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Mathc complexes/a26
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[[Mathc complexes/h08a| '''Propriétés et Applications''']]
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'''L'étude de ce chapitre peut ce faire à l'aide de cette [https://youtube.com/playlist?list=PLi6peGpf8EPMnU50SHdNTVMVm0C32g5ZX Playlist]..'''
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{{Partie{{{type|}}}| '''Total Pivoting''' }}
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{{Partie{{{type|}}}|[[Mathc_complexes/a27| Gauss-Jordan]]}}
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{{Partie{{{type|}}}|[[Mathc complexes/a302| L'inverse]]}}
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Les cartes graphiques/La mémoire unifiée et la mémoire vidéo dédiée
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/* La cohérence des caches entre CPU et GPU */
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Pour rappel, il existe deux types de cartes graphiques : les cartes dédiées et les cartes intégrées. Les '''cartes graphiques dédiées''' sont des cartes graphiques branchées sur des connecteurs/ports de la carte mère. A l'opposé, tous les processeurs modernes intègrent une carte graphique, appelée '''carte graphique intégrée''', ou encore '''IGP''' (''Integrated Graphic Processor''). En somme, les cartes dédiées sont opposées à celles intégrées dans les processeurs modernes.
Les cartes graphiques dédiées ont de la mémoire vidéo intégrée à la carte graphique, sauf pour quelques exceptions dont on parlera plus tard. Par contre, les IGP n'ont pas de mémoire vidéo dédiée, vu qu'on ne peut pas intégrer beaucoup de mémoire dans un processeur. Et cela permet de classer les cartes graphiques en deux types :
* Les cartes graphiques à '''mémoire vidéo dédiée''', à savoir que la carte graphique dispose de sa propre mémoire rien qu'à elle, séparée de la mémoire RAM de l'ordinateur. On fait alors la distinction entre ''RAM système'' et ''RAM vidéo''.
* Les cartes graphiques à '''mémoire unifiée''', où la mémoire RAM est partagée entre le processeur et la carte graphique. Le terme "unifiée" sous-entend que l'on a unifié la mémoire vidéo et la mémoire système (la RAM).
[[File:Répartition de la mémoire entre RAM système et carte graphique.png|centre|vignette|upright=2.5|Répartition de la mémoire entre RAM système et carte graphique]]
Dans la grosse majorité des cas, les cartes vidéos dédiées ont une mémoire dédiée, alors que les IGP utilisent la mémoire unifiée. Mais il existe des cas où une carte vidéo dédiée est associée à de la mémoire unifiée. Par exemple, la toute première carte graphique AGP, l'Intel 740, ne possédait pas de mémoire vidéo proprement dite, juste un simple ''framebuffer''. Tout le reste, texture comme géométrie, était placé en mémoire système ! Les performances sont généralement ridicules, pour des raisons très diverses, mais les cartes de ce type sont peu chères, ce qui explique que l'Intel 740 a eu un petit succès sur les ordinateurs d'entrée de gamme.
Outre les cartes dédiées et intégrées, il faut aussi citer les cartes graphiques soudées sur la carte mère. Elles étaient utilisées sur les consoles de jeu vidéos assez anciennes, elles sont encore utilisées sur certains PC portables puissants, destinés aux ''gamers''. Pour ces dernières, il est possible d'utiliser aussi bien de la mémoire dédiée que de la mémoire unifiée. D'anciennes consoles de jeu avaient une carte graphique soudée sur la carte mère, qu'on peut facilement repérer à l’œil nu, avec une mémoire unifiée. C'est notamment le cas sur la Nintendo 64, pour ne citer qu'elle. D'autres avaient leur propre mémoire vidéo dédiée.
{|class="wikitable"
|-
!
! Mémoire unifiée
! Mémoire dédiée
|-
! GPU dédié
| Quelques rares GPU d'entrée de gamme || Tous les GPU, sauf de rares exceptions
|-
! GPU intégré
| Systématique ||
|-
! GPU soudé
| Anciennes consoles de jeu || Ordinateurs portables modernes
|}
==La mémoire unifiée==
Avec la mémoire unifiée, la quantité d'adresses détournées est généralement réglable avec un réglage dans le BIOS. On peut ainsi choisir d'allouer 64, 128 ou 256 mégaoctets de mémoire système pour la carte vidéo, sur un ordinateur avec 4 gigaoctets de RAM. Les GPU modernes sont plus souples et fournissent deux réglages : une quantité de RAM vidéo minimale et une quantité de RAM maximale que le GPU ne peut pas dépasser. Par exemple, il est possible de régler le GPU de manière à ce qu'il ait 64 mégaoctets rien que pour lui, mais qu'il puisse avoir accès à maximum 1 gigaoctet s'il en a besoin. Cela fait au total 960 mégaoctets (1024-64) qui peut être alloués au choix à la carte graphique ou au reste des programmes en cours d’exécution, selon les besoins.
[[File:Partage de la mémoire unifiée entre CPU et GPU.png|centre|vignette|upright=2|Répartition de la mémoire entre RAM système et carte graphique]]
===Les GPU dédiés avec mémoire unifiée===
Un défaut survient sur les cartes dédiées à mémoire unifiée, par exemple l'Intel 740. Pour lire en mémoire RAM, elles doivent passer par l'intermédiaire du bus AGP, PCI ou PCI-Express. Et ce bus est très lent, bien plus que ne le serait une mémoire vidéo normale. Aussi, les performances sont exécrables. J'insiste sur le fait que l'on parle des cartes graphiques dédiées, mais pas des cartes graphiques soudées des consoles de jeu.
D'ailleurs, de telles cartes dédiées incorporent un ''framebuffer'' directement dans la carte graphique. Il n'y a pas le choix, le VDC de la carte graphique doit accéder à une mémoire suffisamment rapide pour alimenter l'écran. Ils ne peuvent pas prendre le risque d'aller lire la RAM, dont le temps de latence est élevé, et qui peut potentiellement être réservée par le processeur pendant l’affichage d'une image à l'écran.
===Les GPU intégrés===
Les GPU dédiés à mémoire unifiée doivent passer par le bus AGP ou PCI Express pour lire des données en RAM système. Mais avec les GPU intégrés ou soudés, ce n'est pas le cas. Leur accès à la RAM est plus direct, il passe par les mêmes voies que le CPU. Les GPU et le processeur sont reliés à la RAM par un bus dédié appelé le '''bus mémoire'''. Le bus mémoire existe même sans GPU intégré : tous les processeurs sont reliés à la RAM par un tel bus. Mais si le CPU intègre un IGPU, il greffe l'IGPU sur ce bus mémoire existant.
Un défaut de cette approche est que le débit du bus système est partagé entre la carte graphique et le processeur. En clair, si le bus mémoire peut transférer 20 gigas de données par secondes, il faudra partager ces 20 gigas/seconde entre CPU et GPU. Par exemple, le CPU aura droit à 15 gigas par secondes, le GPU seulement 5 gigas. Divers circuits d'arbitrage s'occupent de répartir équitablement le bus système, selon les besoins, mais ça reste un compromis imparfait.
[[File:Echanges de données entre CPU et GPU avec une mémoire unifiée.png|centre|vignette|upright=2|Connexion du bus mémoire au CPU et à un GPU soudé sur la carte mère.]]
Le processeur et le GPU intègrent des mémoires caches, afin de réduire l'usage du bus mémoire. Et l'intégration des caches avec un GPU intégré est assez intéressante. Le CPU et l'IGPU peuvent avoir des caches séparés, ou partager certains caches. Par exemple, les processeurs Skylake et Sandy Bridge d'Intel partageaient le cache L3 entre CPU et GPU, mais CPU et GPU avaient leurs propres caches L2 et L1. En général, sur les processeurs qui font ainsi, le partage ne touche que le cache de dernier niveau, le cache le plus gros et le plus proche de la mémoire, à savoir le cache L3 ou L4. Il est partagé entre tous les cœurs du CPU et le GPU intégré.
Mais faire ainsi pose des problèmes assez complexes à expliquer ici, ce qui fait que les processeurs modernes séparent les caches du GPU et ceux du CPU. Le GPU et le CPU ont chacun leurs propres caches L1 et L2, comme avant, mais aussi leurs propres caches L3 et L4. La taille des caches L3/L4 est souvent assez différente, avec des caches L3/L4 plus gros pour le processeur que pour le GPU. De plus, le design des caches L3/L4 est alors différent : ils vont à des fréquences différentes, sont alimentés par des tensions différentes, etc. De plus, le cache du CPU est optimisé pour un temps d'accès faible, alors que celui du GPU est optimisé pour un fort débit mémoire.
[[File:Caches sur un iGPU.png|centre|vignette|upright=2.5|Caches sur un iGPU]]
N'allez cependant pas croire que les GPU intégrés n'ont que des désavantages. Ils disposent d'un avantage bien spécifique : la '''''zero-overhead copy''''', terme barbare mais qui cache une réalité très simple.
Avec une mémoire dédiée, le processeur doit copier les données de la RAM système dans la RAM vidéo. Et ces copies ont un cout en performance. Les copies en question se font souvent avant de démarrer le rendu 3D, par exemple lors du chargement d'un niveau dans un jeu vidéo. C'est en partie elles qui se cachent derrière les temps de chargement des jeux vidéo modernes. Copier plusieurs gigas de données dans la VRAM prend un peu de temps. Mais elles peuvent se faire lors du rendu, bien que ce soit plus rare. Lors du rendu 2D, les copies lors du rendu sont cependant plus fréquentes.
Par contre, avec la mémoire unifié, les échanges de données entre CPU et GPU se font en écrivant/lisant des données dans la RAM partagée entre CPU et GPU. La carte vidéo peut lire les informations envoyées directement dans la RAM, via DMA (''Direct Memory Access''). Pas besoin de faire de copie d'une mémoire à une autre : le processeur envoie juste une commande du GPU, et celle-ci intègre l'adresse des données en RAM. Le chargement des textures, du tampon de commandes ou d'autres données du genre, est donc très rapide, presque instantané.
Les copies de données posent problème si le CPU et le GPU utilisent des caches séparés. Le problème se manifeste si le processeur écrit une donnée en RAM, qui est ensuite lue par le GPU. En clair, lors des fameuses copies de données mentionnées plus haut. Dans ce cas, le processeur va écrire dans son cache et non en mémoire RAM. Le cache contiendra les données les plus récentes, pas la RAM. Le GPU lira alors les données en mémoire RAM, qui ne sont pas les données valides. Pour éviter cela, il existe diverses mécanismes de cohérence des caches qui sont intégrés au processeur, mais ils ne sont pas utilisés pour le GPU. A la place, des mécanismes alternatifs, spécifique au GPU, sont utilisés.
==La mémoire vidéo dédiée==
Après avoir vu la mémoire unifiée, voyons maintenant la mémoire dédiée. Les GPU doivent souvent échanger des données avec le processeur, des données doivent être copiées de la mémoire RAM vers la mémoire vidéo. Cependant, le CPU peut aussi adresser directement la mémoire vidéo. Pour expliquer comment, il faut faire quelques rappels sur l'espace d'adressage du processeur.
===La mémoire vidéo est mappée dans l'espace d'adressage du CPU===
L''''espace d'adressage''' du processeur est l'ensemble des adresses utilisables par le processeur. Par exemple, un processeur 16 bits peut adresser 2^16 = 65536 adresses, l'ensemble de ces adresses forme son espace d'adressage. L'espace d'adressage n'est pas toujours égal à la mémoire réellement installée. S'il n'y a pas assez de RAM installée, des adresses seront inoccupées. De plus, une partie de l'espace d'adressage peut être détourné pour communiquer avec les périphériques, grâce à la technique des '''entrées-sorties mappées en mémoire'''.
Et c'est ce qui est fait pour le GPU : une partie des adresses est détournée vers le GPU. Typiquement un bloc d'adresse de la même taille que la mémoire vidéo est détournée : elles n'adressent plus de la RAM, mais la directement la mémoire vidéo de la carte graphique. En clair, le processeur voit la mémoire vidéo et peut lire ou écrire dedans directement.
[[File:Espace d'adressage classique avec entrées-sorties mappées en mémoire.png|centre|vignette|upright=2|Espace d'adressage classique avec entrées-sorties mappées en mémoire]]
Intuitivement, on se dit que toute la mémoire vidéo est visible par le CPU, mais le bus PCI, AGP ou PCI Express ont leur mot à dire. Le bus PCI permettait au CPU d'adresser une fenêtre de 256 mégaoctets de VRAM maximum, en raison d’une sombre histoire de configuration des ''Base Address Registers'' (BARs). Les registres BAR étaient utilisés pour gérer les transferts DMA, mais aussi pour l'adressage direct.
Le PCI Express était aussi dans ce cas avant 2008. La gestion de la mémoire vidéo était alors difficile, mais on pouvait adresser plus de 256 mégaoctets, en déplaçant la fenêtre de 256 mégaoctets dans la mémoire vidéo. Après 2008, la spécification du PCI-Express ajouta un support de la technologie ''resizable bar'', qui permet au processeur d’accéder directement à plus de 256 mégaoctets de mémoire vidéo, voire à la totalité de la mémoire vidéo.
===La mémoire virtuelle des GPUs dédiés===
Intuitivement, on se dit que la carte graphique n'a accès qu'à la mémoire vidéo dédiée et ne peut pas lire de données dans la mémoire système, la RAM de l'ordinateur. Les cartes graphiques intègrent presque toutes des technologies pour lire directement des données en RAM, sans forcément les copier en mémoire vidéo. Les technologies en question permettent à la carte graphique d'adresser plus de RAM qu'en a la mémoire vidéo. Par exemple, si la carte vidéo a 4 giga-octets de RAM, la carte graphique peut être capable d'en adresser 8 : 4 gigas en RAM vidéo, et 4 autres gigas en RAM système.
Les technologies de ce genre ressemblent beaucoup à la mémoire virtuelle des CPU, avec cependant quelques différences. La mémoire virtuelle permet à un processeur d'utiliser plus de RAM qu'il n'y en a d'installée dans l'ordinateur. Par exemple, elle permet au CPU de gérer 4 gigas de RAM sur un ordinateur qui n'en contient que trois, le gigaoctet de trop étant en réalité simulé par un fichier sur le disque dur. La technique est utilisée par tous les processeurs modernes. La mémoire virtuelle des GPUs dédiés fait la même chose, sauf que le surplus d'adresses n'est pas stockés sur le disque dur dans un fichier pagefile, mais est dans la RAM système. Pour le dire autrement, ces cartes dédiées peuvent utiliser la mémoire système si jamais la mémoire vidéo est pleine.
[[File:Mémoire virtuelle des cartes graphiques dédiées.png|centre|vignette|upright=2|Mémoire virtuelle des cartes graphiques dédiées]]
Pour que la carte graphique ait accès à la mémoire système, elle intègre un circuit appelé la '''''Graphics address remapping table''''', abrévié en GART. Cela vaut aussi bien pour les cartes graphiques utilisant le bus AGP que pour celles en PCI-Express. La GART est techniquement une une ''Memory Management Unit'' (MMU), à savoir un circuit spécialisé qui prend en charge la mémoire virtuelle. La dite MMU étant intégrée dans un périphérique d'entrée-sortie (IO), ici la carte graphique, elle est appelée une IO-MMU (''Input Output-MMU'').
Le GPU utilise la technique dite de la pagination, à savoir que la RAM est découpée en pages de taille fixe, généralement 4 kilo-octets. La taille eds pages n'est pas un problème, car cela n'a pas d'intérêt pour un GPU de lire ou écrire des petites données en RAM système, 4 kilo-octets est une bonne taille. La mémoire système comme la mémoire vidéo sont toutes deux découpées en pages de 4 kiloctets et les deux échangent des pages. Quand le GPU veut accéder à une page en RMA système, la page est copiée en mémoire vidéo. S'il n'y a pas assez de place en mémoire vidéo, une page en mémoire vidéo est rapatriée en RAM système. La page rapatriée en RAM système est choisie par un algorithme spécialisé. Le GPU échange donc des pages entre RAM système et mémoire vidéo.
La traduction des adresses virtuelles en adresses physique se fait au niveau de la page. Une adresse est coupée en deux parts : un numéro de page, et la position de la donnée dans la page. La position dans la page ne change pas lors de la traduction d'adresse, mais le numéro de page est lui traduit. Le numéro de page virtuel est remplacé par un numéro de page physique lors de la traduction.
Pour remplacer le numéro de page virtuel en numéro physique, il faut utiliser une table de translation, appelée la '''table des pages''', qui associe un numéro de page logique à un numéro de page physique. Le système d'exploitation dispose de sa table des pages, qui n'est pas accesible au GPU. Par contre, le GPU dispose d'une sorte de mini-table des pages, qui contient les associations page virtuelle-physique utiles pour traiter les commandes GPU, et rien d'autre. En clair, une sorte de sous-ensemble de la table des pages de l'OS, mais spécifique au GPU. La mini-table des pages est gérée par le pilote de périphérique, qui remplit la mini-table des pages. La mini-table des pages est mémorisée dans une mémoire intégrée au GPU, et précisément dans la MMU.
===Les transferts ''Direct Memory Access''===
Pour échanger des données entre la RAM et la mémoire vidéo, les GPU utilisent la technologie ''Direct Memory Access'', aussi appelée DMA. Elle permet à un périphérique de lire/écrire un bloc de mémoire RAM, sans intervention du processeur, par l'intermédiaire du bus PCI Express.
Pour cela, le GPU intègre un circuit dédié à la gestion des transferts DMA, appelé le '''contrôleur DMA''', qui lit des données en RAM système pour les copier en RAM vidéo (ou inversement, mais c'est plus rare). Précisément, le contrôleur DMA copie un bloc de mémoire, de données consécutives en mémoire, par exemple un bloc de 128 mégaoctets, un bloc de 64 kiloctets, ou autre. Le processeur configure le contrôleur DMA en lui indiquant l'adresse de départ du bloc de mémoire, sa taille, et quelques informations annexes. Le contrôleur DMA lit alors les données une par une, et les écrit dans la mémoire vidéo.
Le contrôleur DMA est souvent fusionné avec l'IO-MMU. En effet, il s'occupe de la copie des pages entre mémoire vidéo et RAM système. Le contrôleur DMA reçoit des adresses provenant du pilote de périphérique, qui sont des adresses virtuelles. Mais vu qu'il accède à la RAM système, il doit faire la traduction entre adresses virtuelles qu'il reçoit et adresses physiques qu'il émet, ce qui implique qu'il sert d'IO-MMU. D'ailleurs, le controleur DMA est celui qui s'occupe de copier les pages mémoire de 4 kilo-octets.
La technologie existait déjà sur certaines cartes graphiques au format PCI, mais la documentation est assez rare. La carte graphique NV1 de NVIDIA, leur toute première carte graphique, disposait d'un contrôleur DMA. Le ''driver'' de la carte graphique programmait le contrôleur DMA en utilisant les adresses fournies par les applications/logiciels. Et il s'agissait d'adresses virtuelles, non d'adresses physiques en mémoire RAM. Pour résoudre ce problème, le contrôleur DMA intégrait une MMU, une unité de traduction d'adresse, qui traduisait les adresses virtuelles fournies par les applications en adresse physique en mémoire système.
: Le fonctionnement de cette IOMMU est décrite dans le brevet "US5758182A : DMA controller translates virtual I/O device address received directly from application program command to physical i/o device address of I/O device on device bus", des inventeurs David S. H. Rosenthal et Curtis Priem.
[[File:Microarchitecture du GPU NV1 de NVIDIA.png|centre|vignette|upright=2|Microarchitecture du GPU NV1 de NVIDIA]]
La technologie s'est démocratisée avec le bus AGP, dont la fonctionnalité dite d'''AGP texturing'' permettait de lire ou écrire directement dans la mémoire RAM, sans passer par le processeur. D'ailleurs, la carte graphique Intel i740 n'avait pas de mémoire vidéo et se débrouillait uniquement avec la mémoire système. C'est l'AGP qui a introduit le GART, la fameuse IO-MMU mentionnée plus haut.
L'arrivée du bus PCI-Express ne changea pas la donne, si ce n'est que le bus était plus rapide, ce qui améliorait les performances. Au début, seules les cartes graphiques PCI-Express d'entrée de gamme pouvaient accéder à certaines portions de la mémoire RAM grâce à des technologies adaptées, comme le TurboCache de NVIDIA ou l'HyperMemory d'AMD. Mais la technologie s'est aujourd'hui étendue. De nos jours, toutes les cartes vidéos modernes utilisent la RAM système en plus de la mémoire vidéo, mais seulement en dernier recours, soit quand la mémoire vidéo est quasiment pleine, soit pour faciliter les échanges de données avec le processeur. C'est typiquement le pilote de la carte graphique qui décide ce qui va dans la mémoire vidéo et la mémoire système, et il fait au mieux de manière à avoir les performances optimales.
==La cohérence des caches sur un GPU==
Pour terminer ce chapitre, nous allons parler de la '''cohérence des caches'''. La cohérence des caches est un problème qui se manifeste à plusieurs niveaux, quand on parle d'un GPU. Mais la situation la plus courante est celle où le processeur échange des données avec la carte graphique.
===La cohérence des caches entre CPU et GPU===
Un ordinateur contient un processeur et un GPU, chacun avec leurs caches séparés. Le processeur ou le GPU peuvent alors modifier la donnée chacun dans leur cache. Le résultat est que la donnée en RAM, celle dans le cache du GPU et celle dans le cache du CPU, seront totalement différentes. Il y a donc une incohérence : une lecture à une adresse ne donnera pas le même résultat selon que la lecture vienne du CPU, du GPU ou d'un périphérique DMA. Alors qu'il idéalement, on voudrait que les caches soient cohérents, à savoir qu'ils contiennent tous la même copie d'une donnée, ou presque.
Le problème se manifeste aussi bien avec la mémoire unifiée qu'avec une mémoire vidéo séparée. Le schéma suivant illustre ce qui se passe avec la mémoire unifiée. Avec une mémoire vidéo séparée, il faut prendre en compte les échanges entre RAM système et mémoire vidéo, avec des transferts DMA.
[[File:Cohérence des caches entre CPU et GPU avec mémoire unifiée.png|centre|vignette|upright=2|Cohérence des caches entre CPU et GPU avec mémoire unifiée]]
La majorité des échanges entre CPU et GPU se font du CPU vers le GPU. Le CPU prépare des textures, un tampon de sommet et diverses informations, qu'il envoie au GPU pour que celui-ci fasse le rendu 3D. Les problèmes de cohérence des caches peuvent se faire à deux moments : quand le CPU écrit en mémoire RAM/vidéo, quand le GPU lit des données en mémoire vidéo. Voyons d'abord le second cas, puis le second.
Supposons que le CPU ait transféré les données dans la mémoire vidéo, avec un transfert DMA sur un GPU dédié. Une situation bien précise pose problème : quand un transfert DMA écrase des données devenues inutiles, pour les remplacer par des données utiles. C'est très fréquent, les pilotes graphiques libèrent souvent de la mémoire vidéo pour la réallouer immédiatement après, afin de ne pas gaspiller de VRAM. Sans intervention du GPU, le remplacement des données aura été fait en mémoire vidéo, pas dans les caches du GPU. Et tout accès ultérieur au cache renverra la donnée écrasée.
[[File:Cache incoherence write.svg|centre|vignette|upright=2|Cohérence des caches avec DMA.]]
Pour éviter cela, le GPU invalide ses caches en cas de transfert DMA. Par invalider, on veut dire que le cache est réinitialisé, mis à zéro, il est rendu vierge de toute donnée. Ainsi, tout accès mémoire ultérieur se fera en mémoire RAM sans passer par le cache. Les données lues depuis la RAM seront ensuite copiées dans le cache, mais ce seront les données valides écrites après le transfert DMA. Le contenu du cache est alors reconstitué au fur et à mesure des accès mémoire. L'invalidation est automatique sur les anciens GPU, elle est réalisée par le processeur de commande. Sur les GPU modernes, elle est réalisée par le programmeur, comme on va le voir dans la section immédiatement suivante.
La même chose a lieu, mais avec la mémoire unifiée. La mémoire unifiée n'implique pas de transfert DMA entre CPU et GPU, vu qu'il n'y a qu'une seule RAM unifiée. Par contre, le processeur écrit directement en mémoire RAM, mais les écritures ne sont pas propagées dans les caches du GPU. Pour corriger cela, lorsque le processeur envoie des données au GPU, il force le GPU à invalider ses caches. Il envoie une commande dédiée pour, qui précède les commandes liées au rendu 2D/3D/autres.
Au niveau du processeur, le processeur doit écrire les données dans la mémoire RAM, avant de faire le transfert DMA. Mais la présence de caches pose problème : les écritures peuvent être interceptées par le cache et ne pas être propagées en RAM. Pour éviter cela, les processeurs modernes marquent des blocs de mémoire comme "non-cacheables", à savoir que toute lecture/écriture dedans se fait sans passer par le cache. C'est une fonctionnalité très importante pour communiquer avec les périphériques. Pour les GPU dédiés/soudés, cela a un lien avec la mémoire vidéo mappée en mémoire. Plus haut, nous avions dit que la mémoire vidéo est visible dans l'espace d'adressage du processeur, à savoir qu'un bloc de mémoire est détourné pour adresser non pas la RAM, mais la mémoire vidéo. Et bien ce bloc de mémoire entier est marqué comme étant non-cacheable.
[[File:Cohérence des caches entre CPU et GPU avec mémoire unifiée, mécanismes.png|centre|vignette|upright=2|Cohérence des caches entre CPU et GPU avec mémoire unifiée, mécanismes]]
La situation peut être optimisée sur les GPU intégrés. Si le GPU est conçu pour, il n'y a pas besoin de marquer les données comme non-cacheables. Le cas le plus simple est celui où le CPU et le GPU partagent leur cache L3/L4. Dans ce cas, il n'y a qu'un seul cache L3/L4 qui ne contient qu'une seule copie valide, écrite par le CPU et lue par le GPU. Il faut juste garantir que la donnée soit lue par le GPU depuis le L3, mais c'est là une question d'inclusivité du cache, qui ne nous concerne pas ici. Si le CPU et le GPU ne partagent pas de cache, il suffit que le GPU puisse lire les caches du CPU. C'est la méthode utilisée sur l'APU Trinity d'AMD.
[[File:Cohérence des caches entre CPU et GPU intégré.png|centre|vignette|upright=2|Cohérence des caches entre CPU et GPU intégré]]
===La cohérence des caches entre processeurs de shaders===
Pour terminer, il faut voir la cohérence des caches entre processeurs de shaders. Une carte graphique moderne est, pour simplifier, un gros processeur multicœurs auquel on aurait rajouté des ROPs, les circuits de la rastérisation et les unités de textures. Il n'est donc pas étonnant que les problèmes rencontrés sur les processeurs multicœurs soient aussi présents sur les GPU, la cohérence des caches ne fait pas exception.
Pour simplifier les explications, nous allons partir du principe que chaque processeur de shaders a son propre cache de données. Prenons deux processeur de shaders qui ont chacun une copie d'une donnée dans leur cache. Si un processeur de shaders modifie sa copie de la donnée, l'autre ne sera pas mise à jour. L'autre processeur manipule donc une donnée périmée : il n'y a pas cohérence des caches.
[[File:Cohérence des caches.png|centre|vignette|upright=2|Cohérence des caches]]
La réalité est cependant plus complexe, dans le sens où il n'y a souvent pas un cache par processeur de shaders, mais une hiérarchie de cache assez complexe, avec un cache L1 par processeur de shaders, un cache L2 partagé entre plusieurs processeur de shaders, des caches partagés entre tous les processeur de shaders, etc. Certains GPU partagent leur cache L1 d’instructions entre plusieurs processeur de shaders, d'autres non. Mais le principe reste valide, tant qu'un cache n'est pas partagé entre tous les processeurs de shaders : un cache peut contenir une donnée invalide, à savoir qu'elle a été modifiée dans le cache d'un autre processeur de shaders.
Pour corriger ce problème, les ingénieurs ont inventé des '''protocoles de cohérence des caches''' pour détecter les données périmées et les mettre à jour. Mais autant ces techniques sont faisables sur des CPU avec un nombre limité de cœurs, autant elles sont impraticables avec un GPU contenant une centaine de cœurs. Heureusement, la cohérence des caches est un problème bien moins important sur les GPU que sur les CPU. En effet, le rendu 3D implique un parallélisme de données : des processeurs/cœurs différents sont censés travailler sur des données différentes. Il est donc rare qu'une donnée soit traitée en parallèle par plusieurs cœurs, et donc qu'elle soit copiée dans plusieurs caches.
En conséquence, les GPU se contentent d'une cohérence des caches assez light, gérée par le programmeur. Si jamais une opération peut mener à un problème de cohérence des caches, le programmeur doit gérer cette situation de lui-même. Pour cela, les GPU supportent des instructions machines spécialisées, qui vident les caches. Par vider les caches, on veut dire que leur contenu est rapatrié en mémoire RAM, et qu'ils sont réinitialisés. Les accès mémoire qui suivront l'invalidation trouveront un cache vide, et devront recharger leurs données depuis la RAM. Ainsi, si une lecture/écriture peut mener à un défaut de cohérence problématique, le programmeur insère une instruction qui invalide le cache, avant l'accès mémoire potentiellement problématique. Ainsi, on garantit que la donnée chargée/écrite est lue depuis la mémoire vidéo et donc qu'il s'agit d'une donnée correcte.
C'est cette technique qui est utilisée pour les caches de textures, pour supporter les techniques de ''render-to-texture''. Dans le chapitre précédent, on a vu que lorsque d'une texture est modifiée par le GPU, les caches de texture sont réinitialisés. Les opérations de ''render-to-texture'' étant assez rares, il vaut mieux faire cela que de rendre les caches de texture accesibles en écriture. Ce modèle d'invalidation du cache au besoin est parfaitement adapté. Les autres caches du GPU sont gérés avec le même principe. Pour les caches généralistes, certains GPU modernes commencent à implémenter des méthodes plus élaborées de cohérence des caches.
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Projet Review, Promotion, and Tenure à ScholCommLab
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Inba Kehoe pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Les directives en examen du rendement, de promotion et de titularisation ont été critiqués par certains comme des obstacles institutionnels qui ralentissent la transition vers science ouverte (voir [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Film Paywall : The Business of Scholarship|Le film ''Paywall: The Business of Scholarship'']] et [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/partner-response-to-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management/ Partner Response to Tri-Agency Statement of Principles on Digital Data Management]. [https://www.scholcommlab.ca/research/rpt-project/ Le Project « Review, Promotion, and Tenure (RPT) »] analyse les documents liés provenant d’universités américaines et canadiennes afin de déterminer comment la publication en libre accès et à l’abonnement sont encouragés et en quoi l’incitation influe sur la science ouverte.
Le projet est basé au [https://www.scholcommlab.ca/ ScholCommLab] et dirigé par Juan Pablo Alperin, membre du partenariat INKE, qui est également Directeur de Faculté Associé du Public Knowledge Project et membre de le Canadian Institute for Studies in Publishing (CISP). Le projet découle de la recherche du ScholCommLab sur la science ouverte, dans laquelle les directives RPT étaient souvent citées comme des obstacles (Fleerackers 2018; Schimanski et Alperin 2018, 3).
Le projet RPT comporte deux phases. Au cours de la première phase, l’équipe du projet a analysé plus de 850 documents de 129 universités américaines et canadiennes décrivant les directives « RPT » au niveau des établissements et des départements. La méthode de l’étude est décrite en détail dans Alperin et al. 2018a et [https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE l'ensemble de données a été publié] (Alperin et al. 2018b). La deuxième phase du projet, actuellement en cours, consiste à interroger les professeurs de ces établissements sur leur interprétation des lignes directrices et leur incidence sur leur travail (Fleerackers 2018).
Trois publications issues de la première phase du projet soulignent ses principales conclusions, notamment un désalignement entre les missions publiques des universités et les structures d’incitation décrites dans leurs documents « RPT », la reconnaissance de recherche de haute qualité comme facteur le plus important dans les évaluations de RPT et le défi de mesurer la qualité, et la fréquence à laquelle les documents RPT fort référence à des metrics tels que le facteur d'impact de la revue, et à quel effet.
Dans la première publication, [https://elifesciences.org/articles/42254 « How Significant are the Public Dimensions of Faculty Work in Review, Promotion, and Tenure Documents? »], Alperin, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Gustavo Fischman, Meredith Niles et Erin McKiernan ont lu les documents de 850 RPT rassemblés dans le cadre de la première phase du projet contre les missions publiques déclarées des universités. Ils identifient les tensions entre ces missions publiques et les types de résultats de recherche les plus valorisés, en fonction de la manière dont ces résultats sont récompensés (2018a). Ils constatent que, parmi les trois dimensions du travail du corps professoral—recherche, enseignement et service—le travail qui profite au public est le plus souvent classé comme service et est donc le moins valorisé aux fins du RPT. Les travaux qui bénéficient spécifiquement à la communauté universitaire, tels que la publication d’articles de revues, sont particulièrement appréciés. Parce que les articles publié en accès libre remplissent à la fois la mission publique de l'université et servent la communauté universitaire, Alperin et al. identifier l’absence d’incitation à ce mode d'édition comme une chance manquée significative (2018a, 25).
Dans la deuxième publication du project, [https://f1000research.com/articles/7-1605/v1 « The Evaluation of Scholarship in Academic Promotion and Tenure Processes: Past, Present, and Future »], Schimanski et Alperin (2018) examine la littérature existante sur les procédures RPT dans les universités américaines et canadiennes. Comme Alperin et al. (2018a), cette enquête révèle que la recherche a tendance à peser davantage dans les évaluations RPT, même si de nombreux professeurs consacrent la majeure partie de leur temps à l'enseignement et aux services. Les auteurs notent qu’une plus grande transparence sur le mode d’évaluation de la recherche pourrait résoudre certains des problèmes auxquels sont confrontés les universitaires et la communication universitaire. Schimanski et Alperin analysent à cet effet les documents du corpus de recherche du Project RPT afin d’aider les chercheurs à comprendre le fonctionnement du système (2018, 3). L’article souligne que, bien que la qualité perçue de la recherche soit importante pour le processus d’évaluation, faute de moyens claires et cohérentes d’évaluation de la qualité de la recherche, les metrics comme le prestige de la revue et le facteur d'impact des revues savantes sont utilisé, même s’il est largement reconnu que ces problèmes sont problématiques.
Enfin, dans las troisième publication du project RPT, « Use of the Journal Impact Factor in Academic Review, Promotion, and Tenure Evaluations », McKiernan, Schimanski, Nieves, L. Matthias, Niles et Alperin (2019) examinent la fréquence et le contexte dans lesquels le facteur d’impact de la revue est mentionné dans le corpus des documents RPT. Ils signalent que le facteur d’impact est largement utilisé comme indicateur indirect pour évaluer la qualité de la recherche, de manière explicite et implicite, même si les données factuelles laissent à penser qu’il n’ya aucune relation entre le facteur d’impact d’une publication et la qualité de la recherche publiée. L’article reprend les appels de DORA et d’autres initiatives similaires en faveur d’utilisation plus responsable de ces métriques et de l'utilisation de métriques alternatives pour le RPT.
==Réception du projet==
Comme le souligne Inba Kehoe des bibliothèques de l’Université de Victoria, la recherche financée et les publications dans des revues savantes sont prestigieuses et dominante dans les processus de répétition, car les dollars consacrés à la recherche et le nombre de publications sont faciles à mesurer et à compter. L’évaluation par les pairs est au cœur de pratique savante et constitue un filtre important pour reconnaître la qualité académique.
Comme indiqué sur la page des [https://www.scholcommlab.ca/media/ Médias] du ScholCommLab, les conclusions du projet RPT ont été largement couvertes par la presse universitaire, notamment le [https://peerj.com/blog/post/115284881434/the-impact-of-the-journal-impact-factor-in-review-tenure-promotion/ ''Peer J Blog''], le ''Times Higher Education'', le ''Chronicle of Higher Education'' en [https://www.chronicle.com/article/Do-Universities-Value-Public/244748 2018] et [https://www.chronicle.com/interactives/Trend19-OpenAccess-Side 2019], [https://www.insidehighered.com/quicktakes/2018/10/05/promotion-standards-and-public-engagement ''Inside Higher Ed''], et [https://www.nature.com/articles/d41586-018-06906-z ''Nature'']. [https://etcl.uvic.ca/2019/04/09/2019-20-honorary-resident-wikipedian-dr-erin-glass/ Le wikipédien honoraire en residence 2018–2019, Erin Glass], dans un chapitre de sa livre consacré aux le science ouverte, note que la partage de la recherche avec la communauté est une partie importante de la mission d’une université, et cite les résultats du projet RPT comme étant importants dans le débat sur la divergence entre les universités missions et pratiques (1), et fait référence aux conclusions du projet RPT comme étant importantes pour la discussion sur la divergence entre les missions et les pratiques des universités.
==Pertinence pour le libre accès==
Les résultats du projet RPT sont jusqu’à présent significatifs dans le contexte du science ouverte dans son ensemble, car, comme le soulignent Schimanski et Alperin (2018), les structures d’incitation mises en place par les facultés et les départments constituent l’un des principaux obstacles à libre accés (3). Bien que de plus en plus d’universités adoptent les pratiques de libre accès, les directives RPT tardent à se rattraper (Fleerackers 2018). Libre accès n’est mentionnée que dans 5% des documents RPT, souvent de manière négative, généralement en guise d’avertissement sur les revues prédatrices. Aucun des documents RPT examinés n’encourage les professeurs à publier leurs travaux en libre accès (Alperin et al. 2018a, Fleerackers 2018). Parce que les pratiques RPT informent où et comment les professeurs publient leurs travaux, l’équipe de projet affirme que changer ces politiques aurait des effets importants (Schimanski et Alperin, 2018, 10). Kehoe soutient que les pratiques de libre accès exigent de ré-imaginer non seulement ce qui constitue les travaux savants, mais également des critères d’évaluation appropriés. Un modèle universel ne fonctionnera pas dans les circonstances. La recherche d’un moyen équitable d’évaluer et de créditer les chercheurs publiquement engagés, parallèlement aux pratiques existantes, profitera à tous les chercheurs de l’enseignement supérieur.
==Ouvrages Cités==
*Alperin, Juan Pablo, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Gustavo E. Fischman, Meredit T. Niles, et Erin C. McKiernan. 2018a. « How Significant are the Public Dimensions of Faculty Work in Review, Promotion, and Tenure Documents? » ''ELife''. [https://elifesciences.org/articles/42254 https://elifesciences.org/articles/42254].
*Alperin, Juan Pablo, Carol Muñoz Nieves, Lesley Schimanski, Erin C. McKiernan, et Meredith T. Niles. 2018b. ''Terms and Concepts found in Tenure and Promotion Guidelines from the US and Canada'', Version 3.0. ''Harvard Dataverse'', [https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE https://doi.org/10.7910/DVN/VY4TJE].
*Fleerackers, Alice. 2018. « Preliminary Findings from the Review, Promotion, and Tenure Study ». ''ScholCommLab Blog'', 30 mai 2018, [https://www.scholcommlab.ca/2018/05/30/preliminary-findings-from-the-review-promotion-and-tenure-study/ https://www.scholcommlab.ca/2018/05/30/preliminary-findings-from-the-review-promotion-and-tenure-study/].
*Glass, Erin Rose, et Micah Vandegrift. « Public Scholarship in Practice and Philosophy » (pré-publication). ''CORE'', ''Humanities Commons'', 2018, [http://dx.doi.org/10.17613/g64d-gd16 http://dx.doi.org/10.17613/g64d-gd16].
*McKiernan, Erin C., Carol Muñoz Nieves, L. Matthias, Meredith T. Niles, et Juan Pablo Alperin. 2019. « Use of the Journal Impact Factor in Academic Review, Promotion, and Tenure Evaluations ». ''PeerJ Preprints'' 7:e27638v2, [https://doi.org/10.7287/peerj.preprints.27638v2 10.7287/peerj.preprints.27638v2].
*Schimanski, Lesley A. et Juan Pablo Alperin. 2018. « The Evaluation of Scholarship in Academic Promotion and Tenure Processes: Past, Present, and Future » [version 1; évalué par les pairs: 2 approuvée]. ''F1000Research'' 7:1605, [https://f1000research.com/articles/7-1605/v1 https://f1000research.com/articles/7-1605/v1].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Lisa Goddard pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.
En tant qu’outil ouvert, non propriétaire, international et non spécifique de discipline pour identifier les chercheurs, l’identifiant ORCID est une composante importante de l'infrastructure de recherche numérique. Pour plus d'informations sur les ID ORCID, voir l'observation [[Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]].
En septembre 2019, le groupe de travail des bailleurs de fonds d'ORCID - un groupe international d'organisations de financement de la recherche, y compris les organismes des trois conseils du Canada (IRSC, CRSNG et CRSH) et l'Australian Research Council - a publié trois rapports proposant des recommandations aux chercheurs, aux institutions et à ORCID sur intégrer ORCID dans les flux de travail de financement.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORCID_and_Grant_DOIs_Engaging_the_Community_to_Ensure_Openness_and_Transparency_of_Funding_Information/9105101 ORCID and grant DOIs : Engaging the community to ensure openness and transparency of funding information] » recommande l'utilisation d'identifiants ORCID pour les chercheurs, des DOI pour les subventions individuelles et de Crossref ou d'un autre outil similaire pour mettre à jour automatiquement les enregistrements ORCID avec des informations de financement afin de réduire les fardeaux administratifs.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 ORBIT: Grant application data field survey report] » présente les résultats d'une enquête sur les champs de données utilisés dans les demandes de subvention par rapport aux champs utilisés dans les enregistrements ORCID. Il souligne la nécessité pour ORCID, en tant que plate-forme ouverte, de prendre en compte la confidentialité des utilisateurs lors de l'intégration avec des applications qui, par exemple, demandent le sexe et la citoyenneté des candidats.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 ORBIT funder reporting survey report] » se concentre sur la façon dont les enregistrements ORCID pourraient s'intégrer aux flux de travail de rapports sur les subventions. Il constate que l'utilisation d'intégration ORCID pour automatiser certaines parties du processus de rapport améliorerait la fiabilité des données et libérerait des ressources pour l'analyse des informations qualitatives.
Ce diagramme (en anglais) résume le flux de travail recommandé pour les rapports :
Source: [https://members.orcid.org/cc-funders https://members.orcid.org/cc-funders]
==Des identifiants ORCID et la communauté INKE==
Plusieurs membres du partenariat INKE participent aux initiatives ORCID. [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html Le consortium australien ORCID] compte 41 membres institutionnels, dont l'Université Edith Cowan et l'Université Western Sydney, qui font tous deux partie des communautés INKE et [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS]. Le consortium promeut et soutient l'engagement d'ORCID au sein de la communauté de recherche australienne. [https://orcid-ca.org/fr/node/4 ORCID-CA], le consortium ORCID au Canada, compte 35 membres institutionnels et un groupe de travail d'institutions et d'autres intervenants, dont plusieurs partenaires INKE: CARL – ABRC, CRKN – RCDR, Calcul Canada et PKP. Lisa Goddard (bibliothèques de l’Université de Victoria), l'actuelle présidente du [https://orcid-ca.org/fr/node/16 comité consultatif d’ORCID-CA], note que le comité rassemble des organismes de financement, des fournisseurs d’infrastructures, des instituts de recherche et des éditeurs pour soutenir et encourager l’adoption d’ORCID comme identificateur de recherche définitif au Canada.
==Intégration d'ORCID dans la communauté universitaire élargie==
Les organismes de financement s'engagent de plus en plus avec ORCID. Actuellement, 34 bailleurs de fonds internationaux sont [https://orcid.org/members membres d’ORCID], dont l'Australian Research Council et l'Australian National Health and Medical Research Council, et 11 organismes de financement ont signé [https://orcid.org/organizations/funders/open-letter une lettre ouverte] en tant qu'engagement public à mettre en œuvre les identifiants ORCID. Au Canada, certains ont suggéré d'intégrer les identifiants ORCID au CV commun canadien, tel que rapporté dans ''Affaires universitaires'' en [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/le-cv-commun-canadien-passe-au-crible/?_ga=2.255693064.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2017] et [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/des-chercheurs-reclament-labandon-du-cv-commun-canadien/?_ga=2.218520473.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2019]. Comme le note Goddard, rationaliser le partage d’informations entre les chercheurs, les éditeurs, les institutions et les organisms de financement – et alléger le fardeau administrafit des chercheurs – est l’un des principaux objectifs d’ORCID.
L'intégration avec les flux de publication augmente également. À ce jour, [https://orcid.org/content/requiring-orcid-publication-workflows-open-letter 80 éditeurs] à travers le monde et dans diverses disciplines - dont PLOS, Wiley, Wellcome Open Research, Springer Nature et SAGE - demandent aux auteurs de fournir des identifiants ORCID, et beaucoup d'autres l'encouragent fortement. La réponse à cette exigence des auteurs a été extrêmement positive (Meadows et Haak 2017).
==Intégration des identifiants ORCID et la science ouverte==
L'ouverture est l'une des valeurs fondamentales d'ORCID, et les identifiants ORCID sont importants dans l'écosystème de la science ouverte comme moyen de rendre les chercheurs et leur travail « FAIR »: trouvables, accessibles, réutilisables et interopérables (Brodeur 2018). Le projet [https://orcid.org/organizations/funders/orbit ORBIT] vise à optimiser une infrastructure ouverte qui soutient la science ouverte en réduisant la charge administrative et en rendant les informations de recherche plus transparentes, plus précises et plus interopérables. Cela dit, Goddard souligne que les chercheurs contrôlent les informations de leur profil, y compris des information incluses et comment elles sont partagées, ainsi que l’ouverture de leur profil.
Parce qu'ils reconnaissent que l'écosystème de recherche comprend plus que de simples résultats publiés couramment identifiés par les DOI, les identifiants ORCID sont importants pour l'évaluation de la recherche au-delà des métriques de citation conventionnelles (Haak et al.2018). Étant ouverts et interopérables, les identifiants ORCID sont importants pour suivre et signaler la recherche ouvertes grâce à l'intégration avec altmetrics, par exemple, et en permettant aux bailleurs de fonds de suivre efficacement la conformité avec leurs politiques libre accès (Brown et al 2019; voir l’observation [[Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Conformité à la politique de libre accès au Canada|Comformité à la politique de libre accès au Canada]]).
==Ouvrages citées==
*Brodeur, Jason. 2018. ''Open Scholarship: Requirements and Resources: Open Access, Open Data, Open Identifiers''. Bibliothèques de l’Université McMaster. http://hdl.handle.net/11375/22596.
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT: Grant Application Data Field Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617].
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT Funder Reporting Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240].
*Haak, Laurel L. Alice Meadows et Josh Brown. 2018. « Using ORCID, DOI, and Other Open Identifiers in Research Evaluation ». ''Frontiers in Research Metrics and Analytics'' 3, article 28 (octobre 2018). [https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028 https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028].
*L’ORBIT Funder Working Group. 2019. ''ORCID and Grant DOIs: Engaging the Community to Ensure Openness and Transparency of Funding Information''. juillet 2019. [https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1 https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2019. ''Use of ORCID in the Funding Cycle''. Figshare. [https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869 https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2017. « ORCID Open Letter – One Year On Report ». 14 decembre 2017. [https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1 https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Lisa Goddard pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.
En tant qu’outil ouvert, non propriétaire, international et non spécifique de discipline pour identifier les chercheurs, l’identifiant ORCID est une composante importante de l'infrastructure de recherche numérique. Pour plus d'informations sur les ID ORCID, voir l'observation [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]].
En septembre 2019, le groupe de travail des bailleurs de fonds d'ORCID - un groupe international d'organisations de financement de la recherche, y compris les organismes des trois conseils du Canada (IRSC, CRSNG et CRSH) et l'Australian Research Council - a publié trois rapports proposant des recommandations aux chercheurs, aux institutions et à ORCID sur intégrer ORCID dans les flux de travail de financement.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORCID_and_Grant_DOIs_Engaging_the_Community_to_Ensure_Openness_and_Transparency_of_Funding_Information/9105101 ORCID and grant DOIs : Engaging the community to ensure openness and transparency of funding information] » recommande l'utilisation d'identifiants ORCID pour les chercheurs, des DOI pour les subventions individuelles et de Crossref ou d'un autre outil similaire pour mettre à jour automatiquement les enregistrements ORCID avec des informations de financement afin de réduire les fardeaux administratifs.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 ORBIT: Grant application data field survey report] » présente les résultats d'une enquête sur les champs de données utilisés dans les demandes de subvention par rapport aux champs utilisés dans les enregistrements ORCID. Il souligne la nécessité pour ORCID, en tant que plate-forme ouverte, de prendre en compte la confidentialité des utilisateurs lors de l'intégration avec des applications qui, par exemple, demandent le sexe et la citoyenneté des candidats.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 ORBIT funder reporting survey report] » se concentre sur la façon dont les enregistrements ORCID pourraient s'intégrer aux flux de travail de rapports sur les subventions. Il constate que l'utilisation d'intégration ORCID pour automatiser certaines parties du processus de rapport améliorerait la fiabilité des données et libérerait des ressources pour l'analyse des informations qualitatives.
Ce diagramme (en anglais) résume le flux de travail recommandé pour les rapports :
Source: [https://members.orcid.org/cc-funders https://members.orcid.org/cc-funders]
==Des identifiants ORCID et la communauté INKE==
Plusieurs membres du partenariat INKE participent aux initiatives ORCID. [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html Le consortium australien ORCID] compte 41 membres institutionnels, dont l'Université Edith Cowan et l'Université Western Sydney, qui font tous deux partie des communautés INKE et [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS]. Le consortium promeut et soutient l'engagement d'ORCID au sein de la communauté de recherche australienne. [https://orcid-ca.org/fr/node/4 ORCID-CA], le consortium ORCID au Canada, compte 35 membres institutionnels et un groupe de travail d'institutions et d'autres intervenants, dont plusieurs partenaires INKE: CARL – ABRC, CRKN – RCDR, Calcul Canada et PKP. Lisa Goddard (bibliothèques de l’Université de Victoria), l'actuelle présidente du [https://orcid-ca.org/fr/node/16 comité consultatif d’ORCID-CA], note que le comité rassemble des organismes de financement, des fournisseurs d’infrastructures, des instituts de recherche et des éditeurs pour soutenir et encourager l’adoption d’ORCID comme identificateur de recherche définitif au Canada.
==Intégration d'ORCID dans la communauté universitaire élargie==
Les organismes de financement s'engagent de plus en plus avec ORCID. Actuellement, 34 bailleurs de fonds internationaux sont [https://orcid.org/members membres d’ORCID], dont l'Australian Research Council et l'Australian National Health and Medical Research Council, et 11 organismes de financement ont signé [https://orcid.org/organizations/funders/open-letter une lettre ouverte] en tant qu'engagement public à mettre en œuvre les identifiants ORCID. Au Canada, certains ont suggéré d'intégrer les identifiants ORCID au CV commun canadien, tel que rapporté dans ''Affaires universitaires'' en [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/le-cv-commun-canadien-passe-au-crible/?_ga=2.255693064.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2017] et [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/des-chercheurs-reclament-labandon-du-cv-commun-canadien/?_ga=2.218520473.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2019]. Comme le note Goddard, rationaliser le partage d’informations entre les chercheurs, les éditeurs, les institutions et les organisms de financement – et alléger le fardeau administrafit des chercheurs – est l’un des principaux objectifs d’ORCID.
L'intégration avec les flux de publication augmente également. À ce jour, [https://orcid.org/content/requiring-orcid-publication-workflows-open-letter 80 éditeurs] à travers le monde et dans diverses disciplines - dont PLOS, Wiley, Wellcome Open Research, Springer Nature et SAGE - demandent aux auteurs de fournir des identifiants ORCID, et beaucoup d'autres l'encouragent fortement. La réponse à cette exigence des auteurs a été extrêmement positive (Meadows et Haak 2017).
==Intégration des identifiants ORCID et la science ouverte==
L'ouverture est l'une des valeurs fondamentales d'ORCID, et les identifiants ORCID sont importants dans l'écosystème de la science ouverte comme moyen de rendre les chercheurs et leur travail « FAIR »: trouvables, accessibles, réutilisables et interopérables (Brodeur 2018). Le projet [https://orcid.org/organizations/funders/orbit ORBIT] vise à optimiser une infrastructure ouverte qui soutient la science ouverte en réduisant la charge administrative et en rendant les informations de recherche plus transparentes, plus précises et plus interopérables. Cela dit, Goddard souligne que les chercheurs contrôlent les informations de leur profil, y compris des information incluses et comment elles sont partagées, ainsi que l’ouverture de leur profil.
Parce qu'ils reconnaissent que l'écosystème de recherche comprend plus que de simples résultats publiés couramment identifiés par les DOI, les identifiants ORCID sont importants pour l'évaluation de la recherche au-delà des métriques de citation conventionnelles (Haak et al.2018). Étant ouverts et interopérables, les identifiants ORCID sont importants pour suivre et signaler la recherche ouvertes grâce à l'intégration avec altmetrics, par exemple, et en permettant aux bailleurs de fonds de suivre efficacement la conformité avec leurs politiques libre accès (Brown et al 2019; voir l’observation [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs/Conformité à la politique de libre accès au Canada|Comformité à la politique de libre accès au Canada]]).
==Ouvrages citées==
*Brodeur, Jason. 2018. ''Open Scholarship: Requirements and Resources: Open Access, Open Data, Open Identifiers''. Bibliothèques de l’Université McMaster. http://hdl.handle.net/11375/22596.
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT: Grant Application Data Field Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617].
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT Funder Reporting Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240].
*Haak, Laurel L. Alice Meadows et Josh Brown. 2018. « Using ORCID, DOI, and Other Open Identifiers in Research Evaluation ». ''Frontiers in Research Metrics and Analytics'' 3, article 28 (octobre 2018). [https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028 https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028].
*L’ORBIT Funder Working Group. 2019. ''ORCID and Grant DOIs: Engaging the Community to Ensure Openness and Transparency of Funding Information''. juillet 2019. [https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1 https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2019. ''Use of ORCID in the Funding Cycle''. Figshare. [https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869 https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2017. « ORCID Open Letter – One Year On Report ». 14 decembre 2017. [https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1 https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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/* Intégration des identifiants ORCID et la science ouverte */
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter (avec des remerciements à Lisa Goddard pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.
En tant qu’outil ouvert, non propriétaire, international et non spécifique de discipline pour identifier les chercheurs, l’identifiant ORCID est une composante importante de l'infrastructure de recherche numérique. Pour plus d'informations sur les ID ORCID, voir l'observation [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]].
En septembre 2019, le groupe de travail des bailleurs de fonds d'ORCID - un groupe international d'organisations de financement de la recherche, y compris les organismes des trois conseils du Canada (IRSC, CRSNG et CRSH) et l'Australian Research Council - a publié trois rapports proposant des recommandations aux chercheurs, aux institutions et à ORCID sur intégrer ORCID dans les flux de travail de financement.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORCID_and_Grant_DOIs_Engaging_the_Community_to_Ensure_Openness_and_Transparency_of_Funding_Information/9105101 ORCID and grant DOIs : Engaging the community to ensure openness and transparency of funding information] » recommande l'utilisation d'identifiants ORCID pour les chercheurs, des DOI pour les subventions individuelles et de Crossref ou d'un autre outil similaire pour mettre à jour automatiquement les enregistrements ORCID avec des informations de financement afin de réduire les fardeaux administratifs.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 ORBIT: Grant application data field survey report] » présente les résultats d'une enquête sur les champs de données utilisés dans les demandes de subvention par rapport aux champs utilisés dans les enregistrements ORCID. Il souligne la nécessité pour ORCID, en tant que plate-forme ouverte, de prendre en compte la confidentialité des utilisateurs lors de l'intégration avec des applications qui, par exemple, demandent le sexe et la citoyenneté des candidats.
* Le rapport « [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 ORBIT funder reporting survey report] » se concentre sur la façon dont les enregistrements ORCID pourraient s'intégrer aux flux de travail de rapports sur les subventions. Il constate que l'utilisation d'intégration ORCID pour automatiser certaines parties du processus de rapport améliorerait la fiabilité des données et libérerait des ressources pour l'analyse des informations qualitatives.
Ce diagramme (en anglais) résume le flux de travail recommandé pour les rapports :
Source: [https://members.orcid.org/cc-funders https://members.orcid.org/cc-funders]
==Des identifiants ORCID et la communauté INKE==
Plusieurs membres du partenariat INKE participent aux initiatives ORCID. [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html Le consortium australien ORCID] compte 41 membres institutionnels, dont l'Université Edith Cowan et l'Université Western Sydney, qui font tous deux partie des communautés INKE et [https://inke.ca/projects/canadian-australian-partnership-for-open-scholarship/ CAPOS]. Le consortium promeut et soutient l'engagement d'ORCID au sein de la communauté de recherche australienne. [https://orcid-ca.org/fr/node/4 ORCID-CA], le consortium ORCID au Canada, compte 35 membres institutionnels et un groupe de travail d'institutions et d'autres intervenants, dont plusieurs partenaires INKE: CARL – ABRC, CRKN – RCDR, Calcul Canada et PKP. Lisa Goddard (bibliothèques de l’Université de Victoria), l'actuelle présidente du [https://orcid-ca.org/fr/node/16 comité consultatif d’ORCID-CA], note que le comité rassemble des organismes de financement, des fournisseurs d’infrastructures, des instituts de recherche et des éditeurs pour soutenir et encourager l’adoption d’ORCID comme identificateur de recherche définitif au Canada.
==Intégration d'ORCID dans la communauté universitaire élargie==
Les organismes de financement s'engagent de plus en plus avec ORCID. Actuellement, 34 bailleurs de fonds internationaux sont [https://orcid.org/members membres d’ORCID], dont l'Australian Research Council et l'Australian National Health and Medical Research Council, et 11 organismes de financement ont signé [https://orcid.org/organizations/funders/open-letter une lettre ouverte] en tant qu'engagement public à mettre en œuvre les identifiants ORCID. Au Canada, certains ont suggéré d'intégrer les identifiants ORCID au CV commun canadien, tel que rapporté dans ''Affaires universitaires'' en [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/le-cv-commun-canadien-passe-au-crible/?_ga=2.255693064.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2017] et [https://www.affairesuniversitaires.ca/actualites/actualites-article/des-chercheurs-reclament-labandon-du-cv-commun-canadien/?_ga=2.218520473.1450341638.1575569860-1577132638.1540501537 2019]. Comme le note Goddard, rationaliser le partage d’informations entre les chercheurs, les éditeurs, les institutions et les organisms de financement – et alléger le fardeau administrafit des chercheurs – est l’un des principaux objectifs d’ORCID.
L'intégration avec les flux de publication augmente également. À ce jour, [https://orcid.org/content/requiring-orcid-publication-workflows-open-letter 80 éditeurs] à travers le monde et dans diverses disciplines - dont PLOS, Wiley, Wellcome Open Research, Springer Nature et SAGE - demandent aux auteurs de fournir des identifiants ORCID, et beaucoup d'autres l'encouragent fortement. La réponse à cette exigence des auteurs a été extrêmement positive (Meadows et Haak 2017).
==Intégration des identifiants ORCID et la science ouverte==
L'ouverture est l'une des valeurs fondamentales d'ORCID, et les identifiants ORCID sont importants dans l'écosystème de la science ouverte comme moyen de rendre les chercheurs et leur travail « FAIR »: trouvables, accessibles, réutilisables et interopérables (Brodeur 2018). Le projet [https://orcid.org/organizations/funders/orbit ORBIT] vise à optimiser une infrastructure ouverte qui soutient la science ouverte en réduisant la charge administrative et en rendant les informations de recherche plus transparentes, plus précises et plus interopérables. Cela dit, Goddard souligne que les chercheurs contrôlent les informations de leur profil, y compris des information incluses et comment elles sont partagées, ainsi que l’ouverture de leur profil.
Parce qu'ils reconnaissent que l'écosystème de recherche comprend plus que de simples résultats publiés couramment identifiés par les DOI, les identifiants ORCID sont importants pour l'évaluation de la recherche au-delà des métriques de citation conventionnelles (Haak et al.2018). Étant ouverts et interopérables, les identifiants ORCID sont importants pour suivre et signaler la recherche ouvertes grâce à l'intégration avec altmetrics, par exemple, et en permettant aux bailleurs de fonds de suivre efficacement la conformité avec leurs politiques libre accès (Brown et al 2019; voir l’observation [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|Comformité à la politique de libre accès au Canada]]).
==Ouvrages citées==
*Brodeur, Jason. 2018. ''Open Scholarship: Requirements and Resources: Open Access, Open Data, Open Identifiers''. Bibliothèques de l’Université McMaster. http://hdl.handle.net/11375/22596.
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT: Grant Application Data Field Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Grant_Application_Data_Field_Survey_Report/9114617].
*Brown, Josh, Tom Demeranville, Laurel L. Haak et Alice Meadows. 2019. ''ORBIT Funder Reporting Survey Report''. juillet 2019. [https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240 https://orcid.figshare.com/articles/ORBIT_Funder_Reporting_Survey_Report/9149240].
*Haak, Laurel L. Alice Meadows et Josh Brown. 2018. « Using ORCID, DOI, and Other Open Identifiers in Research Evaluation ». ''Frontiers in Research Metrics and Analytics'' 3, article 28 (octobre 2018). [https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028 https://doi.org/10.3389/frma.2018.00028].
*L’ORBIT Funder Working Group. 2019. ''ORCID and Grant DOIs: Engaging the Community to Ensure Openness and Transparency of Funding Information''. juillet 2019. [https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1 https://doi.org/10.23640/07243.9105101.v1].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2019. ''Use of ORCID in the Funding Cycle''. Figshare. [https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869 https://orcid.figshare.com/articles/Use_of_ORCID_in_the_Funding_Cycle/9807869].
*Meadows, Alice, et Laurel Haak. 2017. « ORCID Open Letter – One Year On Report ». 14 decembre 2017. [https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1 https://doi.org/10.6084/m9.figshare.4828312.v1].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/NOIRN et la stratégie canadienne d’infrastructure de recherche numérique
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''Cette observation a été écrite par Caroline Winter (avec des remerciements á Jonathan Bengtson et Janet Halliwell pour ses commentaires et contributions), pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Tel que rapporté dans « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Comment le budget fédéral de 2018 affecte la recherche au Canada|Comment le budget fédéral 2018 affecte la recherche au Canada]] », le budget fédéral 2018 du gouvernement du Canada prévoyait 572,5 millions de dollars pour financer une stratégie d'infrastructure de recherche numérique (IRN). Cette stratégie prend en charge la gestion des données, les logiciels de recherche, le calcul informatique de pointe pour la recherche (CIP) et d'autres infrastructures de recherche numérique au Canada.
La [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil stratégie IRN], un programme [https://www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/fra/accueil d'Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE) Canada], comprend cinq éléments clés:
* Fourniture de 375 millions de dollars pour financer une nouvelle organisation nationale de IRN non lucratif
* Investissement de 145 millions de dollars dans [https://www.canarie.ca/fr/ CANARIE]
* Investissement de 50 millions de dollars pour accroître la capacité de le CIP dans les cinq sites hôtes nationaux existants : l'Université McGill, l'Université Simon Fraser, l'Université de Toronto, l'Université de Victoria et l'Université de Waterloo
* Soutien continu à un personnel hautement qualifié dans le domaine de l’IRN
* Clarifier les rôles des intervenants provinciaux et institutionnels de l'IRN (gouvernement du Canada 2019a).
La création d'une nouvelle organisation IRN restructurera le paysage IRN au Canada, rationalisant le système existant et ajoutant une couche nationale.
==La nouvelle organisation DRI (NDRIO – NOIRN)==
La création d'une nouvelle organisation nationale d’IRN est le fondement de la stratégie d’IRN. En réponse à l'appel à propositions lancé en avril 2019, le Regroupement des universités de recherche du Canada U15 a [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/04/Message-to-members-DRI-Draft-April15.pdf annoncé la création d'un groupe de pilotage] pour élaborer une proposition pour cette nouvelle organisation. Après avoir consulté la communauté des chercheurs, ce groupe de pilotage (connu sous le nom de comité de candidature) a soumis une [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/05/Digital-Research-Infrastructure-Contribution-Program-Proposal-Complete-Submisson-May-6-2019.pdf proposition] en mai 2019, qui a été approuvée.
De septembre à novembre 2019, la Commission requérante a mené [https://engagedri.ca/reserver-la-date-dune-des-sessions-de-consultation-sur-le-programme-de-contributions-pour-linr/?lang=fr une série de consultations communautaires] sur les structures d'adhésion et de gouvernance de la nouvelle organisation, baptisée NDRIO–NOIRN (New Digital Research Infrastructure Organization - Nouvelle organisation d'infrastructure de recherche numérique). Le Conseil a publié [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/12/Resume-des-consultations-automne-2019.pdf un résumé de ces consultations] à l'automne 2019.
En décembre 2019, NOIRN a partagé son [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2019/12/Gouvernance-et-adh%C3%A9sion-v.-finale-2.pdf modèle de gouvernance et d'adhésion]. Un modèle de prestation de services et un plan de transition sont en cours d'élaboration, avec le soutien de Calcul Canada (Westgrid 2020).
Le NOIRN a été officiellement lancé lors d'une réunion des membres spéciaux le 11 mars 2020. Il compte plus de 300 membres fondateurs institutionnels à part entière et associés de plus de 135 institutions (Westgrid 2020; Rankin 2020). Le conseil d'administration de 15 membres, élu lors de cette réunion, est présidé par [https://engagedri.ca/la-noirn/conseil-dadministration/janet-m-davidson/?lang=fr Janet Davidson] et coprésidente [https://engagedri.ca/la-noirn/conseil-dadministration/peter-mackinnon/?lang=fr Peter MacKinnon]. Le [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2020/03/NOIRN-Plan-d%E2%80%99entreprise-2020-211.pdf Plan d’entreprise 2020-2021 de NOIRN] et d’autres documents de gouvernance sont disponibles sur son [https://engagedri.ca/documents/?lang=fr site Web].
==La stratégie DRI et la communauté INKE==
La stratégie IRN et la formation du NOIRN restructureront le paysage de la recherche numérique au Canada et affecteront directement [http://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC)] et [https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada]. Calcul Canada continuera d'être financé jusqu'au 31 mars 2022, après quoi plusieurs de ses fonctions seront transférées au NOIRN (gouvernement du Canada 2019b).
L'ABRC continuera de fournir un soutien institutionnel en IRN, mais les responsabilités nationales en matière de IRN seront éventuellement transférées de Données de recherche Canada (DRC) et de CANARIE à NOIRN (gouvernement du Canada 2019b).
Le NOIRN compte plusieurs partenaires INKE : la [http://www.idees-ideas.ca/ Fédération des sciences humaines], le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR)], ABRC, et Calcul Canada. Constance Crompton, membre d'INKE, a prononcé un discours sur [https://engagedri.ca/wp-content/uploads/2020/03/NDRIO-Special-Members-Meeting-Research-Infrastructure-in-HSS7771009f2a3e5abbd1639cfd9f8383f40e7d16df4357ae5b488ca1579febb09f.pdf « Research Infrastructure in HSS »] lors de la réunion des membres spéciaux en mars 2020.
==La stratégie DRI et la science ouverte au Canada==
Comme indiqué dans un [https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf rapport de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) de 2015], bon nombre des défis liés à l'évolution de l'écosystème IRN au Canada impliquent un changement de mentalité vers une plus grande ouverture et collaboration, comme un changement de réflexion sur « données » à « données collectives, » de « centré sur l'individu » à « centré sur la communauté, » et de « fragmentation » à « distribution » de l’écosystème IRN (FCI 2015).
Bien que la stratégie IRN ne traite pas spécifiquement des sciences ouvertes, elle souligne la nécessité d'une infrastructure améliorée pour permettre un plus grand partage et collaboration des données, et pour améliorer la découvrabilité et l'accessibilité des données de recherche.
==Ouvrages cités==
*FCI (Fondation canadienne pour l’innovation). 2015. ''Élaborer la stratégie Canadienne sur l’infrastructure de recherche numérique : point de vue de la FCI''. [https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf https://www.innovation.ca/sites/default/files/Funds/cyber/elaborer-strategie-irn-pour-le-canada-nov6.pdf].
*Gouvernement du Canada. 2019a. « Infrastructure de recherche numérique ». [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/accueil].
*Gouvernement du Canada. 2019b. « Questions et réponses ». [https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/00003.html https://www.ic.gc.ca/eic/site/136.nsf/fra/00003.html].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan Stratégique 2019–2024 du CRKN–RCDR
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de documentation pour la recherche – Canadian Research Knowledge Network (RCDR – CRKN)] revoit son plan stratégique tous les trois à cinq ans. [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique Le plan stratégique 2019-2024 du RCDR] est le premier à être élaboré après [https://www.crkn-rcdr.ca/index.php/fr/le-rcdr-et-canadianaorg-fusionnent-pour-devenir-une-organisation-commune la fusion du RCDR et Canadiana.org] en 2018. À ce titre, le plan englobe les engagements du RCDR d'améliorer l'accès au savoir et de préserver et d'assurer l'accès aux documents du patrimoine numérique du Canada (RCDR 2019a). Il a été publié en octobre 2019 après [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique un processus de consultation] approfondi.
Dans le plan stratégique, le RCDR énonce sa vision, sa mission et son engagement revitalisés :
'''Vision'''<br/>
La connaissance mondiale est accessible à tous.
'''Mission'''<br/>
Le RCDR fait progresser un accès interconnecté et durable aux recherches mondiales et au patrimoine documentaire canadien.
[…]
'''Notre engagement'''<br/>
Le RCDR s'engage à élargir, à promouvoir, à transformer, à préserver et à enrichir l'accès au savoir. (2019a 2)
Il articule également trois objectifs stratégiques qui se recoupent et se renforcent mutuellement :
# Transformer les communications savantes
# Créer et entretenir de partenariats
# Mobilisation collaborative (RCDR 2019a 3-4)
Par exemple, afin de mener à bien son projet stratégique d'élaboration d'une approche canadienne en matière de la science ouvertes, le RCDR collaborera avec les membres et les intervenants et mettra en œuvre l'approche au moyen d'une infrastructure développée avec les membres, les bailleurs de fonds et d'autres partenaires.
==Le plan stratégique du RCDR et le partenariat INKE==
La collaboration avec des intervenants et des partenaires, dont [https://www.erudit.org/fr/ Érudit][https://digitalleadership.ca/fr/ , le Conseil du leadership sur l’infrastructure de recherche numérique (CLIRN)], [https://snpd.ca/ le Stratégie de numérisation du patrimoine documentaire (SNPD)], le [https://scoap3.org/ Sponsoring Consortium for Open Access in Particle Physics Publishing (SCOAP3)] et INKE a été le fondement du l'avancement des recherche numériques, un objectif important de son plan stratégique 2016-2018 (RCDR 2019b). L'un des résultats liés à cet objectif a été la création du Consortium ORCID au Canada, [https://orcid-ca.org/fr ORCID-CA]; pour plus d'informations voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID: Connecter la recherche et les chercheurs]] » et « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche|Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] »].
Rebecca Ross et Jason Friedman du RCDR ont discuté du plan stratégique dans leur présentation [https://inke.ca/projects/victoria-gathering-2020/ « A strategy for open »] à INKE 2020.
==Plan stratégique du RCDR et la science ouverte==
Transformer la domaine recherche numérique au Canada fait depuis longtemps partie du mandat du RCDR. Par exemple, dans le cadre du projet l’Écosystème intégré du savoir, le RCDR a entrepris une collaboration avec le consortium ORCID Canada (ORCID-CA) et a développé [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/trousse-de-mobilisation-des-etablissements la Trousse de mobilisation des établissements], [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/projet-sur-lutilisation-des-revues le Projet sur l’utilisation des revues], et [https://www.cndhi-ipnpc.ca/fr L’Index des projets de numérisation du patrimoine canadien (IPNPC)]. (Voir [[b:en:Foundational Observations: Open Scholarship Policy Observatory, 2017-2020/Integrated Digital Scholarship Ecosystem | « Integrated Digital Scholarship Ecosystem]] »).
Le message introductif du nouveau plan stratégique de Clare Appavoo, directrice exécutive du RCDR, et Alan Shepard, président du conseil, souligne que le rôle de l'organisation est passé du soutien à la communauté de la recherche qui réagit au changement au soutien du changement entraîné par la communauté de la recherche elle-même (2019b). À ce titre, le RCDR est maintenant en mesure de se concentrer sur son objectif fondamental de transformer la communication savante pour qu'elle soit plus ouverte, soutenue par une solide infrastructure de recherche numérique (2019b). Bien que ses efforts se concentrent sur la communauté de recherche canadienne, la vision du RCDR est internationale, reconnaissant la nature mondiale de la science ouverte.
==Ouvrages cités==
*RCDR (Réseau canadien de documentation pour la recherche). 2019a. ''RCDR 2019–2024 plan stratégique''. [https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique https://www.crkn-rcdr.ca/fr/plan-strategique].
*RCDR (Réseau canadien de documentation pour la recherche). 2019b. ''Plan stratégique de RCDR 2019–2024''. [Presentation]. 2019 Conférence du RCDR sur l’accès au savoir, 16-18 octobre 2019, Ottawa.
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Étant donné que la pandémie de COVID-19 a forcé les institutions de recherche du monde entier à fermer temporairement les campus et à passer au travail et à l'apprentissage en ligne, elle a également incité les chercheurs à rendre leurs recherches sur le COVID-19 ouvertement disponibles comme jamais auparavant.
À peine quelques semaines après l'apparition des premiers cas, des chercheurs chinois ont partagé des données sur la structure du nouveau coronavirus dans [https://www.rcsb.org/ la banque de données de protéines en accès libre] (Burley 2020). Et, comme le véritable impact du virus sur la société dans son ensemble et la société universitaire en est devenu clair, un groupe de conseillers scientifiques en chef de 16 pays, dont l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni, a signé une [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html lettre ouverte] appelant les éditeurs à ouvrir immédiatement des recherche sous une forme lisible par l'homme et la machine (Gouvernement du Canada 2020).
En réponse à cet appel et à d'autres appels similaires, de nombreux éditeurs - dont [https://www.elsevier.com/about/press-releases/corporate/elsevier-gives-full-access-to-its-content-on-its-covid-19-information-center-for-pubmed-central-and-other-public-health-databases-to-accelerate-fight-against-coronavirus Elsevier], [https://group.springernature.com/gp/group/media/press-releases/springer-nature-coronavirus/17607604 Springer Nature] et [https://newsroom.wiley.com/press-release/all-corporate-news/wiley-opens-access-support-educators-researchers-professionals-amid Wiley] - ont publié toutes les recherches liées au COVID-19 comme libre accès au pendant la durée de la pandémie. Début avril, plus de 6 000 articles de recherche connexes avaient été publiés, de nombreux en libre accès et dans des référentiels de préimpression tels que arXiv et medRxiv (Baker 2020). Le 27 avril, l'Open Access Scholarly Publishers Association (OASPA) a publié une [https://oaspa.org/covid-19-publishers-open-letter-of-intent-rapid-review/ lettre ouverte] signée par un groupe d'éditeurs universitaires appelant la communauté à rationaliser le processus de publication de la recherche connexe de plusieurs manières, notamment en faisant des prépublications et des données de recherche ouvertement, dans afin de rendre plus rapidement disponibles les informations relatives à COVID-19.
De nombreuses collections de recherches ouvertes et de ressources liées à COVID-19 sont également disponibles, dont plus de 200 sont répertoriées dans [https://osf.io/preprints/socarxiv/a5nqw/ ''Open Science Since COVID-19: Open Access + Open Data'']. Début juin, [https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/ SPARC rapporte] que les 59000 articles de l'une de ces collections, [https://www.semanticscholar.org/cord19 le COVID-19 Open Research Dataset (CORD-19)], ont été téléchargés 18 millions de fois (SPARC 2020).
==Réponses à COVID-19 par le partenariat INKE==
Comme pour de nombreuses autres organisations, plusieurs partenaires INKE ont annulé des rassemblements en personne ou sont passés à des événements virtuels.
La Fédération des sciences humaines et sociales, par exemple, a annulé le congrès en personne de cette année, mais a soutenu plusieurs associations dans la tenue de réunions virtuelles dans le cadre de sa [http://www.congres2020.ca/ semaine des conférences virtuelles 2020]. Elle présente également plusieurs articles sur les réponses des chercheurs en sciences humaines et sociales au COVID-19 sur son [http://www.idees-ideas.ca/blogue blogue].
De même, [https://dhsi.org/ le Digital Humanities Summer Institute (DHSI)] a reporté ses cours en personne cette année mais a accueilli virtuellement plusieurs [https://dhsi.org/affiliated-events/ événements affiliés]. [https://dhsi.org/dhsi-2020/ DHSI 2020 - Online Edition] était ouvert à tous avec une inscription gratuite, attirant un groupe de plus de 1200 participants du monde entier.
[https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada] a lancé [https://www.computecanada.ca/page-daccueil-du-portail-de-recherche/?lang=fr un portail de recherche] qui donne accès à des ressources de calcul de recherche intensif, y compris le calcul et le stockage haute performance, la consultation et des informations sur les possibilités de financement pertinentes. Il met également en évidence [https://www.computecanada.ca/news-fr/la-federation-calcul-canada-souligne-le-travail-des-chercheurs-canadiens-qui-luttent-contre-la-covid-19/?lang=fr la recherche COVID-19 au Canada] rendue possible par les ressources de calcul de recherche intensif, y compris [https://www.computecanada.ca/featured-fr/mobiliser-le-pouvoir-de-linfonuagique-scientifique-pour-combattre-la-covid-19/?lang=fr Arbutus], le plus grand des cinq nuages informatiques de recherche au Canada. Arbutus est hébergé par l'Université de Victoria en partenariat avec Calcul Canada et [https://www.westgrid.ca/ WestGrid], et est utilisé par [https://www.computecanada.ca/featured-fr/mobiliser-le-pouvoir-de-linfonuagique-scientifique-pour-combattre-la-covid-19/?lang=fr le projet Folding @ home], un effort de collaboration international pour analyser la structure protéique du virus qui cause COVID-19.
[https://www.carl-abrc.ca/fr/ L'Association canadienne des bibliothèques de recherche (ABRC)] continue d'appuyer la communauté canadienne de la recherche en [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/declaration-acces-equitable-optimal-aux-ressources-educatives/ demandant des changements aux licences et aux restrictions d'utilisation] afin de permettre un accès plus large au matériel de recherche et d'apprentissage face à la fermeture des bibliothèques universitaires. L'ABRC coordonne également [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/appel-communautaire-archivage-web-covid-19/ les efforts d'archivage Web de COVID-19 au Canada] et a publié [https://docs.google.com/document/d/1U03P4l3MzpPBF2zchLgTDDRw86z8nEfpd9CY1hS6_yo/edit un modèle de droits d'auteur] pour la prestation de cours numériques afin d'aider les bibliothèques universitaires à guider leurs communautés dans leur transition á l'enseignement en ligne. En partenariat avec [https://caul-cbua.ca/ le Conseil des bibliothèques universitaires de l’Atlantique (CAUL – CBUA)] et [http://cfla-fcab.ca/fr/home-page-fr/ la Fédération canadienne des associations de bibliothécaires (CFLA – FCAB)], l'ABRC a organisé un [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/webinaire-pret-numerique-controle/ webinaire] le 24 juin sur la discussion du [https://controlleddigitallending.org/ prêt numérique contrôlé (« controlled digital lending »)], une technologie utilisée par [http://openlibraries.online/ Open Libraries] d’Internet Archive, dans le contexte de l'accès limité aux collections des bibliothèques pendant la pandémie et à [https://blog.archive.org/national-emergency-library/ la National Emergency Library]. Ces activités sont entreprises dans le contexte des efforts continus de l'ABRC pour soutenir la science ouverte au Canada, tel que discuté dans le rapport [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/ORWG_report3_Advancing_open_EN.pdf ''Advancing Open: Views from Scholarly Communications Practitioners'' (2020)].
[https://pkp.sfu.ca/ Le Public Knowledge Project (PKP)] aide les instructeurs à déplacer leurs cours en ligne avec des ressources pour utiliser [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ Open Journal Systems (OJS) pour des projets de revues de cours]. [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ Kate Shuttleworth note] que ces types de projets sont bien non seulement adaptés à l'apprentissage en ligne mais sont également des exemples de la pédagogie ouverte dans laquelle les étudiants produisent des connaissances, qui peuvent elles-mêmes être ouvertes à la communauté plus large (Shuttleworth 2020).
==COVID-19 et la science ouverte==
Compte tenu de ce mouvement rapide vers le libre accès et les pratiques savantes ouvertes, les défenseurs du libre accès appellent à un changement permanent.
Dans [https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/ un article pour le blog de la ''LSE''], Vincent Larivière, Fei Shu et Cassidy Sugimoto affirment que COVID-19 révèle une vérité inconfortable que le modèle actuel de l’édition savante ne répond pas aux besoins des chercheurs ou de la société (2020). Bien qu'ils saluent les engagements du Wellcome Trust et d'autres à rendre accessible la recherche liée au COVID-19 et aux futures crises de santé publique, ils se demandent comment ces crises seront définies et soulignent la nécessité de recherches dans des domaines associés - dans ce cas, des domaines tels que comme neurologie et pharmacologie - être également en libre accès (Larivière et al 2020).
Dans le même ordre d'idées, Victoria Heath et Brigitte Vézina soulignent dans [/creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why un article sur le blog Creative Commons] que les urgences sanitaires mondiales nécessitent le type de collaboration internationale ouverte que nous avons vu dans la lutte contre le COVID-19, qui peut être atteint que lorsque la recherche est librement et ouvertement disponible. Dans ce contexte, Creative Commons réaffirme son soutien aux politiques libre accès telles que Plan S et la politique UKRI OA (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan S et cOAlition S|Plan S et cOAlition S]] » et « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Examen et consultation de la politique de L’UKRI sur libre accès|Examen et consultation de la politique de l’URKI sur libre accès]] » (2020).
Une [https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/ déclaration de SPARC Europe] résume le point clé de ces déclarations et d'autres récentes concernant la bourse ouverte à l'ère de COVID-19, selon laquelle bien que nous avons fairent beaucoup de progrès en science ouverte, nous ne doit pas retourner en activités comme d’habitudes (2020)
Comme le suggère cet instantané, le paysage savant a changé rapidement au cours des derniers mois en réponse à la pandémie, et continuera sans aucun doute à le faire à mesure que la situation mondiale évolue.
==Ouvrages citées==
*Baker, Simon. 2020. « Huge Covid-19 Output Prompting ‘Sea Change’ in Access to Research ». ''Times Higher Education (THE)'', 9 april 2020. [https://www.timeshighereducation.com/news/huge-covid-19-output-prompting-sea-change-access-research https://www.timeshighereducation.com/news/huge-covid-19-output-prompting-sea-change-access-research].
*Burley, Stephen K. 2020. « How to Help the Free Market Fight Coronavirus ». ''Nature'', 24 mars 2020. [https://www.nature.com/articles/d41586-020-00888-7 https://www.nature.com/articles/d41586-020-00888-7].
*Gouvernement du Canada. 2020. « Demande d’un accès libre aux publications sur la COVID-19 ». 13 mars 2020. [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_98016.html].
*Heath, Victoria, et Brigitte Vézina. 2020. « Now is the Time for Open Access Policies—Here’s Why ». ''Creative Commons''. 19 mars 2020. [https://creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why/ https://creativecommons.org/2020/03/19/now-is-the-time-for-open-access-policies-heres-why/].
*Larivière, Vincent, Fei Shu, et Cassidy Sugimoto. 2020. « The Coronavirus (COVID-19) Outbreak Highlights Serious Deficiencies in Scholarly Communication ». ''LSE ''(blog). 5 mars 2020. [https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/ https://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2020/03/05/the-coronavirus-covid-19-outbreak-highlights-serious-deficiencies-in-scholarly-communication/].
*Shuttleworth, Kate. 2020. « OJS in the Online Classroom: Engaging Students with Course Journals ». Public Knowledge Project, 15 juin 2020. [https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/ https://pkp.sfu.ca/2020/06/15/ojs-in-the-online-classroom-engaging-students-with-course-journals/].
*SPARC. 2020. « Strong Community Response to Free Scholarly Article Access to Fight COVID-19 ». ''SPARC, ''19 mai 2020. [https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/ https://sparcopen.org/news/2020/strong-community-response-to-free-scholarly-article-access-to-fight-covid-19/].
*SPARC Europe. 2020. « Open Science in the Era of Coronavirus ». SPARC Europe. 2020. [https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/ https://sparceurope.org/covid-19-and-open-science/].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le Persistent Identifier (PID) Consortium de Royaume-Uni
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Dans un article pour [https://scholarlykitchen.sspnet.org/2020/06/29/the-uk-national-pid-consortium-a-pathway-to-increased-adoption/?informz=1 The Scholarly Kitchen] en juin 2020, Alice Meadows soutient que maintenant, alors que la pandémie COVID-19 a conduit à des niveaux sans précédent d'ouverture et de collaboration entre les chercheurs du monde entier, la construction d'une infrastructure de recherche solide et stable est plus importante que jamais (Meadows 2020; voir aussi « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19|Science Ouverte et COVID-19]] »). Meadows annonce que, dans le cadre de ses efforts pour soutenir et étendre le libre accès au Royaume-Uni, [https://www.jisc.ac.uk/ Jisc] travaille à la création d'un « Persistent Identifier (PID) Consortium » pour le Royaume-Uni.
Jisc est une organisation à but non lucratif qui soutient les besoins en technologie numérique des secteurs de l'enseignement supérieur, de la formation continue et des compétences au Royaume-Uni. Il met en place le PID Consortium du Royaume-Uni en réponse à une recommandation du rapport d'Adam Tickell, [https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf ''Open Access to Research Publications - 2018''], qui résume l'état de libre accès au Royaume-Uni et propose des recommandations pour le soutenir davantage. Tickell recommande que Jisc prenne l'initiative d’etablisser et promouvoir une selection d’identificateurs permanents, y compris ORCID, en collaboration et consultation avec les parties prenantes (Tickell 2018). Il formule cette recommandation dans le contexte de la réduction du fardeau administratif de libre accès, notamment en rendant les informations sur les options de publication en libre accès facilement accessibles aux chercheurs et en partageant efficacement les publications et les informations pertinentes entre les éditeurs, les chercheurs et les institutions (Tickell 2018).
Dans un rapport ultérieur, [https://repository.jisc.ac.uk/7840/ ''Developing a Persistent Identifier Roadmap for Open Access to UK'' Research (2020)], Josh Brown note que le PID Consortium du Royaume-Uni espère s'appuyer sur le succès d[https://www.jisc.ac.uk/orcid ’UK ORCID Consortium] et appliquer son modèle pour sensibiliser et utiliser d'autres identficateurs permanents. Brown décrit des identificateurs permanents comme des structures essentielles dans l'écosystème de la communication savante qui relient ses divers éléments entre eux, et note que bien que les politiques qui imposent leur l'utilisation soient utiles, leurs plus grands avantages ne peuvent être réalisés que lorsqu’ils sont largement utilisés, et en combinaison (2020).
Certains identificateurs permanents sont propriétaires, tels que le [https://service.elsevier.com/app/answers/detail/a_id/11212/supporthub/scopus/kw/%26quot%3Bauthor+identifier%26quot%3B/ Scopus Author Identifier] d’Elsevier et le [http://researcherid.com/?utm_source=blog&utm_medium=backlink&utm_campaign=RID-comes-to-publons#rid-for-researchers ResearcherID] du Web of Science. Les identificateurs permanents ouverts sont généralement enregistrés et maintenus par des organismes de recherche, et comme ils ne sont pas propriétaires, ils sont complètement interopérables et résolvables (transformables en URL menant à un document lisible par l'humain). Certains identificateurs permanents ouverts largement utilisés incluent
* Les iD ORCID, qui identifient les chercheurs et autres personnes, enregistrés par ORCID (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs|ORCID : Connecter la recherche et les chercheurs]] » et « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche|Mise à jour ORCID : Intégration des identifiants ORCID dans les workflows de financement de la recherche]] »)
* Identifiants [https://ror.org/ ROR], qui identifient les organismes de recherche, enregistrés par le Research Organism Registry (ROR)
* Les [https://www.doi.org/ DOI], qui identifient les publications, les données de recherche et d'autres objets numériques, enregistrés par une fédération d'agences, y compris [https://www.crossref.org/ Crossref] et [https://datacite.org/ DataCite]
* Les [https://www.raid.org.au/ RAiD], qui identifient les projets de recherche, enregistrés par [https://ardc.edu.au/ l’Australian Research Data Commons].
Le développement du PID Consortium du Royaume-Uni est actuellement au stade de la recherche, ce qui comprend la consultation des parties prenantes, notamment des chercheurs, des éditeurs et des bailleurs de fonds par le biais de groupes de discussion et d'une enquête de rétroaction.
==Membres du partenariat INKE et les identificateurs permanents==
Plusieurs membres du Partenariat INKE travaillent à soutenir l'utilisation des identificateurs permanents grâce à leur implication avec ORCID, y compris [https://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association canadienne des bibliothèques de recherche (CARL-ABRC)], [https://www.computecanada.ca/?lang=fr Calcul Canada], le [https://www.crkn-rcdr.ca/ Réseau canadien de documentation pour la recherche (CRKN-RCDR)] et le [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project] avec [https://orcid-ca.org/fr ORCID-CA], et [https://www.ecu.edu.au/ l’Edith Cowan Université] avec [https://aaf.edu.au/orcid/consortium.html l’Australian ORCID Consortium].
Le Canadian Humanities and Social Sciences Commons du Partenariat INKE, actuellement en développement, s’efforce d’intégrer ORCID dans le cadre de ses capacités de la signature unique et de profil de membre.
L'ABRC reconnaît également l'importance des métadonnées interopérables pour les référentiels et a annoncé en mai 2020 un nouveau module d’extension (plug-in) pour DSpace, une plate-forme de dépôts de documents ouverts. Cet module d’extension se conformer aux directives d'OpenAIRE les plus récentes pour les métadonnées en dépôts, qui incluent l'utilisation d'iD ORCID pour identifier les auteurs (Brin 2020).
==Le UK PID Consortium et la science ouverte==
Dans [https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium un article pour le blog ORCID-UK], Meadows note que plusieurs autres organisations développent déjà des stratégies conjointes pour l'utilisation et le développement des identificateurs permanents pour les infrastructures de la science ouvertes, notamment l'Australian Research Data Commons, le Portugal's [https://www.fct.pt/ FCT (Fundação para a Ciência ea Tecnologia)], et [https://www.capes.gov.br/ CAPES du Brésil (Coordenação de Aperfeiçoamentao de Pessoal de Nivel Superior (Meadows 2020)].
Parce qu'ils identifient et connectent des éléments de l'écosystème de la communication savante, les identificateurs permanents sont essentiels pour rendre la science ouverte [https://www.nature.com/articles/sdata201618 FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable)] (Wilkinson et al. 2016). Le PID Consortium du Royaume-Uni est l'un des nombreux groupes dans le monde à s'engager dans la recherche et la sensibilisation liées aux identificateurs permanents, ainsi qu'à établir et soutenir leur utilisation.
==Ouvrages Citées==
*Brin, Lise. 2020. « Collaborating to Support Greater Visibility and Discoverability of Open Scholarship – DSpace 5 & 6 Extension Now Available to Support ORCID and New OpenAIRE Guidelines ». ''L’Association des bibliothèques de recherche du Canada'' (blog). 20 mai 2020. [https://www.carl-abrc.ca/news/release-of-dspace-5-6-extension-openaire/ https://www.carl-abrc.ca/news/release-of-dspace-5-6-extension-openaire/].
*Brown, Josh. 2020. « Developing a Persistent Identifier Roadmap for Open Access to UK Research ». 8 avril 2020. [https://repository.jisc.ac.uk/7840/ https://repository.jisc.ac.uk/7840/].
*Meadows, Alice. 2020. « ORCID and the UK National PID Consortium ». 3 août 2020. [https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium https://orcid.org/blog/2020/08/03/orcid-and-uk-national-pid-consortium].
*Tickell, Adam. 2018. « Open Access to Research Publications – 2018 ». [https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/774956/Open-access-to-research-publications-2018.pdf].
*Wilkinson, Mark D., Michel Dumontier, IJsbrand Jan Aalbersberg, Gabrielle Appleton, Myles Axton, Arie Baak, Niklas Blomberg, et al. 2016. « The FAIR Guiding Principles for Scientific Data Management and Stewardship ». ''Scientific Data'' 3 (1): 160018. [https://doi.org/10.1038/sdata.2016.18 https://doi.org/10.1038/sdata.2016.18].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Les 6 et 7 mai 2019, l'Association canadienne des bibliothèques de recherche (ABRC–CARL) a organisé [https://www.carl-abrc.ca/mini-site-page/advancing-open/ Advancing Open], un atelier de style non-conférence pour les praticiens canadiens de la communication savante afin de discuter des moyens de faire progresser la science ouvertes au Canada. En avril 2020, l’ABRC a publié un rapport basé sur l’événement: [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf ''Advancing Open: points de vue des spécialistes de la communication savante''], écrit par Lindsey MacCallum, Ann Barrett, Leah Vanderjagt et Amy Buckland (2020).
''Advancing Open'' résume la discussion de l'événement, décrivant l'état de la science ouverte au Canada et les obstacles à son avancement ainsi que des idées et des recommandations pour aller de l'avant. Le rapport se veut un point de départ pour discuter et développer une stratégie commune pour soutenir et faire progresser la science ouverte au Canada et aux niveaux local et national. Le rapport présente cinq thèmes clés, dont les points sont résumés ci-dessous:
* Politiques de science ouverte
* Infrastructure technologique ouverte
* L'élément humain et la science ouverte
* Sensibilisation à l’ouverture
* Flux de travail et activités liés à la science ouverte
Les [https://drive.google.com/drive/folders/1VpVbr1YVdW2uwRAUnXv9CjWOkwR87EOo notes] d’atelier sont disponibles, de même que plusieurs [https://www.carl-abrc.ca/mini-site-page/advancing-open/recordings/ enregistrements] d'événements. L'événement a également inspiré une discussion animée sur Twitter, accessible en recherchant le hashtag #openlibreCAN].
==Politiques de science ouverte==
Bien que le [https://www.coalition-s.org/ Plan S] et d'autres politiques internationales fournissent des modèles utiles, les Canadiens ont besoin d'une approche communautaire « faite au Canada », élaborée grâce à la collaboration entre chercheurs, bibliothécaires, institutions, organisations, organismes de financement, sociétés savantes, professionnels des communications savantes et autres intervenants (MacCallum et al. 2020, 8–9; voir aussi « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Plan S et cOAlition S|Plan S et cOAlition S]] »]).
==Infrastructure technologique ouverte==
Afin de réduire le dédoublement du travail et d'assurer un accès durable et égal dans tout le pays, Canada a besoin d'une infrastructure nationale de la science ouverte financée par le gouvernement fédéral, qu'elle soit centralisée ou distribuée.
==L'élément humain et la science ouverte==
Afin de décoloniser la science ouverte, nous devons reconnaître la nature coloniale des institutions et des technologies existantes, collaborer avec les communautés Autochtones et autres marginalisées et aller de l'avant avec transparence et responsabilité. La charge de travail et la main-d'œuvre sont également des préoccupations urgentes, car la demande d'expertise ouverte en matière de bourses d'études augmente, mais les pratiques de dotation et de financement des établissements n'ont pas changé en conséquence.
==Sensibilisation à l’ouverture==
La promotion de la science ouverte nécessite un changement culturel, qui peut être accompli grâce à une combinaison de direction organisationnel; l'évolution des pratiques institutionnelles, y compris les lignes directrices en matière de recherche, de titularisation et de promotion; élaborer et soutenir la politique de libre accès, et améliorer la communication et la collaboration entre les bibliothécaires de la communication savante et les bibliothécaires-ressources et entre les bibliothécaires, le corps professoral et l'administration.
==Ouvrir le flux de travail et les opérations==
Une plus grande clarté est nécessaire sur les compétences de base et les attentes des professionnels de la communication savants, ainsi que sur les opportunités de développement professionnel solides, y compris les programmes robustes de bibliothèques et de sciences de l'information, une association professionnelle ou une autre organisation pour faciliter la communication et la collaboration.
==Advancing Open et le partenariat INKE==
Étant donné que le partenariat INKE œuvre en faveur de la science sociale ouverte, la promotion de la sceince ouverte et dans le monde entier est un objectif clé pour ses partenaires et membres, qui travaillent de diverses manières pour relever les défis soulevés dans le rapport.
Plusieurs membres du Partenariat INKE ont participé à Advancing Open. Il était dirigé par le [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/depots-institutionnels/groupe-de-travail-depots-ouverts/ Groupe de travail sur les dépôts ouverts] de l’ABRC et parrainé par le [https://www.crkn-rcdr.ca/fr Réseau canadien de connaissances pour la recherche (RCDR-CRKN)].
L'événement comprenait un [https://www.carl-abrc.ca/fr/mini-site-page/faire-avancer-libre-acces/enregistrements/ discours liminaire de Juan Pablo Alperin], directeur associé du [https://pkp.sfu.ca/ Public Knowledge Project (PKP]).
==Advancing Open et la science ouverte==
L'événement Advancing Open a réuni 70 participants de partout au Canada, indiquant un vif intérêt parmi la communauté des communications savantes pour faire avancer la science ouvertes et le besoin de plus de mécanismes et de possibilités de collaboration.
Le rapport traite la sceince ouverte au Canada dans le contexte des politiques et initiatives canadiennes connexes, telles que la politique d'accès libre des trois organismes sur les publications et la [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications] (5) et la [https://www.ic.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche] (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications|Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications]] », « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques|Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques]] » et [https://ospolicyobservatory.uvic.ca/partner-response-to-tri-agency-statement-of-principles-on-digital-data-management/ « Partner Response to Tri-Agency Statement of Principles on Digital Data Management »]).
Le rapport situe également la discussion de l'événement par rapport au mouvement international de la science ouverte, y compris des politiques telles que Plan S, [https://www.projekt-deal.de/about-deal/ Projekt Deal] et le [https://open-scholarship-strategy.github.io/site/ Foundations for Open Scholarship Strategy Development] (5), et note qu'il formule ses recommandations dans le but d'aider le Canada à place aux côtés du Royaume-Uni et de l'Europe en tant que leader de la science ouverte.
==Ouvrage cité==
*MacCallum, Lindsey, Ann Barrett, Leah Vanderjagt et Amy Buckland. 2020. ''Advancing Open: points de vue des spécialistes de la communication savante''. Association des Bibliothèques de Recherche du Canada. avril 2020. [https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/GTDO_rapport3_Advancing_open_FR.pdf].
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques
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''Cette observation a été écrit par Caroline Winter, pour le Electronic Textual Cultures Laboratory et le partenariat Implementing New Knowledge Environments.''
Les principes TRUST pour les dépôts numériques articulent cinq dimensions de la conception, de la gouvernance et de la maintenance du référentiel à travers lesquelles le référentiel peut établir la fiabilité : transparence, responsabilité, orientation utilisateur, durabilité et technologie.
La discussion sur les principes TRUST a commencé lors de la réunion de la Research Data Alliance (RDA) en avril 2019 et, après une consultation communautaire d'un an, y compris la publication des [https://docs.google.com/document/d/1UCsdnz0wk9TeMj1Dqxi8wuZ2Lu_TNVkpJ2TX48yKsec/edit livres blancs 1.0] (avril 2019) et [https://www.rd-alliance.org/trust-principles-trustworthy-data-repositories-%E2%80%93-update 2.0] (septembre 2019), les principes étaient publié dans un article par Dawai Lin et al. dans ''Scientific Data'' intitulé « [https://www.rd-alliance.org/trust-principles-trustworthy-data-repositories-%E2%80%93-update The TRUST principles for digital repositories] » (RDA 2020).
Lin et al. notez que les normes et les certifications sont un moyen d'inspirer la confiance, comme le CoreTrustSeal pour les dépôts, développé et maintenu par une organisation internationale à but non lucratif basée sur la communauté. Mais ces normes ne sont pas toujours familières à la communauté plus large des utilisateurs du dépôt, qui comprend les bibliothécaires, les chercheurs, les décideurs et d'autres parties prenantes (Lin et al. 2020). Les principes TRUST sont donc conçus comme un point de départ pour discuter des meilleures pratiques et des stratégies de mise en œuvre pour les référentiels entre les groupes de parties prenantes (Lin et al. 2020).
Les cinq principes sont les suivants :
'''Transparence''' : fournir des informations et des preuves claires sur les fonds, les services et les fonds du dépôt, y compris ses conditions d’utilisation et ses délais de conservation, renforce la confiance des utilisateurs dans les données qu’ils récupèrent et déposent.
'''Responsabilité''' : les dépôts peuvent renforcer la confiance des utilisateurs en adhérant de manière responsable aux métadonnées et à la conservation des données, aux normes, en gérant les droits de propriété intellectuelle et en garantissant l'authenticité, l'intégrité, la fiabilité et la persistance des données dans le dépôt.
'''Orientation utilisateur''' : les dépôts de confiance s'occupent et s'engagent à répondre aux besoins de leurs communautés d'utilisateurs respectives, notamment en appliquant des métadonnées et d'autres normes, en permettant la découvrabilité et la réutilisation, et en fournissant des mesures sur l'utilisation des données.
'''Durabilité''' : Afin de pouvoir fournir des services fiables aux utilisateurs, les référentiels doivent disposer d'un financement durable, avoir des plans en place pour la gestion des catastrophes et autres perturbations, et disposer de structures de gouvernance pour assurer la préservation des données à long terme.
'''Technologie''' : assurer la sécurité et la fiabilité de l'infrastructure technique d'un dépôt et faire face aux menaces de sécurité sont essentiels pour rendre un dépôt digne de confiance (Lin et al. 2020).
==Les principes TRUST et le partenariat INKE==
En juillet 2020, [https://www.carl-abrc.ca/fr/ l'Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC–CARL) ] et [https://portagenetwork.ca/fr/ Portage] ont publié [https://www.carl-abrc.ca/fr/nouvelles/principes-trust-pour-les-depots-numeriques/ une déclaration] approuvant les principes TRUST. La déclaration note que la fiabilité est particulièrement importante dans la mesure où les dépôts deviennent des éléments de plus en plus importants et influents de l'écosystème de la recherche.
La déclaration note également que la communauté des bibliothèques de recherche a un rôle important à jouer dans la fourniture et la gestion des dépôts de recherche, y compris [https://www.frdr-dfdr.ca/repo/?locale=fr le Dépôt fédéré de données de recherche (DRDR)] de Portage et Calcul Canada. CARL et Portage mettent également en évidence des activités telles que [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/depots-institutionnels/groupe-de-travail-depots-ouverts/ le Groupe de travail sur les dépôts ouverts] (voir « L’atelier et rapport Advancing Open d’ABRC ») et le [https://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/conservation-numerique/ Groupe de travail sur la conservation numérique (GTCN)] (ABRC 2020).
En novembre 2020, [https://www.rdc-drc.ca/ Données de recherche Canada (DRC)], le Réseau Portage et la RDA ont présenté un webinaire sur [https://portagenetwork.ca/fr/event/principes-trust-dans-le-contexte-canadien/ les principes TRUST dans le contexte canadien], discutant des idées et considérations clés des principes liées à leur mise en œuvre au Canada. Un [https://www.youtube.com/watch?v=qqRhRgDm7yU enregistrement vidéo du webinaire] est disponible sur la chaîne YouTube de [https://www.canarie.ca/fr/ CANARIE].
==Réactions aux principes TRUST de la communauté élargie==
En mai 2020, les principes TRUST avaient été approuvés par 33 organisations basées en Allemagne, en Argentine, aux États-Unis, en Finlande, aux Pays-Bas, et au Royaume-Uni et. Au Canada, il a été approuvé par DRC ainsi que par l'ABRC et Portage, comme indiqué ci-dessus (RDA 2020).
[https://www.langzeitarchivierung.de/Webs/nestor/SharedDocs/Downloads/EN/2020EndorsementOfTrustPrinciples.html La déclaration d'approbation de nestor] recommande cependant que les principes TRUST soient révisés pour mettre l'accent sur des stratégies de préservation numérique spécifiques et pour les lier plus explicitement aux normes et aux mesures de fiabilité existantes (2020).
==Les principes TRUST et la science ouverte==
Les dépôts jouent un rôle de plus en plus central dans l'écosystème de science ouverte. Comme la pandémie du COVID-19 l'a mis en évidence, les éditions préoriginales dans la recherche médicale sont essentielles pour une réponse rapide aux problèmes mondiaux (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Science Ouverte et COVID-19|Science ouverte et COVID-19]] »). Cela a conduit à une dynamique accélérée derrière le mouvement libre accès dans le monde entier (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Mise à jour du Plan S : La Stratégie de conservation des droits|Mise à jour du Plan S: La stratégie de conservation des droits]] »).
La complexité de cet écosystème met en évidence la nécessité pour les dépôts d'être transparents et fiables. Cette préoccupation a été soulevée dans les discussions sur le rôle des plates-formes commerciales, telles que [https://www.academia.edu/ Academia] et [https://www.researchgate.net/ ResearchGate], et des plates-formes non commerciales, telles que [https://hcommons.org/ Humanities Commons] et le nouveau [https://hsscommons.ca/ Canadian HSS Commons] (voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les médias sociaux pour la communauté savant|Les médias sociaux pour la communauté savant]] ») .
La gestion des données est devenue de plus en plus centrale dans les contextes de recherche, de bibliothèque et de financement également, en particulier dans le domaine de la science ouverte (Lin et al. 2020; voir « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche|Le politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche]] » et « [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche|La déclaration de la Sorbonne sur les droits relatifs aux données de recherche]] »).
Un consensus se dégage sur les meilleures pratiques de gestion des données, telles que [https://www.nature.com/articles/sdata201618 les principes FAIR]. Les principes TRUST les complètent en promouvant le partage et la réutilisation des données, une composante cruciale de la science ouverte car elles permettent de reproduire et de vérifier les études. Le partage et la réutilisation des données nécessitent de la confiance : les chercheurs réutilisant des données doivent connaître la provenance des données et pouvoir en évaluer la qualité (Lin et al. 2020; Dillo 2020).
==Ouvrages citées==
*ABRC (l’Association des bibliothéques de recherche du Canada). 2020. « CARL and Portage adhérent aux principes TRUST pour les dépôts ». 31 juillet 2020. https://www.carl-abrc.ca/news/trust-principles-for-digital-repositories/.
*Dillo, Ingrid. « FAIR and TRUST: A Perfect Couple » (présentation). UCLAC Webinar Series, octobre 2020. https://www.cepal.org/sites/default/files/news/files/fair_and_trust_ingrid_dillo_webinar_10-2020.pdf.
*Lin, Dawei, Jonathan Crabtee, Ingrid Dillo, Robet R. Downs, Rorie Edmunds, David Giaretta, Marisa De Giusti, Hervé L’Hours, Wim Hugo, Reyna Jenkyns, Varsha Khodiyar, Maryann E. Martone, Mustaha Mokrane, Vivek Navale, Jonathan Petters, Barbara Sierman, Dina V. Sokolova, Martina Stockhause & John Westbrook. 2020. 2020. « The TRUST Principles for Digital Repositories ». ''Scientific Data'' 7, article 144. https://www.nature.com/articles/s41597-020-0486-7.
*nestor. 2020. « nestor Endorsement of TRUST Principles ». 25 septembre 2020. https://www.langzeitarchivierung.de/Webs/nestor/SharedDocs/Downloads/EN/2020EndorsementOfTrustPrinciples.html.
*RDA (Research Data Alliance). 2020. « The TRUST Principles - An RDA Community Effort ». 18 mai 2020. https://www.rd-alliance.org/rda-community-effort-trust-principles-digital-repositories.
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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La sécurité du citoyen dans son logement
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يوسف حاتم على توفيق
== Contenu du livre ==
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== À qui s'adresse ce livre ? ==
Ce livre s'adresse à tous les citoyens. Et doit évoluer (cf. § Contribuer).
== Objectifs pédagogiques ==
L'objectif est de partager les bonnes pratiques en matière de sécurité. Sensibiliser les citoyens aux multiples techniques malveillantes et risques qui peuvent entourer le logement
== Contribuer ==
Le squelette est déjà là, et n’hésitez pas à rajouter du contenu et faire grossir certaines sections pour que chacun puisse profiter de l'information la plus complète. Il ne doit pas forcément être teinté France mais plus général.
Les références vers des organismes d’État ou associations lié(e)s au domaine concerné sont appréciées.
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DavidL
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La maison est censée être un lieu sûr, mais elle peut être exposée à divers risques : cambriolages, incendies, accidents domestiques ou encore usurpation d’identité. Adopter de bonnes pratiques permet de se protéger soi-même, sa famille et ses biens.
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Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Introduction
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<div align="center"><strong>Caroline Winter, avec Alyssa Arbuckle, Tanja Niemann, Lynne Siemens, Brittany Amell, et Ray Siemens</strong><ref>Cette introduction révise et met à jour les documents publiés à l’origine dans les publications Open Scholarship Press Collection (Winter et al. 2023) et Curated Volume (Winter et al. 2024) sur la politique citée ci-dessous.</ref></div>
Alors que le mouvement d’Érudition ouverte a pris de l’ampleur ces dernières années, la politique s’est imposée comme une question clé. En particulier, les questions relatives à la politique d’érudition ouverte sont les suivantes : Comment et dans quelle mesure la politique fait-elle progresser l’érudition ouverte ? Quel est l’effet de la politique sur les individus et leur travail ? Comment la politique affecte-t-elle les pratiques d’érudition ouverte ?
Ce volume reflète les premières années, 2017-2020, de l’Observatoire des politiques de l’érudition ouverte ([https://ospolicyobservatory.uvic.ca/ Open Scholarship Policy Observatory], OSPO). Il s’agit d’un centre d’informations et de ressources liées à tous les aspects de l’érudition ouverte et qui comprend une collection de politiques documentées ainsi qu’une analyse de politiques. Depuis sa création en 2017, l’OSPO a été coordonné par l’Institut canadien du savoir social ([https://c-ski.ca/ Canadian Social Knowledge Institute], C-SKI), basé dans le Laboratoire des cultures textuelles électroniques ([https://etcl.uvic.ca/ Electronic Textual Cultures Lab], ETCL) de l’Université de Victoria, en tant qu’initiative du [https://inke.ca/activity-clusters/#policy Pôle politique] du Partenariat [https://inke.ca/ Implementing New Knowledge Environments] (INKE), de 2020 à ce jour, co-facilité par Tanja Niemann (Érudit) et Lynne Siemens (UVic). L’OSPO suit et reflète les développements politiques liés à l’érudition ouverte au Canada et au-delà, en analysant les changements politiques et leur pertinence pour les chercheurs, les professionnels de l’information, les bibliothécaires, les professeurs et les décideurs politiques. L’OSPO a été créé en reconnaissance de l’élaboration d’un nombre croissant de politiques et de mandats en matière de libre accès, ainsi que de la confusion qui règne quant aux différentes voies vers le libre accès et à l’approche la plus efficace (Milligan et al. 2019).
L’OSPO suit l’évolution des politiques nationales et internationales et fait part de ses conclusions à la communauté, dans le but de renforcer la compréhension et la communauté autour de la politique de l’érudition ouverte au Canada et à l’étranger. Par exemple, de plus en plus de gouvernements nationaux, d’organismes de financement et d’institutions élaborent des politiques relatives au libre accès aux données de recherche et aux publications, qui se recoupent et s’opposent parfois de manière complexe. D’autres formes et types de politiques qui constituent l’écosystème de la recherche au sens large ont également une incidence sur la politique de bourses d’études ouvertes, telles que les politiques des éditeurs en matière de conservation des droits, les normes internationales en matière d’infrastructure numérique et les lignes directrices des établissements en matière d’évaluation, de titularisation et de promotion. Compte tenu du rôle joué par les politiques dans la manière dont les chercheurs travaillent et dans la façon dont ils partagent leurs travaux, il est essentiel de comprendre le paysage politique – à la fois ses fondements et ses tendances émergentes – pour faire progresser la recherche ouverte.
L’OSPO s’aligne sur les publications de l’Open Scholarship Press sur la politique. L’une d’entre elles est la collection [[b:en:Open Scholarship Press Collections: Policy | Open Scholarship Press Collections: Policy]] (Winter et al. 2023), qui passe en revue la littérature actuelle sur la politique d’érudition ouverte, offrant un aperçu du domaine de l’analyse et de la critique de la politique. L’objectif est de dessiner les contours de ce domaine et d’identifier les voies critiques principales, tout en reconnaissant qu’il ne s’agit qu’un aperçu et qu’il ne peut donc pas couvrir l’ensemble du domaine en détail. L’autre est l’[[b:en:Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy |Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy]] (Winter et al. 2024) qui rassemble une sélection de ressources clés pour un engagement plus poussé. La plupart sont des politiques et des principes fondamentaux, mais des exemples d’aperçus théoriques, d’études de recherche et d’analyses critiques sont également inclus afin de fournir un large aperçu du paysage politique de l’érudition ouverte. Les deux volumes sont accompagnés d’aperçus analytiques qui reflètent le domaine et ses orientations importantes.
==L'Érudition ouverte et ses points focaux==
L’érudition ouverte est un terme générique qui fait référence à la fois aux pratiques d’érudition ouverte, telles que l’évaluation ouverte par les pairs, et à leurs résultats, tels que les publications en libre accès. Bien que l’érudition ouverte soit parfois qualifiée de « science ouverte », elle n’est pas spécifique à une discipline, mais englobe toutes les disciplines et une variété de pratiques et de principes interdépendants. Ce qui a commencé il y a plus de 20 ans à petite échelle et au niveau local est devenu un mouvement mondial, mais qui progresse de manière inégale et, à bien des égards, incertaine (Tennant et al. 2019).
Étant donné que l’érudition ouverte englobe tant de choses, il est difficile de la définir. George Veletsianos (2016) la décrit comme « la diffusion large et étendue de l’érudition par une variété de moyens interconnectés (par exemple, la technologie, les licences) visant à élargir les connaissances et à réduire les obstacles à l’accès aux connaissances et à l’information » (16 ; voir également Veletsianos et Kimmons 2012). Dans « Fondements de l’élaboration d’une stratégie d’érudition ouverte » (Foundations for Open Scholarship Strategy Development), Jonathan Tennant et al. (2019) la définissent comme « le processus, la communication et la réutilisation de la recherche telle qu’elle est pratiquée dans toute discipline de recherche savante, ainsi que son inclusion et son rôle dans la société au sens large » (sec. 3). Cette définition reflète la complexité du phénomène lui-même : comme le soulignent Tennant et al. (2019), il n’existe pas de définition, de cadre, de politique ou de déclaration unique qui rende compte du mouvement dans son ensemble : il s’agit d’un complexe de personnes, d’organisations, d’idées, de valeurs, de pratiques et de résultats. Ils décrivent constructivement l’érudition ouverte comme un « objet frontière », que Samuel Moore (2017) définit comme « un concept qui a une compréhension spécifique dans une communauté de pratique locale, mais qui est suffisamment rigide pour maintenir sa définition à travers les communautés également » (par. 5). Le fait de comprendre qu’il s’agit d’un objet frontière permet des définitions et des conceptions flexibles de ce qui constitue l’érudition ouverte, tout en conservant une compréhension commune suffisante pour que le terme ait un sens.
Comme le souligne le document « Fondements de l’élaboration d’une stratégie d’érudition ouverte (Foundations for Open Scholarship Strategy Development) », un document stratégique fondamental rédigé par une équipe internationale de praticiens et de parties prenantes de l’Érudition ouverte, l’érudition est fondée sur l’idéal de « faire progresser nos connaissances collectives au profit de toute l’humanité », mais cet idéal est soumis à des tensions en raison des valeurs et des structures complexes et souvent concurrentes au sein desquelles l’érudition est réalisée, telles que la concurrence pour les emplois et les opportunités de publication (Tennant et al. 2019, sec. 1). L’érudition ouverte cherche à « réaligner les pratiques de recherche modernes sur cet idéal » afin que l’ouverture devienne la norme (sec. 1). Bien que le mouvement soit diversifié, ses partisans partagent la conviction que « l’adoption accrue des pratiques d’érudition ouverte (et plus généralement des pratiques simplement ouvertes) est généralement une bonne chose » (sec. 4).
L’érudition ouverte peut être comprise comme comprenant deux catégories principales, que nous pourrions également considérer comme des axes : « connaissances et pratiques » et « principes et valeurs » (Tennant et al. 2019, sec. 4.1.3). Le long de l’axe « connaissances et pratiques » se trouvent les composantes de l’érudition ouverte, telles que le libre accès et les données ouvertes ; le long de l’axe « principes et valeurs » se trouvent des idées telles que « la participation, l’égalité, la transparence, la justice cognitive, la collaboration, le partage, l’équité et l’inclusivité. » Outre la structure catégorielle, Tennant et al. (2019) s’appuient sur cinq écoles de pensée que Benedikt Fecher et Sascha Friesike (2013) ont proposées pour comprendre la science ouverte :
<blockquote>
l’''école de l’infrastructure'' (qui s’intéresse à l’architecture technologique), l’''école publique'' (qui s’intéresse à l’accessibilité de la création de connaissances), l’''école de la mesure'' (qui s’intéresse à la mesure alternative d’impact), l’''école démocratique'' (qui s’intéresse à l’accès à la connaissance) et l’''école pragmatique'' (qui s’intéresse à la recherche collaborative). (Résumé)
</blockquote>
Comme on peut s’y attendre d’un mouvement aussi complexe, il existe des tensions en son sein, dont beaucoup sont liées aux différences géographiques et disciplinaires ainsi qu’aux besoins et priorités variables des groupes de ses parties prenantes, qui comprennent les chercheurs et les institutions ainsi que les organismes de financement, les éditeurs et autres groupes industriels, et les décideurs politiques (Tennant et al. 2019). Certaines des tensions les plus fortes sont liées aux licences et aux pratiques d’octroi de licences, aux différents modèles de – et aux voies vers le libre accès, à la responsabilité et au contrôle de l’infrastructure, et au « rôle des mandats politiques dans la promotion de l’ouverture » (sec. 4.2.3). Cela dit, Tennant et al. (2019) identifient la politique comme l’une des forces du mouvement, notant qu’« il reste important que l’impératif et l’agenda de l’Érudition ouverte restent reconnus aux plus hauts niveaux politiques » (sec. 6). Cependant, des problèmes se posent lorsque les politiques descendantes, telles que celles dictées par les organismes de financement internationaux et nationaux, ne sont pas accompagnées de ressources (par exemple, une infrastructure appropriée) pour assurer leur mise en œuvre réussie. Les politiques ascendantes, telles que celles élaborées par les bibliothèques institutionnelles ou même les particuliers, ont tendance à être facultatives et à ne pas être appliquées ou exécutoires (Tennant et al. 2019).
La recherche ouverte est facilitée et rendue possible par les technologies numériques, mais l’ouverture n’est pas intrinsèquement numérique, et ces technologies numériques ne sont pas nécessairement ouvertes. Notant que les technologies numériques ont permis aux revues savantes d’avoir une plus grande portée grâce au libre accès, par exemple, John Maxwell (2015) affirme que la communication savante dans son ensemble doit s’éloigner des modèles fondés sur le paradigme de la production imprimée et adopter un « modèle d’édition basé sur le web » (4). Le passage à ce « paradigme de réseau » (4) nous permet de reconsidérer non seulement les formes de publication savante – en imaginant, par exemple, à quoi ressemble un article ou une monographie – mais aussi ce que signifie publier. Le paradigme de l’imprimé est fondé sur l’idée de rendre quelque chose public en l’imprimant ; maintenant que le défi n’est plus de savoir comment rendre les œuvres publiques mais comment les rendre pertinentes et trouvables, la publication dans le cadre d’un paradigme de réseau se réfère « non pas à la production de livres mais à la production d’un public pour lequel ces livres ont un sens » (Stadler 2010). Pour créer ce public, l’érudition (les pratiques savantes et leurs résultats) doit être sociale (Maxwell 2015).
Le terme « politique » est déjà large, et il est appliqué ici également de manière large pour englober non seulement les déclarations officielles de politique internationale, nationale et institutionnelle, mais aussi les politiques officielles et informelles sur les questions et les sujets qui constituent l’érudition ouverte (par exemple, libre accès, données ouvertes) et les questions adjacentes (par exemple, droit d’auteur ; évaluation, titularisation et promotion). Les politiques ne suffisent toutefois pas à elles seules à susciter le changement : comme le soulignent MacCallum et al. (2020), « la politique d’accès libre est un outil qui doit être associé à des ressources supplémentaires afin d’en accroître l’impact », telles que la formation des bibliothécaires et des praticiens de la communication savante (9). En outre, un changement culturel est nécessaire pour que l’érudition ouverte devienne le mode d’érudition par défaut ; cela implique de dissiper les mythes persistants sur la nature du libre accès et de l’érudition ouverte, tels que le mythe selon lequel les revues en libre accès ne sont pas évaluées par les pairs et sont largement prédatrices. Il s’agira également de modifier la façon dont nous évaluons l’érudition en passant d’un modèle d’exclusivité, dans lequel la publication dans les revues les plus exclusives et basées sur l’abonnement confère la plus grande valeur érudite, à un modèle d’inclusion ouverte, ce que Kathleen Fitzpatrick (2019) appelle la « pensée généreuse » (voir également MacCallum et al. 2020). En décrivant la portée du domaine, les auteurs de cette analyse reconnaissent que la politique joue un rôle dans de nombreux domaines de l’écosystème savant et qu’elle n’est pas toujours nommée ou comprise comme une politique.
==Thèmes émergents, champ d’application==
Bien que la politique fasse partie d’un ensemble de domaines, de disciplines et de groupes d’intervenants, notre travail se concentre sur le rôle de la politique dans l’écosystème de la communication savante.
Un thème important de ce travail est le rôle vital joué par les bibliothèques, les bibliothécaires, les praticiens de la communication savante et, plus généralement, le domaine des bibliothèques et des sciences de l’information (BSI) dans le mouvement de l’érudition ouverte. Comme indiqué dans ''Faire progresser l’ouverture : le point de vue des praticiens de la communication savante'' (''Advancing Open : Views from Scholarly Communications Practitioners'') (MacCallum 2020), un rapport de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (CARL-ABRC), l’ouverture est une valeur fondamentale des bibliothèques et des sciences de l’information, et les professionnels de l’information ont joué et continuent de jouer un rôle déterminant dans l’avancement du libre accès et de l’érudition ouverte, à la fois en les soutenant localement, par exemple par le biais de dépôts institutionnels, et en soutenant des initiatives d’infrastructure à grande échelle. Le travail de plaidoyer effectué par les bibliothécaires et les professionnels de l’information, tel que les négociations avec les éditeurs, a également fait progresser la recherche ouverte.
Un autre thème important est que, bien que l’écosystème de la communication savante soit d’envergure mondiale, il est hétérogène, avec des variations significatives entre les environnements locaux. Cela signifie, entre autres, que les solutions qui fonctionnent bien dans un contexte ne fonctionnent pas nécessairement dans un autre. MacCallum et al. (2020), par exemple, notent que bien que le Canada soit aligné en principe sur le Plan S, une initiative européenne d’accès libre, son engagement envers l’érudition libre est plus récent et il n’a pas encore développé l’infrastructure (financière, technique ou culturelle) nécessaire à la mise en œuvre d’une transformation aussi radicale.
Un troisième thème connexe émerge, à savoir l’existence de tensions importantes au sein du mouvement. Il s’agit, par exemple, de savoir s’il est préférable d’adopter une approche descendante ou ascendante de l’érudition ouverte, si un changement révolutionnaire ou évolutif a le plus de chances de réussir, et quel rôle l’édition commerciale devrait jouer dans l’écosystème transformé, s’il y en a un.
Un autre thème qui émerge est que l’érudition ouverte est intrinsèquement sociale et collaborative. MacCallum et al. (2020) soulignent, par exemple, que la seule façon de faire progresser l’érudition ouverte au Canada est de travailler en collaboration et de manière transparente avec tous les intervenants, y compris les chercheurs, les praticiens de la communication savante, les professionnels de l’information et les organisations nationales telles que les organismes de financement et les associations savantes.
Enfin, les responsabilités qui accompagnent les données numériques et les référentiels – tous deux souvent considérés comme des aspects essentiels de la recherche ouverte – constituent un autre fil conducteur de la collection. Par exemple, les principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, and Reusable – Repérable, accessible, interopérable et réutilisable) font surface, bien que Lin et al. (2020) affirment que la préservation des données à long terme nécessite des dépôts dignes de confiance, et que cette fiabilité doit également être démontrée. Pour démontrer la fiabilité, Lin et al. (2020) proposent les principes TRUST, ce qui signifie Transparency, Responsibility, User focus, Sustainability, and Technology (Transparence, Responsabilité, Orientation vers l’utilisateur, Durabilité et Technologie) (voir aussi [[Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020/Les principes TRUST pour les dépôts numériques|Winter 2020b]]).
La gestion des données est également au cœur de ces préoccupations et fait partie intégrante de la politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche (examinée par Winter, 2020a), qui s’inspire des principes FAIR et du modèle OCAP (Ownership, Control, Access, and Possession – Propriété, contrôle, accès et possession) pour la gouvernance des données indigènes. La politique de gestion des données de recherche, qui a été introduite en 2021, comporte trois exigences fondamentales : 1) Les établissements admissibles à l’administration des fonds des trois organismes doivent créer une stratégie institutionnelle de gestion de données de recherche d’ici le 1er mars 2023 ; 2) Les propositions de subventions soumises aux organismes doivent refléter les meilleures pratiques de gestion des données de recherche et, dans le cas de certaines possibilités de financement, des plans de gestion des données doivent être soumis aux organismes subventionnaires ; 3) Les bénéficiaires de subventions doivent déposer toutes les données de recherche numériques dans un dépôt numérique, ainsi que toutes les métadonnées et tous les codes qui appuient directement les conclusions de la recherche dans toutes les publications ou préimpressions qui découlent de la recherche financée par les organismes (Gouvernement du Canada, 2021).
Ces thèmes apparaissent dans les observations de l’OSPO au cours de la période 2017-2020, et dans celles qui se poursuivent jusqu’à aujourd’hui - développées plus en détail dans le recueil de Winter et al. 2023, qui recense la littérature actuelle sur les politiques d’érudition ouverte, dans ses sections consacrées aux politiques et cadres politiques fondamentaux, à l’érudition ouverte et au mouvement d’érudition ouverte (par le biais de l’accès libre, des données ouvertes, de l’éducation ouverte, de la connaissance ouverte et du code source ouvert), à la communication savante (son paysage, les bibliothèques et la communication savante ouverte, les modèles de publication et les pratiques d’abonnement, et les monographies ouvertes), à l’infrastructure (y compris l’infrastructure de recherche numérique, les modèles de financement et les infrastructures, la bibliométrie, la propriété intellectuelle et le droit d’auteur, la gestion de l’identité, l’accès à l’information et les droits d’auteur), bibliométrie, propriété intellectuelle et droit d’auteur, gestion de l’identité, données ouvertes liées et gestion des données de recherche), collaboration et engagement communautaire (via la mobilisation et la traduction des connaissances, l’engagement communautaire, l’érudition publique, le crowdsourcing et la science citoyenne) et, enfin, élaboration, mise en œuvre et analyse des politiques (à travers les pratiques d’érudition ouverte, la politique institutionnelle et sa mise en œuvre, la politique nationale et internationale et sa mise en œuvre, et la justice sociale). Outre le fait que les observations de l’OSPO constituent le fondement de ce travail d’analyse, elles servent également de base aux Volumes conservés (Curated Volumes) (Winter et al. 2024), qui reflètent les lectures essentielles dans ces domaines, et à [[b:en:Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy/Introduction | leur aperçu analytique détaillé]] (Winter 2024).
Les observations présentées dans ce volume ont été rédigées par Sarah Milligan, Kim Silk, Alyssa Arbuckle et Caroline Winter. Tanja Niemann et Lynne Siemens ont apporté leur expertise et leur leadership dans le domaine politique, tandis que Alyssa Arbuckle et Ray Siemens ont joué le rôle d’éditeurs superviseurs, tout en initiant la conception de la recherche dans l’ensemble du partenariat INKE. Les réviseurs des travaux publiés ici sont, entre autres, Janneke Adema, Clare Appavoo, Jonathan Bengtson, Lisa Goddard, Gary Hall, Janet Halliwell, Rachel Hendery, Matt Huculak, Inba Kehoe, Les Kneebone, John Maxwell, Kate Shuttleworth et Claire Warwick. Tim Sobie a dirigé le développement technique et la production. La traduction française de cette introduction et des observations de l’OSPO, dirigée par Olga Ziminova, sera bientôt disponible.
==Notes==
{{reflist}}
==Ouvrages cités==
*Fecher, Benedikt, and Sascha Friesike. 2013. « Open Science: One Term, Five Schools of Thought ». In ''Opening Science: The Evolving Guide on How the Internet Is Changing Research, Collaboration and Scholarly Publishing'', edited by Sönke Bartling and Sascha Friesike, 17–47. Cham, Switzerland: Springer. https://doi.org/10.1007/978-3-319-00026-8_2
*Gouvernement du Canada, Innovation. 2021. ''Tri-Agency Research Data Management Policy''. Innovation, Sciences et Développement économique Canada. https://science.gc.ca/site/science/en/interagency-research-funding/policies-and-guidelines/research-data-management/tri-agency-research-data-management-policy.
*Fitzpatrick, Kathleen. 2019. ''Generous Thinking: A Radical Approach to Saving the University''. Baltimore: Johns Hopkins University Press.
*MacCallum, Lindsey, Ann Barrett, Leah Vanderjagt, Amy Buckland, et Canadian Association of Research Libraries Open Repositories Working Group’s Task Group on Community Building and Engagement. 2020. « Advancing Open: Views from Scholarly Communications Practitioners ». https://www.carl-abrc.ca/wp-content/uploads/2020/04/ORWG_report3_Advancing_open_EN.pdf
*Maxwell, John W. 2015. « Beyond Open Access to Open Publication and Open Scholarship ». ''Scholarly and Research Communication'' 6 (3). https://doi.org/10.22230/src.2015v6n3a202
*Milligan, Sarah, Kimberly Silk, Alyssa Arbuckle, et Ray Siemens. 2019. « The Initial Impact of the Open Scholarship Policy Observatory ». ''KULA: Knowledge Creation, Dissemination, and Preservation Studies'' 3 (février): 16. https://doi.org/10.5334/kula.43
*Moore, Samuel A. 2017. « A Genealogy of Open Access: Negotiations between Openness and Access to Research ». ''Revue Française Des Sciences de l’information et de La Communication'' 11 (1). https://doi.org/10.4000/rfsic.3220
*Stadler, Matthew. 2010. ''What is publication?'' Présentation principale à la conférence des écrivains de la Maison Richard Hugo « Finding Your Audience in the 21st Century ». Seattle, Washington, USA., 11 septembre. <nowiki>https://vimeo.com/14888791</nowiki>. Cité dans Maxwell, John. 2015. « Beyond Open Access to Open Publication and Open Scholarship ». ''Scholarly and Research Communication'' 6 (3).
*Tennant, Jonathan, Jennifer Elizabeth Beamer, Jeroen Bosman, Björn Brembs, Neo Christopher Chung, Gail Clement, Tom Crick, et al. 2019. « Foundations for Open Scholarship Strategy Development ». ''Open Scholarship Press''. https://openscholarshippress.pubpub.org/pub/camlwswq/release/1.
*Veletsianos, George. 2016. ''Social Media in Academia: Networked Scholars''. New York et London: Routledge. https://doi.org/10.4324/9781315742298
*Veletsianos, George, et Royce Kimmons. 2012. « Assumptions and Challenges of Open Scholarship ». ''The International Review of Research in Open and Distributed Learning'' 13 (4): 166–89. https://doi.org/10.19173/irrodl.v13i4.1313
*Winter, Caroline. 2020a. « Tri-Agency Research Data Management Policy ». ''Open Scholarship Policy Observatory''. https://doi.org/10.25547/HKY0-FP69.
*Winter, Caroline. 2020b. « The TRUST Principles for Digital Repositories ». ''Open Scholarship Policy Observatory''. https://doi.org/10.25547/B0WM-TK54.
*Winter, Caroline. 2024. « Introduction—Open Scholarship Policy in Focus ». Dans ''Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy''. https://en.wikibooks.org/wiki/Open_Scholarship_Press_Curated_Volumes:_Policy/Introduction
*Winter, Caroline, Alyssa Arbuckle, Jesse Thomas Kern, Vitor Yano, Anna Honcharova, Tyler Fontenot, Graham Jensen, Alan Colín-Arce, Ray Siemens, Tanja Niemann, Lynne Simens, and the INKE and ETCL Research Groups, editors. 2023. ''Open Scholarship Press Collections: Policy'', Open Scholarship Press. https://en.wikibooks.org/wiki/Open_Scholarship_Press_Collections:_Policy
*Winter, Caroline, Alyssa Arbuckle, Jesse Thomas Kern, Vitor Yano, Anna Honcharova, Tyler Fontenot, Graham Jensen, Alan Colín-Arce, Ray Siemens, Tanja Niemann, Lynne Simens, and the INKE and ETCL Research Groups, editors. 2024. ''Open Scholarship Press Curated Volumes: Policy'', Open Scholarship Press. https://en.wikibooks.org/wiki/Open_Scholarship_Press_Collections:_Policy
[[Catégorie:Observations préliminaires : Observatoire des politiques d'Érudition ouverte, 2017-2020 (livre)]]
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Mathc initiation/001K
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2025-06-25T12:02:19Z
Xhungab
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wikitext
text/x-wiki
__NOTOC__
[[Catégorie:Mathc initiation (livre)]]
:
[[Mathc initiation/a08| Sommaire]]
:
{{Partie{{{type|}}}|Dérivation logarithmique}}
:
La dérivée d'une fonction formé de produits et de quotients peut être difficile à calculer.
La dérivation logarithmique peut en 4 étapes simplifier le travail.
* 1) Prendre le logarithme de l'équation :
y = f(x) donne ln(y) = ln(f(x)) avec y > 0
* 2) Utiliser les propriétés de la fonction ln() sur ln(f(x))
* 3) Dériver l'équation :
ln(y) = ln(fx) donne 1/y dy/dx = ln(f(x))'
* 4) Donner la solution
1/y dy/dx = ln(f(x))' donne dy/dx = y ln(f(x))'
:
.
:
Copier la bibliothèque dans votre répertoire de travail :
* [[Mathc initiation/Fichiers h : c76a1|x_hfile.h ............. Déclaration des fichiers h]]
* [[Mathc initiation/Fichiers h : c30a2|x_def.h .............. Déclaration des utilitaires]]
* [[Mathc initiation/Fichiers h : c23a3|x_fx.h ................ Calculer la dérivé première et seconde]]
Examples :
* [[Mathc initiation/001G| fa.h ]] ..... ..... ..... [[Mathc initiation/001H| c00a.c ]]
* [[Mathc initiation/001I| fb.h ]] ..... ..... ..... [[Mathc initiation/001J| c00b.c ]]
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Mathc initiation/001H
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Xhungab
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[[Catégorie:Mathc initiation (livre)]]
[[Mathc initiation/001K| Sommaire]]
Installer et compiler ces fichiers dans votre répertoire de travail.
{{Fichier|c00a.c|largeur=70%|info=|icon=Crystal128-source-c.svg}}
<syntaxhighlight lang="c">
/* --------------------------------- */
/* save as c00a.c */
/* --------------------------------- */
#include "x_hfile.h"
#include "fa.h"
/* --------------------------------- */
int main(void)
{
double c = 5.;
clrscrn();
printf(" f : x-> %s\n\n"
" Df : x-> %s\n\n\n", feq, Dfeq);
printf(" Compute the derivative of f when x = %0.3f\n\n", c);
printf(" with Df(%0.3f) = %0.8f \n",c, Df(c));
printf(" with fx_x(%0.3f) = %0.8f\n\n\n",c, fx_x(f,c,H));
stop();
return 0;
}
/* ---------------------------------- */
/* ---------------------------------- */
</syntaxhighlight>
Calculons la dérivé de la fonction f :
'''Exemple de sortie écran :'''
<syntaxhighlight lang="C">
f : x-> (2x**2+1)**sin(x)
Df : x-> [(2x**2+1)**sin(x)] [cos(x) ln(2x**2+1) + sin(x) (4x)/(2x**2+1)]
Compute the derivative of f when x = 5.
with Df(5.000) = 0.01703600
with fx_x(5.000) = 0.01703600
Press return to continue.
</syntaxhighlight>
'''Calculons la dérivé :'''
<syntaxhighlight lang="C">
Utilisons les logarithmes pour dériver y :
y = (2x**2+1)**sin(x) avec y > 0
ln(y) = ln((2x**2+1)**sin(x))
ln(y) = sin(x) ln( 2x**2+1)
1/y dy/dx = [cos(x) ln(2x**2+1) + sin(x) (4x)/(2x**2+1)]
dy/dx = y [cos(x) ln(2x**2+1) + sin(x) (4x)/(2x**2+1)]
dy/dx = [(2x**2+1)**sin(x)] [cos(x) ln(2x**2+1) + sin(x) (4x)/(2x**2+1)]
</syntaxhighlight>
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Mathc initiation/001J
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[[Catégorie:Mathc initiation (livre)]]
[[Mathc initiation/001K| Sommaire]]
Installer et compiler ces fichiers dans votre répertoire de travail.
{{Fichier|c00bc|largeur=70%|info=|icon=Crystal128-source-c.svg}}
<syntaxhighlight lang="c">
/* --------------------------------- */
/* save as c00b.c */
/* --------------------------------- */
#include "x_hfile.h"
#include "fb.h"
/* --------------------------------- */
int main(void)
{
double c = 4.;
clrscrn();
printf(" f : x-> %s\n\n"
" Df : x-> %s\n\n\n", feq, Dfeq);
printf(" Compute the derivative of f when x = %0.3f\n\n", c);
printf(" with Df(%0.3f) = %0.8f \n",c, Df(c));
printf(" with fx_x(%0.3f) = %0.8f\n\n\n",c, fx_x(f,c,H));
stop();
return 0;
}
/* ---------------------------------- */
/* ---------------------------------- */
</syntaxhighlight>
Calculons la dérivé de la fonction f :
'''Exemple de sortie écran :'''
<syntaxhighlight lang="C">
f : x-> [x sqrt(2x+1)]/[exp(x) cos(x)]
Df : x-> [[x sqrt(2x+1)]/[exp(x) cos(x)]] [1/x + 1/(2x+1)-1+(sin(x)/cos(x))]
Compute the derivative of f when x = 4
with Df(4.000) = -0.17449102
with fx_x(4.000) = -0.17449102
Press return to continue.
</syntaxhighlight>
'''Calculons la dérivé :'''
<syntaxhighlight lang="C">
Utilisons les logarithmes pour dériver y :
y = [ x sqrt(2x+1)] / [exp(x) cos(x)] avec y > 0
ln(y) = ln([ x sqrt(2x+1)] / [exp(x) cos(x)])
ln(y) = ln(x) + 1/2 ln(2x+1) - ( x + ln(cos(x)))
1/y dy/dx = [1/x + 1/(2x+1) - 1 - (-sin(x)/cos(x))]
dy/dx = y [1/x + 1/(2x+1) - 1 + sin(x)/cos(x) ]
dy/dx = [[x sqrt(2x+1)] / [exp(x) cos(x)]] [1/x + 1/(2x+1) - 1 + sin(x)/cos(x) ]
</syntaxhighlight>
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Discussion utilisateur:156.207.173.126
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DavidL
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text/x-wiki
{|class="WSerieH" class="plainlinks" id="vandale" align="center" style="width:100%;margin-bottom:2em;border:1px solid #8888aa;border-right-width:2px;border-bottom-width:2px;background-color:#f7f8ff;padding:5px;text-align:justify"
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Mathc complexes/053
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wikitext
text/x-wiki
__NOTOC__
[[Catégorie:Mathc complexes (livre)]]
:
[[Mathc complexes/a26| '''Gauss-Jordan''']]
:
{{Partie{{{type|}}}|Analyse de réseaux}}
{| class="wikitable"
|+ Premier exemple :
|-
| * [[Mathc complexes/059| Présentation]] || [[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 01a.png|thumb|]]|| * [[Mathc complexes/054| Résolution]] || [[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 01b.png|thumb|]]
|}
{| class="wikitable"
|+ Deuxième exemple :
|-
| * [[Mathc complexes/055| Présentation]] || [[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 02a.png|thumb|]]|| * [[Mathc complexes/056| Résolution]] || [[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 02b.png|thumb|]]
|}
{| class="wikitable"
|+ Troisième exemple :
|-
| * [[Mathc complexes/057| Présentation]] || [[File:Analyse de réseau à l'aide de systèmes linéaires (le problème exemple 3a).png|thumb|]]|| * [[Mathc complexes/058| Résolution]] || [[File:Analyse de réseau à l'aide de systèmes linéaires (le problème exemple 3b).png|thumb|]]
|}
{{AutoCat}}
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Mathc complexes/059
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2025-06-26T11:47:52Z
Xhungab
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news
745372
wikitext
text/x-wiki
__NOTOC__
[[Catégorie:Mathc complexes (livre)]]
:
[[Mathc complexes/053| '''Application''']]
:
[[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 01a.png|thumb|]]
En regardant le réseau nous pouvons écrire :
Entrées = Sortie
A = x1 + x2 = 50
B = 40 = x2 + x3
C = x3 + x4 = 20
D = 30 = x1 + x4
posons x4 = 10
A = x1 + x2 = 50
B = 40 = x2 + x3
C = x3 + 10 = 20
D = 30 = x1 + 10
arrangeons le système
x1 + x2 = 50
-x2 - x3 = -40
x3 = 20 -10
-x1 = -30 + 10
Soit
x1 x2 x3
+x1 +x2 +0 +0 +50 // A
+0 -x2 -x3 +0 -40 // B
+0 +0 +x3 +0 +20 -10 // C
-x1 +0 +0 +0 -30 +10 // D
Le code en langage C (Les coefficients sont de valeurs complexes):
<syntaxhighlight lang="c">
double ab[RA*(CA*C2 + Cb*C2)]={
// x1 x2 x3
+1,+0, +1,+0, +0,+0, +0,+0, +50, +0, // A
+0,+0, -1,+0, -1,+0, +0,+0, -40, +0, // B
+0,+0, +0,+0, +1,+0, +0,+0, +20 -10,+0, // C
-1,+0, +0,+0, +0,+0, +0,+0, -30 +10 +0 // D
};
</syntaxhighlight>
[[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 01b.png|thumb|]]
La solution est donné par la résolution du système :
x1 x2 x3
+1 +0 +0 +0 +20
-0 +1 +0 -0 +30
+0 +0 +1 +0 +10
+0 +0 +0 +0 +0
x1 = 20; x2 = 30; x3 = 10;
avec x4 = 10
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Mathc complexes/055
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2025-06-26T11:54:30Z
Xhungab
23827
news
745373
wikitext
text/x-wiki
__NOTOC__
[[Catégorie:Mathc complexes (livre)]]
:
[[Mathc complexes/053| '''Application''']]
:
[[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 02a.png|thumb|]]
En regardant le réseau nous pouvons écrire :
Entrées = Sorties
A = x1 = 20 + x2
B = x2 + x3 + x5 = 60
C = x4 = 20 + x3
D = 100 = x1 + x4 + x5
posons x2 = 10 et x5 = 30
A = x1 = 20 + 10
B = 10 + x3 + 30 = 60
C = x4 = 20 + x3
D = 100 = x1 + x4 + 30
arrangeons le système
x1 = 20 + 10
x3 = 60 - 10 -30
x4 - x3 = 20
-x1 - x4 = -100 + 30
Soit
x1 +0 +0 +0 20 + 10 // A
+0 x3 +0 +0 60 - 10 -30 // B
+0 -x3 x4 +0 +20 // C
-x1 +0 -x4 +0 -100 + 30 // D
Le code en langage C (Les coefficients sont de valeurs complexes) :
<syntaxhighlight lang="c">
double ab[RA*(CA*C2 + Cb*C2)]={
// x1 x3 x4
+1,+0, +0,+0, +0,+0, +0,+0, +20+10, +0, // A
+0,+0, +1,+0, +0,+0, +0,+0, +60-10-30,+0, // B
+0,+0, -1,+0, +1,+0, +0,+0, +20, +0, // C
-1,+0, +0,+0, -1,+0, +0,+0, -100+30, +0 // D
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</syntaxhighlight>
[[File:Network Analysis Using Linear Systems ex 02b.png|thumb|]]
La solution est donné par la résolution du système :
x1 x3 x4
+1 +0 +0 +0 +30
+0 +1 +0 +0 +20
+0 +0 +1 +0 +40
+0 +0 +0 +0 +0
x1 = +30; x3 = +20; x4 = +40;
et x2 = +10; x5 = +30;
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