Wikilivres frwikibooks https://fr.wikibooks.org/wiki/Accueil MediaWiki 1.45.0-wmf.6 first-letter Média Spécial Discussion Utilisateur Discussion utilisateur Wikilivres Discussion Wikilivres Fichier Discussion fichier MediaWiki Discussion MediaWiki Modèle Discussion modèle Aide Discussion aide Catégorie Discussion catégorie Transwiki Discussion Transwiki Wikijunior Discussion Wikijunior TimedText TimedText talk Module Discussion module Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Sécurité (sanitaire, technique) 0 33656 745003 335182 2025-06-18T14:11:51Z AnRo0002 61610 ([[c:GR|GR]]) [[c:COM:FR|File renamed]]: [[File:Plants - summer 2008 Poland 35.JPG]] → [[File:Fragaria vesca - summer 2008 Poland 35.jpg]] 745003 wikitext text/x-wiki [[Image:COLLECTIE TROPENMUSEUM 'Interieur van een lopo (rijstschuur) met schuifluik naar de opslagzolder om de palen kalksteenringen tegen de muizen en ander ongedierte Kupang' TMnr 10011166.jpg|thumb|350px|right|Protéger des rongeurs et de la "vermine" des zones de stockage de nourriture est une des raisons d'être de l'architecture. Cette ''Lopo'' (grange à riz traditionnelle, en Indonésie) est construite sur de solides poteaux de bois, avec un panneau coulissant pour l'entreposage en grenier. Les disques de pierre calcaire (qui pourraient être en céramique, métal ou n'importe quel matériau lisse) servent à empêcher les rats, souris et autres animaux grimpeurs d'atteindre les réserves de riz. ([[w:Kupang|Kupang]]). Ailleurs de la glue, de la chaux sont également utilisées pour empêcher les insectes marcheurs d'escalader ce type de poteaux]] [[Image:Ruche pédagogiqueKCC2008Lamiot.jpg|thumb|left|Ici, pour des motifs pédagogiques, les abeilles cohabitent avec l'homme, dans l'espace intérieur, mais en toute sécurité, parce que séparée par une vitre ''sécurit'']] [[Image:Fragaria vesca - summer 2008 Poland 35.jpg|thumb|left|Des [[w:fr:fraise des bois|fraises des bois]], installées au pied d'un feuillu comme couvre-sol, à éviter dans une zone où les chiens sont fréquents]] Un des nombreux défis à relever pour l'architecte est de construire une enveloppe se voulant accueillante pour une certaine faune et flore, mais sans que celles-ci ne deviennent invasives ou problématiques du point de vue sanitaire pour les utilisateurs humains de la construction, et sans réduire les possibilités de renouvellement de l'air intérieur. L'architecte peut faire appel à quelques techniques traditionnelles simples, variables selon la zone géographique et la faune, flore et fonge présente dans l'environnement. * La mise hors d'eau est l'une des priorités pour la conservation du bois, surtout s'il est non traité. Mais cette eau, peut aussi avoir une utilité "défensive", contre par exemple les fourmis et termites qui pour la plupart des espèces ne franchissent pas une rigole de quelques dizaine de cm de large. <br>Cette rigole doit alors être soigneusement entretenue afin que des branches ou accumulation de feuilles mortes n'y forment pas de pont naturel. * la conservation d'un espace clair, lisse et non végétalisé autour des portes et fenêtres limite les capacité des insectes à entrer dans les maisons par une fenêtre ouverte (pour un grand nombre d'insectes et de jour. La nuit, cette protection est moins efficace (une vitre fermée ou une [[w:fr:Moustiquaire|moustiquaire]] est alors nécessaire) * les gestionnaires de [[w:zoo|zoos]], comme les agriculteurs ont développé de nombreuses techniques pour enfermer des animaux sans recourir à des murs ni à de lourdes clôtures, parmi lesquelles :- le fossé en eau, et :- la clôture électrifiée ou le fil électrique * le ''Pas canadien'' ou une simple passerelle à planchettes non jointives empêchent très efficacement la plupart des mammifères d'entrer dans une enceinte close par un mur, grillage ou fossé (même les chiens ou chats). <br>Une entrée de type pont levis ou pont roulant est également possible. * l'usage systématique de moustiquaire est recommandé dans les zones à présence d'insectes piqueurs et vecteurs de maladies [[Catégorie:Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme (livre)|Sécurité (sanitaire, technique)]] naaoe4iwyeeznpmu072blxxhvje2mbw La théorie des poutres 0 41248 745055 365555 2025-06-19T08:00:59Z Cdang 1202 /* Sommaire */ avancement 745055 wikitext text/x-wiki {{Résistance des matériaux}} La '''théorie des poutres''' est un élément fondamental de l'étude de la résistance des matériaux. Elle consiste à étudier les objets les plus simples, les poutres. Le terme « poutre » ne désigne pas uniquement les éléments de structure — poutre en bois des charpentes, poutrelles métalliques, … — mais tout objet à peu près droit et allongé, ce qui recouvre un gamme relativement large de pièces utilisées en génie civil et en génie mécanique. Nous nous limitons ici aux petites déformations. La théorie des poutres peut s'aborder de deux manières : par la statique et par la mécanique des milieux continus (MMC) : * par la statique : il s'agit d'une approche simple et assez intuitive, elle est abordable par des personnes ayant des connaissances limitées en mathématiques, par exemple par des étudiants des filières professionnelles et technologiques ([[wikiversity:fr:Aide:Niveaux|niveau 9]], par exemple [[wikipedia:fr:baccalauréat professionnel|baccalauréat professionnel]] en France) ; * par la mécanique des milieux continus (MMC) : c'est une approche complète qui permet ensuite d'aborder des problèmes plus complexes (poutres en grandes déformation, plaques et coques) mais qui nécessite de maîtriser la dérivation et les [[Calcul tensoriel|tenseurs]] (ou tout du moins les [[Algèbre linéaire/Matrices|matrices]] et les changements de base). == Démarche de dimensionnement == Le but de la théorie des poutre est de prévoir si une pièce est bien dimensionnée pour son usage. Pour cela, on vérifie deux éléments par le calcul : * état de limite ultime (ELU) : la pièce ne doit pas se détériorer en service ; * état de limite en service (ELS) : lors d'un usage normal, la déformation réversible — la pièce a une certaine souplesse, elle se déforme sans endommagement — doit être compatible avec son usage. == Sommaire == # [[La théorie des poutres/Hypothèses générales|Hypothèses générales]] {{4/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur le matériau|Hypothèses sur le matériau]] {{3/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur la pièce|Hypothèses sur la pièce]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur le comportement|Hypothèses sur le comportement]] {{0/4}} # [[La théorie des poutres/Approche par la statique|Approche par la statique]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Modèle d'Euler-Bernoulli|Modèle d'Euler-Bernoulli]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Traction-compression|Traction-compression]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Cisaillement simple|Cisaillement simple]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Torsion|Torsion]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Flexion pure|Flexion pure]] {{1/4}} ## [[La théorie des poutres/Flexion simple|Flexion simple]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Théorème de superposition|Théorème de superposition]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Flambage|Flambage]] {{0/4}} # [[La théorie des poutres/Approche par la mécanique des milieux continus|Approche par la mécanique des milieux continus]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Déplacement et déformation|Déplacement et déformation]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Tenseur des contraintes|Tenseur des contraintes]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Critère de ruine|Critère de ruine]] {{0/4}} * Annexes *# [[La théorie des poutres/Annexes/Continuité de la matière|Continuité de la matière]] {{4/4}} == Voir aussi == {{RdM}} [[Catégorie:Théorie des poutres|*]] mv04375hkp232ii3wr7x8cf7xwvxpol 745057 745055 2025-06-19T08:32:31Z Cdang 1202 /* Sommaire */ simplification 745057 wikitext text/x-wiki {{Résistance des matériaux}} La '''théorie des poutres''' est un élément fondamental de l'étude de la résistance des matériaux. Elle consiste à étudier les objets les plus simples, les poutres. Le terme « poutre » ne désigne pas uniquement les éléments de structure — poutre en bois des charpentes, poutrelles métalliques, … — mais tout objet à peu près droit et allongé, ce qui recouvre un gamme relativement large de pièces utilisées en génie civil et en génie mécanique. Nous nous limitons ici aux petites déformations. La théorie des poutres peut s'aborder de deux manières : par la statique et par la mécanique des milieux continus (MMC) : * par la statique : il s'agit d'une approche simple et assez intuitive, elle est abordable par des personnes ayant des connaissances limitées en mathématiques, par exemple par des étudiants des filières professionnelles et technologiques ([[wikiversity:fr:Aide:Niveaux|niveau 9]], par exemple [[wikipedia:fr:baccalauréat professionnel|baccalauréat professionnel]] en France) ; * par la mécanique des milieux continus (MMC) : c'est une approche complète qui permet ensuite d'aborder des problèmes plus complexes (poutres en grandes déformation, plaques et coques) mais qui nécessite de maîtriser la dérivation et les [[Calcul tensoriel|tenseurs]] (ou tout du moins les [[Algèbre linéaire/Matrices|matrices]] et les changements de base). == Démarche de dimensionnement == Le but de la théorie des poutre est de prévoir si une pièce est bien dimensionnée pour son usage. Pour cela, on vérifie deux éléments par le calcul : * état de limite ultime (ELU) : la pièce ne doit pas se détériorer en service ; * état de limite en service (ELS) : lors d'un usage normal, la déformation réversible — la pièce a une certaine souplesse, elle se déforme sans endommagement — doit être compatible avec son usage. == Sommaire == # [[La théorie des poutres/Hypothèses générales|Hypothèses générales]] {{4/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur le matériau|Hypothèses sur le matériau]] {{3/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur la pièce|Hypothèses sur la pièce]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Hypothèses sur le comportement|Hypothèses sur le comportement]] {{0/4}} # [[La théorie des poutres/Approche par la statique|Approche par la statique]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Modèle d'Euler-Bernoulli|Modèle d'Euler-Bernoulli]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Traction-compression|Traction-compression]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Cisaillement simple|Cisaillement simple]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Torsion|Torsion]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Flexion simple|Flexion]] {{1/4}} ## [[La théorie des poutres/Théorème de superposition|Théorème de superposition]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Flambage|Flambage]] {{0/4}} # [[La théorie des poutres/Approche par la mécanique des milieux continus|Approche par la mécanique des milieux continus]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Déplacement et déformation|Déplacement et déformation]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Tenseur des contraintes|Tenseur des contraintes]] {{0/4}} ## [[La théorie des poutres/Critère de ruine|Critère de ruine]] {{0/4}} * Annexes *# [[La théorie des poutres/Annexes/Continuité de la matière|Continuité de la matière]] {{4/4}} == Voir aussi == {{RdM}} [[Catégorie:Théorie des poutres|*]] jog7wc7c5z9nejci8obmgw4s4d8p1uv Programmation PHP avec Symfony/Introduction 0 65662 745122 740964 2025-06-19T10:24:21Z JackPotte 5426 /* Différences entre les versions */ 745122 wikitext text/x-wiki <noinclude>{{Symfony}}</noinclude> == Présentation == '''[[w:Symfony|Symfony]]''' (parfois abrégé '''SF''') est un {{w|cadriciel}} [[w:Modèle-Vue-Contrôleur|MVC]] [[w:Logiciel libre|libre]] écrit en [[w:PHP: Hypertext Preprocessor|PHP]] (> 5). En tant que framework, il facilite et accélère le développement de sites et d'applications Internet et Intranet. Il propose en particulier : * Une séparation du code en trois couches, selon le modèle [[w:Modèle-Vue-Contrôleur|MVC]], pour une plus grande maintenabilité et évolutivité. * Des performances optimisées et un système de cache pour garantir des temps de réponse optimums. * Le support de l'[[w:Ajax|Ajax]]. * Une gestion des URL parlantes (liens permanents), qui permet de formater l'URL d'une page indépendamment de sa position dans l'arborescence fonctionnelle. * Un système de configuration en cascade qui utilise de façon extensive le langage [[w:YAML|YAML]]. * Un générateur de back-office et un "démarreur de module" ([[w:Échafaudage (programmation)|scaffolding]]). * Un support de l'[[w:I18N|I18N]] - Symfony est nativement multi-langue. * Une architecture extensible, permettant la création et l'utilisation de [[Programmation PHP/Symfony/Composant|composants]], par exemple un mailer ou un gestionnaire de fichiers .css et .js (minification). * Des bundles : ** Un templating simple, basé sur PHP et des jeux de "helpers", ou fonctions additionnelles pour les gabarits... Comme alternative au PHP, on peut aussi utiliser le moteur de templates {{w|Twig}} dont la syntaxe est plus simples. ** Une couche de mapping objet-relationnel ([[w:ORM|ORM]]) et une couche d'abstraction de données (cf. {{w|Doctrine (ORM)|Doctrine}} et son langage DQL<ref>http://guidella.free.fr/General/symfony2AnnotationsReference.html</ref>). === Utilisations === Plusieurs autres projets notables utilisent Symfony, parmi lesquels : * https://github.com/drupal/drupal : le {{w|système de gestion de contenu}} (CMS) {{w|Drupal}}. * https://github.com/joomla/joomla-cms : le CMS {{w|Joomla}}. * https://github.com/sulu/sulu : le CMS Sulu. * https://github.com/Sylius/Sylius : Sylius, un CMS d'e-commerce. * https://github.com/x-tools/xtools : Xtools, un compteur d'éditions des wikis. === Différences entre les versions === Depuis la version 4, des pages récapitulant les nouvelles fonctionnalités sont mises à disposition : * https://symfony.com/blog/symfony-4-1-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-4-2-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-4-3-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-4-4-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-5-0-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-5-1-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-5-2-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-5-3-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-6-1-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-6-2-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-6-3-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-7-1-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-7-2-curated-new-features * https://symfony.com/blog/symfony-7-3-curated-new-features (2025) == Créer un projet == [[Image:Primeros-pasos-symfony2_4.png|vignette|upright=2|Page d'accueil par défaut de Symfony 2.]] Pour créer un nouveau projet sous Symfony, tapez la commande suivante : <pre> composer create-project "symfony/skeleton:^7.2" mon_projet </pre> ou avec Symfony CLI : <pre> wget <nowiki>https://get.symfony.com/cli/installer</nowiki> -O - | bash symfony new mon_projet </pre> Cette commande a pour effet la création d'un dossier contenant les bases du site web à développer. == Lancer le projet == On entend par cette expression le lancement d'un serveur web local pour le développement de l'application et le choix d'un hébergeur pour la déployer (autrement dit "la mettre en production"). === Serveur web de développement === Symfony intègre un serveur web local qu'on peut lancer avec la commande (se placer dans le répertoire du projet auparavant) : <code>$ symfony server:start -d</code> En passant <code>open:local</code> en argument de la commande <code>symfony</code>, le projet s'ouvre dans un navigateur : <code>$ symfony open:local</code> Ou bien en utilisant le serveur web intégré à php $ php -S localhost:8000 -t public === Serveur web de production === Pour le déploiement dans le monde "réel", il faut choisir un hébergeur web sur internet supportant PHP (nous l’appellerons "serveur web distant" pour le distinguer du précédent). Voici quelques exemples : * https://www.lws.fr/hebergement_web.php * https://www.hostinger.fr/hebergeur-web * et surtout... https://symfony.com/cloud/ Autrement il est aussi possible d'installer un deuxième serveur web (autre que celui intégré à Symfony) sur sa machine pour se rendre compte du résultat final. Par exemple... [[Apache]] qui est très répandu chez les hébergeurs profesionnels. Il faudra alors ajouter un vhost et un nom de domaine dédiés au site Symfony<ref>http://mikinfo.free.fr/index.php/configurer-les-virtualhosts-pour-symfony/</ref><ref>https://symfony.com/doc/current/setup/web_server_configuration.html</ref>. Pour le test, le domaine peut juste figurer dans <code>/etc/hosts</code>. {{attention|Le nom de domaine du site doit absolument rediriger vers le dossier /public. En effet, si on cherche à utiliser le site Symfony dans le sous-répertoire "public" d'un autre site, la page d'accueil s'affichera mais le routing ne fonctionnera pas.}} == Configurer le projet == === Paramètres dev et prod === Les différences de configuration entre le site de développement et celui de production (par exemple les mots de passe) peuvent être définies de deux façons : * Dans le dossier <code>config/packages</code>. config.yml contient la configuration commune aux sites, config_dev.yml celle de développement et config_prod.yml celle de production. * Via le composant Symfony/Dotenv (abordé au chapitre suivant). Par exemple, on constate l'absence de la barre de débogage (web_profiler) par défaut en prod. Une bonne pratique serait d'ajouter au config_dev.yml : <syntaxhighlight lang=yaml> web_profiler: toolbar: true intercept_redirects: false twig: cache: false # Pour voir tous les logs dans la console shell (sans paramètre -vvv) monolog: handlers: console: type: console process_psr_3_messages: false channels: ['!event', '!doctrine', '!console'] verbosity_levels: VERBOSITY_NORMAL: DEBUG </syntaxhighlight> Les fichiers .yml contenant les variables globales sont dans <u>app\config\</u>. Par exemple en SF2 et 3, le mot de passe et l'adresse de la base de données sont modifiables en éditant <code>parameters.yml</code> (non versionné et créé à partir du <code>parameters.yml.dist</code>). L'environnement de test passe par web/app_dev.php, et le mode debug y est alors activé par la ligne <code>Debug::enable();</code> (testable avec <code>%kernel.debug% = 1</code>). Depuis SF4, il faut utiliser un fichier .env non versionné à la racine du projet, dont les lignes sont injectées ensuite dans les .yaml avec la syntaxe : <code>'%env(APP_SECRET)%'</code>. Le mode debug est activé avec <code>APP_DEBUG=1</code> dans ce fichier .env. {{remarque|En YAML, on préfèrera déclarer les services avec des simples quotes car les doubles nécessitent d'échapper les antislashs.}} {{attention|Les variables d'environnement du système d'exploitation peuvent remplacer celles des .env.}} == Upgrade de version majeure == Installation ou mise à jour des versions précédentes : * [[../Symfony 3/]] * [[../Symfony 4/]] * [[../Migration de Symfony 5 à 6/]] * [[../Migration de Symfony 6 à 7/]] == Références == {{Références}} * {{lien web|lang=fr|url=http://trac.symfony-project.org/wiki/Resources/fr_FR|titre=Wiki officiel}} * {{lien web|lang=fr|url=https://openclassrooms.com/courses/developpez-votre-site-web-avec-le-framework-symfony|titre=Tutoriel openclassrooms.com}} * {{lien web|lang=fr|url=http://c-maneu.developpez.com/tutorial/web/php/symfony/intro/|titre=Tutoriel developpez.com}} * {{lien web|lang=en|url=http://symfony.com/pdf/Symfony_cookbook_3.1.pdf|titre=Symfony 3.1 cookbook}} : livre officiel de 500 pages * {{lien web|lang=en|url=https://knpuniversity.com/screencast/symfony|titre=Charming Development in Symfony 5}} (texte et vidéo) == Voir aussi == * [irc://irc.freenode.net/symfony #symfony] : canal IRC (#symfony sur {{w|Freenode}}) * [irc://irc.freenode.net/symfony-fr #symfony-fr] : canal IRC francophone (#symfony-fr sur {{w|Freenode}}) * https://sonata-project.org/get-started : un CMS basé sur Symfony khq6kf2mq3jsq8p8aaz3bymyjehkzfh 745123 745122 2025-06-19T10:25:39Z JackPotte 5426 /* Différences entre les versions */ 745123 wikitext text/x-wiki <noinclude>{{Symfony}}</noinclude> == Présentation == '''[[w:Symfony|Symfony]]''' (parfois abrégé '''SF''') est un {{w|cadriciel}} [[w:Modèle-Vue-Contrôleur|MVC]] [[w:Logiciel libre|libre]] écrit en [[w:PHP: Hypertext Preprocessor|PHP]] (> 5). En tant que framework, il facilite et accélère le développement de sites et d'applications Internet et Intranet. Il propose en particulier : * Une séparation du code en trois couches, selon le modèle [[w:Modèle-Vue-Contrôleur|MVC]], pour une plus grande maintenabilité et évolutivité. * Des performances optimisées et un système de cache pour garantir des temps de réponse optimums. * Le support de l'[[w:Ajax|Ajax]]. * Une gestion des URL parlantes (liens permanents), qui permet de formater l'URL d'une page indépendamment de sa position dans l'arborescence fonctionnelle. * Un système de configuration en cascade qui utilise de façon extensive le langage [[w:YAML|YAML]]. * Un générateur de back-office et un "démarreur de module" ([[w:Échafaudage (programmation)|scaffolding]]). * Un support de l'[[w:I18N|I18N]] - Symfony est nativement multi-langue. * Une architecture extensible, permettant la création et l'utilisation de [[Programmation PHP/Symfony/Composant|composants]], par exemple un mailer ou un gestionnaire de fichiers .css et .js (minification). * Des bundles : ** Un templating simple, basé sur PHP et des jeux de "helpers", ou fonctions additionnelles pour les gabarits... Comme alternative au PHP, on peut aussi utiliser le moteur de templates {{w|Twig}} dont la syntaxe est plus simples. ** Une couche de mapping objet-relationnel ([[w:ORM|ORM]]) et une couche d'abstraction de données (cf. {{w|Doctrine (ORM)|Doctrine}} et son langage DQL<ref>http://guidella.free.fr/General/symfony2AnnotationsReference.html</ref>). === Utilisations === Plusieurs autres projets notables utilisent Symfony, parmi lesquels : * https://github.com/drupal/drupal : le {{w|système de gestion de contenu}} (CMS) {{w|Drupal}}. * https://github.com/joomla/joomla-cms : le CMS {{w|Joomla}}. * https://github.com/sulu/sulu : le CMS Sulu. * https://github.com/Sylius/Sylius : Sylius, un CMS d'e-commerce. * https://github.com/x-tools/xtools : Xtools, un compteur d'éditions des wikis. === Différences entre les versions === Depuis la version 4, des pages récapitulant les nouvelles fonctionnalités sont mises à disposition : * https://symfony.com/blog/symfony-4-1-curated-new-features (2018) * https://symfony.com/blog/symfony-4-2-curated-new-features (2018) * https://symfony.com/blog/symfony-4-3-curated-new-features (2019) * https://symfony.com/blog/symfony-4-4-curated-new-features (2019) * https://symfony.com/blog/symfony-5-0-curated-new-features (2019) * https://symfony.com/blog/symfony-5-1-curated-new-features (2020) * https://symfony.com/blog/symfony-5-2-curated-new-features (2020) * https://symfony.com/blog/symfony-5-3-curated-new-features (2021) * https://symfony.com/blog/symfony-6-1-curated-new-features (2022) * https://symfony.com/blog/symfony-6-2-curated-new-features (2022) * https://symfony.com/blog/symfony-6-3-curated-new-features (2023) * https://symfony.com/blog/symfony-7-1-curated-new-features (2024) * https://symfony.com/blog/symfony-7-2-curated-new-features (2024) * https://symfony.com/blog/symfony-7-3-curated-new-features (2025) == Créer un projet == [[Image:Primeros-pasos-symfony2_4.png|vignette|upright=2|Page d'accueil par défaut de Symfony 2.]] Pour créer un nouveau projet sous Symfony, tapez la commande suivante : <pre> composer create-project "symfony/skeleton:^7.2" mon_projet </pre> ou avec Symfony CLI : <pre> wget <nowiki>https://get.symfony.com/cli/installer</nowiki> -O - | bash symfony new mon_projet </pre> Cette commande a pour effet la création d'un dossier contenant les bases du site web à développer. == Lancer le projet == On entend par cette expression le lancement d'un serveur web local pour le développement de l'application et le choix d'un hébergeur pour la déployer (autrement dit "la mettre en production"). === Serveur web de développement === Symfony intègre un serveur web local qu'on peut lancer avec la commande (se placer dans le répertoire du projet auparavant) : <code>$ symfony server:start -d</code> En passant <code>open:local</code> en argument de la commande <code>symfony</code>, le projet s'ouvre dans un navigateur : <code>$ symfony open:local</code> Ou bien en utilisant le serveur web intégré à php $ php -S localhost:8000 -t public === Serveur web de production === Pour le déploiement dans le monde "réel", il faut choisir un hébergeur web sur internet supportant PHP (nous l’appellerons "serveur web distant" pour le distinguer du précédent). Voici quelques exemples : * https://www.lws.fr/hebergement_web.php * https://www.hostinger.fr/hebergeur-web * et surtout... https://symfony.com/cloud/ Autrement il est aussi possible d'installer un deuxième serveur web (autre que celui intégré à Symfony) sur sa machine pour se rendre compte du résultat final. Par exemple... [[Apache]] qui est très répandu chez les hébergeurs profesionnels. Il faudra alors ajouter un vhost et un nom de domaine dédiés au site Symfony<ref>http://mikinfo.free.fr/index.php/configurer-les-virtualhosts-pour-symfony/</ref><ref>https://symfony.com/doc/current/setup/web_server_configuration.html</ref>. Pour le test, le domaine peut juste figurer dans <code>/etc/hosts</code>. {{attention|Le nom de domaine du site doit absolument rediriger vers le dossier /public. En effet, si on cherche à utiliser le site Symfony dans le sous-répertoire "public" d'un autre site, la page d'accueil s'affichera mais le routing ne fonctionnera pas.}} == Configurer le projet == === Paramètres dev et prod === Les différences de configuration entre le site de développement et celui de production (par exemple les mots de passe) peuvent être définies de deux façons : * Dans le dossier <code>config/packages</code>. config.yml contient la configuration commune aux sites, config_dev.yml celle de développement et config_prod.yml celle de production. * Via le composant Symfony/Dotenv (abordé au chapitre suivant). Par exemple, on constate l'absence de la barre de débogage (web_profiler) par défaut en prod. Une bonne pratique serait d'ajouter au config_dev.yml : <syntaxhighlight lang=yaml> web_profiler: toolbar: true intercept_redirects: false twig: cache: false # Pour voir tous les logs dans la console shell (sans paramètre -vvv) monolog: handlers: console: type: console process_psr_3_messages: false channels: ['!event', '!doctrine', '!console'] verbosity_levels: VERBOSITY_NORMAL: DEBUG </syntaxhighlight> Les fichiers .yml contenant les variables globales sont dans <u>app\config\</u>. Par exemple en SF2 et 3, le mot de passe et l'adresse de la base de données sont modifiables en éditant <code>parameters.yml</code> (non versionné et créé à partir du <code>parameters.yml.dist</code>). L'environnement de test passe par web/app_dev.php, et le mode debug y est alors activé par la ligne <code>Debug::enable();</code> (testable avec <code>%kernel.debug% = 1</code>). Depuis SF4, il faut utiliser un fichier .env non versionné à la racine du projet, dont les lignes sont injectées ensuite dans les .yaml avec la syntaxe : <code>'%env(APP_SECRET)%'</code>. Le mode debug est activé avec <code>APP_DEBUG=1</code> dans ce fichier .env. {{remarque|En YAML, on préfèrera déclarer les services avec des simples quotes car les doubles nécessitent d'échapper les antislashs.}} {{attention|Les variables d'environnement du système d'exploitation peuvent remplacer celles des .env.}} == Upgrade de version majeure == Installation ou mise à jour des versions précédentes : * [[../Symfony 3/]] * [[../Symfony 4/]] * [[../Migration de Symfony 5 à 6/]] * [[../Migration de Symfony 6 à 7/]] == Références == {{Références}} * {{lien web|lang=fr|url=http://trac.symfony-project.org/wiki/Resources/fr_FR|titre=Wiki officiel}} * {{lien web|lang=fr|url=https://openclassrooms.com/courses/developpez-votre-site-web-avec-le-framework-symfony|titre=Tutoriel openclassrooms.com}} * {{lien web|lang=fr|url=http://c-maneu.developpez.com/tutorial/web/php/symfony/intro/|titre=Tutoriel developpez.com}} * {{lien web|lang=en|url=http://symfony.com/pdf/Symfony_cookbook_3.1.pdf|titre=Symfony 3.1 cookbook}} : livre officiel de 500 pages * {{lien web|lang=en|url=https://knpuniversity.com/screencast/symfony|titre=Charming Development in Symfony 5}} (texte et vidéo) == Voir aussi == * [irc://irc.freenode.net/symfony #symfony] : canal IRC (#symfony sur {{w|Freenode}}) * [irc://irc.freenode.net/symfony-fr #symfony-fr] : canal IRC francophone (#symfony-fr sur {{w|Freenode}}) * https://sonata-project.org/get-started : un CMS basé sur Symfony fhtfa0wdywn63nfnrojezw7m69u15s5 Programmation PHP avec Symfony/Doctrine 0 71848 745124 743738 2025-06-19T10:35:54Z JackPotte 5426 /* Exemple PHP */ 745124 wikitext text/x-wiki <noinclude>{{PHP}}</noinclude> == Installation == {{w|Doctrine (ORM)|Doctrine}} est l'ORM par défaut de Symfony. Il utilise {{w|PHP Data Objects|PDO}}. Son langage PHP traduit en SQL est appelé DQL, et utilise le principe de la [[Patrons de conception/Chaîne de responsabilité|chaîne de responsabilité]]. Installation en SF4<ref>https://symfony.com/doc/current/doctrine.html</ref> : <pre> composer require symfony/orm-pack composer require symfony/maker-bundle --dev </pre> Renseigner l'accès au SGBD dans le .env : <pre> DATABASE_URL="mysql://mon_login:mon_mot_de_passe@127.0.0.1:3306/ma_base" </pre> Ensuite la base de données doit être créée avec : <pre> php bin/console doctrine:database:create </pre>Si la commande précédente échoue avec le message d'erreur suivant: ''Could not create database "database_name" for connection named default'' ''An exception occurred in the driver: could not find driver'' Ce qui veut dire que vous devez installer le driver approprié. '''Exemple:''' sudo apt install  php8.3-pgsql{{remarque|1=symfony/orm-pack équivaut aux paquets suivants, qui peuvent bien sûr être installés séparément à la place : *doctrine/doctrine-bundle *doctrine/doctrine-migrations-bundle *doctrine/orm *symfony/proxy-manager-bridge }} == Commandes Doctrine == Exemples de commandes : <pre> php bin/console doctrine:query:sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console doctrine:query:sql "$(< mon_fichier.sql)" # Ces deux commandes sont équivalentes des précédentes php bin/console dbal:run-sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console dbal:run-sql "$(< mon_fichier.sql)" php bin/console doctrine:cache:clear-metadata php bin/console doctrine:cache:clear-query php bin/console doctrine:cache:clear-result </pre> == Entity == Une entité est une classe PHP associée à une table de la base de données. Elle est composée d'un attribut par colonne, et de leurs {{wt|getter}}s et {{wt|setter}}s respectifs. Pour en générer une : <pre> php bin/console generate:doctrine:entity </pre> Cette association est définie par des attributs Doctrine. Pour les vérifier : <pre> php bin/console doctrine:schema:validate </pre> === Exemple === Voici par exemple plusieurs types d'attributs : <syntaxhighlight lang=php> #[ORM\Table(name: 'word')] #[ORM\Entity(repositoryClass: WordRepository::class)] class Word { #[ORM\Id] #[ORM\GeneratedValue(strategy: 'IDENTITY')] #[ORM\Column(name: 'id', type: 'integer', nullable: false)] private ?int $id = null; #[ORM\ManyToOne(targetEntity: 'Language')] #[ORM\JoinColumn(name: 'language_id', referencedColumnName: 'id', nullable: false)] private ?Language $language = null; #[ORM\Column(name: 'spelling', type: 'string', nullable: false)] private ?string $spelling = null; #[ORM\Column(name: 'pronunciation', type: 'string', nullable: true)] private ?string $pronunciation = null; #[ORM\OneToMany(targetEntity: 'Homophon', cascade: ['persist', 'remove'])] private ?Collection $homophons; </syntaxhighlight> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <syntaxhighlight lang=php> /** * @ORM\Table(name="word") * @ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository") */ class Word { /** * @ORM\Id * @ORM\Column(name="id", type="integer", nullable=false) * @ORM\GeneratedValue(strategy="IDENTITY") */ private $id; /** * @ORM\Column(name="spelling", type="string", length=255, nullable=false) */ private $spelling; /** * @ORM\Column(name="pronunciation", type="string", length=255, nullable=true) */ private $pronunciation; /** * @var Language * * @ORM\ManyToOne(targetEntity="Language", inversedBy="words") * @ORM\JoinColumn(name="language_id", referencedColumnName="id") */ protected $language; /** * @var ArrayCollection * * @ORM\OneToMany(targetEntity="Homophon", mappedBy="word", cascade={"persist", "remove"}) */ private $homophons; </syntaxhighlight> {{)}} Et leurs modificateurs (getters et setters) : <syntaxhighlight lang=php> public function __construct() { $this->homophons = new ArrayCollection(); } public function setSpelling($p): self { $this->spelling = $p; return $this; } public function getSpelling(): ?string { return $this->spelling; } public function setPronunciation($p): self { $this->pronunciation = $p; return $this; } public function getPronunciation(): ?string { return $this->pronunciation; } public function setLanguage($l): self { $this->language = $l; return $this; } public function getLanguage(): ?Language { return $this->language; } public function addHomophons($homophon): self { if (!$this->homophons->contains($homophon)) { $this->homophons->add($homophon); $homophon->setWord($this); } return $this; } } </syntaxhighlight> On voit ici que la table "word" possède trois champs : "id" (clé primaire), "pronunciation" (chaine de caractère) et "language_id" (clé étrangère vers la table "language"). Doctrine stockera automatiquement l'id de la table "language" dans la troisième colonne quand on associera une entité "Language" à une "Word" avec <code>$word->setLanguage($language)</code>. Le quatrième attribut permet juste de récupérer les enregistrements de la table "homophon" ayant une clé étrangère pointant vers "word". Par ailleurs, en relation "OneToMany", c'est toujours l'entité ciblée par le "Many" qui définit la relation car elle contient la clé étrangère. Elle contient donc l'attribut "inversedBy=", alors que celle ciblée par "One" contient "mappedBy=". Elle contient aussi un deuxième attribut <code>#[ORM\JoinColumn</code> (anciennement <code>@ORM\JoinColumn</code>) mentionnant la clé étrangère en base de données (et pas en PHP). === Bonnes pratiques === L'attribut <code>#[ORM\Table(name: 'word')]</code> était facultatif dans cet exemple, car le nom de la table peut être déduit du nom de l'entité. Avant PHP 8, les contraintes d'unicité (utiles entre autres pour les clés composites) étaient encapsulées dans l'annotation <code>Table</code>, mais ce n'est plus le cas avec les attributs : <pre> #[ORM\UniqueConstraint(name: 'spelling-pronunciation', columns: ['spelling', 'pronunciation'])] </pre> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <pre> * @ORM\Table(uniqueConstraints={ * @ORM\UniqueConstraint(name="spelling-pronunciation", columns={"spelling", "pronunciation"}) * }) </pre> {{)}} {{attention|Dans les relations *toMany : * il faut initialiser l'attribut dans le constructeur en <code>ArrayCollection()</code>. * on peut avoir une méthode ->set(ArrayCollection) mais le plus souvent on utilise ->add(un seul élément) * cette méthode add() doit idéalement contenir le set() de l'entité cible vers la courante (pour ne pas avoir à l'ajouter après chaque appel). }} {{attention|Il faut ajouter le <code>#[ORM\JoinColumn(</code> dans les deux entités liées, car : * dans aucune cela renvoie <code>Could not resolve type of column "id"</code> * dans une seule cela provoque un problème N+1 (celle qui ne l'a pas appelle celle qui l'a pour chacun de ses enregistrements, même si celle qui l'a n'est pas utilisée ensuite). }} NB : par défaut la longueur des types "string" est 255, on peut l'écraser ou la retirer avec <code>length=0</code><ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/latest/reference/types.html#string</ref>. Le type "text" par contre n'a pas de limite. === ArrayCollection === Cet objet itérable peut être converti en tableau avec ->toArray(). Pour le trier : * Dans une entité : <code>#[ORM\OrderBy(['sort_order' => 'ASC'])]</code> (anciennement <code>@ORM\OrderBy({"sort_order" = "ASC"})</code>). * Sinon, instancier un critère : <pre> $sort = new Criteria(null, ['slug' => Criteria::ASC]); $services = $maCollection->matching($sort); </pre> === GeneratedValue === L'annotation ''GeneratedValue'' peut valoir "AUTO", "SEQUENCE", "TABLE", "IDENTITY", "NONE", "UUID", "CUSTOM". {{attention| Dans le cas du CUSTOM, un setId() réaliser avant le persist() sera écrasé par la génération d'un nouvel ID<ref>https://stackoverflow.com/questions/31594338/overriding-default-identifier-generation-strategy-has-no-effect-on-associations</ref>. Ce nouvel ID peut être écrasé à son tour, mais si l'entité possède des liens vers d'autres, c'est l'ID custom qui est utilisé comme clé (on a alors une erreur '' Integrity constraint violation'' puisque la clé générée n'est pas retenue). Pour éviter cela (par exemple dans des tests automatiques), il faut désactiver la génération à la volée : <syntaxhighlight lang=php> $metadata = $this->em->getClassMetadata(get_class($entity)); $metadata->setIdGeneratorType(ClassMetadata::GENERATOR_TYPE_NONE); $metadata->setIdGenerator(new AssignedGenerator()); $entity->setId(static::TEST_ID); </syntaxhighlight> }} === Triggers === Les opérations en cascade sont définies sous deux formes d'attributs : * <code>#[ORM\OneToMany(cascade: ['persist', 'remove'])]</code> : au niveau ORM. * <code>#[ORM\JoinColumn(onDelete: 'CASCADE')]</code> : au niveau base de données. Ainsi, quand on supprime l'entité contenant un cascade remove, cela supprime aussi ses entités liées par cette relation. === Concepts avancés === Pour utiliser une entité depuis une autre, alors qu'elles n'ont pas de liaison SQL, il existe l'interface ObjectManagerAware<ref>https://www.doctrine-project.org/api/persistence/1.0/Doctrine/Common/Persistence/ObjectManagerAware.html</ref>. {{attention|Les types des attributs peuvent être quelque peu différents du SGBD<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/2.8/reference/types.html#mapping-matrix</ref>.}} {{attention|Dans le cas de jointure vers une entité d'un autre espace de nom (par exemple une table d'une autre base), il faut indiquer son namespace complet dans l'annotation Doctrine (car elle ne tient pas compte des "use").}} L'autojointure est appelé ''self-referencing association mapping'' par Doctrine<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/association-mapping.html#many-to-many-self-referencing</ref>). === Héritage === Une entité peut hériter d'une classe si celle-ci contient l'annotation suivante<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/inheritance-mapping.html</ref> : <syntaxhighlight lang=php> /** @MappedSuperclass */ class MyEntityParent ... </syntaxhighlight> === Tables sans classe === Doctrine peut créer des tables de mapping sans entité, si on précise son nom dans les deux tables reliées : <pre> #[ORM\JoinTable(name: 'table_de_mapping')] #[ORM\JoinColumn(name: 'table_source_id', referencedColumnName: 'table_source_id')] #[ORM\InverseJoinColumn(name: 'table_cible_id', referencedColumnName: 'table_cible_id')] #[ORM\ManyToMany(targetEntity: TableCible::class)] </pre> == EntityManager == L'EntityManager (em) est l'objet qui synchronise les entités avec la base de données. Une application doit en avoir un par base de données, définis dans doctrine.yaml. Il possède trois méthodes pour cela : * persist() : prépare un INSERT SQL (rattache une entité à un entity manager). * remove() : prépare un DELETE SQL. * flush() : exécute le code SQL préparé. Il existe aussi les méthodes suivantes : * merge() : fusionne une entité absent de l'em dedans. * refresh() : rafraichit l'entité PHP à partir de la base de données. C'est utile par exemple pour tenir compte des résultats d'un trigger ''after insert'' sur le SGBD. Exemple si le trigger ajoute une date de création après le persist, à écraser par <code>$createdDate</code> : <syntaxhighlight lang=php> $entity = new MyEntity(); $em->persist($entity); $em->flush($entity); // Trigger SGBD déclenché ici en parallèle $em->refresh($entity); $entity->setCreatedDate($createdDate); $em->flush($entity); </syntaxhighlight> == Repository == On appelle "repository" les classes PHP qui contiennent les requêtes pour la base de données. Elles héritent de <code>Doctrine\ORM\EntityRepository</code>. Chacune permet de récupérer une entité associée en base de données. Les repo doivent donc être nommés ''NomDeLEntitéRepository''. {{remarque|D'un point de vue architectural, avant d'instancier une nouvelle entité, on utilise généralement le repository pour savoir si son enregistrement existe en base ou si on doit le créer. Dans ce deuxième cas, la bonne pratique en {{wt|DDD}} est d'utiliser une Factory pour faire le new de l'entité, mais aussi pour les new de son agrégat si elle est le nœud racine. Par exemple une <code>CarFactory</code> fera un <code>new Car()</code> mais aussi créera et lui associera ses composants : <code>new Motor()</code>...}} {{remarque|Il est possible de préciser le nom du repository d'une entité dans cette dernière : <pre> #[ORM\Entity(repositoryClass: \App\Repository\WordRepository::class)] </pre> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <pre> @ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository") </pre> {{)}} }} === SQL === ==== Depuis Doctrine ==== <syntaxhighlight lang=php> $rsm = new ResultSetMapping(); $this->_em->createNativeQuery('call my_stored_procedure', $rsm)->getResult(); </syntaxhighlight> ==== Sans Doctrine ==== Pour exécuter du SQL natif dans Symfony sans Doctrine, il faut créer un service de connexion, par exemple qui appelle PDO en utilisant les identifiants du .env, puis l'injecter dans les repos (dans chaque constructeur ou par une classe mère commune) : <syntaxhighlight lang=php> return $this->connection->fetchAll($sql); </syntaxhighlight> Depuis un repository Doctrine, tout ceci est déjà fait et les deux techniques sont disponibles : 1. Par l'attribut ''entity manager'' (''em'', ou ''_em'' pour les anciennes versions) hérité de la classe mère (le "use" permettra ici d'appeler des constantes pour paramétrer le résultat) : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\DBAL\Connection; ... $statement = $this->_em->getConnection()->executeQuery($sql); $statement->fetchAll(\PDO::FETCH_KEY_PAIR); $statement->closeCursor(); $this->_em->getConnection()->close(); return $statement; </syntaxhighlight> 2. En injectant le service de connexion dans le constructeur (<code>'@database_connection'</code>) : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\DBAL\Connection; ... return $this->dbalConnection->fetchAll($sql); </syntaxhighlight> === DQL === ==== Méthodes magiques ==== Doctrine peut ensuite générer des requêtes SQL à partir du nom d'une méthode PHP appelée mais non écrite dans les repository (car ils en héritent). Ex : * <code>$repo->find($id)</code> : cherche par la clé primaire définie dans l'entité. * <code>$repo->findAll()</code> : récupère tous les enregistrements (sans clause <code>WHERE</code>). * <code>$repo->findById($id)</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE id = $id</code> dans la table associée au repo. * <code>$repo->findBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])</code> engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname</code>. * <code>$repo->findOneById($id)</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE id = $id LIMIT 1</code>. * <code>$repo->findOneBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname LIMIT 1</code>. {{attention|Lors des tests unitaires PHPUnit, il est probable qu'une erreur survienne sur l'inexistence de méthode "<code>findById</code>" pour le mock du repository (du fait qu'elle est magique). Il vaut donc mieux utiliser <code>findBy()</code>. }} Par ailleurs, on peut compléter les requêtes avec des paramètres supplémentaires. Ex : <syntaxhighlight lang=php> $repo->findBy( ['lastname' => $lastname], // where ['lastname' => 'ASC'], // order by 10, // limit 0, // offset ); </syntaxhighlight> ==== createQuery ==== DQL possède une syntaxe proche du SQL, si ce n'est qu'il faut convertir les entités jointes en ID avec <code>IDENTITY()</code> pour les jointures. Ex : <pre> public function findComplicatedStuff() { $em = $this->getEntityManager(); $query = $em->createQuery(" SELECT u.last_name, u.first_name FROM App\Entity\Users u INNER JOIN App\Entity\Invoices i WITH u.id = IDENTITY(i.users) WHERE i.status='waiting' "); return $query->getResult(); } </pre> ==== createQueryBuilder ==== L'autre syntaxe du DQL est en POO. Les méthodes des repos font appel <code>createQueryBuilder()</code> : <syntaxhighlight lang=php> public function findAllWithCalculus() { return $this->createQueryBuilder('mon_entité') ->where('id < 3') ->getQuery() ->getResult() ; } </syntaxhighlight> Pour éviter le <code>SELECT *</code> dans cet exemple, on peut y ajouter la méthode <code>->select()</code>. Pour afficher la requête SQL générée par le DQL, remplacer "->getResult()" par "->getQuery()". ===== Jointures ===== Quand deux entités ne sont pas reliées entre elles, on peut tout de même lancer une jointure en DQL : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\ORM\Query\Expr\Join; ... ->join('AcmeCategoryBundle:Category', 'c', Expr\Join::WITH, 'v.id = c.id') </syntaxhighlight> ===== Résultats ===== Doctrine peut renvoyer avec : * <code>getResult()</code> : un objet ArrayCollection (iterable, pour rechercher dedans : <code>->contains()</code>), d'objets (du type de l'entité) avec leurs méthodes get (pas set) ; * <code>getArrayResult()</code> ou <code>getScalarResult()</code> : un tableau de tableaux (entité normalisée) ; * <code>getSingleColumnResult()</code> : un tableau unidimensionnel. ===== Cache ===== ====== Configuration globale ====== Doctrine propose trois caches pour ses requêtes : celui de métadonnées, de requête et de résultats. Il faut d'abord définir les pools dans cache.yaml : <syntaxhighlight lang=yaml> framework: cache: pools: doctrine.metadata_cache_pool: adapter: cache.system doctrine.query_cache_pool: adapter: cache.system doctrine.result_cache_pool: adapter: cache.app </syntaxhighlight> Puis dans doctrine.yaml, les utiliser : <syntaxhighlight lang=yaml> doctrine: orm: metadata_cache_driver: type: pool pool: doctrine.metadata_cache_pool query_cache_driver: type: pool pool: doctrine.query_cache_pool result_cache_driver: type: pool pool: doctrine.result_cache_pool </syntaxhighlight> À partir de là le cache des métadonnées est utilisé partout. ====== Configuration par entité ====== Par contre pour ceux de requêtes et de résultats, il faut les définir pour chaque entité, soit : * Dans l'entité, avec un attribut <code>#[ORM\Cache(usage: 'READ_ONLY', region: 'write_rare')]</code> (anciennement <code>@ORM\Cache(usage="READ_ONLY", region="write_rare")</code><ref>https://medium.com/@dotcom.software/using-doctrines-l2-cache-in-symfony-eba300ab1e6</ref>), utilisant la configuration doctrine.yaml : <pre> doctrine: orm: second_level_cache: enabled: true regions: write_rare: lifetime: 864000 cache_driver: { type: service, id: cache.app } </pre> * Dans le repository : <syntaxhighlight lang=php> $query ->useQueryCache($hasQueryCache) ->setQueryCacheLifetime($lifetime) ->enableResultCache($lifetime) ; </syntaxhighlight> Dans cet exemple, on n'utilise pas <code>cache.system</code> pour le cache de résultats pour ne pas saturer le serveur qui héberge le code. <code>cache.app</code> pointe donc vers une autre machine, par exemple Redis, ce qui nécessite un appel réseau supplémentaire, et n'améliore donc pas forcément les performances selon la requête. ==== Expressions ==== Pour ajouter une expression en DQL, utilise <code>$qb->expr()</code>. Ex<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.12/reference/query-builder.html#the-expr-class</ref> : * <code>$qb->expr()->count('u.id')</code> * <code>$qb->expr()->between('u.id', 2, 10)</code> (entre 2 et 10) * <code>$qb->expr()->gte('u.id', 2)</code> (plus grand ou égal à 2) * <code>$qb->expr()->like('u.name', '%son')</code> * <code>$qb->expr()->lower('u.name')</code> * <code>$qb->expr()->substring('u.name', 0, 1)</code> ==== Injection de dépendances ==== Les repository DQL deoivent ''ServiceEntityRepository'' : <syntaxhighlight lang=php> namespace App\Repository; use Doctrine\Bundle\DoctrineBundle\Repository\ServiceEntityRepository; class WordRepository extends ServiceEntityRepository { public function __construct(ManagerRegistry $registry) { parent::__construct($registry, Word::class); } } </syntaxhighlight> Mais parfois on souhaite injecter un service dans un repository. Pour ce faire il y a plusieurs solutions : * Étendre une classe qui étend ''ServiceEntityRepository''. * Le redéfinir dans services.yaml. * Utiliser un trait. == Transactions == Pour garantir d'intégrité d'une transaction<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.7/reference/transactions-and-concurrency.html#approach-2-explicitly</ref> : <syntaxhighlight lang=php> $connection = $this->entityManager->getConnection(); $connection->beginTransaction(); try { $this->persist($myEntity); $this->flush(); $connection->commit(); } catch (Exception $e) { $connection->rollBack(); throw $e; } </syntaxhighlight> Il existe aussi une syntaxe alternative : <syntaxhighlight lang=php> $em->transactional(function($em, $myEntity) { $em->persist($myEntity); }); </syntaxhighlight> == Évènements == Pour ajouter des triggers sur la mise à jour d'une table, il y a deux solutions : * ajouter dans son entité l'attribut <code>#[ORM\HasLifecycleCallbacks]</code>, et à ses méthodes l'attribut de l'évènement concerné. Ex : <pre> #[ORM\PrePersist] public function setCreatedAt(): self { $this->createdAt = new DateTime(); return $this; } </pre> * ajouter des tags dans services.yaml. Ex : <pre> App\EventListener\MyEntityListener: tags: - { name: doctrine.event_listener, event: PrePersist } </pre> Voici les [[Programmation PHP avec Symfony/Évènement|évènements]] utilisables ensuite (dans les listeners / subscribers) : === prePersist === Se produit avant la persistance d'une entité (paramètre : <code>PrePersistEventArgs $args</code>). === postPersist === Se produit après la persistance d'une entité (<code>PostPersistEventArgs $args</code>). === preUpdate === Se produit avant l'update d'une entité (<code>PreUpdateEventArgs $args</code>). === postUpdate === Se produit après l'update d'une entité (<code>PostUpdateEventArgs $args</code>). === preRemove === Se produit avant l'update d'une entité (<code>PreRemoveEventArgs $args</code>). === postRemove === Se produit après l'update d'une entité (<code>PostRemoveEventArgs $args</code>). === preFlush === Se produit avant la sauvegarde d'une entité (<code>PreFlushEventArgs $args</code>). {{attention| * Dans cet évènement, les attributs en lazy loading de l'entité flushée s'ils sont appelés, sont issus de la base de données et donc correspondent aux données écrasées (et pas aux nouvelles flushées). * Si on flush l'entité qui déclenche cet évènement il faut penser à un dispositif anti-boucle infinie (ex : variable d'instance). * Dans le cas d'un new sur une entité, le persist ne suffit pas pour préparer sa sauvegarde. Il faut alors appeler <code>$unitOfWork->computeChangeSet($classMetadata, $entity)</code><ref>https://stackoverflow.com/questions/37831828/symfony-onflush-doctrine-listener</ref>. }} {{remarque|On peut aussi appeler computeChangeSet() depuis ailleurs pour savoir si une entité va occasionner une requête SQL lors de son flush<ref>https://stackoverflow.com/questions/10800178/how-to-check-if-entity-changed-in-doctrine-2</ref>.}} Ex : <pre> $uow = $em->getUnitOfWork(); $uow->computeChangeSets(); if ($uow->isEntityScheduled($myEntity)) { //... } </pre> {{remarque|On peut aussi utiliser le paramètre <code>LifecycleEventArgs $args</code> dans ces fonctions.}} {{attention|Parfois le <code>$object::class</code> peut renvoyer <code>Proxies\__CG__\App\Entity\MyEntity</code> au lieu de <code>App\Entity\MyEntity</code>, selon le cache utilisé.}} === postFlush === Se produit après la sauvegarde d'une entité (<code>PostFlushEventArgs $args</code>). == Migrations == Pour modifier la base de données avec une commande, par exemple pour ajouter une colonne à une table ou modifier une procédure stockée, il existe une bibliothèque qui s'installe comme suit : <syntaxhighlight lang=bash> composer require doctrine/doctrine-migrations-bundle </syntaxhighlight> === Création === Ensuite, on peut créer un squelette de "migration" : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:generate </syntaxhighlight> Cette classe comporte une méthode "up()" qui réalise la modification en SQL ou DQL, et une "down()" censée faire l'inverse à des fins de rollback. De plus, on ne peut pas lancer deux fois de suite le "up()" sans un "down()" entre les deux (une table nommée <code>migration_versions</code> enregistre leur succession). ==== Exemple SQL ==== <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration { public function up(Schema $schema) : void { $this->connection->fetchAll('SHOW DATABASES;'); $this->addSql(<<<SQL CREATE TABLE ma_table(ma_colonne VARCHAR(255) NOT NULL); SQL); } public function down(Schema $schema) : void { $this->addSql('DROP TABLE ma_table'); } } </syntaxhighlight> ==== Exemple DQL ==== <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration { public function up(Schema $schema) : void { $table = $schema->createTable('ma_table'); $table->addColumn('ma_colonne', 'string'); } public function down(Schema $schema) : void { $schema->dropTable('ma_table'); } } </syntaxhighlight> ==== Exemple PHP ==== Depuis Symfony 7.0, il faut implémenter <code>MigrationFactory</code> pour injecter des dépendances dans les migrations<ref>https://symfony.com/bundles/DoctrineMigrationsBundle/current/index.html#migration-dependencies</ref>. {{Boîte déroulante début|titre=Avant Symfony 7.0, il fallait juste utiliser <code>ContainerAwareTrait</code>}} Exemple : <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration implements ContainerAwareInterface { use ContainerAwareTrait; public function up(Schema $schema) : void { $em = $this->container->get('doctrine.orm.entity_manager'); $monEntite = new MonEntite(); $em->persist($monEntite); $em->flush(); } } </syntaxhighlight> {{Boîte déroulante fin}} {{attention|Cette technique est déconseillée car les entités peuvent évoluer indépendamment de la migration. Mais elle peut s'avérer utile pour stocker des données dépendantes de l'environnement.}} {{attention|<code>$this->containergetParameter()</code> ne fonctionne pas sur la valeur du paramètre quand elle doit être remplacée par une variable d'environnement. Par exemple <code>$_SERVER['SUBAPI_URI']</code> renvoie la variable d'environnement et <code>$this->containergetParameter('env(SUBAPI_URI)')</code> sa valeur par défaut (définie dans services.yaml).}} === Exécution === La commande suivante exécute toutes les migrations qui n'ont pas encore été lancées dans une base : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:migrate </syntaxhighlight> Sinon, on peut les exécuter une par une selon le paramètre, avec la partie variable du nom du fichier de la classe (timestamp) : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:execute --up 20170321095644 # ou si "migrations_paths" dans doctrine_migrations.yaml contient le namespace : php bin/console doctrine:migrations:execute --up "App\Migrations\Version20170321095644" # ou encore : php bin/console doctrine:migrations:execute --up App\\Migrations\\Version20170321095644 </syntaxhighlight> Pour le rollback : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:execute --down 20170321095644 </syntaxhighlight> Pour éviter que Doctrine pose des questions durant les migrations, ajouter <code>--no-interaction</code> (ou <code>-n</code>). Pour voir le code SQL au lieu de l'exécuter : <code>--write-sql</code>. ==== Sur plusieurs bases de données ==== Pour exécuter sur plusieurs bases : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em1 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base1/migrations.yaml php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em2 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base2/migrations.yaml </syntaxhighlight> Avec des migrations.yaml de type : <syntaxhighlight lang=bash> name: 'Doctrine Migrations base 1' migrations_namespace: 'App\DoctrineMigrations\Base1' migrations_directory: 'src/DoctrineMigrations/Base1' table_name: 'migration_versions' # custom_template: 'src/DoctrineMigrations/migration.tpl' </syntaxhighlight> === Synchronisation === ==== Vers le code ==== ===== Vers les entités ===== <pre> php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity </pre> {{attention|Ce script ne fonctionne pas avec les attributs PHP8. Donc pour créer une nouvelle entité à partir d'une table, utiliser un filtre et passer [[Programmation_PHP_avec_Symfony/Migration_de_Symfony_6_à_7#Rector|Rector]] pour convertir les annotations. Ex : <pre> php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity --filter=myNewTable vendor/bin/rector process src/Entity/MyNewEntity.php </pre> }} ===== Vers les migrations ===== Pour créer la migration permettant de parvenir à la base de données actuelle : php bin/console doctrine:migrations:diff ==== Vers la base ==== À contrario, pour mettre à jour la BDD à partir des entités : php bin/console doctrine:schema:update --force Pour le prévoir dans une migration : php bin/console doctrine:schema:update --dump-sql == Fixtures == Il existe plusieurs bibliothèques pour créer des {{wt|fixture}}s, dont une de Doctrine<ref>https://symfony.com/doc/current/bundles/DoctrineFixturesBundle/index.html</ref> : <syntaxhighlight lang=bash> composer require --dev orm-fixtures </syntaxhighlight> Pour charger les fixtures du code dans la base : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:fixtures:load -n </syntaxhighlight> == Types de champ == La liste des types de champ Doctrine se trouve dans <code>Doctrine\DBAL\Types</code>. Toutefois, il est possible d'en créer des nouveaux pour définir des comportements particuliers quand on lit ou écrit en base. Par exemple on peut étendre <code>JsonType</code> pour surcharger le type JSON par défaut afin de lui faire faire <code>json_encode($value, JSON_UNESCAPED_UNICODE | JSON_UNESCAPED_SLASHES)</code> automatiquement. Ou encore, pour y stocker du code de configuration désérialisé dans une colonne<ref>https://speakerdeck.com/lyrixx/doctrine-objet-type-et-colonne-json?slide=23</ref>. == Réplication SQL == Anciennement appelée MasterSlaveConnection, la réplication entre une base de données accessible en écriture et ses réplicas accessibles en lecture par l'application, est prise en charge par Doctrine qui effectuera automatiquement les SELECT vers les réplicas pour soulager la base principale. Il suffit juste d'indiquer les adresses des réplicas dans doctrine.yml. Ex<ref>https://medium.com/@dominykasmurauskas1/how-to-add-read-write-replicas-on-symfony-6-using-doctrine-bundle-a46447449f35</ref> : <pre> doctrine: dbal: url: '%env(resolve:DATABASE_URL)%' replicas: replica1: url: '%env(resolve:REPLICA_DATABASE_URL)%' </pre> == Critique == # Il faut revenir en SQL si les performances sont limites (ex : un million de lignes avec jointures) ou si on veut tronquer une table. # Si les valeurs d'une table jointe n'apparaissent pas tout le temps, vérifier que le {{wt|lazy loading}} est contourné par au choix : ## Avant l'appel null, un <code>ObjetJoint->get()</code>. ## Dans l'entité, un <code>@ManyToOne(…, fetch="EAGER")</code>. ## Dans le repository, un <code>$this->queryBuilder->addSelect()</code>. NB : si cela ajoute un problème N+1, joindre aussi la deuxième entité qui le provoque. # Pas de HAVING MAX car il n'est pas connu lors de la construction dans la chaine de responsabilité # Pas de FULL OUTER JOIN ou RIGHT JOIN (que "leftJoin" et "innerJoin") # Attention aux <code>$this->queryBuilder->setMaxResults()</code> et <code>$this->queryBuilder->setFirstResult()</code> en cas de jointure, car elles ne conservent que le nombre d'enregistrements de la première table (à l'instar du <code>LIMIT</code> SQL). La solution consiste à ajouter un paginateur<ref>https://stackoverflow.com/questions/50199102/setmaxresults-does-not-works-fine-when-doctrine-query-has-join/50203939</ref>. # L'annotation @ORM/JOIN TABLE crée une table vide et ne permet pas d'y placer des fixtures lors de sa construction. # Pas de hints. # Bug des <code>UNION ALL</code> quand on joint deux entités non liées dans le repo. {{todo| * Ajouter la connexion à chaque SGBD Doctrine : MSSQL + GUI Linux, MariaDB, Webdis, MySQL (patrons à copier-coller ?) }} == Références == {{Références}} f7247u0sggzygnijc422z3n4h2kmzaj 745125 745124 2025-06-19T10:36:37Z JackPotte 5426 /* Exemple PHP */ 745125 wikitext text/x-wiki <noinclude>{{PHP}}</noinclude> == Installation == {{w|Doctrine (ORM)|Doctrine}} est l'ORM par défaut de Symfony. Il utilise {{w|PHP Data Objects|PDO}}. Son langage PHP traduit en SQL est appelé DQL, et utilise le principe de la [[Patrons de conception/Chaîne de responsabilité|chaîne de responsabilité]]. Installation en SF4<ref>https://symfony.com/doc/current/doctrine.html</ref> : <pre> composer require symfony/orm-pack composer require symfony/maker-bundle --dev </pre> Renseigner l'accès au SGBD dans le .env : <pre> DATABASE_URL="mysql://mon_login:mon_mot_de_passe@127.0.0.1:3306/ma_base" </pre> Ensuite la base de données doit être créée avec : <pre> php bin/console doctrine:database:create </pre>Si la commande précédente échoue avec le message d'erreur suivant: ''Could not create database "database_name" for connection named default'' ''An exception occurred in the driver: could not find driver'' Ce qui veut dire que vous devez installer le driver approprié. '''Exemple:''' sudo apt install  php8.3-pgsql{{remarque|1=symfony/orm-pack équivaut aux paquets suivants, qui peuvent bien sûr être installés séparément à la place : *doctrine/doctrine-bundle *doctrine/doctrine-migrations-bundle *doctrine/orm *symfony/proxy-manager-bridge }} == Commandes Doctrine == Exemples de commandes : <pre> php bin/console doctrine:query:sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console doctrine:query:sql "$(< mon_fichier.sql)" # Ces deux commandes sont équivalentes des précédentes php bin/console dbal:run-sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console dbal:run-sql "$(< mon_fichier.sql)" php bin/console doctrine:cache:clear-metadata php bin/console doctrine:cache:clear-query php bin/console doctrine:cache:clear-result </pre> == Entity == Une entité est une classe PHP associée à une table de la base de données. Elle est composée d'un attribut par colonne, et de leurs {{wt|getter}}s et {{wt|setter}}s respectifs. Pour en générer une : <pre> php bin/console generate:doctrine:entity </pre> Cette association est définie par des attributs Doctrine. Pour les vérifier : <pre> php bin/console doctrine:schema:validate </pre> === Exemple === Voici par exemple plusieurs types d'attributs : <syntaxhighlight lang=php> #[ORM\Table(name: 'word')] #[ORM\Entity(repositoryClass: WordRepository::class)] class Word { #[ORM\Id] #[ORM\GeneratedValue(strategy: 'IDENTITY')] #[ORM\Column(name: 'id', type: 'integer', nullable: false)] private ?int $id = null; #[ORM\ManyToOne(targetEntity: 'Language')] #[ORM\JoinColumn(name: 'language_id', referencedColumnName: 'id', nullable: false)] private ?Language $language = null; #[ORM\Column(name: 'spelling', type: 'string', nullable: false)] private ?string $spelling = null; #[ORM\Column(name: 'pronunciation', type: 'string', nullable: true)] private ?string $pronunciation = null; #[ORM\OneToMany(targetEntity: 'Homophon', cascade: ['persist', 'remove'])] private ?Collection $homophons; </syntaxhighlight> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <syntaxhighlight lang=php> /** * @ORM\Table(name="word") * @ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository") */ class Word { /** * @ORM\Id * @ORM\Column(name="id", type="integer", nullable=false) * @ORM\GeneratedValue(strategy="IDENTITY") */ private $id; /** * @ORM\Column(name="spelling", type="string", length=255, nullable=false) */ private $spelling; /** * @ORM\Column(name="pronunciation", type="string", length=255, nullable=true) */ private $pronunciation; /** * @var Language * * @ORM\ManyToOne(targetEntity="Language", inversedBy="words") * @ORM\JoinColumn(name="language_id", referencedColumnName="id") */ protected $language; /** * @var ArrayCollection * * @ORM\OneToMany(targetEntity="Homophon", mappedBy="word", cascade={"persist", "remove"}) */ private $homophons; </syntaxhighlight> {{)}} Et leurs modificateurs (getters et setters) : <syntaxhighlight lang=php> public function __construct() { $this->homophons = new ArrayCollection(); } public function setSpelling($p): self { $this->spelling = $p; return $this; } public function getSpelling(): ?string { return $this->spelling; } public function setPronunciation($p): self { $this->pronunciation = $p; return $this; } public function getPronunciation(): ?string { return $this->pronunciation; } public function setLanguage($l): self { $this->language = $l; return $this; } public function getLanguage(): ?Language { return $this->language; } public function addHomophons($homophon): self { if (!$this->homophons->contains($homophon)) { $this->homophons->add($homophon); $homophon->setWord($this); } return $this; } } </syntaxhighlight> On voit ici que la table "word" possède trois champs : "id" (clé primaire), "pronunciation" (chaine de caractère) et "language_id" (clé étrangère vers la table "language"). Doctrine stockera automatiquement l'id de la table "language" dans la troisième colonne quand on associera une entité "Language" à une "Word" avec <code>$word->setLanguage($language)</code>. Le quatrième attribut permet juste de récupérer les enregistrements de la table "homophon" ayant une clé étrangère pointant vers "word". Par ailleurs, en relation "OneToMany", c'est toujours l'entité ciblée par le "Many" qui définit la relation car elle contient la clé étrangère. Elle contient donc l'attribut "inversedBy=", alors que celle ciblée par "One" contient "mappedBy=". Elle contient aussi un deuxième attribut <code>#[ORM\JoinColumn</code> (anciennement <code>@ORM\JoinColumn</code>) mentionnant la clé étrangère en base de données (et pas en PHP). === Bonnes pratiques === L'attribut <code>#[ORM\Table(name: 'word')]</code> était facultatif dans cet exemple, car le nom de la table peut être déduit du nom de l'entité. Avant PHP 8, les contraintes d'unicité (utiles entre autres pour les clés composites) étaient encapsulées dans l'annotation <code>Table</code>, mais ce n'est plus le cas avec les attributs : <pre> #[ORM\UniqueConstraint(name: 'spelling-pronunciation', columns: ['spelling', 'pronunciation'])] </pre> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <pre> * @ORM\Table(uniqueConstraints={ * @ORM\UniqueConstraint(name="spelling-pronunciation", columns={"spelling", "pronunciation"}) * }) </pre> {{)}} {{attention|Dans les relations *toMany : * il faut initialiser l'attribut dans le constructeur en <code>ArrayCollection()</code>. * on peut avoir une méthode ->set(ArrayCollection) mais le plus souvent on utilise ->add(un seul élément) * cette méthode add() doit idéalement contenir le set() de l'entité cible vers la courante (pour ne pas avoir à l'ajouter après chaque appel). }} {{attention|Il faut ajouter le <code>#[ORM\JoinColumn(</code> dans les deux entités liées, car : * dans aucune cela renvoie <code>Could not resolve type of column "id"</code> * dans une seule cela provoque un problème N+1 (celle qui ne l'a pas appelle celle qui l'a pour chacun de ses enregistrements, même si celle qui l'a n'est pas utilisée ensuite). }} NB : par défaut la longueur des types "string" est 255, on peut l'écraser ou la retirer avec <code>length=0</code><ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/latest/reference/types.html#string</ref>. Le type "text" par contre n'a pas de limite. === ArrayCollection === Cet objet itérable peut être converti en tableau avec ->toArray(). Pour le trier : * Dans une entité : <code>#[ORM\OrderBy(['sort_order' => 'ASC'])]</code> (anciennement <code>@ORM\OrderBy({"sort_order" = "ASC"})</code>). * Sinon, instancier un critère : <pre> $sort = new Criteria(null, ['slug' => Criteria::ASC]); $services = $maCollection->matching($sort); </pre> === GeneratedValue === L'annotation ''GeneratedValue'' peut valoir "AUTO", "SEQUENCE", "TABLE", "IDENTITY", "NONE", "UUID", "CUSTOM". {{attention| Dans le cas du CUSTOM, un setId() réaliser avant le persist() sera écrasé par la génération d'un nouvel ID<ref>https://stackoverflow.com/questions/31594338/overriding-default-identifier-generation-strategy-has-no-effect-on-associations</ref>. Ce nouvel ID peut être écrasé à son tour, mais si l'entité possède des liens vers d'autres, c'est l'ID custom qui est utilisé comme clé (on a alors une erreur '' Integrity constraint violation'' puisque la clé générée n'est pas retenue). Pour éviter cela (par exemple dans des tests automatiques), il faut désactiver la génération à la volée : <syntaxhighlight lang=php> $metadata = $this->em->getClassMetadata(get_class($entity)); $metadata->setIdGeneratorType(ClassMetadata::GENERATOR_TYPE_NONE); $metadata->setIdGenerator(new AssignedGenerator()); $entity->setId(static::TEST_ID); </syntaxhighlight> }} === Triggers === Les opérations en cascade sont définies sous deux formes d'attributs : * <code>#[ORM\OneToMany(cascade: ['persist', 'remove'])]</code> : au niveau ORM. * <code>#[ORM\JoinColumn(onDelete: 'CASCADE')]</code> : au niveau base de données. Ainsi, quand on supprime l'entité contenant un cascade remove, cela supprime aussi ses entités liées par cette relation. === Concepts avancés === Pour utiliser une entité depuis une autre, alors qu'elles n'ont pas de liaison SQL, il existe l'interface ObjectManagerAware<ref>https://www.doctrine-project.org/api/persistence/1.0/Doctrine/Common/Persistence/ObjectManagerAware.html</ref>. {{attention|Les types des attributs peuvent être quelque peu différents du SGBD<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/2.8/reference/types.html#mapping-matrix</ref>.}} {{attention|Dans le cas de jointure vers une entité d'un autre espace de nom (par exemple une table d'une autre base), il faut indiquer son namespace complet dans l'annotation Doctrine (car elle ne tient pas compte des "use").}} L'autojointure est appelé ''self-referencing association mapping'' par Doctrine<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/association-mapping.html#many-to-many-self-referencing</ref>). === Héritage === Une entité peut hériter d'une classe si celle-ci contient l'annotation suivante<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/inheritance-mapping.html</ref> : <syntaxhighlight lang=php> /** @MappedSuperclass */ class MyEntityParent ... </syntaxhighlight> === Tables sans classe === Doctrine peut créer des tables de mapping sans entité, si on précise son nom dans les deux tables reliées : <pre> #[ORM\JoinTable(name: 'table_de_mapping')] #[ORM\JoinColumn(name: 'table_source_id', referencedColumnName: 'table_source_id')] #[ORM\InverseJoinColumn(name: 'table_cible_id', referencedColumnName: 'table_cible_id')] #[ORM\ManyToMany(targetEntity: TableCible::class)] </pre> == EntityManager == L'EntityManager (em) est l'objet qui synchronise les entités avec la base de données. Une application doit en avoir un par base de données, définis dans doctrine.yaml. Il possède trois méthodes pour cela : * persist() : prépare un INSERT SQL (rattache une entité à un entity manager). * remove() : prépare un DELETE SQL. * flush() : exécute le code SQL préparé. Il existe aussi les méthodes suivantes : * merge() : fusionne une entité absent de l'em dedans. * refresh() : rafraichit l'entité PHP à partir de la base de données. C'est utile par exemple pour tenir compte des résultats d'un trigger ''after insert'' sur le SGBD. Exemple si le trigger ajoute une date de création après le persist, à écraser par <code>$createdDate</code> : <syntaxhighlight lang=php> $entity = new MyEntity(); $em->persist($entity); $em->flush($entity); // Trigger SGBD déclenché ici en parallèle $em->refresh($entity); $entity->setCreatedDate($createdDate); $em->flush($entity); </syntaxhighlight> == Repository == On appelle "repository" les classes PHP qui contiennent les requêtes pour la base de données. Elles héritent de <code>Doctrine\ORM\EntityRepository</code>. Chacune permet de récupérer une entité associée en base de données. Les repo doivent donc être nommés ''NomDeLEntitéRepository''. {{remarque|D'un point de vue architectural, avant d'instancier une nouvelle entité, on utilise généralement le repository pour savoir si son enregistrement existe en base ou si on doit le créer. Dans ce deuxième cas, la bonne pratique en {{wt|DDD}} est d'utiliser une Factory pour faire le new de l'entité, mais aussi pour les new de son agrégat si elle est le nœud racine. Par exemple une <code>CarFactory</code> fera un <code>new Car()</code> mais aussi créera et lui associera ses composants : <code>new Motor()</code>...}} {{remarque|Il est possible de préciser le nom du repository d'une entité dans cette dernière : <pre> #[ORM\Entity(repositoryClass: \App\Repository\WordRepository::class)] </pre> {{(|Exemple avec annotation (avant PHP 8)}} <pre> @ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository") </pre> {{)}} }} === SQL === ==== Depuis Doctrine ==== <syntaxhighlight lang=php> $rsm = new ResultSetMapping(); $this->_em->createNativeQuery('call my_stored_procedure', $rsm)->getResult(); </syntaxhighlight> ==== Sans Doctrine ==== Pour exécuter du SQL natif dans Symfony sans Doctrine, il faut créer un service de connexion, par exemple qui appelle PDO en utilisant les identifiants du .env, puis l'injecter dans les repos (dans chaque constructeur ou par une classe mère commune) : <syntaxhighlight lang=php> return $this->connection->fetchAll($sql); </syntaxhighlight> Depuis un repository Doctrine, tout ceci est déjà fait et les deux techniques sont disponibles : 1. Par l'attribut ''entity manager'' (''em'', ou ''_em'' pour les anciennes versions) hérité de la classe mère (le "use" permettra ici d'appeler des constantes pour paramétrer le résultat) : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\DBAL\Connection; ... $statement = $this->_em->getConnection()->executeQuery($sql); $statement->fetchAll(\PDO::FETCH_KEY_PAIR); $statement->closeCursor(); $this->_em->getConnection()->close(); return $statement; </syntaxhighlight> 2. En injectant le service de connexion dans le constructeur (<code>'@database_connection'</code>) : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\DBAL\Connection; ... return $this->dbalConnection->fetchAll($sql); </syntaxhighlight> === DQL === ==== Méthodes magiques ==== Doctrine peut ensuite générer des requêtes SQL à partir du nom d'une méthode PHP appelée mais non écrite dans les repository (car ils en héritent). Ex : * <code>$repo->find($id)</code> : cherche par la clé primaire définie dans l'entité. * <code>$repo->findAll()</code> : récupère tous les enregistrements (sans clause <code>WHERE</code>). * <code>$repo->findById($id)</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE id = $id</code> dans la table associée au repo. * <code>$repo->findBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])</code> engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname</code>. * <code>$repo->findOneById($id)</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE id = $id LIMIT 1</code>. * <code>$repo->findOneBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])</code> : engendre automatiquement un <code>SELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname LIMIT 1</code>. {{attention|Lors des tests unitaires PHPUnit, il est probable qu'une erreur survienne sur l'inexistence de méthode "<code>findById</code>" pour le mock du repository (du fait qu'elle est magique). Il vaut donc mieux utiliser <code>findBy()</code>. }} Par ailleurs, on peut compléter les requêtes avec des paramètres supplémentaires. Ex : <syntaxhighlight lang=php> $repo->findBy( ['lastname' => $lastname], // where ['lastname' => 'ASC'], // order by 10, // limit 0, // offset ); </syntaxhighlight> ==== createQuery ==== DQL possède une syntaxe proche du SQL, si ce n'est qu'il faut convertir les entités jointes en ID avec <code>IDENTITY()</code> pour les jointures. Ex : <pre> public function findComplicatedStuff() { $em = $this->getEntityManager(); $query = $em->createQuery(" SELECT u.last_name, u.first_name FROM App\Entity\Users u INNER JOIN App\Entity\Invoices i WITH u.id = IDENTITY(i.users) WHERE i.status='waiting' "); return $query->getResult(); } </pre> ==== createQueryBuilder ==== L'autre syntaxe du DQL est en POO. Les méthodes des repos font appel <code>createQueryBuilder()</code> : <syntaxhighlight lang=php> public function findAllWithCalculus() { return $this->createQueryBuilder('mon_entité') ->where('id < 3') ->getQuery() ->getResult() ; } </syntaxhighlight> Pour éviter le <code>SELECT *</code> dans cet exemple, on peut y ajouter la méthode <code>->select()</code>. Pour afficher la requête SQL générée par le DQL, remplacer "->getResult()" par "->getQuery()". ===== Jointures ===== Quand deux entités ne sont pas reliées entre elles, on peut tout de même lancer une jointure en DQL : <syntaxhighlight lang=php> use Doctrine\ORM\Query\Expr\Join; ... ->join('AcmeCategoryBundle:Category', 'c', Expr\Join::WITH, 'v.id = c.id') </syntaxhighlight> ===== Résultats ===== Doctrine peut renvoyer avec : * <code>getResult()</code> : un objet ArrayCollection (iterable, pour rechercher dedans : <code>->contains()</code>), d'objets (du type de l'entité) avec leurs méthodes get (pas set) ; * <code>getArrayResult()</code> ou <code>getScalarResult()</code> : un tableau de tableaux (entité normalisée) ; * <code>getSingleColumnResult()</code> : un tableau unidimensionnel. ===== Cache ===== ====== Configuration globale ====== Doctrine propose trois caches pour ses requêtes : celui de métadonnées, de requête et de résultats. Il faut d'abord définir les pools dans cache.yaml : <syntaxhighlight lang=yaml> framework: cache: pools: doctrine.metadata_cache_pool: adapter: cache.system doctrine.query_cache_pool: adapter: cache.system doctrine.result_cache_pool: adapter: cache.app </syntaxhighlight> Puis dans doctrine.yaml, les utiliser : <syntaxhighlight lang=yaml> doctrine: orm: metadata_cache_driver: type: pool pool: doctrine.metadata_cache_pool query_cache_driver: type: pool pool: doctrine.query_cache_pool result_cache_driver: type: pool pool: doctrine.result_cache_pool </syntaxhighlight> À partir de là le cache des métadonnées est utilisé partout. ====== Configuration par entité ====== Par contre pour ceux de requêtes et de résultats, il faut les définir pour chaque entité, soit : * Dans l'entité, avec un attribut <code>#[ORM\Cache(usage: 'READ_ONLY', region: 'write_rare')]</code> (anciennement <code>@ORM\Cache(usage="READ_ONLY", region="write_rare")</code><ref>https://medium.com/@dotcom.software/using-doctrines-l2-cache-in-symfony-eba300ab1e6</ref>), utilisant la configuration doctrine.yaml : <pre> doctrine: orm: second_level_cache: enabled: true regions: write_rare: lifetime: 864000 cache_driver: { type: service, id: cache.app } </pre> * Dans le repository : <syntaxhighlight lang=php> $query ->useQueryCache($hasQueryCache) ->setQueryCacheLifetime($lifetime) ->enableResultCache($lifetime) ; </syntaxhighlight> Dans cet exemple, on n'utilise pas <code>cache.system</code> pour le cache de résultats pour ne pas saturer le serveur qui héberge le code. <code>cache.app</code> pointe donc vers une autre machine, par exemple Redis, ce qui nécessite un appel réseau supplémentaire, et n'améliore donc pas forcément les performances selon la requête. ==== Expressions ==== Pour ajouter une expression en DQL, utilise <code>$qb->expr()</code>. Ex<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.12/reference/query-builder.html#the-expr-class</ref> : * <code>$qb->expr()->count('u.id')</code> * <code>$qb->expr()->between('u.id', 2, 10)</code> (entre 2 et 10) * <code>$qb->expr()->gte('u.id', 2)</code> (plus grand ou égal à 2) * <code>$qb->expr()->like('u.name', '%son')</code> * <code>$qb->expr()->lower('u.name')</code> * <code>$qb->expr()->substring('u.name', 0, 1)</code> ==== Injection de dépendances ==== Les repository DQL deoivent ''ServiceEntityRepository'' : <syntaxhighlight lang=php> namespace App\Repository; use Doctrine\Bundle\DoctrineBundle\Repository\ServiceEntityRepository; class WordRepository extends ServiceEntityRepository { public function __construct(ManagerRegistry $registry) { parent::__construct($registry, Word::class); } } </syntaxhighlight> Mais parfois on souhaite injecter un service dans un repository. Pour ce faire il y a plusieurs solutions : * Étendre une classe qui étend ''ServiceEntityRepository''. * Le redéfinir dans services.yaml. * Utiliser un trait. == Transactions == Pour garantir d'intégrité d'une transaction<ref>https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.7/reference/transactions-and-concurrency.html#approach-2-explicitly</ref> : <syntaxhighlight lang=php> $connection = $this->entityManager->getConnection(); $connection->beginTransaction(); try { $this->persist($myEntity); $this->flush(); $connection->commit(); } catch (Exception $e) { $connection->rollBack(); throw $e; } </syntaxhighlight> Il existe aussi une syntaxe alternative : <syntaxhighlight lang=php> $em->transactional(function($em, $myEntity) { $em->persist($myEntity); }); </syntaxhighlight> == Évènements == Pour ajouter des triggers sur la mise à jour d'une table, il y a deux solutions : * ajouter dans son entité l'attribut <code>#[ORM\HasLifecycleCallbacks]</code>, et à ses méthodes l'attribut de l'évènement concerné. Ex : <pre> #[ORM\PrePersist] public function setCreatedAt(): self { $this->createdAt = new DateTime(); return $this; } </pre> * ajouter des tags dans services.yaml. Ex : <pre> App\EventListener\MyEntityListener: tags: - { name: doctrine.event_listener, event: PrePersist } </pre> Voici les [[Programmation PHP avec Symfony/Évènement|évènements]] utilisables ensuite (dans les listeners / subscribers) : === prePersist === Se produit avant la persistance d'une entité (paramètre : <code>PrePersistEventArgs $args</code>). === postPersist === Se produit après la persistance d'une entité (<code>PostPersistEventArgs $args</code>). === preUpdate === Se produit avant l'update d'une entité (<code>PreUpdateEventArgs $args</code>). === postUpdate === Se produit après l'update d'une entité (<code>PostUpdateEventArgs $args</code>). === preRemove === Se produit avant l'update d'une entité (<code>PreRemoveEventArgs $args</code>). === postRemove === Se produit après l'update d'une entité (<code>PostRemoveEventArgs $args</code>). === preFlush === Se produit avant la sauvegarde d'une entité (<code>PreFlushEventArgs $args</code>). {{attention| * Dans cet évènement, les attributs en lazy loading de l'entité flushée s'ils sont appelés, sont issus de la base de données et donc correspondent aux données écrasées (et pas aux nouvelles flushées). * Si on flush l'entité qui déclenche cet évènement il faut penser à un dispositif anti-boucle infinie (ex : variable d'instance). * Dans le cas d'un new sur une entité, le persist ne suffit pas pour préparer sa sauvegarde. Il faut alors appeler <code>$unitOfWork->computeChangeSet($classMetadata, $entity)</code><ref>https://stackoverflow.com/questions/37831828/symfony-onflush-doctrine-listener</ref>. }} {{remarque|On peut aussi appeler computeChangeSet() depuis ailleurs pour savoir si une entité va occasionner une requête SQL lors de son flush<ref>https://stackoverflow.com/questions/10800178/how-to-check-if-entity-changed-in-doctrine-2</ref>.}} Ex : <pre> $uow = $em->getUnitOfWork(); $uow->computeChangeSets(); if ($uow->isEntityScheduled($myEntity)) { //... } </pre> {{remarque|On peut aussi utiliser le paramètre <code>LifecycleEventArgs $args</code> dans ces fonctions.}} {{attention|Parfois le <code>$object::class</code> peut renvoyer <code>Proxies\__CG__\App\Entity\MyEntity</code> au lieu de <code>App\Entity\MyEntity</code>, selon le cache utilisé.}} === postFlush === Se produit après la sauvegarde d'une entité (<code>PostFlushEventArgs $args</code>). == Migrations == Pour modifier la base de données avec une commande, par exemple pour ajouter une colonne à une table ou modifier une procédure stockée, il existe une bibliothèque qui s'installe comme suit : <syntaxhighlight lang=bash> composer require doctrine/doctrine-migrations-bundle </syntaxhighlight> === Création === Ensuite, on peut créer un squelette de "migration" : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:generate </syntaxhighlight> Cette classe comporte une méthode "up()" qui réalise la modification en SQL ou DQL, et une "down()" censée faire l'inverse à des fins de rollback. De plus, on ne peut pas lancer deux fois de suite le "up()" sans un "down()" entre les deux (une table nommée <code>migration_versions</code> enregistre leur succession). ==== Exemple SQL ==== <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration { public function up(Schema $schema) : void { $this->connection->fetchAll('SHOW DATABASES;'); $this->addSql(<<<SQL CREATE TABLE ma_table(ma_colonne VARCHAR(255) NOT NULL); SQL); } public function down(Schema $schema) : void { $this->addSql('DROP TABLE ma_table'); } } </syntaxhighlight> ==== Exemple DQL ==== <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration { public function up(Schema $schema) : void { $table = $schema->createTable('ma_table'); $table->addColumn('ma_colonne', 'string'); } public function down(Schema $schema) : void { $schema->dropTable('ma_table'); } } </syntaxhighlight> ==== Exemple PHP ==== Depuis Symfony 7.0, il faut implémenter <code>MigrationFactory</code> pour injecter des dépendances dans les migrations<ref>https://symfony.com/bundles/DoctrineMigrationsBundle/current/index.html#migration-dependencies</ref>. {{Boîte déroulante début|titre=Avant Symfony 7.0, il fallait juste utiliser <code>ContainerAwareTrait</code>}} Exemple : <syntaxhighlight lang=php> final class Version20210719125146 extends AbstractMigration implements ContainerAwareInterface { use ContainerAwareTrait; public function up(Schema $schema) : void { $em = $this->container->get('doctrine.orm.entity_manager'); $monEntite = new MonEntite(); $em->persist($monEntite); $em->flush(); } } </syntaxhighlight> {{Boîte déroulante fin}} {{attention|Cette technique est déconseillée car les entités peuvent évoluer indépendamment de la migration. Mais elle peut s'avérer utile pour stocker des données dépendantes de l'environnement.}} {{attention|<code>$this->container->getParameter()</code> ne fonctionne pas sur la valeur du paramètre quand elle doit être remplacée par une variable d'environnement. Par exemple <code>$_SERVER['SUBAPI_URI']</code> renvoie la variable d'environnement et <code>$this->containergetParameter('env(SUBAPI_URI)')</code> sa valeur par défaut (définie dans services.yaml).}} === Exécution === La commande suivante exécute toutes les migrations qui n'ont pas encore été lancées dans une base : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:migrate </syntaxhighlight> Sinon, on peut les exécuter une par une selon le paramètre, avec la partie variable du nom du fichier de la classe (timestamp) : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:execute --up 20170321095644 # ou si "migrations_paths" dans doctrine_migrations.yaml contient le namespace : php bin/console doctrine:migrations:execute --up "App\Migrations\Version20170321095644" # ou encore : php bin/console doctrine:migrations:execute --up App\\Migrations\\Version20170321095644 </syntaxhighlight> Pour le rollback : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:execute --down 20170321095644 </syntaxhighlight> Pour éviter que Doctrine pose des questions durant les migrations, ajouter <code>--no-interaction</code> (ou <code>-n</code>). Pour voir le code SQL au lieu de l'exécuter : <code>--write-sql</code>. ==== Sur plusieurs bases de données ==== Pour exécuter sur plusieurs bases : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em1 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base1/migrations.yaml php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em2 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base2/migrations.yaml </syntaxhighlight> Avec des migrations.yaml de type : <syntaxhighlight lang=bash> name: 'Doctrine Migrations base 1' migrations_namespace: 'App\DoctrineMigrations\Base1' migrations_directory: 'src/DoctrineMigrations/Base1' table_name: 'migration_versions' # custom_template: 'src/DoctrineMigrations/migration.tpl' </syntaxhighlight> === Synchronisation === ==== Vers le code ==== ===== Vers les entités ===== <pre> php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity </pre> {{attention|Ce script ne fonctionne pas avec les attributs PHP8. Donc pour créer une nouvelle entité à partir d'une table, utiliser un filtre et passer [[Programmation_PHP_avec_Symfony/Migration_de_Symfony_6_à_7#Rector|Rector]] pour convertir les annotations. Ex : <pre> php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity --filter=myNewTable vendor/bin/rector process src/Entity/MyNewEntity.php </pre> }} ===== Vers les migrations ===== Pour créer la migration permettant de parvenir à la base de données actuelle : php bin/console doctrine:migrations:diff ==== Vers la base ==== À contrario, pour mettre à jour la BDD à partir des entités : php bin/console doctrine:schema:update --force Pour le prévoir dans une migration : php bin/console doctrine:schema:update --dump-sql == Fixtures == Il existe plusieurs bibliothèques pour créer des {{wt|fixture}}s, dont une de Doctrine<ref>https://symfony.com/doc/current/bundles/DoctrineFixturesBundle/index.html</ref> : <syntaxhighlight lang=bash> composer require --dev orm-fixtures </syntaxhighlight> Pour charger les fixtures du code dans la base : <syntaxhighlight lang=bash> php bin/console doctrine:fixtures:load -n </syntaxhighlight> == Types de champ == La liste des types de champ Doctrine se trouve dans <code>Doctrine\DBAL\Types</code>. Toutefois, il est possible d'en créer des nouveaux pour définir des comportements particuliers quand on lit ou écrit en base. Par exemple on peut étendre <code>JsonType</code> pour surcharger le type JSON par défaut afin de lui faire faire <code>json_encode($value, JSON_UNESCAPED_UNICODE | JSON_UNESCAPED_SLASHES)</code> automatiquement. Ou encore, pour y stocker du code de configuration désérialisé dans une colonne<ref>https://speakerdeck.com/lyrixx/doctrine-objet-type-et-colonne-json?slide=23</ref>. == Réplication SQL == Anciennement appelée MasterSlaveConnection, la réplication entre une base de données accessible en écriture et ses réplicas accessibles en lecture par l'application, est prise en charge par Doctrine qui effectuera automatiquement les SELECT vers les réplicas pour soulager la base principale. Il suffit juste d'indiquer les adresses des réplicas dans doctrine.yml. Ex<ref>https://medium.com/@dominykasmurauskas1/how-to-add-read-write-replicas-on-symfony-6-using-doctrine-bundle-a46447449f35</ref> : <pre> doctrine: dbal: url: '%env(resolve:DATABASE_URL)%' replicas: replica1: url: '%env(resolve:REPLICA_DATABASE_URL)%' </pre> == Critique == # Il faut revenir en SQL si les performances sont limites (ex : un million de lignes avec jointures) ou si on veut tronquer une table. # Si les valeurs d'une table jointe n'apparaissent pas tout le temps, vérifier que le {{wt|lazy loading}} est contourné par au choix : ## Avant l'appel null, un <code>ObjetJoint->get()</code>. ## Dans l'entité, un <code>@ManyToOne(…, fetch="EAGER")</code>. ## Dans le repository, un <code>$this->queryBuilder->addSelect()</code>. NB : si cela ajoute un problème N+1, joindre aussi la deuxième entité qui le provoque. # Pas de HAVING MAX car il n'est pas connu lors de la construction dans la chaine de responsabilité # Pas de FULL OUTER JOIN ou RIGHT JOIN (que "leftJoin" et "innerJoin") # Attention aux <code>$this->queryBuilder->setMaxResults()</code> et <code>$this->queryBuilder->setFirstResult()</code> en cas de jointure, car elles ne conservent que le nombre d'enregistrements de la première table (à l'instar du <code>LIMIT</code> SQL). La solution consiste à ajouter un paginateur<ref>https://stackoverflow.com/questions/50199102/setmaxresults-does-not-works-fine-when-doctrine-query-has-join/50203939</ref>. # L'annotation @ORM/JOIN TABLE crée une table vide et ne permet pas d'y placer des fixtures lors de sa construction. # Pas de hints. # Bug des <code>UNION ALL</code> quand on joint deux entités non liées dans le repo. {{todo| * Ajouter la connexion à chaque SGBD Doctrine : MSSQL + GUI Linux, MariaDB, Webdis, MySQL (patrons à copier-coller ?) }} == Références == {{Références}} sqdz4j03w3xwe9yhm3a3aoi98rwne6n Dieu Enfants 0 81987 745014 743549 2025-06-18T19:37:57Z Matthius 11787 /* Dieu c’est Qui ? */ 745014 wikitext text/x-wiki = Dieu pour les Enfants = [http://www.archive.org/details/DieuEnfants archive.org/details/][http://www.archive.org/details/DieuEnfants DieuEnfants] Matthieu Giroux Coaching Scientifique par les Solutions Éditions LIBERLOG Éditeur n° 978-2-9531251 ISBN 9791092732818 Droits d'auteur 2021 Licence Creative Common by SA == À Lire == Je vous conseille les liseuses à encre électronique tactiles non affiliées à un site web de vente de livrels. Même si elles sont plus chères, elles vous permettront de lire l'ensemble des auteurs présents dans mes livres. Les liseuses tactiles ou scribeuses permettent d’écrire pour créer ce qu’on veut pour plus tard. Quiconque peut devenir scribeur donc peut agir mondialement. Un écrivain public utilise les scribeuses pour écrire mondialement. Bonnes lectures et écritures ! = Préface = Ce livre s’adresse aux enfants qui veulent comprendre ce qu’est Dieu. Nous avons tous un Dieu, quelqu'un ou quelque chose qu'on idolâtre. Certains idiots ont l'argent comme idole, d'autres leur femme ou une voiture. Pourquoi ? Nous savons que nous ne sommes qu'un parmi tous les êtres humains. Aussi quand l'enfant naît, il voit bien qu'il est faible, qu'il doit demander de la nourriture. Alors son Dieu sont ses parents, ceux qui le nourrissent. Ainsi, il se réfère à quelque chose ou à quelqu'un, à une histoire. Nous avons donc tous un Dieu. Seulement quel Dieu pour soi ? L'église n'aime pas les idoles. En effet, une idole est soit un objet, soit un animal, soit une personne. Pourquoi idolâtrerait-on un objet ? En effet, la vie humaine est mieux qu'un simple objet. Il est donc préférable d'idolâtrer un humain pouvant nous répondre plutôt qu'un animal ou un objet. Pourquoi idolâtrait-on un humain ? En effet, cet humain est né, comme les autres, sur Terre. Pourquoi serait-il plus favorisé qu'un autre ? Alors il est préférable d'idolâtrer celui ou celle qui nous a créé et que nous ne voyons pas. === Mes Notes === Écrire sur celui ou celle que vous idolâtrez. = Introduction = == Qu’est-ce que l’Âme ? == Vendredi 26 novembre 2021 Notre corps ne peut fonctionner tout seul avec la matière qui le fait. C’est ce qu’on se dit quand on étudie le fonctionnement du corps globalement. Donc si notre corps ne peut fonctionner tout seul, il doit bien y avoir quelque chose qui le fait vivre. Ce qui fait fonctionner le corps c’est l’âme. On ne sait pas de quoi elle est constituée, comment elle est faite. Mais on sait qu’un autre univers totalement différent fait fonctionner le nôtre. Tu verras des preuves de cela dans le chapitre suivant. Les Expériences de Mort Imminente montrent cette âme qu’on ne voit pas. Tu auras toute l’éternité pour voir cela si tu es juste. Pour l’instant, il s’agit pour toi de devenir sage et libre. === Mes Notes === Écrire sur un autre univers après avoir regardé David ELBAZ. == La Vie c’est Quoi ? == Vendredi 26 novembre 2021 Seul Jésus a dit pourquoi il y avait la vie. Il a dit qu’on sera dans le monde de Dieu si on est juste. C’est parce qu’on ne sait pas exactement pourquoi on est là que certains disent que la vie serait un hasard. C’est une vision à court terme qui ne prend pas en compte la beauté de notre univers. Seulement la vie a été un hasard pour le premier Dieu uniquement, puisque l’univers est tellement ordonné que quelqu’un ou quelque chose l’organise. [[Image:Borsos Still life with fruits and mushroom 1840s.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Tout ça pour nous !</center>]] La vie est de plus en plus lente plus on va vers le petit. Donc il y aurait une vitesse infinie dans les zones éloignées. C’est pour réguler la vitesse infinie que la vie est née par hasard. Le premier Dieu est effectivement né par hasard, sans doute à cause d’une vitesse infinie de l’univers. La vie est un miracle et permet de contempler enfin l’univers. La vie ce sont des âmes qui font bouger notre monde pour l’animer. L’univers est vivant aussi tout comme les plantes. L’esprit est l’aboutissement de la vie. Il permet de prendre conscience du monde. Dieu a un esprit aussi. Mais il est possible qu’il y ait eu des plantes en même temps que le premier Dieu ait été créé. ==== Mes Notes ==== Écrire sur la création de la vie. == Être c’est Quoi ? == Vendredi 26 Novembre 2021 Si on se dit qu’on existe c’est qu’on existe, puisque sinon nous n’existerions pas. Être ne se conçoit pas forcément. On est parce qu’on a été créé de rien du tout. Tout vient de rien. La vie est un miracle. On voit les autres êtres. Donc si on les voit et qu’on se dit qu’on existe, ce serait égoïste de dire qu’on est le seul à exister, d’autant plus que les autres réagissent à nous. On a été créé de rien et on voit plein d’autres êtres comme nous ou pas, donc tout ce que nous voyons existe réellement. On saura encore plus cela quand nous irons dans l’univers avec les moteurs nucléaires. === Mes Notes === Écrire sur les autres. == Dieu c’est Qui ? == samedi 16 octobre 2021 Notre monde est ordonné, comme le disent maintenant des physiciens. En effet, tout ce qui t’entoure existe pour une raison particulière. Chaque animal a une fonction et agit pour cette fonction. Chaque plante sert à quelque chose. Tout ce que tu vois autour de toi ne vient donc pas du hasard. Le hasard ne pourrait pas créer un monde avec une nature qui inspire les humains. Si la nature inspire les humains, c’est que quelqu’un l’a créée. Il n’y a pas que notre monde qui a été créé. L’univers dans lequel le monde est a été créé a une âme. En effet, l’univers de notre monde ne peut s’ordonner par hasard. Il aurait dû soit mourir, soit s’éparpiller. Or l’univers se répartit équitablement, comme une plante. Cela paraît étonnant, mais toi aussi tu as une âme. Ceux qui ont failli mourir en témoignent. Ceux qui ont vécu une mort imminente témoignent qu’il ressentent un bonheur irrésistible en ressentant leur âme. Pour l’instant, tu ne ressens pas ton âme. Tu ressens ton corps. Mais ton âme fait vivre ton corps. L’univers a aussi une âme tout comme notre monde. Celui qui a d’abord créé l’univers est un Dieu qui est peut-être né par hasard. La vie est un miracle. Il aurait pu n’y avoir jamais de vie dans l’univers. Mais la vie permet de contempler notre monde et l’univers. Comme tu existes et que les autres existent, il y a la vie. Mais l’ordre dans lequel l’univers et le monde vivent nécessite un point de départ. On pense que l’univers est né du big bang, big bang qui est en réalité une graine qui s’étend. Dieu a créé l’univers et l’âme de l’univers, âme qui permet à l’univers de s’étendre uniformément. Dieu peut donc créer des âmes. Il vient avant notre univers. Il a peut-être été la première vie. === Mes Notes === Écrire sur ton corps et pourquoi il s’ordonne. == La Première Vie == dimanche 21 novembre 2021 La vitesse ralentit par nos âmes. La vitesse est plus rapide en dehors de la terre parce que l’échelle de temps est nettement plus grande. La première vie a donc été créée par une vitesse infinie de l’univers. L’âme peut ralentir la vitesse. En effet, les expériences de mort imminente montrent que la vitesse peut être ralentie par son âme. Seulement notre corps nous donne notre vitesse. Ainsi Dieu va à la vitesse qui lui convient. Il peut sans doute arrêter le temps. La première vie a sûrement dû trouver un vide immense quand elle est née. La vie est un miracle. === Mes Notes === Écrire sur la création de la vie. == Notre Monde est Artificiel == dimanche 21 novembre 2021 De la matière s'organise on ne sait exactement pourquoi. Cela semble surréaliste. Comment quelque chose de tout petit peut-il agir en fonction du reste du corps ? La nature existe bien, ce n'est pas ce que je veux énoncer. Mais notre monde est une création. Sinon il y aurait des erreurs empêchant que la vie s'organise. [[Image:Van Balen and Brueghel, Diana at the Hunt, Musee de la Chasse et Nature.JPG|alt=|droite|vignette|upright|<center>Brueghel et van Balen– La matière s’organise.</center>]] Il semble donc sûr que la première vie qui apparut eut beaucoup de problèmes à subir. Elle eut beaucoup de choses à faire pour que des amis naissent, une sorte de Jésus qui naît. Le premier monde devait être terrible avec une partie de chaos. Alors, il semble étonnant ou effrayant que notre monde artificiel soit un monde où l'on meurt, alors qu'il est plus difficile de créer que de maintenir selon Blaise Pascal. Il semble donc que l'on meurt pour une bonne raison. On est sûrement testé. Si l'on meurt et que notre vie était difficile à créer, c'est que notre vie sert à quelque chose. Autrement dit, certains doivent sûrement revivre après la mort, n'est-ce pas ? === Mes Notes === Écrire sur la création de notre monde. == Qui est Jésus Christ ? == Dimanche 17 octobre 2021 Jésus est fêté par les chrétiens à Noël, le 25 décembre. La naissance de Jésus est aussi utilisée pour établir le début du calendrier chrétien. Donc Jésus est important pour les chrétiens, ceux qui croient au Christ. [[Image:Sacred Heart of Jesus Christ by Ludwig Moroder Urtijëi.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Jésus Christ occidental</center>]] Christ a donné le mot chrétien. Un chrétien est quelqu’un qui prie Jésus, qui pense à lui donc. Jésus Christ aurait vécu au début du calendrier chrétien de l’an 0 à l’an 40. Jésus a demandé à ses apôtres, ses disciples, de répartir sa parole, ce que les apôtres firent. Ainsi, on sait que Jésus a existé. Jésus a fourni les moyens pour que l’humanité vive en harmonie, au moment où elle connaissait l’esclavage ou la vie de plaisirs. Par exemple, il a dit en premier précepte qu’il faut vénérer son Dieu et aimer son prochain comme soi-même. Il a aussi dit et montré que les dirigeants devaient servir comme le ferait un esclave. Ainsi les chrétiens convertis se sont mis à servir quand ils dirigeaient. Alors l’humanité a connu des avancées extraordinaire, à tel point qu’il n’y a plus d’esclavage nécessaire dans notre monde. Seulement, il s’agit pour les chrétiens d’amener la bonne parole de l’évangile, de la Bible donc, parce que cette parole est malmenée. Les chrétiens doivent ainsi porter la bonne parole pour amener la paix. Seulement, apporter la paix et respecter ce que dit Jésus enrichit. Donc les chrétiens sont riches pour beaucoup. Or la richesse empêche de comprendre les paroles de la Bible, comme on l’a vu. Donc il y a un déclin de la religion chrétienne, pas que pour cette raison. Il y a aussi le fait que tout ce qu’il y a dans les médias contredit la Bible. Un chrétien peut être perdu avec ces mensonges. Seulement, après les récessions, les paroles de la Bible sont de nouveau rendues vraies. Elles l’ont toujours été. Seulement le diable qui dirige la finance, finance qui corrompt le monde, a voulu cacher cela. Donc Jésus apporte la vérité. Quiconque apportant la vérité au monde devient comme Christ. Ainsi Christ aide ceux qui apportent la vérité pour qu’ils contredisent la finance. Seul Jésus sait comment contredire la finance. === Mes Notes === Lire le Nouveau Testament de la Bible. == Qu’est-ce que l’Âme ? == samedi 16 octobre L’âme ne se voit pas dans notre monde, uniquement quand on meurt. Donc tu as le temps pour voir l’âme. [[Image:SoulCarriedtoHeaven.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>William-Adolphe Bouguereau - Âme apportée au paradis.</center>]] Certains pensent qu’il n’y a pas d’âme. Seulement, il ne savent pas pourquoi ils vivent, à quoi ils servent sans l’âme, puisque sans âme, pas de monde ensuite. Seulement la matière que tu vois ne peut s’ordonner que si on l’aide à s’ordonner. Le hasard ne peut pas ordonner. Ainsi, il existe des forces qu’on ne voit pas qui ordonnent la matière sans qu’on les voit. On détecte aujourd’hui ses forces. On appelle ces forces des ondes, c’est à dire quelque chose qui bouge de manière régulière dans le vide. La matière que tu vois est une réunion d’ondes que tu vois. Comme des ondes s’unissent, elles créent la matière. Tout est onde dans notre monde. L’âme agit avec des ondes. Par contre on ne sait pas comment est notre âme puisqu’on la voit quand on quitte notre monde. === Mes Notes === Écrire sur ton âme. == Notre Âme Grandit == Une âme est ce qui organise une vie. Une âme est une vie imparfaite, mis à part l'âme de Dieu, selon la Bible. On pense que les âmes sont de moins en moins parfaites. L’esprit permet de diriger les âmes imparfaites. Il semble que notre univers ait été créé pour sélectionner les âmes les plus justes. Cela a permis notamment de repousser le diable hors du monde de Dieu, ce fameux paradis des justes. Notre âme est comme un nouveau né. Elle grandit avec nous. En effet, on la confond souvent avec notre esprit qui peut être simulé avec des robots. Les robots ne comprennent pas le monde des idées avec l'hypothèse supérieure, englobant un ensemble d'hypothèses, hypothèse supérieure qui est trouvée grâce à l'âme. Notre âme sera mâture lorsqu'elle deviendra Sainte. Sinon elle sera restaurée plus tard ou détruite si elle est pécheresse. === Mes Notes === Essayer de trouver une hypothèse supérieure en associant des hypothèses entre elles, en dialoguant et méditant. == L’Esprit c’est Quoi ? == Mardi 19 octobre 2021 Chaque être vivant a un esprit. Les plantes n’ont pas d’esprit. Mais chaque espèce animale a aussi un esprit commun pour se comprendre. L’esprit, c’est ce qui fait qu’on comprend quelqu’un de la même espèce. L’esprit ne peut aller que vers un seul objectif. C’est ce qui unifie le corps et l’esprit. Chaque être réalise un objectif dans le temps imparti pour le réaliser. Donc tu as un esprit qui est inclus dans l’esprit humain. On comprend ce que tu dis par l’esprit humain. Il y a aussi un esprit qui modifie la matière vivante. On l’appelle l’esprit saint. Cet esprit agit pour changer le monde s’il va mal. On pense qu’il a permis aux animaux d’évoluer. L’esprit et l’âme sont liés tant qu’on est vivant. Quand on mourra, notre esprit sera transporté à côté de notre âme si nous sommes justes. Notre esprit humain sera abandonné pour aller dans le monde de Dieu. Nous renaîtrons dans une nouvelle vie auprès de Dieu. === Mes Notes === Écrire à propos de la façon dont tu vois le monde. [[Image:User-FastFission-brain.gif|alt=|droite|vignette|upright|<center>Voici un esprit matérialisé, le cerveau</center>]] == La Conscience c’est Quoi? == Jeudi 9 décembre 2021 La conscience c’est la mémoire de l’esprit et son activité. On peut voir l’activité de la conscience avec un scanner, mais on ne peut pas matérialiser la conscience. Il semble donc qu’elle soit dans un autre univers. De la même manière, le corps s’ordonne on ne sait comment et pourquoi. On voit des ondes ordonner le corps mais on ne sait pas d’où elles viennent. L’ADN et l’eau produisent des ondes. Seulement il s’agit de matière qui devrait être inerte, parce qu’il n’y a pas de producteur d’ondes dans la matière. Donc, comme l’univers, une âme s’occupe de notre corps. Notre conscience est dans un autre univers et on verra notre conscience à notre mort, après avoir gagné en sagesse durant notre vie. === Mes Notes === Chercher des découvertes récentes sur le cerveau. == Le Paradis c’est Quoi ? == Dimanche 17 octobre 2021 [[Image:Phutthamonthon030620a.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Le paradis est souvent représenté avec des humains - Carlo Saraceni.</center>]] Le paradis c’est le monde où les justes de notre monde se retrouveront. Si on n’est pas juste, alors notre âme est détruite à notre mort. Sinon, on rejoint les autres justes pour fonder le paradis. Ainsi, il n’y a plus personne de méchant dans le paradis. On comprend donc que ce n’est pas nous qui décidons. Celui qui a créé notre monde et le paradis l’a voulu ainsi. Dieu veut surtout qu’il y ait beaucoup d’humains dans le paradis. Notre monde aura une fin. Mais il y a d’écrit dans la Bible que le paradis est éternel. Ainsi les justes qui iront au paradis auront une vie éternelle. Plus on est âgé plus on a de chance de devenir juste, puisqu’on gagne en sagesse. Seulement beaucoup d’enfants sont justes aussi. Donc il y a aussi des enfants au paradis. Par exemple, des enfants qui ont connu une vie infernale peuvent aller au paradis en échappant moralement à leur vie infernale. === Mes Notes === Écrire sur ton sentiment de justice. == Qu'est-ce que l'Esprit Saint ? == L'Esprit Saint est ce qui modifie la vie sur Terre, afin qu'elle évolue en bien. En effet, la vie ne peut s'organiser que par les âmes, mais sa matière doit être aidée pour changer. [[Image:Snug Falls 2.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Cette matière ne peut évoluer que par l’esprit saint.</center>]] Tout n'est pas écrit de manière automatique dans les atomes, comme voudrait faire croire la théorie du chaos. Le big bang n'est pas décrit comme une explosion si vous regardez comment on l'explique. C'est une organisation puisque nous pouvons exister en lui, tout comme une puce existe dans et par sa plante. Mais l'Esprit Saint est aussi une intuition. Or notre propre intuition peut le perturber. C'est pour cela qu'il s'agit de croire pour que l'Esprit Saint nous parle, puisque la parole que nous entendons est aussi comprise donc transformée et traduite par notre esprit, alors que cette parole vient d'ailleurs. Aussi on doit vérifier que l'on est dans la vérité avec une cause dans la vérité ou permettant vérité. Cette cause peut nous amener ou pas le paradigme permettant de donner les solutions. Il y a peu de chance de croire la bonne vérité si nous ne comprenons pas comment nous sommes faits nous-mêmes donc comment sont les différences des autres, puis à quoi nous sommes utiles donc pourquoi nous existons, donc pourquoi notre environnement proche et éloigné existe. === Mes Notes === Comment l'ADN peut-il changer pour créer par exemple des animaux qu'on a du mal à comprendre ? == La Géhenne c’est Quoi ? == Lundi 18 octobre 2021 [[Image:Hieronymus Bosch - The Garden of Earthly Delights - Garden of Earthly Delights (Ecclesia's Paradise).jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Hieronymus Bosch - Le Jardin des Délices Terrestres</center>]] Les justes iront au paradis. Longtemps, on a dit que ceux qui n’allaient pas au paradis allaient à l’enfer, un endroit ou le mal et les souffrances règnent. L’enfer est issu des enfers des égyptiens, les enfers dont Jésus parle. Les enfers sont différents de l’enfer. Les enfers étaient une succursale en attente du véritable paradis de Dieu. Les âmes des justes étaient en repos en attente d’une décision de Dieu. Les enfers ont été libérés par Jésus Christ quand il est revenu à la vie. Seulement Jésus parle de la géhenne quand on meurt, pas de l’enfer. La géhenne est un feu qui détruit les âmes. Si votre âme n’est pas juste elle est détruite dans la géhenne. Des personnes qui ont vécu une mort imminente ont vu cette géhenne. Ils ont pris alors peur d’eux-mêmes et ont voulu se convertir pour devenir justes. Dieu ne veut pas que l’on souffre. Donc l’enfer n’existe pas. Par contre le feu de la Géhenne détruit les âmes injustes. Dieu veut créer un paradis, pas un enfer. === Mes Notes === Écrire sur tes erreurs et comment les résoudre. == Les Animaux iront-ils au Paradis ? == Dimanche 17 octobre 2021 On ne sait pas ce que deviennent les animaux. Jésus indique qu’il faut les utiliser pour l’humain. Donc les animaux ont moins de valeur que les humains pour Dieu. Il y a des animaux justes, donc il est possible que des animaux aillent au paradis. Par exemple les animaux herbivores pourraient aller au paradis. Mais rien n’est écrit là dessus dans la Bible. Les animaux servent à créer un monde pour l’humain. Si Dieu fonctionne sur l’utilité, ils ne servent à rien dans son monde. En effet, il n’y a plus la matière imparfaite dans le monde de Dieu. Notre âme n’aurait en théorie pas besoin des animaux et des plantes. Si Dieu veut recréer un monde charmant, il peut ressusciter les animaux. === Mes Notes === Essayer de comprendre le monde de la nature. == La Vie après la Mort == Selon toutes les religions, la vie est éternelle. C'est-à-dire que la vie se recrée. Elle ressusciterait. La vie crée de nouvelles vies. La religion bouddhiste pense que notre vie est réincarnée dans les animaux. Les religions monothéistes parlent d'au-delà, d'une vie ailleurs après la mort, dans le ciel pour imager. Les âmes acceptées par Dieu iraient dans un univers similaire ou égal à celui de Dieu selon Jésus. Nous serions l'égal de Dieu. Nous pourrions agir sur la Terre par cet univers, sans contrainte d'écart de temps. En effet, l'Esprit Saint agit facilement à n'importe quel endroit de la Terre. Selon le Christ, les vies du purgatoire, ce monde d’éducation de l’âme pour aller au monde de Dieu, ces vies donc ressusciteraient pour être choisies plus tard selon la miséricorde de Dieu. Ressusciter le Christ, selon les chrétiens, consiste à représenter Dieu, grâce à sa recherche de vérité, qui permet le bonheur. Aussi être optimiste et joyeux permet, aussi, d'atteindre cet univers de Dieu. En effet l'optimisme et la joie font du bien aux autres. Tout ce qui apporte du bien à la société est bon pour Dieu. La Bible explique que les premiers seront les derniers et que les derniers seront les premiers. Cela veut donc dire que les pauvres deviendront riches. Le pauvre veut travailler. Aussi un travail que l'on aime épanouit. Cela veut donc dire qu'on aura des tâches. Le pauvre est joyeux avec un rien. Aussi, chercher la vérité rend heureux. Comme la recherche de vérité nous donne la joie, c'est à dire le bonheur, cela veut donc dire que nous serons joyeux avec Dieu, sans parler de jouissance, non voulue par Dieu dans son monde. En effet quelqu'un qui ne fait que jouir finit par créer son malheur. Il semble que toutes les âmes gardées auront les mêmes facultés selon Jésus. Toutes verront et pourront se déplacer. Les aveugles verront. Les infirmes se déplaceront. Des aveugles voyaient en Expérience de Mort Imminente. C’est pour cela que Jésus aurait guéri les malades. Le pauvre a du temps pour penser alors que le riche peut s'occuper facilement. Cela veut donc dire que la méditation et le dialogue, qui seront en nous pour l'éternité, nous donneront des idées. En effet, nous sommes comblés par une vie sobre. Nous nous enrichissons beaucoup avec les autres alors que le riche se cloître. Aussi, notre société ne fonctionne que par le lien. Cela veut donc dire que nous aurons toujours besoin des autres. Cela veut donc dire que notre âme ne changera pas beaucoup, qu'il faut l'écouter, contrairement à ce que font les riches. Il est cependant possible que nous sachions plus de choses qu'avant, puisque notre monde est imparfait, puisque notre monde est une création, pas un hasard parce qu'il est le contraire du hasard, c'est à dire une organisation. Seulement notre recherche de vérité est profondément ancrée dans notre âme, imparfaite selon la Bible. Donc nous pourrons remettre en cause Dieu. Seulement Dieu choisit des âmes qui ne peuvent pas devenir le diable. Il veut détruire selon la Bible les âmes injustes, pour garder les âmes justes et mettre les pécheurs dans le purgatoire. Les âmes justes ne se rebellent pas parce que le monde de Dieu est plein de justice. Le purgatoire serait une attente de Dieu, avec des paliers de joie à chaque passage de l'âme vers une meilleure recherche de vérité. Le purgatoire se retrouverait dans le monde nouveau, qui détruira l'ancien monde, quand Christ arrivera. En effet, on sait que notre univers va vers un autre univers. La Bible explique que cet autre univers va fusionner avec le nôtre, pour créer un nouveau monde où la justice régnerait. Les pêcheurs y seraient ressuscités, pas les injustes. Il est donc possible que les âmes des justes aient grandi pour s'occuper des pécheurs. L'univers vers lequel nous allons comblerait l'imperfection de notre matière. Notre corps réagit réellement au monde. J'ai marché deux jours. J'ai des courbatures. === Mes Notes === Écrire sur l'utilité de votre vie. = L’Église = Les sacrements servent à montrer une étape dans la vie, étapes liées à la vérité. == Pourquoi une Messe ? == Une messe sert à une communauté religieuse afin de se retrouver entre fidèles. Il ne s'agit pas que de prier, c'est-à-dire de penser aux autres ou à Dieu. On peut prier et apprendre à prier pour chercher le pourquoi. Alors on apprend des autres puis on apprend à apprendre pour improviser un parcours ou un chemin. [[Image:Church of Saint-Mayme 01.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Des églises ont été construites pour les messes.</center>]] Il s'agit avant tout d'organiser la vie religieuse pour pouvoir convaincre les autres qu'il y a un avenir après la mort, que la vie sert à Dieu. Il s'agit donc de retrouver de l'optimisme pour aimer les autres, leur donner cette utopie qui fait que l'on croit pour régler les problèmes dès qu'ils se présentent par cet esprit devenant naturel, par le risque de se ou de nous remettre en cause. Il s'agit de s'élever du matériel pour penser à l'esprit et à la nature des autres qui ne nous ressemble pas, cet esprit qui est aboutissement de la vie, vie demandant à comprendre cette matière donc société imparfaite s'organisant. Il s'agit de planifier des événements, de trouver qui peut nous aider à aimer les autres. On se sert la main pour voir un sourire et rencontrer d'autres fidèles afin d'organiser la joie d'être en société évoluant. Il s'agit donc de parcourir avec les autres ce chemin de vérité qui nous mène vers la compréhension de Dieu, vers ce qui donne la foi. Il n'est aucunement question de se combler pour se satisfaire seul, mais de se renforcer pour comprendre les autres donc soi. Il est donc important de dévisager les sourires pour trouver celui qui permettra d'accomplir une mission pour soi et les autres. === Mes Notes === Écrivez sur vos ou votre action lors de réunions ? == Pourquoi Prier ? == [[Image:Bernadette Soubirous en 1861 photo Bernadou 4.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Bernadette Soubirous en train de prier.</center>]] Prier consiste à penser aux autres afin de leur apporter du bien. Ainsi, prier permet de s'attacher aux autres par l'esprit afin d'élargir ses relations avec les autres. En effet, notre individualité se renforce par les autres. Peut-être que vous priez déjà sans le savoir. Il s'agit de comprendre que, plus vous priez les autres, plus vous élevez votre esprit vers les autres. On pense à sa famille ou à ses amis. On essaie alors de les reconnaître en nous pour se mettre à leur place, afin de mieux répondre à leurs demandes, afin de résoudre leurs problèmes dès qu'ils se présentent. Certaines personnes pensent que prier ne sert à rien, qu'il ne s'agit que d'agir. Seulement nous savons comment réagissent les autres. Aussi les autres savent comment nous réagissons. Alors prier permet de s'habituer à la différence d'une autre âme, pour mieux lui répondre, afin de se satisfaire et de la satisfaire pour que chacun soi gagnant, car cela est possible. Pour aller plus loin, comme l'humain se renforce en société, prier permet de créer une individualité plus épanouie et plus ouverte. Ainsi, celui qui prie se renforce avec une meilleure écoute. Enfin, la méditation permet de toucher les âmes qui nous entourent pour les améliorer. === Mes Notes === Prier par écrit sa famille ou ses amis. == Un Prêtre c’est Qui ? == Mardi 14 décembre 2021 [[Image:London September 2021 Eucharist Procession and Worship.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Des prêtres</center>]] Un prêtre est celui qui mène les messes ou participe à l’eucharistie. L’eucharistie c’est le moment de célébration du partage du pain et du vin qu’a vécu le Christ. Le prêtre qui mène la messe veille à ce que tout se passe bien et prononce un discours moral appelé homélie. Un prêtre peut te confesser, c’est à dire recueillir tes péchés. Un prêtre n’a pas le droit de les dire à quelqu’un d’autre mais peut te sermonner. === Mes Notes === Écrire sur un prêtre de ta paroisse. Lui parler de cela. == Pourquoi un Pape ? == Lundi 27 décembre 2021 Jésus avait désigné Pierre comme le premier chef de son église. Jésus savait que le christianisme se hiérarchiserait. Pierre avait un cœur si tourné vers le Christ que Jésus le désigna. Ainsi il y a eu des papes qui se succédèrent depuis Pierre, d’abord de façon cachée, puis à Rome quand Constantin désigna le christianisme comme religion romaine. Ainsi le Vatican à Rome est l’endroit où résidèrent les différents papes qui se sont succédé. Le pape est au Vatican. === Mes Notes === Rechercher la chronologie des papes. == Un Évêque c’est Qui ? == Mardi 14 décembre 2021 Un évêque est un prêtre qui a été désigné pour présider un diocèse, qui est un territoire pouvant faire la taille d’une ville ou d’un département, regroupant des églises, donc des paroisses qui sont les territoires des églises. L’évêque décide qui fait quoi dans son diocèse pour annoncer la bonne nouvelle. Il discute avec les autres diocèses pour faire voyager les prêtres. Il peut intervenir à la radio. Il représente l’église et la parole du pape. Ainsi le Vatican, qui est le territoire du pape, peut décider de ce que font les diocèses. Un évêque émérite est un ancien évêque qui a quitté ses fonctions. Il est à la retraite en quelque sorte. === Mes Notes === Écrire sur ton diocèse. == Le Baptême == samedi 13 novembre 2021 [[Image:The Baptism of Christ (Verrocchio & Leonardo) Full Version.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Le Baptême du Christ – Ravenne - Italie</center>]] Le baptême est un sacrement religieux. Il consistait il y a longtemps à plonger le corps du baptisé dans l’eau pour lui montrer le chemin de croix quand on ne respire plus. Le baptême consiste à aller chercher la vérité. L’aboutissement peut être un chemin de croix,c’est à dire un chemin d’incertitude, face à ceux qui sont dans le mensonge. La vérité fait peur. Ainsi ceux qui sont dans le mensonge refoulent ceux qui disent la vérité. C’est pour cela que Jésus a eu un chemin de croix, qui a fini par la mort. Mais Jésus a ressuscité ensuite. Pour Jésus, notre vie dans ce monde sert à convaincre un maximum de monde que le monde de Dieu est possible aux humains. Ainsi, il n’a pas peur de mourir pour cela, puisque son destin est d’aller dans le monde de Dieu. Notre vie sert à convaincre un maximum d’humains d’aller dans le monde de Dieu. Pour cela, il existe un chemin de vérité à suivre avec les autres. === Mes Notes === Écrire sur son chemin de vérité. == La Communion == samedi 13 novembre 2021 [[Image:Tatiana Communion2.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>La communion d’une future adolescente</center>]] N’importe qui peut communier, c’est à dire ne faire qu’un seul corps en tous. Danser en groupe c’est communier. Seulement il existe dans l’église une communion qui consiste à manger le pain du Christ, le corps du Christ. Christ est en effet en nous, dans notre esprit. Nous pouvons trouver le Christ en cherchant la vérité. Alors le Christ peut nous aider pour combattre la finance et convaincre les humains que le monde de Dieu est à eux. Pour avoir l’autorisation de manger le corps du Christ, le pain de l’église, on procède à une communion à l’adolescence ou après. Les enfants ne reçoivent que la bénédiction au moment de la communion de l’église, parce qu’ils doivent chercher la vérité avant. === Mes Notes === Danser en groupe avec les autres. == La Confirmation == samedi 13 novembre 2021 [[Image:Seven Sacraments - Confirmation II (1645) Nicolas Poussin.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>La confirmation – Nicolas Poussin</center>]] La confirmation, après la communion et le baptême, consiste à devenir prophète. Après avoir cherché la vérité, on a trouvé vérité et on peut convaincre les autres d’aller dans le monde de Dieu. Les confirmands sont adultes ou adolescents en général. En effet, devenir prophète nécessite de l’autonomie pour pouvoir convaincre facilement. On convainc que la vie vaut la peine d’être vécue et que nous pouvons trouver le monde de Dieu. Le confirmand a un parrain qui met la main droite sur son épaule droite. Une confirmation est un acte de foi qui nécessite des amis. === Mes Notes === Écrire sur un prophète de la Bible. == Un Synode c’est Quoi ? == Mardi 28 décembre 2021 [[Image:Wikidata’s Magic Button session on WM CEE Meeting 2018.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Réunion Wikidata</center>]] Synode signifie « marcher ensemble ». Un synode sert à recueillir en fonction du thème du synode des écrits des paroissiaux. Les prêtres organisent des réunions autour d’un thème et forment des groupes pour travailler ensemble à une nouvelle église. Ainsi, l’église est unie pour le thème choisi. Des pratiquants organisent peut-être des actions et sont mieux renseignés par les réunions du synode. Par exemple les jeunes peuvent agir plus facilement pour changer l’église. === Mes Notes === Écrire sur le dernier synode. = Chercher la Vérité = == Pourquoi Chercher la Vérité ? == Dimanche 21 novembre 2021 Comme nous ne savons pas pourquoi il y a la vie dans notre univers, comme la vie est une organisation de la matière, nous ne savons déjà pas comment mais surtout pourquoi la société s'organise. Le pourquoi est par conséquent une question qui dirige notre volonté de vivre. Comprendre la vie fait de nous un génie. C'est ce qu'on ne comprend pas qui est important. Nous avons à découvrir l'univers dans lequel nous sommes. Si nous ne faisons pas cela nous sommes peu habitués au changement et nous tarissons notre humanité. Comprendre c'est accepter que nous ignorons l'essentiel de notre univers, univers qui peut être remis en cause par une simple hypothèse. L'humain se comprend par la société. Chacun a une intuition créée par son nom et son éducation. Il s'agit de trouver ce qu'elle cache par la recherche de sa vérité et de la vérité. Chercher la vérité permet de trouver du puis le bonheur. Notre esprit se satisfait de la vérité. Vous pouvez donc la trouver en vous confessant aux bons moments tout en cachant votre vie privée. Ceux qui refoulent la vérité sont malheureux. Chercher la vérité c'est comprendre comment le monde fonctionne. Au début on recherche différentes vérités. On est insatisfait de passer de l'une à l'autre. Puis on s'intéresse à une vérité qui fait clocher notre vie, parce qu'elle nous interpelle. Alors on élabore des hypothèses en cherchant sa vérité. On cherche sa vérité avec ses amis pour trouver son bonheur, ou du bonheur permettant d'envisager l'avenir, puis du plaisir-bonheur, permettant de motiver pour transformer notre passé. Puis, un jour, notre âme se distingue par la recherche de la vérité. Aussi, on pose des questions pour trouver la vérité afin de trouver le bonheur. On croit ou on devine alors par la volonté. On est à la recherche de la vérité, grâce à la méditation et au dialogue, l'écriture de poèmes aussi. Nous sommes faits pour résoudre des problèmes. Avoir peur des problèmes, c'est ne pas être préparé à en trouver la solution. C'est normal d'avoir peur des problèmes. Seulement la recherche de vérité permet d'en trouver rapidement les solutions, de ne plus avoir peur des autres, en dialoguant, en méditant. L'intuition nous surprend, si on s'écoute ou si on lit ses poèmes ou journaux. L'intuition nous aide à résoudre notre recherche de vérité. Il s'agit d'utiliser l'intuition pour se transformer plus facilement. Répondre à son intuition pour la définir permet d'être comblé pour son bonheur et celui des autres. Alors, certaines fois, on se demande comment on a pu, si facilement, trouver une solution à des problèmes si complexes. Dieu nous a peut-être aidé, à moins que ce ne soit notre âme. Alors, on peut atteindre temporairement la vérité. Ça n'est pas celle de Dieu, pour laquelle il est possible que seul Dieu la connaisse. Ça peut être une vérité des humains qu'on arrive à définir, étant alors la vérité des humains de son pays ou du monde à cet instant, ou ensuite. Cette vérité construit l'humain. Dieu peut intervenir pour elle. [[Image:Brooklyn Museum - Girl Meditating - Adolphe Borie - overall.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Adolphe Borie – Se poser des questions.</center>]] Il s'agit d'être un seul corps pour partir à la recherche de vérité. Sa recherche de vérité permet de construire le corps société, local, puis celui de son pays. Cela nécessite de comprendre des vérités d'autres pays et de l'enfance. Alors, grâce aux questions qui apportent notre bonne nouvelle par ce qu'on estime de celui qui est en face, mais aussi en apprenant à apprendre par nos intelligences, on comprend la vérité passée de l'humain, voire celle d'un instant, voire celle qui dure, voire une vérité humaine éternelle. On cherchera alors cette éternité par l'esprit. Ça peut être pour les scientifiques une nouvelle cause permettant d'améliorer la science. Ça peut être pour un musicien trouver le sens de sa musique. Ça peut être pour le métier manuel d'utiliser ses mains pour créer quelque chose de nouveau et d'économique, c'est à dire utile. On peut aider quelqu'un pour qu'il éveille notre esprit. On peut trouver une vérité qui nous parle pour notre métier. On pourra alors oublier son ego, le connaissant, pour voir ce qu'il y a derrière nous. On aura éveillé ses sens. L'intuition par le dialogue ou les écrits nous aura montré notre chemin. Le dialogue avec les autres nous aura transformé, parce que notre esprit changera notre âme pour transformer notre esprit. On est alors le Christ. L'Esprit Saint peut à ce moment nous aider, pour notre cause, qui est dans la vérité humaine. On peut agir pendant 3 jours puis moins, sans être fatigué. Si on est peu fatigué, on est au centre de l'esprit donc on est le Christ à certains moments. Si notre poutre est solide, on a peut-être manqué de peu la mort avant. La règle est simple : Ce qui sera acquis sera définitif et vous liberra par les autres pour libérer les autres. Dieu ne touche pas à l'âme à ces moments là. Il bonifie notre corps aux bons moments par notre volonté et l'esprit. Quand l'Esprit Saint nous quitte, il reste une part du tout en nous, dans notre esprit, parce que les esprits sont liés les uns aux autres, pour que nous puissions évoluer et nous entendre. Notre âme se distingue nettement à certains moments de volonté. Les intuitions négatives deviennent positives. On subit des attaques. L'esprit est là pour nous aider. Alors, c'est la joie de la vérité qui nous guide. Plus on montre la vérité, plus on sauve. Dieu peut alors transformer notre corps. Il est donc possible que Dieu restaure la chaire de notre âme pour nous connaître comme au moment où il nous a vu l'atteindre. === Mes Notes === Mettez par écrit les questions que vous vous posez ou vous posiez sur vous. == Trouver le Bonheur == Pour trouver le bonheur, il s'agit de comprendre que notre vie sert à quelque chose. En effet, la vie ne peut pas être hasardeuse. Elle est partout. Il n'y a pas de chaos sur Terre. Donc cela veut dire que l'Univers s'ordonne. À ce propos, vous pouvez lire la thèse de Jean Jaurès, La Réalité du Monde Sensible. Il y a aussi la pédagogie de Planck et sa notion de la causalité. À partir du moment où on se dit que notre vie sert à quelque chose, nous sommes susceptibles de trouver le bonheur. Alors il s'agit de renforcer cette volonté, par la compréhension du monde. Il s'agira de méditer, pour lier, afin que notre raison et notre foi soient connectées, qu'elles nous parlent. Il s'agira donc de trouver une croyance supérieure, car tout le monde croit, que ça soit au chaos, à l'argent, au matériel, à sa femme ou à son homme, à Dieu. Plus on trouvera une croyance au dessus des autres, plus cela amènera notre bonheur, car, si quelque chose s'organise, c'est qu'il y a une raison. Sa croyance sera, au début, des hypothèses, à confirmer. Puis notre âme nous donnera, alors, une hypothèse supérieure, puis d'autres hypothèses supérieures, en fonction des liens inexpliqués. Alors cela amènera chaque fois notre bonheur, la joie ou le questionnement autour de nous. On s'apercevra alors que beaucoup ne croient pas que leur vie a une utilité, en temps de crise. On leur donnera notre bonheur, ce que nous comprenons. Si nous ne sommes pas compris, il s'agit de définir. Le doute est permis, mais il doit renforcer notre foi. En effet, si nous ne croyons plus, alors nous n'existons plus, puisque cela voudrait dire que nous ne pensons rien. === Mes Notes === Écrire sur ce que je crois et ne crois pas. Revoir ces notes plus tard. == Méditer == L'idée naît de notre inconscient. Notre inconscient nous parle et émet des idées. Notre inconscient est la partie de notre esprit qui réfléchit sans nous le dire, toute seule. Ainsi, lorsque notre esprit se repose, l’inconscient réfléchit. Il nous influence, selon et pour notre recherche de vérité. Tout d’abord, l’esprit doit être reposé pour pouvoir utiliser son inconscient. En effet, le monde du début du XXIe siècle est rempli de transgressions amenant au désir à court terme. Ce désir à court terme fait tourner notre esprit en rond au lieu qu’il soit dans une dynamique de transformation, selon la recherche de vérité. On a constaté scientifiquement que les troubles de l’esprit sont dus au blocage de l’esprit, bloqué à tourner en rond à un certain endroit. Un inconscient qui ne peut réfléchir à notre place nous empêche de lier. Ainsi une information semblant impensable finit par être acceptée, parce qu'elle est répétée et parce que nous ne réfléchissons pas dessus. Il y a une corrélation entre les troubles psychiques et l’objectif de la télévision en 2015, notamment l'anorexie, le trouble de la vision du corps. Sachant qu’il ne s’agit pas de tourner en rond, il s’agit donc de créer des objectifs pour évoluer vers le long terme afin de lier de nouveau dans son esprit. Il s’agit alors d’aller contre ce que notre inconscient nous dit comme explicite et faux, c'est-à-dire compréhensible facilement mais faux, pour le remplacer par ce qui est implicite dans notre inconscient et vrai, c'est-à-dire peu compréhensible par les autres mais vrai. Les religions parlent de l’esprit malin qui nous dicte des mensonges. C’est l’inconscient qui a accepté des choses qu’il savait édulcorées, parce que répétées ou agressives. Un esprit bloqué à tourner autour des mêmes idées pourrait empêcher de dormir. L'activité physique permet de mieux dormir. Méditer après avoir joué de la musique permet de jouer dans son esprit, sans musique, ou plutôt avec la musique de son esprit. Cela résout beaucoup de problèmes psychiques. Aussi cela dédouane du &quot;tourne en rond&quot; de la télévision. Notre inconscient est ainsi mieux activé grâce au repos. On sera sociable et on voudra s'adapter aux autres. La méditation ne consiste pas qu’à trouver une idée pour se satisfaire de cela. Certains scientifiques ou certains religieux vous diraient : « Une idée, c’est élémentaire ! ». En effet la méditation a différents objectifs. La méditation et le dialogue permettent de lier la foi et la raison. La foi est le fait de se fier moralement à quelqu’un. La raison permet d'anticiper clairement une réalité. Dès que l’on pense que l’on va perdre la foi, il est possible que notre raison se perde. Tout comme celui qui a perdu la raison finit par perdre la foi. Le doute nous remplit alors et demande de réaliser des choix. Nous pourrons mal choisir et revenir sur notre décision. Dans ce cas il ne faut pas choisir la facilité, plutôt utiliser sa recherche de vérité. Il est primordial que la foi et la raison soient unies, par le dialogue, le questionnement scientifique et la méditation. Le premier objectif de la méditation est d’adapter notre esprit à notre environnement. C’est la vision à court terme de la méditation. En préparant notre esprit par le lien, nous pouvons attribuer une ou plusieurs solutions scientifiques et humaines à tout problème. Ainsi, nous cherchons de plus en plus à résoudre des problèmes, ce pour quoi nous sommes faits. Cela peut nous mener vers de nouvelles passions et de nouveaux talents. Le deuxième objectif ne consiste pas à préparer à trouver une idée, c’est-à-dire scientifiquement à utiliser un neurone. Il s’agit de lier un ensemble de neurones, pour pouvoir proposer plusieurs choix ou solutions à celui qui n’accepterait pas une solution unique. Il s’agit aussi de trouver le moyen de convaincre grâce au dialogue et à la philosophie scientifique. Il s’agit aussi de faire face aux émotions avec la poésie et l’écriture. Il s’agit enfin d’avoir une activité physique ou musicale pour que les neurones soient bien irrigués et unis par les flux sanguins. Beaucoup ont ce besoin de se défouler, pour que leur esprit soit au mieux et complet. Le troisième objectif consiste, après les deux premiers, à écouter celui qui organise l’univers avec la vie et notre esprit. Pour comprendre Dieu, il s'agit de prendre des risques favorisant l'humain et la nature. Avec la méditation, il s'agit donc de prendre des risques calculés, pour acquérir des droits durables, pour soi aussi. Ceux qui demandent beaucoup obtiennent ce dont ils ont besoin. Quand notre esprit est suffisamment adapté à l’environnement humain, il peut anticiper sur ce qui va arriver. La méditation permet aussi d'englober la société humaine. Ainsi, pour anticiper sur le communisme et le libéralisme, Lucie a montré les Secrets de Fatima. Ces secrets anticipent tellement sur l’humain qu’ils ont indiqué des choix à faire par rapport aux chutes prévues du communisme et du libéralisme. D’autres vous parleront du joueur de cartes qui gagne effectivement sans tricher, bien que tous croient le contraire. Le quatrième objectif selon la religion, après cette nécessité pour moi de créer le lien dans l'esprit, est surtout de retrouver le lien entre l'esprit et la matière. Notre recherche de vérité nous permet effectivement de créer notre talent, ou de le perfectionner. Seulement nous sommes dépendants très fortement de notre environnement. Notre esprit relationnel a besoin des objets pour se comprendre. Nous sommes créatifs par notre raison aussi. Il s'agit d'aider cette raison avec certains objets. Un esprit passionné peut se construire pour anticiper, ou contourner des événements plus ou moins longs et réguliers, attendus ou redoutés. Nous évoluons alors pour adapter notre esprit à anticiper les événements les plus redoutés. Si ces événements ne sont pas résolus, voulant alors, comme chaque enfant la puissance, donc le pouvoir de résoudre les problèmes cruciaux pour nous, nous nous créons des ersatz de puissance. Ces événements seront résolus par la méditation et le dialogue scientifiques, avant tout par l'humain. Nous ne pourrons méditer sur ces événements qu’avec le pardon et le calme. Le pardon sert aussi à accepter l'autre au cas où on le retrouve avec Dieu. Si ces événements sont résolus, notre inconscient nous incitera à anticiper d’autres événements. Notre esprit se développera vite. Sources * Méditation et dialogue * Radio Fidélité Mayenne * Solidarité et Progrès === Mes Notes === Quand votre esprit est calme, après un exercice physique, ou après avoir discuté, avant de dormir, méditez en vous reposant. Des liens ou des idées viennent... == Qui est Dieu ? == Expliquer Dieu consiste à expliquer pourquoi il y a la vie dans l'univers. Avant cela on explique la physique. Abordons la gravité. La gravité agit dans le vide. En effet notre planète est attirée par le soleil. Elle tourne autour, grâce à un équilibre des forces. De la même manière, notre univers est attiré par un autre univers. C'est pour cela que notre univers va plus vite que la vitesse de la lumière. Pourtant, on dit que la gravité est une force faible. Elle a malgré tout la capacité à agir dans le vide, c'est à dire grâce à un autre univers. On pense que Dieu est dans cet autre univers. Quand vous regardez la gravité, représentée par une flèche tirant un objet, vous pouvez vous dire que la gravité est une force qui tire les objets. Par conséquent, le vide tire ou pousse plutôt les objets, pour les attirer vers les autres objets. De la même manière que notre univers est attiré par un autre univers, la vie a besoin d'âme sœur, la jambe droite a besoin de la jambe gauche, l'âme a besoin des autres âmes. Nous agissons selon l'histoire de nos parents et de notre pays pour renouveler les âmes. Dieu a besoin de créer des âmes, à moins que ce soit l'univers qui crée des âmes, mais Dieu, peut-être né par hasard, agit sur notre univers pour créer des âmes comme lui. En effet, Jésus qui a existé selon l'histoire explique que l'humain sera dans la même chambrée que Dieu. Peut-être sommes-nous appelés à rejoindre l'univers où Dieu est. C'est ce qu'on enseigne aux chrétiens. Les chrétiens apportent la parole du Christ qui nous a cloué chaque fois que nous l'entendions. La gravité est une force automatique. On pense qu'elle n'a pas besoin de Dieu pour agir. De la même manière, les atomes portent en eux la vie. Les atomes bougent pour donner les cellules. L'intrication qui existe dans les atomes fonctionne sur le même principe que la gravité, au sein des atomes seulement. L'intrication c'est le fait qu'une partie d'un atome change de valeur en fonction d'une autre partie de l'atome, sans contrainte de temps. L'intérieur d'un atome agit sans contrainte de temps. La gravité agit aussi sans contrainte de temps. On pense que Dieu agit aussi sans contrainte de temps mise à part la nôtre. Notre univers est lié à l'univers de Dieu. Pourtant, l'intrication apporte des résultats différents de la gravité, ce qui a créé la physique quantique qu'on oppose à la relativité. La théorie du tout essaye de réunir les deux théories. Des formules sont créées pour cette nouvelle théorie. Cependant c'est la démarche des auteurs qui permet d'avancer. Dieu est un. Mais des âmes comme la nôtre vont sans doute rejoindre cet autre univers où il y a Dieu pour sans doute aider Dieu. Dieu utilise sûrement la capacité de l'univers à créer la vie. Selon Jésus, certaines âmes sont détruites et d'autres utilisées. Jésus a expliqué que seul Dieu choisissait les âmes qu'il gardait. === Mes Notes === Si vous ne comprenez pas Dieu, essayez alors de comprendre pourquoi il y a la vie. Cela est une démarche de recherche de vérité. == Qui est Jésus ? == Jésus est prouvé selon l'archéologie. On retrouve régulièrement des textes des apôtres qui relatent Jésus. Jésus serait le messager de Dieu, mieux qu'un prophète. En effet, le prophète se nourrit des autres pour expliquer la vérité humaine par la vie humaine et la nature. Jésus, selon les apôtres, a compris la vérité humaine pour expliquer la volonté de Dieu. Il semble en effet que Dieu ne comprenait que difficilement les humains avant les évangiles. L'humain dépendant de la nature s'est alors compris pour que les évangiles soient cachées par des humains redoutant la vérité humaine allant contre leur propriété. L'univers crée la vie sans avoir besoin de Dieu, ce qui est logique puisque Dieu est une vie, une âme qui a amené Jésus. En effet les lois de Moïse semblent archaïques face au travail de Jésus. Moïse a donné des lois, comme le fait que la gourmandise soit un pêché, que tromper sa femme ou son mari soit un pêché. Jésus a expliqué que Dieu est miséricordieux dès que l'humain reconnaît son pêché, mais il n'y a que Dieu qui puisse savoir cela pour certaines personnes. Dieu est effectivement capable de transformer la vie. Il nous en a aussi donné la possibilité. Jésus a expliqué que nous sommes appelés à être à ses côtés. Nous serons sans doute uniquement avec Jésus quand Dieu aura ses nouvelles créatures après l'apocalypse selon Saint-Jean. Il est possible que notre esprit soit gardé et fusionne avec l'âme. En tous les cas, Jésus a expliqué que Dieu se sépare de certaines âmes, pour en garder d'autres. Le diable aide les âmes impures qui corrompent les autres. Ces âmes impures écoutent trop la bassesse de la matière. Même Jésus a eu à faire au diable. Il avait très faim dans le désert. Mais Dieu l'aidait à ne pas mourir. Jésus se préparait à un châtiment, mais voulait surtout connaître l'imperfection de la matière, ce qui montre que Dieu connaît difficilement ce que nous vivons. De la même manière, Dieu, avec Moïse, ne comprenait pas les humains. Dieu penserait-il qu'un peuple valait mieux qu'un autre ? Pourtant c'est notre situation de pauvre qui permet de rejoindre Dieu. Seul Jésus a répondu au pourquoi de la vie. Je croyais en Jésus avant de croire en Dieu, puisque les évangiles sont des mystères en gloire de l'humain. Je sais maintenant que Jésus a permis à Dieu de comprendre les humains qu'il ne comprenait pas totalement avant. Dieu ne peut agir qu'à un seul endroit à la fois. C'est pour cela qu'il a besoin des âmes. === Mes Notes === Lire le Nouveau Testament de la Bible, ou regarder des films de l'ancien testament. Essayez d'écrire sur ce qui ne vous semble pas inventé. == Donner du Bonheur == Beaucoup sont pessimistes parce qu'ils voient du pessimisme chez les autres. Ils donnent alors du pessimisme aux autres. Il s'agit de se défaire de cette morosité pour sourire quand on ne sait pas quoi faire d'autre. Il s'agit de donner de l'optimisme et de la joie aux autres. Nous sommes heureux lorsque nous trouvons la vérité. Ainsi, ceux qui cherchent la vérité peuvent apporter du bonheur aux autres. Il s'agit d'un dialogue où l'on demande indirectement à l'autre ce qu'il souhaite, plutôt ce que son esprit souhaite. En effet, la corruption empêche à beaucoup de gens de dire la vérité. Ainsi ceux qui cherchent la vérité apprennent à s'approprier le message du peuple tout en donnant du bonheur. La charité consiste, lorsqu'on le peut à donner de sa personne pour les autres. On parle souvent d'argent. Seulement, si on pense que l'autre est sincère, il s'agit de lui demander ou deviner ce qu'il ne peut obtenir. Alors, celui qui donne est heureux de connaître les bienfaits du bonheur. Un dialogue et son âme nous veut du bien. Il est préférable de donner directement par son cœur. Après, notre esprit constate la faiblesse de la société, faiblesse signifiant corruption ou immoralité. Il ne s'agit pas d'un film qu'on oubliera, mais de la vérité pouvant signifier beauté. Il s'agit d'aimer au lieu de se morfondre. Il s'agit d'agir au lieu de ne rien faire. Il s'agit de soutenir au lieu de refouler, d'être pour au lieu d'être contre. Il s'agit de réfléchir au lieu d'y aller maladroitement. La vie est une guerre contre l'imperfection de la matière. Il s'agit de se coacher au lieu de se laisser aller. === Mes Notes === Prendre des résolutions quotidiennes pour sortir de cette imperfection de la matière. == Partir en Mission == Partir en mission c'est découvrir des vérités, se satisfaire de donner du bonheur aux autres pour s'émerveiller du sourire d'un travail humain, à savoir apprendre à aimer la société et les autres, cette nature surtout. Nous étions tous agriculteurs avant et avons appris aux seigneurs, ces personnalités prenant des risques par notre parole, paroles devenus écrits par les scribes voulant comprendre, les écrivains publics ou vidéastes amateurs improvisant par la théorie du puis des mouvements vers la perfection naturelle ou scientifique. Puis des écrits créatifs nous amènent à une cause qui a ou aura de fortes chances de devenir un destin, c'est à dire ce qui nous fera par notre accomplissement, c'est à dire la découverte de ce qui fait cette cause en nous par la diffusion dans la ou cette société qui se transforme, principe élémentaire de l'économie. Les robots nécessitent de connaître la nature de la société et son mouvement, cette vie qui croît en nous et avec nous. Nous disons alors évidemment qu'il faut préserver ces acquis. Si nous connaissons cette imperfection, nous voulons la transformer pour l'améliorer. Il faut cependant connaître donc s'initier à cette organisation de la matière et de la société allant vers la perfection. On devient un économiste de la société ensuite. Partir vers sa mission c'est quelque chose qui nous pousse à parcourir un chemin vers l'inconnu, poussé par sa recherche de vérité. Il s'agit de savoir pourquoi on est sur Terre. Est-on sur Terre pour cumuler des biens matériels ? Ou est-on sur Terre pour les autres afin de s'enrichir soi ? Il s'agit d'agir en fonction de ses origines et de son nom pour avancer dans la découverte de sa famille et d'un destin donc d'un avenir à créer. On trace cet avenir quand on n'est pas détourné par l'emploi qui devrait être un travail servant réellement aux autres. Si son travail sert aux autres, alors notre recherche de vérité reprend. Notre bonheur vient. La mission permet de connaître la société et son environnement naturel pour y participer, afin de s'épanouir de son utilité. Alors, les autres nous voient sous notre meilleure facette. Alors, les conseils donnés servent pour la vie. Certaines missions, celles que nous voulons réaliser, ont plus de mérite car nous utilisons notre passion pour nous transformer. === Mes Notes === Écrivez sur vos origines et votre avenir. == La Bible c’est Quoi ? == Mardi 16 novembre 2021 [[Image:Still Life with Bible - My Dream.jpg|alt=|droite|vignette|upright|<center>Van Gogh – La Bible</center>]] Bible signifie bibliothèque. La Bible regroupe des livres égyptiens, juifs et chrétiens. Les psaumes, des poèmes, sont égyptiens pour beaucoup. L’ancien testament est juif. L’ancien testament montre une période passée de l’humain où Dieu tâtonnait pour nous connaître. L’ancien testament n’est plus d’actualité puisqu’il est écrit avant les révélations de Jésus. Cependant, l’ancien testament contient des règles pour vivre et développer la communauté. Jésus a libéré les humains des enfers pour qu’ils rejoignent Dieu. Le nouveau testament raconte cela. Ainsi Dieu est plus indulgent vis-à-vis des humains maintenant. Si tu n’arrives pas à respecter les commandements « Adule Dieu et aime ton prochain comme toi-même. » il y a les dix commandements de l’ancien testament. === Mes Notes === Rejoindre l’église pour lire avec eux la Bible. == Chercher le Vrai == Samedi 25 septembre 2021 Tu vois quand il y a des mensonges. Les enfants ont un esprit qui va plus vite et qui voit donc les moments de mensonges. Il y a deux solutions alors. Soit tu mens et tu l’as sans doute déjà fait. Soit tu dis vrai et tu te dis que tu te feras réprimer. Seulement si tu mens trop tu te feras aussi réprimer. On est dans l’impasse avec le mensonge. Sache que tu n’es pas le seul à vouloir le vrai. Jésus Christ a dit qu’il était la vérité. Il a été tué pour dire la vérité, parce que la vérité dérange. Seulement en répandant la vérité il a convaincu les autres de dire la vérité. La vérité est que ce sont les justes qui iront rejoindre Dieu. En effet, à quoi sert quelque qui ment ? Jésus a donné le droit de mentir à Pierre pour diriger son Église. En effet Pierre a renié le Christ et Christ savait qu’il le renierait. Jésus a dit la vérité mais il comprend que l’humain mente. Si tu veux devenir Christ, tu trouveras toujours des chrétiens pour t’aider. L’esprit répand la parole de ceux qui disent la vérité pour qu’ils répondent au Christ. Oui ton esprit est inclus dans l’esprit humain. C’est pour cela que l’espèce humaine se comprend entre elle. On ne pourrait pas communiquer entre nous sans que l’esprit le permette. Sinon ça serait comme parler sur une montagne où on n’entend que l’écho en retour. Ainsi, si, après avoir trouvé ta vérité, tu répands la vérité des justes, des justes viendront te voir par l’esprit. L’esprit est fait pour que nous devenions justes. Il répond à notre recherche de vérité. Quand nous découvrons une vérité qui dérange, on a d’abord peur. Puis on a envie du danger d’une nouvelle vérité. Si on n’est pas sadique, on veut une vérité qui nous fasse du bien. Alors on cherche la vérité, celle qui fait le monde à un instant donné. On est alors Christ. On a ses amis prophètes qui nous donnent du bonheur et on est souvent rejeté par l’autorité, ceux qui dirigent, surtout ceux qui agissent pour eux-mêmes. Rassure-toi, il y aura des périodes où tous voudront ta vérité, même l’autorité. En effet, l’autorité a besoin de dire vérités à son peuple. Les meilleurs dirigeants servent leurs dirigés, comme l’a dit Jésus Christ. Christ a été consulté par les dirigeants. Des dirigeants venaient voir Jésus pour savoir quoi faire. C’est quand on voit l’autorité qu’on peut devenir comme Pierre. Seulement tu peux tout dire que quand on t’y oblige. On peut faire mieux. On peut faire comme le Christ et dire ce que l’on sera dans ce monde. On peut expliquer qu’on enseigne. Alors le dirigeant nous prend pour n’importe quoi sauf un ennemi. Certains prophètes sont ainsi devenus des conseillers de dirigeants. === Mes Notes === Écrire sur ton esprit ou l’esprit des autres. == Qu'est ce que l'Apocalypse ? == L'apocalypse est la fin d'un monde pour la création d'un nouveau monde. Une société est très difficile à organiser, par le simple fait que chacun veut en obtenir quelque chose de propre à soi. Ainsi ceux qui ne militent pas pour leur bonheur, ceux qui pensent qu'il ne s'agit que de vivre, comme si la vie était une obligation au lieu d'être une chance, suivent une décadence proposée par ceux qui veulent obtenir la société pour eux-mêmes. Ainsi toute société dérive à cause du manque de vie dans la société, du manque de compréhension du sens de mission, à cause de la tristesse de ce qui est proposé. Il s'agit au contraire que chacun soit utopique. Ce sont ceux qui cherchent à changer la société selon l'utopie qui créent le nouveau monde, qu'il soit parfait ou pas, qu'il arrive à être parfait ou pas. Chaque fois, l'utopie sera trop exigeante pour ceux qui la dirigent. Il s'agit à chacun de découvrir l'utopie des autres pour transformer la sienne afin que le nouveau monde apporte le bonheur. Ceux qui militent sont heureux et joyeux car ils pensent apporter le bonheur à la société. Cela leur donne une utilité donc un sens à leur vie. Cela leur apporte aussi des astuces qu'aucun n'aurait pensé avoir. Ils savent qu'il y a un autre monde à construire à cause des inégalités qu'ils perçoivent. Faire de la politique consiste à se sentir utile par ses projets artistiques ou techniques, ensuite contredits par la philosophie scientifique des autres. Alors le militant devient lui aussi philosophe et scientifique, pour améliorer au mieux la société. Débattre avec les autres permet à ses projets d'aboutir. Selon la science et l'apocalypse selon Saint-Jean, nous nous dirigeons vers un univers qui fusionnera avec le nôtre. Selon Saint-Jean, la magie de la transformation dépassera la science humaine pour la création d'un monde ou univers idéal. Il s'agit donc de nous transformer par la recherche de vérité, avec notre éducation, pour et par notre entourage, par notre métier, par nos loisirs, par Dieu plus tard ou avec notre mission. === Mes Notes === Chercher à militer, pour le bonheur des autres et le sien. Cela peut être un objectif à long terme grâce à l'architecture puis par les vérités trouvées, par un échec sinon. == Reconnaître les Démons == Il y a toujours un moment où notre âme ne grandit que peu, juste physiquement. En effet au départ on suit. Cette vérité qui nous interpelle est trop mystérieuse pour commencer à évoluer. On suit les autres, enfin on croît qu'on suit les autres. En fait on suit ce qui est dominant et ce qui est dominant nous amadoue. Mais ce qui est dominant manque souvent de recherche de vérité, donc cette vérité qui nous intrigue peut s'effacer, auquel cas il est inutile pour les démons de nous influencer, puisque nous sommes déjà influencés. Les démons ne font qu'influencer. C'est un privilège de leur faire face, car vous combattez la source du mal. Les démons se placent entre l'âme et l'esprit. Ils cherchent à devancer l'esprit. Donc on reconnaît les démons à une intention rapide et faussée. Vous me direz que la saga &quot;Guerre des Étoiles&quot; parle de cela. C'est vrai. Seulement il est dit dans cette saga qu'on peut être plus rapide que ce démon. C'est impossible pour un humain d'être plus rapide qu'un démon excepté grâce à l'Esprit Saint qui chasse le démon, auquel cas l'Esprit Saint ne permet même pas d'être rapide, puisque c'est le calme, la réflexion et la sérénité qui permettent de mieux l'écouter, tout comme le calme et la réflexion permettent de facilement contredire et de se bagarrer avec le démon en réfléchissant, en lisant, en écrivant. C'est donc en comprenant le démon qu'on lutte contre lui. La quiétude et le calme permettront de mieux différencier cet empressement. === Mes Notes === Suivez-vous les autres ou cherchez-vous la vérité ? Écrivez ce que vous comprenez de votre envie de suivre, par un poème, afin de mieux chercher la vérité par les autres. == La Création de la Vie == Il semble que l'âme ne puisse qu'aller vers un seul objectif. Un corps fonctionne aussi de la même manière. En effet, Dieu a aidé Jésus au Moyen Orient, afin que la bonne nouvelle fût répartie dans le monde entier facilement. Ainsi Dieu a besoin de nous pour l'aider et le conseiller afin d'agir sur notre monde. Connaissant la jalousie de l'humain, sachant que la créativité est ce qui permet de diriger vers le futur, donc de concurrencer le dirigeant en place ou de créer de la concurrence bénéfique, il s'agit pour les dirigeants en place d'empêcher l'ensemble de ce système parce que la mort va contre eux. Sachant qu'il s'agit d'empêcher le futur, beaucoup doutent par ces dirigeants, qui se cachent pour ne pas qu'on comprenne leur objectif de domination. Comme ces personnes ne sont pas déclarées, on pense qu'elles ne dominent pas et peuvent agir très facilement tant qu'on ne les a pas identifiées. Dieu transforme les humains géniaux les plus productifs pour leur permettre de diriger le pays puis le monde vers le bien par de simples textes permettant le bonheur. Toute âme éduquée possède en elle un don, créée par le développement ou la révélation de ses intelligences, pour peu que les parents aient transmis une histoire permettant projection vers l'avenir. Seulement ce don ne nécessite pas qu'une morale permettant la vie en communauté, mais une éthique influençant la communauté vers le bien. Il existe un Esprit Saint guidé par Dieu. Il agit sur notre monde. En effet, si nous ne savons pas pourquoi la vie s'organise, nous ne savons pas pourquoi notre société s'organise aussi. Là agit l'Esprit Saint à un seul endroit à la fois, de façon globale par l'esprit. Ceux qui cherchent leur et la vérité finissent avec le risque de trouver le vrai pour s'apercevoir de cette ubiquité de l'esprit interrogeant l'âme, centralisée par l'action de l'Esprit Saint, Esprit Saint agissant sur la matière de notre univers. En divisant les familles on avait créé les premières lois de la société. On s'était aperçu que la division devait être empêchée parce que sans dialogue, sans partage, sans humanité. On peut toujours détruire des familles éloignées en empêchant un dialogue constructif. On utilise à cette fin la fameuse paresse de ne pas prendre de risque avec ses proches pour se protéger. D'ailleurs pourquoi faudrait-il le faire ? Pour oser les comprendre. Seulement on se comprend par les autres. Beaucoup l'oublient. D'où le dialogue qui consiste à prendre le risque de montrer ses limites, limites signifiant qu'on évolue. Sachez que l'imagination est le chaos si elle n'est pas dans une réflexion, réflexion signifiant questionnement, réflexion signifiant surtout recherche de l'organisation. Le chaos est facile à trouver. Quand on a commencé à comprendre les émotions, celui qui définissait les émotions amenait la joie. On dialogue beaucoup pour dire ce qu'on a sur le cœur. Ça permet de trouver celui qui définit l'émotion induite. Il n'y a alors aucune prise de risque pour se parler. On définit les émotions de la plus simple à la plus effrayante. À force de définir les plus belles, on trouve du bonheur. On définit alors la peur qui est de ne rien comprendre, de ne pas pouvoir agir. Alors détruire la recherche de vérité est remis en cause. Le beau c'est notre éternité. La mort montre que l'univers est dangereux, qu'il faut s'en méfier, qu'il faut prendre soin de soi alors qu'on se croît au dessus du chaos. Après la mort nous pourrions certainement encore mourir. C'est sans doute pour nous prévenir de ce danger que Dieu nous fait affronter une mort floue, une mort où les injustes sont détruits. Le beau c'est donc l'harmonie qui signifie mathématiques c'est à dire ordre automatisé. Il ne s'agit évidemment pas pour vous d'utiliser les mathématiques pour trouver l'ordre. Il s'agit pour vous de comprendre la nature pour permettre de l'améliorer en automatisant l'ordre. Jean-Pierre Petit vous explique que l'on a tourné en rond sur les mathématiques parce que les ordinateurs calculaient pour nous. Ainsi, il suffisait de simuler pour trouver comment automatiser la nature. Dieu a automatisé notre système solaire en un rien de temps, si ce n'est une âme née par Dieu, ce qui est nettement plus certain. Chaque pays a un rôle. Chaque individu est unique, même les jumeaux par l'esprit surtout. Nous ne sommes pas des mathématiques. Chaque mot que nous comprenons revient dans notre esprit pour que l'on comprenne en phrases ce qui nous permet de chercher. D'ailleurs on comprend le langage mieux par des phrases. Notre âme fait grandir très vite notre esprit si nous sommes joyeux. Ainsi notre univers est organisé. Ainsi notre système solaire n'est pas parti dans tous les sens et garde les mouvements elliptiques, qu'il faut maintenir un temps suffisant par la main pour que l'organisation soit juste et harmonieuse, dure longtemps, mette peu de temps à s'organiser aussi. Dieu est une âme puissante, qui crée des âmes avec un corps, corps humain qu'il n'a pas connu comme l'a dit Jésus. Cela est d'une évidence. En effet, le monde que nous connaissons ne peut naître par hasard. L'organisation n'est pas un hasard comme disait Einstein. Croire que l'univers crée la vie par hasard consiste comme disait Einstein à croire qu'on puisse organiser les effets d'une explosion. === Mes Notes === Lire les Évangiles en cherchant la vérité. Imprimé le 12-2021 par [http://www.print24.com/ www.print24.com] trvvwtl4dzsrzhzkkcp0ypamvgtlorc Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 0 82108 745004 744934 2025-06-18T17:09:17Z LodestarChariot2 120009 Liens mis à jour 745004 wikitext text/x-wiki {{EnTravaux}} ''Pour lire la version anglaise de ce texte, voir [[b:en:Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020 | Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020]].'' ''Pour le deuxième volume de cette série, voir [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024 | Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024]]. <big><div style="text-align: left;">'''Éditrices / Éditeurs&nbsp;: Alyssa Arbuckle, Ray Siemens, Tanja Niemann, Lynne Siemens'''</div></big> <big><div style="text-align: left;">'''Auteures / Auteurs&nbsp;: Sarah Milligan, Alyssa Arbuckle, Kim Silk, Caroline Winter'''</div></big> ==Vue d'ensemble== [[File:OSPO cover.png|thumb]] '''L'Observations préliminaires&nbsp;: Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020''' est un recueil de réflexions, sous forme de livre, sur des questions pertinentes au mouvement de la science ouverte. Ce tome vise à faciliter la compréhension de la science sociale ouverte à travers le Canada et à l'international, afin de contribuer à influencer et à mettre en œuvre des politiques liées à la mobilisation des connaissances. Ce faisant, il reflète les politiques pertinentes et leur impact sur les communautés de recherche, tout en signalant les tendances et les recherches actuelles; et offre une base large et approfondie pour l'élaboration de recommandations politiques sur des questions importantes, notamment la gestion de l'identité, l'accès ouvert, la gestion des données, la science citoyenne et d'autres domaines connexes. ==Table des matières== ===[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Introduction | Introduction]]=== ===2017=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique_des_trois_organismes_sur_le_libre_accès_aux_publications | Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen_du_soutien_fédéral_aux_sciences | L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access_Copyright_c._Université_York | Access Copyright c. Université York]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_sur_la_communication_savante_de_l'ABRC | Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations_politiques_pour_le_libre_accès_aux_données_de_recherche_en_Europe_(RECODE) | Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] <small>(Arbuckle)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe_de_travail_sur_la_science_ouverte_du_G7 | Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] <small>(Milligan)</small> ===2018=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_de_principes_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_numériques | Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel_de_Jussieu_pour_la_Science_ouverte_et_la_bibliodiversité | Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] <small>(Milligan)</small> *[[b:en:Foundational_Observations:_Open_Scholarship_Policy_Observatory,_2017-2020/Integrated_Digital_Scholarship_Ecosystem | Integrated Digital Scholarship Ecosystem]] <small>(Milligan)</small>{{ref|Ce texte est uniquement disponible en anglais.|a}} *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs | ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_gouvernement_ouvert | Le gouvernement ouvert]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations_de_l'édition_à_libre_accès_en_Europe | Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment_le_budget_fédéral_de_2018_affecte_la_recherche_au_Canada | Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir_les_outils_d'annotation | Ouvrir les outils d'annotation]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_S_et_cOAlition_S | Plan S et cOAlition S]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canada_célèbre_la_Semaine_du_libre_accès_international_2018 | Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] <small>(Winter)</small> {{reflist}} ===2019=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité_à_la_politique_de_libre_accès_au_Canada | Conformité à la politique de libre accès au Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis_&_Policy_Observatory | L'Analysis & Policy Observatory]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship | Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_rupture_entre_Elsevier_et_l'University_of_California | La rupture entre Elsevier et l'University of California]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_semain_de_l'éducation_ouverte_2019 | La semain de l'éducation ouverte 2019]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation_ouverte_en_Colombie_Britannique | L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Projet_Review,_Promotion,_and_Tenure_à_ScholCommLab | Le Projet «&#8239;Review, Promotion, and Tenure&#8239;» à ScholCommLab]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_électorale_commune_de_CAUL-AOASG | Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_directive_de_l'Union_Européenne_sur_le_droit_d'auteur_dans_le_marché_unique_numérique | Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canadian–Australian_Partnership_for_Open_Scholarship_(CAPOS) | Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_médias_sociaux_pour_la_communauté_savant | Les médias sociaux pour la communauté savant]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche | Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] <small>(Winter)</small> ===2020=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata_dans_les_bibliothèques_de_recherche | Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_déclaration_de_la_Sorbonne_sur_les_droits_relatifs_aux_données_de_recherche | La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_politique_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_de_recherche | Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN_et_la_stratégie_canadienne_d’infrastructure_de_recherche_numérique | NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen_et_consultation_de_la_politique_de_L’UKRI_sur_libre_accès | Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_Stratégique_2019–2024_du_CRKN–RCDR | Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science_Ouverte_et_COVID-19 | Science Ouverte et COVID-19]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind_the_Gap_et_POP!_:_En_conversation_avec_John_Maxwell | Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_Recommandation_de_l’UNESCO_sur_la_science_ouverte | La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Persistent_Identifier_(PID)_Consortium_de_Royaume-Uni | Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier_et_rapport_Advancing_Open_d’ABRC | L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_pour_la_science_ouverte_du_Canada | Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits | Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_principes_TRUST_pour_les_dépôts_numériques | Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] <small>(Winter)</small> [[Catégorie:Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020 (livre)]] ansqa0f17z8yggzam27lrzy83i2rnre 745007 745004 2025-06-18T18:02:54Z LodestarChariot2 120009 Catégorie remplacée 745007 wikitext text/x-wiki {{EnTravaux}} ''Pour lire la version anglaise de ce texte, voir [[b:en:Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020 | Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020]].'' ''Pour le deuxième volume de cette série, voir [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024 | Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024]]. <big><div style="text-align: left;">'''Éditrices / Éditeurs&nbsp;: Alyssa Arbuckle, Ray Siemens, Tanja Niemann, Lynne Siemens'''</div></big> <big><div style="text-align: left;">'''Auteures / Auteurs&nbsp;: Sarah Milligan, Alyssa Arbuckle, Kim Silk, Caroline Winter'''</div></big> ==Vue d'ensemble== [[File:OSPO cover.png|thumb]] '''L'Observations préliminaires&nbsp;: Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020''' est un recueil de réflexions, sous forme de livre, sur des questions pertinentes au mouvement de la science ouverte. Ce tome vise à faciliter la compréhension de la science sociale ouverte à travers le Canada et à l'international, afin de contribuer à influencer et à mettre en œuvre des politiques liées à la mobilisation des connaissances. Ce faisant, il reflète les politiques pertinentes et leur impact sur les communautés de recherche, tout en signalant les tendances et les recherches actuelles; et offre une base large et approfondie pour l'élaboration de recommandations politiques sur des questions importantes, notamment la gestion de l'identité, l'accès ouvert, la gestion des données, la science citoyenne et d'autres domaines connexes. ==Table des matières== ===[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Introduction | Introduction]]=== ===2017=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique_des_trois_organismes_sur_le_libre_accès_aux_publications | Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen_du_soutien_fédéral_aux_sciences | L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access_Copyright_c._Université_York | Access Copyright c. Université York]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_sur_la_communication_savante_de_l'ABRC | Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations_politiques_pour_le_libre_accès_aux_données_de_recherche_en_Europe_(RECODE) | Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] <small>(Arbuckle)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe_de_travail_sur_la_science_ouverte_du_G7 | Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] <small>(Milligan)</small> ===2018=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_de_principes_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_numériques | Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel_de_Jussieu_pour_la_Science_ouverte_et_la_bibliodiversité | Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] <small>(Milligan)</small> *[[b:en:Foundational_Observations:_Open_Scholarship_Policy_Observatory,_2017-2020/Integrated_Digital_Scholarship_Ecosystem | Integrated Digital Scholarship Ecosystem]] <small>(Milligan)</small>{{ref|Ce texte est uniquement disponible en anglais.|a}} *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs | ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_gouvernement_ouvert | Le gouvernement ouvert]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations_de_l'édition_à_libre_accès_en_Europe | Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment_le_budget_fédéral_de_2018_affecte_la_recherche_au_Canada | Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir_les_outils_d'annotation | Ouvrir les outils d'annotation]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_S_et_cOAlition_S | Plan S et cOAlition S]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canada_célèbre_la_Semaine_du_libre_accès_international_2018 | Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] <small>(Winter)</small> {{reflist}} ===2019=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité_à_la_politique_de_libre_accès_au_Canada | Conformité à la politique de libre accès au Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis_&_Policy_Observatory | L'Analysis & Policy Observatory]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship | Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_rupture_entre_Elsevier_et_l'University_of_California | La rupture entre Elsevier et l'University of California]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_semain_de_l'éducation_ouverte_2019 | La semain de l'éducation ouverte 2019]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation_ouverte_en_Colombie_Britannique | L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Projet_Review,_Promotion,_and_Tenure_à_ScholCommLab | Le Projet «&#8239;Review, Promotion, and Tenure&#8239;» à ScholCommLab]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_électorale_commune_de_CAUL-AOASG | Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_directive_de_l'Union_Européenne_sur_le_droit_d'auteur_dans_le_marché_unique_numérique | Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canadian–Australian_Partnership_for_Open_Scholarship_(CAPOS) | Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_médias_sociaux_pour_la_communauté_savant | Les médias sociaux pour la communauté savant]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche | Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] <small>(Winter)</small> ===2020=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata_dans_les_bibliothèques_de_recherche | Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_déclaration_de_la_Sorbonne_sur_les_droits_relatifs_aux_données_de_recherche | La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_politique_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_de_recherche | Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN_et_la_stratégie_canadienne_d’infrastructure_de_recherche_numérique | NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen_et_consultation_de_la_politique_de_L’UKRI_sur_libre_accès | Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_Stratégique_2019–2024_du_CRKN–RCDR | Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science_Ouverte_et_COVID-19 | Science Ouverte et COVID-19]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind_the_Gap_et_POP!_:_En_conversation_avec_John_Maxwell | Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_Recommandation_de_l’UNESCO_sur_la_science_ouverte | La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Persistent_Identifier_(PID)_Consortium_de_Royaume-Uni | Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier_et_rapport_Advancing_Open_d’ABRC | L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_pour_la_science_ouverte_du_Canada | Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits | Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_principes_TRUST_pour_les_dépôts_numériques | Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] <small>(Winter)</small> [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 70mwf9uho5v6989esu30vnrp8nec3jd 745038 745007 2025-06-18T23:01:39Z LodestarChariot2 120009 /* 2019 */ 745038 wikitext text/x-wiki {{EnTravaux}} ''Pour lire la version anglaise de ce texte, voir [[b:en:Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020 | Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020]].'' ''Pour le deuxième volume de cette série, voir [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024 | Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024]]. <big><div style="text-align: left;">'''Éditrices / Éditeurs&nbsp;: Alyssa Arbuckle, Ray Siemens, Tanja Niemann, Lynne Siemens'''</div></big> <big><div style="text-align: left;">'''Auteures / Auteurs&nbsp;: Sarah Milligan, Alyssa Arbuckle, Kim Silk, Caroline Winter'''</div></big> ==Vue d'ensemble== [[File:OSPO cover.png|thumb]] '''L'Observations préliminaires&nbsp;: Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020''' est un recueil de réflexions, sous forme de livre, sur des questions pertinentes au mouvement de la science ouverte. Ce tome vise à faciliter la compréhension de la science sociale ouverte à travers le Canada et à l'international, afin de contribuer à influencer et à mettre en œuvre des politiques liées à la mobilisation des connaissances. Ce faisant, il reflète les politiques pertinentes et leur impact sur les communautés de recherche, tout en signalant les tendances et les recherches actuelles; et offre une base large et approfondie pour l'élaboration de recommandations politiques sur des questions importantes, notamment la gestion de l'identité, l'accès ouvert, la gestion des données, la science citoyenne et d'autres domaines connexes. ==Table des matières== ===[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Introduction | Introduction]]=== ===2017=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique_des_trois_organismes_sur_le_libre_accès_aux_publications | Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen_du_soutien_fédéral_aux_sciences | L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access_Copyright_c._Université_York | Access Copyright c. Université York]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_sur_la_communication_savante_de_l'ABRC | Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations_politiques_pour_le_libre_accès_aux_données_de_recherche_en_Europe_(RECODE) | Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] <small>(Arbuckle)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe_de_travail_sur_la_science_ouverte_du_G7 | Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] <small>(Milligan)</small> ===2018=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_de_principes_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_numériques | Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] <small>(Milligan)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel_de_Jussieu_pour_la_Science_ouverte_et_la_bibliodiversité | Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] <small>(Milligan)</small> *[[b:en:Foundational_Observations:_Open_Scholarship_Policy_Observatory,_2017-2020/Integrated_Digital_Scholarship_Ecosystem | Integrated Digital Scholarship Ecosystem]] <small>(Milligan)</small>{{ref|Ce texte est uniquement disponible en anglais.|a}} *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs | ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_gouvernement_ouvert | Le gouvernement ouvert]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations_de_l'édition_à_libre_accès_en_Europe | Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment_le_budget_fédéral_de_2018_affecte_la_recherche_au_Canada | Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir_les_outils_d'annotation | Ouvrir les outils d'annotation]] <small>(Silk)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_S_et_cOAlition_S | Plan S et cOAlition S]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canada_célèbre_la_Semaine_du_libre_accès_international_2018 | Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] <small>(Winter)</small> {{reflist}} ===2019=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité_à_la_politique_de_libre_accès_au_Canada | Conformité à la politique de libre accès au Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis_&_Policy_Observatory | L'Analysis & Policy Observatory]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship | Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_rupture_entre_Elsevier_et_l'University_of_California | La rupture entre Elsevier et l'University of California]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_semain_de_l'éducation_ouverte_2019 | La semain de l'éducation ouverte 2019]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation_ouverte_en_Colombie_Britannique | L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Projet_Review,_Promotion,_and_Tenure_à_ScholCommLab | Le Projet «&#8239;Review, Promotion, and Tenure&#8239;» à ScholCommLab]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration_électorale_commune_de_CAUL-AOASG | Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_directive_de_l'Union_Européenne_sur_le_droit_d'auteur_dans_le_marché_unique_numérique | Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Canadian–Australian_Partnership_for_Open_Scholarship_(CAPOS) | Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_médias_sociaux_pour_la_communauté_savant | Les médias sociaux pour la communauté savant]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche | Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] <small>(Winter)</small> ===2020=== *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata_dans_les_bibliothèques_de_recherche | Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_déclaration_de_la_Sorbonne_sur_les_droits_relatifs_aux_données_de_recherche | La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_politique_des_trois_organismes_sur_la_gestion_des_données_de_recherche | Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN_et_la_stratégie_canadienne_d’infrastructure_de_recherche_numérique | NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen_et_consultation_de_la_politique_de_L’UKRI_sur_libre_accès | Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan_Stratégique_2019–2024_du_CRKN–RCDR | Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science_Ouverte_et_COVID-19 | Science Ouverte et COVID-19]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind_the_Gap_et_POP!_:_En_conversation_avec_John_Maxwell | Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La_Recommandation_de_l’UNESCO_sur_la_science_ouverte | La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le_Persistent_Identifier_(PID)_Consortium_de_Royaume-Uni | Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier_et_rapport_Advancing_Open_d’ABRC | L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille_de_route_pour_la_science_ouverte_du_Canada | Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] <small>(Winter)</small> *[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits | Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] <small>(Winter)</small> *[[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les_principes_TRUST_pour_les_dépôts_numériques | Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] <small>(Winter)</small> [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] mfb2daykffj5cx6p6mraiqrgym40drb Discussion:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 1 82109 745012 744837 2025-06-18T18:08:37Z DavidL 1746 745012 wikitext text/x-wiki == Travail en cours == Une note pour dire qu'il s'agit d'un volume en cours - nous ajouterons plus d'informations/détails dans les semaines à venir. [[Utilisateur:LodestarChariot2|LodestarChariot2]] ([[Discussion utilisateur:LodestarChariot2|discussion]]) 31 janvier 2025 à 00:23 (CET) == Nouveau titre de livre == Une note pour indiquer que ce texte est en cours de renommage en « Observations fondamentales: Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020 ». La page principale et toutes les sous-pages seront déplacées pour s'aligner sur ce nouveau titre. [[Utilisateur:LodestarChariot2|LodestarChariot2]] ([[Discussion utilisateur:LodestarChariot2|discussion]]) 12 avril 2025 à 01:02 (CEST) == Page de garde et classement [[Wikilivres:CDU|CDU]] == Bonjour {{Notif|LodestarChariot2}}, Pour la page de garde je propose ce modèle : {{Page de garde|image=OSPO cover.png|description= '''Observations préliminaires&nbsp;: Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020''' est un recueil de réflexions, sous forme de livre, sur des questions pertinentes au mouvement de la science ouverte. Ce tome vise à faciliter la compréhension de la science sociale ouverte à travers le Canada et à l'international, afin de contribuer à influencer et à mettre en œuvre des politiques liées à la mobilisation des connaissances. Ce faisant, il reflète les politiques pertinentes et leur impact sur les communautés de recherche, tout en signalant les tendances et les recherches actuelles; et offre une base large et approfondie pour l'élaboration de recommandations politiques sur des questions importantes, notamment la gestion de l'identité, l'accès ouvert, la gestion des données, la science citoyenne et d'autres domaines connexes. |avancement=Terminé |cdu= * {{CDU item|3/31|316}} |versions= {{Moteur}} }} Pour le classement CDU : {{CDU item|3/31|316}} ou [https://udcsummary.info/php/index.php?id=18549&lang=fr un autre classement] ? --&nbsp;◄&nbsp;[[Utilisateur:DavidL|'''D'''avid&nbsp;'''L''']]&nbsp;•&nbsp;[[Discussion Utilisateur:DavidL|discuter]]&nbsp;► 18 juin 2025 à 20:07 (CEST) 6fvd2rf5qzdhk1fbd320ngwty2yzkz6 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications 0 82165 745010 744841 2025-06-18T18:06:11Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745010 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En 2015, le gouvernement du Canada a publié la «&#8239;[http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications],&#8239;» qui définit son approche et son attitude officielles envers la partage et la diffusion de la recherche, via les organismes éponymes&nbsp;: les [http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html Instituts de recherche en santé du Canada] [IRSC], le [http://www.nserc-crsng.gc.ca/index_fra.asp Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada] [CRSNG] et le [http://www.sshrc-crsh.gc.ca/home-accueil-fra.aspx Conseil de recherches en sciences humaines du Canada] [CRSH]. Le document formalise la position du gouvernement au sujet du libre accès&nbsp;: <blockquote> «&#8239;Les organismes sont fortement en faveur du libre accès aux résultats de la recherche, car il favorise l’échange et la mobilisation des connaissances – un objectif essentiel du milieu postsecondaire&#8239;» (s. p.). </blockquote> L’objectif de la politique est «&#8239;d’accroître l’accès aux résultats des travaux de recherche financés par les organismes, ainsi que la diffusion et l’échange de ces résultats&#8239;» (s. p.). '''La politique exige que les titulaires d’une subvention assurent que les articles résultant de la recherche financée par les organismes qu’ils publient dans une revue avec comité de lecture sont accessibles gratuitement dans les 12 mois suivant la publication.''' Les titulaires d’une subvention des IRSC ont l’exigence additionnelle d’archiver les coordonnées bio-informatiques, atomiques et moléculaires dans les bases de données publiques appropriées, et de retenir leurs ensembles de données originaux au-delà de la fin de la période de subvention, pour un minimum de cinq ans. La politique est suffisamment flexible pour tenir compte de différentes formes de publication&nbsp;: les chercheurs peuvent rendre leurs résultats accessibles soit via un dépôt en ligne (appelée la voie verte), soit via une revue en libre accès (appelée la voie en or), ou une combinaison de ceux-ci. Au-dessus des exigences formelles de la politique, il est également fortement encouragé pour tous les chercheurs canadiens, financés ou non, de suivre une telle politique de publication. Les membres de la communauté de recherche du Canada ont fourni des commentaires sur la version préliminaire de la Politique pour le libre accès de trois organismes entre octobre et décembre 2013. Le CRSNG et le CRSH ont reçu «&#8239;201 mémoires de divers intervenants, notamment des chercheurs et des groupes du milieu de la recherche, des bibliothèques des universités, des associations savantes, des organisations non gouvernementales, des revues et des éditeurs de revue&#8239;» (s. p. ; résumé des résultats de la consultation [http://www.nserc-crsng.gc.ca/_doc/NSERC-CRSNG/NSERC-SSHRC-OpenAccess_f.pdf ici] ; une collecte de réponses publiquement disponibles est [http://scienceblogs.com/confessions/2014/02/11/responses-to-the-canadian-tri-agency-draft-open-access-policy-mine-included/ ici], en anglais seulement). Après la publication de la politique, la réaction était en large partie positive. Dans leur article intitulé «&#8239;Que signifie la nouvelle politique tripartite de libre accès pour les chercheurs ?&#8239;» pour le revue ''Affaires universitaires'', Michael Donaldson, Jenny Ryan, et Tanya Samman louent la nouvelle politique qui permet <blockquote> «&#8239;la population, qui participe au financement des trois organismes par ses impôts, aura un accès sans précédent aux publications savantes&#8239;» (s. p.). </blockquote> Donaldson, Ryan, et Samman disent également que la politique «&#8239;offre aux auteur plus de possibilités que jamais auparavant&#8239;» (s. p.) en permettant aux auteurs de choisir la voie pour le libre accès. En plus, ils font remarquer qu’il y a plus de revues en libre accès que jamais Beaucoup ont applaudi la position du gouvernement selon laquelle la recherche financée par des fonds publics devrait être accessible au public. Dans un communiqué de presse suite à l'annonce de la politique, Antonia Maioni, à cette époque-là la présidente de la Fédération des sciences humaines, a déclaré&nbsp;: «&#8239;Nous avons été heureux de participer à la consultation pour cette politique et nous suivrons attentivement sa mise en œuvre et ses effets au nom de nos membres afin de repérer les possibilités et les défis qui se posent aux revues savantes dans le domaine des sciences humaines&#8239;» (s. p.). '''L'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) s'est engagée «&#8239;de [s’] assurer que chaque chercheur qui reçoit une subvention de l’un des trois Conseils a accès à un dépôt en libre accès&#8239;» (s. p.)''' par l’entremise de son concept de «&#8239;dépôt d’adoption&#8239;», une proposition dans laquelle huit bibliothèques qui sont membres de l’ABRC fournissent des services de dépôt aux chercheurs externes. L’ABRC a également développé des ressources pour informer les chercheurs aux avantages de permettre le libre accès et pour leurs aider à se conformer à la nouvelle politique. Les bibliothèques de [https://www.uvic.ca/library/featured/scholcomm/oa/index.php l'Université de Victoria] et la bibliothèque de [http://www.lib.sfu.ca/help/publish/scholarly-publishing/open-access-policy l'Université Simon Fraser], comme beaucoup d'autres universités du Canada, ont fait de même (tels que [https://onesearch.library.utoronto.ca/copyright/open-access l'Université de Toronto], [http://libcasts.library.dal.ca/Open%20Access/ Université Dalhousie], [https://uwaterloo.ca/library/open-access-guide Université de Waterloo] et [https://www.bibliotheques.uqam.ca/libre-acces/ Université de Québec à Montréal]. La «&#8239;Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications&#8239;» fait partie d’un plus grand mouvement envers le libre accès et l’érudition ouvert. Canada n’est pas le premier pays à exiger que les résultats de recherche financés par le public soient disponibles au public. Plusieurs politiques à travers le monde ont précédé la politique canadienne incluant celle du gouvernement fédéral américain (2013 ; [https://obamawhitehouse.archives.gov/sites/default/files/microsites/ostp/ostp_public_access_memo_2013.pdf anglais seulement]), celle du Conseil européen de la recherche (2012 ; [https://erc.europa.eu/sites/default/files/document/file/open_access_policy_researchers_funded_ERC.pdf anglais seulement]) et celle des Conseils de la recherche du Royaume-Uni (2013 ; [http://www.rcuk.ac.uk/documents/documents/rcukopenaccesspolicy-pdf/ anglais seulement]), parmi beaucoup d’autres. Plusieurs de ces politiques sont comparables à la politique des trois organismes ; elles ne privilégient pas la voie verte ou la voie en or et elles permettent une période d’attente de 12 mois après la publication pour tenir compte des embargos. D’autres politiques insistent soient à la voie verte ou la voie en or ou insistent que le libre accès est accordé immédiatement ou dans les 6 mois suivant la publication. Dans son article intitulé «&#8239;Optimizing Open Access&#8239;», '''un des partisans le plus vocal pour libre accès, Stevan Harnad, soutient que les politiques pour le libre accès des bailleurs de fonds et des institutions devraient insister que les chercheurs déposent leurs résultats dans un dépôt en ligne immédiatement au moment de la publication.''' Harnad soutient que si cette modèle est adopter par les bailleurs de fonds et les institutions à travers le monde, le libre accès universel suivrais. Les politiques mises en œuvre par des bailleurs de fonds privés—par exemple le Wellcome Trust, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fondation Ford— ont souvent des mandats beaucoup plus stricts, tels que le dépôt en ligne obligatoire, l'accès immédiat et la création de licences commerciales communes. Souvent, les institutions tels que les universités prendront aussi des positions plus fortes que les bailleurs de fonds du gouvernement, en partie parce que l'application des politiques est beaucoup plus facile au niveau institutionnel. Par exemple, la politique pour le libre accès de la Faculté des arts et des sciences à Harvard—mise en œuvre par le vote du corps professoral en 2008, en fait la première politique institutionnelle de ce genre aux États-Unis— confère à l'université un droit non exclusif de mettre toute recherche dans un dépôt en ligne institutionnel (Suber, p. 80). ==Liste de références== *Association des bibliothèques de recherche du Canada. 2015. «&#8239;L’ABRC appuie la politique harmonisée sur le libre accès des trois organismes&#8239;». Carl-abrc.ca. http://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/labrc-appuie-la-politique-harmonisee-sur-le-libre-acces-des-trois-organismes/ *Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. 2014. «&#8239;Politique de libre accès des trois organismes&#8239;». Nserc.crsng.gc.ca. http://www.nserc-crsng.gc.ca/NSERC-CRSNG/policies-politiques/OpenAccess-LibreAcces_fra.asp *Donaldson, Michael, Jenny Ryan, and Tanya Samman. 2015. «&#8239;Que signifie la nouvelle politique tripartite de libre accès pour les chercheurs?&#8239;» ''Affaires universitaires''. http://www.affairesuniversitaires.ca/opinion/a-mon-avis/que-signifie-la-nouvelle-politique-tripartite-de-libre-acces-pour-les-chercheurs/#_ga=2.72636753.313955718.1505495620-531288505.1504738143 *Fédération des sciences humaines. 2015. «&#8239;La Fédération des sciences humaines se réjouit de la Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications&#8239;». ideas-idees.ca. http://www.idees-ideas.ca/media/communiques-presse/la-federation-des-sciences-humaines-se-rejouit-de-la-politique-des-trois *Gouvernement du Canada. 2015. «&#8239;Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications&#8239;». science.gc.ca. http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html *Harnad, Stevan. 2015. «&#8239;Optimizing Open Access Policy&#8239;». ''The Serials Librarian'' 69 (2): 133–41. DOI: 10.1080/0361526X.2015.1076368 *Suber, Peter. 2012. ''Open Access''. MIT Press. https://mitpress.mit.edu/sites/default/files/9780262517638_Open_Access_PDF_Version.pdf [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 867a37uul2r1oh8y8y12b9v4rl0x22h L'Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications 0 82166 745063 741880 2025-06-19T08:36:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] 745063 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] munhkf2z0hje0w7puwcfldt8thyixnr Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen du soutien fédéral aux sciences 0 82167 745005 744843 2025-06-18T17:22:18Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745005 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En avril 2017, [http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/vwapj/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf/$file/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf l’Examen du soutien fédéral aux sciences] était publié. L’Examen était écrit par un panneau de neuf scientistes distingués et présidé par David Naylor, ancien président de l’Université de Toronto. Commissionné par ministre de science Kirsty Duncan, l’Examen est le premier examen de son type au Canada depuis les années 1970s. Le panneau a reçu 1275 communications écrits et 230 personnes ont participé à des rencontres pour discuter l’état et le futur des sciences au Canada et a produit un rapport de 277 pages qui inclut 35 recommandations. Le panneau a considéré les multiples structures qui distribuent 5,2 milliards de dollars au Canada pour la recherche extra-muros et a examiné la façon dont cet argent est dépensé. Parmi ses conclusions, le panneau a déterminé que <blockquote> «&#8239;la récente érosion de la compétitivité du Canada en matière de recherche est liée à des changements apportés au soutien fédéral à la recherche extra-muros qui ont eu pour effet non seulement de limiter le financement total par chercheur, mais aussi d’allouer de préférence les fonds à la recherche axée sur les priorités ou sur les partenariats&#8239;» (xxv). </blockquote> Le panneau décrit les défis qui ont exacerbé cette situation et recommande «&#8239;des améliorations substantielles au niveau de la gouvernance, de la supervision et de la formulation de conseils&#8239;» (xxvi). Le panneau demande aussi pour une augmentation de 386 millions de dollars de financement dans la première année, atteignant 1,3 milliard de dollars dans la quatrième année. Cette accroissement rapide d’investissements servirait à «&#8239;redresser le déséquilibre cause par des investissements priorisées qui ont favorise la recherche axées sur les priorités&#8239;» (xxx). Aussi, le rapport exige la création d’une voie législative d’un conseil consultatif national indépendant sur la recherche et l’innovation (CCNRI). Ce conseil aurait la responsabilité de superviser et amener de la cohésion aux quatre organismes de financement&nbsp;: les [http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html Instituts de recherche en santé du Canada] [IRSC], le [http://www.nserc-crsng.gc.ca/index_fra.asp Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada] [CRSNG] et le [http://www.sshrc-crsh.gc.ca/home-accueil-fra.aspx Conseil de recherches en sciences humaines du Canada] [CRSH], et la [https://www.innovation.ca/fr Fondation canadienne pour l’innovation] (FCI). Suite à la publication du rapport, un article du ''Globe and Mail ''a surligné l’importance des jeunes chercheurs dans le rapport, citant Art McDonald, un membre du panneau, physicien et gagnant du prix Nobel, qui a indiqué que les jeunes chercheurs trouvent le système actuel surtout difficile. Duncan elle-même a adressé le rapport avec ''National Post ''le 28 juin 2017 et a exprimé qu’il n’a pas une solution rapide. Elle a dit qu’il prendra du temps à faire des changements, à faire tourner le Queen Mary. '''En parlant du CCNRI proposé, Duncan a déclaré que les représentant élus, qui sont responsables aux gens qui les ont mis en gouvernement, devraient être prudent avec l’argent des contribuables. Elle ne pensait pas que c’était une bonne idée de mettre en place un organisme non élu pour décider le financement.''' En réponse,''' Naylor a clarifié que le conseil proposé ne ferait pas les décisions, mais conseillerait les dépenses et la politique.''' Naylor a aussi souligner l’importance d’avoir des mécanismes évalués par des pairs qui font des décisions de financement base sur évidence. Écrivant pour [http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/ ''Mclean’s''] (anglais seulement), Paul Wells soutient que le rapport représente le côté des chercheurs canadiens dans la lutte pour pouvoir avec les gouvernements canadiens depuis Chrétien. Wells se concentre sur l’appel du rapport pour une augmentation des dépenses consacrées à la recherche de la science fondamentale au lieu de seulement financé la recherche de la science appliquée. Le déséquilibre, dit Wells, est évident ; sur un côté, des rubans à couper, sur l’autre, les nerds recherchant les ténias. Les médias, académiques et non-académiques, ont publié plusieurs articles sur le rapport. La Canadien Science Policy Centre les a compilés dans une [http://sciencepolicy.ca/science-review-panel-report collection]. Un grand nombre d’académiques et institutions académiques ont déclaré leur soutien pour le rapport. '''Sur Twitter, l’hashtag #SupportTheReport démontre la conversation dans cette communauté depuis la publication du rapport.''' Universités Canada a pris un forte position de support et a rassemblé des [https://www.univcan.ca/fr/priorites/recherche-et-innovation/examen-du-soutien-la-science-fondamentale-lurgence-dagir/ déclarations de nombreuses universités canadiennes], dont [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/lheure-est-venue-pour-le-canada-de-devenir-un-chef-de-file-mondial-en-recherche/ l'Université de Victoria], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/faire-le-pont-entre-science-fondamentale-et-innovation/ l'Université Simon Fraser], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/ottawa-doit-augmenter-le-financement-de-la-recherche-ou-nous-risquons-de-perdre-la-course-linnovation/ l'Université McGill, l'Université de Toronto et l'Université de la Colombie-Britannique], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/reinvestir-dans-la-recherche-profitera-au-canada-et-la-nouvelle-ecosse/ l'Université Dalhousie, l'Université St Mary's et l'Université Cape Breton]. Plusieurs organisations ont soumis des commentaires et des recommandations au panneau, donc [http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/docs/CARL_Fundamental_Science_Review_e.pdf l’Association des bibliothèques de recherche du Canada] (anglais seulement) et le Réseau canadien de documentation pour la recherche. Dans le cadre de leur [https://www.computecanada.ca/wp-content/uploads/2015/02/ComputeCanadaScienceReview.pdf soumission au panneau] (anglais seulement), Calcul Canada a attiré attention à la nécessité d'un mécanisme de financement pour les services nationaux de recherche en logiciels. Le rapport recommande que Calcul Canada et CANARIE soit fusionné en une seule organisation et que le gouvernement devrait «&#8239;accorder au nouvel organisme un financement de longue durée et lui donner le mandat d’élaborer une stratégie nationale pour l’IRN&#8239;» (xxxi). La [http://www.ideas-idees.ca/sites/default/files/sites/default/uploads/policy/2016/federation_fundamental_science_review_submission_-_oct_3_2016_-_final_-_fr_0.pdf soumission] de la Fédération des sciences humaines est cité plusieurs fois dans le rapport. Suite à la publication du rapport, la Fédération a publié une [http://www.idees-ideas.ca/sites/default/files/science_panel_report_briefing_note_fr_0.pdf note d’information] qui qui a décrit le message central du rapport et les remarques du rapport sur les sciences humaines en particulier, et a comparé les recommandations du rapport avec la soumission de l'examen de la Fédération. '''Surtout, la Fédération a salué la reconnaissance «&#8239;pour la toute première fois les contributions des sciences humaines&#8239;» (page 1).''' [https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html En adressant] le Congrès de la Fédération des sciences humaines le 28 mai, Duncan a remercié la Fédération pour son contribution inestimable, et a cité le rapport&nbsp;: «&#8239;la recherche en sciences humaines peut aussi aider le Canada à régler de nombreux défis auxquels le pays est confronté&#8239;» (''citation actuelle&nbsp;: la recherche sciences humaines est porteuse d’autant de promesses pour aider le Canada à surmonter bon nombre de défis (Naylor, 128)''). Elle a continué&nbsp;: <blockquote> «&#8239;je crois sincèrement que les sciences humaines forment l’un des avantages stratégiques clés du Canada . . . les chercheurs en sciences humaines apportent un éclairage intéressant dans l'atteinte des résultats de recherche d’autres disciplines, produisent des données de recherche fiables qui facilitent l’élaboration de politiques et forment la prochaine génération de penseurs à l’esprit critique et créatif&#8239;» (s. p.). </blockquote> Plusieurs mois après la publication du rapport, la Fédération a [http://www.ideas-idees.ca/sites/default/files/science_review_-_key_hss_messages_-_fr.pdf demandé publiquement] au gouvernement de suivre les recommandations du panneau, et a encouragé les membres de la communauté des sciences humaines de donner voix à leur support. L’Examen du soutien fédéral aux sciences mention l’érudition ouvert (comme la science ouverte) en passant et souligne «&#8239;rôle de la recherche à l’appui de l’innovation et de la formation des innovateurs&#8239;» (xxvi), ainsi que l’importance de l’accès pour les chercheurs à la recherche fondamental de leurs pairs—les préoccupations au point central de l’érudition ouvert. Si le gouvernement du Canada prend compte des recommandations du rapport et donne la priorité de financement à la recherche indépendante menée par un chercheur, il est surtout impératif d’assurer que la recherche indépendante soit partagée et accessible à la communauté académique, ainsi qu’au public canadien. ==Liste de références== *Blackwell, Tom. «&#8239;Politicians will keep control over research spending, not expert council: science minster&#8239;». ''National Post'', 28 juin 2017, [http://nationalpost.com/health/politicians-will-keep-control-over-research-spending-not-expert-council-science-minster-says/wcm/9f07efe3-61e5-4d3f-9f6a-bcd1e0448665 http://nationalpost.com/health/politicians-will-keep-control-over-research-spending-not-expert-council-science-minster-says/wcm/9f07efe3-61e5-4d3f-9f6a-bcd1e0448665]. *Duncan, Kirsty. «&#8239;Congrès de la Fédération des sciences humaines&nbsp;: Discours De Innovation, Sciences et Développement économique Canada&#8239;». Governement du Canada, 28 mai 2017, [https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html] *«&#8239;Investir dans l’avenir du Canada&nbsp;: le rapport du Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral a la science fondamentale&#8239;». Federation des sciences humaines, 20 avril 2017, http://www.idees-ideas.ca/sites/default/files/science_panel_report_briefing_note_fr_0.pdf *Naylor, David et al. ''L’Examen du soutien fédéral aux sciences&nbsp;: Investir dans l’avenir du Canada&nbsp;: Consolider les bases de la recherche au pays''. 2017. http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/vwapj/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf/ *Semeniuk, Ivan. «&#8239;Massive review of federal science funding reveals risks to younger researchers&#8239;». ''The Globe and Mail'', 10 avril 2017, https://beta.theglobeandmail.com/news/national/review-calls-for-new-entity-to-oversee-federal-science-funding/article34650444/ *Semeniuk, Ivan. «&#8239;Science Minister Kirsty Duncan ready to being science funding overhaul&#8239;». ''The Globe and Mail'', 28 juin 2017, https://beta.theglobeandmail.com/news/national/science-minister-kirsty-duncan-ready-to-begin-science-funding-overhaul/article35497370/ *Wells, Paul. «&#8239;Why Canadian scientists aren’t happy&#8239;». ''Macleans'', 29 juin 2017, [http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/ http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/] [[Catégorie:Observations fondamentales&nbsp;: Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020 (livre)]] rfujdhux0abmxpbihnkvtq09vu3e0vj 745011 745005 2025-06-18T18:08:16Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745011 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En avril 2017, [http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/vwapj/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf/$file/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf l’Examen du soutien fédéral aux sciences] était publié. L’Examen était écrit par un panneau de neuf scientistes distingués et présidé par David Naylor, ancien président de l’Université de Toronto. Commissionné par ministre de science Kirsty Duncan, l’Examen est le premier examen de son type au Canada depuis les années 1970s. Le panneau a reçu 1275 communications écrits et 230 personnes ont participé à des rencontres pour discuter l’état et le futur des sciences au Canada et a produit un rapport de 277 pages qui inclut 35 recommandations. Le panneau a considéré les multiples structures qui distribuent 5,2 milliards de dollars au Canada pour la recherche extra-muros et a examiné la façon dont cet argent est dépensé. Parmi ses conclusions, le panneau a déterminé que <blockquote> «&#8239;la récente érosion de la compétitivité du Canada en matière de recherche est liée à des changements apportés au soutien fédéral à la recherche extra-muros qui ont eu pour effet non seulement de limiter le financement total par chercheur, mais aussi d’allouer de préférence les fonds à la recherche axée sur les priorités ou sur les partenariats&#8239;» (xxv). </blockquote> Le panneau décrit les défis qui ont exacerbé cette situation et recommande «&#8239;des améliorations substantielles au niveau de la gouvernance, de la supervision et de la formulation de conseils&#8239;» (xxvi). Le panneau demande aussi pour une augmentation de 386 millions de dollars de financement dans la première année, atteignant 1,3 milliard de dollars dans la quatrième année. Cette accroissement rapide d’investissements servirait à «&#8239;redresser le déséquilibre cause par des investissements priorisées qui ont favorise la recherche axées sur les priorités&#8239;» (xxx). Aussi, le rapport exige la création d’une voie législative d’un conseil consultatif national indépendant sur la recherche et l’innovation (CCNRI). Ce conseil aurait la responsabilité de superviser et amener de la cohésion aux quatre organismes de financement&nbsp;: les [http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html Instituts de recherche en santé du Canada] [IRSC], le [http://www.nserc-crsng.gc.ca/index_fra.asp Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada] [CRSNG] et le [http://www.sshrc-crsh.gc.ca/home-accueil-fra.aspx Conseil de recherches en sciences humaines du Canada] [CRSH], et la [https://www.innovation.ca/fr Fondation canadienne pour l’innovation] (FCI). Suite à la publication du rapport, un article du ''Globe and Mail ''a surligné l’importance des jeunes chercheurs dans le rapport, citant Art McDonald, un membre du panneau, physicien et gagnant du prix Nobel, qui a indiqué que les jeunes chercheurs trouvent le système actuel surtout difficile. Duncan elle-même a adressé le rapport avec ''National Post ''le 28 juin 2017 et a exprimé qu’il n’a pas une solution rapide. Elle a dit qu’il prendra du temps à faire des changements, à faire tourner le Queen Mary. '''En parlant du CCNRI proposé, Duncan a déclaré que les représentant élus, qui sont responsables aux gens qui les ont mis en gouvernement, devraient être prudent avec l’argent des contribuables. Elle ne pensait pas que c’était une bonne idée de mettre en place un organisme non élu pour décider le financement.''' En réponse,''' Naylor a clarifié que le conseil proposé ne ferait pas les décisions, mais conseillerait les dépenses et la politique.''' Naylor a aussi souligner l’importance d’avoir des mécanismes évalués par des pairs qui font des décisions de financement base sur évidence. Écrivant pour [http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/ ''Mclean’s''] (anglais seulement), Paul Wells soutient que le rapport représente le côté des chercheurs canadiens dans la lutte pour pouvoir avec les gouvernements canadiens depuis Chrétien. Wells se concentre sur l’appel du rapport pour une augmentation des dépenses consacrées à la recherche de la science fondamentale au lieu de seulement financé la recherche de la science appliquée. Le déséquilibre, dit Wells, est évident ; sur un côté, des rubans à couper, sur l’autre, les nerds recherchant les ténias. Les médias, académiques et non-académiques, ont publié plusieurs articles sur le rapport. La Canadien Science Policy Centre les a compilés dans une [http://sciencepolicy.ca/science-review-panel-report collection]. Un grand nombre d’académiques et institutions académiques ont déclaré leur soutien pour le rapport. '''Sur Twitter, l’hashtag #SupportTheReport démontre la conversation dans cette communauté depuis la publication du rapport.''' Universités Canada a pris un forte position de support et a rassemblé des [https://www.univcan.ca/fr/priorites/recherche-et-innovation/examen-du-soutien-la-science-fondamentale-lurgence-dagir/ déclarations de nombreuses universités canadiennes], dont [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/lheure-est-venue-pour-le-canada-de-devenir-un-chef-de-file-mondial-en-recherche/ l'Université de Victoria], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/faire-le-pont-entre-science-fondamentale-et-innovation/ l'Université Simon Fraser], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/ottawa-doit-augmenter-le-financement-de-la-recherche-ou-nous-risquons-de-perdre-la-course-linnovation/ l'Université McGill, l'Université de Toronto et l'Université de la Colombie-Britannique], [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/reinvestir-dans-la-recherche-profitera-au-canada-et-la-nouvelle-ecosse/ l'Université Dalhousie, l'Université St Mary's et l'Université Cape Breton]. Plusieurs organisations ont soumis des commentaires et des recommandations au panneau, donc [http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/docs/CARL_Fundamental_Science_Review_e.pdf l’Association des bibliothèques de recherche du Canada] (anglais seulement) et le Réseau canadien de documentation pour la recherche. Dans le cadre de leur [https://www.computecanada.ca/wp-content/uploads/2015/02/ComputeCanadaScienceReview.pdf soumission au panneau] (anglais seulement), Calcul Canada a attiré attention à la nécessité d'un mécanisme de financement pour les services nationaux de recherche en logiciels. Le rapport recommande que Calcul Canada et CANARIE soit fusionné en une seule organisation et que le gouvernement devrait «&#8239;accorder au nouvel organisme un financement de longue durée et lui donner le mandat d’élaborer une stratégie nationale pour l’IRN&#8239;» (xxxi). La [http://www.ideas-idees.ca/sites/default/files/sites/default/uploads/policy/2016/federation_fundamental_science_review_submission_-_oct_3_2016_-_final_-_fr_0.pdf soumission] de la Fédération des sciences humaines est cité plusieurs fois dans le rapport. Suite à la publication du rapport, la Fédération a publié une [http://www.idees-ideas.ca/sites/default/files/science_panel_report_briefing_note_fr_0.pdf note d’information] qui qui a décrit le message central du rapport et les remarques du rapport sur les sciences humaines en particulier, et a comparé les recommandations du rapport avec la soumission de l'examen de la Fédération. '''Surtout, la Fédération a salué la reconnaissance «&#8239;pour la toute première fois les contributions des sciences humaines&#8239;» (page 1).''' [https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html En adressant] le Congrès de la Fédération des sciences humaines le 28 mai, Duncan a remercié la Fédération pour son contribution inestimable, et a cité le rapport&nbsp;: «&#8239;la recherche en sciences humaines peut aussi aider le Canada à régler de nombreux défis auxquels le pays est confronté&#8239;» (''citation actuelle&nbsp;: la recherche sciences humaines est porteuse d’autant de promesses pour aider le Canada à surmonter bon nombre de défis (Naylor, 128)''). Elle a continué&nbsp;: <blockquote> «&#8239;je crois sincèrement que les sciences humaines forment l’un des avantages stratégiques clés du Canada . . . les chercheurs en sciences humaines apportent un éclairage intéressant dans l'atteinte des résultats de recherche d’autres disciplines, produisent des données de recherche fiables qui facilitent l’élaboration de politiques et forment la prochaine génération de penseurs à l’esprit critique et créatif&#8239;» (s. p.). </blockquote> Plusieurs mois après la publication du rapport, la Fédération a [http://www.ideas-idees.ca/sites/default/files/science_review_-_key_hss_messages_-_fr.pdf demandé publiquement] au gouvernement de suivre les recommandations du panneau, et a encouragé les membres de la communauté des sciences humaines de donner voix à leur support. L’Examen du soutien fédéral aux sciences mention l’érudition ouvert (comme la science ouverte) en passant et souligne «&#8239;rôle de la recherche à l’appui de l’innovation et de la formation des innovateurs&#8239;» (xxvi), ainsi que l’importance de l’accès pour les chercheurs à la recherche fondamental de leurs pairs—les préoccupations au point central de l’érudition ouvert. Si le gouvernement du Canada prend compte des recommandations du rapport et donne la priorité de financement à la recherche indépendante menée par un chercheur, il est surtout impératif d’assurer que la recherche indépendante soit partagée et accessible à la communauté académique, ainsi qu’au public canadien. ==Liste de références== *Blackwell, Tom. «&#8239;Politicians will keep control over research spending, not expert council: science minster&#8239;». ''National Post'', 28 juin 2017, [http://nationalpost.com/health/politicians-will-keep-control-over-research-spending-not-expert-council-science-minster-says/wcm/9f07efe3-61e5-4d3f-9f6a-bcd1e0448665 http://nationalpost.com/health/politicians-will-keep-control-over-research-spending-not-expert-council-science-minster-says/wcm/9f07efe3-61e5-4d3f-9f6a-bcd1e0448665]. *Duncan, Kirsty. «&#8239;Congrès de la Fédération des sciences humaines&nbsp;: Discours De Innovation, Sciences et Développement économique Canada&#8239;». Governement du Canada, 28 mai 2017, [https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html https://www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2017/06/congres_de_la_federationdesscienceshumaines.html] *«&#8239;Investir dans l’avenir du Canada&nbsp;: le rapport du Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral a la science fondamentale&#8239;». Federation des sciences humaines, 20 avril 2017, http://www.idees-ideas.ca/sites/default/files/science_panel_report_briefing_note_fr_0.pdf *Naylor, David et al. ''L’Examen du soutien fédéral aux sciences&nbsp;: Investir dans l’avenir du Canada&nbsp;: Consolider les bases de la recherche au pays''. 2017. http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/vwapj/ExamenDuSoutienScience_avril2017-rv.pdf/ *Semeniuk, Ivan. «&#8239;Massive review of federal science funding reveals risks to younger researchers&#8239;». ''The Globe and Mail'', 10 avril 2017, https://beta.theglobeandmail.com/news/national/review-calls-for-new-entity-to-oversee-federal-science-funding/article34650444/ *Semeniuk, Ivan. «&#8239;Science Minister Kirsty Duncan ready to being science funding overhaul&#8239;». ''The Globe and Mail'', 28 juin 2017, https://beta.theglobeandmail.com/news/national/science-minister-kirsty-duncan-ready-to-begin-science-funding-overhaul/article35497370/ *Wells, Paul. «&#8239;Why Canadian scientists aren’t happy&#8239;». ''Macleans'', 29 juin 2017, [http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/ http://www.macleans.ca/politics/ottawa/why-canadian-scientists-arent-happy/] [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] s990uhse4vdzu6y7d8ctfmuuqbukisj Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access Copyright c. Université York 0 82168 745006 744845 2025-06-18T17:30:06Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745006 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le 12 juillet 2017, la Cour fédérale du Canada [https://www.canlii.org/fr/ca/cfpi/doc/2017/2017cf669/2017cf669.html a statué contre] l'Université York dans son litige avec Access Copyright. [http://www.accesscopyright.ca/ Access Copyright] est une organisation collective à but non lucratif qui autorise le matériel aux utilisateurs de droits d'auteur et distribue le produit aux titulaires de droits d'auteur. En 2011, Université York a choisi de ne pas payer le tarif provisoire émis par la Commission du droit d’auteur et appliqué par Access Copyright. York a mis en place ses propres Lignes directrices sur l’utilisation équitable. Le tribunal a examiné deux questions&nbsp;: 1) est-ce-que le tarif provisoire est obligatoire pour payer ? 2) est-ce-que les reproductions sous les Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable représentent l’utilisation équitable tel que défini dans la [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/index.html ''Loi sur le droit d’auteur''] ?<ref>Ariel Katz, professeur de la faculté de droit à l’Université de Toronto, a plaidé plusieurs fois contre la théorie selon laquelle une fois que la Commission du droit d'auteur approuve un tarif, les termes et taux de redevance spécifiés pourraient être imposés non seulement aux utilisateurs qui désirent obtenir une licence en vertu du tarif, mais aussi sur ceux qui ne le font pas («&#8239;Spectre&#8239;», 152). Katz soutient que la question de savoir si ces tarifs sont obligatoires (indépendamment du fait qu'ils soient provisoires) aurait dû être la question centrale et unique de l'affaire. Selon Katz, si York a utilisé des œuvres en dehors des limites de l'utilisation équitable, elle serait responsable de la violation du droit d'auteur, que seul le détenteur des droits d'auteur peut poursuivre. Access Copyright n'est pas le détenteur des droits d'auteur et ne peut donc intenter une action en contrefaçon; York n'a donc pas eu besoin de se défendre contre de telles allégations. De plus, il n'y avait pas lieu de déposer une demande reconventionnelle visant à obtenir une déclaration selon laquelle toutes les reproductions effectuées en vertu de ses Lignes directrices constituaient l’utilisation équitable (et étaient donc sans contrefaçon). («&#8239;Access Copyright c. York University, s. p.). Katz soutient que l'omission de York de faire valoir que les tarifs ne sont pas obligatoires est partiellement responsable de sa perte en cour. Lisez son article de blog [https://www.law.utoronto.ca/blog/faculty/access-copyright-v-york-university-anatomy-predictable-avoidable-loss ici] (anglais seulement).</ref> Le juge Michael L. Phelan a constaté que le tarif provisoire est obligatoire et opposable à York. En outre, il a jugé que les Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable <blockquote> «&#8239;ne sont pas équitables, que ce soit dans leur formulation ou leur application&#8239;» (paragraphe 14). </blockquote> Ce jugement sur les Lignes directrices sur l’utilisation équitable pourrait avoir des répercussions sur l’utilisation équitable parmi les universités et collèges du Canada. Le texte intégral des Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable est joint en tant qu’annexe A. Parmi autres dispositions, les Lignes directrices permettent à personnel de York de reproduire et distribuer un court extrait d’une œuvre, ce qui signifie&nbsp;: :10 % ou moins d’une œuvre, ou un maximum de&nbsp;: :a) un chapitre d’un livre; :b) un seul article d’un périodique; :c) une œuvre artistique complète (y compris un tableau, une photographie, un diagramme, un dessin, une carte, un tableau et un plan) incluse dans une œuvre qui contient d’autres œuvres artistiques; :d) un seul poème ou une seule partition, dans son intégralité, provenant d’une Œuvre qui contient d’autres poèmes ou partitions; :e) une entrée complète tirée d’une encyclopédie, d’une bibliographie annotée, d’un dictionnaire ou d’un ouvrage de référence semblable, selon ce qui est le plus important. (Annexe A) Selon les Lignes directrices, ces reproductions peuvent être fournis aux élèves via à de document de cours ; à titre d’élément affiche sur un system de gestion de l’apprentissage ; ou à titre d’élément d’un recueil de cours. Le juge a contesté les Lignes directrices pour plusieurs raisons, y compris qu’elles «&#8239;pouvaient permettre de copier jusqu’à 100 % de l’œuvre d’un auteur particulier, tant que la copie était divisée entre différents cours, indique que les Lignes directrices sont arbitraires et ne sont pas bien fondées en principe&#8239;» (s. p.). Le tribunal a conclu que les Lignes directrices ne sont pas équitables. Dans un [http://www.accesscopyright.ca/media/news/access-copyright-applauds-landmark-supreme-court-of-canada-decision/ communiqué] (''anglais seulement'') publié suite au jugement, Access Copyright a appelé la décision «&#8239;une grande victoire pour les créateurs et les éditeurs&#8239;» ([http://www.accesscopyright.ca/ http://www.accesscopyright.ca/], anglais seulement). York a répondu au jugement avec [http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/ deux] [http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/ communiqués] (''anglais seulement'') qui ont articulé que leurs Lignes directrices sont censées refléter un équilibre entre les intérêts des créateurs d’œuvres et les intérêts de leur personnel et élèves. York a aussi noté que l’université dépense des millions de dollars par année sur les licences et les acquisitions. Avec le deuxième communique, York a annoncé son intention d’appeler le jugement. ==Contexte sur l’utilisation équitable au Canada== La [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26 ''Loi sur le droit d’auteur''] au Canada stipule que «&#8239;[l’] utilisation équitable d’une œuvre ou de tout autre objet du droit d’auteur aux fins d’étude privée, de recherche, d’éducation, de parodie ou de satire ne constitue pas une violation du droit d’auteur&#8239;» (s. p.). Le jugement de la Cour suprême du Canada (CSC) dans l’affaire [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2004/2004csc13/2004csc13.html ''CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada''] (2004) est le jugement principal qui sert à définir l’utilisation équitable au Canada. Bien qu'il soit antérieur à l'inclusion de l'éducation comme fin dans la clause d'utilisation équitable de la ''Loi sur le droit d'auteur'', ce procès indique '''qu’il «&#8239;faut interpréter le mot ‹&#8239;recherche&#8239;› de manière large afin que les droits des utilisateurs ne soient pas indûment restreints&#8239;» (par. 51).''' Ce même jugement propose six facteurs non exhaustifs<ref>Ceux-ci sont&nbsp;: (1) le but de l’utilisation; (2) la nature de l’utilisation; (3) l’ampleur de l’utilisation; (4) les solutions de rechange à l’utilisation; (5) la nature de l’œuvre; (6) l’effet de l’utilisation sur l’œuvre. (par. 53).</ref> qui peuvent être utilisés pour déterminer ce qui est équitable (par. 53) et stipule qu’il est «&#8239;possible d’utiliser équitablement une œuvre entière&#8239;» (par. 56) tel que l’entier d’un exposé universitaire. Une autre décision de grande portée pour définir l’utilisation équitable est [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2012/2012csc37/2012csc37.html ''Alberta (Éducation) c. Canadian Copyright Licensing Agency (Access Copyright)''] quand la CSC a jugé contre Access et a renforcé l’importance d'une approche libérale avec l’utilisation équitable dans le secteur de l'éducation. La CSC a rejeté la notion que créer des copies pour la fin d’instruction était différente que créer des copies pour l’étude privée/la recherche.<ref>Les fins «&#8239;d’éducation, de parodie ou de satire&#8239;» ont seulement été ajouté à la définition d’utilisation équitable de la [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26 ''Loi sur le droit d’auteur''] en novembre 2012.</ref> La Cour a noté que les instructeurs fournissent des copies a leurs élèves seulement pour la fin d’enseigner, c’est à dire, pour faciliter leur étude privée ou leur recherche&nbsp;: '''«&#8239;[d]ans le contexte scolaire, enseignement et recherche ou étude privée sont tautologiques&#8239;» (par. 23).''' En considérant la déclaration de Access que la copie d’extraits courts prévente l’achat de livres, la Cour a résolu que l’achat de ces livres était une «&#8239;avenue est manifestement impraticable&#8239;» (par. 32). La CSC a exprimé la conviction que si la copie n'avait pas eu lieu, les élèves «&#8239;seraient tout simplement privés du complément d’information ou se verraient contraints de consulter le seul exemplaire que possède l’école.&#8239;» (par. 36). Bien que quatre juges étaient en dissidence, la Cour suprême a finalement jugé en faveur d’Alberta. Un autre document clé est la décision de la Commission du droit d'auteur qui a déclaré que la reproduction d'un maximum de 10% d'une œuvre «&#8239;n’a pas d’effet sur le caractère équitable de l’utilisation&#8239;» (par. 288). Ces documents, y compris la réforme de 2012 de la ''Loi sur le droit d'auteur'' qui a explicitement ajouté l'éducation comme une fin permissible, ont défini l’utilisation équitable au Canada au cours des cinq dernières années. ==Répercussions pour le reste du pays== Le juge et l’université ont tous les deux souligner que beaucoup d’universités canadiens ont de semblables lignes directrices sur l’utilisation équitable. La définition d’un court extrait est souvent similaire (pour exemple&nbsp;: [http://www.provost.utoronto.ca/Assets/Provost+Digital+Assets/26.pdf l'Université de Toronto], [https://www.uvic.ca/universitysecretary/assets/docs/policies/IM7700.pdf l'Université de Victoria], [http://www.sfu.ca/content/dam/sfu/policies/files/research_policies/30_series/R30.04AppendixA.pdf l'Université Simon Fraser]). La similitude de ces lignes directrices et de ces définitions n'est pas par hasard ; ils découlent de la [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/droit-dauteur-lutilisation-equitable/ politique en matière d’utilisation équitable d’Universités Canada] qui a elle-même été influencée par les décisions judiciaires canadiennes décrits ci-dessus.<ref>Universités Canada n’a pas encore commenté sur la decision ''Access Copyright c. Université York.''</ref> C'est grâce à ces précédents que la décision de la Cour fédérale dans ''Access Copyright c. Université York'' a surpris beaucoup dans la communauté académique canadienne. Michael Geist, Chaire de recherche du Canada en droit d' Internet et du commerce électronique à l’Université d’Ottawa, a écrit un article de blog la journée après la décision intitulé : «&#8239;[http://www.michaelgeist.ca/2017/07/ignoring-supreme-court-trial-judge-hands-access-copyright-fair-dealing-victory/ Ignoring the Supreme Court: Federal Court Judge Hands Access Copyright Fair Dealing Victory]&#8239;» [''Ignorant la Cour suprême&nbsp;: juge de la Cour fédérale donne une victoire à Access Copyright sur l’utilisation équitable''] (''anglais seulement''). Un livre écrit par Geist en 2013 intitulé [https://press.uottawa.ca/the-copyright-pentalogy.html ''The Copyright Pentalogy: How the Supreme Court of Canada Shook the Foundations of Canadian Copyright Law''] décrit les cinq décisions de la Cour suprême qui ont été émis la même journée à l'été 2012, y compris le procès d’Alberta mentionnée ci-dessus. Dans son article sur le blog, Geist analyse le procès ''Access Copyright c. Université York'', qu''''il prétend diverge souvent ou ignore simplement la jurisprudence de la Cour suprême et donne à York des motifs d'appel très solides.''' Geist souligne que le raisonnement du juge semble avoir peu à voir avec les six facteurs pour déterminer l’utilisation équitable qualifiés dans le procès CCH en 2004. Notamment, le juge déclare qu'il y a deux utilisateurs - l'université qui est responsable de la copie et l'élève qui est l'utilisateur final - une distinction que la Cour suprême a déclaré n’existait pas en 2012. Geist remarque plusieurs autres divergences entre la décision du juge et celles de la Cour suprême (surtout dans les procès CCH et Alberta, mais aussi dans la décision [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2012/2012csc36/2012csc36.html ''SOCAN c. Bell''] in 2012)&nbsp;: * Le juge considère que la quantité totale de la copie, ce que la CSC dit n'est pas pertinent. * Le juge ne considère pas la copie permise à York par licence, ou la copie de contenu libre accès qui ne faut pas de licence. * Le juge soutient que à travers l'université, de nombreuses parties d'une œuvre pourraient être copiées jusqu'à ce que l’œuvre complet soit copié ; en outre, ces copies pourraient être reproduites plusieurs fois. Toutefois, la Cour suprême soutient que la somme des copies concerne l’utilisation des élèves, pas l’université or les instructeurs. Donc, chaque élève exerce ses droits d’utilisation équitable. * Le juge s'attend à ce que l'université surveille la conformité de ses Lignes directrices, ce que la Cour suprême ne croit pas nécessaire. * Le juge soutient que York n'a pas fait assez pour trouver une alternative à la copie, bien que la Cour suprême ait considéré des alternatives irréalistes. * Le juge soutient que l’utilisation équitable, tel qu’indiqué dans les Lignes directrices de York, n’encourage pas la diffusion, alors que la Cour suprême a jugé que la diffusion est l'un des objectifs de l’utilisation équitable. * Malgré son admission que de nombreuses forces agissent sur l’industrie de l’édition et qu’il n’y a pas beaucoup de preuves indiquant un lien entre la baisse de ventes et les Lignes directrices de York, le juge prend en considération tous les impacts, réels ou probables, sur Access Copyright, c’est-à-dire&nbsp;: une diminution des revenus. Aves les procès CCH et Alberta, la CSC a déterminé qu’il y avait beaucoup de facteurs qui pouvaient expliquer cette diminution. En tout, Geist soutient que l’analyse du juge est incompatible avec la jurisprudence de la Cour suprême. En septembre 2017 l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ARBC) a publié une infographique intitulé «&#8239;[http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2017/09/ABRC_UE_mythes_realites_FR.pdf L’utilisation équitable au Canada : Mythes et réalités]&#8239;» qui utilise une langage semblable à les Lignes directrices de York. L’ARBC a publié plusieurs déclarations au sujet de l’utilisation équitable au cours des dernières années; [http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/docs/CARL_Statement_on_Fair_Dealing_2016_FR-1.pdf elle a déclaré]&nbsp;: <blockquote> «&#8239;nous croyons que l’utilisation équitable aux fins d’éducation prévue par la Loi sur le droit d’auteur atteint l’objectif escompté&nbsp;: permettre l’utilisation d’une partie équitable des œuvres de création ou des travaux de recherche dans les milieux d’apprentissage, de façon à stimuler la recherche et la création de nouvelles connaissances&#8239;» (2016, s. p.). </blockquote> La décision ''Access Copyright c. Université York ''est aussi important car la loi sur le droit d’auteur au Canada est dû à passer une critique obligatoire en automne 2017. C’est la première critique depuis la révision législative en 2012. Plusieurs experts, incluant Geist, ont partagé leurs pensées sur la critique sur [http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/reviewing-canadian-copyright-policy/ ''Options Politiques'']''.'' Selon Geist, la loi sur le droit d’auteur au Canada est présentement considérée comme l’une des plus innovantes au monde («&#8239;[http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/whats-next-after-the-2012-copyright-overhaul/ What’s next, after te 2012 copyright overhaul?]&#8239;» – anglais seulement, s. p.). C’est difficile de prévoir l’impact du procès aura sur la critique. Rosanne Waters soutient que '''la clause de l’utilisation équitable pour l’éducation est un mécanisme crucial pour réduire les barrières financières, améliorer l’accès à l’information et renforcer la qualité de l’éducation post-secondaire au Canada''' («&#8239;[http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/copyright-impacts-post-secondary-education/ How copyright impacts post-secondary education]&#8239;» – anglais seulement, s. p.). Waters souligne que les étudiants continuent de payer des sommes importantes pour les manuels de cours,<ref>Waters cite [http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/160519/dq160519e-fra.htm un report de Statistique Canada de 2014] qui indique que les ouvrages scolaires sont toujours un des deux plus important catégories commerciales dans la vente domestique de livres (d’une valeur de 366,1 millions de dollars).</ref> mais soutient que tout changement à l’utilisation équitable aurait un impact important sur l'abordabilité de l'éducation et la qualité globale de cette éducation - comme la Cour suprême dans le procès Alberta, Waters ne croit pas que les alternatives aux pratiques de la copie équitable sont réalistes. Geist et Waters contestent l’idée que l’utilisation équitable nuit l’industrie de l’édition au Canada. Ils soutiennent que les politiques raisonnables sont fondamentales à l’éducation canadienne. Bien sûr, c’est impossible de discuter l’utilisation équitable et la loi sur le droit de l’auteur au Canada sans tenir compte de la crise de l’édition. Les universités à travers le payes dépense des millions de dollars chaque année sur les licences et acquisitions. Au fur et à mesure que les bibliothèques académiques essayent d’équilibrer leurs budgets, une législation équilibrée sur le droit d'auteur est d'autant plus cruciale. La définition de l'utilisation équitable s'étend bien au-delà du secteur universitaire et a un impact durable sur la création et la circulation d'objets culturels à travers le pays. Dans leur manifeste sur l'utilisation équitable ''Dynamic Fair Dealing: Creating Canadian Culture Online'' (2014), '''les éditeurs mettent en garde contre le risque que la loi sur le droit d'auteur empêche plutôt que de faciliter l'accès aux œuvres qui, selon eux, pourrait avoir un effet dissuasif sur les échanges culturels canadiens''' (Coombe, Wershler et Zeilinger, 4). Cette collection présente des essais de trente-quatre universitaires, activistes et praticiens créatifs provenant de divers domaines qui soulignent une conviction partagée que créer, partager et apprendre en mobilisant de manière équitable la richesse de l'expression et les canaux de communication disponibles, ce que les rédacteurs pensent être suffisamment puissant pour remettre en question et changer le statu quo (39). Cependant, la lutte entre Access Copyright et l'Université York est loin d'être terminée ; le 22 septembre 2017, York a présenté son [http://www.macerajarzyna.com/Documents/York%20Notice%20of%20Appeal%20A-259%20Sep22%202017.pdf avis d'appel] (anglais seulement), ce qui signifie qu'il n'y a toujours pas de réponse à la question&nbsp;: qu'est-ce qui est équitable ? ==Notes de bas de page== {{reflist}} ==Liste de références== *Access Copyright. «&#8239;Court Decision a Big Win for Creators and Publishers&#8239;». 12 juillet 2017. Accesscopyright.ca. http://www.accesscopyright.ca/media/announcements/court-decision-a-big-win-for-creators-and-publishers/. *''Alberta (Education) c. Canadian Copyright Licensing Agency (Access Copyright)'', 2 RCS 345, 2012 CSC 37. http://canlii.ca/t/fs0v4. *Association des bibliothèques de recherche du Canada. «&#8239;Déclaration de l’ABRC sur l’utilisation équitable et le droit d’auteur&#8239;». 2016. http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/docs/CARL_Statement_on_Fair_Dealing_2016_FR-1.pdf. *''Canadian Copyright Licensing Agency c. Université York'', 2017 CF 669. http://canlii.ca/t/1glnw. *''CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada,'' 1 RCS 339, 2004 CSC 13. http://canlii.ca/t/1glp0. *Geist, Michael. «&#8239;Ignoring the Supreme Court: Federal Court Judge Hands Access Copyright Fair Dealing Victory&#8239;». 13 juillet 2017. michaelgeist.ca. http://www.michaelgeist.ca/2017/07/ignoring-supreme-court-trial-judge-hands-access-copyright-fair-dealing-victory/. *Geist, Michael. «&#8239;What’s next, after the 2012 copyright overhaul?&#8239;» 12 juin 2017. ''Options politiques''. http://policyoptions.irpp.org/magazines/june-2017/whats-next-after-the-2012-copyright-overhaul/. *«&#8239;Gestion collective relative aux droits vises aux articles 3, 15, 18 et 21&#8239;». ''Loi sur le droit d’auteur, paragraphe 70.15(1)''. 19 février 2016. http://www.cb-cda.gc.ca/decisions/2016/DEC-K-122010-2015-19-02-06.pdf. *''Loi sur le droit d’auteur ''(L.R.C. (1985), c. C-42, s 29. 19 juin 2017. http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26. *Université York. «&#8239;York University statement on recent court decision regarding Access Copyright&#8239;». 14 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/. *Université York. «&#8239;York University to appeal recent copyright decision&#8239;». 31 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/. *Universités Canada. «&#8239;Droit d’auteur – utilisation équitable&#8239;». 9 octobre 2012. https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/droit-dauteur-lutilisation-equitable/. *Waters, Rosanne. «&#8239;How copyright impacts post-secondary education&#8239;». 15 juin 2017. ''Options politiques''. http://policyoptions.irpp.org/magazines/june-2017/copyright-impacts-post-secondary-education/. *York University. «&#8239;York University statement on recent court decision regarding Access Copyright&#8239;». 14 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/. *York University. «&#8239;York University to appeal recent copyright decision&#8239;». 31 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/. [[Catégorie:Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020 (livre)]] bb3pr49hqurrpba6o93rvozxqu75amc 745013 745006 2025-06-18T18:10:20Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745013 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le 12 juillet 2017, la Cour fédérale du Canada [https://www.canlii.org/fr/ca/cfpi/doc/2017/2017cf669/2017cf669.html a statué contre] l'Université York dans son litige avec Access Copyright. [http://www.accesscopyright.ca/ Access Copyright] est une organisation collective à but non lucratif qui autorise le matériel aux utilisateurs de droits d'auteur et distribue le produit aux titulaires de droits d'auteur. En 2011, Université York a choisi de ne pas payer le tarif provisoire émis par la Commission du droit d’auteur et appliqué par Access Copyright. York a mis en place ses propres Lignes directrices sur l’utilisation équitable. Le tribunal a examiné deux questions&nbsp;: 1) est-ce-que le tarif provisoire est obligatoire pour payer ? 2) est-ce-que les reproductions sous les Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable représentent l’utilisation équitable tel que défini dans la [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/index.html ''Loi sur le droit d’auteur''] ?<ref>Ariel Katz, professeur de la faculté de droit à l’Université de Toronto, a plaidé plusieurs fois contre la théorie selon laquelle une fois que la Commission du droit d'auteur approuve un tarif, les termes et taux de redevance spécifiés pourraient être imposés non seulement aux utilisateurs qui désirent obtenir une licence en vertu du tarif, mais aussi sur ceux qui ne le font pas («&#8239;Spectre&#8239;», 152). Katz soutient que la question de savoir si ces tarifs sont obligatoires (indépendamment du fait qu'ils soient provisoires) aurait dû être la question centrale et unique de l'affaire. Selon Katz, si York a utilisé des œuvres en dehors des limites de l'utilisation équitable, elle serait responsable de la violation du droit d'auteur, que seul le détenteur des droits d'auteur peut poursuivre. Access Copyright n'est pas le détenteur des droits d'auteur et ne peut donc intenter une action en contrefaçon; York n'a donc pas eu besoin de se défendre contre de telles allégations. De plus, il n'y avait pas lieu de déposer une demande reconventionnelle visant à obtenir une déclaration selon laquelle toutes les reproductions effectuées en vertu de ses Lignes directrices constituaient l’utilisation équitable (et étaient donc sans contrefaçon). («&#8239;Access Copyright c. York University, s. p.). Katz soutient que l'omission de York de faire valoir que les tarifs ne sont pas obligatoires est partiellement responsable de sa perte en cour. Lisez son article de blog [https://www.law.utoronto.ca/blog/faculty/access-copyright-v-york-university-anatomy-predictable-avoidable-loss ici] (anglais seulement).</ref> Le juge Michael L. Phelan a constaté que le tarif provisoire est obligatoire et opposable à York. En outre, il a jugé que les Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable <blockquote> «&#8239;ne sont pas équitables, que ce soit dans leur formulation ou leur application&#8239;» (paragraphe 14). </blockquote> Ce jugement sur les Lignes directrices sur l’utilisation équitable pourrait avoir des répercussions sur l’utilisation équitable parmi les universités et collèges du Canada. Le texte intégral des Lignes directrices de York sur l’utilisation équitable est joint en tant qu’annexe A. Parmi autres dispositions, les Lignes directrices permettent à personnel de York de reproduire et distribuer un court extrait d’une œuvre, ce qui signifie&nbsp;: :10 % ou moins d’une œuvre, ou un maximum de&nbsp;: :a) un chapitre d’un livre; :b) un seul article d’un périodique; :c) une œuvre artistique complète (y compris un tableau, une photographie, un diagramme, un dessin, une carte, un tableau et un plan) incluse dans une œuvre qui contient d’autres œuvres artistiques; :d) un seul poème ou une seule partition, dans son intégralité, provenant d’une Œuvre qui contient d’autres poèmes ou partitions; :e) une entrée complète tirée d’une encyclopédie, d’une bibliographie annotée, d’un dictionnaire ou d’un ouvrage de référence semblable, selon ce qui est le plus important. (Annexe A) Selon les Lignes directrices, ces reproductions peuvent être fournis aux élèves via à de document de cours ; à titre d’élément affiche sur un system de gestion de l’apprentissage ; ou à titre d’élément d’un recueil de cours. Le juge a contesté les Lignes directrices pour plusieurs raisons, y compris qu’elles «&#8239;pouvaient permettre de copier jusqu’à 100 % de l’œuvre d’un auteur particulier, tant que la copie était divisée entre différents cours, indique que les Lignes directrices sont arbitraires et ne sont pas bien fondées en principe&#8239;» (s. p.). Le tribunal a conclu que les Lignes directrices ne sont pas équitables. Dans un [http://www.accesscopyright.ca/media/news/access-copyright-applauds-landmark-supreme-court-of-canada-decision/ communiqué] (''anglais seulement'') publié suite au jugement, Access Copyright a appelé la décision «&#8239;une grande victoire pour les créateurs et les éditeurs&#8239;» ([http://www.accesscopyright.ca/ http://www.accesscopyright.ca/], anglais seulement). York a répondu au jugement avec [http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/ deux] [http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/ communiqués] (''anglais seulement'') qui ont articulé que leurs Lignes directrices sont censées refléter un équilibre entre les intérêts des créateurs d’œuvres et les intérêts de leur personnel et élèves. York a aussi noté que l’université dépense des millions de dollars par année sur les licences et les acquisitions. Avec le deuxième communique, York a annoncé son intention d’appeler le jugement. ==Contexte sur l’utilisation équitable au Canada== La [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26 ''Loi sur le droit d’auteur''] au Canada stipule que «&#8239;[l’] utilisation équitable d’une œuvre ou de tout autre objet du droit d’auteur aux fins d’étude privée, de recherche, d’éducation, de parodie ou de satire ne constitue pas une violation du droit d’auteur&#8239;» (s. p.). Le jugement de la Cour suprême du Canada (CSC) dans l’affaire [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2004/2004csc13/2004csc13.html ''CCH Canadienne Ltée c. Barreau du Haut-Canada''] (2004) est le jugement principal qui sert à définir l’utilisation équitable au Canada. Bien qu'il soit antérieur à l'inclusion de l'éducation comme fin dans la clause d'utilisation équitable de la ''Loi sur le droit d'auteur'', ce procès indique '''qu’il «&#8239;faut interpréter le mot ‹&#8239;recherche&#8239;› de manière large afin que les droits des utilisateurs ne soient pas indûment restreints&#8239;» (par. 51).''' Ce même jugement propose six facteurs non exhaustifs<ref>Ceux-ci sont&nbsp;: (1) le but de l’utilisation; (2) la nature de l’utilisation; (3) l’ampleur de l’utilisation; (4) les solutions de rechange à l’utilisation; (5) la nature de l’œuvre; (6) l’effet de l’utilisation sur l’œuvre. (par. 53).</ref> qui peuvent être utilisés pour déterminer ce qui est équitable (par. 53) et stipule qu’il est «&#8239;possible d’utiliser équitablement une œuvre entière&#8239;» (par. 56) tel que l’entier d’un exposé universitaire. Une autre décision de grande portée pour définir l’utilisation équitable est [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2012/2012csc37/2012csc37.html ''Alberta (Éducation) c. Canadian Copyright Licensing Agency (Access Copyright)''] quand la CSC a jugé contre Access et a renforcé l’importance d'une approche libérale avec l’utilisation équitable dans le secteur de l'éducation. La CSC a rejeté la notion que créer des copies pour la fin d’instruction était différente que créer des copies pour l’étude privée/la recherche.<ref>Les fins «&#8239;d’éducation, de parodie ou de satire&#8239;» ont seulement été ajouté à la définition d’utilisation équitable de la [http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26 ''Loi sur le droit d’auteur''] en novembre 2012.</ref> La Cour a noté que les instructeurs fournissent des copies a leurs élèves seulement pour la fin d’enseigner, c’est à dire, pour faciliter leur étude privée ou leur recherche&nbsp;: '''«&#8239;[d]ans le contexte scolaire, enseignement et recherche ou étude privée sont tautologiques&#8239;» (par. 23).''' En considérant la déclaration de Access que la copie d’extraits courts prévente l’achat de livres, la Cour a résolu que l’achat de ces livres était une «&#8239;avenue est manifestement impraticable&#8239;» (par. 32). La CSC a exprimé la conviction que si la copie n'avait pas eu lieu, les élèves «&#8239;seraient tout simplement privés du complément d’information ou se verraient contraints de consulter le seul exemplaire que possède l’école.&#8239;» (par. 36). Bien que quatre juges étaient en dissidence, la Cour suprême a finalement jugé en faveur d’Alberta. Un autre document clé est la décision de la Commission du droit d'auteur qui a déclaré que la reproduction d'un maximum de 10% d'une œuvre «&#8239;n’a pas d’effet sur le caractère équitable de l’utilisation&#8239;» (par. 288). Ces documents, y compris la réforme de 2012 de la ''Loi sur le droit d'auteur'' qui a explicitement ajouté l'éducation comme une fin permissible, ont défini l’utilisation équitable au Canada au cours des cinq dernières années. ==Répercussions pour le reste du pays== Le juge et l’université ont tous les deux souligner que beaucoup d’universités canadiens ont de semblables lignes directrices sur l’utilisation équitable. La définition d’un court extrait est souvent similaire (pour exemple&nbsp;: [http://www.provost.utoronto.ca/Assets/Provost+Digital+Assets/26.pdf l'Université de Toronto], [https://www.uvic.ca/universitysecretary/assets/docs/policies/IM7700.pdf l'Université de Victoria], [http://www.sfu.ca/content/dam/sfu/policies/files/research_policies/30_series/R30.04AppendixA.pdf l'Université Simon Fraser]). La similitude de ces lignes directrices et de ces définitions n'est pas par hasard ; ils découlent de la [https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/droit-dauteur-lutilisation-equitable/ politique en matière d’utilisation équitable d’Universités Canada] qui a elle-même été influencée par les décisions judiciaires canadiennes décrits ci-dessus.<ref>Universités Canada n’a pas encore commenté sur la decision ''Access Copyright c. Université York.''</ref> C'est grâce à ces précédents que la décision de la Cour fédérale dans ''Access Copyright c. Université York'' a surpris beaucoup dans la communauté académique canadienne. Michael Geist, Chaire de recherche du Canada en droit d' Internet et du commerce électronique à l’Université d’Ottawa, a écrit un article de blog la journée après la décision intitulé : «&#8239;[http://www.michaelgeist.ca/2017/07/ignoring-supreme-court-trial-judge-hands-access-copyright-fair-dealing-victory/ Ignoring the Supreme Court: Federal Court Judge Hands Access Copyright Fair Dealing Victory]&#8239;» [''Ignorant la Cour suprême&nbsp;: juge de la Cour fédérale donne une victoire à Access Copyright sur l’utilisation équitable''] (''anglais seulement''). Un livre écrit par Geist en 2013 intitulé [https://press.uottawa.ca/the-copyright-pentalogy.html ''The Copyright Pentalogy: How the Supreme Court of Canada Shook the Foundations of Canadian Copyright Law''] décrit les cinq décisions de la Cour suprême qui ont été émis la même journée à l'été 2012, y compris le procès d’Alberta mentionnée ci-dessus. Dans son article sur le blog, Geist analyse le procès ''Access Copyright c. Université York'', qu''''il prétend diverge souvent ou ignore simplement la jurisprudence de la Cour suprême et donne à York des motifs d'appel très solides.''' Geist souligne que le raisonnement du juge semble avoir peu à voir avec les six facteurs pour déterminer l’utilisation équitable qualifiés dans le procès CCH en 2004. Notamment, le juge déclare qu'il y a deux utilisateurs - l'université qui est responsable de la copie et l'élève qui est l'utilisateur final - une distinction que la Cour suprême a déclaré n’existait pas en 2012. Geist remarque plusieurs autres divergences entre la décision du juge et celles de la Cour suprême (surtout dans les procès CCH et Alberta, mais aussi dans la décision [https://www.canlii.org/fr/ca/csc/doc/2012/2012csc36/2012csc36.html ''SOCAN c. Bell''] in 2012)&nbsp;: * Le juge considère que la quantité totale de la copie, ce que la CSC dit n'est pas pertinent. * Le juge ne considère pas la copie permise à York par licence, ou la copie de contenu libre accès qui ne faut pas de licence. * Le juge soutient que à travers l'université, de nombreuses parties d'une œuvre pourraient être copiées jusqu'à ce que l’œuvre complet soit copié ; en outre, ces copies pourraient être reproduites plusieurs fois. Toutefois, la Cour suprême soutient que la somme des copies concerne l’utilisation des élèves, pas l’université or les instructeurs. Donc, chaque élève exerce ses droits d’utilisation équitable. * Le juge s'attend à ce que l'université surveille la conformité de ses Lignes directrices, ce que la Cour suprême ne croit pas nécessaire. * Le juge soutient que York n'a pas fait assez pour trouver une alternative à la copie, bien que la Cour suprême ait considéré des alternatives irréalistes. * Le juge soutient que l’utilisation équitable, tel qu’indiqué dans les Lignes directrices de York, n’encourage pas la diffusion, alors que la Cour suprême a jugé que la diffusion est l'un des objectifs de l’utilisation équitable. * Malgré son admission que de nombreuses forces agissent sur l’industrie de l’édition et qu’il n’y a pas beaucoup de preuves indiquant un lien entre la baisse de ventes et les Lignes directrices de York, le juge prend en considération tous les impacts, réels ou probables, sur Access Copyright, c’est-à-dire&nbsp;: une diminution des revenus. Aves les procès CCH et Alberta, la CSC a déterminé qu’il y avait beaucoup de facteurs qui pouvaient expliquer cette diminution. En tout, Geist soutient que l’analyse du juge est incompatible avec la jurisprudence de la Cour suprême. En septembre 2017 l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ARBC) a publié une infographique intitulé «&#8239;[http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2017/09/ABRC_UE_mythes_realites_FR.pdf L’utilisation équitable au Canada : Mythes et réalités]&#8239;» qui utilise une langage semblable à les Lignes directrices de York. L’ARBC a publié plusieurs déclarations au sujet de l’utilisation équitable au cours des dernières années; [http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/docs/CARL_Statement_on_Fair_Dealing_2016_FR-1.pdf elle a déclaré]&nbsp;: <blockquote> «&#8239;nous croyons que l’utilisation équitable aux fins d’éducation prévue par la Loi sur le droit d’auteur atteint l’objectif escompté&nbsp;: permettre l’utilisation d’une partie équitable des œuvres de création ou des travaux de recherche dans les milieux d’apprentissage, de façon à stimuler la recherche et la création de nouvelles connaissances&#8239;» (2016, s. p.). </blockquote> La décision ''Access Copyright c. Université York ''est aussi important car la loi sur le droit d’auteur au Canada est dû à passer une critique obligatoire en automne 2017. C’est la première critique depuis la révision législative en 2012. Plusieurs experts, incluant Geist, ont partagé leurs pensées sur la critique sur [http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/reviewing-canadian-copyright-policy/ ''Options Politiques'']''.'' Selon Geist, la loi sur le droit d’auteur au Canada est présentement considérée comme l’une des plus innovantes au monde («&#8239;[http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/whats-next-after-the-2012-copyright-overhaul/ What’s next, after te 2012 copyright overhaul?]&#8239;» – anglais seulement, s. p.). C’est difficile de prévoir l’impact du procès aura sur la critique. Rosanne Waters soutient que '''la clause de l’utilisation équitable pour l’éducation est un mécanisme crucial pour réduire les barrières financières, améliorer l’accès à l’information et renforcer la qualité de l’éducation post-secondaire au Canada''' («&#8239;[http://policyoptions.irpp.org/fr/magazines/juin-2017/copyright-impacts-post-secondary-education/ How copyright impacts post-secondary education]&#8239;» – anglais seulement, s. p.). Waters souligne que les étudiants continuent de payer des sommes importantes pour les manuels de cours,<ref>Waters cite [http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/160519/dq160519e-fra.htm un report de Statistique Canada de 2014] qui indique que les ouvrages scolaires sont toujours un des deux plus important catégories commerciales dans la vente domestique de livres (d’une valeur de 366,1 millions de dollars).</ref> mais soutient que tout changement à l’utilisation équitable aurait un impact important sur l'abordabilité de l'éducation et la qualité globale de cette éducation - comme la Cour suprême dans le procès Alberta, Waters ne croit pas que les alternatives aux pratiques de la copie équitable sont réalistes. Geist et Waters contestent l’idée que l’utilisation équitable nuit l’industrie de l’édition au Canada. Ils soutiennent que les politiques raisonnables sont fondamentales à l’éducation canadienne. Bien sûr, c’est impossible de discuter l’utilisation équitable et la loi sur le droit de l’auteur au Canada sans tenir compte de la crise de l’édition. Les universités à travers le payes dépense des millions de dollars chaque année sur les licences et acquisitions. Au fur et à mesure que les bibliothèques académiques essayent d’équilibrer leurs budgets, une législation équilibrée sur le droit d'auteur est d'autant plus cruciale. La définition de l'utilisation équitable s'étend bien au-delà du secteur universitaire et a un impact durable sur la création et la circulation d'objets culturels à travers le pays. Dans leur manifeste sur l'utilisation équitable ''Dynamic Fair Dealing: Creating Canadian Culture Online'' (2014), '''les éditeurs mettent en garde contre le risque que la loi sur le droit d'auteur empêche plutôt que de faciliter l'accès aux œuvres qui, selon eux, pourrait avoir un effet dissuasif sur les échanges culturels canadiens''' (Coombe, Wershler et Zeilinger, 4). Cette collection présente des essais de trente-quatre universitaires, activistes et praticiens créatifs provenant de divers domaines qui soulignent une conviction partagée que créer, partager et apprendre en mobilisant de manière équitable la richesse de l'expression et les canaux de communication disponibles, ce que les rédacteurs pensent être suffisamment puissant pour remettre en question et changer le statu quo (39). Cependant, la lutte entre Access Copyright et l'Université York est loin d'être terminée ; le 22 septembre 2017, York a présenté son [http://www.macerajarzyna.com/Documents/York%20Notice%20of%20Appeal%20A-259%20Sep22%202017.pdf avis d'appel] (anglais seulement), ce qui signifie qu'il n'y a toujours pas de réponse à la question&nbsp;: qu'est-ce qui est équitable ? ==Notes de bas de page== {{reflist}} ==Liste de références== *Access Copyright. «&#8239;Court Decision a Big Win for Creators and Publishers&#8239;». 12 juillet 2017. 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Barreau du Haut-Canada,'' 1 RCS 339, 2004 CSC 13. http://canlii.ca/t/1glp0. *Geist, Michael. «&#8239;Ignoring the Supreme Court: Federal Court Judge Hands Access Copyright Fair Dealing Victory&#8239;». 13 juillet 2017. michaelgeist.ca. http://www.michaelgeist.ca/2017/07/ignoring-supreme-court-trial-judge-hands-access-copyright-fair-dealing-victory/. *Geist, Michael. «&#8239;What’s next, after the 2012 copyright overhaul?&#8239;» 12 juin 2017. ''Options politiques''. http://policyoptions.irpp.org/magazines/june-2017/whats-next-after-the-2012-copyright-overhaul/. *«&#8239;Gestion collective relative aux droits vises aux articles 3, 15, 18 et 21&#8239;». ''Loi sur le droit d’auteur, paragraphe 70.15(1)''. 19 février 2016. http://www.cb-cda.gc.ca/decisions/2016/DEC-K-122010-2015-19-02-06.pdf. *''Loi sur le droit d’auteur ''(L.R.C. (1985), c. C-42, s 29. 19 juin 2017. http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-42/page-9.html#h-26. *Université York. «&#8239;York University statement on recent court decision regarding Access Copyright&#8239;». 14 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/. *Université York. «&#8239;York University to appeal recent copyright decision&#8239;». 31 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/. *Universités Canada. «&#8239;Droit d’auteur – utilisation équitable&#8239;». 9 octobre 2012. https://www.univcan.ca/fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/droit-dauteur-lutilisation-equitable/. *Waters, Rosanne. «&#8239;How copyright impacts post-secondary education&#8239;». 15 juin 2017. ''Options politiques''. http://policyoptions.irpp.org/magazines/june-2017/copyright-impacts-post-secondary-education/. *York University. «&#8239;York University statement on recent court decision regarding Access Copyright&#8239;». 14 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/14/york-university-statement-recent-court-decision-regarding-access-copyright/. *York University. «&#8239;York University to appeal recent copyright decision&#8239;». 31 juillet 2017. http://news.yorku.ca/2017/07/31/york-university-appeal-recent-copyright-decision/. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] hs3453bb6wcfv2ak71ve89alxi1l1e7 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC 0 82169 745015 744847 2025-06-18T20:48:11Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745015 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En janvier 2017, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a publié sa «&#8239;[http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2017/03/CARL_ScholComm_Roadmap_FR.pdf Feuille de route sur la communication savante ]&#8239;». La Feuille de route a surgi surtout en réponse aux commentaires encourageantes reçus sur le livre blanc intitulé «&#8239;Universités canadiennes et édition pérenne&#8239;», publié par l’ABRC en 2016. La Feuille de route vise à créer un «&#8239;système de communication savante ouvert, durable, efficace et innovant&#8239;» en coordonnant activités nationaux et internationaux. La Feuille de route décrit ces activités dans le cadre d'une stratégie visant à apporter des changements positifs de manière globale. Les cinq objectifs déclarés de la feuille de route sont&nbsp;: # Promouvoir les avantages liés au libre accès et mobiliser les intervenants quant à la nécessité de changements. # Promouvoir et accélérer l’adoption de politiques sur la science ouverte. # Réduire les obstacles économiques à la création et à la diffusion de publications savantes. # Promouvoir la mise en œuvre responsable d’indicateurs d’impact et de productivité pour la recherche. # Élargir les types de résultats de recherche qui contribuent au système officiel de communications savantes. S'exprimant lors de la [https://www.youtube.com/watch?v=twqba_hUTjE conférence Research Libraries UK] en avril 2017, Martha Whitehead, alors présidente de l'ABRC, a souligné que la Feuille de route est une façon de structurer, prioriser et accélérer les activités ; il n'est pas nécessairement destiné à être novateur, ni à présenter des suggestions pour des façons radicalement différentes de faire les choses. Reconnaissant que les communications savantes canadiennes sont en train de se transformer, Whitehead a déclaré que '''la Feuille de route visait à aborder les défis profonds et systémiques de cette transformation de façon méthodique'''. Dans une entrevue avec ''Publishing Perspectives'', Whitehead a identifié l''''un de ces défis clés comme étant une dépendance des mécanismes de publication traditionnels en tant qu'indicateurs de l'impact de la recherche.''' Il ne suffit pas de trouver des alternatives, suggère Whitehead ; ces alternatives doivent être durables. Whitehead admet également qu'il est difficile de savoir à quelle fréquence la Feuille de route sera révisée ; il est probable que le plan d'action interne de l'ABRC accompagnant la Feuille de route sera mis à jour plus fréquemment. L'ABRC espère également que la Feuille de route servira de cadre aux institutions qui élaborent leurs propres plans. Whitehead souligne l'intérêt considérable que la Feuille de route a déjà reçu, ainsi que l'intérêt pour des initiatives connexes telles que le Groupe de travail sur l’édition savante au Canada et le forum «&#8239;Et la prochaine étape pour les dépôts ?&#8239;» ==Liste de références== *Douglas, Carla. «&#8239;Canada’s new CARL ‘Roadmap’: Toward Better Scholarly Communication&#8239;». ''Publishing Perspectives''. 13 février 2017. https://publishingperspectives.com/2017/02/canada-carl-roadmap-scholarly-publishing-communication/ *«&#8239;Feuille de route sur la communication savante&#8239;». ''L’Association des bibliothèques de recherche du Canada.'' 2017. http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2017/03/CARL_ScholComm_Roadmap_FR.pdf *Whitehead, Martha et Susan Haigh. «&#8239;Canadian Roadmap for Advancing Scholarly Communications&#8239;». ''Research Libraries UK 2017 Conference''. Avril 2017. https://www.youtube.com/watch?v=twqba_hUTjE [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] atsio24k17muglmrsmbxslxlm0apkck Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE) 0 82170 745016 744849 2025-06-18T20:50:11Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745016 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Alyssa Arbuckle, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En 2014, le projet RECODE a publié ses recommandations stratégiques pour la mise en œuvre du libre accès et la gestion efficace des données numériques de recherche, ainsi que des recommandations plus ciblées pour les parties prenantes individuelles. Le projet RECODE est un partenariat FP7 financé par l'Union européenne et composé de [http://trilateralresearch.co.uk/ Trilateral Research & Consulting], le groupe e-Humanities de KNAW (maintenant en transition), l'[https://www.sheffield.ac.uk/ Université de Sheffield], la fondation [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/recommandations-politiques-pour-le-libre-acces-aux-donnees-de-recherche-en-europe-recode/Stichting%20LIBER%20Foundation LIBER], le [http://www.ekt.gr/en Centre national de documentation], le [http://www.iia.cnr.it/en/ Conseil National de Recherche d'Italie], l'[https://www.bth.se/eng/ Institut Biekinge de technologie] et la [http://en.aup.nl/ presse de l’Université d’Amsterdam]. Dans le document, «&#8239;Recommandation politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe&#8239;» (Policy Recommendations for Open Access to Research Data in Europe), les auteurs soumettent que '''qu’il y a une absence d’un écosystème cohérent pour les données ouvertes ; et un manque d’attention à la spécificité des pratiques de recherche, des processus et des collectes de données''' (3). Leurs recommandations visent à remédier à ces problèmes. Il est à noter que les recommandations sont maintenant disponibles sur leur site Web&nbsp;: [https://www.hrionline.ac.uk/recode/ https://www.hrionline.ac.uk/recode/]. L'impact de ce rapport a principalement été observé en Europe, et la Commission européenne a fait la promotion des recommandations [https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/news/recode-project-recommendations-open-access-research-data-are-now-available via leur site web] et leur Twitter. Bien qu'il y ait eu un soutien positif dans les communautés de l'accès ouvert et des données ouvertes, en particulier en Europe, il est trop tôt pour dire si les recommandations ont été adoptées ou non. Quoi qu'il en soit, le soutien public de la Commission européenne et de groupes comme OpenAIRE est de bon augure pour la possibilité de mise en œuvre. Nous pouvons comparer les recommandations axées sur l'Europe avec les efforts semblables au Canada. Bien que le projet RECODE propose des recommandations ciblées pour les bailleurs de fonds, les instituts de recherche, les gestionnaires de données et les éditeurs, ils suggèrent également les recommandations globales suivantes (l'accent est le nôtre)&nbsp;: # Développer '''des politiques alignées et complètes''' pour le libre accès aux données de recherche&nbsp;; # Assurer '''un financement approprié''' pour le libre accès aux données de recherche&nbsp;; # Créer des politiques et des initiatives qui offrent aux chercheurs des '''récompenses pour le libre accès à des données de haute qualité&nbsp;; # '''Identifier les principales parties prenantes''' et les réseaux pertinents et '''encourager le travail en collaboration''' pour un écosystème durable permettant un libre accès aux données de recherche&nbsp;; # '''Planifier la conservation''' durable et la préservation des données en libre accès à long terme&nbsp;; # Développer des '''solutions techniques et d'infrastructure''' compréhensives et collaboratives qui permettent le libre accès et une conservation à long terme des données de recherche de haute qualité&nbsp;; # Développer des '''normes de qualité techniques et scientifiques''' pour les données de recherche&nbsp;; # Exiger l'utilisation de '''cadres de licences ouverts harmonisés'''&nbsp;; # Traiter systématiquement les '''questions juridiques et éthiques''' découlant du libre accès aux données de recherche&nbsp;; # Soutenir la transition vers l'ouverture des données de recherche à travers le '''développement du curriculum et la formation'''. Toutes ces recommandations pourraient s'appliquer à l'écosystème numérique au Canada et contribueraient grandement à faire progresser la recherche ouverte à l'échelle nationale. En effet, le gouvernement du Canada a publié une « [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques] » en 2016 qui reconnaît plusieurs des mêmes problèmes que le projet RECODE. Au lieu de formuler des recommandations, le gouvernement du Canada fournit une liste d'attentes et définit les responsabilités des chercheurs, des milieux de la recherche, des établissements de recherche et des bailleurs de fonds de la recherche. Il existe de nombreux domaines de chevauchement, en particulier par rapport à l’importance d'adhérer aux normes de gestion des données, de traiter les questions éthiques et juridiques et de développer des stratégies complètes de gestion des données. Mais il y a audes points de divergence. Par exemple, dans le document canadien, le libre accès aux données de recherche n'est pas considéré comme une référence obligatoire. Au lieu de cela, les auteurs suggèrent que Toutes les données doivent être gérées, mais il n’est pas nécessaire de partager ou de préserver toutes les données. Il faut tenir compte des coûts et avantages lors du processus de planification de la gestion des données (s.p). Cette affirmation est faite malgré le fait que le document souligne les avantages de l'accès public aux données de recherche et attire l'attention sur le «&#8239;[http://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-du-canada-gouvernement-ouvert-2014-2016#True Plan d'action du Canada pour un gouvernement ouvert]&#8239;» de 2014 et la «&#8239;[http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]&#8239;» de 2015 comme documents fondamentaux. Parmi les autres recommandations notables du projet RECODE qui ne sont pas abordées dans le document canadien, mentionnons les licences ouvertes, la formation des gestionnaires de données et la garantie d'un financement approprié pour le libre accès aux données de recherche. Dans l'ensemble, le matériel du projet RECODE est davantage axé sur les idéaux de bourses ouvertes, tandis que la déclaration du gouvernement du Canada met l'accent sur des lignes directrices pragmatiques et offre une approche plus souple pour la gestion et le partage des données de recherche. ==Liste de références== *Gouvernement du Canada. 2014. ''Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert''. Ottawa. http://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-du-canada-gouvernement-ouvert-2014-2016#True *---. 2015. ''Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications''. Ottawa. http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html *---. 2016. ''Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques''. Ottawa. http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html *RECODE Project Consortium. 2014. ''Policy Recommendations for Open Access to Research Data. ''http://recodeproject.eu/wp-content/uploads/2015/01/recode_guideline_en_web_version_full_FINAL.pdf [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] n2m4law75q0xs2xspbresoniw3t6e5g Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe de travail sur la science ouverte du G7 0 82171 745017 744851 2025-06-18T20:50:39Z LodestarChariot2 120009 /* Liste des références */ 745017 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Lors d'une [http://www.g8.utoronto.ca/science/2016-tsukuba-en.pdf réunion à Tsukuba], au Japon, en mai 2016, les ministres des sciences du G7<ref>Le G7 se compose du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis. L'union européennes est aussi représenté.</ref> ont créé un Groupe de travail sur la science ouverte en reconnaissance du '''besoin croissant de partager des principes internationaux communs pour la science ouverte et de mettre ces principes en pratique via le libre accès aux publications savantes et les données ouvertes '''(s.p.). Ce groupe avait l'objectif de partager des politiques scientifiques ouvertes, explorer des structures d'incitation favorables et identifier les bonnes pratiques pour promouvoir un accès accru aux résultats de la recherche financée par des fonds publics, y compris des données scientifiques et des publications (s.p.). Les ministres des sciences ont également soutenu la promotion de la coordination et de la collaboration internationales en vue de développer une infrastructure appropriée pour soutenir la science ouverte, le libre accès et les données ouvertes. Lorsque le [http://www.g8.utoronto.ca/science/2017-G7-Annex4-Open-Science.pdf Groupe de travail du G7] sur la science ouverte s'est réuni à Turin, en Italie, en septembre 2017, ils ont reconnu l'importance d'une approche internationale pour accélérer et assurer la cohérence de la transition vers la science ouverte (s.p.). Ils ont recommandé une approche commune avec chaque pays du G7 afin de trouver des domaines d'action communs pour soutenir une mise en œuvre plus efficace des pratiques scientifiques ouvertes (s.p.). En particulier, le Groupe de travail ont concentré ses efforts sur deux aspects particuliers de la science ouverte&nbsp;: les récompense et l'infrastructure. Pour le premier, le Groupe de travail a identifié son ambition '''de favoriser un environnement de recherche dans lequel l'avancement professionnel tient compte des activités scientifiques ouvertes, part des motivations et des récompenses pour les chercheurs, et valoriser les compétences et les capacités de la main-d'œuvre de la science ouverte''' (s.p.). Le Groupe de travail a recommandé que chaque nation examine son système d'évaluation et de récompense de la recherche en vue d'envisager des activités scientifiques ouvertes. Par exemple, les activités de la science ouverte pourraient être reconnues et récompensées au niveau du financement et lors des examens de carrière ; les activités traditionnellement sous-évaluées, comme la conservation et la gestion des données, pourraient être reconnues ; et des métriques pourraient être créées pour les pratiques de la science ouverte. La deuxième ambition du Groupe de travail est que '''tous les chercheurs sont en mesure de déposer, accéder et analyser des données scientifiques à travers les disciplines et à l'échelle internationale. La gestion des données de recherche adhère aux principes FAIR selon lesquels les données sont trouvables, accessibles, interopérables et réutilisables''' (En anglais&nbsp;: Findable, Accessible, Interoperable and Reusable) (s.p.). Les recommandations au niveau national comprennent l'élaboration de plans de gestion de données avec de nouveaux projets de recherche, le développement d'interfaces et de normes communes, et des approches de soutien qui maximisent l'accessibilité et la préservation à long terme. Les Ministres des sciences G7 [http://www.g7italy.it/sites/default/files/documents/G7%20Science%20Communiqu%C3%A9_1.pdf ont approuvé] les recommandations du Groupe de travail et a encouragé le Groupe de travail à rendre compte des mesures prises par les membres du G7 lors de la prochaine réunion des ministres de sciences. Les recommandations du Groupe de travail sont généralement conformes aux recommandations canadiennes et internationales sur la science ouverte et la gestion des données. La «&#8239;[http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]&#8239;», par exemple, présente les attentes en matière de meilleures pratiques en matière de gestion et de préservation des données de recherche. De même, le [http://recodeproject.eu/ projet RECODE] axé sur l'Europe recommande de développer des politiques qui récompensent les chercheurs qui créent des données ouvertes, ainsi que de développer des infrastructures qui prennent en charge le libre accès aux données. Suivant le réunion, l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a publié un communiqué intitulé, «&#8239;[http://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reconnaissance-appui-science-ouverte-ministres-g7/ L’ABRC reconnaît l’appui à la science ouverte déclaré par les ministres des Sciences du G7]&#8239;». L'ABRC fait remarquer que les domaines d'action soulignés par le groupe de travail correspondent aux priorités de sa feuille de route de la communication savante. Selon l'ABRC&nbsp;: BLOCK «&#8239;Il est assurément possible de miser sur le succès de la Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications, d’élaborer de nouvelles initiatives et mesures incitatives pour garantir un virage à grande échelle vers la science ouverte, de favoriser un changement de culture et de bâtir des infrastructures de soutien pour la gestion efficace et efficiente de la recherche menée selon les principes de la science ouverte.&#8239;» (s.p). Ce type de focalisation international sur la science ouverte n'est pas nouveau. Dans sa «&#8239;[http://www.unesco.org/science/wcs/fre/declaration_f.htm Déclaration sur la science et l'utilisation du savoir scientifique]&#8239;», l'UNESCO a réitéré à plusieurs reprises l'importance du partage des connaissances scientifiques. En 2015, l'[http://www.oecd.org/ Organisation de coopération et de développement économiques] a publié un rapport intitulé, «&#8239;[http://www.oecd-ilibrary.org/docserver/download/5jrs2f963zs1-en.pdf?expires=1512159623&id=id&accname=guest&checksum=484F75B780E5781585A553581136E9FB Faire de la «&#8239;Science ouverte&#8239;» une réalité]&#8239;». Bien que les ministres des sciences du G7 / 8 ne se soient rencontrés que cinq fois, les données de recherche scientifique ouvertes ont été abordées depuis leur [http://www.g8.utoronto.ca/science/G8_Science_Meeting_Statement_12_June_2013.pdf deuxième réunion] en 2013, lorsqu'elles soutenaient le principe selon lequel «&#8239;dans la plus grande mesure et avec le moins de contraintes possibles, les données de recherche devraient être ouvertes&#8239;» (s.p.). Cependant, les recommandations concrètes fournies par le Groupe de travail représentent un tournant décisif vers l'action. ==Notes de bas de page== {{reflist}} ==Liste des références== *Association des bibliotheques de recherche au Canada. 2017. «&#8239;L’ABRC reconnaît l’appui à la science ouverte déclaré par les ministres des Sciences du G7&#8239;». Ottawa. [http://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reconnaissance-appui-science-ouverte-ministres-g7/ http://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reconnaissance-appui-science-ouverte-ministres-g7/] *G7 Ministres des sciences. 2016. «&#8239;Tsukuba Communiqué&#8239;». Tsukuba. http://www.g8.utoronto.ca/science/2016-tsukuba-en.pdf *G7 Ministres des sciences. 2017. «&#8239;G7 Science Ministers’ Communiué&#8239;». Turin. http://www.g7italy.it/sites/default/files/documents/G7%20Science%20Communiqu%C3%A9_1.pdf *G7 Groupe de travail du G7 sur la science ouverte. 2017. «&#8239;Annex 4: G7 Expert Group on Open Science&#8239;». Turin. http://www.g8.utoronto.ca/science/2017-G7-Annex4-Open-Science.pdf *G8 Science and Technology Ministers. 2013. «&#8239;G8 Science Ministers’ Statement&#8239;». London. http://www.g8.utoronto.ca/science/G8_Science_Meeting_Statement_12_June_2013.pdf *Gouvernement du Canada. 2016. ''Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques''. Ottawa. http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] kxdanrpnis50g3crdw7zl8s2lxzuyoa Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques 0 82173 745018 744853 2025-06-18T21:04:15Z LodestarChariot2 120009 /* Liste des références */ 745018 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' À la mi-2016, les organismes subventionnaires fédéraux—les [http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/193.html Instituts de recherche en santé du Canada] (IRSC), [http://www.nserc-crsng.gc.ca/index_fra.asp le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada] (CRSNG) et le [http://www.sshrc-crsh.gc.ca/home-accueil-fra.aspx Conseil de recherches en sciences humaines] (CRSH)—ont publié une [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html déclaration de principes sur la gestion des données numériques]. Son objectif est&nbsp;: <blockquote> de promouvoir l’excellence dans les pratiques de gestion et d’intendance des données numériques de travaux de recherche financés par les organismes. La déclaration de principes s’appuie sur les politiques existantes des organismes et aide les chercheurs, les communautés de chercheurs et les établissements de recherche à répondre aux exigences actuelles et futures des organismes en matière de gestion des données de recherche. (s.p.) Les trois organismes réaffirment leur engagement à rendre les résultats de la recherche qu’ils financent aussi accessibles que possible afin de «&#8239;faire progresser les connaissances, d’éviter la duplication de la recherche, d’encourager la réutilisation des résultats, de maximiser les avantages de la recherche pour les Canadiens et de mettre en valeur les réalisations des chercheurs canadiens&#8239;» (s.p.). </blockquote> La Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques fait référence à plusieurs politiques avec lesquelles elle s’aligne, y compris les politiques canadiennes telles que [http://www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/fra/h_07472.html ''Un moment à saisir pour le Canada&nbsp;: Aller de l’avant dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation'']'' ''(2014), le [http://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-du-canada-gouvernement-ouvert-2014-2016#True ''Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert'']'' ''(2014), ainsi que les politiques internationales pour lesquelles le Canada a montré son soutien comme la [http://acts.oecd.org/Instruments/ShowInstrumentView.aspx?InstrumentID=157 ''Déclaration sur l’accès aux données de la recherche financée par des fonds publics''] (2004) de l’OCDE, la [https://www.opengovpartnership.org/open-government-declaration ''Déclaration de gouvernement ouvert''] (2011) et la [https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/206801/G8_Science_Meeting_Statement_12_June_2013.pdf ''Déclaration des ministres des Sciences du G8''] (2013). Au sein des organismes, le CRSH a eu une [http://www.sshrc-crsh.gc.ca/about-au_sujet/policies-politiques/statements-enonces/edata-donnees_electroniques-fra.aspx politique sur l’archive des données de recherche] depuis 1990 et la [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html ''Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications''] (2015) comprend une clause spéciale pour les données de recherche financées par les IRSC. La déclaration est divisée en deux sections principales : «&#8239;Attentes&#8239;» et «&#8239;Responsabilités&#8239;». Elle décrit les attentes de meilleurs pratiques en ce qui concerne&nbsp;: * Planification de la gestion des données * Contraintes et obligations * Respect des normes * Collecte et entreposage * Métadonnées * Préservation, conservation et partage * Communication en temps opportun * Reconnaissance et citation * Efficacité et coûts-avantages La déclaration reconnaît aussi que «&#8239;s’assurer que l’environnement des données de recherche est robuste et ouvert au Canada&#8239;» nécessite des investissements de l’ensemble de l’écosystème de la recherche. Ainsi, la déclaration décrit les responsabilités des '''chercheurs''', des '''communautés de chercheurs''', des '''établissements de recherche''' et des '''bailleurs de fonds de recherche '''afin de répondre aux attentes énoncées. La déclaration a été distribuée sous forme d'ébauche et les commentaires ont été invités entre le 17 juillet et le 4 septembre 2015. Les organismes ont reçu 44 réponses pendant cette période. Selon Jeremy Geelen, analyste des politiques au CRSH, les réponses à l'ébauche se concentraient sur six domaines de préoccupation&nbsp;: 1) les lacunes dans les capacités physiques et humaines, qui nécessitaient un financement; 2) la sensibilisation des chercheurs à la justification et aux éléments de la gestion des données; 3) des conseils sur les meilleures pratiques de gestion des données; 4) l'applicabilité de la déclaration aux sciences humaines; 5) équilibrer la liberté disciplinaire et l'interopérabilité; 6) le rôle des institutions de recherche dans la garantie du respect de l'éthique. La déclaration révisée a tenté de répondre à ces préoccupations. Cette déclaration a reçu le soutien de plusieurs universités canadiennes, comme [http://researchdata.library.ubc.ca/share/support-for-the-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management-in-ubc/ l'Université de la Colombie-Britannique], ainsi que plusieurs organismes de recherche. [http://www.carl-abrc.ca/fr/ L’Association des bibliothèques de recherche du Canada] (ABRC) a également exprimé son fort soutien. L’ABRC a noté que la déclaration est liée à la métaphore populaire de l'écosystème pour la gestion des données, qui «&#8239;exprime l'interdépendance des nombreuses personnes engagées dans l'infrastructure de données de recherche &#8239;» (s.p.). L’ABRC avait [http://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2016/03/2015_ABRC_reponse_declaration_DDM_FR.pdf déjà répondu] à l’ébauche de la déclaration. Portage, une initiative nationale de gestion des données de recherche qui a été lancée par l'ABRC en 2015, [https://portagenetwork.ca/fr/nouvelles/declaration-de-principes-donnees/ a également accueilli favorablement] la Déclaration de principes sur la gestion des données numériques. Au cœur de la déclaration se trouve un désir de gérer et partager correctement les données numériques, afin d'assurer un «&#8239;environnement des données de recherche est robuste et ouvert au Canada&#8239;» (s.p.). Cependant, les auteurs déclarent également que «&#8239;'''toutes les données doivent être gérées, mais il n’est pas nécessaire de partager ou de préserver toutes les données'''&#8239;» (s.p.), appelant pour une considération des coûts et des avantages de faire cela. Tout en exprimant un fort désir de la part des organismes de rendre les résultats de la recherche qu'elles financent aussi accessibles que possible, la déclaration ne suggère pas quelles pourraient être les limites de l'ouverture et de l'accessibilité. Toutefois, cela n'est pas nécessairement inhabituel dans les stratégies de gestion des données. Le Wellcome Trust au Royaume-Uni, qui est l'un des principaux bailleurs de fonds pour la recherche scientifique dans le monde, a développé une politique de données ouvertes innovante et complète, mais reconnaît également que dans certaines circonstances, des contrôles et des limites sont nécessaires (s.p.). Dave Carr, membre de l'équipe de recherche ouverte de Wellcome, reconnaît l'importance de la flexibilité pour la gestion et le partage des données. Par exemple, protéger la vie privée et la confidentialité des participants à la recherche ou assurer la protection de la propriété intellectuelle est sécurisé et utilisé pour développer un nouveau produit de santé ou d'innovation. Bien que la Déclaration de principes du Canada n'aborde pas explicitement les raisons possibles des limitations, sa reconnaissance du besoin potentiel de ces limitations est conforme à de nombreuses politiques de gestion de données et de données ouvertes. En s’addressant à l'Université Queen's en mai 2017, Jeremy Geelen a présenté la déclaration dans le cadre d'une plus grande initiative sur la gestion des données des trois organismes et a indiqué que les trois organismes consulteront les membres de sa communauté au sujet du projet de politique de gestion des données pendant le printemps et l’été de 2017. ==Liste des références== *Carr, David. 2017. «&#8239;Our new policy on sharing research data: what it means for you&#8239;». Wellcome Trust, Londres. https://wellcome.ac.uk/news/our-new-policy-sharing-research-data-what-it-means-you. *Geelen, Jeremy. 2017. «&#8239;Tri-Agency Data Management Policy Initiative&#8239;». Présentation à l’Université Queen’s. http://library.queensu.ca/sites/default/files/Data%20Day%202017/geelan.pdf. *Gouvernement du Canada. 2016. ''Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques. ''Ottawa. http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html *Wellcome Trust. 2017. «&#8239;Policy on data, software and materials management and sharing&#8239;». London. https://wellcome.ac.uk/funding/managing-grant/policy-data-software-materials-management-and-sharing. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 8pbn1utv8ysrre79p2e2fyx7r58m9du Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité 0 82174 745019 744855 2025-06-18T21:08:04Z LodestarChariot2 120009 /* Liste de références */ 745019 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Sarah Milligan, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En octobre 2017, un collectif français de chercheurs et professionnels de l’édition scientifique travaillants sur les segments «&#8239;Open Access&#8239;» et «&#8239;édition scientifique publique&#8239;» de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN) ont publié un appel pour la science ouverte et la bibliodiversité. L’appel de Jussieu se structure en fonction des objectifs et des défis définis par l’[https://www.government.nl/topics/science/documents/reports/2016/04/04/amsterdam-call-for-action-on-open-science Appel à l’action sur la science ouverte d’Amsterdam] (2016), la [https://www.coar-repositories.org/news-media/coar-and-unesco-joint-statement-about-open-access/ Déclaration commune] de l’UNESCO et de la Confederation of Open Access Repositories (2016), la [http://libereurope.eu/wp-content/uploads/2016/05/Statement-on-the-Amsterdam-Call-for-Action.pdf déclaration de LIBER] en réponse à l’appel d’Amsterdam (2016), et le [https://www.icsu.org/publications/open-access-to-scientific-data-and-literature-and-the-assessment-of-%20research-by-metrics rapport sur le libre accès] de l’International Council for Science (2014). Faisant écho au secrétaire d’État néerlandais au ministre des Science, Sander Dekker, selon lequel l’importance du libre accès n’est plus un sujet de discussion (Press release, 2016), ce document est un appel à l’action. Il présente huit points visant à promouvoir un modèle d’édition scientifique au libre accès qui favorise la bibliodiversité et l’innovation&nbsp;: # L’accès ouvert doit s’accompagner d’un soutien à la diversité des acteurs de la publication scientifique –- la '''bibliodiversité''' -– qui mette fin à la domination par un petit nombre d’entre eux dictant de ce fait leurs conditions aux communautés scientifiques ; # Le développement de modèles innovants de publication scientifique doit être une '''priorité budgétaire''' car il constitue un investissement pour obtenir des services qui correspondent aux besoins réels des chercheurs à l’ère numérique ; # Des '''expérimentations''' doivent être soutenues au niveau des pratiques d’écriture (publication des données associées), des procédures d’expertise (évaluation ouverte), des services éditoriaux sur les contenus (Édition web au-delà du PDF), des services additionnels (fouille de texte) ; # Les '''systèmes d'évaluation de la recherche''' doivent être profondément réformés et adaptés aux nouvelles pratiques de communication scientifique; # Les '''investissements dans le développement d’outils open source''' sur lesquels reposent ces pratiques innovantes doivent être multipliés et coordonnés ; # La communauté scientifique a besoin '''d’un cadre juridique stable et sécurisé''' dans les différents pays pour bénéficier de services performants de fouille de texte sur les publications scientifiques qui en intensifient l’usage ; # Les communautés scientifiques doivent avoir accès à des '''infrastructures nationales et internationales '''qui garantissent la préservation et la circulation des connaissances contre toute privatisation des contenus. Des modèles économiques doivent être trouvés pour assurer la pérennité de ces dispositifs ; # Priorité doit être donnée aux '''modèles économiques de publication qui n’impliquent le paiement''' ni par les auteurs pour publier, ni par les lecteurs pour accéder aux textes. De nombreux modèles économiques équitables existent, par soutien institutionnel, par implication ou souscription des bibliothèques, par commercialisation de services premium, par financements participatifs, par constitution d’archives ouvertes, qui ne demandent qu’à être étendus et généralisés. (Appel de Jussieu, s.p.) Depuis son publication, l’Appel de Jussieu a été fréquemment référencé sur [https://twitter.com/JussieuCall Twitter], de nombreux utilisateurs exprimant leur soutien et félicitant leurs institutions pour avoir signé l’appel ou les encourageant à le faire. Le [http://www.snesup.fr/ SNESUP-FSU], le syndicat national de l’enseignement supérieur en France, a souligné l’Appel de Jussieu dans le numéro de l’automne 2017 de leur magazine ; il a également été présenté dans le magazine scientifique populaire, [https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/appel-de-jussieu-pour-le-libre-acces-des-publications-scientifiques_118206 ''Sciences et Avenir'']. Au moment de la rédaction, l’Appel de Jussieu a été signé par 49 institutions de recherche et enseignement supérieur, dont deux institutions canadiennes&nbsp;: l’Université de Montréal and Université Laval. Il a également été signé par 14 organismes professionnels de l’information scientifique et technique, y compris l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC), qui a noté que l’appel cadre bien avec les objectifs de leur [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/feuille-de-route-de-labrc/ feuille de route sur la communication savante] ; et 20 éditions scientifiques et sociétés savantes, incluant Érudit et l’Association science et bien commun. Érudit et le Public Knowledge Project (PKP) ont [https://apropos.erudit.org/fr/signature-de-lappel-de-jussieu/ appui conjointement] l’Appel Jussieu qui s’aligne sur leur conviction du besoin urgent «&#8239;de redéfinir les rapports de forces dans le milieu de la publication savante pour une circulation libre des savoirs&#8239;» (s.p.). En plus des signataires institutionnels, l’Appel de Jussieu a [http://jussieucall.org/support.html été salué] par le partisan du libre accès, Peter Suber et par le secrétaire exécutif du Conseil latino-americain des sciences sociales, Pablo Gentili. Suber a écrit une article de blogue entitulé, “[https://plus.google.com/+PeterSuber/posts/DwXSjcDKGJA Half a dozen reasons why I support the Jussieu Call for Open Science and Bibliodiversity]” (Une demi-douzaine de raisons que je soutiens l’Appel de Jussieu pout la Science ouverte et le bibliodiversité), et a exprimé son soutien au terme bibliodiversité. Il a décrit la bibliodiversité comme une écosystème de composants interopérables libres et ouverts, conformes aux standards ouverts, offrant robustesse, modularité, flexibilité, liberté de créer de meilleurs modules sans réécrire tout le système, liberté de choisir les modules qui répondent le mieux aux besoins locaux, et la liberté d’évoluer pour répondre aux besoins mondiaux sans d’abord surmonter les contraintes centralisées ou les décideurs qui ne répondent pas » (s.p.). ==Liste de références== *«&#8239;Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité&#8239;». 2017. ''jussieucall.org''. http://jussieucall.org/index-FR.html. *Niemann, Tanja, et Brian Owen. 2017. «&#8239;Érudit et PKP appuient l’Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité&#8239;». ''Érudit''. https://apropos.erudit.org/fr/signature-de-lappel-de-jussieu/. *«&#8239;Press Release: All European scientific articles to be freely accessible by 2020.&#8239;» 2016. ''Netherlands Presidency Council of the European Union''. https://web.archive.org/web/20161007111302/http://english.eu2016.nl:80/binaries/eu2016-en/documents/press-releases/2016/05/27/all-european-scientific-articles-to-be-freely-accessible-by-2020/press-release-all-european-scientific-articles-to-be-freely.pdf *Suber, Peter. 2017. «&#8239;Half a dozen reasons why I support the Jussieu Call for Open Science and Bibliodiversity&#8239;». ''Google Plus''. https://plus.google.com/+PeterSuber/posts/DwXSjcDKGJA [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 0qg0t2ste0ekfxtwq9zyib6lozgifta Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs 0 82175 745020 744857 2025-06-18T21:13:54Z LodestarChariot2 120009 /* Sources */ 745020 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Kimberly Silk, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' ORCID est une organisation à but non lucratif qui fournit un identifiant persistant qui distingue les chercheurs et chercheuses individuels au sein de l'écosystème de recherche mondial. Les chercheurs et chercheuses s'inscrivent pour un identifiant ORCID unique et gratuit sur le site Web ORCID.org, puis ajoutent leurs informations professionnelles; les publications peuvent être ajoutées manuellement ou automatiquement récoltées à partir d'autres systèmes tels que Scopus, ResearcherID et LinkedIn. Les identifiants ORCID bénéficient aux chercheurs et chercheuses de multiples façons&nbsp;: #en s'assurant qu'ils sont identifiés de façon unique et connectés à leurs contributions et affiliations; #en réduisant le fardeau administratif associé à la soumission de publications, aux demandes de subventions et autres travaux de recherche; #en donnant aux chercheurs et chercheuses le contrôle sur ce que et combien d'informations à partager publiquement, ou avec leurs institutions. Au moment de la rédaction de cet article, il y a plus de 4,4 millions d'iD ORCID actifs représentant des chercheurs et chercheuses de toutes les disciplines et de partout dans le monde. [https://orcid.org/0000-0003-0464-5036 Andrew Dunning], chercheur et chargé de cours à l'Université de Toronto, [https://orcid.org/blog/2018/02/15/create-sustainable-research-portfolio-orcid décrit les avantages d'utiliser ORCID] du point de vue d'un chercheur: <blockquote> «&#8239;Avec ORCID, vous pouvez exploiter les archives publiques de votre recherche. Il vous permet de relier toutes ces données ensemble dans une page pratique sur vous-même que vous pouvez ensuite partager publiquement avec d'autres ou garder pour vous. Les organisations de confiance peuvent également intégrer ORCID, et vous pouvez choisir de partager avec elles les informations de votre enregistrement. J'utilise mon iD comme liste maîtresse en ligne de toutes mes publications&nbsp;: c'est le lien parfait pour donner à quelqu'un qui veut lire ce que j'ai fait récemment, me présenter lors d'une conférence, ou me considérer pour un nouveau poste.&#8239;» </blockquote> ORCID est soutenu par les frais des organisations membres d'ORCID composées d'organismes de recherche, d'éditeurs, de bailleurs de fonds, d'associations professionnelles et d'autres parties prenantes de l'écosystème de la recherche. Au moment de la rédaction, ORCID est soutenu par 840 membres organisationnels, dont 17 membres de consortiums; les membres des consortiums représentent des communautés de pratique au niveau régional et national. L'Australie, le Canada, la Norvège, l'Italie, la Finlande, la Belgique, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et Taïwan sont tous membres de consortiums d'ORCID. ORCID-CA, le consortium ORCID au Canada, a été créé en 2017 par un groupe de travail d'intervenants canadiens qui sont tous profondément engagés à soutenir la recherche, l'érudition et l'innovation au Canada. Le Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR) gère la licence ORCID et héberge le spécialiste du soutien aux membres ORCID-CA qui offre un soutien de première ligne et sert de contact principal pour les membres dans les deux langues officielles. À ce jour, ORCID-CA compte 31 membres représentant des universités et des organismes de recherche à travers le Canada. Pour les universités, l'utilisation d'ORCID améliore la qualité des données pour la production de résultats de recherche à des fins de gestion institutionnelle, améliore le profil de recherche d'une institution en améliorant la visibilité et la découvrabilité des résultats de recherche, et réduit les coûts. Pour les bailleurs de fonds, l'intégration d'ORCID dans leurs processus de recherche facilite les rapports sur les réseaux de recherche et les résultats des chercheurs et chercheuses, les résultats et l'impact de la recherche financée, et apporte une plus grande transparence sur la recherche financée et les résultats associés avec le flux de ressources de développement, ce qui est essentiel pour l'analyse des lacunes et la stratégie de l'agence de financement. Plusieurs plateformes de systèmes de financement ont intégré l'ORCID, ce qui a facilité l'adoption d'ORCID par les bailleurs de fonds de la recherche. À partir de 2014, plusieurs bailleurs de fonds ont commencé à demander aux candidats d'inclure leurs IDC ORCID; Au moment d'écrire ces lignes, les bailleurs de fonds qui ont besoin d'ORCID sont Wellcome Trust (Royaume-Uni), l'Institut national de recherche en santé (UK), le Department of Transportation (US) et le Swedish Research Council. Bien que les bailleurs de fonds au Canada n'aient pas mandaté des chercheurs et chercheuses pour utiliser leurs IDC ORCID dans les subventions de recherche, certains envisagent d'utiliser des identificateurs numériques uniques, tels que les IDC ORCID, dans le processus de demande. ORCID renforce le développement des bourses et des politiques au Canada en fournissant une méthode efficace de surveillance de la santé et du rendement du système national de recherche, menant à une meilleure compréhension du système national et à des politiques plus éclairées. L'adoption d'ORCID rehausse également le profil de recherche de la nation en améliorant la visibilité et la découvrabilité des extrants et des impacts de la recherche, en créant de plus grandes possibilités de collaboration internationale et d'accès à la recherche canadienne. ==Sources== *Canadian Research Knowledge Network. 2017. «&#8239;ORCID-CA, the ORCID Consortium in Canada, to Provide Canadian Institutions and Organizations the Opportunity to Obtain Premium Membership to ORCID&#8239;». Canadian Research Knowledge Network. mai 2017. [https://www.crkn-rcdr.ca/en/orcid-ca-orcid-consortium-canada-provide-canadian-institutions-and-organizations-opportunity-obtain https://www.crkn-rcdr.ca/en/orcid-ca-orcid-consortium-canada-provide-canadian-institutions-and-organizations-opportunity-obtain]. *Haak, Laure. 2015. «&#8239;Research Funders and ORCID: New Members, Mandates, and Platforms&#8239;». Texte. 2 décembre 2015. [https://orcid.org/blog/2017/02/15/research-funders-and-orcid-new-members-mandates-and-platforms https://orcid.org/blog/2017/02/15/research-funders-and-orcid-new-members-mandates-and-platforms]. *ORCID-CA Consortium. 2017a. «&#8239;About ORCID-CA&#8239;». ORCID-CA Consortium. mai 2017. [https://orcid-ca.org/about https://orcid-ca.org/about]. *———. 2017b. «&#8239;ORCID-CA Benefits&#8239;». ORCID-CA. mai 2017. [https://orcid-ca.org/benefits https://orcid-ca.org/benefits]. *———. 2017c. «&#8239;ORCID-CA Statement of Principles&#8239;». ORCID-CA Consortium. [https://orcid-ca.org/sites/default/files/inline-files/ORCID%20CA%20Joint%20Statement%20of%20Principles-Final%20%28EN%29.pdf https://orcid-ca.org/sites/default/files/inline-files/ORCID%20CA%20Joint%20Statement%20of%20Principles-Final%20%28EN%29.pdf]. *Paglione, Laura. 2012. «&#8239;About ORCID&#8239;». Text. ORCID.org. 17 août 2012. [https://orcid.org/content/about-orcid https://orcid.org/content/about-orcid]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 2kvr2iyoag12ph65xcp0b500eon9ruy Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le gouvernement ouvert 0 82176 745021 744859 2025-06-18T21:26:24Z LodestarChariot2 120009 /* Bibliographie */ 745021 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Kimberly Silk, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le gouvernement ouvert indique que les citoyens ont accès aux publications, registres et données du gouvernement, afin de permettre au public d'observer les activités du gouvernement et que le gouvernement soit ouvert à l'examen public. Souvent associé à la transparence et à la responsabilité, le gouvernement ouvert est largement considéré comme une caractéristique de la démocratie moderne. Le gouvernement ouvert permet également une diffusion plus efficace de l'information, ce qui facilite un niveau plus élevé d'engagement civique. Bien qu'il n'existe pas encore une seule définition acceptée, la description fournie par l'OCDE est claire et succincte&nbsp;: <blockquote> «&#8239;Le gouvernement ouvert – c’est-à-dire l’ouverture des processus, documents et données administratifs à la curiosité et à la vigilance du public – apparaît aujourd’hui comme l’un des piliers d’une société démocratique. Une transparence et une participation du public accrues non seulement favorisent des politiques et des services de meilleure qualité, mais elles peuvent aussi promouvoir l’intégrité du secteur public, qui est une chose essentielle pour restaurer la confiance des citoyens dans l’impartialité et la fiabilité des administrations publiques.&#8239;» (L[http://www.oecd.org/fr/gouvernance/forum-mondial-gouvernance-publique/gouvernementouvert/ ’Organisation de coopération et de développement économiques 2018]) </blockquote> Le gouvernement du Canada a annoncé sa propre [https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=28108 Directive sur le gouvernement ouvert] en octobre 2014, qui stipule&nbsp;: <blockquote> «&#8239;La présente directive a pour objet de maximiser la communication de l'information et des données gouvernementales à valeur opérationnelle afin d'appuyer la transparence, la reddition de comptes ainsi que la mobilisation des citoyens et d'optimiser les avantages socioéconomiques au moyen de la réutilisation, sous réserve des restrictions s'appliquant à la protection de la vie privée, à la confidentialité et à la sécurité.&#8239;» (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada 2014) «&#8239;Les Canadiens et les Canadiennes peuvent trouver et utiliser l'information et les données du gouvernement du Canada afin d'appuyer la reddition de comptes, de faciliter les analyses à valeur ajoutée, d'optimiser les avantages socioéconomiques grâce à la réutilisation, et de soutenir l'engagement constructif avec leur gouvernement.&#8239;» (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada 2014) </blockquote> Le mouvement du gouvernement ouvert au niveau international est dirigé par le Partenariat pour un gouvernement ouvert, une initiative multilatérale dont le but est de faire en sorte que les gouvernements du monde entier s'engagent à promouvoir un gouvernement ouvert. Lancés en 2011, les pays membres doivent «&#8239;entériner une [https://www.opengovpartnership.org/d-claration-commune-pour-un-gouvernement-ouvert Déclaration Commune pour un Gouvernement Ouvert], élaborer un plan d'action national élaboré en consultation publique et s'engager à rendre compte de leurs progrès à l'avenir.&#8239;» Actuellement, 75 pays participants, dont le Canada, qui a rejoint en 2011. L'accès au gouvernement ouvert inclut les données ouvertes. «&#8239;[https://codx.ca/ Canada’s Open Data Exchange ]&#8239;» (ODX) du Canada est un réseau de partenaires qui s'est engagé à simplifier l'accès aux données ouvertes au Canada. Alors que ODX se concentre sur l'amélioration de l'accès à des fins commerciales, leur site est ouvert à tous. ODX a récemment [https://codx.ca/whats-popular-on-government-of-canadas-open-data-portal/ publié un article] décrivant les données les plus populaires consultées sur [https://ouvert.canada.ca/fr/donnees-ouvertes le portail de données ouvertes] du gouvernement du Canada. L'article signale que 78 854 jeux de données étaient disponibles sur le portail à la fin de janvier 2018. En 2017, il y avait en moyenne 117 351 visites sur le portail par mois. L'ensemble de données le plus populaire est «&#8239;Fuel Consumption Ratings&#8239;», qui est téléchargé plus de 3300 fois par mois. Le gouvernement ouvert existe au Canada aux niveaux provincial, territorial et municipal. Au moment d'écrire ces lignes, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick sont les seules provinces à ne pas avoir de programme gouvernemental ouvert, bien que les municipalités de ces provinces - Winnipeg et Brandon, Fredericton et Saint John - organisent des initiatives ouvertes. De même, bien que le Yukon et le Nunavut ne disposent pas d'initiatives gouvernementales ouvertes, Whitehorse accueille un portail gouvernemental ouvert et Iqaluit coordonne une initiative gouvernementale ouverte. Une liste à jour des initiatives du gouvernement ouvert provincial et municipal du Canada est disponible auprès du [https://ouvert.canada.ca/fr/cartes/donnees-ouvertes-au-canada gouvernement du Canada]. Pour le chercheur, l'accès à l'information gouvernementale est très précieux. [http://www.carl-abrc.ca/fr/influencer-les-politiques/gouvernement-ouvert-2/ L'Association des bibliothèques de recherche du Canada] (ABRC) appuie le gouvernement ouvert, affirmant qu'un gouvernement ouvert, comme la science ouverte, «&#8239;accélère les découvertes scientifiques et favorise la collaboration et la coordination entre pays, ce qui, en fin de compte, appuie la prospérité économique&#8239;» (Association canadienne des bibliothèques de recherche, 2015). En avril 2017, [http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/fra/accueil l'Examen du soutien fédérale aux sciences], rédigé par un groupe de neuf scientifiques parmi les plus éminents du Canada et présidé par l'ancien président de l'Université de Toronto, David Naylor, a reconnu la science ouverte comme une nouvelle tendance à surveiller. À une époque où «&#8239;l'ouverture&#8239;» est une force motrice, l'information et les données publiques ouvertes jouent un rôle important dans la progression vers l'érudition ouverte. ==Bibliographie== *Association des bibliothèques de recherche du Canada. 2018. «&#8239;Gouvernement ouvert&#8239;». Association des bibliothèques de recherche du Canada (blog). 2018. [http://www.carl-abrc.ca/fr/influencer-les-politiques/gouvernement-ouvert-2/ http://www.carl-abrc.ca/fr/influencer-les-politiques/gouvernement-ouvert-2/]. *L’Organisation de coopération et de développement économiques. 2018. «&#8239;Gouvernement Ouvert&#8239;». L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques. 2018. [http://www.oecd.org/fr/gouvernance/forum-mondial-gouvernance-publique/gouvernementouvert/ http://www.oecd.org/fr/gouvernance/forum-mondial-gouvernance-publique/gouvernementouvert/]. *Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. 2014. «&#8239;Directive sur le gouvernement ouvert&#8239;». Gouvernement du Canada. 8 octobre 2014. [https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=28108 https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=28108]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] b352lpbxf8rn5v9o5sc9qw15aicshx7 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations de l'édition à libre accès en Europe 0 82177 745022 744861 2025-06-18T21:35:09Z LodestarChariot2 120009 /* Les sources */ 745022 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Kimberly Silk, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Pendant plusieurs années, les établissements d'enseignement supérieur du monde entier ont lutté pour s'attaquer au modèle d'édition savante non durable. À mesure que les tarifs des éditeurs pour les abonnements aux revues continuent d'augmenter, les budgets des bibliothèques universitaires stagnent ou sont étirés au point où des choix difficiles doivent être faits en ce qui concerne les revues savantes à abandonner et celles à conserver. Souvent, les ressources pour soutenir les disciplines «&#8239;STEM&#8239;» sont prioritaires par rapport à celles pour les sciences sociales et humaines, en raison du fait que les disciplines «&#8239;STEM&#8239;» attirent historiquement plus de financement et une plus grande inscription des étudiants. Dans toutes les disciplines, les bibliothèques universitaires subissent beaucoup de pression de la part des professeurs pour maintenir les collections savantes qui sont cruciales pour la recherche. Alors que les efforts d'achat de consortiums ont aidé à répondre à l'escalade des coûts d'abonnement à court terme, des approches plus durables sont nécessaires à long terme. En Europe, où les négociations d'éditeurs se font souvent au niveau national plutôt qu'institutionnel, les universités font pression pour que les revues savantes deviennent libre accès, en partie grâce au mandat de l'UE de rendre tous les articles scientifiques disponibles gratuitement d'ici 2020 (European Commission 2017). Les institutions exercent une pression considérable sur les éditeurs pour qu'ils acceptent des accords de licence à l'échelle nationale, sous peine de voir disparaître complètement la licence. En juillet 2017, quatre grandes institutions berlinoises ont annoncé qu'elles ne renouvelleraient pas leurs licences avec Elsevier et que la licence serait annulée à la fin de 2017 (Mehta 2018). Les consortiums Project Deal de l'Allemagne ont renégocié les négociations avec Elsevier, après la rupture des discussions en décembre. En février, les négociations entre Springer Nature et le consortium Couperin en France ont échoué, et les chercheurs s'attendent à perdre bientôt l'accès à ces revues (Matthews 2018). En mai, un consortium de 85 établissements d'enseignement supérieur et de recherche en Suède a annoncé qu'il ne renouvellerait pas son accord avec Elsevier, qui expirera en juin 2018 (Havergal 2018). Fait intéressant, malgré les avertissements des éditeurs selon lesquels l'accès serait coupé, dans de nombreux cas, les chercheurs continuent d'avoir accès aux articles savants. Ces négociations avec les éditeurs sont dans une impasse principalement parce que les éditeurs refusent de bouger en libre accès, car ils croient que leur modèle des frais de publication d’articles - où les auteurs (ou leurs institutions, pour leur compte) paient une redevance pour ouvrir leur article. Accès - est une solution raisonnable. Les institutions ne sont pas d'accord, citant le fait que la tarification des frais d'abonnement institutionnels sur les frais de publication d’articles ont une erreur car le coût de l'ouverture de l'article a déjà été couvert par l'auteur ou l'institution de l'auteur. Les institutions en Amérique du Nord, qui subissent les mêmes pressions budgétaires que leurs homologues européennes, quittent également leurs accords de licence&nbsp;: comme l'a signalé Rick Anderson l'an dernier et plus de 20 institutions ont annulé leurs gros contrats à ce jour, et on s'attend à ce que la dynamique se renforce (SPARC 2018, Anderson 2017, McKenzie 2018). Les institutions canadiennes font face au désavantage supplémentaire de la faiblesse du dollar canadien. Les bibliothèques universitaires du Canada examinent leurs données d'utilisation de revues et de citations pour déterminer les titres essentiels aux besoins de recherche; cette méthodologie, utilisée pour la première fois à l'Université de Montréal en 2015 et par 28 bibliothèques universitaires canadiennes en 2017, fournit des données supplémentaires pour éclairer la prise de décision concernant le dégroupage ou la sortie d'ententes consortiales (Canadian Research Knowledge Network 2018). Malgré les déclarations du Groupe des universités de recherche canadiennes U15, du Conseil des bibliothèques universitaires de l'Ontario et de l'Association des bibliothèques de recherche du Canada, tous les éditeurs avertis estiment que les retombées économiques de la situation actuelle des revues savantes sont insoutenables (Shearer 2018; Brin 2016, Groupe U15 des universités canadiennes de recherche 2017, 15), les éditeurs ne répondent pas avec de nouvelles solutions. Dans un récent rapport, l'Association canadienne des bibliothèques de recherche a fait plusieurs recommandations, notamment continuer d'appuyer les bibliothèques et les consortiums de bibliothèques dans leur opposition aux augmentations de prix, continuer à sensibiliser à ce modèle insoutenable à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté savante; investir dans des modèles d'édition alternatifs et durables. Sur la base des décisions difficiles prises par les institutions dans le monde, il se peut que nous ayons finalement atteint un point de basculement où le changement se produira. ==Les sources== *Anderson, Rick. 2017. «&#8239;When the Wolf Finally Arrives: Big Deal Cancellations in North American Libraries&#8239;». The Scholarly Kitchen. 1 mai 2017. 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[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] jdcnl82l3bbxoxonm9nhiasm6ky5luq Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada 0 82178 745023 744863 2025-06-18T21:56:05Z LodestarChariot2 120009 /* Citations */ 745023 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Kimberly Silk, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le budget fédéral de 2018, publié le 27 février 2018, profitera grandement à la recherche au Canada. Le budget comprend un financement de 925 millions de dollars sur cinq ans accordés aux organismes des trois conseils&nbsp;: Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). De plus, le Fonds de soutien à la recherche recevra 231 millions de dollars sur cinq ans pour financer les coûts indirects de la recherche et 210 millions de dollars sur cinq ans pour le Programme des chaires de recherche du Canada (CRC), ce qui pourrait ajouter 250 nouvelles chaires d'ici 2020-2021. Le document sur le budget indique que cette augmentation aidera les chercheurs en début de carrière et augmentera le nombre de femmes qui sont candidates aux CDE (Gouvernement du Canada, 2018). Le budget de 2018 porte sur plusieurs recommandations formulées dans le Rapport d'examen des sciences fondamentales - connu sous le nom de [http://www.examenscience.ca/eic/site/059.nsf/fra/accueil Rapport Naylor] - publié en avril 2017, y compris l'augmentation du financement des trois conseils, un nouveau fonds des trois conseils interdisciplinaire à risque élevé, et proposé un financement stable pour la Fondation canadienne pour l'innovation. Voir notre [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/examen-du-soutien-federal-aux-sciences/ résumé du rapport Naylor] pour en savoir plus. La communauté de la recherche a répondu positivement au budget, bien que beaucoup aient suggéré qu'un tel investissement se fait attendre depuis longtemps. Guy Laforest, président de la Fédération des sciences humaines, a qualifié le budget d ‘ «&#8239;acompte important&#8239;» qui aide à «&#8239;inverser les années de sous-investissement&#8239;» dans la recherche en sciences humaines (Shen, 2018). L'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a également réagi positivement au budget de 2018, reconnaissant en particulier les 572 millions de dollars promis pour soutenir une stratégie nationale d'infrastructure de recherche numérique. Dans un communiqué de presse, la présidente de l'ABRC, Donna Bourne-Tyson, a déclaré&nbsp;: «&#8239;Reflétant les recommandations du Conseil de direction sur l'infrastructure de recherche numérique, dans lesquelles l'ABRC a joué un rôle actif, ce nouveau financement renforcera l'écosystème DRI et aidera les chercheurs canadiens à l'avenir, un Canada innovateur et compétitif à l'échelle internationale&#8239;» (Morin, 2018). Pour ce qui est de l'incidence du budget sur les bourses ouvertes, les 215,5 millions de dollars promis au CRSH sur cinq ans apporteront un soutien, tout comme le financement des chaires de recherche du Canada pour les chercheurs en début de carrière; Les chercheurs en sciences humaines et sociales et en début de carrière comptent parmi les plus ardents défenseurs des approches ouvertes de la recherche au Canada. Un tel investissement servira à tirer parti des mouvements positifs dans cette direction déjà en cours. ==Citations== *Gouvernement du Canada. (27 février 2018). «&#8239;Budget 2018: Home&#8239;». Récupéré 5 juin 2018, depuis https://www.budget.gc.ca/2018/home-accueil-en.html *Morin, J. (28 février 2018). «&#8239;CARL Pleased to See New Investments in Budget 2018 that Aim to Strengthen Research, Innovation and Reconciliation in Canada&#8239;». Récupéré 5 juin 2018, depuis http://www.carl-abrc.ca/news/new-investments-support-digital-research-infrastructure-strategy-budget-2018/ *Shen, A. (28 février 2018). «&#8239;Budget 2018 gives a major boost to fundamental research in Canada&#8239;». Récupéré 3 julliet 2018, depuis https://www.universityaffairs.ca/news/news-article/budget-2018-gives-major-boost-fundamental-research-canada/ [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] muak8n8qlv04z8jobr498411a10kpgq Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir les outils d'annotation 0 82179 745024 744865 2025-06-18T22:02:15Z LodestarChariot2 120009 /* References */ 745024 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Kimberly Silk, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' L'annotation ouverte est la possibilité de contribuer librement à du contenu en ligne, généralement sur le Web, tel que des documents, des images et des vidéos. L'annotation ouverte en tant que concept a été adoptée de manière prédominante par les chercheurs des humanités numériques, un groupe qui a une longue histoire de collaboration en ligne. Un projet d'annotation ouverte précoce, le projet [http://www.openannotation.org/index.html Open Annotation Collaboration], a été lancé en 2009 et achevé en 2013. Hébergé à l'Université de l'Illinois et financé par la Fondation Andrew W. Mellon, le projet a «&#8239;facilitated the emergence of a web and resource-centric interoperable annotation environment that allows leveraging annotations across the boundaries of annotation clients, annotation servers, and content collections&#8239;» (University of Illinois 2013). Le projet a éclairé le travail de [https://www.w3.org/community/openannotation/ l'Open Annotation Community Group], un groupe communautaire du World Wide Web Consortium (W3C) qui se concentre sur le développement d'une spécification commune basée sur RDF pour l'annotation des ressources numériques (W3C 2012). Le groupe a récemment publié une spécification pour [https://www.w3.org/TR/2017/REC-annotation-model-20170223/ le modèle de données d'annotation Web] en février 2017, et continue de développer les meilleures pratiques pour faciliter l'adoption de la spécification. Une variété d'outils d'annotation ouverts sont disponibles, bien que la liste change rapidement au fur et à mesure que les projets sont lancés et retirés. Une ressource utile est la série de bibliographies élaborées par l'équipe du Laboratoire électronique de cultures textuelles (ETCL) de l'Université de Victoria, qui fournit une liste d'outils d'annotation collaborative (Arbuckle et al., 2014). Une autre ressource utile est la bibliographie dans «&#8239;The Value of Plurality in ‘The Network with a Thousand Entrances’&#8239;» qui étudie les pratiques annotatives (Siemens et al. 2017a, Siemens et al. 2017b). Les outils d'annotation continuent à émerger: les exemples actuels incluent [https://www.annotationstudio.org/ Annotation Studio] du MIT, [https://web.hypothes.is/ Hypothes.is], [https://nowcomment.com/ NowComment] et [http://prism.scholarslab.org/?locale=en Prism]. Deux exemples de projets de sciences humaines numériques utilisant l'annotation ouverte sont [http://theopenutopia.org/home/ The Open Utopia] et [http://infiniteulysses.com/ Infinite Ulysses]. L'Open Utopia est une version digitale en ligne de l'Utopie de Thomas More qui incarne l'esprit de ce travail, "que toute propriété est une propriété commune" (Duncombe 2012). Le texte est ouvert à la lecture, à la copie et à la modification, et est présenté sous différents formats&nbsp;: texte, plusieurs formats de livre électronique, audio et vidéo. Les participants peuvent discuter et annoter le texte en utilisant la version sur Social Book, et collaborer avec d'autres pour créer un nouveau texte en utilisant une plateforme wiki. Infinite Ulysses a fait l'objet d'une thèse de humanités numérique défendue avec succès par Amanda Visconti à l'Université du Maryland en 2015 (Visconti 2015b). Le site proposait une version digitale et en ligne de Joyce's Ulysses pour que le public puisse lire et annoter des questions et des commentaires. Une communauté de 775 lecteurs a contribué au texte entre mars 2015 et mai 2016. Visconti a utilisé le projet pour montrer comment engager des lecteurs publics en dehors de l'académie pour contribuer à une partie de la littérature numérisée en ajoutant leurs interprétations et questions au texte réel (Visconti 2015a). Les outils d'annotation ouverts facilitent la création de connaissances sociales en classe ainsi que dans des projets de recherche individuels. Les outils se rapportent à l'élaboration de politiques car ils agissent souvent comme le mécanisme de l'érudition ouverte et nécessitent une reconnaissance et un soutien pour ce rôle important. ==References== *Arbuckle, Alyssa, Nina Belojevic, Matthew Hiebert, Ray Siemens, Shaun Wong, Derek Siemens, Alex Christie, Jon Saklofske, Jentery Sayers, and The INKE and ETCL Research Groups. 2014. «&#8239;Social Knowledge Creation: Three Annotated Bibliographies&#8239;». https://dspace.library.uvic.ca//handle/1828/7566. *Duncombe, Stephen. 2012. «&#8239;Home | The Open Utopia&#8239;». 2012. http://theopenutopia.org/home/. *Siemens, Raymond G., Alyssa Arbuckle, Lindsey Seatter, Randa El Khatib, and Tracey El Hajj, with the ETCL Research Group. 2017a. «&#8239;The Value of Plurality in the ‘Network With a Thousand Entrances’&#8239;». 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''International Journal of Humanities and Arts Computing ''11(2): 63pp. [Supplemental annotated bibliography] [https://hcommons.org/deposits/item/hc:20143 http://dx.doi.org/10.17613/M6DF6K300] *University of Illinois. 2013. «&#8239;Open Annotation Collaboration Project&#8239;». 2013. http://www.openannotation.org/. *Visconti, Amanda. 2015a. «&#8239;Amanda Visconti’s Doctoral Dissertation&#8239;». 2015. http://dr.amandavisconti.com/. *———. 2015b. «&#8239;Infinite Ulysses&#8239;». 2015. http://infiniteulysses.com/. *W3C. 2012. «&#8239;W3C Open Annotation Community Group&#8239;». 2012. https://www.w3.org/community/openannotation/. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 1o55y0g71m9pelpxfl2jbthimmkf4vs Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan S et cOAlition S 0 82180 745025 744867 2025-06-18T22:07:00Z LodestarChariot2 120009 /* Travaux consultés */ 745025 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' [https://www.scienceeurope.org/coalition-s/ La cOAlition S] est un groupe d’agences nationales de financement de la recherche qui travaillent ensemble pour appliquer les principes du Plan S, qui préconise un accès ouvert complet et immédiat aux recherches financées par des fonds publics en Europe. La coalition est soutenue par la Commission européenne et le Conseil européen de la recherche (CER) et a été annoncée en septembre 2018. Le Plan S est une initiative de Science Europe, en collaboration avec l'envoyé libre accès de la Commission européenne, des organismes de financement nationaux, et le conseil scientifique du CER. Le plan comprend 10 principes qui défendent la notion d'universalité dont dépend la recherche scientifique, un terme censé inclure les sciences humaines et sociales (Schlitz). Les 10 principes de Plan S soutiennent le principe important&nbsp;: à compter de janvier 2020, tous les résultats de la recherche publique financée doivent être publiés dans des revues en libre accès ou sur d’autres plateformes en libre accès (Schlitz 2018, 3). Dans sa déclaration de soutien à la Plan S et à la cOAlition S, la Commission européenne affirme que tous les citoyens ont le droit moral d’accéder aux publications basées sur des recherches financées par des fonds publics, et appelle à un soutien collectif et immédiat d’autres agences de financement de la recherche (European Commission). Afin de mettre en œuvre le Plan S, la cOAlition S a créé un groupe de travail dirigé par John-Arne Røttingen (Conseil de la recherches de Norvège) et David Sweeny (UKRI). Il invite d’autres agences de financement de la recherche à rejoindre la coalition, qui compte à ce jour 13 agences de financement de 12 pays&nbsp;: Autriche, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Slovénie, Suède, et Royaume-Uni (Science Europe). L’annonce de Plan S et de cOAlition S a fait l’objet d’une large couverture dans la presse européenne. La réponse est généralement positive, bien que les opposants et les partisans expriment leurs critiques. Un article de ''Science'' offre un aperçu de la réponse de divers secteurs, soulignant que les défenseurs de libre accès et de nombreux chercheurs sont heureux, tandis que de nombreux éditeurs se sont inquiétés de l’impact du plan sur les éditeurs commerciaux et de son potentiel de limitation de la liberté académique (Enserink 2018). Les réponses négatives expriment leur inquiétude face aux défis auxquels les éditeurs seront confrontés pour respecter l'échéance de 2020, l'impact du plan sur les revues établies--''Science'' et ''Nature'' en particulier--et le rôle de ce plan dans la détermination des revues dans lesquelles un chercheur peut publier (AB 2018 ; Pells 2018a ; Pells 2018c). Un article dans ''The Economist'' note également que, le Plan S marque la fin d’une ère pour l’édition savant, une période qui a commence en 1665 avec la publication des ''Transactions philosophiques'' de la Royal Society (A.B. 2018). D’autres réponses concernent l’impact du Plan S sur les sociétés savantes qui s’appuient sur les droits d’abonnement pour subventionner d’autres activités (Pells 2018d) et la possibilité que le Plan S s’étende aux États-Unis (Pells 2018b). Les réponses neutres ou généralement positives font l'éloge de l'audace du plan comme étant nécessaire pour susciter un réel changement. ''The'' ''Times Literary Supplement'' (TLS) exprime son soutien au plan dans un article de Tim Crane (2018) qui compare le système de publication académique actuel à une boulangerie d'État qui engage des courtiers en gâteaux pour faire comprendre que l’industrie de l’édition savant est une fraude. Il note que la communauté universitaire doit travailler ensemble pour changer le statu quo et renvoie à [https://www.the-tls.co.uk/articles/public/the-end-of-an-error-peer-review/ l’article de Timothy Gowers dans le ''TLS''] (en anglais) décrivant certaines alternatives au modèle existant d'évaluation par les pairs. De même, Hubbard (2018) demande une refonte du système actuel d'examen par les pairs, mais note que les infrastructures de référentiels existantes peuvent potentiellement atténuer les difficultés que ces changements généralisés vont poser. David Kernohan (2018), écrivant pour ''Wonkhe'', souligne de la même manière le défi lancé par l’appel du Plan S à la normalisation au sein des institutions européennes et décrit la réponse de certains éditeurs–dont Springer Nature–comme catastrophique. Dans la communauté universitaire, les réactions à l’annonce ont été plutôt positives, mais beaucoup expriment leur inquiétude quant à la mise en œuvre. Les avocats de libre accès, Peter Suber (2018) et Martin Paul Eve (2018), trouvent de nombreux points forts dans le plan, mais les deux expriment leurs préoccupations quant à la manière dont les principes seront mis en œuvre. À l'instar de Hubbard, Suber (2018) affirme que Plan S minimise l'importance des référentiels libre accès en tant que moyen de mettre en œuvre des changements généralisés, ainsi que ceux-ci sont un moyen de mettre en œuvre libre accès plus rapidement et à une plus grande échelle que ce qui est pratique pour les revues libre accès. Le Directory of Open Access Journals (DOAJ) loue le plan, notant que ses principes sont conformes à son propre mode préféré de libre accès. SPARC (2018) loue l’ambition du le plan et note, comme Suber et Eve, que la manière dont le plan est mis en œvre déterminera son succès. Les représentants de Springer Nature et ''Nature'' ont publié des déclarations exprimant leur accord avec le principe de libre accès tout en soulevant des préoccupations concernant le calendrier de Plan S, son impact sur la communauté mondiale de la recherche et son refus d’accepter des modèles d’édition hybrides (Else 2018 ; Inchcoombe 2018). Kate Shuttleworth, de l’Université Simon Fraser, note que les trois organismes fédéraux de financement de la recherche au Canada ont mis en place un politique de libre accès similaire à celle de Plan S (2018), du moins en principe. La principale différence entre Plan S et la politique de libre accès des trois agences est que la politique autorise une période d’embargo de 12 mois plutôt que le libre 'accès immédiat, ne comporte aucune restriction par rapport aux revues hybrides et est sans doute moins facilement applicable (Shuttleworth 2018). Plan S demande aux agences européennes de financement de la recherche de prendre des mesures constructives pour rendre la recherche en accès libre, avec la cOAlition S en place pour s'assurer que ce mandat est réalisé. Bien que les éditeurs commerciaux se soient montrés préoccupés par l’effet du Plan S sur l’édition savante dans son ensemble et que certains défenseurs de l’utilisation libre aient exprimé des inquiétudes quant à la manière dont il sera mis en œuvre, la réaction au plan est globalement assez positive, beaucoup le considérant comme une étape nécessaire dans le mouvement vers un savoir véritable libre accès. ==Travaux consultés== *A.B. 2018. «&#8239;An Explosion of Openness is About to Hit Scientific Publishing&#8239;». The Economist, 7 septembre 2018. 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[https://plus.google.com/+PeterSuber/posts/iGEFpdYY9dr https://plus.google.com/+PeterSuber/posts/iGEFpdYY9dr]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] h381e11acoq7940bathq2czt5u35y1w Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018 0 82181 745026 744869 2025-06-18T22:12:30Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrage cité */ 745026 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Du 22 au 28 octobre 2018, la 10e [http://www.openaccessweek.org/ Semaine internationale du libre accès] a été célébrée. Fondée en 2008 par [https://sparcopen.org/ SPARC] et ses partenaires, la Semaine de libre accès est désormais reconnue dans le monde entier comme une occasion d’engager des discussions sur libre accès, de planifier une action collective et de renforcer sa présence dans la communauté de la recherche et au-delà (Shockey 2018). Le thème de cette année—Construire des fondements équitables pour la connaissance ouverte—insiste sur le caractère communautaire du mouvement de libre accès et sur l’importance de l’action locale. Nick Shockey du comité consultatif Semaine du libre accès note que ce thème reflète l’état de transition de la communication savante et le besoin de diversité, d’équité et d’inclusivité dans le mouvement vers le libre accès (2018). Les universités et les collèges du Canada ont célébré la Semaine de libre accès de 2018 avec des conférences, des ateliers, des [https://en.wikipedia.org/wiki/Edit-a-thon Wikipédia «&#8239;edit-a-thons&#8239;»], des expositions, et nombreuses projections de [https://paywallthemovie.com/ ''Paywall: The Business of Scholarship''], dirigées par Jason Schmitt (Université Clarkson, NY). ''Paywall'' est un documentaire sur le secteur de l’édition savante à but lucratif qui préconise le libre accès. Conformément aux principes du libre accés, ''Paywall'' est disponible pour la diffusion, le téléchargement, et le filtrage. Pour lancer les célébrations de la Semaine du libre accès à l’Université de Victoria, l’Electronic Textual Cultures Lab (ETCL) et le Digital Scholarship Commons ont organisé [https://onlineacademiccommunity.uvic.ca/dsc/2018/09/14/betterweb/ une discussion publique et une Wikipédia edit-a-thon avec la résidente honoraire wikipédian, Constance Crompton (Université d’Ottawa)]. L’exposé de Crompton, «&#8239;Donating and Developing: Contributing to Wikipedia to Make a Better Web&#8239;», a souligné la nécessité pour les chercheurs et les étudiants de mobiliser leurs connaissances en contribuant à Wikipédia et aux possibilités de recherche offertes par WikiData. Suite à une introduction à l’utilisation de Wikipédia par Michael Radmacher et Matt Huculak, décrivant le processus de rédaction et de modification des articles [https://en.wikipedia.org/wiki/Transgender_Archives_at_the_University_of_Victoria archives transgenres de l’Université de Victoria], les participants au edit-a-thon ont pu travailler à l’édition et à la création d’articles. Le 24 octobre, Bibliothèques de l’Université de Victoria a organisé une projection publique gratuite de ''Paywall'' suivie d’une discussion entre Frank van Veggel (chimie), Chris Eagle (mathématiques et statistiques), Lisa Petrachenko (agrégée de bibliothécaire, recherche et collections), Maxwell Nicholson (instructeur senior de laboratoire d’économie et étudiant de premier cycle) et Alyssa Arbuckle (directrice associée, ETCL). Cet événement était organisé par Inba Kehoe et modéré par Jonathan Bengtson, bibliothécaire universitaire à l’Université de Victoria. [https://docs.google.com/spreadsheets/d/1E-YubV9tkdYODNHcfjsgWllgeqn3hFxMMrTqvnPSCiE/edit?usp=sharing L’ETCL a également tweeté sur libre accès] tout au long de la semaine en utilisant le hashtag officiel #OAWeek. D’autres universités et collèges de la Colombie-Britannique ont également reconnu la Semaine du libre accès. BCcampus, l’Université Simon Fraser (SFU), l’Institut de technologie de la Université de la vallée du Fraser (UFV), et l’Université de Colombie-Britannique (UBC) ont organisé conjointement le mercredi 24 octobre, un panel intitulé [https://www.lib.sfu.ca/help/publish/scholarly-publishing/33758 «&#8239;Open but not free: invisible labour in open scholarship.&#8239;»] Le panneau en vedette Melissa Ashman (KPU), Sanjaya Mishra (Commonwealth of Learning), Carol Munoz Nieves (SFU) et Juliet O’Brien (UBC), avec Bronwen Sprout (UBC) facilitant. [http://www.kpu.ca/OpenAccessWeek La KPU a célébré la semaine de libre accès] en proposant des ateliers sur le lancement de revues avec [https://pkp.sfu.ca/ojs/ Open Journal Systems] et la création de manuels libre accès avec [https://pressbooks.com/ Pressbooks]. Il proposait également un atelier aux instructeurs qui débutaient avec le programme [http://www.kpu.ca/arts/zedcred Zed Cred] de KPU, le premier au Canada, permettant aux étudiants de suivre certains programmes sans aucun surcoût en manuels&nbsp;: le matériel de cours comprend du matériel en libre accès ainsi que des ressources disponibles via la bibliothèque de KPU. Le BCIT a organisé [https://commons.bcit.ca/library/2018/10/05/join-us-for-open-access-week-wednesday-october-24th-2018/ «&#8239;Semaine du libre accès mercredi&#8239;»], qui comprenait un edit-a-thon de Wikipédia et un jeu appelé «&#8239;Check Your Informational Privilege&#8239;». [https://library.douglascollege.ca/faculty/oer/events Le Collège Douglas a organisé une série d’événements au cours de la semaine], notamment «&#8239;Introduction to Open Journals&#8239;», une présentation de Kevin Stranack du Public Knowledge Project; «&#8239;DOOR Open House&#8239;», une visite du répertoire ouvert du Collège Douglas; et une conférence intitulée «&#8239;Implementing Opus&#8239;», la suite de publication ouverte de KPU. UBC a célébré avec toute une série d’événements&nbsp;: un «&#8239;sprint de licence&#8239;» Creative Commons, une session de démonstration à son [http://eml.ubc.ca/ Emerging Media Lab], un hackathon pour l’analyse des l’apprentissage et des ateliers sur la conformité à [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/eng/h_F6765465.html?OpenDocument la politique des trois organismes sur le libre accès aux publications], la création et la gestion de vos profil académique, en utilisant TEI, et en travaillant avec ressources éducatives ouvertes (REO). La SFU a célébré cet événement avec une projection de ''Paywall'', complétant des [https://www.lib.sfu.ca/about/reach-us/news-events/workshops/upcoming ateliers sur des questions liées à libre accès] organisés par la bibliothèque tout au long de l’année, tels que la présentation d’une idée à ''Conversation Canada'' et l’édition éthique. Au Canada, les universités et les collèges situés en dehors de la Colombie-Britannique ont également célébré la Semaine du libre accès. Les activités de l’Université d’Ottawa comprenaient un éditorial sur Wikipédia introduit par Constance Crompton, ainsi qu’une table ronde avec Michelle Schira Hagerman (éducation) et Natalie Carter (responsable de la recherche communautaire, Arctic Corridors and Northern Voices Research Project), et Kyle Conway (communication). La table ronde comprenait la présentation du Open Scholarship Award de l’Université. L’Université de Waterloo a organisé une semaine complète de programmes liés à libre accès. Celles-ci comprenaient une conférence d’une journée complète – Open Access Day ­– présentant des conférences sur la fin du jeu du mouvement libre accès, l’ouverture et l’équité dans les communautés inuites et la recherche sur l’Arctique, la publication prédatrice et l’éducation ouverte en Ontario, entre autres. Il a également accueilli un jeu de calcul du prix des journaux, un kiosque d’information sur le libre accès et un panel de discussion sur le libre accès au-delà de la publication de journal. La bibliothèque Robertson de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard a organisé une exposition intitulée «&#8239;The True Cost of Research&#8239;», qui examinait les coûts liés à la souscription aux 70 sources dans un seul article publié, dont le coût total dépassait 100 000$. Les activités de la Semaine du libre accès de McGill comprenaient des ateliers sur la publication dans les salles de conférence pour les étudiants diplômés de différentes disciplines, le droit d’auteur et l’édition prédatrice. Il comprenait également deux expositions, l’une intitulée «&#8239;Microfiches [Open Access Series]&#8239;», qui présentait des extraits textuels d’informations sur libre accès en anglais et en français illustrés et imprimés sur des cartes et affichés physiquement et numériquement, ainsi qu’une exposition interactive à tables tactiles. Bien que les événements énumérés ici célèbrent la Semaine internationale du libre accès officielle, ses organisateurs notent que des opportunités pour faire progresser le libre accès et l’inclusion académique se présentent tout au long de l’année&nbsp;: comme l’écrit Shockey, la diversité, l’inclusion et l’équité doivent être les fondements de notre travail et de notre communauté (2018). ==Ouvrage cité== *Shockey, Nick. «&#8239;Theme of 2018 International Open Access Week to be ‘Designing Equitable Foundations for Open Knowledge’&#8239;». 24 mai 2018. [http://www.openaccessweek.org/profiles/blogs/theme-of-2018-international-open-access-week-to-be-designing-equi http://www.openaccessweek.org/profiles/blogs/theme-of-2018-international-open-access-week-to-be-designing-equi]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 0b9schjuex5pev8emv0l6qwfijie3fo Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada 0 82182 745027 744871 2025-06-18T22:15:12Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745027 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' L’annonce de [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/plan-s-et-coalition-s/ Plan S] en septembre 2018 a amené la question de la mise en œuvre au premier plan des discussions sur le libre accès. L’un des problèmes abordés dans le plan et dans un certain nombre de réponses à celui-ci est celui de la conformité&nbsp;: de nombreux organismes de financement en Amérique du Nord et en Europe ont des mandats en matière de libre accès, mais dans quelle mesure les chercheurs les respectent-ils ? Vincent Larivière et Cassidy Sugimoto ont analysé la conformité aux normes d’utilisation dans le cadre d’une étude menée auprès de 12 agences de financement en Amérique du Nord et en Europe. Selon leurs recherches, environ 1,3 million d’articles relèvent du mandat des bailleurs de fonds en accès libre, et environ 2/3 d’entre eux sont effectivement en libre accès, disponibles dans des revues ou des dépôts d’archives en libre accès (Larivière et Sugimoto 2018, para. 3). Les auteurs notent que leurs données sont par nature particulier, mais révèlent néanmoins des tendances claires, notamment la conclusion selon laquelle, globalement, les taux de conformité augmentent avec le temps (par. 2 ; «&#8239;Mandates Matter&#8239;»). Une autre constatation est que les taux de conformité varient beaucoup, allant d’environ 90 % pour les articles financés par les NIH et Wellcome Trust à seulement environ 23 % pour ceux financés par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) (par. 3). Mathieu-Robert Sauvé, dans un article sur les études de Larivière et Sugimoto et sur l’état de la conformité de libre accès au Canada, indique qu’environ la moitié des publications de recherche financées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont en accès libre moins d’un an après leur publication, et qu’environ le quart de celles financées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et le CRSH (2018). Certaines de ces publications pouvant être sous embargo, les chiffres pourraient être différents plus d’un an après leur publication (un phénomène observé par Larivière et Sugimoto), mais néanmoins, Sauvé et Larivière et Sugimoto conviennent que ces chiffres indiquent un faible taux de conformité avec [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html la politique des trois agences sur le libre accès aux publications]. La politique des trois agences sur le libre accès stipule que toutes les recherches financées doivent être publiés dans un lieu en libre accès dans un an de la publication (Gouvernement du Canada 2016, 3.1). La recherche financée par des bourses d’études supérieures constituent une exception à cette politique. Les bénéficiaires sont encouragés, mais non obligés, à publier leurs conclusions dans les publications en libre accès (Gouvernement du Canada, 2017, question 9). La politique des trois organismes exige également que les données de recherche financées par les IRSC soient également préservées et, dans certaines bases, transmises à des bases de données publiques (Gouvernement du Canada 2016, 3.2). Le CRSNG et le CRSH n’ont pas les mêmes exigences en matière de conservation des données, mais le CRSH dispose d’une politique d’archivage des données de recherche qui pointe vers le réseau [https://portagenetwork.ca/fr/ Portage] de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC). Bien que [http://www.rcr.ethics.gc.ca/fra/policy-politique/framework-cadre/ le Cadre de référence des trois organismes sur la conduite responsable de la recherche tri-agence] ne mentionne pas spécifiquement le libre accès, la politique de libre accès est l’une des conditions dans lesquelles les bénéficiaires acceptent un financement, et les directives indiquent clairement que le processus de correction d’un manquement la politique décrite dans le Cadre s’applique également à la politique sur le libre accès (Gouvernement du Canada 2017). Larivière et Sugimoto identifient ce qu’ils appellent un «&#8239;funder effect&#8239;», l’observance variant en fonction du bailleur de fonds plutôt que de la discipline ou de la sous-discipline, ce qui les amène à conclure que la culture d’une discipline est moins importante que les mécanismes du bailleur pour permettre et encourager la conformité («&#8239;Field culture&#8239;»). Selon Larivière, Sauvé a souligné que le National Institutes of Health (NIH) et le Wellcome Trust exigent des chercheurs qu’ils fournissent des URL des versions libre accès des publications financées dans leurs rapports de financement finaux, but qu’aucun des organismes de financement de la recherche canadiens ne le fait («&#8239;A weblink is required&#8239;»). En fait, les IRSC demandent aux chercheurs de fournir des URL ou des DOI pour leurs publications financées, qui sont suivies à l’aide du système de compte rendu de recherche, mais la conséquence de ne pas le faire ou de ne pas publier leurs travaux dans un lieu en libre accès reste imprécise (Gouvernement du Canada, 2017, question 24). Larivière et Sugimoto soutiennent que l’élimination des obstacles à la conformité et la mise en place d’infrastructures adéquates sont des facteurs clés pour améliorer les taux de conformité. Comme ils le soulignent, exiger que les travaux soient déposés dans des dépôts libre accès au moment de la publication, plutôt qu’après, conduit à des taux de conformité plus élevés, probablement parce que les chercheurs sont toujours engagés dans le projet (Larivière et Sugimoto, par. 7). Fournir des lieux dans lesquels les chercheurs peuvent publier ou déposer leurs publications est un autre facteur important à prendre en compte. Aux États-Unis, les NIH proposent PubMedCentral en tant que référentiel libre accès, mais les IRSC n’offrent aucun équivalent au Canada ; PubMedCentral Canada n’a jamais gagné du terrain et a été mis hors ligne en février 2018 (par. 8). La déclaration des IRSC au sujet de la fermeture de PubMedCentral Canada indique que seulement 4 % des études financées ont été déposées dans le référentiel depuis son lancement, et que des mises à niveau coûteuses de l'infrastructure nécessaire au maintien de l’exploitation du référentiel ne pouvaient être justifiées (Instituts de recherche en santé du Canada). Comme le montre l’exemple de PubMedCentral Canada, l’existence d’un dépôt libre accès ne garantit pas qu’il sera utilisé. Hurrell et al. a récemment mené une étude sur la question de savoir si les badges – des autocollants virtuels de récompense indiquant qu’un article est conforme à la politique sur libre accès des trois agences – inciteraient efficacement les chercheurs de l’Université de Calgary à déposer leurs publications financées dans le dépôt de l’université. Hurrell et al. s’appuyer sur [https://osf.io/tvyxz/ l’initiative Open Science Badges d’Open Science Collaboration] et sur des études montrant que les badges constituent une incitation efficace et peu coûteuse pour les chercheurs, telles que la rédaction de Grahe et l’étude de Kidwell et al. qui ont enregistré une augmentation de 20 % du nombre de rapports de données ouvertes après que ''Psychological Science'' ait adopté un système de badge (Grahe 2014 ; Hurrell et al. 2018, diapositive 7 ; Kidwell et al. 2016). À l’aide d’enquêtes et de tests d’expérience utilisateur, ils ont découvert que les badges pouvaient être efficaces s’ils étaient faciles et rapides à utiliser, mais que la facilité d’utilisation du référentiel lui-même était un facteur plus déterminant pour la conformité (Hurrell et al. 2018, diapos 20 à 21). Larivière et Sugimoto soulignent que le débat sur libre accès au Canada devrait être axé sur le conformité aux politiques plutôt que l’absence de telles politiques, car ils ont noté que plus de 50 agences de financement et 700 institutions dans le monde avaient des mandats avant même l'annonce du plan S (par. 1). Appelant à une plus grande transparence afin que les données relatives à la conformité puissent être évaluées de manière plus précise et cohérente, ils concluent que leurs conclusions ils soulignent que leurs résultats montrent à quel point l’infrastructure et l’application sont importantes pour la mise en œuvre du libre accès, ainsi qu’un financement adéquat (par. 4). Ils identifient l’infrastructure à grande échelle comme le facteur le plus important pour assurer la conformité, citant l’exemple du Royaume-Uni, où les taux de conformité dans les quatre conseils de recherche ont augmenté de 20 % ou plus entre 2009 et 2016, et augmenteront presque certainement à nouveau depuis le financement britannique organismes ont décidé de prendre en compte les publications en libre accès uniquement dans l’évaluation de la Research Excellence Framework (REF) de 2021 (par. 9). ==Ouvrages cités== *Gouvernement du Canada. 2016. «&#8239;Politique des trois agences sur le libre accès aux publications&#8239;». 21 décembre 2016. [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html]. *Gouvernement du Canada. 2017. «&#8239;Foire aux questions&#8239;». 15 décembre 2017. 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[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] kgreh6hj1uhs72txriuaa6b5zaqg8m7 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis & Policy Observatory 0 82183 745028 744873 2025-06-18T22:22:15Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745028 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été rédigée par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' L’Analysis & Policy Observatory (APO, pour son acronyme en anglais) est membre d’un partenariat Canadien–Australien pour l’erudition ouvertes ([https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS], pour son acronyme en anglais), une collaboration entre INKE et des partenaires basés en Australie qui s’emploient à renforcer l’engagement et la capacité en matière de l’erudition ouvertes, aux niveaux international et local. L’APO, basée en Australie, est un éditeur et un référentiel de ressources de recherche et de politique en libre accès. Il donne accès à des articles et des livres de revues spécialisées, ainsi qu’à des rapports, des documents de conférence, des briefings et d’autres types de publications émanant de gouvernements, de groupes de réflexion, d’ONG, de centres de recherche et d’éditeurs scientifiques, entre autres («&#8239;About APO&#8239;»). APO est également un référentiel pour les jeux de données, les commentaires, les offres d’emploi, les avis d’événement et les médias, y compris l’audio, la vidéo et les sites Web. En fournissant un accès ouvert à ces ressources, l’APO rend les politiques et les recherches connexes accessibles et découvrables («&#8239;About APO&#8239;») pour les chercheurs, les décideurs, et les autres parties prenantes. L’APO a été fondée en 2002 à l’Université de technologie Swinburne de Melbourne, en Australie, qui, avec l’École de gouvernement australienne et néo-zélandaise (ANZSOG, pour son acronyme en anglais) et l’Université de l’Australie du Sud, demeure l’un de ses principaux partenaires). APO est régie par un conseil consultatif composé de membres de ses organisations partenaires et d’un conseil consultatif composé d’utilisateurs de l’industrie, des gouvernements, d’ONG et d’universités («&#8239;About APO&#8239;»). Le site héberge actuellement plus de 34,000 ressources et est mis à jour quotidiennement («&#8239;About APO&#8239;»). Bien que l’APO mette l’accent sur les recherches en cours, il donne également accès à des rapports historiques datant des années 1830 par le biais de son programme de numérisation («&#8239;About APO&#8239;»). L’APO propose un [https://apo.org.au/subscribe briefing quotidien] présentant ses dernières ressources, ainsi que d’autres résumés et communications par abonnement par courrier électronique. Les ressources de l’APO sont organisées en [https://apo.org.au/collections collections], notamment «&#8239;Ageing society&#8239;», «&#8239;Digital health systems&#8239;», «&#8239;Forced migration&#8239;», «&#8239;Innovation & business growth&#8239;» et «&#8239;[https://apo.org.au/collections/open-knowledge Open knowledge].&#8239;» La collection «&#8239;Open knowledge&#8239;» comprend des ressources liées au libre accès, aux bourses ouvertes et à la communication savante pour soutenir la diffusion de la recherche («&#8239;Open Knowledge&#8239;»). En janvier 2019, la collection contenait plus de 200 ressources et plus de 11,300 pages consultées. La collection est interrogeable et peut être parcourue à l’aide de la navigation par facettes, avec des filtres de pertinence, de date de publication, de type de ressource (article de journal, rapport, document de discussion), de collection et de domaine sujet (par exemple, édition savante, bibliothèques, jeux électroniques) et mot-clé (par exemple, bibliothèques de recherche, Creative Commons, humanités numériques). Les résultats peuvent également être filtrés par région géographique, auteur, éditeur et titre de revue. Ces outils de recherche et de filtrage permettent une navigation productive et une recherche ciblée du contenu de la collection. Outre le référentiel à accès ouvert, l’APO exécute un certain nombre de projets spéciaux. En 2018, par exemple, l’APO a dirigé un projet de plates-formes sémantiques liées (LSP, pour son acronyme en anglais) pour infrastructures sociales (Lawrence). Le projet LSP for Social Infrastructure tire parti de la collaboration entre des projets de recherche apparentés pour crées des bases données ouvertes liées et des outils pour les analyser. Ce projet soutenir la recherche liée aux infrastructures sociales, sur des thèmes tels que les transports, la santé publique et l'inclusion numérique (Zwagerman 2018). En plus de soutenir directement la recherche, ce projet vise également à développer et à améliorer la convivialité et l’impact des données en développant des outils et une infrastructure pour le niveau de détail, l’analyse et la visualisation des données en consultation avec des chercheurs. En collaboration avec des chercheurs de [https://ada.edu.au/ l’Australian Data Archive], APO développe également des outils d’extraction de texte qui permettront la curation automatique (Lawrence). Ils s’associent également au [http://www.lowcarbonlivingcrc.com.au/ Low Carbon Living CRC] et au [https://www.homemods.info/ Home Modification Information Clearinghouse] de l’Université de New South Wales pour étudier les meilleures pratiques en matière d’examen systématique du matériel de recherche (Lawrence). Une autre initiative de l’APO est le [https://groups.io/g/publicknowledgenetwork Public Knowledge Network], un réseau collaboratif de chercheurs impliqués dans [https://blog.apo.org.au/2018/09/24/apo-forum-2018-themes-and-speakers-announced/ l’APO forum], un rassemblement annuel destiné aux chercheurs, aux étudiants et aux décideurs de différents secteurs, tels que le gouvernement, les universités, les ONG et les médias connaissances sur les politiques et l’élaboration des politiques. Le thème de la réunion de 2018, tenue en octobre lors de [http://www.openaccessweek.org/ la Semaine internationale de libre accès], était: «&#8239;Redesigning the Public Knowledge System: New Tools and Strategies for Research, Policy and Practice&#8239;». Le forum d’APO répondu au problème mondial d’utilisation et de gestion de la recherche financée par des fonds publics (Silvester 2018). Le [https://drive.google.com/file/d/1JaDkiUFkg7s2dZf3mWsXAvFu3IR2CV0r/view programme] du forum comprenait une présentation de Howard White du [https://campbellcollaboration.org/ Campbell Collaboration], des discussions en groupe et des brefs discours, [https://blog.apo.org.au/2018/12/14/apo-workshop-systematic-reviews-for-the-social-sciences/ un atelier animé par Julia Littell de la Collaboration Campbell] sur les examens systématiques en sciences sociales et une projection de [https://paywallthemovie.com/ ''Paywall: The Business of Scholarship'']. Les vidéos et les diapositives des conférences sont disponibles sur [https://blog.apo.org.au/2018/12/14/apo-forum-2018-videos-and-slides/ le blog de l’APO]. ==Ouvrages cités== *«&#8239;About APO&#8239;». 2019. Analysis & Policy Observatory, [https://apo.org.au/about https://apo.org.au/about]. *Lawrence, Amanda. «&#8239;APO 2018 Wrap Up&#8239;». 2018. APO Blog, Analysis and Policy Observatory, 18 décembre 2018. [https://blog.apo.org.au/2018/12/18/apo-2018-wrap-up/ https://blog.apo.org.au/2018/12/18/apo-2018-wrap-up/]. *«&#8239;Open Knowledge&#8239;». Analysis & Policy Observatory. 2019. [https://apo.org.au/collections/open-knowledge https://apo.org.au/collections/open-knowledge]. *Silvester, Emily. 2018. «&#8239;APO Forum 2018 – Themes and Speakers Announced&#8239;». APO Blog, 24 septembre 2018. [https://blog.apo.org.au/2018/09/24/apo-forum-2018-themes-and-speakers-announced/ https://blog.apo.org.au/2018/09/24/apo-forum-2018-themes-and-speakers-announced/]. *Zwagerman, Michelle. 2018. «&#8239;LSP for Social Infrastructure Project – Update&#8239;». APO Blog, 18 décembre 2018, [https://blog.apo.org.au/2018/12/18/lsp-for-social-infrastructure-project-update/ https://blog.apo.org.au/2018/12/18/lsp-for-social-infrastructure-project-update/]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 390xs07ncwlrhd70776lu7t3ki7yoa9 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship 0 82184 745029 744875 2025-06-18T22:26:52Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745029 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter (avec des remerciements á Kate Shuttleworth pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Au cours de leurs célébrations de [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/canada-celebrates-international-open-access-week-2018/ la ][https://ospolicyobservatory.uvic.ca/le-canada-celebre-la-semaine-du-libre-acces-international-2018/ semaine du libre accès], de nombreuses universités et collèges du pays ont projeté le film [https://paywallthemovie.com/paywall ''Paywall:'' ''The Business of Scholarship''] (2018), notamment à l’Université de Victoria, à l’Université de la Colombie-Britannique, à l’Université McGill, l’Université Waterloo, l’Université d’Ottawa, et l’Université Simon Fraser, entre autres. Selon Kate Shuttleworth, organisatrice de la projection ''Paywall'' pendent la semaine du libre accès á SFU, le film a été présenté comme un moyen de générer une discussion sur les problèmes qu’il soulève, notamment le modèle payant, les indicateurs d’impact et libre accès dans son ensemble. La projection a également été l’occasion de discuter des moyens par lesquels la bibliothèque de la Université aide les chercheurs qui souhaitent publier dans des lieux en accès libre. Générer une discussion sur les pratiques de publication savante et soutenir le libre accès est précisément l’objectif de ''Paywall''. Le film a été réalisé et produit par Jason Schmitt, cinéaste, journaliste, professeur agrégé et président de la communication et des médias à l’Université Clarkson. Au travers d’une série d’entretiens avec des personnes impliquées dans divers aspects de la recherche scientifique, ''Paywall'' affirme que la recherche financée par des fonds publics devrait être libre accès par principe et dans l’intérêt de l’avancement des connaissances. Conformément à cet argument, le film est lui-même librement accessible, disponible au téléchargement et au visionnage en privé ou en public. Les entrevues du film mettent en vedette un échantillon représentatif d’intervenants d’accès libre, dont des professeurs de disciplines et de domaines divers, des médecins, des doyens, des rédacteurs et des éditeurs de revues savantes, des directeurs de bibliothèques et d'associations de bibliothécaires, fondateurs et PDG des outils et ressources en accès libre et les représentants des centres et programmes institutionnels liés à la communication savante. La discussion est internationale et inclut des personnes interrogées du Bangladesh, du Canada, de Colombie, de Hongrie, du Népal, des Pays-Bas, du Nigeria, des États-Unis et du Royaume-Uni. Le film plaide en faveur de l’accès ouvert à travers trois points clés&nbsp;: garder la recherche financée par le secteur public derrière des paywalls est exploitant et inefficace, libre accès profite aux individus et favorise l’équité mondiale, et libre accès ouvert nous permet de résoudre de gros problèmes. Comme Judy Ruttenberg le dit dans sa critique du film, ''Paywall'' traite du coût financier du modèle de mur payant ainsi que du coût humain de la limitation de l’accès au savoir (2018). Dans le film, Schmitt note que la rentabilité de l’industrie de l’édition universitaire est un point de discorde. Ces 25,2 milliards de dollars par an offrent des marges bénéficiaires de 35 à 40%, et ces marges sont possibles, comme le souligne John Adler de l’Université Stanford dans le film, car le recherche et le rédaction d’articles est payés par des institutions financées par des fonds publics, et non par les maisons d’édition qui en tirent profit. En plus des problèmes d’exploitation, ''Paywall'' analyse les inefficacités du modèle de publication payant. Alors que Rick Anderson de l’Université de l’Utah souligne que les défenseurs du libre accès ne doivent pas ignorer ses coûts et ses inconvénients, Jeff Spies du Center for Open Science explique que sa motivation est d’améliorer l’efficacité de la recherche et la meilleure façon de le faire c’est par libre accès. István Rév de l’Université d’Europe centrale de Budapest soutient que nous devrions envisager le débat sur le libre accès non seulement dans le contexte universitaire mais aussi dans le cadre d’un problème social plus vaste&nbsp;: le paiement des frais d’abonnement contribue à la hausse des frais de scolarité, par exemple, mais le caractère abordable de l’éducation est un problème social répandu qui est pas souvent pris en compte dans les discussions sur libre accès. Heather Joseph de SPARC note que, dans un modèle du libre accès, l’argent que les institutions dépensent actuellement pour les abonnements à des revues pourrait être utilisé pour réduire les coûts de fréquentation des collèges et universités, réduire les frais de scolarité, embaucher des professeurs à temps plein, et soutenir la recherche plutôt que d’augmenter les marges bénéficiaires des éditeurs. Le film offre plusieurs exemples de la façon dont les limites d’accès à l’information affectent les individus, les institutions et des disciplines entières. Tom Callaway de Red Hat, par exemple, décrit ses tentatives pour accéder aux dernières recherches médicales sur l’état de santé de son épouse, mais uniquement pour se heurter à des objectifs de paiement. Ahmed Ogunlaja, un médecin au Nigeria, exprime des préoccupations similaires à celles de ses patients lorsque lui-même et les autres médecins ne peuvent pas accéder aux recherches médicales les plus récentes. Roshan Kumar Karn, médecin au Népal, décrit comment les bibliothèques universitaires des pays moins riches sont incapables de soutenir la recherche sur les étudiants, laissant ainsi les étudiants le faire seuls. Sara Rouhi de Altmetric souligne que le manque d'accès à des informations sur le changement climatique a un impact significatif sur les chercheurs dans ce domaine, ainsi que sur les décideurs et le public. En examinant la question sous un autre angle, l’accès aux connaissances a des implications sur ce que les chercheurs choisissent d’étudier, comme le souligne Brian Nosek du Center for Open Science. À l’Université de Belgrade, il a découvert que de nombreux étudiants diplômés choisissaient un sous-domaine particulier, car sa culture du libre accès leur permettait d’accéder aux publications dont ils ont besoin pour mener leurs propres recherches. Comme le souligne Nosek, cet exemple montre les effets positifs de l'accès ouvert et montre quoi les obstacles à l’accès limitent artificiellement les domaines de recherche actifs et, partant, l’orientation de la production de connaissances. ''Paywall'' souligne le rôle des éditeurs universitaires dans la limitation de l’accès à la recherche, mais plusieurs des personnes interrogées ont souligné que les normes institutionnelles et culturelles ont également un rôle à jouer. L’accent mis sur les facteurs d’impact des revues en est un exemple&nbsp;: Lars Bjørnshauge, du DOAJ, note que le facteur d’impact est souvent utilisé comme mesure de la qualité, mais est vulnérable à le fraude. Dans l’ensemble, ''Paywall'' souligne que les modèles de publication en modèle payant sapent l’objectif principal de la recherche, qui est de générer de nouvelles connaissances. Comme le dit Green Cable de Creative Commons, nous faisons des recherches pour résourdre les problèmes du monde. Pour ce faire, tout le monde doit avoir accès aux connaissances et avoir la possibilité d’apporter les leurs. Comme Green et plusieurs autres personnes interrogées l’ont souligné, la résolution de gros problèmes nécessite la collaboration de nombreuses personnes. La collaboration et le travail interdisciplinaire sont nécessaires mais possibles uniquement lorsque l’information est accessible à tous. Les réponses au film sont mélangées. Dans un article pour ''Inside Higher Ed'', Lindsay McKenzie rapporte que les réactions du public lors de la première du documentaire à Washington, DC ont été généralement positives, mais que beaucoup ont semblé être d’accord avec le message de plaidoyer présenté dans le film, d’autres ont été déçues qu’il n’a pas présenté une vision plus équilibrée du débat (2018). La position claire du film suscite également les critiques dans des critiques plus négatives, comme dans l’article de Richard Poynder pour ''Nature'' (2018). Poynder affirme également que le film est presque toujours projeté dans les universités et ne fait pas assez pour aider le public à comprendre pleinement la question du libre accès (2018). Judy Ruttenberg souligne toutefois que les universités doivent parfois aussi être formées, et cite une déclaration de Geneva Henry, de la George Washington University, soulignant l’importance du film pour donner plus de poids aux arguments que la bibliothèque de son université propose depuis de nombreuses années. Graham Lawton, dans un article pour ''NewScientist'', loue la capacité de Paywall d’évoquer frustration chez ses téléspectateurs, mais critique également la perspective déséquilibrée du film et sa désignation d’Elsevier comme le méchant (2018). Dans une interview avec Patrick Bawn, cependant, Schmitt précise qu’il ne considère pas les éditeurs universitaires comme ça. Il déclare plutôt que les éditeurs universitaires veulent faire des bénéfices comme le font toutes les autres enterprises (2018). ''Paywall'' donne l’impulsion du changement à ceux qui créent et utilisent la recherche et présente les défis auxquels est confronté le mouvement du libre accès comme étant complexes et multiformes. Lors d’une conférence à l’affiche du rassemblement INKE à Victoria en 2018 intitulée «&#8239;[https://inke.ca/inke-victoria-2018-featured-speakers-livestream/ Open in Order to…]&#8239;» (à partir de 8 minutes environ), Heather Joseph a soulevé de nombreux points similaires qu'elle-même et d'autres personnes interrogées ont soulevés dans le film. Elle souligne aussi la nécessité d’une approche multidimensionnelle pour résoudre les problèmes complexes auxquels sont confrontés ceux qui défendent le libre accès. Une grande partie de son discours porte sur le problème du décalage entre les valeurs qui animent la recherche – les mêmes valeurs que celles énoncées dans la plupart des déclarations de mission institutionnelles ­­– et les activités récompensées par la plupart des cadres de titularisation et de promotion, problème discuté dans ''Paywall'' par Bjørnshauge, David Prosser de Research Libraries UK, et Kim Barrett de l’Université de Californie à San Diego, entre autres, soulignent que c’est un obstacle important au mouvement en faveur du libre accès et un obstacle complexe à surmonter. Bien que l’absence d’informations sur les modes d’emploi et les pratiques de promotion en vigueur soit un facteur aggravant, Joseph cite le projet [https://www.scholcommlab.ca/research/rpt-project/ Review, Promotion and Tenure] de Juan Pablo Alperin et Stefanie Haustein comme exemple de recherche nécessaire au avance du libre accès. À l’instar d’autres problèmes complexes, la collaboration ouverte et interdisciplinaire constitue une solution pour parvenir à un accès ouvert à la recherche dans le monde entier. ==Ouvrages cités== *Bawn, Patrick. 2017. «&#8239;Paywall the Movie – Opening Access to Global Research&#8239;». Research Features, 20 octobre 2017. [https://researchfeatures.com/2017/10/20/paywall-movie-opening-access-global-research/ https://researchfeatures.com/2017/10/20/paywall-movie-opening-access-global-research/]. *Joseph, Heather. «&#8239;Open in Order to …&#8239;». Vedette présenté à INKE Victoria 2018: Beyond Open: Implementing Social Scholarship, Victoria, BC, 10 janvier 2018. [https://vimeo.com/251357964 https://vimeo.com/251357964]. *Lawton, Graham. 2018. «&#8239;“Paywall: The Business of Scholarship” Review – Analysis of a Scandal&#8239;». ''NewScientist'', octobre 27, 2018. [https://www.newscientist.com/article/2181744-paywall-the-business-of-scholarship-review-analysis-of-a-scandal/ https://www.newscientist.com/article/2181744-paywall-the-business-of-scholarship-review-analysis-of-a-scandal/]. *McKenzie, Lindsay. 2018. «&#8239;Open Access at the Movies&#8239;». ''Inside Higher Ed'', 10 septembre 2018. [https://www.insidehighered.com/news/2018/09/10/open-access-movement-hits-silver-screen https://www.insidehighered.com/news/2018/09/10/open-access-movement-hits-silver-screen]. *''Paywall: The Business of Scholarship''. 2018. Produit et dirigé par Jason Schmitt, 64 minutes. [https://paywallthemovie.com/paywall https://paywallthemovie.com/paywall]. *Poynder, Richard. 2018. «&#8239;Open Access–The Movie&#8239;». ''Nature ''562: 37–38. [https://www.nature.com/articles/d41586-018-06140-7 https://www.nature.com/articles/d41586-018-06140-7]. *Ruttenberg, Judy. 2018. «&#8239;Documentary “Paywall: The Business of Scholarship” Premieres in Washington, DC&#8239;». ''Association of Research Libraries'', septembre 11, 2018. [https://www.arl.org/news/community-updates/4615-documentary-paywall-the-business-of-scholarship-premieres-in-washington-dc#.XC6D3M9KhBw https://www.arl.org/news/community-updates/4615-documentary-paywall-the-business-of-scholarship-premieres-in-washington-dc#.XC6D3M9KhBw]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] r55vk1ycpuxgtsdov74vvgdg91fbzz0 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La rupture entre Elsevier et l'University of California 0 82185 745030 744877 2025-06-18T22:31:40Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745030 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Matt Huculak pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le 28 février 2019, l'University of California (UC) a annoncé qu’elle ne renouvellerait pas ses abonnements aux journaux d’Elsevier. UC est une université publique de recherche située en Californie, aux États-Unis, avec 10 campus répartis dans l’État[https://www.universityofcalifornia.edu/ . Le système d’UC] compte plus de 68 000 professeurs et autres employés universitaires et produit près de 10% de tous les articles de revues à comité de lecture aux États-Unis (Hiltzik 2019). [https://www.elsevier.ca/ca/ Elsevier], quant à lui, est le plus grand éditeur savant au monde, responsable d’environ 18% des articles savantes publiés dans le monde (Hiltzik 2019). En raison de la taille et de l’influence des deux parties impliquées, cette décision a des implications importantes pour l’avenir de l’édition savante et pour le mouvement en faveur du libre accès dans le monde entier. ==Contexte== UC affirme que sa décision de ne pas renouveler son abonnement Elsevier était motivée par des préoccupations budgétaires et par ses principes institutionnels. UC a exprimé son engagement à libre accès officiellement en 2015, après l’avoir soutenu officieusement pendant de nombreuses années et travaille depuis lors à la transformation de son modèle de communication scientifique (UCOLASC 2019). Dans le cadre de cette transformation, UC négocie avec des éditeurs savantes commerciaux, chacun de ses contrats devant être renouvelé (UCOSCa s.d.). En avril 2018, le comité de la bibliothèque et de la communication savante d’UC a publié [https://senate.universityofcalifornia.edu/_files/committees/ucolasc/scholcommprinciples-20180425.pdf ''Declaration of Rights and Principles to Transform Scholarly Communication''], comprenant 18 principes devant guider les négociations futures avec les éditeurs savantes. Les principes réclament libre accès immédiat ainsi que des données et métadonnées ouvertes, ainsi qu’une transparence sur le travail fourni par les chercheurs en communications unifiées, la tarification des abonnements et la conservation du droit d’auteur (UCOLASC 2019). Cette déclaration est le dernier exemple de transformation impulsée par le corps professoral chez UC: par exemple, Michael Eisen, membre du corps professoral de UC Berkeley, est l’un des membres fondateurs de [https://www.plos.org/ PLOS], et les professeurs de UC San Francisco et le système UC ont appelé à un boycott des éditeurs en [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1126855/ 2003] et [https://www.chronicle.com/article/U-of-California-Tries-Just/65823 2010] en raison de la hausse des coûts d’abonnement (PLOS s.d.; SLASIAC 2018). En juin 2018, le comité consultatif SLASIAC (Systemwide Library and Scholarly Information Committee) d’UC a publié [https://libraries.universityofcalifornia.edu/groups/files/slasiac/docs/NegotiatingJournalAgreementsAtUC_ACallToAction_final.pdf ''Negotiating Journal Agreements at UC: A Call to Action'']. Cet appel à l’action présente une stratégie qui optimise le budget d’aboneement de l’université en soutenant une transformation en libre accès. Le comité reconnaît que cette stratégie posera certaines difficultés à court terme mais soutient que les avantages à long term en valent le peine, d’autant plus que le modèle actuel n’est pas viable. Cet appel à l’action s’inscrit dans un mouvement plus vaste au sein d’UC visant à respecter son engagement en matière de libre accès, notamment des [https://osc.universityofcalifornia.edu/open-access-at-uc/open-access-policy/ politiques institutionnelles en matière de libre accès], une infrastructure permettant de le soutenir via le référentiel [https://escholarship.org/ eScholarship] de l’UC, la décision de six campus UC de devenir signataires de [https://oa2020.us/ OA2020], le ''Declaration'', et le rapport [https://libraries.universityofcalifornia.edu/groups/files/about/docs/UC-Libraries-Pathways%20to%20OA-Report.pdf ''Pathways to Open Access''] des bibliothèques UC. == Les négociations== UC et Elsevier sont en négociations depuis l’été 2018. Le bureau du président de UC indique que sa position était dictée par la mission de l’université et que ses objectifs principaux étaient de garatir l’accès libre aux publications de la et de gérer les coûts croissant des abonnements. UC a proposé ce qu’on appelle souvent un accord de [https://chembib.files.wordpress.com/2018/02/rsc-read-and-publish-flyer-2.pdf «&#8239;lire et publier&#8239;»] en Europe, dans lequel les [https://en.wikipedia.org/wiki/Article_processing_charge frais de ][https://fr.wikipedia.org/wiki/Frais_de_traitement_des_articles traitement][https://en.wikipedia.org/wiki/Article_processing_charge d’article] et les frais d’abonnement sont intégrés, et la publication comme libre accès n’a pas de coût supplémentaire net (UCOSCa s.d.). Selon ces conditions, les publications seraient en libre accès par défaut, à moins que les chercheurs ne se désistent, et les frais de traitement seraient réduits et payés par une combinaison de bibliothèques et de subventions pour les chercheurs financés ; L’UC paierait la totalité des frais pour les chercheurs non financés (UCOSCa s.d.). Elsevier était ouvert à la négociation mais ne respecterait pas ces conditions, insistant sur les frais de traitement des articles en plus des frais d’abonnement habituels (UC Office of the President 2019). UC a jugé plusieurs termes d’Elsevier inacceptables. En plus de payer des frais de traitement d’article qui coûteraient potentiellement 30 millions de dollars supplémentaires (UCOSCa s.d.), ils perdraient également l’accès permanent à de nombreuses revues et seraient confrontés à des limitations en ce qui concerne les lieux où UC auteurs pourraient publier en libre accès. Les conditions d’Elsevier empêcheraient également l’UC de soutenir les chercheurs en payant leurs frais de traitement d’article (UCOSCa s.d.). Le résultat de la décision de l’UC est que les utilisateurs de sa bibliothèque n’auront pas accès aux ressources publiées par Elsevier en 2019. Une ressource publiée par le Bureau de la communication savante de l’UC précise que l’UC détient des droits d’accès permanents à environ 95% des ressources Elsevier qu’elle les chercheurs continueront d’avoir accès à la plupart des articles publiés avant le 1er janvier 2019 (2019). Il encourage les chercheurs qui ont besoin d’accéder aux nouvelles publications d’Elsevier à les rechercher dans des lieux en libre accès, y compris des revues libre accès et des dépôts institutionnels, et note que ces documents et d’autres matériels auxquels l’UC n’a pas accès peuvent être demandés par le biais de prêts entre bibliothèques (UCOSC 2019). Enfin, il suggère de rechercher du matériel sur des sites de réseaux universitaires tels que [https://hcommons.org/ Humanities Commons] et [https://www.researchgate.net/ ResearchGate], en contactant directement les auteurs et en demandant du matériel sur Twitter à l’aide du hashtag «&#8239;#ICanHazPDF&#8239;» (UCOSCb s.d.). =='Réaction à la rupture== Le RCDR et l’ABRC ont publié une [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/le-rcdr-et-labrc-soutiennent-la-decision-audacieuse-de-university-california-favorisant-lacces-la déclaration] à l’appui des actions de l’UC, soulignant l’importance du soutien des bibliothèques, du conseil universitaire et du corps professoral de l’UC. La déclaration renforce l’engagement des deux organisations à défendre le libre accès au Canada par le biais de plusieurs initatives collaboratifs (Ross et Haigh, 2019). [https://www.lib.uoguelph.ca/news/university-california-splits-elsevier L’Université de Guelph] a également pris position en faveur de la communication unifiée, notant que celle-ci montre comment d’autres institutions peuvent créer des changements significatifs dans le secteur de l’édition (2019). La rupture entre UC et Elsevier a également attiré l’attention dans les principaux médias et dans les publications de l’industrie. Aux États-Unis, les articles parus dans le [https://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-hiltzik-uc-elsevier-publishing-20190301-story.html ''LA Times''], [https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/03/uc-elsevier-publisher/583909/ ''The Atlantic''] et [https://www.vox.com/science-and-health/2019/3/1/18245235/university-of-california-elsevier-subscription-open-access ''Vox''] insistent sur les problèmes essentiels avec le modèle d’abonnement et ses conséquences pour les contribuables ; Brian Resnick déclare que les contribuables américains ont dépensé environ 140 milliards de dollars par an en finançant des recherches qu’ils n’ont pas nécessairement accès (2019). Les trois publications indiquent que des institutions européennes ont également annulé des abonnements avec Elsevier pour des questions d’accès et de coût (Hiltzik, Resnick, Zhang). Dans la presse canadienne, Kelly Crowe, de CBC News, note que, à l’instar de l’UC, de nombreuses institutions canadiennes cherchent des moyens de réduire les dépenses en abonnements et de promouvoir libre accès (2019). Crowe note aussi qu’en 2018, les universités canadiennes ont dépensé 300 millions de dollars en abonnements à des journaux, laissant peu de place au budget des bibliothèques pour les monographies et les livres, une situation qui affecte de manière disproportionnée les disciplines orientées livres, y compris les sciences humaines et sociales (2019). Ces dépenses sont également un problème, comme le dit Vincent Larivière, car l’argent dépensé en abonnements contribue aux bénéfices des éditeurs plûtot que de rester dans les universités et de soutenir la recherche (Crowe 2019). Il n’est donc pas surprenant que la question ait été largement abordée dans la presse universitaire et, dans l’ensemble, de manière positive. ''The Chronicle'', par exemple, souligne l’importance de la participation du corps professoral tout au long des négociations et de l’élaboration des principes qui les ont guidés. Lindsey Ellis note que les professeurs ont le pouvoir dans les négociations entre UC et Elsevier parce qu’ils publient leurs recherches et passent en revue celles des autres dans les journeax d’Elsevier (2019b; 2019a). Dans un article de ''Science'', Fox et Brainard adoptent un ton plus négatif pour décrire le mouvement de l’UC comme un boycott et avertir des effets possibles aux États-Unis et ailleurs (2019). ==Implications pour le libre accès== L’UC ne sont que l’une des institutions qui ont récemment annulé leurs «&#8239;big deal&#8239;» abonnements. [https://sparcopen.org/our-work/big-deal-cancellation-tracking/ La ressource de suivi des «&#8239;big deal&#8239;» annulations de SPARC] répertorie neuf annulations de ce type rien qu’en 2019 aux États-Unis et en Europe (s.d.). Le consortium finlandais de recherche [http://finelib.fi/finelibs-negotiations-with-taylor-trancis-hit-a-wall/ FinELib] a annulé ses abonnements auprès de Taylor & Francis et le consortium hongrois [http://eisz.mtak.hu/index.php/en/283-hungarian-consortium-terminates-negotiations-with-elsevier.html EISZ] a annulé son abonnement avec Elsevier. Plus récemment, le consortium de recherche norvégien [https://www.mynewsdesk.com/no/unit/pressreleases/norwegian-research-institutions-have-decided-not-to-renew-their-agreement-with-elsevier-2846284 UNIT] a annoncé le 12 mars 2019 qu’il annulait également son abonnement auprès d’Elsevier (SPARC s.d.). À l’instar d’UC, ces consortiums européens citent la nécessité d'un accès ouvert par principe, ainsi que des coûts d’abonnement insoutenables comme facteurs de leurs décisions. La décision de l’UC se démarque par son poids et par le précédent qu’elle a créé pour les institutions nord-américaines. Zhang considère cela comme faisant partie du mouvement mondial en faveur du libre accès, notant que, bien que les universitaires soient depuis un certain temps se sont révoltés contre le modèle économique d’Elsevier, s’éloigner de la table de négociation n’aurait pas été envisagé il y a quelques années (2019). Beaucoup d’institutions nord-américaines qui ont récemment annulé de «&#8239;big deals&#8239;» l’ont fait pour des raisons budgétaires, beaucoup ont choisi de s’abonner à des titres individuels. Aux États-Unis, par exemple, la [https://www.lib.fsu.edu/elsevier-changes Florida State University] et la Temple University ont annulé de grosses ententes avec Elsevier, la [https://guides.ou.edu/serialsprojects University of Oklahoma-Norman] avec Elsevier et Wiley et la [https://enews.wvu.edu/articles/2018/12/04/libraries-dean-pens-message-regarding-materials-spending West Virginia University] avec Elsevier et Springer (SPARC s.d.). Bien qu’aucune institution canadienne n’ait récemment annulé de gros contrats, plusieurs l’ont fait en 2016 et 2017, notamment l’Université Laval, l’Université de Calgary, l’Université Memorial de Terre-Neuve et l’Université de Montreál (SPARC s.d.). Toutes ces institutions continuent de s’abonner à des revues sélectionnées. UC, en revanche, a annulé son gros contrat avec Elsevier sans indiquer qu’ils se réabonneraient à des titres individuels. Heather Joseph de SPARC affirme que l’impact de la rupture entre UC et Elsevier est très important (Fox et Brainard 2019). De nombreux intervenants canadiens suivent attentivement l’histoire parce que, comme le note Robert Hudson de la bibliothèque de l’Université d’Athabasca, les États-Unis et le Canada suivent souvent les traces de la Californie (2019). De même, le bibliothécaire en chef de l’Université Western qualifie la décision de UC une étape importante dans le mouvement libre accès auquel de nombreux universitaires et bibliothécaires travaillent depuis plusieurs années (Brenk 2019). ==Ouvrages cités== *Bothwell, Ellie. 2019. «&#8239;University of California Break with Elsevier Tipped to Boost ‘Global Revolt’&#8239;», ''Times Higher Education'', 1 mars 2019, [https://www.timeshighereducation.com/news/university-california-break-elsevier-tipped-boost-global-revolt https://www.timeshighereducation.com/news/university-california-break-elsevier-tipped-boost-global-revolt]. *Crowe, Kelly. 2019. «&#8239;Why Does it Cost Millions to Access Publicly Funded Research Papers? Blame the Paywall&#8239;», ''CBC News'', 9 mars 2019, [https://www.cbc.ca/news/health/research-public-funding-academic-journal-subscriptions-elsevier-librarians-university-of-california-1.5049597 https://www.cbc.ca/news/health/research-public-funding-academic-journal-subscriptions-elsevier-librarians-university-of-california-1.5049597]. *Ellis, Lindsay. 2019a. «&#8239;U. of California System Cancels Elsevier Subscriptions, Calling Move a Win for Open Access&#8239;», ''The Chronicle of Higher Education'', 28 février 2019, [https://www.chronicle.com/article/U-of-California-System/245798 https://www.chronicle.com/article/U-of-California-System/245798]. *Ellis, Lindsay. 2019b. «&#8239;A Lesson from UC’s Split with Elsevier: Keep the Faculty in the Loop&#8239;». ''The Chronicle of Higher Education'', 1 mars 2019, [https://www.chronicle.com/article/A-Lesson-From-UC-s-Split/245811 https://www.chronicle.com/article/A-Lesson-From-UC-s-Split/245811]. *Frati, Francesca. 2019. «&#8239;This Past Week the University of California Didn’t Renew its Contract with one of the Biggest Publishers of Research Articles in the World&#8239;», ''The Turret'', 5 mars 2019, [https://blogs.library.mcgill.ca/schulich/this-past-week-the-university-of-california-didnt-renew-its-contract-with-one-of-the-biggest-publishers-of-research-articles-in-the-world/ https://blogs.library.mcgill.ca/schulich/this-past-week-the-university-of-california-didnt-renew-its-contract-with-one-of-the-biggest-publishers-of-research-articles-in-the-world/]. *Hiltzik, Michael. 2019. «&#8239;UC Terminates its Subscriptions to 2,500 Journals in a Battle over Copyrights and Access&#8239;», ''The LA Times'', 1 mars 2019, [https://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-hiltzik-uc-elsevier-publishing-20190301-story.html https://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-hiltzik-uc-elsevier-publishing-20190301-story.html]. *Hudson, Robert. 2019. «&#8239;U California vs Elsevier Negotiations&#8239;», blogue de l’Alberta Association of Academic Libraries, 2 mars 2019, [https://aaal.ca/2019/03/02/u-california-vs-elsevier-negotiations/ https://aaal.ca/2019/03/02/u-california-vs-elsevier-negotiations/]. *May, Robert C. 2019. «&#8239;University of California Academic Council Statement on the University’s Negotiations with Elsevier Publishing&#8239;», University of California, 28 février 2019, [https://senate.universityofcalifornia.edu/_files/reports/academic-council-statement-elsevier-feb28.pdf https://senate.universityofcalifornia.edu/_files/reports/academic-council-statement-elsevier-feb28.pdf]. *McKenzie, Lindsay. 2018. «&#8239;Heavyweight Showdown Over Research Access&#8239;», ''Inside Higher Ed'', 13 decembre 2018, [https://www.insidehighered.com/news/2018/12/13/university-california-challenges-elsevier-over-access-scholarly-research https://www.insidehighered.com/news/2018/12/13/university-california-challenges-elsevier-over-access-scholarly-research]. *PLOS (Public Library of Science). s.d. «&#8239;Our History&#8239;», PLOS, consulté le 15 mars 2019, [https://www.plos.org/history https://www.plos.org/history]. *Resnick, Brian. 2019. «&#8239;The Costs of Academic Publishing are Absurd. The University of California is Fighting Back&#8239;», ''Vox'', 1 mars 2019, [https://www.vox.com/science-and-health/2019/3/1/18245235/university-of-california-elsevier-subscription-open-access https://www.vox.com/science-and-health/2019/3/1/18245235/university-of-california-elsevier-subscription-open-access]. *Ross, Rebecca, et Susan Haigh. 2019. «&#8239;Le RCDR et l’ABRC soutiennent la décision audaciuse de University of California favorisant l’accès à la recherche par l’entremise du libre accès&#8239;», Réseau canadien de documentation pour la recherche, 8 mars 2019, [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/le-rcdr-et-labrc-soutiennent-la-decision-audacieuse-de-university-california-favorisant-lacces-la https://www.crkn-rcdr.ca/fr/le-rcdr-et-labrc-soutiennent-la-decision-audacieuse-de-university-california-favorisant-lacces-la]. *SLASIAC (Systemwide Library and Scholarly Information Advisory Committee). 2018. «&#8239;Negotiating Journal Agreements at UC: A Call to Action&#8239;», University of California, juin 2018, [https://libraries.universityofcalifornia.edu/groups/files/slasiac/docs/NegotiatingJournalAgreementsAtUC_ACallToAction_final.pdf https://libraries.universityofcalifornia.edu/groups/files/slasiac/docs/NegotiatingJournalAgreementsAtUC_ACallToAction_final.pdf]. *SPARC (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition). s.d. «&#8239;Big Deal Cancellation Tracking&#8239;», SPARC, consulté le 15 mars 2019, [https://sparcopen.org/our-work/big-deal-cancellation-tracking/ https://sparcopen.org/our-work/big-deal-cancellation-tracking/]. *UC (University of California) Office of Scholarly Communication. s.d. «&#8239;UC and Elsevier&#8239;», University of California, consulté le 15 mars 2019, [https://osc.universityofcalifornia.edu/open-access-at-uc/publisher-negotiations/uc-and-elsevier/ https://osc.universityofcalifornia.edu/open-access-at-uc/publisher-negotiations/uc-and-elsevier/]. *UCOSCa (University of California Office of Scholarly Communication), s.d. «&#8239;UC 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[https://www.universityofcalifornia.edu/press-room/uc-terminates-subscriptions-worlds-largest-scientific-publisher-push-open-access-publicly https://www.universityofcalifornia.edu/press-room/uc-terminates-subscriptions-worlds-largest-scientific-publisher-push-open-access-publicly]. *UCOLASC (University Committee on Library and Scholarly Communication). 2018. «&#8239;Declaration of Rights and Principles to Transform Scholarly Communication&#8239;», University of California, 15 avril 2018, [https://senate.universityofcalifornia.edu/_files/committees/ucolasc/scholcommprinciples-20180425.pdf https://senate.universityofcalifornia.edu/_files/committees/ucolasc/scholcommprinciples-20180425.pdf]. *University of Guelph. 2019. «&#8239;University of California Splits from Elsevier&#8239;», University of Guelph, 11 mars 2019, [https://www.lib.uoguelph.ca/news/university-california-splits-elsevier https://www.lib.uoguelph.ca/news/university-california-splits-elsevier]. *Van Brenk, Debora. 2019. «&#8239;Publisher, University Clash Stokes Debate&#8239;», ''Western News'', Western University, 5 mars 2019, [https://news.westernu.ca/2019/03/publisher-university-clash-stokes-debate/ https://news.westernu.ca/2019/03/publisher-university-clash-stokes-debate/]. *Zhang, Sarah. 2019. «&#8239;The Real Cost of Knowledge&#8239;», ''The Atlantic'', 4 mars 2019, [https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/03/uc-elsevier-publisher/583909/ https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/03/uc-elsevier-publisher/583909/] [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 7oqpkxb3hv8acv7vuf2pqoqqn4e5344 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La semain de l'éducation ouverte 2019 0 82187 745031 744879 2025-06-18T22:34:54Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745031 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' [https://www.openeducationweek.org/ La Semaine de l’éducation ouverte] célèbre et sensibilise au mouvement mondial. Il a été fondé en 2013 par le [https://www.oeconsortium.org/ Open Education Consortium], une organisation à but non lucratif qui soutient un réseau mondial de défenseurs de pédagogie ouverte. La Semaine de l’éducation ouverte 2019 s’est déroulée du 4 au 8 mars 2019 et a été célébrée avec plus de 190 événements en personne et en ligne, notamment des conférences, des webinaires, des projets en vedette, des séries de blogs, des cours en ligne, et des vidéos, entre autres, et près de 6,500 participants de 123 pays ont pris part à événements (OE Week 2019a, s.d.). Une liste des événements est disponible sur [https://www.openeducationweek.org/events le site web «&#8239;Open Education Week&#8239;»] et en suivant le hashtag #OEWeek sur Twitter. L’éducation ouverte fait partie du mouvement libre accès. Il se concentre sur du matériel pédagogique tel que des manuels, des ressources pédagogiques et d’autres ressources d’apprentissage. L’éducation ouverte s’applique à tous les niveaux et types d’enseignement, du primaire au postsecondaire en passant par la formation continue, ainsi que l’apprentissage formel et informel. Tout comme libre accès exploite le potentiel d’Internet pour rendre le matériel disponible à toute personne disposant d’un appareil connecté, l’éducation ouverte permet de partager et de modifier les ressources pédagogiques, ainsi que des possibilités de connexion et de collaboration (OE Week 2019b s.d.). Au Canada, les universités ont célébré la semaine de l’éducation ouverte en organisant divers événements, dont certains illustrant le travail des membres du partenariat INKE. Dans un article de son blog intitulé Radical Access: Scholarly Publishing + Open Access, la bibliothèque de l’Université Simon Fraser a présenté [https://www.lib.sfu.ca/help/publish/scholarly-publishing/radical-access/open-education-week les initiatives de l’éducation ouverte de la SFU], y compris son [https://www.sfu.ca/oergrants.html programme de subventions] et sa ressource intitulée [https://www.lib.sfu.ca/help/research-assistance/format-type/oer/finding-evaluating-open-educational-resources «&#8239;Finding and Evaluating OER: Open Education Resources&#8239;»]. L’Université Polytechnique Kwantlen (KPU) Richmond et [https://bccampus.ca/ BCcampus] ont organisé [https://bccampus.ca/event/open-in-action-2019/ «&#8239;Open in Action 2019&#8239;»], une conférence d’une journée sur l’éducation ouverte comprenant des exposés, des discussions et une table ronde sur la recherche, l’utilisation et la création de ressources d’éducation ouvertes (REO). Ces tables rondes comprenaient les logiciels Open Journal Systems et Open Monograph Press développés par le Public Knowledge Project. KPU a également lancé [https://www.kpu.ca/library/OPUS OPUS], sa nouvelle suite de publication ouverte, et annoncé le lancement de son troisième programme [http://www.kpu.ca/news/2019/02/26/kpu-launches-zed-cred-associate-arts-general-studies Zed Cred], un programme d'associé en arts de deux ans en études générales. Ailleurs en Colombie-Britannique, à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), David Gaertner et Erin Fields ont facilité un [https://events.ctlt.ubc.ca/events/indigenous-writers-edit-a-thon/ Wikipédia «&#8239;edit-a-thon&#8239;» axé sur les écrivains autochtones] en collaboration avec la bibliothèque de l’UBC, son programme d'études sur les Premières nations et les peuples autochtones de et son centre d'enseignement, d'apprentissage et de technologie. De nombreuses universités ontariennes ont organisé des événements pour célébrer la semaine. [https://library.mcmaster.ca/research/oeweek La bibliothèque de l’Université McMaster a organisé une semaine d'éducation ouverte] avec des conférences, un affichage de manuels ouverts, des ateliers pour les professeurs et une soirée-débat. [https://copyright.uottawa.ca/news/its-open-education-week L’Université d’Ottawa] a organisé une exposition REO, un atelier #TextbookBroke et une session «&#8239;Take Action&#8239;» pour les professeurs. [https://guides.library.utoronto.ca/c.php?g=250676&p=5040744 Les bibliothèques de l’Université de Toronto] ont organisé «&#8239;Open Textbooks: Open Minds : A Colloquium Exploring Re-Use of Open Resources to Improve Quality and Access&#8239;» ainsi qu’un atelier sur l’utilisation Pressbooks. L’Université Lakehead a organisé [https://sites.google.com/lakeheadu.ca/opendaylakehead2019 «&#8239;Open Day : Learning for Everyone,&#8239;»] une journée de panels et de présentations tweeté sur Twitter avec le hashtag #OpenDayLakehead2019. L’Université OCAD a organisé [https://www2.ocadu.ca/event/guerrilla-education-a-very-hands-on-open-education-week-event?_ga=2.194947437.1388872484.1551284967-545006307.1539724016 «&#8239;Guerilla Education ! A Very Hands-On Open Education Week Event&#8239;»] comprenant une conférence et une Art+Feminism Wikipédia «&#8239;edit-a-thon&#8239;». Comme le suggère ce sondage sur les célébrations de la Semaine de l’éducation ouverte, le mouvement est actif et en croissance au Canada et à l’étranger, complétant d’autres aspects du mouvement libre accès. ==Ouvrages cités== *OE Week 2019a (Open Education Week 2019b). s.d. «&#8239;Open Education Week 2019&#8239;». Consulté le 22 mars 2019, [https://www.openeducationweek.org/ https://www.openeducationweek.org/]. *OE Week 2019b (Open Education Week 2019). s.d. «&#8239;What is Open Education Week&#8239;». Consulté le 10 avril 2019, [https://www.openeducationweek.org/page/what-is-open-education-week https://www.openeducationweek.org/page/what-is-open-education-week]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 3zsrxxy0uc0y4niqb8pan6nywcxllyh Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation ouverte en Colombie Britannique 0 82188 745032 744881 2025-06-18T22:35:53Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Cités */ 745032 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le 17 avril 2019, le gouvernement de la Colombie-Britannique a [https://news.gov.bc.ca/releases/2019AEST0028-000683 annoncé un investissement de 3,26 millions de dollars] dans les ressources éducatives libres (REL) par l’intermédiaire de [https://bccampus.ca/ BCcampus]. Le financement a été annoncé lors du [https://bccampus.ca/event/cascadia-open-education-summit/ Cascadia Open Education Summit] tenu au Harbour Campus Centre de l’Université Simon Fraser. BCcampus est un organisme financé par la province dont le mandat est de un mandat visant à soutenir l’éducation postsecondaire ouverte, y compris l’apprentissage, l’enseignement et la technologie éducative, en Colombie-Britannique («&#8239;Our Mandate&#8239;» s.d.). Dans une récente étude de BCcampus sur la recherche l’éducation ouverte en Colombie-Britannique intitulée [https://bccampus.ca/2019/02/21/the-range-of-b-c-research-on-open/ «&#8239;The Range of BC Research on Open&#8239;»] (2019), Tannis Morgan souligne que les chercheurs de la Colombie-Britannique ouvrent la voie en matière d’éducation ouverte en particulier. Elle souligne, par exemple, les travaux de Rajiv Jhangiani à l’Université polytechnique Kwantlen (KPU), en particulier sur la perception des manuels ouverts par les professeurs et les étudiants, leurs modèles d’adoption et leurs effets sur l’apprentissage (2019). Des recherches menées à l’Université de la Colombie-Britannique étudient comment les REL sont utilisées et quels sont les obstacles qui empêchent une adoption plus large (Morgan 2019). Morgan a également mis en avant [https://pkp.sfu.ca/ojs/ Open Journal Systems (OJS)], l’application logicielle libre de publication et de gestion de revues développée par les membres du partenariat INKE dans le cadre du [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project (PKP)]. Constatant qu’OJS a joué un rôle important dans le monde du libre accès depuis les années 1990, Morgan cite [https://pkp.sfu.ca/wp-content/uploads/2018/03/PKPCommunityConsultationFindings.pdf le rapport 2018] du projet et appelle à des recherches plus poussées sur la manière dont les technologies ouvertes telles que OJS, WordPress et Pressbooks permettent l’éducation ouverte (2019). ==Le partenariat INKE et l’éducation ouverte== D’autres membres du partenariat INKE soutiennent également l’éducation ouverte. La Bibliothèque de Université Simon Fraser propose un guide REL qui fournit des informations sur [https://www.sfu.ca/oergrants.html le programme de subventions REL de la SFU], [https://www.lib.sfu.ca/help/research-assistance/format-type/oer un guide REL], et [https://pressbooks.bccampus.ca/facultyoertoolkit/ un référentiel REL pour la faculté] publiée par BCcampus. En mai 2019, le groupe de travail sur l’éducation libre de la SFU a organisé [https://www.lib.sfu.ca/about/branches-depts/rc/services/workshops/transforming-education «&#8239;Open Education 2019: Transforming Teaching and Learning at SFU&#8239;»], un événement d’une journée avec une allocution de Juan Pablo Alperin, de PKP. [https://www.crihn.org/ Le Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN)] a organisé [https://www.crihn.org/nouvelles/2018/10/14/opencon-satellite-montreal-2018/ «&#8239;OpenCon Satellite Montréal&#8239;»] en octobre 2018, un satellite de [https://www.opencon2018.org/ l’OpenCon de SPARC], avec une session consacrée aux REL. Également en 2018, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a créé un [http://www.carl-abrc.ca/advancing-research/scholarly-communication/open-education/ groupe de travail sur l’éducation ouverte] chargé de guider le comité d’avancement des recherches de l’ABRC et les initiatives d’éducation ouverte. Stephen Ross et Matt Huculak, membres du partenariat INKE de l’Université de Victoria, ont mis au point un REL appelé [https://open.bccampus.ca/browse-our-collection/find-open-textbooks/?uuid=a51191e6-45e4-4a57-af97-16f943b25d7e&contributor=&keyword=&subject= Open Modernisms Anthology Builder], disponible dans l’Open Textbook Project de BCcampus. Un nouveau cours au Digital Humanities Summer Institute (DHSI) 2020, dispensé par Olin Bjork, Stephanie Boulogne et Inba Kehoe, intitulé [http://www.dhsi.org/courses.php eTextbook publishing and Open Educational Resources on the web and mobile devices], soutiendra les autres membres des communautés INKE et DHSI intéressés par l’apprentissage et développement des REL. ==Impact du financement provincial== Le financement du gouvernement de la Colombie-Britannique appuiera l’élaboration de REL et l’appui et l’infrastructure nécessaires pour encourager son adoption par l’Open Textbooks Project, Zed Cred, et d’autres initiatives, notamment la mise en place d’un système de gestion des devoirs à la maison. Depuis son lancement en 2012, [http://www.kpu.ca/open/zedcred le BC Open Textbooks Project] a développé plus de 250 manuels pouvant être librement utilisés pour être utilisés, réutilisés et personnalisés («&#8239;Open Textbooks&#8239;» s.d.). Les manuels ouverts rendent l’enseignement postsecondaire plus abordable pour les étudiants et permettent aux enseignants de «&#8239;remixer&#8239;» les manuels scolaires selon leurs besoins («&#8239;Open Textbooks&#8239;» s.d.). Les programmes Zed Cred offrent l’accréditation avec zéro coût associé pour les manuels. Les programmes ont débuté en 2017 avec trois programmes dans des établissements de la Colombie-Britannique: [http://www.kpu.ca/open/zedcred KPU], l’Université Thompson Rivers et [https://bccampus.ca/2018/01/16/open-education-stories-improving-access-and-affordability-for-students-at-the-justice-institute/ le Justice Institute of British Columbia] («&#8239;Z for Zero&#8239;» s.d.). La KPU a depuis lancé deux autres programmes Zed Cred, qu’il appelle Zero Textbook Costs (ZTC) [http://www.kpu.ca/news/2019/02/26/kpu-launches-zed-cred-associate-arts-general-studies le dernier] en date de [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/open-education-week-2019/ la Semaine de l’éducation ouverte 2019] («&#8239;KPU Launches&#8239;» 2019). L’annonce des fonds annoncés par le gouvernement de la Colombie-Britannique dans la presse locale, notamment ''Fraser Valley News'', [https://sooke.pocketnews.ca/more-open-textbooks-arriving-on-student-bookshelves/ ''Sooke Pocket News''] et [http://www.victoriabuzz.com/2019/04/province-invests-3-2m-to-make-textbooks-at-bc-universities-free/ ''Victoria Buzz''], met l’accent sur les avantages de la réduction des coûts pour les étudiants postsecondaire, en particulier ceux des métiers. L’annonce a reçu peu de couverture dans la communauté universitaire au sens large, et toutes par les organisations d’étudiants. La Fédération des étudiants de la Colombie-Britannique a publié une réponse en soutien du financement, soulignant que les prix des manuels scolaires avaient augmenté de 82% entre 2002 et 2012, et qu’à ce jour, les REL disponibles dans l’Open Textbook Project ont ​​permis aux étudiants d’économiser environ 9 millions de dollars («&#8239;Students Applaud&#8239;» 2019). [https://www.ams.ubc.ca/news/2019/ubc-students-cheer-bc-government-move-to-reduce-textbook-costs/ L’Alma Mater Society (AMS)] de UBC et le journal étudiant de l'UBC, [https://www.ubyssey.ca/news/provincial-government-funds-oers/ ''The Ubyssey''], ont également publié des déclarations en faveur du financement, annonce qui a été mentionnée dans le [https://oerdigest.org/editions/oer-digest-may-2nd-2019/ OER Digest]. Bien que, comme le note Morgan dans son enquête, la Colombie-Britannique soit à l’avant-garde de la recherche sur l'éducation ouverte, elle souligne que le domaine comprend des silos de recherche qui ne sont pas encore connectés les uns aux autres ou aux domaines plus larges qui constituent le mouvement ouvert, y compris libre accès et recherche ouvert, et invite la communauté des chercheurs à poursuivre la discussion sur l’éducation ouverte en Colombie-Britannique et sur le mouvement Open dans son ensemble. ==Ouvrages Cités== *«&#8239;KPU Launches Zed Cred in Associate of Arts, General Studies&#8239;». 2019. ''L’Université polytechnique Kwantlen'', 26 février 2019, [http://www.kpu.ca/news/2019/02/26/kpu-launches-zed-cred-associate-arts-general-studies http://www.kpu.ca/news/2019/02/26/kpu-launches-zed-cred-associate-arts-general-studies]. *«&#8239;More Open Textbooks Arriving on Student Bookshelves&#8239;». 2019. ''Gouvernement de la Colombie-Britannique'', 17 avril 2019, [https://news.gov.bc.ca/releases/2019AEST0028-000683 https://news.gov.bc.ca/releases/2019AEST0028-000683]. *Morgan, Tannis. 2019. «&#8239;The Range of B.C. Research on Open&#8239;». ''BCcampus'', 21 février 2019, [https://bccampus.ca/2019/02/21/the-range-of-b-c-research-on-open/ https://bccampus.ca/2019/02/21/the-range-of-b-c-research-on-open/]. *«&#8239;Our Mandate&#8239;». s.d. ''BCcampus'', consulté le 24 mai 2019, [https://bccampus.ca/about-us/our-mandate/ https://bccampus.ca/about-us/our-mandate/]. *«&#8239;Open Textbooks&#8239;». s.d. ''BCcampus'', consulté le 24 mai 2019, [https://bccampus.ca/projects/open-textbooks/ https://bccampus.ca/projects/open-textbooks/]. *«&#8239;Students Applaud Open Education Resource Funding&#8239;». 2019. ''British Columbia Federation of Students (BCFS)'', 17 avril 2019, [http://www.wearebcstudents.ca/blog/oer-funding http://www.wearebcstudents.ca/blog/oer-funding]. *«&#8239;Z for Zero&#8239;». s.d. ''BCcampus'', consulté le 24 mai 2019, [https://bccampus.ca/projects/zed-cred-z-degrees/ https://bccampus.ca/projects/zed-cred-z-degrees/]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] e3cxx7v9vi5wqaa8potfh80j4j4ut8n Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab 0 82189 745033 744883 2025-06-18T22:44:49Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Cités */ 745033 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Inba Kehoe pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Les directives en examen du rendement, de promotion et de titularisation ont été critiqués par certains comme des obstacles institutionnels qui ralentissent la transition vers science ouverte (voir [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship|Le film ''Paywall: The Business of Scholarship'']] et [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/partner-response-to-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management/ Partner Response to Tri-Agency Statement of Principles on Digital Data Management]. [https://www.scholcommlab.ca/research/rpt-project/ Le Project «&#8239;Review, Promotion, and Tenure (RPT)&#8239;»] analyse les documents liés provenant d’universités américaines et canadiennes afin de déterminer comment la publication en libre accès et à l’abonnement sont encouragés et en quoi l’incitation influe sur la science ouverte. Le projet est basé au [https://www.scholcommlab.ca/ ScholCommLab] et dirigé par Juan Pablo Alperin, membre du partenariat INKE, qui est également Directeur de Faculté Associé du Public Knowledge Project et membre de le Canadian Institute for Studies in Publishing (CISP). Le projet découle de la recherche du ScholCommLab sur la science ouverte, dans laquelle les directives RPT étaient souvent citées comme des obstacles (Fleerackers 2018; Schimanski et Alperin 2018, 3). Le projet RPT comporte deux phases. Au cours de la première phase, l’équipe du projet a analysé plus de 850 documents de 129 universités américaines et canadiennes décrivant les directives «&#8239;RPT&#8239;» au niveau des établissements et des départements. La méthode de l’étude est décrite en détail dans Alperin et al. 2018a et [https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE l'ensemble de données a été publié] (Alperin et al. 2018b). La deuxième phase du projet, actuellement en cours, consiste à interroger les professeurs de ces établissements sur leur interprétation des lignes directrices et leur incidence sur leur travail (Fleerackers 2018). Trois publications issues de la première phase du projet soulignent ses principales conclusions, notamment un désalignement entre les missions publiques des universités et les structures d’incitation décrites dans leurs documents «&#8239;RPT&#8239;», la reconnaissance de recherche de haute qualité comme facteur le plus important dans les évaluations de RPT et le défi de mesurer la qualité, et la fréquence à laquelle les documents RPT fort référence à des metrics tels que le facteur d'impact de la revue, et à quel effet. Dans la première publication, [https://elifesciences.org/articles/42254 «&#8239;How Significant are the Public Dimensions of Faculty Work in Review, Promotion, and Tenure Documents?&#8239;»], Alperin, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Gustavo Fischman, Meredith Niles et Erin McKiernan ont lu les documents de 850 RPT rassemblés dans le cadre de la première phase du projet contre les missions publiques déclarées des universités. Ils identifient les tensions entre ces missions publiques et les types de résultats de recherche les plus valorisés, en fonction de la manière dont ces résultats sont récompensés (2018a). Ils constatent que, parmi les trois dimensions du travail du corps professoral—recherche, enseignement et service—le travail qui profite au public est le plus souvent classé comme service et est donc le moins valorisé aux fins du RPT. Les travaux qui bénéficient spécifiquement à la communauté universitaire, tels que la publication d’articles de revues, sont particulièrement appréciés. Parce que les articles publié en accès libre remplissent à la fois la mission publique de l'université et servent la communauté universitaire, Alperin et al. identifier l’absence d’incitation à ce mode d'édition comme une chance manquée significative (2018a, 25). Dans la deuxième publication du project, [https://f1000research.com/articles/7-1605/v1 «&#8239;The Evaluation of Scholarship in Academic Promotion and Tenure Processes: Past, Present, and Future&#8239;»], Schimanski et Alperin (2018) examine la littérature existante sur les procédures RPT dans les universités américaines et canadiennes. Comme Alperin et al. (2018a), cette enquête révèle que la recherche a tendance à peser davantage dans les évaluations RPT, même si de nombreux professeurs consacrent la majeure partie de leur temps à l'enseignement et aux services. Les auteurs notent qu’une plus grande transparence sur le mode d’évaluation de la recherche pourrait résoudre certains des problèmes auxquels sont confrontés les universitaires et la communication universitaire. Schimanski et Alperin analysent à cet effet les documents du corpus de recherche du Project RPT afin d’aider les chercheurs à comprendre le fonctionnement du système (2018, 3). L’article souligne que, bien que la qualité perçue de la recherche soit importante pour le processus d’évaluation, faute de moyens claires et cohérentes d’évaluation de la qualité de la recherche, les metrics comme le prestige de la revue et le facteur d'impact des revues savantes sont utilisé, même s’il est largement reconnu que ces problèmes sont problématiques. Enfin, dans las troisième publication du project RPT, «&#8239;Use of the Journal Impact Factor in Academic Review, Promotion, and Tenure Evaluations&#8239;», McKiernan, Schimanski, Nieves, L. Matthias, Niles et Alperin (2019) examinent la fréquence et le contexte dans lesquels le facteur d’impact de la revue est mentionné dans le corpus des documents RPT. Ils signalent que le facteur d’impact est largement utilisé comme indicateur indirect pour évaluer la qualité de la recherche, de manière explicite et implicite, même si les données factuelles laissent à penser qu’il n’ya aucune relation entre le facteur d’impact d’une publication et la qualité de la recherche publiée. L’article reprend les appels de DORA et d’autres initiatives similaires en faveur d’utilisation plus responsable de ces métriques et de l'utilisation de métriques alternatives pour le RPT. ==Réception du projet== Comme le souligne Inba Kehoe des bibliothèques de l’Université de Victoria, la recherche financée et les publications dans des revues savantes sont prestigieuses et dominante dans les processus de répétition, car les dollars consacrés à la recherche et le nombre de publications sont faciles à mesurer et à compter. L’évaluation par les pairs est au cœur de pratique savante et constitue un filtre important pour reconnaître la qualité académique. Comme indiqué sur la page des [https://www.scholcommlab.ca/media/ Médias] du ScholCommLab, les conclusions du projet RPT ont été largement couvertes par la presse universitaire, notamment le [https://peerj.com/blog/post/115284881434/the-impact-of-the-journal-impact-factor-in-review-tenure-promotion/ ''Peer J Blog''], le ''Times Higher Education'', le ''Chronicle of Higher Education'' en [https://www.chronicle.com/article/Do-Universities-Value-Public/244748 2018] et [https://www.chronicle.com/interactives/Trend19-OpenAccess-Side 2019], [https://www.insidehighered.com/quicktakes/2018/10/05/promotion-standards-and-public-engagement ''Inside Higher Ed''], et [https://www.nature.com/articles/d41586-018-06906-z ''Nature'']. [https://etcl.uvic.ca/2019/04/09/2019-20-honorary-resident-wikipedian-dr-erin-glass/ Le wikipédien honoraire en residence 2018–2019, Erin Glass], dans un chapitre de sa livre consacré aux le science ouverte, note que la partage de la recherche avec la communauté est une partie importante de la mission d’une université, et cite les résultats du projet RPT comme étant importants dans le débat sur la divergence entre les universités missions et pratiques (1), et fait référence aux conclusions du projet RPT comme étant importantes pour la discussion sur la divergence entre les missions et les pratiques des universités. ==Pertinence pour le libre accès== Les résultats du projet RPT sont jusqu’à présent significatifs dans le contexte du science ouverte dans son ensemble, car, comme le soulignent Schimanski et Alperin (2018), les structures d’incitation mises en place par les facultés et les départments constituent l’un des principaux obstacles à libre accés (3). Bien que de plus en plus d’universités adoptent les pratiques de libre accès, les directives RPT tardent à se rattraper (Fleerackers 2018). Libre accès n’est mentionnée que dans 5% des documents RPT, souvent de manière négative, généralement en guise d’avertissement sur les revues prédatrices. Aucun des documents RPT examinés n’encourage les professeurs à publier leurs travaux en libre accès (Alperin et al. 2018a, Fleerackers 2018). Parce que les pratiques RPT informent où et comment les professeurs publient leurs travaux, l’équipe de projet affirme que changer ces politiques aurait des effets importants (Schimanski et Alperin, 2018, 10). Kehoe soutient que les pratiques de libre accès exigent de ré-imaginer non seulement ce qui constitue les travaux savants, mais également des critères d’évaluation appropriés. Un modèle universel ne fonctionnera pas dans les circonstances. La recherche d’un moyen équitable d’évaluer et de créditer les chercheurs publiquement engagés, parallèlement aux pratiques existantes, profitera à tous les chercheurs de l’enseignement supérieur. ==Ouvrages Cités== *Alperin, Juan Pablo, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Gustavo E. Fischman, Meredit T. Niles, et Erin C. McKiernan. 2018a. «&#8239;How Significant are the Public Dimensions of Faculty Work in Review, Promotion, and Tenure Documents?&#8239;» ''ELife''. [https://elifesciences.org/articles/42254 https://elifesciences.org/articles/42254]. *Alperin, Juan Pablo, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Erin C. McKiernan, et Meredith T. Niles. 2018b. ''Terms and Concepts found in Tenure and Promotion Guidelines from the US and Canada'', Version 3.0. ''Harvard Dataverse'', [https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE]. *Fleerackers, Alice. 2018. «&#8239;Preliminary Findings from the Review, Promotion, and Tenure Study&#8239;». ''ScholCommLab Blog'', 30 mai 2018, [https://www.scholcommlab.ca/2018/05/30/preliminary-findings-from-the-review-promotion-and-tenure-study/ https://www.scholcommlab.ca/2018/05/30/preliminary-findings-from-the-review-promotion-and-tenure-study/]. *Glass, Erin Rose, et Micah Vandegrift. «&#8239;Public Scholarship in Practice and Philosophy&#8239;» (pré-publication). ''CORE'', ''Humanities Commons'', 2018, [http://dx.doi.org/10.17613/g64d-gd16 http://dx.doi.org/10.17613/g64d-gd16]. *McKiernan, Erin C., Carol Muñoz Nieves, L. Matthias, Meredith T. Niles, et Juan Pablo Alperin. 2019. «&#8239;Use of the Journal Impact Factor in Academic Review, Promotion, and Tenure Evaluations&#8239;». ''PeerJ Preprints'' 7:e27638v2, [https://doi.org/10.7287/peerj.preprints.27638v2 10.7287/peerj.preprints.27638v2]. *Schimanski, Lesley A. et Juan Pablo Alperin. 2018. «&#8239;The Evaluation of Scholarship in Academic Promotion and Tenure Processes: Past, Present, and Future&#8239;» [version 1; évalué par les pairs: 2 approuvée]. ''F1000Research'' 7:1605, [https://f1000research.com/articles/7-1605/v1 https://f1000research.com/articles/7-1605/v1]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] m4iz2vg15tit501y011ql9a7mg72x4t Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG 0 82190 745034 744889 2025-06-18T22:48:23Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Cités */ 745034 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Jonathan Bengston pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' ==Qu’est-ce que la déclaration d’élection commune CAUL–AOASG ?== Le 14 mai 2019, [https://www.caul.edu.au/ le Council of Australian University Librarians (CAUL)] et [https://aoasg.org.au/ l'Australian Open Access Strategy Group (AOASG)] ont publié une déclaration commune en prévision des élections fédérales australiennes, intitulée [https://aoasg.org.au/developing-a-strategic-approach-to-open-scholarship-in-australia-joint-caul-aoasg-election-statement/ «&#8239;Developing a Strategic Approach to Open Scholarship in Australia&#8239;»]. Dans leur déclaration, CAUL et l'AOASG appellent à une stratégie nationale de science ouverte, affirmant que la dynamique internationale en faveur du [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/plan-s-and-coalition-s/ Plan S] offre à l'Australie l'occasion de récupérer son statut de leader du mouvement libre accès et souligne que d'autres pays, tels que la France et la Suède, ont déjà mis en place des stratégies nationales de libre accès (2019). L'AOASG préconise des recherches ouvertes et «&#8239;[https://www.fairopenaccess.org/ FAIR]&#8239;»&nbsp;: accessibles, interopérables et réutilisables. Ses membres comprennent 19 universités australiennes et 8 néo-zélandaises par l'intermédiaire de [https://www.universitiesnz.ac.nz/about-universities-new-zealand/unz-committees-and-working-groups/council-new-zealand-university CONZUL], le Conseil des bibliothécaires universitaires néo-zélandais, ainsi que les membres affiliés [https://creativecommons.org.au/ Creative Commons Australia] et [https://www.tohatoha.org.nz/ Tohatoha], une organisation néo-zélandaise axée sur le partage équitable des connaissances, anciennement Creative Commons Aotearoa («&#8239;About the AOASG&#8239;» 2019). Les membres de CAUL comprennent des bibliothécaires universitaires dans 39 universités australiennes et 8 néo-zélandaises par l’intermédiaire de CONZUL («&#8239;About CAUL&#8239;» 2019). ==Le partenariat INKE connection== Le partenariat INKE collabore avec des représentants d’AOASG et de CAUL par le biais de [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS], le partenariat canado-australien pour les bourses ouvertes. CAPOS réunit des chercheurs australiens et canadiens, des groupes de recherche, des bibliothèques, des établissements d’enseignement postsecondaire, des organismes informatiques et des décideurs partageant des intérêts communs dans le domaine des bourses numériques ouvertes. Selon Jonathan Bengtson, président de l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC), INKE a joué un rôle important au Canada en soulignant la nécessité du libre accès pour les chercheurs et la société en général. CAPOS, poursuit-il, est un exemple du type de collaboration mondiale qui permettra à la science ouverte dans le monde numérique de réaliser tout son potentiel. Il convient de noter que deux partisans du projet [https://investinopen.org/ Invest in Open Infrastructure (IOI)] figurent [https://www.erudit.org/en/ Érudit] et le [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project (PKP)], tous deux membres du partenariat INKE. ==OA en Australie et au Canada== Les deux principaux organismes de financement de la recherche australiens, l’Australian Research Council (ARC) et le National Health and Medical Research Council (NHMRC), ont adopté des politiques de libre accès, à l’instar de nombreuses universités australiennes. La situation au Canada est similaire&nbsp;: [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html la politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] s'applique à nos trois agences de financement nationales (voir «&#8239;[https://ospolicyobservatory.uvic.ca/politique-des-trois-organismes-sur-le-libre-acces-aux-publications/ Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]&#8239;») et de nombreuses institutions ont leurs propres politiques en matière de libre accès. Comme en Australie, le Canada s'intéresse de plus en plus à l'élaboration d'une stratégie nationale en matière de libre accès. Selon la déclaration de base de la déclaration CAUL – AOASG, le gouvernement australien a accepté une recommandation de sa Commission de la productivité sur la nécessité de développer une telle stratégie en 2017, mais cette politique n’a pas encore été développée (CAUL et AOASG 2019). ==OA en tant que question électorale== CAUL et l’AOASG soulignent la nécessité d’une politique au niveau national pour résoudre l’impasse entre les chercheurs qui souhaitent rendre leurs travaux aussi largement disponibles que possible et les éditeurs commerciaux qui répondent à leurs actionnaires (2019). Faisant référence aux prochaines élections fédérales australiennes du 18 mai 2019, la déclaration de CAUL–AOASG indique que l'atteinte du niveau de libre accès rendu possible par une stratégie nationale serait un accomplissement important et réalisable pour n’importe quel ministre et conformément aux priorités du gouvernement (CAUL et AOASG 2019). Plus précisément, il préconise une stratégie qui réexaminera les infrastructures de financement ainsi que la politique relative à l'enseignement supérieur dans les trois ans. Dans un article du [http://www.sundaytimes.lk/190519/education/australian-campaigners-demand-open-access-step-change-349774.html ''Sunday Times Sri Lanka''], repris du ''Times Higher Education Supplement'', John Ross insiste sur les fondements politiques de la déclaration, qui reproche le gouvernement de coalition pour ne pas avoir suivi les recommandations de la Commission de la productivité et fait référence à promesses électorales du parti travailliste de procéder à un examen de l'enseignement postsecondaire (Ross 2019). Moins d'une semaine après la publication de cette déclaration, la commissaire à l'information de la Nouvelle-Galles du Sud, Elizabeth Tydd, a également appelé le gouvernement à adopter une culture plus ouverte et annoncé [https://www.ipc.nsw.gov.au/information-governance-agency-self-assessment-tools-privacy le lancement d'outils en ligne] pour aider les agences gouvernementales à évaluer réglementation sur l'accès à l'information (Easton 2019). Après les élections fédérales, au cours desquelles le parti au pouvoir issu du gouvernement de coalition dirigé par Scott Morrison a remporté 77 sièges contre les 68 sièges du parti travailliste de Bill Shorten, [https://aoasg.org.au/2019/05/27/global-open-infrastructure-initiative-launched/ l'AOASG] a réaffirmé son engagement en faveur du plaidoyer libre accès en annonçant le lancement du projet [https://investinopen.org/ Invest in Open Infrastructure (IOI)], Ils espèrent que cette initiative mondiale visant à soutenir les infrastructures de libre accès encourager plus de developpement d’infrastructures ouvertes dans le monde entier («&#8239;Global&#8239;» 2019). L'accent mis sur le décalage entre le montant d'argent dépensé par les contribuables australiens pour la recherche et le faible pourcentage auquel ils ont accès souligne que libre accès est une question qui concerne tous les contribuables, pas seulement les universitaires, un point au cœur des mouvements mondiaux libre accès et science ouverte aussi. ==Ouvrages Cités== *«&#8239;About CAUL&#8239;». 2019. Council of Australian University Librarians. [https://www.caul.edu.au/about-caul https://www.caul.edu.au/about-caul]. *«&#8239;About the AOASG&#8239;». 2019. Australasian Open Access Strategy Group, 8 mars 2019. [https://aoasg.org.au/about/ https://aoasg.org.au/about/]. *CAUL et AOASG (Council of Australian University Librarians and Australasian Open Access Strategy Group). 2019. «&#8239;Joint CAUL–AOASG Election Statement: Developing a Strategic Approach to Open Scholarship in Australia&#8239;». AOASG Blog, 14 mai 2019. [https://aoasg.org.au/2019/05/14/joint-caul-aoasg-election-statement-developing-a-strategic-approach-to-open-scholarship-in-australia/ https://aoasg.org.au/2019/05/14/joint-caul-aoasg-election-statement-developing-a-strategic-approach-to-open-scholarship-in-australia/]. *Easton, Stephen. «&#8239;NSW Info Commissioner Calls for Cultural Shift to Open Access, not ‘Controlling and Shielding’&#8239;». ''The Mandarin'', 23 mai 2019. [https://www.themandarin.com.au/109014-nsw-info-commissioner-calls-for-cultural-shift-to-open-access-not-controlling-and-shielding/ https://www.themandarin.com.au/109014-nsw-info-commissioner-calls-for-cultural-shift-to-open-access-not-controlling-and-shielding/]. *«&#8239;Global Open Infrastructure Initiative Launched&#8239;». 2019. Australasian Open Access Strategy Group, 27 mai 2019. [https://aoasg.org.au/2019/05/27/global-open-infrastructure-initiative-launched/ https://aoasg.org.au/2019/05/27/global-open-infrastructure-initiative-launched/]. *Ross, John. «&#8239;Australian Campaigners Demand Open Access Step Change&#8239;». ''Sunday Times Sri Lanka'', 19 mai 2019. [http://www.sundaytimes.lk/190519/education/australian-campaigners-demand-open-access-step-change-349774.html http://www.sundaytimes.lk/190519/education/australian-campaigners-demand-open-access-step-change-349774.html]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 85vpszc40pevedxzvc3tdqm6dyou8dv Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique 0 82191 745035 744891 2025-06-18T22:52:02Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Cités */ 745035 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' ==Quelle est la politique?== Le 26 mars 2019, le Parlement européen a adopté la directive sur les droits d’auteurs dans le marché unique numérique, une législation destinée à mettre à jour les lois sur le droit d’auteur à l’ère numérique dans l’ensemble de l’Union européenne. La directive a été approuvée par le Conseil de l’Union européenne et est entrée en vigueur le 7 juin 2019. Les États membres disposent désormais de deux ans pour transposer la directive en droit national. La directive a pour objectif de protéger les droits des créateurs de contenu et des titulaires de droit d’auteur et de faciliter l’accès au contenu. La législation bénéficie du soutien des créateurs de contenu et des industries de l’enregistrement de musique et de films, mais a été confrontée à de nombreuses protestations internationales de la part des citoyens, des médias, de l’industrie des technologies, des experts juridiques et des défenseurs des droits humains (Kaminsky 2019). Deux articles de la directive, les articles 15 et 17, sont particulièrement controversés en raison de leur potentiel de limitation de l’accès à l’information et de la manière dont elle peut être utilisée et réutilisée. En mars, un vote visant à supprimer ces deux articles a été rejeté avec une très faible marge en raison de votes erronés (SPARC Europe 2019c). L’article 15 (ancien article 11) permet aux éditeurs de facturer des frais pour l’utilisation de leur contenu – même des extraits de celui-ci – comme dans des agrégateurs de nouvelles tels que Google News. Le but de cet article est de veiller à ce que les créateurs de contenu soient rémunérés pour leur travail, mais ses détracteurs affirment que, plutôt que de payer une «&#8239;taxe sur les liens&#8239;», les agrégateurs limiteront les services ou afficheront uniquement du contenu gratuit, ce qui limiterait la libre transmission d’informations et potentiellement conduire de petits médias à la faillite (Lehrman et PC 2019; Vincent et Brandom 2018). L'article 17 (ancien article 13) impose aux hébergeurs de contenus la charge d'empêcher la diffusion de contenus protégés par le droit d'auteur. Bien que l’article 17 ne spécifie pas comment cela doit être fait, ses détracteurs notent que la quantité de matériel à filtrer appelle un processus automatisé, probablement une sorte de «&#8239;filtre de contenu&#8239;». En raison des limitations techniques et des coûts légaux potentiels du droit d’auteur en cas d’infraction, ces filtres bloqueraient probablement plus de contenu que nécessaire, limitant ainsi le nombre d'utilisateurs pouvant publier en ligne (Lehrman et PC 2019; Vincent et Brandom 2018). La directive sera probablement confronté à de nombreux défis juridiques, car les états membres l’interprètent et la mettent en œuvre dans leurs législations nationales. À la fin du mois de mai, la Pologne a contesté la législation au motif qu’elle s’apparentait à censure préventive, une pratique interdite par la constitution polonaise et les traités de l’UE (Liptak 2019). Le défi consiste à modifier radicalement l’article 17 ou à le supprimer complètement de la législation (Doctorow 2019). En septembre, le Parti pirate tchèque a appelé les dirigeants tchèques à s’associer au défi lancé à la Pologne (Fraňková 2019). Le parlement français a adopté la législation sur le droit d'auteur conformément à la directive à la fin du mois de juillet, devenant ainsi le premier pays à le faire (''The Local France'' 2019). ==Comment la politique a-t-elle été couverte dans la presse?== L’élaboration de la directive et son adoption par le Parlement européen ont été largement couvertes par la presse européenne et internationale. Une grande partie de la couverture est axée sur ses impacts potentiels sur les entreprises, comme dans [https://www.wsj.com/articles/will-the-eu-kill-video-streaming-11559774193 ''The Wall Street Journal''] et [https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-05-24/to-rein-in-big-tech-eu-thinks-privacy-not-prices-quicktake ''Bloomberg'']. ==Quelle a été la réaction de la communauté universitaire au sens large?== Un consortium international d’universités et de bibliothèques universitaires, d’associations de bibliothèques et de défenseurs de la science ouverte, notamment Creative Commons, Science Europe et SPARC Europe, a fait pression pour que les articles 15 et 17 soient supprimés. Ils ont réussi à modifier ces articles et d’autres pour inclure des exemptions pour les institutions de recherche et du patrimoine culturel et les communautés savantes (SPARC Europe 2019a, 2019b, 2019c). ==Comment la politique affecte-t-elle science ouverte dans leur ensemble?== L’effet de la directive sur l’échange d’informations en dehors de l’UE et sur la bourse ouverte reste flou (Boulogne 2019). Certains critiques ont prédit la mort de la «&#8239;culture mème&#8239;» et de l’Internet tel que nous le connaissons (Vincent et Brandom 2018). D’autres suggèrent que les fournisseurs pourraient simplement bloquer leurs services en Europe, comme certains l’ont fait après l’introduction du règlement général sur la protection des données (RGPD) (Commission européenne s.d.; Vincent et Brandom 2018). On ignore également comment les actions en justice seront traitées et sous quelle autorité (Kaminsky 2019). Fin septembre, Google a annoncé que, lorsque la nouvelle législation française sur le droit d’auteur entrerait en vigueur en octobre, elle ne paierait pas les extraits de contenu en France et afficherait uniquement les titres liés (Horowitz 2019). Bien que la directive s’applique aux États membres de l’UE, les normes internationales en matière de technologie suivent souvent l’UE, de sorte que cette législation pourrait éclairer une législation similaire en Amérique du Nord et dans le monde (Kaminsky 2019; Loucaides 2019). ==Ouvrages Cités== *Boulogne, Stephanie. 2019. «&#8239;EU Approves Controversial Copyright Directive.&#8239;». ''Copyright: Blog of the Copyright Office at the University of Victoria'', 28 mai 2019. [https//onlineacademiccommunity.uvic.ca/copyright/2019/03/28/eu-approves-controversial-copyright-directive/ https://onlineacademiccommunity.uvic.ca/copyright/2019/03/28/eu-approves-controversial-copyright-directive/]. *Commission européene. s.d. Réforme des règles de L’UE en matière de protection des données 2018. Europa. [https://ec.europa.eu/commission/priorities/justice-and-fundamental-rights/data-protection/2018-reform-eu-data-protection-rules/eu-data-protection-rules_fr https://ec.europa.eu/commission/priorities/justice-and-fundamental-rights/data-protection/2018-reform-eu-data-protection-rules/eu-data-protection-rules_fr]. *Doctorow, Cory. 2019. «&#8239;First Detailed Look at Poland’s Challenge to the EU Copyright Directive&#8239;». BoingBoing, 20 août 2019. [https://boingboing.net/2019/08/20/you-forgot-poland.html https://boingboing.net/2019/08/20/you-forgot-poland.html]. *Fraňková, Ruth. 2019. «&#8239;Pirates want Czechia to Join Poland’s Complaint Against EU Copyright Directive&#8239;».''Radio Prague International in English'', 6 septembre 2019. [https://www.radio.cz/en/section/news/pirates-want-czechia-to-join-polands-complaint-against-eu-copyright-directive https://www.radio.cz/en/section/news/pirates-want-czechia-to-join-polands-complaint-against-eu-copyright-directive]. *Horowitz, Julia. 2019. «&#8239;Google will Remove News Previews Rather than Pay Publishers in Europe&#8239;». CNN Business, 25 septembre 2019. [https://www.cnn.com/2019/09/25/tech/google-france-copyright-news/index.html https://www.cnn.com/2019/09/25/tech/google-france-copyright-news/index.html]. *Kaminsky, Michelle. 2019. «&#8239;EU’s Copyright Directive Passes Despite Widespread Protests – But It’s Not Law Yet&#8239;». ''Forbes'', 26 mars 2019. [https://www.forbes.com/sites/michellekaminsky/2019/03/26/eus-copyright-directive-passes-despite-widespread-protestsbut-its-not-law-yet/#603b5afa2493 https://www.forbes.com/sites/michellekaminsky/2019/03/26/eus-copyright-directive-passes-despite-widespread-protestsbut-its-not-law-yet/#603b5afa2493]. *Lehrman, Fross Zelnick, et Zissu PC. 2019. «&#8239;European Union: New Copyright Directive&#8239;». ''Lexology'', 17 juin 2019. [https://www.lexology.com/library/detail.aspx?g=6dc80b0b-8255-46a1-a777-6a28719f289f https://www.lexology.com/library/detail.aspx?g=6dc80b0b-8255-46a1-a777-6a28719f289f]. *Liptak, Andrew. 2019. «&#8239;Poland has Filed a Complaint against the European Union’s Copyright Directive&#8239;». ''The Verge'', 25 mai 2019. [https://www.theverge.com/2019/5/25/18639963/poland-european-union-copyright-directive-filed-complaint-court-of-justice https://www.theverge.com/2019/5/25/18639963/poland-european-union-copyright-directive-filed-complaint-court-of-justice]. *''The Local France''. 2019. «&#8239;‘We Can be Proud:’ France Becomes First Country to Adopt EU Copyright Reform&#8239;». 24 juillet 2019. [https://www.thelocal.fr/20190724/french-parliament-adopts-eu-copyright-reform https://www.thelocal.fr/20190724/french-parliament-adopts-eu-copyright-reform]. *Loucaides, Darren. 2019. «&#8239;How the EU’s Far Right will Boost Google, Facebook, and Amazon&#8239;». ''Wired'', 24 mai 2019. [https://www.wired.com/story/will-a-victory-for-europes-far-right-be-good-for-big-tech/ https://www.wired.com/story/will-a-victory-for-europes-far-right-be-good-for-big-tech/]. *SPARC Europe. 2019a. «&#8239;Compromise Agreement Reached on Copyright Reform Legislation, Providing Safeguards for Open Science&#8239;». ''SPARC Europe'' News, 15 février 2019. [https://sparceurope.org/compromiseagreement_copyrightreform/ https://sparceurope.org/compromiseagreement_copyrightreform/]. *SPARC Europe. 2019b. «&#8239;Help Shape the New Copyright Law in your Country; The Ship has Already Set Sail: Don’t be Left Behind&#8239;». ''SPARC Europe'' News, 27 mai 2019. [https://sparceurope.org/help-shape-the-new-copyright-law-in-your-country-the-ship-has-already-set-sail-dont-be-left-behind/ https://sparceurope.org/help-shape-the-new-copyright-law-in-your-country-the-ship-has-already-set-sail-dont-be-left-behind/]. *SPARC Europe. 2019c. «&#8239;A New Copyright Legislation for Europe. How will this Impact Open Access?&#8239;» SPARC Europe News, 27 mars 2019. [https://sparceurope.org/a-new-copyright-legislation-for-europe-how-will-this-impact-open-access/ https://sparceurope.org/a-new-copyright-legislation-for-europe-how-will-this-impact-open-access/]. *Vincent, James, et Russell Brandom. 2018. «&#8239;Everything You Need to Know about Europe’s New Copyright Directive&#8239;». ''The Verge'', 13 septembre 2018. [https://www.theverge.com/2018/9/13/17854158/eu-copyright-directive-article-13-11-internet-censorship-google https://www.theverge.com/2018/9/13/17854158/eu-copyright-directive-article-13-11-internet-censorship-google]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 0rfd70on0y2pt5rjdhlckk4xtzh9aur Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS) 0 82192 745036 744893 2025-06-18T22:52:20Z LodestarChariot2 120009 /* Une collaboration internationale aux effets globaux */ 745036 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)] est une collaboration entre le partenariat [https://inke.ca/ INKE] et un groupe de chercheurs et de groupes de recherche, de décideurs, d’organisations informatiques, de bibliothèques et d’associations de bibliothèques et d’universités australiens. CAPOS vise à faire progresser la science ouvertes au Canada et en Australie en offrant des possibilités de formation et de collaboration internationale au [https://dhsi.org/ Digital Humanities Summer Institute (DHSI)] et à [https://www.westernsydney.edu.au/dhrg/dh_downunder/dh_downunder_2019 DH Downunder], en analysant et en appliquant politiques internationales en matière de la science ouverte, facilitant l’innovation en matière de la science ouverte en développant des infrastructure de recherche, et sensibilisation accrue et renforcement de la communauté parmi les groupes d’intervenants. Plus d’information sur [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS et ses membres partenaires] sont disponibles sur le site Web d’INKE. ==Histoire et événements== CAPOS a commencé par des discussions à DHSI, DH Downunder, les réunions de partenariat INKE et d’autres événements réunissant la communauté de praticiens de la science ouverte. Il a été lancé en 2018. La première réunion officielle de CAPOS aura lieu à l’Université de Newcastle en décembre 2019, en association avec DH Downunder 2019&nbsp;: [https://inke.ca/projects/capos-19/ «&#8239;Knowledge Creation in the 21st Century: Approaches to Open, Digital Scholarship&#8239;»]. L’évenement comportera des conférences de Clare Appavoo du [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR)], Ginny Barbour de l’Université de technologie du Queensland et l’[https://aoasg.org.au/ Australasian Open Access Strategy Group (AOASG)], Jonathan Bengtson des Bibliothèques de l’Université de Victoria et [http://www.carl-abrc.ca/fr/ l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (CARL-ABRC)] et Alexis Tindall de [https://ardc.edu.au/ l’Australian Research Data Commons (ARDC)]. Il comportera également des exposés brefs et des discussions sur des questions liées à la science sociale ouverte et à la création de connaissances à l’ère numérique. [http://events.eply.com/CAPOS19 L’inscription] est maintenant ouverte pour l’événement. [https://www.westernsydney.edu.au/dhrg/dh_downunder/dh_downunder_2019 DH Downunder 2019], qui s’aura lieu à l’Université de Newcastle du 9 au 13 décembre 2019, comprend une programme de la science ouvertes comprenant plusieurs cours enseignés par des membres de CAPOS. [https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfN4EzmEmeSaX4LKeMTAfcTMbqvSdDkNMLlQ-9QpndMNlEvEQ/viewform L’inscription] est également ouverte pour cet événement. ==Une collaboration internationale aux effets globaux== Grâce à cette collaboration, CAPOS s’emploiera à accroître l’efficacité et l’impact des activités de bourses ouvertes de ses partenaires canadiens et australiens afin de faire avancer le mouvement mondial des bourses ouvertes. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] m0cecwwmpup757bal3ehf1koqc3le8d Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant 0 82193 745037 744895 2025-06-18T22:58:48Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Citées */ 745037 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En tant qu’outil de partage des connaissances et de création de réseaux entre les chercheurs et le public, les médias sociaux jouent un rôle important dans la science sociale ouverte. Pour la communauté universitaire, la participation aux médias sociaux peut être un moyen efficace de découvrir des recherches, de créer des réseaux professionnels et de s’engager avec la communauté au sens large. C'est également un espace dans lequel les chercheurs peuvent construire et gérer leur identité numérique (Hildebrandt et Couros; Marshall 2015; Willinsky 2010). En plus des plateformes de médias sociaux avec une large base d’utilisateurs publics - principalement [https://twitter.com/home?lang=fr Twitter], mais aussi [https://www.facebook.com/ Facebook], [https://www.instagram.com/ Instagram], [https://ca.linkedin.com/ LinkedIn], [https://www.tumblr.com/ Tumblr], [https://www.pinterest.ca/ Pinterest] et [https://www.youtube.com/ YouTube] - de nombreux chercheurs utilisent des plateformes conçues pour les réseaux sociaux universitaires, y compris des sites commerciaux comme [https://www.academia.edu/ Academia] et [https://www.researchgate.net/ ResearchGate], des sites non commerciaux comme [https://hcommons.org/ Humanities Commons] et des gestionnaires de références sociales comme Zotero et [https://www.mendeley.com/ Mendeley]. [https://scholar.google.ca/ Google Scholar], [https://github.com/ Github] et [https://web.hypothes.is/ Hypothesis] sont d’autres outils de recherche largement utilisés, dotés de fonctionnalités de réseautage social. ==Les médias sociaux et le partenariat INKE== Les médias sociaux jouent un rôle important pour le partenariat INKE en tant que moyen de mettre en place la science sociale ouverte et un outil pour bâtir notre communauté. De nombreux membres du partenariat INKE sont actifs sur Twitter. Les partenaires d’INKE utilisent Twitter pour partager des nouvelles de l’organisation, promouvoir les événements à venir, diffuser des recherches, sensibiliser le public aux archives et aux collections et créer une communauté. Twitter est également une plateforme de discussion sur des sujets d’intérêt pour la communauté et le public (par exemple, #LibreAccès) et pour partage d’informations de conférence utilisant des hashtags d’événements (par exemple, #INKEVictoria20). Certains partenaires actifs sur Twitter incluent * CARL – ABRC, [https://twitter.com/carlabrc @carlabrc] * CRKN – RCDR, [https://twitter.com/CRKN_RCDR @CRKN_RCDR] * Calcul Canada, [https://twitter.com/ComputeCanada @ComputeCanada] * CRIHN, [https://twitter.com/crihunum @crihunum] * CWRC – CSÉC, [https://twitter.com/cwrcproject @CWRCproject] * DHSI, [https://twitter.com/DHInstitute @DHInstitute] * Groupe de recherche en sciences humaines numériques, [https://twitter.com/DH_Western @DH_Western] * ETCL, [https://twitter.com/ETCLatUVic @ETCLatUVic] * Partenariat INKE, [https://twitter.com/INKEproject @INKEproject] * Iter, [https://twitter.com/iter_community @iter_community] * Érudit, [https://twitter.com/eruditorg @eruditorg] * Fédération des sciences humaines et sociales, [https://twitter.com/ideas_idees @ideas_idees] * Public Knowledge Project (PKP), [https://twitter.com/pkp @pkp] * Bibliothèque de l’Université Simon Fraser, [https://twitter.com/sfu_library @sfu_library] * Bibliothèques de l'Université de Victoria, [https://twitter.com/UVicLib @UVicLib] * Voyant, [https://twitter.com/VoyantTools @VoyantTools] Pour trouver et contacter tous les membres et chercheurs du Partenariat INKE actifs sur Twitter, consultez [https://twitter.com/INKEProject/lists/INKE-Partnership-Members la liste Twitter du Partenariat INKE]. Les médias sociaux sont également à la base de «&#8239;[https://en.wikibooks.org/wiki/The_Devonshire_Manuscript A Social Edition of the Devonshire Manuscript]&#8239;», l’un des prototypes présentés, et «&#8239;[https://co-shs.ca/en/research/discovery/social-media-engine-en/ le Social Media Engine]&#8239;» et «&#8239;[https://etcl.uvic.ca/2019/05/21/whats-new-in-the-etcl-the-canadian-hss-commons/ Canadian HSS Commons]&#8239;», deux initiatives du [https://inke.ca/projects/canadian-social-knowledge-institute/ Canadian Social Knowledge Institute (C-SKI)]. De nombreux partenaires d'INKE ont également examiné les médias sociaux en tant que nouvel environnement de connaissances. Dans «&#8239;The Connected Librarian: Using Social Media for ‘Do It Yourself’ Professional Development&#8239;», par exemple, Kevin Stranack affirme que les médias sociaux, et Twitter en particulier, constituent une source précieuse d’opportunités de développement professionnel pour les bibliothécaires et les autres membres de la communauté scientifique et un élément important d’un réseau d’apprentissage personnel (PLN) (2012). Dans l’article intitulé «&#8239;An Entity by Any Other Name: Linked Open Data as a basis for a Decentered, Dynamic Scholarly Publishing Ecology&#8239;», Susan Brown et John Simpson examinent le rôle des données ouvertes liées dans la réduction des silos d’informations au sein de l’écosystème de l’édition savante, qui comprend les médias sociaux (2015). Paul Arthur affirme dans «&#8239;Engaging Collections and Communities: Technology and Interactivity in Museums&#8239;» que les médias sociaux ont radicalement modifié la relation entre les musées et le public en permettant une communication à double sens (2018). À [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2018/ Beyond Open: Implementing Social Scholarship], le rassemblement INKE de 2018 à Victoria, Aimée Morrison a parlé des médias sociaux et de la bourse ouverte dans son discours «&#8239;Public / Scholarship and Transformative Social Media in Research&#8239;», tout comme Kim O’Donnell dans son discours «&#8239;Hivemind v Crowdsource: Generosity and Informal Collective Labour on Social Media&#8239;». Luis Meneses et l’équipe du Social Media Engine ont partagé le discours «&#8239;Aligning Social Media Indicators with the Documents in an Open Access Repository&#8239;». Les médias sociaux sont également un sujet d’intérêt à DHSI, avec l’atelier [https://dhsi.org/course-archive-2001-2018/ Twitter Basics: An Introduction to Social Media] par Nicholas Cline et Leanne Mobley en 2016 et un autre, [https://dhsi.org/course-archive-2001-2018/ Social Media Research in the Humanities] par Grant Glass en 2018. Les médias sociaux seront également partie de la discussion lors de la conférence [https://dhsi.org/affiliated-events/ DHSI@MLA 2020: Digital Humanities and Open Scholarship] en janvier 2020. ==La réponse de la communauté universitaire== Poster sur twitter lors de conférences, y compris en temps réel, ont été largement discutés au cours des dernières années, mais sont devenus une pratique acceptée dans de nombreuses communautés savantes (Berlatsky 2017; Field 2019; Kimmons et Veletsianos 2019). Certaines organisations savantes, telles que [https://www.historians.org/annual-meeting/resources-and-guides/guidelines-for-tweeting-at-the-annual-meeting l'American Historical Association], ont mis au point des directives communautaires sur poster sur twitter lors de conférences. Les critiques sur les medias sociaux académiques au sein de la communauté ont souvent trait à la nature commerciale de certaines plateformes et au potentiel de surveillance et de vente des données d’utilisateurs (Bond 2017). Mendeley, par exemple, a commencé par être une plateforme à source ouverte, mais a été rachetée par Elsevier en 2013 (Chignell 2019). ==Les medias sociaux et science sociale ouverte== Les médias sociaux offrent aux chercheurs une infrastructure leur permettant de partager leurs travaux. En tant qu’outil de recherche engagé publiquement, il est très efficace pour partager des recherches publiées ouvertement. Pour cette raison, le libre accès peut être considéré comme un point de départ pour une bourse ouverte et ouverte au public (Arbuckle 2018). La popularité des plates-formes commerciales de partage de recherche ainsi que des référentiels ouverts, tels que [https://arxiv.org/ arXiv.org] et [https://hcommons.org/core/ CORE de Humanities Commons], suggère que les chercheurs, y compris les chercheurs émergents maîtrisant les médias sociaux, souhaitent vivement partager leurs travaux et participer à des communautés en ligne (Lovett et al 2017; Nicholas et al. 2019). Le partage généralisé de la recherche sur les médias sociaux a conduit au développement de métriques alternatives permettant de suivre la portée et l’influence de l’érudition ouverte non représentée par l’analyse de citations (Ovadia 2013; Sugimoto et al. 2017). En mesurant l’impact d’une bourse ouverte et ouverte au public, les métriques alternatives permettent aux institutions d’évaluer ce type de travail, notamment à des fins de [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/the-review-promotion-and-tenure-project-at-the-scholcommlab/ révision, de promotion et de titularisation]. ==Ouvrages Citées== *Arbuckle, Alyssa. 2018. «&#8239;Open+: Versioning Open Social Scholarship&#8239;». ''KULA: Knowledge Creation, Dissemination, and Preservation Studies'' 3, no. 1. (mai 20). [http://doi.org/10.5334/kula.39 http://doi.org/10.5334/kula.39]. *Arthur, Paul. 2018. «&#8239;Engaging Collections and Communities: Technology and Interactivity in Museums&#8239;» (article de blog), 3 janvier 2018. 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En tant qu’outil ouvert, non propriétaire, international et non spécifique de discipline pour identifier les chercheurs, l’identifiant ORCID est une composante importante de l'infrastructure de recherche numérique. Pour plus d'informations sur les ID ORCID, voir l'observation [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]]. En septembre 2019, le groupe de travail des bailleurs de fonds d'ORCID - un groupe international d'organisations de financement de la recherche, y compris les organismes des trois conseils du Canada (IRSC, CRSNG et CRSH) et l'Australian Research Council - a publié trois rapports proposant des recommandations aux chercheurs, aux institutions et à ORCID sur intégrer ORCID dans les flux de travail de financement. * Le rapport «&#8239;[https://orcid.figshare.com/articles/ORCID_and_Grant_DOIs_Engaging_the_Community_to_Ensure_Openness_and_Transparency_of_Funding_Information/9105101 ORCID and grant DOIs : Engaging the community to ensure openness and transparency of funding information]&#8239;» recommande l'utilisation d'identifiants ORCID pour les chercheurs, des DOI pour les subventions individuelles et de Crossref ou d'un autre outil similaire pour mettre à jour automatiquement les enregistrements ORCID avec des informations de financement afin de réduire les fardeaux administratifs. * Le rapport «&#8239;[https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 ORBIT: Grant application data field survey report]&#8239;» présente les résultats d'une enquête sur les champs de données utilisés dans les demandes de subvention par rapport aux champs utilisés dans les enregistrements ORCID. Il souligne la nécessité pour ORCID, en tant que plate-forme ouverte, de prendre en compte la confidentialité des utilisateurs lors de l'intégration avec des applications qui, par exemple, demandent le sexe et la citoyenneté des candidats. * Le rapport «&#8239;[https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 ORBIT funder reporting survey report]&#8239;» se concentre sur la façon dont les enregistrements ORCID pourraient s'intégrer aux flux de travail de rapports sur les subventions. Il constate que l'utilisation d'intégration ORCID pour automatiser certaines parties du processus de rapport améliorerait la fiabilité des données et libérerait des ressources pour l'analyse des informations qualitatives. Ce diagramme (en anglais) résume le flux de travail recommandé pour les rapports&nbsp;: Source: [https://members.orcid.org/cc-funders https://members.orcid.org/cc-funders] ==Des identifiants ORCID et la communauté INKE== Plusieurs membres du partenariat INKE participent aux initiatives ORCID. [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html Le consortium australien ORCID] compte 41 membres institutionnels, dont l'Université Edith Cowan et l'Université Western Sydney, qui font tous deux partie des communautés INKE et [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS]. Le consortium promeut et soutient l'engagement d'ORCID au sein de la communauté de recherche australienne. [https://orcid-ca.org/fr/node/4 ORCID-CA], le consortium ORCID au Canada, compte 35 membres institutionnels et un groupe de travail d'institutions et d'autres intervenants, dont plusieurs partenaires INKE: CARL – ABRC, CRKN – RCDR, Calcul Canada et PKP. Lisa Goddard (bibliothèques de l’Université de Victoria), l'actuelle présidente du [https://orcid-ca.org/fr/node/16 comité consultatif d’ORCID-CA], note que le comité rassemble des organismes de financement, des fournisseurs d’infrastructures, des instituts de recherche et des éditeurs pour soutenir et encourager l’adoption d’ORCID comme identificateur de recherche définitif au Canada. ==Intégration d'ORCID dans la communauté universitaire élargie== Les organismes de financement s'engagent de plus en plus avec ORCID. Actuellement, 34 bailleurs de fonds internationaux sont [https://orcid.org/members membres d’ORCID], dont l'Australian Research Council et l'Australian National Health and Medical Research Council, et 11 organismes de financement ont signé [https://orcid.org/organizations/funders/open-letter une lettre ouverte] en tant qu'engagement public à mettre en œuvre les identifiants ORCID. Au Canada, certains ont suggéré d'intégrer les identifiants ORCID au CV commun canadien, tel que rapporté dans ''Affaires universitaires'' en [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/le-cv-commun-canadien-passe-au-crible/?_ga=2.255693064.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2017] et [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/des-chercheurs-reclament-labandon-du-cv-commun-canadien/?_ga=2.218520473.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2019]. Comme le note Goddard, rationaliser le partage d’informations entre les chercheurs, les éditeurs, les institutions et les organisms de financement – et alléger le fardeau administrafit des chercheurs – est l’un des principaux objectifs d’ORCID. L'intégration avec les flux de publication augmente également. À ce jour, [https://orcid.org/content/requiring-orcid-publication-workflows-open-letter 80 éditeurs] à travers le monde et dans diverses disciplines - dont PLOS, Wiley, Wellcome Open Research, Springer Nature et SAGE - demandent aux auteurs de fournir des identifiants ORCID, et beaucoup d'autres l'encouragent fortement. La réponse à cette exigence des auteurs a été extrêmement positive (Meadows et Haak 2017). ==Intégration des identifiants ORCID et la science ouverte== L'ouverture est l'une des valeurs fondamentales d'ORCID, et les identifiants ORCID sont importants dans l'écosystème de la science ouverte comme moyen de rendre les chercheurs et leur travail «&#8239;FAIR&#8239;»: trouvables, accessibles, réutilisables et interopérables (Brodeur 2018). Le projet [https://orcid.org/organizations/funders/orbit ORBIT] vise à optimiser une infrastructure ouverte qui soutient la science ouverte en réduisant la charge administrative et en rendant les informations de recherche plus transparentes, plus précises et plus interopérables. Cela dit, Goddard souligne que les chercheurs contrôlent les informations de leur profil, y compris des information incluses et comment elles sont partagées, ainsi que l’ouverture de leur profil. Parce qu'ils reconnaissent que l'écosystème de recherche comprend plus que de simples résultats publiés couramment identifiés par les DOI, les identifiants ORCID sont importants pour l'évaluation de la recherche au-delà des métriques de citation conventionnelles (Haak et al.2018). Étant ouverts et interopérables, les identifiants ORCID sont importants pour suivre et signaler la recherche ouvertes grâce à l'intégration avec altmetrics, par exemple, et en permettant aux bailleurs de fonds de suivre efficacement la conformité avec leurs politiques libre accès (Brown et al 2019; voir l’observation [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada|Comformité à la politique de libre accès au Canada]]). ==Ouvrages citées== *Brodeur, Jason. 2018. ''Open Scholarship: Requirements and Resources: Open Access, Open Data, Open Identifiers''. Bibliothèques de l’Université McMaster. http://hdl.handle.net/11375/22596. *Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT: Grant Application Data Field Survey Report''. juillet 2019. 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[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] pcrnl7hwqzp7ujore5i9jhmuq1l6epv Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata dans les bibliothèques de recherche 0 82203 745040 744899 2025-06-18T23:04:05Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Citées */ 745040 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En avril 2019, l'Association of Research Libraries (ARL) des États-Unis a publié [https://www.arl.org/resources/arl-whitepaper-on-wikidata/ ''White Paper on Wikidata: Opportunities and Recommendations'']. Ce livre blanc partage les conclusions du groupe de travail de l'ARL sur Wikimedia et les données libres liées, qui a été créé en 2018 pour étudier le potentiel de l'utilisation de Wikidata comme dépôt pour les données libres liées des bibliothèques et pour explorer comment les bibliothèques peuvent utiliser Wikidata pour améliorer la découvrabilité et l'engagement communautaire. Le livre blanc propose plusieurs recommandations. Pour les bibliothécaires, il recommande d'expérimenter Wikidata, de participer à la communauté Wikidata et de plaider pour des licences de données ouverte afin de permettre à sa base de connaissances de se développer. Pour les bibliothèques, il recommande de modéliser l’engagement en encourageant, récompensant et en soutenant une telle expérimentation, en particulier celle qui s’engage auprès des communautés sous-représentées de la bibliothèque. Dans l'ensemble, le livre blanc soutient que Wikidata ne remplace pas les systèmes de bibliothèque existants, mais plutôt une opportunité de transformer les données de bibliothèque en données liées libres, et d'améliorer l'engagement communautaire et la découvrabilité des ressources dans le processus. ==Wikidata et le Partenariat INKE== En tant que nouvel environnement de connaissances, Wikidata est un sujet d'intérêt pour les membres d'INKE en termes de métadonnées de bibliothèque et d'autres applications de recherche. Le livre blanc ARL fait partie d'une conversation en cours sur le rôle de Wikidata et des données liées libres dans les bibliothèques. Lisa Goddard et d'autres membres de la communauté des bibliothèques ont noté que la communauté des bibliothèques reconnaît depuis longtemps le potentiel du données liées libres pour transformer les documents MARC de la bibliothèque en des documents plus ouverts et plus interopérables, mais des obstacles techniques, culturels, financiers et autres ont empêché son adoption à grande échelle dans les bibliothèques (Allison-Cassin et Scott 2018; Godby et al.2019; Goddard et Byrne 2010a et 2010b). Deux présentations lors de [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2020/ la réunion 2020 du partenariat INKE à Victoria] ont mis en évidence différents types d'engagement avec Wikidata. Dans son article «&#8239;Public Knowledge as Byproduct: Wikidata in Libraries and Archives&#8239;», Dean Seeman (Les bibliothèques de l’Université de Victoria) a discuté d'un nouveau flux de travail expérimental sur les métadonnées aux bibliothèques de l'Université de Victoria qui intègre la contribution à Wikidata comme un moyen d'améliorer la découvrabilité et de contribuer à la mission d'information publique de la bibliothèque. Dans son article «&#8239;Linked Familiarity: Wikidata and Bartlett’s Familiar Quotations&#8239;», Constance Crompton (Université d'Ottawa) a discuté un projet de recherche qui utilise Wikidata pour analyser ''Bartlett’s Familiar Quotations'' au moyen de données liées libres. Crompton a également discuté de l'importance pour les bibliothécaires et les chercheurs de fournir des connaissances à Wikidata et à Wikipédia lors de sa conférence [https://etcl.uvic.ca/2018/09/18/making-a-better-web-free-public-talk-lunch-wikipedia-edit-a-thon-with-dr-constance-crompton-university-of-ottawa/ «&#8239;Donating and Developing: Contributing to Wikipedia to Make a Better Web,&#8239;»] donnée en octobre 2018 dans le cadre de son rôle de [https://etcl.uvic.ca/hrw/ Wikipédienne résidente honoraire de l'ETCL], un programme développé en partenariat avec INKE, la Fédération des sciences humaines et sociales et les bibliothèques de l'Université de Victoria. Lors du rassemblement INKE Victoria en 2018 et dans l'article [https://kula.uvic.ca/articles/10.5334/kula.51/ «&#8239;Open Social Knowledge Creation and Library and Archival Metadata,&#8239;»] Seeman et sa collègue des bibliothèques d’UVic Heather Dean ont discuté de Wikidata comme moyen pour les bibliothèques de s'engager dans la création de connaissances sociales (2019). [https://aoasg.org.au/ L'Australian Open Access Strategy Group (AOASG)] a fait valoir que l'enrichissement de Wikipedia profite au mouvement de l'accès ouvert, et vice versa, et a appelé des individus, des organisations de financement, des revues, des organismes de recherche et des universités à contribuer à Wikipedia et Wikidata (AOASG 2017). ==Wikidata dans les médias== Wikidata a reçu une couverture médiatique générale concernant sa [https://www.wired.com/story/inside-the-alexa-friendly-world-of-wikidata/ pertinence pour l’intelligence artificielle et les assistants virtuels], un [http://www.artfixdaily.com/artwire/release/80-national-gallery-of-art-collaborates-with-researchers-to-analyze-pe Wikidata-thon à la National Gallery of Art], les [https://www.cbc.ca/news/technology/omar-khadr-google-search-knowledge-graph-scheer-russia-1.4999775 effets du vandalisme sur les résultats des moteurs de recherche], dans le cadre d'une [https://theconversation.com/ca/search?utf8=%E2%9C%93&q=wikidata solution au problème des fausses nouvelles], et, dans un article par l’étudiant en informatique à l’Université de Victoria Kyle Wilson, [https://www.vice.com/en_ca/article/4agamm/the-worlds-second-largest-wikipedia-is-written-almost-entirely-by-one-bot son rôle en tant que données source pour une édition Cebuano de Wikipedia générée par un bot]. Wikidata n'a pas reçu une couverture notable dans la presse universitaire générale, mais il est discuté dans la communauté des bibliothèques. Par exemple, c'est le sujet de discussion dans plusieurs articles [http://hangingtogether.org/?cat=66 du blog recherche d’OCLC] et un article sur l'intégration des enregistrements de la Bibliothèque du Congrès et de Wikidata sur le blog de la Library of Congress [https://blogs.loc.gov/thesignal/2019/05/integrating-wikidata-at-the-library-of-congress/ ''The Signal'']. ==Wikidata et la science ouverte== De plus en plus, les bibliothèques et autres institutions du patrimoine culturel du monde entier manifestent leur intérêt pour Wikidata et le logiciel Wikibase sur lequel il est construit comme un outil pour créer, stocker et partager des données libre. Un récent document de stratégie Wikibase, par exemple, note que des projets pilotes de Wikibase pour le stockage des données d'autorité de bibliothèque sont en cours dans sept bibliothèques nationales, avec sept autres manifestant de l'intérêt (Pintscher et al.2019). Répondant à cet intérêt de la communauté des galeries, bibliothèques, archives et musées et à une reconnaissance des valeurs et des objectifs partagés, le développement de Wikibase se poursuivra avec ces applications à l'esprit (Pintscher et al.2019). Europeana renforce son engagement avec Wikidata, suite à la recommandation dans un rapport de 2015 de son groupe de travail Wikimedia que Wikidata soit un élément central du plan stratégique de l'organisation (Europeana 2015). Il a dirigé la première réunion [https://pro.europeana.eu/post/wikidata-wikibase-for-national-libraries-the-inaugural-meeting Wikidata et Wikibase pour les bibliothèques nationales] en août 2019, qui a réuni des représentants de 30 institutions pour partager les travaux existants sur Wikidata dans les bibliothèques et élaborer une carte routière pour l'avenir. Le livre blanc ARL note que l'intérêt manifesté pour Wikidata par la communauté des bibliothèques est fonction d'un changement plus large vers l'ouverture, y compris la science ouverte, et que, en tant que base de connaissances sociales libre, Wikidata est un élément important de l'infrastructure de l’écosystème de recherche (2019). ==Ouvrages Citées== * Allison-Cassin, Stacy, et Dan Scott. 2018. «&#8239;Wikidata: A Platform for Your Library’s Linked Open Data&#8239;». ''Code4Lib'' 40. 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[https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Strategy_for_Wikibase_Ecosystem.pdf https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Strategy_for_Wikibase_Ecosystem.pdf]. * Seeman, Dean, et Heather Dean. «&#8239;Open Social Knowledge Creation and Library and Archival Metadata&#8239;». ''KULA'' 3, no. 1. [http://doi.org/10.5334/kula.51 http://doi.org/10.5334/kula.51]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] su4l4tmzoheaps8oudzsq3ftt40181t Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche 0 82204 745041 744901 2025-06-18T23:07:04Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Citées */ 745041 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' [https://www.leru.org/files/Sorbonne-declaration.pdf La Déclaration de la Sorbonne sur le droit des données de la recherche] est une déclaration de membres de la communauté internationale de la recherche s'engageant à pratiquer et à promouvoir le partage ouvert des données. Il appelle les gouvernements et les organismes de financement de la recherche à travers le monde à développer les cadres juridiques et les structures de récompense institutionnelles nécessaires pour un partage responsable des données de recherche. La Déclaration a été signée lors du [https://www.leru.org/news/data-summit-in-paris Sommet international du droit des données de la recherche], qui s'est tenu le 27 janvier 2020 à l'Université de la Sorbonne à Paris (LERU 2020). Les signataires originaux comprennent neuf groupes représentant plus de 160 instituts de recherche&nbsp;: *[https://www.aau.edu/ Association of American Universities (AAU)] *[http://arua.org.za/ African Research Universities Alliance (ARUA)] *[http://www.curif.org/fr/ La Coordination des universités de recherche intensive françaises (CURIF)] *[https://www.german-u15.de/ Allemand U15] *[http://www.leru.org/ Ligue européenne des universités de recherche (LEUR)] *[http://www.ru11.jp/eng/ RU11 Japon] *[https://russellgroup.ac.uk/ Le Russell Group (Royaume-Uni)] *[https://go8.edu.au/ Le Groupe des Huit (Go8) (Australie)] *[http://u15.ca/fr Regroupement des universités de recherche du Canada (U15)] ==La déclaration de la Sorbonne et le partenariat INKE== L'appel de la Déclaration de la Sorbonne pour un changement infrastructurel et institutionnel afin de promouvoir le partage ouvert des données se rapporte à d'autres politiques et normes liées aux données ouvertes et aux science ouvertes d'intérêt pour le partenariat INKE, telles que [https://www.go-fair.org/fair-principles/ les principes FAIR] et la [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques] (voir [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/declaration-de-principes-des-trois-organismes-sur-la-gestion-des-donnees-numeriques/ «&#8239;Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques&#8239;»]). [https://cwrc.ca/fr Le Collaboratoire scientifique des écrits du Canada (CSÉC)] défend bon nombre des mêmes principes identifiés dans la Déclaration et les met en pratique dans un contexte canadien en fournissant aux projets qu'il héberge l'infrastructure nécessaire pour rendre les données de recherche ouvertes et interopérables (CSÉC s.d.). Le projet [https://cwrc.ca/fr/node/215 Linked Infrastructure for Networked Cultural Scholarship (LINCS)], dirigé par la directrice du projet CSÉC, Susan Brown (U Guelph), développera une infrastructure nationale pour les données ouvertes liées à la culture, à partir des projets CSÉC et d'autres ensembles de données de recherche. ==La Déclaration de la Sorbonne dans les médias== La signature de la Déclaration de la Sorbonne a été largement rapportée dans les médias de la communauté de la recherche, y compris les communiqués de presse de signataires tels que [https://www.german-u15.de/presse/2020/20200130_PM_Sorbonne.html les U15 allemands], [https://www.leru.org/news/data-summit-in-paris LEUR], [https://russellgroup.ac.uk/news/russell-group-signs-sorbonne-declaration-on-research-data-rights/ le Russell Group] et [https://go8.edu.au/go8-joins-paris-talks-to-push-for-greater-global-open-access-to-research-data le Go8], ainsi que de leurs membres, notamment [https://www.uni-bonn.de/news/017-2020 l'Universität Bonn] et [https://www.ucl.ac.uk/global/news/2020/feb/ucl-leads-launch-sorbonne-declaration-data-rights l'University College London] et d'autres parties prenantes telles que [https://www.go-fair.org/2020/01/29/universities-push-for-greater-global-open-access-to-research-data/ Go FAIR]. Dans deux articles pour le ''Times Higher Education'', [https://www.timeshighereducation.com/blog/risks-not-sharing-data-are-greater-costs Paul Ayris] et [https://www.timeshighereducation.com/news/top-universities-ink-data-sharing-pact-virus-spread-shows-need John Ross] citent l'épidémie de COVID-19 comme un contexte important pour la Déclaration de la Sorbonne, qui met en évidence les avantages des données ouvertes ainsi que la nécessité d'un soutien et d'une infrastructure plus importants pour permettre le partage ouverte des données (2020; 2020b). L'importance du partage des données pour la réponse internationale COVID-19 a fait des données ouvertes et du libre accès un sujet d'intérêt dans les médias en général également. Par exemple, [https://www.cbc.ca/news/health/coronavirus-2019-ncov-science-virus-genome-who-research-collaboration-1.5446948 Kelly Crowe] écrit pour les nouvelles de la CBC qu'une [https://wellcome.ac.uk/press-release/sharing-research-data-and-findings-relevant-novel-coronavirus-covid-19-outbreak?utm_source=twitter&utm_medium=o-wellcome déclaration du Wellcome Trust] appelant à ce que les données et publications relatives à l'épidémie soient immédiatement accessibles au public – et signées par une centaine d'éditeurs et d'organismes de recherche ­– est une exception notable à pratiques habituelles de recherche et de publication (2020). Crowe cite Vincent Larivière, membre du partenariat INKE, soulignant que la déclaration du Wellcome Trust est une reconnaissance implicite des obstacles posés par ces pratiques habituelles de recherche et de publication aux réponses à d'autres maladies mortelles et à la recherche en général (2020). ==Déclaration de la Sorbonne et science ouverte== Ayris soutient que le plus grand défi pour les types de changements demandés dans la Déclaration peut être culturel, car la communauté universitaire doit changer son état d'esprit vers l'ouverture et la gestion des données selon les principes FAIR (2020). Ne pas le faire, soutient-il, aura des conséquences financières et entravera notre capacité à faire face aux défis mondiaux, y compris les défis sanitaires tels que COVID-19, mais ces changements nécessitent des investissements importants dans les infrastructures de recherche (2020). En effet, la Déclaration de la Sorbonne fait écho à d'autres politiques de bourses ouvertes en appelant à l'intégration de la gestion des données dans les flux de recherche standard et appelle au développement d'infrastructures et de financements pour le permettre. Citant des chercheurs des institutions du Go8, Ross note que, en tant que déclaration développée par des organisations de recherche influentes à travers le monde, la Déclaration a le potentiel de conduire à des changements significatifs dans les pays avec des politiques de données ouvertes fragmentées, ainsi que dans ceux avec des politiques plus développées (2020a). Il cite [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil la stratégie d’infrastructure de recherche numérique] (IRN) du Canada comme exemple de politique bien élaborée et suggère que la déclaration est une politique importante à garder à l’esprit lorsque les détails du financement du IRN du Canada seront décidés. [http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97992.html La Feuille de route pour la science ouverte] publiée récemment par le Canada souligne également la nécessité que les données soient «&#8239;ouverts par conception et par défaut&#8239;» et conformes aux principes FAIR (gouvernement du Canada 2020). Comme indiqué dans [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/le-projet-review-promotion-and-tenure-a-scholcommlab/ «&#8239;Le project ‘Review, Promotion, and Tenure’ à ScholCommLab&#8239;»], les politiques institutionnelles qui ne reconnaissent ni ne récompensent la science ouvertes sont largement reconnues comme un obstacle au changement culturel. En reconnaissance de cela, et comme moyen d'encourager un changement culturel nécessaire, la Déclaration comprend également un engagement à œuvrer pour changer ces politiques. ==Ouvrages Citées== *Ayris, Paul. 2020. «&#8239;The Risks of Not Sharing Data are Greater than the Costs&#8239;». ''Times Higher Education'', 8 février 2020, [https://www.timeshighereducation.com/blog/risks-not-sharing-data-are-greater-costs https://www.timeshighereducation.com/blog/risks-not-sharing-data-are-greater-costs]. *Crowe, Kelly. 2020. «&#8239;‘We’re Opening Everything’: Scientists Share Coronavirus Data in Unprecedented Way to Contain, Treat Disease&#8239;». ''CBC News'', 1 février 2020, [https://www.cbc.ca/news/health/coronavirus-2019-ncov-science-virus-genome-who-research-collaboration-1.5446948 https://www.cbc.ca/news/health/coronavirus-2019-ncov-science-virus-genome-who-research-collaboration-1.5446948]. *Gouvernement du Canada. 2020. ''Feuille de route pour la science ouverte''. Février 2020. [http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97992.html http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97992.html] *LEUR (Ligue européenne des universités de recherche). 2020. «&#8239;Data Summit in Paris&#8239;». [https://www.leru.org/news/data-summit-in-paris https://www.leru.org/news/data-summit-in-paris]. *Ross, John. 2020a. «&#8239;Open Data ‘tougher’ than Open Access and Needs ‘Mindset Change’&#8239;». ''Times Higher Education'', 31 janvier 2020, [https://www.timeshighereducation.com/news/open-data-tougher-open-access-and-needs-mindset-change https://www.timeshighereducation.com/news/open-data-tougher-open-access-and-needs-mindset-change]. *Ross, John. 2020b. «&#8239;Top Universities Ink Data-Sharing Pact as Virus Spread Shows Need&#8239;». ''Times Higher Education'', 28 janvier 2020, [https://www.timeshighereducation.com/news/top-universities-ink-data-sharing-pact-virus-spread-shows-need https://www.timeshighereducation.com/news/top-universities-ink-data-sharing-pact-virus-spread-shows-need]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 8soo2q2cgd5so17qas82olzpd8uqb25 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche 0 82205 745042 744903 2025-06-18T23:07:44Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745042 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Rachel Hendery, Janneke Adema, Gary Hall, et Les Kneebone pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En mai 2018, le gouvernement du Canada a publié une ébauche de [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html Politique de consultation des trois organismes sur la gestion des données de recherche] (politique GDR). Le politique fait partie d'une stratégie tripartite pour encourager et soutenir la gestion des données de recherche, qui comprend également la [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] (2015) et la [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques] (2016) (Pour plus d'informations, voir [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/declaration-de-principes-des-trois-organismes-sur-la-gestion-des-donnees-numeriques/ «&#8239;Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques&#8239;»] et [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/partner-response-to-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management/ «&#8239;Partner Response to Tri-Agency Statement of Principles on Digital Data Management&#8239;»] par Lisa Goddard [UVic Libraries]). La politique GDR s'applique aux institutions qui administrent le financement des trois agences ainsi qu'aux bénéficiaires de subventions. Il comprend trois points clés&nbsp;: # Les institutions doivent avoir des stratégies de GDR accessibles au public qui sont examinées et mises à jour régulièrement. Ils doivent s'assurer que leurs chercheurs ont également mis en place des stratégies de GDR. # Les propositions de subvention devraient inclure des plans de GDR, et certaines possibilités de financement les nécessiteront. # Les bénéficiaires de subventions doivent déposer toutes les données de recherche pertinentes aux publications financées dans des référentiels, et les données doivent être en libre accès lorsque cela est juridiquement et éthiquement approprié. Ils devraient également établir un lien clair entre les publications et les données de recherche. La version finale de la politique n'avait pas été publiée au moment de la rédaction, mais Portage [https://portagenetwork.ca/fr/nouvelles/publication-du-resume-de-la-consultation-publique-politique-des-trois-organismes-sur-la-gestion-des-donnees-de-recherche/ rapporte] une date de sortie au printemps 2020. En décembre 2019, le gouvernement a publié un [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97905.html Résumé de la consultation publique]. Ce résumé montre que, dans l'ensemble, les chercheurs canadiens appuient la politique, mais demandent une clarification de la terminologie et de la portée, et ils soulèvent des préoccupations concernant l'éthique et les coûts de mise en œuvre et de surveillance. ==La politique GDR et le partenariat INKE== De nombreuses institutions canadiennes disposent de supports gestion des données disponibles pour les chercheurs par le biais de bibliothèques institutionnelles. Il s'agit notamment des membres du partenariat INKE, des [https://libguides.uvic.ca/researchdata/home Bibliothèques de l'Université de Victoria] et des [https://www.lib.sfu.ca/help/publish/research-data-management Bibliothèques de l'Université Simon Fraser]. En Australie, la [https://ecu.au.libguides.com/research-data-management/introduction_to_rdm bibliothèque de l'Université Edith Cowan] répertorie les politiques institutionnelles ainsi que les services de soutien. En réponse à une prise de conscience croissante de l'importance du GDR, le Portage Network – une initiative de [http://www.carl-abrc.ca/fr/ CARL / ABRC (Canadian Association of Research Libraries / Association des bibliothèques de recherche du Canada)] – a lancé [https://assistant.portagenetwork.ca/ L'assistant PGD] en octobre 2015. L'assistant PGD est un outil en ligne ouvert et bilingue pour la création de plans de gestion des données (PGD). En mars 2018, Portage a lancé le [https://portagenetwork.ca/fr/reseau-dexperts/strategies-institutionnelles-de-gdr/ Modèle de stratégie institutionnelle et le Guide d’accompagnement] en prévision de la publication de la politique de gestion des données. Les deux outils sont recommandés dans le projet de politique. En janvier 2020, le Portage Groupe d’experts sur la recherche et l’intelligence (GERI) a publié un [https://portagenetwork.ca/wp-content/uploads/2019/11/RIEGStrategySurveySummary_FR.pdf rapport] résumant les résultats d'une enquête auprès des institutions de recherche canadiennes menée en juin 2019 en prévision de la publication d'une version officielle de la politique GDR. L'enquête a recueilli des données sur l'état des stratégies de GDR des institutions et les défis rencontrés pour les développer. Le rapport indique qu'en juin 2019, 80% des répondants ont indiqué que leur établissement de recherche avait entamé le processus d'élaboration d'une stratégie institutionnelle (2019 p. 3). Certaines des recommandations de Portage GERI comprennent la création d'un inventaire des politiques institutionnelles, d'une communauté de pratique et d'un ensemble de meilleures pratiques. En janvier 2019, Jacqueline M. Quinless et Shahira A. Khair des bibliothèques de l'Université de Victoria ont publié les résultats d'une enquête sur les pratiques de GDR distribuée aux chercheurs de l'UVic. Le rapport, [https://dspace.library.uvic.ca/bitstream/handle/1828/10509/UVic_RDM_Final_Report_Jan2019.pdf?sequence=1&isAllowed=y ''The Enduring Potential of Data : An Assessment of Researcher Data Stewardship Practices at the University of Victoria''], note que la demande de formation et d'orientation sur la gestion des données est claire, mais les variations de terminologie et de pratiques entre les disciplines posent un défi, en particulier en ce qui concerne les partage de données. ==Réponse à la politique de gestion des données dans la communauté universitaire élargie== Étant donné que la politique finale de gestion des données n'a pas encore été publiée, aucun établissement universitaire canadien n'a de stratégie en place au moment de la rédaction. Cependant, plusieurs institutions ont approuvé l'énoncé de [https://www.rdc-drc.ca/fr/activites/les-principes-de-drc/ Principes de DRC concernant la GDR] de Données de recherche Canada (2016). En août 2019, le CRSH a annoncé [https://www.sshrc-crsh.gc.ca/funding-financement/programs-programmes/data_management-gestion_des_donnees-fra.aspx L'Initiative visant le renforcement de la capacité de gestion des données de recherche], qui financera 40 projets soutenant la capacité de GDR au Canada dans le cadre du programme de [https://www.sshrc-crsh.gc.ca/funding-financement/programs-programmes/connection_grants-subventions_connexion-fra.aspx Subventions connexion] entre novembre 2019 et août 2020. La GDR est une préoccupation importante dans la communauté universitaire internationale ainsi qu'au Canada. Au Royaume-Uni, par exemple, le [http://www.dcc.ac.uk/ Digital Curation Center (DCC)] comprend des [http://www.dcc.ac.uk/resources/policy-and-legal aperçus des politiques de gestion des données des bailleurs de fonds institutionnels], ainsi que des ressources pour l'élaboration de plans de gestion des données. Son outil [https://dmponline.dcc.ac.uk/ DMPOnline] comprend des modèles pour de nombreux bailleurs de fonds au Royaume-Uni et dans le monde. En Australie, [https://apo.org.au/ l'Analysis and Policy Observatory (APO)] recueille des ressources liées à la GDR, que c’est soutenue par une variété d'organisations et d'initiatives. À partir de 2020, l'Australian Research Council (ARC) exige des plans de gestion des données dans le cadre de son programme de financement national. L'Australian National Data Service (ANDS) soutient des projets de données de recherche et gère Research Data Australia, un portail de découverte pour la recherche australienne. L'Australian Research Data Commons (ARDC), fondée en 2018, développe une infrastructure de données de recherche et un commun national de données de recherche. ==La gestion des données et la science ouverte== La politique GDR est positionnée par rapport à la politique internationale relative à libre accès et aux données ouvertes, notamment la [https://www.opengovpartnership.org/fr/process/joining-ogp/open-government-declaration/ Déclaration du gouvernement ouvert] du Open Government Parnership (2011) et le [http://www.g7.utoronto.ca/science/2017-science-communique.html G7 Science Ministers Communiqué] (2017). L'ouverture est une valeur directrice de la politique GDR, qui stipule que&nbsp;: «&#8239;Les organismes subventionnaires sont d’avis que les données recueillies par la recherche grâce aux fonds publics doivent être gérées de manière responsable et efficace&#8239;» (2018). ==Ouvrages citées== *GERI (Group d’experts sur la recherche et l’intelligence du réseau Portage). 2019. ''Sondage sur la stratégie institutionnelle de gestion des données de recherche (GDR)''. [https://portagenetwork.ca/wp-content/uploads/2019/11/RIEGStrategySurveySummary_FR.pdf https://portagenetwork.ca/wp-content/uploads/2019/11/RIEGStrategySurveySummary_FR.pdf]. *Gouvernement du Canada. 2018.'' Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche aux fins de consultation''. [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html]. *Quinless, Jacqueline M., et Shahira A. Khair. 2019. ''The Enduring Potential of Data: An Assessment of Researcher Data Stewardship Practices at the University of Victoria''. Bibliothèques de l’Université de Victoria. [https://dspace.library.uvic.ca/handle/1828/10509 https://dspace.library.uvic.ca//handle/1828/10509] *Gouvernement du Canada. 2019. ''Résumé de la consultation publique''. [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97905.html http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97905.html]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 31yn4im097gfyr8388acw9sioivmh4g Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique 0 82207 745043 744905 2025-06-18T23:09:25Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745043 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrite par Caroline Winter (avec des remerciements á Jonathan Bengtson et Janet Halliwell pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Tel que rapporté dans «&#8239;[[Observations fondamentales&nbsp;: Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada|Comment le budget fédéral 2018 affecte la recherche au Canada]]&#8239;», le budget fédéral 2018 du gouvernement du Canada prévoyait 572,5 millions de dollars pour financer une stratégie d'infrastructure de recherche numérique (IRN). Cette stratégie prend en charge la gestion des données, les logiciels de recherche, le calcul informatique de pointe pour la recherche (CIP) et d'autres infrastructures de recherche numérique au Canada. La [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil stratégie IRN], un programme [https://www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/fra/accueil d'Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE) Canada], comprend cinq éléments clés: * Fourniture de 375 millions de dollars pour financer une nouvelle organisation nationale de IRN non lucratif * Investissement de 145 millions de dollars dans [https://www.canarie.ca/fr/ CANARIE] * Investissement de 50 millions de dollars pour accroître la capacité de le CIP dans les cinq sites hôtes nationaux existants&nbsp;: l'Université McGill, l'Université Simon Fraser, l'Université de Toronto, l'Université de Victoria et l'Université de Waterloo * Soutien continu à un personnel hautement qualifié dans le domaine de l’IRN * Clarifier les rôles des intervenants provinciaux et institutionnels de l'IRN (gouvernement du Canada 2019a). La création d'une nouvelle organisation IRN restructurera le paysage IRN au Canada, rationalisant le système existant et ajoutant une couche nationale. ==La nouvelle organisation DRI (NDRIO – NOIRN)== La création d'une nouvelle organisation nationale d’IRN est le fondement de la stratégie d’IRN. En réponse à l'appel à propositions lancé en avril 2019, le Regroupement des universités de recherche du Canada U15 a [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/04/Message-to-members-DRI-Draft-April15.pdf annoncé la création d'un groupe de pilotage] pour élaborer une proposition pour cette nouvelle organisation. Après avoir consulté la communauté des chercheurs, ce groupe de pilotage (connu sous le nom de comité de candidature) a soumis une [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/05/Digital-Research-Infrastructure-Contribution-Program-Proposal-Complete-Submisson-May-6-2019.pdf proposition] en mai 2019, qui a été approuvée. De septembre à novembre 2019, la Commission requérante a mené [https://engagedri.ca/reserver-la-date-dune-des-sessions-de-consultation-sur-le-programme-de-contributions-pour-linr/?lang=fr une série de consultations communautaires] sur les structures d'adhésion et de gouvernance de la nouvelle organisation, baptisée NDRIO–NOIRN (New Digital Research Infrastructure Organization - Nouvelle organisation d'infrastructure de recherche numérique). Le Conseil a publié [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/12/Resume-des-consultations-automne-2019.pdf un résumé de ces consultations] à l'automne 2019. En décembre 2019, NOIRN a partagé son [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/12/Gouvernance-et-adh%C3%A9sion-v.-finale-2.pdf modèle de gouvernance et d'adhésion]. Un modèle de prestation de services et un plan de transition sont en cours d'élaboration, avec le soutien de Calcul Canada (Westgrid 2020). Le NOIRN a été officiellement lancé lors d'une réunion des membres spéciaux le 11 mars 2020. Il compte plus de 300 membres fondateurs institutionnels à part entière et associés de plus de 135 institutions (Westgrid 2020; Rankin 2020). Le conseil d'administration de 15 membres, élu lors de cette réunion, est présidé par [https://engagedri.ca/la-noirn/conseil-dadministration/janet-m-davidson/?lang=fr Janet Davidson] et coprésidente [https://engagedri.ca/la-noirn/conseil-dadministration/peter-mackinnon/?lang=fr Peter MacKinnon]. Le [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2020/03/NOIRN-Plan-d%E2%80%99entreprise-2020-211.pdf Plan d’entreprise 2020-2021 de NOIRN] et d’autres documents de gouvernance sont disponibles sur son [https://engagedri.ca/documents/?lang=fr site Web]. ==La stratégie DRI et la communauté INKE== La stratégie IRN et la formation du NOIRN restructureront le paysage de la recherche numérique au Canada et affecteront directement [http://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC)] et [https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada]. Calcul Canada continuera d'être financé jusqu'au 31 mars 2022, après quoi plusieurs de ses fonctions seront transférées au NOIRN (gouvernement du Canada 2019b). L'ABRC continuera de fournir un soutien institutionnel en IRN, mais les responsabilités nationales en matière de IRN seront éventuellement transférées de Données de recherche Canada (DRC) et de CANARIE à NOIRN (gouvernement du Canada 2019b). Le NOIRN compte plusieurs partenaires INKE&nbsp;: la [http://www.idees-ideas.ca/ Fédération des sciences humaines], le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR)], ABRC, et Calcul Canada. Constance Crompton, membre d'INKE, a prononcé un discours sur [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2020/03/NDRIO-Special-Members-Meeting-Research-Infrastructure-in-HSS7771009f2a3e5abbd1639cfd9f8383f40e7d16df4357ae5b488ca1579febb09f.pdf «&#8239;Research Infrastructure in HSS&#8239;»] lors de la réunion des membres spéciaux en mars 2020. ==La stratégie DRI et la science ouverte au Canada== Comme indiqué dans un [https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf rapport de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) de 2015], bon nombre des défis liés à l'évolution de l'écosystème IRN au Canada impliquent un changement de mentalité vers une plus grande ouverture et collaboration, comme un changement de réflexion sur «&#8239;données&#8239;» à «&#8239;données collectives,&#8239;» de «&#8239;centré sur l'individu&#8239;» à «&#8239;centré sur la communauté,&#8239;» et de «&#8239;fragmentation&#8239;» à «&#8239;distribution&#8239;» de l’écosystème IRN (FCI 2015). Bien que la stratégie IRN ne traite pas spécifiquement des sciences ouvertes, elle souligne la nécessité d'une infrastructure améliorée pour permettre un plus grand partage et collaboration des données, et pour améliorer la découvrabilité et l'accessibilité des données de recherche. ==Ouvrages cités== *FCI (Fondation canadienne pour l’innovation). 2015. ''Élaborer la stratégie Canadienne sur l’infrastructure de recherche numérique&nbsp;: point de vue de la FCI''. [https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf]. *Gouvernement du Canada. 2019a. «&#8239;Infrastructure de recherche numérique&#8239;». [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil]. *Gouvernement du Canada. 2019b. «&#8239;Questions et réponses&#8239;». [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/00003.html https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/00003.html]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] cboiqmfw50ipuoriiclemmrx45fsgfc Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès 0 82208 745044 744907 2025-06-18T23:11:57Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745044 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Claire Warwick pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En février 2020, [https://www.ukri.org/ UK Research and Innovation (UKRI)] a publié [https://www.ukri.org/files/funding/oa/open-access-review-consultation/ une nouvelle politique de libre accès proposée pour consultation] afin de remplacer [https://www.ukri.org/files/legacy/documents/rcukopenaccesspolicy-pdf/ la politique de RCUK sur le libre accès] publiée en 2018. Les objectifs de la politique proposée comprennent la promotion du libre accès et de nouveaux modèles de publication et l'alignement des politiques libre accès à travers l'UKRI, qui comprend [https://www.ukri.org/about-us/our-councils/ les sept conseils de recherche du Royaume-Uni], [https://www.gov.uk/government/organisations/innovate-uk Innovate UK] et [https://re.ukri.org/ Research England] (UKRI 2020). Les points clés de la politique proposée sont les suivants&nbsp;: * La politique s'appliquera à tous les résultats de recherche publiés financés par l'UKRI, y compris les publications dans des revues (articles, actes du colloque, revues) et sous forme de livres. * Les publications de revues dans le champ d'application acceptées pour publication le 1er janvier 2022 ou après, doivent être en libre accès lors de la publication (version officielle ou préimpression) et sous licence CC BY. * Les monographies, chapitres de livres et collections éditées dans le champ d'application publiés le 1er janvier 2024 ou après, doivent être en libre accès dans les 12 mois suivant la publication (version officielle ou préimpression) et sous licence CC BY (préféré) ou CC BY-ND. La politique comprend également des dispositions pour le droit d'auteur et la conservation des droits, l'octroi de licences et des normes techniques spécifiques relatives aux identificateurs d'objets numériques persistants, aux normes de métadonnées et à la préservation. Le processus de consultation est ouvert, avec [https://www.surveymonkey.co.uk/r/open_access_2020 la rétroaction invitée] de toute personne ou organisation intéressée, à l'intérieur ou à l'extérieur du Royaume-Uni. La période de consultation se termine en mai et l'UKRI publiera un résumé des commentaires avec la politique finale, qu'elle prévoit de publier plus tard dans l'année. ==La politique proposée par UKRI sur l'OA et le partenariat INKE== Bien que cette politique affecte principalement les membres de la communauté INKE au Royaume-Uni, elle s'appliquera probablement à toute recherche financée en tout ou en partie par l'UKRI, y compris les travaux réalisés dans le cadre d'une collaboration internationale (RCUK 2019). Martin Paul Eve a partagé [https://eve.gd/2020/02/13/key-points-from-the-ukri-open-access-review-consultation-document/ des notes sur la politique proposée] ainsi que son projet de [https://eve.gd/2020/02/27/my-draft-response-to-the-ukri-oa-consultation/ réponse à l'appel à commentaires] de son point de vue en tant que chercheur et en tant que PDG de [https://www.openlibhums.org/ l'Open Library of Humanities]. Eve soutient la politique proposée dans son ensemble, mais appelle à plus de spécificité sur plusieurs points, à un plus grand alignement avec le Plan S en incluant les licences CC BY-SA et CC0 comme alternatives à CC BY, et à ce que le droit d'auteur reste avec l'auteur ou son institution, plutôt qu'avec éditeurs (Eve 2020). ==La politique proposée dans les médias== Les réactions à la politique proposée au sein de la communauté de recherche britannique ont été globalement positives (Research Information 2020). De nombreuses universités au Royaume-Uni ont publié des avis et des déclarations sur l'examen des politiques, notamment [http://openaccess.ox.ac.uk/2020/02/17/consultation-on-ukris-open-access-policy/ l’Université d’Oxford] et [https://www.ucl.ac.uk/library/open-access/open-access-and-uk-research-councils-ukri l’University College London]. [https://aberdeenunilib.com/2020/02/14/ukri-open-access-review/ L'Université d'Aberdeen] et [https://www.ed.ac.uk/information-services/research-support/publish-research/open-access/plan-s/ukri-open-access-policy-consultation l'Université d'Edimbourg] sollicitent les contributions de leurs communautés afin de préparer des réponses institutionnelles. Les articles de Jack Grove dans ''Times Higher Education'' mettent en évidence l'effet de la politique proposée sur les livres, un problème qui affecte particulièrement les sciences humaines et sociales. [https://www.timeshighereducation.com/news/ukri-wants-monographs-be-open-access-by2024 Le premier] souligne que les institutions ne seront probablement pas en mesure de couvrir les frais élevés à cinq chiffres que les éditeurs facturent pour la publication des monographies en tant que libre accès, notant que l'UKRI reconnaît ce défi et accueille favorablement les discussions sur la manière dont la politique peut être mise en œuvre avec succès (Grove 2020a). [https://www.timeshighereducation.com/news/humanities-scholars-warn-over-ukris-plan-open-access-books La seconde] exprime des inquiétudes quant au potentiel de la politique de limiter les opportunités pour les chercheurs en sciences humaines émergents qui manquent de fonds pour publier leurs premières monographies en tant que libre accès, notant l'effet néfaste sur leur carrière (Grove 2020c). Comme Eve le souligne dans ses notes, cependant, les livres commerciaux, les éditions savantes, les catalogues d'exposition, les manuels et les écrits créatifs sont tous en dehors du champ d'application de la politique (Eve 2020). [https://www.timeshighereducation.com/news/licence-remix-research-alarms-humanities-scholars Un autre article] de Grove dans ''THE'' note que la licence CC-BY requise par la politique proposée est particulièrement préoccupante pour les chercheurs en sciences humaines, car les façons dont les faits et les idées sont exprimés font partie intégrante de leur travail. La licence CC-BY rendrait leur travail vulnérable à la réutilisation, à l'exploitation ou à la fausse représentation (Grove 2020b). ==La politique proposée et la science ouverte== La politique proposée par l'UKRI reconnaît libre accès comme faisant partie d'un écosystème de recherche plus large et note que certaines formes de science ouverte – en particulier, les données ouvertes – dépassent sa portée. La politique proposée note que la mise en œuvre réussie de libre accès est un effort mondial nécessitant une coopération internationale. L'UKRI est membre de [https://www.coalition-s.org/ cOAlition S] et met l'accent sur l'alignement avec [https://www.coalition-s.org/addendum-to-the-coalition-s-guidance-on-the-implementation-of-plan-s/principles-and-implementation/ Plan S] (voir [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/plan-s-et-coalition-s/ «&#8239;Plan S et cOAlition S&#8239;»]). Il note également que, afin d'assurer la cohérence entre les politiques du Royaume-Uni en matière de libre accès, le retour d'information de cette consultation éclairera la politique de libre accès pour le deuxième exercice du [https://www.ref.ac.uk/ Research Excellence Framework (REF)] (REF-après-REF 2021), qui doit être effectué après le REF exercice 2021 est terminé. ==Ouvrages cités== *Eve, Martin Paul. 2020a. «&#8239;My Draft Response to the UKRI OA Consultation&#8239;». 27 février 2020. [https://eve.gd/2020/02/27/my-draft-response-to-the-ukri-oa-consultation/ https://eve.gd/2020/02/27/my-draft-response-to-the-ukri-oa-consultation/]. *Grove, Jack. 2020a. «&#8239;Humanities Scholars Warn Over UKRI’s Plan for Open-Access Books&#8239;». 17 février 2020. [https://www.timeshighereducation.com/news/humanities-scholars-warn-over-ukris-plan-open-access-books https://www.timeshighereducation.com/news/humanities-scholars-warn-over-ukris-plan-open-access-books]. *Grove, Jack. 2020b. «&#8239;Licence to ‘Remix’ Research Alarms Humanities Scholars&#8239;». 20 mars 2020. [https://www.timeshighereducation.com/news/licence-remix-research-alarms-humanities-scholars https://www.timeshighereducation.com/news/licence-remix-research-alarms-humanities-scholars]. *Grove, Jack. 2020c. «&#8239;UKRI Wants Monographs to be Open Access by 2024&#8239;». ''Times Higher Education''. 13 février 2020. [https://www.timeshighereducation.com/news/ukri-wants-monographs-be-open-access-by2024 https://www.timeshighereducation.com/news/ukri-wants-monographs-be-open-access-by2024]. *RCUK (Research Councils UK). 2019. «&#8239;RCUK Policy on Open Access Frequently Asked Questions&#8239;». 1 mai 2019. [https://www.ukri.org/files/funding/oa/oa-faqs-pdf/ https://www.ukri.org/files/funding/oa/oa-faqs-pdf/]. *Research Information. «&#8239;Reactions to UKRI Consultation Announcement&#8239;». 14 février 2020. [https://www.researchinformation.info/news/reactions-ukri-consultation-announcement https://www.researchinformation.info/news/reactions-ukri-consultation-announcement]. *UKRI (UK Research and Innovation). 2020. ''UKRI Open Access Review: Consultation''. 13 février 2020. [https://www.ukri.org/files/funding/oa/open-access-review-consultation/ https://www.ukri.org/files/funding/oa/open-access-review-consultation/]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 0h3gkp2uimtzpp2njwn7ftexclpt8nr Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR 0 82209 745045 744909 2025-06-18T23:13:59Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages cités */ 745045 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de documentation pour la recherche – Canadian Research Knowledge Network (RCDR – CRKN)] revoit son plan stratégique tous les trois à cinq ans. [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique Le plan stratégique 2019-2024 du RCDR] est le premier à être élaboré après [https://www.crkn-rcdr.ca/index.php/fr/le-rcdr-et-canadianaorg-fusionnent-pour-devenir-une-organisation-commune la fusion du RCDR et Canadiana.org] en 2018. À ce titre, le plan englobe les engagements du RCDR d'améliorer l'accès au savoir et de préserver et d'assurer l'accès aux documents du patrimoine numérique du Canada (RCDR 2019a). Il a été publié en octobre 2019 après [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique un processus de consultation] approfondi. Dans le plan stratégique, le RCDR énonce sa vision, sa mission et son engagement revitalisés&nbsp;: '''Vision'''<br/> La connaissance mondiale est accessible à tous. '''Mission'''<br/> Le RCDR fait progresser un accès interconnecté et durable aux recherches mondiales et au patrimoine documentaire canadien. […] '''Notre engagement'''<br/> Le RCDR s'engage à élargir, à promouvoir, à transformer, à préserver et à enrichir l'accès au savoir. (2019a 2) Il articule également trois objectifs stratégiques qui se recoupent et se renforcent mutuellement&nbsp;: # Transformer les communications savantes # Créer et entretenir de partenariats # Mobilisation collaborative (RCDR 2019a 3-4) Par exemple, afin de mener à bien son projet stratégique d'élaboration d'une approche canadienne en matière de la science ouvertes, le RCDR collaborera avec les membres et les intervenants et mettra en œuvre l'approche au moyen d'une infrastructure développée avec les membres, les bailleurs de fonds et d'autres partenaires. ==Le plan stratégique du RCDR et le partenariat INKE== La collaboration avec des intervenants et des partenaires, dont [https://www.erudit.org/fr/ Érudit][https://digitalleadership.ca/fr/ , le Conseil du leadership sur l’infrastructure de recherche numérique (CLIRN)], [https://snpd.ca/ le Stratégie de numérisation du patrimoine documentaire (SNPD)], le [https://scoap3.org/ Sponsoring Consortium for Open Access in Particle Physics Publishing (SCOAP3)] et INKE a été le fondement du l'avancement des recherche numériques, un objectif important de son plan stratégique 2016-2018 (RCDR 2019b). L'un des résultats liés à cet objectif a été la création du Consortium ORCID au Canada, [https://orcid-ca.org/fr ORCID-CA]; pour plus d'informations voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID: Connecter la recherche et les chercheurs]]&#8239;» et «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche|Mise à jour ORCID&nbsp;: Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]]&#8239;»]. Rebecca Ross et Jason Friedman du RCDR ont discuté du plan stratégique dans leur présentation [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2020/ «&#8239;A strategy for open&#8239;»] à INKE 2020. ==Plan stratégique du RCDR et la science ouverte== Transformer la domaine recherche numérique au Canada fait depuis longtemps partie du mandat du RCDR. Par exemple, dans le cadre du projet l’Écosystème intégré du savoir, le RCDR a entrepris une collaboration avec le consortium ORCID Canada (ORCID-CA) et a développé [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/trousse-de-mobilisation-des-etablissements la Trousse de mobilisation des établissements], [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/projet-sur-lutilisation-des-revues le Projet sur l’utilisation des revues], et [https://www.cndhi-ipnpc.ca/fr L’Index des projets de numérisation du patrimoine canadien (IPNPC)]. (Voir [[b:en:Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020/Integrated Digital Scholarship Ecosystem | «&#8239;Integrated Digital Scholarship Ecosystem]]&#8239;»). Le message introductif du nouveau plan stratégique de Clare Appavoo, directrice exécutive du RCDR, et Alan Shepard, président du conseil, souligne que le rôle de l'organisation est passé du soutien à la communauté de la recherche qui réagit au changement au soutien du changement entraîné par la communauté de la recherche elle-même (2019b). À ce titre, le RCDR est maintenant en mesure de se concentrer sur son objectif fondamental de transformer la communication savante pour qu'elle soit plus ouverte, soutenue par une solide infrastructure de recherche numérique (2019b). Bien que ses efforts se concentrent sur la communauté de recherche canadienne, la vision du RCDR est internationale, reconnaissant la nature mondiale de la science ouverte. ==Ouvrages cités== *RCDR (Réseau canadien de documentation pour la recherche). 2019a. ''RCDR 2019–2024 plan stratégique''. [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique]. *RCDR (Réseau canadien de documentation pour la recherche). 2019b. ''Plan stratégique de RCDR 2019–2024''. [Presentation]. 2019 Conférence du RCDR sur l’accès au savoir, 16-18 octobre 2019, Ottawa. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 63lg0agb0xf49lpl39njaiqiv6olun3 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19 0 82210 745046 744911 2025-06-18T23:16:04Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745046 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Étant donné que la pandémie de COVID-19 a forcé les institutions de recherche du monde entier à fermer temporairement les campus et à passer au travail et à l'apprentissage en ligne, elle a également incité les chercheurs à rendre leurs recherches sur le COVID-19 ouvertement disponibles comme jamais auparavant. À peine quelques semaines après l'apparition des premiers cas, des chercheurs chinois ont partagé des données sur la structure du nouveau coronavirus dans [https://www.rcsb.org/ la banque de données de protéines en accès libre] (Burley 2020). Et, comme le véritable impact du virus sur la société dans son ensemble et la société universitaire en est devenu clair, un groupe de conseillers scientifiques en chef de 16 pays, dont l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni, a signé une [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html lettre ouverte] appelant les éditeurs à ouvrir immédiatement des recherche sous une forme lisible par l'homme et la machine (Gouvernement du Canada 2020). En réponse à cet appel et à d'autres appels similaires, de nombreux éditeurs - dont [https://www.elsevier.com/about/press-releases/corporate/elsevier-gives-full-access-to-its-content-on-its-covid-19-information-center-for-pubmed-central-and-other-public-health-databases-to-accelerate-fight-against-coronavirus Elsevier], [https://group.springernature.com/gp/group/media/press-releases/springer-nature-coronavirus/17607604 Springer Nature] et [https://newsroom.wiley.com/press-release/all-corporate-news/wiley-opens-access-support-educators-researchers-professionals-amid Wiley] - ont publié toutes les recherches liées au COVID-19 comme libre accès au pendant la durée de la pandémie. Début avril, plus de 6 000 articles de recherche connexes avaient été publiés, de nombreux en libre accès et dans des référentiels de préimpression tels que arXiv et medRxiv (Baker 2020). Le 27 avril, l'Open Access Scholarly Publishers Association (OASPA) a publié une [https://oaspa.org/covid-19-publishers-open-letter-of-intent-rapid-review/ lettre ouverte] signée par un groupe d'éditeurs universitaires appelant la communauté à rationaliser le processus de publication de la recherche connexe de plusieurs manières, notamment en faisant des prépublications et des données de recherche ouvertement, dans afin de rendre plus rapidement disponibles les informations relatives à COVID-19. De nombreuses collections de recherches ouvertes et de ressources liées à COVID-19 sont également disponibles, dont plus de 200 sont répertoriées dans [https://osf.io/preprints/socarxiv/a5nqw/ ''Open Science Since COVID-19: Open Access + Open Data'']. Début juin, [https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/ SPARC rapporte] que les 59000 articles de l'une de ces collections, [https://www.semanticscholar.org/cord19 le COVID-19 Open Research Dataset (CORD-19)], ont été téléchargés 18 millions de fois (SPARC 2020). ==Réponses à COVID-19 par le partenariat INKE== Comme pour de nombreuses autres organisations, plusieurs partenaires INKE ont annulé des rassemblements en personne ou sont passés à des événements virtuels. La Fédération des sciences humaines et sociales, par exemple, a annulé le congrès en personne de cette année, mais a soutenu plusieurs associations dans la tenue de réunions virtuelles dans le cadre de sa [http://www.congres2020.ca/ semaine des conférences virtuelles 2020]. Elle présente également plusieurs articles sur les réponses des chercheurs en sciences humaines et sociales au COVID-19 sur son [http://www.idees-ideas.ca/blogue blogue]. De même, [https://dhsi.org/ le Digital Humanities Summer Institute (DHSI)] a reporté ses cours en personne cette année mais a accueilli virtuellement plusieurs [https://dhsi.org/affiliated-events/ événements affiliés]. [https://dhsi.org/dhsi-2020/ DHSI 2020 - Online Edition] était ouvert à tous avec une inscription gratuite, attirant un groupe de plus de 1200 participants du monde entier. [https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada] a lancé [https://www.computecanada.ca/page-daccueil-du-portail-de-recherche/?lang=fr un portail de recherche] qui donne accès à des ressources de calcul de recherche intensif, y compris le calcul et le stockage haute performance, la consultation et des informations sur les possibilités de financement pertinentes. Il met également en évidence [https://www.computecanada.ca/news-fr/la-federation-calcul-canada-souligne-le-travail-des-chercheurs-canadiens-qui-luttent-contre-la-covid-19/?lang=fr la recherche COVID-19 au Canada] rendue possible par les ressources de calcul de recherche intensif, y compris [https://www.computecanada.ca/featured-fr/mobiliser-le-pouvoir-de-linfonuagique-scientifique-pour-combattre-la-covid-19/?lang=fr Arbutus], le plus grand des cinq nuages ​​informatiques de recherche au Canada. Arbutus est hébergé par l'Université de Victoria en partenariat avec Calcul Canada et [https://www.westgrid.ca/ WestGrid], et est utilisé par [https://www.computecanada.ca/featured-fr/mobiliser-le-pouvoir-de-linfonuagique-scientifique-pour-combattre-la-covid-19/?lang=fr le projet Folding @ home], un effort de collaboration international pour analyser la structure protéique du virus qui cause COVID-19. [https://www.carl-abrc.ca/fr/ L'Association canadienne des bibliothèques de recherche (ABRC)] continue d'appuyer la communauté canadienne de la recherche en [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/declaration-acces-equitable-optimal-aux-ressources-educatives/ demandant des changements aux licences et aux restrictions d'utilisation] afin de permettre un accès plus large au matériel de recherche et d'apprentissage face à la fermeture des bibliothèques universitaires. L'ABRC coordonne également [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/appel-communautaire-archivage-web-covid-19/ les efforts d'archivage Web de COVID-19 au Canada] et a publié [https://docs.google.com/document/d/1U03P4l3MzpPBF2zchLgTDDRw86z8nEfpd9CY1hS6_yo/edit un modèle de droits d'auteur] pour la prestation de cours numériques afin d'aider les bibliothèques universitaires à guider leurs communautés dans leur transition á l'enseignement en ligne. En partenariat avec [https://caul-cbua.ca/ le Conseil des bibliothèques universitaires de l’Atlantique (CAUL – CBUA)] et [http://cfla-fcab.ca/fr/home-page-fr/ la Fédération canadienne des associations de bibliothécaires (CFLA – FCAB)], l'ABRC a organisé un [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/webinaire-pret-numerique-controle/ webinaire] le 24 juin sur la discussion du [https://controlleddigitallending.org/ prêt numérique contrôlé («&#8239;controlled digital lending&#8239;»)], une technologie utilisée par [http://openlibraries.online/ Open Libraries] d’Internet Archive, dans le contexte de l'accès limité aux collections des bibliothèques pendant la pandémie et à [https://blog.archive.org/national-emergency-library/ la National Emergency Library]. Ces activités sont entreprises dans le contexte des efforts continus de l'ABRC pour soutenir la science ouverte au Canada, tel que discuté dans le rapport [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/ORWG_report3_Advancing_open_EN.pdf ''Advancing Open: Views from Scholarly Communications Practitioners'' (2020)]. [https://pkp.sfu.ca/ Le Public Knowledge Project (PKP)] aide les instructeurs à déplacer leurs cours en ligne avec des ressources pour utiliser [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ Open Journal Systems (OJS) pour des projets de revues de cours]. [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ Kate Shuttleworth note] que ces types de projets sont bien non seulement adaptés à l'apprentissage en ligne mais sont également des exemples de la pédagogie ouverte dans laquelle les étudiants produisent des connaissances, qui peuvent elles-mêmes être ouvertes à la communauté plus large (Shuttleworth 2020). ==COVID-19 et la science ouverte== Compte tenu de ce mouvement rapide vers le libre accès et les pratiques savantes ouvertes, les défenseurs du libre accès appellent à un changement permanent. Dans [https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/ un article pour le blog de la ''LSE''], Vincent Larivière, Fei Shu et Cassidy Sugimoto affirment que COVID-19 révèle une vérité inconfortable que le modèle actuel de l’édition savante ne répond pas aux besoins des chercheurs ou de la société (2020). Bien qu'ils saluent les engagements du Wellcome Trust et d'autres à rendre accessible la recherche liée au COVID-19 et aux futures crises de santé publique, ils se demandent comment ces crises seront définies et soulignent la nécessité de recherches dans des domaines associés - dans ce cas, des domaines tels que comme neurologie et pharmacologie - être également en libre accès (Larivière et al 2020). Dans le même ordre d'idées, Victoria Heath et Brigitte Vézina soulignent dans [/creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why un article sur le blog Creative Commons] que les urgences sanitaires mondiales nécessitent le type de collaboration internationale ouverte que nous avons vu dans la lutte contre le COVID-19, qui peut être atteint que lorsque la recherche est librement et ouvertement disponible. Dans ce contexte, Creative Commons réaffirme son soutien aux politiques libre accès telles que Plan S et la politique UKRI OA (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Plan S et cOAlition S|Plan S et cOAlition S]]&#8239;» et «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès|Examen et consultation de la politique de l’URKI sur libre accès]]&#8239;» (2020). Une [https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/ déclaration de SPARC Europe] résume le point clé de ces déclarations et d'autres récentes concernant la bourse ouverte à l'ère de COVID-19, selon laquelle bien que nous avons fairent beaucoup de progrès en science ouverte, nous ne doit pas retourner en activités comme d’habitudes (2020) Comme le suggère cet instantané, le paysage savant a changé rapidement au cours des derniers mois en réponse à la pandémie, et continuera sans aucun doute à le faire à mesure que la situation mondiale évolue. ==Ouvrages citées== *Baker, Simon. 2020. «&#8239;Huge Covid-19 Output Prompting ‘Sea Change’ in Access to Research&#8239;». ''Times Higher Education (THE)'', 9 april 2020. [https://www.timeshighereducation.com/news/huge-covid-19-output-prompting-sea-change-access-research https://www.timeshighereducation.com/news/huge-covid-19-output-prompting-sea-change-access-research]. *Burley, Stephen K. 2020. «&#8239;How to Help the Free Market Fight Coronavirus&#8239;». ''Nature'', 24 mars 2020. [https://www.nature.com/articles/d41586-020-00888-7 https://www.nature.com/articles/d41586-020-00888-7]. *Gouvernement du Canada. 2020. «&#8239;Demande d’un accès libre aux publications sur la COVID-19&#8239;». 13 mars 2020. [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html]. *Heath, Victoria, et Brigitte Vézina. 2020. «&#8239;Now is the Time for Open Access Policies—Here’s Why&#8239;». ''Creative Commons''. 19 mars 2020. [https://creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why/ https://creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why/]. *Larivière, Vincent, Fei Shu, et Cassidy Sugimoto. 2020. «&#8239;The Coronavirus (COVID-19) Outbreak Highlights Serious Deficiencies in Scholarly Communication&#8239;». ''LSE ''(blog). 5 mars 2020. [https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/ https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/]. *Shuttleworth, Kate. 2020. «&#8239;OJS in the Online Classroom: Engaging Students with Course Journals&#8239;». Public Knowledge Project, 15 juin 2020. [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/]. *SPARC. 2020. «&#8239;Strong Community Response to Free Scholarly Article Access to Fight COVID-19&#8239;». ''SPARC, ''19 mai 2020. [https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/ https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/]. *SPARC Europe. 2020. «&#8239;Open Science in the Era of Coronavirus&#8239;». SPARC Europe. 2020. [https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/ https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 2lnlx7ind4m1n4bvft1lnc8zusys5s2 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell 0 82211 745047 744913 2025-06-18T23:19:26Z LodestarChariot2 120009 Correction d'une faute de frappe 745047 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à John Maxwell pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En août 2019, John Maxwell et une équipe d'auteurs de [https://publishing.sfu.ca/research-2/ le Canadian Institute for Studies in Publishing (CISP)] à l'Université Simon Fraser (SFU) ont publié un rapport intitulé [https://mindthegap.pubpub.org/ ''Mind the Gap: A Landscape Analysis of Open Source Publishing Tools and Platforms'']. Complétant le recensement 2019 d'Educopia [https://educopia.org/2019-census/ ''Mapping the Scholarly Communication Landscape''] publié en juin 2019, le rapport répertorie les logiciels de publication libre et le système d'infrastructure communautaire auquel il appartient (Maxwell et al. 2019, p. 1-2). Le rapport offre un aperçu du paysage actuel des logiciels de publication libre et révèle des lacunes importantes dans l'infrastructure&nbsp;: bien qu'il existe de nombreux outils de publication open source disponibles, ils ont tendance à être de petite échelle et conçus pour répondre aux besoins spécifiques de leurs créateurs, alors leur intérêt est limitée (Maxwell 2019). Le rapport soutient que les logiciels libres, dans lesquels le code source est disponible en ligne et sous licence afin qu'il puisse être utilisé, partagé et modifié librement (Open Source Initiative sd), fait partie intégrante de l'écosystème des communications savante ouvertes (Maxwell et al. .2019). Selon lui, le libre accès est miné par les infrastructures commerciales (Maxwell et al. 2019). ==''Mind the Gap'' et le partenariat INKE== Le rapport est une ressource précieuse pour les membres d'INKE et d'autres chercheurs intéressés par de nouveaux environnements de connaissances. Maxwell, lui-même membre d'INKE, discute de la pertinence de ''Mind the Gap'' et d'un autre de ses projets - le journal [https://popjournal.ca/ ''POP!''] - dans l'interview qui suit. ==Réponses à ''Mind the Gap'' de la communauté universitaire== Le rapport a été annoncé dans la presse universitaire, notamment dans le [http://news.mit.edu/2018/mit-receives-grant-to-analyze-audit-open-source-publishing-platforms-0622 ''MIT News''] et [https://www.infodocket.com/2019/08/08/mit-press-releases-mind-the-gap-a-landscape-analysis-of-open-source-publishing-tools-and-platforms/ ''Library Journal infoDocket''], et est inclus dans [https://www.ouvrirlascience.fr/open-science/ la collection de ressources] du comité français [https://www.ouvrirlascience.fr/open-science/ Ouvrir La Science]. Un avis sur la publication du rapport dans [https://www.insidehighered.com/quicktakes/2019/08/08/mapping-open-source-publishing-landscape ''Inside Higher Ed''] souligne sa discussion sur les défis auxquels de nombreux outils et plateformes sont confrontés en termes de durabilité (McKenzie 2019), tout comme un examen du rapport sur [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2019/08/08/open-source-for-scholarly-publishing-an-inventory-and-analysis/ ''The Scholarly Kitchen''] (Schonfeld 2019). Cette revue note que le rapport apporte une contribution importante à la compréhension du marché de l'édition savante numérique, y compris son analyse de la communauté des logicels libres et la tension entre la collaboration et la centralisation de l'infrastructure de publication (Schonfeld 2019). [https://mindthegap.pubpub.org/ La publication de ''Mind The Gap'' sur PubPub], une plate-forme de publication collaborative et libre, permet une discussion continue du rapport parmi ses lecteurs. Jusqu'à présent, certains points soulevés dans cette discussion comprennent la question de savoir si les logiciels open source et de publication commerciale peuvent être utilisés efficacement ensemble, la façon dont les fonctions et les fonctionnalités sont comprises et définies, et les mentions d'autres plates-formes et outils qui n'ont pas été abordés dans le rapport. ==''Mind the Gap'' et la science ouverte== Schonfeld situe ''Mind the Gap'' dans les discussions sur le rôle des logiciels libres dans les infrastructures de recherche et d'édition, le cycle d'innovation et de consolidation, et le défi de maintenir et de maintenir l'infrastructure, notant que le rapport soulève des questions sur le paysage de l'édition savante en tant que dans son ensemble et sa transformation en cours (2019). ==En conversation avec John Maxwell== À l'automne 2019, John Maxwell a lancé une nouvelle journal interdisciplinaire en libre accès appelée [https://popjournal.ca/ ''POP!''], publiée à SFU par CISP avec le soutien de SFU et [https://inke.ca/ INKE]. [https://popjournal.ca/issue01 Le numéro inaugural], édité par les membres d'INKE Alyssa Arbuckle, Luis Meneses et Ray Siemens, présente les actes [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2019/ du rassemblement INKE de janvier 2019 à Victoria: Understanding and Enacting Open Scholarship], et Maxwell a discuté du journal et de son manifeste lors du [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2020/ rassemblement INKE 2020 à Victoria]. L’Open Scholarship Policy Observatory a récemment discuté avec Maxwell de ''Mind the Gap'' et ''POP!'' par rapport à la science ouverte. '''L’Open Scholarship Policy Observatory'''&nbsp;: pourriez-vous nous parler de votre rôle actuel à la SFU et du travail que vous faites en rapport avec la science ouverte? '''John Maxwell'''&nbsp;: Je suis membre du corps professoral et directeur sortant [https://publishing.sfu.ca/ des études de publication à SFU]. Les programmes d'études sur l'édition sont assez courants en Europe, en Amérique du Sud et en Asie, mais ils sont rares en Amérique du Nord&nbsp;: le nôtre est le seul programme au Canada à faire des recherches sur l'édition, y compris la science ouverte. Notre faculté comprend [https://publishing.sfu.ca/master-of-publishing/faculty/juan-pablo-alperin/ Juan Pablo Alperin], directeur associé de la recherche au Public Knowledge Project, et [https://publishing.sfu.ca/master-of-publishing/faculty/hannah-mcgregor/ Hannah McGregor], dont le travail se concentre sur la baladodiffusion savante. Mon travail porte sur l'évolution de l'édition universitaire et du livre savant. '''OSPO'''&nbsp;: Pouvez-vous également nous parler un peu de votre implication avec INKE? '''JM'''&nbsp;: Je travaille avec INKE depuis de nombreuses années et je l'ai vu évoluer dans le sens de la science ouverte et sociale, et je pense beaucoup à la façon dont la publication s'intègre. Je suis particulièrement intéressé par la façon dont les humanistes numériques interagissent entre eux et avec des matériaux nés numériques et ouverts. J'ai collaboré avec d'autres membres d'INKE, y compris Alyssa, pour réfléchir à la façon dont nous pouvons construire une infrastructure communautaire au sein d'INKE lui-même, et comment nous pouvons continuer à collaborer tout au long de l'année, pas seulement lors de notre rassemblement annuel. '''OSPO'''&nbsp;: L'été dernier, vous avez rédigé un rapport intitulé [https://mindthegap.pubpub.org/ ''Mind the Gap''], qui examine le paysage des outils et plateformes de publication ouverts. Quelles ont été vos principales conclusions? '''JM'''&nbsp;: Ce rapport a été publié par [https://mitpress.mit.edu/blog/mind-the-gap MIT Press] et financé par [https://mellon.org/ la Fondation Andrew W. Mellon], qui est l'un des principaux bailleurs de fonds de l'innovation dans les communications savantes, telles que les monographies ouvertes et l'essor de l'édition des bibliothèques. Le rapport se concentre sur les infrastructures&nbsp;: quels sont les outils et les plates-formes disponibles qui prennent en charge la publication ouverte, y compris mais non exclusivement liés à libre accès? C'est donc essentiellement un inventaire. Certains des outils et plates-formes répertoriés sont bien connus, comme [https://pkp.sfu.ca/ojs/ Open Journal Systems (OJS)], et certains sont des projets issus de la fondation Mellon, comme [https://manifoldapp.org/ Manifold], [https://www.fulcrum.org/ Fulcrum] et [https://www.ucpress.edu/ Editoria], un ressource de l’University of California Press et le Coko Foundation. Nous avons trouvé environ 55 projets qui correspondent à nos critères d'être actifs (et activement maintenus) et viables. Notre principale conclusion est que tous ces outils ont un problème de durabilité. L'OJS, par exemple, soutient 10 000 revues dans le monde, mais même il peine à recevoir un financement stable; il est financé par des subventions, avec des revenus provenant des services d'édition. Si c'est le cas pour OJS, comment ces outils pourront-ils survivre à long terme? Un problème connexe est que les subventions sont compétitives, de sorte que ces projets de publication ouverte sont en concurrence les uns avec les autres pour le financement ainsi que pour l'intérêt et l'utilisation. '''OSPO'''&nbsp;: Quel effet le rapport a-t-il eu sur la communauté de science ouverte? '''JM'''&nbsp;: Le rapport a aidé à ouvrir un dialogue sur la façon dont nous pouvons créer des incitations pour que les projets interagissent plutôt que soient concurrents, et la collaboration est prise plus au sérieux maintenant. Ce fut l'une des premières études de paysage du domaine de l'édition ouverte, mais il y en a maintenant d'autres. Ces inventaires nous encouragent à considérer l'écosystème de l'édition savante dans son ensemble afin de réfléchir à la manière de le restructurer. Le rapport fait donc partie d'une conversation plus large sur le paysage de la publication ouverte et de la communication savante. Cela comprend le rôle des bailleurs de fonds. Par exemple, que se passerait-il si la Fondation Mellon fournissait un financement à long terme plutôt qu'un financement de démarrage? Le modèle de financement de la recherche a tendance à privilégier l'innovation, mais nous devrions peut-être plutôt privilégier la durabilité. '''OSPO'''&nbsp;: Comment le paysage a-t-il changé au cours de la dernière année? '''JM'''&nbsp;: Il semble y avoir un sentiment croissant d’esprit communautaire, comme dans le discours liminaire de Kathleen Fitzpatrick pour [https://www.apereo.org/node/4604/?fbclid=IwAR2u6-jv2KAJu13_QA4xB-AkARhUJuRUlVVrliKUsehm1HksBi3B6_FNd5k OA20]&nbsp;: [https://www.youtube.com/watch?v=Yr8rPWTalo0&feature=youtu.be Collaborative Software Communities : Sustainability, Solidarity, and the Common Good]. Comment pouvons-nous nous éloigner du modèle concurrentiel axé sur le marché que nous avons actuellement vers un modèle plus collaboratif? '''OSPO'''&nbsp;: Vous avez lancé l'automne dernier la revue interdisciplinaire en libre accès ''POP!'' Pourriez-vous nous parler du journal et de son [https://popjournal.ca/about manifeste]? Que signifie mettre l'accent sur le soin dans l'édition savante? '''JM'''&nbsp;: Avec ''POP!'', nous mettons l'accent sur le rassemblement du public autour d'une œuvre ou d'une idée plutôt que le publication meme-lui. La publication savante a tendance à se soucier beaucoup des métriques et des algorithmes, mais moins de l'acte de lecture et des communautés de lecture. ''POP!'' offre une autre façon de lire l'érudition - en particulier l'érudition en sciences humaines. Nous avons demandé, et si nous procédions différemment? Et si nous faisions un journal qui donnait la priorité à la lecture, un peu comme un magazine de collection, et le distribuions lors d'événements où nos communautés de lecture se réunissaient déjà? Nous avions prévu de distribuer l'édition imprimée au [https://dhsi.org/ DHSI 2020] lors du rassemblement INKE 2021. La pandémie, bien sûr, a interrompu ce plan, mais nous y reviendrons quand nous le pourrons. L'ironie de libre accès est que, même si l'idée est que tout le monde peut lire les publications libre accès en ligne, cela ne signifie pas que les lecteurs verront ces œuvres ou voudront les lire. L'imprimé est intéressant car il contient des chiffres de diffusion - combien d'exemplaires sont publiés et acquis - ainsi que des chiffres de lectorat - combien de personnes le lisent réellement. Le lectorat est souvent un multiple de diffusion, car une personne peut lire un texte imprimé puis le transmettre à un ami ou deux. Nous envisageons ''POP!'' comme quelque chose que vous pourriez trouver dans la salle d'attente - pas dans un bureau de dentiste, peut-être, mais certainement dans un bureau de doyen ou un salon pour étudiants diplômés - et vous engager en tant que lecteur. Vous pouvez impliquer les communautés de lecteurs différemment sur papier que sur Internet et sur les réseaux sociaux. '''OSPO'''&nbsp;: ''Pop!'' est publié par CISP. Comment cela s'harmonise-t-il avec votre travail dans le programme d'édition SFU et avec l'édition canadienne en général? '''JM'''&nbsp;: L'un des défis de cette revue a été de savoir comment le faire durablement à très petite échelle. Pour ce faire, nous tirons parti du programme des études de publication de la SFU et, bien, «&#8239;exploitons&#8239;» la bonne volonté et l’intérêt des gens pour la recherche éditoriale. L'Institut réfléchit depuis longtemps à la possibilité de gérer une presse - nous le faisions pour les publications de type manuel, mais pas depuis une décennie. Le CISP est une sorte de laboratoire de travail et un laboratoire d'enseignement, produisant ainsi une publication comme ''POP!'' offre aux étudiants la possibilité d'appliquer ce qu'ils apprennent avant d'entrer dans la communauté de l'édition canadienne. Nous pouvons également tirer parti de l'expertise du corps professoral et la mettre en pratique. Jusqu'à présent, nous avons embauché des étudiants et des professeurs pour la révision, et finalement nous aimerions que l'impression et la conception du journal soient réalisées par des étudiants, dirigées par des professeurs. '''OSPO'''&nbsp;: Comment fonctionne ''POP!'' s'intégrer dans le paysage de la communication savante, notamment en termes d'érudition ouverte? '''JM'''&nbsp;: C'est quelque chose comme une expérience, une intervention et une opportunité de poser des questions comme, et si nous faisions les choses différemment? Et si nous travaillions contre l'idée de grande échelle, d'algorithmes, et créons plutôt quelque chose de fait à la main en petits lots? Est-ce que cela importerait aux gens? Ce qui se passerait? Et comment cela élargit-il notre idée de ce que peut être la science sociale ouverte? La science sociale ouverte suppose souvent une publication en ligne, mais la diffusion imprimée élargit cette idée dans une direction différente, et elle pourrait même atteindre un public plus large. Nous avons laissé quelque chose de précieux lorsque nous avons laissé l'impression derrière, mais c'est quelque chose pour lequel nous pouvons revenir sans perdre les avantages de libre accès en ligne. ==Ouvrages Citées== * McKenzie, Lindsey. «&#8239;Mapping the Open-Source Publishing Landscape&#8239;». ''Inside Higher Education'', 8 aout 2019. [https://www.insidehighered.com/quicktakes/2019/08/08/mapping-open-source-publishing-landscape https://www.insidehighered.com/quicktakes/2019/08/08/mapping-open-source-publishing-landscape]. * Schonfeld, Roger C. 2019. «&#8239;Open Source for Scholarly Publishing: An Inventory and Analysis&#8239;». ''The Scholarly Kitchen'', 8 aout 2019. [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2019/08/08/open-source-for-scholarly-publishing-an-inventory-and-analysis/ https://scholarlykitchen.sspnet.org/2019/08/08/open-source-for-scholarly-publishing-an-inventory-and-analysis/]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 5ohjfvwczbgb1kjiki5h0mdhj9l7h5r Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte 0 82214 745048 744915 2025-06-18T23:22:55Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745048 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Lors de la Conférence générale de l'UNESCO à l'automne 2019, l'organisation a été chargée d'élaborer une [https://fr.unesco.org/node/319809 Recommandation sur la science ouverte]. L'UNESCO décrit la science ouverte comme comprenant le libre accès, les données ouvertes et «&#8239;ouverture vers la société&#8239;» (UNESCO s.d. p. 2). Il note, cependant, que bien que le mouvement de la science ouverte gagne du terrain dans le monde entier, il n'y a à ce jour aucun consensus sur la manière de définir la science ouverte ou ses objectifs. L'UNESCO consulte donc la communauté scientifique mondiale et ses parties prenantes pour élaborer cette recommandation qui comprendra une définition commune de la science ouverte, ses valeurs et les prochaines étapes de son avancement (UNESCO s.d.). Les consultations pour la recommandation ont commencé en janvier 2020 et sont guidées par [https://fr.unesco.org/node/321280 le Comité consultatif sur la science ouverte], soutenu par [https://fr.unesco.org/node/326240 le Partenariat pour la science ouverte] (UNESCO s.d.). Un [https://en.unesco.org/news/unesco-launches-global-consultation-develop-standard-setting-instrument-open-science sondage de consultation] a été publié en février 2020 et d'autres formes de consultation sont en cours. Le premier projet de recommandation devrait être partagé avec les États membres de l'UNESCO en septembre 2020, la recommandation finale devant être adoptée en 2021 (UNESCO s.d.). Les recommandations de l'UNESCO sont des instruments politiques adoptés par sa Conférence générale dans le but d'orienter la réglementation internationale d'une question donnée. Les recommandations décrivent les principes que les États membres peuvent adopter et appliquer dans leur cadre juridique local (UNESCO s.d.). ==La pertinence de la recommandation pour le partenariat INKE== La recommandation identifie 12 composantes de la science ouverte, dont beaucoup correspondent aux intérêts et aux objectifs des membres du partenariat INKE et ont été abordées ailleurs sur ce site, y compris * [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/tag/open-access/ accès ouvert] * [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/?s=infrastructure infrastructures ouvertes] * [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/tag/open-education/ accès ouvert aux ressources éducatives] * [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/tag/open-data/ données ouvertes] * [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/tag/open-source-software/ logicels libres] (UNESCO s.d., p. 3). ==Réponse de la communauté académique== De nombreuses organisations intéressées par la science ouverte ont partagé leurs réponses à la consultation, notamment * le [http://citizenscienceglobal.org/projects.html#csos Citizen Science Global Partnership] * [https://www.ouvrirlascience.fr/open-science-for-a-global-transformation/ CODATA], avec le ISC World Data System, Go FAIR et le International Council for Scientific and Technical Information * [https://www.coalition-s.org/coalition-s-contributes-to-the-unesco-consultation-for-a-standard-setting-instrument-on-open-science/ Plan S] * le [https://www.eifl.net/resources/eifls-submission-unesco-global-consultation-open-science Electronic Information for Libraries (EIFL)] * le [https://ecsa.citizen-science.net/blog/perspectives-citizen-science-community-unesco-work-open-science European Citizen Science Association] * l’[https://www.interacademies.org/publication/iap-input-unesco-open-science-recommendation Interacademy Partnership] Dans un article publié par [http://blog.cdnsciencepub.com/open-science-now-is-the-time-for-canadians-to-speak-up/ ''Canadian Science Publishing''], Dick Bourgeois-Doyle relie l'élan derrière le mouvement de la science ouverte à notre contexte culturel, historique et politique contemporain, affirmant que «&#8239;[l]a tendance actuelle en faveur de la science ouverte reflète un désir de renouveler le contrat entre la science et la société en cette période qu’on appelle l’ère de la post-vérité et face aux défis mondiaux comme les changements climatiques, l’inégalité des revenus et, maintenant, la pandémie&#8239;» (2020). Notant que le soutien à la science ouverte profitera à la communauté de recherche canadienne, il invite la communauté à participer à la consultation de l'UNESCO. En juillet 2020, la Commission canadienne pour l'UNESCO (CCUNESCO) a publié une réponse à la consultation intitulée [https://fr.ccunesco.ca/-/media/Files/Unesco/Resources/2020/07/ScienceOuverteDecolonisationSavoirs.pdf ''La science ouverte au-delà du libre accès&nbsp;: Pour et avec les communautés, un pas vers la décolonisation des savoirs''], par Leslie Chan, Budd Hall, Florence Piron, Rajesh Tandon et Wanósts'a7 Lorna Williams. Cette réponse souligne la nécessité pour la science ouverte d'aller au-delà du libre accès vers la décolonisation (Chan et al. 2020). Chan et coll. notez que la pandémie COVID-19 a conduit à une ouverture sur la manière dont la science est pratiquée et communiquée, impliquant une plus grande collaboration au sein de la communauté scientifique et entre la communauté scientifique et le public. Notant que le passage à la science ouverte est à bien des égards «&#8239;un retour à l'éthique conventionnelle de la recherche&#8239;» qui considère la connaissance comme un bien public, Chan et al. soutiennent que des pratiques telles que le payer pour publier et l'utilisation de facteurs d'impact enracinent les inégalités au sein de la communauté universitaire, en particulier dans le nord et le sud global (2020, p. 4). Pour cette raison, les auteurs font des recommandations qui «&#8239;remettre en question les inégalités structurelles profondément enracinées&#8239;» créées par la «&#8239;logique défectueuse du libre accès&#8239;» (Chan et al., 2020, p. 6). Soulignant des pratiques telles que la recherche participative menée par des militants universitaires, la recherche engagée et basée sur la communauté et les partenariats université–communauté, les auteurs notent que la Recommandation de l'UNESCO est une opportunité de transformer les pratiques scientifiques pour mieux s'aligner sur l'idée de la science en tant que bien public (Chan et al., 2000). Une forme essentielle d'ouverture soulignée dans la réponse est l'ouverture aux formes non occidentales et non européennes de savoir et aux modes de savoir, y compris les connaissances autochtones et la recherche du sud global (Chan et al., 2000). Chan et al. soutiennent que la décolonisation de la science - dans laquelle la science ouverte peut jouer un rôle important - présente des avantages liés à la justice sociale ainsi qu'à la qualité des connaissances scientifiques. ==Recommandation de l'UNESCO sur la science ouverte et la bourse ouverte== L'approche de l'UNESCO en matière de science ouverte met l'accent sur la nécessité pour la science ouverte de s'engager et de répondre à la communauté au sens large, déclarant que «&#8239;En encourageant la science à être plus en phase avec les besoins de la société et en favorisant l’égalité des chances pour tous (scientifiques, innovateurs, responsables de l’élaboration des politiques et citoyens), la science ouverte peut être un véritable changement de cap vers la réalisation du droit à la science et la réduction des écarts entre les pays et au sein de ceux-ci en matière de science, de technologie et d’innovation&#8239;» (UNESCO s.d., p. 2). En tant qu'instrument politique, la recommandation a le potentiel d'informer la politique et la réglementation internationales relatives à la science ouverte et à la bourse ouverte dans son ensemble. ==Ouvrages citées== *Bourgeois-Doyle, Dick. «&#8239;Open Science: Now is the Time for Canadians to Speak Up&#8239;». ''Canadian Sceince Publishing'', 23 avril 2020. [http://blog.cdnsciencepub.com/open-science-now-is-the-time-for-canadians-to-speak-up/ http://blog.cdnsciencepub.com/open-science-now-is-the-time-for-canadians-to-speak-up/]. *Chan, Leslie, Budd Hall, Florence Piron, Rajesh Tandon, et Lorna Williams. 2020. ''La science ouverte au-delà du libre accès&nbsp;: Pour et avec les communautés, un pas vers la décolonisation des savoirs''. Commission canadienne pour l'UNESCO (CCUNESCO). juillet 2020. [https://fr.ccunesco.ca/-/media/Files/Unesco/Resources/2020/07/ScienceOuverteDecolonisationSavoirs.pdf https://fr.ccunesco.ca/-/media/Files/Unesco/Resources/2020/07/ScienceOuverteDecolonisationSavoirs.pdf]. *UNESCO. n.d. Vers un r''ecommandation de l’UNESCO sur la science ouverte&nbsp;: Établir un consensus mondial sur la science ouverte''. Accédé 24 juillet 2020. [https://en.unesco.org/sites/default/files/open_science_brochure_fr.pdf https://en.unesco.org/sites/default/files/open_science_brochure_fr.pdf]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] ed0wodnj2tho3f9s8cef2jzybpz7o8z Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni 0 82215 745049 744917 2025-06-18T23:23:51Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages Citées */ 745049 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Dans un article pour [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2020/06/29/the-uk-national-pid-consortium-a-pathway-to-increased-adoption/?informz=1 The Scholarly Kitchen] en juin 2020, Alice Meadows soutient que maintenant, alors que la pandémie COVID-19 a conduit à des niveaux sans précédent d'ouverture et de collaboration entre les chercheurs du monde entier, la construction d'une infrastructure de recherche solide et stable est plus importante que jamais (Meadows 2020; voir aussi [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/science-ouverte-et-covid-19/ «&#8239;Science Ouverte et COVID-19&#8239;»]). Meadows annonce que, dans le cadre de ses efforts pour soutenir et étendre le libre accès au Royaume-Uni, [https://www.jisc.ac.uk/ Jisc] travaille à la création d'un «&#8239;Persistent Identifier (PID) Consortium&#8239;» pour le Royaume-Uni. Jisc est une organisation à but non lucratif qui soutient les besoins en technologie numérique des secteurs de l'enseignement supérieur, de la formation continue et des compétences au Royaume-Uni. Il met en place le PID Consortium du Royaume-Uni en réponse à une recommandation du rapport d'Adam Tickell, [https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf ''Open Access to Research Publications - 2018''], qui résume l'état de libre accès au Royaume-Uni et propose des recommandations pour le soutenir davantage. Tickell recommande que Jisc prenne l'initiative d’etablisser et promouvoir une selection d’identificateurs permanents, y compris ORCID, en collaboration et consultation avec les parties prenantes (Tickell 2018). Il formule cette recommandation dans le contexte de la réduction du fardeau administratif de libre accès, notamment en rendant les informations sur les options de publication en libre accès facilement accessibles aux chercheurs et en partageant efficacement les publications et les informations pertinentes entre les éditeurs, les chercheurs et les institutions (Tickell 2018). Dans un rapport ultérieur, [https://repository.jisc.ac.uk/7840/ ''Developing a Persistent Identifier Roadmap for Open Access to UK'' Research (2020)], Josh Brown note que le PID Consortium du Royaume-Uni espère s'appuyer sur le succès d[https://www.jisc.ac.uk/orcid ’UK ORCID Consortium] et appliquer son modèle pour sensibiliser et utiliser d'autres identficateurs permanents. Brown décrit des identificateurs permanents comme des structures essentielles dans l'écosystème de la communication savante qui relient ses divers éléments entre eux, et note que bien que les politiques qui imposent leur l'utilisation soient utiles, leurs plus grands avantages ne peuvent être réalisés que lorsqu’ils sont largement utilisés, et en combinaison (2020). Certains identificateurs permanents sont propriétaires, tels que le [https://service.elsevier.com/app/answers/detail/a_id/11212/supporthub/scopus/kw/%26quot%3Bauthor+identifier%26quot%3B/ Scopus Author Identifier] d’Elsevier et le [http://researcherid.com/?utm_source=blog&utm_medium=backlink&utm_campaign=RID-comes-to-publons#rid-for-researchers ResearcherID] du Web of Science. Les identificateurs permanents ouverts sont généralement enregistrés et maintenus par des organismes de recherche, et comme ils ne sont pas propriétaires, ils sont complètement interopérables et résolvables (transformables en URL menant à un document lisible par l'humain). Certains identificateurs permanents ouverts largement utilisés incluent * Les iD ORCID, qui identifient les chercheurs et autres personnes, enregistrés par ORCID (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID&nbsp;: Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]]&#8239;» et «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche|Mise à jour ORCID&nbsp;: Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]]&#8239;») * Identifiants [https://ror.org/ ROR], qui identifient les organismes de recherche, enregistrés par le Research Organism Registry (ROR) * Les [https://www.doi.org/ DOI], qui identifient les publications, les données de recherche et d'autres objets numériques, enregistrés par une fédération d'agences, y compris [https://www.crossref.org/ Crossref] et [https://datacite.org/ DataCite] * Les [https://www.raid.org.au/ RAiD], qui identifient les projets de recherche, enregistrés par [https://ardc.edu.au/ l’Australian Research Data Commons]. Le développement du PID Consortium du Royaume-Uni est actuellement au stade de la recherche, ce qui comprend la consultation des parties prenantes, notamment des chercheurs, des éditeurs et des bailleurs de fonds par le biais de groupes de discussion et d'une enquête de rétroaction. ==Membres du partenariat INKE et les identificateurs permanents== Plusieurs membres du Partenariat INKE travaillent à soutenir l'utilisation des identificateurs permanents grâce à leur implication avec ORCID, y compris [https://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association canadienne des bibliothèques de recherche (CARL-ABRC)], [https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada], le [https://www.crkn-rcdr.ca/ Réseau canadien de documentation pour la recherche (CRKN-RCDR)] et le [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project] avec [https://orcid-ca.org/fr ORCID-CA], et [https://www.ecu.edu.au/ l’Edith Cowan Université] avec [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html l’Australian ORCID Consortium]. Le Canadian Humanities and Social Sciences Commons du Partenariat INKE, actuellement en développement, s’efforce d’intégrer ORCID dans le cadre de ses capacités de la signature unique et de profil de membre. L'ABRC reconnaît également l'importance des métadonnées interopérables pour les référentiels et a annoncé en mai 2020 un nouveau module d’extension (plug-in) pour DSpace, une plate-forme de dépôts de documents ouverts. Cet module d’extension se conformer aux directives d'OpenAIRE les plus récentes pour les métadonnées en dépôts, qui incluent l'utilisation d'iD ORCID pour identifier les auteurs (Brin 2020). ==Le UK PID Consortium et la science ouverte== Dans [https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium un article pour le blog ORCID-UK], Meadows note que plusieurs autres organisations développent déjà des stratégies conjointes pour l'utilisation et le développement des identificateurs permanents pour les infrastructures de la science ouvertes, notamment l'Australian Research Data Commons, le Portugal's [https://www.fct.pt/ FCT (Fundação para a Ciência ea Tecnologia)], et [https://www.capes.gov.br/ CAPES du Brésil (Coordenação de Aperfeiçoamentao de Pessoal de Nivel Superior (Meadows 2020)]. Parce qu'ils identifient et connectent des éléments de l'écosystème de la communication savante, les identificateurs permanents sont essentiels pour rendre la science ouverte [https://www.nature.com/articles/sdata201618 FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable)] (Wilkinson et al. 2016). Le PID Consortium du Royaume-Uni est l'un des nombreux groupes dans le monde à s'engager dans la recherche et la sensibilisation liées aux identificateurs permanents, ainsi qu'à établir et soutenir leur utilisation. ==Ouvrages Citées== *Brin, Lise. 2020. «&#8239;Collaborating to Support Greater Visibility and Discoverability of Open Scholarship – DSpace 5 & 6 Extension Now Available to Support ORCID and New OpenAIRE Guidelines&#8239;». ''L’Association des bibliothèques de recherche du Canada'' (blog). 20 mai 2020. [https://www.carl-abrc.ca/news/release-of-dspace-5-6-extension-openaire/ https://www.carl-abrc.ca/news/release-of-dspace-5-6-extension-openaire/]. *Brown, Josh. 2020. «&#8239;Developing a Persistent Identifier Roadmap for Open Access to UK Research&#8239;». 8 avril 2020. [https://repository.jisc.ac.uk/7840/ https://repository.jisc.ac.uk/7840/]. *Meadows, Alice. 2020. «&#8239;ORCID and the UK National PID Consortium&#8239;». 3 août 2020. [https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium]. *Tickell, Adam. 2018. «&#8239;Open Access to Research Publications – 2018&#8239;». [https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf]. *Wilkinson, Mark D., Michel Dumontier, IJsbrand Jan Aalbersberg, Gabrielle Appleton, Myles Axton, Arie Baak, Niklas Blomberg, et al. 2016. «&#8239;The FAIR Guiding Principles for Scientific Data Management and Stewardship&#8239;». ''Scientific Data'' 3 (1): 160018. [https://doi.org/10.1038/sdata.2016.18 https://doi.org/10.1038/sdata.2016.18]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] aw4lgr3p00i5ordexmx9lltivdz32t8 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC 0 82216 745050 744919 2025-06-18T23:24:06Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrage cité */ 745050 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Les 6 et 7 mai 2019, l'Association canadienne des bibliothèques de recherche (ABRC–CARL) a organisé [https://www.carl-abrc.ca/mini-site-page/advancing-open/ Advancing Open], un atelier de style non-conférence pour les praticiens canadiens de la communication savante afin de discuter des moyens de faire progresser la science ouvertes au Canada. En avril 2020, l’ABRC a publié un rapport basé sur l’événement: [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf ''Advancing Open: points de vue des spécialistes de la communication savante''], écrit par Lindsey MacCallum, Ann Barrett, Leah Vanderjagt et Amy Buckland (2020). ''Advancing Open'' résume la discussion de l'événement, décrivant l'état de la science ouverte au Canada et les obstacles à son avancement ainsi que des idées et des recommandations pour aller de l'avant. Le rapport se veut un point de départ pour discuter et développer une stratégie commune pour soutenir et faire progresser la science ouverte au Canada et aux niveaux local et national. Le rapport présente cinq thèmes clés, dont les points sont résumés ci-dessous: * Politiques de science ouverte * Infrastructure technologique ouverte * L'élément humain et la science ouverte * Sensibilisation à l’ouverture * Flux de travail et activités liés à la science ouverte Les [https://drive.google.com/drive/folders/1VpVbr1YVdW2uwRAUnXv9CjWOkwR87EOo notes] d’atelier sont disponibles, de même que plusieurs [https://www.carl-abrc.ca/mini-site-page/advancing-open/recordings/ enregistrements] d'événements. L'événement a également inspiré une discussion animée sur Twitter, accessible en recherchant le hashtag #openlibreCAN]. ==Politiques de science ouverte== Bien que le [https://www.coalition-s.org/ Plan S] et d'autres politiques internationales fournissent des modèles utiles, les Canadiens ont besoin d'une approche communautaire «&#8239;faite au Canada&#8239;», élaborée grâce à la collaboration entre chercheurs, bibliothécaires, institutions, organisations, organismes de financement, sociétés savantes, professionnels des communications savantes et autres intervenants (MacCallum et al. 2020, 8–9; voir aussi «&#8239;[[Observations fondamentales&nbsp;: Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Plan S et cOAlition S|Plan S et cOAlition S]]&#8239;»]). ==Infrastructure technologique ouverte== Afin de réduire le dédoublement du travail et d'assurer un accès durable et égal dans tout le pays, Canada a besoin d'une infrastructure nationale de la science ouverte financée par le gouvernement fédéral, qu'elle soit centralisée ou distribuée. ==L'élément humain et la science ouverte== Afin de décoloniser la science ouverte, nous devons reconnaître la nature coloniale des institutions et des technologies existantes, collaborer avec les communautés Autochtones et autres marginalisées et aller de l'avant avec transparence et responsabilité. La charge de travail et la main-d'œuvre sont également des préoccupations urgentes, car la demande d'expertise ouverte en matière de bourses d'études augmente, mais les pratiques de dotation et de financement des établissements n'ont pas changé en conséquence. ==Sensibilisation à l’ouverture== La promotion de la science ouverte nécessite un changement culturel, qui peut être accompli grâce à une combinaison de direction organisationnel; l'évolution des pratiques institutionnelles, y compris les lignes directrices en matière de recherche, de titularisation et de promotion; élaborer et soutenir la politique de libre accès, et améliorer la communication et la collaboration entre les bibliothécaires de la communication savante et les bibliothécaires-ressources et entre les bibliothécaires, le corps professoral et l'administration. ==Ouvrir le flux de travail et les opérations== Une plus grande clarté est nécessaire sur les compétences de base et les attentes des professionnels de la communication savants, ainsi que sur les opportunités de développement professionnel solides, y compris les programmes robustes de bibliothèques et de sciences de l'information, une association professionnelle ou une autre organisation pour faciliter la communication et la collaboration. ==Advancing Open et le partenariat INKE== Étant donné que le partenariat INKE œuvre en faveur de la science sociale ouverte, la promotion de la sceince ouverte et dans le monde entier est un objectif clé pour ses partenaires et membres, qui travaillent de diverses manières pour relever les défis soulevés dans le rapport. Plusieurs membres du Partenariat INKE ont participé à Advancing Open. Il était dirigé par le [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/depots-institutionnels/groupe-de-travail-depots-ouverts/ Groupe de travail sur les dépôts ouverts] de l’ABRC et parrainé par le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de connaissances pour la recherche (RCDR-CRKN)]. L'événement comprenait un [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/faire-avancer-libre-acces/enregistrements/ discours liminaire de Juan Pablo Alperin], directeur associé du [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project (PKP]). ==Advancing Open et la science ouverte== L'événement Advancing Open a réuni 70 participants de partout au Canada, indiquant un vif intérêt parmi la communauté des communications savantes pour faire avancer la science ouvertes et le besoin de plus de mécanismes et de possibilités de collaboration. Le rapport traite la sceince ouverte au Canada dans le contexte des politiques et initiatives canadiennes connexes, telles que la politique d'accès libre des trois organismes sur les publications et la [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] (5) et la [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche] (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications|Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]]&#8239;», «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques|Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]]&#8239;» et [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/partner-response-to-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management/ «&#8239;Partner Response to Tri-Agency Statement of Principles on Digital Data Management&#8239;»]). Le rapport situe également la discussion de l'événement par rapport au mouvement international de la science ouverte, y compris des politiques telles que Plan S, [https://www.projekt-deal.de/about-deal/ Projekt Deal] et le [https://open-scholarship-strategy.github.io/site/ Foundations for Open Scholarship Strategy Development] (5), et note qu'il formule ses recommandations dans le but d'aider le Canada à place aux côtés du Royaume-Uni et de l'Europe en tant que leader de la science ouverte. ==Ouvrage cité== *MacCallum, Lindsey, Ann Barrett, Leah Vanderjagt et Amy Buckland. 2020. ''Advancing Open: points de vue des spécialistes de la communication savante''. Association des Bibliothèques de Recherche du Canada. avril 2020. [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf]. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] gtaqe8w6dh7epnt5lb3eyvey28ik05v Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route pour la science ouverte du Canada 0 82217 745051 744921 2025-06-18T23:24:45Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745051 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' En février 2020, le gouvernement du Canada a publié la [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97992.html ''Feuille de route pour la science ouverte''], un ensemble de principes et de recommandations pour guider la recherche scientifique fédérale au Canada. Plus précisément, les recommandations de la Feuille de route s'appliquent à la recherche des chercheurs employés par le gouvernement fédéral, ainsi qu'à la recherche contractée par les ministères et organismes fédéraux (gouvernement du Canada 7). La ''Feuille de route'' définit la science ouverte comme «&#8239;la pratique qui consiste à rendre les intrants, et les processus scientifiques librement accessibles à tous avec un minimum de restrictions&#8239;», y compris des articles évalués par des pairs, des données de recherche et des communications destinées au public (11), et note que la recherche fédérale doit être «&#8239;Ouvert par conception et par défaut&#8239;» (7). La ''Feuille de route'' a été élaborée dans le cadre des engagements à l'égard de la science ouverte énoncés dans le [https://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-national-du-canada-pour-un-gouvernement-ouvert-de-2018-2020 Plan d'action national du Canada pour un gouvernement ouvert de 2018-2020] (Gouvernement du Canada 2018). Il recoupe également d'autres politiques liées à la science ouverte, y compris la [https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra.aspx?id=28108 Directive sur le gouvernement ouvert], la [http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] et la [http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]. Reconnaissant leur importance pour la science ouverte, la ''Feuille de route'' est guidée par cinq principes&nbsp;: personnes, transparence, inclusivité, collaboration et durabilité (6). En outre, la ''Feuille de route'' comprend 10 recommandations, résumées ici&nbsp;: # La recherche scientifique financée par le gouvernement fédéral au Canada devrait être guidée par une approche scientifique ouverte (7). # Les politiques et plans d'action devraient être élaborés en consultation avec la communauté scientifique (7). # Les ministères et organismes fédéraux devraient avoir mis en place des plans d'action pour la science ouverte d'ici octobre 2020. Tous les résultats de la recherche devraient être «&#8239;ouverts par conception et par défaut,&#8239;» et les plans devraient aborder le partage des données existantes. Les éléments centralisés et communs des plans devraient être élaborés en collaboration, par exemple en ce qui concerne les délais, l'accessibilité, les langues officielles et les considérations informatiques (7). # À compter de janvier 2022, tous les articles publiés dans des revues savantes devraient être mis en libre accès dès leur publication, et à compter de janvier 2023, toutes les publications fédérales aussi, éventuellement au moyen d'outils et d'une infrastructure partagés dans la communauté scientifique fédérale (8). # Les stratégies de mise en œuvre des principes [https://www.go-fair.org/fair-principles/ FAIR (facile à trouver, accessible, interopérable et réutilisables)] pour les données de recherche et les métadonnées devraient être en place d'ici janvier 2023 et pleinement mises en œuvre d'ici janvier 2025. Cela nécessite des pratiques solides de gestion des données pour les données de recherche et les métadonnées et devrait être accompli en utilisant une approche commune au sein de la communauté scientifique fédérale (8). # Le conseillére scientifique en chef devrait travailler avec la communauté scientifique fédérale pour élaborer un cadre permettant d'identifier les recherches qui ne devraient pas être rendues publiques en raison de problèmes d'éthique, de confidentialité ou de sécurité (9). # Les stratégies élaborées en réponse à la feuille de route de [https://www.canada.ca/fr/conseil-prive/organisation/greffier/publications/strategie-donnees.html la Stratégie de données] de 2018, les plans d'action pour la science ouverte (recommandation 3) et aux directives du gouvernement ouvert devraient être bien alignées, sous la direction d'un principal des données scientifiques (9). # Afin de parvenir à une stratégie nationale de science ouverte qui comprend des recherches financées par le gouvernement fédéral menées à l'extérieur des ministères et organismes fédéraux, un comité directeur de la science ouverte devrait être créé pour consulter les organismes de financement fédéraux, provinciaux et territoriaux et les sociétés savantes pour guider cette stratégie. (9). # D'ici décembre 2021, la conseillére scientifique en chef devrait mener des consultations afin d'élaborer une stratégie scientifique ouverte pour la recherche financée par les organismes subventionnaires fédéraux, les bailleurs de fonds provinciaux et territoriaux et les sociétés savantes (9). # La feuille de route et les stratégies et plans relatifs à la science ouverte doivent rester adaptés à l'évolution du contexte international de la science ouverte, qui devrait être surveillée par le conseiller scientifique en chef (10). ==Réponses à la feuille de route== En mettant l’accent sur le fait de rendre la recherche scientifique canadienne «&#8239;ouverte par conception et par défaut&#8239;», la Feuille de route pour la science ouverte est bien alignée avec le mandat d’INKE de rechercher et de soutenir la science sociale ouverte. Il s’inscrit également dans le cadre de nombreux mandats de libre accès de nos partenaires et de nos membres. Lors de la publication de la feuille de route, elle a été approuvée par les partenaires INKE sur Twitter. [https://twitter.com/carlabrc/status/1234873413145153537 L'ABRC–CARL (@carlabrc) a tweeté] à l'appui de la vision directrice de la Feuille de route, ajoutant que ils sont encouragés de voir incluse une recommandation qu’une stratégie de science ouverte doivent également être développés pour la recherche financée par le gouvernement fédéral menée en dehors des agences gouvernementales fédérales et les départements. Gabriel Miller, président de la Fédération des sciences humaines et sociales, [https://twitter.com/gabrielbmiller/status/1233202618425651201 a tweeté ses félicitations pour la publication de la feuille de route], et a de même ajoutant le louange pour l’inclusion dans recommandation neuf à un plan de science ouvert pour la recherche financée par la gouvernement fédérale avec les sociétés savantes nommées partenaires de ce projet. L'American Institute of Physics a noté la publication de la feuille de route dans son [https://www.aip.org/fyi/fyi-this-week/week-march-2-2020 bulletin hebdomadaire], soulignant que sa recommandation pour un accès libre immédiat est une dérogation à la politique de libre accèes des trois agences qui autorise un embargo de 12 mois (American Institute of Physics 2020). En juillet, un article du [https://www.nationalobserver.com/2020/07/13/opinion/canadas-investments-science-are-more-important-ever ''National Observer du Canada''] a cité la Feuille de route comme exemple de l'investissement du Canada dans la science, un plus important que jamais face à la pandémie du COVID-19, au changement climatique et à d'autres défis complexes auxquels le monde est confronté ensemble (Bains 2020). ==La feuille de route et la science ouverte== Dans le cadre de la stratégie nationale de science ouverte du Canada, la Feuille de route a également des implications pour la science ouvertes à l’échelle mondiale. Dans son annonce du déploiement de [https://cognit.ca/fr/ cognit.ca], un outil de recherche-découverte [https://francecanadaculture.org/fr/lancement-de-la-base-de-donnees-de-recherche-cognit-ca/ développé] par [http://u15.ca/fr le U15 Regroupement des universités de recherche du Canada], [https://www.univcan.ca/fr/ Universités Canada], [https://www.innovation.ca/fr la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)], les trois agences et [https://www.mitacs.ca/fr Mitacs], l'ambassade de France au Canada souligne l'importance de la Feuille de route et de la stratégie nationale de science ouverte du Canada pour faciliter la collaboration internationale (Ambassade de France au Canada 2020). Bien que la ''Feuille de route pour la science ouverte'' ne s'applique qu'aux publications scientifiques, qu'elle définit comme incluant «&#8239;les sciences fondamentales et appliquées, naturelles, physiques, biomédicales et sociales ainsi que de l’ingénierie et des mathématiques&#8239;» (11), son soutien ferme à libre accès complète et immédiate suggère un changement dans la politique nationale qui pourrait également affecter d'autres disciplines à l'avenir. ==Ouvrages citées== *Ambassade de France au Canada. 2020. «&#8239;Lancement de la base de donnés de recherche Cognit.ca&#8239;». 31 mars 2020. https://francecanadaculture.org/fr/lancement-de-la-base-de-donnees-de-recherche-cognit-ca/. *American Institute of Physics. 2020. ''FYI'', 2 mars 2020. [https://www.aip.org/fyi/fyi-this-week/week-march-2-2020 https://www.aip.org/fyi/fyi-this-week/week-march-2-2020]. *Bains, Navdeep. 2020. «&#8239;Canada’s Investments in Science are More Important than Ever&#8239;». ''Canada’s National Observer''. 13 juillet 2020. [https://www.nationalobserver.com/2020/07/13/opinion/canadas-investments-science-are-more-important-ever https://www.nationalobserver.com/2020/07/13/opinion/canadas-investments-science-are-more-important-ever]. *Gouvernement du Canada. 2018. Plan d’action national du Canada pour un gouvernement ouvert de 2018–2020. 6 decembre 2018. https://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-national-du-canada-pour-un-gouvernement-ouvert-de-2018-2020. *Gouvernement du Canada. 2020. Feuille de route pour la science ouverte. février 2020. https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97992.html. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 2mwhnp6osqvpny34pke4e4kfbq63ukh Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits 0 82218 745052 744923 2025-06-18T23:26:35Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745052 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' ''Cette observation fait partie d'une série consacrée aux développements liés à la cOAlition S et au Plan S depuis leur lancement en septembre 2018.'' [https://www.coalition-s.org/ Plan S] est une initiative de la cOAlition S, un consortium international d'organisations de recherche et de financement. Il appelle à libre accès complet et immédiat de toutes les publications de recherche financées par des fonds publics à partir de janvier 2021 (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Plan S et cOAlition S|Plan S et cOAlition S]]&#8239;»). En juillet 2020, cOAlition S a publié sa [https://www.coalition-s.org/coalition-s-develops-rights-retention-strategy/ Stratégie de conservation des droits] («&#8239;Rights Retention Strategy&#8239;»). Avec cette stratégie, les organismes de financement demanderont aux chercheurs d'appliquer une licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) à leur recherche avant qu'elle ne soit soumise pour publication (cOAlition S 2020a). Cela permettra aux chercheurs de conserver les droits intellectuels nécessaires pour partager les manuscrits acceptés par l'auteur ou les versions l’éditeur dans un dépôt libre accès lors de la publication, même lors de la publication dans une revue par abonnement ou hybride (voir Rooryck 2020). Une [https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ licence CC BY] permet à quiconque d'utiliser et de modifier le matériel sous licence de la manière qui lui convient, y compris en le republiant commercialement, à condition de fournir une attribution, d'indiquer si des modifications ont été apportées et de n'appliquer aucune restriction technologique ou légale supplémentaire sur l'œuvre (Creative Commons sd-a; Creative Commons sd-b). Bien que la décision de la cOAlition S puisse être considérée comme un échec et mat pour le mouvement libre accès (Lem 2020), les éditeurs ne sont pas obligés de publier les soumissions de la recherche financée par le Plan S. Ils pourraient simplement choisir de refuser les soumissions auxquelles la licence CC BY a été appliquée (Lem 2020; Van Noorden 2020). ==Réponse au RRS de la communauté INKE== L'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC–CARL) a publié une [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-annonce-de-strategie-de-conservation-des-droits-plan-s/?cn-reloaded=1 déclaration en faveur de la Stratégie], soulignant sa position selon laquelle les auteurs devraient conserver le droit d'auteur sur leur travail (CARL 2020), comme indiqué dans [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2019/02/ABRC_Re%CC%81ponse_au_PlanS_FR.pdf la réponse de l'ABRC aux lignes directrices révisées de mise en œuvre du Plan S] publiées en mai 2019. La déclaration note que le Stratégie libère les auteurs individuels de l'obligation de négocier leurs droits au niveau individuel et appelle cette stratégie mandatée par les bailleurs de fonds un «&#8239;piste de solution importante et positive&#8239;» (CARL 2020). La déclaration fait également référence à [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2019/05/Addenda_auteur_can_FR_2019.pdf l'Addenda de l’auteur canadien à l'entente de publication] (adapté de [https://sparcopen.org/our-work/author-rights/#addendum l'addendum de l’auteurs SPARC]) et au [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2019/05/Guide_ABRC_droits_auteurs_FR_2019.pdf Guide des droits d'auteur de l'ABRC], qui ont tous deux été révisés en 2019 pour refléter les modifications apportées au droit d'auteur canadien et pour permettre aux auteurs de se conformer à la [http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] et politiques de libre accès des autres bailleurs de fonds. Le Council of Australian University Librarians (CAUL) et l’Australian Open Access Strategy Group (AOASG) ont aussi publié [https://www.caul.edu.au/news/caul-and-aoasg-welcome-coalition-s-rights-retention-strategy une déclaration en faveur de la Stratégie]. Il note que’il s'aligne bien sur [https://www.caul.edu.au/sites/default/files/documents/fair-access/caul2019repositories-requirments.pdf l'approche a libre accès basée sur les dépôts] soutenue par le CAUL, l'AOASG, les universités ils représentées et [https://www.arc.gov.au/ l'Australian Research Council (ARC)], bien aussi [https://www.nhmrc.gov.au/ le National Health and Medical Research Council (NHMRC)] (CAUL et AOASG 2020). La déclaration du CAUL / AOASG note également que le Stratégie s'aligne sur les conclusions du récent [https://www.caul.edu.au/sites/default/files/documents/fair-access/caul2020retaining-rights.pdf rapport de CAUL] sur la conservation des droits de propriété intellectuelle dans les œuvres savantes dans les universités australiennes (2020), qui propose des stratégies pour les universités afin de garantir que les chercheurs conservent des droits de réutilisation non exclusifs sur leurs œuvres. ==Réponse au RRS de la communauté de recherche== De nombreuses autres organisations et parties prenantes ont également exprimé leur soutien au la Stratégie de conservation des droits, notamment * [https://libereurope.eu/blog/2020/07/16/liber-supports-coalitions-rights-retention-strategy-to-ensure-open-access-to-publicly-funded-research/ l’Association of Research Libraries (ARL)] * [https://www.cesaer.org/news/cesaer-welcomes-rights-retention-strategy-for-researchers-from-coalition-s-587/ CESAER] * [https://www.eifl.net/news/eifl-welcomes-rights-retention-strategy-researchers l’Electronic Information for Libraries (EIFL)] * [https://eua.eu/partners-news/539-coalition-s-presents-a-new-%E2%80%9Crights-retention-strategy%E2%80%9D-to-safeguard-researchers%E2%80%99-intellectual-ownership-rights.html l'European University Association (EUA)] * [https://iarla.org/2020/07/iarla-supports-coalition-s-rights-retention-strategy/ l’International Alliance of Research Library Associations (IARLA)] * [https://libereurope.eu/blog/2020/07/16/liber-supports-coalitions-rights-retention-strategy-to-ensure-open-access-to-publicly-funded-research/ le Ligue des Bibliothèques Européennes de Recherche (LIBER)] * [http://doi.org/10.5281/zenodo.3945884 Le Marie Curie Alumni Association] * [https://www.openaire.eu/openaire-supports-newly-announced-rights-retention-strategy-for-researchers l’OpenAIRE] L'une des raisons invoquées dans ces déclarations pour soutenir le Statégie est qu'il habilite les auteurs. Par exemple, la déclaration de Creative Commons note que la publication sous un modèle libre accès entre en conflit avec le transfert des droits de l’auteur, et conserver leurs droits permet aux auteurs de partager leur résultats de recherche de mainière á bénéficier à la commuauté universitaire et à la société dans son ensemble (Vézina 2020). À l'instar de l'ABRC, l’Association of Research Libraries (ARL) américain félicite le Stratégie pour avoir habilité les auteurs à conserver les droits sur leur travail sans avoir à négocier avec les éditeurs au niveau individuel (CARL 2020; Aiwuyor 2020; voir aussi EUA 2020 et Shawrav 2020). Une autre raison de soutenir le Stratégie citée par l’ABRC, l’ARL et d'autres organisations est qu'il soutient particulièrement libre accès vert, ou le doumission d'œuvres dans des dépôts (CARL 2020; Aiwuyor 2020). Les déclarations [https://www.openaire.eu/openaire-supports-newly-announced-rights-retention-strategy-for-researchers d'OpenAIRE] et [https://www.eifl.net/news/eifl-welcomes-rights-retention-strategy-researchers d'EIFL], par exemple, notent que, car les licences Creative Commons étant déjà largement utilisées et reconnues, ainsi que lisibles par l'homme et la machine, la licence CC BY 4.0 rendra la recherche largement disponible, permettra une plus grande interopérabilité entre les dépôts, et permettre l'exploration de texte et de données (OpenAIRE sd; EIFL 2020). La déclaration du [https://libereurope.eu/blog/2020/07/16/liber-supports-coalitions-rights-retention-strategy-to-ensure-open-access-to-publicly-funded-research/ LIBER] a souligné l'affirmation de la cOAlition S selon laquelle la pandémie de COVID-19 a démontré la nécessité urgente de la recherche en libre accès et relie le Stratégie à [https://libereurope.eu/blog/2020/07/10/update-on-call-for-urgent-copyright-action-to-support-distance-learning-research/ son propre appel à des changements de droits d'auteur] pour répondre au besoin de ressources d'apprentissage accessibles pendant la pandémie (LIBER 2020) (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19|Science ouverte et COVID-19]]&#8239;»). Dans l'ensemble, ces déclarations félicitent le Stratégie pour son audace. Par exemple, l’International Alliance of Research Library Associations (IARLA) – dont les membres comprennent l’ABRC, l'ARL, CAUL, LIBER et Research Libraries UK (RLUK) – déclare qu'avec le Stratégie, les bailleurs de fonds de la cOAlition S veulent effectuer un changement critique dans le paysage des licences qui garantirait que les auteurs soient en mesure de publier dans la revue de leur choix tout en rendant leur travail ouvertement accessible (IARLA 2020). Cependant, certaines organisations parties prenantes expriment des inquiétudes au sujet du Stratégie et de sa mise en œuvre, même lorsqu'elles soutiennent le Plan S et / ou le libre accès en principe. Ces groupes comprennent&nbsp;: * [https://www.alpsp.org/Reports-Publications/coalition-s-rights-retention-strategy-october-2020 Association of Learned and Professional Society Publishers (ALPSP)] * [https://www.osa-opn.org/home/newsroom/2020/october/open_access_and_author_rights/ l'Optical Society (OSA)] * [https://www.cambridge.org/core/blog/2020/10/19/openresearch-cups-response-to-the-rights-retention-strategy-from-coalition-s/ le Cambridge University Press] Une question soulevée dans les déclarations organisationnelles ci-dessus concerne la manière dont le Stratégie affectera la viabilité financière des sociétés savantes et d'autres petits éditeurs s'ils ne sont pas en mesure de récupérer les coûts de production des manuscrits acceptés par l'auteur. Une autre est la préoccupation connexe que le Stratégie limitera le choix du lieu de publication des auteurs (ALPSP 2020; Taylor 2020). Un autre problème soulevé est que les auteurs peuvent se trouver dans des situations juridiques complexes, liés par les politiques contradictoires de leurs bailleurs de fonds et de leurs éditeurs (ALPSP 2020; Day 2020). Un troisième problème soulevé dans ces déclarations est la crainte que, en facilitant le libre accès vert, le Stratégie puisse avoir pour effet involontaire de saper d'autres routes, en particulier la libre accès d’or (ALPSP 2020; Day 2020). Dans un article qui a suscité une discussion animée sur [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2020/07/20/coalition-ss-rights-confiscation-strategy-continues/ ''The Scholarly Kitchen''], Rick Anderson fait part de ses préoccupations au sujet de la licence CC BY elle-même. Le décrivant le Stratégie come une confiscation des droits, il fait valoir que, bien que la licence CC BY permette techniquement à l'auteur de conserver le droit d'auteur sur son œuvre, cette œuvre est effectivement dans le domaine public et l'auteur ne peut pas l'empêcher d'être modifiée ou reproduit. Il note, par exemple, que les auteurs peuvent ne pas souhaiter que leur travail soit traduit sans leur autorisation, et cite des exemples de travaux d'un auteur [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2014/03/31/cc-by-copyright-and-stolen-advocacy/ publiés sans leur consentement dans des publications haineuses] et [http://rrresearch.fieldofscience.com/2013/07/apple-academic-press-predatory.html republiés dans une publication commerciale] (Anderson 2020). D'autres parties prenantes ont exprimé des préoccupations liées à la pertinence de la licence CC BY dans différents contextes disciplinaires. Par exemple, dans sa [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-a-plan-s/ réponse aux directives de mise en œuvre originales du Plan S] (qui ont été [https://www.coalition-s.org/revised-implementation-guidance/ révisées en mai 2019]), l'ABRC convient que les auteurs devraient conserver le droit d'auteur sur leur travail, mais recommande que les auteurs soient autorisés à choisir la licence CC qui correspond le mieux à leurs besoins, plutôt que de se limiter à la licence CC BY 4.0 (CARL 2019). Dans l'ensemble, ces préoccupations font ressortir l'idée qu'une stratégie unique peut ne pas convenir à une communauté de recherche mondiale avec différents niveaux de ressources et de financement, ainsi que des pratiques disciplinaires variées (Taylor 2020; Day 2020). ==Implications pour la science ouverte== Comme la cOAlition S devient de plus en plus internationale, les développements du Plan S et de ses stratégies connexes – y compris le Stratégie de conservation des droits – intéressent la communauté mondiale de la recherche. De plus, la discussion sur les avantages et les inconvénients de la licence CC BY 4.0 et le rôle des bailleurs de fonds dans la détermination de la licence qui s'applique à leurs œuvres est pertinente pour la communauté de la science ouverte plus largement. ==Ouvrages citées== *ABRC (Association des bibliothèques de recherche du Canada). 2019. «&#8239;Réponse de l’ABRC à Plan S&#8239;». 8 février 2019. [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-a-plan-s/ https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-a-plan-s/]. *ABRC (Association des bibliothèques de recherche du Canada). 2020. «&#8239;L’ABRC se réjouit de l’annonce de la Stratégie de conservation des droits adoptée par la cOAlition S&#8239;». 16 juillet 2020. [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-annonce-de-strategie-de-conservation-des-droits-plan-s/ https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/reponse-annonce-de-strategie-de-conservation-des-droits-plan-s/]. *Aiwuyor, Jessica. 2020. «&#8239;ARL Welcomes cOAlition S Rights Retention Strategy Calling for Open Access to Results of Funded Research&#8239;». Association of Research Libraries, 15 juillet 2020. [https://www.arl.org/news/arl-welcomes-coalitions-rights-retention-strategy-calling-for-open-access-to-results-of-funded-research/ https://www.arl.org/news/arl-welcomes-coalitions-rights-retention-strategy-calling-for-open-access-to-results-of-funded-research/]. *ALPSP (Association of Learned and Professional Society Publishers). 2020. «&#8239;cOAlition S and the Rights Retention Strategy – Response from ALPSP&#8239;». 7 octobre 2020. [https://www.alpsp.org/Reports-Publications/coalition-s-rights-retention-strategy-october-2020 https://www.alpsp.org/Reports-Publications/coalition-s-rights-retention-strategy-october-2020]. *Anderson, Rick. 2020 «&#8239;cOAlition S’s Rights Confiscation Strategy Continues&#8239;». The Scholarly Kitchen. 20 juillet 2020. [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2020/07/20/coalition-ss-rights-confiscation-strategy-continues/ https://scholarlykitchen.sspnet.org/2020/07/20/coalition-ss-rights-confiscation-strategy-continues/]. *CAUL (Council of Australian University Librarians) et AOASG (Australasian Open Access Strategy Group). 2020. «&#8239;CAUL and AOASG Welcome cOAlition S Rights Retention Strategy&#8239;». [https://www.caul.edu.au/news/caul-and-aoasg-welcome-coalition-s-rights-retention-strategy https://www.caul.edu.au/news/caul-and-aoasg-welcome-coalition-s-rights-retention-strategy]. *cOAlition S. 2020a. «&#8239;Plan S: Rights Retention Strategy&#8239;». ''Analysis & Policy Observatory'', 15 juillet 2020. [https://apo.org.au/node/307168 https://apo.org.au/node/307168]. *CAUL (Council of Australian University Librarians). 2020. ''Intellectual Property Rights Retention in Scholarly Works at Australian Universities''. [https://www.caul.edu.au/sites/default/files/documents/fair-access/caul2020retaining-rights.pdf https://www.caul.edu.au/sites/default/files/documents/fair-access/caul2020retaining-rights.pdf]. *Creative Commons. sd-a «&#8239;Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)&#8239;». Creative Commons. [https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/]. *Creative Commons. sd-b «&#8239;About the Licenses&#8239;». Creative Commons, [https://creativecommons.org/licenses/ https://creativecommons.org/licenses/]. *Day, Matt. «&#8239;CUP’s Response to the Rights Retention Strategy from cOAlition S&#8239;». Cambridge Core Blog. 19 octobre 2020. [https://www.cambridge.org/core/blog/2020/10/19/openresearch-cups-response-to-the-rights-retention-strategy-from-coalition-s/ https://www.cambridge.org/core/blog/2020/10/19/openresearch-cups-response-to-the-rights-retention-strategy-from-coalition-s/.] *EIFL (Electronic Information for Libraries). 2020. «&#8239;EIFL Welcomes Rights Retention Strategy for Researchers&#8239;». 15 juillet 2020. [https://www.eifl.net/news/eifl-welcomes-rights-retention-strategy-researchers https://www.eifl.net/news/eifl-welcomes-rights-retention-strategy-researchers]. *EUA (European University Association). 2020. «&#8239;cOAlition S Presents a New ‘Rights Retention Strategy’ to Safeguard Researchers’ Intellectual Ownership Rights&#8239;». 16 juillet 2020. [https://eua.eu/partners-news/539-coalition-s-presents-a-new-%E2%80%9Crights-retention-strategy%E2%80%9D-to-safeguard-researchers%E2%80%99-intellectual-ownership-rights.html https://eua.eu/partners-news/539-coalition-s-presents-a-new-%E2%80%9Crights-retention-strategy%E2%80%9D-to-safeguard-researchers%E2%80%99-intellectual-ownership-rights.html]. *IARLA (International Alliance of Research Library Associations). 2020. «&#8239;IARLA supports cOAlition S Rights Retention Strategy&#8239;». 23 juillet 2020. [https://iarla.org/2020/07/iarla-supports-coalition-s-rights-retention-strategy/. https://iarla.org/2020/07/iarla-supports-coalition-s-rights-retention-strategy/.] *Lem, Pola. 2020. «&#8239;Plan S Funders Present ‘Bold’ Rights-Retention Strategy&#8239;». ''Research Professional News''. 15 juillet 2020. 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[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] jdx1rwb9l3n5vw9bkcahtnrk5kttfs2 Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques 0 82219 745053 744926 2025-06-18T23:27:18Z LodestarChariot2 120009 /* Ouvrages citées */ 745053 wikitext text/x-wiki ''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.'' Les principes TRUST pour les dépôts numériques articulent cinq dimensions de la conception, de la gouvernance et de la maintenance du référentiel à travers lesquelles le référentiel peut établir la fiabilité&nbsp;: transparence, responsabilité, orientation utilisateur, durabilité et technologie. La discussion sur les principes TRUST a commencé lors de la réunion de la Research Data Alliance (RDA) en avril 2019 et, après une consultation communautaire d'un an, y compris la publication des [https://docs.google.com/document/d/1UCsdnz0wk9TeMj1Dqxi8wuZ2Lu_TNVkpJ2TX48yKsec/edit livres blancs 1.0] (avril 2019) et [https://www.rd-alliance.org/trust-principles-trustworthy-data-repositories-%E2%80%93-update 2.0] (septembre 2019), les principes étaient publié dans un article par Dawai Lin et al. dans ''Scientific Data'' intitulé «&#8239;[https://www.rd-alliance.org/trust-principles-trustworthy-data-repositories-%E2%80%93-update The TRUST principles for digital repositories]&#8239;» (RDA 2020). Lin et al. notez que les normes et les certifications sont un moyen d'inspirer la confiance, comme le CoreTrustSeal pour les dépôts, développé et maintenu par une organisation internationale à but non lucratif basée sur la communauté. Mais ces normes ne sont pas toujours familières à la communauté plus large des utilisateurs du dépôt, qui comprend les bibliothécaires, les chercheurs, les décideurs et d'autres parties prenantes (Lin et al. 2020). Les principes TRUST sont donc conçus comme un point de départ pour discuter des meilleures pratiques et des stratégies de mise en œuvre pour les référentiels entre les groupes de parties prenantes (Lin et al. 2020). Les cinq principes sont les suivants&nbsp;: '''Transparence'''&nbsp;: fournir des informations et des preuves claires sur les fonds, les services et les fonds du dépôt, y compris ses conditions d’utilisation et ses délais de conservation, renforce la confiance des utilisateurs dans les données qu’ils récupèrent et déposent. '''Responsabilité'''&nbsp;: les dépôts peuvent renforcer la confiance des utilisateurs en adhérant de manière responsable aux métadonnées et à la conservation des données, aux normes, en gérant les droits de propriété intellectuelle et en garantissant l'authenticité, l'intégrité, la fiabilité et la persistance des données dans le dépôt. '''Orientation utilisateur'''&nbsp;: les dépôts de confiance s'occupent et s'engagent à répondre aux besoins de leurs communautés d'utilisateurs respectives, notamment en appliquant des métadonnées et d'autres normes, en permettant la découvrabilité et la réutilisation, et en fournissant des mesures sur l'utilisation des données. '''Durabilité'''&nbsp;: Afin de pouvoir fournir des services fiables aux utilisateurs, les référentiels doivent disposer d'un financement durable, avoir des plans en place pour la gestion des catastrophes et autres perturbations, et disposer de structures de gouvernance pour assurer la préservation des données à long terme. '''Technologie'''&nbsp;: assurer la sécurité et la fiabilité de l'infrastructure technique d'un dépôt et faire face aux menaces de sécurité sont essentiels pour rendre un dépôt digne de confiance (Lin et al. 2020). ==Les principes TRUST et le partenariat INKE== En juillet 2020, [https://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC–CARL) ] et [https://portagenetwork.ca/fr/ Portage] ont publié [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/principes-trust-pour-les-depots-numeriques/ une déclaration] approuvant les principes TRUST. La déclaration note que la fiabilité est particulièrement importante dans la mesure où les dépôts deviennent des éléments de plus en plus importants et influents de l'écosystème de la recherche. La déclaration note également que la communauté des bibliothèques de recherche a un rôle important à jouer dans la fourniture et la gestion des dépôts de recherche, y compris [https://www.frdr-dfdr.ca/repo/?locale=fr le Dépôt fédéré de données de recherche (DRDR)] de Portage et Calcul Canada. CARL et Portage mettent également en évidence des activités telles que [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/depots-institutionnels/groupe-de-travail-depots-ouverts/ le Groupe de travail sur les dépôts ouverts] (voir «&#8239;L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC&#8239;») et le [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/conservation-numerique/ Groupe de travail sur la conservation numérique (GTCN)] (ABRC 2020). En novembre 2020, [https://www.rdc-drc.ca/ Données de recherche Canada (DRC)], le Réseau Portage et la RDA ont présenté un webinaire sur [https://portagenetwork.ca/fr/event/principes-trust-dans-le-contexte-canadien/ les principes TRUST dans le contexte canadien], discutant des idées et considérations clés des principes liées à leur mise en œuvre au Canada. Un [https://www.youtube.com/watch?v=qqRhRgDm7yU enregistrement vidéo du webinaire] est disponible sur la chaîne YouTube de [https://www.canarie.ca/fr/ CANARIE]. ==Réactions aux principes TRUST de la communauté élargie== En mai 2020, les principes TRUST avaient été approuvés par 33 organisations basées en Allemagne, en Argentine, aux États-Unis, en Finlande, aux Pays-Bas, et au Royaume-Uni et. Au Canada, il a été approuvé par DRC ainsi que par l'ABRC et Portage, comme indiqué ci-dessus (RDA 2020). [https://www.langzeitarchivierung.de/Webs/nestor/SharedDocs/Downloads/EN/2020EndorsementOfTrustPrinciples.html La déclaration d'approbation de nestor] recommande cependant que les principes TRUST soient révisés pour mettre l'accent sur des stratégies de préservation numérique spécifiques et pour les lier plus explicitement aux normes et aux mesures de fiabilité existantes (2020). ==Les principes TRUST et la science ouverte== Les dépôts jouent un rôle de plus en plus central dans l'écosystème de science ouverte. Comme la pandémie du COVID-19 l'a mis en évidence, les éditions préoriginales dans la recherche médicale sont essentielles pour une réponse rapide aux problèmes mondiaux (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19|Science ouverte et COVID-19]]&#8239;»). Cela a conduit à une dynamique accélérée derrière le mouvement libre accès dans le monde entier (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits|Mise à jour du Plan S: La stratégie de conservation des droits]]&#8239;»). La complexité de cet écosystème met en évidence la nécessité pour les dépôts d'être transparents et fiables. Cette préoccupation a été soulevée dans les discussions sur le rôle des plates-formes commerciales, telles que [https://www.academia.edu/ Academia] et [https://www.researchgate.net/ ResearchGate], et des plates-formes non commerciales, telles que [https://hcommons.org/ Humanities Commons] et le nouveau [https://hsscommons.ca/ Canadian HSS Commons] (voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant|Les médias sociaux pour la communauté savant]]&#8239;») . La gestion des données est devenue de plus en plus centrale dans les contextes de recherche, de bibliothèque et de financement également, en particulier dans le domaine de la science ouverte (Lin et al. 2020; voir «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche|Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]]&#8239;» et «&#8239;[[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche|La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]]&#8239;»). Un consensus se dégage sur les meilleures pratiques de gestion des données, telles que [https://www.nature.com/articles/sdata201618 les principes FAIR]. Les principes TRUST les complètent en promouvant le partage et la réutilisation des données, une composante cruciale de la science ouverte car elles permettent de reproduire et de vérifier les études. Le partage et la réutilisation des données nécessitent de la confiance&nbsp;: les chercheurs réutilisant des données doivent connaître la provenance des données et pouvoir en évaluer la qualité (Lin et al. 2020; Dillo 2020). ==Ouvrages citées== *ABRC (l’Association des bibliothéques de recherche du Canada). 2020. «&#8239;CARL and Portage adhérent aux principes TRUST pour les dépôts&#8239;». 31 juillet 2020. https://www.carl-abrc.ca/news/trust-principles-for-digital-repositories/. *Dillo, Ingrid. «&#8239;FAIR and TRUST: A Perfect Couple&#8239;» (présentation). UCLAC Webinar Series, octobre 2020. https://www.cepal.org/sites/default/files/news/files/fair_and_trust_ingrid_dillo_webinar_10-2020.pdf. *Lin, Dawei, Jonathan Crabtee, Ingrid Dillo, Robet R. Downs, Rorie Edmunds, David Giaretta, Marisa De Giusti, Hervé L’Hours, Wim Hugo, Reyna Jenkyns, Varsha Khodiyar, Maryann E. Martone, Mustaha Mokrane, Vivek Navale, Jonathan Petters, Barbara Sierman, Dina V. Sokolova, Martina Stockhause & John Westbrook. 2020. 2020. «&#8239;The TRUST Principles for Digital Repositories&#8239;». ''Scientific Data'' 7, article 144. https://www.nature.com/articles/s41597-020-0486-7. *nestor. 2020. «&#8239;nestor Endorsement of TRUST Principles&#8239;». 25 septembre 2020. https://www.langzeitarchivierung.de/Webs/nestor/SharedDocs/Downloads/EN/2020EndorsementOfTrustPrinciples.html. *RDA (Research Data Alliance). 2020. «&#8239;The TRUST Principles - An RDA Community Effort&#8239;». 18 mai 2020. https://www.rd-alliance.org/rda-community-effort-trust-principles-digital-repositories. [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] 9p5j6h6fnzcf2kbjv7ot02yrgardmyx Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1) 0 82287 745066 741771 2025-06-19T08:36:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020]] 745066 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020]] pnhcr9jkejzqnt6d89f9tks6gsq1xvv Discussion:Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1) 1 82288 745118 741773 2025-06-19T08:45:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Discussion:Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020]] vers [[Discussion:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020]] 745118 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Discussion:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020]] dsehmu20og4lolcrsu60iihakli5kkn Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications 0 82290 745105 741777 2025-06-19T08:43:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] 745105 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] munhkf2z0hje0w7puwcfldt8thyixnr Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/L'Examen du soutien fédéral aux sciences 0 82291 745078 741780 2025-06-19T08:38:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] 745078 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Examen du soutien fédéral aux sciences]] lcx7iiao4oxf31ixbfsiig6c5y7697z Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Access Copyright c. Université York 0 82292 745067 741791 2025-06-19T08:37:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Access Copyright c. Université York]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access Copyright c. Université York]] 745067 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Access Copyright c. Université York]] 5otxab7zw00by745l6q2pd3rmpe93hs Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC 0 82293 745075 741796 2025-06-19T08:38:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] 745075 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route sur la communication savante de l'ABRC]] eccg1rs7h8tuentdrkqqrnml0i61xda Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE) 0 82294 745106 741810 2025-06-19T08:43:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] 745106 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Recommandations politiques pour le libre accès aux données de recherche en Europe (RECODE)]] 6fprnben1bqgl81hesxcanjpjn05ile Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Groupe de travail sur la science ouverte du G7 0 82295 745076 741812 2025-06-19T08:38:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] 745076 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Groupe de travail sur la science ouverte du G7]] blbvxgdxhsk3bevkta4mg5rn32p7sz4 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques 0 82296 745071 741816 2025-06-19T08:37:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] 745071 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] o4629e6zps0xykj93e2mzlvsf1vtbly Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité 0 82297 745068 741819 2025-06-19T08:37:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] 745068 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité]] qmci64125coslbbybepwxtymhbrnxbg Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/ORCID: Connecter la recherche et les chercheurs 0 82299 745101 741831 2025-06-19T08:42:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] 745101 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] iwexfgn2e2ia7cfb2rt606g4nr67q6i Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le gouvernement ouvert 0 82300 745090 741835 2025-06-19T08:40:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le gouvernement ouvert]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le gouvernement ouvert]] 745090 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le gouvernement ouvert]] arjaclrsgg0yhe0o9nm6x0zkvroxx14 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Négociations de l'édition à libre accès en Europe 0 82301 745099 741838 2025-06-19T08:42:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] 745099 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Négociations de l'édition à libre accès en Europe]] rd0eiyzq2q69xct9cb85qjiwdv0o7k7 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada 0 82302 745069 741841 2025-06-19T08:37:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] 745069 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada]] fxwiyte072qpy3387wv99e3r4mt455g Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Ouvrir les outils d'annotation 0 82303 745102 741844 2025-06-19T08:42:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Ouvrir les outils d'annotation]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir les outils d'annotation]] 745102 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Ouvrir les outils d'annotation]] l793o0nooh2d7vmcyid96u7jbadpvya Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Plan S et cOAlition S 0 82304 745103 741847 2025-06-19T08:42:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Plan S et cOAlition S]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan S et cOAlition S]] 745103 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan S et cOAlition S]] 54twwoxm7tfn1pf3g4ux4had5gp92dw Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018 0 82305 745084 741850 2025-06-19T08:39:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] 745084 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canada célèbre la Semaine du libre accès international 2018]] rkd7g8x5okivdklh9fb9e8jz9q22jp3 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Conformité à la politique de libre accès au Canada 0 82306 745070 741853 2025-06-19T08:37:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada]] 745070 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada]] j1t1ry0ljfomg33pac8u2sp610oo1mv Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/L'Analysis & Policy Observatory 0 82307 745077 741856 2025-06-19T08:38:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/L'Analysis & Policy Observatory]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis & Policy Observatory]] 745077 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'Analysis & Policy Observatory]] n6ojpnkuvrkuwri1tchv97aa5rf4h4f Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le Film Paywall: The Business of Scholarship 0 82308 745086 741862 2025-06-19T08:40:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] 745086 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship]] cjegwha2thxxkoniz07w8ak3wra8ze6 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/La rupture entre Elsevier et l'University of California 0 82309 745082 741865 2025-06-19T08:39:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/La rupture entre Elsevier et l'University of California]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La rupture entre Elsevier et l'University of California]] 745082 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La rupture entre Elsevier et l'University of California]] r50mp5qn8pssbchscl3oftk82impnz3 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/La semain de l'éducation ouverte 2019 0 82310 745083 741868 2025-06-19T08:39:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/La semain de l'éducation ouverte 2019]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La semain de l'éducation ouverte 2019]] 745083 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La semain de l'éducation ouverte 2019]] bz46as505rmpzuotl0vpj1qokb5ixsg Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/L'éducation ouverte en Colombie Britannique 0 82311 745079 741871 2025-06-19T08:39:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] 745079 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L'éducation ouverte en Colombie Britannique]] 51553nqhzupe7xhzsssxms3z3whxoja Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab 0 82312 745088 741874 2025-06-19T08:40:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab]] 745088 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab]] s2w75829z37hm2w3tzq1y2kxahw3iur Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG 0 82313 745072 741877 2025-06-19T08:37:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] 745072 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration électorale commune de CAUL-AOASG]] of4uk9q1qe585e5v7u8ypdceyj7p01d Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique 0 82314 745089 741908 2025-06-19T08:40:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] 745089 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le directive de l'Union Européenne sur le droit d'auteur dans le marché unique numérique]] tmkeycjbgplzilo0bfiov0uinjnxufk Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS) 0 82315 745085 741914 2025-06-19T08:40:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] 745085 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Canadian–Australian Partnership for Open Scholarship (CAPOS)]] dof2bjj8paks6svx1l8n2q04bqbt4xi Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Les médias sociaux pour la communauté savant 0 82316 745092 741917 2025-06-19T08:41:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant]] 745092 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant]] fm7garp3q2ycckjhgkahc117okl7pky Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Mise à jour ORCID: Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche 0 82317 745096 741920 2025-06-19T08:41:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] 745096 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] ox3hsru0snbwmgf5kpfwqkj2ddtgs5i Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Wikidata dans les bibliothèques de recherche 0 82318 745108 741942 2025-06-19T08:43:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] 745108 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Wikidata dans les bibliothèques de recherche]] 1brf9s8gj5x0vapqd2xr5mmekc0v59i Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche 0 82319 745081 741946 2025-06-19T08:39:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] 745081 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] 5ja3mm7zghgsoeip7v1buha6esq87lz Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche 0 82320 745091 741959 2025-06-19T08:41:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] 745091 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] qfdaa06kuz107dwljhuc70zqtcvwbh4 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique 0 82321 745098 741963 2025-06-19T08:42:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] 745098 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique]] sza22f5r5ta0p8l5i6z0tbf7z8zimd1 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès 0 82322 745073 741966 2025-06-19T08:38:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] 745073 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès]] pim89j6q95qzsqckckkzq8o8fru8xme Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR 0 82323 745104 741969 2025-06-19T08:43:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] 745104 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR]] ttth1eax7tjavh0kk0pa5qlxioxmrum Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Science Ouverte et COVID-19 0 82324 745107 741972 2025-06-19T08:43:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19]] 745107 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19]] kfvhr7bztobv3i6mk6kguc3sgiva9w0 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte 0 82326 745080 741985 2025-06-19T08:39:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] 745080 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La Recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte]] 7d7yaykjya7okyzcl2qlxtlg2p5vknu Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni 0 82327 745087 741988 2025-06-19T08:40:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] 745087 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni]] s2ddu0ocfgpc1kqavvtcrhvae8pnslg Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC 0 82328 745094 741991 2025-06-19T08:41:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] 745094 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC]] asvc14g1m8meea7chdxdouhzwk2p4ny Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Feuille de route pour la science ouverte du Canada 0 82329 745074 741994 2025-06-19T08:38:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] 745074 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Feuille de route pour la science ouverte du Canada]] f52xw4kzn3anuybnfkhalwm2yt0siim Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Mise à jour du Plan S: La Stratégie de conservation des droits 0 82330 745097 741997 2025-06-19T08:42:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] 745097 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits]] q0ygm65srkmpq9bnogkb5l91nps5yqm Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Les principes TRUST pour les dépôts numériques 0 82331 745093 742000 2025-06-19T08:41:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] 745093 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques]] gy51iaf4e8xbijmxt6axa2mure5zjvd Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2) 0 82332 745109 742006 2025-06-19T08:43:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024]] 745109 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024]] sow5iusbkhzkc2jg5mgl4fgb9l8ma1x Discussion:Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2) 1 82333 745119 742008 2025-06-19T08:45:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Discussion:Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024]] vers [[Discussion:Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024]] 745119 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Discussion:Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024]] 0pcscf10joxkrb94xvclte3s1x5hfws Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Les programmes wikipédien(ne) en residence 0 82335 745114 742088 2025-06-19T08:44:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une 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des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les programmes wikipédien(ne) en residence]] dou9khztfwi60d1ggg6rhkx9gc1mrl7 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Les programmes wikipédien(ne) en residence /Les programmes wikipédien(ne) en residence 0 82337 745115 742016 2025-06-19T08:44:50Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Les programmes wikipédien(ne) en residence]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les programmes wikipédien(ne) en residence]] 745115 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les programmes wikipédien(ne) en residence]] dou9khztfwi60d1ggg6rhkx9gc1mrl7 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Mise à jour du Plan S: L’élargissement de l’adhésion de la cOAlition S 0 82338 745117 742020 2025-06-19T08:45:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Mise à jour du Plan S : L’élargissement de l’adhésion de la cOAlition S]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Mise à jour du Plan S : L’élargissement de l’adhésion de la cOAlition S]] 745117 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Mise à jour du Plan S : L’élargissement de l’adhésion de la cOAlition S]] cuk4s0cbt93n052cpxydl0x24c2ut85 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Les monographies en libre accès 0 82339 745113 742023 2025-06-19T08:44:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Les monographies en libre accès]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les monographies en libre accès]] 745113 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les monographies en libre accès]] razyjmhnp7uol2ck6cdzvxyxwzsrzkz Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Mise à jour : Gestion des données de recherche au Canada 0 82340 745116 742026 2025-06-19T08:45:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Mise à jour : Gestion des données de recherche au Canada]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Mise à jour : Gestion des données de recherche au Canada]] 745116 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Mise à jour : Gestion des données de recherche au Canada]] edxc9a7wkk0rbfpao89rr4le2h7ewgt Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Les accords de libre accès 0 82342 745064 742087 2025-06-19T08:36:30Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Les accords de libre accès]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les accords de libre accès]] 745064 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les accords de libre accès]] pmqn3hzvsxx7b29q7mwife8jj9lyp08 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/Les accords de libre accès 0 82343 745112 742033 2025-06-19T08:44:20Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/Les accords de libre accès]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les accords de libre accès]] 745112 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/Les accords de libre accès]] pmqn3hzvsxx7b29q7mwife8jj9lyp08 Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/La Semaine internationale du libre accès 2021, 25–31 octobre 0 82344 745110 742036 2025-06-19T08:44:00Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/La Semaine internationale du libre accès 2021, 25–31 octobre]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/La Semaine internationale du libre accès 2021, 25–31 octobre]] 745110 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/La Semaine internationale du libre accès 2021, 25–31 octobre]] pbwr7y91pjx4iv2hwp6pz5najf2h8rk Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 2)/La prolongation de la période de protection du droit d’auteur en Canada en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) 0 82345 745111 742039 2025-06-19T08:44:10Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Extension : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2021-2024/La prolongation de la période de protection du droit d’auteur en Canada en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)]] vers [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/La prolongation de la période de protection du droit d’auteur en Canada en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)]] 745111 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Extension : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2021-2024/La prolongation de la période de protection du droit d’auteur en Canada en vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)]] jpkwtg73c1ald22m1txmuqzwbaame6u Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mind the Gap et POP!: En conversation avec John Maxwell 0 82351 745065 742377 2025-06-19T08:36:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] 745065 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] mzxut51qafalr43wcxcom3ai2re8oyt Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts (Tome 1)/Mind the Gap et POP!: En conversation avec John Maxwell 0 82352 745095 742352 2025-06-19T08:41:40Z EmausBot 70429 Robot : Correction d’une double redirection depuis [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] vers [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] 745095 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mind the Gap et POP! : En conversation avec John Maxwell]] mzxut51qafalr43wcxcom3ai2re8oyt Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Introduction 0 82409 745009 744839 2025-06-18T18:05:38Z LodestarChariot2 120009 Catégorie remplacée 745009 wikitext text/x-wiki <div align="center"><strong>Caroline Winter, avec Alyssa Arbuckle, Tanja Niemann, Lynne Siemens, Brittany Amell, et Ray Siemens</strong><ref>Cette introduction révise et met à jour les documents publiés à l’origine dans les publications Open Scholarship Press Collection (Winter et al. 2023) et Curated Volume (Winter et al. 2024) sur la politique citée ci-dessous.</ref></div> Alors que le mouvement d’Érudition ouverte a pris de l’ampleur ces dernières années, la politique s’est imposée comme une question clé. En particulier, les questions relatives à la politique d’érudition ouverte sont les suivantes : Comment et dans quelle mesure la politique fait-elle progresser l’érudition ouverte ? Quel est l’effet de la politique sur les individus et leur travail ? Comment la politique affecte-t-elle les pratiques d’érudition ouverte ? Ce volume reflète les premières années, 2017-2020, de l’Observatoire des politiques de l’érudition ouverte ([https://ospolicyobservatory.uvic.ca/ Open Scholarship Policy Observatory], OSPO). Il s’agit d’un centre d’informations et de ressources liées à tous les aspects de l’érudition ouverte et qui comprend une collection de politiques documentées ainsi qu’une analyse de politiques. Depuis sa création en 2017, l’OSPO a été coordonné par l’Institut canadien du savoir social ([https://c-ski.ca/ Canadian Social Knowledge Institute], C-SKI), basé dans le Laboratoire des cultures textuelles électroniques ([https://etcl.uvic.ca/ Electronic Textual Cultures Lab], ETCL) de l’Université de Victoria, en tant qu’initiative du [https://inke.ca/activity-clusters/#policy Pôle politique] du Partenariat [https://inke.ca/ Implementing New Knowledge Environments] (INKE), de 2020 à ce jour, co-facilité par Tanja Niemann (Érudit) et Lynne Siemens (UVic). L’OSPO suit et reflète les développements politiques liés à l’érudition ouverte au Canada et au-delà, en analysant les changements politiques et leur pertinence pour les chercheurs, les professionnels de l’information, les bibliothécaires, les professeurs et les décideurs politiques. L’OSPO a été créé en reconnaissance de l’élaboration d’un nombre croissant de politiques et de mandats en matière de libre accès, ainsi que de la confusion qui règne quant aux différentes voies vers le libre accès et à l’approche la plus efficace (Milligan et al. 2019). L’OSPO suit l’évolution des politiques nationales et internationales et fait part de ses conclusions à la communauté, dans le but de renforcer la compréhension et la communauté autour de la politique de l’érudition ouverte au Canada et à l’étranger. Par exemple, de plus en plus de gouvernements nationaux, d’organismes de financement et d’institutions élaborent des politiques relatives au libre accès aux données de recherche et aux publications, qui se recoupent et s’opposent parfois de manière complexe. D’autres formes et types de politiques qui constituent l’écosystème de la recherche au sens large ont également une incidence sur la politique de bourses d’études ouvertes, telles que les politiques des éditeurs en matière de conservation des droits, les normes internationales en matière d’infrastructure numérique et les lignes directrices des établissements en matière d’évaluation, de titularisation et de promotion. Compte tenu du rôle joué par les politiques dans la manière dont les chercheurs travaillent et dans la façon dont ils partagent leurs travaux, il est essentiel de comprendre le paysage politique – à la fois ses fondements et ses tendances émergentes – pour faire progresser la recherche ouverte. L’OSPO s’aligne sur les publications de l’Open Scholarship Press sur la politique. L’une d’entre elles est la collection [[b:en:Open Scholarship Press Collections: Policy | Open Scholarship Press Collections: Policy]] (Winter et al. 2023), qui passe en revue la littérature actuelle sur la politique d’érudition ouverte, offrant un aperçu du domaine de l’analyse et de la critique de la politique. L’objectif est de dessiner les contours de ce domaine et d’identifier les voies critiques principales, tout en reconnaissant qu’il ne s’agit qu’un aperçu et qu’il ne peut donc pas couvrir l’ensemble du domaine en détail. L’autre est l’[[b:en:Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy |Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy]] (Winter et al. 2024) qui rassemble une sélection de ressources clés pour un engagement plus poussé. La plupart sont des politiques et des principes fondamentaux, mais des exemples d’aperçus théoriques, d’études de recherche et d’analyses critiques sont également inclus afin de fournir un large aperçu du paysage politique de l’érudition ouverte. Les deux volumes sont accompagnés d’aperçus analytiques qui reflètent le domaine et ses orientations importantes. ==L'Érudition ouverte et ses points focaux== L’érudition ouverte est un terme générique qui fait référence à la fois aux pratiques d’érudition ouverte, telles que l’évaluation ouverte par les pairs, et à leurs résultats, tels que les publications en libre accès. Bien que l’érudition ouverte soit parfois qualifiée de «&#8239;science ouverte&#8239;», elle n’est pas spécifique à une discipline, mais englobe toutes les disciplines et une variété de pratiques et de principes interdépendants. Ce qui a commencé il y a plus de 20 ans à petite échelle et au niveau local est devenu un mouvement mondial, mais qui progresse de manière inégale et, à bien des égards, incertaine (Tennant et al. 2019). Étant donné que l’érudition ouverte englobe tant de choses, il est difficile de la définir. George Veletsianos (2016) la décrit comme «&#8239;la diffusion large et étendue de l’érudition par une variété de moyens interconnectés (par exemple, la technologie, les licences) visant à élargir les connaissances et à réduire les obstacles à l’accès aux connaissances et à l’information&#8239;» (16 ; voir également Veletsianos et Kimmons 2012). Dans «&#8239;Fondements de l’élaboration d’une stratégie d’érudition ouverte&#8239;» (Foundations for Open Scholarship Strategy Development), Jonathan Tennant et al. (2019) la définissent comme «&#8239;le processus, la communication et la réutilisation de la recherche telle qu’elle est pratiquée dans toute discipline de recherche savante, ainsi que son inclusion et son rôle dans la société au sens large&#8239;» (sec. 3). Cette définition reflète la complexité du phénomène lui-même : comme le soulignent Tennant et al. (2019), il n’existe pas de définition, de cadre, de politique ou de déclaration unique qui rende compte du mouvement dans son ensemble : il s’agit d’un complexe de personnes, d’organisations, d’idées, de valeurs, de pratiques et de résultats. Ils décrivent constructivement l’érudition ouverte comme un «&#8239;objet frontière&#8239;», que Samuel Moore (2017) définit comme «&#8239;un concept qui a une compréhension spécifique dans une communauté de pratique locale, mais qui est suffisamment rigide pour maintenir sa définition à travers les communautés également&#8239;» (par. 5). Le fait de comprendre qu’il s’agit d’un objet frontière permet des définitions et des conceptions flexibles de ce qui constitue l’érudition ouverte, tout en conservant une compréhension commune suffisante pour que le terme ait un sens. Comme le souligne le document «&#8239;Fondements de l’élaboration d’une stratégie d’érudition ouverte (Foundations for Open Scholarship Strategy Development)&#8239;», un document stratégique fondamental rédigé par une équipe internationale de praticiens et de parties prenantes de l’Érudition ouverte, l’érudition est fondée sur l’idéal de «&#8239;faire progresser nos connaissances collectives au profit de toute l’humanité&#8239;», mais cet idéal est soumis à des tensions en raison des valeurs et des structures complexes et souvent concurrentes au sein desquelles l’érudition est réalisée, telles que la concurrence pour les emplois et les opportunités de publication (Tennant et al. 2019, sec. 1). L’érudition ouverte cherche à «&#8239;réaligner les pratiques de recherche modernes sur cet idéal&#8239;» afin que l’ouverture devienne la norme (sec. 1). Bien que le mouvement soit diversifié, ses partisans partagent la conviction que «&#8239;l’adoption accrue des pratiques d’érudition ouverte (et plus généralement des pratiques simplement ouvertes) est généralement une bonne chose&#8239;» (sec. 4). L’érudition ouverte peut être comprise comme comprenant deux catégories principales, que nous pourrions également considérer comme des axes : «&#8239;connaissances et pratiques&#8239;» et «&#8239;principes et valeurs&#8239;» (Tennant et al. 2019, sec. 4.1.3). Le long de l’axe «&#8239;connaissances et pratiques&#8239;» se trouvent les composantes de l’érudition ouverte, telles que le libre accès et les données ouvertes ; le long de l’axe «&#8239;principes et valeurs&#8239;» se trouvent des idées telles que «&#8239;la participation, l’égalité, la transparence, la justice cognitive, la collaboration, le partage, l’équité et l’inclusivité.&#8239;» Outre la structure catégorielle, Tennant et al. (2019) s’appuient sur cinq écoles de pensée que Benedikt Fecher et Sascha Friesike (2013) ont proposées pour comprendre la science ouverte : <blockquote> l’''école de l’infrastructure'' (qui s’intéresse à l’architecture technologique), l’''école publique'' (qui s’intéresse à l’accessibilité de la création de connaissances), l’''école de la mesure'' (qui s’intéresse à la mesure alternative d’impact), l’''école démocratique'' (qui s’intéresse à l’accès à la connaissance) et l’''école pragmatique'' (qui s’intéresse à la recherche collaborative). (Résumé) </blockquote> Comme on peut s’y attendre d’un mouvement aussi complexe, il existe des tensions en son sein, dont beaucoup sont liées aux différences géographiques et disciplinaires ainsi qu’aux besoins et priorités variables des groupes de ses parties prenantes, qui comprennent les chercheurs et les institutions ainsi que les organismes de financement, les éditeurs et autres groupes industriels, et les décideurs politiques (Tennant et al. 2019). Certaines des tensions les plus fortes sont liées aux licences et aux pratiques d’octroi de licences, aux différents modèles de – et aux voies vers le libre accès, à la responsabilité et au contrôle de l’infrastructure, et au «&#8239;rôle des mandats politiques dans la promotion de l’ouverture&#8239;» (sec. 4.2.3). Cela dit, Tennant et al. (2019) identifient la politique comme l’une des forces du mouvement, notant qu’«&#8239;il reste important que l’impératif et l’agenda de l’Érudition ouverte restent reconnus aux plus hauts niveaux politiques&#8239;» (sec. 6). Cependant, des problèmes se posent lorsque les politiques descendantes, telles que celles dictées par les organismes de financement internationaux et nationaux, ne sont pas accompagnées de ressources (par exemple, une infrastructure appropriée) pour assurer leur mise en œuvre réussie. Les politiques ascendantes, telles que celles élaborées par les bibliothèques institutionnelles ou même les particuliers, ont tendance à être facultatives et à ne pas être appliquées ou exécutoires (Tennant et al. 2019). La recherche ouverte est facilitée et rendue possible par les technologies numériques, mais l’ouverture n’est pas intrinsèquement numérique, et ces technologies numériques ne sont pas nécessairement ouvertes. Notant que les technologies numériques ont permis aux revues savantes d’avoir une plus grande portée grâce au libre accès, par exemple, John Maxwell (2015) affirme que la communication savante dans son ensemble doit s’éloigner des modèles fondés sur le paradigme de la production imprimée et adopter un «&#8239;modèle d’édition basé sur le web&#8239;» (4). Le passage à ce «&#8239;paradigme de réseau&#8239;» (4) nous permet de reconsidérer non seulement les formes de publication savante – en imaginant, par exemple, à quoi ressemble un article ou une monographie – mais aussi ce que signifie publier. Le paradigme de l’imprimé est fondé sur l’idée de rendre quelque chose public en l’imprimant ; maintenant que le défi n’est plus de savoir comment rendre les œuvres publiques mais comment les rendre pertinentes et trouvables, la publication dans le cadre d’un paradigme de réseau se réfère «&#8239;non pas à la production de livres mais à la production d’un public pour lequel ces livres ont un sens&#8239;» (Stadler 2010). Pour créer ce public, l’érudition (les pratiques savantes et leurs résultats) doit être sociale (Maxwell 2015). Le terme «&#8239;politique&#8239;» est déjà large, et il est appliqué ici également de manière large pour englober non seulement les déclarations officielles de politique internationale, nationale et institutionnelle, mais aussi les politiques officielles et informelles sur les questions et les sujets qui constituent l’érudition ouverte (par exemple, libre accès, données ouvertes) et les questions adjacentes (par exemple, droit d’auteur ; évaluation, titularisation et promotion). Les politiques ne suffisent toutefois pas à elles seules à susciter le changement : comme le soulignent MacCallum et al. (2020), «&#8239;la politique d’accès libre est un outil qui doit être associé à des ressources supplémentaires afin d’en accroître l’impact&#8239;», telles que la formation des bibliothécaires et des praticiens de la communication savante (9). En outre, un changement culturel est nécessaire pour que l’érudition ouverte devienne le mode d’érudition par défaut ; cela implique de dissiper les mythes persistants sur la nature du libre accès et de l’érudition ouverte, tels que le mythe selon lequel les revues en libre accès ne sont pas évaluées par les pairs et sont largement prédatrices. Il s’agira également de modifier la façon dont nous évaluons l’érudition en passant d’un modèle d’exclusivité, dans lequel la publication dans les revues les plus exclusives et basées sur l’abonnement confère la plus grande valeur érudite, à un modèle d’inclusion ouverte, ce que Kathleen Fitzpatrick (2019) appelle la «&#8239;pensée généreuse&#8239;» (voir également MacCallum et al. 2020). En décrivant la portée du domaine, les auteurs de cette analyse reconnaissent que la politique joue un rôle dans de nombreux domaines de l’écosystème savant et qu’elle n’est pas toujours nommée ou comprise comme une politique. ==Thèmes émergents, champ d’application== Bien que la politique fasse partie d’un ensemble de domaines, de disciplines et de groupes d’intervenants, notre travail se concentre sur le rôle de la politique dans l’écosystème de la communication savante. Un thème important de ce travail est le rôle vital joué par les bibliothèques, les bibliothécaires, les praticiens de la communication savante et, plus généralement, le domaine des bibliothèques et des sciences de l’information (BSI) dans le mouvement de l’érudition ouverte. Comme indiqué dans ''Faire progresser l’ouverture : le point de vue des praticiens de la communication savante'' (''Advancing Open : Views from Scholarly Communications Practitioners'') (MacCallum 2020), un rapport de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (CARL-ABRC), l’ouverture est une valeur fondamentale des bibliothèques et des sciences de l’information, et les professionnels de l’information ont joué et continuent de jouer un rôle déterminant dans l’avancement du libre accès et de l’érudition ouverte, à la fois en les soutenant localement, par exemple par le biais de dépôts institutionnels, et en soutenant des initiatives d’infrastructure à grande échelle. Le travail de plaidoyer effectué par les bibliothécaires et les professionnels de l’information, tel que les négociations avec les éditeurs, a également fait progresser la recherche ouverte. Un autre thème important est que, bien que l’écosystème de la communication savante soit d’envergure mondiale, il est hétérogène, avec des variations significatives entre les environnements locaux. Cela signifie, entre autres, que les solutions qui fonctionnent bien dans un contexte ne fonctionnent pas nécessairement dans un autre. MacCallum et al. (2020), par exemple, notent que bien que le Canada soit aligné en principe sur le Plan S, une initiative européenne d’accès libre, son engagement envers l’érudition libre est plus récent et il n’a pas encore développé l’infrastructure (financière, technique ou culturelle) nécessaire à la mise en œuvre d’une transformation aussi radicale. Un troisième thème connexe émerge, à savoir l’existence de tensions importantes au sein du mouvement. Il s’agit, par exemple, de savoir s’il est préférable d’adopter une approche descendante ou ascendante de l’érudition ouverte, si un changement révolutionnaire ou évolutif a le plus de chances de réussir, et quel rôle l’édition commerciale devrait jouer dans l’écosystème transformé, s’il y en a un. Un autre thème qui émerge est que l’érudition ouverte est intrinsèquement sociale et collaborative. MacCallum et al. (2020) soulignent, par exemple, que la seule façon de faire progresser l’érudition ouverte au Canada est de travailler en collaboration et de manière transparente avec tous les intervenants, y compris les chercheurs, les praticiens de la communication savante, les professionnels de l’information et les organisations nationales telles que les organismes de financement et les associations savantes. Enfin, les responsabilités qui accompagnent les données numériques et les référentiels – tous deux souvent considérés comme des aspects essentiels de la recherche ouverte – constituent un autre fil conducteur de la collection. Par exemple, les principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, and Reusable – Repérable, accessible, interopérable et réutilisable) font surface, bien que Lin et al. (2020) affirment que la préservation des données à long terme nécessite des dépôts dignes de confiance, et que cette fiabilité doit également être démontrée. Pour démontrer la fiabilité, Lin et al. (2020) proposent les principes TRUST, ce qui signifie Transparency, Responsibility, User focus, Sustainability, and Technology (Transparence, Responsabilité, Orientation vers l’utilisateur, Durabilité et Technologie) (voir aussi [[Observations fondamentales : Observatoire des politiques sur les savoirs ouverts, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques|Winter 2020b]]). La gestion des données est également au cœur de ces préoccupations et fait partie intégrante de la politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche (examinée par Winter, 2020a), qui s’inspire des principes FAIR et du modèle OCAP (Ownership, Control, Access, and Possession – Propriété, contrôle, accès et possession) pour la gouvernance des données indigènes. La politique de gestion des données de recherche, qui a été introduite en 2021, comporte trois exigences fondamentales : 1) Les établissements admissibles à l’administration des fonds des trois organismes doivent créer une stratégie institutionnelle de gestion de données de recherche d’ici le 1er mars 2023 ; 2) Les propositions de subventions soumises aux organismes doivent refléter les meilleures pratiques de gestion des données de recherche et, dans le cas de certaines possibilités de financement, des plans de gestion des données doivent être soumis aux organismes subventionnaires ; 3) Les bénéficiaires de subventions doivent déposer toutes les données de recherche numériques dans un dépôt numérique, ainsi que toutes les métadonnées et tous les codes qui appuient directement les conclusions de la recherche dans toutes les publications ou préimpressions qui découlent de la recherche financée par les organismes (Gouvernement du Canada, 2021). Ces thèmes apparaissent dans les observations de l’OSPO au cours de la période 2017-2020, et dans celles qui se poursuivent jusqu’à aujourd’hui - développées plus en détail dans le recueil de Winter et al. 2023, qui recense la littérature actuelle sur les politiques d’érudition ouverte, dans ses sections consacrées aux politiques et cadres politiques fondamentaux, à l’érudition ouverte et au mouvement d’érudition ouverte (par le biais de l’accès libre, des données ouvertes, de l’éducation ouverte, de la connaissance ouverte et du code source ouvert), à la communication savante (son paysage, les bibliothèques et la communication savante ouverte, les modèles de publication et les pratiques d’abonnement, et les monographies ouvertes), à l’infrastructure (y compris l’infrastructure de recherche numérique, les modèles de financement et les infrastructures, la bibliométrie, la propriété intellectuelle et le droit d’auteur, la gestion de l’identité, l’accès à l’information et les droits d’auteur), bibliométrie, propriété intellectuelle et droit d’auteur, gestion de l’identité, données ouvertes liées et gestion des données de recherche), collaboration et engagement communautaire (via la mobilisation et la traduction des connaissances, l’engagement communautaire, l’érudition publique, le crowdsourcing et la science citoyenne) et, enfin, élaboration, mise en œuvre et analyse des politiques (à travers les pratiques d’érudition ouverte, la politique institutionnelle et sa mise en œuvre, la politique nationale et internationale et sa mise en œuvre, et la justice sociale). Outre le fait que les observations de l’OSPO constituent le fondement de ce travail d’analyse, elles servent également de base aux Volumes conservés (Curated Volumes) (Winter et al. 2024), qui reflètent les lectures essentielles dans ces domaines, et à [[b:en:Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy/Introduction | leur aperçu analytique détaillé]] (Winter 2024). Les observations présentées dans ce volume ont été rédigées par Sarah Milligan, Kim Silk, Alyssa Arbuckle et Caroline Winter. Tanja Niemann et Lynne Siemens ont apporté leur expertise et leur leadership dans le domaine politique, tandis que Alyssa Arbuckle et Ray Siemens ont joué le rôle d’éditeurs superviseurs, tout en initiant la conception de la recherche dans l’ensemble du partenariat INKE. Les réviseurs des travaux publiés ici sont, entre autres, Janneke Adema, Clare Appavoo, Jonathan Bengtson, Lisa Goddard, Gary Hall, Janet Halliwell, Rachel Hendery, Matt Huculak, Inba Kehoe, Les Kneebone, John Maxwell, Kate Shuttleworth et Claire Warwick. Tim Sobie a dirigé le développement technique et la production. La traduction française de cette introduction et des observations de l’OSPO, dirigée par Olga Ziminova, sera bientôt disponible. ==Notes== {{reflist}} ==Ouvrages cités== *Fecher, Benedikt, and Sascha Friesike. 2013. «&#8239;Open Science: One Term, Five Schools of Thought&#8239;». In ''Opening Science: The Evolving Guide on How the Internet Is Changing Research, Collaboration and Scholarly Publishing'', edited by Sönke Bartling and Sascha Friesike, 17–47. Cham, Switzerland: Springer. https://doi.org/10.1007/978-3-319-00026-8_2 *Gouvernement du Canada, Innovation. 2021. ''Tri-Agency Research Data Management Policy''. 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''Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy'', Open Scholarship Press. https://en.wikibooks.org/wiki/Open_Scholarship_Press_Collections:_Policy [[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]] awofu0fkph0nxsfno4aifjbgi44k3kd Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre) 14 82513 745008 2025-06-18T18:03:11Z LodestarChariot2 120009 Page créée avec « [[Catégorie:Livres par titre]] » 745008 wikitext text/x-wiki [[Catégorie:Livres par titre]] byj94gswnzlmcbwr6da11iec2183tju La théorie des poutres/Flexion 0 82514 745054 2025-06-19T08:00:31Z Cdang 1202 ébauche 745054 wikitext text/x-wiki La '''flexion pure''' est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». == Flexion quatre points == == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] hlu9wc4u0c5tojcum9hab4ft2ybf2fi 745056 745054 2025-06-19T08:27:37Z Cdang 1202 /* Flexion quatre points */ 745056 wikitext text/x-wiki La '''flexion pure''' est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». == Flexion quatre points == [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] La poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –''x'' ⋅ P/2 + PL/2. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] hftrjgarwi5dcfzqjhdigqukyxnx2tw 745058 745056 2025-06-19T08:33:07Z Cdang 1202 Cdang a déplacé la page [[La théorie des poutres/Flexion pure]] vers [[La théorie des poutres/Flexion]] : sujet plus général 745056 wikitext text/x-wiki La '''flexion pure''' est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». == Flexion quatre points == [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] La poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –''x'' ⋅ P/2 + PL/2. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] hftrjgarwi5dcfzqjhdigqukyxnx2tw 745060 745058 2025-06-19T08:34:18Z Cdang 1202 reformulation 745060 wikitext text/x-wiki == Flexion pure == La flexion pure est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] Dans l'essai de flexion quatre points, la poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –''x'' ⋅ P/2 + PL/2. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] 924j6lz7rw0706kesjjetvux9cni58w 745061 745060 2025-06-19T08:34:46Z Cdang 1202 /* Flexion pure */ 745061 wikitext text/x-wiki == Flexion pure == La flexion pure est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] Dans l'essai de flexion quatre points, la poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –''x'' ⋅ P/2 + PL/2. Nous avons donc bien de la flexion pure dans la partie centrrale. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] 0w6lb06z2nq0q0kutg43jatl9747tjw 745100 745061 2025-06-19T08:42:24Z Cdang 1202 /* Flexion pure */ corr. 745100 wikitext text/x-wiki == Flexion pure == La flexion pure est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] Dans l'essai de flexion quatre points, la poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –(''x'' – L + ''a'') ⋅ P/2. Nous avons donc bien de la flexion pure dans la partie centrale. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] 7a0fk0xxj5fyybsdf8usgmnj0daiqi8 745120 745100 2025-06-19T08:52:11Z Cdang 1202 Caractéristiques géométriques des sections 745120 wikitext text/x-wiki == Caractéristiques géométriques des sections == {| class="wikitable" |+ Caractéristiques géométriques des sections ! scope="col" | Section ! scope="col" | Moment quadratique I<sub>G''z''</sub> ! scope="col" | Module de flexion W<sub>él ''z''</sub> |- | Carré de côté ''a'' || <math>\frac{a^4}{12} || <math>\frac{a^3}{6} |- | Rectangle de base ''b'' et de hauteur ''h'' || <math>\frac{bh^3}{12} || <math>\frac{bh^2}{6} |- | Disque de diamètre ''d'' || <math>\frac{\pi d^4}{64} || <math>\frac{\pi d^3}{32} |} == Flexion pure == La flexion pure est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] Dans l'essai de flexion quatre points, la poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –(''x'' – L + ''a'') ⋅ P/2. Nous avons donc bien de la flexion pure dans la partie centrale. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] 1ndrwib7egb3t2hww9qazm3fm31fzs5 745121 745120 2025-06-19T08:52:57Z Cdang 1202 /* Caractéristiques géométriques des sections */ typo 745121 wikitext text/x-wiki == Caractéristiques géométriques des sections == {| class="wikitable" |+ Caractéristiques géométriques des sections ! scope="col" | Section ! scope="col" | Moment quadratique<br /> I<sub>G''z''</sub> ! scope="col" | Module de flexion<br /> W<sub>él. ''z''</sub> |- | Carré de côté ''a'' || <math>\frac{a^4}{12}</math> || <math>\frac{a^3}{6}</math> |- | Rectangle de base ''b'' et de hauteur ''h'' || <math>\frac{bh^3}{12}</math> || <math>\frac{bh^2}{6}</math> |- | Disque de diamètre ''d'' || <math>\frac{\pi d^4}{64}</math> || <math>\frac{\pi d^3}{32}</math> |} == Flexion pure == La flexion pure est la situation où les efforts de cohésion sont uniquement des moments de flexion : il n'y a pas d'effort tranchant ne de traction ou compression. Cette situation se rencontre typiquement dans la partie centrale d'une poutre soumise à de la « flexion quatre points ». [[File:Poutre flexion quatre points diagrammes.svg|thumb|Flexion quatre points d'une poutre : diagramme des efforts tranchants T et du moment fléchissant Mf ; convention des efforts à droite.]] Dans l'essai de flexion quatre points, la poutre, de longueur L, est posée sur des supports de type appuis simples. Une charge P est appliquée, répartie en deux endroits placés de manière symétrique, en ''x'' = ''a'' et ''x'' = L – ''a''. Nous avons donc trois zones : # 0 ⩽ ''x'' ⩽ ''a'' : les efforts de cohésion consistent en un effort tranchant constant T = –P/2, et un moment fléchissant qui croît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = ''x'' ⋅ P/2. # ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L – ''a'' : l'effort tranchant est nul (T = 0), le moment fléchissant est constant, M<sub>f</sub> = P''a''/2. # L – ''a'' ⩽ ''x'' ⩽ L : l'effort tranchant est nul T = P/2, le moment fléchissant décroît de manière linéaire, M<sub>f</sub> = –(''x'' – L + ''a'') ⋅ P/2. Nous avons donc bien de la flexion pure dans la partie centrale. == Notes == <references /> [[Catégorie:Théorie des poutres]] alakm9rryxbjcjwfe3x62toj4t3fo0t La théorie des poutres/Flexion pure 0 82515 745059 2025-06-19T08:33:07Z Cdang 1202 Cdang a déplacé la page [[La théorie des poutres/Flexion pure]] vers [[La théorie des poutres/Flexion]] : sujet plus général 745059 wikitext text/x-wiki #REDIRECTION [[La théorie des poutres/Flexion]] 4276ppflz3g5cj3gx7kjq8qfa740w5g