bizarre, parce que là, ça s'arrête, là, comme par hasard, Manu. Donc, qui c'est qui répond déjà, là ? Je dis, il était pour le remix. Alors, si t'es pas content, tu restes chez toi, toi. C'est Jean-Luc. Jean-Luc ! Alors, tu dégages, tu peux rester chez toi, ça me perd des vacances. Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800-308-5000 et 0870-5000 et toujours www.funradio.fr ce .fr funradio sur l'IRC. Donc, Rigo, vous êtes... Roger ! Vous fermez vos gueules, là, ou quoi, quand on parle ? Gérard, à propos de ta question, il y a quelqu'un qui répondait tout à l'heure à ta question. Tu vas la reposer, peut-être, pour les gens qui n'ont pas entendu. Euh... Laquelle ? La dernière. Que pensez-vous que le FOC est un meilleur moyen de communication que le... le morse ? Celui qui s'amuse à ça, comment s'amuse... Justement, il y a un panel sur l'IRC qui me demande la différence entre l'invité mystère et un FOC. Il me dit que... Il me dit qu'il y en a un qui a des moustaches qui sent le poisson et qui est énorme et l'autre, c'est un mammifère marin. Non, ça, c'est les auditeurs, Gérard. Bon, Manu, t'essaies de me trouver qui c'est qui s'amuse à ça. Ça y est, j'ai trouvé. Je vais aller le kiquer en live, tout à l'heure. Il y a l'un des deux qui s'est jonglé avec un ballon, aussi. Alors, j'avais oublié. J'ai un petit truc à vous dire. Sur la première question, quel moyen d'économisation procédez-vous ? Donc, il y a 40% des Français qui n'en veulent pas chez eux. 20% de Français ne savent pas ce que c'est. 18% des Français n'ont pas compris la question. Et 15% des Français aiment le commus clinique. Alors, ça, je vois pas du tout ce que c'est. Le commus clinique. Le commus clinique. Le commus clinique. Alors, on récupère 40 barres. Ouais, bonsoir. Ouais, bonsoir. Moros. Bonsoir, monsieur. Non, non, c'est... Vous fermez vos gueules ! Et pas tous en même temps, s'il vous plaît. Merci. Ouros, il s'appelle. Ouais, c'est Ouros. Ouais. C'est Yougoslav. Moros. Moros. Oui, je suis là, bonsoir. Bonsoir. C'est un nom de pédé, ça. Tomate. Eh, je te permets pas. Oh, mais parlez plus fort devant les combinés quand je vous... Parlez pas tous en même temps, surtout, parce qu'on n'y comprend rien, sinon. Alors, Tomate. Salut, Gérard. Salut. Luciole. Salut, Gérard. Salut. Blanche, suis-moi la... La caverne. La caverne. Salut, Gérard. Salut. Et je pue la pisse. Ouais, je sais pas, ça, c'est moi. Non, c'est... Non, c'est toi. Je ne sais pas lire, pardon. Ouais, ouais. T'as compris, y'a que moi qui ai un nom normal, quoi. Ouais. À part des noms des autres qui prennent des noms de... Non, non. Vous êtes habitués, vous prenez vos noms, merde. Non, mais attends, Gérard. Ouais, je te copie. Roger. Ouais, bref, go, t'as taillé. Oh, tu t'es fait un peu, là, toi ! Bac de verre gras. Bac de verre gras à 300 mètres. S'il vous plaît, s'il vous plaît, vous gérez un peu, là. Manu, tu gères un petit peu, là. Pose ta... Pose ta question et on enchaîne, quoi. Eh, mais merde, tu vas... Je vais pas la répéter 50 fois, tu vas calmer tes... Demande aux gens, à part un, alors. Alors, 40 barres. Oui, au début, ouais, avant que je le quittais. D'accord. Tu sais ce qu'il aime bien ? Qu'est-ce que c'est que ce salope, là ? Tu sais ce qu'il aime bien ? Je te jure, je sais pas. Il faut qu'il y ait dans le porte-monnaie. Tu sais ce qu'il aime bien ? Non. Non, non, non, non, ça, non. 40 barres. Oui, tu peux répéter, parce qu'il y a quelque chose qu'il n'a pas entendu. Oh, non, non, non, mais vous commencez à me les casser à 2h14, là, hein ? Alors, pensez-vous que l'époque est un meilleur moyen de communication que le morse ? Ben, ouais. Et celui qui s'est mis à ça, arrête, eux ! Manu ! Je vois pas la lumière verte. Bon, Gérard, pour revenir au débat, il y a D-Light qui dit qu'on utilise le morse parce que le phoque est en voie de disparition et qu'on n'a plus le droit de l'utiliser. Moi, je pense, ouais. Moi, enfin... Ouais, je suis d'accord, ouais. 40 barres, toi ? Je vais dire ouais, encore. D'accord, ben, toi, 40 barres, ça va être... J'ai un manque d'inspiration, j'ai ce soir, je sais pas ce qu'il... Ouais, ben, dans ces cas-là, si t'es malade, tu dégages. Mais non, ça va bien. T'as qu'à te liser, comme moi, drogue-toi. Ouroz ! Ouais, c'est Ouroz. Ben, je voulais dire, tu parles des phoques, je crois qu'on devrait appeler Brigitte Bardot, y'a que ça à faire, parce que les phoques, comme on l'a déjà dit, c'est une espèce protégée. Et je pense que l'armée, parce que c'est l'armée qui utilise le morse et le phoque, devrait pas se servir de ce genre de choses et je voulais savoir si toi, c'est vrai que t'étais spécialiste non pas en phoque, mais en phoque. Non, pas du tout. D'accord. Une question IRC. Oui, sur IRC, y'a Superouragan qui m'explique qu'on utilise le morse parce que le TKL est trop lourd à porter. N'importe quoi, lui. Euh, Tomate. Ben, il est monté sur moi ! Fildar, fais gaffe à ce... Mais c'est pas moi ! Fais gaffe, Fildar. Fais gaffe à toi, Fildar. Fildar, la DAT, merde. Tomate ! Je sais pas, parce qu'il dit que c'est ses amis qu'à lui, il faut pas que je t'effraie avec ses amis, tout part. Au début, c'est... Eh, ça commence à bien faire ! Qu'est-ce qu'il aime bien ? Non ! J'ai coupé. Tomate ! Tomate, Tomate ! Voilà, je sens que la conclusion va se faire vite. Non, non, Tomate, Tomate. Gérard, parle bien dans ton micro, aussi. Tomate ! Oui, je te réponds, regarde. On utilise le morse parce qu'ils arrivent mieux à voler que les pigeons voyageurs. Non, mais ça, je vois... Non, mais le morse, c'était un moyen de communication avant. Oui, mais le pigeon voyageur aussi, les morses arrivent moins bien à voler que les pigeons, donc... Ouais, mais le morse, il est quand même long à... Il était quand même long à... à envoyer, hein. Ouais, il nage vite. Oh, je doute ! Non ? Luciole ! Ouais, ben, en fait, le phoque comme le morse c'est quand même assez dépassé comme moyen de communication, maintenant. Ben, maintenant, ça n'existe plus aussi. Non ? Je crois que ça n'existe plus. Si, si, ça existe encore dans certaines postes. Hum, hum. Et, non, mais maintenant, il y a des moyens beaucoup plus adaptés comme le courrier, par exemple. C'est toi qui mets les tampons ? Ouais. Bon, ça y est... C'est une technique et je les mets avec les dents. Blanche, suis-moi la caverne ! Ouais, ouais, ouais. Moi, je voulais dire que j'étais pédé comme un phoque et il y avait ma grosse bite qui s'amorce. Oh, là, là, là, là. Oh, ça, c'est pas mal, ça. Ouais. Et, je sais... Ça peut faire du genre au casse, ça. Ben, il s'est pour moi fêté ! Je ne sais pas lire ! Ben, ouais, euh... Il s'est pour moi fêté ! Non, le morse, je ne le maîtrise pas trop. Gérard ? Ouais ? Blanche, suis-moi la caverne, je veux savoir si... Je veux savoir si t'es... Ah, j'entends pas ce que tu parles. Toi, toi, t'es un rigolo, toi. Vas-y, vas-y. Justement, j'avais déjà utilisé les Toki Whiskey. Les Toki Walkie ? Les Toki Whiskey. Zéro, allez, viens-le, reprends. Ça, c'est raide, ça. Oh, mais vous fermez vos gueules un peu, maintenant ! On est en net, merde. Je ne sais pas lire. Ben, il montait sur moi. Ouais, ouais, non, non, non. Le morse, je t'ai dit que je ne maîtrisais pas. Je préférais le... Enfin, c'est tout, ouais, comme tu disais, là, je... Mais, puis l'art ! Mais, il me faut rire, les auditeurs, Gérard, j'y peux rien. Fais gaffe, parce que tu as pris une taille de commande de la télé, on en a besoin. Bon, eh, Manu ! Je te préviens ! Putain, c'est bon, c'est le connard, là, au deuxième débat. Parce que c'est pas possible de travailler comme ça. Ça marche. Et toi, t'arrêtes de balancer n'importe quoi ! Arrêtez, là, le débat, c'était bien, là. Eh, dégage ! On est pour le cul, Gérard ! Non, dégage ! Non, non ! C'est toi qui fais des conneries, tu sais, non ? C'est vraiment une merde. Toi, t'es un branleur fort possible, hein. Tiens, tout ça, de mes couilles ! C'est bon, c'est bon, c'est bon ! Eh, on parle de tes 4%, ça m'étonne pas que t'es aussi con ! Bon, Gérard... Bon, allez, vous fermez le global, maintenant ! Gérard, pour revenir au débat, on me demande si tu préfères le Morse ou le FistFox. Je vois pas... Je vois pas du tout le rapport. Vous n'y êtes pas. Ah ! Vous n'y êtes pas ! Ah, vas-y, vas-y ! Gérard, t'as arrêté le débat ! Attends, Gérard, il est debout ? Il a lancé quelque chose contre Fildar ? T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! Vas-y, droite, gauche, dans le ciguerie ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! T'es gaffe ! Mais qu'est-ce que je fais, moi, Gérard, là ? Rigo, faut que tu viennes m'aider, là ! Ouais, je vais au standard. Arrêtez le merde, tout le monde a la DAT, là ! Viens m'aider ! Bon, je veux juste dire aux gens de l'IRC que je vais au standard vu qu'il n'y a plus Fildar là-là, il faut que Manu y aille. Alors, donc, pour la question sur le morceau... Oh là là, ça commence à m'énerver, ce soir. Le con, le roi des cons ! Bon, Manu, tu vois, là, il y a des trucs qui vont pas, là. Bah, attends, je viens d'arriver, je regarde, je regarde. M'excuse, m'excuse ! Non, non, toi, tu vas dégager. Ouais, vas-y, hein ! Non, non, t'inquiète ! Non, non, tu vas là, tu vas là, tu vas là, je veux plus te voir ! Je veux plus te voir ! Je veux pas te voir à l'arrière, tu vas y, au standard ! Non, je te promets, Gérard ! Je te promets, Gérard, j'arrête. Non, c'est Gérard ! Je te promets, fais gaffe ! Non, j'arrête, promis. Fais gaffe ! Ouais, je fais gaffe. C'est Gérard, c'est lui qui décide, hein ! Fais gaffe. Alors, tu vas au standard ! Non, parce que je connais pas les auditeurs, j'aime pas. Ouais, bah, t'aimes pas, tu vas peut-être faire ton boulot correctement, parce que tu commences à faire chier ton monde, toi, aujourd'hui, hein ! Alors... Oh, non ! Bon, Manu, t'essayes... Bon, Manu, je vais essayer de gérer. C'est quand même... Non, non, non ! C'est toi qui fais des conneries. Moi, je fais mon possible, hein ! Ouais, mais il peut les calmer, quand même. Alors, bon... Pour la cinquième question, Jésus, J.S. Utilisait-il encore des pigeons voyageurs pour communiquer ? Jésus ? Putain ! Ils vont se calmer, ces bandes de cons ? Eh, oh ! Eh, tu te calmes, Goliens ? S'il te plaît, mon Goliens ! Reste poli, là ! Et si vous êtes pas contents, vous raccrochez vos téléphones, on prend d'autres personnes. Mais tu nous parles sur un autre ton ? Ouais, bah, si je veux, d'accord ! Il va se calmer, l'hydro-stéphane. Comment il est ? Le bulbeur achidien. Bon, euh... Décode le trisome. Alors, 40 bars. Oui, est-ce que tu peux répéter, s'il te plaît ? Alors, J.S. Utilisait-il encore... J.S. ? J.S. Non, non, c'est pas J.S. Oh, là, là, oh ! Non, mais vous êtes lourds, ce soir, hein ! J.S. utilisait-il quoi ? Des pigeons, des pigeons voyageurs pour communiquer. Bien sûr, et même, c'était dans la Bible et tout. Ah, c'était beau, c'était... Oui. D'accord. Euh, O.R.O.S. J.S. n'y est pas ! Oh, là, là, oh ! Tu sais qu'il s'amuse à personne, là ! Mais c'est la D.A.T., putain ! C'est ça ! Ouais, c'est O.R.O.S. Ouais ? Ouais, je voulais dire que J.S., le KGB, la CIA, tout le monde utilisait des pigeons voyageurs. C'était nul. D'accord. Tomate ? Ouais, euh... Il utilisait les pigeons voyageurs, et, en fait, quand il en recevait, il les bouffait. Hum ? Il m'a volé baldis, dans mon porte-monnaie. Euh... Si ça vous fait rire, moi, ça me fait pas rire, parce que celui qui s'amuse à ça, il m'a dégagé, je vais pas chercher qui c'est, maintenant. Oh, non, non, non, non, non. Le ciel ! Ouais, tu peux répéter la question, s'il te plaît ? Alors, J... Mais fais gaffe, toi, le connard, à ce que tu dis, toi. Ouais. Et O ? Alors, J.S., utilisait-il encore des pigeons voyageurs pour communiquer ? C'est qui, J.S. ? Oui, mais c'est qui, J.S. ? À votre avis ? Je sais pas, je te demande. C'est pas le gars d'Andalas ? Non. C'est pas le gars d'Andalas ? Oh, là, là, là, là, là, là, là. John Soros. Mais non, mais dis-leur, tu sais, parce qu'ils captent pas. J'ai écrit, on voulait pas le dire, espèce de con, ma nuit, aussi. Je commence à faire... Ouais, mais gagne-toi. Ils captent pas, les auditeurs, faut bien leur expliquer. Alors, voilà, Luciole, maintenant. Ouais, mais c'est pas le gars d'Andalas. Oh, là, là, là, là, là, là, là ! Oh, là, là ! Là, vous avez fait rire le gars, quand les gens y parlent, maintenant ! Tu vois, pour une fois que c'est pas moi. Luciole ! Ouais, ben, on fait pas de religion à la radio, Gérard. Là, c'est n'importe quoi. Là, je crois, de cette manière, ça va être la fin, j'arrête à la 5. Non, non, non, mais là, il faut remettre Manu. Ça y est, c'est bon ? Non, mais le standard... Non, non, mais attends, pour l'instant, que... Tu les calmes, hein. Ça y est. Ouais, ben, tu vas les calmer. Tu vas voir, t'écoutes, tu vas voir. Luciole ! J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Oh, là, là ! Non, mais, Gérard, Gérard, sur IRC, il trouve ton débat tellement nul qu'il se demande si t'es le vrai Gérard. Non, ben, attends, si ça leur plaît pas, dans ce cas-là, ils arrêtent, ils se demandent, ils empruntent après Manu et puis, là, ils font les cons. Alors, Luciole, tu veux... Tu es bon, maintenant ? J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Bon, alors... Dégagez, dégagez, dégagez. Bon, terminé pour celle-là, ça va vite, c'est moi, maintenant. Ça y est, ça y est. Alors, blanchis-moi, là, à la caverne. J'ai dit, ben, te laver les feux, tu pues. Attends, Manu, tu gères, là. J'ai pu, personne, merde ! Attends, c'est pas n'importe quoi, ce que tu dis, hein. Ouais, ouais. Blanchis-moi, à la caverne. Non, maintenant, j'ai pas le temps. Mais quoi, il est ouvert en bouquet ? Allô ? Ouais. Ouais. Donc, c'est pour toi ? Attends, j'entendais pas parce que je l'ai pas sur l'antenne. Putain, mais vous avez décidé de me faire crier ou quoi, aujourd'hui, là ? Tu peux me répéter, s'il te plaît ? Alors, Jésus-Christ utilisait-il encore les moyens des pigeons voyageurs pour communiquer pour un sixième point à la question que je répète ? Ouais, c'est fort possible. Ouais, je pense que, ouais, ça doit être écrit dans la Bible et puis, tout ça, c'est de la religion. Ouais, je pense que c'est possible. D'accord. Je ne sais pas lire. En fait, ces animaux-là, c'est un don de table parce que c'est pas comme les chiens, ils donnent pas de papade, tout ça. Tu leur dis d'aller porter un message à ta dulcinée et ce qu'ils font, c'est quitter les corps des grains de pain et ils t'écoutent pas, ces animaux-là. Non, mais attends, de toute manière, les pigeons, les pigeons... Bon, attends, n'importe quoi, les pigeons voyageurs, de toute manière, ça existait. On n'a jamais délivré les messages. Si. Non, non, non, attends, faut pas déconner. Non, non, c'est ce que je dis. J'ai essayé d'en dresser quelques-uns et j'ai jamais réussi. Si je leur attachais des trucs à la patte, des bagues, ouais, voilà, des bagues avec des messages, oui, j'ai envie de te baisser comme une chienne, tout ça. On m'avait coupé le portable, en fait, et j'envoyais le pigeon comme ça et jamais il n'y allait. D'accord. J'ai eu des problèmes, je me suis retrouvé... Non, mais ça y est, on a compris. Je me suis retrouvé avec une grosse force. Ça y est, on a compris. Oui, Gérard, sur IRC, il y a Super Ouragouin, il te demande comment tu fais pour envoyer les pigeons voyageurs assez loin. Eh ben... Avec une bague. Avec une bague ? T'arrives à lancer les pigeons avec une bague ? Non, mais... Les pigeons voyageurs, tu l'envoies à 2000 kilomètres, comment tu fais ? Non, mais... Ils s'envolent, ils prennent leurs ailes et puis ils volent. Oula, j'ai perdu 1000 personnes, là, d'un coup, ils m'ont dit que c'était à cause de Manu. Voilà, voilà, bravo. Non, c'est à cause de Christy, bravo Manu. Donc, c'est quoi comme... On va s'écouter un disque, tu poses la question, Gérard, le temps que je te donne la question. Non, je ne sais pas si tu puisses. Celui-là, tu me le vires. Tu le vires, mais... Je l'ai trouvé, je le viens. Non, non, mais tu vois, ça va aller vite, là. Alors, pour... Oui, Rigo ? Non, non, Rigo, pendant que... Pose une question Internet pendant que je note le disque. Alors, peut-on dire que Gégé est transgénique mi-pigeon, mi-phoque ? C'est quoi, ça ? Je ne sais pas. C'est Citrouille qui demande ça. Et il y a Jarvis Cooker qui demande si on peut attraper des maladies viagras ou autres en communiquant. Non, ça, c'est plus le débat sur les maladies. Qui c'est qui s'amuse avec cette musique de là ? Et sinon, il y a Yankee qui me dit qu'on utilise le morse maintenant parce que les phoques font de la radio. Non, mais je ne vois pas du tout le rapport. Donc, sixième question. Pour draguer, vous servez-vous de votre regard comme moyen de communication ? Et vous pouvez toujours nous appeler au 0875 000 0803 085 000 et toujours Rigo qui vous attend sur le site www... Je n'arrête pas d'attendre depuis... .funradio et on s'écoute Riri... Riri. Riri, Fifi, Loulou avec Moi, c'est mieux avec du couscous. Et on se retrouve tout de suite après pour la suite du débat et la fin. ''Musique'' Et voilà, donc vous êtes toujours sur PUN Radio, c'est la suite du débat sur les moyens de communication, et on vient de s'écouter Ricky, Fluffy, Loulou, avec ses... moi c'est mieux, avec du couscous. Donc en parlant de couscous, on va être bien servi, parce qu'il y a justement... Ah, il y en a quelqu'un qui a amené du couscous ? Non, non, mais on a un auditeur qui s'appelle Couscous, qu'on avait vu depuis longtemps, donc on récupère... Ah, il y a Couscous qui est là ? Carambar, bonsoir. Oui, bonsoir. Eh Gérard, est-ce que tu me permets pour une fois d'être gentil ? Je voudrais dire bonsoir à ma petite amie Jessica, bonsoir Paris, bonsoir Jessica. Voilà, ok. T'as pas de petite amie. Bon, ça y est, vous n'allez pas recommencer pour la pain ? Oui. Ok. Ou Rose ? Ouais, je suis dans la place, et je voudrais dire bonsoir à ma main droite. Ok, Tomate ? Bonsoir à tous, je suis Carrie, à la main droite. Carotte ? Salut. Salut. Couscous ? Oui, bonsoir. Ah, Couscous ! Ouais. Bonsoir à tous, bonsoir à ma main, et bonsoir à Abdel Wahid. Ok, c'est bon, Couscous. Vous n'avez pas remarqué que les autres habitués en voulaient pas, là ? Ce mec, là. Oh ! On se calme, s'il vous plaît, hein, maintenant. Et bonsoir à tous les terroristes qui m'aiment. Non, non, non, non, non. Eh, ta gueule toi-même, toi, connard. Oh là là. Eh, mon doigt. J'aime pas Couscous. Mon doigt sent le caca, là. Mon doigt sent le caca, pour terminer. Ouais, ouais, bah ouais. Alors. Bonsoir. Bonsoir, ça y est, là, oui. On va commencer, on va finir le débat, maintenant. Non, non, ils sont cools, hein, ils sont cools. Alors, pour draguer, vous servez-vous de votre regard comme moyen de communication ? On va demander à 40 barres. Ouais, pour comment, encore ? Bah, ouais, tout à fait, ouais. Énormément, ouais. La persuasion, et en plus... Attends, bouge pas, je change de côté la cassette. Non, non, mais attends, si t'enregistres en même temps... En plus, tout ça, c'est des trucs à moi, ça. Ouais, pour lui, après. En plus, je suis serveur, donc ça aide. D'accord. Et je me fais plein de nanas, mais là, depuis quelques temps, je me suis calmé, je suis avec une super fille, et je l'embrasse très fort. Ok, d'accord. Non, mais... Je t'aime. Attends, il passe ses messages persos, c'est quoi, ça ? Il est amoureux. Euh, 40 barres ! Alisabeth Guigou ? Non, 40 barres, c'est bon, c'est... J'ai été dit, ça nous écoute... Comment pour 40 barres, hein ? Tu m'as dévibré, Alisabeth. Ouros ! Ouais, bah, écoute, moi, j'ai un petit problème dans la vie, c'est que j'ai un regard de tueur, donc, bon, je suis un peu obligé de mettre des lunettes de soleil, parce que c'est... Désormais, les filles, j'ai fusé, j'ai regardé... Oh, vous arrêtez de vous marrer, là ? Ah, vas-y, vas-y, vas-y, vas-y... Oh, non, non, non, non, non ! Je sens que ça va se terminer vite fait, Manu, avec toi. C'est que ça vient de moi, je les ai presque... Vas-y, vas-y, vas-y, c'est bon. Tomate ! C'est quoi, la boîte mobilique, là, c'est quoi ? Tomate ! Moi, j'ai un petit appareil, dont je ferai le nom, qui, en fait, envoie des messages à quelqu'un qui a le même appareil. Donc, si j'ai envie de... Si je crois que quelqu'un est dans la rue et que j'appuie sur un bouton, ça sonne sur son appareil. Ouais, c'est le nouveau truc, Gérard. T'as vu à la télé ? C'est le truc pour les amoureux, là. On est des espèces de beepers. Ah, ouais, mais... Les fucklovers, là, les fucklovers. Ouais, ouais, ouais. J'avais vraiment vu ça, ouais. Carotte ? Bah, moi, j'ai des sales yeux, donc je m'en sers pas... Je me sers pas du regard pour draguer. C'est un du cul, toi. D'ailleurs, je ne drague pas et puis on ne drague jamais parce que je suis moche, on se compare toujours à Sandy, donc tu vois, ça n'arrange pas. Alors, Carotte, tu vois, tu viens de dire un nom qu'il ne fallait pas, donc tu peux retourner chez toi, c'est terminé pour toi. Au revoir. Ça y est. Salut. Couscous. Coucou. Coucou. Vous êtes un méchant chiant ou pas, là ? Couscous, on t'écoute. Pas de marque. Moi, on m'appelle la Clash, Couscous. Moi, quand je la regarde, c'est méchant, c'est terroriste. D'accord. Mais moi, je dois être dans le caca, là. Non, moi, je suis borgue. Non, mais tu peux quand même répondre à la question ou pas ? Je suis borgue, j'ai qu'un oeil, donc ça ne le fait pas, tu vois. Bon, d'accord. Sans manquer de respect, il ne faut pas se moquer des aveugles. Oui, entre parenthèses, voilà. Super Montagné, si tu nous regardes. Oh, c'est bon, on a pu, on se calme. Ouais, euh... Non, non, il n'y a personne à la place de Carotte. Il n'y a personne. Attends, je vais, je vais. Tu vas, tu vas, tu vas te manier, maintenant. Oh, merci, c'est Carotte. Alors, euh... Question IRC. Oh, oh, oh ! Appelle le TK de Mystère. On se calme, là ! Le TK de Mystère, il t'emmerde ! Le TK de Mystère ! Ok. Alors, Rigaud, une question IRC. Alors, question de Hatt. Les pigeons, ouais, mais voilà, ils parlent des pigeons voyageurs parce qu'il y a un délai avec Internet. Quand ils écoutent par Internet, ils écoutent ce qu'il y avait il y a 20 minutes. Donc, ils me parlent encore des pigeons voyageurs. Eh, Gérard, je voudrais demander à TK si c'est possible qu'elle me suce ma saucisse à quatre pattes. Va te faire foutre, t'abrouti ! C'est qui qui vient de dire ça ? C'est qui qui vient de s'amuser à dire ça ? Je vais le trouver, Gérard, continue. Et d'ailleurs, d'ailleurs, à la place de, je ne sais plus trop qui, on accueille Tom à la Catalane. À la place de Carotte, alors. Voilà, exactement. Alors, vas-y, Tom. Oui, bonsoir, Gérard. Bonsoir. C'est Griselda. C'est encore la même. Bon, tu as compris la... Pour draguer, servez-vous de votre regard comme moyen de communication pour toi, la question. Oui, ben en fait, je louche, alors tu vois, c'est pas très évident pour moi. Non, c'est sûrement, c'est tout. Oh non. Oh, ça commence à... Vous laissez parler les gens ou pas ? C'est Groton qui vient de dire ça. Il n'arriverait pas à me faire jouiller. Non, je vous ai pas sympa parce que je louche et j'ai un grave problème. Eh, je sens que le prochain qui s'amuse à dire ça... Ça va dégager ! Il jouait pas, c'est tout. Il jouait pas. Il jouait pas. Si je jouais, je suis juste resté avec lui. Euh, Manu, quand tu vas... Ouais, je vais, je suis en train de les chercher. Ouais, alors... Je suis en train de les chercher dans mon porte-pone. Donc, euh... Gérard ? Donc, ouais, oui ? Il y a Ertonio sur l'IRC qui te demande si on peut draguer avec leur regard aussi bien que... Parce qu'il a des lunettes, en fait. Il voulait savoir si c'est pareil que quand on n'a pas de lunettes. Ben, je pense, oui. Ben, il est monté sur moi, c'est tout. C'est tout, hein ? Et il manque plus que les doubles sons, maintenant. Ben, quand vous aurez fini... Quand vous aurez fini vos conneries... Ouais, j'en ai... On pourra demander à Ton qui va répondre. Je passe le bonjour à tous les égords d'Israël. Hé, Couscous ! Couscous, ça suffit ! C'est abusé, ça ! C'est abusé, là. Elle est tensionnée, là. Oh là là ! Mais c'est quoi, là, ce bordel, là, Manu, là ? Tu me l'as... Tu peux peut-être les calmer, mais je peux les calmer, tu vois, un par un, donc... Couscous, il a abusé, là. Alors, Ton... Ouais, alors, moi, je te disais, je louche. C'est un gros problème. J'ai des doubles foyers, donc tu vois, ça m'arrange pas, alors je vous demanderais un petit peu de pitié pour moi, quand même. Euh, je te calme, moi. En plus de ça, donc, j'ai une sale gueule, donc il y a rien qui m'arrange. C'est clair. Et, ben, du coup, je sais pas quoi faire. D'accord. Et en plus, ton pote, il s'est fait virer de la sécu, alors c'est la top. Je sens que ça va... Ça va jarcler, ça va jarcler. Ça y est, ça y est. Ça va... Alors, quel mot... Quel est le moyen de communication... Quel est le moyen de con... Quel est le moyen de communication quand on a n'a pas... Donc, on va demander... Le meilleur moyen, quel est le meilleur moyen... Voilà, de communication quand on a n'a pas. On va demander à Karnevar. Euh, le P, le... Non, la lettre ou la parole, je sais pas, moi. Hum. Voilà, Gérard. Euh, Ouros ? Bah, je sais pas, je dirais un français correct. Ouais. Euh, Thomas ? Il faut crier très fort. Comment ? Dans quel sens ? Bah, il faut crier très fort. Bah, si t'es autiste, hein, j'en sais pas. Hum-hum. Ok. Euh... Thomas ? Tu veux que tu viennes répondre ? Ton, euh... Je sais pas, à quoi, là ? À la Catalane. Ton, à la Catalane ? Ouais, bah, moi, je me sers du téléphone. Au moins, on me voit pas. Et puis, on peut pas imaginer le monstre que je suis. D'accord. J'aime bien ta voix, moi, gros boudin, là. Oh, vous fermez vos gueules, s'il vous plaît, derrière. Merci. Elle est moche, elle est moche. Ouais, euh... Sur IRC, il y a Arnette qui dit que quand on n'a pas de moyen de communication, elle ferme sa gueule. Bah, voilà. Eh, couscous ? Le téléphone à arme. On raconte pas n'importe quoi. Sinon, on leur coupe les cordes vocales à coups de rachois. Ouais, ouais, ouais, mais... Couscous, tu réponds comme il faut à la question. Bah, je te dis que le téléphone à arme. Moi, je te dis le téléphone à arme. D'accord. Euh... Mets-moi le doigt... Oh, putain, non ! Ouais, Gérard. Mets-moi le... Embrasse-moi. Mets-moi le doigt dans le caca. Ouais, viens, t'assures que sur mon sexe, on est réactifs. Bon, allez, allez. Hop. Terminé pour lui, il répondra même pas. Allez, hop, c'est fini. Il dégage. Voilà. Allez, hop. Alors, euh, donc, euh... Alors, il y a un petit sondage, là, pour ou contre les moyens de... Bon, couscous, s'il te plaît, tu me laisses finir ? Ouais, d'accord, mais je t'emmerde. D'accord, mais je t'emmerde. Euh, là, je crois que... C'est pas moi, Gérard. C'est un mec qui s'est émimité. C'est qui ? C'est pas moi. C'est ce moule. Ouais, mais restez quand même polis, s'il vous plaît, avec les gens qui vous emmerdent. Merci. S'il vous plaît. C'est pas gênant. Faut pas être tentaculé en cul de tâcheur. Euh, donc, pour ou contre les moyens de communication, il y a 60% qui n'ont pas le temps de répondre à la question. Hum. Il y a 30% des Français pensent pouvoir le faire eux-mêmes. Hum. Et 10% des Français qui estiment que ce n'est pas le thème du débat. Ben, je vois pas pourquoi que 10% disent que c'est pas le thème du débat, alors que c'est le thème du débat. Ben, ouais. Mais j'étais sur moi, c'est tout. Oh, là, là ! C'est pas moi. C'est à toi, Gérard. Moi, euh... Alors, euh... Excuse-moi, Gérard. Quand même, à la place de mon doigt, sans le caca, machin, on accueille Gilles Comoisy. Bonsoir. Bonsoir. Salut, Gilles Comoisy. Salut. Bonsoir, tu vas bien ? Salut. A tous. Salut, chat de pourri. Alors, donc, la question, donc, Carambar, tu réponds, s'il te plaît ? Tu peux répéter, s'il te plaît. Alors, quel est le meilleur moyen de communication quand on n'en a pas ? J'ai déjà répondu, j'ai dit la lettre ou la parole. C'est vrai, il avait déjà répondu. Ah, ok. Où, Rose ? Ben, j'ai déjà répondu, tu ne suis rien à ton débat ou quoi ? Mais attends, tu restes poli, toi, parce que tu n'avais même pas répondu. Mais si je te dis un français correct, alors tu es un peu ce qui se passe, quand même, putain. Le roi des cons, ouais. Thomas ? J'ai aussi répondu, Gérard. Ben, ton... ton, elle a... Je t'ai déjà répondu aussi, Gérard. Alors, pousse, pousse. Je t'ai déjà dit, téléphone arabe, putain, t'es sourd. Elle t'a peut-être posé cette question-là, déjà, Gérard. Non, mais il y en a un, il y a le Comoisy, là. Si, j'ai le Comoisy. Ben, alors ? Tu devrais le savoir. Non, non, non, pas de moyen de communication. D'accord. Je vis dans une grotte. Ok. Alors, huitième question. Les hommes utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Les hommes utilisent-ils... Les hommes utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Ah, ben, t'es bien placé pour en répondre. Oui, tout à fait, ouais. Attends, tu sais qu'ils viennent parler, comme ça, là ? Ils sont à la Catalane. Ah, ben, répond à la Catalane, tu peux. Tu me viens répondre à la Catalane, ça y apprendra de répondre des conneries. Je mets pas à mine à l'huile, à la place. Bienvenue chez les pizzas, avec la pépère au lait. Alors, 40 bars. On va t'en faire de la colisse de bras. 40 bars, s'il te plaît, tu réponds comme il faut. Ah, mais vous vous salmez un peu, là, maintenant ? La pépère au lait, là. Ouais, Christine en est l'exemple. 40 bars, quand même. Oui. Pour toi ? Euh, je suis d'accord. Ouais, je pense que oui, oui, tout à fait, ouais. Je tiens, ouais. Ouais ? Ouais. Euh, Ouros ? Ah, pardon, il est parti. C'était lui, les conneries. Ouais, ben, c'est bien, alors. Ouais, ben, t'as bien fait ton boulot, une fois, Manu. Ouais. Gérard, sur l'IRC, il y a D-Light qui dit, oui, on peut utiliser des animaux pour communiquer. La preuve, les dirigeants de Fun Radio utilisent bien Gérard pour communiquer avec les animaux. Oh, n'importe quoi, lui. Tomate ? Ouais. Euh, ben, j'ai connu un mec qui utilisait des puces savantes et des morpions. D'accord. Ouais, à la place de ton à la Catana, Catalane, pardon, on accueille Oasis. S'il n'y a pas de bulles, là. Oasis, OK. Bonsoir, Oasis. Elle veut te planter, c'est pas le gars. Ah ! Oasis, c'est pas le gars. Elle veut te planter, c'est pas le gars. Oasis, c'est pas le gars. Il n'y a personne qui va oser s'appeler Fildar, là, pour les chaussettes. Je sens qu'on va conclure le débat ici. 4%, il ne faut pas déconner. Oui. Donc, Oasis. Moi, si tu pourrais me répéter la question, je viens d'arriver, donc... Les hommes utilisent... Qu'utilisent-ils les animaux pour communiquer ? Euh... Ouais, ouais, ouais, c'est... C'est un excellent moyen de communication, de... De prendre, par exemple, un chien avec soi. Oui. Ça permet, franchement, de développer... J'aimerais te dire que je t'aime avec un tatou. T'as le cœur de l'oreille. Je voudrais te dire que je t'aime, mais tu ne me réponds pas. C'est où ? C'est les feuilles, c'est ce qui s'allume en vert, Manu. Je voudrais te dire que je t'aime, mais tu ne me réponds pas. Bon. C'est vrai, Manu, il est nu, ce soir. Alors, je sens que c'est... Non, mais ce qu'il faut faire... Gérard, Gérard, Gérard, Gérard. Tu fous un coup de fouet à Manu, là, hein ? Non, non, mais ça va aller vite, c'est la... Ça va être la dernière question. Je ne sais pas si... Parce que ça y est, j'ai retrouvé quelqu'un. C'est pour ça que j'ai galéré. Ah, ouais, d'accord. À la place de Ouros, on accueille Préparation H. Bonsoir, c'est Préparation H, Fably. Préparation H. Oui, bonsoir. A tous. Oui, alors... Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Oui, tout à fait, oui. On se calme. Vous ne l'avez pas, celui-là ? Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, c'est pas mal. Avec qui, la chaise, là ? Le tabouret. Et puis le trou du cul qui saigne. Voilà. Non, mais quand vous aurez fini vos conneries, les gens, ils pourront peut-être répondre. Oui, c'est vrai. Il y en a qui veulent répondre et faire un débat sérieux. Alors, euh... Est-ce que vous l'avez, ce capsule ? Euh... C'est qui qui demande ça ? C'est Finger. Je sens que tout à l'heure, on va conclure, hein ? Oui. Alors, préparation H. Oui, ben, je viens d'arriver, j'ai pas entendu la question. Alors, les hommes utilisent-ils des animaux pour communiquer ? Les hommes, ben non, je crois que c'est interdit par la loi d'utiliser les animaux pour niquer, donc... Pour communiquer ! Ben, que ce soit en communauté ou pas, c'est pareil, c'est interdit, c'est tout. Non, mais je crois que... Non, mais discute pas, c'est tout, c'est la loi. La loi, elle est appliquée, il faut se plier, c'est tout. Moi, je suis d'accord. Ben, couscous. Non, non, moi, je suis d'accord. Non, non, moi, je suis pas d'accord. C'est impossible, on peut pas niquer dans la commune avec un dromadaire. Fais pas les animaux ! Fais pas les animaux, t'écorches les moutons, salauds ! Putain, t'en as qui sautent des phacochères... Vous allez énerver, couscous, arrêtez ! Intégriste ! Hé, Gérard, c'est pas parce que tu niques un phacochère que tout le monde a le droit, hein ? Ça y est. C'est le combat. Non, mais... C'est pour l'eau, c'est pour l'eau, c'est pour l'eau, pardon, Gérard. J'ai le cou moisi, là. Ouais, moi, je veux bien me sacrifier et m'appeler Fildar, t'as qu'à faire. Non, non, c'est bon, c'est bon, ça va aller. Pour passer la pub des chaussettes qui te puent. Non, ça va. Alors, moi, je peux vous dire une chose, comme vous êtes en train de déconner, le débat, il s'arrête là. Non, non, Gérard. Encore une question. Non, non, non, non. Encore une, là. Il était bien, il est bien, le débat. Non, non, ils sont tous gentils, n'est-ce pas, les auditeurs, vous êtes gentils ? C'est là pour comprendre les gens qu'on est cons. Ouais, c'est vrai. Non, Manu ? Alors, les transmissions de pensées, est-il un moyen de communication en faisant l'amour ? Et ça sera la dernière question. Est-ce que tu peux la répéter, s'il te plaît ? Alors, les transmissions de pensées, est-il un moyen de communication en faisant l'amour ? Manu ? Quoi ? Tu fais chier. Alors, 40 bars. Est-ce que, à ton avis, tu sais à quoi je pense, là ? Non, eh bien, tu vas le dire. Ben, contenté, Jean. D'accord, eh ben, bonne nuit pour toi, 40 bars. Faisons-te... Non, non, c'est bon, c'est terminé. Est-ce que t'as une réponse à donner ? Qu'est-ce que t'as à donner sur la question, 40 bars ? Les transmissions de pensées. Moi, je sais qu'avec ma copine, sans faire exprès, on dit beaucoup de choses semblables ensemble. C'est-à-dire ? Eh ben, c'est-à-dire, oui, avec nos meilleurs potes, c'est ça. On a la même expression, des fois, ou des trucs comme ça, quoi, en faisant l'amour, et tout, c'est bien. Vous faites quoi ? Hein ? C'est... Ah, vas-y, c'est bon, c'est bon, c'est bon. C'est très bon. Préparation H. Je ne vais pas le dire, celui-là. Oui, ben, moi, je suis sûr qu'après l'amour, comme tu disais, toi et ta copine, vous avez de la transmission de pensée, que vous avez envie d'une gamelle de fresquises au même moment. Toi, tu ferais mieux de faire des préparations pour cons. Fildar, mets-nous un double son, là. Ah, j'ai pas, j'ai pas envie. Non, arrête, arrête, arrête. Fildar, il t'a un peu le faux cul, là, ce soir. Ouais. J'ai pas besoin d'utiliser la pensée, parce que je crie très fort, donc je pense qu'il entend assez. Fildar, mets les auditeurs en double son. Tu jouis ? Je jouis, je jouis, je jouis très fort. Tu jouis très fort ? Je jouis et pas. Lui, je jouis, ça dépend. Oh, Aziz ! Fildar, mets les auditeurs en double son. Ben, moi, sexuellement, avec mon copain, ça se passe très bien. Ah, t'es un copain, toi ? Ouais, ouais, ouais. Tant pis, Tony. Je crois que c'est un dommage. On est au top au niveau transmission de pensée, et puis tout va bien, quoi. On est exactement sur la même longueur d'onde. Moi, je vais te transmettre, moi, salope. Tu viens de trouver quand tu veux. Ton tampon, il vient de tomber, là. Ça arrive. Là, quel équerre on va faire ? Vous êtes perpés, vous. Vas-y, Gérard, on enchaîne. Non, non, mais on prendra peut-être qu'il se calme. Donc, Aziz. J'ai absolument pas envie de faire ça. Couscous. Ouais, Gérard, c'est vrai que depuis que tu t'es fait enculer par une lampe torche, on t'appelle la luciole. Couscous, tu restes poli, parce que sinon, ça va mal finir pour toi. Ouais, tu vas gerber, hein. Moi, je suis d'accord avec Aziz. Gérard, je te... Sous la console, là. Je le coumoisille. La transmission de pensée, pourquoi pas. D'accord. Alors, moi, je peux vous dire une chose. Il y avait un truc que je voulais dire. C'est que pour les aveugles, le moyen de communication... Le moyen de communication... Bon, tu es calme, s'il te plaît, Manu. Merci. Et après, on fait la conclusion, comme ça, ça va être terminé. Donc, pour les aveugles, c'est sûr que c'est pas évident pour eux de pouvoir communiquer. Et c'est... Maintenant, je crois qu'il y a des nouveaux trucs qu'ils font. Donc, on va demander la conclusion du débat à 40 bars. À moins qu'il y avait une question hier, c'est non ? Oui, il y a Sandi, la pute, qui demande qui veut lui bouffer le cul. Mais bon, c'était pas le thème du débat. Voilà, bon, donc, 40 bars, conclusion. Deux choses à dire. Déjà, tu t'es fait griller parce que 40 bars, en fait, c'était 40 bars. Et deuxièmement, toutes les expressions de Christine, c'était moi. Donc, j'ai pris le plaisir. OK, ben... À la semaine prochaine, Gérard. C'est ça, ben, tu repasseras pas la semaine prochaine pour toi. Et ils vont être sur moi. C'est ça. OK, ben, tu repasseras pas la semaine prochaine pour toi. Préparation, préparation H. Ouais, alors, deux choses aussi. La première, c'est que je te mets un fulgurant pour où je pense. Et la deuxième, c'est que tu t'es trompé. Tu l'as appelé j'ai le coup moisi au lieu de j'ai le con moisi. Et on savait déjà que t'avais le coup moisi, c'est clair. D'accord, ouais, tu l'as dit, Thomas. Enculpant qui ? Ouais, ben ouais, c'est comme d'habitude. Toujours aussi nul, toujours aussi à chier, toujours aussi... Toujours aussi Gérard, quoi. Eh ben, dans ces cas-là, Thomas, c'est simple. Tu allais bouffer tes tomates, comme ça, tu nous emmerderas plus qu'on nous fait des conneries. Bravo Gérard, ouazis, t'es bien calmé. Ouais, eh ben, moi j'ai trouvé que le thème du débat, il était franchement très très intéressant. Ouais. Il était vraiment bien, mais c'est dommage que ce soit toi qui l'a présenté. Ah mince. Pourquoi ? Ça parlait bien. Pourquoi ? Ben, parce que t'es toujours aussi catastrophique et rien ne change, quoi. Ben, dans ces cas-là, tu fais pareil, tu la gardes ton ouazis. Ouais. Gossos. Gossos. Ouais, ouais, ben, le débat, il était pas trop mal. Bon, il y avait un petit peu de bordel dans la maison, mais sinon, c'est toujours de la merde. Ouais, mais de toute manière, eh, Gossos, non, n'empêche, on aime bien t'avoir dans... J'aime bien t'avoir quand même dans les débats. Tu le sais bien, on rigole bien avec toi. Ah, d'accord, je te réserverai une petite égorgerie de... C'est ça. Ok, allez, bonne soirée à toi, Gossos. J'ai le coup moisi pour finir. Ah, mais je rouillais pas. Bah oui, je sais, on fait tous ça. Ouais, moi, je voulais seulement dire, enfin, je voulais seulement te demander si je pouvais avoir la grosse vilaine au standard, après. La grosse vilaine, c'est qui ? C'est laquelle ? C'est quel mystère ? Euh, non, tu vois, tu l'auras pas. Donc, voilà, donc, c'est tout, c'était ta conclusion ? Ah, bah ouais. Eh ben, c'est bien. Je te souhaite une bonne nuit aussi. Eh ben, moi aussi. Je te kiffe, l'ascar. Eh ben, moi, je veux pas moi, ok ? Donc, c'est dommage qu'il y ait eu des petits... Petite conclusion de l'IRC, quand même, avant de finir, de Yankee. Quand on se balade avec un tekelborg et qu'on n'a pas d'amis, on fait pas des débats sur la communication. Euh, Gérard, c'est une pute. Non, on va pas dire ça, quand même, c'est pas gentil. Et, euh, bah, c'est... Apparemment, il y a que des trucs méchants. Eh, on était combien, quand même, là ? On est remontés à combien ? Là, on est quand même remontés à 3867. Combien ? 3867. C'est le record, non ? Je sais pas. Bah, si, c'est le record, 3867, je crois. Je crois qu'à la dernière fois, on avait fait 3400, là. Donc, là, à mon avis, on a battu le record, ouais. Eh ben, on aura les sondages, les mecs, ça va faire plaisir, hein. Bravo. Bravo, bravo. On aurait peut-être été un peu plus s'il n'y avait pas eu le problème avec Manu, en ce temps-là. Ouais. Ouais, ça, c'est vrai que Manu, cette semaine, t'as fait chier le monde. Ouais, mais toi aussi, t'as quand même fait un peu ta merde. Non, je t'ai... C'est ça, ça fait quand même un peu ta merde aussi, toi. Faut pas l'oublier. Donc, voilà. Oui, Rigo, pour finir ? Non, rien, j'attendais une félicitation de papa. Non, mais c'est bien, de toute manière, il a bien bossé, Rigo. Il y a que lui. Il y a que lui qui bosse bien, en ce moment, alors. C'est bizarre, quand même. Ouais, non, mais il y a que lui. Ça cache quelque chose. Non, non, mais il y a que lui. Il y a que lui qui bosse comme il faut. J'ai remarqué aussi. Parce que lui, on ne l'entend pas. Quel plaisir de te retrouver, en tout cas. Donc, pour moi, la conclusion des moyens de communication, dommage que ça foirait, mais sinon, je pense que dans l'ensemble, c'était pas... Bon, écoute, je crois que tous les records ont été battus. Bravo. Un fil d'art, tu continues, ça se voit que c'est terminé. C'est terminé pour toi, un fil d'art. Tout ça, la semaine prochaine, on trouvera peut-être quelqu'un d'autre. Ouais, j'ai l'impression, parce que là, le double son, j'aime pas trop. Par contre, je voulais signaler que celui qui s'amusa à envoyer un truc bidon sur l'IRC en mettant avec 10 poules... Oui, donc c'est faux. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne nuit. Vous allez retrouver Rousseau pour la nuit sans pub. Et demain, 6h-9h, Barthes. Et puis, Max à partir de 22h. Arrête. Tu vas prendre une gaufre avant la fin, toi. Et vous allez retrouver Max à partir de 22h. Il y aura des surprises, d'ailleurs. Il y aura des surprises. Déjà, il y aura Jean-Denis Debert, puis il y aura plein de petites surprises, peut-être. Non, mais pas par rapport à toi, mais des trucs nouveaux. Et moi, je vous retrouverai la semaine prochaine, si tout va bien. Bon, à la bonne nuit à tous. Et je voulais faire un petit cadeau, je voulais me faire plaisir, parce que tu as 10 minutes avant, avant de reprendre le programme officiel de l'antenne, où il y a une compilation qui s'appelle F-Communication, la belle français. Ils ont sorti des compilations Musique pour Plante Verte. Ils avaient également sorti déjà une compilation Megasoft Office 97. Ils viennent de sortir la compile 98, avec dedans Nova Nova, LJIA, Frédéric Galliano, Readymade. Que les artistes français ont fait un compte avec des noms un peu étrangers. Et là, sauf un ou deux, et là on va écouter Aquabassino qui s'appelle The Melokey Voilà. == Le débat sur New York == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Les débats pas de radio et pas d'insultes de Gérard Et voilà, donc bienvenue pour, donc Gérard 35, donc bienvenue pour le premier débat Alors ça, ça, une fille d'art, tu vas te prendre une claque Tu vas te prendre une gaufre, mais méchante tout à l'heure Pourquoi ? Tu me refais ça Mais attends c'est propre Non mais je lui avais dit qu'elle avait un surnom Elle ne me l'a pas dit donc je ne peux pas le démerder C'est moi qui vais me démerder, c'est pas grave Donc premier débat qui va porter sur New York Donc vous pouvez toujours nous appeler au 0875 000 0803 08 5000 et toujours IRC, donc www.fr, jeune radio Et ça n'arrête pas de monter, on est déjà à 2413,8 connectés Eh ben c'est joli Gérard Alors on va accueillir Cutepool, 24 ans, qu'on écoute Fun Radio à New York sur 93.4 Bonjour Cutepool Salut Gérard On va accueillir Saucisson à l'ail, 101.9 Paris Allo Allez y'a toi, c'est bon Allo Salut Gégé Salut Non mais c'est parce que je t'entendais pas, donc c'est pour ça Allo Allo Allo Allo Allo Allo Ça commence C'est quoi ça ? C'est à côté, là, ils font des essais, là C'est ce truc, là Non Ça y est, merci Euh, Sufboun, 21 ans, 103 points, 100.3 à Le Mans Bonsoir Bill Big Bill Big Bill Euh, tu dis bonsoir correctement et tu l'as pas commencé Parce que sinon tu vas pas faire la première question, je te le dis tout de suite, ok ? Bah tu viens de dire que c'était toi qui faisais Bill dans le Big Bill Bon, je t'ai pas demandé si... Je t'ai pas demandé à quelle heure elle était, si ta sœur faisait du vélo Ok Alors euh... T'as l'air prêt ou pas ? Ouais, toi, je te signale que tu es allé voir Pildar tout de suite au standard Jérard, t'accueille les gens, s'il te plaît Hé, Gérard, Gérard, Gérard, le... Non, non, non, j'ai rien J'ai rien J'ai rien J'ai rien Ah bon ? Donc euh... Non, j'ai rien dans le froc J'ai rien dans le froc Donc 22 ans, une écoute 94.6 à Salo Allo Exactement, bonsoir Salut, Tony, ça t'apprendra ce qu'on t'avait vachement reconnu C'est pas grave, c'est pas grave Ah mais j'ai rien dans le froc, Tony, tu vois Voilà, donc euh... Non, mais on va mettre Tony C'est mon nom de famille Tony, c'est Arnett Ouais, c'est ça, t'as raison Avec cuisses de blours Salut, Gérard On écoute à hausse 98.7, hein Et peau de chambre à dinant 103.5 Ouais, salut, Gérard, ça va ? Salut Donc, alors, première question qui porte sur New York Alors, êtes-vous allé à New York ? Bon, celui qui commence à rôter déjà, il va commencer à fermer sa gueule Parce que ça va aller vite avec lui D'accord ? C'est du calme, Gérard Ok, ben celui qui rote aussi Alors, première question : êtes-vous allé à New York ? Si oui, quel type de transport avez-vous pris ? On va demander à Saucisson à l'ail Ouais, j'y suis déjà allée Et donc, le transport que j'ai pris, c'est bien sûr l'avion Et quand j'ai pris l'avion, j'ai énormément faim D'accord Question de Gérard, je suis en train de parler Il y a Davey1 sur l'IRC qui te demande : c'est quoi la fréquence de fun à New York ? Alors là, je ne sais pas Et il faudra demander ça à Pildar Attends, je vais vous donner ça dans deux minutes Alors, cul de poule Oui, moi j'y suis allée J'ai pris des gros taxis jaunes D'accord Sous ce boule Moi, je n'y ai jamais été, mais ça me dirait bien Tony ? Non, je ne suis jamais allé à New York D'ailleurs, j'ai été un petit peu vexé que tu ne m'aies pas invité à aller en avant-première Attends, ce n'est pas moi qui ai décidé, c'est la radio, d'accord ? Désolé Cuisse de blour Oui, moi j'ai décidé d'aller et j'ai pris l'avion D'accord J'ai la fréquence, Gérard Oui A hundred four four five Six point five seven Non, mais tu parles français, s'il te plaît You got a man in the film Oh, derrière vous, vous vous calmez, s'il vous plaît, merci Non, non, non La fréquence A hundred five four point seven Bon, alors quand tu parleras en français, je te répondrai Cent quatre point sept Cent quatre point sept, ça m'étonnerait Il parlait pour les New Yorkais chambre oui oui non pas de chambre tu apprends la question qui m'a dégagé bon j'étais en état plein avec le micro d'accord je crois que t'as pas tellement compris d'aller la question je crois que non mais je crois que t'as pas tellement compris êtes-vous allé à new york si oui quel type de transport avez-vous pris tu lui expliques comment ça se passe en débat il comprend mais je lui dis tu y expliques tu y expliques tu y expliques parce à mon avis il n'a pas tellement compris le truc donc alors moi tu utilises à brèze d'un gérard pose des conditions et d'abord c'est n'importe quoi avant la fin de l'émission tu pourras peut-être recevoir le restant du café surtout sur ta gueule ok donc qu'est ce que je voulais dire ouais je voulais dire que donc bon ben j'ai été à new york on était j'ai été avec samedi donc on a pris l'avion c'était super bien alors les habitants de new york paye-t-il moins d'impôts qu'à paris on va demander à peau de chambre bon alors et peau de chambre on t'a sélectionné c'est pour quoi faire seulement on t'a sélectionné c'était pourquoi faire pour participer au débat ou pour te foutre de ma gueule je peux vous pas de ta gueule je réponds même pas new yorkien je suis à paris moi non mais moi je te demande à paris c'est pour ça que j'ai 103.5 dix noms ah oui ah ouais dix noms tu prendrais pas les gens pour des cons celui qui s'amuse à seul qui s'amuse à dire que je suis dehors tout à l'heure avait dégagé et je veux pas chercher je vous préviens soit vous répondez correctement question soit vous vous foutez de ma gueule et vous n'avez pas envie de participer au débat ça sert à rien qu'on vous sélectionne ok c'est clair et net oui il y a encore des v1 qui 2 qui te demandent si les nouilles york c'est un plat surrénien à la fin pour l'instant on n'est pas arrivé à la question qu'est-ce qu'on mange là bas alors on va demander un peu de chambre s'il est réveillé alors tu as commencé à tout de ma gueule là ou quoi je n'ai pas entendu la question alors que j'ai demandé la première fois apparemment il a dit j'ai pas envie d'y répondre alors s'il a pas envie d'y répondre du parti c'est pas au débat ça sert à rien de se laisser s'il vous plaît c'est moi qui commande je vous préviens si on vous sélectionne on se calme si on vous sélectionne c'est pour participer au débat si vous voulez pas participer ça sert à rien qu'on vous sélectionne c'est clair et net alors pas de chambres les habitants de new york fait une moins d'impôts qu'à paris d'accord pourquoi aussi il faut peut-être expliquer un peu alors tu peux expliquer non mais attends non mais là je crois que tu as compris ta question mais je ne sais pas y répondre j'habite pas à new york et voilà je crois pas trop mieux maroc et cuisses de blour tu peux répéter la question elle vous commence à me les gonfler là mais non mais j'ai pas entendu mais les oreilles c'est comme le cul ça ça vous avez très bien compris la question maintenant j'arrête et tu me suis pas avec une semaine alors si j'ai si tu n'as pas compris la question je passe à tony merci je crois qu'il comprenne pas le sens de tes questions mon gg alors tony moi je voulais dire que les habitants de new york ils doivent payer un petit peu plus d'impôts parce qu'il me semble que le dollar c'est plus fort en amérique qu'en france en fait ouais mais d'ailleurs tu pourrais témoigner même toi parce que tu as vu que mon c'est qu'ils ont payé plus plus d'impôts parce qu'il paraît qu'il ya un gros monstre qui a tout détruit dans la ville ça fait qu'en fait ils ont payé plus d'impôts mais attendez il ya une question il ya booster qui te demande enfin il te demande pas il explique que les habitants de new york ne paye pas souvent de pot c'est pour ça que les bistrots sont vides non mais non mais je vois pas du tout le rapport gérard thiel et dans les histoires la bataille qui peut nous en parler non non pour l'instant on n'est pas en train de parler des cafés d'accord si je boule je pense que le gros monstre de payer beaucoup d'impôts parce que les gens vont fuir l'art tu me cherches celui qui fait le con était un ton micro parce que tout à l'heure je vais ça va même se terminer pour ton matricule alors si vous pour toi moi je pense que il fait beaucoup d'impôts parce que le gros monstre à l'oeuvre de new york il doit avoir une grosse maison quand même ok saucisse en l'aïe sérieusement moi je pense qu'à new york que les gens ont plus d'avantages que la france parce que notamment les problèmes des impôts comme on parle non mais tu peux préciser le fond de ta mais pourquoi pourquoi parce que il faut qu'il paye des impôts et c'est comme ça d'accord c'est en dollars gérard non sans de son dollar pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'on est en train de faire le compte de l'euro pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'en train de faire le compte de l'euro pour l'instant c'est lui de chercher qui c'est qu'en train de faire le compte c'est pas demandé de filard ce signal au lieu d'allumer ta club tu essaies de savoir qui fait le con parce que sinon c'est toi qui déroule je te préviens tu la cherches tu de suite jamais toi ce qui fait un l'aïe mystère permet ça suffit d'accord alors tu poules oui ça dépend de ta vie dans new york et à côté du tower bridge tu payes tu peux répéter la piste et j'ai pas compris le tu peux répéter la piste et j'ai pas compris le je peux pas vous dire parce que comme nous on a été on a été dans new york tout ça va être à new york trois jours tu peux pas dire tu connais le york non maintenant en trois jours tu peux visiter new york je suis désolé gérard tu as été dans le groupe quoi tu as été dans le groupe c'est où ça c'est à côté de harlem normal à temps il ya des grands négros avec des couteaux de châssis c'est tout ce signal qu'on a on a visité certains quartiers et je peux vous dire une chose que c'est quand même pas évident de se balader là dedans pour vous dire ça tu dis au fil d'art oui mais je peux pas deviner je n'avais tu peux pas dire c'est ton boulot tu veux faire le sondage maintenant tu fais ton boulot correctement pas du tout d'accord ok gérard en attendant à propos du bronx sur hier c'est on me demande si tu as coulé un bon non non donc j'ai pas vous dire s'il paye plus d'impôts que nous à paris ça je peux pas vous le dire parce qu'on n'a pas eu à faire des recherches non on n'a pas eu l'occasion de trop discuter avec les gens et tout donc en porte que on ta gueule à toi je t'emmerde et est-ce que tu as rencontré à bittelborg de quoi tu as rencontré à bittelborg n'importe quoi toi tu es en train de planer à 24 alors j'ai un tel et à new york pour voir un film c'est ça bah oui c'était quoi le film de cul à zobzila contre les présences n'a rien fait gaffe à toi tony parce que tu as l'heure tu as dégagé je te signale tentera de rester à carreau si tu veux finir les dix questions non mais moi je te dis t'as intérêt à te calmer ok pas de problème mais pour l'instant on n'en est pas arrivé là d'accord d'accord alors on commence quand on est à new york leur spécialité d'abord pour vous donc on va demander à un mec en moto toi tu cherches d'une sorte un trou bleu il est un portable en plus c'est sûr allez-y continuer et attend parce que lui veut pas faire son boulot au c'est bon apparement apparemment il s'est arrêté apparemment il s'est arrêté basique à tout à l'heure je vais me lever j'ai tant que les mines ça va faire tout drôle à vendre avant la fin toi je te le dis merci alors pour calmer le débat oxy qui dit qu'un jour il ira à new york avec toi on y jouera tu verras non mais ça c'est une chanson donc je m'en fous alors que le mensonge c'est pas gentil de ta part m'a ainsi votre manière j'irai pas à new york avec lui j'irai plutôt avec ma femme non personnellement j'ai pas trop on comprend pas trop bien ce qu'ils nous disent à part excuse me excuse me ou qu'un tueur et ça c'est ça là donc on revient sur la 6 à l'aïe il n'a rien fait gérard il ya jupilère qui te demande si à new york a vu starsky hutch non alors on revient à la troisième question que m'en sont quand on est à new york leur spécialité on va demander ça à peau de chambre vous commencez vous commencez à me casser les couilles sérieusement on est déjà la troisième question vous commencez à foutre un foot boîte merde c'est pas bon une amie si ça va pas être bon pour le deuxième débat je le sens alors peau de chambre tu crois qu'ils mangent des frites à bas tous en même temps s'il vous plaît cuisse de velours je viens de répondre à la question non mais je demande à peau de chambre c'est pas qui répond c'est pas mal tony il me semble aussi que c'est beaucoup d'aval de sauvetage de viande rouge et de frites d'accord ce boulot moi j'étais dans un fast food et j'ai pris un menu mcgaver anthony tony tony tony laisse le parler donc j'ai pris un menu mcgaver un couteau suisse d'accord tu vois mon pote à temps qu'il y a un couteau suisse une boussole et un sandwich au paté d'accord tu vois mon pote attendez j'ai un couteau suisse j'ai un couteau suisse et un sandwich au pâté d'accord tu vois mon pote attendez j'ai un couteau suisse et un sandwich au pâté ça c'est pas comestible dans ce cas tu sais ce que tu vas faire tu vas aller voir fildar tu vas aller voir fildar au standard maintenant ça va être terminé pour toi je peux pas l'aider hein non non mais c'est bon tu prends quelqu'un d'autre parce que j'aime pas les cons qui s'amusent à dire des conneries donc on n'a pas le droit d'être drôle saucisson à l'ail alors la nourriture la plus répandue je dirais les hamburgers les hot dogs les frites et les oeufs brouillés et comme c'est ça je prendrais une pomme d'accord cuttool bah moi j'ai entendu dire qu'ils faisaient des hot dogs avec des chiens écrasés mais bon alors cuttool cuttool oui je crois que t'as pas tellement bien compris la question bah si arrête pas vas-y non mais attends tu crois que je m'amuse à faire que ça toute la soirée je vous demande ce qu'ils mangent je t'ai dit ils mangent des hamburgers faits avec des chiens écrasés ouais bah ça ça rend signe qu'on mange des bêtes non mais pas du tout j'ai l'impression que moi j'ai l'impression que tu saurais ce qu'ils font des hot dogs avec des chiens écrasés d'accord alors moi je peux te dire une chose que c'est beau donc le les plats le plus qu'il y ait demandé attends c'est le qui s'amuse à à rnipler comme un comme un un bœuf c'est Sandy alors Sandy à ton merde toi d'accord pétasse ça ça va aller vite maintenant je vous préviens je modère pas mes mots alors ah bon on a vu là gare au gorille donc donc qu'est-ce que je disais donc ouais je voulais répondre donc bah c'est sûr que la spécialité d'avoir c'est hamburger brouillé voire même café du café souvent c'est hamburger café là-bas en règle générale donc ouais non mais c'est vrai qu'ils mangent aussi des glaces mais je pense que merci pour le larsen quand je parle c'est sympa donc je peux dire que c'est vrai qu'il y a aussi il y a des glaces mais quand il fait froid ça m'étonnerait c'est vrai qu'il y a beaucoup Gérard c'est vrai qu'il y a beaucoup d'obèses aux états unis non non mais je peux je peux dire que en règle générale là dans dans dans les quartiers attendez s'il vous plaît merci déjà je vais couper je vais te répondre Tony après mais il y a une question hier c'est que peut-être important oui il y a Jardis Couture qui te demande quand tu es allé à New York est-ce qu'il y avait encore le vaisseau d'indépendance B au-dessus de l'Empire State Building non qu'est-ce que je voulais dire merci c'est pas à Manu qu'il faut les envoyer c'est à moi d'accord alors pour la première question êtes-vous déjà allé à New York alors il y a 50% des gens qui ne connaissent pas New York dans la Manche alors ça la Manche c'est dans le département 50 donc je vois pas du tout l'Europe il y a New York là-bas non mais il faut passer par la Manche pour la New York c'est la mer la mer tu connais pas la Manche non mais attends tu me dirais il faut traverser la Seine pour aller à Suresnes c'est pareil à Broutille 32% des gens répondent ne répondent pas aux mondiaux donc je vois pas du tout le rapport avec êtes-vous déjà allé à New York qu'est-ce qu'il y a encore 18% sont allés à Euro Disney alors je sais pas si Euro Disney ils veulent parler d'Euro Disney celui qu'il y a à Paris mais à New York ça s'appelle pas Euro Disney c'est même pas Disneyland c'est Disney World c'est Disney World je crois que le parc d'attractions là il est en il est en voie de disparition oui Rigo il y a Raptor qui te demande vu qu'il n'y avait pas le vaisseau d'indépendance D est-ce qu'il y avait King Kong sur l'Empire State Building non plus donc je répondais à qui c'était donc Tony tu peux me je répète pas la question donc tu voulais me parler s'il y avait des obèses voilà j'ai très bien compris je répète pas la question si ça te plaît pas mon pote tout à l'heure tu vas dégager et puis je vais pas te répondre tout de suite vas-y on te réponds quand même alors donc pour te dire s'il y avait des obèses là-bas je sais qu'on en a vu pas mal et c'est vrai qu'il faut voir aussi ce qu'ils mangent parce que quand tu vois le nombre de restaurants qui sont les uns à côté des autres ça fait un restaurant tous les 20 mètres à peine grosso modo et je peux te dire une chose grosso modo il y avait un restaurant tous les 20 mètres oui Rigaud avant qu'on fasse une pause non il me demande si attends c'est méchant il parle de Sandy bon alors c'est pas la peine donc alors j'ai une question est-ce qu'ils ont toujours le syndrome de la vache folle au McDo non mais attends je vois pas du tout le rapport avec New York là dans les hamburgers non mais attends je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps je vois pas du tout le rapport parce que le temps c'est pas le temps le truc sur la vache folle ça vient pas de New York ça vient d'Angleterre donc vas-y toi parle plus fort comme ça on comprendra bien donc oui moi j'aimerais te poser une question est-ce que tu crois que la viande qu'ils mettent dans les hamburgers est-ce que c'est la même viande qu'on prend attends 5 minutes tu parles encore plus fort je comprends pas c'est de la viande de riz c'est de la viande de riz dans les hamburgers attends mais je pense à les 24 lignes je suis en train de me faire une question je suis méchant attends 5 minutes je vais bouffer ton saucisson en lait attends tu fermes ta gueule toi connard ok connard écoute je fais les 24 lignes ouais tu fais les 24 lignes et tu parles moins fort quand les gens ils parlent ok allô non Gérard arrête arrête arrête de le frapper Gérard arrête il continue ton débat bon alors saucisson en lait vas-y je t'écoute vas-y avant qu'on fasse ta pause oui donc je voulais te poser la question suivante est-ce que tu crois que la viande qu'ils mettent dans les hamburgers est-ce que tu crois que c'est la même viande qu'en France ? si je pense si parce que c'est faut dire une chose que les hamburgers donc c'est des trucs qui sont apportés d'un peu partout dans le monde donc c'est de la viande hachée donc je pense que ça peut être de la viande fabriquée aussi ouais mais je pense bon on arrête pour cette question maintenant tout le monde a répondu alors que représente New York pour vous et on va s'écouter on va s'écouter quoi ? la croûte des pieds de ma femme sont bonnes avec du caviar et on se retrouve tout de suite après au 0800 308 5000 et 0870 5000 et toujours www.inter.radio sur le site internet que Rigo vous attend à tout de suite à tout de suite à tout de suite au revoir bonne radio et donc il y a toujours Rigo qui vous attend sur le site internet www.fr j'ai une grande nouvelle on a déjà dépassé les 3000 personnes alors qu'il est qu'une heure du matin on est en train de voir tout l'heure ce qu'on a 3104,3 ouais mais j'espère qu'il y en a pas qui vont s'en aller à cause de fil d'arbre on vient de s'écouter quoi Gigi ? on vient de s'écouter les croûtes de pieds de ma femme sont bonnes avec du caviar vous pouvez toujours nous appeler au 0800 308 5000 il y a toujours monsieur fil d'arbre quand il sera décidé à faire son boulot correctement parce que les 24 lignes sautent mais il prend personne au standard donc ceux qui essayent d'appeler n'ayez crainte c'est fil d'arbre qui déconne allô ? hein ? on retient les lignes qui sautent alors donc on récupère cul de poule c'est bien si Manu ? oui je peux avoir les gens ? ah bah excuse-moi merci donc on récupère cul de poule oui je suis là rebonsoir rebonsoir saucisson à l'ail salut salut euh sudboule toi tu viens d'arriver bonsoir euh Tony salut ma couille salut cuisse de poule cuisse de blour pardon moi je suis là euh pot de chambre pour terminer allô Gérard ok alors donc la question c'est que représente New York pour vous ? alors on va demander ça bah on va demander ça bah bah bah cuisse de blour tiens bah pour moi ça représente un lieu historique enfin je parle de la société de liberté ouais et et voilà c'est tout ça euh pour toi euh ah ouais mais toi tu y as jamais été ouais ouais je parle de ouais ouais donc euh avec les boutiques en fait hum d'accord mais euh t'as pas eu l'occasion de d'aller dans dans dans le centre de dans le centre ? non non d'accord euh pot de chambre ? ouais bah moi ça me fait penser aussi à ce qu'il y a de la liberté et puis au cinéma mais attends mais pourquoi le cinéma ? euh je sais pas si t'as vu Dimorphi dans la presse à New York ? mais non mais mais attends mais mais attends pot de chambre non mais je vois pas du tout le rapport que représente New York pour vous toi tu me dis la statue de la liberté et les cinémas mais attends mais je vois pas du tout le il a raison moi j'ai vu aussi euh perversion non mais attends Tony pour l'instant je demande à pot de chambre oui oui bon alors vas-y Tony si tu... bon toi pour toi c'est le cinéma et la statue de la liberté c'est ça pot de chambre ? hum hein euh Tony non mais je voulais dire qu'il avait raison parce que moi j'avais vu perversion anal à New York aussi et ça parlait de New York et puis il y avait Antoine Lefond de New York ah Delphine excuse moi allô ? ouais salut chérie ça va ? ça va ? ouais non mais euh Tony ouais Tony tu arrêtes s'il te plaît ? je te rappelle plus tard là je parle à Jean-Loup non Tony s'il te plaît je parle au bouffe de l'antenne ok ok Tony ! euh ouais et puis aussi ce que ça m'inspire aussi New York c'est des filles blondes qui vont se baigner à moitié à poil en baillot de bain rouge dans la tamise non mais attends parce que là je vois pas le rapport tu veux dire la série ? euh Suzeboule ouais ça me fait penser à King Kong et Godzilla d'accord ouais tu vois tu peux... je vais répéter la première question du débat je vais y répondre non non je répète plus les questions euh saucisson à l'ail alors ce que ça représente bah la statue de la liberté les vacances et évidemment les beaux garçons d'accord ah ben donc voilà cul de poule ouais moi ça représente 6 mois de ma vie je suis partie 6 mois là-bas j'ai fait la fête pendant 6 mois quoi ouais mais alors pas con alors comme toi tu y as été pendant 6 mois ouais donc tu peux me dire qu'est-ce que t'as visité ? j'ai visité plein de trucs mais j'ai surtout fait la fête en fait j'étais dans les boîtes j'étais pas là-bas pour visiter vraiment quoi j'allais à la statue de la liberté dans l'Empire State Building pourrais-tu nous inviter quand même ? voilà pourrais-tu nous inviter ? mais attend non mais la prochaine fois j'y retourne bientôt y'a une question hier c'est Rigaud non ? ouais y'a Davy Wan laisse tomber Rigaud laisse tomber non mais attends euh Rigaud impose-toi Rigaud assieds-toi Gérard toi fais gaffe parce que tout à l'heure j'étais éclaté toi Gérard y'a juste Davy Wan qui te demandait si New York c'était la capitale des Etats-Unis euh je... non c'est Washington pour le remettre à sa place voilà alors euh donc tout le monde a répondu donc euh pour moi que représente New York ? donc bah bien sûr y'a la statue de la liberté y'a le stadium building y'a le central park y'a la cinquième avenue qui est super belle à visiter avec euh Manhattan hein ? Manhattan c'est où ça ? c'est New York ouais mais euh attends tu peux préciser le fond de... Manhattan bah euh Manhattan ? ouais ouais bien sûr on a visité tous ces coins là on a même visité le Wood Boulevard ? mais on a même visité le... les quartiers euh chinois, italiens et... et autres t'as visité le Wood Boulevard Gérard ? hum ? t'as visité le Wood Boulevard ? bah bien sûr on... je t'ai... qu'est-ce que je viens de dire ? on a fait la cinquième avenue on a... on a fait qu'une marché de... durant les... les trois jours mais qu'est-ce que t'as dit en le... attendez attendez tout le... tout le monde... bah pas tous en même temps ouais mais Tony je voulais te demander si t'étais allé dans le quartier euh Black à Amsterdam bah je viens de... eh qu'est-ce que je viens de dire dans les quartiers noirs espèce de... d'abruti ? ah excuse-moi j'ai pas entendu un pralem donc c'est un pralem ? bon euh celui qui... celui qui reçoit du monde là c'est plus la peine qu'il... qu'il participe au débat parce que ça commence à m'énerver eh dégage de chez toi tu les fais pas rentrer ok ok on veut pas... on veut pas... on veut personne arrêtez de rigoler là tu gères un peu ? eh tu fais quoi ? oh non je fais... tu fous ta merde mais non mais j'ai pas que j'ai une émission à faire avec le boeuf de soin de... oh non mais t'es en train de foutre ta merde ou quoi toi ? oh là là c'est nous New York euh donc qu'est-ce que je voulais dire moi c'est tout Gérard ? oui il y a Ethan sur IRC qui te demande si t'as rencontré des stars à New York euh alors qu'on... non on a pas eu l'occasion d'en voir à part que ils puissent... ceux-ci sont à l'aïe il y en a dû voir euh... euh moi j'ai vu Al Pacino et... et Jean Reno bon alors celui-là c'est plus la peine maintenant Fildar tu fais ton boulot correctement président de la république des Etats-Unis Bill Clinton d'accord euh Fildar écoute ton micro et tu me gères celui qui est en train de recevoir du monde parce que ça m'énerve je voulais te poser une question Gérard je voulais te poser une question est-ce que t'as été dans la... dans la rue tu sais où ils font leurs... ils laissent des empreintes de pieds là c'est avec leur nom ? euh ouais on l'a visité aussi ça on y est passé c'est Hollywood ? ouais c'est dans Hollywood boulevard bon Fildar tu gères maintenant ça commence à bien faire je vais ouvrir alors d'ailleurs je vais t'ouvrir mon poing dans ta gueule toi t'es allé à South Fork ? non euh les touristes vont tu le puces ? je vais plus facilement à New York qu'à Roubaix c'est pas la même ambiance ouais ouais c'est sûr c'est pas pareil elle est bien elle est bien la question donc euh on va demander à Tupoul ouais bah ouais moi je vais plus facilement à New York ouais je suis désolée pour les gens qui habitent Roubaix mais euh non non je peux pas là d'accord euh... ceux-ci sont à l'aïe ? non moi je pense que les touristes peuvent se rendre plutôt à Roubaix plus facilement ouais non mais attends parce que y'en a un qui est en train de faire le con tout à l'heure si je me lève il va s'en prendre une il va dégager des studios vite fait lui ouais donc je te disais je pense que les touristes peuvent se rendre plus facilement à Roubaix je vais t'expliquer pourquoi parce qu'à Roubaix ils peuvent s'y rendre en voiture ou en train et que c'est moins cher que l'avion c'est à quoi avoir à Roubaix ? à l'avion quand tu payes ton billet de train déjà que ça te fait cher en plus tu fais la queue pour avoir ton billet de train donc euh... mais t'as pas la statut de la liberté à Roubaix mais y'a des "bouldings" à Roubaix ? y'a pas de "bouldings" là-bas non mais vous la laissez parler c'est tout ok, bon merci euh... Susboul ? bah moi je pense que c'est quand même plus facile d'aller à Trifouille et Jours parce que c'est en France et c'est plus près n'importe quoi toi Tony ? ouais moi tant qu'à faire je préférerais aller à New York avec plus de poules qu'aller à Roubaix ouais ouais ouais ouais euh... Cuisse de Blour ? bon bah je préfère aller à New York c'est clair on t'emmènera on fera des trucs à Troyes attends attends y'a D-Light sur IRC ils demandent quelle langue on parle à Roubaix bah à Roubaix on... Roubaix quoi ? euh... non on parle le ch'ti-mi donc comme Roubaix c'est dans le nord donc on parle le ch'ti-mi voilà euh... Potcham pour terminer ouais mais on s'intéresse plus facilement à New York aussi ouais on part tous les 5 là d'accord, bah moi je peux vous dire je préfère aller à New York qu'à Roubaix parce que à New York au moins c'est... on t'en met un peu comme moi alors ? moi je préfère aller à New York parce qu'il y a plus de trucs à visiter que dans le nord de la France voilà voilà voilà donc alors y'a peut-être un... un petit sondage là mais je pense que ça m'étonnerait que ça fasse plaisir aux gens non monsieur Edou... Edou New-Yorkais de naissance 60% ont répondu euh... euh... 60% des gens le sont depuis le 1er janvier je vois pas du tout le rapport ça ça a rien à voir euh... après j'ai 30% des gens sont... des gens le sont depuis que Dieu est là alors là je vois pas du tout le rapport 10% des gens se... se sont fait vacciner contre New York cet après-midi n'importe quoi ça c'est des conneries au PD de... au PD de Fildar donc ça a rien à voir avec les questions donc je sais même pas pourquoi qu'on me donne des sondages comme ça, ça sert à rien du tout la sixième question celui qui s'amuse à vouloir répondre qui est pas sur l'antenne il va s'écraser merci bonjour Gérard alors qu'est-ce qui vous fait le... qu'est-ce qui vous a fait rêver à New York bonjour Gérard hé ça y est t'as fini ça y est t'as fini toi de dire allô Gérard là le connard putain c'est bizarre on l'entend plus alors euh... bonjour Gérard bah moi je sais pas aller à New York alors euh... je peux pas savoir ce qui peut me faire rêver le plus quoi non mais attends tu peux imaginer parce que t'as... ils en parlent quand même... non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé non mais tu peux imaginer ils en parlent quand même à la télé ouais d'accord je crois que euh... il est blasé il est blasé non non pas du tout mais euh... j'ai une idée je crois que je vais le dégager ouais je pense plus de blours bah les beaux garçons le soleil t'as pas besoin d'aller à New York ma petite t'as pas besoin d'aller à New York ma petite tu viens à Paris bon Tony s'il te plaît tu te calmes non mais Tony tu te calmes ou sinon tu vas faire comme pas de chambre non mais Tony tu te calmes ou sinon tu vas faire comme pas de chambre non mais pourquoi aller si loin on la laisse parler ok vous la laissez vous la laissez Tony s'il te plaît tu laisses parler les gens après on te laissera parler d'accord alors tu laisses parler un peu les gens aussi ok merci donc cuisse de blours c'est bien ce que je dis mais je suis allée que 3 jours donc euh... tu y as été 3 jours ? ouais et de quand à quand ? bah j'en sais rien moi il y a 2 ans au moins d'accord Tony donc maintenant ouais mais New York j'ai eu l'occasion de connaître ouais mais New York j'ai eu l'occasion de connaître mais en fait que par la télé et puis ça me dit rien en fait je viens à Paris oui oui donc New York pour toi personnellement ça ça me dit rien franchement d'accord euh... suisse boule ? bah moi j'aurais voulu rencontrer Jock Ewing mais il est mort non mais attends qu'est ce qui vous a fait rêver à New York ? bah c'est Jock Ewing dans son orange non mais attends je vois pas du tout le rapport avec la question Tony s'il te plaît merci bon alors suisse boule ? et bah c'est Jock Ewing parce que... bah vous vous réveillez un peu parce que là c'est mort quoi oh punaise bon allez au revoir pour les saucissons à l'ail oui alors moi je vais te dire franchement ce qui me fait vraiment rêver c'est d'habiter dans un grand building et de voir les habitants de haut n'importe quoi non mais ça euh... même si on monte au 40ème étage on te voit non là je vais te dire une chose que ça m'étonnerait Tony non non Tony je vais te dire une chose Tony non mais moi j'ai pas d'odeur Tony s'il te plaît merci tu te poules bah moi en fait j'ai rêvé de tout et puis en fait si tu claques un peu de frites tu peux assouvir tous tes fantasmes là bas quoi d'accord je répondrai après oui Rigo sur l'IRC qui te demande si tu t'es bien bourré la gueule à New York là je vais te dire une chose tu vois là c'est que le plus gros problème à New York c'est que si tu te fais piquer avec de l'alcool tu vas directement en cabane donc il faut mais il n'y a pas beaucoup de cafés à New York euh non c'est plus des c'est plus au nord hein on va préciser même avec saucisson à l'ail comme on y a été donc on peut préciser c'est que là bas c'est rare que tu as le droit de boire de l'alcool ou sinon faut que tu la planque dans un espace moi je crois pas y avoir été avec toi c'est moi qui y suis allée c'est pour ça que là tu dois faire arrête arrête c'était avec toi vous êtes allé voir Zodzilla ? saucisson à l'ail ? tu te fous de moi là ? bah oui je me fous de toi attends toi je te jure t'as intérêt de répondre aux prochaines questions correctes il y a Rennes sur l'IRC qui te demande si tu te fais piquer avec de l'Adidas tu vas en prison aussi parce que le parfum tu as le droit d'en acheter mais pour revenir à la question d'Ethan donc pour l'alcool il faut que ça soit planqué et ça je pense que personne pourra me le contredire c'est qu'ils mettent ça dans des dans des poches dans des trucs qu'on fasse pas les gars ah mais quand tu vas dans les cafés c'est pas dans les cafés arrête arrête de lui mettre des coups de pied arrête de lui mettre des coups de pied tu vas te prendre le poing dans ta gueule dans peu de temps allez enchaîne le alors donc moi qu'est-ce qu'il m'a fait qu'est-ce qu'il me fait rêver oh vous fermez votre gueule ou quoi là maintenant ah ouais Gérard ce que tu aurais dû faire c'est mettre de l'eau de vie dans une bouteille d'évian comme ça tu aurais eu ta douce quotidienne d'alcool oh Gérard ah oui j'ai fait un like et il m'écrit pas du tout il est parti ? non d'accord vous allez arrêter de punir votre connerie maintenant vous allez peut-être reprendre le débat correctement I'm leaving today branche ta gueule toi connard un jour Gérard sera à New York avec toi Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard Gérard ton débat toi Gérard assieds-toi Gérard assieds-toi et reprends dans le calme avec les auditeurs c'est bon un jour Gérard sera à New York avec lui allez allez allez ouais marque toi bien toi espèce de connard va c'est une question bon les auditeurs oui la question de Gérard on écoute alors pensez-vous qu'il fait jour et qu'il bouge salope bon et ben c'est simple on va s'envoyer un livre non mais on peut pas non non tu peux pas je veux pas le savoir moi Fildar il fait pas son boulot on va reprendre le calme Gérard on arrête on arrête il y a un petit débat calmement il y a D-Light sur l'IRC qui te demande si tu étais en première classe dans l'avion et où étaient la piscine et les cours de tennis dans l'avion déjà pour lui dire il n'y a pas de piscine et il n'y a pas de cours de tennis en première classe c'est réservé aux hôtesses de l'air donc on n'a pas eu l'occasion d'être en première classe il n'y a pas de première classe dans les avions il y a un écran Gégé comment ? il y a un écran ouais il y a un écran télé donc qu'est-ce que je voulais dire du béton et du macadam la plus belle piscine c'est la plage tu sais ce qu'on va faire si tu veux poser la question on va mettre un petit disque je crois que c'est mieux toi tu vas me gérer ça parce que tout à l'heure je vais t'éclater je le sens combien on est ? on est toujours plus de 3500 ça va alors je peux faire le con je crois que tu vas faire le con on va le faire avec mon pied dans le cul pose la question Gérard alors pensez-vous qu'il fait jour à New-York quand il est 18h à Paris et qu'il pleut et on s'écoute les petits pousseaux en Paname avec les chiens d'Henri en break je te signale et voilà donc on vient de s'écouter les petits pousseaux de Paname avec les chiens d'Henri en break il est toujours 1h22 exactement donc vous êtes toujours sur Fun Radio donc vous pouvez toujours nous appeler au 0803 085 ou au 0875 où il y a Fildar qui vous y accueille qui ne veut pas vous répondre c'est pas de notre faute et puis Rigo toujours toujours l'internet lui il bosse bien donc www.fairfunradio.fr et ouais ? donc tu me disais ? il y a rien là maintenant ? on est un peu moins de 4000 3856 moins 3 parce qu'il y en a 3 qui viennent de partir bah ouais à cause de Fildar bravo ils allaient se coucher ils connaissent New-York et ils s'en foutent de ton débat tant pis pour eux donc on est quand même à 3800 c'est quand même pas mal à 1h23 du matin donc c'est bien donc on récupère Cutpool bonsoir Gérard, bonsoir Manu, bonsoir Fildar bonsoir bonsoir à tous je te prends par devant et par derrière y'a pas de problème t'es salope t'es salope à ton merde toi pétasse c'est quand tu veux hein oh ceci soit à l'aïe attend je réponds à celle qui vient de dire y'a pas de problème Gégé non mais moi je t'emmerde salope au pied c'est gentil hein d'accord ? alors celle qui s'amuse à dire des conneries va dire tout de suite d'accord ? c'est clair et net plus de blour j'ai le boule j'ai les boules j'ai les boules attends j'ai les boules c'est pas moi c'est bien c'est bien pour en venir au débat pour en venir au débat tu le dois 1h24 on recommence juste après la pause toi tu fous ta merde tu les laisse dire les auditeurs c'est bien ils ont raison continue à cause de toi ça va descendre celui qui s'amuse à recevoir du monde c'est pareil donc j'accueille le dernier auditeur c'est Géléboule qui gratte bonsoir dis donc tu pourrais mieux écrire on t'a pas appris à écrire bonsoir à tous bonsoir bonsoir bonsoir bonjour bonjour enchaîne Gérard alors 7ème question le menu il est vélaire aujourd'hui bon toi tu le teues s'il te plait pensez vous qu'il fasse pensez vous qu'il fesse oh tu la viens une salope ok quitte poule ou puce de blour là je vous préviens vous allez vous calmer les deux salopes qui nous restent Gérard pour en revenir au débat il y a Yankee sur l'IRC qui te demande si on peut payer les putes de New York en euros alors là pour l'instant je peux pas répondre parce que l'euro c'est pas avant janvier 99 et les billets sont pas avant ça sera que les pièces qui seront sorties maintenant toi je t'emmerde ok bonsoir lui bonsoir allez pour Tony c'est terminé Tony c'est terminé pour lui allez hop tu le bires tu prends quelqu'un d'autre allez hop terminé comme ça on entendra pas le téléphone sans arrêt Gérard c'était pas la même sonnerie que le téléphone de Tony c'était chez moi mais j'ai décroché ça commence à bien faire ça y est j'ai décroché le téléphone Manu tu m'éteins le double son j'ai rien mis Gérard mais j'ai rien mis je m'en fous je pense pas à la 7ème question vas-y vas-y bon alors fil d'art tu gères ou sinon je t'éclate écoute je cherche des auditeurs je peux pas tout faire autrement je fais la vaisselle aussi pensez-vous qu'il fasse jour à New York quand il est 18h à Paris et qu'il pleut on va demander à ça à cul de poule ça dépend ça dépend ça dépend qu'il soit laissé lever ou pas non mais tu m'as arrêté de dire allo constamment parce que ça commence à me faire chier là d'accord bon alors tu t'écrases toi pour l'instant quand je t'appellerai poitrine tu sortiras de sous le lit toi excuse moi à la place de Tony j'ai trouvé un auditeur très sympa au demeurant qui s'appelle mon chéri. Salut ! Salut mon chéri ! Tu peux foutre où tu veux, tu le sais. Salut ! Salut ! Je te signale, Fildar, fais gaffe à ce que tu me prends comme auditeur parce que c'est toi qui es responsable si tu ne me prends pas au-dessus des 24 lignes. D'accord ? On verra toi. Alors saucisson à l'ail. Alors te dire qu'il pleut quand il est 18 heures, je ne crois pas. Pensez-vous qu'il fasse jour à New-York quand il est 18 heures ? Et qu'il pleut ? Je n'ai pas compris la question. Alors je te dire qu'il pleut là-bas, je ne crois pas. D'accord. Je ne pense pas non plus. Attends, saucisson à l'ail, je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Vous avez vu ce que j'ai fait ? Je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Je te préviens, tu es de poule ou tu es de mort, vous avez vu ce que j'ai fait ? Vous fermez-vous sur vos gueules, vous fermez-vous sur vos gueules, les deux pétasses. Ce n'est pas moi. Tu ne nous insultes pas comme ça, alors ce n'est pas moi. Alors vous fermez vos gueules. Ce n'est pas nous. Mais effectivement, je crois qu'il peut faire jour quand il est 18 heures à Paris, voilà. Et quand vous avez fini de prendre de la poudre de ma gueule, là. Je sens qu'il va prendre mon poing dans ta gueule. Tu n'écoutes même pas ce que je te dis, là. Pour l'instant, il y a des connards. Moi, tu n'écoutes même pas les questions qu'on te pose. Gérard, t'as payé combien pour faire la big pile ? Et ta soeur, elle a payé combien pour faire une pipe ? Bon, Gérard, tu continues ton débat, là ? Tu sues, franchement ? Bon, s'il vous plaît, s'il vous plaît, les auditeurs, on se répond à la question. Alors, on continue, je repose la question. Saucisson à l'ail, pensez-vous qu'il passe jour à New York quand il est 18 heures à Paris et qu'il pleut ? Je viens de te répondre, je viens de te dire qu'il ne pleut pas et que là-bas, effectivement, il peut faire 18 heures quand il fait jour, là-bas. D'accord, je te prends. Moi aussi. Bon, alors, toi, tu dégages comme ça, t'as tout de suite répondu. Mais il n'a pas répondu, Gérard, laisse-le répondre. Mais attends, pour l'instant, il est en train de me prendre pour un con. J'ai dit que tu voulais que je te prenne, c'est pour ça. Toi, Manu, tu fermes ta gueule et tu fais ton boulot correctement. Je n'ai rien dit. Quand je te prends, tu réponds à la question pour la dernière fois. Mais bon, moi, je pense qu'il fait nuit à New York. Quand il fait jour, à Paris, du Luxembourg. Bon, alors toi, tu n'as pas compris la question, tu dégages ça. Réexplique-lui, Gérard, plutôt. Pensez-vous qu'il passe jour à New York quand il est 18 heures à Paris et qu'il pleut ? C'est clair, net, précis. Non, moi, je pense qu'il fait nuit à New York et qu'il neige à 18 heures à Paris. A 18 heures, il fait déjà jour à New York et à Paris, il fait nuit. Je te signale. Oui, mais ça, c'est pas vrai. Parce qu'il y a un décalage d'horaire de 6 heures. Pourquoi tu ne l'expliques pas, ça, au lieu de leur poser une question ? Toi, tu fais ton boulot, tu la perds. Ce n'est pas au Big Bill, là. Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Ce n'est pas au Big Bill, tu ne poses pas des questions pour gagner des cadeaux. Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Gérard. Oui ? Ça dépasse, ça dépasse, quoi. C'est qui ? C'est les saucissons à l'ail. Oui ? Gérard, pour revenir au débat, il y a un VNS sur l'IRC qui te demande si les New Yorkais dorment sous la pluie le jour à cause du décalage d'horaire. Ça, je ne peux pas dire parce que le décalage d'horaire, je ne sais pas s'ils le font aussi ou pas. Donc, je ne peux pas lui dire. Est-ce que toi, tu en as vu qui dormait le jour sous la pluie ? Là-bas, on n'a pas eu l'occasion d'avoir de pluie, donc je ne peux pas le dire. On n'a pas eu l'occasion d'avoir de pluie. OK. Alors, tu es en série ? Oui. Moi, je pense qu'à New York, déjà, il pleut tout le temps. Ah oui ? C'est un phénomène qu'on peut se trouver. Et en fait, à cette heure-ci, à New York, il doit faire jour. Il est quelle heure ? Une heure plus ? Il est 18h17 à New York, exactement. Oui, il y a... Oui, oui, oui, 18h17. OK. Cuisse de blour ? Je n'en sais rien du tout. Attends. Tu n'en sais rien ? Oui, c'est vrai. Non, mais ça va, tu ne veux pas que Sam t'achète un lit non plus, non ? Oui. Tu fais bien ton boulot, là ? Bah ouais. Oui. Ah bah, dis donc. Tu ne me dirais pas. Bonne nuit à toi. Ouais, bah, l'autre, il est vautré sur les deux sièges. Monsieur, il n'est même pas capable de prendre les gens au standard. Alors, les 24 lignes sonnent. Les gens, ils s'amusent à appeler. Monsieur ne veut rien prendre. Monsieur, il est fatigué, il faut le comprendre. Non, mais il est fatigué pour rien de la journée. Bon, Gérard, pour en revenir au débat, il y a Ethan sur IRC qui demande si tu as visité une radio à New York, genre Fun Radio. Non, là-bas, on n'a pas eu l'occasion de visiter. Tu as visité des radios. Si, à ce qui paraît, tu as été invité pour l'émission de World Siam. C'est ça, tu as raison, toi. J'ai les boules qui grattent. Il y a des champagnes pour ça. Oui, Gérard. Moi, je suis, je suis d'origine New Yorker. OK. Et je pense que, enfin, je pense que, enfin, le temps, le temps, oui. Oui, oui. OK. D'accord. D'accord. Tu as vu Big Bill ? J'ai les boules qui grattent. Tu dégages. Au revoir. Au revoir. Au revoir. Tu ne veux pas dégager. Il vient de New York. Non, je ne le dégagerai pas. Au revoir. Au revoir. Je ne le dégagerai pas. Il est de New York. C'est intéressant. Il prend son boulot comme il faut. J'ai vu la Big Bill Tower. OK. Bon, ben, moi, quand Pilar prend son boulot, je continuerai le débat. Attends, j'essaye d'avoir des New Yorkais parce que tu fais un débat sur New York. Je me suis fait chasser ta journée. Le New York. Quand ? Quand ? Quand ? Quand ? Tu n'as rien foutu. Tu n'as rien foutu. Tu n'as rien foutu. Alors, on le dégage. Non, on le garde. Non, non, non, non. Gérard, il y a Turpentine sur l'IRC qui te demande si tu es monté sur la statue de la liberté. Est-ce que d'en haut, tu as vu la tour Eiffel ? Non. La statue de la liberté, de toute manière, elle était trop loin et on n'a pas pu monter dessus. Elle était partie ? Non, elle est trop loin par rapport à là où on était du 102ème étage du… je ne sais plus où. Vous étiez au 102ème étage ? Je ne sais pas si il n'y a que 100. Il n'y a que 50 étages. Alors, Tony, je te signale que je viens de te faire connaître encore. Non, Tony n'est pas là. Il n'est pas là. Tony, il s'est couché. Oui, oui. Enfin, bref. Fildar, il fait vachement bien son boulot. Ça se voit qu'il va vite dégager de ce qu'on a. Il fait bien son boulot comparé à certains. Oui, il ferait mieux son boulot. Ça irait peut-être mieux pour gérer le débat. Pour l'instant, il fait que de la merde. Oui, c'est ça. C'est ça. Bon, Gérard, c'est mieux ton boulot. Il pose ta question, là. Enchaîne. Attends. Toi, si tu n'es pas content, tu vas dégager. Ok, super. Ok ? Ok, super. Bon. Alors, huitième question. New York est-elle une ville plus dangereuse que Paris ? Si oui, pourquoi ? On va demander à Saucisson à l'ail. Oui, absolument. Parce que New York, je pense qu'il y a plus de problèmes avec la police. Oui. Et on entend que c'est plus dangereux que Paris. Oui, oui. Parce que New York, c'est moins dangereux que Paris. Et New York, c'est moins dangereux que Paris. Et on entend souvent les sirènes. Les sirènes des polices, si tu veux. Oui, il y a la police et les ambulances. Et il y a souvent des meurtres aussi. Mais ce qu'il y a, c'est que, comme on y avait été, c'est bête qu'on n'a pas pu voir les… Oui, mais voilà. C'est un genre de sirène comme ça. Voilà. Non, non, non. Pour l'instant, c'est un genre de sirène. == Le débat sur les grèves == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Oh, minuit, 2h Tu dégages, tu dégages Pourquoi, connard ? Allez, hop dehors Les débats de Gérard Et voilà, 2h du matin, donc vous pouvez toujours nous appeler au 0800 08 5000 et 0800 308 5000 C'est Manu qui va vous accueillir au standard, les bras ouverts Oui, je suis là Et donc, je pense que ça sera mieux qu'au premier débat, je l'espère Espérons, c'est pas gagné Et donc, on venait de s'écouter la plus grosse poitrine de Suren avec un dégât des eaux Et il y a toujours Rigaud qui est sur l'IRC, donc www.funradio Et là, c'était un de tes remixes, Gérard, c'était pas la plus grosse poitrine de Suren Oui, non, mais c'était le premier parce que le deuxième, je l'ai pas eu, d'accord ? Merci Le deuxième, c'est un remix de toi, donc Donc voilà, et donc, on a toujours Rigaud qui est sur l'IRC Salut Rigaud Salut à tous Ça va, ouesh, ouesh Salut, ça va, tranquille, pépère Je voulais passer quelques bonjours quand même à tous Bonjour qui sont là, quand même Si, si, on peut saluer les gens de l'IRC On va saluer Yankee, Arnett, Philippe Détoubifry quand même C'est quel honneur Jarvis Cooker, Oxyd, Prez, Youpla, Booba Fett, Olaf Kool, Turpentine Pff, j'en oublie, Terry, Spiral, Tony, Tachat, Cyril, Terry, etc Ok, et donc McFisto D'accord, ok, donc Et Ethan Ok, c'est bon Il y en a fait d'autres ? Cybersep, bah tu sais, on est quand même 4822, donc si je le cite tous Bah balance tous les noms, Rigaud Non, non, mais c'est bon, combien ? Alors on a Workboss, on a Oxyd, on a Delight C'est bon, on salue tous ceux qui sont, tous les gens qui sont sur IRC, c'est-à-dire les Une bulle de bonbons, choupa choups, choupa choups Alors, Fildar Non, c'est pas moi Non, tu commences pas s'il te plaît, d'accord ? Donc, on va saluer tous ceux qui sont dessus, donc les 4822 personnes Et on va saluer tous ceux de la Belgique aussi, s'ils pouvaient nous appeler Au 0033147 Euh... 7995000 7995000, donc... On salue aussi tous les Belges qui sont sur l'IRC Alors, il y a Davy, il y a Ethan aussi, qui est Belge apparemment Et bah, il y en a plein, quoi Il y a Perfouras aussi, d'ailleurs, il m'a dit qu'il t'invitait à Fort-Bayard D'accord, d'ailleurs, Gérard, il va falloir que tu fasses une dédicace pour tous les internautes Non, bah, on verra ça plus tard, d'accord ? Donc, on va accueillir Josson Loirent Allô ? Oui, salut Allô ? Putain, mais il sort... Il recommence celui-là ou quoi, là ? Oui, il sort... Là, ça doit venir de nous Allô ? On t'entend peut-être pas, je sais pas Allô ? Allô ? Josson Loirent Allô ? Salut Salut Allô ? Comme toi Salut Salut Coca de Pâques Non, caca de Pâques Caca de Pâques, pardon Oui, salut à toi, camarade Trou du cul Je t'emmerde Je t'emmerde, moi aussi, connard Non, je te remercie, je te remercie, ouais Je te remercie, putain, lave-toi les oreilles Bon, tu partes sur un autre tourne, d'accord ? Bonsoir à toi Là, je t'attends un peu Ouais, c'est vrai, ouais Eh, la chagatte Là, je t'attends un peu Je suis là Eh, ping-pong pour terminer Salut Gérard, salut Manu, salut Fida, salut Gigi Goré Salut Gigi Goré, le pauvre, comment tu t'appelles ? Ça te fait marrer ? Non, mais moi, ça me fait pas rire, c'est con Eh, Rigo, t'as oublié D-Light, Grindr aussi Non, mais ça y est, ça y est, ça y est, ça y est Ça y est, on se calme un peu, là Putain, mais vous allez vous calmer ou quoi, là ? Eh, bonjour, hein, bâton Bon, alors, le thème du deuxième débat porte sur les grèves Allô ? Merde à toi, celui qui dit allô Faut faire la grève, moi, je dis Alors, tu as pensé... Tu en veux de la bonne grève ? Moi, j'en veux Tu en veux de la bonne grève ? S'il vous plaît, les auditeurs, j'aimerais bien qu'on se calme Parce que le premier débat était de la merde Ouais, grâce à toi Le deuxième, ça sera peut-être de la chasse Ouais, ben, j'espère pas, parce que c'est Manu qui est au standard Et avec Manu, vous allez pas rigoler longtemps C'est moi qui vous le dis Salut, c'est moi Salut Salut Donc, la première question Que pensez-vous des... Ah, il est pas possible Putain, mais il nous fait chier, ce mec Je vais le trouver Enchaîne ta question, je vais le trouver Alors, que pensez-vous des grèves de nos jours ou de nos nuits ? À quoi cela sert-il ? On va demander à... C'est tout ce que tu dis Je sens le haron Alors, moi, je vais te dire que je pense que De nos jours ou de nos nuits, les grèves Je pense que ça sert tout simplement à rien Parce que, tu vois, ils bloquent les passagers Sur les quais de métro ou même de bus Et quand ils veulent se rendre à leur travail C'est quand même assez difficile C'est pas le haron qu'elles sont, elles Et de plus, la nuit, c'est difficile Parce qu'il y a moins de monde D'accord Comme toi Donc, c'est pas sa grève D'accord, ok, ok, ok C'est... Attends, je m'excuse parce que je t'ai coupé Parce qu'il y en a un qui s'amuse à parler sur toi Celui qui... Celui qui... Tu penses aussi quand tu fais caca ? Celui qui s'amuse à reparler quand les gens parlent Je vais pas chercher midi à 14h C'est clair, net, précis Le premier qui... Le premier qui déconne va dégager Je vais pas chercher Comme toi Hé, Gérard Tu penses aussi quand tu fais caca ? Comme toi Tu réponds ? Oui, ben je te réponds Ils font la grève parce qu'ils ont que ça à foutre Ils sont payés à rien foutre Non mais que pensez-vous des grèves de nos jours ? Ou de nos nuits ? Oh là là là Un peu mal Bon, oh Celui... Eh, ça y est, vous arrêtez quand les gens y parlent S'il vous plaît Bon, ça y est ? Bon, alors... Caca de Pike Ouais, c'est caca de Pike Ben écoute, je pense que tous les camarades ont droit à la grève Je pense que c'est un droit auquel Tous les camarades ont droit C'est le cas de le dire Et faites la grève, moi je dis un maximum Faut pas emmerder le monde, faut faire chier les gens Faut que ça bouge Mais ouais, c'est ça, tu crois qu'on est pas assez emmerdés ? Mais attends, les routiers sont les premiers à faire la grève Ah ouais, non mais attends, pour l'instant C'est peut-être les routiers qui ont commencé les premiers Je suis d'accord avec toi Mais faut dire une chose, c'est que maintenant Les routiers, ils ont obtenu satisfaction C'est pas eux qui commencent, maintenant c'est les RATP et la SNCF Et alors, ils ont le droit de faire la grève aussi D'ailleurs, c'est aujourd'hui, Gérard Tu te rappelles l'article qu'on a vu dans l'aujourd'hui ? C'est aujourd'hui la grève C'est depuis 20h ce soir Donc je pourrais vous dire à peu près Pour ceux qui auront l'occasion de se déplacer Je pourrais vous donner des... Oui, faut pas aller Non, je pourrais vous donner à peu près Les... Les trains, combien il y aura de trains qui circulera Et autres, mais... Un peu plus tard, pas lors de la première question Gérard ? Attendez, s'il vous plaît, on se calme S'il vous plaît, sur IRC, il y a Turpentine Qui te demande si ton école, elle était en grève Pendant toute ta scolarité De toute manière, il y a... Je vois pas du tout le rapport avec la question Mais Gérard, c'est trop du cul aussi Non mais attends, tu permets ? Attends, c'est quelque part que j'avais pas fini Ce que je voulais dire, c'est que j'encourage tous les gens À aller voir les camarades Pour les piquer de grève, pour leur amener des merguez Et des cronambours, parce qu'on se les gêne Et on se fait chier, quoi, quand même Non mais attends, là, je crois que tu... Je crois que tu vas un peu loin, toi, quand tu réponds Moi, j'appelle tous les gens à aller bloquer Les voies de métro et de RER, demain D'accord, eh ben... Fais comme tu veux, toi, mais... Mais oui, c'est ça, c'est ça Et je pense que tu devras les toucher à travers de la voie Ça fera un bon débat Ouais, bah, moi, je pense que la grève, c'est très très bien Et on devrait la faire plus souvent Parce que ça emmerde bien le monde et c'est... C'est bien sympa, voilà Et d'ailleurs, en parlant de grève, il y a Yankee sur IRC Qui me demande... Ce qui est dommage avec Gégé C'est que chez lui, c'est le cerveau qui est en grève Je dois savoir ce que t'en penses Alors, trou du cul, si tu réponds aux questions De l'IRC, tu restes chez toi, d'accord ? Bah non, mais... C'est pas la première question que tu vas commencer à foutre ta merde Parce que tu as dégagé, là, maintenant Je te le dis tout de suite, lâche ton feu Bah, en fait, ouais La grève, ça sert un peu à rien Si on la fait pendant un mois, ça peut marcher Mais sinon... Non, mais là, je peux te dire que pour l'instant Ils parlent de l'affaire Jusqu'à vendredi soir Mais ça peut aller plus loin Ça peut... Tu sais qui vient de dire ça ? Qui vient de dire ça ? Je sais pas, j'ai pas vu, moi C'est pas moi, quoi Y'a la grosse qui a parlé, mais... Attends, la grosse, ça t'emmerde, connard Voilà, alors, ping-pong Ouais, ouais, moi, je dis que la grève, c'est excellent Faut foutre le bordel, on descend dans la rue Et tout de suite, on devrait faire le blocus général Non, mais c'est bien, la grève Faut descendre avec les pancartes, les pochettes bouchées Faut les emballer, tous ces mecs Non, mais c'est clair, faut foutre le souk, quoi Non, mais foutons le bordel ! Ouais ! Demain, je vais aller faire une grève Je vais me mettre sur les voies du RER Et puis, ça va être bien Tu fais ça, puis tu penses que j'y arriverai, moi, tout seul Allons-y, camarade Révolution ! Unissons-nous, quoi J'ai rien à dire ? Donc, moi, je pense que ceux qui s'amusent à faire grève C'est qu'ils se rendent pas compte Hey, Dark Vador Oui, vas-y, parle, on t'écoute Fildar, fais gaffe, parce que tout à l'heure, tu vas dégager, toi J'ai rien fait, j'ai rien fait Donc, je disais que les grèves, ça sert à rien Parce que ça fait chier le monde Alors, je peux vous dire Qu'à l'heure actuelle, depuis ce soir, 20h Et c'est jusqu'à samedi, 8h du matin Donc, voici les premières prévisions des trafics Donc, TGV Sud-Est et Atlantique 1 train sur 3 TGV Provence sur... À quelle heure, aussi ? Oui, tu dis pas... Oui, bonjour, je voudrais... Bonjour, je voudrais un billet pour Valence, s'il vous plaît C'est bien ou pas, Gérard ? Le petit Gérard, attention Gérard, tu continues ? Ça commence à être relou, celui qui parle sur moi Donc, TGV Provence-Provence 1 train sur 3 TGV Paris-Lille, légère perturbation Thalys-Paris-Bruxelles Amsterdam-Cologne Trafic normal Eurostar-Paris-London Trafic normal Eurostar-Lille-Bruxelles Eurostar-Paris-Bruxelles Trafic normal Et... Traf... Pardon Le petit Gérard, s'il te plaît, tu vas... Et moi, je t'emmerde, espèce de fils de con ! Non, non, non ! Hop, hop, hop, hop, hop, hop Ok Et... Très grande ligne 1 train sur 3 En moyenne Transport express régionaux TER Trafic très perturbé Avec en moyenne un train... RER, répète, RER ? Non, trafic... Non, TER Et le RER, il s'est pas écrit ? Si, mais... Il y a Tony sur ERC qui me demande le RER RER A Et moi, je voulais savoir... Trafic normal Et le B ? Le B, 1 train sur 4 Sur la branche nord Entre Gare du Nord et Roissy Et le F, merde ! Et le F Y'a pas de F, espèce de con ! Ah, pardon Mais toi, si tu veux prendre le F, toi, t'en as pas besoin Et si sur la ligne 15, y'a des... Gérard, Gérard, Gérard C'est qui ? C'est K4PAC, oui, j'ai une question Je suis à Denfert-Rochemont Et je vais aller me faire sucer par une pute à Pigalle C'est où, le changement ? Tu te démerdes ! Trop du cul ! Bon, ça y est, je peux... L'heure des grèves, payez-vous votre titre de transport Putain ! Fil d'art, fil d'art Manu ? Ouais, bah, j'essaye, hein T'essayes de gérer, s'il te plaît J'ai une question à deux balles C'est clair Allô ? Qui c'est qui a le téléphone, les mecs ? Ça se fait pas Bonsoir, je voudrais avoir un renseignement, s'il vous plaît Je voulais savoir si la gare Montparnasse était ouverte Ah, il se renseigne Alors, pas du tout, monsieur Pas du tout pour ce soir Très bien, je vous emmerde, au revoir Alors, la deuxième question L'heure des grèves, payez-vous... Rigaud, une question IRC avant Oui, il y a Turpentine qui te demande Est-ce que c'est plus facile d'avoir la grève l'hiver ? Bah, ça fait chier plutôt les gens Pour mieux qu'ils se mettent en grève l'été, ça serait... Ou sinon, ils mettent une écharpe Non, mais en hiver, c'est plutôt chiant que de la faire en été Donc, l'heure des grèves, payez-vous votre titre de transport On va demander à Ping Pong Bah non Bah non, puisqu'on fait la grève, donc Non, mais tu peux préciser ? Bah non On fait pas... Punaise, vous allez... Vu qu'on fait grève, on risque pas de payer le titre de transport à Bruxelles Alors, abruti, t'emmerdes, tu dégages C'est bon, tu dégages, ça t'apprendra Au revoir, Ping Pong Au revoir, Ping Pong Non, mais attends, hey Si on répond ce con, hein Il était poli, ouais Tu fais des questions à deux balles T'as tendance à dire C'est terminé pour lui Attends, il a dit abruti, il aurait pu dire ça En plus, il est en train de jouer, c'est une honte Non, non, mais c'est bon, il peut dégager Il peut dégager Celui qui joue au Ping Pong, là Il aurait pu dire enculé aussi, je veux dire Ouais, c'est vrai Il aurait pu dire bien d'autres choses encore Bon, Gérard, qu'est-ce que tu fais, là ? Non, non, mais attends, mais moi Pour l'instant, quand ils se calmeront On continuera le débat Alors, la chatte en feu Ouais Donc, pourquoi ? Oui, je suis d'accord Tu peux préciser ? Ben... Non, mais si tu dors Tu le dis tout de suite, tu vas... On va te laisser dormir, hein Gérard, je vais te choper à la sortie de la radio T'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer Manu, s'il te plaît, tu me gères un peu Pour l'instant, on accueille à la place de Ping Pong On accueille Badminton Ouais, non, mais attends Manu, tu me prends d'autres personnes que les mêmes Ben non, non, c'est pas le même C'est Badminton, c'est pas Ping Pong Bonsoir à tous Bonsoir Alors, trou du cul Ouais, trou du cul Bon, ben, tu disais Ouais, non, moi, je paye jamais Le métro, je paye jamais Non, tu peux préciser Tu fraudes ? Je fraude, je suis un sale fraudeur Je suis un enfoiré, mais je m'en fous, je paye pas Je vais pas payer le métro, faut pas déconner C'était que là S'il y a du monde, ils font chier On voit des gens comme toi Non, c'est pas possible, le métro, franchement Alors, je préviens que celui qui recommence Ça va être clair, il est 2h13 Soit que vous vous calmez Non, non, non, non, non Soit que vous vous calmez Que vous répondez correctement aux questions Ou soit j'en arrête là Et je rentre chez moi Vous choisissez Ok ? Alors, on va demander à K4Pack Ouais, c'est comme mon camarade Déjà, je paye pas en temps normal Tu crois pas que je vais raquer les jours Il y a grève, en plus Tu sais qui s'amuse à faire des conneries comme ça ? Bah, c'est toi Non, c'est pas moi qui s'amuse à faire des bisous, d'accord ? Ah, ok GG, c'est K4Pack J'ai un plan pour toi, si tu veux Si t'as des PV et des contraventions à faire sauter Par les contrôleurs Je peux t'arranger le coup, si tu veux Non, mais j'ai pas besoin de toi, merci Comme toi Ah, vas-y, vas-y, c'est bon Moi, je paye pas le bus, c'est un agresse de bus Parce qu'il y a pas de bus, donc j'ai pas à payer C'est tout ce que t'as à dire ? Bah oui, il y a pas de bus, donc j'ai pas à payer un ticket de bus J'ai des sous dans mon porte-monnaie Manu, je sais pas ce que tu fous Mais c'est pourri, le standard Bon, allez, on enchaîne Non, mais attends, il est moins pourri qu'avec toi Attends, attends, attends J'ai un gros problème Ils ont tous fait grève Je suis tout seul Ils font grève sur Internet ? Bien joué Je sens le harangue, pour finir Gérard, j'ai un problème Ils ont tous fait grève au standard Bon, alors moi, j'en répète J'arrête, comment je fais ? Gérard, t'as l'air, s'il te plaît ? J'arrête Il en reste un, apparemment Ouais, mais je sais pas où il est Non, non, mais t'as gerbé tout le monde, donc j'arrête, c'est terminé Allô ? Allô ? Allô, trou du cul ? Non, mais ils sont là, ils sont là Allô ? Allô ? VOLGAIL ! Trou du cul Allô ? Allô, connard ? On entend plus le connard, là Connard ? Gérard, il fait grève ? Non, mais moi, là, j'arrête, là C'est plus la peine C'est pas la peine, là Non, non, mais j'arrête, parce qu'il y en a l'autre C'est pas moi, là, non, j'ai rien fait, moi Ah, ils sont tous revenus, c'était une grève d'une minute Alors, je sens le harang pour... Juste une minute Comment il y a de connectés ? Là, on est à 4028 Quand même, hein ? On a perdu un peu, mais c'est déjà beaucoup Donc, je sens le harang pour toi Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Je sens le harang Je sens le harang Tu réponds ? Mais elle est conne, celle-là, elle répond jamais aux questions, putain Non, mais tu vas voir ailleurs si j'y suis, si t'es pas content Bah, réponds, réponds Justement, je réponds, mais tu me laisses pas parler Maintenant, vous fermez vos gueules, vous laissez parler, les gens Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Moi, je t'emmerde Alors, je sens le harang Donc, pour la troisième fois, je réponds à ta question Donc, non, je mets jamais de ticket Parce que, déjà, le ticket, ça coûte énormément cher Ça coûte 8 francs Et moi, j'ai pas 8 francs à mettre pour un ticket Et, de toute façon, j'aime pas les fonctionnaires D'accord C'est bien, parce que, moi, je... Moi, non plus, c'est que je suis pareil Moi, les fonctionnaires, je dirais un seul mot, mais je peux pas le dire Ouais, je sais qu'on les emmerde Eh ben, moi, je le dis pour toi Bravo Donc, moi, tous ceux qui sont fonctionnaires de la RATP Eh ben, n'ayez crainte que vous nous faites chier Et je sais même pas pourquoi qu'on paye un titre de transport avec vous Parce que, là, vous nous faites chier en fin de mois Et en début de mois, vous allez nous coller des amendes Alors que c'est vous qui nous faites chier Alors, ça sert à rien Eh, Gégé, Gégé, Gérard Gérard, je te laisse parler Je voudrais savoir un truc Si, si, comment, tu sens le harant, c'est ça ? Elle paye pas dans le métro, c'est bien ça ? Non, mais elle paye au carré Alors, comment tu fais pour rentrer dedans ? Elle paye pas dans les portillons Je tape sur le nec et puis, voilà, je l'avais déjà Non, mais comment elle fait pour rentrer dans le métro si elle paye pas le ticket ? Bah, il monte Non, mais, de toute manière Tu vas pas me dire qu'elle escalade Attendez, attendez, attendez, là Qui c'est qui demande ça, là ? Je sens le harant Mon Dieu, tu peux préciser ton nom, s'il te plaît, merci Non, mais même De toute manière, maintenant, il y a des portillons Tu peux essayer de... Trou du cul Calme, calme, calmez-vous Tu disais, Gérard, donc, des portillons Non, il y a des portillons Tu peux essayer de passer Dès qu'il y a des gens qui sortent, maintenant Gérard, c'est badminton J'ai pas répondu, je peux répondre Ouais, bah, vas-y Ouais, moi, donc, je paie pas mes billets de transport, j'en fais en papier Hum, attends J'ai mal compris la question, parce qu'il y en a un qui s'amuse Je paie pas mes tickets de transport Je prends un paquet de clapes, et puis je découpe Et puis je passe direct Un coup de feutre, et puis c'est bon Gérard, si t'as des amendes, je peux te les faire sauter Si tu me laisses te faire sauter le cul Ouais, bah, là, tu vas te faire foutre, toi, abrouti C'est gentil ce qu'il te dit Si t'as des amendes, c'est pour toi, moi, je m'en fiche C'est dans ton intérêt Les oreilles, c'est comme le cul, ça se lave Ouais, vous restez polis, parce que sinon Je vais virer tout le monde et je vais en garder qu'une De tout à l'heure Gérard, c'est moi, Fildar, tu veux un Un bubblegum, gros et tout mou Non ? Non, mais je crois que toi, la semaine prochaine, tu vas plus être là Donc, il y a une question hier C'est pour là Une réponse Peut-être des informations là-dessus Oui, non, peut-être pas là-dessus Mais, est-ce que quand tu pointais A la NPE, ils étaient en grève ? Ouais, mais ça, la question va y venir aussi Alors, donc, je vois pas du tout Tu peux pas répondre On va y venir On va y venir sur cette question-là Donc, ça sera que la neuvième J'en ai le temps, Manu Il y a D-Light qui te dit que tu dois pas t'inquiéter Si tu reçois une amende de la RATP Parce qu'il a filé ton nom et ton adresse quand il s'est fait attraper Mais c'est ça, c'est bien Alors, troisième question Avec quel... Ça y est, celui qui s'amuse Ça y est, celui qui s'amuse Allo Il y a un mec qui a une double ligne Je m'excuse de vous déranger, pourrais-je pas ? J'appelle des gens, là, Gérard Donc, je vais gérer après la double ligne Non, non, mais faut quand même gérer en même temps Ouais, quand même que t'accouches, Manu Alors, avec quels moyens de transport vous déplacez-vous lors des grèves ? On va demander ça Oh, ils suivent Parfait, gars Récupère ton briquet Et leur lance plus comme ça Toi, la semaine prochaine, c'est plus toi ici Non, ça, c'est terminé C'est terminé pour toi Je suis pas un putois, hein Ouais, bah, c'est terminé C'est terminé pour ta gueule, je vois plus de quoi dans mes débats C'est tout Manu ? Ouais, à la place de trou du cul, on accueille fromage de cul Allo Ça tourne autour du cul, hein, le débat, là Beaucoup, beaucoup, bonsoir, Gérard Bonsoir, c'est le même défi Salut Salut à toi Salut, Paco Alors, donc, la troisième question Avec quels moyens de transport vous déplacez-vous ? Avec mon vélo à 4 roues Alors, on va demander à Babington Ouais, Babington, je te prie Hum ? Je me déplace en patinette Ouais, mais non, mais tu peux préciser Euh, à 2 roues Hum ? Voilà Ok Euh, l'achat en feu ? Avec mes rollers D'accord, bah, c'est bien, mais... Ouais, je pense que vous vous creusez pas trop la tête pour répondre aux questions, hein Bon, merci pour le Larsen, là Je pense que vous avez pas l'intention de répondre aux questions, hein, donc... Mais si, mais si Bah non, euh... Mais si, je t'ai dit Bah, mais ça y est, le Larsen, là Alors, euh... Fromage du cul Ouais Fromage de cul, je sais pas quoi, là Oh là là, de Larsen, oh ! Oh, le... Arrêtez de Larsen, là, c'est... C'est pas un petit peu de sérieux, là T'es un hélicoptère privé Oh là là ! Bon, allez, répondez ! Oh, fromage, là ! Ouais, ouais, je me déplace à pied, moi D'accord J'ai pas de voiture, j'ai rien Ok, caca de Pâques Ouais, caca de Pâques, bah, avec des chaussures du genre, bon, sans citer de marque, hein, sans citer de marque Des Nike, des Adidas Des 4R Ou des Reeboks Euh... Comme toi Comme toi Moi, j'ai une Mégane coupée, donc j'ai pas besoin de prendre les... Les transports en commun Ça, c'est pas bien, ça Non, mais... Moi, je peux... Moi, je vais... Je sens... Pas de marque ? Ouais, mais elle est un peu politique Mégane coupée, c'est un peu... C'est un peu merdique, comme voiture, ça Non, non, c'est vachement bien, t'es fou Grigo, ou non ? Euh... Y'a Oxide qui demande à combien on peut faire une grève Bon, euh... À plusieurs À plusieurs ? C'est combien, à plusieurs ? Bon, à plusieurs, c'est... C'est tous ceux qui... Qui sont... Vous pouvez être une vingtaine, cinquantaine, centaine, mille, voire deux mille, vingt mille ou autres Et plus à la rigueur Et y'a des... Y'a des V1 qui te demandent, quand on fait grève, qui c'est qui fait le rôle du piquet ? Bah, tout le monde C'est tout le monde qui se met sur le devant et qui empêche les bus de sortir ou autre C'est comme un ski, alors ? Non, pas spécialement, non Et y'a Ethan qui te demande si on peut faire grève tout seul Euh... Ça, c'est dur Parce que si tu fais grève tout seul... Tu y arrives, toi ? Non Ouais, mais regarde, la grève de la fin, c'est des gens... Les gens, ils font grève tout seuls Ouais, non, mais ils se mettent... Après, ils se retrouvent à plusieurs quand même, ils se... Ils se font une bouffe ? Non, mais ils se rejoignent Ils se rejoignent Donc, voilà Donc, je sens le harang pour conclure sur le thème de la troisième question Oui, alors moi, je me déplace souvent avec mon cheval Tupu Quoi ? Je me déplace souvent avec mon cheval Tupu Avec ton cheval qui pue ? Tupu Qui s'appelle Tupu C'est quoi, c'est quoi ? C'est une oise C'est son nom, mon cheval, non ? C'est le nom de ton cheval ? C'est le nom de ton cheval ? Bah ouais, c'est le nom de mon cheval Non, mais attends, mais... Mais elle est drôle ou pas, elle ? Non, mais attends, mais c'est quoi, là ? C'est la réponse à la question ? Bah bien sûr que c'est la réponse à la question Gérard, tu devrais la dégager, parce qu'elle répond pas à la question Oh, toi, je sens qu'il va t'arriver... Tu vas finir sans culotte, toi On peut dépasser un cheval dans les rues de Paris Ouais, bah toi, je crois que tu vas finir sans culotte ce soir Ouais Alors ça, ça m'étonnerait Ouais, bah... T'inquiète entre les dents C'est ce qu'on verra Attends, j'ai pas besoin de t'attraper pour t'avoir Bah toi, on a pas besoin de te trouver, on sait où t'es Alors, donc, avec quels moyens vous vous déplacez-vous pour leur dégrève ? Bon, il y en a qui ont dit en roller, ça c'est vrai Mais je pensais qu'on allait dire souvent en vélo Ou même voire en covoiturage C'est quoi ça, Gérard ? Le covoiturage, donc, c'est des gens qui habitent pas loin Qui sont à peu près dans la même société Qui s'appellent le soir, comme là, en ce moment Là, je pense qu'on peut dire que c'est un peu comme ça On va parler, ça va en parler beaucoup, du covoiturage Donc, ils s'appellent entre eux le soir Et ils disent, bon, bah, tu viens me chercher à telle heure le matin Pour m'emmener au boulot Mais tu peux faire du co-vélonnage Ou du co-camionnage Ou un truc comme ça ? Du co-vélonnage, je pense pas Du co-camionnage, c'est à peu près comme le covoiturage C'est à peu près pareil Donc, pour répondre à ça Je pense que Le plus gros, c'est ou le vélo Ou le covoiturage Qui se fait Régulièrement lors des grèves Alors, donc, je vais vous donner quand même Encore des chiffres pour ceux qui ont Un petit sondage, non ? Pour ceux qui vont se déplacer Tout à l'heure pour aller à leur travail Alors, en Ile-de-France, réseau banlieue Intens sur 30 devrait circuler Sur les lignes de Paris-Montparnasse Paris-Saint-Lazare et Paris-Est 1 sur 4 sur Paris-Nord Question RER Donc, trafic RER à trafic normal RER en mer de crédit C'est France Info, là ? RER-B 1 train sur 4 sur la branche RER-B, ça m'intéresse Tu peux répéter, j'ai pas entendu 1 train sur 4 sur la branche Nord, entre Gare du Nord et Roissy Et Mitry Interconnexion suspendue En Gare du Nord Il y a le Roissybus, quand même, qui passe Attention, le mouvement de grève Engagé hier matin sur la branche De l'Arme Sur la branche Gare du Nord Mitry pourrait se poursuivre Ce matin Question RER-C Pour ceux que ça intéresse toujours 1 train sur 3 RER-D 1 train sur 3 Voilà ce que je pouvais vous dire Je crois qu'il y a Corsair Tu peux donner les horoscopes du TGV Atlantique ? Alors, TGV Atlantique Pour les béliers seulement Non, je parle pas TGV Atlantique, je sais même pas Je pense qu'ils en parlent pas dessus Si, c'est en bas, vers la Corse N'importe quoi, toi Donc, on va récupérer Je sens le harang Tu viens chez moi, après, Gérard ? Putain, lui, il commence à me gonfler Je sens le harang Est-ce qu'elle est toujours là ? Salut Re-salut Comme toi Re-salut Re-salut, caca de Pâques Ouais, salut à toi, Lascar Fromage de... De cul De cul Ouais, bonsoir Je voudrais parler à... À la fille qui était chatte en feu tout à l'heure Allô ? Chatte en feu Oui Allô ? Et Babinton Allô ? Ouais, salut à toi, poète de l'an 2000 Allô ? Donc, la question... Allô ? Putain, mais il est chiant, celui-là Allô ? Alors, donc, la quatrième question Vous avez eu le temps d'y réfléchir ? Non, non, non Alors, pensez-vous... Vous voulez parler à la chatte en feu, on n'a pas pu la voir Alors, je répète la question et on se calme Là, il est 2h32 même Donc, pensez-vous normal que les jeunes Ne laissent pas leur place aux personnes âgées Ou autres, lors des grèves ? On va demander ça Gérard, je vais te choper à la sortie de la radio T'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer On va demander à Babinton C'est relou Ouais, ouais, ouais C'est de la merde On va te marrer, on va te marrer Ouais, ouais Babinton Ouais, ouais, ils ont raison, les jeunes Mais faut les virer, les vieux crotins de mammouth Faut les têches Ouais Babinton Faut les têches, faut prendre leur place Ouais, mais tu m'écoutes, là ? Ouais Il a marre des gros, ça, là Alors ? Ouais, ben c'est bon, je t'ai dit Faut les virer, tous les dieux Bon, donc, apparemment, t'as pas envie de répondre correctement à la question, toi Ben, c'est son avis, hein Je t'ai dit que j'étais d'accord La chatte en feu ? Non, elle est chaude T'es en train d'énerver, est-ce que tu peux répéter la question ? Oh non, non, elle va s'énerver, non Pensez-vous normal que les jeunes ne laissent pas leur place aux personnes âgées ou autres lors des grèves ? Ben ouais, c'est normal C'est normal, toi ? Ouais Alors donc, toi, tu laisserais pas ta place à une personne âgée pour qu'elle s'assoie avec ? Ben non Ben non Ben non, faut les virer Ouais, ben d'accord Elle paye quand même leur transport comme nous Non, mais c'est égal, c'est égal Non, ils ont une carte vermeille Fromage de cul Ouais, euh, non En fait, moi, sérieusement, je laisse ma place aux personnes âgées, c'est normal Ben oui, c'est normal Parce que moi, j'aimerais que quand je sois un petit peu plus vieux, qu'on fasse la même chose pour moi Non, mais ça, je pense que c'est tout le monde, tout le monde a envie de faire pareil que toi Ouais, mais là, j'entends des témoignages qui me laissent pas trop Non, non, pas du tout Je suis désolé, je suis désolé Mais pourquoi ? Non, non, mais attendez Non, non, moi, je suis pas d'accord avec ça Que quand une jeune te laisse la place Faut pas, faut pas t'en amuser quand même C'est quoi, t'es pas d'accord avec ça ? Alors, c'est la consommation à tout prix, c'est ça ? Alors, c'est pour rendre un service, voilà ? On a un coup de dévié qui pue le roquefort de 5 mètres Non, mais elle pue l'eau de Cologne Excusez-moi les auditeurs, excusez-moi les auditeurs Ça y est, vous avez... Ah non, mais là, je peux pas laisser à dire ça À la rigueur, on lui pique On les coupe ou quoi, Manu ? Tu joues à quoi, là ? Bah, ça y est, j'ai trouvé celui qui foutait le bordel Tu te paluches, là ? Alors, comme toi Oui Donc, pour toi Ah non, moi, je laisse jamais ma place aux vieux dans les bus Moi, je trouve que les vieux, il faut les tuer à la naissance, donc... Non, mais attends, je vois... Toi, t'es vraiment dégueulasse, alors Bah ouais, je suis pas dégueulasse Mon avis, c'est le chien, bien sûr Ils prennent toujours le bus quand il y a du monde dans le bus T'as un petit peu de respect pour les vieux, quand même, merde Mais non On se calme, vous laissez les gens répondre, s'il vous plaît, merci Ils ont qu'à prendre des taxis, puis ils puent la mort, quoi, c'est horrible Non, en plus, on peut pas laisser dire ça, Gérard Bon, je sens le harang Ouais, non, moi, je pense que c'est pas normal Parce qu'il y a aussi des personnes de 30 ans En plus, aussi, qui laissent pas Qui laissent pas leur place aux personnes âgées Et il y a également aussi les femmes enceintes Les femmes enceintes, tu leur laisses pas la place Ah, si, parce que de toute manière La personne qui est enceinte, moi, je peux te... Oui, mais les personnes qui veulent s'asseoir Les gens, ils se laissent pas Pour laisser la place à une femme enceinte Mais moi, je peux te dire une chose, que la personne âgée Va voir carrément le machiniste Et demande à ce qu'elle s'assoie Et fais-moi confiance que le machiniste Il a le droit de faire dégager une personne Pour laisser la place Si, si, si, si Si, si, si, si, c'est vrai Si, si, non, non, mais moi, je peux... Oh, vous me laissez répondre Donc, moi, je peux... Il y en a qui se marrent, Manu Non, mais je sens que... Et ça recommence Tony Comme ça, Manu, putain Je sens qu'il y a du Tony là-dedans Ça, c'est encore lui Donc, moi, je peux... Je réponds à... Attends, j'ai pas répondu Non, mais attends, si, t'as déjà répondu, toi Non, c'est qu'à 4 packs, c'est qu'à 4 packs, j'ai répondu J'ai pas répondu Non, mais attends, toi, t'es en train de jacquer Pendant que tout le monde répondait, alors Pas du tout Alors, tu réponds Bah, je voulais te dire qu'effectivement Il faut éliminer les cartes vermeilles, c'est clair Y'a pas besoin de laisser des places Dans les transports en commun pour les vieux croutons Elle disait, il faut les tuer à la naissance Moi, je dirais même, il faut les empêcher de se reproduire Passer 80 ans Tony, tu t'écrases On parlait de l'odeur, c'est vrai que ça fouette Mais y'a pas que chez les vœux Y'a aussi des gens de 38 ans qui sentent à 5 mètres Ouais, y'en a qui puent la mort aussi à 38 Voilà, ça sent la mort Il peut rien si ça sent le cercueil Tu crois qu'il sent ? Alors, moi, je réponds Maintenant, ça y est, vous avez assez répondu Maintenant, c'est à moi Donc, moi, je peux vous dire une chose Y'a les personnes âgées Putain, il commence à me casser les couilles, ce mec Donc, je peux vous dire une chose Y'a certaines personnes qui laissent pas les places Je trouve ça dégueulasse de leur part Et pour les femmes enceintes Ils vont s'adresser au machiniste Le machiniste lui demande à se convaincre On lui laisse la place Et y'a d'autres personnes qui ont le droit Tout comme toutes les personnes âgées de s'asseoir Et les femmes enceintes, c'est les aveugles Bon, écrase-toi Rigaud, une question Oui, y'a Davy One Qui te demande combien ça coûte Une grève en euros Et est-ce qu'il y a des réductions pour les cartes vermeilles Et les militaires ? Non, y'a aucune réduction pour tout ça Et combien ça coûte alors ? Je n'en sais rien On est pas encore au moment de l'euro Alors, les gens Lors des grèves Il y avait un petit Larsen J'ai Manu Non, non, non Ouais, ouais, Pildar, fais le malin Fais le malin Fais bien le malin, toi Lors des grèves T'es un pauvre type Ça vient d'où ? Moi, ça le fait pas Si ça le fait, regarde Mais qu'est-ce que c'est que tu fais ? Mais c'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce que tu fais ? Non, mais Pildar Pildar, quand t'auras fini, tu vois ? Non, non, non, non, non Il ouvre la boîte, ça marche Connard, dès qu'il arrive, tu l'arrêtes Alors, fais pas chier ton monde, toi J'ai rien fait, moi Pauvre con, va Là ? Non, mais là, c'est bon Mais non, c'est Pildar qui s'amuse, alors T'inquiète pas, il s'amuse Il s'amuse depuis tout à l'heure Non, là, j'ai plus rien Non, non, il s'amuse, là Il s'amuse Ah, c'est ça Ouais, ouais Péga, parce que tout à l'heure, je vais t'éclater, toi Tu m'énerves Dans les deux débats, c'était le bordel Ouais Non, mais on peut remercier Pildar L'audience Et lui, là, au standard, t'as mis le bordel, toi Attends, je suis en train Et lui, c'est Manu Je peux pas me concentrer avec tous tes pauvres sons, là Non, ouais, c'est lui qui s'amuse aussi Tu mets ça sur le doigt à Manu, tu vois, mon cul Ouais, ouais Tu vas te choper à la sortie de la radio, t'as l'air ta gueule On va te niquer, on va te niquer Bon, ces bandes de petits cons, là, je les emmerde Alors, lors des grèves, tripotez-vous, les gens Les jeunes femmes ou des siens C'est n'importe quoi, le standard, ce soir Je suis dégoûté Non, mais moi, je suis plus dégoûté parce que c'est toi qui fous le plus ta merde Non Nuance Alors, lors des grèves, tripotez-vous, les jeunes femmes ou des siens Quand il y a les trains qui sont complets On va demander à Babington Eh, tu viens chez moi, après, Gérard ? Babington Ouais, ouais, ouais Ouais, ouais, moi, je pense que ouais Tu peux préciser ? Parce que c'est toujours le mercredi, c'est comme ça C'est toujours comme ça Donc, c'est tout, c'est toute la précision Voilà, voilà, mais c'est toujours complet, comme ça D'accord, lâche ça, t'en veux Oh, je te baisse Lâche ça, t'en veux, s'il te plaît Je ne réponds pas à cette question Alors, dans ce cas-là, tu réponds pas à cette question C'est terminé pour toi, le débat Au revoir Au revoir pour elle Alors, fromage de cul Ouais, moi, je fais Qu'un intérêt de De faire des grèves si on peut pas tripoter Des nanas, je veux dire C'est normal, c'est tout à fait Je suis sûr que toi, petit vicieux, tu l'as fait aussi quand t'étais jeune Non, ça m'est arrivé, ouais Oh, raconte ! Allez, raconte Les premières expériences sexuelles dans le RER Qu'est-ce qu'elle raconte ? Vas-y, raconte avant Non, si je laisse parler, toi, tu t'écrases Les auditeurs voulaient qu'ils racontent Bien sûr, bien sûr Pour l'instant, je demande aux auditeurs Leur truc Qu'est-ce qu'elle raconte ? Ouais, raconte quand tu mettais des oeufs dans le cul au chien, vas-y Qu'est-ce qu'elle raconte ? Ouais, bah, je vais te dire que moi, ça m'est déjà arrivé Je vais te raconter une petite anecdote L'autre fois, c'était genre dans l'ouest parisien Et j'ai touché une espèce de grosse vache Avec des tresses qui sentaient pas très bon Alors, caca de Pâques, c'est même plus la peine Caca de Pâques, c'est plus la peine Terminé ! Attends, j'ai le droit de toucher des grosses qui sentent mauvais Je me suis tapé des mycoses, des champignons sur les doigts C'est pas ma faute, mais j'ai le droit Non, non, mais c'est terminé pour toi, tu peux... C'est terminé, ça t'apprendra Comme toi... T'as pas le monopole des grosses, je te signale T'as pas le monopole des grosses Comme toi... Ouais, moi, je touche pas les femmes ni les chiens Ça me dégoûte un peu, mais bon, je touche d'autres trucs D'accord Ça te dirait de me tripoter C'est bien, parce que fromage de cul, c'était Tony Et Tony, il fait les deux débats N'importe quoi, c'est pas grave, c'est pas grave, enchaîne Donc, comme toi, c'était ta réponse ? Oui, c'était ma réponse Ok Je sens le harangue, ou à moins qu'il y ait une question IRC Non, on voulait juste dire que même s'il n'y a pas de grève, on peut tripoter les filles dans le train, et pas que dans le train Bah ouais Ok, donc, je sens le harangue Je viens droguer Je me drogue à la frite Je ne peux pas me passer de frites, c'est plus fort que moi, ça me rend fou Je ne pense qu'à ça, manger des frites Non, mais tu crois que c'est Manu, alors que c'est toi qui viens d'allumer le truc Pff, n'importe quoi, ça c'est pour régler le son du CDR Mais oui, le CDR, on me fout de con, on va Je te disais que je tripote les fesses des hommes, parce que c'est ce que je regarde en premier chez un mec Et après... T'as vraiment des goûts de merde ? Non, mais il s'amuse Attends, je sens le harangue, parce que là, Max, il vient d'arriver Donc, c'était pour préciser que ce n'était pas pour régler le CDR qui s'amusait C'est qu'il est en train de s'amuser à mettre une connerie là-haut Salut Max Donc, je sens le harangue Tu viens chez moi après, Gérard ? Je sens le harangue Non, mais je te réponds, là Donc, je te disais que je tripote souvent les fesses des hommes Ah, vas-y, j'en dis, vas-y encore Dans le tramway ou dans le métro Et donc, je regarde ce que je regarde en premier Vous laissez parler les gens ou quoi ? Donc, voilà, je t'ai répondu D'accord Si t'as pas entendu, sens le harangue J'ai compris quand même ce que tu m'avais dit Alors, pendant les grèves SNCF ou autres, les trimpes ont-ils l'amour ? On va demander à Babinton Chérin Babinton Oui, tu peux répéter la question, s'il te plaît ? J'ai pas bien entendu avec le bruit Alors, pendant les grèves SNCF ou autres, les trimpes ont-ils l'amour ? Euh, ouais, je pense que c'est possible Comment on peut répondre ? C'est possible techniquement Techniquement Par contre, je pense que ça arrive que sur certaines voies ferrées Pas partout en France D'accord Que dans les grandes gares Tony ? Quand je suis contre tes pieds Les trains, ils ont pas d'appareil génital Non, mais, généto Merci Tony pour... Généto, si tu veux C'est des bateaux, généto Parce que c'est transitif, c'est ça ? Non, c'est transpirif Ah, ok Donc, alors Gérard ? Oui, Manu ? Donc, on accueille Je t'écoute à la place de Caca de Pâques Oui, allô ? Et on accueille Slogan à la place de J'ai la chatte en feu Les routiers, c'est tous des enfoirés La CGT au pouvoir Enfoiré C'est Slogan, ça, c'est Slogan Il est dans le débat de la grève, grave Non, non, non, mais je crois que tu lui dis qu'il se calme Non, mais il va t'écouter, y'a pas de soucis Donc, Tony ? Ouais, ça y est, j'ai répondu, j'ai répondu, ils ont pas d'appareil génital Ok, alors, je t'écoute ? Ouais, je t'écoute Vas-y, je t'écoute, GG Non, mais tu réponds à la question Bah, écoute, des trains qui coculent, non, pas des masses Mais il y a quand même Eh, eh, eh, on me laisse parler Il y a quand même un maximum de gens Qui sont enculés dans les chiottes de la loi Je t'écoute Alors, je t'écoute, tu vois On t'a très bien entendu Maintenant, tu dégages, au revoir Moi, j'ai une aventure Voilà, c'est très bien Alors, comme toi Bah non, les trains peuvent pas faire l'amour Par contre, ça baisse le sexe dans les trains Quand il y a grève Ouais, bah ça, ça revient presque à la Sur quelle ligne ? Bah, ça revient presque à la cinquième Tu viens chez moi, c'est ça, Gérard ? Ça revient presque à la cinquième question Ce que tu veux dire C'est quoi la cinquième ? Bah, la cinquième, c'était lors des grèves Tripotez-vous les jambes en arté Il y a une différence entre tripoter et faire l'amour D'accord Tu fais l'amour sur quelle ligne, toi ? Slogan, toi, tu veux répondre, là ? RRB Slogan, tu réponds à la question ou pas ? Bah, j'ai vu que j'étais au standard J'ai pas tout entendu Alors, pendant les grèves SNCF ou autre, les trains font-ils l'amour ? Ouais, Gérard, tu peux répéter la première question du débat ? Je voulais répondre Attends, tu me laisses parler, s'il te plaît Les trains font-ils l'amour ? Tu me prends pour un con ou quoi ? Non, je t'y prends pas Stylès Ouais, mais c'est pas moi qui l'ai dit, alors Pauvre chave C'est pas moi qui l'ai dit, slogan C'est vraiment un bacard, hein Abrouti, va Espèce de doigt en douille, va Tu travailles, hein ? Non Alors, c'était un... Il y a un autre Gérard, il y a un autre Gérard Ouais, il y a un autre Gérard à l'antenne, là Slogan ! Ouais, bah, je viens de répondre Ok, alors, je sens le marrant Alors, effectivement, je pense que les trains ont une vie sexuelle plus épanouie Oh, la folle Parce qu'ils peuvent faire ça à une vitesse plus rapide Non, non, c'est toi, Fildor Ils vont plus vite, quoi, si tu veux N'importe quoi Ils peuvent avoir une vie sexuelle plus épanouie Vu qu'ils vont plus vite J'aimerais te dire je t'aime à la loco J'aimerais te dire je t'aime quand je fais un travlo Celui qui s'amuse à dire ça va se calmer T'as compris ce que je t'ai dit, Gérard ? Ouais, ouais, j'ai entendu Donc, y'a pas de problème Ok, alors, sixième, septième question Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Gérard ? Oui Juste avant que tout le monde réponde Donc, on accueille J'ai des poux Sous les bras, j'ai des poux Pardon, excuse-moi, c'est un peu compliqué Oui, allô, bonsoir Et on accueille, donc, Couscous À la place de Badminton Salut Couscous Couscous Couscous Couscous Couscous Allô, couscous Couscous Allô, vrai bonnet Je passe le bonjour à Abdel Wahed Salut Tu m'éteins ça, toi ? Tu m'éteins ça, là-bas ? Couscous, c'est une dédicace, hein, ce soir Alors, donc, euh... Bon, vous fermez votre gueule un peu, maintenant On salue, on salue Sous les bras, j'ai des poux Bonsoir à toi Oui, bonsoir Eh, Couscous, bonsoir à toi Bonsoir, tout le monde Eh bien, bien revenu dans les débats du jeudi, toi Bonsoir à tous les bouddhistes Alors, donc, pourquoi faire... Bon, maintenant, vous allez vous calmer Parce qu'il est 2h45 Et je voudrais terminer le débat correctement On peut se... Allô ? Allô ? Ne quittez pas, ne quittez pas Allô, bébé ? Oui, ça va, tranquille Ça va, ça va On peut savoir le nombre de personnes qu'il y a sur internet Puis le darpega, parce que tout à l'heure, ça va mal se finir pour toi Sur... Alors, allô ? Oui, on t'écoute Allô ? Allô ? Allô ? Ok, non, c'était pour... FILDAR ! Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard Euh, s'arrêtez de bouger Bon, Fildar, tu dégages Non, non, mais là, ça commence à bien faire, lui Oui, Fede, bonsoir, c'est au standard, tu veux parler de quoi ? Ouais, salut Fede, c'est à l'antenne, c'est pour... Bon, ça y est, c'est Manu, là, t'as vu ? Gérard, on est 4131 FILDAR, TU LÊTES PAS LES RIGAUX, QUOI ? Fais ce con ! 4131 Bon, moi, j'arrête le débat On est 4131 Arrête Non, mais là, c'est pas Manu C'est Fildar qui déconne Bon, c'est Fildar, t'arrêtes maintenant D'accord, j'arrête Qu'est-ce qu'il se passe ? Donc, on est... Ça va ou pas ? Non, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, là ? Non, mais je crois qu'il y a un problème Non, il n'a rien allumé Fildar, ça commence à bien faire Il n'a rien allumé ! Regarde ! Il n'y a pas de problème Non, mais il s'amuse, là-bas Non, mais c'est pas grave Manu, c'est la dernière semaine que tu peux les débattre, toi Ça, la semaine prochaine, c'est terminé pour toi On verra Non, non, il n'y a plus de... On verra maintenant, c'est fini Deux semaines qui me foutent la merde, c'est pas la peine Donc, on est 4000... 4000... 4000... Arrêtez, derrière... C'est quoi ce bruit qu'on entend ? Je ne sais pas, je... C'est dingue Bon, on est 4321, c'est en train de remonter un petit peu Mais on n'atteindra pas... Je vais m'accrocher, Gérard On n'atteindra pas les 3000 ce soir Non, les 5000 Les 5000 ce soir, excuse-moi, je suis fatigué Alors, septième question Je vais m'accrocher, Gérard Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? On va demander à Couscous Moi, je ne sais pas Je ne vois pas le problème dans la... Est-ce que tu fais des grèves, toi, Couscous, des fois ? Oui, ça m'arrive Tu fais des grèves de la faim, non ? Oui, j'ai déjà fait le ramadan J'ai déjà fait le ramadan Mais je me suis déjà fait aussi des grèves des poumons Des grèves du cœur, des grèves du foie D'accord Sous les bras, j'ai des poux Je suis en point Tu réponds ? Mais tu es en point, Gérard Tu réponds ou tu ne réponds pas ? Tu réponds, c'est bien Si tu ne réponds pas, attends Manu, tu le prends... Tu réponds ou tu réponds fort ? Manu, tu le récupères On va passer à Slogan La question, j'attends un peu trop On va s'écouter un petit morceau Vos gueules ! Moi, je ne réponds pas aux questions Je ne réponds pas à la question dans ces conditions Il faudrait que tu mènes un peu mieux ton débat Alors, Slogan Répète-la, répète-la Répète la question N'échouiez pas ! Pauvre con, va Arrête tes conneries, tu veux ? Arrête tes conneries depuis tout à l'heure Arrête ! Arrête ! Ce que tu m'énerves ! De poisson ! Lorsque Slogan ! Ouais ! Il y a de l'écho dans la maison C'est Notre-Dame de Paris, là Arrête ! Arrête, Gérard ! Gérard, arrête ! Arrête, arrête, arrête ! Bonne heure, Gérard ! Bonsoir à tous les égorgeurs de France ! Bon, allez, hop, terminé Ce n'est même plus la peine de continuer le débat J'arrête, hop, terminé Fildar, tu dégages, c'est fini pour toi Moi, j'arrête, je continue pour le débat Bonsoir à tous, vous faites les conclusions Couscous pour la conclusion du débat Non, ils sont tous là, Gérard Non, non, non, tu dégages Je ne vois pas le savoir Ces conclusions, c'est tout Tu as bien foutu ta mère lors des deux débats Mais non ! Tu as foutu ta mère pour lors des deux débats Le report a été battu partout On fait ça pour Internet, alors Fais-le pour Internet Il y a encore plus de 4000 personnes On peut peut-être continuer pour eux Toi, tu... Tu vires Non, mais je ne fais plus rien Tu vires, tu vires, c'est des roms Je ne bouge plus Alors, Slogan, si tu veux répondre correctement à la question Ben oui, mais il y avait tellement de brouhaha que je n'ai pas entendu Alors, il faudrait que tu répètes Ce n'est pas possible Tu peux répéter, s'il te plaît ? Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Alors là, c'est une question bien difficile C'est une bonne question, ça C'est une bonne question Je ne sais pas ce qui t'arrive en ce moment Gérard, sur l'IRC, on me demande que tu répètes cette question, justement Alors, pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Gérard, au standard, on me demande aussi que tu la répètes encore une fois Non, non, mais ils me font chier, au standard Ben ouais, mais bon Gérard, sur Minitel, moi, ils me demandent que tu fermes ta gueule Non, ben toi, tu vas fermer ta grande gueule de con C'est Minitel C'est Minitel C'est Minitel Oh là là Eh Gérard, tu penses aussi quand tu fais caca ? Voilà, pour le Minitel, il ne fonctionnera plus Ah, bien joué Alors, slogan, si tu veux répondre correctement à la question, maintenant Ben, je la trouve tellement compliquée Ben, non, je pense que ce n'est pas utile de faire grève quand on est bien payé D'accord Donc, Tony Ouais, non, en fait, ce n'est pas les riches qui font grève C'est les pauvres comme nous Ben ouais, mais... Non, mais Tony Oui Est-ce que... Pourquoi faire grève lorsqu'on est bien payé ? Non, mais tu ne comprends pas que c'est les pauvres, les pauvres qui font grève Ce n'est pas les riches Les riches, ils n'ont pas besoin de faire grève puisqu'ils ont déjà tout ce qu'il faut Mais n'essaye pas de l'inscrire Ils font des émissions sur M6, ils ont la radio et tout ça Tony, tu évites de dire des noms Eh Gérard, tu penses aussi quand tu fais caca ? On est pauvres, on est pauvres, on est pauvres Donc, la semaine prochaine, pas de Tony Alors, comme toi Ouais De toute manière, c'est la fin du débat, il est 2h51, j'arrête un peu Mais Gérard, mais t'es où ? Comme toi Ouais Bah non, c'est pas utile, moi je suis le même avis que Tony D'accord, et je sens le harangue pour finir Alors, quoi te dire ? Je pense que c'est pour emmerder les gens Tu ne crois pas ? Elle est con Non, mais ce n'est pas la question, ça Ça n'a rien à voir avec la question Elle n'a rien dans la tête Viens là, viens là, viens là, la cinglée Elle est con Allez hop Alors, je vous préviens Elle est priso Elle est moins con que vous parce qu'elle sait répondre aux questions que vous, vous ne savez pas répondre Alors, moi, pour vous dire Oh, vous fermez vos jeunes maintenant Merci Alors, moi, pour vous répondre, je ne sais pas Pourquoi ça sert de faire grève lorsqu'on est bien payé Vu qu'il y en a qui se touchent des briques par mois Combien ? Des millions par mois, je me demande pourquoi ils font grève Ça ne sert strictement à rien Tu peux toujours réclamer 200 balles de titres qui restent en plus Et alors ? Ça dépense Mais ouais, c'est pas possible Conclusion Je sens le harangue et que tu suces la bite, ça y est Non, non, non, mais il ne faut pas déconner J'ai un problème au standard Donc, c'est terminé C'est rien terminé du tout, tu continues Allez, je ne sais pas, fais pas la pute Il y a un problème au standard C'est un problème d'insert, quand même Si quelqu'un m'entend dans le CD-ROM Allô, je suis perdu, là C'est mieux, déjà Conclusion Gérard, avant de finir, quand même, il y a Davy1 qui te pose une question Est-ce qu'il y a des universités où on apprend à faire grève ? Arrête, Gérard, il ne sait pas ce que c'est, une université Ça a merdé encore Personnellement, non, je ne pense pas De toute manière, même les lycéens font grève Mais comment on sait comment il faut faire la grève, alors ? Ça, c'est eux qui savent S'ils sont mal payés, ils font grève Non, non, mais ce n'est pas que ça Je vais t'expliquer, par exemple, tu es étudiant, tu n'as jamais fait de grève Il y a quelqu'un qui dit, bon, on va faire la grève Si tu ne sais pas comment on fait, qu'est-ce que tu fais ? Tu l'essuies, c'est tout Tu l'essuies, tu fais quoi ? Tu l'essuies comme un mouton ? Tu rentres dans le truc, et puis c'est tout Tu l'essuies avec un chiffon, non ? Mais non, tu fais comme ils font, et c'est tout Donc, conclusion du débat, on va demander à Couscous C'est bâclé, ton débat Tu n'avais qu'à moi faire le compte, ça ne serait peut-être pas arrivé Ça n'a rien à voir Je les coupe, ils rigolent Couscous Continue, continue, Gérard Non, non, c'est terminé C'est terminé Allez, une question Continue ton débat Combien coûte une grève en général ? Bon, laisse tomber, on conclut Bon, alors, conclusion, Tony, conclusion Allez, hop Merci, Tony C'était bien, bravo C'était bien marré C'était bien, bravo C'est un peu trop le bordel, quand même Et qui est-ce qui paye ? C'est les auditeurs Donc, j'aimerais que la prochaine fois, on fasse ça mieux que ça Voilà, comme d'habitude Et puis, c'est tout Ok C'est qui ? C'est Goldo Qu'est-ce qu'il vient faire ? Non, je te jure Slogan Slogan Sérieusement, pour une fois Plus t'avances dans le temps, plus c'est de la merde ce que tu fais Et faudra que tu... C'est faux C'est faux C'est faux C'est faux Franchement, on te prendra pas Toi, tu resteras chez toi Alors, sous les bras, j'ai des poux Non, mais j'ai pas fini Non, non, mais ça y est Si, t'as fini Sous les bras, j'ai des poux Ouais, bah, donc, je continue avec ma soucoupe volante Je voulais dire que tu mets tout sur le dos de Fildar Mais faudrait quand même un petit peu que tu te calmes, quand même Non, mais attends, qui c'est qui a foutu sa merde au premier débat ? T'as quand même déjà la grosse qui n'aide pas du tout le débat, quand même Non, Manu n'est pas grosse Non, mais je parle pas de Manu Elle apporte pas des réponses très constructives Et déjà, tes questions ne volent pas très haut Après, si tu mets ça sur le dos de Fildar, ça le fait pas Mais attends, les questions de la grève Fildar, il travaille, regarde-le, il travaille, il s'acharne et tout Et toi, tu le tapes Les questions de la grève, on les a revues et corrigées avec Rigaud et Manu Donc, je vois pas du tout pourquoi c'est de la merde Et c'est pas une raison pour faire du kickboxing avec Fildar C'est terminé Ok, couscous Ouais, bah, le débat, il aurait été plus intéressant Si t'avais pas trop gueulé sur tes standardistes Non, mais j'ai pas gueulé sur mes standardistes Manu, il a bien fait son boulot au deuxième débat Rigaud, il bosse toujours bien sur l'IRC Donc, je vois pas, au deuxième débat, je vois pas sur qui j'allais gueuler À part Fildar qui s'amusait à passer des doubles sons Ça, c'est tout T'es d'accord, couscous ? Y'a pas de problème Bon, Gérard Y'a quand même quelques conclusions sur l'IRC On va pas lire les 4000, quand même Alors, y'a Turpentine qui dit que ton débat avait ni queue ni tête comme toi Comme d'habitude Y'a, je sais plus qui, qui disait qu'ils ont apprécié la grève de ton cerveau Qu'est-ce qu'il se passe ? Euh, voilà, donc, ça sert à rien de faire la grève Mieux vaut tenter sa chance au Big Bill si on veut plus d'argent Ouais Si c'est pour insulter ses assistants et passer son temps à gueuler en bâclant les débats GG devrait faire grève C'est vrai, ça ferait du bien que tu nous fasses une grève de débat C'est ce qui pourrait peut-être se produire Ouais Ok Et je voulais juste finir pour dire que le 13 décembre Y'a une grève planétaire des internautes contre France Télécom Ouais J'en reparlerai dans la semaine Ouais, ouais, c'est 9h Comme toi Ouais Donc pour toi, conclusion Déjà, je vous fais tous des gros bisous Et puis, je voulais dire que tu pues la moule Faudrait mieux qu'elle reste chez elle Parce qu'elle a déjà les questions à l'avance Elle répond n'importe quoi Elle sait pas du tout avancer le débat Ça commence vraiment à puer la moule Tu pues la moule, reste chez toi Ben, c'est simple parce que j'ai pas de personne Mais si, c'est le poisson là C'est le thon C'est le thon Le harangue pourri C'est le thon Ah non, le harangue, pardon Gérard C'est qui ? C'est Pierre Fulain Non, mais c'est bien C'est de la merde, peut-être Je sens le harangue pour conclure Je sens le harangue Allô, je sens le harangue Elle est là Allô Pas elle là, pas elle là, son piquet Si, il est là, son piquet Pas elle là, pas elle là, son piquet Oui, il est là Hein ? Ouais Tu as pas entendu ce que j'ai dit ? Non Non Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Donc, je te répète, c'est comme t'as pas entendu Ouais Donc, j'ai un truc au départ Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Bon, celui qui s'amuse à dire des conneries, vous laissez parler des gens, merci Gérard, je t'attends à la sortie de la radio Donc, ouais, je t'écoute Et j'écoute pas trop souvent quand même D'accord Bon, bah, c'est pas grave, j'ai vaguement entendu ce que tu me disais parce que c'est coupé à moitié Fildar, tu recommences ? Non, non, mais tu recommences, c'est bien, mais ça c'est terminé pour toi Est-ce que tu fais des bêtises, celui-là ? Alors, on va s'écouter, pour moi, la conclusion, c'était de la merde Le débat, c'était comme le premier, j'ai pas pensé que ça allait se terminer comme ça, c'est grâce à Fildar quand même Parce que celui qui a foutu sa merde, on termine avec combien de personnes sur l'IRC quand même, Rigo ? Allô, Gérard ? Non, mais... Allô, Gérard ? Manu, là, fait quelque chose Allô, Gérard ? Non, mais je peux pas parler si... Donc c'est bon Alors, on a fini à 4563 personnes, ce qui est vraiment excellent C'est pas mal Franchement, Gérard, y'a aucune radio qui va faire un... Non, mais je pense que d'ici... On aurait pu faire mieux s'il y avait moins eu de bordel avec Fildar Oh non ! Tu te rends compte, Gérard, qu'il fait de la merde et t'as 4000... Non, non, mais c'est toi qui a foutu ta merde, t'as foutu ta merde sur les deux débats Allô, Gérard ? Y'en a que deux qui ont bien bossé, c'est Manu et Rigo, c'est tout Y'a que eux qui bossent bien lors des deux débats Alors, on va s'écouter... Ah, c'est clair, y'a même pas toi, toi tu bosses pas non plus bien Allô, Gérard ? Pour terminer, 256, on va laisser Rousseau pour la nuit sans pub Allô, Gérard ? Demain matin, 6h, vous allez retrouver Bart Allô, Gérard ? Et demain soir, 22h, vous allez retrouver le Star System Et surtout, y'a des places à la loco et... Y'a Jean-Denis Berre demain, c'est... Jean-Denis Berre, pour en offrir, là ? On peut en offrir Eh ben, pour demain soir, ceux qui veulent venir à la loco avec le DJ Regueuillat, je serai là Et puis, y'aura également DJ Sinclair, c'est maintenant qu'ils appellent au standard On va prendre les 3, 4, 5, 6 premiers Avec la personne de leur choix, ils viennent gratos Grâce à Gégé, quand même Et donc, samedi, t'es où, tu peux préciser ? Samedi à Vannes, on est à... Malverne Malverne Voilà, donc, je vous souhaite une bonne nuit Je vous retrouve la semaine prochaine Et on s'écoute les poules du Cirque Pain d'Air Avec du saucisson Bonne nuit à tous et à la semaine prochaine == Le débat sur les jeux télé == === Le contexte === === Les personnages === === Transcription === == Le débat sur les poèmes == === Contexte === === Les personnages === === Transcription === Les débats, pas de radio et pas d'insultes de Gérard Eh bah lui tu peux annoncer le disque Le disque c'était je sens pas bon entre les cuisses avec mais je me soigne Et bah voilà, donc alors on va écouter, on accueille Verlaine de Montigny le Bretonneux On écoute Fun Radio sur 101.9 Oui bonsoir c'est Montigny le Bretonneux Ouais bah je le sais D'accord Puis celle du sud Salut Gérard Bonsoir Petit Nénuphar Salut Gérard Bonsoir à toi Et String en fleurs String à fleurs oui, Ami Poète du soir, bonsoir De Montluçon De Montluçon oui On écoute Fun Radio sur 87.8 Exactement Et puis celle du sud c'est 98.9 c'est ça ? Exact Excuse moi Gérard on a un nouveau là j'ai eu le temps d'en faire Enfin une nouvelle c'est la chaude Salut Gérard Salut la chaude Salut la chaude Salut la chaude Salut ça va ? Ça va la chaude ? Je suis grave excité le soir avec Gérard Tu fermes ta gueule toi Non mais calme toi la chaude Gérard tu m'excites putain Mais calme toi la chaude quand même Ok D'accord ? Oui Donc tu as 19 ans c'est ça ? C'est ça Et tu appelles de ? J'appelle de la chambre Ouais mais de quelle ville ? Ouais ta chambre Ok j'appelle Versailles Versailles voilà 101.9 Fm Je sais que tu es chaude Oui je suis chaude je sais que tu es chaude Oui je suis chaude j'ai un doigt dans la chaude Non non attends T'as reconnu que t'étais en vie là T'as l'air tu vas être vachement chaude Que tu as dégagé C'est un débat sur la poésie donc tu dis que tu mets un doigt dans ton sexe féminin D'accord Voilà Ouais ben toi Pildor tu commences à t'écraser d'accord ? Alors le deuxième débat se portera sur les poésies Les poèmes Et n'ayez crainte Y'en a quand même 4 après Oh non Qui seront à lire Oh non On fera des poèmes après Moi je raccroche pas Euh ce que ça plaît pas Ça sera le même prix Moi je raccroche Si t'es pas contente que tu vas te faire foutre D'accord ? Tu vas pas commencer à me casser les couilles Ok ? C'est bien compris ? Oui C'est bien compris Hein ? Alors comment doit être réalisé un poème ? On m'a demandé ça à la chaude là comme elle a un doigt dans la chaude Alors comment doit être réalisé un poème ? On m'a demandé ça à la chaude là comme elle a un doigt dans la chaude Comment je l'ai retiré ? Oui c'est quoi la question ? Comment est-ce qu'on doit réaliser un poème ? Oui c'est quoi la question ? Comment est-ce qu'on doit réaliser un poème ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Non c'est comment qu'on encule ta sœur ? Bravo là Bravo là C'est à l'heure Oui donc répète ta question s'il te plaît Bon elle tu me la prends au centre Attends j'ai envie de répondre Alors tu réponds tout de suite Alors c'est quoi la question ? Non bah allez hop on va demander à Verlaine Comment doit-on réaliser un poème ? Moi je pense le plus simplement du monde Avec des phrases, des mots, des virgules, des points à la ligne Et surtout un point final Voilà un point final à la ligne c'est ça ? Un point final et tout à fait Ok Je pense Puis celle du sud Ouais il faut compter les pieds pour faire des vers Donc c'est soit douce, tu fais des alexandrins Soit moins, soit plus Mais ouais tu fais des rimes, tu fais des jolis mots Des jolies phrases qui vont ensemble Ok Voilà Petit nénuphar Bah oui donc tu dois faire des tercets, des vers Faut que ça rime etc Faut que ça ait du son, de la tonalité Bon c'est quoi là ce bordel là ? C'est que tu m'as écouté j'espère Parce que je répète pas On va pisser Manu il n'y a pas de problème Non mais c'est bon là Régo On travaille Gérard j'ai un super service à te demander Ça va te faire chier mais il faut que j'aille faire pipi Bah tu es sûr ? Non mais attends Manu Avant de sortir je te demande l'autorisation Mais Manu tu veux pas que j'aille te la tenir ? Non ça va mais je te demande si je peux y aller quoi Bah tu te démerdes tu te mailles Bah merci Gérard je reviens Je te lave les mains Alors petit nénuphar Bah je t'ai répondu tu vois tu m'as pas écouté comme d'hab Non mais c'est pas de ma faute Donc vas-y Donc il faut que les phrases aient de la tonalité De l'expression etc D'accord string en fleur ? Bah écoute moi je dis qu'il faut trois choses que je suis pas sûr que t'aies C'est l'art de conjuguer, le sens de l'orthographe et quand même un minimum de syntaxe Non mais de toute manière il y a Si si quand même Non attends attends C'est n'importe quoi ça donne je voudrais te dire je t'aime et puis bon Non mais de toute manière il y a pas spécialement je veux dire je t'aime ça c'est mes trucs à moi ça c'est Il faut de la syntaxe toi tu mets de la syntaxe dans tes poèmes t'en mets un maximum Il en faut il faut de la syntaxe il faut aussi de la conjugaison Il faut du Becherel du bled J'ai pété les rimes aussi hein voilà ouais Non mais attendez attendez on accueille qui là maintenant ? Attends pas encore non non non je vais la rappeler parce que j'ai besoin d'une ligne Alors tu bières la chaude et puis tu prends la ligne ? Rappelle le secret Ouais voilà le bulldog secret tu vois tout le monde le veut et apparemment il y en a un qui s'appelle Arnett ou Tony ? Non Non ? Ouais Alors donc comment doit être réalisé un poème bon bah de toute manière ça va être des rimes Mais j'ai pas répondu Non mais toi tu vas te faire foutre Je rentre s'il te plaît Bravo Mais non Mais je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi Je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi Je t'ai dit de toute manière je veux pas t'entendre toi T'as pas envie de me dire comment je réalise mes chers poèmes ? T'as pas envie de me dire comment je réalise mes chers poèmes ? Ouais vas-y Ouais vas-y Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Eh bien moi j'aime deux doigts de sensualité avec un tiers de whisky et un tiers de Gérard Ouais alors tu vois Fildar Fildar Fildar Fildar Fildar Fildar Quoi ? Fildar Quoi ? Fildar Quoi ? On travaille T'as laissé le pisser un peu ? Oh Benjamin Je m'amuse bien je fais de la Gameboy Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Oh putain l'autre au lieu de travailler il est en train de faire de la Gameboy en plein Non mais il est cool Non mais il est cool Non mais il est cool Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Ouais il est cool Fildar Bah apparemment comme il a pas l'air de vouloir travailler au standard c'est… Bah il est cool De Turpentine, est-ce que tu comptes tes pieds pour faire un poème ? Laisse-le Gérard, il répond à la question. Donc tu me disais ? Est-ce que tu comptes tes pieds quand tu écris un poème ? Non. Non, pas du tout. Et tu comptes tes verres ? Non plus. Non, il picole les verres. Les verres du cul. Les verres du cul, toi, tu la fermes un peu. Donc string en fleur. Oui, tu peux draguer, c'est clair, ça aide à draguer les poèmes. Moi, je me souviens, l'autre fois, j'ai branché une nana, je lui ai récité un poème. C'était un truc du genre, je ne sais pas, viens là cochonne, que je te ramone avec mon gros dard, je vais t'éclater ta boîte à souchards. Et direct, j'ai réussi à la serrer, direct. Et tu as pu trouver quelqu'un comme ça ? J'ai pu trouver plein, plein, plein, ça marche à chaque fois. Ça marche à chaque fois, tu leur fais deux, trois rimes et c'est bon, pas mal. Oui, mais je ne pense pas, mon ami. Toi, tu as fait pareil, tu as bien conquis. Des dizaines et des dizaines de femmes grâce à tes poèmes. Non, je pense qu'à mon avis, là, tu te trompes, vraiment, vraiment, tu te trompes. On reconnaît que tes poèmes ont quand même fait ta gloire. Ah mais attends, mais ce que je lis à l'antenne, ça c'est différent. Mais ça n'attire pas les femmes ? Non. La chaude, tu t'écrases un peu. Mais tu m'as touché, moi. Non, mais toi, tu as t'écrasé parce que tu m'énerves. Tu t'as touché où, la chaude ? Donc, on accueille, on accueille Santa Belgica, il nous appelle de Belgique. Et voilà, il est cool, il a... T'as quel âge, Santa Belgica ? J'ai 23 ans. Voilà. Salut, Santa Belgica. Salut, toi. Salut, Belle. Bonjour. Donc, patinez du phare. Putain ! C'est quoi, cette merde, là ? Calmez-vous, les auditeurs, merde. N'oubliez pas. C'est bon, quoi. Oh, putain ! Non, on se dépêche. Gérard, vas-y, continue le débat, je vais essayer. Allez, encule ton cul, toi, la salope. Là, tu vas permettre ta gueule pour deux bons. Mais c'est la chaude. Hein, la chaude ? C'est un conseil que je te donne avant que... Allez, dégage ! Hop ! T'es pas très poli. T'es pas très poli, Gérard. T'es pas très poli, tu puisses. Calmez-vous pour la chaude. Il est monté sans moi. Quel bordel, dans ce débat. Donc, petit délire char. Ouais. Donc, c'est quoi, la question ? Alors... Peut-on séduire avec un poème ? Peut-on utiliser un poème pour séduire ? Manu, fais gaffe ! Tu te calmes, Manu, hein. Bah, j'en sais rien, parce que... Donc, un mec m'a séduite avec un poème. Ah ! Ah ! Pour l'instant. Ah ! Ah ! Ah ! Ah, mais je sais pas. Ah ! Ah ! Ah ! Ah, bah, ils s'en foutent, là. Ils sont déjà partis. Attends, c'est quoi, ça, Gérard ? Ça vient d'où, ça ? Non, mais, Fildar, quand tu feras bien ton boulot... Qu'est-ce qui se passe ? Ouais, Fildar ! Bravo ! Merde ! Qu'est-ce que t'as fait ? Non, non, non, non. Non, non. Non, non, non, non, non. C'est quoi ? Non, non, tu l'auras pas. Mais c'est quoi ? Je sais même pas ce que c'est. J'aurais quoi ? Tu l'auras pas, parce que tu vas le mettre là, MD ? Ouais, ouais. Ouais, c'est un petit truc... MD, GG, insert. Gérard ? Avec Niette. Gérard ? C'est qui ? C'est un remix, un exclusif que je voulais pas te dire, parce que c'était une surprise. C'est qui ? C'est Verlaine. Ouais, Verlaine. Moi, je pense quand même qu'on peut, pour revenir un peu dans le débat, je pense qu'on peut répondre à la question, quand même, parce que t'as réussi à séduire la grosse Sandy avec tes poèmes. Verlaine, tu restes poli, parce que la grosse Sandy, elle t'emmerde. Oui, c'est vrai, pardon, mais c'est comme toi, c'est parce que tu l'appelles comme ça, toi, donc je pensais qu'on pouvait l'appeler comme ça, quoi. Non, non, mais attends, moi, je lui dis ce que je veux. C'est vrai, c'est vrai. Enfin, voilà, quoi. Bon, alors, dans ce cas-là, comme vous faites les cons, eh ben, on arrête. Oh, non ! Non, on n'arrête pas ! On arrête ! Non, j'ai dit pas ça, là. Sur l'IRC, on a dépassé les 4 1882,4. Je suis tranquille, on commence à arriver vers notre record, alors j'aimerais bien que le débat se passe calmement. Non, mais moi, dans ce cas-là, je voudrais bien que les gens, je voudrais bien que Fildar fasse bien son boulot avant qu'il se prenne des claques. Allô ? Gérard ? Oui, allô, fun, bonsoir. C'est qui ? Oui, t'es au standard, tu veux parler de quoi ? Mais qu'est-ce que c'est que ça, Phil ? Tu veux parler au doc, oui, quitte pas. Bon, Gérard... Fildar ! Moi, j'attends que tu fasses ton débat, moi, je peux rien faire sans toi. Ouais, c'est bon, c'est bon. Je peux rien faire sans toi, Gérard. Non, non, mais... Bon, Gérard, pour en revenir au débat, il y a Turpentine qui te demande si t'as séduit Sandy grâce à tes poèmes. Ah, ça, c'est une bonne question. Ça, c'est une question que tout le monde voudrait savoir. Est-ce que ça attire les animaux ? Comment ? Est-ce que ça attire les animaux, les poèmes ? Est-ce que ça attire ta connerie ? Ah, t'es drôle. Gérard ? On va demander à Petit Nénuphar. Oui ? Tu m'as pas écouté une fois de plus. Bon, alors, vas-y, dis. Non, c'est bon, j'ai répété, c'est bon. Je peux aller passer à un autre ? Donc, on va demander à Pucelle de Nuit. Allez, Pucelle du Sud. Gérard, on me repose la question sur IRC. On me redemande si Sandy... Sandy, on ne me la redemande pas. Non, attends, Manu, s'il te plaît, c'est pas toi qui commandes, c'est Régo, toi. Tu ne fais rien et tu te tais. Elle va venir plus tard, la question. Non, je la garde pour... La grosse, ça t'emmerde, toi, connard ! Elle va venir plus tard, la grosse. Tu peux répondre ? On reprend le débat, là. T'as un nouvel auditeur, en plus. Alors, on a Santa Belgica et Potiron du Sexe. Oui, salut, Coco. Oh ! Salut, Potiron. Salut, Potiron. Allô, Coco ? Potiron, tu réponds comme il faut ! Ouais, bonjour. Salut, ça va ? Oh là là ! Putain ! C'est quoi, là, ces auditeurs que tu me prends, toi ? Qu'est-ce que c'est que ça, là ? Putain ! Attends, Gérard, j'ai rappelé un mec de Belgique parce que tu voulais des Belges dans le débat. En plus, c'est quelqu'un de l'Internet et tu ne l'as toujours pas fait participer. C'est Santa Belgica. Il n'a toujours pas répondu à ta question. C'est un Belge et il attend. Oui, Gérard ? Alors, toi, toi, ça qui est plus sale du sud, tu vas fermer ta gueule un peu. Non, mais dis rien. Vas-y, réponds, Santa Belgica. Alors, je voudrais savoir si... En fait, je suis poète à mi-temps en Belgique. Je voudrais savoir si Gérard connaît mes oeuvres. Non ! Non, mais je peux lire un poème, peut-être ? Non ! Oh, mais tant pis, quand même. Une mélodie est née le jour où nous nous sommes rencontrés. Et cette mélodie... Il a mis sa gueule à lui ! Elle sera toute notre vie. Vas-y, gros. Voilà, c'est fait. C'est génial, quand même. Deuxième débat, vous allez me foutre la mère d'encore ! Il était beau, son poème. Gérard, tu pourrais faire correctement ton travail. Mais c'est pas vrai, hein ! Gérard, il était beau, son poème. Tu pourrais écouter. Ça m'a pris trois ans pour faire ce poème. Plus sale du sud. Oui, Gérard. Moi, on ne me séduit pas avec des poèmes. Avec des billets, avec des carottes râpées, des clés de douze, des choses comme ça. Hum. Verlaine. Oui, moi, je pense que je suis d'accord avec plus sale du sud. Non, mais tu es précise. C'est-à-dire qu'on peut, effectivement, ou on ne peut pas. Maintenant, chacun a un peu pour soi. Et pour un marque, tu fais quoi ? Non, il n'y a pas de marque. C'est-à-dire que, par exemple, quelque chose comme Orangina ou Coca-Cola... Bon, alors... Verlaine, au revoir ! Pour en revenir à ma question de tout à l'heure, donc, sur IRC, on te demandait si Sandy avait été charmée par tes poèmes. Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! Tu ne vois pas que les autres s'habillent, là ? Allez, débout ! T'es vraiment un bâtard, toi, là-bas ! Quoi ? Dédicace ? T'es vraiment... T'es vraiment un fumier, là ! Tu nous le demandes à chaque fois ! Ouais, mais attends ! Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! On va l'appeler. Bon, ben, justement, on accueille Poupou le mystère. Salut, Poupou ! Salut, le sanglier ! Salut, le sanglier ! Salut, le sanglier ! Tais-toi, la grosse débout, espèce de finiasse, là ! Tu ne vois pas que les autres s'habillent, là ? Allez, débout ! Et ils sont bien avec nous ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! C'est la fête ! Poupou le mystère ! C'est la fête ! C'est la fête ! Oui, c'est la fête ! C'est la fête ! C'est ça, la fête ! Bon, ça y est ! Ça y est, là, ça y est ! Bon, alors, Poupou le mystère ! Oui, bonjour, Gérard ! Bon, t'es là ? Oui, oui, je suis là, t'inquiète pas ! T'es bonne ? Bonsoir ! Bon, donc... T'es bonne ? Bonsoir, bonsoir ! Bon, Poupou, t'as bien vu que c'était pour toi ? Oui, oui, j'ai bien vu, oui ! T'inquiète pas, j'ai bien écouté la musique ! Donc, alors, maintenant, comme tout le monde sur IRC me demande si je t'ai séduit avec mes poèmes, donc, est-ce que tu peux répondre à la question IRC ? En sachant que c'est Poulmystère ! Voilà, en sachant que c'est Poulmystère comme rigolo ! Il y a trop de mystère dans ce truc ! Non, non, mais vous la laissez répondre, d'accord, maintenant ? Non, je pense qu'en effet, tu m'as séduit avec tes poèmes ! Oh, tu peux faire moins de bruit, s'il te plaît, joue, là ! Attends, toi ! Gérard, Gérard, arrête, le tape pas, le tape pas ! Ah, mais Gérard, si tu ne m'écoutes pas, c'est pas un problème ! Mais non, il ne t'écoute pas, là, il est en train de taper Fildar ! Il te fait parler, c'est un poème de quel siècle ? Gérard, Gérard, vas-y ! Maîtrise quelque chose, là, au lieu de taper Fildar, reprends ! Je t'écoute ! Il y a Poupou le mystère qui te parlait, tu ne l'as même pas écouté, du coup ! Donc, alors, vas-y ! Moi, j'ai fait un poème sur le pont de l'Alma ! Non, ta gueule, à toi, sur le pont de l'Alma ! Non, mais ça, en plus, ça n'a rien à voir avec toi ! Oh, Mercedes ! Putain, putain, putain, putain ! Mais, balance, balance-moi un disque ! Mais non, j'ai pas un disque ! Toi, pilier du pont de l'Alma que j'aime tant ! Toi, haussier ! Au pont de l'Alma, non, je ne l'écoute pas ! Il est incroyable ! Alors, tu le prends, tu l'emmènes dans ton bureau, tu ne lui donnes plus ! Ah, d'accord ! Tu l'emmènes dans ton bureau, tu vas jouer avec ! Quand je m'éclate dans un pylône ! Bon, alors, attendez, attendez, attendez, attendez ! Oh ! Maintenant ! C'est combien, Game Boy ? Oh oui, Sandy, je joue, oui ! Oh oui ! Alors, on va garder Poupou le mystère ! Oui, je suis là ! Donc, tu restes ! Potiron du sexe ! Toi, tu vas te calmer, ou sinon, tu vas dégager ! D'accord ! Puis celle du sud ! Oui ! On va te garder ! Attends, c'est moi qui décide ! Attends, c'est toi qui décide, c'est moi qui commande, d'accord ? Oui, d'accord ! Ok ! Donc, Manu, tu me balances le disque ! Tout de suite ? Oui, oui, oui ! Il est 2h18, vous allez réfléchir à la troisième question ! D'accord ! Quels sont, pour vous, les poèmes les plus beaux ? Et on répondra, avec Poupou le mystère, à la question IRC, tout à l'heure, qu'on nous demande, comment j'ai fait pour... Non, mais ils s'en foutent, maintenant ! Ils m'ont dit que Manu, on s'en fout ! Non, ils ne veulent pas que tu répondes, ils vont s'en aller, si tu réponds, alors ! Non, non, mais on va leur répondre, avec Poupou le mystère, et on se retrouve... On va perdre des gens, Gérard, on va perdre des gens ! Eh ben, dans ce cas-là, on va s'écouter, quoi ? On va s'écouter, attends que je te dise pas de conneries ! Je me mets... Quoi ? Je me mets un doigt dans le cul, non ? Non, c'est pas ça ! Bouge la grosse ! Non, non, non ! Je me mets un carton dans les fesses, parce que je ne me suis pas essuyé ! Mais quand est-ce qu'on va l'avoir en CD, Bouge la grosse ? Ah ben ça, je sais pas, faudra voir si tes débats sont bien ! Ouais, mais faudrait qu'on l'aille en entier ! Donc, pour l'instant, c'est, je viens de te le dire, le titre... C'est, ben... C'est toi qui l'as... J'ai un carton dans les fesses, quoi ? Attends, il y a Max... Avec Je me suis mal essuyé ! Avec Je me suis mal essuyé, et donc, vous réfléchissez à la question... Je me suis mal essuyé ! Avec Je me suis mal essuyé, et donc, vous réfléchissez à la question... Quels sont pour vous les plus beaux poèmes ? Donc, vous pouvez toujours nous appeler au 0800 70 5000... Et 0800 308 5000... Oh, ta gueule ! Ta gueule, toi, tu es un peu ignorant ! Bon à rien, qu'est-ce qu'il fait, là ? T'es tombé dans la poubelle ? Pauvre tâche ! Pauvre tâche ! Tâche ! Tildar ! Allez ! Attends, parce qu'on ne l'avait pas mis en entier, le truc, elle est là, grosse ! Elle est où ? Elle est au standard ! Ta gueule, elle est au standard, attends ! Merde, ma grosse, ok ? Tu ne vas pas lui raccrocher au nez, comme tu as l'habitude de faire ? Donc, on se met le carton dans l'arrêt, et puis, voilà ! On se retrouve tout de suite après ! Manu, annonce le disque, s'il te plaît ! J'ai un carton dans l'arrêt, avec Je me suis mal essuyé ! Ok ! Voilà, et vous pouvez nous appeler au 0800 70 5000... 0800 808 5000 ! Et toujours l'IRC ! Toujours l'IRC ! www.funradio ! Et donc, c'est Rigo qui vous répond ! Voilà, on est... C'est les débats de Gérard, quand même ! C'est toujours les débats ! Le ! Gérard, ok ! Sur Funradio ! Sur Funradio ! Par rapport à l'IRC, vite fait, je voulais juste dire qu'on a dépassé les 4500 quand même, ce qui est un record, même si ça ne fait pas encore 4900 ! On est 4623, et je voulais saluer quelques personnes, Spoutnik, Izen, Cédric, Yankee, Ice-T, Chocobo, Cédric, et les autres, quoi ! Allez, faites-moi plaisir ! Faites-moi plaisir ! Aujourd'hui, on est... On est le... Combien ? On est le 3 décembre ? Ouais ! Non, le 4 décembre ! Allez, faites-moi plaisir ! Montez-moi l'IRC ! Faites-moi monter l'Internet ! Faites-moi monter l'Internet à 5000 personnes ! Allez, on récupère ! Allez, allez ! Spring en fleurs ! Oui, mais restez à toi, Gérard ! Ouais, salut ! Salut ! Pour le... Pour le... Match Talk... Chose... Mystère ! Allez, bouge la grosse, là ! T'inquiète pas, on a une surprise ! Salut, Rigaud ! Salut, Manu ! Et salut, Fildard ! Salut, machin mystère ! Ouais, salut à tous ! Et puis moi, je pue de la gueule ! Ouais ! Non, je viens de te dire salut, Gégé, donc t'as pas entendu ! Ouais ! Non, mais moi, j'ai mal entendu ce que tu m'as dit ! Bon, allez, c'est pas grave, on y va ! C'est pas grave ! Puis, celle du Sud, j'espère que tu t'es calmée ! Salut, Gérard ! Verlaine ! Oui, bonsoir, Gérard ! Tu t'es calmée ? Oui ! Euh... Potiron du sexe, j'espère que tu t'es calmée ! Oui ! Et Santa Belgica aussi ! Oh, j'étais pas énervé, moi ! Bon, alors... Ouais, Gégé, toi, t'es calmée ? Maintenant, on va continuer le débat ! Sérieusement ! Je suis pas calmée, je te le dis ! Bon, qui qui est pas calmée ? C'est String Enfleur, tu m'as pas demandé si j'étais calmée ! Bon, tu t'es calmée ? Ouais ! Bon, alors, maintenant, on y va ! Quels sont pour vous les plus beaux... Quels sont pour vous... Les poèmes les plus beaux ? On va demander ça à Santa Belgica ! Eh bien, un des poèmes les plus beaux qui existe, c'est Ecolalie de la mémoire, arborescent au trédit bitoir. Tu le connais ? Comment ? C'est Ecolalie de la mémoire, arborescent au trédit bitoir. C'est un poème belge. Euh, je connais pas. C'est beau, en tout cas. Enfin, euh... Potiron du sexe ! Ouais, bah, moi, le poème qui m'a le plus touché, c'était le grand classique de la charcuterie, ça, c'est un truc, ça m'a touché, parce que ça parle de la mormoine poêleuse, et j'aime bien. Tu aimes aussi, Gérard ? Non. Mais tu connais ? Non, je connais pas. Tu veux que je t'envoie ? Non, euh... Oui, tu peux l'envoyer au 143 menu Charles de Gaulle, 92 521, noyé sur scène SEDEX. Oh, quelle belle voix ! Donc, tu peux... T'es vrai, Gérard ? Non, mais vous pouvez toujours nous écrire, et puis m'envoyer des petits poèmes. On peut t'écrire directement à toi ? Oui, bah, vous mettez à l'intention de Gérard, et... N'ayez crainte. Je serais... Fildar m'avait dit qu'on pouvait pas. Ah bon, Fildar, depuis quand que... Attends, mais maintenant, il va vous rater. Depuis quand que les gens, ils ont plus le droit de m'écrire ? Ouais, c'est quoi ce bordel, là ? Fildar m'avait dit qu'on pouvait plus. Il a dit qu'il y avait pas de fan club au 143 menu Charles de Gaulle. Tu réponds, tu réponds. Non, je parle pas, je parle pas. Tu réponds aux auditeurs ! Faut savoir ce que tu veux, là. Tu dis que j'éteins mon micro, donc je parle pas. Attends, Gérard ? Oui ? Je t'ai envoyé des chocolats, tu les as reçus ou pas ? Non. Moi, j'ai envoyé des bonbons. Attends, mais on t'a envoyé des trucs, comment ça se fait que tu les as reçus ? J'avais mis l'attention de Fildar pour Gérard. C'est Fildar qui les a gardés ? Fildar ? C'est où ? Je comprends pas. C'est chez moi ? Avec des millionnaires. Moi, je lui ai envoyé des photos intimes, mais bon... Qui c'est qui a envoyé des millionnaires ? Verlaine, j'avais envoyé pour Noël, déjà, les cadeaux, l'attention de Fildar pour Gérard, parce que Fildar m'avait dit qu'il fallait lui envoyer à lui. Ah non, mais Fildar, tu t'en... Mais Fildar m'a dit qu'il fallait tout lui envoyer à lui. C'est pour ça que j'ai envoyé une télévision couleur. Mais Fildar, c'est pour ça que t'as des nouvelles sapes ? Ah, le salaud ! Max ! Je t'ai envoyé des coton-tits, je t'ai envoyé des t-shirts Nike. Je t'ai envoyé une pochette surprise millionnaire, tu sais, avec 20 tickets de millionnaire dedans. Attends, l'autre, il m'a envoyé des trucs... Oh ! Ah, mais calme-toi, Gégé ! Je comprends pas. Ouais, je t'avais envoyé des chocolats, hein. Attends, et l'autre, il me pique mon courrier ! Et les chocolats ? Très déçu. Il y avait des bons tickets au kiwi. Eh non, il pique ton courrier ! On en parlera après. Eh ben, je t'en faisais Chantal Goya, il l'a eu. Bon, alors, question Verlaine. Quels sont les... Je tenais quand même à vous remercier pour les millionnaires et tout ça, les mecs, c'est cool. Non, mais c'est un bâtard, lui, c'est pas grave, on va régler ça après. Pour en revenir à l'IRC, il y a Fiji Lido qui te demande si t'as entendu parler de l'hypraconductivité des poèmes le soir quand il fait nuit. Non. Non, j'ai pas eu l'occasion d'en entendre parler, de ça. Attends, je comprends pas, qu'est-ce que ça veut dire, ça, Gérard ? Ben, justement, moi non plus. L'hypraconductivité, tu vois ? Non, je sais pas ce que c'est. Moi, je t'expliquerai après, là. Tu me l'expliqueras. Donc, Verlaine ? Oui, ben moi, bizarrement, c'est un poème à toi qui m'avait le plus marqué, mais il y a longtemps, quoi. Ah, ben, dis, dis, dis ! Ben, je me souviens à peu près du texte, je sais pas si t'en souviendrais, c'était, bien sûr, je voudrais te dire je t'aime. Ouais. C'était dans un camion frigo, c'était sur un air de trompette, avec, sur un fendrier, je sais pas si tu te souviens. Ah, bon, ben, c'est... Sur un aigle. Ouais, ouais, ouais, c'est la merde. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Qui, qui, qui, qui, qui demande ça ? Ben, moi. Euh, Pissache du Sud. Oui. Donc, toi ? Ben, moi, ce sont les poèmes de Yaponov. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Oh, là, là. Pissache du Sud. Ouais, moi, c'est un poète russe dont les oeuvres ont été traduites en français, c'est très beau. C'est très dépouillé, t'as un mot par page, mais c'est très bien pensé. Ben, Gérard, c'est vrai que tu couches avec Big Bill ? Euh, Poupou le mystère. Oui, ben, écoute, moi, ce que je peux te dire, c'est que, pour moi, les poèmes les plus beaux, c'est Baudelaire. Ouais. C'est très, très beau. Oh, non ! Et, euh, bien sûr, les dix. Oh ! C'est exactement grâce à ça, grâce à tes poèmes, que je t'ai connue, quoi. Que j'ai fait ta connaissance, et puis, voilà. Ah, ben, voilà, elle répond à la question de l'Internet, Gérard. Il me mentait dessus, c'est tout. Ben, la question... Non, mais il y en a une autre. Ah, une autre ? Parce que l'IPRA, il perd contre l'activité, apparemment, tu sais pas ce que c'est. On te demande si c'est vrai que... Alors, attends, si les poèmes du Figaro signés Gégé de Suren, est-ce que c'est les tiens, c'est Chocobo qui demande ça ? Non, c'est le Figaro. J'ai jamais mis de poèmes sur le Figaro, et j'irai jamais mettre des poèmes. C'est quelqu'un d'autre, alors. Non, mais, là-dedans, j'irai jamais mettre... Ben, il faut payer, en plus. Comment ? Il faut payer. Oui, il faut payer. Et, Poupou le Mister, pour l'instant, je réponds, tu me laisses parler, s'il te plaît, merci. Ok, y a pas de problème. Avant que je t'assomme. Alors, ça, sûrement pas, parce que t'as pas... Bon, allez, c'est bon, c'est bon, laisse-le répondre, putain. Eh, oh, tu la laisses parler, toi ? Tu la laisses parler, toi ? Comment ? Eh, Gérard, t'as le juste prix de ton cul ? Euh, string en fleur... Euh, donc, euh... Tu réponds ? Pour répondre à la question IRC, donc, non... Vite, vite, vite, vite, vite. Donc, on va demander à... Ben, string en fleur, maintenant. Eh, Gérard, t'as le juste prix de ton cul ? String en fleur. Voilà, oui, déjà, je voulais dire que Moby Dick Mister, là, elle a pas beaucoup de goût au niveau des poèmes. Et, deuxièmement, les plus beaux poèmes, ben, c'est ceux qu'on fait avec le cœur, hein, ou ceux qu'on fait avec l'alcool. Non, mais, de toute manière, en principe, quand tu fais un poème, tu le fais du fond du cœur, pour la personne que t'aimes. Ouais, tu peux le faire du fond du cul, aussi. Non. String en fleur. Ouais, mais je te disais, avec l'alcool, reconnais que quand t'es un peu éméché, ça aide pour l'inspiration. Euh, non, je vais te dire une chose que... Non, non, non ! Les plus grands poètes, ils ont toujours consommé un maximum, quand même. Eh, je vais te dire une chose que... Ouais, il y a autre chose. Ben, attends, il y en a un, là, pour l'instant... J'ai rien fait ! Non, mais c'est lui, là. Tu vois, Pildar, tu me laisses ton micro, et c'est tout. D'accord ? Euh, Rigo ? Question IRC, avant que je réponde. Alors, est-ce que c'est vrai que j'ai lu dans le Surenois magazine que Gégé donne des cours de poème ? C'est Turpentine qui te demande ça. Non, je donne pas des cours de poème, et... C'est peut-être une idée, ça. Non, mais même, je donnerai pas mes cours... Je donnerai pas comment que je fais mes poèmes, ni rien du tout. De toute façon, t'as pas le temps, t'es pas bouqué. Comme Coca-Cola, c'est top. Est-ce que tu lui donnes des cours de comique involontaire ? Oh ! On se calme, derrière, on laisse parler la personne qui pose la question. Oui, donc, c'est beaucoup plus clair. Donc, ce que je voulais te dire, c'est que si, moi, tu me donnes des cours par correspondance pour faire des poèmes. Alors, les cours par correspondance... Et donc, ce que tu n'as pas dit ? On n'entend rien à ce qu'elle dit. Non, mais c'est normal, parce que Pildar, il parle dessus. Donc, alors, les cours par... Les cours par correspondance... Manu, tu vas te taire, s'il te plaît. Donc, les cours par correspondance... Putain, ça commence à bien faire. Je vais pouvoir répondre. Quel bordel ! Oui, mais je pense que ça va être les deux débats qui vont foirer. Si les deux débats foirent, la semaine prochaine, j'en ferai qu'un, ça sera les jeux vidéo. Donc, alors, avis aux amateurs... Pour les autres... Gérard, pour revenir au débat, bravo, déjà. Et il y a Chocobo, encore, qui te demande où est-ce qu'on peut trouver ton papier peint, les poèmes de Gégé, avec tes poèmes d'écrit dessus. Alors, là, dans ces cas-là, le truc avec les poèmes de Gégé, donc, dans ces cas-là, vous achetez le best-of qu'on a fait avec Max... Le papier peint ? Non, mais le papier peint, ça n'existe pas. Si, lui, il l'a vu chez des gens. Oui, ben, il l'a peut-être vu chez des gens. Moi, j'ai vu du papier toilette à Saint-Ouen, la dernière fois. Je te jure, c'est vrai. Ouais, ben, moi, j'en ai rien à foutre. Donc, si vous voulez savoir plus... On me dit qu'il y en a qui ont vu des 4x3 sur des nationales, aussi. Non, ben, ça, c'est des conneries. À côté du Mans. Oui, c'est ça. T'as raison, toi, pucelle du Sud. Continue comme ça, et tu m'intéresses. Vas-y, cochonne. Alors, donc, pour répondre à la question quels sont, pour vous, les poèmes les plus beaux, donc, c'est sûr qu'il y a Verlaine, il y a Baudelaire, il y a... Même, je pense qu'il y a plusieurs personnes qu'on en fait. Bon, pour dire que... Herbert Léonard ? Non, Herbert Léonard, c'est un chanteur. Voyons, voyons. On ne confond pas les chanteurs. C'est un peu des poètes, les chanteurs. Non, non, non. Justement, Gérard, on avait récupéré sur Internet un petit sondage à la question quel est votre poète préféré. Donc, il y avait 43% des gens qui préfèrent Pythagore. 24% des gens préfèrent Lili à poil. Ah, très bien. Et 100% des gens détestent le poète de Suren. Ah, là, c'est clair. Non, non, mais ça, c'est des trucs confidentiels. Non, c'est ma pochette, ça, Gérard. Du calme. Non, non, mais attends. Déjà, il y a un truc que j'ai retiré. Parce que dessus, c'est marqué Lili. Alors, il est hors de question, donc tu fais gaffe à ce que tu vas lire. T'as jamais lu ses poèmes ? La tienne, toi, connard. Alors, doit-on parler plus souvent de... Doit-on parler le plus souvent de quoi ? Je n'ai pas répondu à ta question. C'est qui ? Je t'écoute. Les poètes que j'admire beaucoup, il y a par exemple un poète belge qui est très connu, c'est Hergé, qui a écrit les poèmes de Tintin et Mille. Donc, il y a Rigaud qui a une question IRC, non ? Non, la question, c'est pourquoi mon micro il ne s'éteint plus ? Ben si, il s'éteint. Alors, ça y est, Rigaud. Ça y est, ça y est, ça y est. On se calme, hein. On va essayer de continuer le... Doit-on parler plus souvent de... Attends. Doit-on... Attends, attends. Calme-toi, Gérard. On reprend un peu de sa petite... Doit-on parler plus souvent... On va parler plus souvent des poèmes à la télé. On va demander ça à Stringanfleur. C'est quoi cette obsession du doit-on, là ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Si tu ne veux pas répondre, tu le dis. On prend quelqu'un d'autre à ta place parce qu'il y a 24 lignes qui sonnent. Gérard, toi, perso, rapport au doit-on, tu mets un doigt ou deux doigts ? Voilà, exactement. Et toi, est-ce qu'on te demande si tu mets deux doigts ou un doigt ? Mais non, mais moi, je te le demande. Gérard, pour revenir au débat, Gérard, pour revenir au débat, il y a Formos qui me dit que... pour les débats à la télé, il ne devrait plus s'en parler dans le Big Wheel. Ouais, mais ça, c'est pas évident. Donc, Stringanfleur ? Tu peux me refaire la question, là, parce que je suis largué. Alors, doit-on parler plus souvent des poèmes à la télé ? À la télé, non. Je pense que, franchement, les poèmes, ça reste dans le milieu de la radio. Je pense qu'il y a quand même déjà suffisamment de gens qui souffrent avec tes poèmes. Donc, il ne faut pas trop que ça se diffuse à la télé parce que sinon, tu pourrais quand même contaminer pas mal de monde. Non, mais attends, Stringanfleur, dans ces cas-là, moi, les poèmes que je fais, c'est pour tout le monde. C'est pour tous les auditeurs et les auditrices. Je sais, c'est là qu'il y a le danger, justement. C'est qu'il peut toucher tout le monde, ton poème. Non, mais ça, de toute manière, ça a touché déjà... Bon, on va... Non, non, mais attends... Oui, Sylvain, tu parles de tes conneries, là ? Allez, c'est tranquille. C'est un peu le mystère, là. C'est un peu le mystère, là. Non, parce que tu me remets à l'antenne et après, tu me remets à le standard, là. Ça va pas du tout, hein ? C'est vrai que t'es pas bon, ta fille d'art. Il fait ça à tout le monde, hein ? Ah, la menteuse. Ah, non, non, je suis pas une menteuse. Je dis toujours la vérité, hein. Alors, Poupou le mystère. Oui ? Attends, attends. Oui, Rigo ? Alors... On te demande si t'es bourré quand tu fais tes poèmes. Non. Bah non, je l'ai dit tout à l'heure. J'en ai parlé tout à l'heure. Gégé, c'est qui, ta muse ? C'est Sandy, ta muse, ou pas ? Non, Gégé, c'est Mumus tout seul. Ah, est-ce que Sandy, c'est ta muse ? C'est ton égérie ? Est-ce que c'est là que tu trouves ton expiration, par exemple ? C'est qui qui parle, là ? C'est String en fleurs. Bon, alors, String en fleurs, pour l'instant, tu viens de répondre, tu laisses parler, les gens. Donc, Poupou le mystère. Poupou le mystère. Eh oui ! Elle est là ! Gérard, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Elle est là, elle est là ! Vous m'entendez, là ? Elle est là, elle est là ! Elle est là, c'est bon, Gérard, reviens ! Bon, alors, Gérard, c'est absenté du studio, je ne sais pas pourquoi. C'est pareil, il est parti dans le... Je sais, je vais te répondre ! Attends, c'est pas la peine, Poupou le mystère, il est parti. Il va revenir, là. Poupou le mystère, t'as pas un poème pour Gérard, pour le faire revenir ? Bah, écoute, je vais essayer de trouver dans mes affaires, et puis je vais le lire par... Allez, charge bien. Gérard, Poupou le mystère, elle veut te lire un poème. Et si, pas bien, il va te lire un poème. Tiens, je t'en prie. Non, mais là, il n'arrête pas de... Les gens sont en art, comme ça, ça va pas. Allô ? Là, moi, c'est terminé. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'en comprends rien, là. C'est Caliméron le mystère. Allô ? T'es là, Poupou le mystère, Poupou le mystère, t'es là. Oui, t'es là, sans doute. Vas-y, balance. Allô, l'autruche ? Bah, il m'écoute, j'ai le jeu, ou pas ? J'écoute ! Donc, c'était quoi, déjà, la question ? Alors, doit-on... Non, mais attends, ça va lâcher encore pas le dégât. Mais non, il y a une basse cour derrière. Elle suit pas, Gérard. Non, mais moi, c'est simple, il est 2h40, je pense que je vais arrêter. Ça va aller plus vite, hein. Que certains auditeurs se calment de temps en temps, que ça fasse pas masse et que tout le monde s'y mette, quoi. Alors, Poupou le mystère, tu veux répondre ? Donc, c'est, doit-on parler plus souvent des poèmes, je sais pas quoi, là ? Ouais, à la télé. Ouais, bah, je pense qu'on devrait, sans doute, consacrer des reportages à propos des poèmes. Des poèmes. Et essayer de parler de ça, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas assez à la télé. Et donc, voilà. Moi, je pense qu'on devrait faire des reportages, quoi. D'accord. Régo ? Oui ? Attends, excuse-moi, Poupou le mystère, il y a une question hier, c'est ? Oui, on te demande combien de poèmes tu as écrits dans ta vie ? Alors... C'est toujours le même. Donc, les poèmes que j'ai écrits dans ma vie, donc, à l'heure actuelle, il y en a plus de 200. Oh, quand même. Alors... 200 quoi ? 200 feuilles ? Non, non, mais attends, toi, t'éteins ton micro, parce que c'est moi qui ai la feuille, maintenant. Bah, je te pose une question, Gérard. Ouais, non, mais moi, c'est 200 poèmes que j'ai sur des feuilles. Alors, à la question, quel est votre poète ? Après, vous allez... Puis, celle du Sud ? Oui. Verlaine ? Ouais. Potiron du sexe ? Oui. Et Santa Belgica, donc, n'ayez crainte, je vois... Vous allez répondre à... Je vais répondre à la question, je vais quand même lire un petit sondage, là, que j'ai sur les yeux. Il y en a un, par contre. Celui-là, il va être vite lu. Alors... Ok, à quel poète aimeriez-vous ressembler ? Merde. C'est Gérard. Celui-là... C'est à la question, quel est votre poète préféré ? Tarié ? Non, mais ça, j'ai déjà lu. On l'a déjà lu, celui-là. Non, non, non, non, il a lu la haute. Non, il a lu celui-là, tu t'es énervé à cause de ça, tu ne te rappelles même plus pourquoi tu... Alors, à la question... Que verriez-vous comme thème de poésie ? Donc, 20% des gens sont aveugles et n'en font que d'écouter. 25% des gens verraient mieux avec des lunettes. 37% des gens ne voient pas le rapport. Et 43% des gens n'aiment pas la question. Donc, des trucs comme ça, moi, ce n'est même plus la peine qu'on fasse des débats. Ça ne sert à rien d'essayer de jouer au con comme ça, à fil d'art. Allez bien, tu vois, tu pourrais répéter la dernière question. Pucelle du Sud. Oui. Donc, pour toi. C'était quoi déjà ? Parce qu'on a beaucoup parlé, là. Alors, doit-on parler plus souvent des poèmes à la télé ? Non, non, je pense que c'est bien. C'est bien que les gens ignorent que les poèmes existent. Comme ça, ils ne vont pas évoluer culturellement. Et puis, ça ne fera pas des intellectuels. Verlaine ? Oui, je pense qu'on amènerait une transaction translative si on parlait plus des poèmes à la télévision. Ce qui permettrait de... De plus voir en quoi est constitué le poème. Et ça revaloriserait l'ensemble du monde de la poésie. Ouais. Potiron du sexe. Il est parti, il est parti, il est parti. Ah, il est parti. Alors, Santa Belgica. Ben oui, écoute, Gérard, puisque je représente le public belge, il faut savoir qu'à la télévision belge, il y a énormément d'émissions de poésie. Ça passe toute la journée avec des musiques de violon. C'est un petit peu chiant. D'accord. Merci, Fildor, de le couper quand... Ah, il est là, il est là. C'est tout ce que tu avais à me dire ? Santa Belgica. Oui. J'ai juste dit que c'était un petit peu chiant, et c'est tout. Ah, d'accord. Là, je ne comprends pas, parce que les trois quarts du temps, ça saute. Je me demande ce qui se passe. Pourquoi ? Les poèmes sautent. Non, non, non, mais la ligne saute. Ah, ce sont des poèmes en octosyllabes, alors. C'est quoi ce bordel, là ? Je ne sais pas. Tu as bien vu, je ne touche à rien. Si tu veux que je te dise... Oui, je ne sais pas d'où ça vient, moi. Putain, mais Léo ! Vous savez, ça veut dire quoi, là, ce bordel ? Je ne sais pas. Putain, mais ce n'est pas possible. Depuis quelle date existent les poèmes ? On va demander à Stringham Pleur. Gérard, Gérard, Gérard ! Tu as ta gueule ! Va te faire enculer, connard ! Oh là là, ça dégénère. Ouais, Gérard ? Stringham Pleur. Ouais, bah écoute, les poèmes, je pense que ça remonte à l'aube des temps. Tu peux préciser ? Bah, je ne sais pas, l'Antiquité, la Renaissance... Le Moyen-Âge, la Grèce antique, tout ça. Tout ça, il y avait déjà les plus grands poètes à cette époque-là. D'accord. On n'a pas entendu que tu arrives, heureusement, d'ailleurs, pour avoir des grands poètes, quand même. Non, mais attends, moi, je les ai fait sur l'antenne de Paine Radio depuis 93. Non, mais je sais, mais heureusement qu'on n'a pas attendu et qu'il y avait des Platons et des Dioscures et tout ça avant toi, parce que... Voilà, quoi. Attends, Marc. Si ça ne te plaît pas, ce que je fais comme poème... Non, mais attends, écoute-moi... Écoute-moi, si ça ne te plaît pas, dans ce cas-là, tu changes de radio, c'est tout, ça va plus vite. Mais si, Gérard, je te dis que tu es le digne représentant de la lignée des pédagogues, c'est plutôt un compliment, je veux dire, arrête. Bon, Poupou le mystère. Bah, écoute, moi, ce que je peux te dire, c'est que les poèmes existent déjà depuis Jésus-Christ. Ah, bah, depuis 1900, hein, OK ? Non, même avant 1900. Ah, bon ? Parce que Jésus-Christ, il est né avant 1900. Ouais. Donc, c'est un cas... Mais moi, je suis bien né avant Jésus-Christ. Ouais, mais toi, tu n'es pas Jésus-Christ. Non, mais je suis qui ? Je m'excuse, mais en fait, ça existe depuis que Jésus est écrit. Oh, on se tait derrière, on la laisse parler. Donc, tu disais, toi ? Ouais, donc, je pense que les poèmes ont été créés à l'époque de Jésus-Christ. Et alors, moi, je suis bien né avant Jésus-Christ. Non, t'es né après... Tu ne comprends pas ce que je veux te dire, mais... Non, non, mais de toute manière, je ne comprends pas le français. Ah, bah, si ce n'est pas qui le dit, alors, tu le reconnais, eh ben... Puis, celle du Sud. Ouais. Bah, les poèmes, ça date depuis que les gens écrivent. Hum. On a commencé par ça, en fait. D'accord. On a commencé par l'écriture cunéiforme, et ils ont fait des poèmes, tout de suite, pour séduire leur belle pour les sodomiser. Ouais, bah, de toute manière, on n'a pas besoin de séduire sa belle pour la sodomiser, comme tu dis si bien. Mais, à l'époque, si. Ouais, bah, peut-être. Mais, je ne pense pas, à mon avis. Euh, Verlaine ? Oui, bah, moi, je pense que les poèmes existent depuis très, très longtemps, quand même. Je ne sais pas exactement depuis quand. Par contre, je suis sûr que la poésie, elle est apparue il y a trois ou quatre ans avec toi. D'une camille téléphonique assurée, la vraie poésie, la pure. Bah, disons, ça m'est venu comme ça, d'en faire. Et puis, maintenant, ça ne m'empêche pas de continuer de les faire. Non, c'est sûr. C'est sûr que... Attends, Verlaine. C'est sûr qu'au début, tout le monde me disait, bon, bah, que j'en repasse. Bon, c'est... Tout le monde, même Max, m'a demandé à ce que j'en repasse. Oui, vas-y, continue, je t'écoute. Donc, bah, là, il y en a... Il y en a quatre pour ce soir, donc on ne va pas faire les temps sereins, non ? Je le sais bien. Et d'ailleurs, Gérard, si tu pouvais me permettre, moi, j'en ai fait un petit. J'aimerais bien que tu l'écoutes à la fin, à la fin, avec les tiens, pour me dire ce que tu en penses plus tard. Non, mais de toute manière, tu vas lire le tien, toi, en premier. D'accord. Et moi, je lirai les quatre miens. Maintenant, bon, bah, écoute, je vais te le lire maintenant. Bah, vas-y, vas-y, fais-en un tout de suite. Les gens de l'IRC, ils ne veulent pas t'entendre. Ah, c'est comme ça ? Enfin ! Ah, putain ! Mais, je... Arrête ! Gérard ! Carrel ! On l'enlève, là ! Ah, il copie, là ! Arrête de taper ! Arrête de taper avec le téléphone ! Ah, bah, voilà, tu l'as trouvé ! Ah, bah, voilà, tu l'as trouvé ! Alors, il est où ? Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! C'est vachement bien ! Bon, Gérard, tu fais quoi, là, oh ? Alors ? Eh, tu l'as coupé ! Putain, t'es vraiment un bâtard, toi ! Ah, mais c'est vraiment très beau, tes poèmes, hein ! Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! Ta gueule, toi, va te faire foutre ! Donc, de toute manière, on ne va pas continuer, on va s'arrêter. Eh, tu viens chez moi après, Gérard ! Va te faire foutre, toi ! Vas-y, enchaîne, enchaîne, Gérard ! Non, non, mais, de toute manière, on arrête, là ! Oh, non, non, non ! On continue, on continue, là ! Je n'ai pas attendu tout ce temps pour rire ! Gérard, tu me le gères ! Allez, je te fais une petite surprise, pour les dix dernières minutes, j'accueille Couscous à la place de Poitiron du Sexe. Bonsoir, Gérard ! Bonsoir, à tous ! Salut, Couscous ! Bonsoir ! Bon, alors, Couscous, depuis quelle date existent les poèmes ? Ah, moi, je pense que ça existe depuis que les poétons existaient, disons, dans les années 1900. Ah, ben, 1900, c'est la date que j'ai lue. Hum ? Après Jésus-Christ. Bon, Verlaine, tu fermes ta gueule ! Ah, c'est pas Verlaine, là, hein ? Eh, s'il crie, c'est à cause des clous, hein ! Ah, c'est bon, Gérard, rentre chez toi ! Allô, c'est Couscous, là ! Ouais, Couscous ! Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Allô, c'est Merguez ! Putain, Fuldar... Gérard, pour revenir au débat sur l'IRC, il y a D-Light qui te demande si, comme lui, tu es fan du poète grec Sergei Boubka. Je connais pas. Pourtant, il a écrit de super trucs ! Il est génial ! Il est grand, il a un grand grand stylo ! Donc, il est 2h48, 2h49, ça y est ? Oh oui, oh oui, oh oui ! Allô, qu'est-ce qu'il se passe ? Allô, c'est quoi ce bordel ? Allô ? Oui, allô, Fede, bonsoir, t'es au standard ? Ouais, bonsoir, c'est Couscous, ça va pas ? Bon, Gérard, pour continuer le débat, vu qu'apparemment, tu veux pas continuer, moi, j'ai des questions à te poser. Il y a Izen sur l'IRC qui te demande lequel de tes poèmes aimes-tu le plus ? Ah, c'est une bonne question, ça. Non, ça, justement, je l'ai pas là, et j'en ai fait quatre nouveaux pour éviter de changer. Donc, je vais en faire un, et puis après, je pense qu'on va se mettre... Non, on se met un disque... Non, on se met pas de disque, Gérard. On fera la conclusion... On finit dans dix minutes, donc... On fera une conclusion, donc... Donc, alors... T'as pas répondu, Gérard, en fait, c'est lequel de tes poèmes que t'aimes le plus ? Le mieux que j'aime, c'est... Je voudrais te dire « I love you », mais tu écoutes ton « What man ». C'est celui-là qui me touche le plus, et que tout le monde a apprécié. Je sais, si je peux me permettre, Gérard, j'étais pas encore ici, mais je t'écoutais déjà, et il y en avait un où... Je me souviens d'une phrase, en fait, mais ça faisait « J'aimerais te tenir la main sur le dos d'une vache ». Non. Et je pense que dans ce poème-là, il m'avait captivé. Non, je vais te dire une chose que là, tu vois... Non, je décroche, je m'en souviens. Non, mais attends, Manu, là, j'ai jamais été lire ce que tu viens d'annoncer, tu peux redire la phrase ? « J'aimerais te tenir la main sur le dos d'une vache ». Non. Ah si ? Non. Témoin. Non, non, non, non, non. Alors là, je peux te dire une chose que j'ai jamais été lire ça à l'antenne. Bon, c'est pas grave. C'était dans un poème. C'est pas grave, c'est pas grave. Non, mais attends, il y a un nouvel auditeur à la place de Verlaine que t'as viré, on a son copain Rambo. Non, mais c'est pas la peine, Manu, c'est de l'occlusion. Salut Rambo. Donc, alors, on va... Allô, on m'entend ? Salut Rambo. Allô ? Ouais, c'est Rambo, là. T'es bonne, Gérard. Elle mesure 1 mètre pour 400 kilos. C'est le Sandy ! Eh, Sandy, attends, merde ! Ok ? Sandy ! Voilà, alors... Allô ? Bon, ça y est, pour l'instant, je veux lire les poèmes. Manu, tu mets le double son, s'il te plaît. On m'entend bien, là, je suis au Vietnam, là. J'entends, j'entends. Gérard, on a Rambo au Vietnam, donc tu peux... Bah, j'en ai rien à poutre. C'est un grand poème, Rambo. On peut me perdre parce que je suis sur une valise satellite, hein. Putain, mais il va fermer sa gueule, lui. Merci. Alors, ça s'intitule Mon bébé. On le fait tout de suite ? Oui, on les paie maintenant. Bon, bah, on y va, on y va. On devrait plutôt peut-être faire la conclusion, ensuite tes poèmes. Non. Je pense que c'est mieux, quoi. Non, je paie. Non, mais vraiment. Non, mais c'est pas toi qui commandes, c'est moi. Non, mais comme ça, il fait les poèmes avec les auditeurs, comme ça, c'est cool. Non, mais c'est pas... C'était juste une suggestion, quoi. Non, mais de toute manière, on va faire... De toute façon, Max, il vient de me dire, Max, on fait la conclusion et après, on fait les poèmes. Voilà, tu vois, c'est pour ça que je te dis ça. Sinon, je te le dirai pas, on est venus me le dire. On est venus me le dire. Tu m'éteins ton micro et tu te la fermes. Fais la conclusion ! Non. Conclusion, d'abord, si, si, si. Mon bébé, fais-moi l'amour. Non, sérieux. Putain, mais c'est moi qui commande le jeudi, d'accord ? Bah, tu verras avec Max après, hein. C'est toi qui vois, hein. Mais bon, conclusion d'abord, quoi. Non. Bon, s'éclate-moi les fesses. Non, mais quand vous aurez fini de commander... C'est pas nous. Bon, Rigaud, tu peux me donner le nom de combien de personnes ? On a perdu, là. Si tu fais pas ta conclusion tout de suite, ils s'en vont, les gens. On a perdu 1200 personnes, là. Oh ! Non, non, non, non, ça, j'y crois pas trop, non plus, là-dedans. Bah, tu verras. Bon, donc, mon bébé. Mon bébé, fais-moi l'amour dans un camion. Manu, tu fermes ta gueule ! Non, mais, bah, je sais pas ce que t'en penses, Phil, mais moi, je pense que la conclusion, elle serait la bienvenue. Bon, alors, vous me faites chier, il y aura pas de poème ce soir, c'est tout. On fait conclusion et voir. Ok, poème d'abord, ok. Non, non, non, non, conclusion. Conclusion, on va demander à Serignan-Fleur, comme ça, ça va aller plus vite. Mais non, mais attends ! C'est qui qui commande le jeudi ? C'est moi ? Non, c'est moi. C'est toi qui ferme ta gueule ! T'as compris ? Tu fermes ta gueule ! Tu fermes ta gueule ! T'es bon, Gérard. Ok ? Là ! Maintenant, c'est moi qui commande. Alors, conclusion, il y aura pas de poème. Bah, moi, pourquoi il y a pas de poème ? Bah, ça, c'est pas à eux de commander, c'est à moi. Pourquoi il y aurait pas de poème ? Donc, moi, je fais les poèmes et je fais les conclusions derrière. Bah, tu crois pas que ça serait peut-être plus intelligent de faire la con ? Non. Non, parce que t'as tous les auditeurs qui vont t'alentir, ils vont pas arrêter de t'emmerder. Et après, tu vas gueuler. Tu fais ta conclusion, tu fais vite une torchade en 10 secondes et tu prends 5 minutes de ton temps, entre vos 55 et l'heure, pour faire tes 4 poèmes tranquilles. Alors, string en pleurs. Ah, c'est quand même inadmissible, ça. Ta gueule à toi ! On te l'a vu. Ta gueule ! Ouais, GG. String en pleurs, conclusion. Oui, tu m'entends, là ? Oui. Ok, donc, bah, je voulais te dire en conclusion que quand je suis dans ma Mercedes et que je suis à fond la caisse, je m'éclate sur un pylône et que je me fracasse la colonne. Quand il y a du verglas, non, je ne déraperai pas sous le pont de l'Allemagne. Voilà, c'était pour toi, Gérard. Gérard, pourquoi tu vas taper Fildar tout le temps ? Il était beau, son poème. Allez, à suivre. Poupou le mystère. Poupou le mystère. Moi, ce que j'ai à dire à GG, c'est que, là, franchement, je suis vachement dégoûtée parce que, là, les débats se passent très mal. On lui pose des questions, il répond pas correctement en question. C'est vrai. Et, là, je comprends pas, là. Pour moi, c'était nul. Merci, au revoir. Après, c'est... Attends, merci, au revoir. Attends, c'est toi qui commande depuis quand ? Pourquoi tu coupes saucisson à l'ail ? Poupou le mystère. Poussel du Sud. Poupou le mystère. Ouais, non, mais je suis là. Tu restes là parce que tu me diras ce que tu penses des quatre poèmes. Non, mais dépêche-toi parce que j'ai une grosse envie d'aller aux toilettes. C'est que ça contient... Allez, Poussel du Sud. Bon, Poussel du Sud. Moi, je voudrais te faire une conclusion en faisant un poème. Gérard est optimiste rien ne lui résiste car il a des kystes. Ok, merci. Verlaine ? Non, c'est Rambo. Rambo ? Allô ? Allô ? Rambo, ouais. Ouais. Vous m'entendez, là ? Ah, tu fais ta conclusion ! Gérard, il est au Vietnam. Attends, il y a un décalage. Non, je suis au Cambodge, j'ai changé. Ah. Ouais, bientôt, tu seras à Paris. Eh, il va vite, ton hélico. Je voulais juste dire qu'au niveau des poèmes, bon, je te laisse parce qu'il y a des Khmer rouges. Il dégage. Hop. Santa Belgica. Oui, Gérard, un instant, parce que j'étais en pleine création. Alors, eh bien, c'est très simple. Moi, mon père spirituel, c'est un certain J.Suren, qui est un auteur contemporain, plutôt temporain, d'ailleurs. Et je trouve qu'il était nécessaire de présenter, avec le maximum de rigueur, ce trésor de mots français qui est classé selon l'homophonie des syllabtoniques. D'accord, d'accord. OK, on a compris. Hop. Euh, couscous ? Ouais, Gérard, il n'y a pas de problème. Mais le débat, il était pas mal. Sauf que ça gueule un petit peu trop, mais il n'y a pas de problème. Quand tu veux, tu viens à la maison. OK, j'y pense. Toi, Manu, je vais t'éclater. Qu'est-ce que j'ai fait ? Toi aussi, je pense que tu vas perdre comme Filda. J'ai rien fait ? Je pense que... Tout à l'heure, on va discuter. Hein ? Rigo, combien sur l'Internet ? On a perdu un peu. On est quand même à 3000 et quelques. Je demande vite fait. 3000 combien, les gars ? 3125. C'est pas mal. On est à 4500. Bah ouais, mais je t'ai dit, si tu faisais pas ta conclusion tout de suite, ils partaient, les gens, ils sont partis. Non, mais il y en a... Bon, euh... Regarde, ben regarde, regarde. Tu vois où, un son, là ? Là, tu commences à m'énerver. Ça ? Vas-y, écoute. Attends, me prends pas pour un con. Ouais, c'est pareil. Ça, c'est Olivier. Voilà, donc c'est pas moi. Bon, ben, y aura pas de poème. Y a pas de double son, là ! Non, non, attends, faut pas déconner. Il te reste 3 minutes, dépêche-toi. Y a rien, là. Allez, allez, allez. Poupou le mystère, elle est toujours là ? Ouais. Non, mais toi, t'es... Non, mais elle est là ! Je suis là. T'es là, Poupou le mystère ? Ouais. Poupou le mystère, t'es là ? Poupou le mystère ! Oui, je suis là. Non, c'est pas toi. Mais si ! Non, c'est pas elle. J'ai envie de faire pipi. Attends, c'est un trap. T'as un trap, ça, attends. Me fais pas chier, toi. Pêche-toi, j'ai envie de faire pipi. Voilà, bravo. Bon, Gérard, y a quand même sur IRC une conclusion de paradoxe. Il dit que... T'as cassé, regarde ! Oh, il a pété le standard. Bon, je vais refaire ma conclusion de IRC, de paradoxe. Conclusion, les poèmes de Gégé sont aussi nasses que les surprises Kinder, que le dernier top album d'André Verschuren, et que les Feux de l'Amour, et que Témoin numéro 1, et que Skyro très unis. Alors là, André Verschuren, c'est pas moi. Bon, Manu, ça suffit, s'il te plaît ! Ça suffit, maintenant ! Vous faites que du boulot de naze, là ! On fout, maintenant ! Pour les émissions de demain, comment je vais faire, moi, à cause de toi ? Bah, attends, tu t'en prends après lui ? Non, non, c'est toi qui a cassé le truc en baissant le truc, en cassant. Bah, vas-y, maintenant, Gérard, vas-y. Donc, si elle écoute Poupou le Mister, c'est pour elle, les quatre qui sont dédiés. Donc, mon bébé. Mon bébé, fais-moi l'amour dans un camion. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une voiture. Mon bébé, fais-moi l'amour dans une niche. Celui qui s'amuse avec les micros va fermer sa gueule et vite. D'accord ? Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Magnum. Mon bébé, fais-moi l'amour sur mon Godot. Godzilla. Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Saint-Pangé. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une toupie. Mon bébé, fais-moi l'amour quand tu as tes règles. Mon bébé, fais-moi l'amour sur un Bambi. Mon bébé, fais-moi l'amour sur une girafe. Voilà, le premier. Le deuxième. Bravo. Le deuxième, aimer. Alors, je voudrais dire je t'aime sur une carte orange. Je voudrais te dire je t'aime sur un trèfle. Je voudrais te dire... Je t'aime sur un compresseur. Je voudrais te dire je t'aime quand ça ne va pas. Je voudrais te dire je t'aime sur un livre. Je voudrais te dire je t'aime sur un cheval. Je voudrais te dire je t'aime sur une cornemuse. Je voudrais te dire je t'aime sur un dalmatien. Je voudrais te dire je t'aime sur un concombre. Je voudrais te dire je t'aime sur un corbeau. Troisième, amour. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une chouette. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une cigale. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un cormorant. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un nuage. Gérard, excuse-moi, c'est quoi un cormorant ? Ta gueule. C'est quoi un nuage ? Va te faire foutre, toi. Mon amour, je voudrais te dire je t'aime. Je voudrais te faire des caresses sur une... Cigogne. Mon amour, je voudrais te faire des caresses dans l'espace. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chevreuil. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur une chicorée. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chouca. Mon amour, je voudrais te faire des caresses sur un chromosome. Le dernier. Il s'intitule poulette. Ma poulette, donne-moi ton amour sur un mini-tel. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une platine. Ça, je pense, en parlant de platine, c'est... C'est au DJ. Au DJ. Il faut dire quand même. Donc, ma poulette, donne-moi ton cœur sur un briquet. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une carotte. Sur une carotte. Ma poulette. Donne-moi ton cœur sur un fax. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur un radis. Ma poulette, donne-moi ton... Donne-moi ton cœur sur un volcan. Pardon. Oh, le déculasse. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur une assiette. Ma poulette, donne-moi ton cœur sur un livre. Et ma poulette, donne-moi ton cœur quand je te dis grenouille. Voilà, terminé. Point final à la ligne. Et on se retrouve la semaine prochaine. Le thème du débat portera sur les jeux vidéo. Et c'est tout. Gérard, quand tu dis donne-moi ton cœur sur un radis, tu parlais pour les jardiniers ? Pierre Pout, à toi, c'est pas toi que je m'adresse. Et pour faire plaisir à Sandy, à moins que Rigaud, il y a peut-être une question inversée. Oui, conclusion, la poésie est écrite par des vieux frustrés qui devraient se pendre pour faire un minimum d'argent. Moralité, t'en vas à la cruche à l'eau qu'à la fin, Gérard nous les brise. Eh ben, c'est dommage. Très beau, dit-on. C'est dommage parce que... Les... Il y a une autre question. Une autre conclusion de Turpentine. Le débat n'avait ni queue ni tête comme toi. Eh ben, c'est bien. Eh donc... Ça s'est plutôt bien passé. Ouais, ben... Non, non, mais ce que toi t'as cru, mais de l'autre côté, je peux t'assurer que c'était vraiment bien. Donc maintenant, est-ce qu'on peut avoir... Fildar était quand même meilleur. Vas-y, passe-la nous. Poupou le mystère. S'il te plaît. Poupou le mystère. Poupou le mystère. Putain, Fildor. C'est lui. C'est toi, Gérard, quand t'as pété le scandale. Non, non, non, non, non. Putain. Qu'est-ce que tu fais, là ? Allô ? Elle est où ? Ben... On repasse l'heure directe. Oh là là, là, là, là, là. T'as bêté vraiment. Putain, mais c'est... Dégage, dégage. Viens. Mais qu'est-ce que tu fais, Gérard ? Viens de là. Mais quoi ? C'est bon, je pourrais se faire le coin. Viens, viens. Je veux te voir. Allez, rappelle l'heure directe, s'il te plaît. Attends, je vais en numéro, si tu veux. Non, non, je te le permets. Ça va, c'est pas toi. Viens, viens, viens. Bon. Il sait même pas son numéro. Oh là là, là, là, là. Dépêche-toi, fais vite. Il reste deux minutes. Oh là là, là, là, là. Hop. C'est long, c'est long. Mais t'as fait deux fois le zéro. T'as pas besoin. Y a pas besoin, oui. Oh là là. Dégage, je vais le faire. Laisse-moi faire. Qu'est-ce qu'il se passe ? Ben, il arrive pas à faire son numéro au téléphone, le Gérard. Allez, dépêche-toi. On va pas lui dire, parce qu'il entend même pas. Si, vas-y. Y a Dylan qui dit qu'il a trouvé... Il a trouvé que Gérard avait réagi avec poésie ce soir. C'était très romantique. Merci, Gégé, pour cet intense moment d'extase littéraire. Sergueï Boubka n'aurait pas fait mieux. Vas-y, Manu. Vas-y. Allô ? Salut. Viens, t'es un peu le Messire. Putain, non, tu es... Oh là là. Mais j'ai rien fait ! Arrête ! Arrête, Gérard ! Ça va pas, Gérard, arrête ! Mais elle est là ! Mais qu'est-ce que t'as fait ? T'as fait la mauvaise ligne, elle est là. Mais qu'est-ce qu'il se passe, Gégé ? Ben alors ? Qu'est-ce que ça sert de t'énerver, Gérard ? Bon, pour le Messire. Oui ? Ben, c'est moi. C'est moi. Alors ? Alors, qu'est-ce que t'en as pensé ? Alors ? J'ai rien touché. Bon, dégage, Manu. Je prends la banque. Dégage. Ben, si tu veux, vas-y. Casse-toi, casse-toi. Ben, vas-y, vas-y, fais ton malin. Fais ton malin. Vas-y, tu vas bien me faire rigoler. On va dire que c'est l'autre, là-bas. Oh l'enculé, là. Oh la pisse de pute. Gérard, il est parti. Il faut peut-être expliquer aux gens. Je ne capte rien. L'enculé est parti. En fait... Bon, on va couper ça. Bon, alors, Gérard, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il lui a raccroché au nez, fil d'arbre ? Un machin mystère ? Bon, on recommence. Bon, allez, refais le numéro, mais vite, Gérard. Vite. Attends, laisse allumer la micro. Allez, Gégé. Vas-y, Gérard. Ah, il est parti se planquer, tu m'étonnes. Ah, putain. C'est occupé ? Ouais. Ouais, maintenant, ça, c'est un occupé. Elle ne répondra plus. Putain, putain. Oh là là. Putain, putain. Bon, sinon, moi, j'ai trouvé ça bien, quand même, tes débats, ce soir, Gérard. Franchement. Moi aussi, ouais. Putain, cause de putain. C'est dommage qu'on n'ait pas pu aller plus loin dans les jeux vidéo, mais... Putain. Dans les jeux vidéo, dans les jeux télé. Putain. Gérard, tu... Qu'est-ce qu'il y a ? Gérard, reviens ! Gérard ! Il est parti. Ils sont partis en courant, dans le couloir. Bon. Ben, reviens. C'était débat, on fait quoi, avec Rigaud, nous ? On n'a pas de micro pour arriver dans le couloir. Les gens, ils nous écoutent. Bon, ça va, Rigaud, c'était bien le Cosmic Laser, cet après-midi, quand même. C'était cool. C'était bien marré. Non, mais moi, je vais lire un petit peu l'IRC, alors... Il n'y a plus personne, là, à l'antenne, là ? Allô, l'IRC ? Gérard, fais quelque chose, là-dedans, on est en train de... Vas-y, tu mets la chanson, j'essaie de... Ma poulette, j'y... T'as eu une course poursuite dans les locaux de la radio, il a failli se faire déchirer la gueule. Dégage, toi ! Non, Gérard, maintenant, reste là, Gérard ! Arrête, c'est bon ! Let's groove tonight. Bon, finis là, on arrête là, c'est bon, on s'en fout, tu lui demandes en antenne, on lui demande en direct ? Vas-y. Il compose le numéro. Voilà, c'est bon. Je m'en occupe, je m'en occupe, vas-y, va te mettre en face. Allez. C'est là, là ? Vas-y, Gérard. Allez, on y va. Vas-y, mets à ta place ! Reprends-moi mon casque, là. Je la prends, là. Oh là là, t'es relou, Gérard. C'est tout au standard, Manu. Allô ? Oui ? Euh, bébé ? Ouais ? Bon, qu'est-ce que t'en as pensé ? Comment ? Qu'est-ce que t'en as pensé des quatre poèmes ? Ben, écoute, ça m'a touché énormément, hein. Ouais, ben, t'inquiète pas, tu étais encore plus touché. Parce que... Putain, qu'est-ce que t'as fait, encore ? T'es là ? Au fil d'art ! Putain, mais vous me faites chier, allez, au fil d'art ! Hop, on... Non, c'est le truc qu'elle fait, là. C'est le fil d'art qui a encore fait ça. Là, le truc, le potard qu'elle fait. Bon, pour... Là ? Ouais. Faites la fête, la grosse ! Et voilà, c'est dédié pour samedi, et on se retrouve la semaine prochaine. Sur Femme Radio ! Sur Femme Radio, et demain, Max, le Star System, à partir de 22h ! Wouhou ! C'est le café ! {{AutoCat}} 4p15i0agvevpywec7tltqd9671war2a Astrologie/Préliminaires astronomiques/La mesure du temps/Calcul du temps sidéral à partir de l'heure légale 0 82416 744561 744071 2025-06-12T09:15:07Z Kad'Astres 30330 Page blanchie 744561 wikitext text/x-wiki phoiac9h4m842xq45sp7s6u21eteeq1 Fonctionnement d'un ordinateur/L'accélération matérielle de la virtualisation 0 82429 744492 744462 2025-06-11T15:52:44Z Mewtow 31375 744492 wikitext text/x-wiki La virtualisation est l'ensemble des techniques qui permettent de faire tourner plusieurs systèmes d'exploitation en même temps. Le terme est polysémique, mais c'est la définition que nous allons utiliser pour ce qui nous intéresse. La virtualisation demande d'utiliser un logiciel dit '''hyperviseur''', qui permet de faire tourner plusieurs OS en même temps. Les hyperviseurs sont en quelque sorte situés sous le système d'exploitation. On peut les voir comme une sorte de sous-système d'exploitation, de système d'exploitation pour les systèmes d'exploitation. A ce propos, les OS virtualisés sont appelés des ''OS invités'', alors que l'hyperviseur est parfois appelé l'''OS hôte''. [[File:Diagramme ArchiHyperviseur.png|centre|vignette|upright=2|Différence entre système d'exploitation et hyperviseur.]] Les processeurs modernes intègrent des techniques pour accélérer la virtualisation. Les techniques en question sont assez variées, allant d'un niveau de privilège en plus des modes noyau/utilisateur à des modifications de la mémoire virtuelle, en passant à des modifications liées aux interruptions matérielles. Mais pour comprendre tout cela, il va falloir faire quelques explications sur la virtualisation elle-même. ==La virtualisation : généralités== Pour faire tourner plusieurs OS en même temps, l'hyperviseur recourt à de nombreux stratagèmes. Il doit partager le processeur, la RAM et les entrées-sorties entre plusieurs OS. Les trois demandent des techniques différentes. Le partage de la RAM demande concrètement des modifications au niveau de la mémoire virtuelle. Le partage du processeur est assez simple : les OS s'exécutent à tour de rôle sur le processeur, chacun pendant un temps défini, fixe. Une fois leur temps d'exécution passé, ils laissent la main à l'OS suivant. C'est l’hyperviseur qui s'occupe de tout cela, grâce à une interruption commandée à un ''timer''. Ce système de partage est une forme de '''multiplexage'''. La gestion des entrées-sorties demande d'utiliser des techniques d''''émulation''', plus complexes à expliquer. Un hyperviseur peut parfaitement simuler du matériel qui n'est pas installé sur l'ordinateur. Par exemple, il peut faire croire à un OS qu'une carte réseau obsolète, datant d'il y a 20 ans, est installée sur l'ordinateur, alors que ce n'est pas le cas. Les commandes envoyées par l'OS à cette carte réseau fictive sont en réalité traitées par une vraie carte réseau par l’hyperviseur. Pour cela, l’hyperviseur intercepte les commandes envoyées aux entrées-sorties, et les traduit en commandes compatibles avec les entrées-sorties réellement installées sur l'ordinateur. ===Les machines virtuelles=== L'exemple avec la carte réseau est un cas particulier, l'hyperviseur faisant beaucoup de choses dans le genre. L'hyperviseur peut faire croire à l'ordinateur qu'il a plus ou moins de RAM que ce qui est réellement installé, par exemple. L'hyperviseur implémente ce qu'on appelle des '''machines virtuelles'''. Il s'agit d'une sorte de faux matériel, simulé par un logiciel. Un logiciel qui s’exécute dans une machine virtuelle aura l'impression de s’exécuter sur un matériel et/ou un O.S différent du matériel sur lequel il est en train de s’exécuter. : Dans ce qui suit, nous parlerons de V.M (virtual machine), pour parler des machines virtuelles. [[File:VM-monitor-french.png|centre|vignette|upright=2|Machines virtuelles avec la virtualisation.]] Avec la virtualisation, plusieurs machines virtuelles sont gérées par l'hyperviseur, chacune étant réservée à un système d'exploitation. D'ailleurs, hyperviseurs sont parfois appelés des ''Virtual Machine Manager''. Nous utiliserons d'ailleurs l'abréviation VMM dans les schémas qui suivent. Il existe deux types d'hyperviseurs, qui sont nommés type 1 et type 2. Le premier type s'exécute directement sur le matériel, alors que le second est un logiciel qui s’exécute sur un OS normal. Pour ce qui nous concerne, la distinction n'est pas très importante. [[File:Ansatz der Systemvirtualisierung zur Schaffung virtueller Betriebsumgebungen.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison des différentes techniques de virtualisation : sans virtualisation à gauche, virtualisation de type 1 au milieu, de type 2 à droite.]] La virtualisation est une des utilisations possibles, mais il y en a d'autres. La plus intéressante est celle des émulateurs. Ces derniers sont des logiciels qui permettent de simuler le fonctionnement d'anciens ordinateurs ou consoles de jeux. L'émulateur crée une machine virtuelle qui est réservée à un programme, à savoir le jeu à émuler. Il y a une différence de taille entre un émulateur et un hyperviseur. L'émulation émule une machine virtuelle totalement différente, alors que la virtualisation doit émuler les entrées-sorties mais pas le processeur. Avec un hyperviseur, le système d'exploitation s'exécute sur le processeur lui-même. Le code de l'OS est compatible avec le processeur de la machine, dans le sens où il est compilé pour le jeu d'instruction du processeur de la machine réelle. Les instructions de l'OS s'exécutent directement. Par contre, un émulateur exécute un jeu qui est programmé pour une machine dont le processeur est totalement différent. Le jeu d'instruction de la machine virtuelle et celui du vrai processeur n'est pas le même. L'émulation implique donc de traduire les instructions à exécuter dans la V.M par des instructions exécutables par le processeur. Ce n'est pas le cas avec la virtualisation, le jeu d'instruction étant le même. ===La méthode ''trap and emulate'' basique=== Pour être considéré comme un logiciel de virtualisation, un logiciel doit remplir trois critères : * L'équivalence : l'O.S virtualisé et les applications qui s’exécutent doivent se comporter comme s'ils étaient exécutés sur le matériel de base, sans virtualisation. * Le contrôle des ressources : tout accès au matériel par l'O.S virtualisé doit être intercepté par la machine virtuelle et intégralement pris en charge par l'hyperviseur. * L'efficacité : La grande partie des instructions machines doit s’exécuter directement sur le processeur, afin de garder des performances correctes. Ce critère n'est pas respecté par les émulateurs matériels, qui doivent simuler le jeu d'instruction du processeur émulé. Remplir ces trois critères est possible sous certaines conditions, établies par les théorèmes de Popek et Goldberg. Ces théorèmes se basent sur des hypothèses précises. De fait, la portée de ces théorèmes est limitée, notamment pour le critère de performance. Ils partent notamment du principe que l'ordinateur utilise la segmentation pour la mémoire virtuelle, et non la pagination. Il part aussi du principe que les interruptions ont un cout assez faible, qu'elles sont assez rares. Mais laissons ces détails de côté, le cœur de ces théorèmes repose sur une hypothèse simple : la présence de différents types d'instructions machines. Pour rappel, il faut distinguer les instructions privilégiées de celles qui ne le sont pas. Les instructions privilégiées ne peuvent s'exécuter que en mode noyau, les programmes en mode utilisateur ne peuvent pas les exécuter. Parmi les instructions privilégiées on peut distinguer un sous-groupe appelé les '''instructions systèmes'''. Le premier type regroupe les '''instructions d'accès aux entrées-sorties''', aussi appelées instructions sensibles à la configuration. Le second type est celui des '''instructions de configuration du processeur''', qui agissent sur les registres de contrôle du processeur, aussi appelées instructions sensibles au comportement. Elles servent notamment à gérer la mémoire virtuelle, mais pas que. La théorie de Popek et Goldberg dit qu'il est possible de virtualiser un O.S à une condition : que les instructions systèmes soient toutes des instructions privilégiées, c’est-à-dire exécutables seulement en mode noyau. Virtualiser un O.S demande simplement de le démarrer en mode utilisateur. Quand l'O.S fait un accès au matériel, il le fait via une instruction privilégiée. Vu que l'OS est en mode utilisateur, cela déclenche une exception matérielle, qui émule l'instruction privilégiée. L'hyperviseur n'est ni plus ni moins qu'un ensemble de routines d'interruptions, chaque routine simulant le fonctionnement du matériel émulé. Par exemple, un accès au disque dur sera émulé par une routine d'interruption, qui utilisera les appels systèmes fournit par l'OS pour accéder au disque dur réellement présent dans l'ordinateur. Cette méthode est souvent appelée la méthode ''trap and emulate''. [[File:Virtualisation avec la méthode trap-and-emulate.png|centre|vignette|upright=2.0|Virtualisation avec la méthode trap-and-emulate]] La méthode ''trap and emulate'' ne fonctionne que si certaines contraintes sont respectées. Un premier problème est que beaucoup de jeux d'instructions anciens ne respectent pas la règle "les instructions systèmes sont toutes privilégiées". Par exemple, ce n'est pas le cas sur les processeurs x86 32 bits. Sur ces CPU, les instructions qui manipulent les drapeaux d'interruption ne sont pas toutes des instructions privilégiées, idem pour les instructions qui manipulent les registres de segmentation, celles liées aux ''call gates'', etc. A cause de cela, il est impossible d'utiliser la méthode du ''trap and emulate''. La seule solution qui ne requiert pas de techniques matérielles est de traduire à la volée les instructions systèmes problématiques en appels systèmes équivalents, grâce à des techniques de '''réécriture de code'''. Enfin, certaines instructions dites '''sensibles au contexte''' ont un comportement différent entre le mode noyau et le mode utilisateur. En présence de telles instructions, la méthode ''trap and emulate'' ne fonctionne tout simplement pas. Grâce à ces instructions, le système d’exploitation ou un programme applicatif peut savoir s'il s'exécute en mode utilisateur ou noyau, ou hyperviseur, ou autre. La virtualisation impose l'usage de la mémoire virtuelle, sans quoi plusieurs OS ne peuvent pas se partager la même mémoire physique. De plus, il ne faut pas que la mémoire physique, non-virtuelle, puisse être adressée directement. Et cette contrainte est violée, par exemple sur les architectures MIPS qui exposent des portions de la mémoire physique dans certaines zones fixées à l'avance de la mémoire virtuelle. L'OS est compilé pour utiliser ces zones de mémoire pour accéder aux entrées-sorties mappées en mémoire, entre autres. En théorie, on peut passer outre le problème en marquant ces zones de mémoire comme inaccessibles, toute lecture/écriture à ces adresses déclenche alors une exception traitée par l'hyperviseur. Mais le cout en performance est alors trop important. Quelques hyperviseurs ont été conçus pour les architectures MIPS, dont le projet de recherche DISCO, mais ils ne fonctionnaient qu'avec des systèmes d'exploitation recompilés, de manière à passer outre ce problème. Les OS étaient recompilés afin de ne pas utiliser les zones mémoire problématiques. De plus, les OS étaient modifiés pour améliorer les performances en virtualisation. Les OS disposaient notamment d'appels systèmes spéciaux, appelés des ''hypercalls'', qui exécutaient des routines de l'hyperviseur directement. Les appels systèmes faisant appel à des instructions systèmes étaient ainsi remplacés par des appels système appelant directement l'hyperviseur. Le fait de modifier l'OS pour qu'il communique avec un hyperviseur, dont il a connaissance de l'existence, s'appelle la '''para-virtualisation'''. [[File:Virtualization - Para vs Full.png|centre|vignette|upright=2.5|Virtualization - Para vs Full]] ==La virtualisation du processeur== La virtualisation demande de partager le matériel entre plusieurs machines virtuelles. Précisément, il faut partager : le processeur, la mémoire RAM, les entrées-sorties. Les trois sont gérés différemment. Par exemple, la virtualisation des entrées-sorties est gérée par l’hyperviseur, parfois aidé par le ''chipset'' de la carte mère. Virtualiser des entrées-sorties demande d'émuler du matériel inexistant, mais aussi de dupliquer des entrées-sorties de manière à ce le matériel existe dans chaque VM. Partager la mémoire RAM entre plusieurs VM est assez simple avec la mémoire virtuelle, bien que cela demande quelques adaptations. Maintenant, voyons ce qu'il en est pour le processeur. ===Le niveau de privilège hyperviseur=== Sur certains CPU modernes, il existe un niveau de privilège appelé le '''niveau de privilège hyperviseur''' qui est utilisé pour les techniques de virtualisation. Le niveau de privilège hyperviseur est réservé à l’hyperviseur et il a des droits d'accès spécifiques. Il n'est cependant pas toujours activé. Par exemple, si aucun hyperviseur n'est installé sur la machine, le processeur dispose seulement des niveaux de privilège noyau et utilisateur, le mode noyau n'ayant alors aucune limitation précise. Mais quand le niveau de privilège hyperviseur est activé, une partie des manipulations est bloquée en mode noyau et n'est possible qu'en mode hyperviseur. Le fonctionnement se base sur la différence entre instruction privilégiée et instruction système. Les instructions privilégiées peuvent s'exécuter en niveau noyau, alors que les instructions systèmes ne peuvent s'exécuter qu'en niveau hyperviseur. L'idée est que quand le noyau d'un OS exécute une instruction système, une exception matérielle est levée. L'exception bascule en mode hyperviseur et laisse la main à une routine de l'hyperviseur. L'hyperviseur fait alors des manipulations précise pour que l'instruction système donne le même résultat que si elle avait été exécutée par l'ordinateur simulé par la machine virtuelle. [[File:Virtualisation avec un mode hyperviseur.png|centre|vignette|upright=2|Virtualisation avec un mode hyperviseur.]] Il est ainsi possible d'émuler des entrées-sorties avec un cout en performance assez léger. Précisément, ce mode hyperviseur améliore les performances de la méthode du ''trap-and-emulate''. La méthode ''trap-and-emulate'' basique exécute une exception matérielle pour toute instruction privilégiée, qu'elle soit une instruction système ou non. Mais avec le niveau de privilège hyperviseur, seules les instructions systèmes déclenchent une exception, pas les instructions privilégiées non-système. Les performances sont donc un peu meilleures, pour un résultat identique. Après tout, les entrées-sorties et la configuration du processeur suffisent à émuler une machine virtuelle, les autres instructions noyau ne le sont pas. Sur les processeurs ARM, il est possible de configurer quelles instructions sont détournées vers le mode hyperviseur et celles qui restent en mode noyau. En clair, on peut configurer quelles sont les instructions systèmes et celles qui sont simplement privilégiées. Et il en est de même pour les interruptions : on peut configurer si elles exécutent la routine de l'OS normal en mode noyau, ou si elles déclenchent une exception matérielle qui redirige vers une routine de l’hyperviseur. En l'absence d'hyperviseur, toutes les interruptions redirigent vers la routine de l'OS normale, vers le mode noyau. Il faut noter que le mode hyperviseur n'est compatible qu'avec les hyperviseurs de type 1, à savoir ceux qui s'exécutent directement sur le matériel. Par contre, elle n'est pas compatible avec les hyperviseurs de type 2, qui sont des logiciels qui s'exécutent comme tout autre logiciel, au-dessus d'un système d'exploitation sous-jacent. ===L'Intel VT-X et l'AMD-V=== Les processeurs ARM de version v8 et plus incorporent un mode hyperviseur, mais pas les processeurs x86. À la place, ils incorporent des technologies alternatives nommées Intel VT-X ou l'AMD-V. Les deux ajoutent de nouvelles instructions pour gérer l'entrée et la sortie d'un mode réservé à l’hyperviseur. Mais ce mode réservé à l'hyperviseur n'est pas un niveau de privilège comme l'est le mode hyperviseur. L'Intel VT-X et l'AMD-V dupliquent le processeur en deux modes de fonctionnement : un mode racine pour l'hyperviseur, un mode non-racine pour l'OS et les applications. Fait important : les niveaux de privilège sont dupliqués eux aussi ! Par exemple, il y a un mode noyau racine et un mode noyau non-racine, idem pour le mode utilisateur, idem pour le mode système (pour le BIOS/UEFI). De même, les modes réel, protégé, v8086 ou autres, sont eux aussi dupliqués en un exemplaire racine et un exemplaire non-racine. L'avantage est que les systèmes d'exploitation virtualisés s'exécutent bel et bien en mode noyau natif, l'hyperviseur a à sa disposition un mode noyau séparé. D'ailleurs, les deux modes ont des registres d'interruption différents. Le mode racine et le mode non-racine ont chacun leurs espaces d'adressage séparés de 64 bit, avec leur propre table des pages. Et cela demande des adaptations au niveau de la TLB. La transition entre mode racine et non-racine se fait lorsque le processeur exécute une instruction système ou lors de certaines interruptions. Au minimum, toute exécution d'une instruction système fait commuter le processeur mode racine et lance l'exécution des routines de l’hyperviseur adéquates. Les interruptions matérielles et exceptions font aussi passer le CPU en mode racine, afin que l’hyperviseur puisse gérer le matériel. De plus, afin de gérer le partage de la mémoire entre OS, certains défauts de page déclenchent l'entrée en mode racine. Les ''hypercalls'' de la para-virtualisation sont supportés grâce à aux instructions ''vmcall'' et ''vmresume'' qui permettent respectivement d'appeler une routine de l’hyperviseur ou d'en sortir. La transition demande de sauvegarder/restaurer les registres du processeur, comme avec les interruptions. Mais cette sauvegarde est réalisée automatiquement par le processeur, elle n'est pas faite par les routines de l'hyperviseur. L’implémentation de cette sauvegarde/restauration se fait surtout via le microcode du processeur, car elle demande beaucoup d'étapes. Elle est en conséquence très lente. Le processeur sauvegarde l'état de chaque machine virtuelle en mémoire RAM, dans une structure de données appelée la ''Virtual Machine Control Structure'' (VMCS). Elle mémorise surtout les registres du processeur à l'instant t. Lorsque le processeur démarre l'exécution d'une VM sur le processeur, cette VMCS est recopiée dans les registres pour rétablir la VM à l'endroit où elle s'était arrêtée. Lorsque la VM est interrompue et doit laisser sa place à l'hyperviseur, les registres et l'état du processeur sont sauvegardés dans la VMCS adéquate. ==La virtualisation de la mémoire : mémoire virtuelle et MMU== Avec la virtualisation, les différentes machines virtuelles, les différents OS doivent se partager la mémoire physique, en plus d'être isolés les uns des autres. L'idée est d'utiliser la mémoire virtuelle pour cela. L'espace d'adressage physique vu par chaque OS est en réalité un espace d'adressage fictif, qui ne correspond pas à la mémoire physique. Les adresses physiques manipulées par l'OS sont en réalité des adresses intermédiaires entre les adresses physiques liées à la RAM, et les adresses virtuelles vues par les processus. Pour les distinguer, nous parlerons d'adresses physiques de l'hôte pour parler des adresses de la RAM, et des adresses physiques invitées pour parler des adresses manipulées par les OS virtualisés. Sans accélération matérielle, la traduction des adresses physiques invitées en adresses hôte est réalisée par une seconde table des pages, appelée la ''shadow page table'', ce qui donnerait '''table des pages cachée''' en français. La table des pages cachée est prise en charge par l'hyperviseur. Toute modification de la table des pages cachée est réalisée par l'hyperviseur, les OS ne savent même pas qu'elle existe. [[File:Shadowpagetables.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages cachée.]] ===La MMU et la virtualisation : les tables des pages emboitées=== Une autre solution demande un support matériel des tables des pages emboitées, à savoir qu'il y a un arbre de table des pages, chaque consultation de la première table des pages renvoie vers une seconde, qui renvoie vers une troisième, et ainsi de suite jusqu'à tomber sur la table des pages finale qui renvoie l'adresse physique réelle. L'idée est l'utiliser une seule table des pages, mais d'ajouter un ou deux niveaux supplémentaires. Pour l'exemple, prenons le cas des processeurs x86. Sans virtualisation, l'OS utilise une table des pages de 4 niveaux. Avec, la table des pages a un niveau en plus, qui sont ajoutés à la fin de la dernière table des pages normale. Les niveaux ajoutés s'occupent de la traduction des adresses physiques invitées en adresses physiques hôte. On parle alors de '''table des pages étendues''' pour désigner ce nouveau format de table des pages conçu pour la virtualisation. Il faut que le processeur soit modifié de manière à parcourir automatiquement les niveaux ajoutés, ce qui demande quelques modifications de la TLB et du ''page table walker''. Les modifications en question ne font que modifier le format normal de la table des pages, et sont donc assez triviales. Elles ont été implémentées sur les processeurs AMD et Intel. AMD a introduit les tables des pages étendues sur ses processeurs Opteron, destinés aux serveurs, avec sa technologie ''Rapid Virtualization Indexing''. Intel, quant à lui, a introduit la technologie sur les processeurs i3, i5 et i7, sous le nom ''Extended Page Tables''. Les processeurs ARM ne sont pas en reste avec la technologie ''Stage-2 page-tables'', qui est utilisée en mode hyperviseur. ===La virtualisation de l'IO-MMU=== Si la MMU du processeur est modifiée pour gérer des tables des pages étendues, il en est de même pour les IO-MMU des périphériques et contrôleurs DMA.Les périphériques doivent idéalement intégrer une IO-MMU pour faciliter la virtualisation. La raison est globalement la même que pour le partage de la mémoire. Les pilotes de périphériques utilisent des adresses qui sont des adresses physiques sans virtualisation, mais qui deviennent des adresses virtuelles avec. Quand le pilote de périphérique configure un contrôleur DMA, pour transférer des données de la RAM vers un périphérique, il utilisera des adresses virtuelles qu'il croit physique pour adresser les données en RAM. Pour éviter tout problème, le contrôleur DMA doit traduire les adresses qu'il reçoit en adresses physiques. Pour cela, il y a besoin d'une IO-MMU intégrée au contrôleur DMA, qui est configurée par l'hyperviseur. Toute IO-MMU a sa propre table des pages et l'hyperviseur configure les table des pages pour chaque périphérique. Ainsi, le pilote de périphérique manipule des adresses virtuelles, qui sont traduites en adresses physiques directement par le matériel lui-même, sans intervention logicielle. Pour gérer la virtualisation, on fait la même chose qu'avec une table des pages emboitée habituelle : on l'étend en ajoutant des niveaux. L'IO-MMU peut fonctionner dans un mode normal, sans virtualisation, où les adresses virtuelles reçues du ''driver'' sont traduite avec une table des pages normale, non-emboitée. Mais elle a aussi un mode virtualisation qui utilise des tables de pages étendues. ==La virtualisation des entrées-sorties== Virtualiser les entrées-sorties est simple sur le principe. Un OS communique avec le matériel soit via des ports IO, soit avec des entrées-sorties mappées en mémoire. Le périphérique répond avec des interruptions ou via des transferts DMA. Virtualiser les périphériques demande alors d'émuler les ports IO, les entrées-sorties mappées en mémoire, le DMA et les interruptions. ===La virtualisation logicielle des interruptions=== Émuler les ports IO est assez simple, vu que l'OS lit ou écrit dedans grâce à des instructions IO spécialisées. Vu que ce sont des instructions système, la méthode ''trap and emulate'' suffit. Pour les entrées-sorties mappées en mémoire, l'hyperviseur a juste à marquer les adresses mémoires concernées comme étant réservées/non-allouées/autre. Tout accès à ces adresses lèvera une exception matérielle d'accès mémoire interdit, que l’hyperviseur intercepte et gère via ''trap and emulate''. L'émulation du DMA est triviale, vu que l'hyperviseur a accès direct à celui-ci, sans compter que l'usage d'une IO-MMU résout beaucoup de problèmes. La gestion des interruptions matérielles, les fameuses IRQ, est quant à elle plus complexe. Les interruptions matérielles ne sont pas à prendre en compte pour toutes les machines virtuelles. Par exemple, si une machine virtuelle n'a pas de carte graphique, pas besoin qu'elle prenne en compte les interruptions provenant de la carte graphique. La gestion des interruptions matérielles n'est pas la même si l'ordinateur grée des cartes virtuelles ou s'il se débrouille avec une carte physique unique. Lors d'une interruption matérielle, le processeur exécute la routine adéquate de l'hyperviseur. Celle-ci enregistre qu'il y a eu une IRQ et fait quelques traitements préliminaires. Ensuite, elle laisse la main au système d'exploitation concerné, qui exécute alors sa routine d'interruption. Une fois la routine de l'OS terminée, l'OS dit au contrôleur d'interruption qu'il a terminé son travail. Mais cela demande d'interagir avec le contrôleur d'interruption, ce qui déclenche une exception qui appelle l'hyperviseur. L'hyperviseur signale au contrôleur d'interruption que l'interruption matérielle a été traitée. Il rend alors définitivement la main au système d'exploitation. Le processus complet demande donc plusieurs changements entre mode hyperviseur et OS, ce qui est assez couteux en performances. Vu que le matériel simulé varie d'une machine virtuelle à l'autre, chaque machine virtuelle a son propre vecteur d'interruption. Par exemple, si une machine virtuelle n'a pas de carte graphique son vecteur d'interruption ne pointera pas vers les routines d'interruption d'un quelconque GPU. L'hyperviseur gère les différents vecteurs d'interruption de chaque VM et traduit les interruptions reçues en interruptions destinées aux VM/OS. Si la méthode ''trap and emulate'' fonctionne, ses performances ne sont cependant pas forcément au rendez-vous. Tous les matériels ne se prêtent pas tous bien à la virtualisation, surtout les périphériques anciens. Pour éliminer une partie de ces problèmes, il existe différentes techniques, accélérées en matériel ou non. Elles permettent aux machines virtuelles de communiquer directement avec les périphériques, sans passer par l'hyperviseur. ===La virtualisation des périphériques avec l'affectation directe=== Virtualiser les entrées-sorties avec de bonnes performances est plus complexe. En pratique, cela demande une intervention du matériel. Le ''chipset'' de la carte mère, les différents contrôleurs d'interruption et bien d'autres circuits doivent être modifiés. Diverses techniques permettent de faciliter le partage des entrées-sorties entre machines virtuelles. La première est l''''affectation directe''', qui alloue un périphérique à une machine virtuelle et pas aux autres. Par exemple, il est possible d'assigner la carte graphique à une machine virtuelle tournant sur Windows, mais les autres machines virtuelles ne verront même pas la carte graphique. Même l'hyperviseur n'a pas accès directement à ce matériel. L'affectation directe est très utile sur les serveurs, qui disposent souvent de plusieurs cartes réseaux et peuvent en assigner une à chaque machine virtuelle. Mais dans la plupart des cas, elle ne marche pas. De plus, sur les périphériques sans IO-MMU, elle ouvre la porte à des attaques DMA, où une machine virtuelle accède à la mémoire physique de la machine en configurant le contrôleur DMA de son périphérique assigné. L'affectation directe est certes limitée, mais elle se marie bien avec certaines de virtualisation matérielles, intégrées dans de nombreux périphériques. Il existe des périphériques qui sont capables de se virtualiser tout seuls, à savoir qu'ils peuvent se dédoubler en plusieurs '''périphériques virtuels'''. Par exemple, prenons une carte réseau avec cette propriété. Il n'y a qu'une seule carte réseau dans l'ordinateur, mais elle peut donner l'illusion qu'il y en a 8-16 d'installés dans l'ordinateur. Il faut alors faire la différence entre la carte réseau physique et les 8-16 cartes réseau virtuelles. L'idée est d'utiliser l'affectation directe, chaque machine virtuelle/OS ayant une carte réseau virtuelle d'affectée, avec affectation directe. [[File:Virtualisation matérielle des périphériques.png|centre|vignette|upright=2|Virtualisation matérielle des périphériques]] Pour les périphériques PCI-Express, le fait de se dupliquer en plusieurs périphériques virtuels est permis par la technologie '''''Single-root input/output virtualization''''', abrévié en SRIOV. Elle est beaucoup, utilisée sur les cartes réseaux, pour plusieurs raisons. Déjà, ce sont des périphériques beaucoup utilisés sur les serveurs, qui utilisent beaucoup la virtualisation. Dupliquer des cartes réseaux et utiliser l'affectation directe rend la configuration des serveurs bien plus simple. De plus, la plupart des cartes réseaux sont sous-utilisées, même par les serveurs. Une carte réseau est souvent utilisée à environ 10% de ses capacités par une VM unique, ce qui fait qu'utiliser 10 cartes réseaux virtuelles permet d'utiliser les capacités de la carte réseau à 100%. Il est possible de faire une analogie entre les processeurs multithreadés et les périphériques virtuels. Un processeur multithreadé est dupliqué en plusieurs processeurs virtuels, un périphérique virtualisé est dupliqué en plusieurs périphériques virtuels. L'implémentation des deux techniques est similaire sur le principe, mais les détails varient selon qu'on parle d'une carte réseau, d'une carte graphique, d'une carte son, etc. Pour gérer plusieurs périphériques virtuels, le périphérique physique contient plusieurs copies de ses registres de commande/données, plusieurs files de commandes, etc. De plus, le périphérique physique contient divers circuits d'arbitrage, qui gèrent comment le matériel est utilisé. Ils donnent accès à tour de rôle à chaque VM aux ressources non-dupliquées. [[File:Implémentation d'une carte réseau gérant plusieurs cartes réseaux virtuelles.png|centre|vignette|upright=2|Implémentation d'une carte réseau gérant plusieurs cartes réseaux virtuelles]] Dans le cas le plus simple, le matériel traite les commandes provenant des différentes VM dans l'ordre d'arrivée, une par une, il n'y a pas d'arbitrage pour éviter qu'une VM monopolise le matériel. Plus évolué, le matériel peut faire de l'affectation au tour par tour, en traitant chaque VM dans l'ordre durant un certain temps. Le matériel peut aussi utiliser des algorithmes d'ordonnancement/répartition plus complexes. Par exemple, les cartes graphiques modernes utilisent des algorithmes de répartition/ordonnancement accélérés en matériel, implémentés dans le GPU lui-même. ===La virtualisation des interruptions=== La gestion des interruptions matérielles peut aussi être accélérée en matériel, en complément des techniques de périphériques virtuels vues plus haut. Par exemple, il est possible de gérer des ''exitless interrupts'', qui ne passent pas du tout par l'hyperviseur. Mais cela demande d'utiliser l'affectation directe, en complément de l'usage de périphériques virtuels. Tout périphérique virtuel émet des interruptions distinctes des autres périphérique virtuel. Pour distinguer les interruptions provenant de cartes virtuelles de celles provenant de cartes physiques, on les désigne sous le terme d''''interruptions virtuelles'''. Une interruption virtuelle est destinée à une seule machine virtuelle : celle à laquelle est assignée la carte virtuelle. Les autres machines virtuelles ne reçoivent pas ces interruptions. Les interruptions virtuelles ne sont pas traitées par l'hyperviseur, seulement par l'OS de la machine virtuelle assignée. Une subtilité a lieu sur les processeurs à plusieurs cœurs. Il est possible d'assigner un cœur à chaque machine virtuelle, possiblement plusieurs. Par exemple, un processeur octo-coeur peut exécuter 8 machines virtuelles simultanément. Avec l'affectation directe ou à tour de rôle, l'interruption matérielle est donc destinée à une machine virtuelle, donc à un cœur. L'IRQ doit donc être redirigée vers un cœur bien précis et ne pas être envoyée aux autres. Les contrôleurs d'interruption modernes déterminent à quelles machines virtuelles sont destinées telle ou telle interruption, et peuvent leur envoyer directement, sans passer par l'hyperviseur. Grâce à cela, l'affectation directe à tour de rôle ont de bonnes performances. En plus de ce support des interruptions virtuelles, le contrôleur d'interruption peut aussi être virtualisé, à savoir être dupliqué en plusieurs '''contrôleurs d'interruption virtuels'''. Sur les systèmes à processeur x86, le contrôleur d'interruption virtualisé est l'APIC (''Advanced Programmable Interrupt Controller''). Diverses technologies de vAPIC, aussi dites d'APIC virtualisé, permettent à chaque machine virtuelle d'avoir une copie virtuelle de l'APIC. Pour ce faire, tous les registres de l'APIC sont dupliqués en autant d'exemplaires que d'APIC virtuels supportés. Il existe un équivalent sur les processeurs ARM, où le contrôleur d'interruption est nommé le ''Generic Interrupt Controller'' (GIC) et peut aussi être virtualisé. La virtualisation de l'APIC permet d'éviter d'avoir à passer par l'hyperviseur pour gérer les interruptions. Par exemple, quand un OS veut prévenir qu'il a fini de traiter une interruption, il doit communiquer avec le contrôleur d'interruption. Sans virtualisation du contrôleur d'interruption, cela demande de passer par l'intermédiaire de l'hyperviseur. Mais s'il est virtualisé, l'OS peut communiquer directement avec le contrôleur d'interruption virtuel qui lui est associé, sans que l'hyperviseur n'ait à faire quoique ce soit. De plus, la virtualisation du contrôleur d'interruption permet de gérer des interruptions inter-processeurs dites postées, qui ne font pas appel à l'hyperviseur, ainsi que des interruptions virtuelles émises par les IO-MMU. Sur les plateformes ARM, les ''timers'' sont aussi virtualisés. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Les sections critiques et le modèle mémoire | prevText=Les sections critiques et le modèle mémoire | next=Le matériel réseau | nextText=Le matériel réseau }} </noinclude> d3p715tdgh31sb8y11gjo8hq1gbu5qi 744493 744492 2025-06-11T15:55:26Z Mewtow 31375 /* La virtualisation : généralités */ 744493 wikitext text/x-wiki La virtualisation est l'ensemble des techniques qui permettent de faire tourner plusieurs systèmes d'exploitation en même temps. Le terme est polysémique, mais c'est la définition que nous allons utiliser pour ce qui nous intéresse. La virtualisation demande d'utiliser un logiciel dit '''hyperviseur''', qui permet de faire tourner plusieurs OS en même temps. Les hyperviseurs sont en quelque sorte situés sous le système d'exploitation. On peut les voir comme une sorte de sous-système d'exploitation, de système d'exploitation pour les systèmes d'exploitation. A ce propos, les OS virtualisés sont appelés des ''OS invités'', alors que l'hyperviseur est parfois appelé l'''OS hôte''. [[File:Diagramme ArchiHyperviseur.png|centre|vignette|upright=2|Différence entre système d'exploitation et hyperviseur.]] Les processeurs modernes intègrent des techniques pour accélérer la virtualisation. Les techniques en question sont assez variées, allant d'un niveau de privilège en plus des modes noyau/utilisateur à des modifications de la mémoire virtuelle, en passant à des modifications liées aux interruptions matérielles. Mais pour comprendre tout cela, il va falloir faire quelques explications sur la virtualisation elle-même. ==La virtualisation : généralités== Pour faire tourner plusieurs OS en même temps, l'hyperviseur recourt à de nombreux stratagèmes. Il doit partager le processeur, la RAM et les entrées-sorties entre plusieurs OS. Le partage de la RAM demande concrètement des modifications assez légères de la mémoire virtuelle, qu'on verra en temps voulu. Le partage du processeur est assez simple : les OS s'exécutent à tour de rôle sur le processeur, chacun pendant un temps défini, fixe. Une fois leur temps d'exécution passé, ils laissent la main à l'OS suivant. C'est l’hyperviseur qui s'occupe de tout cela, grâce à une interruption commandée à un ''timer''. Ce système de partage est une forme de '''multiplexage'''. A ce propos, il s'agit de la même solution que les OS utilisent pour faire tourner plusieurs programmes en même temps sur un processeur/cœur unique. La gestion des entrées-sorties demande d'utiliser des techniques d''''émulation''', plus complexes à expliquer. Un hyperviseur peut parfaitement simuler du matériel qui n'est pas installé sur l'ordinateur. Par exemple, il peut faire croire à un OS qu'une carte réseau obsolète, datant d'il y a 20 ans, est installée sur l'ordinateur, alors que ce n'est pas le cas. Les commandes envoyées par l'OS à cette carte réseau fictive sont en réalité traitées par une vraie carte réseau par l’hyperviseur. Pour cela, l’hyperviseur intercepte les commandes envoyées aux entrées-sorties, et les traduit en commandes compatibles avec les entrées-sorties réellement installées sur l'ordinateur. ===Les machines virtuelles=== L'exemple avec la carte réseau est un cas particulier, l'hyperviseur faisant beaucoup de choses dans le genre. L'hyperviseur peut faire croire à l'ordinateur qu'il a plus ou moins de RAM que ce qui est réellement installé, par exemple. L'hyperviseur implémente ce qu'on appelle des '''machines virtuelles'''. Il s'agit d'une sorte de faux matériel, simulé par un logiciel. Un logiciel qui s’exécute dans une machine virtuelle aura l'impression de s’exécuter sur un matériel et/ou un O.S différent du matériel sur lequel il est en train de s’exécuter. : Dans ce qui suit, nous parlerons de V.M (virtual machine), pour parler des machines virtuelles. [[File:VM-monitor-french.png|centre|vignette|upright=2|Machines virtuelles avec la virtualisation.]] Avec la virtualisation, plusieurs machines virtuelles sont gérées par l'hyperviseur, chacune étant réservée à un système d'exploitation. D'ailleurs, hyperviseurs sont parfois appelés des ''Virtual Machine Manager''. Nous utiliserons d'ailleurs l'abréviation VMM dans les schémas qui suivent. Il existe deux types d'hyperviseurs, qui sont nommés type 1 et type 2. Le premier type s'exécute directement sur le matériel, alors que le second est un logiciel qui s’exécute sur un OS normal. Pour ce qui nous concerne, la distinction n'est pas très importante. [[File:Ansatz der Systemvirtualisierung zur Schaffung virtueller Betriebsumgebungen.png|centre|vignette|upright=2.5|Comparaison des différentes techniques de virtualisation : sans virtualisation à gauche, virtualisation de type 1 au milieu, de type 2 à droite.]] La virtualisation est une des utilisations possibles, mais il y en a d'autres. La plus intéressante est celle des émulateurs. Ces derniers sont des logiciels qui permettent de simuler le fonctionnement d'anciens ordinateurs ou consoles de jeux. L'émulateur crée une machine virtuelle qui est réservée à un programme, à savoir le jeu à émuler. Il y a une différence de taille entre un émulateur et un hyperviseur. L'émulation émule une machine virtuelle totalement différente, alors que la virtualisation doit émuler les entrées-sorties mais pas le processeur. Avec un hyperviseur, le système d'exploitation s'exécute sur le processeur lui-même. Le code de l'OS est compatible avec le processeur de la machine, dans le sens où il est compilé pour le jeu d'instruction du processeur de la machine réelle. Les instructions de l'OS s'exécutent directement. Par contre, un émulateur exécute un jeu qui est programmé pour une machine dont le processeur est totalement différent. Le jeu d'instruction de la machine virtuelle et celui du vrai processeur n'est pas le même. L'émulation implique donc de traduire les instructions à exécuter dans la V.M par des instructions exécutables par le processeur. Ce n'est pas le cas avec la virtualisation, le jeu d'instruction étant le même. ===La méthode ''trap and emulate'' basique=== Pour être considéré comme un logiciel de virtualisation, un logiciel doit remplir trois critères : * L'équivalence : l'O.S virtualisé et les applications qui s’exécutent doivent se comporter comme s'ils étaient exécutés sur le matériel de base, sans virtualisation. * Le contrôle des ressources : tout accès au matériel par l'O.S virtualisé doit être intercepté par la machine virtuelle et intégralement pris en charge par l'hyperviseur. * L'efficacité : La grande partie des instructions machines doit s’exécuter directement sur le processeur, afin de garder des performances correctes. Ce critère n'est pas respecté par les émulateurs matériels, qui doivent simuler le jeu d'instruction du processeur émulé. Remplir ces trois critères est possible sous certaines conditions, établies par les théorèmes de Popek et Goldberg. Ces théorèmes se basent sur des hypothèses précises. De fait, la portée de ces théorèmes est limitée, notamment pour le critère de performance. Ils partent notamment du principe que l'ordinateur utilise la segmentation pour la mémoire virtuelle, et non la pagination. Il part aussi du principe que les interruptions ont un cout assez faible, qu'elles sont assez rares. Mais laissons ces détails de côté, le cœur de ces théorèmes repose sur une hypothèse simple : la présence de différents types d'instructions machines. Pour rappel, il faut distinguer les instructions privilégiées de celles qui ne le sont pas. Les instructions privilégiées ne peuvent s'exécuter que en mode noyau, les programmes en mode utilisateur ne peuvent pas les exécuter. Parmi les instructions privilégiées on peut distinguer un sous-groupe appelé les '''instructions systèmes'''. Le premier type regroupe les '''instructions d'accès aux entrées-sorties''', aussi appelées instructions sensibles à la configuration. Le second type est celui des '''instructions de configuration du processeur''', qui agissent sur les registres de contrôle du processeur, aussi appelées instructions sensibles au comportement. Elles servent notamment à gérer la mémoire virtuelle, mais pas que. La théorie de Popek et Goldberg dit qu'il est possible de virtualiser un O.S à une condition : que les instructions systèmes soient toutes des instructions privilégiées, c’est-à-dire exécutables seulement en mode noyau. Virtualiser un O.S demande simplement de le démarrer en mode utilisateur. Quand l'O.S fait un accès au matériel, il le fait via une instruction privilégiée. Vu que l'OS est en mode utilisateur, cela déclenche une exception matérielle, qui émule l'instruction privilégiée. L'hyperviseur n'est ni plus ni moins qu'un ensemble de routines d'interruptions, chaque routine simulant le fonctionnement du matériel émulé. Par exemple, un accès au disque dur sera émulé par une routine d'interruption, qui utilisera les appels systèmes fournit par l'OS pour accéder au disque dur réellement présent dans l'ordinateur. Cette méthode est souvent appelée la méthode ''trap and emulate''. [[File:Virtualisation avec la méthode trap-and-emulate.png|centre|vignette|upright=2.0|Virtualisation avec la méthode trap-and-emulate]] La méthode ''trap and emulate'' ne fonctionne que si certaines contraintes sont respectées. Un premier problème est que beaucoup de jeux d'instructions anciens ne respectent pas la règle "les instructions systèmes sont toutes privilégiées". Par exemple, ce n'est pas le cas sur les processeurs x86 32 bits. Sur ces CPU, les instructions qui manipulent les drapeaux d'interruption ne sont pas toutes des instructions privilégiées, idem pour les instructions qui manipulent les registres de segmentation, celles liées aux ''call gates'', etc. A cause de cela, il est impossible d'utiliser la méthode du ''trap and emulate''. La seule solution qui ne requiert pas de techniques matérielles est de traduire à la volée les instructions systèmes problématiques en appels systèmes équivalents, grâce à des techniques de '''réécriture de code'''. Enfin, certaines instructions dites '''sensibles au contexte''' ont un comportement différent entre le mode noyau et le mode utilisateur. En présence de telles instructions, la méthode ''trap and emulate'' ne fonctionne tout simplement pas. Grâce à ces instructions, le système d’exploitation ou un programme applicatif peut savoir s'il s'exécute en mode utilisateur ou noyau, ou hyperviseur, ou autre. La virtualisation impose l'usage de la mémoire virtuelle, sans quoi plusieurs OS ne peuvent pas se partager la même mémoire physique. De plus, il ne faut pas que la mémoire physique, non-virtuelle, puisse être adressée directement. Et cette contrainte est violée, par exemple sur les architectures MIPS qui exposent des portions de la mémoire physique dans certaines zones fixées à l'avance de la mémoire virtuelle. L'OS est compilé pour utiliser ces zones de mémoire pour accéder aux entrées-sorties mappées en mémoire, entre autres. En théorie, on peut passer outre le problème en marquant ces zones de mémoire comme inaccessibles, toute lecture/écriture à ces adresses déclenche alors une exception traitée par l'hyperviseur. Mais le cout en performance est alors trop important. Quelques hyperviseurs ont été conçus pour les architectures MIPS, dont le projet de recherche DISCO, mais ils ne fonctionnaient qu'avec des systèmes d'exploitation recompilés, de manière à passer outre ce problème. Les OS étaient recompilés afin de ne pas utiliser les zones mémoire problématiques. De plus, les OS étaient modifiés pour améliorer les performances en virtualisation. Les OS disposaient notamment d'appels systèmes spéciaux, appelés des ''hypercalls'', qui exécutaient des routines de l'hyperviseur directement. Les appels systèmes faisant appel à des instructions systèmes étaient ainsi remplacés par des appels système appelant directement l'hyperviseur. Le fait de modifier l'OS pour qu'il communique avec un hyperviseur, dont il a connaissance de l'existence, s'appelle la '''para-virtualisation'''. [[File:Virtualization - Para vs Full.png|centre|vignette|upright=2.5|Virtualization - Para vs Full]] ==La virtualisation du processeur== La virtualisation demande de partager le matériel entre plusieurs machines virtuelles. Précisément, il faut partager : le processeur, la mémoire RAM, les entrées-sorties. Les trois sont gérés différemment. Par exemple, la virtualisation des entrées-sorties est gérée par l’hyperviseur, parfois aidé par le ''chipset'' de la carte mère. Virtualiser des entrées-sorties demande d'émuler du matériel inexistant, mais aussi de dupliquer des entrées-sorties de manière à ce le matériel existe dans chaque VM. Partager la mémoire RAM entre plusieurs VM est assez simple avec la mémoire virtuelle, bien que cela demande quelques adaptations. Maintenant, voyons ce qu'il en est pour le processeur. ===Le niveau de privilège hyperviseur=== Sur certains CPU modernes, il existe un niveau de privilège appelé le '''niveau de privilège hyperviseur''' qui est utilisé pour les techniques de virtualisation. Le niveau de privilège hyperviseur est réservé à l’hyperviseur et il a des droits d'accès spécifiques. Il n'est cependant pas toujours activé. Par exemple, si aucun hyperviseur n'est installé sur la machine, le processeur dispose seulement des niveaux de privilège noyau et utilisateur, le mode noyau n'ayant alors aucune limitation précise. Mais quand le niveau de privilège hyperviseur est activé, une partie des manipulations est bloquée en mode noyau et n'est possible qu'en mode hyperviseur. Le fonctionnement se base sur la différence entre instruction privilégiée et instruction système. Les instructions privilégiées peuvent s'exécuter en niveau noyau, alors que les instructions systèmes ne peuvent s'exécuter qu'en niveau hyperviseur. L'idée est que quand le noyau d'un OS exécute une instruction système, une exception matérielle est levée. L'exception bascule en mode hyperviseur et laisse la main à une routine de l'hyperviseur. L'hyperviseur fait alors des manipulations précise pour que l'instruction système donne le même résultat que si elle avait été exécutée par l'ordinateur simulé par la machine virtuelle. [[File:Virtualisation avec un mode hyperviseur.png|centre|vignette|upright=2|Virtualisation avec un mode hyperviseur.]] Il est ainsi possible d'émuler des entrées-sorties avec un cout en performance assez léger. Précisément, ce mode hyperviseur améliore les performances de la méthode du ''trap-and-emulate''. La méthode ''trap-and-emulate'' basique exécute une exception matérielle pour toute instruction privilégiée, qu'elle soit une instruction système ou non. Mais avec le niveau de privilège hyperviseur, seules les instructions systèmes déclenchent une exception, pas les instructions privilégiées non-système. Les performances sont donc un peu meilleures, pour un résultat identique. Après tout, les entrées-sorties et la configuration du processeur suffisent à émuler une machine virtuelle, les autres instructions noyau ne le sont pas. Sur les processeurs ARM, il est possible de configurer quelles instructions sont détournées vers le mode hyperviseur et celles qui restent en mode noyau. En clair, on peut configurer quelles sont les instructions systèmes et celles qui sont simplement privilégiées. Et il en est de même pour les interruptions : on peut configurer si elles exécutent la routine de l'OS normal en mode noyau, ou si elles déclenchent une exception matérielle qui redirige vers une routine de l’hyperviseur. En l'absence d'hyperviseur, toutes les interruptions redirigent vers la routine de l'OS normale, vers le mode noyau. Il faut noter que le mode hyperviseur n'est compatible qu'avec les hyperviseurs de type 1, à savoir ceux qui s'exécutent directement sur le matériel. Par contre, elle n'est pas compatible avec les hyperviseurs de type 2, qui sont des logiciels qui s'exécutent comme tout autre logiciel, au-dessus d'un système d'exploitation sous-jacent. ===L'Intel VT-X et l'AMD-V=== Les processeurs ARM de version v8 et plus incorporent un mode hyperviseur, mais pas les processeurs x86. À la place, ils incorporent des technologies alternatives nommées Intel VT-X ou l'AMD-V. Les deux ajoutent de nouvelles instructions pour gérer l'entrée et la sortie d'un mode réservé à l’hyperviseur. Mais ce mode réservé à l'hyperviseur n'est pas un niveau de privilège comme l'est le mode hyperviseur. L'Intel VT-X et l'AMD-V dupliquent le processeur en deux modes de fonctionnement : un mode racine pour l'hyperviseur, un mode non-racine pour l'OS et les applications. Fait important : les niveaux de privilège sont dupliqués eux aussi ! Par exemple, il y a un mode noyau racine et un mode noyau non-racine, idem pour le mode utilisateur, idem pour le mode système (pour le BIOS/UEFI). De même, les modes réel, protégé, v8086 ou autres, sont eux aussi dupliqués en un exemplaire racine et un exemplaire non-racine. L'avantage est que les systèmes d'exploitation virtualisés s'exécutent bel et bien en mode noyau natif, l'hyperviseur a à sa disposition un mode noyau séparé. D'ailleurs, les deux modes ont des registres d'interruption différents. Le mode racine et le mode non-racine ont chacun leurs espaces d'adressage séparés de 64 bit, avec leur propre table des pages. Et cela demande des adaptations au niveau de la TLB. La transition entre mode racine et non-racine se fait lorsque le processeur exécute une instruction système ou lors de certaines interruptions. Au minimum, toute exécution d'une instruction système fait commuter le processeur mode racine et lance l'exécution des routines de l’hyperviseur adéquates. Les interruptions matérielles et exceptions font aussi passer le CPU en mode racine, afin que l’hyperviseur puisse gérer le matériel. De plus, afin de gérer le partage de la mémoire entre OS, certains défauts de page déclenchent l'entrée en mode racine. Les ''hypercalls'' de la para-virtualisation sont supportés grâce à aux instructions ''vmcall'' et ''vmresume'' qui permettent respectivement d'appeler une routine de l’hyperviseur ou d'en sortir. La transition demande de sauvegarder/restaurer les registres du processeur, comme avec les interruptions. Mais cette sauvegarde est réalisée automatiquement par le processeur, elle n'est pas faite par les routines de l'hyperviseur. L’implémentation de cette sauvegarde/restauration se fait surtout via le microcode du processeur, car elle demande beaucoup d'étapes. Elle est en conséquence très lente. Le processeur sauvegarde l'état de chaque machine virtuelle en mémoire RAM, dans une structure de données appelée la ''Virtual Machine Control Structure'' (VMCS). Elle mémorise surtout les registres du processeur à l'instant t. Lorsque le processeur démarre l'exécution d'une VM sur le processeur, cette VMCS est recopiée dans les registres pour rétablir la VM à l'endroit où elle s'était arrêtée. Lorsque la VM est interrompue et doit laisser sa place à l'hyperviseur, les registres et l'état du processeur sont sauvegardés dans la VMCS adéquate. ==La virtualisation de la mémoire : mémoire virtuelle et MMU== Avec la virtualisation, les différentes machines virtuelles, les différents OS doivent se partager la mémoire physique, en plus d'être isolés les uns des autres. L'idée est d'utiliser la mémoire virtuelle pour cela. L'espace d'adressage physique vu par chaque OS est en réalité un espace d'adressage fictif, qui ne correspond pas à la mémoire physique. Les adresses physiques manipulées par l'OS sont en réalité des adresses intermédiaires entre les adresses physiques liées à la RAM, et les adresses virtuelles vues par les processus. Pour les distinguer, nous parlerons d'adresses physiques de l'hôte pour parler des adresses de la RAM, et des adresses physiques invitées pour parler des adresses manipulées par les OS virtualisés. Sans accélération matérielle, la traduction des adresses physiques invitées en adresses hôte est réalisée par une seconde table des pages, appelée la ''shadow page table'', ce qui donnerait '''table des pages cachée''' en français. La table des pages cachée est prise en charge par l'hyperviseur. Toute modification de la table des pages cachée est réalisée par l'hyperviseur, les OS ne savent même pas qu'elle existe. [[File:Shadowpagetables.png|centre|vignette|upright=2|Table des pages cachée.]] ===La MMU et la virtualisation : les tables des pages emboitées=== Une autre solution demande un support matériel des tables des pages emboitées, à savoir qu'il y a un arbre de table des pages, chaque consultation de la première table des pages renvoie vers une seconde, qui renvoie vers une troisième, et ainsi de suite jusqu'à tomber sur la table des pages finale qui renvoie l'adresse physique réelle. L'idée est l'utiliser une seule table des pages, mais d'ajouter un ou deux niveaux supplémentaires. Pour l'exemple, prenons le cas des processeurs x86. Sans virtualisation, l'OS utilise une table des pages de 4 niveaux. Avec, la table des pages a un niveau en plus, qui sont ajoutés à la fin de la dernière table des pages normale. Les niveaux ajoutés s'occupent de la traduction des adresses physiques invitées en adresses physiques hôte. On parle alors de '''table des pages étendues''' pour désigner ce nouveau format de table des pages conçu pour la virtualisation. Il faut que le processeur soit modifié de manière à parcourir automatiquement les niveaux ajoutés, ce qui demande quelques modifications de la TLB et du ''page table walker''. Les modifications en question ne font que modifier le format normal de la table des pages, et sont donc assez triviales. Elles ont été implémentées sur les processeurs AMD et Intel. AMD a introduit les tables des pages étendues sur ses processeurs Opteron, destinés aux serveurs, avec sa technologie ''Rapid Virtualization Indexing''. Intel, quant à lui, a introduit la technologie sur les processeurs i3, i5 et i7, sous le nom ''Extended Page Tables''. Les processeurs ARM ne sont pas en reste avec la technologie ''Stage-2 page-tables'', qui est utilisée en mode hyperviseur. ===La virtualisation de l'IO-MMU=== Si la MMU du processeur est modifiée pour gérer des tables des pages étendues, il en est de même pour les IO-MMU des périphériques et contrôleurs DMA.Les périphériques doivent idéalement intégrer une IO-MMU pour faciliter la virtualisation. La raison est globalement la même que pour le partage de la mémoire. Les pilotes de périphériques utilisent des adresses qui sont des adresses physiques sans virtualisation, mais qui deviennent des adresses virtuelles avec. Quand le pilote de périphérique configure un contrôleur DMA, pour transférer des données de la RAM vers un périphérique, il utilisera des adresses virtuelles qu'il croit physique pour adresser les données en RAM. Pour éviter tout problème, le contrôleur DMA doit traduire les adresses qu'il reçoit en adresses physiques. Pour cela, il y a besoin d'une IO-MMU intégrée au contrôleur DMA, qui est configurée par l'hyperviseur. Toute IO-MMU a sa propre table des pages et l'hyperviseur configure les table des pages pour chaque périphérique. Ainsi, le pilote de périphérique manipule des adresses virtuelles, qui sont traduites en adresses physiques directement par le matériel lui-même, sans intervention logicielle. Pour gérer la virtualisation, on fait la même chose qu'avec une table des pages emboitée habituelle : on l'étend en ajoutant des niveaux. L'IO-MMU peut fonctionner dans un mode normal, sans virtualisation, où les adresses virtuelles reçues du ''driver'' sont traduite avec une table des pages normale, non-emboitée. Mais elle a aussi un mode virtualisation qui utilise des tables de pages étendues. ==La virtualisation des entrées-sorties== Virtualiser les entrées-sorties est simple sur le principe. Un OS communique avec le matériel soit via des ports IO, soit avec des entrées-sorties mappées en mémoire. Le périphérique répond avec des interruptions ou via des transferts DMA. Virtualiser les périphériques demande alors d'émuler les ports IO, les entrées-sorties mappées en mémoire, le DMA et les interruptions. ===La virtualisation logicielle des interruptions=== Émuler les ports IO est assez simple, vu que l'OS lit ou écrit dedans grâce à des instructions IO spécialisées. Vu que ce sont des instructions système, la méthode ''trap and emulate'' suffit. Pour les entrées-sorties mappées en mémoire, l'hyperviseur a juste à marquer les adresses mémoires concernées comme étant réservées/non-allouées/autre. Tout accès à ces adresses lèvera une exception matérielle d'accès mémoire interdit, que l’hyperviseur intercepte et gère via ''trap and emulate''. L'émulation du DMA est triviale, vu que l'hyperviseur a accès direct à celui-ci, sans compter que l'usage d'une IO-MMU résout beaucoup de problèmes. La gestion des interruptions matérielles, les fameuses IRQ, est quant à elle plus complexe. Les interruptions matérielles ne sont pas à prendre en compte pour toutes les machines virtuelles. Par exemple, si une machine virtuelle n'a pas de carte graphique, pas besoin qu'elle prenne en compte les interruptions provenant de la carte graphique. La gestion des interruptions matérielles n'est pas la même si l'ordinateur grée des cartes virtuelles ou s'il se débrouille avec une carte physique unique. Lors d'une interruption matérielle, le processeur exécute la routine adéquate de l'hyperviseur. Celle-ci enregistre qu'il y a eu une IRQ et fait quelques traitements préliminaires. Ensuite, elle laisse la main au système d'exploitation concerné, qui exécute alors sa routine d'interruption. Une fois la routine de l'OS terminée, l'OS dit au contrôleur d'interruption qu'il a terminé son travail. Mais cela demande d'interagir avec le contrôleur d'interruption, ce qui déclenche une exception qui appelle l'hyperviseur. L'hyperviseur signale au contrôleur d'interruption que l'interruption matérielle a été traitée. Il rend alors définitivement la main au système d'exploitation. Le processus complet demande donc plusieurs changements entre mode hyperviseur et OS, ce qui est assez couteux en performances. Vu que le matériel simulé varie d'une machine virtuelle à l'autre, chaque machine virtuelle a son propre vecteur d'interruption. Par exemple, si une machine virtuelle n'a pas de carte graphique son vecteur d'interruption ne pointera pas vers les routines d'interruption d'un quelconque GPU. L'hyperviseur gère les différents vecteurs d'interruption de chaque VM et traduit les interruptions reçues en interruptions destinées aux VM/OS. Si la méthode ''trap and emulate'' fonctionne, ses performances ne sont cependant pas forcément au rendez-vous. Tous les matériels ne se prêtent pas tous bien à la virtualisation, surtout les périphériques anciens. Pour éliminer une partie de ces problèmes, il existe différentes techniques, accélérées en matériel ou non. Elles permettent aux machines virtuelles de communiquer directement avec les périphériques, sans passer par l'hyperviseur. ===La virtualisation des périphériques avec l'affectation directe=== Virtualiser les entrées-sorties avec de bonnes performances est plus complexe. En pratique, cela demande une intervention du matériel. Le ''chipset'' de la carte mère, les différents contrôleurs d'interruption et bien d'autres circuits doivent être modifiés. Diverses techniques permettent de faciliter le partage des entrées-sorties entre machines virtuelles. La première est l''''affectation directe''', qui alloue un périphérique à une machine virtuelle et pas aux autres. Par exemple, il est possible d'assigner la carte graphique à une machine virtuelle tournant sur Windows, mais les autres machines virtuelles ne verront même pas la carte graphique. Même l'hyperviseur n'a pas accès directement à ce matériel. L'affectation directe est très utile sur les serveurs, qui disposent souvent de plusieurs cartes réseaux et peuvent en assigner une à chaque machine virtuelle. Mais dans la plupart des cas, elle ne marche pas. De plus, sur les périphériques sans IO-MMU, elle ouvre la porte à des attaques DMA, où une machine virtuelle accède à la mémoire physique de la machine en configurant le contrôleur DMA de son périphérique assigné. L'affectation directe est certes limitée, mais elle se marie bien avec certaines de virtualisation matérielles, intégrées dans de nombreux périphériques. Il existe des périphériques qui sont capables de se virtualiser tout seuls, à savoir qu'ils peuvent se dédoubler en plusieurs '''périphériques virtuels'''. Par exemple, prenons une carte réseau avec cette propriété. Il n'y a qu'une seule carte réseau dans l'ordinateur, mais elle peut donner l'illusion qu'il y en a 8-16 d'installés dans l'ordinateur. Il faut alors faire la différence entre la carte réseau physique et les 8-16 cartes réseau virtuelles. L'idée est d'utiliser l'affectation directe, chaque machine virtuelle/OS ayant une carte réseau virtuelle d'affectée, avec affectation directe. [[File:Virtualisation matérielle des périphériques.png|centre|vignette|upright=2|Virtualisation matérielle des périphériques]] Pour les périphériques PCI-Express, le fait de se dupliquer en plusieurs périphériques virtuels est permis par la technologie '''''Single-root input/output virtualization''''', abrévié en SRIOV. Elle est beaucoup, utilisée sur les cartes réseaux, pour plusieurs raisons. Déjà, ce sont des périphériques beaucoup utilisés sur les serveurs, qui utilisent beaucoup la virtualisation. Dupliquer des cartes réseaux et utiliser l'affectation directe rend la configuration des serveurs bien plus simple. De plus, la plupart des cartes réseaux sont sous-utilisées, même par les serveurs. Une carte réseau est souvent utilisée à environ 10% de ses capacités par une VM unique, ce qui fait qu'utiliser 10 cartes réseaux virtuelles permet d'utiliser les capacités de la carte réseau à 100%. Il est possible de faire une analogie entre les processeurs multithreadés et les périphériques virtuels. Un processeur multithreadé est dupliqué en plusieurs processeurs virtuels, un périphérique virtualisé est dupliqué en plusieurs périphériques virtuels. L'implémentation des deux techniques est similaire sur le principe, mais les détails varient selon qu'on parle d'une carte réseau, d'une carte graphique, d'une carte son, etc. Pour gérer plusieurs périphériques virtuels, le périphérique physique contient plusieurs copies de ses registres de commande/données, plusieurs files de commandes, etc. De plus, le périphérique physique contient divers circuits d'arbitrage, qui gèrent comment le matériel est utilisé. Ils donnent accès à tour de rôle à chaque VM aux ressources non-dupliquées. [[File:Implémentation d'une carte réseau gérant plusieurs cartes réseaux virtuelles.png|centre|vignette|upright=2|Implémentation d'une carte réseau gérant plusieurs cartes réseaux virtuelles]] Dans le cas le plus simple, le matériel traite les commandes provenant des différentes VM dans l'ordre d'arrivée, une par une, il n'y a pas d'arbitrage pour éviter qu'une VM monopolise le matériel. Plus évolué, le matériel peut faire de l'affectation au tour par tour, en traitant chaque VM dans l'ordre durant un certain temps. Le matériel peut aussi utiliser des algorithmes d'ordonnancement/répartition plus complexes. Par exemple, les cartes graphiques modernes utilisent des algorithmes de répartition/ordonnancement accélérés en matériel, implémentés dans le GPU lui-même. ===La virtualisation des interruptions=== La gestion des interruptions matérielles peut aussi être accélérée en matériel, en complément des techniques de périphériques virtuels vues plus haut. Par exemple, il est possible de gérer des ''exitless interrupts'', qui ne passent pas du tout par l'hyperviseur. Mais cela demande d'utiliser l'affectation directe, en complément de l'usage de périphériques virtuels. Tout périphérique virtuel émet des interruptions distinctes des autres périphérique virtuel. Pour distinguer les interruptions provenant de cartes virtuelles de celles provenant de cartes physiques, on les désigne sous le terme d''''interruptions virtuelles'''. Une interruption virtuelle est destinée à une seule machine virtuelle : celle à laquelle est assignée la carte virtuelle. Les autres machines virtuelles ne reçoivent pas ces interruptions. Les interruptions virtuelles ne sont pas traitées par l'hyperviseur, seulement par l'OS de la machine virtuelle assignée. Une subtilité a lieu sur les processeurs à plusieurs cœurs. Il est possible d'assigner un cœur à chaque machine virtuelle, possiblement plusieurs. Par exemple, un processeur octo-coeur peut exécuter 8 machines virtuelles simultanément. Avec l'affectation directe ou à tour de rôle, l'interruption matérielle est donc destinée à une machine virtuelle, donc à un cœur. L'IRQ doit donc être redirigée vers un cœur bien précis et ne pas être envoyée aux autres. Les contrôleurs d'interruption modernes déterminent à quelles machines virtuelles sont destinées telle ou telle interruption, et peuvent leur envoyer directement, sans passer par l'hyperviseur. Grâce à cela, l'affectation directe à tour de rôle ont de bonnes performances. En plus de ce support des interruptions virtuelles, le contrôleur d'interruption peut aussi être virtualisé, à savoir être dupliqué en plusieurs '''contrôleurs d'interruption virtuels'''. Sur les systèmes à processeur x86, le contrôleur d'interruption virtualisé est l'APIC (''Advanced Programmable Interrupt Controller''). Diverses technologies de vAPIC, aussi dites d'APIC virtualisé, permettent à chaque machine virtuelle d'avoir une copie virtuelle de l'APIC. Pour ce faire, tous les registres de l'APIC sont dupliqués en autant d'exemplaires que d'APIC virtuels supportés. Il existe un équivalent sur les processeurs ARM, où le contrôleur d'interruption est nommé le ''Generic Interrupt Controller'' (GIC) et peut aussi être virtualisé. La virtualisation de l'APIC permet d'éviter d'avoir à passer par l'hyperviseur pour gérer les interruptions. Par exemple, quand un OS veut prévenir qu'il a fini de traiter une interruption, il doit communiquer avec le contrôleur d'interruption. Sans virtualisation du contrôleur d'interruption, cela demande de passer par l'intermédiaire de l'hyperviseur. Mais s'il est virtualisé, l'OS peut communiquer directement avec le contrôleur d'interruption virtuel qui lui est associé, sans que l'hyperviseur n'ait à faire quoique ce soit. De plus, la virtualisation du contrôleur d'interruption permet de gérer des interruptions inter-processeurs dites postées, qui ne font pas appel à l'hyperviseur, ainsi que des interruptions virtuelles émises par les IO-MMU. Sur les plateformes ARM, les ''timers'' sont aussi virtualisés. <noinclude> {{NavChapitre | book=Fonctionnement d'un ordinateur | prev=Les sections critiques et le modèle mémoire | prevText=Les sections critiques et le modèle mémoire | next=Le matériel réseau | nextText=Le matériel réseau }} </noinclude> cv50hl2e5apk35gf3xtdlds4ix33qm5 Mathc initiation/0019 0 82431 744496 744466 2025-06-11T16:53:50Z Xhungab 23827 744496 wikitext text/x-wiki [[Catégorie:Mathc initiation (livre)]] [[Mathc_initiation/Fichiers_h_:_c18|Sommaire]] <syntaxhighlight lang="dos"> Cette méthode permet aussi d'effectuer une conversion rapide d'un nombre écrit en base 16 en écriture en base 10. Voici un nombre écrit en base 16. #A = 10 #D = 13 Exemple : #DA78 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 Ce nombre vaut : #DA78 = 55 928 (D) 16**3 + (A) 16**2 + 7 (16) + 8 = (13) 16**3 + (10) 16**2 + 7 (16) + 8 = 55 928 Il s'agit de l'évaluation d'un polynôme. Le résultat est le reste de la division synthétique. </syntaxhighlight> Installer et compiler ces fichiers dans votre répertoire de travail. {{Fichier|c01a.c|largeur=70%|info=|icon=Crystal128-source-c.svg}} <syntaxhighlight lang="c"> /* ---------------------------------- */ /* save as c01a.c */ /* ---------------------------------- */ #include "x_a.h" /* ---------------------------------- */ # define DEGREE 3 # define COEFF_NB DEGREE + 1 /* ---------------------------------- */ int main(void) { double k = 16; double remainder; double *Pa = I_Px( COEFF_NB); double *Pt = I_Px( COEFF_NB); double *Pqr = I_Px( COEFF_NB); double *Pq = I_Px((COEFF_NB-1)); double a[COEFF_NB] = {13,10,7,8}; clrscrn(); printf(" Using this method, you can quickly convert\n" " a number written in base 16 to base 10.\n\n" " In fact, if a number is written in base 16.\n" " #A = 10 #D = 13\n" " Example : #DA78 #B = 11 #E = 14\n" " #C = 12 #F = 15\n\n" " this number is worth : #DA78 = 55 928\n\n" " (D) 16**3 + (A) 16**2 + 7 (16) + 8 =\n" " (13) 16**3 + (10) 16**2 + 7 (16) + 8 = 55 928\n\n" " This is therefore the evaluation of a polynomial,\n" " it is the remainder of the synthetic division.\n\n\n"); stop(); clrscrn(); c_a_Px(a,Pa); printf("\n If P(x) is : \n\n "); p_Px(Pa);printf(" = 0\n\n"); printf(" If we divide P(x) by : [x-(%+.0f)] \n\n",k); remainder = compute_horner(k,Pa,Pt,Pqr,Pq); p_horner(Pa,Pt,Pqr);printf("\n"); printf(" The synthetic division indicates that P(%+.0f) = %+.0f\n\n\n", k, remainder); stop(); free(Pa); free(Pt); free(Pqr); free(Pq); return 0; } /* ---------------------------------- */ /* ---------------------------------- */ </syntaxhighlight> '''Exemple de sortie écran :''' <syntaxhighlight lang="dos"> Using this method, you can quickly convert a number written in base 16 to base 10. In fact, if a number is written in base 16. #A = 10 #D = 13 Example : #DA78 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 this number is worth : #DA78 = 55 928 (D) 16**3 + (A) 16**2 + 7 (16) + 8 = (13) 16**3 + (10) 16**2 + 7 (16) + 8 = 55 928 This is therefore the evaluation of a polynomial, it is the remainder of the synthetic division. Press return to continue. If P(x) is : +13x**3 +10x**2 +7x +8 = 0 If we divide P(x) by : [x-(+16)] +13 +10 +7 +8 +0 +208 +3488 +55920 -------------------------------- +13 +218 +3495 +55928 The synthetic division indicates that P(+16) = +55928 Press return to continue. </syntaxhighlight> ---- {{AutoCat}} 5u2k01xjgrrms4k178iji11mtqcmetk Mathc initiation/001A 0 82432 744494 744467 2025-06-11T16:50:57Z Xhungab 23827 744494 wikitext text/x-wiki [[Catégorie:Mathc initiation (livre)]] [[Mathc_initiation/Fichiers_h_:_c18|Sommaire]] <syntaxhighlight lang="dos"> Cette méthode permet aussi d'effectuer une conversion rapide d'un nombre écrit en base 16 en écriture en base 10. Voici un nombre s'écrit, en base 16. #A = 10 #D = 13 Exemple : #15AACF7 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 Ce nombre vaut : #15AACF7 = +22 719 735 1 (16**6) + 5 (16**5) + A (16**4) + A (16**3) + C (16**2) + F (16) + 7 = 1 (16**6) + 5 (16**5) + 10 (16**4) + 10 (16**3) + 12 (16**2) + 15 (15) + 7 = #15AACF7 = +22 719 735 Il s'agit de l'évaluation d'un polynôme. Le résultat est le reste de la division synthétique. </syntaxhighlight> Installer et compiler ces fichiers dans votre répertoire de travail. {{Fichier|c01a.c|largeur=70%|info=|icon=Crystal128-source-c.svg}} <syntaxhighlight lang="c"> /* ---------------------------------- */ /* save as c01a.c 15AACF7 */ /* ---------------------------------- */ #include "x_a.h" /* ---------------------------------- */ # define DEGREE 6 # define COEFF_NB DEGREE + 1 /* ---------------------------------- */ int main(void) { double k = 16; double remainder; double *Pa = I_Px( COEFF_NB); double *Pt = I_Px( COEFF_NB); double *Pqr = I_Px( COEFF_NB); double *Pq = I_Px((COEFF_NB-1)); double a[COEFF_NB] = {1,5,10,10,12,15,7}; clrscrn(); printf(" Using this method, you can quickly convert\n" " a number written in base 16 to base 10.\n\n" " In fact, if a number is written in base 16.\n" " #A = 10 #D = 13\n" " Example : #15AACF7 #B = 11 #E = 14\n" " #C = 12 #F = 15\n\n" " this number is worth : #15AACF7 = +22.719.735\n\n" " 1(16**6)+5(16**5)+ A(16**4)+ A(16**3)+ C(16**2)+ F(16)+7 =\n" " 1(16**6)+5(16**5)+10(16**4)+10(16**3)+12(16**2)+15(15)+7 =" " +22.719.735\n\n" " This is therefore the evaluation of a polynomial,\n" " it is the remainder of the synthetic division.\n\n\n"); stop(); clrscrn(); c_a_Px(a,Pa); printf("\n If P(x) is : \n\n "); p_Px(Pa);printf(" = 0\n\n"); printf(" If we divide P(x) by : [x-(%+.0f)] \n\n",k); remainder = compute_horner(k,Pa,Pt,Pqr,Pq); p_horner(Pa,Pt,Pqr);printf("\n"); printf(" The synthetic division indicates that P(%+.0f) = %+.0f\n\n\n", k, remainder); stop(); free(Pa); free(Pt); free(Pqr); free(Pq); return 0; } /* ---------------------------------- */ /* ---------------------------------- */ </syntaxhighlight> '''Exemple de sortie écran :''' <syntaxhighlight lang="dos"> Using this method, you can quickly convert a number written in base 16 to base 10. In fact, if a number is written in base 16. #A = 10 #D = 13 Example : #15AACF7 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 this number is worth : #15AACF7 = +22.719.735 1(16**6)+5(16**5)+ A(16**4)+ A(16**3)+ C(16**2)+ F(16)+7 = 1(16**6)+5(16**5)+10(16**4)+10(16**3)+12(16**2)+15(15)+7 = +22.719.735 This is therefore the evaluation of a polynomial, it is the remainder of the synthetic division. Press return to continue. If P(x) is : + x**6 +5x**5 +10x**4 +10x**3 +12x**2 +15x +7 = 0 If we divide P(x) by : [x-(+16)] +1 +5 +10 +10 +12 +15 +7 +0 +16 +336 +5536 +88736 +1419968 +22719728 -------------------------------------------------------- +1 +21 +346 +5546 +88748 +1419983 +22719735 The synthetic division indicates that P(+16) = +22719735 Press return to continue. </syntaxhighlight> ---- {{AutoCat}} bcv1hn2dnj3ss45618pcslrp47a1lq7 744495 744494 2025-06-11T16:51:54Z Xhungab 23827 744495 wikitext text/x-wiki [[Catégorie:Mathc initiation (livre)]] [[Mathc_initiation/Fichiers_h_:_c18|Sommaire]] <syntaxhighlight lang="dos"> Cette méthode permet aussi d'effectuer une conversion rapide d'un nombre écrit en base 16 en écriture en base 10. Voici un nombre écrit, en base 16. #A = 10 #D = 13 Exemple : #15AACF7 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 Ce nombre vaut : #15AACF7 = +22 719 735 1 (16**6) + 5 (16**5) + A (16**4) + A (16**3) + C (16**2) + F (16) + 7 = 1 (16**6) + 5 (16**5) + 10 (16**4) + 10 (16**3) + 12 (16**2) + 15 (15) + 7 = #15AACF7 = +22 719 735 Il s'agit de l'évaluation d'un polynôme. Le résultat est le reste de la division synthétique. </syntaxhighlight> Installer et compiler ces fichiers dans votre répertoire de travail. {{Fichier|c01a.c|largeur=70%|info=|icon=Crystal128-source-c.svg}} <syntaxhighlight lang="c"> /* ---------------------------------- */ /* save as c01a.c 15AACF7 */ /* ---------------------------------- */ #include "x_a.h" /* ---------------------------------- */ # define DEGREE 6 # define COEFF_NB DEGREE + 1 /* ---------------------------------- */ int main(void) { double k = 16; double remainder; double *Pa = I_Px( COEFF_NB); double *Pt = I_Px( COEFF_NB); double *Pqr = I_Px( COEFF_NB); double *Pq = I_Px((COEFF_NB-1)); double a[COEFF_NB] = {1,5,10,10,12,15,7}; clrscrn(); printf(" Using this method, you can quickly convert\n" " a number written in base 16 to base 10.\n\n" " In fact, if a number is written in base 16.\n" " #A = 10 #D = 13\n" " Example : #15AACF7 #B = 11 #E = 14\n" " #C = 12 #F = 15\n\n" " this number is worth : #15AACF7 = +22.719.735\n\n" " 1(16**6)+5(16**5)+ A(16**4)+ A(16**3)+ C(16**2)+ F(16)+7 =\n" " 1(16**6)+5(16**5)+10(16**4)+10(16**3)+12(16**2)+15(15)+7 =" " +22.719.735\n\n" " This is therefore the evaluation of a polynomial,\n" " it is the remainder of the synthetic division.\n\n\n"); stop(); clrscrn(); c_a_Px(a,Pa); printf("\n If P(x) is : \n\n "); p_Px(Pa);printf(" = 0\n\n"); printf(" If we divide P(x) by : [x-(%+.0f)] \n\n",k); remainder = compute_horner(k,Pa,Pt,Pqr,Pq); p_horner(Pa,Pt,Pqr);printf("\n"); printf(" The synthetic division indicates that P(%+.0f) = %+.0f\n\n\n", k, remainder); stop(); free(Pa); free(Pt); free(Pqr); free(Pq); return 0; } /* ---------------------------------- */ /* ---------------------------------- */ </syntaxhighlight> '''Exemple de sortie écran :''' <syntaxhighlight lang="dos"> Using this method, you can quickly convert a number written in base 16 to base 10. In fact, if a number is written in base 16. #A = 10 #D = 13 Example : #15AACF7 #B = 11 #E = 14 #C = 12 #F = 15 this number is worth : #15AACF7 = +22.719.735 1(16**6)+5(16**5)+ A(16**4)+ A(16**3)+ C(16**2)+ F(16)+7 = 1(16**6)+5(16**5)+10(16**4)+10(16**3)+12(16**2)+15(15)+7 = +22.719.735 This is therefore the evaluation of a polynomial, it is the remainder of the synthetic division. Press return to continue. If P(x) is : + x**6 +5x**5 +10x**4 +10x**3 +12x**2 +15x +7 = 0 If we divide P(x) by : [x-(+16)] +1 +5 +10 +10 +12 +15 +7 +0 +16 +336 +5536 +88736 +1419968 +22719728 -------------------------------------------------------- +1 +21 +346 +5546 +88748 +1419983 +22719735 The synthetic division indicates that P(+16) = +22719735 Press return to continue. </syntaxhighlight> ---- {{AutoCat}} 0cqkm7s8gki83jv37gexfammsa29zid