User:Kosii/Propagande par le fait
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Catégorie:AnarchismeLa propagande par le fait est un principe qui sera lancé comme association à la propagande verbale et écrite, exercice réalisé par la mouvance anarchiste, elle consistait à réaliser des expériences mettant en œuvre les possibilités révolutionnaires qui mèneraient à l'anarchie.
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[szerkesztés] Origine
La répression que les Communards durent subir suite à la Commune de Paris (1871), amena à un durcissement des positions des anarchistes. Bakounine, peu avant sa mort (1876), abandonna ses écrits, pensant qu'il était temps maintenant d'agir (ce sera une critique faite au mouvement anarchiste).
En 1876, au cours du Congrès international de Berne, Malatesta lança « la guerre continuelle aux institutions établies, voilà ce que nous appelons la révolution en permanence ! ». Cela présagait la « propagande par le fait ». Quatre ans plus tard, le 25 décembre 1880, Pierre Kropotkine clama dans son journal, Le Révolté : « La révolte permanente par la parole, par l'écrit, par le poignard, le fusil, la dynamite (...), tout est bon pour nous qui n'est pas la légalité. »
C'est en 1881, au Congrès international anarchiste à Londres (où étaient présents Louise Michel et Émile Pouget) que cette nouvelle stratégie sera proclamée et énoncée comme « propagande par le fait » (pour se joindre aux écrits et aux paroles). Elle devait se trouver sur le terrain de l'illégalité, avec des moyens en adéquation avec le but révolutionnaire qu'était le communisme libertaire.
Kropotkine (et entre temps beaucoup d'autres « compagnons ») change de position en 1887 (quelques années avant la période « terroriste »).
[szerkesztés] Expériences diverses et contrastées
La « propagande par le fait » se réalise par une série de coup de main, de faits insurrectionnels et plus tard d'attentats vengeurs.
Une première leçon des choses en fut administré par Cafiero et Malatesta. Le 5 avril 1877, sous leur direction, une trentaine de militants armés surgirent dans les montagnes de la province italienne de Bénévent, brûlèrent les archives communales d'un petit village, distribuèrent aux miséreux le contenu de la caisse du percepteur, tentèrent d'appliquer un « communisme libertaire en miniature ». Les paysans les ont observé mais pas suivi, les anarchistes furent finalement capturés après une fusillade. L'épopée de la propagande par le fait était lancée.
Il y eut peu après la « propagande par le fait » insurectionnelle, les attentats individuels. Il fut vite franchi et se sont ensuite succédé une longue série d'attentats contre les autorités au début des années 1890 (qui conduisit d'ailleurs aux « lois scélérates »), dont les plus connues sont celles de Ravachol, de Caserio, d'Auguste Vaillant.
[szerkesztés] Suite
Depuis ce temps-là colle à l'anarchiste l'image d'un lanceur de bombe (et de justicier). Dès le tournant du siècle, les anarchistes ont largement abandonné la « propagande par le fait » illégale pour se tourner vers l'action syndicaliste révolutionnaire.
Aujourd'hui, et ce depuis longtemps et sauf en de très rares occasions, les anarchistes ne sont plus partisans de l'illégalisme ou des attentats individuels. Ils croient toujours dans leur majorité, comme le dit Malatesta, que « la violence n'est justifiable que quand elle est nécessaire pour se défendre soi-même, ou défendre les autres contre la violence » et ajoutent souvent que « l'opprimé est toujours en état de légitime défense et il a toujours pleinement le droit de se révolter sans attendre qu'on lui tire effectivement dessus ». Mais si les anarchistes défendent l'utilisation de la violence raisonnée, il s'agit d'une violence sociale, populaire et révolutionnaire, et non plus de violence individuelle, ou de petits groupes, toujours avant-gardiste dans le pire sens du mot, de la « propagande par le fait ».
Reste qu'il y a eu des anarchistes pratiquant la propagande par le fait dont le but était de combattre les autorités politiques (c'était en général des vengeances en réponse à la répréssion des autorités ; ex : Fourmies et répressions des ouvriers, puis réponses par attentats de Ravachol sur les militaires/juges/avocats ayant participés à ces massacres). La « propagande par le fait » fait partie de l'histoire internationale de l'anarchisme.
L'expression « propagande par le fait » a été utilisée par des groupes plus récents comme les Brigades rouges comme euphémisme qualifiant leurs activités terroristes.
[szerkesztés] Voir aussi
- Ravachol
- illégalisme
- Action directe (théorie politique)
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